La Coquille n°86 - Diocèse de Montauban

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La Coquille n°86 - Diocèse de Montauban
LA COQUILLE
“LA CARABASSA AQUO’S MON AMIGA ”
"MA CALEBASSE EST MA COMPAGNE"
BULLETIN PAROISSIAL du SECTEUR
SAINT PIERRE DE MOISSAC
N°86 - 4° TRIMESTRE 2015
Serait-ce déjà Noël ? Le temps s’accélère, c’est vrai !
L’homme veut anticiper de plus en plus tôt. Pourtant
de récents phénomènes climatiques (à Montauban, sur
la côte cannoise) nous montrent qu’il ne peut tout prévoir, contrôler et réussir.
Si l’avenir est incertain, on peut toujours s’y préparer
du mieux possible. D’abord en mesurant l’impact de
nos décisions et les effets qu’on peut connaître. Mais
aussi en faisant confiance à la Vie : sinon mettrait-on des enfants au monde ?
Celui dans lequel a grandi Jésus était tout aussi troublé que le nôtre et pas moins violent. Mais Marie et Joseph s’en remettaient à la miséricorde de Dieu, c’est-à-dire à sa
bienveillance et à son attention.
Toussaint, c’est aussi faire confiance à la Vie, dont Jésus nous assure qu’elle est plus
forte que la mort quand elle s’offre à l’Amour.
L’Impossible devient alors possible, des portes s’ouvrent et des brèches se font dans des
murs auparavant infranchissables. La grâce de Dieu n’est pourtant pas sans limites, dans
la mesure où elle intègre la liberté des hommes. Loin de réduire notre responsabilité,
elle l’engage.
Entre Toussaint et Noël s’ouvrira à Moissac une porte, celle de l’Année Sainte que le
Pape François a placée sous le signe de la Miséricorde du Père. Elle est un symbole.
Tous sont invités à la franchir pour rentrer en Alliance avec Dieu, qui est Amour et Vie
dans toute leur plénitude. Mais on est ensuite convié à la repasser de l’intérieur vers
l’extérieur afin d’œuvrer dans le monde pour qu’il accueille cette Bonne Nouvelle : le
temps court vers un accomplissement qui est le Christ, l’Homme intégral ne vibrant
que d’amour et n’étant plus que don de soi.
Celui qui est venu à Noël reviendra vers nous. Non plus seul mais agrandi de tous ceux
qui seront avec Lui, que figurent au tympan de notre abbatiale les vingt-quatre anciens
ainsi qu’animaux et plantes qui montent et courent entre eux et autour d’eux.
Abbé Jean-Michel Poirier, Administrateur paroissial
Ouverture de l’Année SAinte à MOiSSAc
Samedi 12 décembre : Journée du Pardon - 15h à 20h
Dimanche 13 décembre : Messe solennelle présidée par Mgr Ginoux
10h30 à l’abbatiale
SOMMAIRE
Page 1 : Éditorial
Page 2 : Qu’est-ce
qu’une Année Sainte ? D’où vient le jubilé ? « Moissac église jubilaire » par Mgr Ginoux
Page 3 : La Porte Sainte
Page 4 : Pourquoi une
Congrégation à Moissac
porte-t-elle le nom de
Miséricorde ? - La miséricorde : du dico à la
Bible - Les Oeuvres de
Miséricorde
Page 5 : Enjeux de la
Cop21 - Pourquoi l’Encyclique ? - Pour une écologie intégrale Catastrophisme ambiant… oui mais rien
n’est perdu !
Page 6 : Toussaint, fête
au ciel et sur terre :
Messes et prières aux
cimetières - Quand la
mort pose question, …
ouvrir la porte de l’Espérance - Soirée débat Rencontre
Page 7 : Ephéméride Solution des mots
croisés
Page 8 : Mots croisés Horaires de Noël Contacts à la paroisse
Presbytère et secrétariat paroissial : 35 rue Guilleran 82200 MOISSAC - Tél : 05 63 04 02 81
Secrétariat les lundi, mardi, jeudi, vendredi et samedi matins - Permanences d’accueil entre 15h et 17h
Site internet de la paroisse : rechercher « ensemble paroissial de Moissac »
ANNÉÉ SAINTÉ...
Qu’est-ce qu’une Année Sainte ?
Devant les inquiétudes eschatologiques
et la soif d'indulgences de l'époque,
Boniface VIII déclare l'an 1300 "Année
Sainte". Il renoue ainsi avec la tradition
vétérotestamentaire du jubilé (voir cidessous). Cette année-là le pape remet
les péchés des pèlerins venus à Rome :il
leur accorde l'indulgence plénière, celle
accordée aux croisés et aux pèlerins de
Terre Sainte, inaccessible depuis la fin
des états latins d'Orient. Rome, clé de la
Jérusalem céleste, succède ainsi à la
D’où vient le jubilé ?
