AGENDA 21 Conseil Municipal du 7 octobre 2010
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AGENDA 21 Conseil Municipal du 7 octobre 2010
AGENDA 21 PROGRAMME D’ACTIONS Conseil Municipal du 7 octobre 2010 « Deux idées résument l’ambition de notre Agenda 21 : « Mieux vivre ensemble » et « viser l’excellence » pour faire de Rosny-sous-Bois une ville durable exemplaire. » Claude CAPILLON, Maire de Rosny-sous-Bois, Conseiller Général de la Seine-Saint-Denis Avec le soutien de : 40 ACTIONS POUR LE DEVELOPPEMENT DURABLE DE ROSNY-SOUS-BOIS Axe 1 : Encourager l’éco-citoyenneté Objectif : Sensibiliser au développement durable Action n°1 : Réaliser une « Eco-école maternelle » Action n°2 : Sensibiliser la petite enfance et les publics scolaires Action n°3 : Ouvrir un Centre d’Interprétation de la Vie Agricole au Plateau d'Avron Action n°4 : Favoriser la découverte des métiers « verts » par les collégiens Action n°5 : Inciter les entreprises à l'éco-respo nsabilité Action n°6 : Réaliser un guide de l'acheteur respo nsable « consom'acteur » Objectif : Renforcer le civisme Action n°7 : Impliquer les Rosnéens dans la préser vation de leur cadre de vie Action n°8 : Créer une charte du développement dur able pour l'organisation des manifestations 2 Axe 2 : Renforcer le dialogue et les solidarités Objectif : Œuvrer au lien social Action n°9 : Favoriser les rencontres intergénérat ionnelles Action n°10 : Créer des jardins partagés Action n°11 : Favoriser l'accès à la culture pour tous par « la ligne Malraux » Action n°12 : Développer une offre culturelle acce ssible à tous via le théâtre de verdure « Espace Übach-Palenberg » Action n°13 : Créer une conciergerie d'entreprises Action n°14 : Accompagner la réalisation du projet de rénovation urbaine de la résidence du Bois d'Avron dite « Casanova » Objectif : Prévenir les exclusions Action n°15 : Soutenir la création d'activités ent rant dans le champ de l'économie solidaire Action n°16 : Lutter contre la précarité énergétiq ue Action n°17 : Œuvrer à l'autonomie des personnes handicapées Action n°18 : Créer un Etablissement d'Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes HQE® Objectif : Développer les solidarités internationales Action n°19 : Soutenir les actions de solidarité internationale émanant des associations rosnéennes 3 Axe 3 : Respecter l’environnement Objectif : Préserver le patrimoine naturel Action n°20 : Aménager le parc intercommunal du Pl ateau d'Avron Action n°21 : Favoriser la biodiversité sur le sit e de la ferme pédagogique Objectif : Améliorer la gestion des déchets Action n°22 : Augmenter les performances de tri de s déchets ménagers Action n°23 : Développer la pratique du tri dans l 'habitat collectif Action n°24 : Mettre en place une déchetterie fixe Action n°25 : Valoriser les déchets verts et organ iques Objectif : Réaliser des économies d'énergie Action n°26 : Proposer un guichet unique d'informa tion Action n°27 : Exploiter le potentiel géothermique du territoire 4 Axe 4 : Aménager la ville durablement Objectif : Veiller à un aménagement équilibré et durable du territoire Action n°28 : Mettre en œuvre un cahier des prescr iptions environnementales, architecturales et paysagères Action n°29 : Réaliser un éco-quartier dans la ZAC de la Mare Huguet Objectif : Repenser les modes de déplacement Action n°30 : Améliorer le réseau de bus « Titus » Action n°31 : Réaliser un Plan de Mobilité Action n°32 : Expérimenter les bus pédestres 5 Axe 5 : Etre une administration éco-responsable Objectif : Promouvoir une culture commune du développement durable Action n°33 : Sensibiliser les élus et les agents communaux Action n°34 : Développer une commande publique éco responsable Action n°35 : Développer le bio dans les cantines scolaires Action n°36 : Accroître le rayonnement de la ville en matière de développement durable Objectif : Préserver les ressources naturelles Action n°37 : Réhabiliter les bâtiments municipaux selon des critères de performance énergétique et thermique Action n°38 : Favoriser la dématérialisation des d ocuments papier Action n°39 : Mettre en place un Plan de Déplaceme nt d'Administration Objectif : Prévenir les exclusions Action n°40 : Promouvoir l'emploi des personnes en difficultés à travers la commande publique 6 Axe 1 Objectif Encourager l’éco-citoyenneté Sensibiliser au développement durable Action n°1 Réaliser une « Eco-Ecole maternelle » Les enjeux : Données-clés : Les évolutions démographiques récentes à l’échelle • Près de 2 enfants par femme en âge de procréer nationale montrent une augmentation des effectifs en France, en 2009 (INSEE). maternels et primaires en périphérie des grandes villes • 2005 : lancement du programme « Eco-Ecole » du fait de l’installation de jeunes ménages et d’un taux en France. de fécondité relativement élevé. Cela provoque des • Actuellement en France : 1 000 établissements besoins croissants en écoles, crèches… ; les (écoles, collèges et lycées) sont engagés dans collectivités doivent en conséquence construire de une démarche « Eco-Ecole ». nouveaux équipements. • A Rosny-sous-Bois : Le département de la Seine-Saint-Denis et Rosny- 1 lycée Haute Qualité Environnementale ® sous-Bois en particulier, accueillent de nouveaux (HQE ) (lycée Jean Moulin), premier lycée jeunes ménages avec enfants. La municipalité doit certifié HQE bâtiment tertiaire de la région Iledonc assurer les meilleures conditions face à la de-France. croissance des effectifs scolaires de la ville, - 4 200 enfants scolarisés dans 8 écoles notamment en répondant aux enjeux du maternelles et 7 écoles élémentaires. développement durable. - Rénovation bio-climatique en cours des Ainsi, au sein de l’éco-quartier de la Mare Huguet, il façades de l’école Jean Mermoz avec ® est envisagé de réaliser un projet innovant : ouvrir une adoption de normes HQE , associée à un maternelle de 8 classes « Bâtiment Basse projet éducatif « durable » en collaboration Consommation » (BBC) en éco-construction avec l’architecte. fonctionnant selon les principes d’une « Eco-Ecole ». - Réalisation en cours d’un éco-quartier (ZAC La démarche « Eco-Ecole » est un programme de la Mare Huguet). international volontaire ; c’est un label décerné aux établissements scolaires qui se mobilisent pour le développement durable. Dans ce cadre, les élèves, leurs parents, les enseignants, la direction et le personnel, doivent travailler successivement sur 6 thématiques prioritaires : alimentation, biodiversité, déchets, eau, énergie et solidarités. A cela pourrait s’ajouter une réflexion sur l’éco-mobilité scolaire inspirée de l’expérience des bus pédestres. Modalités / étapes pour la mise en œuvre : • • • • Construction d’une école maternelle BBC (50 kWh/an/m²) : études, acquisition de terrain et travaux. Bien que le programme « Eco-Ecole » ne s’applique à l’origine qu’aux écoles élémentaires, il est prévu de mettre en place en amont de la livraison du bâtiment une démarche similaire, avec la constitution d’un Comité Technique « Eco-Ecole » associant les services municipaux (urbanisme, bâtiments, éducation, développement durable, espaces publics), et les partenaires de la communauté éducative (Education Nationale et parents d’élèves). Préfiguration du projet d’établissement répondant aux enjeux du développement durable, tout en sensibilisant les enfants à la démarche. Ouverture de l’école et mise en œuvre du projet d’établissement (rentrée 2014). Impact budgétaire 6 500 000 € pour la construction de l’école ; subvention attendue de la Région de 2 000 000 €. Gains DD attendus : • • • • Education des enfants au développement durable. Renforcement du lien social. Faible empreinte écologique de l’établissement. Constitution d’une culture constructive et économique de décroissance de consommation énergétique et d’émission carbone à travers des techniques basses technologies. Les indicateurs de suivi : • • • Thématiques prioritaires traitées, projets portés par l’établissement. Nombre d’enfants scolarisés dans l’école. Suivi des consommations d’eau, d’électricité, de la production de déchets au sein de l’établissement. 7 Elu référent M. Patrick CAPILLON, Adjoint délégué aux Politiques Educatives et à la Petite Enfance. Service en charge Pôle Education / Petite Enfance. Partenaires Inspection académique du 93 ; inspecteur de circonscription ; fédérations de parents d’élèves. Calendrier 2010 2011 2012 2013 2014 Conception Réalisation 8 Axe 1 Objectif Encourager l’éco-citoyenneté Sensibiliser au développement durable Action n°2 Sensibiliser la petite enfance et les publics scolaires Les enjeux Données-clés : L’éducation au développement durable est généralisée à tous les niveaux d’enseignement depuis 2004. En effet, les jeunes générations doivent être fortement sensibilisées et éduquées au développement durable, le plus tôt possible, afin d’avoir les connaissances et comportements requis pour répondre au mieux aux ème défis du XXI siècle. Il convient d’inciter les enfants à adopter des pratiques et gestes éco-citoyens en multipliant les actions de sensibilisation ludiques et pédagogiques. Tout au long de l’année, différents événements nationaux voire internationaux auxquels participe ou compte participer Rosny-sous-Bois, favorisent la mobilisation du plus grand nombre : Semaine du ère Développement Durable (1 semaine d’avril), Recyclades (avril, tous les 2 ans), Quinzaine du Commerce Equitable (mai), Journée Mondiale de l’Environnement (5 juin), Semaine de la Solidarité e Internationale (3 semaine de novembre), ... De plus, au travers de sa ferme pédagogique, la Ville dispose d’un équipement phare en matière d’éducation au développement durable. • • • • • • • • • • 8 crèches. 1 Maison des Parents. 1 Maison de la Petite Enfance. 8 écoles maternelles, 7 écoles élémentaires. 7 centres de loisirs maternels, 4 centres de loisirs primaires. 1 ferme pédagogique proposant durant l’année des ateliers en direction des écoles et des centres de loisirs. Ville amie des enfants (UNICEF) depuis 2009. 650 élèves ont participé aux « Recyclades » en 2009. Instauration du tri sélectif dans les écoles et les structures de la petite enfance depuis la rentrée 2009. En 2010, 300 enfants ont répondu à un quiz sur le développement durable diffusé dans les écoles maternelles et élémentaires ; 4 classes de primaire ont participé au défilé « Ronyz Mode 2010 » sur le thème de la collecte sélective des déchets (Semaine du Développement Durable). Modalités / étapes pour la mise en œuvre : • • • • Sélection des événements fédérateurs en matière de développement durable durant l’année scolaire. Définition avec les partenaires d’un programme d’actions de sensibilisation en direction des publics ciblés : jeux, concours, spectacles, expositions, sorties… Diffusion du programme. Réalisation des actions. Impact budgétaire En fonction des actions proposées, les principaux postes de dépenses sont : les prestations liées aux animations (spectacles, etc.), l’achat de lots pour les concours, les frais de communication, soit un budget d’environ 20 000 € / an. Gains DD attendus : • • Sensibilisation des plus jeunes au développement durable. Formation d’éco-citoyens. Les indicateurs de suivi : • • • Fréquence des événements fédérateurs. Nombre d’actions réalisées durant l’année scolaire par thème. Nombre d’enfants sensibilisés. Elu référent M. Patrick CAPILLON, Adjoint délégué aux Politiques Educatives et à la Petite Enfance. Service en charge Pôle Education / Petite Enfance. Partenaires Education Nationale ; fédérations de parents d’élèves ; société Avenance ; Via Le Monde (Conseil Général) ; Eco-Emballages ; associations. Calendrier 2010 2011 2012 2013 2014 Conception Réalisation 9 Axe 1 Objectif Encourager l’éco-citoyenneté Sensibiliser au développement durable Action n°3 Ouvrir un Centre d’Interprétation de la Vie Agricole au Plateau d’Avron Les enjeux : Données-clés : Aujourd’hui, comment ne pas mesurer l’importance de • 1 ferme pédagogique située sur le Plateau l’agriculture dans notre quotidien. Celle-ci permet à d’Avron, zone classée Natura 2000. l’homme de subvenir à ses besoins. Elle est présente • Une ville au passé agricole riche. partout : alimentation, habillement, hygiène, santé… • 1100 pieds de vigne plantés en 2000 dans le Les citoyens, et peut-être encore plus les citadins, sont parc Decesari, témoignage du passé viticole de souvent éloignés des réalités du monde rural et agricole, Rosny-sous-Bois. et du rôle joué par la nature dans leur vie de tous les • 1 Association pour le Maintien de l’Agriculture jours. Paysanne (AMAP) « On s’prend pas l’chou ! » Dans les siècles passés, Rosny-sous-Bois a eu pour valorisant une production bio, locale et de principales activités des productions agricoles fruitées et saison. maraîchères (pommes, pêches, asperges, choux de Bruxelles, …). Le village avait également des vignes. Depuis de nombreuses années, deux agents municipaux du Service des Espaces Verts ont collecté sans relâche auprès des particuliers ou au fil de leurs recherches, de nombreux outils et matériels témoignant de l’évolution des e e techniques agricoles, de la fin du XIX siècle au milieu du XX siècle. Un important patrimoine composé de charrue, herse, faux, semoir, cardeuse, rouet, métier à tisser, pressoir, bineuse, paniers, barattes… est exposé au public lors des Journées du Patrimoine. Pour continuer à valoriser la richesse de ce patrimoine, la Ville a donc décidé de construire un écomusée dénommé « Centre d’Interprétation de la Vie Agricole » (CIVA) sur le site de la ferme pédagogique. Valorisant l’histoire du territoire et son identité, ce projet vise à créer un lieu d’exposition vivant, en lien avec les animations du site à même de sensibiliser les citoyens au monde agricole. Un bâtiment Basse Consommation énergétique (BBC) d’environ 400 m² dont les murs seront construits avec la terre du Plateau d’Avron accueillera ce futur musée qui, avec la ferme pédagogique, constituera à la fois une structure d’éducation à l’environnement et de valorisation du patrimoine. Modalités / étapes pour la mise en œuvre : • • • • Lancement de la consultation (pour les travaux de la coque vide et l’aménagement intérieur). Sélection des offres. Travaux. Ouverture au public : Le lieu accueillera une exposition permanente organisée autour de 7 thématiques qui permettront de présenter une grande partie de la collection d’objets du patrimoine collectés par la Ville : « du grain au pain », « la fabrication de textile », « la viticulture », « les cultures fruitières et maraîchères », « le lait », « l’élevage des animaux », et « la vie quotidienne ». Des expositions temporaires et animations thématiques seront également proposées : dégustation de produits de la ferme, démonstration de techniques artisanales, … Impact budgétaire 850 000 €. Gains DD attendus : • • • Rapprochement entre milieux urbains et ruraux, entre agriculteurs et consommateurs. Sensibilisation aux enjeux énergétiques, économiques et environnementaux de l’agriculture et de l’alimentation. Constitution d’une culture constructive de décroissance de consommation énergétique et d’émission carbone à travers des techniques basses technologies. Les indicateurs de suivi : • • Nombre de visiteurs/an. Nombre d’expositions thématiques/an. Elu référent M. Claude CHIABRANDO, Adjoint délégué aux Espaces Publics et à l’Environnement. Service en charge Pôle Espaces Publics - Service des Espaces Verts. Partenaires Conseil Général. Calendrier 2010 2011 2012 2013 2014 Conception Réalisation 10 Axe 1 Objectif Encourager l’éco-citoyenneté Sensibiliser au développement durable Action n°4 Les enjeux : Favoriser la découverte des métiers « verts » par les collégiens Données-clés : ème La difficulté pour les jeunes de 3 de trouver un stage Depuis la rentrée 2009, la Ville dispose d’un de découverte des métiers est un constat partagé au sein Projet de Réussite Educative (PRE) et d’un de la communauté éducative. Il en ressort une volonté Projet Educatif Local (PEL). d’accompagner ces collégiens dans leur orientation et Un Point Information Jeunesse (PIJ) existe leurs recherches, et de les amener à découvrir de depuis mars 2008 ; géré par le Service nouveaux métiers, émergents et/ou peu connus, Jeunesse, il a pour objectif d’informer les notamment les métiers « verts » (en lien avec les jeunes sur les différents domaines qui les problématiques de développement durable, notamment concernent (formation, emploi, orientation, environnementales). La prévention et la gestion des santé, mobilité, etc.) ; il développe des projets déchets, la préservation du patrimoine naturel, en lien avec les établissements scolaires. l’aménagement équilibré et durable du territoire ou encore 3 collèges implantés sur la commune. la responsabilité sociale/sociétale des organisations…ces Recensement des éco-entreprises locales enjeux pour notre société ont fait des métiers du réalisé en 2008 dans le cadre d’une étude sur développement durable des métiers d’avenir, aux les opportunités d’affaires en Chine. débouchés nombreux. Un projet de bourse aux stages, mettant en relation une offre et une demande, est en cours de définition avec les partenaires éducatifs locaux. Il s’agit de mutualiser les offres de stages sur Rosny-sous-Bois, d’ouvrir l’éventail des orientations proposées aux élèves en leur permettant de découvrir ces métiers « verts » et de les accompagner dans leurs démarches. Pour cela, des partenariats renforcés entre la Ville, les entreprises et les structures éducatives doivent voir le jour. A noter enfin que le PRE et le PEL intégreront une dimension développement durable afin d’assurer la cohérence des différentes initiatives mises en place par la Ville en direction de l’enfance et de la jeunesse. Modalités / étapes pour la mise en œuvre : • • • Repérage des besoins et attentes des différents acteurs afin de préciser les objectifs d’une bourse de stages (groupe de travail avec les partenaires). Définition de ses modalités pratiques. Mise en œuvre. Impact budgétaire Non précisé. Gains DD attendus : • • Soutien à la qualification et à l’emploi des jeunes. Promotion des métiers « verts » et des éco-activités. Les indicateurs de suivi : • • Nombre de jeunes informés/sensibilisés. Nombre de stages réalisés. Elus référents M. Patrick CAPILLON, Adjoint délégué aux Politiques Educatives et à la Petite Enfance ; M. Ivan ITZKOVITCH, Adjoint délégué à la Jeunesse et au Quartier de la Boissière. Service