Welcome to the bad boy
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Le magazine de tout ce qui bouge à Nivelles et dans sa région Urban magazine - Numéro 20 - Juin 2006 - Gratuit Welcome to the bad boy Découvr e les terra z sses et l’agen da de l’été E Nivelles Capital est une publication de Xpresseo sprl Rue Sainte Gertrude 14 1400 Nivelles Le fauteuil Didier Indot / 06 Direction commerciale : Xavier Bostem : 0495/61.34.94 [email protected] Rédaction : Ann-Laurence Dehon JiWay Luc Pieltain Geneviève Pochet Marie-Marthe Schuermans Parcours d’artiste Habib Harem / 12 Relecture Marie-Marthe Schuermans Geneviève Pochet Photographes Luc Pieltain Yves Gillemon Infographiste Aurore Lombeau Production Xpresseo sprl Responsable commerciale et publicité Nivelles Capital Josianne Lhote : 0498 / 11 40 75 [email protected] Contacts rédaction Luc Pieltain : 0475/42.83.46 [email protected] Jacques Wery : 0486/91.09.70 [email protected] Nouvelle Saison culturelle du Waux-Hall /32 Nivelles rencontre Catherine Ronvaux / 36 Adresse de la rédaction : 15 Place Emile de Lalieux 1400 Nivelles Tel : 067/84.40.93 Fax : 067/63.87.51 Tirage moyen : 10.000 exemplaires Avertissement : Actions solaires 25 la paire d’unifocaux 140 la paire de Varilux Optique Marie Klein NIV1079-2006-20-23 Rue de Saintes n° 10 - 1400 Nivelles Tél./Fax : 067 339 139 Nous déclinons toute responsabilité pour le contenu des publicités. Le contenu des articles n’engage que les personnes interrogées. Aucun article ne peut être reproduit même partiellement sans l’autorisation expresse de la rédaction. NOUVEAU !!! EXCLUSIVITÉ SUR NIVELLES : BOTOX LIFT : anti-rides immédiat : essai gratuit i t o La fièvre de l’été Direction de la publication : Luc Pieltain Rédactrice en chef : Geneviève Pochet d Nous avons un scoop : l’été sera chaud ! Il sera même torride ! D’où nous tenons ça ? Simple : comment douter de la capacité des Nivellois à créer l’ambiance, à attiser la flamme, à mettre le feu... Alors, même si le climat tarde à se réchauffer, qu’importe : l’été va bouillir sur les places, aux terrasses, et à chaque coin de rue dans la cité de Djan Djan ! L’élan chaleureux et convivial de la Fête de la Musique en sera le déclencheur : trois jours de liesse et de fièvre musicale à ne pas manquer, dont vous trouverez le programme intégral dans notre magazine. Et comme ces trois jours ne seront que de petits amuse-bouche pour vous, bande de fêtards, découvrez nos pages d’agenda de l’été. Histoire de ne rien rater à Nivelles et dans ses environs. La fête ne s’arrête pas là et c’est tous les jours de l’été que la fièvre va monter. Comment ? Où ? Aux terrasses, pardi ! Ilôts de quiétude ou vitrines à la mode, ce sont LES endroits de l’été. Et nous en avons repéré quelques-unes qui deviendront les incontournables. La rédaction Nivelles Tourisme La Foire Commerciale de Saintes / 66 Prochaine parution en septembre 2006 Malibu Sun Centre de bronzage professionnel et de soins UV antané sans Bronzage inst N TA Y RA SP avec le us types de Convient à to peau : … intes, jeunes femmes ence NIV1059-2006-19-39 6 bancs solaires ultra performants. Avec ou sans rendez-vous. ACCUEIL - SERVICE - HYGIENE Essayez nos massages aux huiles essentielles Rue de Namur, 20 • 1400 Nivelles • 067/21 00 21 En face de la Fortis banque En collaboration avec Harmony Bay Didier Indot L e f a u t e u i l L’invité de la rédaction Le rebelle lyrique Il était une fois un petit garçon que l’école n’intéressait pas. Comme bien d’autres, la révolte grondait dans sa tête. Son absentéisme et ses cavalcades en rue auraient pu l’entraîner sur de mauvaises pentes… Mais heureusement, le destin, qui ce jour-là prit l’apparence d’une guitare, se chargea de changer le cours de l’histoire. À partir de ce moment, le rebelle qui ne voyait pas quel sens donner à sa vie, se métamorphosa. Il passa alors des journées entières à découvrir, à domestiquer sa guitare. A 37 ans, Didier Indot est devenu une référence belge de la soul music. Rencontre avec un magnifique compositeur et interprète nivellois. N.C. : La musique, un choix de toujours ? D.I. : Petit enfant, je voulais être danseur ! C’est à 14 ans que j’ai choisi la musique. J’avais acheté une caisse claire et je passais toutes mes journées à taper dessus. Mon frère avait une guitare électrique et ma mère, bien gentiment, m’a demandé si je ne ferais pas plutôt de la guitare (rires). J’ai commencé à gratter cette guitare… et j’ai très vite accroché. À 16 ou 17 ans, avec des copains, on a formé un groupe qui jouait du rock, du punk, du hard rock... Comme on ne trouvait pas de nom, on l’a appelé « The band without name » ! (Rires) Nous avons eu notre petit succès à Nivelles et dans les environs. N.C. : Quel a été le tournant dans ta vie de musicien ? D.I. : Je passais des journées à la maison à ne rien faire, sinon travailler ma guitare. Arnaud, un copain, est venu me trouver car il allait prendre des cours au Jazz Studio d’Anvers. J’avais 19 ans, je l’ai suivi et j’y ai étudié durant quatre ans. J’ai rencontré énormément de gens, mais surtout, j’ai découvert une musique différente de celle que je pratiquais. Philippe Catherine a véritablement été pour moi une révélation. J’ai adoré son côté lyrique, ses phrases, sa tonalité… mais aussi l’interaction qu’il parvenait à créer avec les autres instruments… Le jazz, c’est comme un jeu d’échecs ! Tu as des règles, mais tu peux faire des coups de génie. Tout cela est un équilibre entre le In et le Out. L’improvisation, la respiration, l’interaction avec les autres musiciens, c’est tout cela qui m’a séduit. N.C. : Tu as découvert tout cela durant tes cours à Anvers… D.I. : En partie, oui, mais aussi par l’écoute. J’ai quasiment tout recopié de Philippe Catherine. J’ai pu ainsi analyser et comprendre le processus d’une improvisation. Il est important de savoir ce qui a déjà été fait en musique. J’ai aussi suivi des cours d’arrangement et de composition. CApital N.C. : Que t’apporte ta musique ? D.I. : La sérénité, le bien-être… la richesse de l’échange aussi. Quand cela se passe bien durant une soirée, qu’il existe une interaction avec les musiciens, c’est le bonheur total. C’est un besoin pour moi. Ce climat et cet échange sont très importants. De même, quand une personne vient me trouver à la fin d’un concert et me dit qu’il a eu du bonheur à m’écouter, je trouve cela magnifique… bien plus que lorsqu’on me parle de la qualité technique de mon jeu ! La musique m’a aussi permis de me trouver un but dans la vie. Si je ne l’avais pas découverte, j’aurais pu mal tourner. Cela m’a sauvé ! Je traînais dans les rues, je faisais les quatre cents coups ! J’étais un rebelle, je me cherchais… La musique a agi un peu comme une thérapie ! (Rires) À 16 ans, j’ai réellement compris que c’est cela que je voulais faire. Mes parents ne l’ont pas accepté facilement, d’autant que mon frère et ma sœur réussissaient bien leurs études. J’ai tenu bon ! Mais je les comprends, je sais qu’ils désiraient le meilleur pour moi. Maintenant, je fais ce que j’aime et j’arrive à en vivre. C’est formidable, non ? N.C. : Le son Didier Indot, c’est quoi ? D.I. : Pour répondre à cette question, il faut que je retourne dans ma petite enfance, à l’époque où j’étais dans mon berceau et que l’on me passait du Frank Sinatra... C’est d’ailleurs mon chanteur préféré. Pour moi, c’est le plus grand de tous les temps. Il est très lyrique et possède un phrasé extraordinaire. Il a une façon de poser sa voix, un peu comme le son d’un saxophone. Une voix mate, feutrée, très jazz quoi ! J’essaie avec ma guitare d’obtenir ce même phrasé, ce même son. N.C. : Pourquoi n’y a-t-il pas de paroles sur ta musique ? D.I. : Je ne me sens pas prêt, cela ne m’inspire pas. Par contre si quelqu’un venait me dire qu’il a inventé des paroles sur ma musique, je suis preneur. Contact [email protected] / www.didierindot.net / 0473/66 33 74 CApital L e f a u t e u i l L’invité de la rédaction N.C. : Comment naît un nouveau morceau ? D.I. : Soit j’ai une mélodie en tête et je mets des accords dessus, soit c’est une rythmique qui m’obsède et j’ajoute la mélodie ensuite. C’est en jouant que cela vient. Une composition peut partir de rien, de deux notes, d’un rythme… et puis, il faut la travailler. Comme je ne suis pas vite content, je jette beaucoup. Et puis vient l’arrangement… C’est véritablement un travail d’équipe. Je donne la direction à suivre et avec mes musiciens, on construit le morceau ensemble. Si j’ai choisi tel ou tel artiste, c’est pour ce qu’il peut apporter à l’ensemble. N.C. : Qui sont les musiciens de ton quartet ? D.I. : Le quartet est composé de Laurent MERCIER à la batterie, Roman KOROLIK ou Benoît VERSTRAETEN à la basse et Thomas DEWATTRIPONT au saxophone. N.C. : Quand aura-t-on le plaisir de vous entendre à nouveau ? D.I. : Ce 25 juin de 19 à 20 heures, sur un podium monté au Parc de la Dodaine, en face de la Brasserie « Chez Jack ». Je vais également jouer avec le groupe Tessa, à Gand, Anvers… Nous accompagnons une chanteuse, c’est de la soul Music. En Flandre, ils sont friands de cela, ils font plus facilement appel à un groupe pour animer une soirée, un mariage… JiWay NIV1161-2006-20-03 En collaboration avec Harmony Bay Publi-reportage La Maison Gourdin En collaboration avec la Maison Gourdin lève le voile sur son histoire Depuis vingt numéros déjà, avec la fidélité qui la caractérise, la Maison Gourdin fait étalage dans ces pages de son savoir-faire et de son expérience en matière de beau linge de maison. Mais derrière ces draps, nappages et tentures de toute belle qualité, sous ces Velux et stores impeccablement montés, se cache une histoire de famille qui s’inspire elle aussi d’un sens de la tradition et du respect du patrimoine. Pour son vingtième article, la Maison Gourdin lève le voile sur son histoire et vous invite à passer de l’autre côté du comptoir pour tailler une bavette et faire un voyage dans le temps. N.C. : Charles Gourdin, c’est vous qui présidez aujourd’hui aux destinées de la « Maison Gourdin ». Quand est née cette entreprise ? C.G. : La Maison Gourdin est une très vieille et très respectable dame puisqu’elle est née en 1867 et fêtera ses 140 ans l’année prochaine ! Même si elle n’a pas porté ce nom à ses débuts, nous connaissons toute son histoire et avons suivi ses différentes évolutions à travers la cité