aisne - Sobac
Transcription
aisne - Sobac
EXPERTISE DE SOL du 28/04/2016 M. Laurent GENAILLE 9 rue de l'Eglise 02270 POUILLY SUR SERRE réalisée par FREBOURG AGRO RESSOURCES Elevage de 25 vaches Prim'Holstein Production moyenne : 9 200 litres/VL SAU : 76 ha • Historique de la parcelle : – Fosse 1 et Fosse 2 sur la même parcelle exploitée depuis 1990 – Alternance blé tendre d'hiver - maïs depuis 10 ans 9,0 12,0 6,5 1,5 3,2 6,0 • Culture en place : 28,0 10,3 Blé tendre d'hiver Betteraves sucrières Colza d'hiver Orge d'hiver Luzerne Orge de printemps Maïs grains et ensilage Prairies permanentes – Blé tendre d'hiver BERGAMO semé le 10 octobre 2015 à 240 grains/m² • Commentaires de M. Laurent GENAILLE : – Sol facile à travailler – Ce qui m'a le plus marqué, c'est le brassage des horizons et la densité racinaire. J'avais déjà remarqué des choses cet hiver ! Caractéristiques physiques du sol þ tendance LIMONEUSE-ARGILEUSE sur calcaire Très belle évolution avec création d'humus et d'argile néoformée. La vie a investi les zones carbonatées de façon très significative. Retrouvez les témoignages de vos confrères et des avis scientifique et vétérinaire sur www.bacteriosol-sobac.com SOBAC - ZA - 12740 LIOUJAS - Tél. 05 65 46 63 30 - [email protected] FOSSE N° 1 FOSSE N° 2 Amélioration agronomique après seulement 7 mois d’application. CULTURES/FERTILISATION BLE TENDRE D'HIVER N170 MAÏS N150 - P46 - K120 + 20 T Fumier BLE TENDRE D'HIVER N200 2015 2014 2013 TEMPERATURES DU SOL AIR : 12,6°C à 15 h 47 7,8 7,9 8,9 9,6 9,6 9,5 8,9 BLE TENDRE D'HIVER N170 250 kg Bactériosol® renforcé (10/09) MAÏS N150 - P46 - K120 + 20 T Fumier BLE TENDRE D'HIVER N200 Lever du soleil : -2°C 10 cm 25 cm 50 cm 100 cm 150 cm 200 cm Moyenne AIR : 10,3°C à 16 h 15 8,0 8,3 8,5 9,4 9,4 9,4 8,8 7,0 6,0 6,6 7,5 7,4 7,4 10 cm 25 cm 50 cm 100 cm 150 cm 200 cm 7,2 7,2 7,2 7,7 7,6 7,6 7,0 1,5 Moyenne PH Variation 7,4 0,5 MESURES DES PH 5,34 INDICE DE COMPACTION - 12,4% 4,10 AUTRES OBSERVATIONS 92 cm Anéciques, épigés et myriapodes Presque évolués Nbre trous de galeries de vers de terre x 1,90 Enracinement Faune Débris Terre inodore !! Autres 400/m² 760/m² 118 cm, plus dense (x 2,5 à 3) Anéciques, épigés et myriapodes x 2 Bien évolués Odeur de champignons dans l'horizon 0 à 20 cm FOSSE N° 1 FOSSE N° 2 Indice de compaction : 5,34 Limon argileux Compaction sous herse Fond de labour Trace d'ancien labour Taux d'argile en hausse Brassage correct 4,10 ! 10 " ! 20 " Idem en plus friable ! 30 " Changement de couleur Taux d'argile en hausse ! 50 " Plus brassé et beaucoup plus de racines ! 40 " ! 60 " Mélange d'argile - Limons Brassage moins important que F2 Limons grossiers + argile Aspect grumeleux - plus friable ! 70 " ! 80 " Fort brassage des horizons Milieu très oxygéné + un peu de CaCo3 Beaucoup de racines (x 2,5) ! 90 " ! 100 " Argile néoformée en petite quantité Silice - CaCo3 Milieu hétérogène avec un peu de compaction ! 110 " ! 120 " Argiles néoformées Belles racines Brassage important ! 150 " ! 160 " Graveluches calcaires Milieu sec Horizon fermé peu exploité ! 170 " ! 180 " ! 190 " ! 200 " Léger tassement Plus on descend, plus le milieu est calcaire Très compacté ! 140 " SemiLégère compaction compaction Friable Très friable ! 