raphaël Jacquelin - PGA France

Transcription

raphaël Jacquelin - PGA France
# 01
Raphaël
Jacquelin
“Aujourd’hui,
je travaille
sur l’attitude”
Tiger Woods
a-t-il tout faux ?
Swing sÉquence
de Lee Westwood
Démarrez
le golf avec
Tom Watson
# 01
/6e/
www.pgafrance.org
www.pgafrance.org
www.lacoste.com
# 01
www.pgafrance.org
ÉDITO
Chers lecteurs,
UNCONVENTIONAL CHIC
Vous tenez entre vos mains le premier numéro de Practice, un magazine entièrement conçu par des pros
PGA France. C’est un moment important pour notre association qui souhaite vous accompagner dans
votre pratique à travers ce média et plus largement à travers le Club PGA.
En effet, en devenant membre du club, vous allez profiter de nombreux avantages. Vous allez donc
recevoir ce magazine qui deviendra rapidement un trimestriel. Grâce au club, vous pourrez également
obtenir ou améliorer un index, sans nécessairement réaliser une performance dans le cadre, parfois un
peu stressant, de la compétition. Nous avons aussi pensé que nous pouvions vous faire vivre l’Alstom
Open de France différemment. Nos pros seront donc présents pour vous commenter les parties des
plus grands. Nous serons présents sur d’autres événements, comme le Salon du golf, afin de vous faire
bénéficier d’un accès VIP et de vous permettre de prendre une leçon. Enfin, nous vous suggérerons
certaines destinations golfiques, nous vous ferons profiter de ventes privées dans le domaine du matériel
sans oublier l’accès à la boutique du club qui vous permettra d’arborer un blason à nos couleurs.
Ce magazine sera pour nous le moyen de vous tenir au courant tout au long de l’année des événements
qui rythmeront la vie de notre club. Nous aborderons l’actualité et traiterons de thématiques pour
lesquelles nous sommes légitimes : la technique, les tournois professionnels, les champions qui ont fait
l’histoire de ce sport, etc. J’ai immédiatement une pensée pour Severiano Ballesteros qui nous a fait
aimer ce sport et je vous laisse lire l’hommage que Bernard Pascassio a souhaité lui rendre.
Ce premier numéro vous propose déjà une analyse technique du swing du numéro 2 mondial, Lee
Westwood. Nous vous livrons les secrets de Raphaël Jacquelin au petit jeu comme ceux de Tom Watson,
l’homme aux 8 tournois majeurs qui aurait pu en ajouter un de plus à son palmarès, lors du British Open
2009. Nos différentes rubriques passeront en revue la préparation physique et mentale ou la façon de
mener son propre entraînement. Nos pages régionales mettront en avant vos résultats, notamment ceux
réalisés lors de la PGA Cup (la plus grande compétition amateur organisée en France où les qualifiés
seront invités au Grand Prix Schweppes PGA). J’en profite pour remercier les directeurs de golf qui
sont associés à ce projet et la Fédération française qui nous a soutenus dès l’origine.
Maintenant que nous savons que la France recevra la Ryder Cup en 2018, nous avons devant
nous 7 années pour faire de ce pays une grande nation golfique. Il était donc temps que PGA France
vous réitère son envie de vous accompagner afin de vous faire apprécier ce jeu diabolique mais
passionnant. Au nom des 1 400 professionnels que j’ai l’honneur de représenter, je vous souhaite la bienvenue
au Club PGA.
Éric Douennelle
Président de PGA France
Ours
à la une… Raphaël Jacquelin par Philippe Millereau.
Diffusion :
Rédacteurs en chef :
A l’ensemble des membres du club PGA France
et dans tous les magasins de la chaîne Golf Plus.
Eric Douennelle - [email protected]
Arnaud Tillous - Tél. : 01 40 93 25 19
[email protected]
Jean-Louis Guimar - Tél. : 01 40 93 25 30
[email protected]
Rédaction : Alexandre Mazas,
Secrétariat de rédaction :
Édité par : JOURNAL DU GOLF SAS
Président fondateur : Frédéric Schmitt
4, cours de l’île Seguin,
92102 Boulogne Billancourt
Tél. : 01 40 93 23 92
[email protected]
Journal du Golf
est une publication PSI :
Directeur général : Louis Gillet
[email protected]
Directeur de la publication délégué :
chic non conventionnel
P a r t e n a i r e O f f i c i e l 2 0 11
Frédéric Schmitt - Tél. : 01 40 93 25 11
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Rédacteur graphiste
Responsable fabrication :
Benjamin Cadiou, Roland Macheneau,
Paul Mahé et Frédéric Pelatan.
Véronique Comte
Remerciements à tous les Pros PGA
consultants pour Practice.
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Responsable de la diffusion
et de la communication :
Roularta Printing SA, Roeselare, Belgique.
Catherine Tisseron - Tél. : 01 40 93 25 31
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Conception et Direction Artistique :
Impression :
Ne pas jeter sur la voie publique. Practice est une
marque déposée par PGA France. Toute reproduction
ou représentation même partielle est interdite sans
l’autorisation écrite préalable de l’éditeur Journal du
Golf SAS.
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Sophie Joffo / 01 41 04 97 84
[email protected]
François Hoffet / 01 41 04 97 51
[email protected]
Jean-François Chenut / 01 41 04 97 81
[email protected]
Eva Lomnicka / 01 41 04 97 85
[email protected]
3
Sommaire
peugeot.fr
12
Merci Seve par Bernard Pascassio
16
Les résultats des Français
22
Faites de chaque parcours
un parcours exceptionnel.
42
34
Analyse du swing de Tiger Woods
56
Le petit jeu, par Raphaël Jacquelin
64
100
72
Comment s’entraîner
86
Matériel
112
Pages régions
Consommation mixte (en l/100 km) : de 4,5 à 7,3. Émissions de CO2 (en g/km) : de 116 à 169.
NOUVELLE PEUGEOT
4
508 SW
TECHNIQUE
Jean-Marc Delfino
Pro au golf de Barcelonnette-Pra Loup
Entraîneur des jeunes de la Ligue PACA
Tél. : 06 86 08 58 61 -­ [email protected]
l’intérêt
du coup
punché
Pour conserver une balle plus basse et mieux dirigée
et mieux contacter la balle lorsque le lie n’est pas bon
(balle dans un divot).
« Raccourcir
pour concentrer »
6
1
Grippez plus court
2
Adressez la balle davantage vers le pied droit
3
Armez les poignets durant le backswing
4
Conservez le poids du corps à gauche 5
Finissez le club bas (en allant vers le tee) avec les poignets fermes
Plantez un tee incliné 10 cm devant votre
balle. En frappant votre coup « punché »
la tête du club devra contacter le « tee »
en laissant une trace au sol (divot).
Club PGA
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Colin Montgomerie et plus de 90% des joueurs du PGA Tour* choisissent Bushnell pour préparer leurs
compétitions. Le Pro 1600 Tournament Edition offre une plus grande précision, des performances inégalées et
est autorisé en compétitions. La technologie PinSeeker® vous assure une acquisition précise et systématique
du drapeau en faisant abstraction de l’arrière plan.
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©2011 BOP. Pinseeker est une marque déposée de Worldwide Golf Enterprises, Inc.
*Etude réalisée par Darrell Survey Co. auprès des professionnels utilisant les télémètres laser pendant le Players Championship 2010. **Tous les modèles Bushnell sont, à l’exception du Pro1600 Slope Edition
et du Tour V2 Slope Edition, autorisés en compétitions fédérales et grand prix, ainsi qu’en compétitions de clubs sous réserve de l’application de la règle locale USGA & R&A 14-3/0.5.
Club PGA
Texte de la rédaction
VOUS AVEZ CHOISI DE FAIRE
LE PLEIN D’AVANTAGES !
Vous êtes nombreux à avoir rejoint le Club PGA et vous êtes les premiers à découvrir
le magazine Practice ! Ce premier numéro est à marquer d’une balle blanche !
P
ractice a été conçu et rédigé par des enseignants PGA
France avec l’aide des journalistes de Journal du Golf.
Vous aurez tout le loisir de découvrir les 120 pages avec
les swing séquences des meilleurs joueurs du monde, les conseils
des grands pros américains, mais aussi français, et tous les
enseignants de PGA France qui vous offrent leurs astuces et leur
savoir pour s’entraîner et progresser.
Vous aurez le plaisir de lire les interviews, les conseils sur le
mental et sur le matériel, mais aussi des informations en région.
Mais le Club PGA c’est aussi une palette de services et de privilèges
à découvrir sur le site internet. Pour cela, connectez-vous sur
www.clubpga.fr
Principale NOUVEAUTÉ GRÂCE
AU CLUB PGA, FINI LE STRESS
EN COMPÉTITION !
Améliorez votre handicap lors d’un parcours
accompagné.
Vous pourrez obtenir votre premier index
en dehors des compétitions en disputant une
partie avec votre enseignant ou améliorer votre
classement toujours sous la responsabilité de
celui-ci. Votre pro PGA pourra en effet valider
votre carte de score, et ce trois fois par an.
Pour tous ceux qui stressent en compétition,
quelle fantastique opportunité d’avoir enfin
un classement correspondant réellement à
leur niveau de jeu.
Contactez votre pro PGA pour planifier votre
prochain parcours accompagné. Les premiers
membres de PGA France l’ont déjà fait et en
sont ravis ! Ainsi, Philippe Marchand, pro sur
le golf de Rueil-Malmaison en région parisienne a déjà modifié
l’index de trois de ses élèves : « Ce sont des gens qui n’ont pas le temps
de faire des compétitions. Cette possibilité offerte par le Club PGA
est parfaite pour eux. Ce sont des débutants. Les deux premiers,
je leurs ai donné un index de 45. Quant au troisième, je l’ai mis
directement 36. Mais il vaut mieux que cela. Il joue régulièrement
autour de 25. C’est un acharné, un ancien footballeur pro, il vient
de commencer et, en trois mois, il a certainement tapé plus de
balles que moi durant toute ma carrière. Il est artisan et ne peut
pas faire de compétitions le week-end. Tous mes élèves avaient
entendu parler de cette offre du Club PGA lors du Salon du golf,
c’est vraiment une super idée. »
10
DES NEWS DE LA PGA CUP !
Quarante-huit compétitions en France d’avril à octobre 2011 :
découvrez toutes les dates sur le site Club PGA et retrouvez tous
les résultats et les photos des compétitions qui ont déjà eu lieu.
Vingt compétitions se sont déjà déroulées et de nombreux amateurs
ont répondu présents dans la bonne humeur et la convivialité.
Comme en témoigne HUGUES GIOUX au golf de
l’Estérel
PGA Cup sur le golf Estérel mardi 5 Avril
Cette compétition organisée par toute l’équipe du golf de l’Estérel
et animée par les trois professeurs de golf, Sébastien Quézédé,
Didier Élissalde et Hugues Gioux, fut une grande fête sportive. De
nombreux partenaires locaux
ont adhéré à cet événement
offrant ainsi une très belle
dotation à l’épreuve. Concours
de précision, de putting et de
nombreux lots au tirage au sort
sont venus compléter la liste
des gagnants de ce stableford
en simple dans les huit séries.
De plus, tous les participants
à cette compétition profiteront
gratuitement pendant un an de
l’adhésion au club. Les pros du
golf Estérel remercient leurs
élèves car ils ont pu à cette
occasion partager leur passion
du jeu sur le terrain. »
Vous avez également le droit de
disputer toutes les alliances, la
nouvelle formule de jeu qui fait fureur et associe un pro et un
amateur. Pour pouvoir prendre part aux alliances labellisées
PGA, celles en région, le Championnat de France des enseignants
organisé à Marrakech ou bien les PGA France Turkish Alliances,
vous devrez obligatoirement faire partie du Club PGA (adhésion
de 19 euros par an dès la 2e année).
Mais ce n’est pas tout !
D’autres services exclusifs vous attendent sur l’espace licenciés de
la FFGolf et sur www.clubpga.fr, alors recommandez le Club
PGA à vos amis golfeurs et partagez-les avec eux.
JUILLET
Dimanche 3
Château de Maintenon
Samedi 9
La Valdaine
Dimanche 10
Périgueux
Saint-Cast
Giez
Albon-Senaud
Jeudi 14
Bussy-Guermantes
Samedi 16
La Prée-La Rochelle
Dimanche 17
Rougemont*
Saint-Malo
Royan
Dimanche 24
Les Olonnes
Dimanche 31
Le Bercuit*
AOÛT
Jeudi 18
Les Sables d’Or
Samedi 20
L’Empereur*
Vittel-Ermitage
Dimanche 21
Cornouaille
Les Gets
Brest-Les Abers
Mardi 23
Les Arcs
Mercredi 24
Amnéville-les-Thermes
Dimanche 28
La Picardière
Combles-en-Barrois
SEPTEMBRE
Samedi 3
Sablé-Solesmes
Dimanche 4
R.G.C. du Hainaut *
Graves & Sauternais
Troyes-La Cordelière
Saint-Jean-de-Monts
Dimanche 11
Sully-sur-Loire
Rebetz
Les Ajoncs d’Or
Marmande
Val de Sorne
Dimanche 25
Falgos
OCTOBRE
Dimanche 2
Château de Chailly
Château de Cheverny
Dimanche 9
Val Secret
Mignaloux-Beauvoir
Montpellier-Juvignac
Etiolles
Dimanche 16
Latitudes Toulouse Seilh
* Golfs de Belgique
www.golfy.fr
Hommage
Bernard Pascassio
Merci, Seve !
« La disparition prématurée d’un homme qu’on a connu et admiré provoque un tel choc
que les idées se troublent. L’émotion de la perte envahit tout. C’est pourquoi il est bon de
laisser passer un peu de temps avant de s’essayer à comprendre l’ampleur du désastre.
Désastre car, à 54 ans, Seve semblait avoir encore des années pour nous faire bénéficier
de son énergie et de ses talents. Le destin en a décidé autrement ; nous nous devons de
l’accepter. Reste que cet homme a imprimé une marque indélébile dans le monde qui
était le sien et qui reste le mien, le monde du golf. »
En quelques décennies, il a profondément transformé le paysage de la
haute compétition, tant par ses exploits personnels sur les terrains que par
ses initiatives et les impulsions qu’il a su donner à un univers somme toute
assez conservateur.
Dans son genre, ce fut un révolutionnaire, auteur et acteur d’une révolution
tranquille mais profonde.
Je me souviens d’avoir été le voir en 1977, à Santander, dans la ferme
familiale. Les vaches n’étaient pas très loin, et son accueil rayonnant et
simple annonçait une personnalité exceptionnelle, « le » grand bonhomme
qui avait compris qu’il faisait le lien entre ses origines modestes et son
avenir brillant, entre ses racines paysannes et son rayonnement médiatique
mondial.
Je ne reviendrai pas sur les exploits sportifs. Le plus jeune dans
nombre de palmarès, un bilan sportif formidable avec des victoires à
Augusta (1981 et 1983), au British (1979, 1984 et 1988), et un peu partout
dans le monde, dont ici en France avec le Lancôme (1976, 1983, 1986 et
1988) et l’Open de France (1977, 1982, 1985 et 1986). Seve ne détient peutêtre pas de records absolus, mais il demeurera un des grands vainqueurs
multirécidivistes de l’histoire du golf.
L’apothéose fut le combat incessant qu’il mena pour donner à la Ryder Cup
l’ampleur que les célèbres matches ont prise aujourd’hui. D’une rencontre
discrète et pour tout dire un peu ennuyeuse entre pros britanniques et
américains, la Ryder Cup allait s’étendre aux professionnels européens
et conférer à l’épreuve le statut des grands affrontements sportifs entre
nations. En 1979, en incluant parmi les douze joueurs européens deux
Espagnols, Garrido et Ballesteros, les Britanniques, toujours aussi
réalistes, ouvraient la porte. Quelques éditions plus tard, les Européens
emmenés par Seve récupéraient le fameux trophée, au grand dam des
Américains animés d’une flamme patriotique au moins égale à celle
déployée par le terrible Espagnol. De mémoire de joueur, il fut un grand
« captain » pour l’équipe d’Europe.
Comment gagnait-il ? Grâce à la combinaison parfaite entre un talent,
une adresse de manieur de balles hors pair et une volonté de vaincre peu
commune.
Chacun sait comment le petit garçon de Pedreña, fils de paysans
modestes, apprit les rudiments du jeu à l’aide d’un fer 3 et de balles
récupérées, rien qu’en observant et en expérimentant. Le talent et le désir
d’être le meilleur nourrissaient déjà ses rêves de renommée.
Devenu joueur professionnel et très vite leader sur le circuit pro
naissant, il imprime sa marque sur les mentalités. Nous nous rendons
compte aujourd’hui à quel point les champions qui ont suivi lui doivent une
reconnaissance éternelle. Sans Ballesteros, pas de Faldo, pas de Langer,
pas de Lyle, pas de Woosnam, pas d’Olazábal, pas de Kaymer. Il a servi
de détonateur à l’explosion du golf en Europe et de tous les talents qui
ont éclos dans son sillage de gloire. Il a ouvert la voie, montré le chemin,
entraîné derrière lui. Oui, un Européen pouvait gagner le Masters au nez
et à la barbe des géants US. Oui, un pro de la vieille Europe, encore toute
baignée de jeu amateur, pouvait produire un génie à la mesure d’un Palmer
ou d’un Nicklaus. Oui, un type qui n’aimait pas spécialement le circuit
américain, qui n’appréciait qu’à moitié les parcours du Nouveau Monde,
pouvait s’imposer par son pur talent et attirer les foules ébahies venues
admirer la prodigieuse désinvolture de celui qui accepte de se mettre dans
des situations impossibles pour trouver ensuite la solution miracle.
Car Seve était un homme de spectacle. Son élégance naturelle, son
allure de sombre torero, attirait le spectateur. Sur le tee, il était beau, son
swing surdimensionné fascinait. Ses scores déchaînaient l’enthousiasme.
Il a réussi aussi bien à entraîner des vocations à sa suite qu’à créer
cet engouement capable de sortir le golf du ghetto élégant et discret qui était
le sien en Europe jusque dans les années 70. Même les Britanniques, fort
chauvins quoique souvent à juste titre, se sont entichés de « Sevvie ». Bon
connaisseur du Royal & Ancient jeu de balle, le public britannique a très
vite goûté la qualité ludique et artistique du golf déployé par Ballesteros.
Les foules le suivirent quand il disputait le British, elles le soutenaient, lui
prodiguaient ses ovations et lui, fier de ce soutien qui venait du cœur des
gens, ne manquait pas de le leur rendre en se surpassant, pour lui-même,
certes, mais aussi pour eux.
En France même, les Levet, Van de Velde et autres Jacquelin ont compris
par son exemple qu’ils pouvaient espérer construire une vie de golfeur
professionnel international. Et à leur tour, les portes qu’ils ont ouvertes
ont aspiré d’autres jeunes talents qui les surpasseront un jour, car telle est
la règle des pionniers, ouvrir puis céder la place.
Pionnier, Seve le fut, et un immense. Il n’appartenait pas de naissance
aux classes privilégiées qui faisaient le golf à l’époque. Il savait la valeur
du travail, il prisait la vertu de l’effort et de la patience et était bien
conscient que rien jamais n’est définitivement acquis, ni d’ailleurs perdu.
Mais sa jeunesse et son talent allaient éclore et montrer ces fondamentaux
au regard des foules.
12
Bernard Pascassio
et Seve Ballesteros
Une fois sa carrière engagée, Seve se mit à déployer tous ses efforts
pour développer le golf. Dans son pays, bien sûr, en facilitant l’arrivée de
nouveaux joueurs – Olazábal s’en souvient avec émotion – et ailleurs, en
Europe et à travers le monde. Véritable locomotive fédérant autour de lui
grâce à son charme, à son rayonnement personnel, bref à son charisme,
les volontés des investisseurs, des fédérations, des organisations comme le
circuit européen, pour que le jeu de golf – et les retombées économiques qui
l’accompagnent – soit mieux connu, mieux aimé, plus pratiqué.
Tous ceux, joueurs, organisateurs, journalistes, simples spectateurs qui
ont eu la chance de rencontrer Seve, de le voir jouer dans des tournois, de le
côtoyer, ont aimé cette personnalité si riche. Sa jeunesse pleine de beauté
et de soleil a suscité une juste passion chez un tas de gens raisonnables
mais sensibles à la grandeur.
Sa disparition bien avant l’âge auquel les gens normaux envisagent de
prendre leur retraite signe pour moi cette fulgurance de star. Pour une
fois, ce mot galvaudé prend tout son sens. Seve fut, et restera dans les
mémoires une véritable étoile, de première grandeur, dans un firmament
tapissé de gazon et de rough, parsemé d’obstacles posés là pour le simple
plaisir de « recoveries » réservés aux seigneurs acrobates.
Alors, du fond du cœur, après un tel accomplissement et malgré ce dernier
chapitre trop bref et brutal, je ne saurais mieux dire que : muchas gracias,
Seve, y hasta luego...
13
Actu
Texte d’Alexandre Mazas
À nous
la Ryder Cup 2018 !
Le 17 mai 2011 restera à jamais comme un jour à marquer d’une pierre blanche
dans l’histoire du golf français : au siège du Tour européen à Wentworth, le comité de
la Ryder Cup Europe a attribué à la France l’organisation de l’édition 2018 de la plus
prestigieuse compétition de la planète golf. Une victoire historique qui augure des jours
fastes pour le développement du golf dans l’Hexagone.
E
n 2018, pour seulement la deuxième fois de
l’histoire de la compétition, la Ryder Cup
n’aura lieu ni aux États-Unis, ni dans les Îles
Britanniques. La 42e confrontation biennale entre
les douze meilleurs golfeurs européens et
leurs alter ego américains se déroulera
en effet en France, au Golf National
de Saint-Quentin-en-Yvelines ! Après
l’édition 1997 obtenue par le parcours
espagnol, grâce à l’influence du génial Severiano Ballesteros à qui le Tour
européen devait bien cela, le trophée créé par
Samuel Ryder en 1927 ira donc à nouveau visiter
le Vieux Continent. Dans un sport aussi largement
anglo-saxon dans ses traditions, ses pratiquants et
ses instances dirigeantes, la nouvelle est historique.
Elle montre que le golf français a acquis une vraie
crédibilité aux yeux de la planète.
Le choix de la raison
Si la victoire tricolore est exceptionnelle, elle n’est
pourtant pas une surprise. Opposé aux candidatures
espagnole, allemande, néerlandaise et portugaise,
le dossier français faisait figure de favori. Et
même si l’on craignait que la vague d’émotions
déclenchée par le décès de l’immense champion
espagnol Severiano Ballesteros quelques jours
auparavant ne fasse pencher la balance en faveur
des Ibères, le comité de la Ryder Cup Europe
a fait le choix de la raison. Au moment de
l’annonce, le patron du Tour européen George
O’Grady expliquait tout simplement que
« la candidature française s’est élevée
au-dessus des autres à la faveur de son
parcours, le Golf National, et de son
Open plus que centenaire, de la qualité de
ses infrastructures, de ses racines plongées au cœur
du golf français et de ses licenciés, de son programme
de cent petits équipements qui permettra à la France
14
de donner en héritage au monde du golf une nouvelle
génération de golfeurs et, enfin, de Paris et Versailles,
en toile de fond de l’événement… »
L’Alstom Open de France, la locomotive
Tout est dit. Les atouts majeurs de la candidature
portée par Pascal Grizot ont su convaincre le
comité. Le parcours du Golf National, unanimement
plébiscité par les meilleurs joueurs du monde pour son
caractère difficile et spectaculaire, a aussi l’avantage
de pouvoir accueillir plus de 40 000 spectateurs par
jour. L’Alstom Open de France, qui s’y tient tous les
ans sans interruption depuis 2002, a également joué
un rôle de locomotive : la qualité sans cesse croissante
de son organisation, et sa dotation conséquente de
3 millions d’euros, en font l’un des tournois les plus
importants du circuit européen. L’alliance sacrée des
instances sportives et des pouvoirs publics, ainsi que
le soutien des partenaires privés, ont également joué
un rôle crucial. Enfin, le financement raisonnable
du projet, dont une bonne partie du budget global
de 35 millions d’euros est d’ores et déjà garantie par
l’augmentation de 3 euros du prix de la licence initiée
en 2010, a achevé de convaincre le comité.