en charge Pôle Politique de la Ville / Jeunesse / Prévention - Service Jeunesse Partenaires Collèges ; centres socioculturels ; fédérations des parents d’élèves ; entreprises et autres employeurs (administrations, associations…). Calendrier 2010 2011 2012 2013 2014 Conception Réalisation 11 Axe 1 Objectif Encourager l’éco-citoyenneté Sensibiliser au développement durable Action n°5 Inciter les entreprises à l’éco-responsabilité Les enjeux : Données-clés : Quelle que soit leurs activités, les entreprises gèrent • La loi NRE impose aux sociétés françaises cotées des individus, consomment des ressources naturelles de présenter annuellement un rapport sur les et des matières premières, utilisent des moyens de conséquences environnementales et sociales de production et de transport qui ont un impact sur leurs activités. l’environnement. • Publication à venir d’une nouvelle norme Dans leurs choix, elles ont la capacité de devenir internationale, l’ISO 26000, qui vise à fournir aux actrices d’une production et d’une consommation entreprises les lignes directrices de la raisonnées. Il est donc primordial de les encourager à responsabilité sociétale. adopter des pratiques éco-responsables. • A Rosny-sous-Bois : Le cadre réglementaire et normatif est en train − Plus de 1 400 entreprises (services : 35%, d’évoluer en ce sens. commerces : 30%). La Responsabilité Sociale (ou sociétale) des − Près de 11 000 emplois dans le secteur privé. Entreprises (RSE) est un concept dans lequel les − 2 centres commerciaux (Rosny 2, DOMUS). entreprises intègrent les préoccupations sociales, − 6 Zones d’Activité Economiques (ZAE) : environnementales, et économiques dans leurs Centre ville, Montgolfier, Nanteuil, Rosny 2, activités sur une base volontaire. Saussaie-Beauclair, La Garenne. Excepté la loi sur les Nouvelles Régulations − 1 pépinière et 1 hôtel d’entreprises. Economiques (NRE) qui vise les quelque 700 sociétés − Etude réalisée en 2009 sur la mise en place françaises cotées en bourse, l’action publique en d’une gestion mutualisée des déchets des direction des entreprises est essentiellement incitative. entreprises adhérentes au GECIR (ZAE Les collectivités ont quant à elles un rôle important à Montgolfier). jouer. Cela passe par l’appui aux initiatives locales, la − Instauration d’une redevance spéciale pour la sensibilisation et l’animation d’un partage des collecte et le traitement des déchets non connaissances et d’expériences entre les entreprises. ménagers (entreprises, administrations) Sensibiliser les entrepreneurs au développement prévue en 2011. durable, c’est aussi une opportunité pour renforcer l’attractivité économique du territoire (image positive et tournée vers l’avenir) et soutenir l’émergence de nouveaux profils (les métiers « verts ») et donc à terme l’emploi. La Ville de Rosny-sous-Bois souhaite travailler en ce sens avec l’ensemble des acteurs économiques locaux. Modalités / étapes pour la mise en œuvre : • • • Organisation de petits déjeuners à thèmes en direction des entreprises locales afin de les sensibiliser sur le développement durable (déchets, RSE, …). Mise en œuvre des recommandations issues de l’étude pilotée par le Groupement des Entreprises Commerciales et Industrielles de Rosny-sous-Bois (GECIR) sur la mutualisation de la gestion des déchets sur la ZAE Montgolfier ; parallèlement, étude d’un Plan de Déplacement des Entreprises (PDE) et d’une charte de préservation et d’entretien sur la zone. Capitalisation de l’expérience de la ZAE Montgolfier en vue d’une extension sur toute la ville. Impact budgétaire 15 000€ (coût étude) Gains DD attendus : • • • Réduction du coût de collecte et de traitement des déchets non ménagers. Réduction des émissions de gaz à effet de serre. Amélioration du cadre de vie et de travail. Les indicateurs de suivi : • • • • Nombre d’actions de sensibilisation réalisées (petits déjeuners thématiques), nombre de participants. Nombre d’entreprises participant à une gestion mutualisée des déchets. Evolution de la quantité de déchets produits par les entreprises. Nombre d’entreprises engagées sur une démarche type RSE. 12 Elu référent Mme Monique DESHOGUES, Adjoint délégué au Développement Economique et à l’Emploi. Service en charge Pôle Affaires Economiques / Emploi. Partenaires ADEME ; GECIR (DITEC Environnement) ; MEDEF de l’Est Parisien ; CCIP 93 ; AFNOR ; entreprises, administrations locales. 2010 2011 2012 2013 2014 Calendrier Conception Réalisation 13 Axe 1 Objectif Encourager l’éco-citoyenneté Sensibiliser au développement durable Action n°6 Réaliser un guide de l'acheteur responsable « consom'acteur » Les enjeux : Données-clés : Consommer responsable, c’est donner un sens éthique • Nombreuses actions de sensibilisation sur la et une utilité sociale à l’acte d’achat. En encourageant consommation responsable menées par la Ville, la consommation responsable, c’est la modification de notamment dans le cadre de la Semaine du toute la chaîne, de la production à la distribution, qui Développement Durable. est visée. • 1 Association pour le Maintien de l’Agriculture Mise en exergue par le Grenelle de l’Environnement, la Paysanne (AMAP) « On s’prend pas l’chou ! » consommation de biens et de services par les valorisant une production bio, locale et de saison. ménages représente un enjeu majeur en terme • Une offre commerciale bio et équitable en d’impacts sur l’environnement, tant en ce qui concerne progression. la lutte contre l’effet de serre que l’évolution vers une économie plus sobre en matière et énergie. Dans le même temps, les questions relatives aux conditions de travail et à la rémunération des travailleurs questionnent souvent les citoyens – consommateurs (ou « consom’acteurs ») que nous sommes. Pour consommer responsable, les citoyens ont besoin d’être informés sur les normes, labels, certifications existantes, pour mieux reconnaître les produits et services respectueux du développement durable. Ils ont également besoin de « clés, trucs et astuces » pour comprendre et agir au quotidien. La Ville a donc décidé de produire un guide à l’attention des citoyens pour les encourager à consommer responsable. Modalités / étapes pour la mise en œuvre : • • • Recherche et sélection des informations à faire figurer dans le guide. Maquettage (traité en interne). Diffusion à la population du guide sur papier éco-labellisé et en téléchargement sur le site Internet de la Ville à l’occasion de la Quinzaine du Commerce Equitable (mai 2011). Impact budgétaire Frais d’impression du guide : 3 000 € pour 12 pages format A5 en 20 000 exemplaires (supplément diffusé avec le bulletin municipal) Gains DD attendus : • • • • Réduction des impacts sur l’environnement. Prise en compte de la dimension économique et sociale du développement durable, respect des droits des travailleurs. Promotion du commerce équitable et de l’agriculture biologique. Valorisation des produits régionaux et de saison. Les indicateurs de suivi : • • Nombre de guides distribués. Nombre de téléchargements du guide sur Internet. Elu référent M. Claude CHIABRANDO, Adjoint délégué aux Espaces Publics et à l’Environnement. Service en charge Mission des Relations Internationales et du Développement Durable. Partenaires ADEME ; Via Le Monde (Conseil Général) ; AMAP ; associations ; commerces. Calendrier 2010 2011 2012 2013 2014 Conception Réalisation 14 Axe 1 Objectif Encourager l’éco-citoyenneté Renforcer le civisme Action n°7 Impliquer les Rosnéens dans la préservation de leur cadre de vie Les enjeux : Données-clés : Certains adolescents et jeunes adultes ont des comportements à risque ou des attitudes susceptibles de porter atteinte au cadre de vie et à la tranquillité des habitants. Pour autant, le « mieux vivre ensemble » et le civisme sont l’affaire de tous. Il est important que chacun soit sensible au respect de son cadre de vie. La démarche Agenda 21 offre l’opportunité à chaque Rosnéen de marquer son attachement à sa commune, de donner du sens à ses droits et devoirs de citoyen. L’enjeu est ici de prévenir les incivilités par des actions de sensibilisation et éducatives et d’encourager la participation des habitants au respect et à l’amélioration de leur cadre de vie. • • • • • Démarche de « Gestion Urbaine de Proximité » (GUP) lancée par la Ville fin 2008 par la signature d’une charte avec l’Etat et les principaux bailleurs sociaux, en vue d’améliorer et rendre plus réactive la gestion des problématiques des quartiers dans 3 domaines : entretien des espaces collectifs intérieurs et extérieurs ; tranquillité et sécurisation ; mobilisation et participation des habitants. 2 Conseils de Quartier (Manaudes-Bois-Perrier, Boissière) s’appuyant sur la démarche GUP et renforçant l’implication des habitants dans l’amélioration de leur cadre de vie. 1 Conseil Local de la Jeunesse. 1 Maison du Droit et de la Citoyenneté. 3 centres socioculturels contribuant à la sensibilisation des résidents des quartiers à la préservation de leur environnement. Modalités / étapes pour la mise en œuvre : Il s’agit ici de poursuivre des actions déjà engagées et de les développer, soit : • Prévention des incivilités en informant sur le coût et les conséquences des dégradations sur le domaine public (déjections canines, non-respect des espaces verts, graffitis, dépôts sauvages…) ; • Sensibilisation des jeunes en soutenant la mise en place de chantiers éducatifs centrés sur les thématiques du « mieux vivre ensemble » et du respect du cadre de vie ; • Lutte contre les dégradations et la récidive par le nettoyage systématique des tags et graffitis signalés par les habitants ; • Organisation d’événements mobilisateurs invitant les Rosnéens à respecter leur cadre de vie (ex. : jeu sur le tri, plantations d’arbres, etc.) ; • Mise en place d’actions de prévention des comportements à risque, notamment en lien avec la sécurité routière afin de réduire les nuisances et le risque d’accident. Impact budgétaire En dehors des chantiers éducatifs (environ 5 000 € par chantier), le coût des autres actions est relativement modeste. A noter que le nettoyage systématique des tags et graffitis est assuré par les services municipaux de la voirie. Gains DD attendus : • • • Amélioration de la propreté de la ville. Diminution des dégradations. Lien social renforcé entre les habitants. Les indicateurs de suivi : • • • • Nombre d’actions de prévention réalisées sur l’année, nombre de participants par action. Nombre de jeunes bénéficiant du dispositif chantiers éducatifs/an. Quantité de dépôts sauvages et graffitis enlevés. Nombre d’amendes par type d’infraction. 15 Elus référents M. Ivan ITZKOVITCH, Adjoint délégué à la Jeunesse et au Quartier de la Boissière ; M. Jacques BOUVARD, Conseiller Municipal délégué à la Cohésion, à la Sécurité et aux Technologies de l’Information et de la Communication. Service en charge Pôle Politique de la Ville / Jeunesse / Prévention. Partenaires Bailleurs sociaux ; amicales de locataires ; centres socioculturels ; association « Ville et Avenir » ; Mission Locale. Calendrier 2010 2011 2012 2013 2014 Conception Réalisation 16 Axe 1 Objectif Encourager l’éco-citoyenneté Renforcer le civisme Action n°8 Créer une charte du développement durable pour l'organisation des manifestations Les enjeux : Données-clés : Chaque année, de nombreuses manifestations, • En moyenne, plus de 80 manifestations notamment culturelles ou sportives, sont organisées à organisées par la Ville et diverses associations Rosny-sous-Bois, reflet du dynamisme de son chaque année. territoire. • Une offre et des équipements sportifs et culturels, A la fois source d’épanouissement collectif et riches et variés. individuel, de développement de la connaissance et • Une vie associative intense avec plus de 300 d’activités économiques, ces manifestations sont aussi associations locales. susceptibles de générer des impacts négatifs sur • Ville signataire de la Charte départementale pour l’environnement. un service public du sport et du développement En effet, elles favorisent le regroupement de durable. personnes (parfois plusieurs milliers), induisant une production non négligeable de déchets, des consommations ponctuelles d’eau et d’énergie, une multiplication des déplacements, d’éventuelles nuisances sonores, voire des troubles à l’ordre public. Aussi, la Ville souhaite-t-elle mettre en place une charte visant à une meilleure prise en compte des exigences du développement durable dans l’organisation et la tenue de ces manifestations. Modalités / étapes pour la mise en œuvre : • • • Recensement des actions/initiatives existantes en faveur des comportements éco-responsables lors des manifestations (à Rosny-sous-Bois ou ailleurs). Elaboration d’une « Charte pour des évènements éco-responsables à Rosny-sous-Bois », en lien avec la Charte départementale pour un service public du sport et du développement durable : Cette Charte constituera un cahier des charges pour les structures organisatrices de manifestations que la Ville soutient ou qu’elle organise elle-même ; elle rappellera les enjeux du développement durable dans la préparation et le déroulement d’une manifestation et mentionnera des solutions concrètes, simples à mettre en place et n’entraînant pas ou peu de surcoût pour l’organisateur. Diffusion de la Charte : Elle sera appliquée pour toutes les manifestations organisées par la Ville. Pour les autres manifestations, les niveaux d’exigence seront fonction de la nature et de l’importance des événements. L’application de la Charte pourra être rendue obligatoire dans certains cas ; son respect effectif conditionnera l’attribution d’aides matérielles ou financières municipales, voire les autorisations de manifestations ultérieures par le même organisateur. Impact budgétaire L’élaboration et la diffusion de la Charte nécessitent peu de moyens financiers ; en revanche ses effets peuvent avoir un impact significatif et positif sur les coûts d’organisation des manifestations (frais de nettoiement après manifestation par ex.). Gains DD attendus : • • • Diminution des nuisances générées par les manifestations organisées sur la ville. Sensibilisation des participants au développement durable. Climat social apaisé par les comportements éco-citoyens des participants. Les indicateurs de suivi : • • • Réalisation et niveaux/modes de diffusion de la Charte. Nombre de manifestations appliquant les engagements de la Charte / total des manifestations. Étude qualitative sur l’appropriation de la Charte par les organisateurs, dont la Ville ; contrôles aléatoires effectués pour vérifier son application. Elu référent M. Jean-Paul FAUCONNET, Adjoint délégué à la Communication, aux Relations Publiques et à la Vie Associative. Service en charge Pôle Sports / Culture / Animations Partenaires Associations locales Calendrier 2010 2011 2012 2013 2014 Conception Réalisation 17 Axe 2 Objectif Renforcer le dialogue et les solidarités Œuvrer le lien social Action n°9 Favoriser les rencontres intergénérationnelles Les enjeux : Données-clés : Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, 4 voire 5 générations viennent de s’engager ensemble dans le nouveau millénaire. C’est une révolution, celle de la longévité. Alors que l’espérance de vie de la population continue d’augmenter, l’évolution des modes de vie et de la structure familiale contribue à éloigner jeunes et moins jeunes. Or, dans une société confrontée à la longévité et au risque de rupture entre les âges, tisser des liens entre générations reste un facteur essentiel de solidarité et de cohésion sociale. A Rosny-sous-Bois, la Ville souhaite encourager le rapprochement et le dialogue entre les âges. S’enrichir mutuellement des expériences propres à chacun et à chaque génération est une source d’épanouissement pour la population. Ce faisant, la Ville entend favoriser l’émergence de lieux et de temps dédiés aux échanges entre habitants d’origine, d’âge et de quartier différents. • • • • • • • En France, l’espérance de vie est de 77 ans pour les hommes et de 84 ans pour les femmes, supérieure à la moyenne européenne (INSEE). Une population rosnéenne jeune (1 habitant sur 4 a moins de 20 ans). Une part croissante des 60 ans et plus dans la population. 1 Conseil Local de la Jeunesse. 1 CCAS et 3 centres socioculturels qui développent de plus en plus d’activités à destination des seniors et en lien avec les autres générations. Une cyber-base (espace multimédia) située au sein du Cercle Jeunesse accueillant tous les âges et organisant des projets intergénérationnels. 