130 " « Le comparatif est situé dans la même parcelle avec deux fosses espacées de 30 mètres l’une de l’autre. Les pratiques et l’assolement sont identiques depuis 1990, soit 26 ans. Nous sommes donc sur les mêmes origines pédologiques avec un potentiel agronomique identique. La seule variable est l’ensemencement en Bactériosol® renforcé à 250 kg/ha le 10 septembre 2015 dans la fosse 2. Le creusement des fosses fait apparaître une légère différence de couleur, soit un horizon de 0 à 30 cm plus sombre, donc plus humifère et un horizon sous jacent de 30 à 140 cm plus coloré suite à la formation d’argile dans la fosse 2. Tout cela est confirmé par les mesures et les observations réalisées. Le pH s’est déjà bien régulé avec une variation qui est passée de 1,5 à 0,5 ainsi qu’une moyenne supérieure de 0,44 sans aucun apport d’amendement calcique ; ce phénomène est dû à une augmentation significative de la fertilité biologique. L’aération, la porosité et la gestion de l’eau liée sont quasiment doublées (x 1,9). Plus d’air et plus d’humus dans un sol, c’est toute sa dynamique qui s’accélère : plus de biodisponibilité de tous les minéraux stockés à savoir K + O2 et bactéries = K2O, oxyde de potassium assimilable par les plantes. Il en est de même pour tous les minéraux, excepté le phosphore qui a besoin de mycorhizes et de champignons : P + O2 et champignons = P2O4 anhydride phosphorique assimilable par les plantes. En résumé, c’est la mise en marche d’une usine d’engrais naturelle ! De plus, toutes les formes de matières organiques (pailles, fumiers, débris végétaux, racines après récolte et autres) évoluent très rapidement en humus grâce aux bactéries, protozoaires et champignons avec la contribution des trois faunes anécique, épigée et endogée, évolution purement biologique, ce qui permet de stocker beaucoup plus d’eau et de limiter les stress hydriques. Un dernier phénomène puissant : la formation d’argile par l’attaque du calcaire par les exsudats racinaires dans un milieu vivant et aéré, soit 3 à 5 t/ha et par an. De façon très claire, la fosse 2 possède une fertilité biologique nettement supérieure, ce qui impacte les deux fertilités physique et chimique. Il est incontestable que cette évolution est due à la seule variable. Quelques conseils agronomiques : • Continuer à travailler sur l’amélioration de la fertilité biologique jusqu’à régulation totale des pH de 0 à 200 cm. A ce moment là, ce sera le pH du terroir. Le pH du terroir varie beaucoup moins au cours des saisons, ce qui est un énorme avantage. • Travailler le sol de la façon la plus simple possible sans excéder les 15 cm. En cas de labour nécessaire, ne pas dépasser cette profondeur : technique de labour simplifié, tout simplement parce que 80 % de l’activité biologique d’un sol se situe de 0 à 15 cm. • Faire attention aux utilisations de glyphosate et des fongicides trop performants. Ils ont un impact très négatif sur la micro faune et sur la macro faune, notamment sur le développement des champignons qui ont un rôle fondamental sur le bon fonctionnement du sol. » Christophe FREBOURG FREBOURG AGRO RESSOURCES Conseil et formation en agronomie ©Crédit photos et résultats Frebourg Agro Ressources onclusions de C. Frebourg, expert indépendant, Frebourg Agro Ressources :