Tous les 50 ans dans l’Israël
biblique, on célébrait une
libération pour ceux qui
avaient dû travailler afin de
régler leurs dettes. C’était
aussi une année de jachère
pour la terre qui avait ainsi
droit au repos. On restituait à
chacun ce qui lui appartenait
et qu’il avait laissé en gage.
Bref, on remettait tous les
compteurs à zéro pour un
nouveau départ ! Jésus s’approprie cette tradition en
décrivant sa mission : « porter
la Bonne Nouvelle aux
pauvres, annoncer aux captifs
leur libération…remettre en
liberté les opprimés, annoncer
une année favorable accordée
par le Seigneur » (Lc 4,18-19).
Jérusalem terrestre. Ambition pastorale
satisfaite : les pèlerins affluent. Sept
cents ans plus tard l'Année Sainte de
François, annoncée le 11 avril 2015,
possède en commun avec celle de Boniface VIII certains points de cérémonial
(ouverture des portes saintes de Saint
Pierre, implication des autres basiliques
romaines, etc...) mais la bulle qui l'introduit (Misericordiae vultus) révèle des
objectifs bien différents. Boniface récompense une démonstration de foi
populaire qui lui permet d'affirmer la
supériorité de son autorité sur celles de
l'Empereur et des rois qui la contestent
("Qui d'autre, sinon moi, peut pardonner ?"). François, lui, demande à chaque
croyant de changer de vie en y introduisant plus de miséricorde, et, celle de
Dieu étant infinie, d'y recourir à travers
le sacrement de réconciliation. Il invite à
multiplier les gestes concrets de solidarité. Ainsi, conservant les formes solennelles d’hier pour parler du monde de
demain, pérenne et moderne, mon
Église a bien du charme et c’est pourquoi je l’aime.
Ph Verrier
Monseigneur Ginoux, pourquoi une Année Sainte consacrée à la Miséricorde ?
Le pape François a annoncé le 13 mars dernier
une année sainte extraordinaire, c’est-à-dire
en dehors des années jubilaires habituelles
(tous les 25 ans). Cette année a pour objectif
de célébrer la MISERICORDE de Dieu. Pendant
ces mois de l’année liturgique 2016, l’Eglise va
vivre un chemin de Jubilé. Ce mot venu de
l’Ancien Testament exprime la joie et la commémoration d’un anniversaire, d’un évènement.
Dans la « bulle d’indiction » Misericordiae Vultus le Saint-Père souligne que la miséricorde est
le visage de Dieu : « Là où l’Eglise est présente, là doit être manifestée la miséricorde du
Père ».
Pour aider chacun à parcourir ce chemin des lieux sont destinés à accueillir les fidèles d’une
manière particulière : ce sont les églises jubilaires, celles où la Porte de la Miséricorde sera
ouverte pour toute l’Année Sainte et où l’on pourra se confesser, puisque le sacrement de la
réconciliation est un des signes de la Miséricorde, et accueillir l’indulgence plénière.
Et pourquoi l’abbatiale de Moissac est-elle « église jubilaire » ?
Le pape a demandé que dans chaque diocèse la cathédrale soit désignée comme Église Jubilaire, ce qui est évident puisqu’elle est l’Eglise-Mère du diocèse. Mais il est souhaitable que
telle ou telle autre église (suivant la taille du diocèse) soit aussi retenue comme église jubilaire. C’est en particulier le cas des églises de pèlerinage ou des églises très visitées. C’est à ce
titre que j’ai retenu l’abbatiale Saint-Pierre de Moissac.
Ainsi pourront être organisés dans ces églises des pèlerinages jubilaires comme le souhaite le
pape François, même si de nombreux pèlerins iront à Rome à cette occasion. Les églises jubi-
Trompe en corne de bélier,
(yobêl) qui servait à annoncer, au Temple de Jérusalem,
l’année jubilaire.
Coquille n°86
laires veilleront à assurer des permanences nombreuses pour les confessions et présenteront
les démarches précises du Jubilé : prière, sacrements de la réconciliation et de l’eucharistie,
chemin de la Miséricorde, conditions pour obtenir l’indulgence plénière.
