EXPOSITIONS FIGURATION NARRATIVE Claire Poisson

Transcription

EXPOSITIONS FIGURATION NARRATIVE Claire Poisson
EXPOSITIONS
FIGURATION NARRATIVE
Claire Poisson, Elsa Cha, Brann Renaud, Cedric Geney,
Anastassia Bordeau.
1/5
Claire Poisson
En même temps, les pratiques artistiques plus éparses que jamais, faute d’avant-garde, faute peut-être de
théories générales ou d’approches critiques ; alors, l’art, individualisé à l’extrème, ne semble s’appuyer
que sur le renouvellement de ses succès commerciaux. Quel contenu donner à la peinture figurative et
quel sens cela peut-il avoir d’associer l’actualité à l’art ? Les repères comme les ordres idéologiques
étant, on l’a dit, tombés, il n’en reste pas moins qu’un art figuratif à la fois narratif imprégné d’actualité, et
presque illustratif existe à nouveau. Des artistes (Martin Parr, Andréas Gurski, Valérie Jouve...) que
l’abstraction émeut peu, ou que le matérialisme des représentations ne paraît pas impressionner manient
de nouveau l’objectivité et l’aura des images de presse ou des médias audio-visuels du point de vue
privilégié de leur lecture. De sorte que malgré leurs différences stylistiques, la photographie documentaire
retouchée ou non, seule ou en série, parce qu’elle dénote ses sujets jusqu’à l’inexpression, est à certains
égards plus qu’un reflet des tendances artistiques du moment. On peut aussi noter que les moyens du
collage, de l’aplat et de l’anamorphose très exploités à l’origine sont à nouveau prisés même s’ils ne
donnent pas à l’oeuvre une allure d’affiche ou de placard ; et ils pourraient appartenir à un effet de style
aussi “néo-quelque chose” que la Transavant-garde, la Bad painting ou la Figuration libre, par rapport à
une tendance générale des expressionnismes à s’appuyer sur une manière personnelle plutôt que sur un
contenu.
L’usage est également fréquent que les mêmes artistes empruntent au cinéma ou aux récits en images
des dispositfs plastiques qu’ils estiment aussi efficaces qu’intéressants. S’il n’y a plus d’engagement
directement militant, et que les oeuvres semblent moins ostensiblement pétries d’idéologies, l’image du
monde et la relation critique de l’art à la société restent tout de même pour de jeunes artistes des sujets
de friction suffisants pour préférer à l’expression individuelle un rôle de passeur d’idées et de “spectateur
engagé”. Ils pratiquent dès lors la retouche et l’arrangement visuels comme un devoir qui, toutes choses
égales cependant avec le fil conducteur de Gassiot-Talabot, se définit encore comme un art dont la
froideur esthétique convenue rappelle lucidement les reflets d’un monde qui porte peu au rêve.
Alain Bouaziz, 2006
Né en 1965 d’une exposition organisée par le critique Gérald Gassiot-Talabot, le groupe des artistes,
rassemblés sous la banière de la Figuration narrative, auraient sans doute aujourd’hui des difficultés à
“prétexter” ses choix d’alors. N’étaient-ce pour ces raisons, le projet de Gérald Gassiot-Talabot n’est plus
concevable aujourd’hui. Intitulée “UNE FIGURATION NARRATIVE PLUS QUE JAMAIS CRITIQUE”,
l’exposition qu’organise Aponia souhaite engager à sa manière le débat d’un investissement renouvelé de
certains artistes figuratifs pour une confrontation visuelle narrative de la création artistique avec le monde
environnant. Le choix des oeuvres entend apporter un début de réponse au signifié “anti-abstrait”
particulier propre à la matière même de leur travail.
Après la chute du mur de Berlin en 1974, et d’une toute autre façon après celle des tours du World Trade
Center en septembre 2001, que peut-il rester d’un usage politiquement militant ou citoyen de l’art?