Cent petits équipements
Depuis le 17 mai, l’avenir du golf français s’écrit donc
en lettres d’or. Les défis sont nombreux à relever,
mais l’effet Ryder Cup devrait déjà permettre à la
petite balle blanche de se développer de manière
forte. D’ici 2018, la FFGolf compte ainsi doubler le
nombre de ses licenciés, de 400 000 aujourd’hui à
800 000 dans sept ans. Le programme fédéral des
cent petits parcours construits à proximité des zones
urbaines va lui aussi pouvoir être pleinement lancé,
afin d’accueillir au mieux les nouveaux golfeurs. Plus
de joueurs, plus de parcours, plus d’enseignants et,
souhaitons-le, plus de champions : le cycle vertueux
du golf français est lancé !
Actu
Texte d’Alexandre Mazas (au 19 juin 2011)
Le bilan des Bleu(e)s
8
2
Raphaël Jacquelin, roi de Sicile
Gains : 481 629 e - Race to Dubai : 25e
Quatre ans après son deuxième succès sur le circuit européen, Raphaël Jacquelin
a ajouté un troisième trophée à sa collection en remportant fin mars l’Open de
Sicile. Une performance tout en maîtrise qui vient récompenser l’impressionnante
régularité au plus haut niveau du Lyonnais, auteur de 16 top 10 entre ces deux
victoires ! Jacquelin a d’ailleurs failli récidiver la semaine suivante en Andalousie, où
il a finalement pris la 4e place. Puis, lors du BMW PGA Championship à Wentworth
fin mai, l’élève d’Alain Alberti a de nouveau décroché une excellente 4e place. Ces
très bons résultats l’ont propulsé à la 76e place mondiale, à portée de fusil du fameux
top 50 planétaire qui lui donnerait accès à tous les Majeurs et toutes les épreuves de
Championnat du monde.
Christian Cevaër
Gains : 70 921 e - Race to Dubai : 146e
Comme Thomas Levet, Christian Cevaër n’a été que l’ombre de luimême en ce début de saison : deux cuts franchis sur sept tournois joués,
et une 53e place comme meilleur résultat. Mais un top 15 en Espagne
puis une 30e place à Majorque et une 18e place au pays de Galles
semblent l’avoir relancé.
9Alexandre Kaleka
Gains : 45 735 e - Race to Dubai : 169e
Avec quatre cuts franchis en dix tournois joués, Alexandre Kaleka
vit une première moitié de saison compliquée. La deuxième s’annonce
d’autant plus difficile que sa catégorie ne lui permettra pas de disputer
beaucoup d’épreuves.
Challenge Tour
European Tour
1
Grégory
Bourdy
Gains : 506 492 e - Race to Dubai : 19e
Toujours aussi régulier que les deux années précédentes, le
Bordelais n’a pour l’instant raté que trois cuts sur douze tournois.
Ses performances moyennes en début de saison (un seul top 20
jusqu’à mi-avril) ont été compensées par une belle deuxième place en
Malaisie, à un coup du vainqueur Matteo Manassero. Nouvel accessit,
deuxième, à l’Open du pays de Galles début juin, un résultat qui lui
permettait, lui aussi, de rentrer parmi les 80 meilleurs joueurs du
monde. Victorieux au Grand Prix PGA Schweppes (voir plus loin) mimai, il avait signé un autre top 10 à l’Iberdrola Open dans la foulée.
La victoire n’est plus très loin et les 50 premiers mondiaux non plus.
3
Grégory Havret
Gains : 335 366 e - Race to Dubai : 33e
Douze tournois joués, trois top 10 et quatre cuts manqués : Grégory
Havret a alterné le très bon et le moins bon dans cette première
partie de saison. Troisième en Inde fin février, puis 7e en Chine fin
avril et enfin 5e en Espagne début mai, le Rochelais a engrangé de
précieux points pour la Race to Dubai. En revanche, la déception
de son cut manqué au Masters d’Augusta, après 27 premiers trous
d’excellente facture, lui a laissé un goût de revanche. Un peu assouvi
avec sa 30e place à l’US Open malgré un 77 initial qui semblait le
condamner. Deux 69 encadrant un 71 pour ses trois derniers tours
lui ont permis d’effectuer une belle remontée. Le Parisien est à sa
place dans l’élite mondiale et il adore les grands événements qui le
transcendent. Comme il le dit lui-même, il faut à présent qu’il évolue
au même niveau lors des épreuves ordinaires.
4
Jean-Baptiste Gonnet
Gains : 248 209 e - Race to Dubai : 53e
Après avoir sauvé sa carte d’extrême justesse fin 2010, le Cannois a
attaqué 2011 tambour battant. Avec déjà trois top 10 au compteur
16
à Johannesburg, Dubaï et au Maroc, sa carte est déjà sauvée. Très
régulier puisqu’il n’a manqué que trois cuts en onze tournois, « JB »
doit ses bonnes performances à un nouvel état d’esprit très positif sur
le parcours. Et même s’il a raté le cut en Espagne et à Wentworth, une
première victoire sur le circuit en 2011 n’étonnerait personne.
5
Romain Wattel
Gains : 154 391 e - Race to Dubai : 85e
Pour sa première saison sur le Tour européen, le joueur de BussySaint-Georges a crevé l’écran dès son premier tournoi en Afrique
du Sud, en prenant la 5e place au terme d’un dernier tour joué en
compagnie de Goosen et Els ! Après une période un peu plus délicate,
l’élève d’Olivier Léglise a signé une nouvelle 5e place à l’Open
d’Espagne début mai et une 15e place à l’Open du pays de Galles. Il
doit maintenant gagner en régularité pour espérer sauver sa carte en
fin de saison, ce qui semble tout à fait dans ses cordes.
6
Thomas Levet
Gains : 130 419 e - Race to Dubai : 100e
Avec seulement deux cuts franchis en sept tournois, le Parisien a
vécu un début de saison peu conforme à ses standards habituels.
Mais depuis l’arrivée du circuit sur le sol européen, il a retrouvé son
niveau de jeu : trois bonnes performances coup sur coup en Espagne,
à Majorque et à Wentworth laissent augurer d’une belle deuxième
moitié de saison.
7
Victor Dubuisson
Gains : 101 662 e - Race to Dubai : 115e
Pour sa première saison sur le grand circuit, l’ex-numéro 1 mondial
amateur ne démérite pas. Au Qatar, pour son deuxième tournoi,
il a même signé le premier top 10 de sa jeune carrière pro. Mais
sa catégorie et une blessure ne lui ont permis de disputer que six
épreuves jusqu’à présent, et comme il a manqué le cut en Espagne et
à Majorque, il lui faudra batailler toute la saison pour conserver ses
droits de jeu à moins qu’il ne réalise un exploit comme il a semblé le
faire au pays de Galles avant de sombrer lors du dernier tour.
Deux victoires cette saison pour nos représentants sur le Challenge
Tour. LA première pour Anthony Snobeck à l’Open de Toscane mi-mai
et la deuxième pour Édouard Dubois à l’Open de Kärnten en Autriche
avec un week-end de feu 65 et 63 et un total de -23.
`
LPGA Tour
1
Karine Icher
Gains : 55 398 $ - LPGA Money List : 55e
Six cuts franchis sur sep tournois disputés : la Castelroussine continue
à faire preuve de la régularité qui la caractérise, mais n’a réussi à
accrocher qu’un seul top 20 officiel. Et sa saison 2011 est d’ores et déjà
terminée puisque Karine Icher, qui deviendra maman en août, a quitté
les fairways pour se préparer à l’heureux événement.
2
Gwladys Nocera
Gains : 23 076 $ - LPGA Money List : 83e
Début de saison assez moyen pour Gwladys Nocera, qui a manqué deux
cuts en six tournois et n’a pu faire mieux qu’une 33e place sur le circuit
américain. Revenue sur le circuit européen au printemps pour tenter
de décrocher sa qualification pour la Solheim Cup fin septembre, la
numéro 1 européenne 2008 s’est relancée en signant une belle 2e place
au Portugal mi-mai. La voici désormais 26e du classement européen
avec 27 908 euros mi-juin.
LADiES european Tour
1
Virginie Lagoutte-Clément
Gains : 59 376 e - Henderson Money List : 9e
Meilleure tricolore la saison passée, Virginie Lagoutte-Clément vit à
nouveau une belle saison. Trois 4e places consécutives au Portugal,
en Allemagne et en Slovaquie au mois de mai l’ont propulsée vers le
haut du classement européen. La qualification pour la Solheim Cup est
également à sa portée.
2
Sophie Giquel-Bettan
Gains : 57 610 e - Henderson Money List : 10e
Un début de saison raté avec 3 cuts manqués sur 5. Mais depuis l’exjoueuse du PGA Tour n’a plus loupé un cut et s’est surtout classée 2e
mi-juin à l’Open d’Allemagne.
3
Caroline Afonso
Gains : 37 557 e - Henderson Money List : 18e
Après quatre cuts ratés sur les quatre premiers tournois, Caroline a
repris le chemin des sommets avec cinq cuts consécutifs mais surtout
une 8e place en République tchèque et une deuxième la semaine suivante
aux Pays-Bas. Attention à elle pour la deuxième partie de saison.
Les autres
Anne-Lise Caudal était 25e au classement début juin avec deux top 10
et Cassandra Kirkland, 39e avec un top 10. À noter enfin que la jeune
Alexandra Bonetti, encore amateur, a pris fin mars la deuxième place
de la Lalla Meryem Cup au Maroc.
Grand prix PGA schweppes
Bourdy maître chez lui
« J’avais vraiment à cœur de bien faire ici, chez moi à Bordeaux et de
rejoindre au palmarès de l’épreuve des prestigieux vainqueurs comme
Jean Garaïalde. Je n’ai jamais gagné en revenant de derrière. J’en
étais un peu frustré. Je suis vraiment content d’y être parvenu. »
Grégory Bourdy, l’un des régionaux de l’étape, parti avec trois coups
de retard le samedi matin, a attendu le 16e trou du dernier tour
du Grand Prix PGA Schweppes début avril pour prendre la tête et
devancer d’une longueur l’autre joueur du cru, Édouard Dubois.
Jacquelin satisfait
Celui-ci avait pourtant dominé en dernière partie Raphaël Jacquelin
et signé un joli 69 (-2). Mais Grégory Bourdy, déjà auteur d’un
très bon 66 (-5) le vendredi, a fait mieux encore le samedi pour le
quatrième et dernier tour avec un 65 (-6). Son total de -15 lui offre
donc un coup d’avance sur Édouard Dubois et quatre sur Benjamin
Nicolay et Raphaël Jacquelin. Le président de PGA Players était
évidemment ravi de cette semaine bordelaise : « Le but, c’est de faire
part de notre vécu sur le Tour européen et j’y suis depuis 1997. Avec
tous les autres joueurs, on commence à avoir une grosse maturité
sur le haut niveau. Ce Grand Prix Schweppes est très formateur
pour les jeunes. Ils se confrontent aux meilleurs Français et peuvent
ainsi s’évaluer. Et c’est aussi une grande fête du golf français. Les
Français sont présents au plus haut niveau sur quelques semaines.
Pas encore sur une saison. Pour avoir un joueur dans le top 15
mondial, il faut compter au moins cinq années. » Rendez-vous est
pris, et le Grand Prix PGA Schweppes aura évidemment sa part
dans cette réussite.
17
Actu
Texte d’Arnaud Tillous
Résultats – Monde
US Open
La technologie Straight Flight concentre plus de poids sur le talon,
À 22 ans, Rory McIlroy domine de bout en bout le 111e US Open et s’impose le
19 juin avec huit coups d’avance sur le parcours du Congressional. Le gamin de
Holywood, en Irlande du Nord, efface son échec du Masters où il s’était élancé
avec quatre coups d’avance lors du dernier tour avant de finir 15e après un
score de 80. En tête des trois précédents tournois du Grand Chelem, USPGA,
British Open et donc Masters sans parvenir à conclure, Rory a cette fois atomisé
l’opposition et le parcours de l’US Open, établissant un nouveau record de
16 coups sous le par. « Rors », désormais numéro 4 mondial, bat d’ailleurs au
passage une dizaine de marques de l’Open américain comme le record après 36
et 54 trous. À 22 ans et 46 jours, le Nord-Irlandais devient le plus jeune joueur
du Tour européen à remporter un Majeur. Il devance Severiano Ballesteros (22
ans et 103 jours au British Open 1979) ! Il est également le plus jeune depuis
Bobby Jones en 1923 à remporter l’US Open et enfin le plus jeune Européen à
remporter un Majeur depuis Tom Morris Junior en 1872 ! Pour la première fois
dans l’histoire du golf, les cinq derniers titres du Grand Chelem ont échappé aux
Américains.
permettant une rotation naturelle de la face du club à l’impact.
C’est la
nouvelle
science de
la ligne droite.
Les bois
K15 sont les
seuls Driver et
Bois de
Parcours à
posséder la
Après une furieuse bataille où près d’une dizaine de joueurs pouvaient
encore s’imposer à l’attaque du retour, c’est le Sud-Africain Charl
Schwartzel qui s’impose le 10 avril avec un finish ahurissant, quatre
birdies sur les quatre derniers trous.
Ce 10 avril restera à jamais dans la légende du Masters avec huit
joueurs différents en tête lors du dernier tour, mais aussi pour
l’effondrement de Rory McIlroy. Impérial pendant 54 trous, l’Irlandais
du Nord joue les neuf premiers trous en tremblant. Un triple bogey
sur ce trou suivi d’un bogey et d’un double lui font perdre le Masters.
Neuf mois après Louis Oosthuizen au British Open, un autre SudAfricain pas très connu, Charl Schwartzel, s’impose en Grand Chelem
et revêt la veste verte.
Numéro 1 mondial
27 février
À 26 ans, Martin Kaymer devient le 14e numéro 1 mondial de
l’histoire du classement planétaire, à l’issue du WGC Match Play
Championship. Une ascension commencée en 2006 sur le Challenge
Tour et qui éclate au grand jour en 2010 avec 4 victoires, dont son
premier Majeur, l’USPGA. Une place de finaliste au WGC Match
Play Championship face à Luke Donald suffit donc à l’Allemand pour
finir son ascension au sommet du golf. Kaymer devient le deuxième
golfeur germanique à s’installer au plus haut échelon mondial. Il
succède à Bernhard Langer, numéro 1 pendant 3 semaines en 1986.
Avec Martin Kaymer n° 1, Lee Westwood suivi de Luke Donald et
McDowell, le golf est dominé par un quatuor 100 % européen. Une
première depuis 1992 et le carré magique Woosnam, Faldo, Olazábal
et Ballesteros.
24 avril
Exilé sur l’Asian Tour pour un tournoi, Lee Weestwood remporte
l’Indonesian Masters. Un succès qui permet à l’Anglais de reprendre
sa place de numéro 1 mondial. Westwood repasse devant l’Allemand
Martin Kaymer, huit semaines après avoir perdu son trône.
18
Le même jour à l’Héritage Open, Luke Donald rate l’occasion de
s’emparer du trône. En cas de victoire, l’Anglais accédait à la première
place mondiale mais, en tête à l’issue du troisième tour, Luke Donald
se fait battre en play-off par Brandt Snedeker. Ce n’est que partie
remise.
29 mai
Luke Donald fait coup double au BMW PGA Championship à
Wentworth. L’Anglais bat son compatriote Lee Westwood en play-off
et lui chipe du même coup la place de numéro 1 mondial. Avec quinze
sur ses seize derniers tournois, Luke Donald aurait pu déjà détrôner
Westwood à deux reprises. La première occasion manquée remonte à
fin avril (voir ci-dessus). La deuxième a eu lieu début mai au World
Match Play Championship avec un échec en finale face à Ian Poulter.
Le sacre intervient donc une semaine plus tard : « Être numéro 1,
c’est une sensation fantastique, un grand honneur. Je réalise une
grande année. J’ai encore beaucoup de travail à fournir pour gagner
encore des titres », déclarait Donald à l’issue du tournoi. À 33 ans,
il devient le troisième Anglais roi du golf mondial, succédant à Nick
Faldo et Lee Westwood. Mais Donald, tout comme Westwood, ne
compte aucun titre majeur à son palmarès…
Grand Chelem féminin
Queen Lewis
Stacy Lewis remporte le 3 avril le Kraft Nabisco, premier Majeur
féminin de la saison, en devançant la tenante du titre et numéro 1
mondiale, Yani Tseng. Cette première victoire pro est synonyme de
revanche pour l’Américaine âgée de 26 ans. Atteinte d’une scoliose
à l’âge de 11 ans, Stacy est obligée de porter un corset 18 heures
par jour, pendant près de huit ans. Lewis, soutenue par sa famille,
persévère et se fait opérer en 2003. Élue amateur de l’année 2007 par
le magazine Golf Digest, Stacy Lewis passe professionnelle l’année
suivante et intègre le LPGA en 2009.
technologie
‘Straight Flight’,
vous aidant à
passer plus
‘square’ à l’impact.
Avec une tête de
460cc rallongée
pour des vols de
balles plus hauts
et plus longs, venez
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les séries K15 en
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PLAY YOUR BEST
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© 2010 PING P.O. Box 82000 Phoenix, AZ 85071 GW810
Masters
TECHNIQUE
Daniel Lefèvre
Pro au golf de Granville
Tél. : 06 87 30 28 67
La nouvelle science de la ligne droite
La Technologie Straight Flight concentre plus de poids sur le talon,
permettant une rotation naturelle de la face du club à l’impact.
Le grip
inversé
Difficile de faire voler une balle particulièrement si le joueur cherche à passer dessous. En effet,
l’angle d’approche de la tête de club est légèrement descendant. C’est ensuite le loft qui détermine
l’angle de décollage. Afin d’améliorer votre contact de balle, travaillez avec un grip inversé qui
permet à votre main droite d’être plus passive au bénéfice du triangle épaule/bras.
Le poignet gauche se
casse, la main veut
« cueillir » la balle.
Une fois
l’expérimentation
terminée, reprenez
votre grip habituel
et vérifiez
les pointS ci-CONTRE :
20
Les angles avantbras/poignets sont
conservés.
1
Vérifiez que votre grip de main droite n’est pas trop fort
2
Rapprochez-vous légèrement de la balle à l’instar de votre position de putting
3
La balle est légèrement à droite dans le stance
4
Le poids du corps est incliné à gauche
5
Et comme dans l’exercice, cherchez à garder la tête de club devant les mains
Les clubs K15TM Series ont été conçus pour aider les golfeurs à ramener
leurs coups plus en ligne et en jeu. Utilisant une innovation appelée la
‘Straight Flight Technology’, les ingénieurs de chez PING ont développé
une gamme de clubs super tolérants produisant des vols de balles plus
droits et plus longs. Venez en apprendre plus sur la gamme K15 et trouver
une démo près de chez vous en visitant le site ping.com
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Swing séquence
ANALYSE
Frédéric Bonhomme
Pro au golf de Deauville
Barrière St-Julien
Tél. : 06 22 92 87 70
lee
westwood
Pour son premier numéro en 2011, Practice a choisi de
décortiquer le geste du meilleur joueur mondial de ces deux
dernières années, l’Anglais Lee Westwood. Présentation
du joueur le plus solide de la planète par ses résultats et
par son swing.
L
ee Westwood a détrôné Tiger Woods de la place de numéro 1 mondial
le 1er novembre dernier. Il a cédé par deux fois son trône à Martin
Kaymer puis Luke Donald début juin mais il reste numéro 2 mondial
et a occupé près de six mois le premier rang. Avec sa démarche en
canard et son air bonhomme, il ne donne pas l’impression d’être un tueur,
mais s’il ne possède toujours pas de victoire en Majeurs, c’est bien le meilleur
joueur du monde depuis deux ans. Retour sur une carrière en trois parties,
ascension fulgurante, trou noir puis accession au sommet.
Passé pro en 1993 à 20 ans, Lee Westwood s’impose dès sa troisième saison
sur le Tour européen en 1996. Il termine d’ailleurs cette saison-là à la sixième
place du classement européen ! L’année suivante, Westwood remporte un
nouveau tournoi, mais grimpe surtout à la troisième place du classement
général. Puis il explose en 1998 avec quatre victoires pour se classer à nouveau
troisième. L’Anglais gagne un rang en 1999. Cette année-là, il empoche trois
nouveaux succès avant de connaître la consécration en 2000 où il remporte
l’Ordre du mérite et six tournois au passage.
Commence alors pendant deux ans une traversée du désert : 2001 et 2002 sont
ses plus mauvaises saisons sur le Tour européen puisqu’il ne remporte pas de
victoire sur le Tour et se classe 52e du ranking en 2001 avant de glisser jusqu’à
la 75e place l’année suivante. En 2003, Westwood repart vers les sommets. En
2009, il remporte un nouveau classement général du Tour européen avant de
connaître la consécration en novembre en devenant numéro 1 mondial.
S’il n’a encore jamais remporté de tournoi du Grand Chelem, c’est sa
régularité qui lui vaut d’être aujourd’hui le meilleur joueur du monde. Sur ses
cinq derniers tournois du Grand Chelem, il s’est classé 2e du Masters 2010,
16e de l’US Open, 2e du British, 11e du Masters 2011 et enfin 3e du dernier
US Open. Victime d’une blessure au mollet durant la deuxième partie de la
saison 2010, il n’a pu défendre ses chances à l’USPGA ni faire mieux que 7e
à la Race to Dubai. Mais Westwood est probablement le meilleur joueur de
fer au monde avec Luke Donald et le leader du golf européen, notamment en
Ryder Cup depuis quelques années. Au sommet de sa carrière, son passage au
rang de numéro 1 mondial n’est pas, contrairement à ce que certains disent,
un accident. Et quand il est engagé dans un tournoi, il est rarement très loin
de la victoire.
22
23
SWING
SÉQUENCE
La posture est assez
droite. Cela facilitera un
travail dans un plan plutôt
plat. L’organisation est très
square avec les épaules,
les hanches et les pieds
parallèles.
Lee est dans un
système monoplan
avec le bras gauche dans
le même plan que celui
des épaules.
24
Le démarrage du
club est en ligne.
Le club est parfaitement
dans le plan avec un shaft
parallèle à la ligne des pieds
et une face de club square.
Le club est situé à
l’intérieur du cône
de tolérance.
La relation entre
le dos de la main
gauche et la face de
club est idéale.
25
SWING
SÉQUENCE
Lee tourne très peu
les hanches par rapport
à d’autres pros.
Les épaules sont
parallèles à la ligne
de jeu et la face très
longtemps square.
Le club est toujours
dans le plan. Le corps
continue de tourner,
les hanches sont
pratiquement face
à la balle. On remarque
une très forte connexion
du bras droit et du corps.
LEE WESTWOOD
Né le 24 avril 1973 à Worksop (Angleterre)
1,83 mètre, 89 kilos
1986 : tape ses premières balles.
