le cantique des cantiques
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le cantique des cantiques
LE CANTIQUE DES CANTIQUES GARUTTI / LAGRAA / LALOU PROJET 2015 Compagnie La Baraka / Compagnie C(h)aracteres Création pour neuf interprètes, soit un scribe et quatre couples : un calligraphe, deux comédiens et six danseurs Première Mondiale mi-septembre 2015 à la Maison de la Danse de Lyon - Abou Lagraa, artiste associé en 2015 ©Frank Lalou DISTRIBUTION Calligraphie, traduction du texte originel et dramaturgie Frank Lalou Ecriture du texte scénique et mise en scène Gérald Garutti Chorégraphie Abou Lagraa Interprètes (2 comédiens et 6 danseurs, 1 scribe) En cours Scribe Frank Lalou Costumes Philippe Guilet Musique originale Olivier Innocenti Création Lumières (en cours) Direction technique Antoine de Gantho 2 PRESENTATION Le Cantique des Cantiques chante le feu des origines. Il célèbre la puissance de l’Éros – il sait l’amour fort comme la mort. En lui se conjoignent tout à la fois la femme et l’homme, l’homme et Dieu. En son sein palpite le désir – un désir cosmique, où la nature entière s’offre et s’ébat, s’adonne à l’union sensuelle et mystique. Conjuguer trois regards créateurs pour interpréter cette parole d’amour aussi sacrée que sulfureuse; conjoindre trois gestes artistiques pour incarner le poème du désir par essence – tel est l’enjeu de cette création commune. Sur scène, tel un scribe traversant le temps, Frank Lalou calligraphie à vue et en vie, en live, le texte originel du Cantique. Son mouvement est déjà une danse. À travers son geste passe le souffle de la lettre hébraïque – son esprit, sa frappe, sa respiration, son dessein. Tracées sous nos yeux, à mesure qu’elles surgissent dans l’espace, les lettres sont projetées sur les surfaces du plateau et les corps des interprètes, ainsi animés par force du Verbe et lancés en un duo d’amour. S’y joue l’histoire essentielle de la rencontre entre un homme et une femme. Mis en jeu, ce couple d’amants se voit diffracté en quatre duos, un couple de comédiens et trois couples de danseurs – tel un écho trois fois répercuté de l’union à deux. Chorégraphiée par Abou Lagraa, la danse plonge aux sources d’un geste matriciel, en quête de la pulsation première de l’amour. Elle explore le surgissement de la vie et la traversée du désir dans tous ses états. Les amants se cherchent, se trouvent, se fuient, se retrouvent, se perdent, se fondent – ils dansent l’un en l’autre, l’un après l’autre, l’un sans l’autre, l’un d’après l’autre. Ils dansent ensemble, et ils dansent avec les lettres, qui les drapent, les revêtent, les révèlent, les animent – lettres qui sont elles-mêmes déjà pleinement corps, chargées d’une matérialité et d’un Éros concret, dotées de courbes, de pieds, de hampes. Dans leur graphie même, par leurs lignes d’énergie, elles expriment la dynamique du monde. Comme l’écrit le grand kabbaliste médiéval Abraham Aboulafia dans son Traité du Signe, lorsque vibrent les lettres, « l’œil voit et le cœur est joyeux; l’oreille écoute et tout le corps vibre; le pied trépigne et chaque homme danse et caracole. » Au cœur de cet avènement de la vie et du mouvement, un couple de comédiens donne corps et voix à la parole poétique. Il fait résonner le texte biblique originel dans une traduction inédite, décapante, qui, explosant le carcan des censures superposées, plonge à la source pour faire rejaillir la force sismique du sens primordial. À partir de ce poème nucléaire, Gérald Garutti écrit et dirige un texte où, à travers les âges et jusqu’à nos jours, se croisent les voix du désir, s’épanouit la rencontre amoureuse, se déploie le 3 regard du monde, entre interdits et transgressions, dans leur fascinante