1 Marseille Université d`été des Jeunes populaires UMP 3

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1 Marseille Université d`été des Jeunes populaires UMP 3
Marseille
Université d’été des Jeunes populaires UMP
3 septembre 2006
Discours de clôture de Jean-Claude Gaudin
Mes chers amis,
Nous arrivons à la conclusion de ces journées et des travaux de l'Université
des Jeunes Populaires.
Je voudrais en votre nom redire aux jeunes de l'UMP, redire à Fabien leur
président, à toute l’équipe, notre reconnaissance et notre amitié.
C'est maintenant une tradition nationale que de confier aux jeunes la mission
de sonner les trois coups de la rentrée politique, c'est assez logique en
somme, et ceci dans tous les mouvements politiques.
Mais, si l’on en croit la presse, de ce qui a été dit et retransmis, vous êtes les
meilleurs de la classe ! Vous avez organisé cette Université de façon
magistrale !
Vous avez donné et donnez l'image de l'énergie et de l'enthousiasme, du
dynamisme, comme Bernard Accoyer, le président du groupe UMP à
l’Assemblée nationale vient de vous le dire.
Oui, nous sommes heureux d’être avec vous, nous sommes fiers de vous !
Si nous ne faisions pas, pour certains ici présents un peu depuis longtemps
comme moi, de la politique, vous nous donneriez envie d'en faire !
Je voudrais aussi remercier les moins jeunes, organisateurs ou participants de
l'UMP, ceux qui sont ici et ceux qui n'ont pas pu venir, ceux grâce à qui l'UMP
a déjà gagné 150.000 adhérents depuis deux ans, et en comptera 300.000 à la
fin de cette année !
Bernard Accoyer vous a dit tout à l’heure que l’UMP était née de la volonté du
président de la République. Par la suite, avec Alain Juppé et Philippe DousteBlazy, nous avons bâti les fondations. Et après, avec Pierre Méhaignerie et
tous nos amis, Nicolas Sarkozy a su faire de l'UMP une grande formation
politique, porteuse de nos valeurs, de notre projet et de notre volonté de
gagner en 2007 !
C'est Nicolas Sarkozy qui a fait de l'UMP un grand parti moderne, un parti uni
dans sa diversité, rassemblé dans ses sensibilités et solidaire dans ses
différences.
Université d’été des jeunes populaires de l’UMP
Marseille – 1-3 septembre 2006
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Oui, mes chers amis, l'UMP est un véritable atout qui doit permettre de faire
gagner nos idées en 2007.
Aujourd'hui, l'UMP est en ordre de marche, et même plus, l'UMP est en ordre
de bataille. Car nous sommes à nouveau, dans notre pays, à un moment où
l'avenir va se décider avec les élections présidentielles et législatives.
Le combat que nous allons mener est très important. Ce combat sera très
difficile, quel que soit l'adversaire socialiste qui sera désigné.
Pour gagner, il nous faut, à mon sens, remplir les 3 conditions du succès : le
rassemblement des hommes et des femmes, le renouveau des idées et,
mesdames et messieurs les ministres, la réussite du gouvernement.
Et ce n'est pas une exagération marseillaise de dire que les difficultés n'ont
pas manqué, depuis 4 ans, pour les gouvernements que nous avons soutenus.
Mais, tous les ministres, ceux d’hier et, bien entendu, ceux d’aujourd’hui,
que je voudrais saluer avec déférence, amitié et reconnaissance, ont dû se
battre, et nous, parlementaires et sénateurs, nous battre avec eux, pour
défendre des réformes courageuses, en particulier sur les retraites et la
Sécurité Sociale.
Ils ont su créer les conditions de la reprise de la croissance et de l'emploi.
Merci Bernard de dire que nous l’avons fait ici, aussi avec Renaud et les
parlementaires, depuis 11 ans, dans cette ville, puisque depuis cette date,
nous faisons reculer le chômage.
Alors, quand on jette un coup d’oeil dans la maison d’en face, nous sommes
tous hallucinés par ce que le Parti Socialiste ose encore promettre dans le
programme pour 2007. Au moment où la France doit absolument réduire son
déficit budgétaire et sa dette publique, ils nous ont concocté un catalogue
« Père Noël » de 115 milliards de dépenses supplémentaires, chiffre que JeanFrançois Copé a donné.