aclote. Elle était initialement située Rue de Mons, où elle a occupé deux adresses, et s’appelait la Maison Prévinaire-Pasteels. Sa spécialité était déjà le textile : tissu d’ameublement et de confection. Elle s’est ensuite appelée Pasteels-Collet, jusqu’en 1919 où une nouvelle association voit le jour et que notre nom entre dans l’aventure : l’association E.Collet - J.Gourdin, J comme Joseph, le nom de mon grand-père Joseph qui était déjà entré dans le commerce à 14 ans, en 1904, comme garçon de courses. Après le bombardement de 1940 qui a complètement ravagé la maison, le magasin s’est installé 28, place Emile de Lalieux et mon grand-père a repris seul la gestion des affaires en 1944. Il a construit un nouveau bâtiment sur la Grand’Place et s’y est installé en 1952, la veille du Tour Sainte- Maison Gourdin / Place E. de Lalieux 33 / 1400 Nivelles / Tél.: 067/21 20 55 / Fax : 067/84 31 87 Gertrude. Mon père, Jean, a pris la direction en 1955 et comme il était tailleur, de fil en aiguille (c’est le cas de le dire !), il a élargi les activités à la confection hommes, dames et enfants. Au décès des parents, il a fallu revendre le bâtiment et mon père s’est installé 33, place Emile de Lalieux où je suis toujours aujourd’hui, avec ma soeur. N.C. : Vous avez donc toujours été « dans de beaux draps », si l’on peut dire... C.G. : Oui, je suis né dans de beaux draps et j’ai des souvenirs fabuleux de notre commerce de la Grand’Place, au coeur de la ville, et de toutes les activités qui s’y déroulaient. J’ai vécu les braderies, les foires, les Tours Sainte-Gertrude au plus près, d’autant plus que ce nom nous est intimement lié ! Ma maman s’appelle Gertrude et son histoire n’est pas banale. Hollandaise d’origine, elle avait décidé de faire le tour du monde pour apprendre les langues. Elle a débarqué à Nivelles comme jeune fille au pair chez le frère de mon père, qui avait déjà trois enfants. Mon père lui était célibataire... , et ce qui devait arriver arriva ! L’apprentissage des langues de ma mère s’est limité au wallon ! Ils se marièrent et eurent quatre beaux enfants dont une petite Gertrude, née le jour de la Sainte-Gertrude, et moi, le « petit » dernier, arrivé en 1963. Toute notre jeunesse s’est passée au magasin. Le week-end, lorsque c’était fermé, on jouait à cache-cache entre les rouleaux de tissu, dans les réserves. Papa retrouvait des traces de pas sur les tissus et on n’évitait pas les remontrances ! Le coeur de la ville, pour moi, c’est le coeur de mon enfance et le coeur de mes souvenirs. et protections solaires de tous types. Comme on présente les articles à partir d’échantillonnage, nous savons finalement stocker beaucoup plus qu’au temps des rouleaux de tissu ! N.C. : Comment se caractérise « L’esprit Gourdin » ? C.G. : Cela peut paraître de grands mots, mais c’est réellement ce qui a été transmis de père en fils, et en fille : au niveau du commerce, c’est toujours l’article de qualité, qui dure dans le temps, et le service de A à Z puisque je suis personnellement les travaux, du devis jusqu’au placement en clientèle ! Au niveau de l’esprit, c’est la disponibilité, la loyauté et l’honnêteté. Personnellement, pour être né et avoir vécu au coeur de la cité, je suis resté très attaché au centre ville et à son développement... Mon activité en clientèle me permet d’être proche des gens, d’être à l’écoute, et comme je suis curieux (un défaut parfois, mais souvent une qualité !), j’essaie d’apporter une réponse à leurs demandes précises, aussi techniques soient-elles. N.C. : Vous avez d’ailleurs la volonté de concrétiser cela, non ? C.G. : Oui puisque je me présente sur la liste du cdH pour les prochaines élections communales d’octobre. Je suis souvent sur le terrain, je parcours Nivelles dans tous les sens, et en tant qu’administrateur de la CCIBW, je m’efforce de défendre les intérêts du petit commerçant. Je m’implique aussi dans le patrimoine historique de la ville en étant membre actif du Tour Sainte-Gertrude, un attachement indéfectible de notre famille. L’esprit Gourdin, c’est être jovial et enthousiaste pour une vie nivelloise commune et communale à la fois ! N.C. : Poursuivre une telle histoire, ce n’est pas donné à tout le monde. Comment avez-vous pris les rènes à votre tour? C.G. : Je me suis décidé en 1992, après avoir travaillé plus de 12 ans chez Colruyt. J’avais moi aussi la fibre commerçante et je me suis arrangé avec mon père pour le rejoindre et étendre les activités. Mon père avait abandonné la confection, mais j’ai développé un département qui a très bien donné et donne encore : la broderie du linge de maison. Nous avons travaillé ensemble, mes parents, ma soeur et moi jusqu’à ce que je reprenne la société et la transforme en « Maison Gourdin » : le J ne correspondait plus ! N.C. : Votre commerce porte l’empreinte de tout ce savoir-faire... C.G. : Oui, c’est notre marque de fabrique : la longévité, l’amour des choses bien faites, l’article de qualité. Quand on porte une telle réputation, on ne peut pas décevoir. Il nous arrive encore de recevoir un ancien client qui vient nous montrer un article portant toujours l’étiquette de confection de la Maison, alors que cette activité est terminée depuis 20 ans ! Nous avons aussi bien sûr évolué : aujourd’hui, nous avons étoffé notre gamme de linge de maison et surtout, développé un vaste département de stores www.a-votre-service.be Pour plus de renseignements, rendez-vous à la Maison Gourdin Geneviève Pochet En collaboration avec la Papeterie Imprimerie de Nivelles Habib Harem N i v e Parcours l l e s Comme un archéologue des temps modernes Formé à Saint-Luc, dans le cours de gravure de Marthe Wéry, Habib Harem a tracé son chemin de graveur en circonvolutions exponentielles, et a peu à peu quitté les chemins balisés pour dessiner ses propres voies. Curieux, il passe son temps à remettre en question les techniques acquises au long d’une pratique acharnée. Aujourd’hui, avec presque trente ans de gravure dans les doigts, il est encore en phase de recherche et d’apprentissage. « Parallèlement à mon activité de graveur, je suis professeur d’art à l’institut Sainte-Marie à Saint-Gilles ainsi qu’à l’institut du Sacré-Coeur à Nivelles. Cette plongée quotidienne dans l’école me permet de rester en éveil et j’avoue que j’ai une tendance affirmée à remettre la gravure en question ! J’ai moi aussi réalisé des dessins très fins, réalistes et figuratifs... Mais mon travail me fascinait plus par la recherche de la matière, des nouveaux effets, et j’ai cherché à développer ma propre conception de la gravure traditionnelle. » Habib Harem réinvente la gravure, et d’une certaine manière, crée la matière à partir de la matière : « J’ai, à un moment donné, utilisé une épaisseur assez forte d’aluminium plutôt que de zinc ou de cuivre, de façon à revenir à la sculpture de la gravure. Je n’ai exposé que les plaques desquelles j’avais enlevé la matière. C’est plus conceptuel dans le sens où le sujet est le travail de la matière elle-même. Je n’exposais que la plaque, comme une sculpture... D’ailleurs, était-ce de la sculpture ou de la gravure puisque je n’utilise que les outils de la gravure ?! J’ai eu aussi l’idée de ne plus utiliser d’encres sur les plaques, mais de les gauffrer avec du papier, ou du papier aluminium, pour revenir ainsi à la production de métal à partir de métal. Concrètement, j’ai d’abord gravé la plaque et je l’ai pressée sur du papier aluminium... » Le travail d’Habib Harem se mue alors en quête de traces, tant celles de la matière en soi que celles du temps sur la matière. Observer les beaux ravages de la rouille, de la décomposition de la matière, et y jeter son geste éclairé est une passion : « Au lieu d’utiliser le zinc et le cuivre, les matériaux traditionnels, je me dirige vers la « récupération » des plaques de divers métaux, dans l’état dans lequel le temps les a mises. Ces plaques sont pour moi une véritable source d’inspiration : leur couleur, la trace du temps, les découpes de la rouille. Je les ai imprimées pour voir ce que cela donnait et j’ai souhaité exploiter cette filière : au lieu d’utiliser du zinc qu’il faut poncer et polir, j’aime autant la matière brute. C’est une sorte de recyclage et je cherche aujourd’hui de vieux métaux, ces plaques qui m’inspirent et que je veux exploiter, tel un archéologue des temps modernes... » La quête de l’instant infini Si sa quête du temps semble n’avoir jamais de fin, Habib Harem la mène avec une certaine sérénité, probablement inspirée par son statut de professeur qui nourrit celui d’artiste : « Au début, j’étais plus brouillon. Mais pour pouvoir enseigner aux élèves, il faut être clair et cela m’a permis d’analyser davantage mon travail. J’ai créé une grille d’analyse qui aide à la compréhension d’une oeuvre, quelle qu’elle soit. Cela me permet, même dans le travail instinctif, de prendre un certain recul et de situer le travail dans l’évolution de ma démarche. La trace du temps est importante pour moi, comme l’est aussi la superposition des « impressions » qui crée une nouvelle matière, qui n’est pas la matière mais le rappel de la matière... Je cherche à retrouver un aspect plus brut de la matière et j’en reviens de plus en plus à l’idée de la plaque : sur le papier imprimé, j’enlève au découpage ce qui reste « l’aspect papier » pour ne garder que la « forme » de la gravure... » Qu’est-ce qui fait qu’un moment donné, c’est « terminé » et que l’on accroche l’oeuvre aux cimaises ? « Cela dépend. C’est souvent personnel et intuitif... » «Art-Chéologie», «Décomposition» : les titres de ses oeuvres en disent aussi long que l’impression qu’elles laissent. Nuances du temps, légèreté des gestes, traces et passages : l’oeuvre d’Habib Harem est tout en mouvement et en impressions ciselées comme les minutes qui s’égrènent. « Actuellement, je suis dans la création de mon exposition de septembre et de l’événement Art en Chemin où je serai présent à l’Institut du Sacré-Coeur. Même si le temps m’obsède, je l’appréhende tranquillement, avec sérénité et beaucoup de zénitude, et avec la tendresse que je dois à cet inspirateur de chaque instant. » Geneviève Pochet CApital 13 Présentation scolaire 2006-2007 Nouveau Decorex En avant-première Soldes Du 1er au 31 juillet 2006 Meubles Papeterie Imprimerie de Nivelles Place E. de Lalieux, 15 • 1400 Nivelles Tél. : 067/21 76 10 • Fax : 067/21 81 84 Ouvert à partir de 8h00 DECOREX • Chée de Namur, 95 1400 Nivelles • Tél. : 067/84 33 41 Fax : 067/84 33 42 • www.decorex.be Heures d’ouverture : Du mardi au vendredi de 9h30 à 12h00 et de 13h00 à 18h30 Le samedi de 9h30 à 18h00 • Fermé dimanche et lundi matin N Nivelles Ma Belle Lune et l’Autre Le Pain Quotidien Rue de Namur 5 1400 Nivelles 067/21 11 48 Rue de Namur 13 1400 Nivelles 067/87 70 03 i Conception & décoration jardins C’est l’été et les vitrines ont pris les couleurs franches, vivantes et contrastées de la joie de vivre. Rendez-vous dans les quartiers commerçants pour trouver votre inspiration. Si tu veux faire mon bonheur Marguerite… Rue de Namur 12 1400 Nivelles 067/84 26 85 Trésor Sucré Place E. de Lalieux 12 1400 Nivelles 067/21 06 55 v e l l e s Vitrines N i v e l l e s Commerces Le GRACQ - groupe de recherche et d'action des cyclistes quotidiens est une association active à Bruxelles et dans toute la Wallonie. Son objectif principal est de lutter pour une reconnaissance du vélo utilitaire et de promouvoir l'usage du vélo comme mode de déplacement à part entière dans une politique de mobilité durable. Du samedi 2 au samedi 23 septembre 2006, Nivelles Commerces, l’association des commerçants du Centre Ville, et la section nivelloise du GRACQ vont lancer conjointement l’opération « J’achète à vélo » à Nivelles. Le but de cette action est de promouvoir une plus grande facilité de déplacement et de parking en suggérant d’utiliser le vélo pour faire ses achats en ville. Les clients-cyclistes recevront chez les commerçants participants un cachet validant leurs bulletins de participation. Les bulletins complets (3 cachets) seront à déposer dans les urnes prévues chez certains commerçants. De nombreux lots seront attribués par tirage au sort. La remise des prix aura lieu le samedi 23 septembre à 11h00, au stand du GRACQ situé en bas de la rue de Saintes, en présence des gagnants et des autorités communales. Les commerçants intéressés par cette action peuvent déjà s’inscrire auprès de Nivelles Commerces. Renseignements : www.nivelles-commerces.be ou www.gracq.org/nivelles c i s Mu Musique la e d te ê F La de et 25 juin, 4 2 , 3 s cafés et 2 o n s e e L d ! , s ti r ir a s tto C’est rep aussi. Alor de nos tro n n o io s s s e e L s . s o te n s reprend p érature mo qui titille vos oreille p m te a L . nos places zz, la pop et tout ce SNCB propose des le ja conseil : la n u si le rock, , s n to u bo fitez-en ! o s r e P d r. e e n m n o ur la vous d s chers po a p ts n e m abonne uc Pieltain Jiway et L Opération « J’achète à vélo » du 2 au 23 septembre l a t i p a is C , s e l l e Nive de Talents ! « Aclot concours le , n o in B usiciens ent e de Vinc ilité à des jeunes m ique. v ti ia it in l’ Créé à la possib s de la mus e, t » donne rs des fête e anné Rock Talen produire sur scène lo leur ! Cett près il e m e s le e r d e ontr ce. A nivellois il faut se m l’ASBL Coup d’Pou entés, , la e c r u o Mais p ient prés prise par e on était re roupes s’éta l’organisati n à laquelle douze g és. Durant le mois d o n ti n c s o n le ti é io c s it le s sé mpo une pré eux ont été é deux fois leurs co e tr n ré ’e p d c u bli quatre upes ont jo ents nivellois. Le pu upes ro g s le s u ro m g mai, to établisse s. Tous les dans des urs préféré les prestations le r u o originales p r . vité à vote ire, tant nt tranché sent était in vendiquer la victo a finaleme re c u li p b u t p n ie aura ais le qualité, m étaient de vill CApital 19 Tout pour votre musique depuis plus de 20 ans N i v e l l e s Musique Lauréat du Concours A.R.T. Quand cinq amis aux goûts musicaux très différents ont envie de former un groupe, cela donne un parfait mélange de rock alternatif. Agés de 17 à 21 ans, ces musiciens pleins de vie et d’entrain pratiquent un rock joyeux. Depuis six mois, ils évoluent ensemble dans un univers qui leur est propre. Alors, quand un concours a lieu à Nivelles, rien de plus normal que d’y participer. A leur actif, on compte déjà près de 15 compositions originales. Leurs morceaux, rythmés ou calmes, joyeux ou mélancoliques, où le djembé côtoie le violon dans un ensemble éclectique inédit, sont enrichis par des paroles en français. Le texte a reçu une attention particulière car la chanson doit aussi porter un message. Leur style hors du commun a séduit le public qui a massivement voté pour eux. C’est ainsi qu’on les retrouve en ouverture des Fêtes de la musique, à 14h30 sur le podium de la Grand-place. T o u t p o u r p o u r Musique v o t r e > Aude Johannes (chant), Valentin Brohée (Djembé), Lou Coppens (basse), Damien Bouilliez (Batterie) et Baptiste Chemin (guitare, violon et chant) 0476 72 74 55 TAÏGA T o u t 20 v o t r e m u s i q u e m u s i q u e d e p u i s d e p u i s Instruments et partitions de musique p l u s p l u s d e d e 2 0 2 0 a n s CApital Le Rondeau Rue du Cura 8 I Nivelles I 067/21 15 60 www.rondeau.be NIV1056-2006-20-11 Tout pour votre musique depuis plus de 20 ans a n s OVERTONE Quand le bruit s’apprivoise… Trois amis de toujours qui grattent la guitare, au début, cela donne une musique qui ressemble à du bruit, mais petit à petit, les sons s’apprivoisent, les notes s’arrondissent pour donner un ensemble cohérent. Le groupe est très influencé par le rock des seventies. Leurs oreilles ont été bercées par Classic 21, les Beatles… Les compositions sont toujours un travail collectif basé sur une amitié solide. Cela part souvent d’une petite trouvaille de l’un des membres du groupe, avant que chacun apporte sa note à l’édifice, au risque parfois de tout bouleverser. Aucun rôle n’est figé, chacun est polyvalent et pratique aussi bien la guitare que la basse ou le chant. Généralement, les paroles en français ou en anglais sont chantées par leur auteur. Noisery ne clame pas la révolte ou le mal-être, au contraire ! C’est jeune, frais, à l’image de ses musiciens super sympas qui n’attendent que des occasions pour jouer. En attendant, ils ont bien l’intention de travailler leurs compos pour sortir un CD. N i v e l l e s Musique CApital 22 > Musique Stéphanie Payrat (Chant), Nicolas Denis (Batterie), Jérôme Rossa (Basse), Grégoire Rondelet (guitare), Nicolas Desart (Guitare). 0474 50 17 93 > Totale harmonie Le bon rock classique inspire encore et toujours nos jeunes, et c’est tant mieux, car voici Overtone, digne héritier de U2, Pink-Floyd ou Noir Désir. Les compositions musicales sont écrites par les deux guitaristes. Les textes en français sont de la main de Stéphanie. Elle aime, au-delà des mots, véhiculer un message : « Quoi que tu deviennes, reste TOI ! » Les textes anglais, plus mélancoliques, plus tumultueux sont composés par Nicolas Denis. Le groupe s’est formé voici plus d’un an pour participer au festival rock mis sur pied à l’occasion des 90 ans du Collège Sainte Gertrude. Cette première apparition sur scène a séduit le public. Ces jeunes rockeurs ont donc choisi de poursuivre l’aventure. Prochaine apparition le 5 août à Feluy, mais d’autres concerts dans les cafés de Nivelles viendront certainement étoffer le calendrier. Overtone ? Un nom de groupe trouvé en ouvrant le dictionnaire par hasard… Le destin a vraiment bien fait les choses ! Certainement, un nom à retenir ! Musique Pierre Mageren, Lou Coppens, Simon Gérard (Basse, guitare & voix) Le groupe cherche un batteur ! 064 54 85 55 NOISERY > Musique Aude Johannes (chant), Valentin Brohée (Djembé), Lou Coppens (basse), Damien Bouilliez (Batterie) et Baptiste Chemin (guitare, violon et chant) 0476 72 74 55 CApital 24 i v e l l e s Musique Spontanéité avant tout ! Influencés par les groupes post-rock, l’électrobricolo et la vague « shoegazer » du début des années 90, François et Sébastien, (ex- Alisse), sont rejoints par Kévin (batteur occasionnel de Legoparty et Ball 6) pour entamer un nouveau projet plus pop, à l’image du groupe namurois Sweek. Tout part d’improvisations (aucun squelette n’est apporté par qui que ce soit) pour conserver une grande part de spontanéité. Les influences sont nombreuses et le groupe explore des univers tantôt plus « pop », tantôt plus « rock », tout en conservant une indéniable base mélodique. L’objectif de Paperweight est de jouer dans une belle salle l’an prochain. Dans l’immédiat, le groupe fait la promotion du tout nouveau CD sorti sous le label « Paperheartmusic », et se prépare pour passer les sélections pour le Concours Circuit de septembre. L’essentiel pour ces trois musiciens est de jouer, et manifestement, on voit qu’ils prennent leur pied en concert. JiWay PAPERWEIGHT N Rue Georges Willame 9B / 1400 Nivelles / Belgique Tél. : +32 (0) 67/84 05 09 / Fax : +32 (0) 67/84 36 05 / GSM : +32 (0)476/69 34 17 Site web : http://www.dslcreations.be e-mail : [email protected] N i v e l l e s Musique Le 24 juin 18h15 / Podium sur la Place Albert 1er Le 23 juin Otherwise Lorsque Sebastien et Max rencontrent Roxanne, c’est le déclic. Parallèlement, un nouveau batteur rejoint le groupe : Alex. Otherwise est né. Si l’expérience n’est pas la force du groupe, la motivation est son moteur. Et le pari est gagné. Lors de leur première participation au Festival « Nouvelle Vague » de Genappe, Otherwise remporte les deux prix, celui du jury et celui du public. Leur rock pimenté à la Red Hot Chili Peper fait mouche. Quelle ambiance dans les bars ! Votre vendredi sera rafraîchissant et mouvementé. Les « places to be on friday » seront moins nombreuses que l’année passée, la Fête de la Musique devant partager l’affiche avec le mondial de football. Trois rendez-vous vous sont donnés : la Brasserie des Arts avec Moun A Case et sa musique des îles - Le Pélerin pour une soirée Blues & Rock et l’Entract’ pour un moment de musique rétro, de house, de djembé et de chanson française Le 24 juin 14h30 / Podium sur la 20h45 / Podium sur la Place Albert 1er Place Albert 1er Taïga Le gagnant du concours A.R.T. Découvrez-le dans notre article dans nos pages précédentes Marta Mus 17h00 / Podium sur la Place Albert 1er Ravenne (également le 24 et 25 juin à partir de 20h00). 