intemporalité et leur incandescente actualité. Sa mise en scène compose un univers organique où s’embrassent sons et images, corps et caractères, paroles et mouvements. Ici, le Verbe même se fait désir. Ici, l’amour ruisselle tel le lait et le miel qui gorgent la terre de Canaan, tel le vin qui enivre les collines, telles les « source des jardins, puits d'eaux vives et ruisselantes du Liban ». Ici, les corps parlent, les voix s’incarnent, les êtres se fondent, le monde se donne naissance – l’élan d’amour irrigue tout, bouleverse tout, accomplit tout. Ici, l’érotisme se fait sacré et le mysticisme charnel. Ici, les parfums, les arômes, les couleurs, les textures, les figures, les sonorités se mêlent et convoquent en présence immédiate des paysages millénaires. Le Cantique des Cantiques exalte le séisme de la rencontre, son trouble et son (dé)saisissement. Inscrite au cœur de la Bible, classée parmi ses textes poétiques, cette parole d’amour échangée entre une femme et un homme – couple singulier peut-être démultiplié – n’a cessé de faire scandale. Hérétique et sacrée, elle échappe à toute réduction, elle déborde toute interprétation. À travers elle, la passion fait sa loi, elle brûle le cœur. Le désir embrase la terre, il consume le temps, il coule de source brûlante – il est évidence et impudence, ordre et transgression. Il déplace et s’impose, va de soi et de traverse – il est en marche et rien ne pourra l’arrêter, pas même les gardes du palais. Il célèbre la quête infinie de l’amante en route à jamais « Marche mon amour ! », « Fuis mon amour ! » Comme la poésie, l’amour est en avant. La lettre, le corps, la parole, la vision, le chant : le Cantique des Cantiques cristallise et fusionne en une ces cinq instances de vie, de sens et de beauté, en un paroxysme d’intensité, dans la vibrante inquiétude du désir, en un envoûtant voyage où consonnent les matières et les âmes. Évoquer la force tellurique de ce Chant des chants – ce chant superlatif – signifie conjoindre les arts (calligraphie, danse, écriture, théâtre, musique) afin d’en traduire l’inspiration universelle, l’aspiration totale et la submersion absolue. Par leurs trois regards conjugués, de calligraphe-traducteur, d’auteur-metteur en scène et de chorégraphe, les trois artistes aspirent à exprimer en actes, en un même geste de création, le verbe des origines – la parole d’amour qui engendre le monde. Gérald Garutti 4 LES TROIS COAUTEURS De gauche à droite : Frank Lalou, Abou Lagraa, Gérald Garutti GERALD GARUTTI est metteur en scène, auteur et traducteur. Il a étudié les lettres, la philosophie, les sciences politiques et l'art dramatique. Directeur artistique de la compagnie C(h)aracteres, il a mis en scène, en anglais, Roberto Zucco de Koltès (ADC Theatre, 2003), Richard III de Shakespeare (ADC Theatre, 2004), et The Fall of the House of Usher d’Edgar Poe adapté par Steven Berkoff (Vingtième Théâtre, 2005). Il a mis en espace Les Liaisons Dangereuses de Christopher Hampton d’après Laclos à la Royal Shakespeare Company (Royal Shakespeare Theatre, Stratford-upon-Avon, 2011) ; il en prépare actuellement, avec des comédiens anglais, une version déployée qui sera créée à l’automne 2014 à Londres. En français, il a composé et dirigé de nombreuses adaptations scéniques, dont Le Banquet des Démons (Théâtre de l’Athénée, 2007) Mal mais vite : Claudel-Barrault (OdéonThéâtre de l’Europe, 2008), Les Chasseurs d’absolu : RimbaudMallarmé-Claudel (France Culture, 2009), Le Dialogue des Carmélites (Rencontres littéraires de Brangue, 2010), Le sens du désir – Jean-Louis Barrault (Odéon-Théâtre de l’Europe, 2010), Correspondance à trois : Rilke-Pasternak-Tsvétaïeva (Printemps des poètes, Espace Cardin, 2011). Il