2 foyers de travailleurs migrants avec une population vieillissante et isolée. Modalités / étapes pour la mise en œuvre : • • • Organisation d’une rencontre-débat intergénérationnelle entre les habitants, en lien avec le Conseil Local de la Jeunesse, les centres socioculturels, les écoles et les structures sociales ; tirer les enseignements de cette rencontre en vue de sa reconduction. Mise en place d’un réseau intergénérationnel d’échange de connaissances et de savoir-faire. Parallèlement, intervention coordonnée de la Maison du Droit et de la Citoyenneté, de l’Atelier Santé-Ville et des services sociaux auprès des foyers de travailleurs migrants afin de permettre aux résidents, notamment les plus âgés, de sortir de leur isolement. Travail en lien avec les gestionnaires des foyers. Impact budgétaire Coût de la rencontre-débat avec intervenant(s) et pot de l’amitié inférieur à 10 000 €. Gains DD attendus : • • • Renforcement du lien social entre les habitants. Lutte contre l’isolement des personnes âgées. Transmission des connaissances et savoir-faire des aînés vers les plus jeunes et inversement. Les indicateurs de suivi : • • • Nature et nombre d’actions intergénérationnelles mises en œuvre/an. Nombre de participants par tranches d’âge (enfants/jeunes, adultes/seniors). Enquête de satisfaction des participants. Elus référents M. Ivan ITZKOVITCH, Adjoint délégué à la Jeunesse et au Quartier de la Boissière ; M. Jacques BOUVARD, Conseiller Municipal délégué à la Cohésion, à la Sécurité et aux Technologies de l’Information et de la Communication. Service en charge Pôle Politique de la Ville / Jeunesse / Prévention. Partenaires Centres socioculturels ; écoles ; structures sociales, foyers de travailleurs migrants. Calendrier 2010 2011 2012 2013 2014 Conception Réalisation 18 Axe 2 Objectif Renforcer le dialogue et les solidarités Œuvrer au lien social Action n°10 Créer des jardins partagés Les enjeux : Données-clés : Nombre de citadins rêvent d’avoir un petit bout de jardin • Ville dense : 41 424 Rosnéens pour une pour cultiver des fleurs ou des légumes. Par ailleurs, superficie de la ville de 591 ha. favoriser la biodiversité est un enjeu important du • Parc collectif abondant : 78% de logements développement durable des territoires urbains. Ainsi, la collectifs. création de jardins familiaux offre de nouveaux espaces • Les espaces verts représentent 62 ha du pour installer « la nature en ville » ou la préserver. domaine de la commune soit environ 10,5% de Depuis quelques années, la Ville de Rosny-sous-Bois sa superficie. loue des parcelles de terrain permettant à ceux qui n’ont • 1 secteur paysager au Plateau d’Avron classé pas de jardin de s’adonner aux activités de culture de la site Natura 2000 (futur parc intercommunal). terre. Cependant, en raison du succès de cette initiative • 43 jardins familiaux. et des contraintes foncières, toutes les demandes ne • 1 ferme pédagogique. peuvent être satisfaites à ce jour. • 1 association « Rosny Potagers » qui promeut La Ville souhaite donc aller plus loin en créant des la création, la gestion et l’animation de jardins « jardins partagés ». familiaux. S’appuyant sur une démarche de concertation et • 1 Association pour le Maintien de l’Agriculture d’implication forte des habitants, les jardins partagés Paysanne (AMAP) « On s’prend pas l’chou ! » sont des lieux ouverts sur la ville, le quartier, des lieux valorisant une production bio, locale et de conviviaux qui favorisent les rencontres entre les saison. générations et entre les cultures. Gérés en commun par des groupes d’habitants volontaires ou des associations de quartier, ces jardins ont donc, outre leur fonction nourricière, un rôle paysager, social et de promotion d’une agriculture respectueuse de l’environnement. Modalités / étapes pour la mise en œuvre : • • La recherche de terrains susceptibles d’être aménagés en jardins partagés nécessite préalablement une veille foncière approfondie ainsi que des études de faisabilité. Vient ensuite la phase de conception et de réalisation du projet : acquisition des terrains, aménagement et mise en place d’un mode de gestion des jardins partagés. Impact budgétaire 10 000 € /an pour les études de faisabilité ; par la suite coût éventuel d’acquisition et d’aménagement des terrains par la Ville. Gains DD attendus : • • • • Renforcement du lien social. Amélioration du cadre de vie ; épanouissement des habitants, qualité de vie. Développement d’une présence végétale dans la ville, maintien de la biodiversité en milieu urbain. Nouveaux lieux d’éducation à l’environnement. Les indicateurs de suivi : • • • Nombre de parcelles de jardins partagés. Surfaces consacrées. Nombre d’habitants impliqués dans la démarche, nombre d’animations réalisées par ces derniers. Elu référent Pour la phase d’étude, M. Claude SCHMIERER, Adjoint délégué à l’Urbanisme et aux Relations Internationales. Service en charge Pour la phase d’étude, Pôle Urbanisme et Architecture. Partenaires Réseau « Jardin dans tous ses états » ; association « Rosny Potagers ». Calendrier 2010 2011 2012 2013 2014 Conception Réalisation 19 Axe 2 Objectif Action n°11 Renforcer le dialogue et les solidarités Œuvrer au lien social Favoriser l’accès à la culture pour tous par « la ligne Malraux » Les enjeux : Données-clés : La Stratégie Nationale du Développement Durable • Une programmation culturelle éclectique (SNDD) a donné une place à la culture à côté des trois proposée sur la ville. piliers classiques du développement durable (économie, • Un nombre important d’équipements (théâtre, environnement et social). conservatoire, bibliothèques…). Il est nécessaire, dans un souci d’équité et de • Réouverture en 2009 de l’Espace Georges renforcement du lien social, d’offrir à tous les moyens Simenon. d’accéder à la culture et à ses formes d’expression. L’idée de « la ligne Malraux » est de proposer un service de transport gratuit permettant aux Rosnéens, manquant de mobilité et n’ayant pas l’habitude de se rendre dans les institutions culturelles de la ville, d’assister à certaines manifestations locales. Modalités / étapes pour la mise en œuvre : • • • • • Evaluation de l’expérience réalisée jusque-là. Sélection des manifestations bénéficiant de ce dispositif. Définition des modalités de prise en charge des Rosnéens. Elaboration des dessertes (2 minibus, 2 chauffeurs) : itinéraire, nombre et lieux des arrêts, horaires. Communication et mise en œuvre. Impact budgétaire Moindre car moyens humains (2 chauffeurs) et matériels (2 minibus) déjà existant. Gains attendus : • • Accessibilité pour tous à la culture. Renforcement du lien social en incitant les habitants à sortir et à se rencontrer. Les indicateurs de suivi : • • Nombre de bénéficiaires du service. Nombre de manifestations concernées. Elu référent M. Serge DENNEULIN, Adjoint délégué à la Culture Service en charge Pôle Sports / Culture / Animations - Directions des Affaires Culturelles Partenaires : Ecole Nationale des Arts du Cirque ; centres socioculturels ; ALJT (foyer des jeunes travailleurs) ; Mission Locale ; associations. Calendrier 2010 2011 2012 2013 2014 Conception Réalisation 20 Axe 2 Objectif Renforcer le dialogue et les solidarités Œuvrer le lien social Action n°12 Développer une offre culturelle accessible à tous via le théâtre de verdure « Espace Übach-Palenberg » Les enjeux : Données-clés La Stratégie Nationale du Développement Durable • Une offre culturelle riche et variée sur la ville, (SNDD) a donné une place à la culture à côté des trois notamment via le tissu associatif. piliers classiques du développement durable (économie, • Un nombre important d’équipements (théâtre, environnement et social). Dans le contexte de conservatoire, bibliothèques…). mondialisation actuelle, la diversité culturelle est un des • Une ville multiculturelle et ouverte sur le « biens publics mondiaux » qu’il s’agit de défendre et de monde. Jumelages avec Übach-Palenberg promouvoir. Cette diversité doit être maintenue et (Allemagne), Cotonou (Bénin) et Yanzhou enrichie par une dynamique d’échanges interculturels et (Chine). de création, qui permet à chaque être humain de • Parc Decesari inauguré en 2001, patrimoine construire son rapport aux autres. vert située au cœur de la ville : Une dynamique de développement durable du territoire Site accueillant le Festival MusicOparc doit en la matière œuvrer pour une protection active, (accès gratuit). constructive et créative des spécificités culturelles Lieu de mise en valeur de certaines locales. Il est également nécessaire, dans un souci pratiques culturelles (musique, danse, …) d’équité et de renforcement du lien social, d’offrir à tous et de diffusion de spectacles amateurs et les moyens d’accéder à la culture et à ses formes professionnels. d’expression. 1 théâtre de verdure situé au cœur du parc A Rosny-sous-Bois, le parc public Decesari est né de la appelé « Espace Übach-Palenberg » en volonté d’aménager dans la ville un espace de hommage à notre ville jumelée. respiration, à sauvegarder, enrichir, équilibrer et animer. Avec ses quelque 1100 pieds de vigne La configuration, assez accidentée du terrain, présente plantés, le parc fait revivre la culture de la au milieu du parc, un site qui a la forme d’un vigne qui a fait la prospérité de la ville amphithéâtre naturel. Celui-ci peut accueillir des pendant des siècles. manifestations culturelles de plein air (théâtre ou autre…). Au travers de cet équipement insolite, la Ville souhaite favoriser une programmation culturelle accessible à tous, génératrice de rencontres et de partage. Modalités / étapes pour la mise en œuvre : • • Amélioration de l’accessibilité du site. Programmation de manifestations culturelles. Impact budgétaire Non précisé Gains DD attendus : • • • • Accessibilité pour tous à la culture. Renforcement du lien social en incitant les habitants à sortir et à se rencontrer. Valorisation de la diversité culturelle via la programmation proposée. Valorisation du patrimoine vert de la ville. Les indicateurs de suivi : • Nombre d’événements culturels organisés/an sur le site (nature, nombre de visiteurs). Elu référent M. Serge DENNEULIN, Adjoint délégué à la Culture. Service en charge Pôle Sports / Culture / Animations - Directions des Affaires Culturelles. Partenaires Conseil Général. Calendrier 2010 2011 2012 2013 2014 Conception Réalisation 21 Axe 2 Objectif Renforcer le dialogue et les solidarités Œuvrer le lien social Action n°13 Créer une conciergerie d’entreprises Les enjeux : Données-clés : L’attractivité du territoire repose en grande partie sur son • Plus de 1 400 entreprises implantées à Rosny développement économique. (services : 35%, commerces : 30%). Alors que la vie professionnelle est difficile à concilier • Près de 11 000 emplois dans le secteur privé. avec les obligations personnelles du quotidien, le recours • 2 centres commerciaux (Rosny 2, DOMUS). aux services à la personne se multiplie. Ainsi, les • 6 Zones d’Activité Economiques (ZAE) : Centre salariés font de plus en plus appel à une conciergerie ville, Montgolfier, Nanteuil, Rosny 2, Saussaied’entreprises, ensemble de prestations de service du Beauclair, La Garenne. quotidien mis à disposition des salariés d'une entreprise • 1 pépinière et 1 hôtel d’entreprises. sur leur lieu même de travail (formalités administratives, prise de rendez-vous, pressing…). Dans le même temps, il est important pour une collectivité de montrer aux entreprises implantées ou souhaitant l’être que le territoire présente une offre en équipements, commerces et services satisfaisants. Les commerces de proximité, reconnus pour leur professionnalisme, la qualité de leurs produits et leurs savoirfaire, sont des acteurs contribuant à l’animation d’un quartier et plus globalement d’une ville. Les aider à rester sur le territoire, au plus près de la population, et à développer leur activité, est essentiel pour le dynamisme local. Pour aider au maintien du commerce de proximité et développer l’offre de services en direction des entreprises implantées sur le territoire, il est envisagé de créer une structure type conciergerie faisant travailler en priorité les commerçants de la ville. Modalités / étapes pour la mise en œuvre : • • • Etude de marché réalisée en 2009. Recherche du ou des montage(s) le(s) plus pertinent(s) et choix retenu. Mise en place. Impact budgétaire Non précisé ; en fonction du montage retenu (si confiée au secteur privé impact nul pour la Ville) Gains DD attendus : • • • • Renforcement du lien social. Création d’emplois et soutien des commerces locaux. Offre de services de proximité pour les salariés utilisateurs de la conciergerie. Réduction des émissions de gaz à effet de serre par la limitation des déplacements. Les indicateurs de suivi : • • • Nombre de commerçants rosnéens inscrits dans la démarche. Nombre de services vendus et chiffre d’affaires induit. Nombre de salariés adhérents aux services. Elu référent Mme Monique DESHOGUES, Adjoint délégué au Développement Economique et à l’Emploi. Service en charge Pôle Affaires Economiques / Emploi. Partenaires Entreprises ; commerces. Calendrier 2010 2011 2012 2013 2014 Conception Réalisation 22 Axe 2 Objectif Renforcer le dialogue et les solidarités Œuvrer au lien social Action n°14 Accompagner la réalisation du projet de rénovation urbaine de la Résidence du Bois d’Avron « Casanova » Les enjeux : Données-clés : Les villes doivent offrir un cadre de vie accueillant et • Expériences déjà existantes de rénovation et agréable et développer des modes de participation des d’intégration urbaine sur la ville (opération habitants à leur évolution. ANRU, Jean Mermoz). Les opérations de rénovation urbaine permettent de • Construite par la SEMIDEP (Société Anonyme mettre en pratique les trois dimensions du d’Economie Mixte Immobilière de La Région développement durable. Elles allient des interventions Parisienne), la résidence Casanova été cédée sur l'habitat, l'équipement et l'aménagement afin de en 1985 pour un franc symbolique à l’Office limiter les impacts sur l’environnement, des projets Public HLM (OPHLM). visant à redynamiser la vie des quartiers et une • Une réhabilitation à la fin des années 90. approche des problématiques économiques et sociales • Bail emphytéotique conclu en 2002 entre des habitants. l’OPHLM et le bailleur social LOGIREP pour A Rosny-sous-Bois, l’intervention sur le quartier assurer la gestion et l’amélioration de la Casanova vise l’ouverture de ce quartier et de ses résidence Casanova. résidents sur le reste de la commune, tout en améliorant • Une enquête sociale réalisée en 2008 auprès de leurs cadre et conditions de vie. tous les résidents qui a mis en évidence de Actuellement, il s’agit d’un ilot de logements sociaux nombreuses fragilités socioéconomiques isolé en limite communale, en bordure de l’espace • Projet urbain de 115 logements sociaux (PLAI, naturel sensible du Plateau d’Avron, avec un bâti PLUS, PLS) porté par LOGIREP. dégradé. • Une coordination de quartier du Pré Gentil mise Dans le cadre de la rénovation, une attention en place par la Ville en 2009. particulière sera portée par LOGIREP (maître • Une Gestion Urbaine de Proximité (GUP) entre d’ouvrage) à l’environnement au travers d’une la Ville et LOGIREP en 2009 (visites mensuelles ® démarche Haute Qualité Environnementale (HQE ). et suivi en continu). Une réflexion est par ailleurs en cours sur une offre de • Des actions socioculturelles, éducatives et logements en accession sociale sur le site. Par ailleurs, d’insertion professionnelle organisées sur/pour le des actions de sensibilisation des habitants au respect quartier. de l’environnement et aux « gestes verts » (ex : tri, • Déviation du parcours de la ligne Titus pour économies d’énergie, …) sont envisagées. desservir le quartier (Casanova, résidence de Enfin, face aux importantes difficultés socioéconomiques travailleurs migrants ADOMA et zone du quartier, la Ville a souhaité impulsé un projet er pavillonnaire), depuis le 1 juillet 2010. d’accompagnement social, d’insertion professionnelle et de réussite éducative mené en parallèle à l’opération de rénovation. Modalités / étapes pour la mise en œuvre : Le projet de rénovation urbaine du quartier Casanova se décline en trois volets : • L’opération de reconstruction/démolition complète par LOGIREP en plusieurs phases d’ici 2017 : démolition du bâti collectif existant (92 logements), construction de nouveaux logements, restructuration des voiries. • En parallèle, poursuite de la GUP et accompagnement social des habitants : cellule sociale réunissant l’ensemble des partenaires sur la commune, actualisation de l’enquête sociale réalisée en 2008 auprès de tous les résidents, temps d’échanges hebdomadaires avec les familles proposés par la Ville et le centre socioculturel du Pré-Gentil, animations de quartier, réflexion en cours sur l’accompagnement scolaire, programme d’accompagnement pour l’emploi initié en 2009 à reconduire en 2011. • La concertation continue avec le bailleur, les résidents et les riverains. Impact budgétaire Travaux : Apport de la Ville de 850 000 € (investissement) pour un coût total d’opération estimé à environ 23 000 000 € (cofinancés par LOGIREP, l’Etat, la Caisse des Dépôts et Consignations, la Région, le Département). Accompagnement social : Mobilisation de l’ensemble des services municipaux, prise en charge par la Ville ou financement d’actions diverses (emploi, animations, transports…) Gains DD attendus : • • • • Amélioration du cadre de vie des habitants. Mixités fonctionnelles, sociales et générationnelles plus nombreuses. Lutte contre les phénomènes d’exclusion et de pauvreté. Prise en compte des enjeux environnementaux. Les indicateurs de suivi : • • • • Avancement du projet et des travaux par LOGIREP. Nombre de réunions avec les parties prenantes (habitants, associations, bailleurs, commerçants, …). Nombre d’actions sociales menées en direction des résidents, nombre de résidents touchés. Enquête de satisfaction des habitants (résidents et riverains). 23 Elus référents Pour le suivi de l’opération de reconstruction/démolition, M. Claude SCHMIERER, Adjoint délégué à l’Urbanisme et aux Relations Internationales ; pour le projet social, M. Jacques BOUVARD, Conseiller Municipal délégué à la Cohésion, à la Sécurité et aux Technologies de l’Information et de la Communication. Services en charge Pôle Urbanisme / Architecture en lien avec le Pôle Politique de la Ville / Jeunesse / Prévention. Partenaires LOGIREP ; amicale des locataires ; centre socioculturel du Pré-Gentil ; association « Ville et Avenir » ; services de l’emploi et de l’insertion ; services sociaux ; écoles ; associations locales. Calendrier 2010 2011 2012 2013 2014 Conception Réalisation 24 Axe 2 Objectif Renforcer le dialogue et les solidarités Prévenir les exclusions Action n°15 Soutenir la création d’activités entrant dans le champ de l’économie solidaire Les enjeux : Données-clés : L’économie solidaire se réfère à des activités visant à • Taux de chômage rosnéen de 10,1% (avril expérimenter de nouveaux « modèles » de 2010, source : Ministère du Travail – Pôle développement économique, reposant sur des modes de Emploi). consommation et de production alternatifs, tels que • Actuellement, environ 1100 allocataires du l’agriculture durable et l’insertion par l’activité Revenu de Solidarité Active (ex-RMI). économique. • 1 Association pour le Maintien d’une Agriculture Ainsi, l’économie solidaire met l’accent sur le soutien aux Paysanne (AMAP) depuis 2006. productions locales, le respect d’une éthique sociale, • 5 marchés forains. l’écologie et l’appui aux personnes défavorisées. • Existence d’un secteur d’appui à la création Dans le domaine de l’agriculture durable, les AMAP d’entreprises au sein du Pôle Affaires visent à préserver l’existence d’exploitation de proximité. Economique / Emploi de la Ville. En échange d’une transparence sur la qualité, les prix et • Rosny-sous-Bois, adhérente à la plate-forme les méthodes de production, un groupe de des initiatives locales « Initiative 93 ». consommateurs s’engagent à soutenir un maraîcher en • Un service Insertion pour les bénéficiaires du préfinançant sa récolte et en lui assurant des débouchés. RSA. En ce qui concerne l’insertion par l’activité économique, • Une Mission Locale Intercommunale pour l’article L5132-1 du Code du Travail rappelle que celle-ci l’insertion sociale et professionnelle des jeunes permet à des personnes sans emploi, rencontrant des 16-25 ans. difficultés sociales et professionnelles particulières, de bénéficier de contrats de travail en vue de faciliter leur insertion professionnelle. Elle met en œuvre des modalités spécifiques d’accueil et d’accompagnement. Elle contribue également au développement du territoire, notamment par la création d’activités économiques. Modalités / étapes pour la mise en œuvre : Agriculture durable : • Permettre à l’AMAP de s’installer sur les marchés forains (mise à disposition d’un emplacement) en se positionnant comme une offre alternative et complémentaire à celle existant. • Identifier et soutenir les agriculteurs bio locaux via la restauration des secteurs scolaire et de la petite enfance. Insertion par l’activité économique : • Accueillir, accompagner et suivre les initiatives locales. • Rechercher des locaux disponibles si besoin. • Donner de la visibilité (par ex. proposer des emplacements sur les marchés forains à un tarif attractif pour permettre aux créateurs d’activités de s’y installer). • Via une charte, inciter les entreprises locales aidées par la Ville à faire travailler les créateurs d’activités et favoriser l’établissement de liens de partenariat. Impact budgétaire 30 000 € la première année, essentiellement sous la forme de subventions aux créateurs d’activités, contributions indirectes (mise à disposition de locaux par ex.). Gains DD attendus : • • • Création d’emplois. Consommation / production durables. Renforcement du lien social. Les indicateurs de suivi : • • • Nombre d’activités créées, taux de pérennité à 3 ans, à 5 ans. Nombre d’emplois créés. Chiffre d’affaires. 