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L’Energie au Brésil Dossier réalisé en partenariat avec le CEA Sommaire Centro FrancoBrasileiro de Documentação Técnica e Científica Introduction 2 1. Sources d’approvisionnement en énergie primaire 3 1.1 Réserves / Ressources du Pays en énergie primaire 3 1.2 Evolution de l’Energie Primaire 5 1.3 Liens avec des sources potentielles d’approvisionnement extérieures et capacités 5 2. Indicateurs Economiques 13 3. Situation Energétique Actuelle et Tendances Passées 15 3.1 Demandes en énergies primaires 15 3.2 Demande en énergies finales (combustibles secondaires) 106 toe/an 16 3.3 Offre 17 3.4 Offre d’Electricité 18 3.5 Indicateurs Energétiques 23 4.1 Institutions et Politique Energétique 25 4.2 Le Secteur Electrique 25 4.3 Le secteur électronucléaire 34 5. Eléments économiques relatifs au secteur électrique 36 5.1 Coût du KWh 36 5.2 Coût des combustibles fossiles utilisés dans le secteur électrique 37 5.3 Coût de référence pour la mise en place de nouvelles capacités électriques 37 6. Enjeux et Perspectives d’ici 2015-2020 CenDoTeC Av. Prof. Dr. Lineu Prestes, 2242 IPEN-CNEN/SP Cidade Universitária 05508-000 São Paulo SP Tel: (11)3032-1214 Fax: (11)3032-1552 [email protected] www.cendotec.org.br 39 6.1 Croissance Economique, Production Industrielle, Démographie, Urbanisation 39 6.2 Demande électrique 40 6.3 Contraintes existantes en terme de politique énergétique 41 6.4 Evolution des capacités existantes de production d’électricité en fonction de leur âge et des contraintes environnementales; Evolution de la marge offre/demande d’électricité 41 6.5 Evolution des capacités d’interconnexion 42 6.6 Situation et Evolution du réseau électrique 44 6.7 Quelles sont les nouvelles capacités à construire ? 45 6.8 Les usines thermoélectriques d’urgence 46 7. Perspectives d’implantation de nouvelles capacités électronucléaires 47 A propos 48 Elaboration du Dossier ISSN 1518-8744 48 mai 2003 Dossier CenDoTeC Introduction La Direction des Relations Internationales du Commissariat à l’Energie Atomique (CEA / DRI / Extrême Orient, Asie du Sud-Est et Australie Brésil) a sollicité le CenDoTeC, en décembre 2002, pour la réalisation d’une « Fiche Brésil ». « […] nous souhaitons réaliser des fiches pays, dont une sur le Brésil, afin de proposer des éléments de réflexion pour les acteurs du nucléaire français. Nous avons réalisé le plan d'une fiche type. Pourriez vous nous aider à réunir les informations souhaitées ? Si oui dans quelles conditions ? » Ainsi naît le partenariat CEA-CenDoTeC. Ce dernier a identifié l’expert brésilien capable de satisfaire cette demande et a coordonné l’équipe qui a participé à l’élaboration de ce dossier. Le Professeur Carlos Américo Morato de Andrade, Directeur technique de la Division Enseignement et Recherche de l’Institut d’Electrotechnie et Energie de l’Université de São Paulo, expert dans le domaine de l’Energie au Brésil, a été sélectionné et approuvé par le CEA. Au début du mois de janvier 2003, une première version est validée par le CEA. Des compléments d’information sont demandés par les experts. Ce Dossier représente, finalement, la globalité de la « Fiche Brésil » qui constitue une description précise de l’évolution et des tendances actuelles des politiques et réalisations en matière d’Energie au Brésil. São Paulo, Brésil, le 23 mai 2003. ISSN 1518-8744 2 mai 2003 Dossier CenDoTeC 1. Sources d’approvisionnement en énergie primaire Les ressources naturelles nécessaires à la production d’énergie au Brésil en 2001 ont été les suivantes : PRODUCTION IMPORTATION EXPORTATION 1.331 430 119 38.5 12.6 -16,0 35,1 (106st/an) 6.2 14.7 2,9 23,8 (106t/an) 70.8 70.8 209 209 ENERGIE Pétrole (103 barils/jour) Gaz Naturel (106m3 /jour) Charbon Bois Canne à sucre (106t/an) Energie Hydraulique (TWh/an) Uranium (t/an) 254 41 66 161 VARIATION STOCKS OFFRE INTERNE 1.642 295 219 446 Tableau 1 : Les ressources naturelles nécessaires à la production d’énergie au Brésil en 2001 Sources : Ministério de Minas e Energia : http://www.mme.gov.br/ben2002; Energy Information Administration : http://www.eia.doe.gov/iea; BP : http://www.bp.com/centres/energy. 1.1 Réserves / Ressources du Pays en énergie primaire Pétrole Les réserves de pétrole brésiliennes confirmées sont de 7,7 milliards de barils. Les réserves estimées ont été calculées entre 5,0 et 12,5 milliards de barils. Pour une production actuelle d’un total de 5,8 milliards de barils, l’EUR national (Estimated Ultimately Recoverable) oscille entre 18,5 et 26 milliards de barils. L’application de la théorie de Hubbert à la situation brésilienne fournit un pic de production survenant entre 8 et 17 ans, à partir de 2000. Sources : Ministério de Minas e Energia : http://www.mme.gov.br/; The Estern Energy resources team (USGS): http://Energy.er.usgs.gov/products/openfile/oFR98-468/index.htm; BP : http://www.bp.com/centres/energy. ISSN 1518-8744 3 mai 2003 Dossier CenDoTeC Gaz Naturel Les réserves brésiliennes confirmées sont de 8,1 x1012cf (229 milliards de m3). Les réserves probables pourraient atteindre 8,5 x1012cf. Pour une production actuelle d’un total de 2,0 tcf, l’EUR national est calculé entre 10 et 21 tcf1. Ceci garantit un pic de production maximale (suivant la théorie de Hubbert) entre 7,5 et 21 ans, à compter de 2000. Il existe suffisamment de données pour calculer le pic de production de gaz naturel, suivant la théorie de Hubbert. Les réserves brésiliennes confirmées sont de 8,1 x 1012 cf (229 milliards de m3). Les réserves probables sont estimées à 8,5 x 1012 cf. La production nationale cumulative est, actuellement, de 2,0 x 1012 cf. En calculant l’EUR (Estimated Ultimately Recoverable) national, le résultat a été le suivant : EUR (Max) = 8,1 + 8,5 + 2 EUR (Min) = 8,1 + 2 = 18,6 tcf = 10,1 tcf Avec une consommation actuelle de 0,57 tcf/an, les pics de production (correspondant au EUR) surgiront après le nombre d’années suivants : Pour EUR = 10,1tcf 1 10,1 3,05 × − 2 = = 5,3ans 0,57 2 0,57 Pour EUR = 18,6tcf 1 18,6 7,3 × − 2 = = 12,8ans 0,57 2 0,57 Cela signifie que le pic de production de gaz naturel au Brésil surviendrait entre 2008 et 2016. Il s’agit d’une hypothèse simplifiée, dans laquelle on envisage une consommation constante de l’énergie, équivalente à celle d’aujourd’hui, et ce jusqu’à la survenue du pic. Si l’on considère que la consommation du gaz naturel s’accroît au Brésil d’une manière systématique, l’intervalle des dates proposées devra s’approcher davantage de la date actuelle. Charbon Le Brésil possède une réserve confirmée de charbon de 13,1 milliards de st2 et les réserves probables pourraient atteindre le double de ce chiffre. Les données disponibles ne nous permettent pas de calculer le pic de production de charbon. Combustibles Fossiles (U3O8) Les réserves nationales confirmées atteignent 177.000 tonnes et on estime les réserves probables à 130.000 t. Hydraulique Le Brésil possède des réserves confirmées de 93 GW/an outre les réserves probables, évaluées à 50 GW/an. Géothermie Il n’y a pas de sources commerciales de ce type d’énergie sur le territoire brésilien. Huile de Schiste Les réserves confirmées totalisent 445 millions de m3 et les réserves probables représentent environ 19 fois ce chiffre. 1 1 tcf = 1012cf 2 st = short ton = 907,2 Kg ISSN 1518-8744 4 mai 2003 Dossier CenDoTeC Gaz de Schiste Le Brésil possède des réserves confirmées de 111 milliards de m3 outre les réserves probables, évaluées à 20 fois cette valeur. Tourbe Les réserves nationales confirmées se chiffrent à 129 millions de tonnes et les réserves probables sont estimées à 358 millions de tonnes. Source : Ministério de Minas e Energia : http://www.mme.gov.br. 1.2 Evolution de l’Energie Primaire Pétrole 3 Gaz Naturel 6 3 Charbon Canne à sucre 6 6 Bois 6 Energie Hydraulique Uranium 10 barils/ jours 10 m /jour 10 st/ jour 10 t/ an 10 t/ an 1970 522 0,5 3,8 33,3 103,8 39,5 0 1975 887 1,8 4,4 38,6 108,1 71,8 0 1980 1076 3,4 8,4 85,5 101,3 128 0 1985 1125 9,2 17,6 174,8 107,3 179 0 1990 1245 13,5 16,3 168,8 93,0 210,9 0 1995 1220 16,9 18,6 199,7 75,8 260,7 76 2001 1642 35,1 23,8 209 70,8 295,4 446 (TWh/ an) (t/ an) Tableau 2 : Evolution de l’Energie Primaire 1.3 Liens avec des sources potentielles d’approvisionnement extérieures et capacités Gazoduc Brésil-Bolivie Ce gazoduc, récemment inauguré, a la capacité de fournir au Brésil 30 millions de m3 de gaz naturel par jour. Il opère actuellement à un peu moins de la moitié de sa capacité. Usine d’Itaipú La puissance installée de cette usine est de 12,6 GW (18 machines de 700 MW chacune). Une moitié de cette énergie appartient au Brésil et l’autre au Paragay qui en revend une grande part, de l’ordre de 40 TWh annuels, au Brésil. Pour distribuer cette énergie dans les régions sud-est et sud du pays, le Brésil possède des lignes de transmission de ± 600kVDC, outre les lignes AC de 750 kV assurant la transmission de la part brésilienne de l’énergie. Convertisseur de Garabi Localisé à la frontière argentine / l’Etat de Rio Grande do Sul, cette interconnexion permet des échanges d’énergie électrique jusqu’à concurrence de 2GW de puissance moyenne. Pendant la période de rationnement en 2001, une puissance d’environ 1GW était ISSN 1518-8744 5 mai 2003 Dossier CenDoTeC transférée d’une manière quasi permanente d’Argentine vers le Brésil. Avec l’expansion actuelle des transmissions, il est possible de doubler cette puissance, une situation qui n’a pas encore été mise en pratique. Interconnexion Venezuela – Etat de Roraima Cette interconnexion récemment inaugurée, permet de recevoir au Brésil de l’ordre de 200 MW de puissance en provenance du Venezuela. La ville de Boa Vista est actuellement alimentée par des lignes de transmission qui opèrent à partir de cette interconnexion. Terminaux GNL Le gouvernement brésilien étudie la possibilité de construire dans le port de SUAPE, Etat de Pernambouco, un terminal moderne pour recevoir et stocker le gaz naturel liquide et de le distribuer, à partir de ce point, dans les diverses capitales du nord-est. Ports Le Brésil importe une grande partie du charbon pour sa sidérurgie. Par conséquent, il a besoin de ports équipés pour manipuler ce minerai. Le terminal privé du port d’ALUMAR reçoit 365.000 tonnes de charbon et de coke par an. Une grande quantité de charbon passe par le port d’Imbituba, sur le littoral sud de Santa Catarina. Le port de Vitória, Etat d’Espírito Santo, est équipé pour transporter entre 30 et 45 milles tonnes de charbon / coke par jour. Capacités des Lignes de Transmission Electriques La figure 1 montre l’intégration électro-énergétique actuelle et le plan gouvernemental d’amplification du réseau actuel. Intégration Electro-energétique ISSN 1518-8744 Système de transmission 2001 2003 6 Principales usines avec une capacité supérieure à 30MW1999 mai 2003 Dossier CenDoTeC Diagramme schématique des Usines Hydroélectriques du SIN Balance Energétique GWh - Sistema Interligado Nacional – 2001 Cliquer sur les images pour les agrandir. Figure 1 : Intégration électro-énergétique actuelle et plan gouvernemental d’amplification du réseau actuel. Dans la section 6.5. de la « Fiche Brésil 2001 » figure le schéma des diverses régions du pays et de ses interconnexions. La région sud est interconnectée à l’Argentine par des lignes qui transmettent jusqu’à 2 GW de puissance et à la région Sud-Est / Centre-Ouest par un système transmettant jusqu’à 1,3 GW qui passera à 4,7 GW d’ici 2006. La charge moyenne d’énergie de la région Sud est de 6,6 GW moyens pour une puissance installée d’approximativement 12 GW. La demande maximale enregistrée dans la région a été de 10,2 GW le 3 avril 2001. Cette région ne pose pas de problèmes d’approvisionnement pour les années à venir, puisqu’elle sert de lieu de passage, au besoin, à l’énergie venant de l’Argentine vers la région Sud-Est. L’interconnexion du Sud-Est vers le Sud, dont la puissance actuelle s´élève à 2,9 GW, sera amplifiée de façon à passer à 5,2 GW d’ici 2006. De cette manière, l’énergie d’Itaipu pourra être transférée vers le Sud, en cas de manque d’eau dans les réservoirs de cette région. En ce qui concerne la région Sud-Est / Centre-Ouest, la principale du pays, elle est interconnectée à Itaipu, à la région Sud et au réseau d’interconnexion d’Imperatriz, d’où partent des lignes vers les régions Nord et Nord-Est. La charge moyenne dans cette région est, actuellement, de 23,5 GW moyens pour une puissance installée de 41,4 GW3 et une demande maximale de 36,4 GW, survenue le 24 avril 2001. Cette région reçoit 50 % de sa puissance installée du Paraguay, soit 6,3 GW et, actuellement, un maximum de 1,3 GW de la région Sud, devant atteindre 4,7 GW en 2006. Cette région est interconnectée au réseau d’Impertatriz, pouvant fournir jusqu’à 1 GW aux régions Nord et/ou Nord-Est. Le plan d’expansion du système électrique prévoit pour cette interconnexion jusqu’à 2,2 GW en 2006 ainsi que l’implantation des lignes de transmission interconnectant le Sud-Est/Centre-Ouest à la région Nord-Est, libérant ainsi un total de 0,9 GW en 2006. Cette région est actuellement bien approvisionnée en électricité, toutefois, elle dépend beaucoup de l’énergie hydraulique. Aussi, en cas de forte sécheresse, des problèmes, comme ceux survenus en 2001, sont à craindre. La progression des capacités d’interconnexion avec le Sud et l’Argentine, ainsi que la prochaine augmentation de la capacité d’Itaipu à 1,4 GW, devraient minimiser ce risque pour les années à venir. Par ailleurs, lorsque l’usine nucléaire d’Angra 3 sera achevée, en 2007, celle-ci pourra être ensuite, incluse dans le plan d’approvisionnement de cette région. 3 Incluse 50% de la puissance d’ITAIPÚ, 6,3GW, ce qui correspond à la partie brésilienne. ISSN 1518-8744 7 mai 2003 Dossier CenDoTeC La région Nord est quant à elle interconnectée au reste du pays par l’embranchement d’Imperatiz. Cette région a une charge moyenne de 2,3 GW et une puissance installée de 4,3 GW, générée par l’usine de Tucuruí. Sa demande maximale a atteint 3 GW le 21 août de 2002. Le Plan d’Expansion du Système Electrique prévoit la duplication de la puissance installée de Tucuruí qui passera à 7,7 GW, garantissant à la région Nord une fourniture d’énergie pour plusieurs années. La région Nord devra être pendant longtemps un important potentiel d’énergie pour la région Nord-Est, la plus critique en termes de fourniture électrique. Actuellement, la région Nord envoie, par l’embranchement d’Imperatriz environ 1,3 GW qui devra augmenter à 3,6 GW en 2006. Il est prévu, aussi, une augmentation de l’envoi d’énergie électrique d’Imperatriz vers la région Nord de 1,3 à 1,6 GW. La région Nord-Est reçoit de l’énergie de l’embranchement d’Imperatriz, c’est-à-dire, des régions Nord et Sud-Est/Centre-Ouest. Cette région a une charge moyenne de 5,3 GW et sa puissance installée est de 10,4 GW. Sa demande maximale a atteint 8,1 GW le 2 décembre 2000. Cette région est extrêmement dépendante de l’énergie hydraulique, raison pour la quelle elle doit être fréquemment dépannée par la région Nord. Dans le plan d’expansion la puissance interconnectée d’Imperatriz/Nord-Est sera augmentée dans les deux sens. Il est prévu également l’installation d’une nouvelle ligne de transmission de 0,96 GW, connectant la région Nord-Est à la région Sud-Est/Centre-Ouest. ISSN 1518-8744 8 mai 2003 Dossier CenDoTeC La figure 2 montre le système d’interconnexion électrique brésilien où apparaissent les principales lignes de transmission implantées jusqu’à 2001. Figure 2 : le système d’interconnexion électrique brésilien ISSN 1518-8744 9 mai 2003 Dossier CenDoTeC La figure 3 présente les 4 régions servies par le SIN (Système Intégré National) et leurs populations respectives. NORTE 13,3 × 10 6 hab. NORDESTE 49,1× 10 6 hab. SUDESTE / CENTRO − OESTE 86,5 × 10 6 hab. SUL 25,8 × 10 6 hab. Figure 3 : les 4 régions servies par le SIN (Système Intégré National) et leurs populations respectives. ISSN 1518-8744 10 mai 2003 Dossier CenDoTeC Capacité de production de Gaz Naturel Le Brésil, actuellement, produit environ 40,8 millions de m3/ jour et importe 13 millions/jour. Considérant les pertes et la réinjection, la consommation nationale est de 38 millions de m3/jour. Les réserves nationales confirmées sont de 8x1012 cf (229 milliards de m3). Les figures 4 et 5 montrent la carte générale des gazoducs construits et en construction dans le pays et la localisation des 22 distributeurs de gaz avec le pourcentage de participation de la Petrobras dans chacun d’eux. Figure 4 : Carte des gazoducs de la Petrobras au Brésil ISSN 1518-8744 11 mai 2003 Dossier CenDoTeC Figure 5 : Carte des distributeurs de Gaz Naturel au Brésil Le Brésil ne possède pratiquement pas de réservoirs souterrains de gaz naturel, à peine 5, dans des localités éloignées des grands centres consommateurs des régions Sud-Est et Sud, qui sont les gisements de Caioba et de Guaricema à Sergipe, d’Aratú et Candiais à Bahia et de Guamaú à Rio Grande do Norte. Dans les autres régions, le gaz