15h45 / Podium sur la Place Albert 1er Olivier Fivet Plus connu sous le nom d’Oli.f, ce musicien namurois, également professeur à l’Académie de Namur, est fan de pop-rock française et de ses grands guitaristes anglo-saxons qui ont marqué notre temps. Ses influences vont donc du duo Daran-Calagero, aux mythes de la six-cordes que sont Mark Knopfer, David Gilmour ou The Edge. Entouré de ses amis Niko à la batterie, Eric aux claviers et Christophe à la basse, Oli.f se laisse porter sur des ambiances tantôt rock, tantôt planantes, tantôt acoustiques. Place à Olivier, Christophe, Pascal et le nouveau venu, Denis, le guitariste : Des rockeurs « made in Nivelles » comme on les aime. Après leur premier album « Exit », Ravenne revient aujourd’hui avec un nouvel album encore plus puissant et encore plus « boosté ». Toujours rock et ballade, l’album est en phase de mixage (sous l’impulsion de Phil Deliere, une sommité en matière d’arrangements), le groupe nous jouera quelques nouveaux morceaux : « Rien à faire », « Passer la nuit », « Octobre », et …. « Je manque à quelqu’un ». Ben oui, … à nous ! Chez Capital, on est fan ! 19h30 / Podium sur la Place Albert 1er Big Hat Band P rofesseur de chant jazz et musique légère au Conservatoire Royal de Bruxelles, cette Polonaise d’origine prépare son nouveau projet : M.U.S. Affair - musicutterssoul. Il s’agit d’un répertoire de compositions originales résolument soul et groove, paroles et musique de Marta Mus qui y dévoile et explore un univers perso, voire intime. epuis 2003, The BHB offre à son D public un « Garage rock belgo écossais » unique en son genre. Inspiré par la scène punk des années 70, The BHB a vite gagné une réputation pour ses prestations agressives et explosives en live. Avec un album à enregistrer et une tournée en Angleterre pour les prochains mois, The Big Hat Band est le jeune groupe qui monte. 22h15 / Podium sur la Place Albert 1er October plays U2 Juillet 2001 : Hugo, Marcellin et Yvan décident de reformer un groupe de reprises de U2. Eric Sensi les rejoint après quelques répétitions. Le premier répertoire est naturellement tourné vers les chansons sorties entre 1980 et 1990. Le public répond présent à chaque représentation. Du U2 à Nivelles, on en rêvait. CApital 27 N Le 25 juin parc de la Dodaine 12h00 / Au parc de la Dodaine Le Corps Musical Nivellois Que serait la Fête de la Musique sans le Corps Musical Nivellois ? Créé au moment de la libération de la Ville de Nivelles et devenu « Royal Harmonie Communale » en 1960, le Corps est placé aujourd’hui sous la direction musicale de Nathalie Muspratt et présidé par Daniel Boisseaux. Il compte une quarantaine de musiciens dans ses rangs. Michel Pare Quartet 16h00 / Au parc de la Dodaine Acajazz L ’ensemble de jazz de l’Académie de Nivelles rassemble une vingtaine de musiciens, élèves, anciens élèves ou professeurs. Créé en octobre 2001, l’orchestre est constitué d’une section de 5 saxophones, 4 trombones, 4 trompettes, une section rythmique et une chanteuse. L’ensemble est dirigé par Michel Paré. L’orchestre présente en ce moment un éventail de quelques standards de jazz issus du répertoire de Broadway et des compositions de grands noms du jazz tels que Sonny Rollins, Kenny Dorham et Wayne Shorter… ichel Paré, François M Decamps, Piet Verbist et Herman Pardon vous présenteront « Feelin’Free », leur premier CD sorti en mai 2006 sous le label CONTOUR. la Dodaine JJ Gondry Créé à Nivelles en 1942, le Big Band de Jack Gondry est sans conteste le plus vieux Big Band de Belgique. Il est actuellement dirigé par son fils Jean-Jacques qui a repris la baguette après la mort de son père en 2003. Le Big Band vous proposera un extrait de son nouveau programme, Swingin Melodies. e s Musique Concert promenade Sous la direction de Philippe Hubert. Le 24 juin Le 25 juin 10h30 Messe contemporaine parc de la 13h00 / Au parc de l 20h00 / Au parc de la Dodaine 17h30 / Au Composée actuellement de sept musiciens, la formation se promène dans des répertoires tels Duke Ellington, Charlie Parker, Sidney Bechet… Elle fera découvrir aux jeunes une musique dont ils ignorent aussi bien les phrasés chantants, les belles mélodies que le punch et les rythmes endiablés. l Le 23 juin 30ème et 31ème Galas de la Phoenix Bleus e aussi à la fête De 14h00 à 18h00 / Au Waux-Hall Dodaine v L’Académie de Nivelles participe La Fête de la Musique investit le parc de la Dodaine 14h30 / Au i 20h00 / A la Pharmacie Militaire Concert Avec la participation des Jeunes Choristes issus des cours de Formation musicale de Robert Ferrière et de l’Orchestre OCEAM sous la direction de Thierry Meurrens, suivi par le concert de clôture du Big Band Acajazz sous la direction de Michel Paré Composée par Dominique Cosaert et Thierry Meurrens - avec la participation de la Chorale de l’Académie sous la direction de Charlotte de Saint-Moulin, l’OCEAM, Laura Pok et Robert Ferrière 20h30 / Au parc de la Dodaine Jam Session 19h00 / Au parc de la Dodaine Didier Indot Quartet P our clôturer la soirée, une scène ouverte sera proposée à tous musiciens orientés jazz. Recommandé aux musiciens avertis. 20h00 / Grand comble du Waux-Hall Match d’Impro Animé par Catherine Ronvaux Sous la direction de Michel Paré CApital 29 N Univers, certains se sentent parfois bloqués par l’aspect « compliqué » de nos morceaux. Il suffit d’une certaine ouverture de l’oreille pour l’approcher, car notre musique n’est pas réservée à une élite. Elle est faite de différents mélanges, d’équilibre entre le rock, jazz, musique contemporaine ou féodale. La croisade d’un artisan musicien Nul n’est prophète en son pays, dit-on. Pour Daniel Denis, ce batteur rock nivellois dont on murmure qu’il est l’un des meilleurs Belges, l’adage semble se confirmer. Son dernier concert à Nivelles date de 1982, lors de l’inauguration du Waux-Hall. Et pourtant, la carrière de ce musicien autodidacte mérite respect et admiration. Loin de lui l’idée de composer des morceaux stéréotypés, passés à la moulinette des maisons de production. Ce qui l’intéresse, c’est de développer son style, sa couleur, à la manière d’un peintre qui invente sans cesse de nouvelles nuances. Que serait l’art sans créativité ? Daniel Denis nous invite à plonger au cœur d’Univers Zéro, à la découverte d’autres sonorités que l’on dit hypnotiques, mystérieuses... N.C. : Univers Zéro, c’est une aventure qui ne date pas d’hier... D.D. : En effet, le groupe a plus de trente ans et notre premier album est sorti en 1977. Depuis ce temps, j’ai vu passer une quarantaine de musiciens. Actuellement, nous sommes six : Michel Berckmans, Kurt Budé, Martin Lauwers, Eric Plantain, Andy Kirk et moi. Mis à part UZ, j’ai joué entre autres avec le groupe français Art Zoyd… N.C. : Comment est né UZ ? D.D. : J’ai eu le virus de la musique en écoutant notamment Jimi Hendrickx, dans les années soixante. C’était une période formidable. Il existait une totale liberté de création. À 16 ans, en 1968, j’ai commencé à jouer dans différentes formations, mais très vite, j’ai eu envie de développer mon univers musical, d’apporter ma touche personnelle. En fondant ARKHAM en CApital 30 1970, j’ai commencé à trouver ma propre identité au sein du groupe : c’étaient les prémices d’UZ. N.C. : La sonorité est assez différente de ce qui passe sur les ondes... D.D. : Nous sommes hors normes, c’est vrai. Associer des instruments tels que hautbois, violon, basson, basse électrique, claviers et batterie, est déjà original en soi. Mes compositions ne sont pas celles qui s’entendent traditionnellement dans les circuits de diffusion commerciale, ce qui me fait dire qu’on est victime d’une sorte d’exclusion. Il faut un peu de temps pour rentrer dans notre N.C. : Vous êtes néanmoins connus dans le monde entier ! D.D. : Nous avons joué en concert aux Etats-Unis, en Europe…Nos CD’s sont vendus un peu partout. Nous avons un public international. Il suffit de lire le guestbook sur notre site pour en avoir un aperçu. La musique est un langage universel, elle permet d’imaginer, de ressentir plein de choses, elle est vraiment à la portée de tous, d’autant plus que nous y avons joint l’image. Le travail de Philippe Seynaeve transforme nos concerts en véritables spectacles, il enrichit le style d’UZ d’une couleur supplémentaire. J’avais eu l’occasion de travailler avec lui en 2003 pour un projet présenté à Paris. Nous avons voulu poursuivre l’expérience. Philippe apporte une nouvelle dimension à ma musique. C’est comme si un septième instrument s’était ajouté. i v e l l e s Musique ans, j’ai envoyé 100 CD’s avec dossier explicatif. Bilan : treize concerts ! 70% n’ont même pas répondu ! Après 35 ans d’existence, on espère toujours une petite reconnaissance, mais c’est loin d’être évident, alors que nous en sommes au 10e album ! Cette année verra-t-elle le retour d’Univers Zéro dans la cité aclote ? On pourrait imaginer sur la scène du Waux-Hall une association entre des classes de danse jazz et UZ… Le spectacle serait certainement de toute beauté. JiWay Les CD’s d’UZ sont en vente au Rondeau à Nivelles Coordonnées de l’artiste : D.Denis : 067/55 38 93 Prochain concert : octobre 2006 au Centre Culturel Jacques Francq Site internet : http://www.univers-zero.com N.C. : Quel est l’aspect le plus difficile dans votre métier ? D.D. : Le plus difficile, c’est de trouver des endroits pour jouer, et de faire le travail de promotion du groupe. Je compare cela à une croisade ! Tout ce travail de prospection prend énormément de temps pour des résultats souvent très maigres. Le plus pénible, ce sont les « non-réponses ». Depuis deux CApital 31 N i v e l l e s Spectacle Le ton est donné. Cette année, le Waux-Hall de Nivelles vous invite au voyage. Promesses de découvertes de nouveaux mondes, d’émotions semées d’images et de rencontres inoubliables, le Centre Culturel nous encourage à séjourner au cœur même de la création et des cieux tourmentés de l’âme humaine. Luc Pieltain > 13 novembre 2006 Une Heure et demie de retard de Gérald Sibleyras en collaboration avec Jean Dell Pièce à deux personnages explorant les aléas de la vie conjugale. Innovante et surprenante, la nouvelle saison du Centre Culturel n’en est pas moins à la portée de tous. Cette année, comme se plaît à le dire Jean-Luc Delattre, ce n’est point de l’art pour l’art. La nouvelle saison se veut accessible et proche. Elle se met encore plus en phase avec le public. Sa grande force sera sa grande lisibilité. > 2 février 2007 Les athlètes dans leur tête de Paul Fournel Créé au Théâtre du Rond Point à Paris, André Dussollier, au sommet de son art, allie légèreté et profondeur. Ce oneman-show parle avec humour et liberté du sport qui baigne nos vies quotidiennes. 