Création de luminaires - C-paje

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Création de luminaires - C-paje
Matins du C-paje « Luminaires » - septembre/ novembre 2006
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Table des matières
I.
A la lumière des ces pensées…
page 3
II.
Quelques éclaircissements sur l’optique du dossier
page 4
III.
Du feu à la diode électroluminescente
page 5
IV.
Technique : divers circuits électriques
page 6
A – quelques notions importantes
1 de sécurité
2 d’ « éthique énergétique »
V.
VI.
VII.
page 6
page 6
page 8
B – la pile
page 10
C – le lustre, l’applique ou le plafonnier
page 13
D – la lampe ~ à poser
page 14
E – pour les phobiques des décharges électriques
page 15
F – les fournitures ~ en pratique
page 17
Habits de lumière
page 19
A – les ossatures
page 19
B – les recouvrements
page 20
Exemples
Page 21
A – des détournements ~ pour les pacifistes…
page 21
B – la simplicité ~ pour les pressés…
page 23
C – des photos ~ pour l’inspiration !
page 26
Glossaire ~ utilitaire…
VIII. Bibliographie
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Page 27
Page 29
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I. A la lumière des ces pensées…
Le drame de l’existence humaine est de devoir renoncer un jour à être dans la
lumière.
Hubert Reeves
Ta pensée est limitée, pourtant tout ce que tu es capable d’imaginer peut
exister. Il n’y a rien qui soit impossible.
Fun-Chang
Deux manières de briller : rejeter la lumière ou la produire.
Paul Claudel
La moralité n’est bien souvent qu’une affaire d’éclairage et tu es le gardien
de ton propre phare.
Marcel Jouhandeau
Expérimenter, c’est imaginer
Friedrich Nietsche
Celui qui crée ne peut se détourner d’aucune existence ; une seule
défaillance, n’importe où, l’arrache à l’état de grâce, le rend fautif de part en
part.
Rainer Maria Rilke
Les ampoules aux mains sont plus honorables que les bagues ( !)
Proverbe estonien
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II. Quelques éclaircissements sur l’optique du dossier
La recherche d’ouvrages de référence traitant de la « création de
luminaires » pour la constitution de ce dossier fut peu fructueuse – et
c’est un euphémisme !
En effet, on peut aisément trouver de superbes livres concernant les
éclairages design – qui ne sont pas à négliger car ils délivrent
d’excellentes idées de départ, à détourner – mais lorsqu’on s’attache
au côté créatif, exploitant des matériaux peu coûteux voire de
récupération, on parlerait volontiers de « nuit noire » ou, tout au plus,
de « zone fortement ombragée ».
Et c’est finalement très positif puisque la créativité de chacun est alors
obligée de « sortir de sa réserve » - la stimulation est optimale.
Une fois le b.a.-ba des « grands mystères du monde des connexions
électriques » maîtrisé et vite exploré après les premières appréhensions
franchies, tous les essais sont permis pour peu que l’on conserve
constamment, en toile de fond, quelques principes sécuritaires
basiques1 – pas très contraignants d’ailleurs.
Que vous optiez pour le bois, le métal, le papier ou tout autre élément
– végétal, plastique, etc. – il suffit d’une idée !
Des idées – de la plus simple à la plus saugrenue – vous en trouverez
ici une palette qui, loin d’être exhaustive, vous permettra – c’est en
tout cas son but avoué et espéré – de contracter de nombreuses
« démangeaisons » : cérébrales tout d’abord, digitales également, et
contagieuses, pour poursuivre…
1
Cf. chapitre 4 ~ volet A ~ partie 1, page 6
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III. Du feu à la diode électroluminescente
Loin d’être détaillé, ce bref historique n’a pour but que d’épingler les grandes étapes
des avancées technologiques. Il permet également de se remémorer la récence des
inventions ayant trait à l’électricité – ou plus généralement à l’éclairage. Son
omniprésence dans les foyers, bien qu’on n’en ait pas – ou plus – conscience nous est
indispensable.
Ces deux facteurs – récence et utilité – expliquent peut-être que peu de documents
traitant de la conception simple de luminaires (une page ci et là dans les livres
d’artisanat) existent à l’heure actuelle.
Cela reste encore, pour l’instant, une histoire de spécialistes – designers – et de corps
de métier – électriciens.
Les premières lampes, à huile, datent déjà de plus de 15 000 ans avant J.-C. et sont faites de
pierre, dans un premier temps ; les coquillages, également, constituent de pratiques supports.
Ensuite, l’homme restant un artiste, il recherche à embellir ces objets du quotidien qu’il utilise
depuis longtemps déjà : terre, bronze, fer…
Jusqu’au Moyen Age, peu de progrès techniques et donc peu de choses à en dire…
Parallèlement à cette méthode d’éclairage, un autre moyen efficace existe pour produire de la
lumière : la bougie – existant en Egypte et en Crête depuis 3000 avant J.-C. – dont le procédé
fut vraisemblablement diffusé dans toute l’Europe par les Romains .