25 Elu référent Mme Monique DESHOGUES, Adjoint au Maire Délégué aux Affaires Economiques et à l’Emploi. Service en charge Pôle Affaires Economiques / Emploi. Partenaires AMAP « On s’prend pas l’chou ! » ; Délégataire (marchés forains) ; Initiative 93 ; DDTEFP (FSE) ; ADIE ; Business Angels ; Conseil Général ; Conseil Régional. Calendrier 2010 2011 2012 2013 2014 Conception Réalisation 26 Axe 2 Objectif Renforcer le dialogue et les solidarités Prévenir les exclusions Action n°16 Lutter contre la précarité énergétique Les enjeux : Données-clés : Comme défini dans le cadre du Grenelle de • 1,25 milliard € seront consacrés à l’aide à la l’Environnement : « Est en précarité énergétique une rénovation thermique pour les plus modestes personne qui éprouve dans son logement des difficultés sur la période 2010-2017 (Grenelle de particulières à disposer de la fourniture d’énergie l’Environnement). nécessaire à la satisfaction de ses besoins élémentaires • D’après le groupe de travail sur la précarité en raison notamment de l’inadaptation de ses énergétique dans le cadre du Plan Bâtiment ressources et de ses conditions d’habitat ». Grenelle : Le phénomène de précarité énergétique résulte de la - 13% des ménages français sont concernés combinaison de 3 facteurs : la faiblesse des revenus, la par le phénomène de précarité énergétique. mauvaise qualité thermique des logements occupés et la - 3,4 millions de foyers sont en situation de difficulté de s'acquitter des factures d’énergie. précarité énergétique. Pour les ménages concernés, les conséquences de la • 87% des personnes en précarité énergétique précarité énergétique sont à la fois : sont dans le parc privé, dont 62% de - économiques (impayés, endettement progressif, propriétaires (source : MEEDDM). coupures d’énergie, restriction et privation de • A Rosny-sous-Bois, 401 dossiers traités par le chauffage). CCAS pour des demandes d’aide Fonds de - environnementales (risques d’intoxications, solidarité énergie en 2009. humidité, moisissures). - sociales (stress, repli sur soi). - sanitaires (pathologies respiratoires et surmortalité hivernale). Face à ce constat, la Ville cherche à développer avec les partenaires concernés les dispositifs existants pour réduire le nombre de foyers en précarité énergétique et sensibiliser le public sur les éco-gestes. Modalités / étapes pour la mise en œuvre : • • Identifier les publics en situation de précarité énergétique ; Organiser des actions d’aide et de sensibilisation en direction de ces publics : Animations et expositions sur les éco-gestes dans les centres socioculturels ; Mise à disposition des guides sur les éco-gestes (EDF, GDF, VEOLIA Eau) Echange d’ampoules à incandescence usagées contre des ampoules basse consommation ou distribution de « kit économie d’énergie et d’eau ». Impact budgétaire 1 500 €/an pour les ampoules basse consommation (prises en charge par le SIPPEREC). 1 000 €/an pour les animations/expositions. Mise à disposition des guides sur les éco-gestes pris en charge par EDF, GDF et VEOLIA Eau. Gains DD attendus : • • • • Accompagnement social des familles les plus modestes. Réduction des factures et des consommations énergétiques. Amélioration du cadre de vie (santé, …). Réduction des émissions de gaz à effet de serre. Les indicateurs de suivi : • • • • • Nombre de foyers renseignés sur les aides disponibles. Nombre de foyers accompagnées/aidées. Nombre de foyers sensibilisés aux éco-gestes. Nombre de « kits économie d’eau et d’énergie » distribués. Nombre d’initiatives partenariales montées. 27 Elu référent Mme Elisabeth BOYER, Adjoint délégué aux Affaires Sociales, à la Solidarité et aux Personnes Agées. Service en charge Pôle Santé / Solidarité (service social CCAS). Partenaires Conseil Général ; travailleurs sociaux de la Direction de la Prévention et de l’Action Sociale ; Caisse d’Allocations Familiales ; centres socioculturels ; EDF ; GDF ; VEOLIA Eau ; SIPPEREC ; ADEME ; bailleurs sociaux ; Agence Locale de l’Energie MVE. Calendrier 2010 2011 2012 2013 2014 Conception Réalisation 28 Axe 2 Objectif Renforcer le dialogue et les solidarités Prévenir les exclusions Action n°17 Œuvrer à l'autonomie des personnes handicapées Les enjeux : Données-clés : La loi du 11 février 2005 concernant l'égalité des droits et • La loi Handicap du 11 février 2005 conduit à un des chances, la participation et la citoyenneté des encadrement juridique renforcé en matière personnes handicapées, aborde de nombreux points tels d’accessibilité. que la compensation du handicap, la prévention et • Adhésion en 1999 de Rosny-sous-Bois au l’accès aux soins, l’intégration scolaire et professionnelle. préambule de la Charte départementale Aussi, les communes de 5 000 habitants et plus, comme d’actions concertées « Cité accessible, tous Rosny-sous-Bois, doivent disposer d’une commission citoyens » ou Charte Handicap. communale pour l’accessibilité, composée notamment • Dès 2006, audit de la voirie ; puis, en 2007, des représentants de la Ville, d’associations d’usagers et celui concernant l’accessibilité des ERP. de personnes handicapées. Cette commission a été • 68 emplacements de stationnement personnes er créée officiellement en 2006 mais fonctionnait déjà handicapées (au 1 janvier 2010). depuis 2000. • Fin 2009, 338 passages piétons conformes Par son action et dans la continuité du travail initié, la (contre 307 en 2008) et 18 feux sonores Ville souhaite : installés progressivement depuis 2004. Aménager, équiper et rendre accessible • 54% des trottoirs sont conformes. l’espace public et les Etablissements Recevant • 13 places d’accueil pour enfants présentant un du Public (ERP) municipaux aux personnes handicap existent sur l’ensemble des handicapées. établissements Petite Enfance municipaux, Assurer à ces dernières, l’accès à collectifs et familiaux. l’enseignement, à la pratique et à l’expression • Second semestre 2010, mise en accessibilité culturelle et artistique, ainsi qu’à la pratique des arrêts Titus. sportive. Faire des structures scolaires des lieux d’accueil des enfants handicapés, mais aussi des réunions d’information et manifestations de sensibilisation au handicap. - Favoriser l’insertion et l’intégration des personnes handicapées dans le milieu professionnel. Modalités / étapes pour la mise en œuvre : • • • Réaffirmation des engagements pris par la Ville dans le préambule de la Charte Handicap de 1999. Poursuite de la mise en accessibilité des espaces publics (Titus, voirie). Mise en accessibilité des ERP municipaux (fin prévisionnelle des travaux en 2015). Impact budgétaire Accessibilité voirie : environ 1 000 000 € Accessibilité ERP municipaux : 5 337 700 € Coût supporté exclusivement par la Ville Gains DD attendus : • • Solidarité envers les personnes handicapées et à mobilité réduite. Meilleure intégration de ces personnes dans société par l’amélioration de leurs conditions de vie. Les indicateurs de suivi : • • Suivi du plan de mise en conformité de la voirie (nombre de nouveaux carrefours équipés avec une signalisation sonore pour les personnes non voyantes ou malvoyantes…). Evolution de la part des bâtiments communaux aménagés. Elu référent Mme Arlette GAUTHERON, Adjoint délégué à la Santé, au Handicap et à la Prévention des Risques Sanitaires. Service en charge Pôle Santé / Solidarité - Direction Dépendance - Pôle Handicap. Partenaires APTH 93 ; Pact Arim 93 ; MDPH ; CAF ; Conseil Général ; Association des Paralysés de France ; Union Départementale des Associations Familiales du 93 ou toute association en lien avec le handicap. Calendrier 2010 2011 2012 2013 2014 Accessibilité Titus Accessibilité voirie Accessibilité ERP Conception Réalisation 29 Axe 2 Objectif Renforcer le dialogue et les solidarités Prévenir les exclusions Action n°18 Créer un Etablissement ® Dépendantes HQE Les enjeux : d'Hébergement pour Personnes Agées Données-clés : Du fait de l’allongement de la durée de vie, de • Population rosnéenne : l’isolement croissant des personnes âgées, de l’évolution Une part croissante des 60 ans et plus. de pathologies telles que la maladie d’Alzheimer et de la Environ 5 % de personnes de plus de 75 dépendance qu’elle induit, les Etablissements ans. d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes • 2 foyers logements gérés par le CCAS de la (EHPAD) se développent et s’avèrent être un lieu adapté ville accueillant des personnes autonomes (160 pour certains de nos aînés. Il est donc important que places). l’accueil des personnes âgées et de leurs proches, le • 1 EHPAD de type privé de 110 places projet d’établissement, l’encadrement et le confort des réservées aux personnes dépendantes dont résidents soient optimaux. seulement 20 places habilitées à l’aide sociale. La Ville va donc se doter d’un EHPAD à gestion • 1 futur EHPAD d’une capacité de 80 lits dont 20 associative implanté dans le quartier des Marnaudes qui pour des personnes atteintes de la maladie permettra de compléter l’offre en places d’accueil des d’Alzheimer ou apparentée, de 3 logements personnes âgées de 60 ans et plus en perte pour un hébergement temporaire, et d’1 accueil d’autonomie, dépendantes physiquement et /ou de jour de 5 places. psychiquement (pathologie type Alzheimer). L’EHPAD sera entièrement habilité à l’aide sociale et bénéficiera par son mode de financement, d’un conventionnement APL. Il sera construit de telle manière que la structure assure à la fois confort de vie des résidents et confort d’usage des ® personnels soignants. L’établissement conforme au cahier des charges Haute Qualité Environnementale (HQE ) du Conseil Régional pour les projets médico-sociaux. ® En effet, la démarche HQE suppose une prise en compte de l’environnement à la fois intérieur (confort, accessibilité, santé pour les occupants) et extérieur (isolation…) d’un bâtiment. Il est prévu que l’établissement s’inscrive dans une politique de partenariat et d’actions complémentaires avec les autres organismes et structures participant sur la commune au soutien des personnes âgées. Modalités / étapes pour la mise en œuvre : • • • Travaux. Livraison du bâtiment à l’investisseur. Ouverture de la structure. Impact budgétaire Aucune implication budgétaire pour la Ville. Projet privé. Gains DD attendus : • • • Renforcement du lien social en offrant sur la ville un hébergement adapté aux personnes âgées dépendantes. Environnement intérieur sain et confortable. Maîtrise des impacts de la construction et du fonctionnement de l’établissement sur l’environnement. Les indicateurs de suivi : • • • Avancement des travaux. ® Respect des critères HQE (cibles retenus parmi les 14 qui caractérisent la démarche). Le cas échéant, taux de satisfaction des résidents (enquête). Elus référents Mme Elisabeth BOYER, Adjoint délégué aux Affaires Sociales, à la Solidarité et aux Personnes Agées. Service en charge Pôle Santé / Solidarité. Partenaires ARPAD : futur gestionnaire de l’établissement ; Bouygues Immobilier : promoteur ; SICRA : entreprise générale. Calendrier 2010 2011 2012 2013 2014 Conception Réalisation 30 Axe 2 Objectif Renforcer le dialogue et les solidarités Développer les solidarités internationales Action n°19 Soutenir les projets de solidarité internationale émanant des associations du territoire Les enjeux : Données-clés : Solidarité internationale et développement durable sont inextricables. Œuvrer pour un monde solidaire, c’est prendre conscience que la planète constitue un patrimoine commun avec des ressources naturelles limitées, et que l’activité humaine a des conséquences par-delà les frontières. C’est aussi admettre le fait que les pays les plus pauvres sont les plus touchés par les effets du changement climatique et par l’épuisement des ressources. Agir pour la solidarité internationale, ce n’est pas seulement agir « là-bas », dans les pays du Sud. Pour une Ville comme Rosny-sous-Bois, cela peut également s’opérer en se rapprochant des citoyens de son propre territoire et en appuyant des initiatives locales de solidarité internationale dans lesquelles les habitants et les associations s’engagent. • • • • • 8 Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) qui rassemblent l’ensemble de la communauté internationale autour d’un grand projet commun : refuser la fatalité de la misère, agir pour mettre fin à la pauvreté et à ses nombreuses conséquences d’ici 2015. Rosny-sous-Bois, un territoire multiculturel et solidaire possédant une longue tradition d’accueil des populations étrangères. Vie associative intense (plus de 300 associations dont les 2/3 soutenues financièrement par la Ville) avec de nombreux acteurs intervenant dans le domaine de la solidarité internationale et du codéveloppement. Ville ouverte sur le monde : jumelages avec Übach-Palenberg (Allemagne), Cotonou (Bénin) et Yanzhou (Chine). Aide directe ou indirecte de la Ville en cas de catastrophes humanitaires (ex. séisme en Haïti en janvier 2010). Modalités / étapes pour la mise en œuvre : • • • • • La Ville propose d’accompagner les associations rosnéennes qui agissent en faveur du développement durable. Elle peut leur octroyer un « coup de pouce financier » pour réaliser une action de solidarité internationale notamment dans les domaines de l’environnement et du commerce équitable. Une attention particulière est portée sur les retombées de l’action à Rosny-sous-Bois : communication, retour sur expérience, sensibilisation, participation des habitants. Un recensement préalable doit permettre de mieux connaître les associations locales agissant dans le champ de la solidarité internationale. Celles-ci sont ensuite destinataires d’un appel à propositions. Un comité de sélection se réunit régulièrement pour examiner les propositions d’actions. Une convention d’objectifs et de moyens est conclue entre la Ville et l’association dont l’action bénéficie d’une subvention municipale. Impact budgétaire Fonds de 10 000 €/an. Gains DD attendus : • • • Réduction de l’extrême pauvreté dans les pays du Sud. Sensibilisation des Rosnéens aux enjeux de l’aide publique au développement. « Mieux vivre ensemble » par le rapprochement des peuples et des cultures. Les indicateurs de suivi : • • • Nombre d’actions soutenues (aide directe ou indirecte). Montant total des aides accordées. Nombre de Rosnéens sensibilisés. Elu référent M. Claude SCHMIERER, Adjoint au Maire Délégué à l’Urbanisme et aux Relations Internationales. Service en charge Mission des Relations Internationales et du Développement Durable. Partenaires Via Le Monde (Conseil Général). Calendrier 2010 2011 2012 2013 2014 Conception Réalisation 31 Axe 3 Objectif Respecter l’environnement Préserver le patrimoine naturel Action n°20 Aménager le parc intercommunal du Plateau d’Avron Les enjeux : Données-clés : La disparition de la vie animale et végétale est • Taux actuels d’extinction des espèces jusqu’à accélérée par l’exploitation démesurée des 1 000 fois plus élevés que les niveaux jugés ressources naturelles et menace l’humanité d’ici naturels selon les Nations Unies. quelques décennies. • Un futur parc de 14 hectares sur le Plateau Le Sommet de la Terre à Rio en 1992 marque le d’Avron, zone classée Natura 2000 (réseau début d’une prise de conscience sur le déclin de la écologique européen) faisant l’objet d’une biodiversité dans le monde. protection spéciale (ZPS) en raison de son intérêt 2010 a été proclamée par les Nations Unies année écologique. internationale de la biodiversité. • Celui-ci est concerné par plusieurs espèces ou En milieu urbain, la biodiversité n’est pas absente. habitats considérés comme remarquables à Afin de préserver cette richesse, il convient d’utiliser l’échelle de la ZPS : toutes les zones possibles pour « installer la nature 2 espèces inscrites à l’annexe I de la directive en ville ». Oiseaux ; Le Plateau d’Avron donne l’opportunité 2 autres espèces d’oiseaux « à enjeux » à exceptionnelle de créer un parc intercommunal l’échelle de la ZPS ; répondant aux besoins locaux en termes 2 habitats « naturels » remarquables ; d’accessibilité aux espaces naturels et notamment à 5 espèces végétales remarquables ; la protection, la valorisation et la promotion de la 3 espèces d’amphibiens remarquables. biodiversité. • 1 ferme pédagogique située à proximité du futur La Ville envisage d’aménager une nouvelle séquence parc. du parc sur une superficie d’environ 10 ha (parcelle Lafarge). Ce projet a été présenté dans le cadre de l’appel à initiatives lancé récemment par Paris Métropole. Modalités / étapes pour la mise en œuvre : • • • • • • • • Etudes de maitrise d’œuvre : géotechnique, écologique et paysagère. Concertation avec la population, les associations et les collectivités territoriales (Etat, Région, Département, Ville de Neuilly-Plaisance). Révision du PLU (contrainte de l’espace boisé classé). Achat du terrain (aujourd’hui, la majeure partie du plateau d’Avron appartient à des propriétaires privés, dont le groupe Lafarge, le reste appartient à des collectivités (Ville et Département)). Négociations avec les partenaires du niveau des aides apportées en fonction du coût total. Renégociation d’une convention de financement avec la région et le Département. Réalisation d’un pré-verdissement Aménagement du parc. Impact budgétaire Le coût du parc comprend : l’achat du foncier, les coûts de comblement si nécessaire et le coût du projet proprement dit. Ce coût, scindé en 2 phases (pré-verdissement et réalisation définitive), sera précisé à la fin de l’étude de maitrise d’œuvre. Gains DD attendus : • • • Maintien et valorisation de la biodiversité. Education à l’environnement. Amélioration du cadre de vie (« poumon vert » au sein de la ville, lieu de promenades, ...). Les indicateurs de suivi : • • • Avancement des travaux Suivi des espèces menacées protégées. Taux de fréquentation du parc. 32 Elu référent M. Claude SCHMIERER, Adjoint délégué à l’Urbanisme et aux Relations Internationales. Service en charge Pôle Urbanisme / Architecture. Partenaires Les propriétaires fonciers (le groupe Lafarge) ; l’Inspection Générale des Carrières ; les associations environnementales et naturalistes : ANCA (naturalistes) et ADSEPA (riverains) ; le Conseil Général ; le Conseil Régional ; la Ville de Neuilly-Plaisance ; le SIVU du Plateau d’Avron ; Paris Métropole. Calendrier 2010 2011 2012 2013 2014 Conception Réalisation 33 Axe 3 Objectif Respecter l’environnement Préserver le patrimoine naturel Action n°21 Favoriser la biodiversité sur le site de la ferme pédagogique Les enjeux : Données-clés : Mieux respecter son patrimoine environnemental, • Les taux actuels d'extinction d'espèces seraient c’est commencer par mieux le connaître. La jusqu'à 1000 fois plus élevés que les niveaux jugés biodiversité correspond à la diversité du vivant et naturels (rapport des Nations Unies de 2005 sur comprend : la diversité génétique, la diversité l'évaluation des écosystèmes). spécifique (correspond à la diversité des espèces) et • La ferme pédagogique accueillait avant travaux et la diversité des écosystèmes (c’est-à-dire des déménagement 5 000 à 6 000 visiteurs/an. différents habitats où vivent les espèces et des • Installation des nouveaux locaux de la ferme interactions entre celles-ci). pédagogique et du service Espaces verts sur le L'année 2010 a été proclamée par les Nations Unies Plateau d’Avron depuis septembre 2009. année internationale de la biodiversité, une • Un futur parc de 14 hectares sur le Plateau proclamation qui arrive à un moment où la disparition d’Avron. de la vie animale et végétale est de plus en plus • Dans le cadre de l’aménagement du Service accélérée par l'exploitation démesurée des Espaces Verts, réalisation d’un bassin de rétention ressources naturelles, et menace l'humanité d'ici des eaux, conservant toute l’année au minimum quelques décennies. une dizaine de centimètres d’eau, constituant un En milieu urbain, la biodiversité n’est pas absente : espace essentiel de biodiversité. Prairies pour les de très nombreux oiseaux et insectes sont présents. animaux, petits carrés de cultures agricoles, Les parcs et les jardins sont également riches en aromatiques et condimentaires enrichissant biodiversité. Afin de préserver cette richesse malgré également le potentiel de biodiversité. l’extension des zones urbanisées, il convient d’utiliser tous les espaces possibles pour installer « la nature en ville » (murs et toitures végétalisés permettent d’accueillir de nombreuses espèces…) ou la préserver. Fort de ce constat, la Ville a décidé de s’appuyer sur la ferme pédagogique pour sensibiliser le plus grand nombre aux enjeux de la biodiversité. Modalités / étapes pour la mise en œuvre : Des aménagements spécifiques seront progressivement réalisés d’ici 2012 afin de favoriser la biodiversité sur le site de la ferme pédagogique : • 2011 : ruches, toitures végétalisées, hôtel à insectes et verger. • 2012 : potager. Impact budgétaire 50 000 €. Gains DD attendus : • • Maintien et valorisation de la biodiversité. Education à l’environnement. Les indicateurs de suivi : • • Nombre d’animations sur les thématiques liées aux aménagements proposés (le miel, les légumes, les fruits, les insectes …). Nombre de visiteurs de la ferme pédagogique. Elu référent M. Claude CHIABRANDO, Adjoint délégué aux Espaces Publics et à l’Environnement. Service en charge Pôle Espaces Publics - Service Espaces Verts. Partenaires Apiculteurs ; associations naturalistes. Calendrier 2010 2011 2012 2013 2014 Conception Réalisation 34 Axe 3 Objectif Respecter l’environnement Améliorer la gestion des déchets Action n°22 Augmenter les performances du tri des déchets sur la ville Les enjeux : Données-clés : Parallèlement à la prise de conscience des enjeux environnementaux, les réglementations, notamment européennes, sont de plus en plus contraignantes en matière de gestion des déchets. En France, le Grenelle de l’Environnement impose une réduction de la production d’ordures ménagères et assimilées de 7% en 5 ans par habitant. Pour que les Rosnéens réduisent leur production de déchets, utilisent de manière performante les installations et équipements mis à leur disposition et que chacun appréhende mieux aussi les notions de coût lié à la gestion des déchets, la Ville souhaite mettre en place différentes mesures accompagnées d’actions de communication et sensibilisation en direction de la population. • • • • • • Production nationale de déchets : 360 kg/an/habitant (ADEME). Collecte sélective des déchets ménagers effective sur la ville depuis 1998. Chiffres 2008 pour Rosny-sous-Bois : - Ordures ménagères 345 kg/an/hab. - Collecte sélective 30 kg/an/hab. - Déchèterie mobile 21 kg/an/hab. - Encombrants 28 kg/an/hab. - Verre 13 kg/an/hab. Taux annuel de diversion (performance de la collecte sélective) en augmentation. Coût de la collecte inférieur au référentiel en milieu urbain pour les ordures ménagères (-11%) et le tri sélectif (-16%), mais supérieur pour le verre (+69%) en raison du faible tonnage collecté. 3 ambassadeurs du tri. Modalités / étapes pour la mise en œuvre : Les actions réalisées en parallèle consistent d’une part dans la mise en place de nouveaux équipements de collecte, et d’autre part dans la communication et la sensibilisation de la population : • Installation de points d’apports volontaires pour les logements collectifs. • Augmentation du nombre de conteneurs à verre. • Action pour renforcer l’attractivité du mobilier urbain (points de collecte...). • Suivi en porte en porte par les ambassadeurs du tri. • Grande campagne de communication (2011). Impact budgétaire 100 000 € en 2010 puis 20 000 € par an. Gains DD attendus : • • • Préservation des ressources naturelles par la réduction de la quantité de déchets ménagers et leur recyclage. Réduction des impacts sur l’environnement et sur la santé liés au traitement des déchets. Réduction du coût de traitement des déchets. Les indicateurs de suivi : • • • Nombre de supports de communication distribués. Nombre d’opérations menées par les ambassadeurs du tri, nombre et profil des personnes sensibilisées. Quantité de déchets triés en kg par an et par type de déchets. 35 Elu référent M. Claude CHIABRANDO, Adjoint délégué aux Espaces Publics et à l’Environnement. Service en charge Pôle Espaces Publics. Partenaires Groupe SEPUR ; SYCTOM. Calendrier 2010 2011 2012 2013 2014 Conception Réalisation 36 Axe 3 Objectif Respecter l’environnement Améliorer la gestion des déchets Action n°23 Développer la pratique du tri dans l'habitat collectif Les enjeux : Données-clés : D’une manière générale, il est constaté qu’en habitat • 17 511 logements en 2005. collectif le tri est moins pratiqué qu’en logement • 78% de logements collectifs. individuel. • 3 quartiers prioritaires classés dans le cadre du Pour Rosny, cet enjeu est d’autant plus fort que le parc CUCS : Pré Gentil, Boissière, Marnaudes-Boisde logements collectifs est abondant. Perrier. En partenariat avec les bailleurs sociaux et les • Convention GUP signée en 2008 avec 4 bailleurs représentants des copropriétaires et des locataires, il sociaux : LOGIREP, ICADE, OSICA, OPH93. s’agit de mener une action spécifique en direction des • 1 projet d’écoquartier (ZAC de la Mare Huguet). Rosnéens résidant en appartement, pour favoriser le tri • Chiffres 2008 pour Rosny-sous-Bois : des déchets ménagers. Celle-ci met à la fois l’accent - Ordures ménagères 345 kg/an/hab. sur l’installation de nouveaux équipements (points - Collecte sélective 30 kg/an/hab. d’apport volontaire enterrés) et, surtout, sur les - Déchèterie mobile 21 kg/an/hab. changements de comportements par la concertation et - Encombrants 28 kg/an/hab. la sensibilisation. - Verre 13 kg/an/hab. Le futur écoquartier de la ZAC de la Mare Huguet ainsi • 3 ambassadeurs de tri. que les projets de ZAC offrent l’opportunité d’expérimenter et de capitaliser les bonnes pratiques en la matière. Modalités / étapes pour la mise en œuvre : • • • • • Recensement des résidences pouvant accueillir des conteneurs d’apport volontaire enterrés. Concertation avec les gardiens d’immeubles et les représentants des bailleurs sociaux, des copropriétaires et des locataires. Contractualisation avec l’opérateur de collecte (SEPUR). Installation des conteneurs d’apport volontaire. Sensibilisation des habitants via les ambassadeurs du tri. Impact budgétaire 50 000 € par opération. Gains DD attendus : • • • Changement des comportements individuels par rapport à la production et au tri des déchets ménagers. Préservation du cadre de vie (moins de déchets et de poubelles laissés à l’abandon, moins de dégradation du paysage urbain). Limitation des impacts sur l’environnement et réduction du coût de traitement des déchets pour la collectivité. Les indicateurs de suivi : • • • Nombre de points d’apport volontaire créés ; pourcentage des logements collectifs bénéficiaires. Nombre d’interventions et actions de sensibilisation/communication réalisées par les ambassadeurs du tri. Evolution des quantités de déchets collectés et triés par quartier. Elu référent M. Claude CHIABRANDO, Adjoint délégué aux Espaces Publics et à l’Environnement. Service en charge Pôle Espaces Publics - Service Hygiène / Environnement. Partenaires Bailleurs sociaux ; syndicats de copropriétaires ; amicales de locataires ; gardiens d’immeubles ; Groupe SEPUR ; Eco-emballages ; SYCTOM. Calendrier 2010 2011 2012 2013 2014 Conception Réalisation 37 Axe 3 Objectif Respecter l’environnement Améliorer la gestion des déchets Action n°24 Mettre en place une déchetterie fixe Les enjeux : Données-clés : Les activités humaines ont des impacts négatifs sur • En France, 360 kg/an/habitant de déchets l’environnement parmi lesquels la production de produits. déchets, dont le coût de traitement ne cesse • Environ 1/3 des déchets incinérés, 1/3 mis en d’augmenter. décharge. Cela doit conduire les collectivités à mettre en place • A Rosny-sous-Bois, une déchetterie mobile a été une politique mettant l’accent sur la réduction, le tri et mise en place en 2006. Elle s’arrêtera à la valorisation des déchets. l’ouverture de la déchetterie fixe. Dans les déchetteries, il est permis d’apporter certains • Passage des encombrants en porte à porte (pas objets, comme les encombrants ou les déchets qui ne d’enlèvement à la demande). peuvent être mis dans les poubelles (déchets • Quantité d’encombrants collectés : dangereux, gravats, déchets d’équipements électriques 1 062 t en 2007. et électronique, …). Elles sont une réponse à 1 085 t en 2008. l’augmentation des dépôts sauvages. Apporter ses déchets dans une déchetterie, c’est aussi leur donner une seconde vie. A Rosny-sous-Bois, les samedis matins (1fois/mois/secteur), une déchetterie mobile est à disposition des habitants pour collecter leurs encombrants, déchets verts et autres. Cependant, des incivilités sont à déplorer. De plus, des dépôts sauvages sont également recensés sur la ville. Ce faisant, il a été décidé d’implanter une déchetterie fixe sur le territoire. Il conviendra aussi de s’interroger sur le maintien du dispositif actuel de ramassage des encombrants et sur un système d’enlèvement à la demande, notamment pour les personnes dépendantes. Modalités / étapes pour la mise en œuvre : • • • Ouverture de la déchetterie fixe. Communication sur la déchetterie et son fonctionnement. Révision du service d’enlèvement des encombrants. Impact budgétaire Frais d’investissement : 400 000 € (60% subventionnés par le Conseil Général, le Conseil Régional, le SYCTOM et l’Agence de l’Eau Seine-Normandie). Frais de fonctionnement : 350 000 €/an. Gains DD attendus : • • • • Amélioration du recyclage et de la valorisation des déchets. Réduction de la pollution et des nuisances générées par les déchets ménagers et les encombrants. Amélioration du cadre de vie. Encouragement à l’éco-citoyenneté. Les indicateurs de suivi : • • • Evolution de la quantité d’encombrants collectés en porte à porte par rapport à celle collectée en déchetterie fixe. Tonnages apportés/type de déchets/an. Suivi du nombre d’incivilités (dépôts sauvages, …). Elu référent M. Claude CHIABRANDO, Adjoint délégué aux Espaces Publics et à l’Environnement. Service en charge Pôle Espaces Publics - Service Hygiène / Environnement. Partenaires Conseil Général ; Conseil Régional ; SYCTOM ; Agence de l’Eau Seine-Normandie. Calendrier 2010 2011 2012 2013 2014 Conception Réalisation 38 Axe 3 Objectif Respecter l’environnement Améliorer la gestion des déchets Action n°25 Valoriser les déchets verts et organiques Les enjeux : Données-clés : Un des objectifs du Grenelle de l’Environnement est de porter à 45% le taux de recyclage matière et organique à l’horizon de 2015 (contre 24% en 2004). Les déchets organiques alimentaires, les végétaux, les feuilles mortes, les tontes de gazon, dits déchets « verts et organiques » représentent un fort gisement qui peut être valorisé en évitant ainsi l’incinération (coûts élevés de traitement). Le compostage permet également de produire un amendement de qualité pour les sols. • • • • En France, 164 kg de déchets organiques/habitant/an. Existence d’une plate-forme de compostage des déchets verts des services municipaux sur le site de la ferme pédagogique. Les Rosnéens ont la possibilité d’amener leurs déchets verts à la déchetterie mobile (77 tonnes collectées en 2008). Ouverture de la déchetterie fixe fin 2010. Modalités / étapes pour la mise en œuvre : • • Achats de composteurs par la Ville et distribution aux particuliers en échange d’une petite contrepartie financière. Echange de déchets verts apportés en déchetterie contre un sac de compost. Impact budgétaire Faible, en fonction du prix, du volume des composteurs distribués et de la contrepartie financière versée par les particuliers. Gains DD attendus : • • • • Sensibilisation à la valorisation des déchets verts et organiques. Diminution des quantités incinérées au profit de la valorisation. Economie de ressources naturelles par le recyclage des déchets verts et organiques. Limitation de l’utilisation des engrais chimiques. Les indicateurs de suivi : • • • Nombre de composteurs distribués. Nombre de sacs de compost distribués à la déchetterie. Quantité de déchets verts collectés à la déchetterie/an. Elu référent M. Claude CHIABRANDO, Adjoint délégué aux Espaces Publics et à l’Environnement. Service en charge Pôle Espaces Publics - Service Hygiène / Environnement. Partenaires Groupe SEPUR ; SYCTOM. Calendrier 2010 2011 2012 2013 2014 Conception Réalisation 39 Axe 3 Objectif Respecter l’environnement Réaliser des économies d’énergie Action n°26 Proposer un guichet unique d'information Les enjeux : Données-clés : En France, pour atteindre des objectifs ambitieux • 70% des logements en Seine-Saint-Denis ont été ères (diviser par 4 les émissions de GES d’ici à 2050) et construits avant les 1 règlementations mettre en œuvre le Grenelle de l’Environnement dans thermiques (1975). e l’ensemble du secteur du bâtiment, a été lancé, début • L’habitat est le 2 secteur émetteur de Gaz à 2009, le « Plan Bâtiment ». Les collectivités ont un rôle Effet de Serre (GES) sur le département avec majeur à jouer pour inciter l’ensemble des acteurs, 21% du bilan carbone. notamment les particuliers, à réaliser des économies • Le chauffage représente 70% des d’énergie. Cela passe par des choix d’investissement consommations énergétiques et 80% des performant au niveau des habitations (chauffage, émissions de GES du secteur résidentiel. isolation, équipements électriques) et des changements • 1 Agence Locale de l’Energie (avec Espace Info significatifs des habitudes de consommation. Energie) située à Montreuil. Cependant, dans un contexte d’évolution technologique • A Rosny-sous-Bois : et législative avec des dispositifs d’incitation fiscale et 17 511 logements (en 2005). une multiplication des aides financières favorisant les 78% de logements collectifs. économies d’énergie et le développement des énergies 1 Rosnéen sur 2 est propriétaire. renouvelables, les particuliers sont souvent perdus dans leurs démarches et expriment un besoin d’information et d’accompagnement. Ce constat a d’ailleurs été rappelé à plusieurs reprises lors de la concertation de l’Agenda 21. « Maîtrisez Votre Energie » (MVE) est une Agence Locale de l’Energie basée à Montreuil. Cette association loi 1901 est missionnée par l’ADEME pour héberger un Espace Info Energie. L’équipe de MVE rassemble des spécialistes qui proposent, notamment aux particuliers, un service gratuit et indépendant de conseil en matière d’habitat, de chauffage et d’eau chaude sanitaire, de maîtrise des consommations d’électricité, d’énergies renouvelables, d’aides à la réalisation des projets. Si aujourd’hui, les Rosnéens peuvent contacter cette agence et bénéficier de ses services, il n’existe pas de permanence des conseillers de MVE sur la commune. Il s’agit donc de proposer ce type de permanence à Rosny-sous-Bois. Modalités / étapes pour la mise en œuvre : • • • • Adhésion MVE avec définition des prestations répondant aux besoins des Rosnéens (voir possibilité d’assurer l’accompagnement des projets émanant des copropriétés, par ex. projet de rénovation de la résidence Rosny 2000). Mise en place d'une permanence d'accueil et d’information pour les particuliers sur la commune. Campagne de communication pour promouvoir le guichet unique. Avec l’appui de MVE, réalisation d’actions de sensibilisation aux économies d'énergie (expositions, conférences…), tout public ou en direction de publics ciblés (ex. : scolaires et centres de loisirs). Impact budgétaire 15 000 € par an (adhésion de la Ville à l’Agence MVE). Mise à disposition d’un local pour les permanences. Gains DD attendus : • • • • • Information et sensibilisation des particuliers aux économies d’énergie. Appui dans la réalisation de projets d’équipements, de construction et rénovation des habitations. Réalisation d’économies d’énergies des ménages. Réduction des émissions de GES. Réduction des factures énergétiques. Les indicateurs de suivi : • • • • • Fréquence des permanences et nombre moyen de visiteurs. Part des visiteurs de la permanence par rapport au nombre total de Rosnéens en contact avec l’Agence MVE. Nombre de supports de communication / sensibilisation distribués. Nombre de dossiers traités déposés au service cadastre. Taux de satisfaction (enquête). 