-2-
PORTÉ SAINTÉ…
La Porte Sainte est ouverte par le pape pour marquer symboliquement le commencement de l'Année Sainte,
d’abord à la Basilique St Pierre, puis dans les autres basiliques majeures de la Ville Eternelle. Dans le diocèse de
Montauban elle sera ouverte par Mgr Ginoux le jeudi 8 décembre à Montauban et le dimanche 13 à Moissac.
Quelqu’un frappe à ma porte. Qui
donc vient me déranger à cette
heure ? Je voulais être tranquille, j’ai
fermé à double tour et ce n’est pas la
journée ‘’portes ouvertes’’. En occitan
on dit ‘’barrer la porte’’ car on mettait
une barre qui la protégeait, sur toute
sa largeur, des coups de bélier de l’ennemi. Les châteaux-forts et les citadelles avaient des murs très hauts et
très larges, mais il fallait bien un lieu
de passage pour entrer et sortir dans
ces forteresses. Lla porte était le point
le plus fragile. Il fallait donc la protéger, renforcer les défenses avec des
fossés remplis d’eau, un pont levis,
des herses et des tours avec des ar-
chères : la porte devenait alors l’endroit le plus sûr.
Quelqu’un frappe à ma porte. C’est
peut-être un ami que les siens ont mis
à la porte, ont jeté dehors, ont exclu
de la famille et qui ne sait où aller. Car
la porte est le symbole de tous ceux
qui sont à l’intérieur de la maison. Elle
n’est plus seulement un assemblage
de planches solidement ajustées, mais
elle représente un groupe, une communauté. La porte signifie toute une
famille.
Quelqu’un frappe à ma porte. Si
c’était Jésus ? Il a dit : « Je suis la
Porte » (Jean 10,3). Le beau portail de
notre belle abbatiale nous présente
tout en haut du tympan le visage du
Christ Seigneur. Il nous dit : « Voici, je
suis à la porte et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la
porte, j’entrerai chez lui et je souperai avec lui » (Apocalypse 3,20).
Saint Pierre, le Portier du ciel, qu’un
chapiteau du cloître montre à la Belle
Porte du temple, a reçu les clés du
royaume avec le pouvoir de lier et de
délier. Il est là aussi à la porte d’entrée.
L’Année Sainte de la Miséricorde sera
inaugurée à Rome par l’ouverture de
cette Porte dont nous parle ce journal.
Ouvrons nos cœurs !
Pierre Sirgant
« Jésus Christ incarne et personnifie la
miséricorde divine » (St Jean-Paul II)
« Un riche qui vit dans le luxe refuse d’ouvrir la porte au pauvre
Lazare, couché devant chez lui »
« L’ange du Seigneur avertit
la Sainte Famille du danger
qui la menace »
« L’humanité transfigurée
par la grâce divine : elle
accueille la vie »
« L’humanité quand elle est défiguré par l’appât du gain : elle
s’enlaidit et meurt »
-3-
Coquille n°86
ANNÉÉ SAINTÉ DÉ LA MISÉRICORDÉ…
Pourquoi une Congrégation à Moissac
porte-t-elle le nom de Miséricorde ?
Lorsque Mère Marie de Jésus, notre fondatrice,
donna ‘’la première Règle de Vie’’ à ses filles, elle
écrivit : « Je désire que le nom de la maison soit
Les Sœurs de la Miséricorde ».
Pourquoi, oui pourquoi ? « Le charisme d’un institut tire ses origines d’une lecture spéciale de
l’Evangile, inspirée par Dieu à la personne fondatrice. Cette lecture correspond normalement à
son expérience humaine et spirituelle et répond à
un défi social de son temps » (L. Boisvert).
Or nous savons, en parcourant la vie de Madame
Genyer, combien cette vie a été remplie
d’œuvres pieuses et charitables, surtout pendant
et après la Révolution Française.
Et lorsque son mari, peu de temps avant sa
mort, lui légua toute sa fortune, elle dit : « Je reçois ces biens comme un dépôt appartenant au
Seigneur et que je devrais employer à procurer
sa Gloire. Mon divin maître exigeait de moi que
je me consacre entièrement à son service. Il me
semble qu’il me donna un attrait bien fort pour
faire un établissement et la force nécessaire
pour surmonter toutes les difficultés ».
C’est à ce moment-là que la Congrégation est
née dans le cœur de Madame Genyer. « J’ai vu
la misère de mon peuple, j’ai entendu ses cris !
Va, je t’envoie » (Ex. 3,4-10). « Tout ce que vous
avez fait aux plus petits qui sont mes frères,
c’est à moi que vous l’avez fait » (Mt 25-40).