est produit et transporté directement à la consommation. ISSN 1518-8744 12 mai 2003 Dossier CenDoTeC 2. Indicateurs Economiques Les principales sources de données sur le PNB brésilien et de ses variations sont: http://www.worldbank.org/ http://www.odci.gov/cia/publications/factbook/index.html http://www.ibge.gov.br/ La Banque Mondiale présente, concernant le Brésil en 2001, les valeurs suivantes de GPD (Gross domestic product) : PPP – (purchasing power parity) : US$ 1.339 milliards Atlas Method (exchange rate) : US$ 502 milliards La valeur paritaire du pouvoir d’achat du PNB brésilien, comme le démontre l’IBGE (Institut Brésilien de Géographie et de Statistiques), accuse une légère progression ces dernières années. Quant à la valeur du PNB par la méthode Atlas, celle-ci a beaucoup varié en fonction du taux de change du dollar par rapport au real (exchange rate). Le factbook américain présente la valeur en PPP du PNB brésilien en 2000 de US$ 1.130 milliards. Dans son site http://www.infraestruturabrasil.gov.br/home.asp, le gouvernement brésilien présente le PIB national en 2001 de US$ 505,7 milliards, une valeur très proche de celle présentée par la Banque Mondiale. Il montre, pour cette période, une augmentation de 1,51% du PIB. Quant à la participation des divers secteurs au PIB brésilien ces 20 dernières années, on constate une augmentation expressive des Services qui sont passés de 49% à 60% du PIB national. Pour la même période, l’Industrie a reculé de 41% à 32% et l’Agriculture de 10% à 8%. En ce qui concerne l’extension du réseau électrique national, le SIN (Système Intégré National) opère dans 4 regions les plus peuplées du pays: Centre-ouest, Sud, Nord-est et Nord (en partie). L’offre globale d’énergie au Brésil en 2001 a été de 365,2 TWh. Il existe, en outre, plusieurs systèmes indépendants qui fournissent les territoires distants, notamment dans la région amazonienne. Le total fourni par tous les systèmes indépendants actuels a été de 8,6 TWh en 2001, l’équivalent à 2,37% du total national. Cela signifie que 97,7% de la consommation nationale d’électricité est connectée au SIN. Néanmoins, une grande partie de la population rurale brésilienne n’est pas fournie en énergie électrique. Afin de résoudre ce problème et suppléer cette grave déficience, le gouvernement brésilien a créé le programme « Lumière à la campagne ». L’application de ce programme devra améliorer la situation de la population rurale dans certains états brésiliens, comme le montre le tableau ci-dessous : ISSN 1518-8744 13 mai 2003 Dossier CenDoTeC ETAT Mato Grosso Mato Grosso do Sul Para Rondonia Acre Tocantins Bahia Pernambuco Ceará Paraiba Alagoas Espirito Santo Santa Catarina Goiás SITUATION ACTUELLE % 29 59 0,8 13,8 2,8 13 28,1 68 63 68 13 78 96 81 PROGRAMME « LUMIERE A LA CAMPAGNE » % 80 73 19,6 21,3 13 41 34,2 100 100 75 39,4 100 100 100 Tableau 3 : Habitats ruraux fournis en électricité Ces chiffres montrent que d’ici quelques années, l’électrification rurale atteindra un pourcentage élevé de la population brésilienne. Pour relier avec le reste du pays les communautés isolées, situées dans des endroits difficilement accessibles, seront installés des systèmes photovoltaïques. Depuis janvier 2000, le Gouvernement fédéral s’est fixé l’objectif d’acheminer, en 3 ans, l’énergie à 1 million d’habitats et foyers ruraux. Finalité : o amplifier l’électrification rurale, o intégrer des programmes et des actions visant le développement rural. Ressources Financières : L’Eletrobrás a ouvert une ligne de crédit de R$ 1,77 milliards, destinée au financement du Programme, avec recours à la Réserve Globale de Restitution. Agents d’Exécution : entreprises concessionnaires de l’énergie électrique, et coopératives d’électrification rurale. Gouvernements des Etats et des Municipalités Pour plus d’informations, voir Annexe 1. ISSN 1518-8744 14 mai 2003 Dossier CenDoTeC 3. Situation Energétique Actuelle et Tendances Passées 3.1 Demandes en énergies primaires Situation actuelle : 2001 (106 toe/an) PRODUCTION IMPORTATION EXPORTATION PERTES VARIATION DE STOCKS OFFRE INTERNE Pétrole 70,19 22,7 6,29 2,0 88,6 Gaz Naturel 14,7 4,27 -5,7 13,27 Charbon 2,30 10,5 0,38 13,18 Bois 23,4 23,4 Canne à sucre 24,0 24,0 Energie Hydraulique 65,8 65,8 Uranium 0,71 Autres 4,52 COMBUSTIBLE TOTAUX 1,73 2,35 4,79 4,52 205,62 39,2 6,29 -0,97 237,56 Tableau 4 : Demande en énergies primaires (année 2001) Le tableau ci-dessus montre que la demande en énergie primaire en 2001 a atteint 240 millions de toe. Tendances passées : de 1990 à 2000 (106 toe/an) Pétrole Gaz Naturel Charbon Bois Canne à sucre Energie Hydraulique Uranium Autres TOTAUX 1990 1993 1996 2000 64,0 65,2 73,2 87,5 4,6 5,2 6,3 10,2 10,3 11,0 12,2 13,8 30,4 26,5 23,4 23,2 19,3 20,4 24,6 21,1 52,8 61,1 67,7 77,3 0 0,46 0 2,15 2,3 3,19 3,28 4,32 183,7 193,05 210,68 239,57 Tableau 5 : Demande en énergies primaires (1990 - 2000) Le tableau ci-dessus montre les variations de l’offre interne en énergie, mesurée en millions de toe/an. A l’exception du bois, tous les autres énergétiques sont en forte croissance pour la période. Au cours de cette décade, l’énergie totale a augmenté de 30 %. ISSN 1518-8744 15 mai 2003 Dossier CenDoTeC 3.2 Demande en énergies finales (combustibles secondaires) 106 toe/an COMBUSTIBLE Dérivés du Pétrole Gaz de coke Coke de charbon minéral Goudron Electricité Alcool éthylique Uranium c/ UO2 TOTAUX 15,1 12,0 PERTES VARIATION DE STOCKS - 1,2 - - 1,2 11,6 0,05 27,95 0,14 -0,19 -0,24 -0,43 11,6 -0,28 -0,24 15,38 PRODUCTION IMPORTATION EXPORTATION 12,14 OFFRE INTERNE 3,1 Tableau 6 : Demande en énergies finale (2001) Le total des combustibles secondaires utilisés par le Brésil en 2001 a été de 15 millions de toe. L’item 3.1. a fait référence aux énergies primaires, alors que l’item 3.2. se réfère, exclusivement, aux énergies secondaires. ISSN 1518-8744 16 mai 2003 Dossier CenDoTeC La production brésilienne en 2001 en énergies secondaires est la suivante (en 106 toe) : Combustibles Importation (–) Transformé dans le pays Exportation (+) Total pour la consommation Variation de stock (pertes inclues) Gazol 29,4 4,3 33,7 Huile combustible 16,4 -7,1 9,3 Essence 16,7 -2,5 14,2 LPG 6,0 2,6 8,6 Naphte 5,2 2,7 7,9 Kérosène 2,6 1,1 3,7 Gaz de coke 1,3 - 1,3 Coke de charbon minéral 5,6 1,2 6,8 UO2 0,2 -0,2 0 Electricité 82,6 11,6 94,2 Charbon végetal 4,4 0 4,4 6,4 -0,3 6,1 6,8 2,3 9,1 3,9 -0,1 3,8 0,2 0 0,2 187,7 15,6 203,3 Alcool éthylique Autres secondaires de pétrole Produits de pétrole non énergétiques Goudron TOTAL Tableau 7 : La production brésilienne, en 2001, en énergies secondaires (en 106 toe) En 2001, le total des énergies secondaires disponibles à la consommation (pertes comprises) a été de 203,3 millions de toe. A ce total s’ajoutent des énergies primaires consommées directement d’une valeur de l’ordre de 50 millions de toe. 3.3 Offre La somme de tous les combustibles du marché interne offerts en 2001 au Brésil, montre la distribution suivante (mesurée en millions de toe) : Pétrole et dérivés 91,7 Gaz Naturel 13,3 ISSN 1518-8744 17 mai 2003 Dossier CenDoTeC Charbon et Coke Minéral 14,4 Bois et Charbon Végetal 23,4 Electricité (hydraulique) 77,4 Canne à sucre et dérivés 23,7 Uranium 4,6 Autres 4,5 TOTAL 253 3.4 Offre d’Electricité Par type de combustibles L’offre d’électricité par type de combustible au Brésil en 2001 a été la suivante (TWh ou toe) : Energie Hydraulique 254 ou 65,8 x 106 Importation 45 ou 11,6 x 106 Energie Nucléaire 14,3 ou 3,7 x 106 Energie Thermique 26,0 ou 6,7 x 106 Auto-producteurs(thermique ou hydraulique) 25 ou 6,4 x 106 TOTAUX 364,3 ou 94,2 x 106 L’électricité représente 37,2 % du total de l’énergie brésilienne. Pour la production des 364,3 TWh d’énergie, le Brésil a une capacité installée nettement supérieure à ce niveau de demande. En raison de la sécheresse pendant l’été 2000-2001, les réservoirs d’eau nationaux ont souffert une forte réduction du volume d’eau, amenant le gouvernement à adopter le rationnement d’électricité. Sans cet évenement, l’offre en énergie aurait été aux environs de 410 TWh. Capacité de production, fin 2001 A la fin de 2001, la capacité existante au Brésil était : 61,6 GW Usines hydrauliques 6,5 GW Usines thermiques 1,97 GW Usines nucléaires 2,2 GW Producteurs indépendants 4,8 GW Auto-producteurs 7,5 GW Capacité importée (inclus 50% de Itaipú) --------------------------------------------------------------------------84,57 GW Capacité Totale Disponible La demande instantanée maximale est survenue le 24 avril 2001, peu de temps avant l’instauration du rationnement qui a duré de juin 2001 à février 2002. Cette demande a été de 56,2 GW, une valeur bien inférieure à la capacité existante. ISSN 1518-8744 18 mai 2003 Dossier CenDoTeC Un grand effort est fait pour installer des lignes de transmission qui permettent à l’Opérateur National du Système (ONS) de transférer l’énergie dans des endroits où, en raison d’insuffisances en eau, l’énergie viendrait à manquer. Cette nécessité a été mise en évidence pendant la période de rationnement en 2001. Les nouvelles lignes de transmission, reliant le sud-est / centre–ouest avec les régions du nord et du nord-est, tout comme les interconnexions nord / nord-est avec le sud / Argentine, ont sensiblement augmenté la fiabilité du système électrique national, néanmoins encore vulnérable du fait qu’il dépend à 80 % de la production hydraulique. Electricité Produite en 1990-1995-2001 (TWh) 1990 1995 2001 Energie hydraulique 203,4 250,4 254 Importation 26,5 35,4 45 Nucléaire 2,0 3,0 14,3 Thermique 5,6 7,3 26,0 Auto-Producteurs 11,9 14,9 25,0 TOTAL 249,4 311 364,3 Tableau 8 : Electricité Produite en 1990-1995-2001 (TWh) Variation des intensités énergétiques et électriques par habitant Année Population Intensité Energétique Intensité Electrique 106BTU MWh hab/an hab/an 6 (10 hab) 1980 121 45,2 1,01 1985 137 47,0 1,27 1990 151 48,1 1,44 1995 164 52,0 1,61 2001 174 57,3 2,09 Tableau 9 : Variation des intensités énergétiques et électriques par habitant ISSN 1518-8744 19 mai 2003 Dossier CenDoTeC Pertes électriques Les pertes électriques totales au Brésil, pendant la période 1990-2001 ont été les suivantes : Pertes (TWh) Rapport pertes/ offre totale 1990 1995 2001 31,7 46,2 54,8 0,127 0,148 0,150 Tableau 10 : Pertes électriques totales au Brésil, période 1990-2001 Le Brésil perd environ 15% de l’offre totale de l’énergie électrique, qui se répartie entre des pertes dans la transmission, dans la distribution et des pertes non techniques. Avec l’interconnexion électrique des diverses régions du pays, depuis 1984, les pertes ont augmenté en raison de la transmission de grandes quantités d’énergie sur de longues distances. La figure 2 montre comment se concrétise l’intégration électro-énergétique nationale. Les pertes non techniques sont celles de l’administration du système électrique et des méthodes de recouvrement, ainsi que les pertes dues aux installations clandestines (branchements sauvages). Il n’existe pas de données officielles sur les pertes dues aux installations clandestines. Elles augmentent proportionnellement à la distribution dans les zones rurales peu fiscalisées et dans les zones urbaines où vit une population de bas revenus. Comme la législation favorise les petits consommateurs, on note une tendance à la réduction des installations clandestines avec la régularisation des branchements auprès des compagnies de distribution. ISSN 1518-8744 20 mai 2003 Dossier CenDoTeC Le système électrique brésilien par régions La Figure 6 montre la localisation des principales usines en fonction dans les régions du pays. Figure 6 : Localisation des principales usines en fonction dans les régions du pays Rappel : La Figure 1 montre l’intégration électro-énergétique du pays, les systèmes de transmission et la localisation des principales usines de capacité supérieure à 30 MW. ISSN 1518-8744 21 mai 2003 Dossier CenDoTeC Le tableau ci-dessous montre les valeurs en terme de population, consommation électrique et puissance installée de chaque région à fin de 2001. Population Consommation d’Energie (106 hab) (MW moyens) Hydraulique Thermique Nucléaire Nord 13,3 2331 4.281 - - Nord-est 49,1 5299 10.134 320 - 86,5 23.521 36.768 2.705 1.966 25,8 6.604 9.862 2.105 - Région Sud-est / Centre-Ouest Sud Puissance Installée (MW) Tableau 11 : Population, Consommation d’Energie et Puissance Installée par régions Puissances hydroélectriques exploitées et à exploiter. Le potentiel hydraulique brut brésilien a été évalué, par le ministère des Mines et Energie, à environ 260 GW, comme présenté cidessous. Pour la détermination de ce potentiel, quelques définitions s’imposent : Potentiel hydraulique théorique brut : quantité d’énergie électrique qui peut être obtenue dans une région ou bassin hydrographique déterminé pendant une année moyenne; Rémanent : résultat de l’estimation théorique à partir de données existantes, sans relevé complémentaire, considérant un tronçon du cours d’eau, en règle générale, situé près de la source, sans précisément déterminer le local; Individualisé : résultat ou évaluation réalisés théoriquement pour un local déterminé à partir de données existantes ou relevés, sans aucun détail; Inventaire : résultat de l’étude du bassin hydrographique, réalisée pour déterminer son potentiel hydroélectrique par le choix de la meilleure division des eaux, caractérisée par l’ensemble des avantages compatibles entre eux, et des projets, développés de manière à obtenir une évaluation d’énergie disponible, des impacts environnementaux et des coûts d’implantation des installations; Viabilité : résultat de la conception globale du projet, considérant son optimisation technico-économique, comprenant le dimensionnement des structures principales et des ouvrages de l’infrastructure locale, la définition de la zone d’influence, de l’utilisation multiple de l’eau et des effets sur l’environnement; Projet de base : projet très détaillé, avec un budget défini qui permet l’élaboration des documents d’appel d’offre pour le gros oeuvre et la fourniture des équipements électro-mécaniques ; Construction : projet dont les travaux sont commencés, sans aucune unité génératrice en opération ; Opération : projet qui dispose, pour le moins, d’une unité génératrice en opération. ISSN 1518-8744 22 mai 2003 Dossier CenDoTeC Le tableau ci-dessous montre les composants du potentiel hydraulique brut national en 1996 : Inventaire 47,3 GW Viabilité 37,7 GW Projet de Base 15,0 GW Construction 7,5 GW Opération 53,7 GW......(64 GW em 2002) Sous-Total Inventorié 161,2 GW Rémanent 31,7 GW Individualisé 66,8 GW Sous-Total Estimé 98,5 GW TOTAL 259,7 GW Tableau 12 : Le potentiel hydraulique brut national en 1996 Bien que le total soit très élevé, de nombreuses études existantes montrent une limite pratique d’utilisation qui varie de 70 à 120 GW. A l’exemple d’autres pays, tels que les Etats Unis, le Canada et la Russie, le potentiel hydraulique brut brésilien sera, difficilement, entièrement exploré. Un ajustement logistique de la puissance hydraulique installée au Brésil, montre un maximum aux environs de 70 GW. La balance énergétique brésilienne fournit un potentiel théorique hydraulique brut de 145 GW. Des limitations, d’ordre économique (coût de production, de l’implantation des usines, des emprunts internationaux), d’ordre social (existence de populations riveraines, volume d’irrigation et autres utilisations de l’eau) et d’ordre environnemental, devront faire que le potentiel hydraulique théorique ne soit jamais atteint. 3.5 Indicateurs Energétiques En 2001, le Brésil présente les principaux indices énergétiques suivants : Energie totale offerte au Brésil : 253.106 toe/an ou 10 quads/ an (1.1016 BTU/an) Consommation d’énergie par habitant : 57,3.10 6 BTU 1.1016BTU = an.hab an ×174,5.106hab Consommation d’énergie par dollar du PIB (ppp) : 1.1016BTU 7,47 .10 3BTU = an.