40 Elu référent M. Claude SCHMIERER, Adjoint délégué à l’Urbanisme et aux Relations Internationales. Service en charge Pôle Urbanisme / Architecture. Partenaires Agence MVE ; ADEME. Calendrier 2010 2011 2012 2013 2014 Conception Réalisation 41 Axe 3 Objectif Respecter l’environnement Réaliser des économies d’énergie Action n°27 Exploiter le potentiel géothermique du territoire Les enjeux : Données-clés : La raréfaction des énergies fossiles (pétrole, gaz • Les énergies renouvelables représentent 6% de naturel, houille) et l’augmentation des prix de ces la consommation d’énergie primaire en France. énergies posent des enjeux économiques, • 142 000 logements franciliens chauffés grâce à la environnementaux et sociaux. géothermie. e Le plan national de développement des énergies • L’habitat est le 2 secteur émetteur de Gaz à Effet renouvelables (2008) prévoit de porter à 23 % la part de Serre (GES) en Seine-Saint-Denis avec 21% des énergies renouvelables dans la consommation du bilan carbone. d’énergie globale, à l’horizon 2020. • 70% des logements du département sont Au niveau de l’habitat, l’amélioration de la performance chauffés par des énergies fossiles. des équipements de chauffage et l’introduction des • Le chauffage représente 80% des émissions de énergies renouvelables sont des cibles prioritaires pour GES du secteur résidentiel. atténuer les émissions de GES et diminuer la • 1 étude sur la géothermie de l’est parisien avec le dépendance aux énergies fossiles d’une part mais SIPPEREC. aussi pour réduire l’impact des hausses du coût de • A Rosny-sous-Bois : l’énergie sur le budget des ménages. 17 511 logements en 2005. La géothermie est un mode de chauffage utilisant 78% de logements collectifs. l'énergie du sous-sol (l'énergie est captée dans l'eau 1 469 logements issus de la cession du chaude présente dans les nappes du sous-sol). C’est patrimoine ICADE. une énergie fiable et stable dans le temps (en termes 1 projet d’écoquartier (ZAC de la Mare de coût et de température). Elle est respectueuse de Huguet). l’environnement (l’eau chaude captée par forage est réinjectée dans la nappe souterraine) et présente l’avantage de produire peu de rejets de CO2 ; c’est une énergie propre. Rosny-sous-Bois a participé avec le SIPPEREC à une étude de faisabilité de la géothermie sur l’est de Paris. Les résultats de cette étude sur le potentiel géothermique du département de la Seine-Saint-Denis sont très encourageants. Avec la vente du patrimoine ICADE aux bailleurs sociaux (OSICA, ICF La Sablière, LOGIREP) dans quartier du Bois-Perrier, la Ville s’est intéressée à la rénovation de la chaufferie centrale en gaz et à la possibilité d’exploiter la géothermie. Dans ce cas, il s’agit de capter l’eau souterraine à 2500 mètres de profondeur où sa température est à 65°C. L’étude de faisabilité en cours estime que le coût du Mégawatt-heure serait alors inférieur d’1/3 (sous certaines conditions) par rapport à l’installation actuelle. La solution envisagée pour l’écoquartier de la ZAC de la Mare Huguet est une géothermie peu profonde avec pompe à chaleur. Dans ce cas, une eau à 12-13°C est captée à 80 mètres (2 forages prévus). Modalités / étapes pour la mise en œuvre : • • • • • Etude de faisabilité (quartier Bois-Perrier). Délégation de Service Public (DSP) pour exploitation du chauffage urbain. Travaux (création des puits). Mise en route du circuit de chauffage. Extension au reste de la ville. Impact budgétaire 25 000 000 €, dont 10 000 000 € de subventions et 15 000 000 € supportés par la DSP sur 20 ans (amortissement de l’investissement par l’exploitation). Gains DD attendus : • • Réduction des émissions de GES par l’utilisation d’une énergie propre et renouvelable, en l’occurrence la géothermie. Maîtrise du coût du chauffage pour les ménages. Les indicateurs de suivi : • • Nombre de puits et de logements desservis. Evolution du coût du Mégawatt-heure. 42 Elu référent M. Claude CHIABRANDO, Adjoint délégué aux Espaces Publics et à l’Environnement. Service en charge Pôle Espaces Publics. Partenaires SIPPEREC ; bailleurs sociaux (OSICA, ICF La Sablière, LOGIREP) ; ASL Le Moleret ; Conseil Régional. Calendrier 2010 2011 2012 2013 2014 Conception Réalisation 43 Axe 4 Objectif Aménager la ville durablement Veiller à un aménagement équilibré et durable du territoire Action n°28 Mettre en œuvre un cahier des prescriptions environnementales, architecturales et paysagères Les enjeux : Données-clés : Plus de la moitié de la population mondiale vit en milieu • Etude patrimoniale à l’échelle de la ville urbain et les prévisions estiment cette part à deux tiers en réalisée en 2007. 2025. • PLU adopté en 2009. Les villes, en particulier les grandes métropoles, sont en • Réalisation en cours d’un éco-quartier (ZAC de première ligne face au défi climatique et environnemental. la Mare Huguet). Rosny-sous-Bois, comme toutes les communes de la petite couronne parisienne, est confrontée à l’accroissement des besoins de logements, d’infrastructures, de transports, d’énergie, d’où la nécessité de développer son territoire de manière équilibrée et durable. Le cahier des prescriptions environnementales, architecturales et paysagères, est un outil incitatif destiné à tous les particuliers et acteurs de l’aménagement et de la construction / rénovation. Ce document améliore la connaissance du territoire. En phase avec le PLU, il accompagne et traduit la volonté de valoriser le patrimoine naturel et architectural de la ville, et de prendre en compte l’environnement dans les orientations relatives au développement urbain. Il encadre de manière plus précise les projets de construction (volumétrie, type de logements, insertion urbaine…). Modalités / étapes pour la mise en œuvre : • • • • Lancement d’une étude par le bureau AM Environnement : diagnostic, synthèse et détermination des enjeux. Rédaction du cahier de prescriptions architecturales, environnementales et paysagères. Approbation du cahier en Conseil Municipal. Application des prescriptions. Impact budgétaire Environ 60 000 €. Gains DD attendus : • • • Cadre de vie de qualité grâce à une meilleure intégration des projets dans leur environnement et aux aménagements paysagers réalisés. Développement de projets répondant au plus près à la Haute Qualité Environnementale, et particulièrement aux impératifs d’économies d’énergie et d’eau. Optimisation de la gestion urbaine (entretien des espaces verts, collecte des déchets, maintenance des réseaux, gestion des eaux pluviales, …). Les indicateurs de suivi : • • Nombre de projets réalisés en application du cahier de prescriptions. Grille d’indicateurs, renseignée par la maîtrise d’œuvre du projet, indiquant les performances énergétiques, la compacité, les matériaux utilisés des bâtiments, la gestion des eaux pluviales, les économies en eau potable… Elu référent M. Claude SCHMIERER, Adjoint délégué à l’Urbanisme et aux Relations Internationales. Service en charge Pôle Urbanisme / Architecture. Partenaires Bureaux d’études spécialisés (urbanisme, paysage, environnement) ; aménageurs ; promoteurs ; bailleurs sociaux ; particuliers… Calendrier 2010 2011 2012 2013 2014 Conception Réalisation 44 Axe 4 Objectif Aménager la ville durablement Veiller à un aménagement équilibré et durable du territoire Action n°29 Réaliser un éco-quartier dans la ZAC de la Mare Huguet Les enjeux : Données-clés : Le site de la Gare de Marchandises est un ancien site • PLU adopté en 2009. industriel pollué qui générait de nombreuses nuisances • Cahier des charges de cession de terrain pour les riverains (présence de ferrailleurs). Suite à la (adoption prévu fin 2010). politique de mobilisation et de valorisation des terrains de • Signature de la promesse de vente (juillet l’Etat, la reconversion de ce site a été envisagée pour en 2010). faire un véritable quartier de ville multifonctionnel. Les enjeux sont à la fois économiques sociaux et environnementaux. Il s’agit : D’offrir au sein du quartier la possibilité d’un parcours résidentiel en créant différente gamme de produit de logement (résidence étudiante, logements sociaux, logement en accession) et de contribuer à la production de logement en Ile-de-France. De diversifier l’offre d’emploi sur la commune en proposant des bureaux. Aujourd’hui, une forte spécialisation autour des métiers liés à l’activité commerciale peut être observée. De répondre à des besoins scolaires en construisant une école maternelle. Par ailleurs, le concept d’écoécole permet de faire de ce lieu un lieu d’échange et d’ouvrir l’éco-quartier sur le reste de la commune. Sur le plan environnemental l’atteinte des règlementations thermiques (BBC pour les bâtiments) devra se faire prioritairement par l’utilisation de source d’énergie renouvelable. Ainsi l’éco-quartier sera alimenté par un réseau géothermique peu profond. Par ailleurs, l’objectif en termes de gestion des eaux pluviales est de limiter le débit de rejet à 2 l/s/ha. De ce fait, des systèmes de rétention d’eau successifs et non enterré seront mis en place (toiture réservoir, toiture végétalisée, noue…). La collecte des déchets par borne d’apport volontaire est généralisée au quartier. Programme : 8 000 m² de SHON de bureaux 2 000 m² de SHON d’équipement public 7 500 m² de SHON de logements spécifiques 26 000 m² de SHON de logements dont 20% de logements sociaux Une place publique permettant de faire l’accroche avec le quartier. Modalités / étapes pour la mise en œuvre : • • • • Adoption du cahier des charges de cessions de terrain. Dépôt des permis de construire. Enquête publique liée à la géothermie. Travaux. Impact budgétaire ZAC portée financièrement par un aménageur dans le cadre d’un traité de concession. Coût prévisionnel : 12 millions € Gains DD attendus : • • • • • • Amélioration de la qualité de vie pour les habitants de la rue J. Jaurès suite à l’arrêt de l’activité de ferraillage et des nuisances acoustiques en résultant. Dépollution des terres. Diminution des rejets d’eau pluviale dans les réseaux. Utilisation d’énergies renouvelables (pérennité et maitrise des charges). Architecture bioclimatique. Effet d’entrainement pour les nouvelles opérations d’aménagement de la ville. Les indicateurs de suivi : • • • Compte rendu annuel aux collectivités Obtention des labels Suivi de l’opération par une assistance à maîtrise d’ouvrage HQE 45 Elu référent M. Claude SCHMIERER, Adjoint délégué à l’Urbanisme et aux Relations Internationales. Service en charge Pôle Urbanisme / Architecture. Partenaires SA La Providence (aménageur) ; RFF ; SNCF ; Etat ; CIDOL. Calendrier 2010 2011 2012 2013 2014 Conception Réalisation 46 Axe 4 Objectif Aménager la ville durablement Repenser les modes de déplacement Action n°30 Améliorer le réseau de bus « Titus » Les enjeux : Données-clés : Un des objectifs prioritaires du Grenelle de • Rosny-sous-Bois bénéficie d’une offre complète de l’Environnement est de réduire les émissions de transports collectifs : RER (2 gares), bus RATP (10 Gaz à Effet de Serre (GES) de 20% d’ici 2020 et de lignes) et un réseau de transport urbain communal limiter la dépendance du secteur des transports aux « Titus ». hydrocarbures. Pour cela, il s’agit notamment de • La Ville est autorité organisatrice de transport de diminuer l’usage de la voiture et de favoriser le proximité depuis plus de 20 ans via son réseau Titus recours aux transports en commun, en (délégation du STIF). s’interrogeant sur les améliorations à apporter au • 4 lignes fonctionnent tous les jours de la semaine, réseau Titus. avec une fréquence de passage de 30 minutes. Avec le développement de « l’intermodalité » • La tarification appliquée est la tarification (utilisation de plusieurs modes de transport pour un francilienne. même déplacement), l’information aux voyageurs • 4 bus Titus. est devenue un élément constitutif de la qualité de • Relance du marché de concession Titus en 2012. l’offre de transport. Certaines catégories d’usagers, en particulier les personnes âgées, expriment un besoin spécifique en la matière. L’augmentation de la fréquentation des transports en commun passe par plusieurs mesures : amélioration de l’information transmise aux usagers du Titus (panneaux à messages variables et/ou messages vocaux dans les bus, plans panneaux de la ville indiquant les circuits et les connexions avec les autres modes de transports collectifs…) et de la desserte du territoire (modification, création de nouveaux arrêts). Modalités / étapes pour la mise en œuvre : • • Information des voyageurs : Etude permettant de déterminer les améliorations possibles en matière de signalétique voyageurs à apporter au sein des bus Titus. Révision du contrat entre la Ville et Mobicité. Desserte du territoire : Lancement d’une étude de besoins. Impact budgétaire Environ 700 000 €/an consacré à l’exploitation du Titus (somme subventionnée pour moitié par le STIF ; le Titus coûte 350 000 €/an à la Ville). Gains DD attendus : • • • Réduction des émissions de GES par l’augmentation de l’usage des bus par les habitants. Usage des transports en commun facilité pour les usagers. Amélioration de l’offre de transport de proximité. Les indicateurs de suivi : • • • • Taux de fréquentation du réseau Titus. Taux de fréquence des bus. Nombre de bus équipés d’une signalétique dynamique et statique. Taux de satisfaction des usagers. Elu référent M. Claude CHIABRANDO, Adjoint délégué aux Espaces Publics et à l’Environnement. Service en charge Pôle Espaces Publics. Partenaires STIF ; Mobicité. Calendrier 2010 2011 2012 2013 2014 Conception Réalisation 47 Axe 4 Objectif Aménager la ville durablement Repenser les modes de déplacement Action n°31 Réaliser un Plan de Mobilité Les enjeux : Données-clés : On estime aujourd’hui que le secteur des transports consomme 35% de l’énergie en France et plus de 66% des produits pétroliers importés sur le territoire national. L’automobile est tout particulièrement montrée du doigt, représentant à elle seule 57% du bilan énergétique du transport urbain. A Rosny-sous-Bois, pour être en phase avec les enjeux réaffirmés lors du Grenelle de l’Environnement (diminuer de 20% les Gaz à Effet de Serre - GES - d'ici 2020), agir contre les pollutions chroniques, et l’engorgement des voies de circulation, il est décidé de mettre en place un Plan de Mobilité volontaire. Celui-ci proposera une série d’actions compatibles avec les objectifs du Plan de Déplacements Urbains de la Région Ile-de-France et en cohérence avec le PLU de la Ville, en améliorant : - la place donnée aux transports publics ; - le développement des modes doux (vélos, marche à pied…) ; - la gestion des poids lourds et des livraisons ; - le contrôle du stationnement ; - l’adaptation de la voirie aux usages (signalétique). • • • • Au niveau national : 1 trajet sur 2 en voiture fait moins de 3 km ; 30% seulement des déplacements se font à pied. Au niveau de la ville : 10,73 km de voies piétonnes réparties dans la ville ; Commune site pilote du programme européen Pro.Motion portant sur la mobilité durable dans les quartiers urbains. Résultats enquête Pro.Motion (2009) : 45% des déplacements se font à pied ; 28% en transports en commun ; 20% en voiture au moins 1 fois/jour ; 34% en voiture pour les déplacements occasionnels. « Diagnostic Bruit » réalisé en 2010. Modalités/étapes pour la mise en œuvre : • • • • Lancement d’une étude (l’enquête Pro.Motion sur les déplacements des Rosnéens étant le point de départ). Diagnostic des usages et demandes en matière de mobilité. Définition du Plan de Mobilité : choix des aménagements à réaliser et expériences à lancer, rédaction et hiérarchisation des actions. Mise en œuvre : réalisation des travaux d’aménagement (et communication associée). Impact budgétaire Budget signalétique : environ 100 000 €/an. Autres aménagements non estimables actuellement. Gains DD attendus : • • • • Réduction du trafic automobile. Réduction des émissions de GES. Amélioration de la qualité du cadre de vie. Encouragement à l’exercice physique. Les indicateurs de suivi : • • • • • Nombre de zones 30 ou apaisées créées. Nombre de linéaires d’espaces partagés (vélos, piétons). Enquête de stationnement pour vérifier le respect de la réglementation. Nombre de places de stationnement vélos. Plus globalement, avancement des études opérationnelles, puis des travaux de voirie. Elu référent M. Claude CHIABRANDO, Adjoint délégué aux Espaces Publics et à l’Environnement. Service en charge Pôle Espaces Publics. Partenaires ARENE ; Conseil Régional ; Conseil Général ; STIF. Calendrier 2010 2011 2012 2013 2014 Conception Réalisation 48 Axe 4 Objectif Aménager la ville durablement Repenser les modes de déplacement Action n°32 Expérimenter les bus pédestres Les enjeux : Données-clés : Le recours à des modes de transports doux (non • En moyenne, 40% des déplacements motorisés) contribue à la baisse des émissions de Gaz à domicile-école se font en voiture. Effet de Serre (GES). Par ailleurs, la marche à pied est une • 1 cycliste ou 1 piéton est deux fois moins activité bénéfique pour la santé à adopter dès le plus jeune exposé à la pollution qu’un automobiliste âge. Enfin, l’idée de « mieux vivre ensemble » à Rosnydans l’habitacle de son véhicule. sous-Bois suppose de renforcer le lien social entre ses • En France, 1/5 enfant est en