Dossier Pédagogique Miravella

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Dossier Pédagogique Miravella
DOSSIER Pédagogique
Vendredi 16 janvier
10h – 14h15 1h00
Compagnie act2 – catherine dreyfus
Miravella
© Graphisme : Anne Ladevie
→ Sommaire
Distribution,
istribution, résumé
3
A propos du spectacle,
spectacle , univers
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La compagnie
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Biographies
5
Pistes de travail
8
Pour aller plus loin
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Bibliographie, sources
11
Tarifs scolaires
4 € par élève
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→ Distribution
Chorégraphie : Catherine Dreyfus en collaboration avec les interprètes
Interprétation : Mélodie Joinville / Gaétan Jamard / Martin Grandperret
Lumières : Arnaud Poumarat
Musique : Stéphane Scott
Scénographie et Costumes : Marilyne Lafay
Régie de tournée : François Blet
Production : ACT2 – Compagnie Catherine Dreyfus.
Coproductions : Le Moulin du Roc – Scène Nationale de Niort (79), Le Théâtre de
La Coupe d’Or – Scène Conventionnée de Rochefort (17), La Méridienne – Scène
Conventionnée de Lunéville (54), Espace 1789 – Saint-Ouen (93), Equilibre
Nuithonie – Fribourg (Suisse), La Coupole – Saint-Louis (68), Le CCN d’Aquitaine en
Pyrénées-Atlantiques – Malandain Ballet Biarritz (accueil Studio 2015), La Castine –
Reischoffen (67), Centre Europe – Colmar (68).
→ Résumé
Le premier jour, le premier soir, la première nuit.
Au début, le néant habité par la plus simple expression de vie ; des ondulations
primordiales écloses au sein de délicates bulles d’air. Elles évoluent gracieusement
dans un univers privé de son et de lumière.
Dans les tréfonds peuplés d’êtres étincelants, des corps indécis échappent alors à leur
chrysalide, se déploient.
Leurs mouvements s’organisent. L’ondulation se fait vibration. La vibration, rythme.
Puis, une explosion de lumière embrase les abimes de couleurs. Les corps exultent,
jubilent. Le rythme se fait harmonie, danse, ballet, célébrant le premier jour, le
premier soir, la première nuit...
Avec Miravella, son deuxième opus jeune public, la chorégraphe Catherine Dreyfus
poursuit son exploration du mouvement avant l’humanité, visitant les versants
opposés et complémentaires de notre histoire originelle commune. Un voyage
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organique au cœur de notre être primal aux confins d’un monde irréel, poétique,
merveilleux.
→ à propos du spectacle
♦ NOTE D’INTENTION
" Un point commun lie mes spectacles, pourtant tous différents, autant par leurs
formes que par leurs matières dansées. Une part inconsciente, intrinsèque de ma
personnalité transparaît au détour d’un mouvement, d’une danse. Elle jaillît sous
mes yeux, me surprenant moi-même d’en avoir été l’instigatrice. Je tends à chaque
création, par bribes, vers un monde primitif où les formes et les mouvements nous
ramènent aux origines. La vie y est présente dans son expression la plus simple,
animale, organique. Pas de danse codifiée mais une matière qui nous confronte à
l’essentiel, au primal. Le mouvement avant l’humanité. Je souhaite explorer cette
part de ma danse, laisser sourdre sa dimension intime, instinctive pour en faire le
terreau de ma prochaine création.
Miravella nous plongera dans un univers singulier. Un monde imaginaire qui
explore nos rêves, nos espérances et nos craintes, comme autant de versants
différents et complémentaires d'un même monde à partager. Un voyage organique
au plus profond de notre être. Etrange. Merveilleux. Poétique.
Une recherche mécanique de la mobilité du corps dans tous ses possibles, fera naître
des déplacements et des danses improbables mais riche d’ingéniosité. C’est l’animal
en nous qui m’intéresse : De l’unicellulaire aux batraciens, quand la vie oscillait du
végétal au poisson, de l’origine du monde à la naissance de la vie."