$.dolarPIB an ×1,339 .1012 ISSN 1518-8744 23 mai 2003 Dossier CenDoTeC Electricité totale offerte : 364,3 TWh Electricité offerte par habitant : 364.106MWh = 2,09MWh an.hab an ×174,5 .106 Electricité offerte par dollar du PIB : 364.109kWh = 0,27kWh an×$dolarPIB an ×1,339 .1012 Emission totale de carbone : 89.106tonne.an-1 Emission de carbone par habitant : 89.10 6 = 0,51tonne.an −1.hab −1 an ×174,5.10 6 Emission de carbone par dollar du PIB : 89.10 6 = 0,0663tonneC 9 3 an ×10 US$PIB an ×1,339.10 ×10 US$PIB Variation des intensités énergétiques et électriques par unité du PIB PIB Intensité Energétique Intensité Electrique Milliards de R$ (103 BTU / an x R$) KWh / an x R$ 1980 538 10,17 0,23 1985 570 11,30 0,31 1990 600 12,10 0,36 1995 732 11,65 0,36 2001 1200 8,31 0,30 Année Tableau 13 : Variation des intensités énergétiques et électriques par unité du PIB Le calcul des intensités par unité monétaire est un peu défavorisé par la grande variation du taux de change avant 1994 et après 1999. La grande différence entre les valeurs du PIB national donné par le taux de change ou par le PDP (Purchasing Power Parity) représente un autre facteur déterminant. C’est pourquoi on a préféré exprimer les intensités en R$ et non pas en US$. En raison du rationnement de 2001, les intensités électriques mesurées en R$ du PIB ont chuté ce qui montre l’augmentation de l’efficacité industrielle. Malgré cela, l’intensité per capita continue de croître au Brésil d’une manière constante depuis 1980. ISSN 1518-8744 24 mai 2003 Dossier CenDoTeC 4. Institutions, Politique Energétique et Acteurs Industriels 4.1 Institutions et Politique Energétique Le secteur énergétique a été restructuré à partir de 1997. Loi 9478 du 6 août 1997 Cette loi a établi les principes de base qui régissent la politique nationale de l’énergie. De même, elle a créé le CNPE et l’Agence Nationale du Pétrole. Dans son contexte, elle traite entre autres de : la titularisation et du monopole du pétrole et du gaz naturel ; l’exploitation de la production ; le raffinage du pétrole et le traitement du gaz naturel ; le transport du pétrole, de ses dérivés et du gaz naturel ; l’importation/exportation du pétrole, de ses dérivés et du gaz naturel ; de la Petrobrás. Le CNPE La Loi 9478 du 6.8.97 définit la création du Conseil National de la Politique Energétique, organe assesseur du Président de la République, responsable de : promouvoir l’utilisation nationale des ressources énergétiques du pays ; garantir l’approvisionnement des régions les plus distantes du pays ; revoir périodiquement les matrices énergétiques appliquées dans différentes régions du pays ; définir les directives pour les programmes spécifiques, tels que l’utilisation du gaz naturel, de l’alcool et autres biomasses, du charbon et de l’énergie thermonucléaire ; établir les directives pour importation/ exportation. 4.1.3. ANEEL et ANP Ce sont des agences régulatrices, chargées du contrôle de l’énergie électrique et du pétrole. L’ANEEL a été créée le 2.12.97 et l’ANP le 6.8.97 par la Loi nº 9478, citée plus haut. 4.2 Le Secteur Electrique Le secteur électrique brésilien est dirigé par l’ANEEL, son agence régulatrice, et opéré par l’ONS – Opérateur National du Système Electrique. L’ANEEL définit tous les plans d’expansion de production, transmission et distribution de l’énergie électrique et supervise les adjudications pour ces secteurs. L’ONS est responsable de la planification énergétique et électrique, du plan de développement et de réformes, de la prévision des débits, du programme mensuel des opérations et de la synthèse organisationnelle de l’opération. ISSN 1518-8744 25 mai 2003 Dossier CenDoTeC Comme le montre la Figure 7, l’énergie électrique offerte au Brésil est en croissance régulière depuis les trois dernières décennies. Cette énergie est passée de 50 TWh/an en 1970 à environ 400 TWh/an en 2000. La baisse enregistrée en 2001 est le résultat du rationnement dû au manque d’eau dans les réservoirs nationaux. 450 400 350 300 TWh 250 200 150 100 50 19 70 19 71 19 72 19 73 19 74 19 75 19 76 19 77 19 78 19 79 19 80 19 81 19 82 19 83 19 84 19 85 19 86 19 87 19 88 19 89 19 90 19 91 19 92 19 93 19 94 19 95 19 96 19 97 19 98 19 99 20 00 20 01 0 Année Figure 7 : Offre totale d’énergie au Brésil (1970-2001) La Figure 8 montre la même offre d’énergie, divisée par provenance : concessionnaires, importation et auto-producteurs. On s’aperçoit qu’à partir de 1985, l’importation de l’énergie d’Itaipú (partie paraguayenne) constitue une part importante de l’énergie totale. ISSN 1518-8744 26 mai 2003 Dossier CenDoTeC 450 400 350 300 250 TWh Énergie Totale Concessionnaires Reseau Public 200 150 100 50 00 20 98 19 96 19 94 19 92 19 90 19 88 19 86 19 84 19 82 19 80 19 78 19 76 19 74 19 72 19 19 70 0 Année Figure 8 : Offre d’énergie au Brésil (1970 – 2001) Les figures 9 et 10 montrent le comportement de l’énergie offerte au Brésil pendant la période de 1995 à 2001, qui enregistre une croissance de 4 % par an. Cette croissance a été interrompue par le rationnement imposé de juin 2001 à février 2002. La figure 10 montre la croissance de l’énergie électrique d’origine thermique et nucléaire pendant cette période, passant de 3,3 % du total en 1995 à 11 % en 2002. Taux de 4 % : Valeur moyenne, approximative, obtenue de la manière suivante : Energie2000 − Energie1955 390 − 315 = = 0,0385 5 × Energie2000 5 × 390 La croissance moyenne de la période a été de 3,85%. ISSN 1518-8744 27 mai 2003 Dossier CenDoTeC 450 400 350 300 Énergie Totale 250 TWh Concessionnaires auto-producteurs 200 Importation 150 100 50 0 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 Année Figure 9 : Offre d’énergie au Brésil (1995-2001) ISSN 1518-8744 28 mai 2003 Dossier CenDoTeC 450 400 350 300 Énergie Totale 250 TWh Énergie Hydraulique Concessionnaires 200 Énergie Totale moins auto-producteurs 150 100 50 0 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 Année Figure 10 : Offre d’énergie au Brésil (1995-2001) Pour répondre à la grande croissance de l’offre et de la consommation de l’énergie électrique, la capacité installée brésilienne a beaucoup augmenté, passant de 60 GW en 1995 à 83 GW en 2002.. La figure 11 montre l’évolution de la capacité installée au Brésil. Elle correspond à une augmentation de 2,8 % par an pendant la période de 1995 – 2001. Cette augmentation est limitée par le montant des investissements nécessaires pour assurer environ 3 GW de puissance annuelle. Un éventuel déficit à court terme est en train d’être comblé par deux mesures relativement peu onéreuses pour le pays : l’importation d’énergie d’Argentine et du Venezuela et la construction de lignes de transmission, garantissant plus de fiabilité du SIN (Système Interconnecté National). Dans tous les cas, la viabilité à long terme du système électrique brésilien exigera une croissance de près 3 GW annuels. Errata : Taux de 2,8% (valeur antérieure équivoque) Valeur moyenne, approximative, obtenue de la manière suivante : 77 − 59 Puissance2001 − puissance1995 = = 0,039 6 × puissance1995 6 × 77 Le taux moyen de croissance de la puissance installée au Brésil, entre 1995 et 2001 a été de 3,9% et non de 2,8% comme présenté. ISSN 1518-8744 29 mai 2003 Dossier CenDoTeC 100000 90000 80000 70000 60000 Hydraulique MW Concessionnaires 50000 Capacité du reseau public Capacité installée au Brésil Capacité totale disponible au Brésil 40000 30000 20000 10000 0 1995 1996 1997 1998 1999 2000 * 2001 * 2002 Année Figure 11 : Capacité installée au Brésil La différence entre les capacités installées et le total disponible au Brésil, représente la capacité d’interconnexion avec les pays voisins, liés par contrats d´échange d’énergie électrique. Ces contrats sont fait en MW, au maximum de la capacité d’échange, ce qui permet un supplément disponible pouvant ou non être utilisé. Politique d’approvisionnement électrique La politique actuelle du gouvernement brésilien, au travers de l’ANEEL, vise à augmenter la production hydraulique, tout en donnant une grande impulsion à la production thermique. L’énorme dépendance de l’eau rend le système électrique brésilien vulnérable lors des sécheresses de longue durée. Pour cette raison, la croissance relative des programmes thermoélectriques est en cours, principalement après le rationnement de 2001. Le pays se prépare à augmenter la consommation du gaz naturel de 35 million de m3 journaliers actuels à 90 millions en 2005. Il existe, en ce moment, environ 80 projets d’usines thermoélectriques autorisés par l’ANEEL. Le prix du gaz naturel importé, fixé en dollars, a été l’un des obstacles à l’implantation de ces usines. Organisation du secteur La décision d’augmenter la participation du gaz naturel dans la matrice énergétique a été adoptée simultanément avec le programme de privatisation du secteur énergétique. Actuellement, environ 63 % du marché de la distribution se trouve entre les mains de concessionnaires privés. En revanche, la quasi-totalité du système de transmission et 85 % de la production sont sous le contrôle de l’état. Dans ce cadre a été créé le MAE, Marché de l’Energie en Gros, qui devra réaliser des enchères pour des contrats additionnels d’énergie. Parallèlement, les grands consommateurs auront la liberté de choisir leur fournisseurs d’énergie. ISSN 1518-8744 30 mai 2003 Dossier CenDoTeC La crise énergétique de 2001 a engendrée la création d’une Chambre de Gestion de la Crise Energétique qui a géré, à titre exceptionnel, la planification électrique brésilienne. Elle a mis en place le Comité de Revitalisation du Modèle du Secteur Electrique dont le rôle est de corriger les failles du modèle établi et de proposer des améliorations, dans les principes de base du modèle, qui sont : l’existence de compétition, la prédominance de l’investissement privé, le maintien de la qualité des services et une offre d’énergie compatible avec les nécessités du pays. Entreprises installées au Brésil La privatisation de la distribution a eu lieu entre 1995 et 1998. Les principales entreprises privatisées brésiliennes ont été les suivantes : ESCELSA 6,2 TWh/ano Iven S/A GDT Participações Autres RIO LIGHT 21,2 TWh/ano Eletrobrás EDF (France) AES Corporativa Houston Industries CERJ 5,5 TWh/ano Chilectra EDP (Portugal) Edesa (Espagne) COELBA 8,0 TWh/ano Banco do Brasil Iberdrola (Espagne) Previ CEEE-CO/RS 5,8 TWh/ano AES Corporation CEEE-N/NE 4,7 TWh/ano VBC (Brésil) Previ CEA (Etats Unis) CPFL 16,7 TWh/ano CESP (Brésil) VBC (Brésil) Previ autres ENERSUL 2,2 TWh/ano Escelsa (Brésil) Cypress Corp (Etats Unis) Pacific Overseas (Etats Unis) Autres CEMAT 2,1 TWh/ano Grupo Redi (Brésil) Inepar (Brésil) Autres ISSN 1518-8744 31 mai 2003 Dossier CenDoTeC ENERGIP 1,4 TWh/ano Cataquases-Leopoldina (Brésil) COSERN 2,1 TWh/ano Coelba (Brésil) Guaramiana (Brésil/ Espagne) Uptik (Brésil) COELCE 4,8 TWh/ano Cerj (Brésil/Chilie/Espagne/Portugal) ELETROPAULO METROPOLITANA 34,9 TWh/ano Light (Canada) Est. de São Paulo (Brésil) CELPA 1 TWh/ano Grupo Rede (Brésil) Autres ELEKTRO 10,3 TWh/ano Enron (Etats Unis) Cesp (Brésil) BANDEIRANTE 23,5 TWh/ano Gouvernement de São Paulo (Brésil) VBC (Brésil) EDP (Portugal) CACHOEIRA DOURADA Endesa (Chilie) Edgel (Peru) Autres GERASUL Tractebel (Belgique/ France) BNDS (Brésil) Autres Toutes ces entreprises distribuent environ 65 % de l’énergie totale brésilienne. À coté des entreprises brésiliennes, des entreprises américaines, européennes et sud-américaines se partagent actuellement la distribution de l’énergie électrique au Brésil. Plan d’Expansion L’arrêté ministériel MME nº 485 du 16 décembre 1999 a créé le Comité Coordonnateur de Planification de l’Expansion des Systèmes Electriques, le CCPE (pour l’intégralité de l’arrêté voir Annexe 2). Le CCPE a été responsable de l’ensemble des travaux d’étude et d’implantation d’usines nouvelles, lignes de transmission et sousstations réductrices dans tout le pays. Lors du rationnement de l’énergie électrique en mai 2001, le Ministère des Mines et Energie a mis en place, au travers du CCPE, une série d’actions d’urgence (voir Annexe 3). ISSN 1518-8744 32 mai 2003 Dossier CenDoTeC A cette même occasion, un Plan Général d’Expansion a été présenté (voir détail Annexe 4). Entre 2001 – 2005, le Plan prévoit de créer au Brésil les conditions de production d’énergie électrique suivantes : Usines hydroélectriques Usines thermiques et Nucléaires Situation Décembre 1990 Situation Décembre 1995 81 usines 117 usines 66.227 MW 77.196 MW 24 usines 53 usines 6.310 MW 23.775 MW Tableau 14 : Prévision des conditions de production d’énergie électrique, 2001 - 2005 C’est pratiquement l’intégralité du Plan qui a été mise en oeuvre pendant les années 2001 et 2002. Depuis janvier 2003, avec l’entrée en fonction du nouveau gouvernement fédéral, graduellement, des changements sont introduits. Il existera certainement un Plan d’Expansion, mais avec de nouvelles priorités en accord avec les nécessités du moment. Il faut souligner qu’en ce moment - avril 2003 - les réservoirs d’eau sont presque pleins, garantissant pour les 2 années à venir un approvisionnement normal en énergie électrique hydraulique, à l’opposée de ce qui s’est passé en 2001, quand le rationnement de l’énergie a été décrété et le Plan mis en place (voir Annexe 4). Il est possible, de ce fait, que le Plan d’Expansion soit modifié ou ajourné. Les ouvrages déjà commencés seront achevés, mais ceux qui devaient commencer plus tard pourraient être retardés. Le profil de l’importation d’énergie depuis 1980 Comme il a été montré dans la Figure 11, les importations d’énergie électrique ont commencé en 1986 avec le début des opérations de l’usine d’Itaipú et l’achat immédiat de l’énergie produite par la partie paraguayenne. La Figure 12 montre les importations brésiliennes d’énergie électrique de 1970 jusqu’au jour d’aujourd’hui. 50 45 40 35 TWh 30 25 20 15 10 5 0 -51970 1972 1974 1976 1978 1980 1982 1984 1986 1988 1990 1992 1994 1996 1998 2000 année Figure 12 : Importations brésiliennes d’énergie électrique ISSN 1518-8744 33 mai 2003 Dossier CenDoTeC Participation des entreprises privées A la fin 2002, après la conclusion de la première phase des privatisations, 63% du marché de distribution et 15% de celui de la production se trouvaient sous la responsabilité d’entreprises privées. 4.3 Le secteur électronucléaire Agents nationaux du secteur nucléaire Les deux principaux agents nationaux sont le CNEN - Comission Nationale de l’Energie Nucléaire, l’Eletronuclear et l’Eletrobras Termonuclear S.A. Le CNEN a pour objectif l’avancement des connaissances scientifiques dans les domaines du nucléaire, de l’ingénierie des combustibles, de la physique des réacteurs, de la thermo-hydrolique, de l’analyse des accidents, de la radioprotection et de la dosimétrie. Le CNEN contrôle divers Instituts, à savoir : IPEN – Institut de Recherche Energétique et Nucléaire; CDTN – Centre de Développement de Thecnologie Nucléaire; IRD – Institut de Radioprotection et Dosimetrie; IEN – Institut d’Ingénierie Nucléaire; CRCN – Centre Régional de Sciences Nucléaires; Partenariats internationaux Le Brésil maintient des accords de coopération avec des pays européens (la France et l’Allemagne) depuis la dernière décade. En 1955 le Brésil a signé un programme de coopération avec les Etats Unis pour la prospection des ressources d’uranium. Entre 1955 et 1960 il a développé un réacteur alimenté en Torium. En 1972, le Brésil a signé un contrat avec Westinghouse pour la première usine nucléaire brésilienne. Entre 1973 et 1974, la CNEN, au travers de sa filiale, la Compagnie Brésilienne de Technologie Nucléaire, a réalisé des études visant à l’introduction dans le pays de la technologie nucléaire sur une large échelle. En 1975 a été signé un accord avec la République Fédérale Allemande. Cet accord englobait les points suivants : prospection et traitement du minerai d’uranium ; production de composés d’uranium ; production de réacteurs nucléaires et de leurs composants ; enrichissement d’uranium et services de l’enrichissement ; production d’éléments combustibles ; traitement de combustibles irradiés ; Cet accord est resté pratiquement congelé pendant 12 ans et c’est seulement en 1986 qu’une commission de haut niveau a évalué le Programme Nucléaire Brésilien et présenté les conclusions suivantes : maintien du programme nucléaire brésilien répondant aux demandes de l’énergie et de la médecine ; le rythme du programme dépendra des nécessités en approvisionnement de combustibles et des coûts des énergies alternatives comparées au coût du développement de l’énergie nucléaire ; ISSN 1518-8744 34 mai 2003 Dossier CenDoTeC maintien des relations de coopération avec l’Allemagne sur l’utilisation pratique de l’énergie nucléaire ; chercher la coopération entre le Brésil et l’Argentine dans le domaine nucléaire ; continuer la construction des usines d’Angra II et Angra III. Pendant les années 80 un groupe de la Marine du Brésil a cherché à développer la technologie de l’enrichissement de l’uranium par le procédé de JET NOZZLE. En mai 1988, un arrêté ministériel a créé un groupe de travail dans le but de proposer des mesures pour la viabilisation économique d’Angra II et Angra III. Le 31 août 1988, le Président de la République a adopté un Décret-Loi 2464 qui a modifié la structure du secteur nucléaire brésilien. Les principaux changement ont été : extinction de la NUCLEBRAS ; création des Industries Nucléaires Brésiliennes, INB ; transfert des activités de la Nuclebras au CNEN, à l’exception de la construction d’Angra II et Angra III ; transfert de la NUCLEN à ELETROBRAS ; dissolution de la NUCLAM et NUCLEI ; inclusion de la NUCLED et NUCLEMON dans les programmes gouvernementaux de privatisation ; L’usine d’Angra a été terminée seulement au début de 2001, dotant le Brésil de deux usines nucléaires, Angra I et Angra II, d’une puissance totale de 1,966 GW. Politique électronucléaire La politique électronucléaire est décidée par le CNPE, Conseil National de Politique Energétique. Celui-ci, par sa Résolution nº 8 du 17 septembre 2002, à chargé l’Eletronuclear de prendre des mesures pour relancer les travaux d’Angra III, avec, comme