C’est elle qui reste, jusqu'au milieu du XIXe siècle, le procédé le plus répandu pour s’éclairer.
Autour de ces bougies, deux pôles distincts :
Le premier, technique, concerne la fabrication de celle-ci. Brûle-jonc2 pour les plus
pauvres, bougie moulée mécaniquement pour les autres ; le nombre de flammes luisant le soir
dans une chaumière était sans aucun doute le témoignage le plus fidèle de la richesse des
habitants de celle-ci.
Le second, artistique, concerne les objets nés et développés pour la mettre en
évidence : bougeoirs, chandeliers, lustres, candélabres, lampes…
Début du XIXe siècle, les lampes à huile, à poser comme une lampe de chevet ou à suspendre
comme un lustre, font également l’objet de recherches artistiques poussées.
Fin du XIXe siècle arrive enfin l’électricité. C’est à M. Edison qu’on attribue la première
ampoule électrique fonctionnelle.
Notre siècle n’est pas en reste lui non plus puisqu’il voit, en plus de tout le volet design, naître
différentes inventions technologiques apportant toujours plus de confort et de fiabilité, tâchant
de diminuer la consommation énergétique tout en augmentant la durée de vie des produits :
néon, halogène, led3, fibre optique…
2
Forme de bougie primitive ~ On passait un jonc, qui poussait abondamment à l’époque, dans de la graisse de cuisine avant de le faire
brûler.
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En français, del : diode électroluminescente.
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IV. Technique : divers circuits électriques
A – quelques notions importantes
1 de sécurité
Pour éviter les mauvaises surprises, il suffit de respecter quelques règles et de
s’astreindre à les respecter à chaque réalisation ; même si on est habitué, même si on
est dans l’urgence d’une fin de projet, même si Chose nous assure qu’il n’y a pas de
risque…
Prévoir du matériel électrique en bon état : pas de rafistolage ni d’économie de bouts de
chandelle pour ce poste.
Prévoir une circulation d’air entre le recouvrement et l’ampoule : qui dit circulation, dit
entrée et sortie d’air. Donc, plusieurs « trous ».
Ne pas dépasser 40 watts en ce qui concerne la puissance des ampoules et privilégier les
ampoules dites économiques – certes, plus chères mais – qui dégagent moins de chaleur que
celles à incandescence, traditionnelles – et plus tentantes puisque moins chères.
Tester votre montage électrique avec un multimètre avant de le brancher sur le secteur.
Tester votre luminaire en le surveillant attentivement les deux premières heures
d’utilisation.
Eviter de laisser constamment votre luminaire allumé ; mais ça, c’est aussi une histoire de
consommation d’énergie et d’attitude « écologique ».
Lorsque vous raccordez un lustre, une applique murale ou un plafonnier, il est impératif de
couper l’arrivée du courant (sauf si vous désirez une coiffure afro !).
Lorsque vous travaillez avec du fil électrique souple (multibrins) les fils de cuivre en
contact avec les vis et les raccords de lustre DOIVENT impérativement être étamés. Tout
d’abord parce que c’est une exigence des réglementations en matière d’électricité ; ensuite
parce qu’il est beaucoup plus simple de connecter un seul fil qu’une multitude de brins qui
s’effilochent dans tous les sens…
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Si vous réalisez un luminaire en métal (par exemple, au départ d’une boîte de conserve), il
est recommandé de prévoir un raccordement de ce métal à la prise de terre. Dans ce cas, le
cable électrique nécessaire doit contenir 3 conducteurs au lieu des deux repris sur les schémas
ci-après. Il faudra alors également prévoir une prise munie d’un interrupteur puisqu’il est
impossible de trouver des interrupteurs compatibles en grandes surfaces.
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2 d’« éthique énergétique »
Présenté ci-dessous, un aperçu des rapports qu’il existe entre le prix, la durabilité et la
consommation énergétique des différents types d’ampoule.
A vous de faire votre choix, de trouver votre compromis, entre budget et « éthique ».
La sensibilisation à une certaine consommation est aussi un des rôles de l’animateur.
Via les différents ateliers qu’il propose, il doit saisir les opportunités qui se présentent
à lui de conscientiser le consommateur potentiel actuel et plus qu’assurément futur.
LES CRITERES DE CHOIX D’UNE LAMPE
La puissance
•
Il s'agit de la puissance électrique consommée par la lampe. Elle est indiquée en watts (W).
•
En théorie, plus la puissance est importante plus la lampe éclaire mais on va s'apercevoir que la
puissance d'éclairage dépend de la famille de la lampe.