Pour arriver à cela, et là c’est Thierry Breton qui le dit, il faudrait avoir une
croissance "à la chinoise" de 7 à 8 % par an, ce que nous n’aurons pas !
Alors, mes chers amis, bien entendu, les socialistes n'ont pas changé, ils font
des promesses en monnaie de singe, à partir de recettes idéologiques à la
sauce du grand écart permanent avec les réalités de notre pays.
Et quand ils gouvernent, le résultat est toujours le même, car depuis Antoine
Pinay, nous savions qu’ils vidaient les caisses. Il nous l’avait expliqué : la
droite au pouvoir remplit les caisses, la gauche les vide !
Leur politique est toujours la même : reniement sur le plan moral, retard sur
le plan économique et déficit sur le plan financier. Voilà la recette des
socialistes ! Comment voulez-vous que la France de demain puisse avoir ce
genre d’idées à mettre en oeuvre au gouvernement ?
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Marseille – 1-3 septembre 2006
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Avec cette méthode, ils sont largement à la fois responsables des blocages de
la société par rapport aux réformes nécessaires et de la perte de confiance
même des Français dans l'action politique.
C'est si vrai que le simple fait de ne rien dire vaut à Ségolène Royal de
surclasser tous ses rivaux, dans son camp, pour l'opinion publique !
Mais ce que les Français ne savent pas, ou pas encore, c'est que cette
candidate est encore plus socialiste que les autres !
Croyez-moi, ça finira par se voir mieux qu'une photo à la une de "Voici".
Pour nous, à l'UMP, il est essentiel de renouveler le débat politique. C'est pour
cela que notre mouvement a multiplié, avec les parlementaires, les
conventions et que nous n'éludons aucune des grandes questions qui feront
l'avenir de notre pays. Que ce soit l'immigration, les services publics, la sousactivité, la politique sociale ou l'environnement, il n'y a pas de question
taboue à l’UMP !
Renouveler le débat :
c'est remettre le discours politique au niveau de la vie quotidienne ;
c'est rétablir la confiance populaire dans la parole politique ;
c'est réduire l'écart entre les électeurs et les dirigeants ;
c'est remettre le citoyen au centre de la vie politique et démocratique ;
c'est abandonner le virtuel "médiatique" pour prendre la réalité en compte.
Quand le mardi matin, nous sommes avec le Premier ministre, j’entends ici ou
là quelques remarques parce que, dès le matin, tout le monde a déjà lu très
tôt les journaux. Ne croyez pas qu’à Marseille nous lisons les journaux
parisiens à 7 heures du matin ! Au moins, nous ne sommes pas impressionnés
et ce n’est pas à la presse nationale de nous dicter notre ligne politique !
Alors assumons un peu les choses !
Renouveler le débat, ce n'est pas non plus étaler ses états d'âme, dans
l'attitude du revenant qui ne sait pas s'il doit revenir. Les Français n'ont pas
envie de voter pour Hamlet !
Renouveler le débat, c'est prendre comme point de départ les réalités de la
vie quotidienne et, comme point d'arrivée, le profond désir de changement de
nos compatriotes.
Pour réussir ce changement, il faut d'abord écouter, parler clair, expliquer et
il faut agir. C'est la méthode de l'UMP, c'est la méthode que vous avez
pratiquée ici, pendant 3 jours et c'est la méthode de Nicolas Sarkozy.
De temps en temps, on nous dit: « oui, mais attention, il faut le protéger,
nous n’en avons pas beaucoup comme lui, donc protégeons-le ! » et d’autres
disent : « il faut le pousser ! » mais ça, je crois qu’il le fait tout seul… !
Nous ferons les efforts nécessaires le moment venu !
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Marseille – 1-3 septembre 2006
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Le rassemblement des hommes est la troisième condition. Depuis quatre ans,
Nicolas Sarkozy se prépare. Aujourd'hui il est prêt.
Alors, si je prends quelques libertés avec le calendrier et nos décisions à
venir, nous avons, Pierre, beaucoup de chance d’avoir dans notre formation
politique un homme d’Etat, capable, quelqu’un qui donne confiance
aujourd’hui à la France qui se reconnaît dans ce que nous faisons, à la France
républicaine et au centre aussi de la vie politique !
Voilà pourquoi nos espoirs vont vers Nicolas Sarkozy que j’accueille volontiers
maintenant !
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