1993 : passe professionnel.
1996 : première victoire sur le Tour au Volvo Scandinavian
Masters. 21 autres suivront sur le Tour européen, la dernière en
mai au Ballantine’s Championship.
1997 : première sélection en Ryder Cup. Ne manquera aucune
des cinq éditions suivantes.
1998 : remporte son seul succès sur le PGA Tour au Freeport
McDermott Classic.
2000 : remporte l’Ordre du mérite européen.
Le corps se détend,
se redresse et termine
dans un équilibre
parfait.
2008 : égale le record d’Arnold Palmer en Ryder Cup avec douze
matches consécutifs sans défaite.
2009 : remporte à nouveau la Race to Dubai (Ordre du mérite
européen).
2010 : 3e de la race to Dubai.
Devient numéro 1 mondial en novembre 2010.
2011 : 4e de la race to Dubai.
26
Bilan sur le Tour européen
22 victoires - 19 fois 2e - 20 fois 3e
69 top 10 supplémentaires.
27
TECHNIQUE
Éric Colletta
Pro au golf du bois
de Boulogne
Tél. : 06 17 70 53 54
1 contact
de pro
Exercez-vous autour d’un green en
positionnant votre balle sur une serviette.
L’intérêt principal de cet exercice consiste à vous
permettre d’améliorer la qualité de votre contact de balle
et ainsi de vous donner plus de chance de ne plus topper ou
gratter. D’autant que même une balle un peu « clean » ne
génère pas une grande confiance dans l’esprit du joueur et
l’empêche de contrôler sa distance.
1
2
Pendant cet entraînement, si votre club contacte le
sol avant la balle (cause de balle grattée et/ou toppée)
vous accrocherez la serviette. La balle aura du mal à
voler. A contrario si votre contact est juste, la balle
volera au moment ou vous contacterez la serviette.
LES N°1. VOTRE JEU LES MÉRITE.
Pour prolonger cet exercice, il vous faudra chercher à
faire quelques chips sur une herbe tondue très ras.
Les meilleurs professionnels et amateurs les plébiscitent, pour leur avoir donné le plus grand nombre de victoires
dans le monde. Voici la toute dernière évolution des Pro V1. Grâce à la nouvelle technologie de noyau ZG, leur
distance est toujours exceptionnelle, leurs trajectoires et leur comportement encore plus réguliers, leur fiabilité
encore plus totale. Si les plus grands joueurs les ont choisies, ce n’est pas par hasard. Et vous ? Vous aussi avez
droit à la longueur, à la régularité des performances, à la constance des trajectoires, à la qualité absolue. Les
Pro V1 et Pro V1x sont les plus fidèles complices de votre jeu, quel que soit son niveau. Votre jeu les mérite.
Nouvelles ProV1 et ProV1x.
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noir
Acushnet France SAS, 100 Rue Louis Blanc, Bt Riga, 60765 Montataire, Cedex, France
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28
blanc
TECHNIQUE
Charles Dubois
Pro au golf de Crécy-la-Chapelle
Tél. : 06 80 36 76 17
LE
Putting
contact
Les joueurs ne le savent pas
toujours, mais le placement
de la balle en avant du stance
au putting permet à la tête de
club de contacter la balle dans
sa partie ascendante, afin de lui
donner plus d’effet de top spin
et donc un meilleur roulement.
Mais si ce placement favorise cet
angle d’attaque, il ne le garantit
pas. Pour cette raison, nous vous
proposons de travailler avec
un tee pour que votre tête de
club passe au-dessus. Le putting
s’apparente ici un peu au driving
et le concept de « balle- terre »
n’est pas vraiment conseillé.
Nouvelles DryJoys Tour. Etudiées pour combler les attentes des
meilleurs professionnels du monde. Equipées de la plus récente
technologie de semelles, elles offrent la stabilité et les performances
globales permettant de négocier au mieux les parcours du Tour
les plus exigeants. A votre tour de les porter, de découvrir leur
style, leur confort, la qualité de leurs matériaux, l’équilibre qu’elles
donnent à votre swing.
TESTÉES SUR LE TOUR. À VOTRE TOUR DE JOUER.
bleu
noir
Lors de cette séquence, on voit bien l’évolution de la tête qui ne touche pas le tee au moment du contact.
Après l’impact, elle continue sa légère ascension.
30
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blanc
TECHNIQUE
Christophe Chassende-Barroz
Pro au golf de l’Odet Blue Green de Bénodet
Diplôme d’entraîneur de club
Tél. : 06 62 42 06 75 - [email protected]
Un outil simple et efficace
pour sortir du bunker
Les joueurs sont souvent désorientés
car ils ne savent pas comment aligner
leur corps et encore moins la tête de
club. J’ai donc pensé à cet outil afin de
simplifier la démarche de placement,
mais aussi afin d’aider le joueur à
prendre la bonne quantité de sable.
32
Cet outil sert aussi bien au gaucher qu’au droitier.
1
Placez la flèche en direction de votre cible.
2
Remplissez le pochoir.
3
La ligne de gauche sert au placement du corps.
4
La ligne de droite sert au placement de la face de club.
5
Le rond rouge représente la quantité de sable à enlever.
33
technique
dossier
Textes d’Alexandre Mazas
Le swing de
Tiger Woods
Le meilleur golfeur de l’ère moderne a entrepris depuis le début de sa collaboration avec
Sean Foley en août 2010 d’importants changements sur son swing. Pourquoi ? Comment ?
Dans quel but ? Quatre des meilleurs entraîneurs français – Alain Alberti, Olivier Léglise,
Franck Lorenzo-Vera et Dominique Larretche – analysent et discutent pour Practice
les modifications techniques du geste de Tiger Woods. Un sujet captivant même si les
premières interrogations se situent actuellement au niveau de son physique alors qu’il
vient d’annoncer mi-juin son forfait à l’US Open en raison de sa blessure récurrente au
genou gauche.
Le déclin de l’empereur américain
Pour bien comprendre où en est Tiger Woods aujourd’hui, il faut
remonter à 2008, année de la dernière victoire de l’ex-numéro 1
mondial dans un tournoi majeur, et décortiquer trois années de
galères, de blessures, de performances en dents de scie, et de
séparations.
Voilà maintenant un an et demi que Tiger Woods n’a plus gagné
le moindre tournoi. Le JBWere Masters remporté en Australie
le 15 novembre 2009 reste en effet à ce jour le dernier trophée
soulevé par le désormais quinzième joueur mondial. Sur le PGA
Tour, la disette remonte au 13 septembre de la même année,
lorsqu’en triomphant au BMW Championship, il avait décroché
le 71e tournoi de sa carrière sur son circuit. En majeur enfin,
le quatorzième et ultime succès de l’Américain remonte au 16
juin 2008, date de sa mémorable victoire à l’US Open. À Torrey
Pines, Woods avait dominé son compatriote Rocco Mediate après
un play-off haletant de dix-neuf trous joué sur une jambe.
Double fracture du tibia
À y regarder de plus près, le début des ennuis de Woods date
de la mi-juin 2008. Deux jours après cette victoire acquise
dans la douleur, ce que tous les spectateurs et téléspectateurs
ont pu constater de leurs propres yeux, le Tigre révèle qu’il
a joué tout le tournoi avec une double fracture de fatigue du
tibia gauche. Deux mois plus tôt, à la sortie d’un Masters
déjà disputé en grimaçant, Woods avait subi une opération
de chirurgie arthroscopique sur son genou gauche. Entre les
deux majeurs, sa récupération n’avait pas été optimale, d’où
la rechute à Torrey Pines. Après l’US Open, Tiger annonce
donc son retrait définitif des fairways pour le reste de la saison
2008, se fait opérer du ligament croisé antérieur de ce genou
gauche défectueux, et commence à se consacrer à la lente mais
incontournable rééducation.
Accident de voiture suspect
34
DPPI
En 2009, pour son retour après huit mois d’absence, Woods
effectue un come-back des plus remarquables : sur l’ensemble
de la saison, il remporte six tournois. Et même s’il ne parvient
pas à s’imposer en majeur, finissant 6e au Masters et à l’US
Open, manquant le cut au British Open et se faisant dominer
par Y-E. Yang au PGA Championship, la machine est bel et bien
relancée. Personne ne doute alors que l’intouchable numéro 1
mondial, victorieux mi-novembre du Masters australien en
guise de bonus de fin d’année, va entamer quelques jours plus
tard une fulgurante descente aux enfers. Le 28 novembre 2009,
un accident de voiture suspect à quelques mètres de son domicile
floridien marque le point de départ d’une série d’affligeantes
révélations sur ses infidélités conjugales. Harcelé, Woods se
retire une nouvelle fois de la compétition pendant six mois.
Tigre abandonné
C’est un Tigre moralement atteint qui revient sur le circuit en
2010 au Masters, dont il finit à une encourageante quatrième
place. Quelques semaines plus tard, il manque au Quail Hollow
Championship le sixième cut de sa carrière seulement, et
abandonne au cours du dernier tour du Players Championship
début mai en raison de douleurs au cou. Peu après, Hank
Haney, son coach depuis 2003, annonce qu’il démissionne de ses
fonctions. Séparé de sa famille, abandonné par son entraîneur,
Woods se retrouve alors plus seul qu’il ne l’a jamais été.
Un nouveau départ
L’annonce de sa collaboration avec Sean Foley, dans le courant
du mois d’août, laisse sceptiques la plupart des observateurs.
Relativement peu connu, ce Canadien né en 1974 entraîne alors
Sean O’Hair, Hunter Mahan et Justin Rose. De bons joueurs
aux résultats probants, mais les méthodes de Foley jugées un
peu trop étroitement inspirées de quelques-uns de ses collègues
suscitent malgré tout une certaine méfiance. Tiger Woods se
fiche pas mal de ces considérations et commence alors dans
l’ombre, et avec opiniâtreté, un profond travail de refonte de son
swing. Après presque un an de collaboration avec Foley, voici
où en est le Tigre aujourd’hui techniquement. Physiquement en
revanche, c’est le flou le plus complet alors que l’ex-numéro 1
mondial vient d’annoncer son forfait à l’US Open.
>> >
35
technique
une analyse technique
Le nouveau swing
de Tiger Woods
Practice a interrogé quatre des meilleurs entraîneurs français au sujet des changements
techniques opérés par Tiger Woods. Dominique Larretche, consultant pour Blue Green
et Sport+ ; Alain Alberti, coach de Raphaël Jacquelin et Julien Guerrier ; Olivier Léglise,
entraîneur de Grégory Bourdy, Romain Wattel et Gwladys Nocera ; et enfin Franck
Lorenzo-Vera, entraîneur de son frère Michaël et directeur de la Masters Golf Academy,
livrent les clés techniques pour comprendre ce que fait Woods, et où il va.
La première caractéristique du nouveau swing de Tiger Woods
concerne sa posture à l’adresse. Alors que son swing d’adolescent et
de jeune homme laissait voir le poids du corps réparti davantage sur
la droite, le mouvement d’aujourd’hui est marqué par une posture
très centrée, voire plutôt sur la gauche dès l’adresse. Une nouveauté
jugée fondamentale par Dominique Larretche : « Je l’avais vu en
juillet 2010 au British Open à Saint Andrews, et il n’était pas à gauche.
Il était très centré, comme le sont la plupart des joueurs aujourd’hui.
Il venait même lors du backswing à droite à la montée quand il était
avec Butch Harmon, et redescendait en appuyant sur la gauche.
Aujourd’hui, il reste tout le temps à gauche. » Une analyse partagée
par Franck Lorenzo-Vera, qui juge « impressionnante » l’évolution
du swing de Woods entre le début de sa carrière professionnelle
en 1996 et aujourd’hui : « Il a stabilisé une posture très centrée,
presque à gauche ; et au backswing, il est presque en stack-and-tilt,
une technique où l’on garde tout le temps le poids à gauche. Sur
vingt ans, on passe d’une personne qui appuie sur le pied droit,
avec un plan de swing très vertical et un club qui croise la ligne de
jeu en haut, à un joueur qui reste sur l’axe gauche, avec un plan de
swing très horizontal. » Toujours d’après Dominique Larretche,
une autre caractéristique de la posture est que l’angle du buste par
rapport aux jambes est beaucoup plus marqué qu’auparavant. On a
donc un Tiger beaucoup plus penché, avec des bras plus verticaux.
Avec cependant une différence notable par rapport à la logique
supposée de ce mouvement : « En même temps, ses bras restent
extrêmement près du corps. C’est une caractéristique essentielle
de ce nouveau swing : alors que normalement, quand on penche en
avant, on a tendance à avoir les bras verticaux et loin du corps, là
c’est le contraire. C’est un peu la marque de fabrique de Sean Foley,
comme on peut le retrouver chez Justin Rose ou Hunter Mahan, qui
jouent également comme ça. »
Le takeaway : peu d’action de mains
Le tout début de la montée de club, ou « takeaway » en anglais, est
le deuxième moment clé du swing. « Avec Foley, Woods a choisi de
maîtriser le takeaway en gardant dès le départ un club qui ne roule
pas avec les poignets, et qui ne se couche pas. Il essaie donc de garder
une tête de club parallèle à la ligne de vol dès le début de la montée,
36
avec très peu d’action de main. » Franck Lorenzo-Vera partage ce
point de vue : « Il a une recherche de largeur d’arc de swing avec peu
d’armement des mains afin de laisser partir le corps en premier. »
Pour Alain Alberti, l’entraîneur de Raphaël Jacquelin, « le principe
est qu’il essaie de garder la face de club le plus longtemps possible
square face à la cible. Dès la montée, la face de club est très à
l’extérieur des mains, et elle regarde la balle. Il cherche vraiment
à la garder en face de la balle dans tout le takeaway. » L’objectif du
takeaway que Woods travaille est donc de favoriser un backswing,
fluide. Cela donnera un ensemble coordonné et rythmé.
Le backswing : aligner le club
Le travail entrepris par Tiger Woods avec Sean Foley est de faire
en sorte que le backswing permette au club, lorsqu’il arrive en haut
du mouvement, d’être parfaitement parallèle à la ligne de vol de
la balle. « L’objectif est de placer le club dans la ligne de vol de la
balle au sommet de la montée, de façon à revenir square à l’impact
avec précision », estime Olivier Léglise. Or, pour l’entraîneur de
Romain Wattel et Grégory Bourdy, Tiger Woods a petit à petit perdu
ce contrôle au fil des années en laissant son club aligné sur la gauche
de la ligne de vol*, d’où ses soucis récurrents de push-slice qui sont la
cause de ses mises en jeu parfois complètement égarées. Pour Alain
Alberti, « le problème est qu’avec ce type de montée, la logique est
de rester à gauche au retour. C’est quasiment impossible de monter
comme cela et de se mettre dans la ligne. Et c’est donc compliqué de
taper des coups tout droit. » « Son club est à gauche de l’objectif en haut du backswing, parce
que son coude droit reste très collé au corps, comme le faisait Ben
Hogan », appuie Dominique Larretche. « Ce qui est important,
c’est qu’avec cette méthode son club reste très près de lui, et donc
forcément s’il revient trop tôt, il commet des erreurs. Mais ce chemin
de club est la marque de fabrique du swing enseigné par Foley »,
estime Dominique Larretche.
>> >
*Chez les joueurs amateurs, un club à gauche produit du pull suite
à une déconnexion bras/corps, tandis que chez les pros du circuit, le
club à gauche est lié à une connection du coude droit au corps, ce qui
produit un retour par-dessous.
AFP
La posture : le poids à gauche
37
technique
Le retour : trouver le rythme
La violence que Woods met actuellement dans ses coups est, de l’avis des
quatre techniciens, la cause majeure de ses problèmes de mise en jeu.
« Il a un backswing très physique, ce qui fait qu’au retour il a ce côté
élastique qu’il ne maîtrise pas parfaitement, d’où ses pertes d’appui et
d’équilibre », indique Olivier Léglise. C’est probablement là le plus gros
chantier du nouveau swing du Tigre : maîtriser cette montée, l’effectuer
en rythme et non pas avec trop de violence, car c’est à cette condition
seulement qu’il parviendra à être précis et constant dans ses mises en
jeu.
Pour Franck Lorenzo-Vera, « il a énormément travaillé sur son
backswing, et ce travail l’a amené à plus de lenteur, ce qui lui a permis
d’être performant au Masters où il a sublimement mis en jeu. » Pourtant,
même si les progrès sont notables, le chemin est encore long avant de
parvenir à cet idéal : « Ce qui me saute aux yeux, notamment quand on
revoit les images de sa première victoire au Masters en 1997, c’est que le
backswing était beaucoup plus lent, plus rythmé, plus dans l’accélération
progressive. Aujourd’hui, c’est très violent, et c’est justement cela qui
amène les mouvements parasites dans la transition en haut, au moment
de redescendre le club. »
L’impact : le genou gauche très sollicité
Conséquence de tout ce qui précède, la position du corps de Woods à
l’impact est presque face à la balle, et non plus face à l’objectif comme
c’était le cas auparavant. Avec un swing dans lequel le poids du corps
reste majoritairement à gauche pendant la mouvement, il est logique que
l’instant où son club rentre en contact avec la balle exige une parfaite
coordination. Et, surtout, pas de violence excessive. Mais pour l’instant,
selon Olivier Léglise, « on peut toujours voir qu’il y a des fautes à
l’impact, qu’il s’affaisse puis se relève, notamment avec une perte d’appui
au niveau de la jambe gauche, car c’est encore très violent. »
Alain Alberti partage pleinement cette analyse : « Sur son swing actuel,
on constate que sa tête descend énormément, alors que c’était peu le cas
avant. Ça veut dire que dans ce système-là, s’il ne veut pas revenir trop
de l’extérieur et couper la balle, il est obligé de faire une prise d’appui
qui va vers le bas, en s’ancrant vers le bas. Et comme il est verrouillé
de partout au niveau des appuis, qu’il envoie une pression terrible vers
le sol, il est obligé de tourner pour se libérer de cette pression. Et donc,
c’est très dur à tenir physiquement. » En maintenant le poids du corps à
gauche, la pression que Woods inflige à ses articulations dès la descente
de club atteint son paroxysme au moment de l’impact. C’est notamment
au niveau de son genou gauche que la tension est extrêmement forte,
ce même genou qui a été quatre fois atteint tout au long de sa carrière,
et qui n’est toujours pas complètement guéri... « C’est un swing qui
demande encore plus de violence, un swing de jeune homme ou en tout
cas de quelqu’un qui n’a pas de problèmes physiques », déclare Alain
Alberti.
Avec ses soucis au genou récurrents depuis plusieurs années, Tiger serat-il capable de reproduire ce mouvement longtemps ? « Il ne pourra pas
continuer indéfiniment à tenir ce swing puisque son corps ne répond
plus comme avant », estime Dominique Larretche. « Donc, je suis très
circonspect sur sa capacité à revenir à son niveau d’antan, non pas à
cause de la méthode, mais à cause de ses ennuis de santé. »
Le follow-through et le finish : la libération
par l’extension
Après l’impact, le mouvement du corps et la trajectoire du club présentent
des différences notables par rapport au geste que Tiger Woods utilisait
avant de travailler avec Sean Foley. « Au début de sa carrière, il cherchait
la libération du swing par l’ouverture du corps vers la cible, ou tout du
moins l’ouverture du bas du corps. À présent, il va chercher davantage
à libérer le club par l’extension verticale du corps », analyse Franck
Lorenzo-Vera.
Alors qu’à ses débuts Tiger finissait son geste de manière classique,
avec le dos très creusé en forme de C inversé comme pouvait le faire
Ballesteros, le finish actuel est radicalement différent. « Il a le corps
complètement empilé à gauche, tout autour de la jambe gauche, avec une
épaule droite très haute qui est la conséquence de l’extension à la frappe.
Cela témoigne du peu de rotation du corps vers l’objectif au moment de
la frappe », conclut Franck Lorenzo-Vera.
L’avenir en questions
AFP
Journal du Golf : Avec ce nouveau swing, Tiger Woods va-til dans la bonne direction ?
Alain Alberti : « Dans l’absolu, c’est complètement cohérent. Pour
quelqu’un qui éprouve des difficultés à driver droit, à prendre des
fairways, ça devrait effectivement l’aider à taper des coups beaucoup
plus neutres, moins lâchés. Mais ce swing-là est cohérent par rapport
à un athlète, donc il faut que Woods retrouve son niveau physique
d’athlète exceptionnel. Si son corps tient et qu’il continue dans cette
voie, il finira forcément par taper plus droit et être plus précis que
ce qu’il a pu être. »
38
Combien de temps devra-t-il encore travailler avant de
maîtriser parfaitement ce mouvement ?
Olivier Léglise : « C’est dommage que ses problèmes physiques
reviennent juste au moment où il commence à régler ses soucis de
swing. Quand il pourra de nouveau s’entraîner correctement, ça
pourra aller très vite : à mon avis, il ne lui manque pas plus de deux
mois pour maîtriser tout ça. Il pourrait bien être au top cet été pour
le British Open et l’US PGA Championship. »
Tiger Woods était-il vraiment obligé de changer son
swing ?
Franck Lorenzo-Vera : « Non, ce changement de swing est la
caractéristique exceptionnelle de très grands joueurs comme
Ballesteros ou Faldo, qui veulent accéder à un absolu. Pour augmenter
la qualité de leur régularité, ils travaillent sur des points minimes,
mais qui ont beaucoup de conséquences. J’espère que l’histoire ne se
répétera pas, car Ballesteros n’a plus rien fait après ses changements.
Tiger sera peut-être celui qui fera mentir l’histoire... »
Peut-il recommencer à gagner comme il le faisait autrefois, et
battre le record de victoires en majeur de Jack Nicklaus ?
Dominique Larretche : « Difficile à dire, car mentalement il n’y est
pas du tout. Il n’y a pas que le swing : Tiger peut jouer de mille
façons, il sait jouer au golf. Il est rentré dans ce système-là, très
bien. Mais ce qui lui manque, c’est la tête. Il y a le swing qui change,
la blessure, mais c’est surtout l’aspect mental qui explique sa
mauvaise passe. À mon avis, s’il ne gagne pas les majeurs qui lui
manquent dans les deux années à venir, il ne le fera jamais... »
39
mental
Stéphane Mourgue
1
2
4
5
Pro au golf de Nîmes-Campagne
Préparateur mental - Tél. : 06 20 58 54 73
Comment gérer son temps
à l’approche du coup
Le choix est fait,
le joueur profite
de regarder sa ligne
de jeu pour enfiler
son gant.
Il entre maintenant
dans l’espace de jeu
(d’action).
Le moment de la
prise d’information.
Il doit être
capable de vivre
la réussite de
son coup.
40
Le joueur est
en train de choisir
son club, son gant
n’est pas mis.
3
6
Le joueur
s’organise
pour jouer.
Un des aspects d’un stress maîtrisé est la
gestion de son temps. Beaucoup trop de joueurs
ne savent pas comment s’organiser avant
de jouer une balle. Ils perdent leur temps à
prendre des informations inutiles, à faire trop
ou pas assez de coups d’essais, à regarder
autour d’eux des endroits ou des détails
inutiles. Pour une efficacité maximale, je vous
propose de vous donner un repère pour passer
de votre espace de réflexion (celui où l’on fait
les choix) à l’espace de jeu (celui où l’on frappe
la balle). La qualité des bons joueurs se mesure
à leur capacité à faire une seule chose à la
fois et chaque chose en son temps. Mes
conseils sont issus de l’observation des joueurs
professionnels. Vous pourrez observer qu’ils ne
choisissent pas leur club avant d’être sur leur
balle, et ils ne mettent pas et n’enlèvent pas
leur gant à n’importe quel moment ! Ces détails
qui peuvent vous avoir échappé n’en sont pas !