3 > 10 octobre 2006 3 lits pour 8 d’Alan Ayckbourn > 26 octobre 2006 Le Libertin d’Eric-Emmanuel Schmitt Alain Leempoel incarne avec évidence ce Diderot insolent et insolite qui se met à nu - et pas seulement quand il se déshabille. > 28 novembre 2006 D’Orient Retour à la danse, parfait mélange d’influences orientales et de danses contemporaines. > 2 mars 2007 Football de Christian Rullier Place aux footys. Ces êtres excessifs et infantiles jouent tous les rôles nous brossant le tableau critique d’une société aliénée par le sport. Alain Leempoel / Le Libertin ABONNEMENT B Embarquez pour la nouvelle saison 2006-2007 du Waux-Hall > 30 avril 2007 Au bord de l’eau d’Eve Bonfanti et Yves Hunstad Aventure insensée et hilarante d’un pique-nique au bord de l’eau, qui se révèle être une vraie-fausse lecture d’une pièce de théâtre. 33 > 7 septembre 2006 Collégiale Sainte-Gertrude L’ Orchestre de Chambre de l’Union Européenne Eva Stegeman, violon et direction - Johannes Erkes, akto. Festival musical de Wallonie - Brabant Wallon > 13 février 2007 La Forêt d’Alexandre Ostrovski Traduction d’André Markowicz - Mise en scène de Philippe Sireuil - Avec André Baeyens, Jean-Luc Couchard… ABONNEMENT C ABONNEMENT A Au programme : 3 abonnements pour 3 voyages 333 > 19 octobre 2006 L’ Ensemble Baroque de Limoges Christophe Coin, violoncelle et direction En 1995, Christophe Coin remporte avec ses musiciens prestigieux, la Victoire de la musique classique pour le meilleur ensemble instrumental. > 21 novembre 2006 L’ Ecole des Femmes de Molière Mise en scène de Coline Serreau - Avec Coline Serreau. Arnolphe, l’un des personnages les plus « machistes » de la littérature dramatique joué par une femme, féministe de surcroît. Un événement ! > 29 janvier 2007 Le Pianiste de Wladyslaw Szpilman Mise en scène de Cécile Guillemot Robin Renucci retrace le récit hallucinant du pianiste juif Wladyslaw Szpilman. CApital 33 Crédit photographique : Marie-Françoise Plissart - Pascal Gely / Agence Bernand - Cosimo Mirco Magliocca - Lot - Cazou - Cassandre - Y. Gervais - Philippe Delacroix / Atelier Théâtre Actuel The European Union Chamber Orchestra gratefully acknowledges funding from the European Community budget line « Support to organisations wich promote European Culture ». N Les Nuits du Jazz > 29 septembre 2006 No Vibrato - Modern Jazz - Etienne Richard > 1 décembre 2006 Phoenix Blues - Stany Lambert > 16 décembre 2006 Take the Duck - Modern Jazz - Rencontre étonnante avec un groupe New-Yorkais en tournée chez nous > 30 mars 2007 Françoise Derissen - Modern Jazz > 6 octobre 2006 La Grande Sophie > 30 octobre 2006 Maxime Le Forestier chante Brassens PARCOURS MUSICAL > 3 mars 2007 Football Compagnie du Comble : 2ème représentation Plus d’informations sur les abonnements et la saison : 067/88 22 77 [email protected] La Grande Sophie > 29 janvier 2007 Le Pianiste Théâtre-Concert > 28 février 2007 Concert piano à 4 mains > 25 avril 2007 Concert Mozart - Brahms Quintettes avec clarinettes Conférence de Jean-Marc Onkelinx à l’Hôtel de Ville / > 24 janvier 2007 Chopin > 15 février 2007 Schubert e l l e s > 19 avril 2007 Brahms Riches de multiples talents, les Nivellois ne sont pas en reste. Découvrez nos acteurs et artistes locaux sur diverses scènes. NIVELLES EN SCENE HORS ABONNEMENT Parallèlement aux abonnements, la saison s’enrichit comme de coutume d’événements musicaux et théâtraux divers. v > 21 mars 2007 Ravel > 20 octobre 2006 Bruits de Paris / Romy Perrier > 18 novembre 2006 Dins No p’tit Cabarèt / La Nouvelle Gavotte > 25 et 26 novembre 2006 Gipsy / Le Théâtre de l’Opérette > 17 décembre 2006 / Eglise du St Sépulcre Concert de Noël / L’Orchestre de Chambre de Nivelles > 10 et 11 mars 2007 Revue Franco Wallonne / Le Théâtre Les XIII > 24 et 25 mars 2007 Paris restera toujours Paris / Le Théâtre de l’Opérette FAMILLE EN FETE > 20 février 2007 Mademoiselle Julie d’August Strindberg Mise en scène de Didier Long Avec Christine Citti, Emilie Dequenne et Bruno Wolkowitch Quel bonheur de voir Emilie Dequenne tremblante, troublante, révulsée, mordante, aux abois. De l’allure et du tempérament ! i Enfants de 3 à 5/6 ans > 7 février 2007 Qui se cache (Marionnettes et musique) / Les Zerkiens > 7 mars 2007 Animalie (Chants, contes et piano) / Kasanna > 21 mars 2007 Les Quatre saisons (danses) / Iota Compagnie de Théâtre Enfant de 6 à 10/11 ans > 22 novembre 2006 Marimoutou (Chants et guitare) / Gibus > 13 décembre 2006 Dessin animé > 31 janvier 2007 Groupa (Musique, danses, chants et jeux) / Théâtre Oz CApital 35 La dame aux cent visages N i v e l l e s Rencontre On reconnaît une véritable comédienne à la richesse de son jeu, à sa faculté d’entrer dans la peau de multiples personnages dans différentes situations. Catherine Ronvaux fait partie de ces gens qui peuvent prendre mille visages, jouer n’importe quoi, n’importe où. Son parcours en est la plus belle illustration. Sortie du Conservatoire Royal de Bruxelles, elle a longtemps été professionnelle à la Ligue d'Improvisation belge. Actuellement, elle partage sa vie entre l’enseignement à l’académie de Nivelles et quelques spectacles. Adorée par ses élèves, admirée par son public, Catherine Ronvaux accumule les succès et fait naître de nombreuses vocations artistiques. Ces 24 et 28 juin, ses élèves seront à l’honneur au Grand Comble. N.C. : Quel est cet événement à ne pas rater ? C.R. : Les 24 et 28 juin, à 20h00 au Grand Comble, se dérouleront deux matchs d’impro. Ce sont en tout 14 élèves des cours d’Olivia, Patricia et moi-même, qui seront opposés à deux équipes de Charleroi dirigées par Fabian Vervier. C’est la première fois que nous rencontrons des adversaires venus d’ailleurs ! Cela risque d’être palpitant d’autant qu’ils ont, comme nous, ce même plaisir de créer. N.C. : Que faut-il pour devenir un bon jouteur ? C.R. : Un grand sens de l’observation. Il faut aussi retrouver son âme d’enfant, se plonger dans un autre monde. Plus on est ouvert à l’extérieur, à l’actualité, au cinéma, plus la palette de jeu sera étendue. C’est loin d’être facile : il faut plusieurs années pour être un bon jouteur car on doit acquérir de l’audace, de la concentration, apprendre à écouter, à rester conscient de ce que l’on est en train de créer… Mais surtout, il faut prendre du plaisir. N.C. : Quelle est l’origine de ce type d’expression scénique ? C.R. : L’impro est une discipline qui nous vient du Québec. Deux comédiens, qui regardaient un match de hockey sur glace, se sont demandés pourquoi il y avait autant de monde pour assister à ces rencontres alors que les salles de théâtre étaient vides. L’idée leur est venue de mettre le hockey dans le théâtre. La scène s’est appelée patinoire, les comédiens se sont appelés jouteurs, ils portaient des tenues de hockey. On parlait d’équipes, de coach, d’arbitre. N.C. : Le contact avec le public ne vous manque pas ? C.R. : J’ai fait des choix. Chez les comédiens, il y a beaucoup d’appelés et peu d’élus. L’enseignement me permet de vivre de mon art. C’est un travail passionnant. Enseigner, c’est aussi jouer. J’ai donc toujours un public. Je n’ai pas pour autant abandonné la scène. C’est important de rester en accord avec ce que l’on enseigne. On m’a vu à l’Impro Justicia, dans « Le Bal » et « Les Belles Sœurs » avec la Compagnie du Comble, et je joue aussi avec Patricia Dacosse : « Les Charlottes », « La Rose aux deux N.C. : Comment fonctionne l’impro ? C.R. : Comme au sport, on chauffe les joueurs avant une rencontre, on chauffe aussi la salle. Le match se déroule en deux périodes de 45 minutes. L’arbitre est le garant de la qualité du spectacle. Plus le match est bon, moins l’arbitre est présent. Le jeu veut qu’il soit la personne la plus détestée du public... Après chaque joute, qui varie entre 30 secondes et 18 minutes, le public décide quelle est l’équipe qui remporte le point. C’est vraiment très amusant. L’impro permet de tout créer, de tout inventer. Catherine Ronvaux N.C. : C’est une discipline que vous connaissez bien... C.R. : Durant plusieurs années, j’ai été jouteuse et coach à la Ligue d'Impro belge. J’ai participé à plusieurs matches internationaux et aux « Impro-Défis » lors du Festival « Juste pour rire » de Montréal. CApital 37 Peinture & Décoration Entreprise générale de Peinture & Parachèvement intérieur/extérieur & MAGASIN Venez découvrir notre nouvelle extension “Les Nuances du Temps” Internet: www.haegeman-decoration.be E-mail: [email protected] Et toujours … ouvert au public (Produits et conseils de professionnels) Parachèvement int./ext. Aménagement de greniers, faux-plafonds et cloisons, rénovation de parquets, sanitaire, carrelage, menuiserie, électricité. 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Le jeune homme, licencié en histoire contemporaine de l’ULB, nous livre une sévère critique de la guerre et des excès auxquels elle mène. Tout en présentant les faits dans leur contexte historique, l’auteur s’attaque à une analyse scientifique des événements qui se sont déroulés lors de cette fameuse bataille qui durera jusque fin janvier 1945 dans nos Ardennes belges. N.C. : Comment est née l’idée d’écrire un tel ouvrage ? M.L. : Un peu par hasard en fait. Je cherchais le sujet de mon mémoire de fin d’études. En inventoriant un fond d’archives pour un séminaire, je suis tombé sur des documents et des témoignages relatant notamment cette Bataille desArdennes.C’est là que tout a commencé. Après le mémoire, j’ai été encouragé par quelques professeurs à poursuivre mon analyse : voilà le résultat aujourd’hui, après 3 ans de recherches, de récoltes de témoignages et d’écriture. N.C. : Comment se sont déroulées les rencontres avec les témoins ? M.L. : Les rescapés du massacre m’ont parlé avec beaucoup de confiance de tout ce qui les a profondément marqués durant cette bataille et m’ont relaté de nombreuses anecdotes. Leurs témoignages donnent d’ailleurs une profondeur au récit, une dimension émotionnelle qui vient compléter l’analyse rigoureuse des faits. La Bataille des Ardennes revisitée par un auteur nivellois Matthieu Longue N.C. : Que cherchez-vous à expliquer à travers ce livre ? M.L. : Je reviens, 60 ans après les faits, sur un dossier en grande partie méconnu du grand public. En septembre 44, les unités allemandes battent en retraite à travers les Ardennes. Elles