le cantique des cantiques

Transcription

le cantique des cantiques
LE CANTIQUE DES CANTIQUES
GARUTTI / LAGRAA / LALOU
PROJET 2015
Compagnie La Baraka / Compagnie C(h)aracteres
Création pour neuf interprètes, soit un scribe et quatre couples :
un calligraphe, deux comédiens et six danseurs
Première Mondiale mi-septembre 2015
à la Maison de la Danse de Lyon - Abou Lagraa, artiste associé en 2015
©Frank Lalou
DISTRIBUTION
Calligraphie, traduction du texte originel et
dramaturgie
Frank Lalou
Ecriture du texte scénique et mise en scène
Gérald Garutti
Chorégraphie
Abou Lagraa
Interprètes (2 comédiens et 6 danseurs, 1 scribe)
En cours
Scribe
Frank Lalou
Costumes
Philippe Guilet
Musique originale
Olivier Innocenti
Création Lumières (en cours)
Direction technique
Antoine de Gantho
2 PRESENTATION
Le Cantique des Cantiques chante le feu des origines. Il célèbre la puissance
de l’Éros – il sait l’amour fort comme la mort. En lui se conjoignent tout à la
fois la femme et l’homme, l’homme et Dieu. En son sein palpite le désir – un
désir cosmique, où la nature entière s’offre et s’ébat, s’adonne à l’union
sensuelle et mystique. Conjuguer trois regards créateurs pour interpréter
cette parole d’amour aussi sacrée que sulfureuse; conjoindre trois gestes
artistiques pour incarner le poème du désir par essence – tel est l’enjeu de
cette création commune.
Sur scène, tel un scribe traversant le temps, Frank Lalou calligraphie à vue
et en vie, en live, le texte originel du Cantique. Son mouvement est déjà une
danse. À travers son geste passe le souffle de la lettre hébraïque – son
esprit, sa frappe, sa respiration, son dessein. Tracées sous nos yeux, à
mesure qu’elles surgissent dans l’espace, les lettres sont projetées sur les
surfaces du plateau et les corps des interprètes, ainsi animés par force du
Verbe et lancés en un duo d’amour. S’y joue l’histoire essentielle de la
rencontre entre un homme et une femme. Mis en jeu, ce couple d’amants se
voit diffracté en quatre duos, un couple de comédiens et trois couples de
danseurs – tel un écho trois fois répercuté de l’union à deux.
Chorégraphiée par Abou Lagraa, la danse plonge aux sources d’un geste
matriciel, en quête de la pulsation première de l’amour. Elle explore le
surgissement de la vie et la traversée du désir dans tous ses états. Les
amants se cherchent, se trouvent, se fuient, se retrouvent, se perdent, se
fondent – ils dansent l’un en l’autre, l’un après l’autre, l’un sans l’autre, l’un
d’après l’autre. Ils dansent ensemble, et ils dansent avec les lettres, qui les
drapent, les revêtent, les révèlent, les animent – lettres qui sont elles-mêmes
déjà pleinement corps, chargées d’une matérialité et d’un Éros concret,
dotées de courbes, de pieds, de hampes. Dans leur graphie même, par leurs
lignes d’énergie, elles expriment la dynamique du monde. Comme l’écrit le
grand kabbaliste médiéval Abraham Aboulafia dans son Traité du Signe,
lorsque vibrent les lettres, « l’œil voit et le cœur est joyeux; l’oreille écoute
et tout le corps vibre; le pied trépigne et chaque homme danse et
caracole. »
Au cœur de cet avènement de la vie et du mouvement, un couple de
comédiens donne corps et voix à la parole poétique. Il fait résonner le texte
biblique originel dans une traduction inédite, décapante, qui, explosant le
carcan des censures superposées, plonge à la source pour faire rejaillir la
force sismique du sens primordial. À partir de ce poème nucléaire, Gérald
Garutti écrit et dirige un texte où, à travers les âges et jusqu’à nos jours, se
croisent les voix du désir, s’épanouit la rencontre amoureuse, se déploie le
3 regard du monde, entre interdits et transgressions, dans leur fascinante
intemporalité et leur incandescente actualité. Sa mise en scène compose un
univers organique où s’embrassent sons et images, corps et caractères,
paroles et mouvements. Ici, le Verbe même se fait désir. Ici, l’amour ruisselle
tel le lait et le miel qui gorgent la terre de Canaan, tel le vin qui enivre les
collines, telles les « source des jardins, puits d'eaux vives et ruisselantes du
Liban ». Ici, les corps parlent, les voix s’incarnent, les êtres se fondent, le
monde se donne naissance – l’élan d’amour irrigue tout, bouleverse tout,
accomplit tout. Ici, l’érotisme se fait sacré et le mysticisme charnel. Ici, les
parfums, les arômes, les couleurs, les textures, les figures, les sonorités se
mêlent et convoquent en présence immédiate des paysages millénaires.
