Nicolas Hubert - Rhône
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Nicolas Hubert - Rhône
work in regress (?) Cie épiderme – Nicolas Hubert / 15 rue Georges Jacquet 38000 Grenoble mel: [email protected] / tél : 06 12 25 48 39 / www.compagnie-epiderme.org Compagnie épiderme – Nicolas Hubert Initialement formé aux arts plastiques (diplômé de l’École Supérieure des Beaux-Arts du Mans en 1996), Nicolas Hubert se forme parallèlement à la danse contemporaine, classique, contact-improvisation, composition instantanée, capoeira… auprès de nombreux enseignants. Il danse depuis 1996 dans plusieurs compagnies en France et à l’étranger (Cie Hervé Robbe / CCN du Havre, Cie Michèle Noiret, Cie Linga, Cie Pascoli, Cie Hervé Koubi, Cie Marie Lenfant…). Après un premier solo en 2000 (Le Fond de l’air effraie…), il fonde en 2002 la Compagnie épiderme. Chacune de ses pièces s’attache à mettre en relation une écriture chorégraphique avec un univers scénographique spécifique : la dimension physique de la danse est indissociable de la dimension plastique de la scénographie. Il se joue aussi une mise en relation directe de la danse avec la musique, par des créations originales jouées par les musiciens sur scène. Après Ritournelle en 2004, Métaphormose(s) en 2007, il crée Slumberland en 2009. Titulaire du diplôme d’Etat de professeur de danse contemporaine, il se consacre aussi à l’enseignement. photos : Olivier Humeau WORK IN REGRESS (?) Création 2011 (saison 2011 / 2012) Propos Un travail en régression. Ou plutôt comme un retour : un retour de chaque interprète sur son propre parcours, comme un journal intime chorégraphique : des bribes d’autobiographies… Un travail sélectif sur la mémoire… Une introspection publique. Il est question d’apprentissage, d’assimilation, de formation, de progression, de « comment se fait-on ? », comment un interprète se fabrique : entre démarche personnelle et hasard des rencontres… Mais il est question aussi du pendant de cette courbe ascendante : la perte, la régression. De la même façon qu’en pédagogie la stagnation fait partie intégrante du processus d’apprentissage, on pourra se demander si la régression, même dans son pire aspect infantile, n’a pas aussi quelque chose à nous apprendre. La régression pose la question de l’âge du danseur : passé l’âge symbolique de la quarantaine, est-il sur la voie du déclin, ou est-ce que sa maturité en fait un témoin privilégié de sa pratique, de son propre parcours ? Estce un corps vieillissant ou un artiste mûrissant ? La régression pose aussi la question de la « progression » attendue d’un spectacle, de son ascension, vers le plus, vers le mieux, vers un climax incontournable. Nous tenterons bien sûr de déjouer, de façon ludique, cette évidence. Enfin, (to) work in regress, c’est travailler dans un contexte de régression (sociale, politique, culturelle…). En quoi cette idée de travailler ensemble, quand un contexte d’économie culturelle régressive qui ne nous y incite pas, est peut-être un acte de résistance en soi ? Alors, work in progress ou work in regress ? Simple question de goût ? On pourrait rétorquer par le principe d’équivalence de Robert Filliou, artiste du mouvement Fluxus : « bien fait, mal fait, pas fait », c’est la même chose. Note d’intention Pour ce projet, cinquième pièce d’un parcours chorégraphique de dix ans, je désire pour la première fois m’extraire du plateau. Jusque-là j’utilisais mon corps et mon mouvement comme matière première, comme matériau au même titre que les objets scénographiques. Aujourd’hui, j’ai le désir de mettre en scène deux danseurs, deux musiciens, et un technicien à vue sur le plateau (au parcours antérieur de danseur) : des personnes que je connais pour les avoir croisées dans différents projets, à travers mon parcours d’interprète. Il s’agit de mettre à jour leurs identités respectives, de dresser leur portrait, et de les faire témoigner, prendre « la parole » (mais aussi le geste, le son, la lumière…), afin de leur faire décrire le parcours qui est le leur, le chemin par lequel ils se sont construit en tant qu’interprète, humainement, artistiquement, techniquement… Montrer ces parcours tels qu’ils sont : des lignes accidentées et discontinues, faites de rencontres formatrices, d’accomplissement, mais aussi de temps morts, de doutes, de ratés, de fausses notes, de