objectif, la date de novembre 2008. L’Eletronuclear devra superviser les travaux de projet d’ingénierie, définir les ressources financières, négocier divers contrats d’ouvrages et d’achats d’équipements et obtenir des autorisations environnementales et nucléaires pour le dépôt de déchets radioactifs. Le CNEN et l’Eletronuclear devront, suivant la Résolution nº 8, déterminer le lieu destiné à la construction du dépôt définitif des déchets radioactifs des trois usines d’Angra dos Reis. L’Eletrobras devra également formuler, en vue de la délibération du CNPE, la proposition du financement de la construction d’Angra III. L’Eletronuclear doit, enfin, mettre en place, avant mai 2003, la structure concernant l’élaboration des appels d’offres, les négociations de contrats et accords avec des banques et agences de crédit, les autorisations environnementales, nucléaires et celles relatives aux services préparatoires de l’ingénierie. Source : Ministério de Minas e Energia : http://www.mme.gov.br/sen/cnpe/Resolucao8-2002.htm ISSN 1518-8744 35 mai 2003 Dossier CenDoTeC 5. Eléments économiques relatifs au secteur électrique 5.1 Coût du KWh Le coût du KWh pour le consommateur brésilien est déterminé par la Résolution ANEEL nº 467 du 28.8.2002 et nº 510 du 12.9.2002. Les tarifs présentés peuvent être résumés comme suit : Basse tension résidentielle (R$ / KWh) De 0,07192 à 0,21145 Rural 0,13099 Coopérative électrification rurale 0,09258 Service publique d’irrigation 0,12047 Industriel / commercialde 0,10772 à 0,21918 Haute tension Consommation Demande De 88 à 138 kV 0,05351 R$ / KWh 21,28 R$ / kW 69 kV 0,5502 21,88 De 30 à 44 kV 0,11107 7,59 De 23 à 25 kV 0,11519 7,86 13,8 kV 0,02668 8,73 En outre, des tarifs spéciaux, Heure-Saison Bleue et Heure-Saison Verte, ont été aménagés. Ils offrent des coûts différenciés en fonction de la période (de pointe ou non) de consommation. Les entreprises qui choisissent ce type de tarification paieront leur demande d’énergie en dehors des pics à un tarif très bas, par contre, il sera très élevé en cas de dépassement des valeurs contractées. Cet arrêté établit également la tarification de l’énergie générée par les auto-producteurs. Prix de l’énergie de 69 kV Le prix de la consommation de l’énergie électrique dépend de deux facteurs : la consommation proprement dite en R$/kWh ainsi qu’un taux de demande maximum présumé en R$/kW, qui oblige le concessionnaire à maintenir une installation capable de fournir à n’importe quel moment une puissance déterminée. Le kWh produit en haute tension est bon marché, cependant, la demande est chère car elle oblige les concessionnaires à avoir des installations qui garantissent au client la puissance maximale sollicitée. Le tarif de demande pour 69 kV est élevé (21,88 R$/kW) mais celui de sa consommation est bas (0,05502 R$/kWh). ISSN 1518-8744 36 mai 2003 Dossier CenDoTeC 5.2 Coût des combustibles fossiles utilisés dans le secteur électrique L’ONS, Opérateur National du Système Electrique, a établi dans son Plan Annuel de l’Opération Energie, élaboré en 2002, quelques valeurs de classification des usines thermoélectriques conformément à leur puissance nominale moyenne et le type de combustible utilisé. Les coûts de l’opération de ces usines sont les suivants : Nucléaire 8,50 R$/ MWh Gaz naturel 32,87 R$/ MWh GN importation d’Argentine 36,91 R$/ MWh Charbon de49,30 à 64,04 R$/ MWh Gaz naturel (deuxième groupe) de 71,26 à 88,27 R$/ MWh Huile combustible de 96,80 à 193,72 R$/ MWh Bagasse 207,09 Huiles (speciaux) de 319,41 à 386,76 R$/ MWh Coût de production Les coûts opérationnels des usines électriques sont bien définis au Brésil et se trouvent dans le chapitre 5.2. déjà présenté. Quant aux coûts de production, l’ANNEL a déterminé dans les derniers appels d’offres d’usines (juillet 2001), une valeur moyenne de 663 US$ par kW avec un écart permis de 27 % autour de cette valeur. Considérant les temps de construction très longs et les coûts élevés des emprunts internationaux, le prix de l’ensemble de l’installation dépasse de beaucoup, dans la majorité des cas, la valeur initiale prévue. Ceci a aussi été vérifié lors de la construction des deux usines nucléaires de Angra dos Reis dont il est pratiquement impossible de connaître le prix final. Dans les appels d’offres internationaux pour la construction des usines thermoélectriques, les coûts sont nettement plus bas, variant de US$ 300 à 500 par kW installé, avec des délais d’exécution de l’ordre de 2 ans. Pour des usines thermoélectriques les prix pratiqués au Brésil et les prix internationaux sont similaires, du fait que les appels d’offres sont ouverts aux entreprises de n’importe quel pays, contrairement à ce qui s’est produit avec les usines hydroélectriques, habituellement gérées par le gouvernement brésilien au travers d’Eletrobrás. Coût marginal d’expansion de la production Il s’agit du coût, pour une situation de production déterminée, d’une unité (MWh) supplémentaire d’énergie électrique. Ce coût dépend de l’avance du projet du potentiel hydrique brut, des distances qu’il y a par rapport aux centres de consommation, de la constitution géologique des sols, du déplacement de populations, de la production agricole sur les surfaces inondées, etc. Des études théoriques, prenant en compte tous ces paramètres, indiquent, pour 2001, un coût marginal de 35,00 US$ / MWh et l’évaluent à 51,00 US$ / MWh en 2050. 5.3 Coût de référence pour la mise en place de nouvelles capacités électriques L’ANEEL, au travers de sa Résolution nº 22 du 1. février 2001, a défini la Valeur Normative (VN) à R$ 72,35 / MWh pour les sources compétitives. En période de planification de l’opération énergétique, la VN donne le signal pour l’inclusion des blocs de production thermique et de gaz naturel ou pour l’expansion de grands segments de transmission pouvant couvrir les marchés déficitaires, jusqu’à ce que le Coût Marginal de l’Opération du Sous-Système soit égal ou inférieur à la VN. ISSN 1518-8744 37 mai 2003 Dossier CenDoTeC L’ONS évalue, pour toutes les régions brésiliennes pendant la période 2002-2006, un CMO (Coût Marginal de l’Opération) bas, nettement inférieur à la VN déterminée. Cependant, pour les régions sud-est / centre-ouest, les valeurs de CMO vers la fin de 2006 sont proches de la VN, ce qui signifie que l’on devra assurer de nouvelles augmentations de capacité, en dehors de celles, programmées par l’ANEEL. ISSN 1518-8744 38 mai 2003 Dossier CenDoTeC 6. Enjeux et Perspectives d’ici 2015-2020 6.1 Croissance Economique, Production Industrielle, Démographie, Urbanisation Croissance économique La croissance économique pour la période de 1995-2001 a été, en moyenne de 2,5 % par an. Pour l’année 2002 est attendue une légère augmentation de 1,4 %. Le gouvernement projette, d’une manière réaliste, des valeurs réduites pour 2003, de l’ordre de 1,5 % et, pour la période 2004–2010, une progression constante de 4% par an. Dans ce contexte intermédiaire, on estime le PIB national de 2010 à R$ 1.850 milliards de dollars. Il est évident que, dans le cas de stabilisations économiques, de diminutions de l’inflation, de réductions des intérêts, le PIB national pourrait croître à un taux plus rapide, pouvant dépasser, en 2010, 2.000 milliards de réais. Le Brésil a déjà connu, il y a 20 ans, un taux de croissance annuelle de 7 à 10 %. Production Industrielle En raison des taux d’intérêt élevés pratiqués par la Banque Centrale brésilienne ces derniéres années, l’activité industrielle progresse lentement. La croissance en 1995 a été de 1,8 %, en 1996 de 1,7 %, en 1997 de 3,9 % et une réduction d’activité industrielle a été enregistrée en 1998 et 1999 avec des indices de –2,1 % et –0,7 % respectivement. La dernière période de croissance raisonnable est celle de 2000 avec un indice de + 6,5 %. Pour la période de 2001 à 2002, l’industrie a progressé d’à peine 3 %. Démographie Le taux de croissance de la population brésilienne, dans les dernières années, a été de 1,3% par an. Bien que cette valeur soit en diminution depuis les années 70, ce chiffre représente une augmentation de la population de 2,2 millions d’habitants par an, amenant la population brésilienne à 175,6 millions d’habitants. N’importe quel pays qui doit absorber 2,2 millions de personnes par an doit investir des sommes considérables pour la santé, l’éducation et l’emploi afin de maintenir un niveau de vie égal à sa population. Le taux de natalité au Brésil chute, alors que la durée de vie augmente. Le Brésil a presque doublé sa population au cours des 3 dernières décennies. Le revenu brésilien per capita progresse peu, mais d’une manière constante dans les dernières décennies. Urbanisation Au cours des 50 dernières années, le Brésil s’est urbanisé très rapidement. 80 % de sa population vit actuellement en milieu urbain et 20 % , à peine, en milieu rural. Analphabétisme Il y a 50 ans, un peu plus de la moitié de la population était analphabète. Il y a 10 ans, le taux d’analphabétisme a chuté à 18 %, se situant, aujourd’hui, autour de 15 %. Mortalité infantile Dans les années 50, dans les états les plus pauvres, 165 nouveau-nés sur 1000 mourraient avant d’atteindre l’âge d’un an. Il y a 10 ans, ce taux est passé à 74 pour 1000 et se situe aujourd’hui autour de 57 pour 1000. La moyenne nationale a, cependant, chuté de 145 à 36 morts pour 1000 naissances. Dans les états les plus riches, cet indice est proche de celui des pays développés. ISSN 1518-8744 39 mai 2003 Dossier CenDoTeC Perspective de vie Il y a 5 décennies, le brésilien arrivait, en moyenne à l’âge de 45 ans. Au début des années 90 la perspective de vie est remontée à 65,5 ans. Aujourd’hui, elle est de 67 ans. 6.2 Demande électrique Pour faire face à une augmentation moyenne prévue de 4 % du PIB dans les prochaines années, il est nécessaire d’augmenter la capacité installée au Brésil, s’élevant actuellement à 83,3 GW. Au cours des dernières années, son augmentation a été d’environ 3 GW par an. En raison du rationnement de 2001, le gouvernement a entrepris des actions devant accélérer la croissance de la capacité installée afin d’empêcher le retour à de telles situations. Ces actions, qui précédemment s’étendaient sur 10 à 20 ans, ont été concentrées aujourd’hui sur une courte période, de 2001 à 2004. Programmes stratégiques de l’offre de l’énergie électrique Le programme prévoit des investissements de 43 milliards de réais, dont 34 milliards seront apportés par le secteur privé. Ces investissements seront consacrés à la construction d’usines hydroélectriques et thermoélectriques, de lignes de transmission et de sous-stations. Il est prévu d’explorer également l’énergie éolienne, la biomasse, des petites centrales hydroélectriques (PCHs) et la co-production. D’ici à 2004, le programme prévoit la mise en fonctionnement de 24 centrales hydroélectriques totalisant 10 GW, de 38 usines thermoélectriques avec un total de 9,4 GW, de 29 PCHs sommant 0,38 GW, de 17 usines co-productrices avec un total de 0,79 GW et de 42 usines éoliennes de 1,05 GW. Le programme prévoit, de même, la construction de 9.270 km de lignes de transmission et 8.800 MWA de sous-stations. La programmation d’ouvrages, mise en place pour la période 2001-2004 avance, pour l’instant, d’une manière satisfaisante. Les données actualisées en mai 2002, montrent que plus de 95 % des travaux seront achevés conformément aux prévisions initiales. Une fois ce plan terminé, la production hydroélectrique brésilienne chutera de 89 % à 78 % du total et la production des usines thermoélectriques augmentera de 9 à 17 %. Les énergies alternatives telles que l’utilisation de la biomasse, les PCHs et l’énergie éolienne, passeront de 3 à 5%. Programme prioritaire de thermoélectricité (PPT) Ce programme est partie intégrante du précédent. Il s’agit d’un ensemble de 38 usines totalisant 9,4 GW, qui seront construites dans tout le pays. De ces usines, 10 sont déjà en opération ou en essai, 11 sont en construction et 17 n’ont pas encore été commencées. Thermoélectriques d’appui 58 petites usines seront à la disposition du SIN pour être utilisées seulement en situation d’urgence. 44 de ces usines sont déjà construites, prêtes à l’utilisation, 5 en phase d’essai et 9 autres en fin de construction. D’ici la fin 2002 ce programme sera complété. D’après les dernières études de l’ONS, les résultats de la mise en œuvre de ces projets d’amplifications permettront de satisfaire l’alimentation du système brésilien jusqu’en 2005/2006. Par la suite, un nouveau programme de constructions devra être mis en place pour les deux années suivantes, afin de prévenir d’éventuels problèmes d’approvisionnement. ISSN 1518-8744 40 mai 2003 Dossier CenDoTeC 6.3 Contraintes existantes en terme de politique énergétique Environnement Il y a encore peu de temps, l’électricité brésilienne était essentiellement hydroélectrique, 95 % du total. De ce fait, les indices relatifs à l’environnement, principalement ceux de CO2, ont toujours été très favorables. L’énergie brésilienne, évalué en indice per capita est l’une des moins polluante du monde. Cependant, avec l’accroissement de la production thermoélectrique, la question de l’impact sur l’environnement ne manquera pas de se poser, ce qui exigera la mise en place d’une surveillance plus rigide des indices de pollution. L’utilisation préférentielle du gaz naturel à la place du charbon et des dérivés du pétrole pourra certainement résoudre une partie du problème. Quant à l’utilisation de l’énergie nucléaire, la majorité des techniciens et scientifiques brésiliens s’y sont toujours opposés en raison, essentiellement, des problèmes de déchets et de sécurité. La grave crise d’électricité de 2001 a remis à l’ordre du jour la polémique autour de l’énergie nucléaire, non polluante mais source d’autres graves problèmes. Il est probable que cette solution énergétique soit retardée jusqu’au moment de l’épuisement des autres sources ce qui, fatalement, arrivera avec les combustibles fossiles. Dans sa Résolution nº 8 du 17 septembre 2002, le CNPE a planifié l’installation d’Angra III qu’à partir de 2009. Le Brésil ne disposera donc, jusqu’alors, que de ses deux usines Angra I et Angra II qui totalisent 1,966 GW de puissance. La résolution en question laisse apparaître une nette préoccupation concernant la détermination du lieu de dépôt des déchets radioactifs. L’ouverture des marchés L’ouverture des marchés de l’énergie aux entreprises étrangères a été le résultat du manque de ressources pour financer les travaux de l’infrastructure. Dans la situation actuelle, le Brésil ne pourra pas assumer seul l’ensemble des investissements nécessaires pour la production du pétrole, de ses dérivés et de l’électricité. Les entreprises internationales investissent en US$ et souhaitent le retour des bénéfices dans la même monnaie. Le Brésil, pour diverses raisons, doit maintenir sa monnaie sous-évaluée par rapport au dollar, conduisant, en général, à une parité de change valant moins de la moitié de son pouvoir d’achat. Pour obtenir des bénéfices comparables aux valeurs internationales, les entreprises doivent augmenter les tarifs des combustibles dans la mesure où ils sont payés en réais, les bénéfices étant calculés en dollars. Cette situation a pour conséquence d’exercer une pression constante sur l’établissement des tarifs, sachant qu’une tranche importante de la population ne peut faire face à ces augmentations. Cette pression surgit à chaque dévalorisation du real par rapport au dollar. Ceci constitue donc un grand obstacle pour la croissance et l’ouverture totale du système énergétique national. Il s’agit davantage d’un problème politique qu’économique ou technique. Contrats avec l’extérieur pour l’approvisionnement en gaz, électricité, charbon, uranium etc. Le Brésil a plusieurs contrats d’achat d’énergie à l’étranger. Ces contrats sont stipulés en dollars. Comme il existe une dévalorisation du real par rapport au dollar, c’est encore le consommateur brésilien qui paie plus cher le combustible importé, même sans addition des coûts locaux. Ceci concerne le gaz bolivien, l’électricité paraguayenne et le pétrole du marché international. Il en est de même pour le charbon qui toutefois représente un volume relativement réduit. Concernant l’énergie nucléaire, le Brésil devrait produire, à partir de mars 2003, de l’uranium enrichi pour Angra I et Angra II et produira ainsi, d’ici à 2007, 55% de sa consommation, économisant par-là même 11 millions de US$ par an. 6.4 Evolution des capacités existantes de production d’électricité en fonction de leur âge et des contraintes environnementales; Evolution de la marge offre/demande d’électricité La plus grande partie du système électrique brésilien en fonctionnement a été implanté à partir des années 60. S’agissant de systèmes hydroélectriques, la projection de leur vie utile peut se calculer encore en quelques décennies avant leur disqualification. ISSN 1518-8744 41 mai 2003 Dossier CenDoTeC Dans le cas des usines hydroélectriques, les contraintes