Le Cantique des Cantiques exalte le séisme de la rencontre, son trouble et
son (dé)saisissement. Inscrite au cœur de la Bible, classée parmi ses textes
poétiques, cette parole d’amour échangée entre une femme et un homme –
couple singulier peut-être démultiplié – n’a cessé de faire scandale. Hérétique
et sacrée, elle échappe à toute réduction, elle déborde toute interprétation. À
travers elle, la passion fait sa loi, elle brûle le cœur. Le désir embrase la
terre, il consume le temps, il coule de source brûlante – il est évidence et
impudence, ordre et transgression. Il déplace et s’impose, va de soi et de
traverse – il est en marche et rien ne pourra l’arrêter, pas même les gardes
du palais. Il célèbre la quête infinie de l’amante en route à jamais « Marche mon amour ! », « Fuis mon amour ! » Comme la poésie, l’amour
est en avant.
La lettre, le corps, la parole, la vision, le chant : le Cantique des
Cantiques cristallise et fusionne en une ces cinq instances de vie, de sens et
de beauté, en un paroxysme d’intensité, dans la vibrante inquiétude du désir,
en un envoûtant voyage où consonnent les matières et les âmes. Évoquer la
force tellurique de ce Chant des chants – ce chant superlatif – signifie
conjoindre les arts (calligraphie, danse, écriture, théâtre, musique) afin d’en
traduire l’inspiration universelle, l’aspiration totale et la submersion absolue.
Par leurs trois regards conjugués, de calligraphe-traducteur, d’auteur-metteur
en scène et de chorégraphe, les trois artistes aspirent à exprimer en actes,
en un même geste de création, le verbe des origines – la parole d’amour qui
engendre le monde.
Gérald Garutti
4 LES TROIS COAUTEURS
De gauche à droite : Frank Lalou, Abou Lagraa, Gérald Garutti
GERALD GARUTTI
est metteur en scène, auteur et
traducteur. Il a étudié les lettres, la philosophie, les sciences
politiques et l'art dramatique. Directeur artistique de la
compagnie C(h)aracteres, il a mis en scène, en anglais, Roberto
Zucco de Koltès (ADC Theatre, 2003), Richard III de
Shakespeare (ADC Theatre, 2004), et The Fall of the House of
Usher d’Edgar Poe adapté par Steven Berkoff (Vingtième
Théâtre, 2005). Il a mis en espace Les Liaisons Dangereuses
de Christopher Hampton d’après Laclos à la Royal Shakespeare
Company (Royal Shakespeare Theatre, Stratford-upon-Avon,
2011) ; il en prépare actuellement, avec des comédiens
anglais, une version déployée qui sera créée à l’automne 2014
à Londres. En français, il a composé et dirigé de nombreuses
adaptations scéniques, dont Le Banquet des Démons (Théâtre
de l’Athénée, 2007) Mal mais vite : Claudel-Barrault (OdéonThéâtre de l’Europe, 2008), Les Chasseurs d’absolu : RimbaudMallarmé-Claudel (France Culture, 2009), Le Dialogue des
Carmélites (Rencontres littéraires de Brangue, 2010), Le sens
du désir – Jean-Louis Barrault (Odéon-Théâtre de l’Europe,
2010), Correspondance à trois : Rilke-Pasternak-Tsvétaïeva
(Printemps des poètes, Espace Cardin, 2011). Il a également
composé pour France Culture une adaptation radiophonique de
5 Lorenzaccio (2012). Il a dernièrement écrit et mis en scène