Indéfiniment répétés par toutes les télévisions du monde, les deux événements ont frappé les esprits. Il ne
reste rien d’équitablement comparable aux antagonismes droite-gauche qui animaient les débats idéologiques.
EXPOSITIONS
FIGURATION NARRATIVE
Claire Poisson, Elsa Cha, Brann Renaud, Cedric Geney,
Anastassia Bordeau.
2/5
Elsa Cha
En même temps, les pratiques artistiques plus éparses que jamais, faute d’avant-garde, faute peut-être de
théories générales ou d’approches critiques ; alors, l’art, individualisé à l’extrème, ne semble s’appuyer
que sur le renouvellement de ses succès commerciaux. Quel contenu donner à la peinture figurative et
quel sens cela peut-il avoir d’associer l’actualité à l’art ? Les repères comme les ordres idéologiques
étant, on l’a dit, tombés, il n’en reste pas moins qu’un art figuratif à la fois narratif imprégné d’actualité, et
presque illustratif existe à nouveau. Des artistes (Martin Parr, Andréas Gurski, Valérie Jouve...) que
l’abstraction émeut peu, ou que le matérialisme des représentations ne paraît pas impressionner manient
de nouveau l’objectivité et l’aura des images de presse ou des médias audio-visuels du point de vue
privilégié de leur lecture. De sorte que malgré leurs différences stylistiques, la photographie documentaire
retouchée ou non, seule ou en série, parce qu’elle dénote ses sujets jusqu’à l’inexpression, est à certains
égards plus qu’un reflet des tendances artistiques du moment. On peut aussi noter que les moyens du
collage, de l’aplat et de l’anamorphose très exploités à l’origine sont à nouveau prisés même s’ils ne
donnent pas à l’oeuvre une allure d’affiche ou de placard ; et ils pourraient appartenir à un effet de style
aussi “néo-quelque chose” que la Transavant-garde, la Bad painting ou la Figuration libre, par rapport à
une tendance générale des expressionnismes à s’appuyer sur une manière personnelle plutôt que sur un
contenu.
L’usage est également fréquent que les mêmes artistes empruntent au cinéma ou aux récits en images
des dispositfs plastiques qu’ils estiment aussi efficaces qu’intéressants. S’il n’y a plus d’engagement
directement militant, et que les oeuvres semblent moins ostensiblement pétries d’idéologies, l’image du
monde et la relation critique de l’art à la société restent tout de même pour de jeunes artistes des sujets
de friction suffisants pour préférer à l’expression individuelle un rôle de passeur d’idées et de “spectateur
engagé”. Ils pratiquent dès lors la retouche et l’arrangement visuels comme un devoir qui, toutes choses
égales cependant avec le fil conducteur de Gassiot-Talabot, se définit encore comme un art dont la
froideur esthétique convenue rappelle lucidement les reflets d’un monde qui porte peu au rêve.
Alain Bouaziz, 2006
Né en 1965 d’une exposition organisée par le critique Gérald Gassiot-Talabot, le groupe des artistes,
rassemblés sous la banière de la Figuration narrative, auraient sans doute aujourd’hui des difficultés à
“prétexter” ses choix d’alors. N’étaient-ce pour ces raisons, le projet de Gérald Gassiot-Talabot n’est plus
concevable aujourd’hui. Intitulée “UNE FIGURATION NARRATIVE PLUS QUE JAMAIS CRITIQUE”,
l’exposition qu’organise Aponia souhaite engager à sa manière le débat d’un investissement renouvelé de
certains artistes figuratifs pour une confrontation visuelle narrative de la création artistique avec le monde
environnant. Le choix des oeuvres entend apporter un début de réponse au signifié “anti-abstrait”
particulier propre à la matière même de leur travail.
Après la chute du mur de Berlin en 1974, et d’une toute autre façon après celle des tours du World Trade
Center en septembre 2001, que peut-il rester d’un usage politiquement militant ou citoyen de l’art?
Indéfiniment répétés par toutes les télévisions du monde, les deux événements ont frappé les esprits. Il ne
reste rien d’équitablement comparable aux antagonismes droite-gauche qui animaient les débats idéologiques.