Nous avons la chance dans le golf d’avoir des
routines qui peuvent nous aider à créer des
espaces bien définis, l’utilisation du gant en
est une. Dans cette séquence, nous allons
utiliser notre gant comme un « ancrage » pour
entrer dans la zone de jeu. Le fait d’ôter le gant
est signe que le coup est fini. Le joueur est
maintenant disponible pour se préparer à la
situation suivante.
41
Technique
Philippe Roux
Pro au golf de St-Germain-les-Corbeil
Responsable des académies NGF Île-de-France
Tél. : 01 60 75 81 54
les fers
au contact
6 étapes pour améliorer contact
et précision de vos coups de fers
Tous les golfeurs n’ont pas les mêmes problèmes, mais tous
souhaitent améliorer le contact et la précision de leurs fers !
La raison est simple : les débutants démarrent leur apprentissage, et souvent leur premier parcours, avec un fer 7. Quant au
joueur confirmé, il sait que les mises en jeu sont vitales, mais
qu’avec un fer en main, il peut atteindre le green et ainsi se
rapprocher de la fameuse « scoring zone », celle qui compte pour
réaliser de bonnes performances. Notre objectif dans
ce premier numéro est de vous proposer une progression à
l’entraînement, qui vous permettra de vous évaluer, de mieux
comprendre les tenants et les aboutissants et de vous améliorer
durablement dans ce secteur de jeu. Évidemment, nous vous
recommandons de poursuivre vos investigations et votre travail
dans votre club avec l’un de nos professionnels PGA France.
42
43
Technique - Les fers au contact
1
Maîtrisez le contact
au chipping A
2
44
B
L’exercice consiste à faire glisser la tête
de club sur un manche placé au sol et en
direction de l’objectif. Au ras de ce manche,
nous avons positionné une balle sur un tee.
Le contact avec le club doit débuter après
le grip en caoutchouc. Cela garantit un
angle d’attaque légèrement descendant.
Votre repère auditif : un petit ZING lorsque
vous touchez le manche. Si vous contactez
le grip en premier, l’angle d’approche
sera trop remontant (balle grattée ou
toppée). Surveillez vos poignets qui se sont
probablement désarmés.
La deuxième étape consiste à s’entraîner sur l’herbe en
produisant un léger divot qui doit être situé après la balle.
L’adresse doit démontrer une position de pré-impact où le
pied gauche est légèrement en retrait dès l’adresse. Cela
aide à monter la tête de club plus en ligne et favorise une
bonne traversée.
À l’impact (cf. photo), l’épaule gauche s’efface alors que
les angles sont maintenus (ceux du corps mais aussi celui
entre le poignet droit et l’avant-bras droit). Le genou droit
participe au mouvement en allant légèrement vers la cible.
Cela aide à garder les mains en avant à l’impact.
MaÎtrisez le contact « balle terre » au pitching
A
B
C
D
Les points essentiels d’une
position de pré-impact :
- le pied gauche est en
retrait du pied droit (stance
très légèrement ouvert,
comme au chipping) ;
- les mains se trouvent
légèrement en avant de
la balle, le manche du club
dans l’axe du bras gauche
(c’est le fameux rayon) ;
- les épaules se trouvent
plutôt parallèles au sol
mais le poids du corps
est plutôt à gauche. Ce
positionnement favorise
un angle d’approche
légèrement descendant
pour un contact balleterre.
Le pitching requiert un
levier supplémentaire
(armement des
poignets) par
rapport au chipping.
L’entraînement au
pitching permet de fixer
une idée intéressante
sur le plan mental qui
contribue également à
l’éducation des mains !
Faites quelques
pitches avec la pensée
suivante :
« Pour que ma balle
monte, il faut que mon
club descende. »
À L’impact, on
retrouve le « rayon »
intact. On perçoit
bien la participation
du corps qui est plus
importante qu’au
chipping. Les mains
sont en avant de la
balle et le corps a
tourné.
Juste après l’impact,
la tête de club longe le
sol, alors que le bout
du manche pointe
vers le nombril. Sur
le plan de l’orientation
de la face, les pros
cherchent à la garder
en relation avec
la cible à l’impact
mais, un peu après,
elle se refermera
naturellement.
45
Technique
3
Faites le test !
Avec un tee
enfoncé…
Ce test est sans doute l’un des
meilleurs pour évaluer la qualité
de vos contacts de balle. Il suffit
de planter un tee dans le sol en
l’enfonçant très profondément,
puis de placer votre balle dessus.
Le tee va vous servir de point de
repère ! Tapez quelques balles
en essayant de le laisser en place
tout en produisant un petit divot
après le tee (cela signifie que le
point le plus bas de votre swing
avec un fer se situe après la
balle). Si vous arrachez le tee du
sol ou bien que vous le cassez,
il faudra balayer les causes, qui
peuvent être multiples. Il peut
s’agir d’un problème de transfert,
d’un problème de maintien des
angles, des mains qui ne sont
pas assez en avant à l’impact,
etc. Votre pro PGA saura vous
renseigner.
Faites aussi le test
dans un bunker
46
En tapant des balles dans un bunker de fairway, vous retrouverez le même type de feedback, en traçant une ligne juste avant
la balle. Là aussi vous devez laisser une petite trace après la
balle (voir photo). Votre balle doit être placée tangentiellement
à cette ligne avant d’être frappée. Pour ce type de test, utilisez
du pitching wedge au fer 5. Le plus important étant de constater ce qu’il s’est passé après chaque coup.
47
Technique
4
Un swing séquence
avec le Power angle !
Améliorez votre swing avec le « power angle » :
un contact imparfait peut venir d’un problème de
maintien des angles, aussi bien ceux du corps que
celui du poignet et de l’avant-bras. Cet outil peu
connu mais pourtant très utile peut vous donner des
repères sur le plan proprioceptif afin d’améliorer
votre mouvement.
L’idée est de faire ces mouvements sans balle et à
vitesse réduite pour mieux maîtriser l’enchaînement
des séquences et à terme devenir plus précis dans
votre contact.
5
A
B
Vérifiez votre posture (et votre
grip) pour que les angles de
départ soient corrects. Rappel :
une bonne posture passe par
un bon placement du bassin.
Celui-ci est le centre de votre
équilibre et de votre énergie.
Le logo power angle doit être face
à vos yeux.
Démarrez « d’un bloc » en
gardant la flèche parallèle à la
ligne de jeu et tractez le power
angle de manière à plaquer la
flèche contre le bras droit : votre
plan de swing est établi !
C
D
Poursuivez la fin du backswing
dans la profondeur et votre
montée est calée !
Moment crucial du swing :
c’est la transition ! Amorcez la
descente par le bas du corps en
détachant l’épaule gauche du
menton. E
F
Le dos de la main gauche
se retrouvera petit à petit
pratiquement face à la balle.
Traversez et constatez que le
bout du manche se trouve face au
nombril juste après l’impact, puis
déroulez complètement votre swing.
Prenez de la bouteille
Essayez aussi l’isométrie : en plaçant votre tête de
club contre une bouteille pleine, vous allez pouvoir
mieux ressentir les différences entre l’adresse et
l’impact.
Essayez d’exercer une pression vers l’avant en
maintenant la face du club square pour constater
les points suivants :
• Vos mains sont plus en avant qu’à l’adresse (de 5 à 10 cm).
• Vos hanches se sont considérablement ouvertes (on peut
même retrouver votre ceinturon face à la cible).
• Tout votre poids est sur la jambe gauche.
• La jambe gauche est en extension.
• Le genou droit va vers la cible (même si l’on peut garder
la distance genou gauche/genou droit).
• Le talon droit est légèrement décollé.
• Les épaules, quant à elles, sont un peu ouvertes, mais bien
moins que les hanches.
48
6
Vérifiez lors du contact le centrage de la balle
La qualité de frappe se perçoit chez les pros aussi dans la régularité du point de contact sur le club, vérifiez-le !
Pour cela, plusieurs moyens existent : des bombes qui permettent de laisser apparaître la trace de la balle sur
la face de club, des plaques adhésives qui ont les mêmes vertus ou la farine conseillée par Harvey Penick. Vous
pouvez aussi utiliser un club comme le PSP qui oblige à accroître votre concentration sur le centrage de la balle.
49
interview
Interview
Propos recueillis par Frédéric Pelatan / Photos Philippe Millereau
RAPHAËL JACQUELIN
“ Tous en train
de se former ”
Vainqueur de son troisième tournoi sur le Tour européen, en mars, Raphaël Jacquelin n’a jamais
semblé aussi fort, sûr de lui mais en même temps décontracté. Practice se devait de commencer
cette nouvelle aventure avec le Lyonnais, président de PGA Players – la branche des joueurs
français au sein de PGA France – et leader des Français sur le Tour européen depuis dix ans.
Avant de vous confier ses conseils sur le petit jeu, Raphaël s’est confié sur sa carrière et l’état
du golf professionnel en France.
Practice : Commençons par votre actualité, c’est un très
bon début de saison avec encore une quatrième place à
Wentworth, au BMW PGA Championship ?
Raphaël Jacquelin : C’est bien sûr un très bon résultat et j’étais
même tout près de la tête à mi-parcours au 7, 8. C’était très serré. Je
me suis fait plaisir toute la semaine. Même après mon accroc au 8,
j’ai eu la force de bien finir et de faire birdie sur 3 des 5 derniers
trous. C’est plutôt bien à Wentworth. C’est bien partout mais
surtout sur ce 18 trous qui est difficile. Mais j’aime bien ce genre de
parcours où ça ne score pas trop et où, sur chaque coup, il faut faire
attention à tout. C’est un parcours qui me convient bien au niveau
stratégie.
Vous êtes dans les 20 premiers Européens avant l’US
Open, vous faites partie des meilleurs joueurs du Tour.
R. J. : Mes résultats sont encourageants pour la suite. Par rapport
à tout le boulot que je fais depuis des années, c’est bien. Ça donne
encore plus d’envie et de motivation pour la suite. Du coup, je
suis qualifié directement pour le British, donc ça, c’est une autre
satisfaction. On se bat et on bosse pour jouer les Majeurs et on n’en
joue pas beaucoup, pas assez en tout cas.
Cette qualification change-t-elle quelque chose à votre
programme ?
R. J. : J’ai breaké en Italie ce week-end (semaine du 12 juin, ndlr)
pour pouvoir me préparer à jouer les quatre gros de suite, de
Munich au British avec l’Open de France et le Scottish au milieu.
Ce sont quatre belles semaines à jouer avec un Open de France
qui est toujours plus éprouvant à jouer pour nous Français. C’est
un gros tournoi avec un bon champ. Et on finit avec le British qui
sera le plus gros. Je m’étais bien préparé avant Wentworth pendant
deux semaines, avec une semaine de physique et quelques jours à
Terre Blanche pour m’entraîner. Je vais faire la même chose pour
préparer ces quatre tournois.
50
En 2001, vous aviez fait un top 10 au British. Cette année,
c’est quoi l’objectif, la victoire ?
R. J. : La victoire, pourquoi pas. Mais je n’y pensais pas à Wentworth.
L’objectif est de se placer, de jouer de la meilleure façon. Il faut voir
comment le parcours se joue d’abord, comment stratégiquement
on peut s’en sortir et comment les autres scorent. L’idée est de
se glisser au milieu, comme à Wentworth. Après, avec les autres
Français (Levet, Havret et Bourdy sont également qualifiés, ndlr) on
a tous le potentiel de faire très bien. C’est ouvert. Il faut continuer,
rester patients. Sur ce genre de parcours, un British se joue un peu
comme à Wentworth, ça ne score pas beaucoup. On peut faire des
bons coups qui ne sont pas récompensés. Ça se joue beaucoup dans
la tête, au mental. Bien sûr, il faut que le jeu soit là, sinon, on ne peut
rien faire. Mais on peut prendre des points aux autres et faire une
bonne semaine en étant plus patient, en acceptant les erreurs. Il va
falloir sauver des pars toute la semaine, mais ça devient régulier
sur ce genre de tournois. Et pourquoi pas être tous prêts à la fin de
la semaine.
Vous dressez un constat assez contrasté sur le golf en
France, sur sa compétitivité au plus haut niveau…
R. J. : Je suis passé pro fin 95 et, depuis cette date, j’ai vu plein
de copains ou de bons joueurs qui avaient une frappe de balle, au
practice ou sur le parcours, largement assez bonne pour, non pas
faire partie des meilleurs mondiaux – parce qu’on n’y est toujours
pas – mais au moins figurer dans le bon niveau européen. Le
sentiment est là : on a perdu pas mal de talents, qu’on a laissés
de côté par manque de structure, d’organisation. C’est mieux
maintenant parce que la Fédération a fait pas mal d’efforts. Il y a
un très bon niveau amateur (la France est championne du monde
amateur, ndlr), il y a de réels progrès, mais je ne sais pas si on est
assez structurés pour accompagner ces jeunes joueurs champions
du monde vers le plus haut niveau. Je pense qu’on n’est pas encore
assez prêts pour cela.
>> >
51
interview
est arrivé très fort sur le circuit, qui est arrivé très vite, parce qu’il a un
réel talent et une grosse frappe de balle, mais qui est redescendu tout
seul parce qu’il n’était pas professionnel dans sa tête et qu’il ne voyait
pas les choses autrement que comme il les vivait alors. Il est descendu
très bas, jusqu’à l’Alps Tour. Cela aurait pu être dramatique. Il a eu la
force de se reprendre, seul encore une fois, parce que la Belgique est une
nation de golf encore plus petite que la France. Il vient de gagner sur le
Tour européen, en Chine. C’est super, mais, depuis quinze ou seize ans,
je pense qu’on a perdu des talents en route. Et ce n’est pas possible de
continuer.
Qu’est-ce qu’être un professionnel de golf ?
R. J. : C’est surtout être un sportif de haut niveau. On a les mêmes
qualités, le sens du travail, de l’humilité, mais il faut aussi savoir où on
veut aller, être conscient de ses capacités, être capable ensuite de faire
ses sacrifices. On a une vie qui est très agréable, on voyage beaucoup,
on s’amuse certes, mais cela requiert beaucoup de sacrifices. Une des
grandes qualités des meilleurs mondiaux, c’est leur capacité à presque
tout sacrifier pour arriver au plus haut niveau mondial. C’est ça, être
sportif de haut niveau et je ne suis pas sûr que les jeunes de ma génération
et de celles que j’ai vues passer se donnent tous les moyens d’arriver au
meilleur niveau. Pour ça aussi, on peut les aider.
Est-ce que vous trouvez les bonnes personnes pour vous
entourer, en France ?
Il y a une prise de conscience tout de même ?
R. J. : Oui, et je ne pense pas qu’à la Fédération. En France, la FFGolf
commence à faire pas mal de choses, il y a des demandes du Ministère
pour qu’on se focalise sur le plus haut niveau mondial. Une vraie
demande.
Pourquoi cela n’avait-il jamais été formulé avant ? Parce
que le golf a eu du mal à être considéré comme un sport ?
R. J. : C’est probable. On a une culture golfique en France qui est loin
de celle des leaders. C’est encore un sport très jeune en France. C’est
pour cela qu’il est difficile d’avoir de très bons résultats au très haut
niveau mondial. Ce n’est donc pas anormal et on va avoir encore besoin
d’un peu de temps pour accéder au plus haut du gratin, je veux dire
avoir un joueur dans les quinze premiers mondiaux. On s’y penche
maintenant, on a plein de boulot.
Qu’est-ce qui constituerait un bon coup de main au
développement ?
R. J. : Il va falloir se servir des joueurs français qui sont encore au haut
niveau pour partager la petite touche d’expérience supplémentaire
dont ils disposent, pour apporter ce petit complément de savoir sur
la façon qu’ont de s’entraîner les meilleurs mondiaux, physiquement
et mentalement. Je pense à Jean Van de Velde, qui a gagné sur le
Tour européen, Thomas Levet, Marc-Antoine Farry… J’en fais partie
également, comme Jean-François Remésy…
On a de vraies notions d’entraînement et on commence à avoir une vraie
communication avec la PGA France, les joueurs pros et la Fédération,
et tout va partir de là. Si on n’apporte pas notre expérience, on n’aura
pas assez d’avis : les coaches français qui connaissent le haut niveau se
comptent sur les doigts d’une main, en France. On est tous en train de
se former, en gros.
52
Il a fallu 10 ans pour qu’on reconnaisse un vrai statut aux
champions du monde 98 et qu’on leur accorde une place
dans les instances nationales. Le mouvement, finalement,
pour qu’il fonctionne, il doit être impulsé par vous ?
R. J. : Le fait qu’on ait monté une structure qui nous est propre, PGA
France Players, montre qu’on a envie d’exister. Et, petit à petit, on
entre dans les commissions du sport professionnel des instances et on
nous écoute un peu plus chaque fois. Donc, oui, ça bouge, mais ce n’est
pas évident. C’était pareil dans le foot. C’est partout pareil : si on ne
s’appuie pas sur les joueurs d’expérience, on ne bougera pas vite.
Vous sentez que chacun avançait seul, dans son coin ?
R. J. : Mais tout le monde est en train de travailler dans son coin…
Moi-même, c’est ce que je fais depuis que je suis passé pro. C’est aussi
le cas de tous ceux qui sont sur le Tour européen. Nous avons été aidés
par la FFGolf lorsque nous étions amateurs, le souci n’est pas là. C’est
au passage dans le monde professionnel que cela pèche. On a monté
notre petite « boîte » en solitaire, sans avoir forcément de conseils sur
les gens avec qui on pouvait bosser. Grégory Bourdy, par exemple, s’est
fait tout seul. C’est un mec très professionnel qui sait très bien où aller,
mais il est l’un des seuls. C’est grâce à lui et à sa vision des choses qu’il
réussit.
Ce n’est pas la logique du sport individuel ?
R. J. : Je pense qu’on pourrait donner un coup de main aux autres,
pour les mettre sur les bons rails, notamment ceux qui sont un peu plus
fou-fous, un peu différents et qu’on peut encadrer vers le haut niveau
parce qu’ils sont tous doués. Je donne l’exemple de Michael LorenzoVera, que je trouve très, très doué mais qui est en train de passer à
côté. J’ai peur qu’on passe à côté d’un joueur comme lui. Il y en a plein
d’autres. J’ai un autre exemple en tête, le Belge Nicolas Colsaerts, qui
R. J. : On commence à être pas mal, mais on débute, hein ! Les coaches
techniques avec qui je me suis entraîné, Patrice Amadieu ou Alain
Alberti, qui s’occupe de moi aujourd’hui, se sont formés en même temps
que moi. Ils ont beaucoup lu, ils sont allés aux USA voir David Leadbetter
et Butch Harmon afin de comprendre leur logique de travail. Ceux qui
connaissent le haut niveau se comptent sur les doigts d’une main. Mon
préparateur physique, Guillaume Chaumont, qui est quelqu’un de très
curieux, va voir ce qu’il se passe partout, dans tous les sports. Dans le
golf français, à cet égard, on est à des années-lumière de tout ce qui se
fait dans le monde.
Il y a une préparation physique spécifique au golf ?
R. J. : Oui ! On commence à les assimiler. Les gens commencent seulement
à considérer que c’est un vrai sport, avec de l’engagement physique.
Vous avez des contraintes biomécaniques très spécifiques,
en plus.
R. J. : C’est sûr. On se rend compte encore trop tard que le physique
compte énormément. J’ai toujours été sportif, pour ce qui me concerne,
j’ai toujours eu besoin de pratiquer beaucoup de sport pour me sentir en
forme, mais pour ceux qui n’ont pas ça en eux, les jeunes qui sont arrivés
se demandent pourquoi ils font du sport. Ceux qui n’ont pas ça doivent
l’intégrer absolument, et cela passe par une structure. Ce sont toutes ces
choses-là pour lesquelles on doit les pousser. Sinon, on les perdra.
Toujours en comparaison avec d’autres sports, Bernard
Laporte, l’ancien sélectionneur de l’équipe de France de
rugby, avait fait appel à des compétences étrangères, avec
notamment David Ellis, Anglais et spécialiste de la défense.
Le golf est au même stade ?
R. J. : La première qualité des coaches, c’est d’aller voir ce qu’il se passe
au plus haut niveau, d’aller voir en Angleterre et aux États-Unis ceux
qui ont côtoyé les meilleurs joueurs du monde. Je vois David Leadbetter
chaque année depuis 1991. Les meilleurs mondiaux sont tous passés chez
lui. Ces coaches ont un œil, ils ne mentent pas, ils disent où on en est et
donnent les directives pour aller au plus haut. On doit aller voir ailleurs
parce qu’on n’est pas encore assez bon en France. On n’a personne dans
les meilleurs mondiaux. Le meilleur, cela doit être moi et je suis aux
alentours de la 90e place mondiale (entretien réalisé début mai, ndlr). On
est loin ! Mais on est à notre place.
On a le sentiment qu’il y a de plus en plus de types de swings
et de moins en moins d’académisme. Est-ce vrai ?
R. J. : Au niveau mondial, ça l’a toujours été, il y a toujours eu des
swings un peu atypiques, mais très efficaces. Chez les Américains, c’est
manifeste : au niveau universitaire, ils se qualifient durant la semaine
pour le tournoi qu’ils joueront le week-end. Du coup, ce sont des machines
à scorer. C’est l’inverse de ce que nous vivions en France : quand on était
jeunes, on était tous très beaux au practice.
C’est la grosse différence entre les écoles américaines et les
autres ?
R. J. : Il y a aussi l’approche du putting qui, chez nous, était à des annéeslumière de ce qui se fait aux USA. Je commence à sentir ce qu’il se passe
sur un green depuis un an ou deux, pas plus.
Vous parlez de feeling ?
R. J. : Oui, je parle de l’approche du putting,
du contact, qui est super important, et de
la précision du putter. Il y a un contact
régulier à travailler, que je ne travaillais
pas quand j’étais amateur et même jeune
pro. J’étais très académique. En fait, le
putting, c’est beaucoup plus fin que ça.
C’est une histoire de toucher, du rythme…
Ça reste un geste simple, mais très fin.
J’apprends encore et j’ai un réel boulot
à faire encore à ce niveau-là. Aux USA,
ils travaillent beaucoup plus que nous ce
secteur de jeu.
Quelle est l’approche globale du
golf, aux USA ? En quoi est-elle
différente de la France ?
R. J. : Eux, c’est le jeu, il faut que la balle
parte dans l’axe et, ensuite, tu te débrouilles
comme tu veux. Le jeu moderne demande
d’aller le plus loin possible. Puis ça se joue
autour des greens : eux rentrent des chips,
mettent les putts… Tout ce qu’on ne savait
pas faire quand j’étais jeune. C’est typique des Américains : ils cherchent
à faire partir la balle dans l’axe, puis ils se débrouillent ensuite pour
scorer. On y arrive en France : Victor Dubuisson et Romain Wattel
tapent très fort. De plus, ils arrivent avec plus de confiance que ce qu’on
avait, nous, à leur âge. Ils n’ont pas peur d’aller se frotter aux meilleurs
Européens dès leur arrivée. Ils sont plus prêts plus tôt que nous. C’est
un pas en avant.
Sur votre jeu, vous prenez plus de plaisir et comprenez
mieux votre jeu ?
R. J. : Oui, il m’a fallu du temps pour comprendre mon sport. C’est
encore lié à ma culture française. En tant que Français, donc sans
culture golfique, j’ai approché ce sport comme les sports collectifs que
j’ai longtemps pratiqués. Or, ça n’a rien à voir : le golf est un vrai jeu.