ont été victimes de sabotages et d’embuscades tendues par les maquisards belges car le terrain ardennais, vallonné et boisé, se prêtait bien aux actions de la guérilla. Lors du retour offensif de la Wehrmacht et de la Waffen-SS en décembre 44, de nombreux crimes furent commis par les troupes nazies dans la région. Dans cet ouvrage, je tente d’expliquer, pourquoi ces crimes ont eu lieu. Je parle de la mentalité des soldats américains et des troupes allemandes. Les massacres se sont déroulés dans un certain contexte, et les soldats qui ont fait ça n’avaient pas de prédispositions pour devenir des assassins. D’ailleurs, il y a des soldats allemands qui n’ont pas voulu participer aux barbaries. Il faut se mettre à la place des victimes et des bourreaux, sans toutefois pardonner. N.C. : Votre livre est illustré de nombreux documents iconographiques de l’époque. Comment vous êtes-vous procuré ces photos d’archives ? M.L. : Il y a plus de 120 photos et cartes de l’époque. En plus des photos connues, il y a beaucoup de photos qui viennent d’archives familiales et privées. Il y a aussi des photos avec les vétérans américains qui ont été prises lors des commémorations du 60ème anniversaire de la Bataille des Ardennes. N.C. : Quel regard posez-vous sur les films et séries qui ont traité cette fameuse bataille : plutôt critique ? M.L. : Oh oui ! Disons qu’il y en a pas mal à prohiber ! Les vieux films, du genre « La Bataille des Ardennes » avec Henri Fonda, ne reflète pas du tout ce qui s’est passé en réalité. En plus, le film a été tourné en grande partie en Espagne ». En revanche, la série « Frères d’Armes » réalisée par Steven Spielberg est plutôt réussie, je trouve. Et comme on est jamais aussi bien servi que par soimême, Matthieu aimerait beaucoup, qu’un jour, son livre soit adapté au cinéma ! En attendant d’aller voir son œuvre sur grand écran, « Massacres en Ardennes » est disponible dès à présent dans toutes les bonnes librairies… Ann-Laurence Dehont Massacres en Ardenne, paru chez Racine (352 pages) Prix : 24,95 $ • PLus d’infos sur www.massacres-en-ardenne.com CApital 43 Refinancement et moins d’argent ! 1 C’est assez paradoxal, la Communauté française a été refinancée et pourtant, il y a moins d’argent pour la culture. C’est en tout cas l’impression que ressentent les acteurs culturels du Brabant wallon. Pour écouter leurs préoccupations bien légitimes, Didier Reynders, Françoise Bertieaux, Présidente du Groupe MR au Parlement de la Communauté française, et plusieurs mandataires régionaux les ont rencontrés ce 17 juin au Musée communal d’archéologie, d’art et d’histoire. Et manifestement, les acteurs culturels du Brabant wallon sont très critiques par rapport à la (non) politique culturelle de la Ministre Fadila LAANAN. Baisse voire disparition des subsides, procédure pour demander une aide très obscure, déplacement des sommes prévues au budget vers des grandes organisations et donc, abandon du saupoudrage pourtant très profitable pour les petits événements locaux. Malgré cela, la vie culturelle en Brabant wallon est particulièrement active grâce à l’appui logistique et financier de la province mais aussi des communes. Par exemple, Nivelles consacre 400.000 pour le soutien de toutes les associations culturelles. Ces apports, aussi précieux sont-ils, restent malgré tout insuffisants ,forçant les divers organisateurs à organiser des soupers, des tombolas… ou à éponger les dettes avec leurs propres deniers. Pourtant, des moyens, la Communauté française en a mais les choix de la Ministre sont contestés. La politique actuelle favorise énormément l’aspect récréatif direct, et particulièrement l’audiovisuel et les arts émergents. Tour Sainte-Gertrude, Théâtre de l’Opérette, Rock Circus ?… Rien ou alors pas grand chose ! Le projet « Ecole en fête » a été également abandonné alors qu’il permettait à des jeunes, avec énormément de succès, d’aborder et de pratiquer les arts de la scène. Alors, la culture en général, parent pauvre ? Assurément. C’est la raison pour laquelle la proposition d’ouvrir à Nivelles une académie des arts plastiques ne peut que recueillir le soutien de tous. Le Ministre Reynders conclut en déclarant : « Nous réclamons plus de transparence dans les attributions de subsides, nous dénonçons les propos faciles qui affirment qu’il n’y a pas d’argent car seuls les choix politiques sont responsables des affectations. Nous souhaitons qu’une meilleure communication soit mise en place pour conjuguer toutes les aides disponibles en matière culturelle et enfin, nous demandons une évaluation correcte des projets soutenus. » Placer la culture bien au dessus de toute autre préoccupation, voilà un beau discours qui a séduit tous les acteurs culturels réunis mais il est sans doute plus aisé de tenir de tels propos quand on est dans l’opposition . JiWay NiVl se dévoile 2 C‘est ce 12 juin au Parc de la Dodaine qu’André Flahaut, chef de file du groupe NiVL, a présenté la liste de ses candidats pour les prochaines élections communales du 8 octobre. Comme annoncé, la liste se veut une liste d’ouverture avec une vraie parité à l’exception du premier candidat. 13 candidats PS, 14 candidats d’ouverture, 13 femmes, 14 hommes. La particularité est aussi d’y trouver beaucoup de candidats qui se présentent pour la première fois sur une liste électorale à Nivelles. Médecin, chef d’entreprise, ouvrier, demandeur d’emploi, enseignant, agriculteur, CApital 44 et bien d’autres : la liste se veut éclectique et équilibrée quant à la représentativité des quartiers de la ville et des villages, comme des activités exercées par les candidats. Autre particularité, chaque candidat a signé un double code de déontologie : celui du candidat et celui du (futur) mandataire. La liste NiVL 1/ André Flahaut - 2/ Véronique Moreau - 3/ Roger Smet - 4/ Véronique Thibaut - 5/ Camille Hacking - 6/ Jean-Marc Scorey - 7/ Marthe Eugénie Ndame Ngalle 8/ Céline Scokaert - 9/ Michel Christiaens - 10/ Muriel Claes - 11/ François Noé - 12/ Marie-Thérèse Botte - 13/ André Simon - 14/ Vincent Patte - 15/ Vanessa Vanden Hecke - 16/ Robert Verteneuil - 17/ Scarlette Letroye-Mertens - 18/ Anne-Françoise Jeanson - 19/ Christine Goffart - 20/ Yvan Tournay - 21/ Annick Loze-Raevens - 22/ Marc Wilmet - 23/ Jeannine Gondry-Wallem - 24/Roger Monseur - 25/ Jacques Romain - 26/ Michèle Havelange - 27/ Maurice Dehu www.shopping-nivelles.be 60 commerces à votre disposition, ouverts du lundi au samedi de 9h30 à 19h00 (jusque 20h00 le vendredi) Le Delhaize est ouvert de 8h30 à 20h00 (jusque 21h00 le vendredi) - Parking gratuit de 800 places Nivelles Automobiles SA NIV1074-2006-20-19 Commercial Vehicles Ventes de véhicules neufs et d’occasion Spécialiste véhicules utilitaires Leasing Financement Wecare Ateliers mécanique et carrosserie Véhicules de remplacement Certifié Iso 9001 Chez nous, véhicule de remplacement même utilitaire Parce que vous avez besoin du meilleur service! Rue de la Technique 5 I 1400 Nivelles Tél : 067 41 15 41 I Fax : 067 41 15 49 [email protected] I www.nivauto.be Dimanche 27 août Brocante des enfants De 14h00 à 18h00 Rue du Géant • 1400 nivelles Infos : Alexandre du Zèbre à Pois 067/84 85 75 Publi-reportage T e r r a s s e s Se mettre au vert " Le Pain Quotidien " L’avis est unanime : ce qui caractérise l’été à Nivelles, ce sont ses terrasses. Depuis quelques temps, elles fleurissent à nouveau, inspirant au farniente et incitant aux dégustations de saison. Ce petit tour d’horizon pour vous rappeler qu’il fait beau prendre le vert dans la cité de Djan Djan et vous ouvrir de nouveaux appétits de fraîcheur. NIV1038-2006-20-01 NIV1080-2006-20-38 Terrasse plus spacieuse « Le Pain Quotidien » Rue de Namur, 13 - 1400 Nivelles - 067/87 70 03 Dégustez nos tartines de pain, salades folles, quiches, pâtisseries et boissons diverses - 60 places en terrasse e r r a s s e s " Le P’tit Gabriel " T NIV1163-2006-20-45 A 10 minutes de Nivelles « Brasserie du Château » 120 couverts en terrasse NIV1083-2006-20-35 Coup de coeur de l’été NIV1164-2006-20-47 " Au Milieu de Nulle Part " Restaurant Brasserie du Château Place des Martyrs, 5 - 1440 Braine-le-Château 02/355 15 24 - www.brasserieduchateau.be Rue Emile Marcq, 3 - 1474 Genappe (Ways) 067/77 37 98 Resto déco - Cuisine créative Fermé samedi midi, dimanche et lundi midi « Le P’tit Gabriel » Square Gabrielle Petit, 11 - 1400 Nivelles 067/44 36 16 Grillade sur feu de bois, du lundi au vendredi uniquement le midi - Fondue tous les soirs, dimanche midi et jours fériés (Gratuite le jour de votre anniversaire) a s s e s NIV1024-2006-20-36 « La Cave à Jules » « Salon de dégustation Santo Fredo » Espace de Lalieux, 1 - 1400 Nivelles " La Pinède " Spécialités glaces italiennes artisanales NIV1116-2006-20-38 r " Trattoria Del Parco " r " La Cave à Jules " e " Santo Fredo" T Nouveau chef : Eric Mahy est de retour à la rue de Bruxelles Rue de Bruxelles, 14 - 1400 Nivelles - 067/21 37 10 Cave à vins - Bar à vins - Restaurant NIV1055-2006-20-46 Ceci nous ne pouvons pas vous l’offrir, mais venez découvrir notre terrasse « La Pinède » Rue de l’Etuve, 2 - 1400 Nivelles 067/44 42 23 40 couverts en terrasse Spécialités méditerranéennes Notre nouvelle terrasse « Trattoria Del Parco » Cucina tipica Italiana Avenue Léon Jeuniaux, 2 - 1400 Nivelles - 067/21 98 98 Pizza au feu de bois - Anti pasti typique 60 couverts en terrasse Fermé le mardi T e r r a s s e s N NIV1154-2006-20-41 Patates, belote et rebelote ! « Le Prévert » Rue de Bruxelles, 13 - 1400 Nivelles 067/33 32 62 Les saveurs de l’Océan Indien - Ile Maurice 40 places en terrasse - Mardi : Soirée des Dames -15% i v e l l e lancé aux jeunes qui ont l’esprit d’entreprise. Contactez Immo Paris, présentez-leur des projets intéressants et dynamiques et en décembre, c’est vous qui serez peut-être mis à l’honneur ! D’autant plus que le Bureau Immo Paris, boosté par son installation dans de nouveaux bureaux agrandis et mieux aménagés après de longs mois de travaux, est en train de développer de nouvelles idées pour une nouvelle formule encore plus conviviale, dans un esprit de rencontre et d'aide à la jeunesse et dans un esprit de fête de Noël. Lancez-vous ! Un petit tour au « Marché de Noël » en pleine canicule aura certainement le mérite de vous apporter un brin de fraîcheur... et un lot de bonnes nouvelles ! Pour la troisième année