surpoids. habitants, en particulier au niveau des quartiers. • 4 200 enfants scolarisés à Rosny-sous-Bois Le bus pédestre est un système de ramassage scolaire qui dans 8 écoles maternelles et 7 écoles s’effectue entièrement à pied. Sous l’encadrement de élémentaires. parents volontaires, les enfants se rendent d’un point de rassemblement proche de leur domicile à leur école. durant les périodes d’entrée et de sortie de classes, les abords des écoles sont souvent le théâtre de comportements inciviques de la part des automobilistes (stationnement sur les trottoirs, en double file, sur les passages protégés…), ce qui génère de l’insécurité pour les piétons et des difficultés de circulation dans le périmètre de l’école aux heures de pointe. Modalités / étapes pour la mise en œuvre : • • • • • Choix du groupe scolaire Jean Moulin pour une première expérimentation. Réalisation par un cabinet d’une étude sur la mobilité des élèves et des parents. Sensibilisation et mobilisation des acteurs (parents, élèves, etc.). Mise en service du bus pédestre. Bilan et généralisation aux autres groupes scolaires si résultats probants. Impact budgétaire Non précisé Gains DD attendus : • • • • • Réduction des émissions de GES et des nuisances sonores. Meilleure santé des enfants. Sensibilisation des plus jeunes au développement durable et à l’apprentissage du déplacement en ville. Trafic plus fluide aux abords des écoles et plus sécurisé. Mode de déplacement convivial et solidaire renforçant le lien social entre les parents et les élèves. Les indicateurs de suivi : • • • Nombre d’itinéraires créés et d’écoles desservies. Nombre d’enfants accompagnés en bus pédestre. Nombre de parents d’élèves volontaires. Elu référent M. Patrick CAPILLON, Adjoint délégué aux Politiques Educatives et à la Petite Enfance. Service en charge Pôle Education / Petite Enfance. Partenaires Fédérations des parents d’élèves ; Education Nationale ; Conseil Régional ; ADEME. Calendrier 2010 2011 2012 2013 2014 Conception Réalisation 49 Axe 5 Objectif Action n°33 Etre une administration éco-responsable Promouvoir une culture commune du développement durable Sensibiliser les élus et les agents communaux Les enjeux : Données-clés : Au travers de leurs compétences, les collectivités territoriales mènent de nombreuses politiques publiques en faveur du développement durable. Ainsi, les choix qu’elles opèrent en matière de transport, d’aménagement, de logement, d’énergie, d’eau, d’assainissement ou encore de développement économique sont déterminants. Proches des citoyens, les collectivités territoriales peuvent contribuer efficacement à la prise de conscience du changement nécessaire des comportements. En matière d’exemplarité, la Stratégie Nationale de Développement Durable (SNDD) a défini un cadre et des objectifs précis pour les administrations françaises. Ces objectifs recouvrent des domaines tels que les transports, les énergies renouvelables, la gestion des déchets ou encore la commande publique. La Ville se doit donc d’être exemplaire en s’appliquant à elle-même les démarches qu’elle entend promouvoir auprès de ses citoyens. Ce faisant, les élus et les agents municipaux doivent contribuer à réduire au quotidien leur impact écologique en accomplissant des gestes simples et concrets. Cela suppose des actions de sensibilisation, mais aussi un plan pluriannuel de formation adapté à la fois aux enjeux du développement durable et aux différents métiers présents au sein des services de la Ville. Par cette action, il s’agit de permettre aux agents de devenir des acteurs du développement durable et d’acquérir des bonnes pratiques par le biais de formations tout au long de leur carrière. • • • • • • • • • • • • • 39 élus et environ 1200 agents communaux. Droit à la formation ouvert aux membres des conseils municipaux (Loi n° 92/108 du 3 février 1992 relative aux conditions d'exercice des mandats locaux). 9 élus ayant suivi une formation en 2009. Plan de formation des agents pluriannuel 20102012 révisable chaque année. 314 agents formés en 2009 à la prévention des risques professionnels (156 en 2007). Mise en place en 2008 d’un groupe d’agents volontaires travaillant à la promotion des comportements éco-responsables sur leur lieu de travail. Séminaire de sensibilisation au développement durable des élus et des directeurs à Grenoble en 2008. Diffusion avec les fiches de paie d’une lettre interne trimestrielle sur le développement durable dédié : « Mission Agents 21 » depuis 2008. En 2009, diffusion de posters énonçant les « Règles d’or de l’éco-agent » et mise en place du tri sélectif des déchets dans les bureaux. Stand sur le développement durable lors de la journée d’accueil des nouveaux agents. Animations ponctuelles en direction des élus et des agents tout au long de l’année : Semaine du développement durable, concours, projections-débat, … Modification de comportement des agents lors de la rédaction de marchés publics dans le sens du développement durable (prise en compte de critères environnementaux et/ou sociaux) : achats de vêtements de travail en coton bio… Développement de modes de transport plus écologiques pour les déplacements professionnels : véhicule de fonction du Maire hybride, 12 véhicules fonctionnant au GNV, 5 vélos de service à assistance électrique... Modalités / étapes pour la mise en œuvre : Sensibilisation : Renforcement des actions de sensibilisation existantes (journée d’accueil des nouveaux agents, lettre interne « Mission Agents 21 », Semaine du développement durable, etc.) Formation : Accès à des actions de formation ponctuelles sur le développement durable pour les élus. Pour les agents, par métier et par catégorie hiérarchique : Réalisation d’un cahier des charges concernant les besoins de formation des agents en lien avec le développement durable. Sélection d’un organisme de formation (prioritairement le CNFPT). Etablissement d’un planning de formation. Impact budgétaire Formations développement durable intégrées au budget global de formation des élus, soit 20 000 € / an, et des agents, soit 150 000 € /an (dont formations développement durable). 5 000 € / an pour les actions de sensibilisation. 2 500 € / an pour la publication de la lettre interne « Mission Agents 21 ». 50 Gains DD attendus : • • Administration plus responsable, économe et soucieuse des conséquences de ses activités. Meilleure prise en compte des besoins de formation des agents, en lien avec le développement durable. Les indicateurs de suivi : • • • Nombre d’élus et d’agents ayant suivi une formation sur le développement durable. Nombre de numéros de « Mission Agents 21 » publiés / an. Nombre d’actions de sensibilisation réalisées, nombre d’élus et d’agents sensibilisés / action. Elu référent Mme Françoise TOUZOT, l’Intercommunalité. Service en charge Pôle Ressources Humaines / Organisation / Sécurité (en lien avec le Cabinet du Maire). Partenaires CNFPT ; organismes de formation privés. Calendrier 2010 2011 Adjoint délégué aux Ressources 2012 2013 Humaines et à 2014 Conception Réalisation 51 Axe 5 Objectif Etre une administration éco-responsable Promouvoir une culture commune du développement durable Action n°34 Développer une commande publique éco-responsable Les enjeux : Données-clés : En lien avec la Stratégie Nationale de Développement • Depuis 2009, nouvelle procédure interne Durable, le Code des Marchés Publics autorise la prise permettant la commande de fournitures en compte des exigences environnementales et solidaires administratives écologiques (au 31 août 2010, dans l’achat public. elles représentent 30% des commandes Les achats courants (fournitures, fluides, prestations de totales). services, petit matériel…) représentent une part non • Budget annuel alloué à chaque service pour négligeable du budget de la Ville. Ces dépenses l’achat de ses fournitures. récurrentes représentent autant de leviers que la • 1 référent « fourniture » pour chaque service Collectivité peut utiliser pour mettre en œuvre ses qui visualise lors de sa commande, le montant objectifs de développement durable. de chaque produit. Si certains marchés intègrent d’ores et déjà cette • Marchés publics durables exemplaires : achat préoccupation, l’objectif est de systématiser cette de véhicules GNV, achat de papier écodémarche par la diffusion d’une culture d’achats écolabellisé, achat de peintures naturelles, marché responsables au sein des services municipaux. Sont de nettoyage des bâtiments municipaux et recherchées : écoles plus écologiques. L’introduction de critères éco-responsables dans les • Intégration de produits issus de l’agriculture marchés avec fixation de niveau d’exigence ; biologique dans la restauration des crèches La réduction des achats portant atteinte à municipales. l’environnement ; L’attention portée sur l’éthique des conditions de production des produits achetés ; La modification des comportements d’achat et, plus spécifiquement, la réduction des quantités achetées. Modalités / étapes pour la mise en œuvre : • • • Poursuite de l’introduction de critères éco-responsables (sociaux, environnementaux, éthiques ou de coût global) dans les marchés publics (réduction des emballages, …). Recenser les services acheteurs et les inciter à introduire ces clauses (sensibilisation, fixation d’objectifs). Recenser les marchés susceptibles d’introduire ce type de clause en lien avec les directions pilotes de ces marchés. Impact budgétaire Augmentation possible de l’ordre de 10 % pour le basculement vers des achats écoresponsables illustrée par un exemple. En effet, l’achat de fournitures administratives écologiques représente un surcoût de 10% / unité ; cependant la sensibilisation des services acheteurs peut conduire à une baisse des consommations compensant la hausse du prix unitaire. Surcoûts possibles sur certains marchés. Surcoûts importants à prévoir dans les marchés de travaux (compensés dans le temps avec les économies d’énergie) Gains DD attendus : • • • • • Meilleure prise en compte de l’environnement dans les achats de la Ville. Emissions de GES évitées. Utilisation de produits recyclés et réduction de la production de déchets non recyclables. Soutien et développement des filières équitables et locales. Sensibilisation au développement durable des agents rédigeant des marchés. Les indicateurs de suivi : • • • • Part des marchés intégrant un critère d’éco-responsabilité. Part des écoproduits achetés, part des produits issus du commerce équitable. Pourcentage des économies énergétiques réalisées. Actions de formation / sensibilisation menées sur le thème de la commande publique éco-responsable ; nombre de services et d’agents concernés. 52 Elu référent M. Patrick CAPILLON, Adjoint délégué aux Politiques Educatives et à la Petite Enfance, Président de la Commission d’Appel d’Offres. Service en charge Pôle Finances / Patrimoine - Direction de la Commande Publique. Partenaires Réseau des Territoires de l’Economie Solidaire ; Via le Monde (Conseil Général de Seine-Saint-Denis) ; Cités Unies France ; titulaires des marchés. Calendrier 2010 2011 2012 2013 2014 Conception Réalisation 53 Axe 5 Objectif Etre une administration éco-responsable Promouvoir une culture commune du développement durable Action n°35 Développer « le bio » dans les cantines scolaires Les enjeux : Données-clés : En plus d’être accessibles à tous, il est important que les • Clauses « durables » dans les marchés publics repas proposés par la Ville dans les structures de fournitures scolaires de la Ville. accueillant les enfants soient synonymes de plaisir et de • Méthode d’entretien des locaux respectueuse qualité. de l’environnement (maîtrise des Un des engagements du Grenelle de l’Environnement consommations avec des produits concentrés, est de proposer 20% de produits biologiques dans la sécurité pour les utilisateurs, réduction des restauration collective publique d’ici 2012. déchets…). En phase avec ce dernier, le Programme National • Société Avenance titulaire du marché de la Nutrition Santé (PNNS) et dans le cadre d’une démarche restauration scolaire jusqu’en 2012. globale d’éducation alimentaire, la Ville a décidé • 20% de produits bio dans les restaurants des d’augmenter la part des produits issus de l’agriculture crèches municipales. biologique (fruits et légumes frais, céréales, viandes, • Viandes labellisées pour la restauration scolaire produits laitiers,…) dans les menus proposés aux (Label Rouge, Charolais…) enfants. • Plusieurs activités proposées aux enfants La Ville souhaite mettre l’accent sur la pédagogie pendant la pause méridienne : intervention concernant tous les maillons de la chaîne de production. d’une diététicienne, valise du goût, hygiène En effet, les aliments issus de l’agriculture biologique buccodentaire... n’ont pas le même goût, ont parfois une taille ou une couleur différente… D’où l’importance d’accompagner et de sensibiliser les enfants et le personnel qui devra répondre aux questions des jeunes convives. Des actions en direction des parents d’élèves, souvent demandeurs d’une meilleure information sur la qualité des produits, seront également lancées. Outre le label d’agriculture biologique recherché, il s’agit aussi de soutenir la production bio locale. Modalités / étapes pour la mise en œuvre : • • Etude sur la mise en place d’animations avant le renouvellement du contrat de restauration (repas bio ponctuels, journée végétarienne…). Intégration de produits bio à l’occasion de la définition d’un nouveau contrat de restauration. Impact budgétaire En 2010, le marché de la restauration scolaire s’élève à 3 500 000 € soit un coût de 1 400 000 € supporté directement par la Ville. L’alimentation en bio représente un surcoût de 20% (coût matière première). Gains DD attendus : • • • • Amélioration de la santé, équilibre alimentaire. Sensibilisation au lien entre agriculture, environnement et santé. Présentation de thématiques importantes comme celle de la saisonnalité. Valorisation des produits issus d’une agriculture respectueuse de l’environnement. Soutien aux producteurs bio locaux. Les indicateurs de suivi : • • • Part des produits bio / total des produits achetés. Nombre d’animations réalisées / école. Nombre d’enfants sensibilisés / thématique / école. Elu référent M. Patrick CAPILLON, Adjoint délégué aux Politiques Educatives et à la Petite Enfance. Service en charge Pôle Education / Petite Enfance - Service Entretien Ménager / Restauration Scolaire. Partenaires Avenance (restauration scolaire), Pomona et Codifrais (fournisseurs cuisine centrale des crèches). Calendrier 2010 2011 2012 2013 2014 Conception Réalisation 54 Axe 5 Objectif Etre une administration éco-responsable Promouvoir une culture commune du développement durable Action n°36 Accroître le rayonnement de la Ville en matière de développement durable Les enjeux : Données-clés : « Agir local, penser global, » est une formule que l’on • Ville plusieurs fois distinguée pour son doit au chercheur français René Dubos qui résume bien engagement en faveur du développement l’idée suivant laquelle on ne peut agir efficacement en durable (ex. : Marianne d’Or en 2009). faveur du développement durable que si l’on a • Projet-phare d’écoquartier : ZAC de la Mare conscience de ses enjeux économiques, sociaux et Huguet. environnementaux à l’échelle planétaire et de • Voyage d’études réalisé en 2008 à Grenoble l’interdépendance qui lie les peuples et les territoires. (Grand Prix national EcoQuartier 2009) avec Les collectivités locales sont en première ligne sur le Energie-Cités. front du développement durable. Au travers de leurs • Ville adhérente au Pôle de Compétitivité compétences, elles mènent de nombreuses politiques « Advancity, Ville et Mobilité Durables ». publiques en sa faveur. Les choix qu’elles opèrent en • Site pilote du programme européen sur la matière de transport, d’aménagement, de logement, mobilité durable Pro.Motion en partenariat avec d’énergie, d’eau, d’assainissement ou encore de l’ARENE Ile-de-France. développement économique sont déterminants. Par • Ville ouverte sur le monde : jumelages avec ailleurs, un nombre croissant de collectivités s’engagent Übach-Palenberg (Allemagne), Cotonou (Bénin) sur des projets de développement durable innovants et Yanzhou (Chine), accueil de nombreuses impliquant fortement la population. délégations étrangères hors jumelages. A Rosny-sous-Bois, le développement durable est • Ville membre de Cités Unies France qui depuis plusieurs années une priorité. L’engagement de fédèrent les collectivités françaises engagées à la Ville sur une démarche Agenda 21 et les projets de l’international. développement durable exemplaires comme par ex. son futur écoquartier sont des atouts qu’elle peut valoriser : participation à des réseaux d’échanges nationaux et internationaux, à des concours, à des salons professionnels, etc. Elle peut aussi s’appuyer sur ses jumelages et encourager l’accueil de délégations étrangères pour accroître son rayonnement. Réciproquement, la Ville a tout à gagner à s’enrichir des avancées, des expérimentations et des succès des politiques mises en œuvre par d’autres. Modalités / étapes pour la mise en œuvre : Œuvrer pour le rayonnement de Rosny-sous-Bois en matière de développement durable peut se décliner en plusieurs actions : • Promouvoir en France et à l’étranger la Ville comme modèle de développement urbain durable. • Positionner la Ville dans les réseaux nationaux, européens et internationaux (par ex. Energie-Cités) et renforcer les liens avec ces réseaux pour faire de Rosny-sous-Bois une destination privilégiée des voyages d’études. • Favoriser l’échange d’expertise avec des collectivités françaises et étrangères exemplaires. • Axer les projets de coopération décentralisée sur le développement durable, valoriser l’image d’une ville durable lors de la réception des délégations étrangères. • Sélectionner des concours et participer à des salons professionnels. • Signer des déclarations, chartes et conventions nationales, européennes et internationales en phase avec les engagements de la Ville en matière de développement durable. Impact budgétaire Pas d’impact budgétaire spécifique en dehors des projets de coopération décentralisée (dont l’impact budgétaire dépend de la nature des projets et des soutiens financiers obtenus). Il s’agit surtout d’adapter l’organisation de la collectivité et de mobiliser les moyens existants (par ex. en matière de communication) sur cet objectif de rayonnement accru. Gains DD attendus : • Capitalisation/valorisation des bonnes pratiques et des expériences innovantes en matière de développement durable, basée sur un esprit de coopération et de solidarité entre les territoires. Les indicateurs de suivi : • • • • • Nombre d’engagements signés par la Ville en faveur du développement durable (charte, convention…). Nombre de distinctions obtenues. Nombre de participations à des réseaux d’échanges. Nombre de délégations étrangères accueillies ayant participé à des échanges sur le thème du développement durable. Nombre de partenariats créés avec des collectivités étrangères sur le thème du développement durable. 