environnementales sont vérifiées avant et pendant leur construction ; il est rare que des problèmes liés à l’environnement surgissent après leur mise en service. La préservation des rivières et des lacs associés à l’usine hydroélectrique constitue la condition prioritaire du projet, tout comme la préservation de la vie animale et végétale environnante. Le Brésil affronte parfois, avant la construction des barrages et réservoirs, de sérieux problèmes avec la délocalisation des populations riveraines. De nombreuses Organisations Non Gouvernementales, tout comme différentes Associations Indigènes, ont lutté contre la construction de certains barrages. De nombreux projets importants ont été abandonnés, il y a des années, en raison d’empêchements d’ordre social. Il est probable que le Brésil devra recourir à ce potentiel hydroélectrique, toutefois, ceci ne devrait pas se produire avant l’épuisement des réserves des autres énergétiques. Soulignons que la plus grande part de ce potentiel hydroélectrique se situe en Amazonie, à plus de 2.500 km des principaux centres de consommation. Il s’agira de développer, pour transporter l’énergie des grandes rivières amazoniennes vers les régions sud-est et autres grands consommateurs, des lignes de transmission spéciales, supérieures à celles utilisées par Itaipú. En ce qui concerne les usines thermoélectriques, le problème environnemental est réduit du fait de l’utilisation massive du gaz naturel. Il est possible que le charbon et le pétrole soient l’objet de futures restrictions comme combustible pour générer de l’énergie. Le Brésil devra, cependant, solutionner un problème inhérent à l’utilisation du gaz naturel. Ce combustible est exploité en système de « take or pay » ce qui signifie que les quantités commandées sont obligatoirement transférées vers les gazoducs et doivent être consommées. Le plus grand client du gaz naturel actuellement sont les usines thermoélectriques qui, suivant l’accord Brésil-Bolivie, devront utiliser d’une manière permanente des quantités fixes du combustible. Toutefois, le kWh généré par le gaz naturel est beaucoup plus cher que l’hydroélectrique, conduisant les usines à n’utiliser le gaz naturel que pendant les heures de pointe. Toute tentative d’utiliser le gaz naturel à la base du système, durant un grand nombre d’heures/jour, aura pour conséquence une augmentation insupportable du kWh brésilien. Afin de minimiser ce problème et de régulariser la demande, on cherche à diversifier son utilisation par l’industrie comme source de chaleur dans leurs processus. En ce qui concerne la marge offre/demande d’électricité, l’utilisation encore massive d’hydroélectricité oblige à maintenir cette valeur élevée, d’autant plus que les indices pluviométriques des divers bassins hydrographiques ne sont pas contrôlables. Le pays opère actuellement avec une disponibilité de 89 GW pour une demande de 56 GW. Temps moyens de construction Les temps moyens de construction des usines électriques brésiliennes varient de 5 à 10 ans, durée qui peut, dans certains cas, aller jusqu’à 18 ans. Lorsqu’il existe des emprunts internationaux, l’Eletrobrás arrive à construire des usines dans un délai plus court, mais difficilement inférieur à 5 ans. Actuellement les usines thermoélectriques sont construites en 2 ans au plus, mais la phase initiale d’exécution exige du temps, parfois long, avant d’obtenir des autorisations environnementales. 6.5 Evolution des capacités d’interconnexion Un des points les plus importants pour la fiabilité du SIN (Système National d’Interconnection) est le nombre d’interconnexions entre les diverses régions de puissances compatibles avec les demandes locales. ISSN 1518-8744 42 mai 2003 Dossier CenDoTeC Le SIN est constitué de quatre régions principales, interconnectées comme le montre la figure 6 : Figure 13 : Les quatre régions du SIN Chacune de ces interconnexions présente les valeurs maximales d’opération. Le tableau ci-dessous montre les valeurs actuelles des capacités de transmission et la programmation de l’évolution de ces valeurs : IMPERATRIZ NORD ITAIPÚ ET PARAGUAY NORD-EST SUDEST ET CENTRE-OUEST ARGENTINE SUD Interconnexion Capacité actuelle (2002) Capacitéen 2006 Sud-est / Sud Sud / Sud-est Sud-est / Imperatriz Imperatriz / Sud-es Nord / Imperatriz Impetratriz / Nord Nord-est / Imperatriz Imperatriz / Nord-est Sud-est / Nord-est Nord-est / Sud-est 2,925 GW 1,297 GW 1,0 GW t0,11 GW 1,33 GW 1,306 GW 0,52 GW 1,33 GW 0 0 5,2 GW 4,675 GW 2,2 GW 1,607 GW 3,6 GW 1,6 GW 0,992 GW 1,48 GW 0,9 GW 0,295 GW L’existence de ce réseau d’interconnexions a joué un rôle essentiel dans l’approvisionnement régulier de l’énergie électrique pendant la période de rationnement. La région nord-est a été dépannée par la région nord et sud-est. La région sud-est a été dépannée par l’Argentine, au travers la région sud. Le programme stratégique d’augmentation de l’offre entre 2001-2004 a projeté 26 nouvelles lignes de transmission avec un total de 9.273 km. Ce projet est en exécution, avec 505 km de lignes construites en 2001 et un total de 1.037 km en 2002. Remarque : PCH est l’abréviation de Petites Centrales Hydroélectriques qui se caractérisent au Brésil par des puissances installées inférieures à 30 MW. ISSN 1518-8744 43 mai 2003 Dossier CenDoTeC 6.6 Situation et Evolution du réseau électrique La figure 7 montre la situation topique d’une journée quelconque, celle du 4.12.2002, où sont présentées toutes les charges moyennes journalière en MW pour toutes les régions du SIN et les puissances moyennes d’interconnexions entre les régions. Les distances entre les régions SUD et NORD peuvent être supérieures à 4.000 km. SISTEMA INTERLIGADO NACIONAL - SIN - MWmed Vérifiée Programmée Production Hydroélectrique Nationale 32.438 33.197 Itaipu Binationale 9.497 9.109 Thermonucléaire 1.600 1.603 Thermo Conventionnelle 1.206 1.194 Total SIN Échanges Internationaux Charge (*) 44.741 45.103 100,00 % 12 44.753 14 45.117 100,00 % -923 Nord Relié Prod.Hydro. Charge (*) 73,60 % 20,20 % 3,55 % 2,65 % 248 1.793 2.716 Nordeste Prod.Hydro. Prod.Thermo. 6.190 88 Charge (*) 6.526 1.171 Itaipu Binational Production 9.109 14 Échanges Internationaux 1.196 Sudeste/Centro-Oeste 16.705 Prod.Hydro. Prod.Thermo. 2.186 Charge (*) Sud Prod.Hydro. Prod.Thermo. 8.509 523 Charge (*) 7.850 28.025 (*) Charge = Consommation + pertes Figure 14 : Balance de l'énergie (tableau) et Production, Charges régionales et Échanges d’énergie le 4/12/2002 On peut observer que la région NORD a reçu ce jour une charge moyenne de 923 MW, la région NORD-EST a reçu 248 MW, la région SUD-EST / CENTRE OUEST a reçu 9.109 MW d’Itaipú, 1.196 MW de la région SUD et fournissent 1.171 MW à l’interconnexion Imperatriz. Les deux usines nucléaires d’une capacité installée de 1,966 GW, ont permis à échelle de 1,194 GW, de fournir de l’énergie à la région Sud-est. La troisième unité, Angra III, devra être construite à côté d’Angra I et II. ISSN 1518-8744 44 mai 2003 Dossier CenDoTeC Capacités décentralisées En 2002, la capacité totale des systèmes décentralisés est la suivante : Hydraulique 521 MW Thermique 1013 MW Nucléaire 0 Total des Concessionnaires 1534 MW Producteurs indépendents 388 MW Capacité du réseau publique 1922 MW Auto-producteurs 0 Capacité decentralisée totale existante dans le pays 1922 MW Capacité importée 0 Capacité descentralisée totale disponible au Brésil 1922 MW Ce total de 1,922 GW existe dans des réseaux locaux qui ne sont pas connectés au SIN. Les principaux réseaux locaux du Brésil sont les suivants : Macapá et adjacents Boa Vista et adjacents Porto Velho (Rondônia) et Rio Branco (Acre) Manaus et adjacents Energies renouvelables Bien que le Brésil soit précurseur en matière d’énergies renouvelables (autres qu’hydrauliques), le plus grand investissement jamais programmé est celui présenté par le Programme Stratégique d’Accroissement de l’Offre 2001-2004. Conformément à ce programme, il y aura, fin 2004, dans le domaine des énergies renouvelables les structures suivantes : PCHs 29 usines 381 MW Coproduction (biomasse) 17 usines 787 MW Eolienne 42 usines 1050 MW Il s’agit du plus grand projet jamais réalisé au Brésil dans le domaine des énergies renouvelables (hormis le domaine hydroélectriques) Le Brésil possède également une large expérience en production photovoltaïque, utilisée par certaines communautés dans des régions distantes d’Amazonie, dans l’état de São Paulo et dans le Nord-est. 6.7 Quelles sont les nouvelles capacités à construire ? Le Programme Stratégique d’Accroissement de l’Offre (2001-2004), en pleine exécution, devra fournir les puissances totales suivantes : Hydroélectrique 24 usines 10 GW Thermoélectrique 38 usines 9,44 GW Thermoélectriques d’urgence 58 usines 2,16 GW ISSN 1518-8744 45 mai 2003 Dossier CenDoTeC Importation 5 usines 2,49 GW Renouvelables ? 2,22 GW TOTAL ? 26,31 GW Cette capacité devra s’ajouter à la capacité de 91,8 GW actuellement disponible au Brésil, représentant en 2005 une puissance totale de 118 GW. 6.8 Les usines thermoélectriques d’urgence Le gouvernement brésilien a créé un plan spécial de 58 petites usines thermoélectriques totalisant 2,16 GW, pour pallier à des situations d’urgence, comme celle de mai 2001 due au manque d’eau dans les réservoirs. Ces petites usines représentent une capacité installée (souvent mobile) qui pourra être utilisée ou non et qui seront rémunérées par une assurance payée par les usagers brésiliens. Elles ont été installées sur des points critiques du territoire national et seront utilisées uniquement dans des cas d’urgence. Quant aux autres usines thermoélectriques, elles seront installées en accord avec le Plan d’Expansion de l’ANEEL et seront définitivement incorporées au SIN, Système Intégré National. Il y a peu de temps encore, plus de 95% de la puissance installée au Brésil provenait d’usines hydrauliques. Actuellement, l’énergie hydraulique représente moins de 90% du total et devra diminuer encore dans le futur. On cherche à réduire davantage cette dépendance pour éviter que se reproduisent les sérieuses conséquences de 2001. ISSN 1518-8744 46 mai 2003 Dossier CenDoTeC 7. Perspectives d’implantation de nouvelles capacités électronucléaires L’installation de la troisième centrale nucléaire brésilienne est programmée pour l’année 2009. Le gouvernement brésilien ne prévoit, actuellement, aucun projet significatif d’accroissement de la capacité de production électronucléaire. Avec l’une des plus grandes réserves d’eau douce de la planète, le Brésil a un fort potentiel de production hydroélectrique. Cette énergie et celle issue de l’utilisation de la biomasse seront probablement les plus importantes en terme de développement au cours des 20 prochaines années. De nombreuses restrictions pèsent aujourd’hui même sur le secteur thermoélectrique en raison de l’impact sur l’environnement, le seul projet important en cours d’exécution devant son existence à la pénurie d’eau de 2001. D’un autre côté, les réserves brésiliennes de combustibles fossiles n’étant pas très importantes, le pétrole sera utilisé de préférence dans le secteur des transports et le charbon dans celui de la sidérurgie. L’utilisation du gaz naturel permettra de seconder la production hydroélectrique. Mais il est fort à penser que les réserves en gaz naturel tant brésiliennes que boliviennes ne sont pas non plus très grandes. D’ici quelques années, le Brésil aura une consommation de 90 à 100 millions m3/jour, les réserves actuelles s’épuiseront donc rapidement. Suivant la théorie d’Hubbert, la pointe de production de gaz naturel surviendra en 2020 et la décroissance qui suivra entraînera d’importants préjudices à l’industrie qui l’utilise. Alors, le Brésil choisira peut-être de recourir à l’énergie électronucléaire. De plus, il est probable qu’en 2020, la connaissance technique et scientifique dans ce domaine, suivant son avancée, accroîtra la sécurité des réacteurs au point d’effacer les appréhensions qui, de fait, existent au Brésil face à l’énergie nucléaire. 90 % des techniciens, ingénieurs et scientifiques brésiliens ont choisi, aujourd’hui, de remettre à plus tard l’utilisation intensive de l’énergie nucléaire. Concernant le financement de l’implantation d’Angra III en 2009, la Résolution nº 8 du CNPE a établi le recours à Eletrobrás. Ainsi, une utilisation massive de l’énergie nucléaire ne se produirait au Brésil que dans le cas d’une importante croissance, à un taux très élevé, entre 2010 et 2020. Dans de telles circonstances, un financement international ne devrait pas poser de problèmes. ISSN 1518-8744 47 mai 2003 Dossier CenDoTeC A propos Elaboration du Dossier Rédaction : Professeur Carlos Américo Morato De Andrade, professeur titulaire de l’IEE-USP (Institut d’Électrotechnique et d’Énergie de l’Université de São Paulo). Traduction : Ivana Janosh Supervision : Halumi Tateyama Takahashi et Joachim Queyras, CenDoTeC. Responsable de la publication : Luc Quoniam, professeur des Universités, Directeur du CenDoTeC Prenez contact avec le CenDoTeC !!! Pour tout dossier d’Intelligence Territoriale, de Veille Technologique, d’Information Scientifique et Technique sur le Brésil ISSN 1518-8744 48 mai 2003 Dossier CenDoTeC Annexe 1 : ISSN 1518-8744 49 mai 2003 Dossier CenDoTeC http://www.mme.gov.br/Luznocampo/programa.htm O Ministério de Minas e Energia, colaborando com ações do Governo Federal voltadas para o desenvolvimento sustentável do País, e tendo em vista a retomada do crescimento do setor agropecuário, gerando reflexos positivos para toda a economia, criou o Programa Nacional de Eletrificação Rural “Luz no Campo”. O PROGRAMA O Luz no Campo irá ajudar a solucionar os grandes problemas socioeconômicos do meio rural, marcando a parceira dos agentes da sociedade no atendimento às necessidades do homem do campo. Nos próximos 3 anos, o Governo Federal, com a coordenação do Ministério de Minas e Energia, e contando com o suporte técnico, financeiro e administrativo da Eletrobrás, pretende levar energia elétrica a 1 milhão de propriedades e domicílios rurais. Em linhas gerais, o Programa tem como objetivo: - Incrementar a eletrificação rural – um dos fatores mais importantes para a redução da migração do campo para os espaços urbanos, além de proporcionar inúmeros benefícios para a economia global; - Estimular a intensificação das atividades rurais, integrando programas e ações que visem ao desenvolvimento rural em suas respectivas áreas de atuação. RECURSOS FINANCEIROS A Eletrobrás abriu uma linha de crédito de RS 1,77 bilhão para financiamento do Programa Luz no Campo, mediante recursos da RGR (Reserva Global de Reversão). AGENTES EXECUTORES Os agentes executores do Luz no Campo serão as empresas concessionárias de energia elétrica, os Governos Estaduais, os Governos Municipais e as cooperativas de eletrificação rural. As empresas concessionárias de energia elétrica serão beneficiadas com: - Aumento efetivo de cobertura de seu mercado; - Possibilidade de obtenção de financiamento da Eletrobrás e de outros agentes para seus projetos/programas de eletrificação rural. - Atendimento às determinações do contrato relativas ás áreas de concessão. ISSN 1518-8744 50 mai 2003 Dossier CenDoTeC Os demais agentes executores, tais como cooperativas de eletrificação rural, Estado e Municípios, poderão obter, além da linha de crédito, outros benefícios, como também a implantação de projetos de eletrificação rural. Será também analisado de que forma as cooperativas de eletrificação rural deverão dirigir-se diretamente aos agentes executores em suas áreas de atuação e solicitar a execução de estudos e orçamento para suas inclusões. COMO PARTICIPAR Os interessados em participar do Programa deverão dirigir-se aos agentes executores em suas áreas de atuação e solicitar a execução de estudos e orçamento para as suas inclusões. Mais informações no Disque Luz no Campo 0800 560506. INTEGRAÇÃO COM OUTROS PROGRAMAS Serão obtidos benefícios globais quando a implantação de eletrificação rural ocorrer em áreas com programas de desenvolvimento rural em execução ou previsão de implantação. O Programa Luz no campo prevê ações integradas com outros importantes programas em curso, no âmbito do Ministério de Minas e Energia: o Programa de Combate ao Desperdício de Energia (PROCEL), através da Eletrobrás, e o Programa de desenvolvimento Energético de Estados e Municípios (PRODEEM). ISSN 1518-8744 51 mai 2003 Dossier CenDoTeC Annexe 2 : ISSN 1518-8744 52 mai 2003 Dossier CenDoTeC PORTARIA MME N" 485, DE 16 DE DEZEMBRO DE 1999 Aprova a estruturação transitória do Comitê Coordenador do Planejamento da Expansão dos Sistemas Elétricos - CCPE. O MINISTRO DE ESTADO DE MINAS E ENERGIA, no uso de suas atribuições, e considerando: que a Portaria MME nQ 150, de 10 de maio de 1999, criou o Comitê Coordenador do Planejamento da Expansão dos Sistemas Elétricos - CCPE, com atribuição de coordenar a elaboração do planejamento da expansão dos sistemas elétricos brasileiros; que o Grupo Coordenador do Planejamento dos