EXPOSITIONS
FIGURATION NARRATIVE
Claire Poisson, Elsa Cha, Brann Renaud, Cedric Geney,
Anastassia Bordeau.
3/5
Brann Renaud
En même temps, les pratiques artistiques plus éparses que jamais, faute d’avant-garde, faute peut-être de
théories générales ou d’approches critiques ; alors, l’art, individualisé à l’extrème, ne semble s’appuyer
que sur le renouvellement de ses succès commerciaux. Quel contenu donner à la peinture figurative et
quel sens cela peut-il avoir d’associer l’actualité à l’art ? Les repères comme les ordres idéologiques
étant, on l’a dit, tombés, il n’en reste pas moins qu’un art figuratif à la fois narratif imprégné d’actualité, et
presque illustratif existe à nouveau. Des artistes (Martin Parr, Andréas Gurski, Valérie Jouve...) que
l’abstraction émeut peu, ou que le matérialisme des représentations ne paraît pas impressionner manient
de nouveau l’objectivité et l’aura des images de presse ou des médias audio-visuels du point de vue
privilégié de leur lecture. De sorte que malgré leurs différences stylistiques, la photographie documentaire
retouchée ou non, seule ou en série, parce qu’elle dénote ses sujets jusqu’à l’inexpression, est à certains
égards plus qu’un reflet des tendances artistiques du moment. On peut aussi noter que les moyens du
collage, de l’aplat et de l’anamorphose très exploités à l’origine sont à nouveau prisés même s’ils ne
donnent pas à l’oeuvre une allure d’affiche ou de placard ; et ils pourraient appartenir à un effet de style
aussi “néo-quelque chose” que la Transavant-garde, la Bad painting ou la Figuration libre, par rapport à
une tendance générale des expressionnismes à s’appuyer sur une manière personnelle plutôt que sur un
contenu.
L’usage est également fréquent que les mêmes artistes empruntent au cinéma ou aux récits en images
des dispositfs plastiques qu’ils estiment aussi efficaces qu’intéressants. S’il n’y a plus d’engagement
directement militant, et que les oeuvres semblent moins ostensiblement pétries d’idéologies, l’image du
monde et la relation critique de l’art à la société restent tout de même pour de jeunes artistes des sujets
de friction suffisants pour préférer à l’expression individuelle un rôle de passeur d’idées et de “spectateur
engagé”. Ils pratiquent dès lors la retouche et l’arrangement visuels comme un devoir qui, toutes choses
égales cependant avec le fil conducteur de Gassiot-Talabot, se définit encore comme un art dont la
froideur esthétique convenue rappelle lucidement les reflets d’un monde qui porte peu au rêve.
Alain Bouaziz, 2006
Né en 1965 d’une exposition organisée par le critique Gérald Gassiot-Talabot, le groupe des artistes,
rassemblés sous la banière de la Figuration narrative, auraient sans doute aujourd’hui des difficultés à
“prétexter” ses choix d’alors. N’étaient-ce pour ces raisons, le projet de Gérald Gassiot-Talabot n’est plus
concevable aujourd’hui. Intitulée “UNE FIGURATION NARRATIVE PLUS QUE JAMAIS CRITIQUE”,
l’exposition qu’organise Aponia souhaite engager à sa manière le débat d’un investissement renouvelé de
certains artistes figuratifs pour une confrontation visuelle narrative de la création artistique avec le monde
environnant. Le choix des oeuvres entend apporter un début de réponse au signifié “anti-abstrait”
particulier propre à la matière même de leur travail.
Après la chute du mur de Berlin en 1974, et d’une toute autre façon après celle des tours du World Trade
Center en septembre 2001, que peut-il rester d’un usage politiquement militant ou citoyen de l’art?
Indéfiniment répétés par toutes les télévisions du monde, les deux événements ont frappé les esprits. Il ne
reste rien d’équitablement comparable aux antagonismes droite-gauche qui animaient les débats idéologiques.