Oui, il faut du travail, de la rigueur, du professionnalisme, mais l’approche
mentale est complètement différente. Je commence à le prendre du bon
côté.
>> >
53
interview
Avec le recul, est-ce que les bases de vos trois victoires sont
différentes, à chaque fois ?
R. J. : Oui, c’est clair. La première, en 2005, à l’Open de Madrid, je l’ai
conquise sur tout le travail que j’avais assimilé et lors d’une semaine
où j’ai rentré un maximum de putts. On n’a pas tous une semaine
comme ça dans une carrière : j’ai fait trois fois -7 lors des trois premiers
tours. C’était LA semaine : je jouais bien, je rentrais tout. La deuxième
victoire, en 2007 au BWM Asian Open, je me suis mis en tête dès le
premier tour et je l’ai conservée jusqu’au bout. Je jouais aussi précis,
j’avais touché autant de greens en régulation que lors de ma première,
mais j’avais rentré moins de putts. Toutefois, comme j’étais plus précis,
j’avais moins de gros putts à rentrer. Mentalement, j’avais eu moins de
points d’avance, donc il avait fallu que je me batte. Cela avait été un
point fort la dernière journée, j’avais géré mes poursuivants grâce à la
qualité de mon jeu.
Quant à la troisième, cette année en Sicile, je ne la sentais pas
spécialement bien. Cela s’est joué sur l’attitude. Mentalement, j’ai
continué à jouer au coup par coup, en laissant venir sans attendre quoi
que ce soit de la semaine, et je fais de plus en plus de semaines comme
ça, comme à Málaga la semaine suivante. C’est la bonne attitude pour
moi : donner 100 % dans chaque coup en faisant une bonne analyse
du coup qu’il y a à donner et donner son maximum. Et, si le travail a
été bien fait, on se donne de bonnes opportunités de birdies et on se
retrouve en tête.
Vous prenez plus de plaisir que jamais, avec une sorte de
détachement ?
C’est là que se situe la grande différence entre Raphaël
Jacquelin lorsqu’il avait 19 ans et Rory McIlroy, star
montante du golf irlandais, qui a explosé au plus haut
niveau au même âge ?
R. J. : C’est clair ! Il a commencé plus tôt que moi, mais il arrive d’un
pays où ils ont ça dans le sang, où ils sont mieux préparés au passage
dans le monde pro. Quand je vois le parcours de Padraig Harrington, à
qui on mettait des branlées en amateur, et que je compare son parcours
et le mien, dix ans après… Il a trois Majeurs à son actif ! C’est plus sur
le petit jeu que la décision se fait. Quand on est arrivés sur le Tour,
tous les deux, on tapait pareil, aussi régulier, nos statistiques étaient
semblables sur les prises de greens. Là, sur les ‘stats’ de petit jeu, il y a
une grosse différence. Je commence à améliorer tout ça, mais je le fais
sur le tard. Il faut que les gamins soient autour du green, et il faut leur
donner les astuces, les trucs, le sens du green.
C’est vous qui ne faisiez pas l’effort d’aller putter ?
R. J. : Non, je le faisais, mais pas bien. Aujourd’hui, je travaille sur
l’attitude, la façon de bosser. J’ai eu besoin, à un moment donné, de
54
bosser les choses de manière différente. Je suis allé voir Dave Pelz,
enfin son académie, parce que j’étais en train de stagner, il y a quatre
ou cinq ans. J’avais l’impression de faire quelque chose de très juste
techniquement, mais je ne rentrais pas tant de putts que ça. Mes
statistiques étaient médiocres, je ratais beaucoup d’occasions. Le coach
m’a filmé pendant cinq minutes, on a regardé la vidéo, il a mis le doigt
sur un ou deux petits points et a ajouté : « Techniquement, il n’y a rien
à retoucher. Maintenant, on va travailler sur le rythme et la technique
de balle. » Je me suis rendu compte que cela changeait tout ! Selon
la manière qu’on a de toucher la balle, elle va prendre plus ou moins
de pente, réagir différemment selon le grain… Le rapport vitesse/
pente est primordial dans un putt. Sur la même ligne, elle prendra des
vitesses ou des trajectoires différentes selon la façon qu’on aura de la
toucher. Si on contrôle le contact, on contrôle la vitesse et, à ce momentlà, on peut commencer à s’aligner. Moi, je commençais à m’aligner
d’une certaine manière sans savoir comment j’allais toucher la balle.
Du coup, je n’avais aucun retour. Ça paraît simple mais on ne peut pas
tirer bénéfice d’un putting même très technique si on ne maîtrise pas la
vitesse. Voilà la différence. Et la prédominance du contact.
R. J. : C’est vraiment le cœur du travail que j’effectue avec mon
préparateur mental, Patrick Grosperrin. On a conclu que, dès que je
cherche à faire un score, un résultat, un classement, dès que je mets
un objectif précis, pour moi, dans ce sport, cela génère plus de pression
que ce qu’il me faut pour jouer au golf. Les objectifs, je dois les reporter
sur le coup qu’il y a à jouer, sur ce qu’il y a à faire, parce que je suis
capable de faire pas mal de choses sur un coup de golf. Il me faut pour
ça le maximum de détachement par rapport au score pour y parvenir.
Dès le jeudi matin, dès le premier coup à jouer, je me mets dans cette
configuration : « Que dois-je faire pour réussir ce coup-là ? » Et ainsi
de suite, pour chaque coup. Le détachement vient de là. Et, comme on
bosse pas mal, que le putting est meilleur, j’ai plus d’opportunités, j’ai
plus de chances de faire un bon score. Parfois, je me retrouve à ne pas
savoir à combien je suis, ce qui ne m’arrivait jamais. Le plaisir, je le
trouve là, dans le coup à faire et dans le fait de me retrouver dans de
plus en plus de conditions de birdie.
Vous êtes un golfeur un peu différent d’avant ?
R. J. : Je trouve mon équilibre dans tout ça : me détacher, me faire
plaisir, parce que je me rends compte que, pour me faire plaisir dans
ce jeu, il faut que je me détache, que je joue. Après, il y a la partie
entraînement, dans laquelle je mets toujours autant d’engagement
et de rigueur, mais je me rends compte que tout l’entraînement que
j’accumule, avec le recul, cela sert vraiment à quelque chose, ce qui ne
saute pas aux yeux quand on est jeune. Avec le détachement, je réalise
que le travail physique compte.
Victor et Romain arrivent en disant : on va être numéros 1
mondiaux. Avant, c’est quelque chose qu’on cachait, non ?
R. J. : Ils ont l’air prêts à rivaliser avec les meilleurs mondiaux. Ils ont
le jeu pour ça, peut-être pas la même régularité, mais ils sont là, ils
sont plus confiants, ils n’ont pas peur. Quand je suis arrivé sur le Tour,
j’étais plutôt réservé, je cherchais à ne pas gêner. Ils disent ce que tout
le monde a envie de vivre. Tant mieux s’ils vivent bien cette ambition
ouverte. On a vu des Français bien figurer dans des Majeurs, il n’y
a pas de raison qu’une victoire ne finisse pas par tomber, un jour ou
l’autre. Greg encore était tout près l’an dernier…
Une question sérieuse : quand allez-vous botter le cul de
l’Albatros, le parcours de l’Open de France ?
R. J. : (Il rit) Oh ! Le meilleur résultat que j’ai fait, c’est 12e ! Je ne
sais pas. En tout cas, si j’arrive à apporter l’attitude que j’ai depuis
presqu’un an maintenant, et le détachement dont on parle – parce qu’il
en faudra du détachement, quand on joue en France, dans tous les
sports – il y aura de quoi faire une bonne semaine et, pourquoi pas,
gagner ! Je suis impatient de voir – plus que le résultat – comment je
vais me comporter sur le terrain, quelle sera mon attitude. C’est làdessus que je vais mettre l’accent : garder l’attitude et le détachement
jusqu’au bout, même si le score est un peu lourd au début. C’est comme
ça qu’on revient dans une partie. C’est ça qui compte d’un jour à l’autre.
Je l’ai vu en Malaisie il y a peu, j’étais +5 à la sortie du premier jour,
puis j’ai passé le cut et, le samedi, j’étais tout près du top 10. C’est ça
que je vais garder en tête pour l’Open de France.
Appréciez-vous le parcours ?
R. J. : Le parcours ne me dérange pas du tout. Je vais bien le
reconnaître pour savoir comment le jouer, stratégiquement, comment
roulent les greens, comment ça roule aussi sur les fairways, parce que
ce parcours peut changer du tout au tout sur ces seuls paramètres,
puisque la balle peut rebondir dans tous les sens si c’est dur. Puis il y
a les greens, qui sont plus ou moins réceptifs. Il faut en tenir compte
et avoir une bonne stratégie d’entrée de jeu, avec une ligne directrice,
puis l’attitude : détachement.
Comment se joue l’Albatros ?
R. J. : Tout dépend vraiment de comment il est préparé. Il peut se
jouer de plein de façons selon la qualité du terrain, des greens et des
fairways. On peut jouer des fers si c’est dur, le drive si c’est soft, puis
aller chercher les drapeaux.
Est-ce que cela requiert aussi de demander un peu de
clémence aux sponsors français, parce que vous êtes très
sollicités ?
R. J. : Je ne vais pas dormir sur place cette année ! Cela va nous donner
un peu plus de souplesse face aux sollicitations. À nous de cadrer tout
ça, de toute façon. C’est une semaine difficile pour nous, Français,
mais ça fait partie du jeu. C’est difficile de jouer au sale gosse, de se
détacher de tout ça. Il faut l’organiser, le structurer et se donner du
temps de réponse pour faire tout ce qu’on a à faire. Il faut être plus pro
encore que les autres semaines, sans doute.
Est-ce que vous avez un conseil à donner aux lecteurs de
Practice ?
R. J. : Ce n’est pas évident, mais avec toutes mes années d’expérience
sur le Tour et dans le golf, il faut que cela reste un jeu. C’est ce que j’ai
appris de plus important et c’est ce qui m’aide de plus en plus. À la base,
c’est un jeu et on a tendance à l’oublier en France, à ne pas l’accepter.
On veut un swing parfait, on veut que tout soit parfait. On oublie que
c’est un jeu. Les Anglos-Saxons sont meilleurs pour accepter ce qui
arrive en golf. Un bon coup peut s’avérer mauvais et un mauvais coup
peut avoir un résultat excellent.
55
technique
Séance coordonnée par Laurent Puig lors du Grand Prix PGA Schweppes 2011 au golf du Médoc
Photos Philippe Millereau
le petit jeu
avec raphaël jacquelin
Les dates clés
1974
Naissance le 8 mai, à Lyon
1995
Passe pro
1997
4e du Challenge Tour
2 victoires sur ce circuit
1998
88e du Tour européen
Membre du Tour depuis cette date
2001
28e du Tour européen
13e du British Open
2003
20e du Tour européen
2005
1ère victoire sur le Tour à l’Open de Madrid
37e du Tour européen
2007
Remporte l’Open d’Asie
25e du Tour européen
2011
Remporte l’Open de Sicile
Avait signé 16 top 10 depuis sa dernière victoire
17e de la Race to Dubai au 5 juin
Qualifié pour le British Open
N’a jamais fini au-delà de la 80e place sur le Tour
européen depuis 2000
Toujours dans les 45 premiers sauf 2000 (80e),
2002 (72e), 2008 (71e)
56
57
Technique
Joueur
à l’adrese
Joueur
à l’impact
Situation n° 1
Approche roulée (fer 9)
Le plus important :
Le contact
Conserver
l’angle
Les trois points de Raphaël à l’adresse
1
Balle un peu plus à droite du centre du stance
2
Mains en face de l’aine gauche
3
Ensemble du corps porté légèrement à gauche
La clé importante pendant le mouvement
Garder l’angle de main droite et de l’avant bras
pendant la durée du coup.
1
58
2
59
Technique
Situation n° 2
Approche depuis le rough (SW)
Le plus important :
Vitesse de club à l’impact
Les trois points de Raphaël à l’adresse
1
Face de club plus ouverte du SW
2
Poids du corps légèrement sur la gauche
3
Balle au milieu des pieds pour éviter trop de densité
d’herbe entre la face du club et la balle
La clé importante pendant le mouvement
Beaucoup d’amplitude du club grâce à son armement.
De ce fait, les mains parcourent peu de chemin.
60
61
Technique
Situation n° 3
Putts de 2 à 4 mètres
1
Le plus important :
le contact et la Vitesse
à l’impact
2
Les trois points de Raphaël à l’adresse
1
Yeux au-dessus de la balle
2
Respect du lie du putter
(il repose bien sur l’ensemble de la semelle)
3
Balle placée 1/3 dans le stance à gauche
La clé importante pendant le mouvement
Voir ce qu’il y a sous la balle après le coup
pour ne pas relever les yeux (exercice :
enfoncer une pièce sous la balle, lisez
ce qu’il y a dessus après le coup !).
3
62
63
Technique
TOM WATSON
Grip
1
LES LEçONS D’UNE VIE
S
on chip rentré au trou n° 17 à Pebble Beach le
dernier jour en 1982 lors de l’US Open pour
battre une fois de plus son éternel rival Jack
Nicklaus est l’un des coups les plus célèbres
au monde.
Le pouce de la main
gauche repose sur
le coté droit et
précisément à droite
du centre du shaft.
3
Au-delà de cet exploit, Tom Watson est l’un des
plus grands golfeurs de l’histoire : huit victoires
en Majeurs, 39 victoires sur le PGA Tour, six titres
de joueur de l’année aux États-Unis, et tout cela à
l’époque du plus grand joueur de tous les temps, Jack
Nicklaus, et avec d’autres rivaux qui s’appelaient
également Gary Player, Lee Trevino ou encore
Severiano Ballesteros.
L’histoire de Watson est d’ailleurs indissociable de
celle de son meilleur ennemi, « l’ours blond ». C’est
sans doute le seul joueur à avoir battu à plusieurs
reprises Nicklaus en tête à tête dans les tournois du
Grand Chelem. Notamment en 1977, lors du fameux
« Duel au soleil » au British Open à Turnberry avec
Nicklaus : il conclut le week-end par un 65-65 contre
66-66 à son adversaire pour s’imposer d’un coup avec
un finish de légende et une opposition reléguée à plus
de dix coups. Ce fut la deuxième de ses cinq victoires
dans le plus vieux tournoi du monde.
Il faillit bien en ajouter une sixième à l’âge de 59
ans en 2009, de nouveau à Turnberry, pour égaler le
record d’Harry Vardon et ses six Open britanniques.
Battu en play-off après un bogey concédé sur le 72e
trou pour quelques millimètres, Tom Watson a de
toute façon écrit une nouvelle page de l’histoire du
golf sur ce parcours qui lui est cher.
Et cette légende, il l’a façonnée sans talent physique
particulier mais avec un toucher de balle, notamment
autour et sur les greens magiques. Pour son premier
numéro, Practice est heureux de vous offrir les
conseils de ce génie du petit jeu.
Tom Watson, né le 4 septembre 1949 à Kansas City
(Missouri)
1,75 mètre – 79 kilos
8 titres en Majeurs
British Open 1975, 1977, 1980, 1982, 1983
Masters 1977, 1981
US Open 1982
39 titres du PGA Tour
64
Commencez par placer
le club dans la main gauche.
Le club n’est pas dans la
paume mais contre les
doigts et entre les deux
lignes tracées sur le gant.
L’inscription OB signifie
« out of bonds » (hors limites).
Le V formé par l’index
et le pouce pointe vers
l’épaule droite. Deux
phalanges sont visibles.
La main droite vient
caler sa ligne de vie
sur le pouce de la main
gauche.
5
4
Le pouce de la main
droite repose sur le
côté gauche du club.
Le V formé par l’index
et le pouce est aligné
sur le menton ou
à droite de celui-ci.
5
2
6
L’index droit est
légèrement séparé des
autres doigts de la main.
Cela évite de serrer trop
fermement et donne une
meilleure sensibilité du
poids du club.
Les mains reviennent
dans leur position
d’origine dans la zone
d’impact.
6
Enfin et pour être complet, en dehors des grips possibles (superposé, entrecoisé et baseball) pour
lesquels votre pro vous orientera, cherchez à exercer une pression sur les trois derniers doigts de
la main gauche et sur le majeur et l’annulaire de la main droite.
65
Technique
Posture
A l’adresse
le poids est
réparti sur la
plante avant
des pieds, ni
sur les talons
ni sur les
orteils.
Les pieds sont
écartés de la largeur
des épaules et sont
légèrement ouverts.
Le pied gauche est
plus ouvert que le
pied droit. Le genou
droit pointe vers
l’intérieur afin de
conserver le poids.
Les genoux sont
un peu fléchis, le
bassin est sorti
et le haut du dos
droit. Le menton
est levé.
Pour trouver la
distance à laquelle
vous devez vous
tenir, laissez
pendre vos bras
naturellement.
À l’endroit où ils
se rejoignent,
prenez le club. Il
vous reste à vous
avancer.
66
67
Technique
visée
alignement
Un joueur ne tape pas toujours des coups droits. Dans le cas où il produit
un léger effet, il devra en tenir compte et s’aligner légèrement à gauche
ou à droite. Mais dans ces deux cas, cet article vous aidera à vous aligner
une fois votre visée déterminée.
Méthode
de la prise
de repère
Jack Nicklaus propose la routine suivante :
Prenez un repère devant
la balle entre 30 cm et 1 m.
En venant derrière la balle
regardez le repère.
Adressez la balle sans
oublier qu’il faudra aligner
épaules, hanches, genoux et
pieds.
Alignez la face de club.
Regardez l’objectif puis
le repère, à nouveau
l’objectif et swinguez.
Méthode
des poteaux
La ligne de visée
est la direction
dans laquelle vous
souhaitez faire
partir votre balle
(pointillés blancs).
L’alignement est la
position de votre
corps par rapport à
cette ligne de visée.
La ligne de visée
ne correspond pas
toujours à la ligne
de l’objectif (dans
notre exemple Tom
Watson est aligné à
droite de l’objectif
matérialisé par la
croix jaune).
68
La méthode des poteaux
consiste à imaginer un espace
large pour faire passer la
balle plutôt qu’une ligne
à l’instar de la première
méthode du repère.
Cette leçon est extraite
du DVD de Tom Watson
traduit par
Jean-Etienne Lafitte
69
Technique
Vincent Bucciarrelli
Pro au golf de Clément Ader
Tél. : 06 12 67 39 90
Auteur du Livre : Mon coach perso
Le stinger
shot
pour une balle basse contre le vent
1
Balle moins au pied gauche et plus basse sur le tee (photo de
droite).
2
Mains plus basses sur le grip (permet d’avoir un point de flexion
plus haut sur le shaft, donc une trajectoire plus basse).
3
Maintenant FEU. Ayez l’impression de swinguer avec votre corps
en utilisant le moins possible l’armement des poignets. Cela vous
permettra d’avoir un angle d’attaque plus tangentiel et donc une
trajectoire plus basse.
4
Gardez un finish compact avec des mains et une tête de club qui
vont rester bas après l'impact (grande photo).
adresse
classique
70
adresse
Stinger shot
71
ENTRAÎNEMENT
Rémy Bedu
Comment s’entraîner
au petit jeu
Pro au golf du PIGC Blue Green
Tél. : 06 63 04 42 71
Les 5 modes d’entraînement
En général, les joueurs qui souhaitent s’entraîner ont surtout envie de travailler leur technique.
Si vous êtes dans une phase de construction ou de correction de votre mouvement,
c’est effectivement indispensable, mais cela ne doit pas vous faire oublier que l’entraînement
ne propose pas uniquement le mode « répétition technique ».
Cette leçon vous propose 5 modes d’entraînement afin de rendre vos séances plus variées et de
développer des qualités d’adaptation, d’imagination... qui feront de vous un joueur de golf et
pas seulement un répétiteur golfeur.
mode
compétition
Lors de cette séance,
notre
joueur
pro
Antoine est seul à
l’entraînement et souhaite continuer en mode
compétition avant de terminer sa journée. Il va
jeter ses balles autour du green et cherchera
à faire approche / putt avec pour exigence de
ne rentrer chez lui que s’il y parvient. Ce type
d’entraînement consiste à jouer contre quelqu’un
ou contre soi-même pour se confronter au stress
que vous allez rencontrer lors de votre prochain
parcours. Je croise de nombreux élèves qui sont
surpris de l’écart de qualité de frappe entre le
practice et le parcours ou de l’écart entre leurs
scores de parties amicales et ceux réalisés en
compétition. Pour solutionner ce problème, il vous
faut un entraînement plus proche de la réalité.
Si vous avez un partenaire d’entraînement,
vous pouvez lui proposer de mettre un enjeu sur
un concours (quel que soit le compartiment de
jeu). Au contact du stress à l’entraînement, vous
constaterez rapidement des progrès lors de vos
prochains parcours.
72
73
ENTRAÎnement
ENTRAINEMENT
mode
répétition
les baguettes
Si vous avez besoin de travailler un point technique bien précis, votre pro vous conseillera un exercice à réaliser.
Vous allez vous entraîner en mode répétition. Dans notre exemple, l’enseignant a recommandé à Antoine une
situation qui lui permet d’observer l’évolution de la tête de son putter pendant le coup grâce à des baguettes posées au sol. Il va devoir réaliser
plusieurs séries en appliquant les consignes données par son pro.
mode
Statistiques
le périmètre
Les joueurs les plus consciencieux seront capables de marquer les scores réalisés lors d’un concours, toujours
identique, afin de constater leur progrès. Au cas où les résultats déclineraient, une seule solution… la leçon
avec son pro. Ce mode d’entraînement peut être réalisé dans tous les compartiments du jeu. Nous vous incitons à vous évaluer régulièrement
car, malheureusement, les golfeurs ne sont pas toujours objectifs avec leurs propres performances.
Dans la situation proposée, il n’aura fallu
à Antoine que 2 minutes pour délimiter un
périmètre de rayon égal à 1 club, puis se
reculer de 10 pas et enfin chercher à envoyer
ses balles à l’intérieur.
mode
adaptation
le drop
Pour un joueur expérimenté, ce mode est
indispensable. Placez-vous au practice dans
des situations proches de la réalité du parcours pour ne pas être surpris en
compétition. Vous devez impérativement jouer sur les nombreuses variables,
comme la distance du coup, le lie, la hauteur du coup, le club choisi, les pentes,
etc. En clair, il faut vous entraîner dans toutes les situations possibles car,
si vous n’avez jamais réalisé une approche lobée avec un sandwedge au-dessus
d’un bunker ou un chip depuis un divot, ne vous attendez pas à un miracle.
À travers ce mode, vous devrez choisir des situations inédites.
Dans notre exemple, le meilleur lie à l’entraînement n’est pas toujours celui que
l’on retrouve sur le parcours. Un bon conseil : droppez votre balle, puis jouez.
74
75
entraînement
Remerciements
à notre modèle le joueur Pro
Antoine Taupin
Tèl. : 06 09 01 44 75
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mode
expérimental
club ouvert
Je rencontre souvent lors des pro-ams
auxquels je participe des joueurs qui
me demandent : « Quel club dois-je
jouer dans cette situation ? » Je leur
donne évidemment mon avis, mais
comment savoir immédiatement
si cela leur correspondra. Le mode
expérimental doit vous permettre de
mieux connaître les options qui vous
conviennent.