L'efficacité lumineuse
•
Une lampe produit une certaine quantité d'éclairage qu'on appelle flux lumineux. Il est indiqué en
lumens (lm). Par exemple, une lampe incandescente de 40 W a un flux lumineux de 415 lm.
•
L'efficacité lumineuse est le quotient du flux lumineux et de la puissance consommée, elle s'exprime en
lumens par watt (lm/W).
Dans le cas de notre lampe incandescente de 40 W, elle a une efficacité lumineuse
de 415 : 40 = 10,4 lm/W.
Ce petit calcul est très intéressant car on découvre ainsi qu'un tube fluo haut rendement de 36 W a un
flux lumineux de 3350 lm ce qui lui donne une efficacité lumineuse de 93 lm/W. Le tube fluo donne
donc 9 fois plus de lumière pour une même consommation.
La durée de vie
•
La durée de vie d'une lampe (en heure) est un critère important puisque le coût réel d'une lampe en
dépend. Celle-ci est liée au type de lampe.
LES FAMILLES DE LAMPES QUI NOUS INTERESSENT…
Les lampes à incandescence
Principe de fonctionnement
Celles-ci sont les plus anciennes. Un filament métallique chauffé par le passage du courant produit de la lumière.
Ce système entraîne des déperditions importantes d’énergie, c’est pourquoi ces ampoules sont aujourd’hui
conseillées pour les endroits occupés pendant une courte durée.
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Puissance et durée de vie
Les ampoules à incandescence sont généralement disponibles en 25, 40, 60, 75 et 100 watts, parfois 150 watts.
Elles émettent une lumière chaude (qui n’est pas vraiment blanche). L’intensité de la lumière produite diminue
avec le temps. Leur durée de vie atteint généralement un millier d’heures.
Culot
A l’achat d’une ampoule à incandescence, il faut veiller à choisir le bon culot (à vis) : les deux
versions existantes sont E14, pour le culot étroit, et E27, pour le culot de plus gros diamètre.
Notez cette référence avant votre achat.
Claire, mate, opale
Il existe des ampoules à incandescence dites claires, et des ampoules mates et opales. Les
ampoules claires peuvent éblouir. Lorsque l’ampoule est bien visible, il est préférable de choisir
un modèle mat ou opale. En revanche, les ampoules claires offrent un meilleur rendement à une
puissance égale.
Les lampes économiques
Principe de fonctionnement
La lampe économique « éco » est tout simplement une lampe fluo compacte : elle fonctionne selon le même
principe. Elle est disponible dans les mêmes nuances, blanc chaud et blanc froid. La lampe éco ou fluo compacte
a aussi besoin d'un ballast et d'un starter pour fonctionner. Mais, dans le cas des lampes électroniques de la
nouvelle génération, le dispositif de démarrage est intégré au culot. Ces nouvelles lampes s'allument
instantanément et résistent mieux aux allumages fréquents que les lampes TL traditionnelles
Luminosité et durée de vie
Les lampes éco consomment jusqu'à 80% de moins que les ampoules à incandescence, et leur
durée de vie est jusqu'à dix fois supérieure. Etant donné la différence de prix, elles sont surtout
économiques lorsqu'on les installe dans des locaux restant longtemps éclairés (bureaux,
cuisines…)
Culot
Le gros avantage de la plupart des lampes économiques est que leur culot standard est identique
à celui des lampes à incandescence (E14 ou E27), et qu'elles peuvent donc les remplacer dans
des luminaires traditionnels.
Formes
L'enveloppe de verre de la lampe fluo compacte peut avoir une forme de sphère, de crayon ou
semi-circulaire. Dans ce cas, la lampe se compose de 2, 3 ou 4 tubes. Les lampes éco produisent
beaucoup moins de chaleur que les ampoules à incandescence ou halogènes, ce qui diminue les
risques de brûlure.
CONSOMMATION DES LAMPES ECO ET À INCANDESCENCE
POUR LA MÊME PRODUCTION DE LUMIÈRE
Fluo compact
Incandescence
Fluo compact
Incandescence
5W
25W
15W
75W
9W
40W
20W
100W
11W
60W
23W
2x60W
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B – la pile
Excellente prise de contact (!) avec le domaine de l’électricité, la pile offre diverses
possibilités – adaptées cependant davantage aux enfants qu’aux jeunes.
Elle permet la compréhension du concept de circuit électrique, base de quasi toute
création de luminaires.
Fabrication d’une pile : une démarche ~ deux méthodes.
MATERIEL :
Un bocal en verre
Une lamelle de zinc*
Une lamelle ou un morceau de tuyau de cuivre*
Deux pinces crocodiles avec fils électriques
Du vinaigre d’alcool
Une led
A
* On peut facilement obtenir des déchets auprès d’un couvreur.
MARCHE A SUIVRE :
Placer la lamelle de zinc et de cuivre dans le bocal en verre
rempli de vinaigre.
Fixer les pinces (et les fils) comme sur l’illustration.