Catherine Dreyfus, chorégraphe.
→ UNIVERS
Au début nous n’étions qu’Un.
Le un se scinda en deux, en trois.
Ce sont les premiers balbutiements de la vie.
Cette danse insolite nous plongera dans un univers singulier. Un monde imaginaire qui
explore nos rêves, nos espérances et nos craintes, comme autant de versants différents et
complémentaires d'un même monde à partager. Un voyage organique au plus profond de
notre être.
Etrange. Merveilleux. Poétique.
Cet univers sera issu de l’alchimie du mouvement, de la lumière, de la scénographie et de la
musique. L’interaction de ces quatre éléments est primordiale pour moi. Je la conçois comme
une partition musicale où les éléments se répondent et se succèdent dans un tempo
millimétré. Tout est mouvement. Mais tout est construit en un seul et même mouvement.
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→ la compagnie
La compagnie ACT2 est créée en 2008 autour du travail chorégraphique de Catherine
Dreyfus.
Musicalité, poésie, fluidité constituent les ingrédients de son univers marqué par un
surréalisme teinté d’ironie.
→ biographies
• Catherine Dreyfus - Chorégraphe
Après une formation en danse Classique, Jazz, Contemporaine, Claquettes, et en
Théâtre, Catherine Dreyfus s’oriente plus spécifiquement vers la danse
contemporaine. De sa formation particulière auprès d’Odile Duboc naissent les
fondements de son travail d’interprète.
À l’âge de 20 ans, elle débute son parcours en France et à l’étranger en dansant pour
Odile Duboc « La Pierre et les Songes » reprises de « Insurrection, L’Ordre Etabli»
et « Rhapsody in Blue », ainsi que divers évènements d’Improvisation, pour Simone
Sandroni - Cie Déjà Donné « In Bella Copia » « Arias Spinta », Nathalie Pernette
reprise de « La Maison », Alain Imbert, Micha Purucker, Sosana Marcelino, Les
Filles D’Aplomb, la Cie Crescendo...
Nourrie par ces rencontres et attirée rapidement par la chorégraphie, elle développe
parallèlement à ses tournées son propre travail, avec la création en 2000 de sa
première pièce Toit Emois, duo sur canapé-lit.
Elle poursuit par une expérience en collectif avec Les Pas Nommés au sein duquel elle
obtient un financement du Fond Social Européen pour travailler avec des publics en
exclusion et avec lequel elle développe un second projet chorégraphique Lieu
Commun? (spectacle accueilli au théâtre La Coupole) qui connait un beau retour
public et professionnel.
Elle crée, en 2008, la compagnie Act2 et prolonge ainsi l’affirmation de sa
personnalité artistique et de sa quête esthétique. Elle articule sa démarche de
création à travers la notion d’itinérance. De la phase embryonnaire à l’aboutissement
d’une œuvre, l’évolution du travail est dynamisée par les rencontres. L’échange est un
axe privilégié de ce processus. Elle nourrit sa recherche par la confrontation de son
travail avec d’autres artistes et différents publics (amateurs et professionnels).
Catherine Dreyfus aime confronter le corps aux matières physiques. Le travail
scénographique est primordial dans son univers. Le décor est considéré comme un
interprète, un partenaire essentiel au service de la danse.
Musicalité, poésie, fluidité, constituent les ingrédients de son univers marqué par un
surréalisme teinté d’ironie.
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« La danse est le support qui me permet de transmettre une idée, une réflexion,
une émotion. Elle induit, suggère, accompagne le public dans un voyage sensible.