« Elle devint Mère Marie de Jésus, fondatrice des
sœurs de Miséricorde, établies à Moissac, dans
sa propre maison pour la plus grande Gloire de
Dieu, l’avantage du pauvre, de l’orphelin et l’instruction
chrétienne
de
la
jeunesse » (Constitutions).
À sa suite nous essayons, par nos paroles et par
nos actes, de mettre à portée de mains et de
cœur le visage de Dieu, le cœur de Dieu, la tendresse de Dieu comme l’a fait Jésus avec les enfants, les malades, les petits, ceux qui souffrent,
et avec tous les hommes de bonne volonté.
« Attentives aux besoins humains et spirituels
des hommes de notre temps et aux directives de
l’Eglise, nous, ses filles, devons être disponibles
pour les tâches nouvelles correspondant à l’esprit
de l’Institution ». (Constitutions).
Aujourd’hui, appelées par l’Evêque de Miarinarivo
(Madagascar), nous sommes heureuses d’aller
vivre notre charisme auprès du peuple malgache
dans le petit village d’Andolofotsy : « accueillir et
relever la Miséricorde ».
Sœur Marie Thérèse Jougla
de la Congrégation des Sœurs de la Miséricorde
Coquille n°86
« Miséricorde »
Dans les dictionnaires courants de français, la miséricorde est d’abord la compassion éprouvée pour les misères d’autrui.
« Dans l’Ecriture, la miséricorde est le mot-clé pour indiquer l’agir de Dieu envers
nous » (Pape François). Distinguons l’Ancien et le Nouveau Testament.
Dans l’Ancien, les croyants
découvrent la miséricorde de
Dieu à partir de la création et
d’évènements du Salut tels
que l’exode et le retour d’exil.
Ils l’expérimentent également
lors des pèlerinages au
Temple de Jérusalem.
Dans le Nouveau, la miséricorde du Père prend un visage humain : Jésus-Christ.
Le Fils de Dieu épouse la nature humaine pour réconcilier
la création entière avec Dieu
par le don de sa vie sur la
croix. Le degré suprême en
est le pardon, une « force qui
ressuscite en vie nouvelle et
donne le courage de regarder
l’avenir
avec
Espérance » (Pape François).
Aujourd’hui, dans un monde
déchiré par tant de drames, le
Christ
continue
d’envoyer
l’Eglise en mission afin de vivre
la miséricorde de Dieu, en être
témoin et la pratiquer autour
d’elle.
L’ordre du Christ est clair :
«Soyez miséricordieux comme
notre Père céleste est miséricordieux» (Lc 6,86). Toute miséricorde trouve donc en Dizu
sa source. D’où la nécessité de
la «contemplation» silencieuse
de la Parole de Dieu, comme
le suggère le pape qui ajoute :
« La miséricorde est le pilier
qui soutient la vie de l’Eglise …
Le temps est venu pour l’Eglise
de retrouver la joyeuse annonce du pardon ».
Guy Lisle
Les Œuvres de Miséricorde
(d’après le Catéchisme de l’Eglise Catholique)
Au n°2447 : « Les œuvres de miséricorde sont les actions charitables par lesquelles nous venons en aide à notre prochain
dans ses nécessités corporelles et spirituelles (cf. Is 58,6-7 ;
He 13,3). Instruire, conseiller, consoler, conforter sont des
œuvres de miséricorde spirituelle, comme pardonner et supporter avec patience. Les œuvres de miséricorde corporelle consistent notamment à nourrir les affamés, loger les sans logis,
vêtir les déguenillés, visiter les malades et les prisonniers,
ensevelir les morts (cf. Mt 25,31-46) ».
Au n°2449 : « Dès l’Ancien Testament, toutes sortes de mesures
juridiques (année de rémission [= jubilé], interdiction du prêt à
intérêt et de la conservation d’un gage, obligation de la dîme,
paiement quotidien du journalier, droit de grappillage et de glanage) répondent à l’exhortation du Deutéronome : "Certes les
pauvres ne disparaîtront point de ce pays ; aussi je te donne ce
commandement : tu dois ouvrir ta main à ton frère, à celui qui
est humilié et pauvre dans ton pays" (Dt 15,11). Jésus fait
sienne cette parole : "Les pauvres, en effet, vous les aurez toujours avec vous : mais moi, vous ne m’aurez pas toujours" (Jn
12, 8). Par là il ne rend pas caduque la véhémence des oracles
anciens : "Parce qu’ils vendent le juste à prix d’argent et le
pauvre pour une paire de sandales ..." (Am 8,6), mais il nous
invite à reconnaître sa présence dans les pauvres qui sont ses
frères (cf. Mt 25,40) ».