La led s’allume.
Si ce n’est pas le cas, inverser les branchements.
Explication :
Un courant électrique doit avoir une destination pour pouvoir se déplacer. Une pile utilise deux métaux pour
produire du courant : le zinc et le cuivre. Lorsqu’ils sont immergés dans une solution acide (ici, le vinaigre), les
électrons négatifs traversent le liquide en passant du cuivre au zinc. Du zinc, ils reviennent au cuivre par le fil,
produisant ainsi un courant électrique.
B
On peut aussi fabriquer une mini-pile à basse tension en
enfonçant dans un citron (solution acide) une lamelle de zinc
et une de cuivre.
Difficile de faire plus simple.
Attention, penser à inverser les branchements si la led ne
s’allume pas.
Ca marche aussi avec une pomme de terre…
Remarque :
Au bout d’un certain temps, la réaction chimique ne se produit plus : les composants de la pile sont épuisés.
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Fabrication d’un jeu fonctionnant sur pile : le tremblomètre
MATERIEL :
Une boîte à chaussures
Une pince coupante
Une pince à dénuder
Du papier collant
Du fil électrique
Du fil de fer
Une petite ampoule (comme
sur l’illustration)
Une pile de 4,5 V
Un crayon
C
MARCHE A SUIVRE :
Couper un fil électrique de 60
cm et le dénuder sur 10 cm.
Former une boucle avec cette
partie dénudée. On l’appellera
le fil vert.
Avec le crayon, faire un trou
(5 mm de diamètre, environ)
dans chaque coin du couvercle
de la boîte à chaussures.
Faire passer l’extrémité du fil vert dans un des 4 trous.
Relier ensuite 2 trous situés dans des coins opposés par un fil de fer de 80 cm. Attention,
veiller à le faire passer dans la boucle du fil vert.
Dans le dernier trou, fixer l’ampoule.
Avec du papier collant, attacher une extrémité du fil de fer sur le plot de l’ampoule.
Fixer l’extrémité (pas la boucle !) du fil vert à une borne de la pile.
Couper un fil électrique de 30 cm et le dénuder sur 2 cm à chaque extrémité. On l’appellera
le fil rouge.
Glisser la pile dans la boîte et relier sa deuxième borne à la partie métallique de l’ampoule
grâce au fil rouge.
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Fabrication d’une lampe de poche
Ce montage permet de rester éclairé en toutes circonstances !
De fabrication rudimentaire mais efficace, cette lampe de poche maison est un bon support pour mettre en avant
le principe des matériaux conducteurs.
MATERIEL
Une boite de sardines
Un pot de yaourt
Du papier aluminium
Une pile plate
Des élastiques
Une petite ampoule (1,5 V)
Des bouchons pour caler le tout
MARCHE A SUIVRE
Avant de commencer, s’assurer que la pile
rentre bien dans la boîte de sardines, puis
faire un trou en face des bornes de celle-ci.
Faire un trou au fond du pot de yaourt.
L'aluminium sert à
- tapisser l'intérieur du pot de
yaourt de telle sorte que la
lumière s'y réfléchisse
- faire une languette qui reliera
la borne positive de la pile au
rebord de la boîte métallique.
Visser l'ampoule dans le trou du pot puis
dans celui de la boîte de sardines afin que le
plot de l'ampoule rentre en contact avec la
borne négative de la pile.
Caler le tout avec des bouchons et des élastiques.
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C – le lustre, l’applique ou le plafonnier
Le double rapport de lustre pend en général du plafond et il suffit de venir raccorder le
montage fil électrique + douille dans lequel viendra se glisser l’ampoule.
Légende :
Plafond
Double rapport de lustre
Vis sous la tête desquelles le fil de cuivre
(dénudé, donc) vient se fixer avant que vous ne
la serriez dans les filets prévus à cet effet
et assurant ainsi un bon contact
Cache à poser contre le plafond
Gaine plastique dans laquelle se trouvent 2 fils
électriques, eux-mêmes protégés par une gaine plastique
Douille
Ampoule, à incandescence ou économique
0
1
2
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D – la lampe ~ à poser
Le plus sécurisant est évidemment de prévoir un interrupteur. C’est pourquoi le
schéma ci-dessous vous représente un montage complet. L’interrupteur n’étant
cependant pas une nécessité absolue, il vous suffira de faire fi de la partie centrale du
schéma ( les fils électrique seront alors continus), si vous n’en désirez pas.
Légende :
Ampoule à incandescence ou économique
Douille
Gaine de plastique contenant 2 fils électriques
qui sont chacun eux-mêmes protégés d’une gaine
plastique
Interrupteur bipolaire
Fiche
Vis sous la tête desquelles le fil de cuivre (dénudé,
donc) vient se fixer avant que vous ne la serriez
dans les filets prévus à cet effet et assurant ainsi un
bon contact.