Sistemas Elétricos - GCPS, coordenado pela Centrais Elétricas Brasileiras S.A. - ELETROBRÁS, se extinguirá, automaticamente, quando concluir os trabalhos do Plano Decenal2000/2009; que, em cumprimento ao disposto no art. 6Q da Portaria MME nQ 150/99, a Secretaria de Energia do Ministério de Minas e Energia - SEWMME, ELETROBRÁS e a Agência Nacional de Energia Elétrica - ANEEL elaboraram Proposta de Estruturaç3o transitória do CCPE; que essa Proposta de Estruturaçáo do CCPE foi analisada por um Conselho Consultivo composto por representantes do Operador Nacional do Sistema Elétrico - ONS, do Mercado Atacadista de Energia Elétrica - MAE, associações de classe, órgãos governamentais, concessionárias e conselhos deconsumidores, com vistas a incorporar sugestões dos diversos agentes que atuam no setor, tendo esse Conselho recomendado a aprovação da referida Proposta; que é necessário o funcionamento do CCPE a partir de janeiro de 2000, RESOLVE : Art. 1" Aprovar a estruturação transitória do Comitê Coordenador do Planejamento da Expansão dos Sistemas Elétricos CCPE, constante do Processo no 48000.002857/99-02. Art. 2" Determinar que os Planos Indicativos de Expansão e os Programas Determinativos da Transmissão sejam, previamente, submetidos a aprovação do Ministro de Estado de Minas e Energia, para posterior encaminhamento a ANEEL. Art. 39 A SEWMME deverá submeter ao Ministro de Estado de Minas e Energia, no prazo de cento e vinte dias, contado a partir da publicação desta Portaria, estudo a ser elaborado pela Comissão Especial, prevista no item 6 da Proposta de Estruturação do CCPE, com vistas a implementação de sua estrutura definitiva, a partir do ciclo de planejamento de 2001. Art. 4Q Esta Portaria entra em vigor na data de sua publicação. RODOLPHO TOURINHO NETO DOU de 22.12.1999 ISSN 1518-8744 53 mai 2003 Dossier CenDoTeC ANEXO A PORTARIA MME N” 485, DE 16 DE DEZEMBRO DE 1999 Proposta de Estruturação do Comitê Coordenador do Planejamento da Expansão dos Sistemas Elétricos CCPE Elaborada por: SECRETARIA DE ENERGIA - SEN CENTRAIS ELÉTRICAS BRASILEIRAS S/A - ELETROBRÁS AGÊNCIA NACIONAL DE ENERGIA ELÉTRICA – ANEEL (Em observância ao art. 6" da Portaria MME no 150, de 10.05.1999) MME I SEN - novembro/ 99 ISSN 1518-8744 54 mai 2003 Dossier CenDoTeC 1. APRESENTAÇÃO O Setor Elétrico Brasileiro foi reestruturado, introduzindo a competição nos segmentos de geração e comercialização, através da desvetücalização das empresas e do I i e acesso aos sistemas de transmissão e distribuição. Fazem parte deste novo modelo entidades especializadas para executar as funções de regulação, planejamento da expansão, operação e comercialização de energia de curto prazo. A ANEEL, o ONS e o MAE desempenham especificamente a primeira, terceira e a quarta funções. A entidade responsável pelo planejamento da expansão foi definida pela Portaria MME n.g 150, de 10 de maio de 1999, que criou o Comitê Coordenador do Planejamento da Expansão dos Sistemas Elétricos - CCPE. O presente documento apresenta uma proposta conjunta da SEMME, ANEEL e ELETROBRÁS para a estruturação do CCPE, elaborada em consonância com o estabelecido no art. 6Q da Portaria MME no 150/99. Ela baseou-se nas recomendações do Grupo de Trabalho do qual participaram representantes de diversos concessionários e agentes que atuam no Setor. As referidas recomendações foram também convalidadas por um "Conselho Consultivo", constituído especificamente para orientar o grupo de trabalho, composto de representantes do ONS, MAE e de Associações de classe, órgãos governamentais, concessionárias e conselhos de consumidores. Desta forma, buscou-se incorporar na proposta visões e sugestões dos diversos agentes que atuam no setor, legitimando-a e possibilitando a ampla participação na estruturação e nas atribuições do novo agente responsável pelo planejamento da expansão do setor elétrico. 2. CONCEITUAÇÁO DO PLANEJAMENTO A SER EXECUTADO PELO CCPE O ambiente concorrencial introduzido no setor cria novos paradigmas para a atividade de planejamento. Repercute nos estudos de previsão de mercado, já que os agentes passam a atribuir conotação estratégica a uma série de informações antes compartilhadas, sem restrições, com todos os participantes do processo de planejamento do Setor. Alteram também as premissas e os principais objetivos do planejamento de expansão da oferta, agora de natureza indicativa. E, finalmente, o planejamento de transmissão é impactado da mesma forma, passando a ser o estabelecimento de um sistema de transporte de energia que não iniba a concorrência entre os agentes de mercado, um condicionante para o mínimo custo global, que sempre norteou as decisões de expansão de transmissão. Tendo em conta estas considerações, deverão ser objetivos principais dos trabalhos a serem executado pelo CCPE: orientar ações de governo para assegurar o fornecimento de energia nos níveis de qualidade e quantidade demandados pela sociedade, em consonância com a Política Energética Nacional, emanada do Conselho Nacional de Política Energética; oferecer aos agentes do mercado elétrico um quadro de referência para seus planos de investimento; e estabelecer a expansão mais adequada da rede elétrica de transmissão, em consonância com os aspectos operacionais do sistema. Neste novo ambiente institucional o planejamento deverá ser conduzido como função do governo, exercida pela SENMME, deixando de ser realizado de forma colegiada, conciliando os interesses dos agentes investidores e da sociedade. Contudo, a representação dos agentes e entidades do setor deverá ser garantida pela composição da estrutura do CCPE, através da participação de entidades de classe e de processo de consultas públicas na avaliação e aprovação dos principais produtos, refletindo um processo decisório participativo e aberto. No sentido de atender aos requisitos acima mencionados e na qualidade de Agente Planejador do Sistema Elétrico Brasileiro, o CCPE deverá, entre outras atribuições: Elaborar, de forma integrada, o planejamento de longo prau, do setor elétrico; Elaborar, e manter atualizado os Planos Indicativos de Expansão e o Programa Determinativo da Transmissão; Estruturar e manter atualizado o Sistema de Infomações Técnicas do planejamento da expansão do setor de energia elétrica, disponibilizando-o aos agentes que atuam no setor e a sociedade em geral; Estimar os investimentos de capital para expansão da oferta e da transmissão de energia elétrica, subsidiando as ações de governo na busca de adequação ou viabilização dos mesmos; Acompanhar pró-ativamente as condições de atendimento ao mercado de energia elétrica, sugerindo ações para manter este atendimento em níveis de qualidade preestabelecidos; e Propor a ANEEL, os criiérios, normas, procedimentos e referências de qualidade para o desempenho do sistema elétrico na realização da atividade de planejamento; e Examinar e emitir parecer sobre assuntos técnicos e estratégicos que lhe forem encaminhados pelo Conselho Nacional de Política Energética - CNPE ou pelo Excelentíssimo Senhor Ministro de Minas e Energia. 3. ESTRUTURA FUNCIONAL, COMPOSIÇÁO - ORGANOGRAMA ISSN 1518-8744 55 mai 2003 Dossier CenDoTeC A estrutura funcional proposta para o CCPE, para atender aos requisitos acima, é descrita a seguir: 3.1. Conselho Diretor de Coorúenaçáo do Planejamento da Expansão - CDPE Nível máximo de decisão do CCPE, com a função primordial de estabelecer as diretrizes gerais para o planejamento e a aprovar os seus resultados e produtos. Deverá ser presidido pelo Secretário de Energia do MME e integrado por representantes de segmentos representativos do governo e da sociedade, bem como pela parte dos agentes atuantes no setor. Em especial é recomendável a participação de um representante do Fórum de Secretários de Estado para Assuntos de Energia, dos Conselhos de Consumidores, de órgão governamental dos setores hídrico e de Meio Ambiente, além do Coordenador do Comitê Diretor e de um representante para cada um dos segmentos de: geração, transmissão, distribuição e comercialização de energia elétrica. A forma de indicação e nomeação destes representantes ou de outros, estabelecidos a critério do Conselho, o seu funcionamento e os mecanismos de regência de suas atividades e dos demais níveis sugeridos para o CCPE deverão ser dispostos no Regimento Interno, a ser elaborado. A critério deste Conselho, poderão ser convidados a participar de suas reuniões representantes de outros agentes elou entidades privadas ou governamentais. 3.2. Comitê Diretor - CD Deverá ter como função básica a coordenação das atividades técnicas a serem desenvoividas pelo CCPE em consonância com as diretrizes emanadas do CDPE. ao qual deverão ser submetidos para aprovação os resultados e produtos estabelecidos. O Coordenador do Comitê Diretor será o Diretor de Engenharia da Eletrobrás. É recomendável, para possibilitar a ampla participação e publicidade dos resultados e produtos do CCPE, que o CD seja integrado por representantes de associações de classe ligadas ao setor elétrico (ex.: ABRACE, APINE, ABRAGE, ABRADEE, ABCE, ABRATE), além de 24 representantes das empresas concessionárias do setor elétrico, distribuídas igualmente nas classes geradores, transmissores e distribuidoredcomercializadores. Para as 5 primeiras vagas de cada classe, serão indicadas as cinco maiores, de acordo com os seguintes critérios: As indicações são anuais, avaliadas mediante informações do ano anterior; Empresas geradoras - ordenadas pela capacidade instalada; Empresas transmissoras - ordenadas pela soma dos produtos tensão vezes comprimento de suas linhas de transmissão componentes da Rede Básica; Empresas distribuidoras/comercializadoras - ordenadas pelo mercado atendido; Cada empresa ocupará apenas a vaga da classe na qual esteja melhor classificada; Em cada classe, cada região geográfica será representada por, no máximo, duas concessionárias. Três vagas de cada classe serão preenchidas mediante indicação das respectivas associações de classe. Os critérios de indicação e a composição do CD deverão ser anualmente reavaliada pelo. CDPE, considerando a evolução da estrutura do setor elétrico e a incorporação de novos agentes. A critério do Coordenador do Comitê Diretor, poderão ser convidadas a participar das reuniões especialistas e representantes de outros agentes, empresas e/ou entidades privadas ougovernamentais. 3.3. secretaria Executiva - SE Os serviços técnico-administrativos referentes aos trabalhos do CCPE deverão ser coordenados por uma Secretaria Executiva, com a atribuição de emitir e distribuir dados, estudos e informações relacionadas com os estudos de planejamento, mantendo um arquivo técnico dos documentos emitidos pelos órgãos do CCPE. O Secretário Executivo deverá ser indicado pelo Coordenador do Comitê Diretor e a Secretaria Executiva deverá dispor de uma equipe de suporte técnico e administrativo. 3.4. Comitês Técnicos - Ci's Os desenvolvimentos de estudos técnicos deverão ser coordenados pelos Comitês Técnicos, observando as diversas áreas de atuação. E recomendável que os mesmos tenham representatividade das diversas ernpresasíagentes e entidades interessadas em seus respectivos temas, sendo de responsabilidade do CD as suas composições e indicação dos respectivos coordenadores para aprovação pelo Conselho Diretor. ISSN 1518-8744 56 mai 2003 Dossier CenDoTeC Os Comitês Técnicos deverão ter como função básica elaborar os estudos de planejamento e assessorar o CD. As suas atividades poderão ser executadas através de Grupos de Trabalho de caráter específico e temporário, com representação das empresas locais diretamente interessadas na solução do problema localizado. De início deverão ser criados os Comitês Técnicos associados ao Desenvolvimento da oferta, Expansão da Transmissão, Estudos Sócio-Ambientais, Estudos do Mercado e Planejamento dos Sistemas Isolados e Integração do Mercado. Os aspectos operacionais dos comitês, a indicação e nomeação de representantes e as formas de interação com os demais deverão ser dispostos no Regimento Interno a ser elaborado. 3.5. Comissões As Comissões terão como função assessorar o CD em assuntos específicos que não se enquadrem na área de especialização de apenas um dos Comitês Técnicos, caracterizando-se por um caráter temporário e multidisciplinar. Elas deverão ser constituídas e extintas por ato do CD, sendo compostas, por convite, por representantes das diversas empresas/agentes e entidades que se interessarem em desenvolver seus trabalhos. A sua coordenação será estabelecida pelo CD. Possuirão como atribuição principal preparar trabalhos, relatórios ou pareceres técnicos requisitados pelo CD, submetendo-os a este para apreciação e posterior encaminhamento ao CDPE para aprovação. Em caráter excepcional, será constituída uma Comissão Especial para implementação do CCPE, subordinada diretamente ao Presidente do CDPE, que será incumbida de tratar do processo de transição do GCPS para o CCPE, além de acompanhar a implementação do CCPE, tanto no aspecto técnico como administrativo. 3.6. Núcleos de Articulação Regional Os Núcleos de Articulação Regional serão estabelecidos nos casos de necessidade, por deliberação do CD, com a função básica de subsidiar a elaboração do planejamento da expansão da transmissão regional, promover a integração do planejamento da rede de distribuição a Rede Básica e assessorar, em assuntos regionais, os Comitês Técnicos ou Comissões no desenvolvimento das atividades definidas no Programa de Trabalho aprovado pelo CDPE. Serão compostos de representantes das empresas de distribuição, transmissão regional e dos governos estaduais da região através de suas respectivas Secretarias de Energia e outras entidades ou agentes regionais que venham a ser convidados a participar de estudos específicos. Sua Coordenação será exercida por indicação do Coordenador do Comitê Diretor. Seu funcionamento deverá estar baseado em recursos dos agentes regionais, não devendo ser estabelecidos escritórios regionais do CCPE. 4. PRODUTOS Os produtos principais do processo de planejamento, que visam subsidiar ações de Governo e orientar a expansão que será efetuada pelos agentes privados, deverão ser os seguintes: Plano de Longo Prazo: caracterizado pela consolidação de um conjunto de informaçóes, tomando como premissas a política econômica, diretrizes de política energética, ambienta1 e industrial, avanços tecnológicos, etc. A ser produzido a cada O4 (quatro) anos. Plano Indicativo de Expansão: a ser emitido em fevereiro de cada ano. Contempla um conjunto amplo de informações, incorporando premissas, análise e propostas de alternativas para expansão do sistema que considerem a relação de empreendimentos hidrelétricos, indicando seu estágio de implementação ( inventário, viabilidade e apto a licitação), grandes troncos de transmissão, importações de energia, os empreendimentos termelétricos e a possibilidade de fontes alternativas de energia. Resulta de um processo contínuo e permanentemente reavaliado, descaracterizando o ciclo anual tradicional, com início e término definidos. A partir destas informações será composto o programa de licitação de concessão de usinas hidrelétricas e programa de realização de estudos de inventário e viabilidade do potencial hidrelétrico. Programa Determinativo da Transmissão: a ser emitido em fevereiro e agosto de cada ano, contemplando as obras consideradas inadiáveis para garantia das condições de atendimento ao mercado, que deverão compor os programas de licitação ou de autorização, a serem conduzidos pela ANEEL. Os empreendimentos que integrarão a Rede Básica de transmissão, que serão licitados, deverão ser acompanhados dos respectivos atos justificatórios (viabilidade técnica e econômica), como suporte aos seus processos licitatórios. Acompanhamento Pro ativo das Decisões de Planejamento: as principais recomendações do planejamento frente a sua realização deverão ser avaliadas sistematicamente, identificando as alterações necessárias nas recomendações efetuadas e açóes para o equacionamento de dificuldades no suprimento decorrente de alterações nas premissas utilizadas. 5. RELACIONAMENTO INSTITUCIONAL E COM A SOCIEDADE ISSN 1518-8744 57 mai 2003 Dossier CenDoTeC A diretriz principal a ser adotada pelo CCPE no seu relacionamento com os agentes que atuam no setor elétrico, com aqueles que nele pretendem ingressar, com órgãos governamentais e com o público em geral, deverá ser a perfeita visibilidade e transparência de sua atuação. Para tanto, deverão ser utilizados os meios contemporâneos para tomar acessíveis as informações e para criar mecanismos de participação no processo de elaboração do planejamento, mesmo para aqueles agentes e segmentos da sociedade que não estejam formalmente integrados ao CCPE. O CCPE deverá trabalhar em consonância com as Políticas Energéticas emanadas do CNPE e en perfeita sintonia com os agentes institucionais - ANEEL, MAE e ONS. No sentido de estabelecer o fluxo de informações entre os agentes atuantes no setor de elétrico e o CCPE toma-se necessária a definição do conjunto mínimo de dados e informações técnicas dos concessionários, autorizados e permissionários requeridos para a realização dos estudos de planejamento, considerando os aspectos de confidencialidade e preservação das estratégias empresariais, estabelecendo as responsabilidades e formas de prestação destas informações de forma a evitar duplicidades e a criação de obrigações adicionais; Atenção especial deve ser dedicada na compatibilização das atribuições especificas do CCPE frente às do ONS, quanto as proposições de expansão dos sistemas de transmissão e a locação da energia assegurada do parque gerador hidrelétrico, a serem prestadas a ANEEL. 