-4-
ÉCOLOGIÉ, COP21, ÉNCYCLIQUÉ…
Enjeux de la Cop 21
L’activité humaine modifie le matelas
des gaz à
effet de serre
(GES)
qui
permet à l’énergie solaire
d’entrer dans l’atmosphère
et l’empêche de s’en
échapper. Si ce matelas
s’étoffe, la température globale monte et le climat
change. Deux degrés de
plus par rapport à la situation préindustrielle et toute
une série de dégâts sont à
prévoir, quand ils ne sont
pas déjà là ! D’où l’impérieuse nécessité de réguler
notre activité dans un mouvement qui ne peut être
qu’international.
Depuis une première conférence à Stockholm en
1972, les nations tentent de
se concerter et d’élaborer
protocoles et conventions-
Pour une « écologie intégrale »
cadre. En décembre à Paris, la COP 21 (Conférence
des Parties) accueillera
environ 40.000 participants,
réunis sous l’égide des Nations Unies. L’objectif est
de parvenir à un accord
universel et contraignant
permettant de lutter efficacement contre le dérèglement climatique afin de
préserver la vie humaine
sur notre Terre. Pour cela,
il faut accélérer la transition
vers des sociétés et des
économies résilientes et
pauvres en carbone. Cet
accord doit entrer en vigueur en 2020 et être durable afin de permettre une
transformation à long terme
de nos modes de vie. Il
vise aussi à mieux partager
les efforts entre pays développés et nations plus
pauvres.
Outre l‘écologie environnementale, économique et
sociale, le pape François
veut promouvoir une écologie culturelle et une écologie de la vie quotidienne.
Il invite ainsi à préserver
des quartiers à taille humaine et à ne pas abandonner les zones rurales
« où les services essentiels n’arrivent pas, où se
trouvent des travailleurs
réduits à des situations
d’esclavage, sans droits ni
perspectives d’une vie plus
digne ».
Cette écologie intégrale se
préoccupe également du
rapport à son propre corps,
qu’on doit accepter et recevoir sans le réduire à un
objet ni le dominer comme
l’outil de nos désirs. Elle
veut promouvoir « le principe du bien commun » qui
Catastrophisme ambiant…
Oui, mais rien n’est perdu !
Pourquoi l’Encyclique ?
Au temps de François
d’Assise, entre les XIIe et
XIIIe siècles, l’Europe est
en pleine expansion économique, démographique.
Mais la guerre fait rage
entre l’Orient et l’Occident,
entre le Pape et l’Empereur, entre les Princes,
entre les cités italiennes,
entre les nobles et les
bourgeois. C’est dans ce
contexte que St François
va développer, irrésistiblement, une Fraternité étendue à la totalité de l’Etre
dans une «consanguinité
universelle», par delà le
temps et l’espace, jusqu’aux frontières ultimes
de la vie. Pour lui, tout
vient du Créateur, le même
Père, pour tout et pour
tous.
Sept cents ans après, le
pape François se réclame
de cette fraternité sans ex-
compte notamment la famille, et requiert « la paix
sociale, c’est-à-dire la stabilité et la sécurité d’un certain ordre, qui ne se réalise
pas sans une attention particulière à la justice distributive, dont la violation génère toujours la violence ».
Une écologie vraiment humaine se soucie enfin de
l’orientation générale, du
sens et des valeurs d’un
monde que nous transmettons aux générations suivantes. Pour cela, elle doit
répondre à ces questions
fondamentales : « Pourquoi
passons-nous
en
ce
monde, pourquoi venonsnous à cette vie, pour quoi
travaillons-nous et luttonsnous, pourquoi cette terre a
-t-elle besoin de nous ? ».
JM Poirier
clusive.
Pour lui
aussi,
tout doit
être
lié
en fraternité de vie, voire
de survie. Ce qu’il appelle
une écologie intégrale. La
Terre qui nous porte est un
écosystème devenu fragile.
Tout se tient dans l’espace
et dans la durée. Il n’y a
pas de vie pour l’homme là
où il n’y a pas de vie pour
la planète, en solidarité. La
dégradation de l’environnement et la dégradation humaine et éthique sont intimement liées. Il y a urgence : guerres dévastatrices de culture, de civilisation et de ressources, dégradation climatique, pollution mortifère. C’est le message prégnant, nécessairement universel, du pape
François.