Haïm – à la lumière d’un violon (Salle Gaveau, 2012-2013,
reprise et tournée en 2013-2014). Membre du comité anglais
de la Maison Antoine Vitez, il a traduit, de l’anglais, Les Rives
d'Utopie de Tom Stoppard (Bourse de la Maison Antoine Vitez),
Le Pouvoir de dire oui de David Hare (France Culture,
Chantiers d’Europe, 2011), et Enron de Lucy Prebble, et,
d’autres langues, en collaboration, Songs de Brecht (Théâtre
National de la Colline, Nada Strancar chante Brecht, 2009) et
Don Juan – L’Abuseur de Séville de Tirso de Molina (TNP,
2011). Il a été de 2006 à 2011 le conseiller littéraire du TNP
et le dramaturge de Christian Schiaretti sur une quinzaine de
spectacles, dont Coriolan, Par-dessus bord, Philoctète, Farces
et comédies de Molière. Il dirige le département Arts et
Humanités à l’École Nationale Supérieure des Arts et
Techniques du Théâtre (ENSATT), ainsi que le département
Théâtre à Sciences Po Paris. Il prépare en 2014 la mise en
scène de Lorenzaccio de Musset, avec 30 comédiens.
Mises en scène et mises en espace
2012
2011
2011
2011
2010
2009
2008
2007
2006
2005
2004
2003
G. GARUTTI – Haïm - à la lumière d’un violon
HAMPTON / LACLOS - Les Liaisons Dangereuses, en anglais
RILKE-TSTETAÏEVA-PASTERNK - Correspondance à trois
BARRAULT-DUMUR - Jean-Louis Barrault : le sens du désir
CLAUDEL-PEGUY-BERNANOS - Un Siècle de fureur
BERNANOS - Le Dialogue des Carmélites
CLAUDEL-MALLARME - Les Chasseurs d’absolu
CLAUDEL-BARRAULT - Mal mais vite, Claudel-Barrault
R. DEBRAY - Le Banquet des Démons
POE / BERKOFF - The Fall of the House of Usher, en anglais
SHAKESPEARE - Richard III, en anglais
KOLTES / CRIMP - Roberto Zucco, en anglais
Dramaturgies
2011
2011
2011
2011
2010
2010
2010
2010
2010
2010
2009
2009
2008
2008
2007
2007
2006
2006
2005
BRECHT - L’Opéra de Quat’sous, mes L. Fréchuret
STRINDBERG - Créanciers, mes C. Schiaretti
STRINDBERG - Mademoiselle Julie, mes C. Schiaretti
DELAY-ROUBAUD - Graal Théâtre 1 : Joseph, mes C. Schiaretti
DE MOLINA - Dom Juan, mes C. Schiaretti/TNP/ Amandiers-Nanterre
ROJAS – DELAY - La Célestine, mes C. Schiaretti
CERVANTES - Don Quichotte, mes C. Schiaretti
CLAUDEL - La Messe là-bas, mes C. Schiaretti
DELTEIL - Jeanne D’Arc, mes C. Schiaretti/TNP
LAGRAA - Un Monde en soi, mes Abou Lagraa
SIMEON / SOPHOCLE – Philoctète, mes C. Schiaretti
PIRANDELLO - La fable du fils substitué, mes N. Strancar
MOLIERE - Sept comédies, mes C. Schiaretti
VINAVER - Par-dessus bord, mes C. Schiaretti
BRECHT / DESSAU - Nada Strancar chante…, mes C. Schiaretti
MOLIERE - Trois comédies, mes C. Schiaretti
SHAKESPEARE – Coriolan, mes C. Schiaretti
CORMANN - L’Autre, mes E. Cormann /Théâtre National de la Colline
STRINDBERG/IBSEN/BERGMAN - Grief(s), mes A. Kessler
6 ABOU
LAGRAA
débute la danse à 16 ans avant
d'entrer au Conservatoire National Supérieur de Musique et
de Danse de Lyon. Il entame sa carrière de danseur
interprète au S.O.A.P. Dance Theater Frankfurt auprès de Ruy
Horta dont il devient l'assistant sur un projet au Gulbenkian
de Lisbonne. Très vite remarqué, il travaille avec Robert
Poole, Denis Plassard et Lionel Hoche.