Elle me permet d’exposer un point de vue organique des choses, tout en laissant
toujours libre cours à l’imagination, à l’interprétation du spectateur. Enfin elle me
permet de continuer à questionner, observer et donner à voir le monde qui nous
entoure. »
L’envie de sortir la danse de son cadre traditionnel pour l’amener à la rencontrer de
tous, notamment des personnes n’allant pas au théâtre, est également présente dans
son travail. Surprendre au coin d’une rue et laisser seul le corps parler, sans avoir
besoin de mots, de cadres. Aussi, en complément du travail de plateau, Catherine
Dreyfus initie différents projets hors les murs, à la portée de tous.
7 créations composent actuellement le répertoire de la compagnie : Circonvolutions,
H2O, Quadrille, Lieu Commun ?, Et si j’étais Moi !, Un R de Rien et Eloge de la
métamorphose.
Elle accompagne la diffusion de ses pièces d’un important travail de sensibilisation
aussi bien auprès des scolaires que des publics empêchés (Prison, Handicaps,
Gérontologie…). Elle conduit également des formations de formateurs afin
d’accompagner les enseignants, les porteurs de projets, dans leur démarche, en leur
donnant des outils clairs leur permettant d’appréhender et de conduire leurs propres
projets.
• Mélodie Joinville – interprète chorégraphique
Après avoir étudié les Arts plastiques et la musique, Mélodie Joinville suit une
formation de danse contemporaine et jazz à Toulouse. Elle intègre en 2006 la
compagnie Folapik et découvre le tissu aérien à l’école de cirque des Noctambules
à Paris. En 2007, elle rejoint la compagnie La Folia fondée par Christine Bastin où
elle participe aux créations « Mariam » et « un soir d’avril » et continue sa
collaboration avec diverses interventions dansées. En 2008, elle intègre la Cie
Farid’o (hip hop) pour sa création « Mistero Buffo » Elle travaille avec la compagnie
Act2 depuis 2009 pour les créations «Et si j’étais moi !», «Eloge de la
Métamorphose» et «Le Parcours chorégraphique», puis «Miravella». Parallèlement
à la danse, Mélodie se forme en clown avec le Théâtre du Faune depuis 2010 et anime
des ateliers de sensibilisations auprès de jeunes. En 2011 elle monte sa propre
compagnie « La Tarbasse ».
• Gaëtan Jamard – interprète chorégraphique
chorégraphique
Diplômé du CNSMD de Lyon en 2006, Gaétan Jamard intègre en 2007 le Jeune
Ballet jusqu’en Juin 2008, où il travaillera avec Frédérique Cellé, Cyril Viallon,
Jean-claude Gallotta et une pièce de Jean-christophe Maillot. En 2008, il
participe à la création « Don Quichotte, Itinéraires intérieures d’un chevalier
errant » chorégraphié par Gilles Verièpe. En 2009, il fait une reprise de rôle dans
« Comédy » de Nasser Martin Gousset et participe à sa dernière création
«Pacifique». En 2012, il collabore avec Emilio Calcagno pour la création de « Peau
d’âne ».
Il travaille avec la Compagnie Act2 depuis 2009 pour les créations «Et si j’étais moi
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!», «Eloge de la Métamorphose» et «Le Parcours chorégraphique», puis
«Miravella»
• Martin Grandperret – Interprète chorégraphique
Il pratique les Arts Martiaux depuis l’enfance et découvre la danse contemporaine de
façon très expérimentale à la faculté Paris 6. Il suit ensuite une formation
professionnelle à EPSEDANSE (Montpellier), à la suite de laquelle il travaille avec la
compagnie Anne-Marie Porras pendant 3 ans. De retour à Paris, il travaille avec
les compagnies cie Wejna (Sylvie Pabiot), SBB (Stefanie Battent Bland,
Paris et New York), Silenda (Damiano Foa), Blicke (Virginie Heinen et
Enrico
Tedde).
En parallèle de ses activités de danseur, il obtient son Diplôme d’Etat de professeur
de
danse.
Il travaille avec la Compagnie Act2 depuis 2012 pour la création «Eloge de la
Métamorphose» puis «Miravella».
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→ pistes de travail
• le Mouvement.