JL Barrat
Ne nous voilons pas la
face : nos comportements
ont une influence sur l’état
général du monde. Notre
rapport à la nature a changé. L’homme a oublié qu’il
était au centre de plusieurs
milieux et qu’il avait besoin
d’eux pour assurer la qualité de sa propre vie. Car, on
l’oublie, ils nous offrent des
services gratuits et indispensables. Prenons le cas
de l’eau. La plaine de la
Garonne entre Toulouse et
Saint-Nicolas de la Grave
constitue le plus riche secteur de zones humides
(berges, bancs de graviers,
îlots, forets alluviales…) de
tout le cours de la Garonne. Ces zones humides
stockent l’eau des crues
(limitant les risques d’inondation) et la restituent en
période d’étiage (ce qu’apprécient les agriculteurs).
-5-
Elles
filtrent
l’eau
(que
nous consommons…) et
sont un réservoir de biodiversité. Pourtant, à cause
des activités humaines, les
zones humides se raréfient, et il nous faut payer
pour des services jusque-là
gratuits. Absurde, non ?
Retrouvons une cohabitation harmonieuse avec la
nature et intégrons l’idée
que si, parfois, les initiatives écologiques peuvent
être contraignantes voire
coûteuses, le bénéfice que
l’homme en tire est sans
prix. Changer le monde est
au-delà de nos forces.
Nous
changer
nousmêmes est à la portée de
chacun. Non, tout n’est pas
(encore) perdu !
Ph Alauzet
Coquille n°86
TOUSSAINT, FÉTÉ AU CIÉL ÉT SUR TÉRRÉ
Quand la mort pose question,
quand la mort fait violence,
ouvrir la porte de l’Espérance
Messes et prières aux cimetières
Samedi 31 octobre
< veille de Toussaint >
11h00, Viarose : messe et prière au cimetière
15h00, Espis : prière au cimetière
16h00, Saint-Julien : prière au cimetière
18h30, Moissac, abbatiale : première messe de Toussaint
Dimanche 1er novembre
< fête de Tous les Saints >
9h30, Lizac : messe et prière au cimetière
9h30, Boudou : messe et prière au cimetière
11h00, Moissac, abbatiale : messe principale de Toussaint
14h30, Moissac : prière au cimetière de la Dérocade
15h00, Ste Thècle : messe et prière au cimetière
15h30, Montescot : messe et prière au cimetière
Lundi 2 novembre
< mémoire des Fidèles Défunts >
10h30, Ste-Livrade : messe et prière au cimetière
11h00, Piac : messe et prière au cimetière
15h00, Saint-Avit : prière au cimetière
15h00, Saint-Amans : prière au cimetière
16h00, Saint-Christophe : messe et prière au cimetière
18h30, Moissac, abbatiale : messe des Défunts
La mort ne nous laisse pas indifférents. Elle touche
de plein fouet le croyant et le non-croyant. Cette réalité résonne différemment chez l’enfant, l’adolescent,
l’homme d’âge mûr ou en fin de vie.
Peut-être la mort d’un être cher fut-elle pour nous une
violence, un traumatisme, nécessitant des années de
guérison, et nous gardons intérieurement les stigmates de cette blessure. En revanche, au moment de
mourir, l’assurance paisible et confiante de parents,
d’amis ou de patients que nous avons accompagnés
nous a possiblement aidés à grandir.
Mystère de la Vie, Mystère de la mort, de la séparation, de l’absence… Pourquoi ? Et Dieu en cela ? Comment « apprivoiser » ce grand mystère ?
Qu’y a-t-il après la mort ?
Par l’Eglise, Dieu veut consoler ses enfants. Puisque
nous cheminons ensemble, partageons notre Espérance
Je peux trouver soutien et réconfort dans des
rencontres fraternelles, et prendre le temps de..
… parler du changement opéré par la séparation,
… exprimer ma peine et ma douleur,
… s’entraider à « vivre autrement »,
… converser avec Dieu dans la prière et avancer
avec Lui sur un chemin de foi et d’espérance.
Soirée débat : « Je ne meurs pas, j’entre dans la Vie»
Vendredi 20 novembre — 20h30 à 22h30
Salle paroissiale du Prieuré (20 Bd Camille Delthil)
avec la participation de Mgr Ginoux, évêque de Montauban
Rencontre « Vivre le deuil »
Mercredi 2 décembre — 15h et/ou 20h30
Salle paroissiale du Prieuré (20 Bd Camille Delthil)
Inscriptions auprès de Sœur Marie Catherine (05 63 32 28 87)
Coquille n°86
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- dit Jésus,
PARTAGÉONS NOS PÉINÉS ÉT NOS JOIÉS ...