EXPOSITIONS
FIGURATION NARRATIVE
Claire Poisson, Elsa Cha, Brann Renaud, Cedric Geney,
Anastassia Bordeau.
4/5
Cedric Geney
En même temps, les pratiques artistiques plus éparses que jamais, faute d’avant-garde, faute peut-être de
théories générales ou d’approches critiques ; alors, l’art, individualisé à l’extrème, ne semble s’appuyer
que sur le renouvellement de ses succès commerciaux. Quel contenu donner à la peinture figurative et
quel sens cela peut-il avoir d’associer l’actualité à l’art ? Les repères comme les ordres idéologiques
étant, on l’a dit, tombés, il n’en reste pas moins qu’un art figuratif à la fois narratif imprégné d’actualité, et
presque illustratif existe à nouveau. Des artistes (Martin Parr, Andréas Gurski, Valérie Jouve...) que
l’abstraction émeut peu, ou que le matérialisme des représentations ne paraît pas impressionner manient
de nouveau l’objectivité et l’aura des images de presse ou des médias audio-visuels du point de vue
privilégié de leur lecture. De sorte que malgré leurs différences stylistiques, la photographie documentaire
retouchée ou non, seule ou en série, parce qu’elle dénote ses sujets jusqu’à l’inexpression, est à certains
égards plus qu’un reflet des tendances artistiques du moment. On peut aussi noter que les moyens du
collage, de l’aplat et de l’anamorphose très exploités à l’origine sont à nouveau prisés même s’ils ne
donnent pas à l’oeuvre une allure d’affiche ou de placard ; et ils pourraient appartenir à un effet de style
aussi “néo-quelque chose” que la Transavant-garde, la Bad painting ou la Figuration libre, par rapport à
une tendance générale des expressionnismes à s’appuyer sur une manière personnelle plutôt que sur un
contenu.
L’usage est également fréquent que les mêmes artistes empruntent au cinéma ou aux récits en images
des dispositfs plastiques qu’ils estiment aussi efficaces qu’intéressants. S’il n’y a plus d’engagement
directement militant, et que les oeuvres semblent moins ostensiblement pétries d’idéologies, l’image du
monde et la relation critique de l’art à la société restent tout de même pour de jeunes artistes des sujets
de friction suffisants pour préférer à l’expression individuelle un rôle de passeur d’idées et de “spectateur
engagé”. Ils pratiquent dès lors la retouche et l’arrangement visuels comme un devoir qui, toutes choses
égales cependant avec le fil conducteur de Gassiot-Talabot, se définit encore comme un art dont la
froideur esthétique convenue rappelle lucidement les reflets d’un monde qui porte peu au rêve.
Alain Bouaziz, 2006
Né en 1965 d’une exposition organisée par le critique Gérald Gassiot-Talabot, le groupe des artistes,
rassemblés sous la banière de la Figuration narrative, auraient sans doute aujourd’hui des difficultés à
“prétexter” ses choix d’alors. N’étaient-ce pour ces raisons, le projet de Gérald Gassiot-Talabot n’est plus
concevable aujourd’hui. Intitulée “UNE FIGURATION NARRATIVE PLUS QUE JAMAIS CRITIQUE”,
l’exposition qu’organise Aponia souhaite engager à sa manière le débat d’un investissement renouvelé de
certains artistes figuratifs pour une confrontation visuelle narrative de la création artistique avec le monde
environnant. Le choix des oeuvres entend apporter un début de réponse au signifié “anti-abstrait”
particulier propre à la matière même de leur travail.
Après la chute du mur de Berlin en 1974, et d’une toute autre façon après celle des tours du World Trade
Center en septembre 2001, que peut-il rester d’un usage politiquement militant ou citoyen de l’art?
Indéfiniment répétés par toutes les télévisions du monde, les deux événements ont frappé les esprits. Il ne
reste rien d’équitablement comparable aux antagonismes droite-gauche qui animaient les débats idéologiques.