6. IMPLEMENTAÇÁO DO CCPE Considerando as atuais limitações orçamentárias e temporais para a composição e capacitação técnica de uma equipe vinculada ás atividades do CCPE, é recomendável que a sua implementação seja executada em duas etapas distintas. A primeira, associada ao ciclo de planejamento do ano 2000, caracterizada como transição GCPS/CCPE, onde se utilizaria para a execução dos estudos o apoio técnico da equipe da ELETROBRAS, cabendo-lhe a condução do Comitê Diretor, Comitês Técnicos e Secretaria Executiva. Caberá ainda a ELETROBRAS o fornecimento dos Dados Básicos; a execução de atividades visando o suporte a avaliação de estudos para a licitação de empreendimentos hidrelétricos; e estudos e características m ínimas para licitação de instalações de transmissão. No que concerne aos aspectos de personalidade jurídica, composição e vinculação administrativa e aperfeiçoamentos metodológicos e procedimentais, não abordados na presente proposta, sugere-se seja estabelecida uma Comissão Especial para este detalhamento, a ser executado durante o ano de 2000. Esta Comissão Especial seria subordinada diretamente ao Presidente do Conselho Diretor, e por ele constituída, com as seguintes atribuições principais: Acompanhar os trabalhos a serem executados pela ELETROBRÁS referentes ao cicio de planejamento 2001/2010; Identificar e avaliar as alternativas de constituição jurídica e administrativa do CCPE, indicando a mais adequada e as ações requeridas para sua viabilização; Identificar e indicar as adequações legais a serem procedidas para a efetiva implementação do CCPE, de conformidade com o item anterior, configurando a forma de atuação e as fontes de recursos para sua manutenção; Estabelecer as ações necessárias para a gradual transferência da responsabilidade da execução das atividades de planejamento da expansão da ELETROBRAS para a SEN/MME, e Identificar, em articulação com o Comitê Diretor, a necessidade de novas metodologias e aperfeiçoamentos metodológicos, indicando a forma mais adequada de executá-los, acompanhando o seu desenvolvimento. A segunda fase se caracterizará pela passagem da responsabilidade pela execução do planejamento para a SEN/MME. Esta passagem deverá acontecer em 2001, quando o CCPE terá definida a sua adequada conformação jurídica, dispondo dos recursos humanos, técnicos e financeiros necessários. 6.1. Recursos Necessários e Fontes Durante o transcorrer do ano 2000, a SENIMME deverá se responsabilizar administrativa e financeiramente pelo funcionamento da Comissão Especial para Implementação do CCPE - CEIC, que seria sediada em Brasília, além das despesas para organização das reuniões do CDPE, ficando sob responsabilidade de cada participante as despesas com viagens e hospedagens. Os ônus relativos a equipe técnica da ELETROBRÁS que atuaria nos Comitês Técnicos e Secretaria Executiva, seriam de sua responsabilidade. Para o desenvolvimento de metodologias, procedimentos e soffwares necessários, poderiam ser utilizados recursos disponíveis em contratos de financiamento sendo que a quantificação e destinação destes recursos seriam estabelecidos pela CEIC. ISSN 1518-8744 58 mai 2003 Dossier CenDoTeC Na etapa posterior, junto i3 definição legal para o CCPE, será necessário o estabelecimento das fontes de recursos permanentes e deverá estar definida a composição de suas equipes próprias para execução dos processos de planejamento. 6.2. Eventos e Calendário de Atividades A definiçáo de eventos para marcos na elaboração de atividades complexas como o planejamento do setor elétrico é bastante benéfica, uma vez que gera o compromisso e o interesse de todos pelos resultados. No calendário de atividade do CCPE, além das reuniões do Conselho e Comitês, deverão ser também consideradas a realização de audiências públicas para consulta e seminários para divulgação de resultados. O quadro 6.2 que se segue apresenta uma sugestão básica de calendário para reuniões e emissão de produtos do planejamento. Os Comitês Técnicos deverão elaborar seus programas de trabalho, calendários de atividades e a programação dos demais eventos para aprovação na primeira reunião do CD e CDPE. 7. AÇÕES A SEREM EMPREENDIDAS Em decorrência das recomendações anteriores, se julgadas adequadas para implementação, deverão ser previstas ações no sentido de possibílitar a assunção das atividades de planejamento pelo CCPE, a partir de l9 de janeiro de 2000: Definição e estabelecimento das coordenações dos diversos comitês técnicos; Elaboração do regimento interno do CCPE; Definição do conjunto mínimo de dados e informações técnicas dos concessionários, autorizados e permissionários requeridos para a realização dos estudos de planejamento, estabelecendo as responsabilidades e formas de prestação destas informações; Definição e estabelecimento da Comissão Especial de Implementação do CCPE que estruturará a sua fase definitiva; Definição e estabelecimento dos recursos orçamentários necessários aos funcionamento do CCPE, em 2000 e subsequentes, vinculado a estrutura da Secretaria de Energia; Realização de avaliaçóes jurídicas para apoio a Comissão Especial na definição da personalidade do CCPE, estabelecendo em instrumento legal esta definição; Conciliação das atribuições estabelecidas do ONS às atividades do CCPE na elaboração de Programa Determinativo da Transmissão e alocação dos valores de energia assegurada; Estabelecimento de sistemática de audiências públicas visando validar e legitimar os produtos do CCPE; e Transferência da competência e acervo do GCPS ao CCPE. REFERÊNCIAS Estrutura do CCPE - Comitê Coordenador do Planejamento da Expansão dos Sistemas Obtenção e Tratamento das Informações para o Planejamento da Expansão. Setembro de Eiétricos - Relatório do Grupo de Trabalho. Novembro de 1999. Portaria MME no 150, de 1 O de maio de 1999. - Processo de Planejamento da Expansão: Situação Atual e Adaptações Necessárias no Novo Ambiente Institucional. Agosto de 1999. Produtos do CCPE. Setembro de 1999. Termo de Referência. Proposta de Diretrizes e Estruturação do Processo. Agosto de 1999. ISSN 1518-8744 59 mai 2003 Dossier CenDoTeC Annexe 3 : ISSN 1518-8744 60 mai 2003 Dossier CenDoTeC ISSN 1518-8744 61 mai 2003 Dossier CenDoTeC ISSN 1518-8744 62 mai 2003 Dossier CenDoTeC ISSN 1518-8744 63 mai 2003 Dossier CenDoTeC ISSN 1518-8744 64 mai 2003 Dossier CenDoTeC ISSN 1518-8744 65 mai 2003 Dossier CenDoTeC ISSN 1518-8744 66 mai 2003 Dossier CenDoTeC ISSN 1518-8744 67 mai 2003 Dossier CenDoTeC ISSN 1518-8744 68 mai 2003 Dossier CenDoTeC ISSN 1518-8744 69 mai 2003 Dossier CenDoTeC ISSN 1518-8744 70 mai 2003 Dossier CenDoTeC Annexe 4 : ISSN 1518-8744 71 mai 2003 Dossier CenDoTeC Energia Hidráulica 2001 USINA 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 56,0 56,0 112,0 100,8 100,8 201,6 1,0 2,0 STA. CLARA - MG JAURU P. ESTRELA CUBATÃO LAJEADO AIMORÉS ITAIPÚ PIRAJÚ CANA BRAVA FUNIL GRANDE MACHADINHO PONTE PEDRA TUCURUÍ ITAPEBI CANA BRAVA F LAJEADO FIC QUEIMADOS FIC ITUMIRIM CORUMBA IV OURINHOS CANDONGA QUEBRA QUEIXO IRAPE IRAPE FICT PICADA P. PRIMAVERA 100,8 I.. POMBOS ITIQUIRA I ITIQUIRA II MANSO 52,5 52,5 52,5 105,0 105,0 105,0 157,5 157,5 157,5 157,5 157,5 157,5 SIT. DEZ-2000 66227,0 66227,0 66227,0 66227,0 66227,0 66227,0 66227,0 66227,0 66227,0 66227,0 66227,0 66227,0 SOMA 66279,5 66279,5 66279,5 66332,0 66332,0 66332,0 66384,5 66384,5 66485,3 66541,3 66542,3 66700,1 QUEIMADO GUAPORÉ MURTA BARRA BRAUNA ITAOCARA ESPORA ISSN 1518-8744 72 mai 2003 Dossier CenDoTeC Energia Hidráulica 2002 USINA STA. CLARA - MG 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 20,0 20,0 20,0 40,0 40,0 60,0 60,0 60,0 60,0 60,0 60,0 60,0 112,0 112,0 112,0 112,0 112,0 112,0 112,0 112,0 112,0 112,0 112,0 112,0 170,0 340,0 340,0 340,0 510,0 510,0 510,0 680,0 680,0 680,0 850,0 850,0 150,0 300,0 JAURU P. ESTRELA CUBATÃO LAJEADO AIMORÉS ITAIPÚ PIRAJÚ CANA BRAVA FUNIL GRANDE 60,0 MACHADINHO 380,0 380,0 380,0 380,0 PONTE PEDRA TUCURUÍ ITAPEBI CANA BRAVA F LAJEADO FIC QUEIMADOS FIC ITUMIRIM CORUMBA IV OURINHOS CANDONGA QUEBRA QUEIXO IRAPE IRAPE FICT PICADA P. PRIMAVERA 201,6 201,6 201,6 201,6 302,4 302,4 302,4 403,2 403,2 403,2 403,2 504,0 I.. POMBOS 2,0 2,0 2,0 2,0 2,0 2,0 2,0 2,0 2,0 2,0 2,0 2,0 ITIQUIRA I 30,4 60,8 60,8 60,8 60,8 60,8 60,8 60,8 60,8 60,8 60,8 60,8 47,7 95,4 95,4 95,4 95,4 95,4 95,4 95,4 95,4 ITIQUIRA II MANSO 157,5 157,5 157,5 157,5 157,5 157,5 157,5 157,5 157,5 157,5 157,5 157,5 SIT. DEZ-2000 66227,0 66227,0 66227,0 66227,0 66227,0 66227,0 66227,0 66227,0 66227,0 66227,0 66227,0 66227,0 SOMA 66920,5 67120,9 67120,9 67188,6 67507,1 67527,1 67527,1 67797,9 68177,9 68177,9 68497,9 68808,7 QUEIMADO GUAPORÉ MURTA BARRA BRAUNA ITAOCARA ESPORA ISSN 1518-8744 73 mai 2003 Dossier CenDoTeC Energia Hidráulica 2003 USINA STA. CLARA - MG 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 60,0 60,0 60,0 60,0 60,0 60,0 60,0 60,0 60,0 60,0 60,0 60,0 36,7 36,7 73,4 73,4 73,4 73,4 73,4 73,4 73,4 73,4 73,4 112,0 112,0 112,0 112,0 112,0 112,0 112,0 112,0 112,0 112,0 112,0 22,5 45,0 45,0 45,0 850,0 850,0 850,0 850,0 JAURU P. ESTRELA 112,0 CUBATÃO LAJEADO 850,0 850,0 850,0 850,0 850,0 850,0 850,0 850,0 AIMORÉS 110,0 ITAIPÚ PIRAJÚ 35,0 35,0 35,0 70,0 70,0 70,0 70,0 70,0 70,0 70,0 70,0 70,0 300,0 450,0 450,0 450,0 450,0 450,0 450,0 450,0 450,0 450,0 450,0 450,0 FUNIL GRANDE 60,0 120,0 120,0 180,0 180,0 180,0 180,0 180,0 180,0 180,0 180,0 180,0 MACHADINHO 760,0 760,0 760,0 760,0 1140,0 1140,0 1140,0 1140,0 1140,0 1140,0 1140,0 1140,0 375,0 375,0 375,0 375,0 750,0 750,0 750,0 750,0 1125,0 1125,0 1125,0 1125,0 150,0 150,0 150,0 300,0 300,0 300,0 450,0 450,0 450,0 450,0 450,0 11,0 22,0 22,0 22,0 33,0 33,0 44,0 CANA BRAVA PONTE PEDRA TUCURUÍ ITAPEBI CANA BRAVA F LAJEADO FIC QUEIMADOS FIC ITUMIRIM CORUMBA IV OURINHOS CANDONGA QUEBRA QUEIXO IRAPE IRAPE FICT PICADA P. PRIMAVERA 504,0 504,0 604,8 604,8 604,8 604,8 705,6 705,6 705,6 806,4 806,4 806,4 I.. POMBOS 2,0 2,0 2,0 2,0 2,0 2,0 2,0 2,0 2,0 2,0 2,0 2,0 ITIQUIRA I 60,8 60,8 60,8 60,8 60,8 60,8 60,8 60,8 60,8 60,8 60,8 60,8 ITIQUIRA II 95,4 95,4 95,4 95,4 95,4 95,4 95,4 95,4 95,4 95,4 95,4 95,4 157,5 157,5 157,5 157,5 157,5 157,5 157,5 157,5 157,5 157,5 157,5 157,5 35,0 35,0 70,0 105,0 105,0 105,0 105,0 105,0 120,0 120,0 120,0 120,0 120,0 120,0 120,0 120,0 120,0 16,0 16,0 16,0 32,0 32,0 32,0 32,0 32,0 32,0 MANSO QUEIMADO GUAPORÉ 40,0 40,0 80,0 MURTA BARRA BRAUNA ITAOCARA ESPORA SIT. DEZ-2000 66227,0 66227,0 66227,0 66227,0 66227,0 66227,0 66227,0 66227,0 66227,0 66227,0 66227,0 66227,0 SOMA 69638,7 70035,4 70176,2 70363,9 71303,9 71314,9 71477,7 71662,7 72060,2 72194,5 72194,5 72315,5 ISSN 1518-8744 74 mai 2003 Dossier CenDoTeC Energia Hidráulica 2004 USINA 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 STA. CLARA - MG 60,0 60,0 60,0 60,0 60,0 60,0 60,0 60,0 60,0 60,0 60,0 60,0 JAURU 73,4 73,4 73,4 73,4 73,4 73,4 73,4 73,4 73,4 73,4 73,4 73,4 112,0 112,0 112,0 112,0 112,0 112,0 112,0 112,0 112,0 112,0 112,0 112,0 CUBATÃO 45,0 45,0 45,0 45,0 45,0 45,0 45,0 45,0 45,0 45,0 45,0 45,0 LAJEADO 850,0 850,0 850,0 850,0 850,0 850,0 850,0 850,0 850,0 850,0 850,0 850,0 AIMORÉS 110,0 220,0 220,0 220,0 330,0 330,0 330,0 330,0 330,0 330,0 330,0 330,0 700,0 1400,0 1400,0 1400,0 1400,0 1400,0 1400,0 1400,0 1400,0 1400,0 P. ESTRELA ITAIPÚ PIRAJÚ 70,0 70,0 70,0 70,0 70,0 70,0 70,0 70,0 70,0 70,0 70,0 70,0 CANA BRAVA 450,0 450,0 450,0 450,0 450,0 450,0 450,0 450,0 450,0 450,0 450,0 450,0 FUNIL GRANDE 180,0 180,0 180,0 180,0 180,0 180,0 180,0 180,0 180,0 180,0 180,0 180,0 MACHADINHO 1140,0 1140,0 1140,0 1140,0 1140,0 1140,0 1140,0 1140,0 1140,0 1140,0 1140,0 1140,0 PONTE PEDRA 58,7 58,7 117,4 117,4 176,1 176,1 176,1 176,1 176,1 176,1 176,1 176,1 TUCURUÍ 1500,0 1500,0 1500,0 1500,0 1875,0 1875,0 1875,0 1875,0 2250,0 2250,0 2250,0 2250,0 ITAPEBI 450,0 450,0 450,0 450,0 450,0 450,0 450,0 450,0 450,0 450,0 450,0 450,0 44,0 44,0 44,0 44,0 44,0 44,0 44,0 44,0 44,0 44,0 44,0 44,0 31,7 31,7 31,7 63,4 63,4 63,4 95,1 CANA BRAVA F LAJEADO FIC QUEIMADOS FIC ITUMIRIM CORUMBA IV OURINHOS CANDONGA QUEBRA QUEIXO 40,0 40,0 IRAPE 40,0 80,0 80,0 120,0 120,0 120,0 120,0 120,0 120,0 22,5 22,5 22,5 45,0 45,0 45,0 67,5 67,5 67,5 IRAPE FICT PICADA P. PRIMAVERA 806,4 907,2 907,2 907,2 907,2 907,2 907,2 907,2 907,2 907,2 907,2 907,2 I.. POMBOS 2,0 2,0 2,0 2,0 2,0 2,0 2,0 2,0 2,0 2,0 2,0 2,0 ITIQUIRA I 60,8 60,8 60,8 60,8 60,8 60,8 60,8 60,8 60,8 60,8 60,8 60,8 ITIQUIRA II 95,4 95,4 95,4 95,4 95,4 95,4 95,4 95,4 95,4 95,4 95,4 95,4 MANSO 157,5 157,5 157,5 157,5 157,5 157,5 157,5 157,5 157,5 157,5 157,5 157,5 QUEIMADO 105,0 105,0 105,0 105,0 105,0 105,0 105,0 105,0 105,0 105,0 105,0 105,0 GUAPORÉ 120,0 120,0 120,0 120,0 120,0 120,0 120,0 120,0 120,0 120,0 120,0 120,0 32,0 32,0 32,0 32,0 32,0 32,0 32,0 32,0 32,0 32,0 32,0 32,0 SIT. DEZ-2000 66227,0 66227,0 66227,0 66227,0 66227,0 66227,0 66227,0 66227,0 66227,0 66227,0 66227,0 66227,0 SOMA 72749,2 73000,0 73758,7 74481,2 75064,9 75096,6 75159,1 75159,1 75565,8 75588,3 75588,3 75620,0 MURTA BARRA BRAUNA ITAOCARA ESPORA ISSN 1518-8744 75 mai 2003 Dossier CenDoTeC Energia Hidráulica 2005 USINA 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 STA. CLARA - MG 60,0 60,0 60,0 60,0 60,0 60,0 60,0 60,0 60,0 60,0 60,0 60,0 JAURU 73,4 73,4 73,4 73,4 73,4 73,4 73,4 73,4 73,4 73,4 73,4 73,4 112,0 112,0 112,0 112,0 112,0 112,0 112,0 112,0 112,0 112,0 112,0 112,0 CUBATÃO 45,0 45,0 45,0 45,0 45,0 45,0 45,0 45,0 45,0 45,0 45,0 45,0 LAJEADO 850,0 850,0 850,0 850,0 850,0 850,0 850,0 850,0 850,0 850,0 850,0 850,0 AIMORÉS 330,0 330,0 330,0 330,0 330,0 330,0 330,0 330,0 330,0 330,0 330,0 330,0 ITAIPÚ 1400,0 1400,0 1400,0 1400,0 1400,0 1400,0 1400,0 1400,0 1400,0 1400,0 1400,0 1400,0 PIRAJÚ 70,0 70,0 70,0 70,0 70,0 70,0 70,0 70,0 70,0 70,0 70,0 70,0 CANA BRAVA 450,0 450,0 450,0 450,0 450,0 450,0 450,0 450,0 450,0 450,0 450,0 450,0 FUNIL GRANDE 180,0 180,0 180,0 180,0 180,0 180,0 180,0 180,0 180,0 180,0 180,0 180,0 MACHADINHO 1140,0 1140,0 1140,0 1140,0 1140,0 1140,0 1140,0 1140,0 1140,0 1140,0 1140,0 1140,0 PONTE PEDRA 176,1 176,1 176,1 176,1 176,1 176,1 176,1 176,1 176,1 176,1 176,1 176,1 TUCURUÍ 2625,0 2625,0 2625,0 2625,0 3000,0 3000,0 3000,0 3000,0 3375,0 3375,0 3375,0 3375,0 ITAPEBI 450,0 450,0 450,0 450,0 450,0 450,0 450,0 450,0 450,0 450,0 450,0 450,0 25,0 25,0 25,0 50,0 50,0 50,0 50,0 50,0 50,0 50,0 50,0 50,0 63,5 63,5 63,5 63,5 63,5 127,0 127,0 127,0 127,0 P. ESTRELA CANA BRAVA F LAJEADO FIC QUEIMADOS FIC ITUMIRIM CORUMBA IV OURINHOS 44,0 44,0 44,0 44,0 44,0 44,0 44,0 44,0 44,0 44,0 44,0 44,0 CANDONGA 95,1 95,1 95,1 95,1 95,1 95,1 95,1 95,1 95,1 95,1 95,1 95,1 120,0 120,0 120,0 120,0 120,0 120,0 120,0 120,0 120,0 120,0 120,0 120,0 67,5 67,5 67,5 67,5 67,5 67,5 67,5 67,5 67,5 67,5 67,5 67,5 25,0 25,0 25,0 50,0 50,0 50,0 50,0 50,0 50,0 50,0 QUEBRA QUEIXO IRAPE IRAPE FICT PICADA P. PRIMAVERA 907,2 907,2 907,2 907,2 907,2 907,2 907,2 907,2 907,2 907,2 907,2 907,2 I.. POMBOS 2,0 2,0 2,0 2,0 2,0 2,0 2,0 2,0 2,0 2,0 2,0 2,0 ITIQUIRA I 60,8 60,8 60,8 60,8 60,8 60,8 60,8 60,8 60,8 60,8 60,8 60,8 ITIQUIRA II 95,4 95,4 95,4 95,4 95,4 95,4 95,4 95,4 95,4 95,4 95,4 95,4 MANSO 157,5 157,5 157,5 157,5 157,5 157,5 157,5 157,5 157,5 157,5 157,5 157,5 QUEIMADO 105,0 105,0 105,0 105,0 105,0 105,0 105,0 105,0 105,0 105,0 105,0 105,0 GUAPORÉ 120,0 120,0 120,0 120,0 120,0 120,0 120,0 120,0 120,0 120,0 120,0 120,0 40,0 40,0 40,0 80,0 80,0 80,0 120,0 120,0 120,0 120,0 120,0 13,0 13,0 26,0 26,0 26,0 39,0 39,0 39,0 39,0 39,0 39,0 65,0 65,0 MURTA BARRA BRAUNA 13,0 ITAOCARA ESPORA 32,0 32,0 32,0 32,0 32,0 32,0 32,0 32,0 32,0 32,0 32,0 32,0 SIT. DEZ-2000 66227,0 66227,0 66227,0 66227,0 66227,0 66227,0 66227,0 66227,0 66227,0 66227,0 66227,0 66227,0 SOMA 76033,0 76073,0 76098,0 76199,5 76614,5 76639,5 76652,5 76692,5 77131,0 77131,0 77196,0 77196,0 ISSN 1518-8744 76 mai 2003 Dossier CenDoTeC Energia Térmica USINA TIPO CUSTO OPER (R$ MWh) 2001 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 ANGRA I NUCLEAR 8,50 520 520 520 520 520 520 657 657 657 657 657 657 ANGRA II NUCLEAR 8,50 1100 1100 1100 1100 1100 1100 1309 1309 1309 1309 1309 1309 IGARAPÉ ÓLEO 85,49 131 131 131 131 131 131 131 131 131 131 131 131 ST. CRUZ 12 ÓLEO 111,56 168 168 168 168 168 168 168 168 168 168 168 168 PIRATININGA 34 ÓLEO 134,37 135 135 135 135 135 135 203 270 270 135 135 135 CARIOBA ÓLEO 160,83 36 36 36 36 36 36 36 36 36 36 36 36 R. SILVEIRA G GÁS 90,43 32 32 32 32 32 32 32 32 32 32 32 32 CUIABÁ OD ÓLEO 287,76 335 335 335 335 335 335 445 445 445 445 445 445 120 480 480 480 480 480 CUIABÁ CS+CC GÁS 35,91 GAS SE/CO GÁS 35,91 P.MÉDICI A CARVÃO 31,82 126 126 126 126 126 126 126 126 126 126 126 126 J.LACERDA C CARVÃO 45,27 363 363 363 363 363 363 363 363 363 363 363 363 J.LACERDA B CARVÃO 54,95 262 262 262 262 262 262 262 262 262 262 262 262 J.LACERDA A1 CARVÃO 58,55 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 FIGUEIRA CARVÃO 85,35 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20 CHARQUEADAS CARVÃO 60,62 72 72 72 72 72 72 72 72 32 42 72 72 NUTEPA ÓLEO 250,93 24 24 24 24 24 24 24 24 24 24 24 24 ALEGRETE ÓLEO 141,61 66 66 66 66 66 66 66 66 66 66 66 66 S. JERÔNIMO CARVÃO 86,94 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20 W. ARJONA G GÁS 77,31 80 80 120 120 120 120 URUGUAIANA G GÁS 46,28 400 400 400 400 400 400 880 880 880 880 880 880 ARGENTINA I GÁS 27,45 1018 1018 1018 1018 1018 1018 1018 1018 1018 1018 1018 1018 ARGENTINA II GÁS 29,45 ARGENTINA III GÁS 29,45 CAMAÇARI ÓLEO 290 290 290 290 290 290 290 290 290 290 290 290 TERMO BA GÁS 32,87 REDUC GÁS 35,91 CCBS GÁS 35,91 MACAÉ MERCHA GÁS 35,91 242 484 726 RHODIA STO A GÁS 35,91 RHODIA PAULI GÁS 35,91 ARAUCARIA GÁS 35,91 PIRAT. 