MOISSAC
BAPTEMES : le 20 Juin : Victoire LAFFONT - le 21 Juin : Lionel DULAURIE, Sophie LAMOS, Gaël MEDDAH, Paul DUFFILS, Jessy GAYRARD, Liza POUPLARD – le 27 Juin : Lily-Rose TIL-MALZAC, William BIASONI-BENECH – le 28 Juin : Evan GARCIA, Mathéo BELLOC,
Mila JARIELLE – le 11 Juillet : Maëlya BERGEGOL - le 25 Juillet : Alicia ROTTHIER - le 26 Juillet : Constance ALLENNE – le 2 Août : Sacha FERREIRA DA MOTA, Chloé SZYJKA, Dylan CRAMET, Maëva CRAMET – le 15 Août : Lody NOEL DE SMET – le 16 Août : Dévy FALGUIERAS, Jénésy FALGUIERAS - le 23 Août : Alice CHATRY – le 30 Août : Margaux VILLARD – le 5 Septembre : Silas KAZADIDELVOLVE, Maxence TURIER – le 20 septembre : Alice GUILLAMAT – le 18 octobre : Louis LEROY, Aymeric ARGUIMBAN, Victor LÉMÉE
CONFIRMATIONS : le 4 Avril : Gaëlle CARREAU-CHAMPROMIS, Mélissa CRAMET, Samantha CRAMET, Sarah EL BADAOUI, Marianne
PEYRONNET-MEUNIEUX - le 7 Juin : Andy ALLARD, Annelyse DAMASION, Alexis DELSOUC, Hector MAC FADYEN, Pierrick NICOLAS,
Marie SAHUC, Jérémie VACCARD, Stanislas VENARD - le 21 Juin : Sophie DELBREIL-LAMOS
MARIAGES : le 20 Juin : Edward BAILLEY et Camille MAC FADYEN – le 11 Juillet : Aurélien PANTAROTTO et Laurie NICOULEAU - le 8
Août : Damien DELCASSE et Maud LIORET-ASTRUC - le 22 Août : Albert BARRAU et Delphine LASJUNIES - le 5 Septembre : Aurélien
TURIER et Annabelle DUPRAT – Julien CROUZEVIALLE et Marie-Laure CORRECH – le 12 Septembre : Sylvain AUSSENAC et Claire PEYTOU – Eric DE VICTOR et Magalie ROUSSILHES - le 24 octobre : Paul GOUVARD et Charlotte de LAURISTON
SEPULTURES : le 23 Juin : Christiane CALLE (91 ans) – le 23 juin : Christiane LE BLOAS (91 ans) - le 27 Juin : Jean RIGAL (77 ans) – le
30 Juin : Sébastien CALLEJON (38 ans) – le 1° Juillet : Michel DEMIVILLE (70 ans) – le 17 Juillet : Martial MANTZ (53 ans) ; Augustine
ZULIAN (83 ans) – le 20 Juillet : Charles JAUMARD (79 ans) – le 27 Juillet : Claude LALA (87 ans) – le 31 Juillet : Salvatore AVARELLO
(91 ans) ; Yvonne DIRAT (93 ans) – le 1° Août : André RUAMPS (89 ans) ; Paul CAPIOMONT (94 ans) – le 7 Août : Marc MOLIERES (91
ans) – le 11 Août : Jean-Claude DESSEAUX (68 ans) – le 13 Août : Clémentine LENICQUE (92 ans) – le 14 Août : Raymonde DUCLOU
(89 ans) – le 21 Aout : Antonio ZANUTTI (83 ans) - le 22 Août : Guy PERTENAIS (90 ans) – le 25 Août : Marc CASTELNAU (87 ans) – le
27 Août : Jeanine RUAMPS (83 ans) – le 1° Septembre : Maria MACIEL GALHO (67 ans) – le 4 Septembre : Aimé LAUTURE (90 ans) –
le 7 Septembre : Aimé VIGNOLLES (94 ans) – le 9 Septembre : Mylène ROUZIERES (42 ans) - le 23 Septembre : Charles MATHALY
(83ans) - le 29 Septembre : Michèle PY-GISSOT (73 ans) – le 6 octobre : Manon ROUCHY (17 ans) ; Aimé DELBOSC (76 ans) – le 10
octobre : Aurélie LASSERRE (90 ans) – le 12 octobre : Aimée ROQUES (93 ans) - le 15 octobre : Denise MORIERES
LIZAC et SAINTE LIVRADE
BAPTEMES : le 5 Juillet : Manon DESMET - le 25 Juillet : Eden MARCONNET – le 7 Août : Marley HELFRID et Sloan HELFRID – le 22
Aout : Matéo TARIEUL – le 12 Septembre : Rafaël BARENDES
MARIAGES : le 25 Juillet : Jérôme DELPEYROU et Elisabeth DA SILVA - le 22 Août : David ARBELLOT et Valérie JONQUA
SEPULTURES : le 1° Septembre : Maurice CHAUDERON ( 84 ans) – le 18 Septembre : Gérard CROCHET (76 ans) ; Francis LARROQUE
(66 ans) - le 10 octobre : Yvette MOLINIE (86 ans)
BOUDOU et PIAC
MARIAGE : le 12 Septembre : Cyrille BORDES et Annabelle CALIARO
BAPTEMES : le 4 Juillet : Emmanuel GOMEZ-BLANCHER - le 15 Août : Ezeikiel et Raphael BALLOT – le 23 Août : Justine GAVALDA,
Nolan LOUIS – le 20 Septembre : Camille FREJABISE - le 27 Septembre : Lélian NAVARRE
SEPULTURES : Sergio UCONOTTI (80 ans) - Jacqueline MASSOL (80 ans)
STE THÈCLE
SEPULTURE : le 14 octobre Jacques BRU (89 ans)
Solution des mots croisés
Horiz : I) Apocalypse. II) Dina. Asa. III) Œuf. Zola. IV) Rr. Etapent. V) Arriere. Go. VI) Telemetrer. VII) Orp.