stagnations, de régressions. Vie publique, vie privée L’interprète, qui est habituellement l’objet du spectacle, est ici également son sujet. C’est à l’intersection de la vie publique et de la vie privée que nous travaillons, là où les aspects inhérents aux professions du spectacle peuvent concerner tout un chacun et refléter des préoccupations plus universelles : de choix de vie, de remises en question… CV Nous partons d’éléments biographiques comme matière première. Une présentation de chacun, en adresse directe au public (« parlée-dansée » pour les danseurs, ou dans un micro), sur le mode superficiel du CV, constitue la première trame du spectacle. Chaque interprète aborde cette présentation de soi d’une façon personnelle : mettant tour à tour l’accent sur la transmission, l’aspect professionnel des collaborations artistiques, l’aspect géographique du nomadisme inhérent au métier, l’aspect identitaire de l’origine (japonaise, espagnole, suisse…). interviews Des interviews audio de chacun des interprètes permettent de creuser plus en profondeur, en intimité, les soubassements de ces parcours, et également d’en dégager un matériau sonore (utilisé ensuite en voix-off, ou intégré dans la musique). Elles permettent aussi de scénariser des croisements entre les biographies de chacun, pour passer des histoires singulières à des situations collectives. Représentations (préachats confirmés) - La Rampe / Echirolles, en co-diffusion avec Le Pacifique l CDC : Première jeudi 1er décembre 2011 à 20h vendredi 2 décembre 2011 à 14h30 (séance scolaire). - Le Dôme Théâtre / Albertville : jeudi 15 mars 2012 à 20h30. Coproductions et résidences Coproductions : - La Rampe et La Ponatière scène conventionnée / Echirolles, dans le cadre de la résidence de la compagnie (saison 2011/12). - Le Pacifique l CDC / Grenoble. Soutiens : Le Dôme théâtre / Albertville, L’Album-ABC Danse / Grenoble. Résidences de création : - du 6 au 10 septembre 2010 : Studio du Pacifique l CDC / Grenoble - du 21 mars au 1er avril 2011 : Studio du Pacifique l CDC / Grenoble - du 27 juin au 15 juillet 2011 : Studio du Pacifique l CDC / Grenoble - du 7 au 11 novembre 2011 : Studio du Pacifique l CDC / Grenoble - du 14 au 18 novembre 2011 : Plateau de La Rampe / Echirolles - du 21 au 26 novembre 2011 : Plateau du Dôme Théâtre / Albertville - du 28 novembre au 1er décembre 2011 : Plateau de La Rampe / Echirolles Prix de vente 5 400 euros nets de taxes (tarif dégressif à partir de 2 représentations) Association non assujettie à la TVA conformément à l’article 261-7 du code général des impôts. ++ Défraiements pour 9 personnes en tournée. Distribution sur scène : - Akiko Kajihara : danseuse - Violeta Todo Gonzalez : danseuse - Camille Perrin : compositeur et musicien - Bertrand Blessing : compositeur et musicien - Sébastien Merlin : danse, création lumière, technique à vue hors scène : - Nicolas Hubert : chorégraphie - Frédéric Borrotzu : régie son - Frédéric Soria : régie plateau - Bénédicte Goinard / Le BADA : production, diffusion Akiko Kajihara Danseuse Akiko Kajihara commence la danse moderne et classique à Tokyo dès l'âge de sept ans. Elle poursuit ses études d'éducation physique à l'université Tsukuba. En 1993, elle rentre au Laban Centre de Londres et elle intègre la Transitions Dance Company où elle travaille avec plusieurs chorégraphes (A. Miller, Y. Snaith, L. Agiss & B. Cowie, Y. Coutts, A. Ahn et B. Cratty). Depuis 1996, elle danse pour plusieurs compagnies (Cie Pascoli, Cie Christiane Blaise, Cie Lanabel, Cie Thomas Lebrun…) A partir de 2002, elle s'investit également dans des projets au Japon : elle participe aux créations de la compagnie Dance Theatre Ludens – Takiko Iwabuchi, présentées au Théâtre National à Tokyo, Osaka ainsi qu'en Europe et aux Etats-Unis (ADF en 2008). En 2008, elle participe à une pièce de théâtre mise en scène par Shuji Onodera au Théâtre Benisan Pit de Tokyo. En parallèle, elle développe un travail personnel de chorégraphie (création de Petite Danse présentée en France et au Japon, performances improvisées à la galerie Onshitsu de Tokyo) et un travail pédagogique autour des rapports entre la danse et la calligraphie japonaise. Violeta Todo Gonzalez Danseuse Née à Barcelone en 1974, elle débute une formation classique dès le plus jeune âge puis passe son diplôme de danse contemporaine. Elle