consécutive en effet, le Bureau Immo Paris tire un bilan plus que positif de l’initiative « mini entreprises » qui a permis une fois encore, d’un côté à des jeunes de faire preuve d’esprit d’entreprendre, et de l’autre à deux associations de bénéficier d’une aide substantielle pour se développer. On ne change pas une formule qui marche ! C’est devenu déjà une tradition ! Repérable et repérée par les amateurs de folle ambiance, la tente Immo Paris, située à l’entrée du Marché de Noël, est devenue une incontournable. La raison en est qu’on y trouve des initiatives intéressantes et alléchantes puisque cinq mini entreprises y avaient pris place : trois mini entreprises créées par les rhétos de l’Enfant Jésus, les « patates à Djan Djan » de la section hôtelière de l'IPAM et le vin chaud de l’association Contact Parents de l’école fondamentale de l’Enfant Jésus. Autant d’occasions de s’y retrouver, de tailler une bavette à la bonne franquette et de permettre aux associations de faire quelques bénéfices ! Le compte est bon L’heure des bilans est venue et les résultats sont encore une fois encourageants. L’édition 2005 a permis au Bureau Immo Paris de dégager 2 chèques de 1600 euros chacun, respectivement octroyés à l’association « Contact Parents » de l'Enfant Jésus qui l'a utilisé pour l'achat de matériel de psychomotricité destiné aux enfants de l'école fondamentale ; et l’autre aux élèves de la section hôtelière de l'IPAM pour l'achat d'une sorbetière professionnelle pour leur cuisine. NIV1027-2006-20-40 « Chez Jack » Brasserie - Restaurant Parc de la Dodaine - Av. Jules Mathieu - 1400 Nivelles (à côté de la plaine de jeux) - 067/22 10 71 Petite restauration continue (glaces, gaufres, pâtes, salades, …) Restauration midi et soir, ambiance Lounge, très belle déco Organisation d’événements : séminaires, anniversaires, soirées privées, walking dinners - Possibilité de location de salle (80 personnes) Ouvert toute l’année à partir de 11h00 - Fermé le lundi s Initiative On prend les mêmes et on recommence ! Le Bureau Immo Paris est déjà reparti pour une nouvelle édition des mini entreprises : la tente au Marché de Noël est déjà réservée et l’appel est Place de l'Abreuvoir, 4 - 1400 Nivelles Tél:+32 (0)67 21 33 34 • Fax:+32 (0)67 22 08 92 Visitez notre site www.bureau-paris.com N Un 18 trous champêtre N.C. : Cette année est importante pour vous ! F.C. : En effet puisque nous fêtons nos 30 ans. Ce mois de juin sera particulièrement riche en festivités. Nos portes seront ouvertes et le public pourra découvrir nos activités. Mais pas besoin d’attendre une date d’anniversaire pour venir nous voir ! Nous avons, par exemple, un mini-golf dont tout le monde peut profiter quand arrivent les beaux jours. C’est en 1996 que notre mini-golf a été inauguré. Avant, à cet emplacement, il y avait une prairie sur laquelle se déroulait un jumping. CApital 64 v e l l e s Promenade Foyer Général Cornet 12, rue Buisson aux Loups 1400 Nivelles Tél. : 067/21 25 13 • Zoning industriel de Nivelles Zone 1 http://www.fondationvivat.be L’été est enfin là et avec lui, les envies de détente, d’évasion, de grand air et d’activités ludiques. Pas besoin de courir bien loin pour s’offrir un vrai moment de bonheur. A un jet de pierre du centre, au Foyer Cornet dans notre zoning 1, se trouve un véritable petit bijou : un golf miniature, dans un écrin de verdure divinement accueillant. Nous y avons passé un moment de détente merveilleux et rencontré des gens hors du commun et irrésistiblement attachants. N.C. : En quelques mots, le Foyer Cornet, c’est quoi ? F.C. : Le foyer est un centre d'hébergement pour adultes handicapés mentaux, géré et organisé par la fondation Vivat. Il héberge actuellement quarante-deux pensionnaires handicapés mentaux adultes qui sont en majorité ayantdroits de la Fondation VIVAT. Cela signifie qu’ils sont enfants ou apparentés de militaires et gendarmes. La Fondation VIVAT a été créée en 1967 à l'initiative de feu le Général Comte Alfred Cornet d'Elzius de Peissant. i N.C. : Quand peut-on venir ? F.C. : Nous sommes ouverts 7 jours sur 7 et le terrain est disponible de 10h00 à 17h00, d’avril à octobre. S’il n’y a personne au chalet à ce moment, venez vers le grand bâtiment : il y a toujours quelqu’un pour vous recevoir. Le prix d’entrée est très démocratique : 1, auquel vous ajoutez une carte de membre d’un jour du même montant. Notre but évidemment n’est pas commercial, vous l’avez compris. Très vite, vous verrez, nos résidents viendront vous dire un petit bonjour car ils sont très fiers de leur travail. N.C. : D’où est né ce projet ? F.C. : Une année, le Centre était parti en vacances à la mer. Au retour, lors de l’évaluation, les résidents se rappelèrent les bons moments passés. « Le plus gai, c’était le mini-golf, mais on aurait voulu y aller tous les jours ! ». L’idée a fait son trou… et d’un, on est passé à dix-huit ! Évidemment, pour réaliser quelque chose de bien, nous avons fait appel à un architecte mais cela coûte cher. C’est ainsi que nous avons eu l’idée de vendre nos trous. Il en reste d’ailleurs encore trois qui cherchent acquéreurs ! N.C. : Pourquoi avoir créé un mini-golf au Foyer Cornet ? F.C. : À l’époque, le nombre de résidents était en augmentation, ils n’avaient plus l’occasion de travailler dans un atelier protégé. Il fallait donc leur trouver une activité occupationnelle. Ce mini-golf apportait une réponse à ce problème. Ce sont eux qui entretiennent l’ensemble du terrain, qui s’occupent des plantations, de la décoration… L’aboutissement de ce projet a également développé un nouvel espace de loisirs ouvert vers l’extérieur. Cette ouverture est concrétisée par la venue de résidents d’autres institutions, mais aussi par la visite de la population en général qui profite de nos installations pour passer un bon moment de détente. Peut-être vous laisserez-vous aller à la chaleur de leur contact, à leur gentillesse... Certains visiteurs viennent même uniquement pour s’asseoir sur un banc, profiter du calme et partager un moment de sérénité avec ces gens si attachants que sont les handicapés mentaux. Il suffit d’oser le premier pas, de rester soi-même, naturel. Ici se trouve un coin de paradis. JiWay N.C. : Quelles sont les spécificités du parcours ? F.C. : C’est un 18 trous tout à fait normal. Plus on avance, plus la difficulté va croissant. Les règles sont bien précises et rappelées sur le carton que chaque joueur reçoit au départ. N.C. : Quel est le record ? F.C. : Roger, l’un de nos résidents, réalise régulièrement le score de 56. Ce n’est pas le record absolu mais essayez toujours de faire mieux : vous verrez, c’est loin d’être évident. CApital 65 N i v e l l e s Office du Toursime Saintes - Nivelles, un demi-siècle de jumelage heureux Cette année, les villes de Nivelles et de Saintes fêtent un heureux événement : leur 50e anniversaire de jumelage. Une occasion unique pour ponctuer l’année de diverses activités plus festives les unes que les autres. Le coup d’envoi a été donné en mars avec la visite de Madame Schmitt, Maire de Saintes, qui nous a rejoints accompagnée d’une délégation pour battre le pavé lors de notre mémorable Carnaval. Le match retour a été donné début juin lorsque Nivelles est partie à la rencontre de Saintes, à l’occasion de la Foire Exposition dédiée cette année à la Belgique. L’Office du Tourisme, le Comité de jumelage, la Maison des Artistes, le chocolatier nivellois Schoenmakers, un groupe de plusieurs sociétés de Gilles et leur musique, ainsi que cuisiniers et bénévoles pour faire étalages de quelques spécialités culinaires belges, constituaient le comité d’accueil sur le stand de 400 m2 réservé à la Belgique. C’est dans une ambiance animée qu’un public nombreux a mis Nivelles à l’honneur. Histoire d’amitié Le jumelage entre nos deux villes a ceci de particulier qu’il est basé sur une amitié et une solidarité hors du commun. L’origine en est l’accueil que les Saintais ont fait aux Belges fuyant l’invasion allemande lors de l’exode de la Seconde Guerre Mondiale. Les sympathies ont traversé les années, et au jumelage officiel, a succédé la création de diverses associations sainto-nivelloises. C’est le cas notamment des clubs de philatélistes, de photo, de pêcheurs, les pompiers, les collectionneurs de véhicules d’époque, le moto- club, les comités de gilles. Ces jumelages annexes ont eu pour effet de resserrer davantage les liens créés depuis 5 décennies, une continuité que ne demandent qu’à perpétuer Jacques Romain pour Nivelles et Raymond Tillaud pour Saintes, tous deux responsables des Comités de jumelage, ainsi que les nombreuses personnes qui, de part et d’autre, travaillent pour que vive cette longue amitié. Une cinquantaine de Nivellois étaient présents pour faire étalage de nos atouts, qu’ils soient artistiques, touristiques, folkloriques ou culinaires. On s’affaire en cuisine pour concocter un accueil appétissant, nos Gilles dansent au son des tambours devant le stand du Folklore, et le public est séduit ! Les maires respectifs, Madame Schmitt et Monsieur Dehu, évoquent alors la longue amitié qui unit nos deux villes et l’Office du Tourisme présente cartes, dépliants et montage audio-visuel susceptibles d’éveiller l’envie de venir nous rendre visite. La Maison des Artistes expose quelques oeuvres du patrimoine artistique aclot et dans un objectif d’ouverture, Sylviane Beeckaert cherche à rencontrer des talents au-delà de nos frontières. Une autre initiative était l’atelier « Initiation BD » où Willy Beeckaert prodiguait des conseils en matière de scénario, cadrage, bulles pour permettre à chacun de commencer sa première planche de BD. Ray Godart, dessinateur de BD local, s’est attelé à une autre technique très intéressante : « Je te dessine, tu me dessines ». Le jeu est amusant : assis face à face avec le caricaturiste, on s’essaie à l’art difficile du portrait dans le but de s’offrir ensuite les dessins terminés et signés. Résultats Une belle présence de Nivelles en Saintonge Les personnes les plus « en vue » de la Foire Exposition à Saintes étaient certainement nos géants qui, venus en famille, dominaient la foule. Les visiteurs CApital 66 Romy Perrier surprenants et souvent de qualité pour des auteurs qui « ne savaient pas dessiner » ! Romy Perrier, notre jeune espoir local, était également du voyage. Elle a assuré avec succès