Par deux fois, ses qualités d’interprète sont récompensées :
en 1998 par le 2ème Prix d'interprétation au Concours
International de Danse Contemporaine de Paris et en 2009,
par le Prix du Meilleur Danseur International 2009 décerné
par l'International Moviementos Dance Prize.
En 1997, il fonde La Baraka, sa propre compagnie et
devient artiste associé à Bonlieu, Scène Nationale d'Annecy
puis
en résidence de production aux Gémeaux, Scène
Nationale de Sceaux de 2009 à 2013. En 2015, il sera
artiste associé à la Maison de la Danse de Lyon.
Rapidement, la renommée de la Compagnie franchit les
frontières et les tournées s’enchaînent partout en Europe
mais également aux Etats-Unis, en Algérie, en Tunisie, en
Russie, en Chine et en Indonésie…
Parallèlement à son travail au sein de sa compagnie, Abou
Lagraa est régulièrement sollicité par de grandes structures.
En 2001, il crée Fly, Fly pour le CCN Ballet de Lorraine,
cette pièce entrera par la suite au répertoire de l'ABC
Dance Company de St Pölten en Autriche.
En 2003, il crée pour les étudiants de 2ème année du
Centre National de Danse Contemporaine d'Angers, puis en
2007 pour les élèves de la Hochschule de Francfort et les
élèves du Centre Méditerranéen de Danse Contemporaine de
Tunis. En 2006, il entre au répertoire du Ballet de l'Opéra
National de Paris avec Le Souffle du Temps, une création,
pour 21 danseurs dont 3 étoiles (Marie-Agnès Gillot, Manuel
Legris, Wilfried Romoli). Enfin, en 2008, il est l’invité du
Memphis Ballet (USA) pour lequel il écrit Everyone's one. En
2014, il proposera une création Bach point 10 pour le Ballet
National de Split en Croatie
En collaboration avec le Ministère de la Culture français, le
Ministère de la culture algérien et l’Agence Algérienne pour
le Rayonnement Culturel, il travaille avec Nawal Ait Benalla
Lagraa, à l'élaboration d'un « Pont Culturel Méditerranéen»,
projet
de
coopération
franco-algérienne
pour
le
développement de la danse et d'échanges artistiques, fondé
sur un programme de formation et de création. Dans ce
cadre, il se voit confier en juillet 2009, la chorégraphie de
7 la Cérémonie de Clôture du 2ème Festival Culturel
Panafricain d'Alger. En 2010, il crée le Ballet Contemporain
d’Alger, sous la responsabilité pédagogique de Nawal Ait
Benalla-Lagraa, avec une première pièce NYA dont le succès
aboutit à plusieurs tournées nationales et internationales.
Cette pièce sera distinguée puisqu’en 2011, elle lui vaut de
se voir décerner le Grand Prix de la Critique au titre de
« La meilleure chorégraphie de l’année ».
Depuis 2008, il a retrouvé son passé, ses racines, une partie
de son histoire culturelle, d’où le titre de sa création 2013
El Djoudour (Les racines). A la fois contemporaine et
métissée, cette pièce est issue d’un compagnonnage
fructueux, « Pont culturel Méditerranéen » entre sa propre
compagnie française et le Ballet Contemporain d’Alger a
ouvert
la
manifestation
« Marseille-Provence,
capitale
européenne de la culture ».