12 O/G ÓLEO 130,29 COFEPAR RASF 69,06 SEIVAL CARVÃO 20,07 BOLIV. TRAD. GÁS 39,49 RIO GEN GÁS 46,13 CUIABA II GÁS 36,74 ISSN 1518-8744 286,18 32 200 200 200 200 200 77 200 200 200 200 200 200 200 150 150 mai 2003 Dossier CenDoTeC 111,56 440 440 440 440 440 440 440 440 440 440 440 440 CARVÃO 31,82 320 320 320 320 320 320 320 320 320 320 320 320 ELETROBOLT GÁS 35,91 J. LCERDA A2 CARVÃO 58,55 132 132 132 132 132 132 132 132 132 132 132 132 TERMO PE GÁS 32,87 SEPETIBA CARVÃO 32,70 TRÊS LAGOAS GÁS 35,91 CORUMBÁ GÁS 35,91 CANOAS GÁS 35,91 CAPUAVA GÁS 35,91 PIRAT NOVA GÁS 35,91 ELETROBRÁS GÁS 35,91 CAMPO GRANDE GÁS 35,91 ST.CRUZ 34 ÓLEO P.MÉDICI B 6310 SOMA USINA 466 TIPO CUSTO OPER (R$ MWh) 6310 6310 6310 6310 6310 7514 7941 7941 8058 8480 9220 2002 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 ANGRA I NUCLEAR 8,50 657 657 657 657 657 657 657 657 657 657 657 657 ANGRA II NUCLEAR 8,50 1309 1309 305 380 1309 1309 1309 1309 1309 1309 1309 1309 IGARAPÉ ÓLEO 85,49 131 131 131 131 131 131 131 131 131 131 131 131 ST. CRUZ 12 ÓLEO 111,56 168 168 168 168 168 168 168 168 168 168 168 168 PIRATININGA 34 ÓLEO 134,37 270 270 270 270 270 270 270 270 270 270 270 270 CARIOBA ÓLEO 160,83 36 36 36 36 36 36 36 36 36 36 36 36 R. SILVEIRA G GÁS 90,43 32 32 32 32 32 32 32 32 32 32 32 32 CUIABÁ OD ÓLEO 287,76 445 445 445 445 445 445 445 445 445 445 445 445 CUIABÁ CS+CC GÁS 35,91 480 480 480 480 480 480 480 480 480 480 480 480 GAS SE/CO GÁS 35,91 P.MÉDICI A CARVÃO 31,82 126 126 126 126 126 126 126 126 126 126 126 126 J.LACERDA C CARVÃO 45,27 363 363 363 363 363 363 363 363 363 363 363 363 J.LACERDA B CARVÃO 54,95 262 262 262 262 262 262 262 262 262 262 262 262 J.LACERDA A1 CARVÃO 58,55 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 FIGUEIRA CARVÃO 85,35 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20 CHARQUEADAS CARVÃO 60,62 72 72 72 72 72 72 72 72 72 72 72 72 NUTEPA ÓLEO 250,93 24 24 24 24 24 24 24 24 24 24 24 24 ALEGRETE ÓLEO 141,61 66 66 66 66 66 66 66 66 66 66 66 66 S. JERÔNIMO CARVÃO 86,94 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20 W. ARJONA G GÁS 77,31 120 120 120 120 120 120 120 120 120 120 120 120 URUGUAIANA G GÁS 46,28 880 880 880 880 880 880 880 880 880 880 880 880 ARGENTINA I GÁS 27,45 1018 1018 1018 1018 1018 1018 1018 1018 1018 1018 1018 1018 ARGENTINA II GÁS 29,45 1000 1000 1000 1000 1000 1000 1000 1000 ISSN 1518-8744 78 mai 2003 Dossier CenDoTeC 29,45 ARGENTINA III GÁS CAMAÇARI ÓLEO TERMO BA GÁS 32,87 REDUC GÁS 35,91 CCBS GÁS 35,91 MACAE MERCHA GÁS 35,91 RHODIA STO A GÁS 35,91 RHODIA PAULI GÁS 35,91 ARAUCARIA GÁS 35,91 PIRAT. 12 O/G ÓLEO 130,29 COFEPAR RASF 69,06 SEIVAL CARVÃO 20,07 BOLIV. TRAD. GÁS 39,49 RIO GEN GÁS 46,13 CUIABA II GÁS 36,74 ST.CRUZ 34 ÓLEO P.MÉDICI B 286,18 290 968 32 290 290 290 290 290 290 290 290 290 290 290 255 255 255 255 255 255 968 968 968 968 968 968 968 968 968 968 968 54 54 54 54 54 54 54 54 54 54 54 32 32 32 32 32 32 32 148 148 148 148 484 484 200 200 200 200 200 200 200 200 200 200 200 200 150 150 150 150 150 150 150 150 150 150 150 150 111,56 440 440 440 440 440 440 440 440 440 440 440 440 CARVÃO 31,82 320 320 320 320 320 320 320 320 320 320 320 320 ELETROBOLT GÁS 35,91 386 386 386 386 386 386 386 386 386 386 386 386 J. LCERDA A2 CARVÃO 58,55 132 132 132 132 132 132 132 132 132 132 132 132 TERMO PE GÁS 32,87 SEPETIBA CARVÃO 32,70 TRÊS LAGOAS GÁS 35,91 466 466 466 466 466 466 466 466 466 466 466 466 CORUMBÁ GÁS 35,91 108 108 108 108 108 108 108 108 108 108 108 108 CANOAS GÁS 35,91 602 602 602 602 602 602 602 602 602 602 602 602 CAPUAVA GÁS 35,91 PIRAT NOVA GÁS 35,91 286 286 286 286 286 286 286 286 286 286 286 286 ELETROBRÁS GÁS 35,91 300 300 300 300 300 300 300 300 300 300 300 300 CAMPO GRANDE GÁS 35,91 11279 11333 10329 10404 12333 12333 12333 12333 12704 12704 13443 13443 SOMA USINA TIPO CUSTO OPER (R$ MWh) 2003 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 ANGRA I NUCLEAR 8,50 657 657 657 657 657 657 657 657 657 657 657 657 ANGRA II NUCLEAR 8,50 1309 1309 1309 1309 1309 1309 1309 1309 1309 1309 1309 1309 IGARAPÉ ÓLEO 85,49 131 131 131 131 131 131 131 131 131 131 131 131 ST. CRUZ 12 ÓLEO 111,56 168 168 168 168 168 168 168 168 168 168 168 168 PIRATININGA 34 ÓLEO 134,37 270 270 270 270 270 270 270 270 270 270 270 270 CARIOBA ÓLEO 160,83 36 36 36 36 36 36 36 36 36 36 36 36 R. SILVEIRA G GÁS 90,43 32 32 32 32 32 32 32 32 32 32 32 32 CUIABÁ OD ÓLEO 287,76 445 445 445 445 445 445 445 445 445 445 445 445 ISSN 1518-8744 79 mai 2003 Dossier CenDoTeC CUIABÁ CS+CC GÁS 35,91 480 480 480 480 480 480 480 480 480 480 480 480 GAS SE/CO GÁS 35,91 P.MÉDICI A CARVÃO 31,82 126 126 126 126 126 126 126 126 126 126 126 126 J.LACERDA C CARVÃO 45,27 363 363 363 363 363 363 363 363 363 363 363 363 J.LACERDA B CARVÃO 54,95 262 262 262 262 262 262 262 262 262 262 262 262 J.LACERDA A1 CARVÃO 58,55 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 FIGUEIRA CARVÃO 85,35 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20 CHARQUEADAS CARVÃO 60,62 72 72 72 72 72 72 72 72 72 72 72 72 NUTEPA ÓLEO 250,93 24 24 24 24 24 24 24 24 24 24 24 24 ALEGRETE ÓLEO 141,61 66 66 66 66 66 66 66 66 66 66 66 66 S. JERÔNIMO CARVÃO 86,94 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20 W. ARJONA G GÁS 77,31 120 120 120 120 120 120 120 120 120 120 120 120 URUGUAIANA G GÁS 46,28 880 880 880 880 880 880 880 880 880 880 880 880 ARGENTINA I GÁS 27,45 1018 1018 1018 1018 1018 1018 1018 1018 1018 1018 1018 1018 ARGENTINA II GÁS 29,45 1000 1000 1000 1000 1000 1000 1000 1000 1000 1000 1000 1000 ARGENTINA III GÁS 29,45 660 660 660 1200 1200 1200 1800 1800 1800 2400 2400 2400 CAMAÇARI ÓLEO 286,18 290 290 290 290 290 290 290 290 290 290 290 290 TERMO BA GÁS 32,87 255 255 255 255 255 255 255 255 255 255 255 255 REDUC GÁS 35,91 CCBS GÁS 35,91 185 185 185 440 440 440 440 440 440 440 MACAE MERCHA GÁS 35,91 968 968 968 968 968 968 968 968 968 968 968 968 RHODIA STO A GÁS 35,91 54 54 54 54 54 54 54 54 54 54 54 54 RHODIA PAULI GÁS 35,91 148 148 148 148 148 148 148 148 148 148 148 148 ARAUCARIA GÁS 35,91 484 484 484 484 484 484 484 484 484 484 484 484 PIRAT. 12 O/G ÓLEO 130,29 200 200 200 200 200 200 200 200 200 200 200 200 COFEPAR RASF 69,06 SEIVAL CARVÃO 20,07 542 542 542 542 542 542 542 BOLIV. TRAD. GÁS 39,49 RIO GEN GÁS 46,13 CUIABA II GÁS 36,74 ST.CRUZ 34 ÓLEO P.MÉDICI B 150 150 150 150 150 150 150 150 150 150 150 150 111,56 440 440 440 440 440 440 440 440 440 440 440 440 CARVÃO 31,82 320 320 320 320 320 320 320 320 320 320 320 320 ELETROBOLT GÁS 35,91 386 386 386 386 386 386 386 386 386 386 386 386 J. LCERDA A2 CARVÃO 58,55 132 132 132 132 132 132 132 132 132 132 132 132 TERMO PE GÁS 32,87 SEPETIBA CARVÃO 32,70 TRÊS LAGOAS GÁS 35,91 466 466 466 466 466 466 466 466 466 466 466 466 CORUMBÁ GÁS 35,91 108 108 108 108 108 108 108 108 108 108 108 108 CANOAS GÁS 35,91 602 602 602 602 602 602 602 602 602 602 602 602 CAPUAVA GÁS 35,91 272 272 272 272 272 272 272 272 272 ISSN 1518-8744 80 mai 2003 Dossier CenDoTeC PIRAT NOVA GÁS 35,91 571 571 571 571 571 571 571 571 571 571 571 571 ELETROBRÁS GÁS 35,91 300 300 300 300 300 300 300 300 300 300 300 300 CAMPO GRANDE GÁS 35,91 261 261 261 261 261 261 261 510 510 510 510 510 510 510 255 255 255 550 550 550 VALPARAISO 510 DUKE ENERG 1 510 510 510 510 NORTE FLU 550 PAULÍNIA DSG 14643 14643 14828 15640 15640 16698 17298 17848 17848 18703 18703 18703 SOMA USINA 550 TIPO CUSTO OPER (R$ MWh) 2004 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 ANGRA I NUCLEAR 8,50 657 657 657 657 657 657 657 657 657 657 657 657 ANGRA II NUCLEAR 8,50 1309 1309 1309 1309 1309 1309 1309 1309 1309 1309 1309 1309 IGARAPÉ ÓLEO 85,49 131 131 131 131 131 131 131 131 131 131 131 131 ST. CRUZ 12 ÓLEO 111,56 168 168 168 168 168 168 168 168 168 168 168 168 PIRATININGA 34 ÓLEO 134,37 270 270 270 270 270 270 270 270 270 270 270 270 CARIOBA ÓLEO 160,83 36 36 36 36 36 36 36 36 36 36 36 36 R. SILVEIRA G GÁS 90,43 32 32 32 32 32 32 32 32 32 32 32 32 CUIABÁ OD ÓLEO 287,76 445 445 445 445 445 445 445 445 445 445 445 445 CUIABÁ CS+CC GÁS 35,91 480 480 480 480 480 480 480 480 480 480 480 480 GAS SE/CO GÁS 35,91 P.MÉDICI A CARVÃO 31,82 126 126 126 126 126 126 126 126 126 126 126 126 J.LACERDA C CARVÃO 45,27 363 363 363 363 363 363 363 363 363 363 363 363 J.LACERDA B CARVÃO 54,95 262 262 262 262 262 262 262 262 262 262 262 262 J.LACERDA A1 CARVÃO 58,55 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 FIGUEIRA CARVÃO 85,35 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20 CHARQUEADAS CARVÃO 60,62 72 72 72 72 72 72 72 72 72 72 72 72 NUTEPA ÓLEO 250,93 24 24 24 24 24 24 24 24 24 24 24 24 ALEGRETE ÓLEO 141,61 66 66 66 66 66 66 66 66 66 66 66 66 S. JERÔNIMO CARVÃO 86,94 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20 W. ARJONA G GÁS 77,31 120 120 120 120 120 120 120 120 120 120 120 120 URUGUAIANA G GÁS 46,28 880 880 880 880 880 880 880 880 880 880 880 880 ARGENTINA I GÁS 27,45 1018 1018 1018 1018 1018 1018 1018 1018 1018 1018 1018 1018 ARGENTINA II GÁS 29,45 1000 1000 1000 1000 1000 1000 1000 1000 1000 1000 1000 1000 ARGENTINA III GÁS 29,45 2400 2400 2400 2400 2400 2400 2400 2400 2400 2400 2400 2400 CAMAÇARI ÓLEO 286,18 290 290 290 290 290 290 290 290 290 290 290 290 TERMO BA GÁS 32,87 255 255 255 255 255 255 255 255 255 255 255 255 REDUC GÁS 35,91 CCBS GÁS 35,91 440 440 440 440 440 440 440 440 440 440 440 440 MACAE MERCHA GÁS 35,91 968 968 968 968 968 968 968 968 968 968 968 968 RHODIA STO A 35,91 54 54 54 54 54 54 54 54 54 54 54 54 GÁS ISSN 1518-8744 81 mai 2003 Dossier CenDoTeC RHODIA PAULI GÁS 35,91 148 148 148 148 148 148 148 148 148 148 148 148 ARAUCARIA GÁS 35,91 484 484 484 484 484 484 484 484 484 484 484 484 PIRAT. 12 O/G ÓLEO 130,29 200 200 200 200 200 200 200 200 200 200 200 200 COFEPAR RASF 69,06 650 650 650 650 650 650 650 650 650 650 650 650 SEIVAL CARVÃO 20,07 542 542 542 542 542 542 542 542 542 542 542 542 BOLIV. TRAD. GÁS 39,49 150 150 150 150 150 150 150 150 150 150 150 150 RIO GEN GÁS 46,13 532 532 532 532 532 532 532 532 532 532 532 532 CUIABA II GÁS 36,74 529 529 529 529 529 529 529 529 529 529 529 529 ST.CRUZ 34 ÓLEO 111,56 440 440 440 440 440 440 440 440 440 440 440 440 P.MÉDICI B CARVÃO 31,82 320 320 320 320 320 320 320 320 320 320 320 320 ELETROBOLT GÁS 35,91 386 386 386 386 386 386 386 386 386 386 386 386 J. LCERDA A2 CARVÃO 58,55 132 132 132 132 132 132 132 132 132 132 132 132 TERMO PE GÁS 32,87 637 637 637 637 637 637 637 637 637 637 637 637 SEPETIBA CARVÃO 32,70 TRÊS LAGOAS GÁS 35,91 466 466 466 466 466 466 466 466 466 466 466 466 CORUMBÁ GÁS 35,91 108 108 108 108 108 108 108 108 108 108 108 108 CANOAS GÁS 35,91 602 602 602 602 602 602 602 602 602 602 602 602 CAPUAVA GÁS 35,91 272 272 272 272 272 272 272 272 272 272 272 272 PIRAT NOVA GÁS 35,91 571 571 571 571 571 571 571 571 571 571 571 571 ELETROBRÁS GÁS 35,91 300 300 300 300 300 300 300 300 300 300 300 300 CAMPO GRANDE GÁS 35,91 237 237 237 237 237 237 237 237 237 237 237 237 VALPARAISO 261 261 261 261 261 261 261 261 261 261 261 261 DUKE ENERG 1 510 510 510 510 510 510 510 510 510 510 510 510 NORTE FLU 510 765 765 765 765 765 765 765 765 765 765 765 PAULÍNIA DSG 550 550 550 550 550 550 550 550 550 550 550 550 21543 21798 21798 21798 21798 21798 21798 21798 21798 21798 21798 21798 SOMA USINA TIPO CUSTO OPER (R$ MWh) 2005 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 ANGRA I NUCLEAR 8,50 657 657 657 657 657 657 657 657 657 657 657 657 ANGRA II NUCLEAR 8,50 1309 1309 1309 1309 1309 1309 1309 1309 1309 1309 1309 1309 IGARAPÉ ÓLEO 85,49 131 131 131 131 131 131 131 131 131 131 131 131 ST. CRUZ 12 ÓLEO 111,56 168 168 168 168 168 168 168 168 168 168 168 168 PIRATININGA 34 ÓLEO 134,37 270 270 270 270 270 270 270 270 270 270 270 270 CARIOBA ÓLEO 160,83 36 36 36 36 36 36 36 36 36 36 36 36 R. SILVEIRA G GÁS 90,43 32 32 32 32 32 32 32 32 32 32 32 32 CUIABÁ OD ÓLEO 287,76 445 445 445 445 445 445 445 445 445 445 445 445 CUIABÁ CS+CC GÁS 35,91 480 480 480 480 480 480 480 480 480 480 480 480 GAS SE/CO GÁS 35,91 P.MÉDICI A CARVÃO 31,82 126 126 126 126 126 126 126 126 126 126 126 126 ISSN 1518-8744 82 mai 2003 Dossier CenDoTeC J.LACERDA C CARVÃO 45,27 363 363 363 363 363 363 363 363 363 363 363 363 J.LACERDA B CARVÃO 54,95 262 262 262 262 262 262 262 262 262 262 262 262 J.LACERDA A1 CARVÃO 58,55 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 FIGUEIRA CARVÃO 85,35 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20 CHARQUEADAS CARVÃO 60,62 72 72 72 72 72 72 72 72 72 72 72 72 NUTEPA ÓLEO 250,93 24 24 24 24 24 24 24 24 24 24 24 24 ALEGRETE ÓLEO 141,61 66 66 66 66 66 66 66 66 66 66 66 66 S. JERÔNIMO CARVÃO 86,94 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20 W. ARJONA G GÁS 77,31 120 120 120 120 120 120 120 120 120 120 120 120 URUGUAIANA G GÁS 46,28 880 880 880 880 880 880 880 880 880 880 880 880 ARGENTINA I GÁS 27,45 1018 1018 1018 1018 1018 1018 1018 1018 1018 1018 1018 1018 ARGENTINA II GÁS 29,45 1000 1000 1000 1000 1000 1000 1000 1000 1000 1000 1000 1000 ARGENTINA III GÁS 29,45 3000 3000 3000 3000 3000 3000 3000 3000 3000 3000 3000 3000 CAMAÇARI ÓLEO 286,18 290 290 290 290 290 290 290 290 290 290 290 290 TERMO BA GÁS 32,87 255 255 255 255 255 255 255 255 255 255 255 255 REDUC GÁS 35,91 CCBS GÁS 35,91 440 440 440 440 440 440 440 440 440 440 440 440 MACAE MERCHA GÁS 35,91 968 968 968 968 968 968 968 968 968 968 968 968 RHODIA STO A GÁS 35,91 54 54 54 54 54 54 54 54 54 54 54 54 RHODIA PAULI GÁS 35,91 148 148 148 148 148 148 148 148 148 148 148 148 ARAUCARIA GÁS 35,91 484 484 484 484 484 484 484 484 484 484 484 484 PIRAT. 12 O/G ÓLEO 130,29 200 200 200 200 200 200 200 200 200 200 200 200 COFEPAR RASF 69,06 650 650 650 650 650 650 650 650 650 650 650 650 SEIVAL CARVÃO 20,07 542 542 542 542 542 542 542 542 542 542 542 542 BOLIV. TRAD. GÁS 39,49 150 150 150 150 150 150 150 150 150 150 150 150 RIO GEN GÁS 46,13 532 532 532 532 532 532 532 532 532 532 532 532 CUIABA II GÁS 36,74 529 529 529 529 529 529 529 529 529 529 529 529 ST.CRUZ 34 ÓLEO 111,56 440 440 440 440 440 440 440 440 440 440 440 440 P.MÉDICI B CARVÃO 31,82 320 320 320 320 320 320 320 320 320 320 320 320 ELETROBOLT GÁS 35,91 386 386 386 386 386 386 386 386 386 386 386 386 J. LCERDA A2 CARVÃO 58,55 132 132 132 132 132 132 132 132 132 132 132 132 TERMO PE GÁS 32,87 637 637 637 637 637 637 637 637 637 637 637 637 SEPETIBA CARVÃO 32,70 1377 1377 1377 1377 1377 1377 1377 1377 1377 1377 1377 1377 TRÊS LAGOAS GÁS 35,91 466 466 466 466 466 466 466 466 466 466 466 466 CORUMBÁ GÁS 35,91 108 108 108 108 108 108 108 108 108 108 108 108 CANOAS GÁS 35,91 602 602 602 602 602 602 602 602 602 602 602 602 CAPUAVA GÁS 35,91 272 272 272 272 272 272 272 272 272 272 272 272 PIRAT NOVA GÁS 35,91 571 571 571 571 571 571 571 571 571 571 571 571 ELETROBRÁS GÁS 35,91 300 300 300 300 300 300 300 300 300 300 300 300 CAMPO GRANDE GÁS 35,91 237 237 237 237 237 237 237 237 237 237 237 237 261 261 261 261 261 261 261 261 261 261 261 261 VALPARAISO ISSN 1518-8744 83 mai 2003 Dossier CenDoTeC DUKE ENERG 1 510 510 510 510 510 510 510 510 510 510 510 510 NORTE FLU 765 765 765 765 765 765 765 765 765 765 765 765 PAULÍNIA DSG 550 550 550 550 550 550 550 550 550 550 550 550 SOMA ISSN 1518-8744 23775 23775 23775 23775 23775 23775 23775 23775 23775 23775 23775 23775 84 mai 2003 Dossier CenDoTeC A propos Elaboration du Dossier Rédaction : Professeur Carlos Américo Morato De Andrade, professeur titulaire de l’IEE-USP (Institut d’Électrotechnique et d’Énergie de l’Université de São Paulo). Traduction : Ivana Janosh Supervision : Halumi Tateyama Takahashi et Joachim Queyras, CenDoTeC. Responsable de la publication : Luc Quoniam, professeur des Universités, Directeur du CenDoTeC Prenez contact avec le CenDoTeC !!! Pour tout dossier d’Intelligence Territoriale, de Veille Technologique, d’Information Scientifique et Technique sur le Brésil ISSN 1518-8744 86 mai 2003