devant un public chauffé à blanc, la première partie de la soirée du samedi. Ont suivi les prestations de quatre candidats de la Star’Ac jusque tard dans la nuit. Tourisme en Charmante Charente Scindée en deux parties inégales par le passage de la Charente, Saintes étend ses différents quartiers sur sa superficie. Ville de 28.000 habitants, Saintes, tout comme Nivelles, recèle des joyaux de l’art roman. Sur la Place Saint-Pierre, où a lieu le marché plusieurs fois par semaine, se dresse l’imposante Cathédrale du même nom où sont encore accolées des Cathédrale Saint-Pierre habitations. Cela nous rappelle ces maisons qui étaient adossées à la Collégiale de Nivelles avant son bombardement... De nombreuses églises romanes, des abbayes, des vestiges préservés dans les murs du Musée Archéologique constituent un beau patrimoine urbain et font de Saintes une ville chargée d’histoire. Situé sur la rive droite de la Charente, on est surpris de découvrir un arc romain, comme posé là, sans tenants ni aboutissants. Autrefois, ce monument reliait les deux rives par le vieux pont démoli en 1843. Le Pont Germanicus, c’est son nom, aurait Le Jardin Public CApital 67 N i v e l l e A son volant, élargissez votre horizon s Office du Toursime Si, au hasard d’une destination plus lointaine de lieux de vacances, votre parcours frôlait ou passait par Saintes, nous ne saurions que vous recommander de vous y arrêter. A moins que vous n’y passiez quelques jours … Il y a largement de quoi combler vos envies de découvertes. Marie Marthe Schuermans GARAGE IACONO LUCIEN MANAGE Chaussée de Mons, 45a Tél.: 064/43 24 31 Publicité électorale été démoli sans l’intervention insistante de Prosper Mérimée qui a demandé qu’on le reconstruise sur les bords du fleuve. L’Abbaye aux Dames, fondée au XIe siècle, reste très belle même si elle a subi les outrages des guerres, des incendies et des mauvaises gestions. Il y règne calme Talmont-sur-Gironde et sérénité malgré la proximité de la ville. L’église Saint Eutrope et sa crypte méritent, comme beaucoup d’autres monuments, la traversée de la Charente. Tout près de là, on peut découvrir la structure relativement bien conservée d’un Amphithéâtre qui avait une capacité de 15 000 places. Au sortir de la ville, il existe plusieurs circuits de visites d’abbayes dont l’un aboutit à Talmont-sur-Gironde, un petit bourg construit de maisons aux volets bleus et fleuri à profusion de roses trémières. L’Abbaye fait face à l’Estuaire et ressemble à la proue d’un navire. Protégée de la colère des marées par les fortifications, elle semble paisible, à l’image des ancêtres qui reposent dans le cimetière attenant et abondamment fleuri. Il y a tant de choses à découvrir dans notre ville sœur ! New Civic Hybrid CHARLEROI Concessionnaire officiel Route de Mons, 68 Tél.: 071/32 37 12 NIV1048-2006-20-14 J’en suis bleu Bleu de ma Ville - Bleu de Nivelles - Bleu des Nivellois Bleu des Nivelloises - Bleu de son dynamisme Bleu de son talent - Bleu de son histoire - Bleu de sa joie de vivre Bleu de ses rêves - Bleu de ses projets ... Office du Tourisme Le Pont Germanicus CApital 68 rue de Saintes, 48 1400 Nivelles Tél. : 067/84 08 64 fax : 067/21 57 13 [email protected] ou www.tourisme.nivelles.be Marc Olivier Gysen rue des Arts 2 - 1400 Nivelles Tél.: 0477 79 78 41 [email protected] Si je peux vous aider, n’hésitez pas à me contacter. C’est contagieux la vie en bleu N Week-end olympique Fin août, de retour de vacances et toujours bien bronzés, on pense encore loisirs, pour soi ou pour ses enfants. La rentrée, ce sera pour plus tard. C’est décidé, cette année, vous allez vous occuper de vous, bouger, vivre ! Un tour au Parc de la Dodaine s’impose donc car à l’occasion du 100ème anniversaire du COIB, la Maison des Sports de Nivelles vous invite à parcourir « la rue olympique ». Bougez et revivez ! Du sport pour tous ! Nivelles ville sportive, ce n’est pas un mythe mais une réalité. Tout est possible ou presque. Pour faciliter la découverte de l’offre considérable qui s’offre à tous, les différents clubs nivellois, l’ADEPS, AISF,… présenteront dans le hall omnisports l’éventail de leurs activités. Pas besoin de circuler dans tout Nivelles, de prendre trentesix rendez-vous. En un weekend, vous pourrez recevoir tous les renseignements nécessaires pour la pratique d’un sport, mais aussi assister à des démonstrations, voire pratiquer une discipline particulière. i v e l l e s Ambiance L’aspect ludique et récréatif sera également bien présent. Le sport, c’est aussi la fête ! Pour animer les abords de la rue olympique, des activités nautiques et aquatiques raviront petits et grands. Animations musicales, restauration, château gonflable, grimage,… rien ne sera oublié ! Réfléchir aussiRéfléchir Samedi matin, un grand forum sera organisé. Celui-ci regroupera différents acteurs de la vie sportive : ADEPS, échevin, représentants des clubs, directions d’école, professeurs d’éducation physique, président de la Maison des Sports de Nivelles. Ensemble, ils débattront des synergies à mettre en place entre commune, enseignement et clubs sportifs pour développer la forme physique des jeunes. Bien vivre dans sa tête et dans son corps, c’est l’espoir de chacun d’entre nous. Une des façons d’y arriver est la pratique d’une activité sportive. À Nivelles, il y en a pour tous les goûts et pour tous les âges. Et si cette année, vous décidiez de vous reprendre en main, de perdre les quelques kilos superflus qui vous pèsent tant, de vous offrir une nouvelle vitalité ? La Maison des Sports de Nivelles peut vous aider à faire le meilleur choix. Car l’offre est particulièrement importante ! Saviez-vous qu’il existe plus de 25 lieux différents où pratiquer l’une des cinquante disciplines sportives près de chez vous ? Pour vous guider, bienvenue ces 26 et 27 août au Parc de la Dodaine pour y découvrir le Salon des Sports ! CApital 70 CApital 71 Un été sportif Les vacances estivales sont là. Les enfants vont pouvoir goûter pleinement à un repos bien mérité. Le moment est venu de leur offrir des temps de détente, de défoulement. Malheureusement, tous les parents n’ont pas la chance d’être disponibles durant une si longue période. Comment dès lors proposer à ses enfants entre 3 et 14 ans des occupations intelligentes et agréables ? La solution : le stage sportif. Une offre sans pareille La Maison des Sports de Nivelles propose des stages d’été encadrés par des moniteurs diplômés ou brevetés. L’an passé, plus de 500 enfants ont participé aux différents stages organisés. Cette année, grâce à l’offre i v e l l e Publicité électorale N s supplémentaire de plusieurs clubs sportifs, le choix est particulièrement étoffé. Il n’y aura plus d’excuse pour ceux qui s’ennuient ! Toutes les propositions sont regroupées dans une brochure intitulée « Stage d’été 2006 ». Elle est disponible à la commune, à la Maison des Sports et dans les clubs. On y retrouve tous les renseignements indispensables : lieux, dates, services, contacts… Comme tous les goûts sont dans la nature, l’offre est généreuse : gymnastique, basket, natation, balle pelote… mais aussi stage de journalisme, de sport-nature, de sport-langue… Goûter et poursuivre André Flahaut a le plaisir de vous présenter les candidats qui composent la liste NiVL Pratiquer un sport, c’est bien plus qu’un défoulement, c’est toute une école de vie. Le sport unit ceux qui s’y adonnent, quelles que soient leur culture, leurs origines sociales. Participer à un stage, c’est aussi découvrir et prendre goût à une discipline que l’on pourra poursuivre tout au long de l’année, dans un club. Des prix pour tous Le prix ne peut plus être un frein pour inscrire votre enfant à un stage. Une semaine coûtera de 15O à 5. Qui dit mieux ? Pour aider les familles, le CPAS met des chèques sport à disposition. Attestation de déductibilité fiscale, prime offerte par la plupart des mutuelles complètent les différents soutiens. JiWay La Maison des Sports de Nivelles asbl Avenue Jules Mathieu, 2 - 1400 Nivelles Tél. 067/84 15 05 [email protected] www.nivellesport.be CApital 72 Pour plus d'informations : www.nivlinfos.be Nivelles Capital Cet été, avec Nivelles Capital, gagnez votre grand écran total Répondez aux questions ci-dessous et gagnez 20x2 places de cinéma. Pour cela, renvoyez votre bon de participation avant le 31 juillet à l’adresse Nivelles Capital - Place Emile de Lalieux 15 - 1400 Nivelles Les 20 premiers gagnants seront prévenus personnellement par téléphone. 1. Citez le nom du groupe gagnant du concours A.R.T. 2. Quel groupe, portant le nom d’un mois, joue U2 ? 3. Quel est le nom du groupe country qui animera les fêtes du quartier Saint-Jacques ? Nom: Adresse: Tél: Prénom: Question d’argent En collaboration avec notre partenaire AXA Banque Grand-place de Nivelles à votre profil en choisissant les meilleurs fonds du marché international. Les meilleurs fonds du marché mondial En fonction de votre profil, nos gestionnaires composent votre portefeuille en investissant dans des fonds qui se distinguent tant par leurs performances que par la qualité de leurs promoteurs et de leurs gestionnaires. Vous avez ainsi accès aux meilleures possibilités d'investissement dans toutes les catégories de fonds disponibles (actions, obligataires et monétaires). La gestion active Le mandat de gestion que vous donnez aux conseillers AXA Private Management leur permet d'adapter en permanence votre portefeuille à votre profil et à l'évolution des fonds et des marchés. 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N’hésitez pas à contacter JiWay au 0486/91 09 70 NIV1018-2006-20-02 Escaliers, cheminées, plafonds, portes, … ble n vala Actio u ’a u jusq elon illet s 31 ju ilité ib n dispo Rapprochez-vous... rapprochez-vous encore.... encore un petit peu... ...quand on fait de la pub, l’important, c’est d’être vu et lu! Et chez Nivelles Capital, ça marche, la preuve! Pour une réservation publicitaire, contactez JOSIANNE LHOTE AU 0498/114 075 BULLMAN NIVELLES Chée de Namur, 93 - Tél. 067/21 36 26 Samedi : ouvert de 9h00 à 16h00 Découvrez NIVELLES CAPITAL dans plus de 160 points de distribution : NIVELLES VILLE 2001 informatique Hingot Palais de justice hotel nivelles sud Garage Mercedes Garage Oliveira Garage Renault Ixina Peugeot Bullman Quatro dimension Audiologie M. 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