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E – pour les phobiques des décharges électriques
Pour tous les fervents allergiques des manipulations et constructions électriques,
sachez qu’il existe des solutions, simples, pour lesquelles les excuses ne tiendront plus
la route…
Voici une courte liste d’idées que vos appréhensions incommensurables ne tarderont
pas à faire gonfler – gare aux explosions …
Une première éventualité est tout simplement de travailler sur une lampe existante. On peut
en trouver de pas très chères dans de grandes surfaces ou dans des brocantes. La contrainte de
la forme peut vous pousser à envisager des pistes créatives auxquelles vous n’auriez pas
nécessairement pensé si vous aviez pu, vous-même, créer la structure de départ.
Une autre possibilité est de récupérer de vieilles lampes de chevet (il en existe d’extrêmement
démodées – si, si !) qui fonctionnent toujours et dont vous n’aurez plus qu’à créer l’abat-jour
après avoir choisi une matière et une technique qui vous conviennent. Vous obtiendrez alors
un compromis car vous ne devrez travailler que sur « une moitié de contrainte »…
Une troisième piste est de travailler avec des guirlandes lumineuses – abondance de styles et
de couleurs assurée, à prévoir dans vos achats durant la période des fêtes de fin d’année,
évidemment. Les différentes ampoules étant de taille moindre, elles dégagent naturellement
moins de chaleur et les matières comme le papier, de soie par exemple, peuvent être
envisagées si elles sont fixées au support plastique, sous l’ampoule.
Exemples en images, plutôt classiques – mais pratico-pratique…
Guirlande de lampions
MATERIEL :
Rouleau de carton (papier WC)
Carton fort
Papier cristal
Gouaches
Strass et paillettes
Une guirlande électrique
Un crayon
MARCHE A SUIVRE POUR UN LAMPION:
La ½ d’un rouleau correspond à un lampion.
Y découper 4 languettes.
Découper un disque du diamètre du rouleau dans le carton fort et le
percer en son centre.
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Assembler le disque et le ½ rouleau en rabattant les languettes et les
collants.
Peindre le tout.
Découper des franges et les friser à l’aide du crayon.
Coller une bande de papier cristal à l’intérieur du rouleau.
Décorer de strass et paillettes.
Guirlande de lampions
MATERIEL :
Carton d’emballage
Cutter
Papier de couleurs
Boules de cotillon
Gouaches
Ouate
Un crayon
Une guirlande lumineuse
MARCHE A SUIVRE POUR UN LAMPION :
Découper un grand sapin dans le carton.
Faire une fente de chaque côté du sapin
(depuis le bas jusqu’au milieu).
Découper deux pieds dans le carton.
Faire une fente à chacun d’eux.
Peindre et décorer le tout.
Percer des trous ci et là dans le carton qui
représente le sapin.
Assembler les différentes parties (pieds,
sapin et décorations).
Enfoncer les ampoules de la guirlande
lumineuse dans les trous prévus à cet effet.
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F – les fournitures ~ en pratique
La liste du matériel qui suit n’est évidemment pas exhaustive et c’est lors de vos
lumineuses pérégrinations que vous la compléterez, la corrigerez, l’améliorerez par
vos astuces pratiques ou pécuniaires…
Elle vous donnera déjà cependant des idées de prix4 pour débuter.
Le multimètre
dès 5,40 euros.
Les ampoules économiques
- 5 w (soit 25 w pour une ampoule à incandescence) ou 8 watts (soit 40 watts pour une
ampoule à incandescence) ~ garantie 6 ans ~ à petit culot : 8 € / pièce ;
- 9 w (soit 40 w pour une ampoule à incandescence) ~ gros culot : 9 € les 3 ;
- 7 w (soit 30 w pour une ampoule à incandescence) ~ pour douille halogène : 14,50 €.
Les douilles appelées parfois « socket » familièrement.
- pour suspendre : dès 1,50 € ;
- pour poser : « douille équerre » : dès 1,70 € ;
« douille base » : dès 3,20 € ;
- pour « coincer » (des feuilles de PVC, par exemples) « douille ½ filtée : 1,60 € ;
- pour lampe économique halogène : 2,99 €.
Les interrupteurs
- bipolaire : dès 2,30 € ;
- à tirer « tirette » : dès 2 €.
Les fiches
avec un cordon de 2 m de long : dès 2 €.
Les combinés
douille + interrupteur + fiche déjà assemblés : dès 6 €.
Les raccords de lustre appelés parfois « sucre » familièrement
dès 1 € les 12.
Les fils électriques
VTLBp (spécial « lampe de chevet ») en 0,75 mm2 dès 0,45 € le mètre courant,
sur rouleau.
4
Ces prix ont été relevés au magasin BRICO. Il existe assurément des différences de prix selon les magasins où l’on s’approvisionne.