commence dès 1992 à collaborer avec de nombreuses compagnies dont la Cie de Mar Gomez et la Cie Danat Danza. En 2000, ayant obtenu une bourse pour participer au X-group (expérience chorégraphique menée par Anne Teresa de Keersmaeker), elle s’expatrie à Bruxelles où elle rencontre une autre pratique de la danse en travaillant avec David Zambrano, Russell Maliphant, Janet Panetta et Meg Stuart entre autres. Parallèlement, elle continue son chemin entre danse et théâtre avec Maria-Clara Villa-Lobos, Inaki Azpillaga, mais aussi Barbara Mavro et Fernando Martin. En 2003, elle s’installe en France et crée avec Valère Bertrand la compagnie la Chaudière Intime où elle développe son univers chorégraphique tout en continuant à collaborer avec d’autres compagnies : François Veyrunes (Cie 47-49), Anabelle Bonnery (Cie Lanabel), la Cie Scalène et la Cie Philippe Saire. En 2007, avec Jyrki Haapala, elle crée le collectif Pora Project en Finlande. Depuis 2009, elle fait partie de la Troupe Dromesko en tournée actuellement pour Arrêtez le monde, je voudrais descendre. Camille Perrin Compositeur et musicien (basse, contrebasse, voix, objets, éléctroacoustique…) Contrebassiste tout terrain et musicien protéiforme, sa formation classique au CNR de Nancy a été par la suite enrichie par de nombreuses rencontres (JeanLuc Capozzo, René Lussier, Joelle Léandre, Charles Pennequin...). Actif dans le collectif EMIL 13 et avec de nombreux projets (LABO, La philarmonie du bon vide, le crapô des marais…), il a tourné en France et en Europe avec le groupe de rock expérimental Ace, ainsi qu’avec le trio Rosette (aux côtés de Sebastien Coste et Michel Deltruc). Il aime rencontrer le théâtre (CDN de Nancy, Cie Roland Furieux), et la danse (Otomo, Patricia Kuypers, Cie Osmosis, Cie Mille Failles, Cie Jeanne Simone...). Depuis 2007, pour la création de Métaphormose(s), il collabore avec la Cie épiderme. Bertrand Blessing Compositeur et musicien (batterie, contrebasse, voix, guitare, éléctroacoustique) Titulaire d’un certificat de contrebasse et de batteur de jazz du Conservatoire de Musique de Genève, ainsi que d’un diplôme d’instrument de l’école professionnelle de jazz de Genève, il a également suivi deux ans de percussions classiques. Il est à la tête de quatre projets musicaux : aux percussions dans Urban Drum and Bass (spectacle de rue de percussions sur mobilier urbain), à la batterie et programmation dans Blessing’s breakbeat & mcs (projet électro-live avec des MCs genevois), à la batterie dans Bertrand Blessing & Pitched Battle (quintet de jazz moderne), au vibraphone dans Sauna (trio nu-jazz avec Vincent Posty à la contrebasse et Philippe "pipon" Garcia à la batterie). Musicien des plus actifs de la scène jazz genevoise, il est le batteur attitré du Geneva Downtown Orchestra, sous la direction de Scott Stroman et John Aram. Il collabore avec le théâtre et la danse : le Théâtre Confiture (Philippe Cohen), la Fanfare Du Loup (JeanLouis Hourdin), et depuis 2007 avec la compagnie de danse contemporaine Gambit (jeux et héros). Sébastien Merlin Création lumière, technique à vue / danseur À l’âge de six ans, il intègre son premier cours de gymnastique. S'en suit une pratique intensive pendant seize ans qui jouera un rôle majeur dans son éducation. À dix-neuf ans, il rencontre la danse. De 1999 à 2001, il suit la formation du CNDC (centre national de danse contemporaine) à Angers. Le son et la lumière occupent chez lui une place privilégiée, parallèlement et en relation avec son parcours professionnel d'interprète entre 2002 et 2008 (Cie Fattoumi Lamoureux, Cie Christiane Blaise, la Chaudière Intime, Cie Lanabel, Cie Scalène, Cie 47/49 / François Veyrunes, Provisional Danza - Madrid / Carmen Werner…). En 2008, il suit la formation de technicien polyvalent (son, lumière, plateau) à l'école supérieure du GRIM EDIF à Lyon. En parallèle, il entreprend un projet de rénovation de 2007 à 2009 pour créer un espace de résidence artistique (L'Atelier du Janin). Cie épiderme 15 rue Georges Jacquet 38000 Grenoble courriel : [email protected] www.compagnie-epiderme.org production / diffusion : Bénédicte Goinard tél : +33 (0)6 12 25 48 39 photos : Olivier Humeau La compagnie épiderme est soutenue par la Ville de Grenoble, le Conseil Général de l’Isère, la Région Rhône-Alpes, la DRAC Rhône-Alpes et l’Adami.