A travers ses chorégraphies, Catherine Dreyfus recherche la mobilité du corps
dans tous ces possibles.
« L’organisation morphologique et anatomique de notre corps est en relation avec
notre mode de déplacement. Tous les animaux vertébrés ont le même plan
d’organisation, notamment pour le squelette : une colonne vertébrale et des
membres qui s’y rattachent. Mais la construction spécifique du squelette de chacun
induit un mode de déplacement différent. »
Il est donc intéressant de travailler sur les différents verbes exprimant le mouvement.
Ces verbes peuvent être associés à des expressions et/ou comparaisons déjà
existantes ou à imaginer.
Exemple :
Courir - Nager – Ramper – Marcher – Piétiner – Clopiner – Trottiner – Galoper – Se
traîner – Onduler Courir comme un lapin
Nager comme un dauphin
Ramper comme un ver de terre ….
Le mouvement réside également dans chacun de nos mouvements. Ils sont liés à nos
articulations
« Pour qu'une chose quelconque se meuve, il faut qu'elle ait en elle une base fixe sur
laquelle le reste trouve, pour se mouvoir, un point d'appui. Cela s’applique à chaque
mouvement du corps : dans toute flexion, il y a un point qui fait centre et reste
immobile, pour que le reste du membre puisse s'appuyer sur lui. Quand le bras
entier fait un mouvement, c'est l'épaule qui est immobile ; quand le bas de la jambe
se meut, c'est le genou qui demeure statique; quand la jambe se déplace, c'est le
bassin…»
Exemple :
L’articulation permet à deux os de bouger l’un à côté de l’autre. Elle permet de faire
des mouvements. Elle fait le lien entre deux os.
Connais-tu des noms d’articulation ?
Les articulations des bras sont l’épaule, le coude et le poignet.
Les articulations des jambes sont la hanche, le genou et la cheville.
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• les Animaux Etranges
« Je souhaite que ce spectacle nous transporte dans un monde primitif où les formes
et les mouvements nous ramènent aux origines. La vie y est présente dans son
expression la plus simple, animale, organique. Pas de danse codifiée mais une
matière qui nous confronte à l’essentiel, au primal. Le mouvement avant l’humanité.
C’est l’animal en nous qui m’intéresse (de l’unicellulaire aux batraciens, quand la vie
oscillait du végétal au poisson, de l’origine du monde à la naissance de la vie), et les
créatures de rêves ou de cauchemars »
- Ceux proches de nous: des insectes et autres arthropodes, des batraciens qui
évoluent et dansent parmi les herbes et les marécages et nous embarquent sur une
planète inconnue.
- Les créatures étranges du fond des mers qui sont une autre source
d’inspiration intarissable, une « oasis de vie » à contempler, un ballet magique qui
dépasse l’imagination. Monstres fascinants, faune gélatineuse et transparente,
poissons et céphalopodes aux formes improbables, méduses luminescentes, pieuvres
géantes…
- les créatures qui peuplent les esprits des enfants. Ceux qui les suivent, les
angoissent, les amusent, ceux qui récoltent leurs confidences… pour réveiller les êtres
qui nous ont nous-mêmes accompagnés.
Qu’ils soient marins, terrestres ou volants, certains animaux sont méconnus, ont des
noms étranges et des apparences tout aussi bizarres …
Cet animal est un Cyphoma Gibbosum. Il s’agît d’un
mollusque vivant dans les eaux tropicales. Le connaissiezvous ?
L’enfant pourrait imaginer toute une histoire autour d’un animal comme celui-ci,
sans même connaître son nom …
Exemple : Ce drôle d’animal en forme de limace vit dans l’eau, collé sur le dos des
tortues géantes. Il ne bouge pas beaucoup mais voyage énormément et les tâches
oranges apparaissent dès qu’il arrive près d’un nouveau rivage à découvrir … Il se
déplace de côté sans jamais tomber. Si la tortue accepte qu’il s’y accroche, c’est parce
qu’il lui lustre la carapace …
Il pourrait décrire un animal imaginaire dont il a rêvé …
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Exemple : Cette nuit, j’ai rêvé que je devais combattre une énorme chose rampante
orange et violette avec des ailes. Ce n’était ni un lézard, ni un varan et encore moins
un dragon mais il était translucide et fluorescent au niveau du ventre ….