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Les leds
Ces « mini-lampes » ne se trouvent pas encore dans les grandes surfaces du bricolage
mais on peut néanmoins en trouver dans les commerces spécialisés en matériel électrique et
électronique.
En effet, ce type d’éclairage – d’ambiance, uniquement ! – fait partie de l’univers de
l’électronique et il n’est donc pas si simple de prévoir un luminaire uniquement articulé
autour de ce type d’éclairage. Mieux vaut alors se renseigner auprès d’un spécialiste.
N.B. : Il faudra idéalement prévoir aussi :
- un tournevis plat de 2 ou 3 mm de large ;
- une pince à dénuder (plus sûre qu’un vulgaire canif ou même qu’un canif
d’électricien)
- fer à souder + une bobine de fil d’étain (pour une technique parfaite !)
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V. Habits de lumière
A – les ossatures
A priori, aucune matière n’est à écarter et mérite réflexion. Afin que cette structure ait
une certaine rigidité – ce qui est indispensable pour éviter tout contact prolongé
accidentel avec l’ampoule – on optera cependant plus volontiers pour le bois
(contreplaqué, mdf, osier…) ou le métal (fil de fer rigide à mettre en forme, treillis de
poule, boîte de conserve…).
Mais, la surprise est au coin de votre imagination, preuve en est avec cet exemple…
Une colonne de lumière de tissu
:
Un morceau de tissu fin, type taffetas, de 150 x 25 cm
7 oeillets en plastique argenté (Ikea, 5 euros les 8)
Une machine à coudre
Une paire de ciseaux
Un crayon à papier
4 punaises
MATERIEL
MARCHE A SUIVRE
Faire un ourlet aux deux extrémités du morceau de tissu.
Tracer la ligne correspondant au milieu du tissu (2 fois 12,5 x 150).
Positionner le premier oeillet sur la ligne et à 10 cm du bord haut
de la colonne. Mesurez toujours à partir du centre de l'oeillet.
Tracer au crayon le cercle interne de l'oeillet et découpez-le aux
ciseaux en prenant une marge extérieure de 1 mm pour être sûr que
le tissu ne dépassera pas au centre de l'oeillet.
Passer l'oeillet dans le trou et « clipsez » l'autre partie dessus.
Procédez de la même façon pour les autres en les espaçant de 20 cm.
Replier la colonne en deux et la coudre sur l'envers.
Pour finir, retourner l'ensemble pour remettre le tissu à l'endroit et
placez une guirlande à l'intérieur.
Fixer simplement au mur avec 4 punaises piquées sur l'intérieur haut et bas de la colonne.
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B – les recouvrements
Egalement multiples, il est – une fois encore – impossible d’en dresser la liste
complète. Voici donc, en vrac, quelques idées…
Papiers…
Papier japonais – granuleux, il se situe entre le papier recyclé et de la feutrine extra-fine
Papier polyphane – incolore et collant, il sert de base pour tous collages
Papier mâché – à mettre en forme, laisser sécher et peindre autour d’une structure rigide
destinée à soutenir le montage électrique
Plastiques…
Grandes ou petites feuilles de PVC, à peindre selon la technique de l’artiste Bruno
Leboulengé5
Plexiglas, à suspendre en forme géométrique
Divers…
Végétaux – bois, feuilles,etc. – qu’il faut veiller à utiliser secs et à fixer loin de la source de
lumière (chaleur)
Cuir – à mettre en forme en le trempant dans de la colle à tapisser et le laissant sécher sur du
carton fort
…
5
Cf. dossier Matin du C-paje « Techniques aléatoires » ~ novembre 2005.
Matins du C-paje « Luminaires » - septembre/ novembre 2006
20
VI. Exemples
A – des détournements ~ pour les pacifistes…
Les designers – en luminaires, comme en n’importe quel autre domaine – créent
souvent des œuvres avec des matériaux à la pointe de la technique, les derniers cris
technologiques.
Pourquoi ne pas reprendre quelques-unes de leurs excellentes idées – comme celles
qui suivent empruntées à Ingo Maurer – et les adapter à la réalité de terrain dans
laquelle chaque animateur évolue ?
Laisser l’ampoule apparente et habiller uniquement la douille (le
socket) qui dégage nettement moins de chaleur que le verre de
l’ampoule.
Que ce soit pour une lampe de chevet ou pour un lustre, l’idée de
base reste la même.
On peut également prévoir un habillage métallique de l’ampoule
(comme c’est la grande tendance actuelle pour les luminaires de
chambre d’enfant ~ à voir en grande surface – traditionnelle ou de
bricolage) à condition que celle-ci soit dévolue à un lustre,
inaccessible.
En effet, le métal étant un excellent conducteur, les brûlures par
contact seraient vite arrivées.
La structure du luminaire peut également cacher l’ampoule sans
pour autant toujours la toucher.