Al. VIII) On. Elision. IX) Noise. Este.
Vertic : 1) Adoration. 2) Pierre. No. 3) Onu. Rlo. 4) Cafeieres. 5) Temple. 6) Lazare. 7) Ysopet. Se. 8) Pale.
Rais. 9) Angelot. 10) Et. Tor. Ne.
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Coquille n°86
Mots croisés - Grille n° 79
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I
II
III
Horiz. : I) La sculpture du tympan s'en inspire librement. II) Se restaura. Roi de Juda : ne le cherchez
pas au portail. III) Site de meurtres à coup sûr. Romancier accusateur. IV) Zorro sans zoo. Marquent
un arrêt au cours d'un voyage (néologisme). V) N'a
pas progressé comme les autres. Jeu d'origine chinoise. VI) Mesurer une distance...en restant à distance. VII) Un qui connaît son métier, mais sans éviter un tête-à-queue. Article défini arabe. VIII) Nous
lui donnons sans arrêt la parole sans l'avoir jamais
vu. Marquée par l'apostrophe. IX) Non : ça n'est pas
une grosse noisette. Exerce une action en justice.
Vert. : 1) Celle des Mages est une scène de l'ébrasement est du portail. 2) Piétine le démon au jambage
gauche de la porte. Sur une scène japonaise. 3) Gros
essaim de diplomates. Médecin spécialiste mais bouleversé. 4) Plantations pour insomnies. 5) L'abbatiale
en est un , de même une synagogue ou une mosquée.
6) Un héros de l'ébrasement ouest : son corps y
meurt, mais un ange et un patriarche y prennent ensuite soin de son âme. 7) Recueil de fables, au
Moyen-Age. Pronom et direction. 8) Carrée, rigide,
fait partie des linges sacrés. De soleil ou de lune, ils
percent l'ombre. 9) Descendant, jeune, un peu
mièvre et trop décoratif , des anges du tympan et du
cloître. 10) Ajoute. Maître du tonnerre scandinave.
Orientation négative.
IV
V
VI
VII
VIII
IX
SECTEUR PAROISSIAL SAINT-PIERRE
Les habitants de la commune de Montesquieu - Ste Thècle
rejoignent à présent notre secteur paroissial.
Nous leur souhaitons la bienvenue !
JEUDI 24
VENDREDI 25
DÉCEMBRE
DÉCEMBRE
18h église de BOUDOU : veillée et messe de la nuit
9h30 chapelle hôpital de MOISSAC : messe de l’aurore
19h église de LIZAC : messe de la nuit
10h30 église de STE THÈCLE : messe du jour
20h chapelle hôpital de MOISSAC : messe de la nuit
11h abbatiale MOISSAC : messe solennelle du jour
21h30 abbatiale MOISSAC: veillée
et messe solennelle de la nuit
NOËL 2015 : LES CÉLÉBRATIONS
Équipe de rédaction de La Coquille
Responsable : Abbé J.-M. Poirier - Membres : Mme C. Bach-Delluc, Mrs Ph.Alauzet, P.Bach, P.Verrier
Mise en page : P. Bach - Ephéméride : Y.Polato - Imprimerie : J-M Mothes
Contact : Paroisse, 35 rue Guilleran, 82200 MOISSAC - Courriel : [email protected] - Tél : 05.63.04.02.81
Site internet : rechercher « Paroisse de Moissac » ou « secteur interparoissial de Moissac »
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Coquille n°86