TERRE BLANCHE S’EST DOTÉ D’UN NOUVEAU PRACTICE
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Le practice est ouvert 365 jours à l’année, 7 jours
sur 7 et est accessible à la journée ou à l’année.
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Dans notre exemple, Antoine veut
être capable de réaliser une balle
très haute. Il sait qu’il ne réalisera
pas la distance avec son sandwedge.
Il doit donc ouvrir la face de club
de son fer 9 (ce qui lui donne plus
de levier). Il se retrouve dans une
situation qu’il connaît habituellement
avec son sandwedge mais plus
rarement avec son fer 9.
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événements tels que initiation, incentives, lancement
de produit, soirées, etc.
Le centre accueille la célèbre Académie David
Leadbetter, dirigée par Alain Alberti, Head Pro et
coach de Raphaël Jacquelin ainsi que de nombreux
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Bibliothèque golf
Texte de Rémy Bedu
Chaque coup
de golf doit
avoir un
objectif
À chaque numéro de Practice, Rémy Bedu, pro PGA
sur le golf du Paris International Golf Club, vous
présentera un livre de golf. Pour cette première,
il a choisi de vous parler d’un ouvrage complet
traitant à la fois du mental et de l’entraînement :
Chaque coup doit avoir un objectif, de Pia Nilsson
et Lynn Marriott.
À
l’époque où tout le monde doit rentrer dans un cadre, il
me paraissait intéressant de vous faire découvrir ce livre
iconoclaste. Dans cet ouvrage, les auteurs, Pia Nilsson et
Lynn Marriott, deux coaches suédoises, font en effet l’éloge d’un
entraînement qui tient compte des particularités de chacun. Elles
n’expliquent pas la technique « pure ». Elles proposent une approche
de l’enseignement qui intègre l’aspect mental, émotionnel et physique
du golf. En s’éloignant des longues séances de practice répétitives, la
méthode « Vision 54 » expliquée dans ce livre tire son nom d’un rêve
un peu fou, réaliser 18 birdies sur un par 72, soit un score de 54 !
Les auteurs
Après une carrière amateur dans l’équipe suédoise, Pia Nilsson est
partie faire ses études à l’université d’Arizona aux États-Unis. Elle
jouera sur le LPGA de 1983 à 1987. Puis elle sera responsable des
équipes nationales suédoises. Lynn Marriott dirige, avec Pia Nilsson,
le club Golf 54, en Arizona, classé parmi les meilleurs dans la liste
des 25 écoles de golf les plus performantes aux États-Unis. Le grand
public les a découvertes lorsqu’elles ont entraîné Annika Sörenstam.
Cette grande championne suédoise, l’une des plus grandes joueuses de
tous les temps, n’a pas seulement signé l’avant-propos de cet ouvrage.
Annika en a appliqué les préceptes pendant de longues années.
Ce qu’il faut retenir de ce livre
Dès les premiers chapitres, Pia et Lynn expliquent qu’il faut oublier
ce que l’on sait et changer sa façon de penser pour changer son
jeu. Dès le chapitre 4, comme dans les ouvrages de Bob Rotella, les
auteurs nous expliquent qu’il faut concentrer notre attention sur la
cible pour ne pas laisser notre cerveau se laisser distraire par des
pensées parasites.
Les seuls dessins que vous trouverez dans cet ouvrage (P. 48-49) sont
78
là pour expliquer les différentes zones (espace de réflexion et espace
d’action) avant de jouer un coup de golf. Les auteurs expliquent la
séparation entre l’espace de réflexion dans lequel on pense, on analyse,
on calcule et l’espace d’action où il n’y a plus de place pour les pensées
parasites. Ces deux zones sont délimitées par une ligne imaginaire.
Entraînez-vous comme Annika
Dans les derniers chapitres, les deux coaches nous donnent les
moyens de copier les séances d’entraînement qui ont fait le succès
d’Annika Sörenstam. Elles conseillent de taper moins de balles mais
en se mettant dans les situations que vous allez rencontrer sur le
parcours au cours de vos prochaines compétitions.
Après le parcours
La méthode « vision 54 » expliquée dans ce livre comporte un passage
où les enseignantes expriment un concept appelé le « bien, mieux,
comment ». Il s’agit d’un mini-débriefing après le parcours, où l’on
se pose les questions suivantes : qu’est ce que j’ai fait de bien durant
mon parcours ? Qu’est ce que je peux mieux faire pour mon prochain
parcours ? Comment y arriver ? (Quels sont les moyens que je me
donne pour y parvenir).
Si vous avez aimez ce livre, vous aimerez les livres
suivants :
Les ouvrages de Bob Rotella : Jouez au golf sans viser la perfection,
Le golf de vos rêves, mais aussi Putting Zen de Joe Parent. Et pour
organiser vos entraînements, le livre d’un membre de la PGA France,
Vincent Bucciarelli, Coach perso.
Pour vous procurer Chaque coup doit avoir un objectif, édité chez
Albin Michel, il vous faudra débourser 18 euros.
TECHNIQUE
le côté
gauche
Daniel-Julien Mercier
Pro au golf de Belesbat
Tél. : 06 30 75 78 02 - www.golf-entreprise.fr
Le putting peut se concevoir comme un secteur où les
mains doivent jouer un rôle très neutre. Pour cette
raison, les professionnels cherchent un placement
des mains où les paumes se font face et mobilisent le
triangle épaules/bras. Encore faut-il que le côté gauche
le permette. Souvent, les joueurs sont incapables de
faire évoluer leur club en le tenant de la seule main
gauche. Je vous propose donc de travailler ce fameux
côté gauche.
80
1
Travail préparatoire : observez le déplacement de votre club.
Si vous éprouvez une difficulté à le faire évoluer comme vous
le voulez, ce renforcement musculaire est donc nécessaire.
2
Travail du dosage : avec votre bras gauche, exercez-vous sur
différentes distances. Alternez un putt de 2 mètres, puis 6
mètres, puis 4 mètres.
3
Travail de la direction : lorsque vous reprenez votre prise
habituelle, allégez la pression de la main droite afin de laisser
le côté gauche diriger le club d’une façon quasi rectiligne.
Votre repère : cherchez à garder le dos de votre main gauche
en relation avec la cible.
81
outil péda
Le choix
de practice
Le smash bag !
Philippe
Roux
Cet outil est probablement le plus utilisé par les enseignants. Il permet
de corriger durablement le slice ou d’améliorer sa position à l’impact !
Pro au golf
de St-Germainles-Corbeil
Responsable
des académies
NGF Île-de-France
Tél. : 01 60 75 81 54
Un véritable
« slice killer » !
1
Installez le smash bag contre un mur,
contre un arbre ou comme, dans notre
exemple, contre deux ou trois shafts
coupés et plantés dans le sol.
Une fois que le sac est fixé et rempli d’une
couverture, nous vous recommandons de
placer quelques tees au sol qui coupent
la ligne virtuelle de jeu légèrement de
l’intérieur vers l’extérieur. Commencez par
faire des swings avec un fer 7 en suivant
les tees puis en percutant le sac au centre.
Cette phase vous permettra de travailler
votre chemin de club (qui vous apparaîtra
légèrement intérieur/extérieur).
2
Pour plus de détails sur le bon impact, voir article principal
sur le contact des fers. Bonnes expérimentations et bon golf !
82
Dans une deuxième phase, effectuez le
même mouvement (toujours en suivant les
tees) mais cette fois-ci en lâchant la main
droite dans la zone d’impact et en rentrant
avec la pointe du club dans le sac. Cette
intension vous permettra de refermer
la face de club et d’obtenir le fameux
« release » (rotation des avant-bras dans
la zone d’impact).
Renouvelez l’opération plusieurs fois,
vous êtes maintenant prêt à taper des
balles. Il est possible que les premières
balles partent beaucoup trop à gauche car
vous avez mémorisé une fermeture trop
importante de la face, mais tout rentrera
rapidement dans l’ordre et votre slice ne
sera plus qu’un lointain souvenir !
83
outil péda
> Putting
> Chipping
> Pitching
> Bunker play
Ce sac peut aussi être
utilisé pour renforcer,
voire muscler, votre
impact. Pour ce type
de travail, vous devrez
cette fois-ci vous placer
à l’adresse en contact
avec le sac, donc
beaucoup plus près que
précédemment.
Faites quelques
swings en essayant
de constater les
différences entre
l’adresse et l’impact :
constatez que vos
mains se retrouvent
plus en avant (de 5 à 10
cm). Que votre poids du
corps est bien à gauche.
Que vos hanches
sont plus ouvertes
qu’à l’adresse. Que
votre jambe gauche
est légèrement en
extension, etc.
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petit jeu
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Zoom matOs
Texte et photos de Paul Mahé
Ne drivez plus comme un manche
Comment choisir le shaft de son driver ? Quand et pourquoi en changer ? Pas simple, à moins
de bien associer des professionnels du sur-mesure au travail technique entrepris avec ou sans
les enseignants.
Ne changez jamais sur un coup de tête
«
Parmi les croyances relatives au matériel, une prête particulièrement à débat : celle selon
laquelle le manche constitue le moteur du club. Contrairement à ce que disent certains
comme Butch Harmon, peut-être trop investi dans son rôle de conseiller chez UST, choisir
un bon shaft n’est pas forcément la décision la plus importante à prendre pour un golfeur.
Le manche est certes primordial, mais ce n’est certainement pas le seul élément à entrer en
jeu : « Les problèmes de trajectoires sont plus souvent dus à une mauvaise ouverture ou à la
difficulté intrinsèque de la tête de club. On ne peut pas parler uniquement de shaft, explique
John Lawson. Les joueurs moyens jouent souvent avec des manches regular montés sur des
têtes de 10,5 degrés, ce qui correspond bien la plupart du temps, en dehors de problématiques
de swing particulières. Ceci étant, on voit souvent des trajectoires plutôt basses au départ
et beaucoup de rotation de balle, provenant du plan de swing et de l’angle d’attaque. On
va donc plutôt rechercher des manches et des têtes qui aident le joueur à lever la balle
et réduire le spin et donc le slice. » Yan Massonnat est tout à fait sur la même longueur
d’onde : « Ce qui est important, c’est la combinaison entre manche et loft. Il faut faire
attention de bien choisir le manche mais en fonction du loft, poursuit-il. Plus généralement,
il faut associer les deux. On ne peut pas acheter un manche si on ne l’a pas testé avec la
tête auparavant. » À cet égard, il est fan des systèmes de chariots de fitting dotés de têtes et
manches interchangeables qui sont apparus depuis quelques années et permettent d’essayer
d’innombrables combinaisons différentes. « Dire qu’avant, il fallait les coller pour pouvoir
les essayer… C’est un luxe extraordinaire ! Il ne faut surtout pas s’en priver… »
La plupart des golfeurs jouent avec des manches trop rigides, l’ego
et les performances se retrouvant dans une situation conflictuelle. »
Vous pouvez croire cette annonce puisqu’elle est l’œuvre de Butch
Harmon. Le célèbre coach américain, en plus d’entraîner des joueurs
du calibre de Phil Mickelson, Stewart Cink, Nick Watney ou Adam
Scott (après Tiger Woods) et d’être classé enseignant numéro 1 aux
États-Unis par Golf Digest depuis 10 ans, dirige sa propre académie
à Las Vegas et dispose d’une gamme de shafts à son nom chez UST.
« Souvent, on fait taper un joueur moyen avec un manche senior et
les résultats sont parfaits. Mais il finit par dire qu’il ne peut pas jouer
avec parce que c’est du senior. C’est tout bonnement incroyable. »
C’est sans doute aussi ce qui explique le fait que certains fabricants
n’utilisent pas l’appellation Seniors, trop péjorative, lui préférant
« light » ou A (pour Amateur). Il n’existe d’ailleurs aucun standard
en la matière, d’où des différences parfois importantes d’une marque
à une autre, d’un modèle à un autre, ou même sur un même modèle
selon la qualité de fabrication ou la façon dont il a été monté. Or, la
flexibilité du manche d’un club a une incidence importante sur les
trajectoires qu’il produit, d’autant plus quand il s’agit du driver dont
la tête est particulièrement fermée et donc peu tolérante.
Pour choisir la bonne rigidité, mieux vaut être flexible
Il n’est pas toujours facile de trouver la bonne flexibilité car de nombreux
paramètres inhérents aux manches mais aussi au swing entrent en
compte. Elle doit être adaptée à la vitesse du swing, mais aussi à différents
paramètres du swing qui ne vont pas toujours de pair avec celle-ci.
86
Plus le manche est souple, plus il facilite la projection (et donc la
distance) et, en règle générale, une flexibilité importante aidera les
golfeurs qui ont un swing lent à avoir des trajectoires de balles plus
efficaces. Et si une grande rigidité du manche facilite le retour square
de la face de club dans la zone d’impact (et donc la précision), quand
l’on joue un manche trop raide pour soi les contacts sont moins bons,
moins doux, les balles plus basses et la face trop ouverte à l’impact…
ce qui contredit la croyance répandue qui veut qu’un manche souple
favorise le slice. Si vous devez vous tromper, mieux vaut donc le faire
en souplesse car les risques encourus avec un manche trop souple
pour soi – balles plus hautes, plus en draw, dispersion mais meilleures
sensations – sont bien moins dommageables…
Une culture matériel à améliorer
La flexibilité des manches n’est bien entendu pas le seul élément
à prendre en compte : il ne faut pas non plus négliger leur poids,
leur torque, leur longueur ou leur point de flexion. « La légèreté du
manche a une incidence directe sur la vitesse du club, et cela fait
partie de plusieurs trucs très simples qui peuvent améliorer le niveau
de jeu. Le meilleur moyen, c’est de faire un fitting avec quelqu’un qui
est qualifié », ajoute par exemple Yan Massonnat, qui est head pro au
golf de Forges-les-Bains après avoir exercé comme « clubmaker » sur
le circuit européen pour Cleveland. Il considère cependant que cela
ne dispense pas les joueurs d’entreprendre un travail technique, lui
aussi à même de faire gagner en vitesse et donc en distance.
Plus généralement, les spécialistes du matériel comme lui ou John
Lawson, qui a longtemps évolué sur le circuit français et le Challenge
Tour avant de s’occuper du « custom fitting » chez Golf Shop, trouvent
que les golfeurs amateurs gagneraient à mieux comprendre comment
fonctionnent les shafts. « Ils pensent par exemple qu’avec un point de
flexion bas, les balles vont monter, alors qu’il aura moins d’influence
sur la trajectoire que la tête de club par exemple », précise l’Anglais.
« Les gens n’ont pas conscience de l’importance du matériel, ils ne
connaissent pas non plus les caractéristiques des produits et les
choisissent non pas pour leurs spécificités mais plutôt en raison de
la marque, de l’aspect, de la mode, ajoute Yan Massonnat. Beaucoup
de nouveaux golfeurs ont été créés depuis 10 ans sans qu’ils suivent
toujours une formation de longue durée, et ils n’ont aucune notion, que
ce soit techniquement ou au niveau du matériel. »
Le fitting, meilleur ami des joueurs en quête de progression
Les gens ont même parfois de fausses croyances, comme celle qui
voudrait que les manches s’usent avec le temps. « Il faut plus se
préoccuper du vieillissement du joueur que de celui du manche »,
en plaisante Yan Massonnat, qui a fait le même constat que Butch
Harmon avec ses élèves. « Les gens pensent aussi souvent que parce
qu’ils sont débutants, ils feront un fitting plus tard. Mais le choix d’un
shaft, ce n’est pas une question de niveau de jeu. Le matériel doit être
adapté, un point c’est tout. » John Lawson, qui s’avoue maintenant
incapable de vendre un club de golf sans faire un fitting, est on ne
peut plus d’accord : « On ne peut pas faire un fitting de A à Z avec un
débutant mais, au moins, on peut faire en sorte que les pros puissent
travailler correctement derrière, estime-t-il. Plus généralement,
j’essaie de faire en sorte de travailler main dans la main avec eux,
de trouver un compromis entre le travail technique mis en place
par l’enseignant et les objectifs et capacités du joueur. » Tout travail
technique en profondeur, quel que soit le niveau, rend par ailleurs
obligatoire un réexamen régulier du matériel : « Il faut changer dès
que l’on veut modifier le résultat du swing, la trajectoire. C’est la balle
qui dit de changer. Il faut se demander : “Est-ce que le shaft peut
m’apporter quelque chose ? De la distance, de la hauteur, moins d’effet ?,
affirme Yan Massonnat. À partir du moment où l’on est parti d’une
volonté de progresser, on est obligé de toucher à tous les facteurs de
la performance, à la technique mais aussi, parallèlement, au physique
et au matériel, parce que les trois ont forcément évolué. On doit faire
un fitting une fois par an si on prend des cours régulièrement et que
l’on fait évoluer son swing. Un fitting, ce n’est pas quelque chose de
figé. Un enfant va beaucoup évoluer mais un adulte lambda n’a pas
beaucoup de temps pour évoluer au niveau souplesse ou de sa masse
musculaire. Techniquement, par contre, cela peut beaucoup bouger.
C’est le pro qui, en fonction des objectifs fixés, dit si un cap technique
important a été franchi et tient compte des nouveaux objectifs pour
déterminer s’il faut réadapter le matériel. »
Clairement, dans l’intérêt des joueurs, il faut que les enseignants et
les spécialistes du fitting accordent leurs violons, c’est-à-dire leurs
manches.
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Jaune
Depuis que Tim Clark a gagné le
Players Championship avec une
balle Z-Star jaune, on prend
plus au sérieux l’audace signée
Srixon. La Z-Star XV débarque,
plus longue et donnant moins de
spin au driving. Elle a déjà séduit
Graeme McDowell, qui a choisi le modèle blanc. Pour bons joueurs, au swing
rapide.
Prix : 49,99 e
Le choix du Tigre
Pour acheter les VR Pro Blades, il y a deux solutions : être
classé zéro, voire pro, ou être
un collectionneur.
Ces
fers,
pures
lames forgées,
Légal
sont
d’une
exigence folle.
Les nouvelles lois sur les stries
Du
niveau
de
Tiger Woods,
atteignent cette année le monde
en somme…
amateur, puisque plus aucun club ne pourra
Prix :
899 e
être conçu avec des rainures dites en « U ».
Parfaitement légal, le Mizuno MP-T11
est un wedge au toucher sublime, gardant
quasiment toutes les performances d’antan
autour des greens.
Prix : 124 e
Encore meilleur
Ping a lancé l’an dernier le G15, sûrement le meilleur driver de son histoire.
Son successeur, le K15, tente de le
surpasser, avec pour objectif de limiter
au mieux le slice. Pour ce faire, près de
10 % du poids de la tête a été déplacé au
talon, pour empêcher la face de s’ouvrir
à l’impact.
Prix : 325 e
Trop léger !
Cleveland insiste sur le léger
pour taper plus loin. Un an
après le DST, la firme américaine lance les Launcher
Ultralight. Trois drivers
poids plume (270, 290 et
310 grammes, pour la version Tour), améliorant nettement la vitesse de swing.
L’équilibrage est parfaitement réussi, grâce notamment au shaft Miyazaki C.
Kua, pesant seulement
39 grammes sur le modèle
270.
Prix : 299 e
Rond ou carré
Spidr
Star des greens
L’Adidas Green Star propose à prix serré un concentré de
technologie et de confort. Notons la présence de la valeur
ajoutée des souliers allemands : les semelles Thintech permettant au pied d’être au plus près du sol.
Prix : 120 e
88
Solide, ce nouveau gant en
cuir Spidr 2 de FootJoy pourra
tenir toute une saison. Une
bande élastique sur le scratch
lui permet de s’adapter à toutes
les tailles de main. Son look
agressif a déjà séduit Bubba
Watson.
Prix : 18 e
L’aérodynamisme du nouveau Machspeed Black de
Nike a été retravaillé, et il
possède un excellent shaft
ultraléger RIP, d’Aldila (50
grammes). Le gros point
fort restant le choix entre
tête carrée de 480 cm3,
pour taper plus droit, et un
design Tour, rond et plus
maniable.
Prix : 299 e
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Cobra S3
Très inspiré du précédent S2,
le S3 de Cobra a gardé
une sobriété de design vraiment
appréciable. Testé en plein air
à Orlando, ce driver est apparu
plus tolérant que son prédécesseur, ceci grâce à une
nouvelle face titane au « sweetspot » élargi de 30 %.
Prix : 299 e
Les fers de Paddy
Forgeons !
Padraig Harrington utilise les FG 62, de Wilson.
Des fers forgés qui, grâce à une surface de frappe
élargie, ne sont pas si inaccessibles qu’il n’y paraît !
Prix : 900 e
TaylorMade n’avait alors qu’une présence
timide sur le segment des fers forgés.
Cette époque est finie. Trois nouvelles
séries de lames, les CB, MB et MC, au
design labellisé « Tour Preferred ». Avec
ou sans cavités, ces clubs s’adressent aux
meilleurs amateurs, et font la joie des
pros du circuit.
Petit Ping
On n’oublie pas les enfants, avec
le nouveau kit complet Moxie. Ping offre
un niveau de performance en rapport
avec les clubs adultes, et ce pour trois
catégories d’âge (6-7 ans, 8-9 ans
et 10-11 ans).
Prix : de 209 e À 315 e
PRIX POUR SEPT FERS :
999 e (MB), 899 e (MC et CB)
Appelez-le Mashie
BIOM
Ecco manquait parfois de fantaisie et d’innovation, ce temps est révolu avec les Biom. Ultra
légères et résistantes grâce au cuir de yack,
ces chaussures idéales ont des semelles épousant
parfaitement la voûte plantaire. Leur qualité
d’amorti est largement au niveau de la concurrence, faisant de ces souliers un must sur terrain
sec. Disponible en quatre coloris.
Prix : 200 e (homme), 180 e (femme)
Au début du XXe siècle, on
appelait les hybrides du doux
nom de « Mashie ». Cleveland
relance la mode, avec ces petites
têtes en métal passant partout.
Parfaits sur les mauvais lies, ces
Mashie nous ont surpris par leur
puissance. Disponibles en cinq
ouvertures, de 15,5° à 26°.
Prix : 149 e
Fermés !
Les nouveaux S3 Max comptent parmi les plus puissants
du marché. Normal, l’ouverture de ces fers a été légèrement
fermée. Ceci est compensé par un
centre de gravité abaissé, pour un
vol de balle plus élevé.
Prix : 499 e en acier, 599 e
/(61(:6
/(*8,'('(6*2/)6
/¶$&78$/,7e'(*2/)3/86
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en graphite
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Caddytek
Un chariot trois-roues de seulement 6 kilos, compact (38x41x68)
et pas cher. C’est le Caddylite,
signé Caddytek. Pour 159 euros,
c’est certainement le meilleur
rapport qualité/prix du marché.
La légende continue
Depuis 2001, les ProV1 dominent le marché
des balles. Le haut de gamme de Titleist revient
avec une toute nouvelle conception (moins d’alvéoles), pour des trajectoires annoncées plus régulières,
particulièrement dans le vent. Sinon, les performances globales changent peu : les V1 donnent toujours
plus d’effet, tandis que les V1x restent les plus
longues de la gamme.
Prix : 59 e la douzaine
Razr !
Les fers tolérants sont l’une
des grandes forces de Callaway.
Nouvelle preuve avec les Razr,
au centre de gravité encore
plus bas. Une version Tour, au
design plus fin, est également
disponible.
Prix : 799 e (acier),
929 e (graphite)
Renseignements :
www.jmcldistribution.com
Un style unique
C’est dans la plus pure tradition et selon
des méthodes ancestrales et originelles
qu’est élaboré le Champagne Lanson.