Pour cela, il faut fixer une structure – fabriquée de toute pièce avec
du fil de fer épais ou récupérée, comme une jante de bicyclette, par
exemple) juste au-dessus de l’ampoule.
Deux options de fixation s’offrent à vous :
- soit à la douille
- soit, directement au plafond, avec une série de chaînettes (à
l’instar des vieux lustres en chêne de nos grands-mères)
Matins du C-paje « Luminaires » - septembre/ novembre 2006
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De cette structure, vous pouvez alors faire jaillir des picots –
rigides ou souples, de métal ou d’osier… sur lesquels vous pourrez
accrocher, à l’aide de toutes sortes de pinces, un large éventail
d’objets divers – feuilles de papier calque, vitrail ou plastifié
arborant messages personnels, citations ou poésies / photographies,
souvenirs de temps forts d’animation / bouteilles vides, pleines ou
décorées / éléments végétaux collectés lors d’une balade, etc.
Un luminaire des plus évolutif, en somme…
La simplicité même : des boîtes de conserve !
Celles destinées aux collectivités sont intéressantes à travailler,
surtout pour les lampes à poser, à cause de leur taille, évidemment.
A percer, piquer, forer, malmener et à décorer – papier mâché, vis,
clous, boulons, etc.
A volonté…
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B – la simplicité ~ pour les pressés…
Une tour de château lumineuse
MATERIEL :
papier plastique transparent autocollant
papier vitrail
Carton fin
Colle
MARCHE A SUIVRE POUR UN LAMPION:
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Et enfin, la pose !
Fais une encoche sur la tour et une sur le support pour que le fil électrique puisse passer sans
difficulté.
Installe ton support puis ta tour.
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Lampe d’ambiance
MATERIEL
Une guirlande blanche 10 mini-ampoules
Du papier calque ou du voilage transparent
6 m de fil de fer galvanisé épais
Des objets déco à suspendre
Une paire de pinces
Une pince coupante
Une agrafeuse
De la ficelle
Une paire de ciseaux
MARCHE A SUIVRE
Couper 10 morceaux de fil de fer galvanisé d'environ 50 cm de long.
A l'extrémité de l'un d'entre eux, réaliser une boucle d'environ 1 cm de diamètre
en enroulant le fil sur un gros crayon par exemple.
Couper un nouveau morceau de fil de fer d'environ 30 cm puis l’enrouler, bien
serré, autour du bout des tiges de façon à réaliser une sorte de balai en fil de fer.
S’aider de la pince pour bien serrer tous les 2 tours de fil environ.
A l'aide de la pince, retourner les extrémités des tiges de fil de fer sur la partie
enroulée de façon à être sûr que l'ensemble se tienne bien.
On obtient donc une sorte de balai en fil de fer.
Le mettre en forme de façon à faire une sorte de pieuvre.
Reste alors à installer la guirlande autour des bras.
Pour cela, commencer par accrocher l'extrémité de la guirlande à l'extrémité
d'un fil en coinçant le câble de la guirlande dans une boucle réalisée dans le fil de
fer.
L'idée est d'essayer d'enrouler le plus possible le fil de la guirlande autour des bras de la
pieuvre en remontant vers l'attache et en redescendant vers les
extrémités plutôt que de faire passer la guirlande d'une extrémité
du bras de la pieuvre à une autre.
Terminer l'accrochage en nouant le fil de la guirlande autour de
la boucle métallique du lustre.
On peut utiliser la guirlande nue, habiller les ampoules avec des
morceaux de tissus ou comme sur l’exemple illustré, les décorer
avec des morceaux de papier-calque colorés, agrafés en forme de
cône.
Il doit en principe rester des bras de lustre sans rien ; y
accrocher simplement des objets de décoration tels que des fioles
en verre, des feuilles etc.
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D – des photos ~ pour l’inspiration !
Ces photos ont été prises lors d’une formation « Création de luminaires » dans
l’atelier de la fée à lunette : Catherine Van de Winckel.
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VII. Glossaire ~ utilitaire…
Alternateur : machine qui produit du courant alternatif.
Courant Alternatif : courant électrique qui circule dans un circuit en passant dans un sens
puis dans l’autre, très rapidement. C’est le cas du courant sur secteur, qui change 100 fois de
sens par seconde.
Interrupteur Bipolaire : interrupteur qui « coupe » simultanément les deux fils qui amènent
le courant à l’ampoule.
Conducteur : objet ou matière qui se laisse traverser par un courant électrique, comme le
métal (le cuivre, par exemple), l’eau ou notre corps (essais à éviter !).
Courant Continu : courant électrique qui circule toujours dans le même sens. C’est le cas du
courant électrique produit par une pile.
Court-circuit : mauvaise connexion d’un circuit électrique, qui fait passer le courant
électrique directement d’une borne à l’autre de sa source. Il est souvent accompagné de
chaleur et d’étincelles.