a également composé pour France Culture une adaptation radiophonique de 5 Lorenzaccio (2012). Il a dernièrement écrit et mis en scène Haïm – à la lumière d’un violon (Salle Gaveau, 2012-2013, reprise et tournée en 2013-2014). Membre du comité anglais de la Maison Antoine Vitez, il a traduit, de l’anglais, Les Rives d'Utopie de Tom Stoppard (Bourse de la Maison Antoine Vitez), Le Pouvoir de dire oui de David Hare (France Culture, Chantiers d’Europe, 2011), et Enron de Lucy Prebble, et, d’autres langues, en collaboration, Songs de Brecht (Théâtre National de la Colline, Nada Strancar chante Brecht, 2009) et Don Juan – L’Abuseur de Séville de Tirso de Molina (TNP, 2011). Il a été de 2006 à 2011 le conseiller littéraire du TNP et le dramaturge de Christian Schiaretti sur une quinzaine de spectacles, dont Coriolan, Par-dessus bord, Philoctète, Farces et comédies de Molière. Il dirige le département Arts et Humanités à l’École Nationale Supérieure des Arts et Techniques du Théâtre (ENSATT), ainsi que le département Théâtre à Sciences Po Paris. Il prépare en 2014 la mise en scène de Lorenzaccio de Musset, avec 30 comédiens. Mises en scène et mises en espace 2012 2011 2011 2011 2010 2009 2008 2007 2006 2005 2004 2003 G. GARUTTI – Haïm - à la lumière d’un violon HAMPTON / LACLOS - Les Liaisons Dangereuses, en anglais RILKE-TSTETAÏEVA-PASTERNK - Correspondance à trois BARRAULT-DUMUR - Jean-Louis Barrault : le sens du désir CLAUDEL-PEGUY-BERNANOS - Un Siècle de fureur BERNANOS - Le Dialogue des Carmélites CLAUDEL-MALLARME - Les Chasseurs d’absolu CLAUDEL-BARRAULT - Mal mais vite, Claudel-Barrault R. DEBRAY - Le Banquet des Démons POE / BERKOFF - The Fall of the House of Usher, en anglais SHAKESPEARE - Richard III, en anglais KOLTES / CRIMP - Roberto Zucco, en anglais Dramaturgies 2011 2011 2011 2011 2010 2010 2010 2010 2010 2010 2009 2009 2008 2008 2007 2007 2006 2006 2005 BRECHT - L’Opéra de Quat’sous, mes L. Fréchuret STRINDBERG - Créanciers, mes C. Schiaretti STRINDBERG - Mademoiselle Julie, mes C. Schiaretti DELAY-ROUBAUD - Graal Théâtre 1 : Joseph, mes C. Schiaretti DE MOLINA - Dom Juan, mes C. Schiaretti/TNP/ Amandiers-Nanterre ROJAS – DELAY - La Célestine, mes C. Schiaretti CERVANTES - Don Quichotte, mes C. Schiaretti CLAUDEL - La Messe là-bas, mes C. Schiaretti DELTEIL - Jeanne D’Arc, mes C. Schiaretti/TNP LAGRAA - Un Monde en soi, mes Abou Lagraa SIMEON / SOPHOCLE – Philoctète, mes C. Schiaretti PIRANDELLO - La fable du fils substitué, mes N. Strancar MOLIERE - Sept comédies, mes C. Schiaretti VINAVER - Par-dessus bord, mes C. Schiaretti BRECHT / DESSAU - Nada Strancar chante…, mes C. Schiaretti MOLIERE - Trois comédies, mes C. Schiaretti SHAKESPEARE – Coriolan, mes C. Schiaretti CORMANN - L’Autre, mes E. Cormann /Théâtre National de la Colline STRINDBERG/IBSEN/BERGMAN - Grief(s), mes A. Kessler 6 ABOU LAGRAA débute la danse à 16 ans avant d'entrer au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Lyon. Il entame sa carrière de danseur interprète au S.O.A.P. Dance Theater Frankfurt auprès de Ruy Horta dont il devient l'assistant sur un projet au Gulbenkian de Lisbonne. Très vite remarqué, il travaille avec Robert Poole, Denis Plassard et Lionel Hoche. Par deux fois, ses qualités d’interprète sont récompensées : en 1998 par le 2ème Prix d'interprétation au Concours International de Danse Contemporaine de Paris et en 2009, par le Prix du Meilleur Danseur International 2009 décerné par l'International Moviementos Dance Prize. En 1997, il fonde La Baraka, sa propre compagnie et devient artiste associé à Bonlieu, Scène Nationale d'Annecy puis en résidence de production aux Gémeaux, Scène Nationale de Sceaux de 2009 à 2013. En 2015, il sera artiste associé