Depuis 1760, ce savoir-faire est la garantie
absolue d’un style unique et régulier,
plébiscité par tous les amateurs de grands
vins qui aiment retrouver sa délicatesse,
sa puissance, et sa longueur en bouche.
Tout en faisant évoluer sa palette aromatique au fil du temps, le Champagne Lanson
garde son équilibre et sa fraîcheur. C’est
pourquoi certains spécialistes n’hésitent
pas à le qualifier de champagne de garde.
Icons 2011
Oiseau de titane
Le Razr Hawk mélange fibre
de carbone et titane, pour
une tête de club rendant un
maximum d’énergie à
la balle. Plus léger, ce driver
permet une disposition
efficace du poids, laissant le
choix à l’achat entre une version draw (limitant le slice),
et neutre. Presque deux fois
plus aérodynamique que
son prédécesseur (le FT-9),
ce Hawk est un monstre de
puissance, également vendu
en version Tour.
Prix : 399,90 e
Elles ont (presque) fait oublier les Classic !
Les Icons reviennent en 2011 avec une ligne
plus fine que l’an dernier. Ian Poulter s’est
particulièrement impliqué dans l’élaboration
des sept nouveaux modèles de FootJoy,
toujours aussi stables et élégants.
Prix : 259 e
Les fléchettes
Odyssey lance une fléchette dans le
monde du putting. Les Dart, et leur
audacieux visuel d’alignement, sont
également dotés d’un tout nouvel insert
White Ice. Une plaque d’impact conçue
selon les nouvelles spécificités des balles
modernes, de plus en plus douces.
Prix : 199 e
La star
92
Plus fort que le R9, voici le R11 de
TaylorMade. Trois réglages à vis sur
la tête, pour personnaliser totalement
votre driver selon la trajectoire de balle
choisie. Facile à utiliser, un tour de clé suffit
pour ajuster la semelle et conserver une face
bien en ligne.
Prix : 449 e
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Vincent Etchevers
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l’effet
miroir
Si vous ne souhaitez pas modifier
votre mouvement, ce qui est
rarement conseillé et fort difficile
à faire, cela ne vous ôte pas tout
espoir de réaliser une balle haute.
En effet, certaines situations
peuvent demander ce type de
trajectoire. Vincent se retrouve
ici dans le bunker et nous propose
une légère modification du grip
(plus faible) afin que la face arrive
plus ouverte.
1
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VOIRSURVOTREESPACE
WWWPGAFRANCEORGCLUBPGA
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la sortie haute
de bunker
1
Vérifiez votre grip de main
gauche : les bosses ne sont plus
visibles par le joueur.
2
Vérifiez le placement de la face.
En effet si votre face de club était
un miroir, vous devriez pouvoir
vous regarder. Elle sera alors
placée en position dite « ouverte
au sommet », ce qui lui donne plus
de chance de se retrouver ouverte
à l’impact. Quant à l’appui au sol,
il reste en majorité sur le pied
gauche.
5NECOMPÏTITION
6OYAGESWEEKENDSMATÏRIELGOLlQUEVÐTEMENTSCOFFRETSDE
PARFUMDENOMBREUXLOTSTOUTESLESSEMAINES
ÏQUITABLE
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Physique
Phillipe Gonnel
Pro de golf au PCC - Entraîneur physique
Tél. : 06 85 11 40 87
[email protected]
Simplifiez votre
préparation physique
Tout part de la posture
Pour mieux jouer au golf cet été, améliorez votre position à l’adresse grâce à des exercices
simples de par leur mise en place ainsi que les outils utilisés.
Tous les spécialistes de l’enseignement du golf s’accordent pour considérer la posture comme l’une des phases essentielles du
swing de golf. La qualité de la position statique de la posture à l’adresse détermine la qualité du mouvement et son équilibre.
La position idéale doit être naturelle et confortable. Pas trop penché, pas trop fléchi, pas trop droit, pas trop tendu... Il faut
que vous vous sentiez à l’aise et que vous évitiez les tensions musculaires dès le début du mouvement. Dans cette première
partie, nous mettrons en évidence des angles de posture communs à un très grand nombre de professionnels de golf et la façon
la plus simple et la plus efficace de préparer votre corps à optimiser votre posture.
Posez un bâton
ou un club le long
de votre colonne
vertébrale et
particulièrement
en contact avec
la partie lombaire.
Philippe Gonnel est
entraîneur physique,
formateur d’enseignants
et enseignant de golf au
Paris Golf & Country Club,
où il propose une approche
de l’enseignement du golf
basée sur l’observation
du corps humain afin
d’améliorer le geste
technique.
96
Enfin, au niveau
de votre taille,
en fléchissant
le buste vers l’avant.
Étirements des
muscles postérieurs
et antérieurs
des jambes ayant
une action sur
le placement
du bassin.
Les angles d’une
posture en équilibre
Placez un bâton ou un club
partant du haut de votre épaule
droite à l’aplomb de votre genou
et du milieu du pied droit.
Allongé sur le dos,
rapprochez votre
jambe de la verticale
à l’aide de l’élastique
(bas du dos protégé
par la position) en
soufflant pendant
30 secondes à 1
minute.
97
Physique
Attitudes posturales visant un renforcement des muscles extenseurs de la colonne
vertébrale, des muscles stabilisateurs de la ceinture scapulaire et du tronc,
ainsi que de la ceinture abdominale à partir d’exercices statiques.
En appui sur les genoux et
les mains, l’exercice consiste
à tenir plusieurs secondes en
soulevant une jambe et un bras
diagonalement opposés tout
en contractant le ventre, de
manière à éviter la cambrure
du bas du dos.
Allongé sur le côté, saisissez le
pied le plus haut en fléchissant
le genou et rapprochez le
talon de votre fessier tout en
soufflant (la jambe au sol est à
angle droit).
En appui latéral sur l’avant-bras,
bassin relevé et jambes croisées,
conservez le corps quelques
secondes dans cette position.
Le dos rond du chat au
réveil (stretching des
muscles du dos)...
En appui facial sur les avantbras, le corps se contracte et
se raidit comme une planche
(conservez le nombril rentré
pour éviter une cambrure
lombaire). Maintenez la position
quelques secondes.
98
99
évasions
Texte de Roland Machenaud
A
ntalya est entrée en quelques années parmi les meilleures
destinations pour les golfeurs européens. Et c’est là-bas
que se jouera l’Alliance Turquie du 21 au 27 novembre
dans cette région du sud de la Turquie : adossée à la
chaîne des monts Taurus, baignée par la Méditerranée et bénie
par un soleil et un climat exceptionnels, Antalya possède aussi le
grand avantage d’offrir aux amateurs de golf des produits et des
services touristiques de grande qualité. Au lieu dit Belek, quinze
(oui, 15) parcours magnifiques aux signatures prestigieuses sont
chacun entretenus par au moins une vingtaine de jardiniers
aussi efficaces qu’invisibles pendant votre partie. Le manque
d’ancienneté des terrains n’entraîne singulièrement aucune
remarque particulière : nature et intelligence du travail ont pallié
la rapidité de réalisation.
À noter que tous ces parcours méritent l’oscar de l’entretien et
de la propreté : rarement il nous est arrivé, dans une zone aussi
touristique, de nous promener sur des parcours aussi manucurés,
avec des avant-greens et des départs impeccables, aux coupes
quotidiennes intéressantes, débarrassés du moindre papier ou
déchet oublié. La Turquie entre dans l’Europe du golf par le haut.
Il convient aussi de souligner que l’État turc est resté propriétaire
de tous les terrains qui sont loués aux entrepreneurs privés pour
une durée de 45 ans, renouvelable une fois. Ceci explique, par
exemple, que sur tous les parcours chaque arbre est répertorié et
porte une plaque de reconnaissance. Il est ainsi interdit d’abattre
un seul arbre, fût-il malade ou mort, sans l’accord des pouvoirs
publics.
Enfin, et surtout, la qualité de l’accueil, discret et efficace,
attentionné sans être cupide, oblige les golfeurs à classer Antalya
parmi les meilleures destinations golf. D’autres sportifs l’ont
compris : en hiver, des équipes de football aussi prestigieuses
que Leverkusen, Spartak, Ajax ou Frankfurt apprécient ainsi le
climat, les équipements sportifs et les habitants de ce petit coin
de paradis.
Tous en Turquie !
S’appuyant sur le succès du Championnat de France des enseignants organisé
par Bernard Pascassio et Kalika, qui se déroule chaque année au Maroc en janvier,
PGA France organise depuis l’an passé ses propres alliances. Celle-ci se déroulera du
21 au 27 novembre en Turquie. Présentation d’une épreuve incontournable,
l’une des deux plus belles semaines de l’année pour le golf hexagonal.
GLORIA GOLF RESORT :
UN GRAND COMPLEXE LUXUEUX
Le Gloria Golf Resort est un ensemble très luxueux comportant
notamment trois hôtels 5 étoiles – soit 515 chambres au total – et
45 trous de golf de classe internationale.
Situé à 30 minutes seulement de l’aéroport d’Antalya, le resort
dispose d’une plage de 500 mètres, de plusieurs piscines et
de nombreux équipements de bien-être au sein du centre spa
thalasso. Les plus sportifs se retrouveront dans une salle de gym
fitness disposant de tous les appareils classiques de musculation
ou d’entraînement. Les chambres ont une surface minimum de 24
m2 avec balcon ou terrasse. On trouvera aussi sept restaurants
et six bars, offrant une parfaite palette de goûts, de parfums et
d’ambiances.
LES QUATRE PARCOURS DE L’ALLIANCE
L’Alliance Turquie 2011 se jouera sur quatre parcours bien connus
déjà des golfeurs européens.
Le Gloria Old Course : dessiné par l’architecte français Michel
Gayon et inauguré en 1997, ce parcours fut un des premiers de
la région et sert encore d’exemple tant il plut aux joueurs et aux
organisateurs de plusieurs compétitions du Tour européen qu’il
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Le Gloria New Course : ouvert en 2005, il reçut dès 2007 le Tour
européen senior. Conçu dans le même esprit que le Old Course, ce
par 72 de 6 239 mètres restera dans vos souvenirs à travers deux
trous de toute beauté : le 17 inspiré par le célèbre 17 de l’Américain
TPC Sawgrass et le 18 bordé d’un lac accueillant !
Les deux parcours du Gloria sont plantés de bermuda grass et sont
équipés de près de 70 bunkers.
Le Tat Golf Club : créé par un autre célèbre architecte de golf,
Martin Hawtree, le Tat offre 27 trous de niveau international.
Trous très divers généralement situés le long de la plage, offrant
ainsi des visions panoramiques formidables. Le 9 du premier
parcours que l’on peut qualifier de signature résume bien la
situation du terrain, longé par la mer Méditerranée et coupé
par une rivière romantique sur fond des montagnes géantes du
Taurus. Par 72 de 6 115 mètres.
L’Alliance Turquie 2011 se jouera donc sur ces quatre parcours qui
comptent parmi les plus beaux mais aussi les plus « challenging »
des quinze parcours que l’on trouve à Antalya Belek.
102
• le transport aérien AR Paris/Antalya en classe économique
via Istanbul avec la compagnie Turkish Airlines (les billets ne
sont ni modifiables ni remboursables 30 jours avant la date
de départ). Les taxes d’aéroport et surcharges carburant pour
un montant de 164,73 euros (sujettes à modification à la date
d’émission et calculées sur le cours du baril de pétrole).
• l’hébergement pendant 7 nuits en chambre double (2 personnes
par chambre) à l’hôtel Gloria Golf Club***** en forfait All
Inclusive, avec accès à toutes les installations de l’hôtel (spa,
hammam, piscine...).
• les 4 tours de l’Alliance + 1 tour d’entraînement
Belek - Turquie
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Hôtel Gloria Verde
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MIGO
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Le Carya Golf Club : imaginé dans un style classique par le grand
architecte australien Peter Thompson, il a trois ans d’existence et
émerveille par la richesse de ses arbres et de ses fleurs. Un million
de plans de bruyère ont ainsi été plantés par exemple. L’idée était
de « refaire un parcours tel qu’on les rencontre aux portes de
Londres, dans le fameux comté de Surrey ». Formidable résultat
qui plaira aux golfeurs de tous niveaux. Ce par 72 a une longueur
de 6 572 mètres.
COMBIEN COÛTE UNE ALLIANCE ?
Les tarifs de la Turkish Alliance ont été calculés sur une base
du « all inclusive » et prennent en charge le voyage et la prime de
départ du pro. Les droits d’inscription pour l’amateur s’élèvent
à 2 690 euros.
Ce forfait comprend :
• le transport et le séjour pour 2 personnes : l’amateur et le pro.
N
COLLECTIO
• la dotation Pro, le « Breakdown »
• les cadeaux de départ
• la dotation de remise des prix des amateurs
• les taxes de séjour
• les transferts aéroport/hôtel
et hôtel/golfs prévus au programme
• le dîner de gala à l’hôtel Gloria Golf & Resort
• un cocktail de bienvenue
• le practice et les seaux de balles pour les 5 jours
• les assurances rapatriement
Mais l’Alliance peut aussi rapporter ! Le « breakdown » pour les
pros est de 51 125 euros sur le nombre maximum de 80 équipes.
Le prix au vainqueur sera de 2 500 euros et le minimum garanti
pour les pros est de 400 euros. La première équipe en net et la
première équipe en brut recevront chacune 1 000 euros. Les six
premiers amateurs en net et en brut seront récompensés.
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du 01/10 au 31/10/11 - Forfait comprenant :
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accueillit ces dernières années. Ce par 72 déroule ses 6 181 mètres
au milieu d’une pinède bien conservée, simplement traversée par
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. Vol aller/retour départ Paris + taxes aéroport
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QUEL FORMULE POUR L’ALLIANCE TURQUIE ?
L’Alliance est une épreuve qui se déroulera sur 72 trous
du mercredi 23 novembre au samedi 26 novembre : la
compétition comprend quatre tours sans cut. La formule
de jeu proposée aux équipes composées d’un professionnel
et d’un amateur est simple : toutes les équipes joueront les
quatre parcours et l’on choisit le meilleur score brut et le
meilleur score net à chaque trou. L’épreuve est ouverte à
tous les professionnels membres de PGA France à la seule
condition qu’ils n’aient pas joué plus de trois tournois
en 2011 à la date de clôture des inscriptions. Les joueurs
et joueuses amateurs seront membres du « Club PGA »
(adhésion offerte la 1ère année), licenciés à la FFG, sans
limite d’index (les ¾ des handicaps de jeu seront rendus
avec un maximum de 18 coups.
Le champ est limité à 80 équipes, prises dans l’ordre
d’arrivée des inscriptions, avec un maximum de 10 seniors
et 10 dames pour les professionnels.
COMMENT S’INSCRIRE ?
Pour s’inscrire à l’Alliance Turquie, il convient de
s’adresser à Daphné Noé, Destinations Golfs, soit par
téléphone : 01 39 28 96 36 ou par mail :
[email protected]
104
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TECHNIQUE
François Illouz
Vice-président de la Fédération
française de golf - Membre
de l’European Senior Tour
Membre de PGA France
Les pieds joints
un classique aux nombreux bénéfices
Taper des balles les pieds joints permet de travailler l’équilibre général, la dissociation
avant- bras/poignets et le maintien du centre du corps (axe sternum/nombril) dans une position
correcte à l’impact. Tout cela peut avoir pour effet de réduire le slice, car le travail de la tête
de club est privilégié.
1
106
À l’adresse : l’extrémité du
manche se trouve légèrement à
l’intérieur de la cuisse gauche
pour former un rayon correct
(axe bras gauche et club).
2
Lors du backswing : prenez
une amplitude égale à un ¾
de swing. Cette position plus
axée peut aider les joueurs au
déplacement latéral excessif.
3
À l’impact : on peut constater
que le centre du corps est resté
dans sa position initiale, ce qui
permet de libérer la tête du club
plus facilement. En partant
pieds joints, la hanche gauche
s’est très légèrement effacée et
le genou droit a participé.
4
Après l’impact, on continue de
travailler son équilibre ! Sur cette
photo, on perçoit que le swing pieds
joints se termine avec un équilibre
parfait à l’extérieur du pied gauche. Le
corps est complètement tourné (épaule
droite plus près de la cible que l’épaule
gauche) et le club repose tranquillement
sur l’épaule gauche : c’est un finish de
swing de tête de club !
107
infos FFGOLF
Quand la ffgolf
facilite la pratique
de votre passion…
Avec 410 000 licenciés, la Fédération française de golf pointe
aujourd’hui au sixième rang des disciplines les plus pratiquées.
Une place de choix dans la hiérarchie du sport français que
le président Georges Barbaret et son équipe doivent à leur dynamisme
pour séduire de nouveaux golfeurs mais également à leur créativité
pour fidéliser les licenciés. Éclairage sur trois initiatives de la FFGolf
qui facilitent votre pratique et qui garantissent à votre licence
une place de choix dans votre portefeuille.
Un nouvel espace licencié
sur www.ffgolf.org avec des
services indispensables...
Vous connaissiez pour beaucoup
d’entre vous l’espace licenciés pour la consultation de votre
index, de vos classements et de vos résultats en compétition…
Depuis le milieu de l’année 2010, ce dernier a sensiblement
évolué avec l’arrivée de nouveaux services qui n’ont pas manqué
de séduire tous les golfeurs et en particulier ceux engagés dans
une pratique de « loisirs » dont vous faites peut-être partie. Il
faut dire que ces derniers ont été pensés pour eux :
Georges Barbaret,
Président de la FFGolf
108
licencié de la FFGolf dont nous rappelons qu’il est entièrement
gratuit.
Des compétitions de 9 trous, LA réponse adaptée pour
concilier pratique du golf en compétition et vie de
famille, et pour débuter le golf.
Il est pour beaucoup d’entre vous parfois un peu compliqué de
mêler vie de famille et pratique du golf en compétition. Pour
d’autres, c’est la peur d’affronter un parcours de 18 trous qui
bloque. Pour lever ces freins, la Fédération française de golf
a lancé en 2009 des compétitions de 9 trous. Le succès est au
rendez-vous, comme les chiffres ci-dessous en attestent.
• 1ère nouvelle rubrique : ma communauté. Création de sa
communauté, recherche multicritères de partenaires de jeu
pour partager une partie – consultation des parties de golf de
ses amis – des parcours qu’ils aiment et jouent…
• 25 522 licenciés en 2010 ont disputé au moins une compétition
de 9 trous. Cela représente une hausse de plus de 50 % par
rapport à 2009.
• 2e nouvelle rubrique : mes parties amicales. Saisie des
scores sur tous les parcours de golf homologués FFGolf
avec production de statistiques (double bogey - bogey - par birdies… – green en régulation – fairways touchés sur par 4 et
5, longueur de drive…). Chaque saisie de score provoquera le
calcul d’une simulation de son index…
• Plus de jeunes en comparaison aux compétitions traditionnelles.
La moyenne d’âge des compétiteurs sur 9 trous est inférieure à
celle constatée sur les compétitions traditionnelles de 18 trous.
Elle est de 39 ans (40 en 2009) au lieu de 50 ans (49 en 2009).
Mieux, 34,6 % (31,2 % en 2009) des scores enregistrés ont été
réalisés par des jeunes de moins de 18 ans.
• 3e nouvelle rubrique : mes parcours. La carte de France
de tous mes parcours joués – mon parcours de golf idéal, les
parcours qui ressemblent à ceux que j’ai joués… – les parcours
que jouent mes amis…
Plus de 200 000 personnes ont ouvert leur compte sur l’espace
• Et plus de femmes aussi. 28,9 % des scores enregistrés ont été
réalisés par des femmes contre 23 % pour les compétitions de
18 trous. Un signe que les compétitions de 9 tous permettent
aux femmes de mieux concilier vie de famille et pratique de leur
passion.
• Une vraie réponse pour les débutants. 10,9 % des scores
enregistrés sur 9 trous ont été réalisés par des nouveaux
licenciés (création) contre 3,9 % pour les compétitions de 18
trous. Effrayés parfois par la difficulté des parcours de 18 trous,
les nouveaux golfeurs hésitaient à participer à des compétitions.
Avec le lancement des compétitions de 9 trous, nombreux
sont ceux à franchir plus facilement le pas. À noter aussi que
43,5 % des scores enregistrés sur 9 trous ont été réalisés par
des joueurs ayant un index compris entre 35,5 et 53,4. Pour les
compétitions de 18 trous, seulement 9,1 % des scores enregistrés
sont le fait de joueurs ayant un index compris entre 35,5 et 53,4.
Améliorations significatives en matière d’assurances
incluses dans la licence.
La Fédération française de golf et son assureur Generali
ont apporté des améliorations significatives aux assurances
incluses dans la licence et aux nouvelles formules optionnelles.
Les assurances classiques incluses dans la licence fédérale
restent sans franchise (responsabilité civile et individuelle
accident).
Nouveau : l’assistance rapatriement est incluse dans la licence
HSPO_1102656_ANNONCE_LICENCE_230x285_MAG_PRACTICE.indd 1
sans augmentation de tarif pour tous les licenciés. Cette
nouvelle garantie s’applique dans le monde entier. Elle est
portée par Europ Assistance dont le numéro d’appel est le :
+33 1 41 85 93 81.
Nouveau : des assurances complémentaires que la FFGolf
propose à tous les licenciés 2011. Elles comportent notamment,
selon la formule, les garanties suivantes :
• assurance matériel de golf (vol, casse et perte)
• assurance remboursement cotisation annuelle club
• assurance annulation green fee
• assurance trou en un
• augmentation des garanties « accident corporel »
Ces assurances sont proposées en ligne sur le site internet
www.ffgolf.org :
• le prix de la formule complémentaire « Sérénité »
est de 7 euros.
• le prix de la formule complémentaire « Premium »
est de 21 euros.
109
1
Compétition
Et de quatre
pour Balicki
Les Championnats de France des enseignants se sont déroulés fin janvier à
Marrakech. Si la météo n’était pour une fois pas au rendez-vous, cette semaine
où 150 pros couvent leur amateur reste le moment incontournable du golf
français du début d’année.
Benjamin Nicolay
Lionel Alexandre
Hommes :
1. Alexandre Balicki 37 35 39 42 153
2. Benjamin Nicolay 35 40 37 40 152
3. Lionel Alexandre 38 40 40 31 149
Dames :
1. Cathy Lespinasse 33 34 28 33 128
2. Caroline Viellard 36 30 31 30 127
3. Élisabeth Quelhas 27 33 29 36 125
Seniors :
1. Philippe Dugeny 36 37 35 40 148
2. Juani Delgado 31 29 35 36 131
3. Vincent Etchevers 37 35 26 31 129
Par équipes :
En brut, vainqueurs :
Benjamin Nicolay et Gad Derhy 163
En net, vainqueurs :
François Lamare et Richard Borfiga 181
110
Le parcours d’Al Maaden
111
La PGA
en région
PARIS
Circuit PGA Paris des enseignants
Le circuit PGA Paris est l’un des plus importants parmi les ligues de
France, puisqu’il regroupe cette année pas moins de trente-sept épreuves.