Les Créations
2013 El Djoudour (les racines) pour l’ouverture
2006 Le Pas Suspendu avec l'Orchestre des Pays
de Marseille – Provence 2013, capitale
de Savoie “La Jeune Fille et La Mort” (Schubert)
européenne de la Culture
et les “Trois Tempéraments” (Hindemith)
2012 Univers…l’Afrique pour les Gémeaux Scène
2006 R.B.V.B.
Nationale de Sceaux
2005 Où Transe
2010 Nya pour le Ballet Contemporain d’Alger
2004 Cutting Flat
2010 Un Monde en Soi avec le
2003 Leïla pour l’école supérieure du Centre de
Quatuor
Debussy
2009 Cérémonie de Clôture du
Danse Contemporaine d’Angers
Festival
2002 Allegoria Stanza
Panafricain – Algérie2008 Everyone's one pour le
2001 Fly, Fly au CCN Ballet de Lorraine
Memphis Ballet (USA)
(entrera ensuite au répertoire de l’ABC Dance
2008 D'Eux Sens
Company (Saint Pölten Autriche))
2007 Nawal (ou l’offrande) pour le Centre
2000 Nuit Blanche
Méditerranéen de Danse Contemporaine de Tunis
2000 Passage
2007 My Skin pour la Hochschule de Francfort
1999 Kraft
2007 Matri(K)is
1998 Violatus
2006 Le Souffle du Temps pour les étoiles
1998 Les 2
(Marie-Agnès Gillot, Manuel Legris et Wilfried
Romoli,) et le Ballet de l’Opéra de Paris
Medias audiovisuels
La Baraka d'Abou Lagraa – France3.
Hip Hop Fusion - Musiques au Cœur d’Eve Ruggieri - France2.
Nuit Blanche - ARTE.
La Danse d'Abou Lagraa - Musiques au Cœur sur France2, Mezzo et TV5 Monde
Reportages et interviews
JT de TF1, France2, France3, Les Mots de Minuit, Paris Dernière, FranceÔ, France24…
8 FRANK
LALOU
est un calligraphe de réputation
internationale, il compte une centaine d'expositions en
France,
Japon,
USA,
Maroc,
Angleterre, Canada.
Parallèlement à sa carrière de plasticien, il se passionne
pour l'édition, en tant qu'illustrateur, mais aussi en tant
qu'écrivain et essayiste dans des domaines divers : biblique,
archéologique, poétique et pédagogique. Il a publié à ce jour
40 livres dont La calligraphie de l'Invisible, Le Grand Livre du
Cantique des Cantiques, Les Psaumes chez
Albin Michel, son éditeur principal, Genèses, les lettres
hébraïques, chez Alternatives.
Polygraphe polymorphe, il applique la calligraphie à de
nombreux supports : vitraux (château de Pauligne), verrière
(la plus grande calligraphie d’Europe sur la façade de l’Eglise
N.D. d’Espérance à Paris), sculpture, tapis, bijoux, vêtements,
vidéo, mobilier, jardins. En 2000, grâce à son invention du
calamophone, il arrive enfin à concilier son autre grande
passion : la musique, dans des performances et des
spectacles. Ses années de formation musicale peuvent
trouver par ce biais un écho dans sa vie d’artiste.
9 PRODUCTION
Partenaires coproducteurs (négociations en cours)
- La Maison de la Danse – Abou Lagraa, artiste associé en 2015
Première Mondiale en septembre 2015
-
Le Grand Théâtre de Provence d’Aix en Provence.