55 Elu référent M. Claude SCHMIERER, Adjoint au Maire Délégué à l’Urbanisme et aux Relations Internationales. Service en charge Mission des Relations Internationales et du Développement Durable. Partenaires ARENE IDF, villes étrangères partenaires (Cotonou, Übach-Palenberg, Yanzhou), Cités Unies France, Pôle de Compétitivité « Advancity, Ville et Mobilité Durables », ACTEP, Agence Africaine de Développement Durable. Calendrier 2010 2011 2012 2013 2014 Conception Réalisation 56 Axe 5 Objectif Etre une administration éco-responsable Préserver les ressources naturelles Action n°37 Réhabiliter les bâtiments municipaux selon des critères de performance énergétique et thermique Les enjeux : Données-clés : En France, le secteur du bâtiment consomme plus de • Diagnostic de Performance Energétique (DPE) 40 % de l’énergie finale et contribue pour près du quart réalisé sur les bâtiments municipaux de plus de aux émissions de Gaz à Effet de Serre (GES). Le 1 000 m², soit 17 bâtiments. Grenelle de l’Environnement en a fait une priorité dans • La Ville dispose d’un outil informatique le cadre de la lutte contre le changement climatique. Il permettant de suivre ses consommations a notamment fixé comme objectif l’équivalent de la énergétiques. norme BBC dans les nouveaux bâtiments publics à fin • 1 poste de « Technicien Energie » dédié à ce 2010, ou encore la réduction de la consommation suivi. d’énergie dans les bâtiments anciens de 38% d’ici à • Réhabilitation des façades du groupe scolaire 2020. Jean Mermoz (futur bâtiment bioclimatique) en En effet, si dès les chocs pétroliers des années 70 des cours. dispositions ont été prises pour limiter les consommations des bâtiments neufs (réglementations thermiques de 1974, 1988, 2000), les progrès ont été très lents, notamment pour diminuer les consommations du parc de bâtiments existant. La construction neuve ne représente chaque année qu’un peu plus de 1% du patrimoine bâti. L’enjeu principal correspond donc à la rénovation thermique des bâtiments existants. Pour répondre à ces objectifs, la Ville souhaite mettre en place un plan de rénovation énergétique et thermique de son propre patrimoine bâti. Modalités / étapes pour la mise en œuvre : • • • • Poursuite des actions déjà menées et remplacement d’équipements pour le chauffage, l’électricité, l’eau et les baies vitrées. Sur la base du DPE, lancement d’une étude pour la définition et la planification d’une stratégie d’amélioration du patrimoine bâti de la Ville en tenant compte des actions en cours. Lancement d’un marché de maîtrise d’œuvre pour l’amélioration d’un futur bâtiment Lancement des travaux. Impact budgétaire Par exemple, le budget pour la réhabilitation de la façade de l’école Mermoz s’élève à 2 800 000 € Gains DD attendus : • • • • Réduction des émissions de GES. Diminution des consommations énergétiques. Limitation du coût des factures d’énergie par rapport aux évolutions du marché. Amélioration du confort et de la santé des agents et usagers. Les indicateurs de suivi : • • • • Suivi de la programmation annuelle de travaux et mesures d’amélioration de la performance énergétique du bâti existant. Evolution des consommations énergétiques de chaque bâtiment municipal. Economies réalisées par les travaux d’amélioration du bâti (kWh, voire émissions de CO2 évitées). Nombre de bâtiments labélisés (BBC, HQE, …) après réhabilitation. Elu référent Mme Ninette SMADJA, Conseillère Municipale déléguée à l’Entretien du Patrimoine. Service en charge Pôle Finances / Patrimoine - Direction des Bâtiments. Partenaires ADEME et exploitant de chauffage Calendrier 2010 2011 2012 2013 2014 Remplacement des équipements Amélioration du patrimoine bâti Conception Réalisation 57 Axe 5 Objectif Action n°38 Etre une administration éco-responsable Préserver les ressources naturelles Favoriser la dématérialisation des documents papier Les enjeux : La dématérialisation est la transformation de supports d'informations matériels (souvent des documents papier) en des fichiers informatiques. Au delà de la réduction des coûts liés aux frais administratifs, aux ressources humaines, contraintes d'archivage et à l'affranchissement des envois, la dématérialisation est avant tout considérée comme un moyen de fluidifier les processus. Elle permet notamment de pallier aux conséquences dues au retard accumulé suite au traitement manuel et l'allongement de la durée de recouvrement des factures. Aussi, pour mettre en place des procédures plus « durables » et obtenir des résultats en matière de réduction des consommables (papier, encre…), la Ville souhaite développer la dématérialisation progressive des procédures qu’elles gèrent. Cette action vise également à permettre à la population d’être en permanence informés sur ses droits et devoirs, ou encore sur les initiatives portées par la Ville, obtenir facilement et rapidement un certain nombre de documents téléchargeables via le site Internet de la Ville, et réduire ses besoins en déplacement. En lien avec cette action, un travail sera réalisé en interne pour promouvoir le courrier électronique, limiter la multiplication des documents papier ou encore recommander des options d’impression économes en papier (recto/verso, plusieurs pages/feuille, …). Données-clés : • • • • • • • • • • • • Etat des lieux du courrier entrant réalisée en 2009. 120 procédures de marchés publics / an. 1 plateforme de dématérialisation des marchés publics. 1 site Internet (rosny93.fr) permettant de diffuser des documents électroniques en direction des usagers. 1 système d’information cohérent, homogène et puissant sur l’ensemble des services municipaux. 1 messagerie électronique pour l’ensemble des agents disposant d’un poste informatique. 1 Intranet intégrant une bibliothèque de documents. Conventionnement avec l’Etat régissant l’envoi des actes administratifs au contrôle de légalité de manière dématérialisée. Conventionnement avec le Trésor et la Cour des Comptes régissant l’envoi des justificatifs de versement des paies. Des outils informatiques compatibles avec le protocole d’échange informatisé HELIOS (traitement automatisé dont la finalité est d'assurer la gestion financière et comptable des collectivités locales, il doit permettre aux comptables et aux ordonnateurs de suivre en temps réel l'ordonnancement et l'exécution des dépenses et des recettes des collectivités dont ils ont la charge, et d’améliorer la qualité et la rapidité du service rendu à l'usager). 1 application de facturation permettant la dématérialisation des factures, du paiement de celles-ci, et de l’établissement des attestations fiscales. 1 Système d’Information Géographique permettant de dématérialiser les accès aux plans. Modalités / étapes pour la mise en œuvre : Plusieurs chantiers sont actuellement en place sur des sujets connexes : • Dématérialiser le visa de facturation. • Mettre en place des circuits de validation informatique des documents internes. • Privilégier la circulation de l’information par le biais des outils électroniques (intranet…). • Dématérialiser la chaîne du traitement du courrier. • Changer l’outil Ressources Humaines et Finances pour intégrer les fonctions d’accès aux documents dématérialisés et de production de tels documents • Mettre en ligne un portail Famille permettant à terme les opérations de préinscriptions et de réservations d’activités sans papier… Concernant la dématérialisation du traitement du courrier, il s’agira plus particulièrement de : • Mettre en place des scanners réseau permettant numérisation des documents. • Augmenter les capacités de stockage du système d’information. • Travailler sur l’organisation des circuits de transmission des documents. • Formaliser des circuits de validation en vue de l’implantation de parapheurs électroniques. • Créer un service archives. • Mettre en place des outils permettant l’archivage électronique, en interne ou au niveau départemental. • Mettre en service l’ensemble des démarches. 58 Impact budgétaire Non précisé. A noter toutefois le recours à un prestataire pour accompagner la démarche. Gains DD attendus : • • • • Préservation des ressources naturelles. Réduction des impacts environnementaux liés à la production, à l’utilisation et à l’élimination du papier. Limitation des déplacements des usagers. Facilitation et réduction du temps des procédures pour les usagers. Les indicateurs de suivi : • • • • • • Quantité de papier acheté ; nombre de photocopies réalisées. Nombre de procédures dématérialisées. Nombre de documents sur la bibliothèque de l’Intranet ; enquête sur l’utilisation de l’Intranet par les agents. Nombre de documents télétransmis aux diverses administrations. Nombre de factures réglées par le biais du portail Famille. Nombre de nouveaux documents accessibles via le site Internet de la Ville. Elu référent M. Jacques BOUVARD, Conseiller Municipal délégué à la Cohésion, à la Sécurité et aux Technologies de l’Information et de la Communication. Service en charge Pôle Ressources Humaines / Organisation / Sécurité - Direction des Systèmes d’Information. Partenaires Syndicat Intercommunal du Centre Informatique de Montreuil (SICIM) ; Service des Archives Départementales. Calendrier 2010 2011 2012 2013 2014 Conception Réalisation 59 Axe 5 Objectif Action n°39 Les enjeux : Etre une administration éco-responsable Préserver les ressources naturelles Mise en place d'un Plan de Déplacements d'Administration er Le secteur des transports est le 1 émetteur de Gaz à Effet de Serre (GES) au niveau national. Le Plan de Protection de l’Atmosphère (PPA) d’Ile-deFrance signé en juillet 2006 montre que les transports routiers représentent la plus grande source de pollution au niveau régional. Il rend également obligatoire la mise en œuvre de Plans de Déplacements pour les grands pôles générateurs de trafic (grands établissements industriels ou tertiaires, zones d’activités, administrations) de la région. 150 établissements sont actuellement concernés par cette mesure. Afin de lutter contre le changement climatique et la protection de l’atmosphère, préserver les ressources naturelles fossiles et favoriser le développement des modes de transport alternatifs à la voiture individuelle pour les déplacements professionnels des agents (transports collectifs, covoiturage, vélo…), la Ville souhaite mettre en place un Plan de Déplacements d’Administration (PDA). Démarche globale et volontaire d’analyse des déplacements du personnel communal, ce plan doit donner lieu à un ensemble de mesures, visant à participer au rééquilibrage, à l’optimisation et à la limitation des déplacements en encourageant l’écomobilité des élus et des agents. Données-clés : • Au niveau national : - En application de la Loi sur l’Air et l’Utilisation Rationnelle de l’Energie (Loi LAURE), les gestionnaires de « flottes publiques » de plus de 20 véhicules ont l’obligation d’intégrer au moins 20% de véhicules alternatifs propres lors des renouvellements de parcs. - 1 cycliste ou 1 piéton est deux fois moins exposé à la pollution qu’un automobiliste dans l’habitacle de son véhicule. - En ville pour un temps global de déplacement de 5 minutes à vélo, on peut compter 20 à 25 minutes pour la voiture. • Au niveau régional : - 1 Plan de Déplacements Urbains d’Ile-de-France (PDUIF) qui préconise notamment aux employeurs d’encourager le recours aux transports collectifs et au covoiturage. • Au niveau de la ville : - Environ 1200 agents communaux. - Véhicule de fonction du Maire hybride - 12 véhicules fonctionnant au GNV (sur un parc de 137 véhicules) ; station GNV privative installée au garage municipal. - 5 vélos de service à assistance électrique ; garage à vélos rénové en 2010 à disposition des agents de l’Hôtel de Ville. - Remboursement des trajets « travail – domicile » à hauteur de 50 % pour les agents utilisant les transports à commun (enveloppe prévue en 2010 pour un montant de 47 600 €). - Diffusion avec les fiches de paie d’une lettre interne trimestrielle sur le développement durable dédié : « Mission Agents 21 » depuis 2008. - Plan de formation des agents pluriannuel 20102012. Modalités / étapes pour la mise en œuvre : Actions en cours : • Premier bilan et pistes d’améliorations suite à la mise en place des vélos à assistance électrique. Elaboration du PDA : • Création d’un groupe de travail interne. • Réalisation d’un diagnostic partagé avec les agents et analyse des besoins existants. Avec l’aide d’un bureau d’études. • Formulation et hiérarchisation des objectifs. • Définition du plan d’actions. • Mise en œuvre du PDA. En parallèle : • Sensibilisation des agents aux modes alternatifs (lettre interne, Intranet…) Pistes d’actions à court terme : • Mise en place de formations à l’éco-conduite • Création d’une rubrique dédiée au covoiturage sur l’Intranet de la Ville. Impact budgétaire 20 000 euros sur l’enveloppe formation (bureau d’études). Sinon, l’impact budgétaire dépendra des actions retenues et des investissements à consentir pour leur mise en œuvre. Formations à l’éco-conduite comprises dans le plan de formation des agents (pas de surcoût). 60 Gains DD attendus : • • • Diminution du trafic routier et des nuisances associées (insécurité routière, pollution, bruit). Evolution des habitudes de déplacement des agents vers des choix plus écologiques. Bénéfices sur la santé et le bien-être des agents (réduction du stress et de la fatigue liés aux déplacements en voiture…). Diminution des frais de carburant pour la Collectivité comme pour les agents. Les indicateurs de suivi : • • • • Réalisation du diagnostic. Nombre d’actions inscrites au PDA. Evolution des modes de déplacement des agents. Nombre d’agents formés à l’éco-conduite. Elu référent Mme Françoise TOUZOT, l’Intercommunalité. Service en charge Pôle Ressources Humaines / Organisation / Sécurité. Partenaires CNFPT ; GRAS SAVOYE ASSURANCES ; ARENE IDF ; ADEME. Calendrier 2010 2011 Adjoint délégué aux Ressources 2012 2013 Humaines et à 2014 Conception Réalisation 61 Axe 5 Objectif Etre une administration éco-responsable Prévenir les exclusions Action n°40 Promouvoir l'emploi des personnes en difficulté à travers la commande publique Les enjeux : Données-clés : La commande publique, représente en France plus de • Les secteurs du bâtiment et des travaux publics 50 milliards d’euros, soit un poids économique important. représentent la majorité des marchés concernés Elle doit contribuer à cet effet à prendre en compte des par la promotion de l’emploi de personnes en objectifs de développement durable à savoir la difficulté. préservation de l’environnement et le progrès social. • Les marchés de services peuvent néanmoins être Depuis 1993, des clauses sociales peuvent conditionner concernés (restauration, gardiennage, nettoyage, l’attribution des marchés publics. Ces clauses entretien espaces verts…). constituent un formidable levier pour promouvoir Au niveau national : l'insertion des publics en difficulté (demandeurs d’emploi • Clause sociale rendue obligatoire par l’ANRU. de longue durée, bénéficiaires de minima sociaux, • Au 30 juin 2009, sur 250 projets de rénovation publics reconnus comme travailleurs handicapés, …). urbaine répertoriés par l'ANRU : près de 5 millions Aussi, depuis 2006, en vertu de l'article 5 du Code des d'heures d'insertion réalisées par 12 560 Marchés Publics, les collectivités locales doivent définir personnes ayant bénéficié de 15 840 contrats. la nature et l’étendue des besoins à satisfaire en prenant A Rosny-sous-Bois : en compte des objectifs de développement durable. • A l’exception des marchés de travaux ANRU L’article 14 précise : « Les conditions d'exécution d'un aucun marché ne comporte de clauses d’insertion marché ou d'un accord-cadre peuvent comporter des des publics en difficulté. éléments à caractère social ou environnemental qui prennent en compte les objectifs de développement durable en conciliant développement économique, protection et mise en valeur de l'environnement et progrès social. Ces conditions d'exécution ne peuvent pas avoir d'effet discriminatoire à l'égard des candidats potentiels. Elles sont indiquées dans l'avis d'appel public à la concurrence ou dans les documents de la consultation. » Modalités / étapes pour la mise en œuvre : • • • • Identification des marchés pertinents pour la mise en œuvre des clauses d’insertion en lien avec les directions réalisant des marchés de travaux (Direction des Bâtiments, Pôle Espaces Publics), et autres directions si marchés de services. Identification du potentiel d’insertion du territoire : personnes et structures. Recours à un dispositif d’accompagnement, interne ou externe à la Collectivité. Mise en place d’outils de suivi et d’évaluation permettant de vérifier le parcours d’insertion des personnes. Impact budgétaire Non précisé. Gains DD attendus : • • Retour à l’emploi et insertion sociale des personnes en difficulté. Implication des bénéficiaires des clauses sociales dans l’amélioration du cadre de vie au travers des activités qui leur sont confiées. Les indicateurs de suivi : • • Nombre de marchés concernés. Nombre d’heures d’insertion réalisées ; nombre de bénéficiaires ; nombre de contrats signés. Elu référent M. Patrick CAPILLON, Adjoint délégué aux Politiques Educatives et à la Petite Enfance, Président de la Commission d’Appel d’Offres. Service en charge Pôle Finances / Patrimoine - Direction de la Commande Publique. Partenaires Titulaires des marchés publics ; Pôle Emploi ; Mission Locale de Rosny-sous-Bois / e Neuilly-Plaisance ; Ecole de la 2 Chance ; Direction Régionale des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l'Emploi ; APTHE 93 ; entreprises d’insertion ; associations de solidarité locales (Secours Catholique…). Calendrier 2010 2011 2012 2013 2014 Conception Réalisation 62