Comme le veut la tradition, c’est par le double de Chantilly (60) que la
saison 2011 a débuté, le 15 mars. Sur le parcours des Longères, c’est la
paire Nicolas Wrona – Julien Desnus qui s’est imposée. Ont suivi un
double à l’International Club du Lys (60) le 22 mars, remporté par Olivier
Cima et Jérémy Belliard ; puis les alliances d’Hardelot (62) les 28 et 29
mars qui ont vu la victoire de Jean-Pierre Cixous et Frédéric Regard,
deux anciens joueurs de l’European Tour. Ensuite, Franck Arcivaux
a remporté le 7 avril le simple de Béthemont (78), et son frère Cédric
celui du Coudray (91) le 29 avril. Dans le simple du PIGC (95) le 3 mai,
c’est David Arrignon qui s’est imposé ; et le tout nouveau et magnifique
parcours de Crécy-la-Chapelle (77) a vu la victoire, toujours en simple,
d’Émilien Chalmaute le 5 mai. Néanmoins, la palme revient à JeanMarc Simon (photo), brillant vainqueur du simple de Joyenval (78) le 10
mai. Les 16 et 17 mai, les alliances des Yvelines (78) et de la Vaucouleurs
(78) ont été respectivement remportées par Franck Arcivaux et Ilya
Goroneskoul. Le 23 mai dans le simple de Courson (91), la victoire a été
partagée entre Ilya Goroneskoul et Sébastien Vandooren. Trois autres
simples ont été disputés : Nicolas Omont s’est imposé à Domont (95) le 30
mai, Franck Arcivaux à Séraincourt (95) le 9 juin, et Julien Fiorinelli à
Saint-Marc (78) le 16 juin. Le 31 mai, le mini pro-am de Rebetz (60), qui
associait deux amateurs à un pro au lieu de trois habituellement, a été
enlevé par David Gainet en ce qui concerne le classement professionnel,
l’équipe Bedu (pro) – Zadikian – Chiche en brut, et l’équipe Morice (pro)
– Trivella – Belaud en net.
BRETAGNE
Arnaud Brien remporte le challenge Serge Huguenot
Les 21 et 22 mars, le Challenge Serge Huguenot, championnat professionnel de Bretagne, lançait comme tous les ans la saison du
Breizh Tour. Avec une météo particulièrement agréable, un parcours manucuré et l’accueil toujours aussi convivial du Dinard Golf
Club (35), l’occasion était idéale pour les enseignants bretons de se retrouver et de croiser les fers.
L’épreuve s’est déroulée sur 54 trous de stroke-play, sur le magnifique links de Dinard, le deuxième plus ancien parcours français
fondé en 1887. C’est Arnaud Brien (photo) qui a remporté le titre de champion de Bretagne professionnel, grâce à une magnifique carte
de 64 lors du deuxième parcours. Il devance le président de la ligue Richard Triaire, seul deuxième, et un duo composé de Frédéric
Monmarché et Lénaïc Besnoux. Après le succès de la compétition, rendez-vous est d’ores et déjà pris pour l’année prochaine.
Les pros bretons réunis en congrès
PGA Bretagne a organisé au mois de février un congrès
réunissant les enseignants de la région afin d’échanger
autour de différents thèmes. Cette initiative avait pour but
de mettre en commun des connaissances professionnelles
des participants et leur permettre de confronter leurs visions
d’une même passion pédagogique.
François Le Couviour a ainsi fait part de son expérience dans
l’enseignement du « baby golf », alors que Charles Tortuyaux,
en tant que préparateur physique, a présenté une approche
dynamique et concrète de l’échauffement, de la récupération
et de la diététique. Puis Jean-Marie Carret, par son coaching
de joueurs professionnels, a exposé les rouages du circuit
professionnel et les exigences techniques au travers de tests
dans le petit jeu. Frédéric Monmarché, enfin, a longuement
présenté les exercices pédagogiques qu’il avait recensés ou que
certains pros de la ligue lui avaient communiqués.
112
Épreuves à venir
Épreuves à venir
- 30-31 juillet : grand prix au golf de Val Quéven (56)
- 6-7 août : pro-am TMC aux golfs de Val Quéven (56)
et Ploemeur-Océan (56)
- 20-21 août : grand prix au golf de Ploemeur-Océan (56)
- 3-4 septembre : coupe de l’Ouest au golf de la Domangère (85)
- 5-6 septembre : challenge Anne de Bretagne
au golf de la Domangère (85)
- 16-17 septembre : pro-am caritatif au golf de Val Quéven (56)
- 18 octobre : alliance SFR au golf de Pléneuf – Val-André (22)
- 9 septembre : simple au golf de Saint-Quentin-en-Yvelines (78)
- 13 septembre : simple au golf National (78)
- 22 septembre : alliance Titleist au golf de Cély (77)
- 23 septembre : alliance au golf d’Étiolles (91)
- 27 septembre : simple au golf de Villarceaux (95)
- 30 septembre : simple au golf d'Ozoir-la-Ferrière (77)
- 3 octobre : alliance au golf d’Apremont (60)
- 4 octobre : alliance Titleist au golf de l’Isle Adam (95)
- 11 octobre : simple au golf de Chantilly (60)
- 17-18 octobre : championnat de la ligue au golf de la Vaucouleurs (78)
- 24 octobre : simple au golf de Saint-Cloud (92)
- 4 novembre : simple au golf de Saint-Germain-en-Laye (78)
- 7 novembre : double au golf de Courson (91)
- 10 novembre : simple au golf du Prieuré (78)
PGA Cup à Villarceaux
C’est sous un beau soleil printanier que le golf de
Villarceaux (95) a organisé une étape de la première
édition de la PGA Cup le dimanche 1er mai. Plus de
soixante-dix joueurs se sont affrontés toute la journée
sur ce parcours magnifique situé dans le Vexin. Les
vainqueurs toutes séries confondues sont Jean-Pierre
Hinderscheid et Rozenn Allard. Ils auront l’honneur
de participer à la grande finale de la PGA Cup, qui se
déroulera pendant le Grand Prix Schweppes 2012 au
golf du Pian-Médoc à côté de Bordeaux.
113
La PGA
en région
CENTRE
Les pros et les amateurs
ensemble à la PGA Cup
La PGA Cup, organisée par le président de
la ligue PGA Centre Christophe Blot, s’est
déroulée le dimanche 22 mai au golf de la
Bosse, dans le Loir-et-Cher. Quatre vingts
joueurs professionnels et amateurs de la région
ont pris part à la première édition de cette compétition,
qui s’est déroulée dans une ambiance très conviviale
sur le parcours des Bouleaux (par 72).
Un début de saison animé
Le coup d’envoi de la saison 2011 a été donné le 8 mars au golf de Cheverny (41), où s’est
déroulée l’assemblée générale de PGA Centre. Dans la foulée, le championnat en double a été
remporté par les frères Julien et Maxime Van Hauwe. Le 12 avril, l’Alliance SFR du golf de
Limère (45) a réuni vingt-deux équipes. Au classement brut, c’est le duo Franck Mora – Éric
Vion qui s’est imposé (68), alors qu’en net c’est la paire composée de Nicolas Cholet et JeanChristophe Touret qui l’a emporté avec un score de 59. Quant au meilleur score chez les pros
uniquement, il a été réalisé conjointement par Franck Mora et Karl Cotteray (71). Le pro-am
de Villedieu (36), qui a réuni quinze équipes, a eu lieu le 3 mai. La première en brut fut celle
de Pierre Raguet (pro) associé à P. Tkint, D. Santilli et P. Leckercq. En net, c’est l’équipe
emmenée par Matthieu Van Hauwe (pro), associé à C. Guedon, Y. Bouget et S. Bouget, qui
s’est imposée. Puis, le 17 mai, le golf des Sept Tours (37) a accueilli un pro-am auquel quinze
équipes ont pris part. Au classement brut, c’est celle de Mathieu Van Hauwe accompagné
de Y. Bouget, P. Chaussonnière et M. Jalu qui s’est imposée. En net, Karl Cotteray associé à
D. Colas, C. Ange et D. Demeezemaker a remporté l’épreuve.
Julien Van Hauwe, champion de la ligue
Samedi 28 et dimanche 29 mai s’est déroulé au golf de l’Ardrée,
à côté de Tours (37), le Championnat amateurs et professionnels
de la ligue PGA Centre. En ce qui concerne les professionnels,
Julien Van Hauwe (La Gloriette) a remporté l’épreuve au
deuxième trou de play-off face à Matthieu Lagneau (golf de la
Picardière), après que les deux hommes ont bouclé les 36 trous
en 145.
Présentation de PGA Centre
PGA Centre regroupe tous les professionnels et les enseignants
des départements du Cher (18), de l’Eure-et-Loir (28), de l’Indre
(36), de l’Indre-et-Loire (37), du Loir-et-Cher (41) et du Loiret
(45). À ce jour, la ligue compte quarante membres. Christophe
Blot en est le président depuis 1995, assisté de Christine Boyer
depuis le début. PGA Centre est une ligue très dynamique,
puisqu’elle organise une vingtaine de compétitions chaque
année (pro-ams, alliances, championnats professionnels), et
ce depuis seize ans. Les professionnels participent activement
à ces manifestations où règnent la bonne ambiance et la
convivialité.
114
Épreuves à venir
- 1er juillet : pro-am au golf de la Bosse (41)
- 1er septembre : pro-am au golf de Sancerre (18)
- 13 septembre : alliance Titleist au golf de l’Ardrée (37)
- 27 septembre : pro-am au golf de Cheverny (41)
- 11 octobre : pro-am au golf de Touraine (37)
- 15-16 octobre : Coupe du Centre au golf de Vaugouard (45)
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Post-formation avec Benoît Willemart
Une journée de post-formation a eu lieu le mardi 5 avril au golf
de Strasbourg. Animée par Benoît Willemart (photo), la session a
essentiellement porté sur l’entraînement des joueurs de haut niveau. Tous
les aspects de la question ont été abordés en présence des professionnels de
la ligue PGA Franche-Comté – Alsace : conviction technique, méthodologie
d’entraînement technique, physique et mentale, planification des
entraînements, travail en situation de compétition, reconnaissance,
et stratégie. Une seconde post-formation aura lieu en fin d’année, le
15 novembre, avec comme intervenant Fabrice Tarnaud. L’ancien joueur
du tour européen abordera notamment les thèmes de l’utilisation de la
vidéo, et de la stratégie sur le parcours.
Résultats des premières compétitions
Quatre épreuves en simple organisées par la ligue PGA FrancheComté – Alsace ont déjà eu lieu cette saison. Le 21 mars au golf du
Rhin (68), David Ruddolph s’est imposé dans la première. Le 18
avril au golf de Strasbourg (67), la deuxième est revenue à Cédric
Judlin. Après un détour par la Suisse pour la troisième épreuve,
remportée par Michel Alsuguren au golf de Bâle le 23 mai, la
quatrième étape a eu lieu le 13 juin au golf des Bouleaux (68) et a
vu la victoire de Christian Bisel.
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Épreuves à venir
- 30-31 juillet : pro-am au golf du val de Sorne (39)
- 29 août : simple au golf de Kemperhof (67)
- 12 septembre : simple au golf de Rouffach (68)
- 14 octobre : alliance Titleist, lieu à définir
Nord – Pas-de-Calais
Les amateurs remportent le Challenge Oscar
L’édition 2011 du Challenge Oscar a eu lieu le dimanche 3 avril sur le golf
d’Hardelot-les-Dunes (62). Cette petite Ryder Cup au format bien particulier
a mis aux prises deux équipes : d’un coté, quatorze enseignants de la Ligue
PGA Nord – Pas-de-Calais, et de l’autre une sélection des meilleurs joueurs
amateurs de la région. À l’issue des sept matches de la matinée disputés en
foursomes sur neuf trous, la logique était respectée. Avec quatre victoires,
deux rencontres partagées et une seule défaite, les professionnels menaient
5 à 2 face aux amateurs. Mais les quatorze simples de l’après-midi, joués
sur dix-huit trous, ont vu les amateurs inverser la tendance de manière
spectaculaire ! Victorieuse de neuf matches pour seulement deux détaites et
trois égalités, l’équipe emmenée par Nicolas Singer s’est finalement imposée
12,5 à 8,5 face aux pros conduits par Alexandre Devaux.
Épreuves à venir - 23-24 juillet : grand prix au golf de Wimereux (62)
- 3-4 septembre : grand prix au golf de Mormal (59)
- 17-18 septembre : grand prix au golf de Mérignies (59)
- 20 septembre : pro-am au golf de Mérignies (59)
- 27 septembre : pro-am au golf de Dunkerque (59)
- 11 octobre : pro-am des Entreprises à Arras (62)
- 22-23 octobre : championnat de la Ligue au golf de Saint-Omer (62)
116
Pros : Alexandre Devaux
(cap.), Joël Bernard, Bruno
Petit, Adrien Leurent, JeanFrançois Seingier, Philippe
Delobelle, Christophe Bataille,
Xavier Gautier, Julien Lenne,
Philippe Bazin, Émilie
Bruchet, Ramuntcho Iturrioz,
David Amat et Ken Strachan.
Amateurs : Nicolas Singer
(cap.), Julien Vasseur, Romain
Lepage, Félix Mory, Baptiste
Mory, Victor Boitteaux,
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Bob Toski présent pour les Alliances
commémoratives du Débarquement
Les 6 et 7 juin, le New Golf de Deauville (14) et le golf de la Presqu’Île
du Cotentin (50) ont accueilli deux compétitions dans le cadre des
commémorations du Débarquement de 1944. Organisées par Ivan Folliot,
les alliances PGA IFO Overlord et PGA IFO Utah Beach avaient pour
invité d’honneur Bob Toski (au centre avec la casquette sur la
photo). Ancien combattant durant la II° Guerre Mondiale, vainqueur de
sept tournois sur le PGA Tour dont le Championnat du monde 1954 et la
money list la même année, et auteur de nombreux ouvrages consacrés à
l’enseignement, l’Américain est venu rendre hommage aux soldats tombés
sur les plages normandes, parmi lesquels il comptait des amis.
Sur les parcours, la première alliance a vu la victoire de Jérémy Belliard
au classement pro. Le président de la ligue PGA Normandie Christian
Carle a remporté l’épreuve en brut, associé à son fils Nicolas ; tandis qu’en
net c’est la paire Jérémy Belliard – Guislaine de Fromont qui a gagné. La
seconde alliance a été remportée par Éric Moreul en ce qui concerne la série
professionnels. Au classement brut, c’est ce même Éric Moreul qui s’impose
en compagnie de René Bertin, tandis qu’en net la victoire est revenue à la
paire composée de Frédéric Bonhomme (pro) et Nadine Kiehl.
Épreuves à venir
- 27 août : simple au golf de Cabourg – Le Home (14)
- 20 septembre : simple au golf d’Étretat (76)
- 4 octobre : simple au golf de l’Amirauté (14)
- 14 octobre : alliance Titleist au New Golf de Deauville (14)
- 18 octobre : simple au golf du Vaudreuil (27)
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PGA Tour Normandie
La saison de la ligue PGA Normandie a débuté le 5
février par un simple au golf du Vaudreuil (27), une
épreuve remportée par Frédéric Grosset-Grange. La
deuxième étape, le 5 avril au golf de Granville (50), a
été enlevée par Ivan Folliot.
Le 17 avril, la première édition de la PGA Cup,
qui rassemblait soixante-dix-huit amateurs et
professionnels au golf du Vaudreuil, a vu la victoire
de Christophe Brazillier chez les pros. Puis, le proam Ivan Folliot Golf Court Academy du 10 mai, au
Vaudreuil toujours, a été remporté chez les pros par
Rodolphe Berrube (3e sur la photo). Au classement
par équipes, c’est le quatuor emmené par Éric Moreul
(pro) associé à Jean-Luc Eber, Guillaume Ressé et
Alain Grignon qui l’a emporté en net, tandis que le
brut est revenu à David Piednoir (pro) qui jouait avec
Thierry Pien, Bruno Alexandre et Adrien Le Sech.
Enfin, le simple du Havre (76) le 31 mai est revenu à
Hugo Voisin.
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La PGA
en région
Sud-Ouest
Alliances amicales
avec la ligue
Languedoc-Roussillon
Un début de saison chargé !
Comme de coutume, la ligue PGA Sud-Ouest a donné
à ses membres de très nombreuses opportunités de
croiser les fers depuis le début de la saison. La plus
vaste de France par sa superficie, elle regroupe en effet
l’Aquitaine, Midi-Pyrénées et Poitou-Charentes, trois
régions où est implanté un grand nombre de parcours,
et où les conditions météo favorables permettent de
jouer en toute saison. Après la traditionnelle assemblée
générale de la ligue présidée par Robert Mas, la saison
a démarré dès le 3 janvier à Pinsolle (40), par un simple
qui a vu la victoire ex aequo de Philippe Uranga et de
l’ancien joueur du Tour européen Benoît Teilleria. Ce
dernier a récidivé le lendemain dans l’alliance de Moliets
(40). Le 18 janvier, l’alliance SFR au golf du Médoc (33)
a quant à elle été enlevée par Xavier Poncelet. Les 14 et
15 février, les alliances de Lacanau (33) et de Gujan (33)
sont revenues respectivement à Baptiste Chapellan et à
Bertrand Cornut.
Dans le courant du mois d’avril, trois nouvelles alliances
ont eu lieu. À Royan (17) d’abord, le 4 avril, c’est à
nouveau Bertrand Cornut qui s’est imposé. Le lendemain,
le joueur du Seniors Tour européen Philippe Dugeny
triomphait au golf du Cognac (16). Enfin le 14 avril, en
prélude à l’Open d’Arcachon (33) disputé sur le golf du
même nom et remporté par le joueur du Challenge Tour
Édouard Dubois, l’alliance a vu la victoire conjointe de
Christophe Auger, Philippe Dugeny, Laurent Lassalle et
Benoît Teilleria.
Le mois de mai a été marqué par deux alliances organisées
conjointement avec la ligue Languedoc-Roussillon
(lire ci-contre), et trois autres propres à la ligue SudOuest. L’alliance Titleist de Chiberta (64) du 19 mai
a été remportée par Roger Sabarros (3e sur la photo).
Celle de Pallane (32) le 30 mai est revenue à Bertrand
Cornut, et celle du lendemain à Toulouse-Seilh (31) à
Philippe Dugeny.
120
Les alliances du mois de mai ont fait l’objet d’un rapprochement
amical entre les deux ligues voisines de PGA Sud-Ouest et de
PGA Languedoc-Roussillon. Des pros des deux associations
étaient donc présents lors des épreuves, qui se sont tenues
à Mazamet le 9 mai pour la première, et à Carcassonne le
lendemain pour la seconde.
À Mazamet (81), c’est Laurent Lassalle (3e sur la photo)
qui l'a emporté. Le lendemain à Carcassonne, au pied des
remparts de la ville fortifiée, Laurent Lassalle a récidivé en
remportant à nouveau le score pro, conjointement à Jérôme
Barrère. Le bref passage de la caravane du tour PGA SudOuest dans la ligue voisine de Languedoc-Roussillon a été
tout particulièrement apprécié par les professionnels des deux
associations. L’initiative ne demande qu’à être renouvelée
l’an prochain.
Rhône-Alpes – Bourgogne
Les alliances de la saison 2011
Épreuves à venir
- 14 juillet : pro-am de la Madeleine au golf de Mont-de-Marsan (40)
- 8 septembre : alliance au golf de la Marterie (24)
- 9 septembre : alliance au château des Vigiers Golf & Country Club (24)
- 26 septembre : Alliance Titleist au golf de Mont-de-Marsan (40)
- 3 octobre : Alliance SFR au golf d’Arcangues (64)
- 4 octobre : Alliance SFR au golf de la Nivelle (64)
- 21 octobre : pro-am au golf de Moliets (40)
- 7 novembre : Alliance au golf de Margaux (33) ou du Médoc (33)
- 8 novembre : Alliance au golf du Médoc (33)
Calendrier des post-formations
- 20 septembre : Stéphane Mourgue-d’Algue à Toulouse-Seilh (31)
- 6 octobre : Jean-Étienne Laffitte à Bordeaux (33)
- 25 octobre : Fabrice Tarnaud à Biarritz (64)
- 15 novembre : Pascal Useldinger à Bordeaux (33)
Le coup d’envoi du Golf Plus Tour 2011, le circuit organisé par la ligue PGA Rhône-Alpes – Bourgogne, a été donné le 15 mars au golf
du Verger (69), par une compétition en simple remportée par Elvis Galera. Dix jours plus tard au golf du Gouverneur (01), vingt-trois
équipes ont pris part au premier pro-am de la saison. En brut, la victoire est revenue à Jean-Marie Merle (pro), associé à Jean-Michel
Issaly, Pascal Lebreton et Romain Bombail. En net, c’est l’équipe composée d’Alexandre Biron (pro), Arnaud Bohy, Jean-Claude
Soula et Christian Keller qui s’est imposée. Le 12 avril, la première alliance de la saison s’est déroulée à côté de Valence, au golf des
Chanalets (26) qui est passé il y a seulement un an de 9 à 18 trous. Laurent Balestro a remporté le classement pro, et le brut associé
à Laurent Arnaud. En net, c’est Laurent Puig (pro) et Isabelle Robert qui se sont imposés. Nouveauté, cette alliance s’est tenue en
présence de Bernard Briand (au centre sur la photo ci-dessus), un arbitre bénévole qui officiera sur toutes les alliances de la saison. Une
autre alliance a eu lieu à Saint-Étienne (42) le 19 avril. Le classement pro a été remporté par Christophe Ledan, qui a aussi gagné le
brut en compagnie de Jocelyn Crouzet. En net, la victoire est revenue à Thierry Lorut (pro) et Henri-Paul Ancey.
Le 10 mai, le Golf Club de Lyon (38) a à son tour accueilli une alliance SFR avec vingt-neuf équipes. Laurent Balestro et Christophe
Ledan ont tous deux signé le meilleur score pro. En brut, c’est l’équipe de Laurent Puig (pro) et Juan Zamora qui s’est imposée (photo),
alors qu’en net, c’est Laurent Balestro et Anne-Cécile Martin qui l’ont emporté. Le 24 mai, c’est au golf du château d’Avoise (71) qu’a eu
lieu une nouvelle alliance, remportée par Alexandre Balicki chez les pros, et par la paire Anthony Maublanc (pro) – Danielle Baronnier
en brut. Le 7 juin enfin, la dernière alliance disputée à ce jour s’est tenue au golf de Chamonix (74). Le classement pro a vu la victoire
de Rudy Thuillier, tandis que le brut a été enlevé par ce dernier, associé à Bertrand Mourier. Le net a été remporté par Arnaud Delbos
(pro) et Jean-Charles Gonnon.
Épreuves à venir
- 13 septembre : alliance au golf de Mionnay (01)
- 27 septembre : alliance au golf de la Bresse (01)
- 4 octobre : alliance au golf du Verger (69)
AUVERGNE - LIMOUSIN
Épreuves à venir
- 9-10 juillet : championnat d’Auvergne individuel au golf de Vichy
- 23-24 juillet : pro-am au golf du Chambon-sur-Lignon
- 6-7 août : grand prix et critérium au golf de Vichy
- 27-28 août : grand-prix et critérium au golf de Haute Auvergne
- 27 septembre : pro-am du Sporting Club de Vichy
- 8-9 octobre : coupe de la ligue individuelle au golf de Montpensier
121
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TECHNIQUE
V
Le V de la victoire pour un
travail équilibré des mains.
Taper des balles en retirant
du club le pouce et l’index de
la main droite (passer l’index
par-dessus)
Cet exercice
est idéal pour :
1
Sentir quels sont les doigts qui doivent serrer le club
(majeur et annulaire pour la main droite et majeur,
annulaire, auriculaire pour la main gauche).
2
En effet, serrer le pouce et l’index a pour effet de
contracter les épaules et empêche le bon armement
des poignets.
3
Garder les mains unies entre elles en exerçant une
pression égale et constante des deux mains.
122
UNCONVENTIONAL CHIC
chic non conventionnel