Le Théâtre National de Chaillot
Les Gémeaux – Scène Nationale de Sceaux
Le Holland Festival, Amsterdam, Pays Bas
La Filature de Mulhouse
Le Grand Théâtre du Luxembourg
La Coursive, Scène Nationale de la Rochelle
Le Phénix, Scène Nationale de Valenciennes
Théâtre de la Criée à Marseille
Espace 1789 de Saint Ouen
Le Théâtre du Jorat en Suisse
Le Théâtre Liberté de Toulon
Résidences de création
- La Ferme des Jeux – Vaux-le-Pénil
- La Maison de la Danse de Lyon
Tutelles et Soutiens
Cie La Baraka : DRAC – Rhône-Alpes / Ville de Lyon /Conseil Régional RhôneAlpes
Fondation BNP Paribas depuis 2006
Cie C(h)aractères : Ville de Vaux-le-Pénil / Département de Seine-et-Marne
/Région Île-de-France.
ADAMI
SPEDIDAM
SACD
10 COMPAGNIE LA BARAKA
www .aboulagraa.com
Depuis plus de quinze ans, la compagnie La Baraka a su développer ses activités de
manière à bénéficier aujourd’hui d’un rayonnement international. Depuis ses débuts, elle
travaille grâce à des résidences artistiques qui lui permettent de multiplier les rencontres,
les expériences et de collaborer avec de nombreux partenaires en instaurant des liens
dans la durée, ce qui confère l’équilibre essentiel à ses activités.
Les résidences artistiques de production
- A partir de janvier 2015, Abou Lagraa artiste associé à la Maison de la Danse de Lyon
- De 2009 à 2014 : Résidence de production aux Gémeaux – Scène nationale de Sceaux
axée sur 2 pôles création/diffusion et action culturelle.
- 4 ans à Bonlieu, Scène nationale d’Annecy en tant qu’artiste associé
- 6 ans à Annonay, ville natale du chorégraphe Abou Lagraa
En Rhône-Alpes
Pour autant, la compagnie La Baraka reste naturellement ancrée en Rhône-Alpes,
conservant ses bureaux et son siège social à Lyon, renforçant ainsi les fortes
collaborations tissées avec les collectivités locales et diffuseurs rhônalpins comme la
Maison de la Danse, La Biennale de la Danse, Bonlieu, scène nationale d’Annecy, le Mille
Pattes – communauté de communes d’Annonay, les Nuits de Fourvière qui ont accueilli
très régulièrement la compagnie.
« Le Pont Culturel Méditerranéen »
Depuis 2010, la compagnie a aussi développé un programme inédit de transmission et de
création avec des danseurs du Maghreb en créant le premier ballet contemporain algérien
sous la direction artistique d’Abou Lagraa et la responsabilité pédagogique de Nawal Ait
Benalla - Lagraa
Un parcours international
Plébiscitée par le public, les professionnels et la presse, la compagnie se produit sur les
plus grandes scènes de France mais aussi à l’étranger, notamment en Espagne,
Allemagne, Italie, Algérie, Tunisie, Etats-Unis, Europe de l’Est, Asie... Elle a aujourd’hui 22
pièces au répertoire, propose une création par saison et 60 représentations par an, en
France et à l’international.
Un travail de terrain
En parallèle au travail de création, elle développe un important travail de sensibilisation à
l'art chorégraphique auprès du grand public : des rencontres, ateliers, stages, répétitions
publiques sont mis en place lors des tournées dans des collèges, lycées, universités,
facultés d'architecture, IUFM, grandes écoles... Ces actions traduisent la volonté de la
compagnie d'ouvrir un dialogue intergénérationnel et intercommunautaire pour partager et
faire découvrir la danse et ses valeurs.
11 COMPAGNIE C(H)ARACTERES
www.characteres.com
Passeur de textes, la compagnie C(h)aracteres cherche à inscrire au cœur de son
travail la frappe du sens, la marque du verbe, le choc des langues, l’empreinte du
monde, le corps à l’œ uvre – un signe de vie lancé aujourd’hui à autrui.