EXPOSITIONS
FIGURATION NARRATIVE
Claire Poisson, Elsa Cha, Brann Renaud, Cedric Geney,
Anastassia Bordeau.
5/5
Anastassia Bordeau
En même temps, les pratiques artistiques plus éparses que jamais, faute d’avant-garde, faute peut-être de
théories générales ou d’approches critiques ; alors, l’art, individualisé à l’extrème, ne semble s’appuyer
que sur le renouvellement de ses succès commerciaux. Quel contenu donner à la peinture figurative et
quel sens cela peut-il avoir d’associer l’actualité à l’art ? Les repères comme les ordres idéologiques
étant, on l’a dit, tombés, il n’en reste pas moins qu’un art figuratif à la fois narratif imprégné d’actualité, et
presque illustratif existe à nouveau. Des artistes (Martin Parr, Andréas Gurski, Valérie Jouve...) que
l’abstraction émeut peu, ou que le matérialisme des représentations ne paraît pas impressionner manient
de nouveau l’objectivité et l’aura des images de presse ou des médias audio-visuels du point de vue
privilégié de leur lecture. De sorte que malgré leurs différences stylistiques, la photographie documentaire
retouchée ou non, seule ou en série, parce qu’elle dénote ses sujets jusqu’à l’inexpression, est à certains
égards plus qu’un reflet des tendances artistiques du moment. On peut aussi noter que les moyens du
collage, de l’aplat et de l’anamorphose très exploités à l’origine sont à nouveau prisés même s’ils ne
donnent pas à l’oeuvre une allure d’affiche ou de placard ; et ils pourraient appartenir à un effet de style
aussi “néo-quelque chose” que la Transavant-garde, la Bad painting ou la Figuration libre, par rapport à
une tendance générale des expressionnismes à s’appuyer sur une manière personnelle plutôt que sur un
contenu.
L’usage est également fréquent que les mêmes artistes empruntent au cinéma ou aux récits en images
des dispositfs plastiques qu’ils estiment aussi efficaces qu’intéressants. S’il n’y a plus d’engagement
directement militant, et que les oeuvres semblent moins ostensiblement pétries d’idéologies, l’image du
monde et la relation critique de l’art à la société restent tout de même pour de jeunes artistes des sujets
de friction suffisants pour préférer à l’expression individuelle un rôle de passeur d’idées et de “spectateur
engagé”. Ils pratiquent dès lors la retouche et l’arrangement visuels comme un devoir qui, toutes choses
égales cependant avec le fil conducteur de Gassiot-Talabot, se définit encore comme un art dont la
froideur esthétique convenue rappelle lucidement les reflets d’un monde qui porte peu au rêve.
Alain Bouaziz, 2006
Né en 1965 d’une exposition organisée par le critique Gérald Gassiot-Talabot, le groupe des artistes,
rassemblés sous la banière de la Figuration narrative, auraient sans doute aujourd’hui des difficultés à
“prétexter” ses choix d’alors. N’étaient-ce pour ces raisons, le projet de Gérald Gassiot-Talabot n’est plus
concevable aujourd’hui. Intitulée “UNE FIGURATION NARRATIVE PLUS QUE JAMAIS CRITIQUE”,
l’exposition qu’organise Aponia souhaite engager à sa manière le débat d’un investissement renouvelé de
certains artistes figuratifs pour une confrontation visuelle narrative de la création artistique avec le monde
environnant. Le choix des oeuvres entend apporter un début de réponse au signifié “anti-abstrait”
particulier propre à la matière même de leur travail.
Après la chute du mur de Berlin en 1974, et d’une toute autre façon après celle des tours du World Trade
Center en septembre 2001, que peut-il rester d’un usage politiquement militant ou citoyen de l’art?
Indéfiniment répétés par toutes les télévisions du monde, les deux événements ont frappé les esprits. Il ne
reste rien d’équitablement comparable aux antagonismes droite-gauche qui animaient les débats idéologiques.