Del : diode électroluminescente (en français) ou, plus usité, led « light emetting diode » (en
anglais). Ces petites « ampoules » sont utilisées surtout comme lampes témoin (ordinateurs et
chaîne hi-fi en veille…) ou gadgets (porte-clés lumineux…) mais de plus en plus dans la
conception de luminaires designs ; à suivre…
Circuit Electrique : c’est le trajet que parcourt un courant électrique. Le courant ne passe que
si le circuit est fermé.
Plombs ou Fusibles : interrupteur qui coupe automatiquement un circuit électrique si le
courant qui y passe est trop intense. Cela pour éviter le court-circuit.
Isolant :
objet ou matière qui empêche le courant électrique de passer comme le bois, le
plastique…
L’électricité en 4 Mesures :
- En observant une pile, on peut lire « 1,5V » ou « 4,5V », par exemple ;
- Derrière la télé, on trouvera un petit « 50W » ;
- Sur des fusibles, « 6A » ;
- Juste à côté du compteur de jour : « 0101280kWh », par exemple.
Voici à quoi correspondent ces différentes abréviations.
V ~ le volt : unité de mesure qui indique la tension du courant électrique. Plus elle
est élevée, plus le courant est dangereux. Sur le boîtier du transformateur d’un
lustre halogène, on pourra lire 220V / 12V. Il fait donc passer la tension de 220
volts (à la sortie de la connexion électrique) à 12 volts (à l’entrée du luminaire) et
Matins du C-paje « Luminaires » - septembre/ novembre 2006
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rend ainsi le courant inoffensif. De nombreux jouets électriques sont équipés d’un
tel transformateur.
W ~ le watt : unité de mesure qui indique la puissance d’un appareil et qui
correspond à la quantité d’énergie qu’il utilise par unité de temps. Par exemple,
s’ils sont allumés pendant la même durée, un spot de 500 watts utilise 5 fois plus
d’énergie qu’une ampoule de 100 watts.
KWh ~ le kilowattheure : unité de mesure qui indique la quantité d’électricité
consommée. Un kilowattheure, c’est la quantité d’électricité utilisée par un
appareil de 1000 watts fonctionnant pendant une heure.
A ~ l’ampère : unité de mesure qui indique l’intensité du courant qui passe dans un
circuit électrique. Plus il y a d’appareils branchés fonctionnant en même temps sur
un circuit, plus l’intensité du courant est élevée. Si elle est trop élevée, les fusibles
coupent le circuit.
Courant du Secteur : c’est le courant qui vient de la centrale électrique et passe par le
compteur de la maison. Il est généralement en 220 volts.
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VIII. Bibliographie
Livres
Jonathan BOURNE – Vanessa BRETT, L’art du luminaire, Paris, éd. Flammarion, 1992.
Roger DELDIME – Pierre LAMBERT – Jean-Paul SIMON – Monique VERREPT, J’aime
découvrir L’ELECTRICITE, Bruxelles, éd. A. De Boeck, 1975.
Revues
Le Petit LEONARD ~ Le magazine d’art des plus de 7 ans, Dijon, Ed. Faton, n°45, 2001
Tremplin, Averbode, Ed. Averbode, n°20, 1996
Tremplin, Averbode, Ed. Averbode, n°10B, 2000
Tremplin, Averbode, Ed. Averbode, n°22B, 2001
OXEBO ~ Les loisirs créatifs à partir de 6 ans, Toulouse, Ed. Milan, n°28, 2001
OXEBO ~ Les loisirs créatifs à partir de 6 ans, Toulouse, Ed. Milan, n°21, 2000
OXEBO ~ Les loisirs créatifs à partir de 6 ans, Toulouse, Ed. Milan, n°22, 2000
OXEBO ~ Les loisirs créatifs à partir de 6 ans, Toulouse, Ed. Milan, n°29, 2002
Dossiers et catalogue
INGO MAURER, Light ~ Reaching for the moon, Vitra Design Museum, 2004
Dictionnaire
Le Petit Larousse 2003
Illustrations
Toutes les illustrations sont issues des ouvrages de référence cités dans cette bibliographie.
Sites internet
http://www.ptitrain.com
http://www.evene.fr
http://www.electropolis.tm.fr
http://www.artisanatweb.com
http://www.lesdebrouillards.qc.ca
http://www.maison-facile.com
http://www.creamania.com
http://www.momes.net
http://www.miam-globs.ch
http://www.hebert-photo.com
http://www.bonlieu-annecy.com
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http://www.magident.fr
A consulter prioritairement pour le côté technique
http://www.mr-bricolage.fr
- pour son espaceconseil (500 trucs bricolage) ;
- pour les projets par thème (fiche technique en IMAGES !)
http://www.brico.be
pour ses fiches pratiques au format pdf
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Notes personnelles
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