Elle est née en 2005 d’une traversée des frontières, suite à deux mises en scène de
Gérald Garutti au Royaume-Uni à l’ADC Theater, vivier du théâtre anglais. Cette expérience
inaugurale a fondé un triple enjeu :
Porter un théâtre de texte et de langue : écritures classiques et contemporaines,
mais aussi correspondances d’artistes, sur le travail théâtral – Jean-Louis Barrault avec
Mal mais vite (2007) et Le Sens du désir (2010) –
ou l’aventure poétique : Les
Chasseurs d’absolu autour de Rimbaud (2008), le trio Rilke-Pasternak-Tsvétaïeva (2011).
Proposer un théâtre en prise avec le m onde, qui explore les abîmes de l’Histoire
et les convulsions de notre temps. Avec Haïm – à la lumière d’un violon, biographie
musicale d’un violoniste rescapé d’Auschwitz (2012). Avec Lorenzaccio, ombre portée de
notre désenchantement (2014). Avec Enron, autopsie baroque du credo capitaliste.
Prom ouvoir un théâtre qui passe les bornes : contes gothiques anglais transférés
en France, tel The Fall of the House of Usher d’Edgar Poe (2005) ; romans libertins
français déplacés en Angleterre, telles Les Liaisons dangereuses de Hampton d’après
Laclos (Royal Shakespeare Company, 2011 et Londres, 2014).
Depuis 2013, la Compagnie C(h)aracteres est en résidence à la Ferme des Jeux (Vaux-lePénil). Elle est soutenue par la Ville de Vaux-le-Pénil, le Département de Seine-et-Marne et
la Région Île-de-France.
La résidence de la compagnie C(h)aracteres se décline en trois formes complémentaires
et indissociables qui viennent donner vie et sens à son inscription au sein de la Ferme
des Jeux.
La Fabrique de création en est le cœur battant : chaque création réalise le théâtre
porté par la compagnie. Chaque année, Gérald Garutti, les comédiens et tous les artisans
de la scène travaillent à la Ferme des Jeux pour y faire naître un spectacle. L’ultime
version de Haïm - à la lumière d’un violon, désormais conté par la comédienne Mélanie
Doutey, y a ainsi été répétée et créée en septembre 2013. En 2014 s’y déploieront les
répétitions de Lorenzaccio, avec au plateau trente comédiens dont quinze amateurs de la
région.
La Fabrique de culture fait résonner les créations auprès du public : sensibilisation
des spectateurs au répertoire théâtral et à son langage dans les établissements scolaires
et artistiques ; appropriation des thèmes, sujets et enjeux des spectacles ; ouverture vers
la pratique théâtrale auprès des centres de loisir et des associations locales ; ou encore
expériences de comédiens amateurs lors d’ateliers avec le metteur en scène. C’est tout à
la fois une école du spectateur et une école du comédien que propose la compagnie
C(h)aracteres à la Ferme des Jeux.
12 La Fabrique des idées, enfin, constitue le prolongement et l’ouverture de cette
résidence vers des horizons de sens à travers des débats et des rencontres autour de
grandes questions artistiques, littéraires, philosophiques, politiques et sociales. Dès
novembre 2013 sera initié un cycle de conférences mensuelles données par Gérald
Garutti sur le thème « Une autre histoire de l’héroïsme ». L’année 2014 verra se mettre
en place de nombreux partenariats en synergie avec l’association de la Ferme des Jeux
lors de cafés-philo, de séances du ciné-club, de la semaine d’hommage à Jorge Semprun
avec une journée consacrée à « L’Art contre la barbarie».
À travers ces trois dimensions conjuguées - artistique, culturelle, intellectuelle -, c’est au
fond une véritable Fabrique de théâtre que s’emploie à construire et à offrir à tous,
au sein de la Ferme des Jeux, la compagnie C(h)aracteres.
13 CONTACTS
Compagnie La Baraka
115 boulevard de la Croix Rousse – 69004 Lyon
www.aboulagraa.com
PRODUCTION / ADMINISTRATION
[email protected]
04 78 29 59 80
07 86 47 49 83
Compagnie C(h)aracteres
Rue Ambroise Pro, 77000 Vaux-le-Pénil
www.characteres.com
Pierre Gendronneau - Administration
[email protected]
06 89 22 52 15
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