• le mot-valise
Les enfants vont devoir créer un animal imaginaire à partir de plusieurs noms
d’animaux bien réels. Il s’agît de créer un mot-valise
Drôle d’expression ! Qu’est-ce qu’un mot-valise ?
Le mot valise est un mot constitué par l’amalgame de la
partie initiale d’un mot et de la partie finale d’un autre. On
peut y trouver une partie d’un mot ou un mot entier. On
précise alors la définition de ce nouveau mot.
Exemples :
Un Boallumette : serpent qui crache du feu
Eléphantastique : gros animal merveilleux
Un Ourloucampe : c’est un animal lunatique, agité quand tout est serein et
immobile quand il y a du bruit. Il raffole des chatouillis, des algues gluantes et adore
servir de ballon aux dauphins. Quand il voit du bleu, il décampe
Paradinosaure: c'est un dinosaure paranoïaque. Il a peur de tout, du moindre bruit
…
Lapinceau: C'est un animal qui a de longues oreilles en forme de pinceaux.
Moutondeuse: Le moutondeuse est un animal qui a une tondeuse dans sa gueule
pour tondre l'herbe et il aime ça.
Koalatin: C'est un animal d'Australie très intelligent qui ne communique qu’en
latin.
Chatonnerre: C'est un animal affectueux qui provoque un orage à chaque fois qu’il
miaule
Alligatortue: L'alligatortue est un alligator qui ne mange que des tortues.
Poireauto: C'est une auto qui a la forme d'un poireau
Tétardif: C'est un tétard qui est toujours en retard.
Otarire: C'est une otarie qui fait rire.
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→ pour aller plus loin
• l’univers merveilleux de Hayao Miyazaki
L’artiste réalisateur aux multiples talents est une source d’inspiration pour la
chorégraphe Catherine Dreyfus.
« Hayao Miyazaki, dessinateur de mangas et réalisateur de films d’animation
japonais, explore dans ses dessins souvent les mêmes thèmes: la relation de
l’humanité à la nature, l’écologie et la technologie.
Son œuvre est peuplée de créatures fantasmagoriques : certaines faisant partie du
règne animal, alors que d’autres y sont complètement étrangères. Sorciers, esprits,
hommes -animaux peuplent l’univers du cinéaste.
Un véritable bestiaire accueillant les croisements les plus improbables, des
créatures surgies de nulle part. C’est ce métissage entre l’homme, l’animal et
l’étrange que je retiendrai. Les déplacements de ces êtres, qu’ils soient en groupe ou
individuels, sont d’une élégance touchante, ils me surprennent d’inventivité. C’est
une chorégraphie permanente qui nourrit mon imagination. La peinture de ses
personnages, l’univers sonore... tout participe à un voyage initiatique dans une
nature merveilleuse, pleine de surprise et de poésie »
Hayao Miyazaki est notamment connu pour être le réalisateur du film d’animation
Princesse Mononoké, le Voyage de Chihiro, le Château dans le ciel et, plus
récemment, Le vent se lève.
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→ Bibliographie / sources
http://www.act2-cie.com/spectacles/miravella-2014/
http://www.act2-cie.com/303-2/
http://monsu.desiderio.free.fr/curiosites/mots-val.html
http://www.telerama.fr/cinema/hayao-miyazaki-son-univers-incomparable,106883.php
http://www.buta-connection.net/studio/miyazaki_cinema.php
→ contact
Sophie Bukovatz
Chargée des publics
[email protected]
03 89 70 90 23
Théâtre La Coupole
2, Croisée des Lys
68 300 SAINT-LOUIS
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