à la Maison de la Danse de Lyon. Rapidement, la renommée de la Compagnie franchit les frontières et les tournées s’enchaînent partout en Europe mais également aux Etats-Unis, en Algérie, en Tunisie, en Russie, en Chine et en Indonésie… Parallèlement à son travail au sein de sa compagnie, Abou Lagraa est régulièrement sollicité par de grandes structures. En 2001, il crée Fly, Fly pour le CCN Ballet de Lorraine, cette pièce entrera par la suite au répertoire de l'ABC Dance Company de St Pölten en Autriche. En 2003, il crée pour les étudiants de 2ème année du Centre National de Danse Contemporaine d'Angers, puis en 2007 pour les élèves de la Hochschule de Francfort et les élèves du Centre Méditerranéen de Danse Contemporaine de Tunis. En 2006, il entre au répertoire du Ballet de l'Opéra National de Paris avec Le Souffle du Temps, une création, pour 21 danseurs dont 3 étoiles (Marie-Agnès Gillot, Manuel Legris, Wilfried Romoli). Enfin, en 2008, il est l’invité du Memphis Ballet (USA) pour lequel il écrit Everyone's one. En 2014, il proposera une création Bach point 10 pour le Ballet National de Split en Croatie En collaboration avec le Ministère de la Culture français, le Ministère de la culture algérien et l’Agence Algérienne pour le Rayonnement Culturel, il travaille avec Nawal Ait Benalla Lagraa, à l'élaboration d'un « Pont Culturel Méditerranéen», projet de coopération franco-algérienne pour le développement de la danse et d'échanges artistiques, fondé sur un programme de formation et de création. Dans ce cadre, il se voit confier en juillet 2009, la chorégraphie de 7 la Cérémonie de Clôture du 2ème Festival Culturel Panafricain d'Alger. En 2010, il crée le Ballet Contemporain d’Alger, sous la responsabilité pédagogique de Nawal Ait Benalla-Lagraa, avec une première pièce NYA dont le succès aboutit à plusieurs tournées nationales et internationales. Cette pièce sera distinguée puisqu’en 2011, elle lui vaut de se voir décerner le Grand Prix de la Critique au titre de « La meilleure chorégraphie de l’année ». Depuis 2008, il a retrouvé son passé, ses racines, une partie de son histoire culturelle, d’où le titre de sa création 2013 El Djoudour (Les racines). A la fois contemporaine et métissée, cette pièce est issue d’un compagnonnage fructueux, « Pont culturel Méditerranéen » entre sa propre compagnie française et le Ballet Contemporain d’Alger a ouvert la manifestation « Marseille-Provence, capitale européenne de la culture ». Les Créations 2013 El Djoudour (les racines) pour l’ouverture 2006 Le Pas Suspendu avec l'Orchestre des Pays de Marseille – Provence 2013, capitale de Savoie “La Jeune Fille et La Mort” (Schubert) européenne de la Culture et les “Trois Tempéraments” (Hindemith) 2012 Univers…l’Afrique pour les Gémeaux Scène 2006 R.B.V.B. Nationale de Sceaux 2005 Où Transe 2010 Nya pour le Ballet Contemporain d’Alger 2004 Cutting Flat 2010 Un Monde en Soi avec le 2003 Leïla pour l’école supérieure du Centre de Quatuor Debussy 2009 Cérémonie de Clôture du Danse Contemporaine d’Angers Festival 2002 Allegoria Stanza Panafricain – Algérie2008 Everyone's one pour le 2001 Fly, Fly au CCN Ballet de Lorraine Memphis Ballet (USA) (entrera ensuite au répertoire de l’ABC Dance 2008 D'Eux Sens Company (Saint Pölten Autriche)) 2007 Nawal (ou l’offrande) pour le Centre 2000 Nuit Blanche Méditerranéen de Danse Contemporaine de Tunis 2000 Passage 2007 My Skin pour la Hochschule de Francfort 1999 Kraft 2007 Matri(K)is 1998 Violatus 2006 Le Souffle du Temps pour les étoiles 1998 Les 2 (Marie-Agnès Gillot, Manuel Legris et Wilfried Romoli,) et le Ballet de l’Opéra de Paris Medias audiovisuels La Baraka d'Abou Lagraa – France3. Hip Hop Fusion - Musiques au Cœur d’Eve Ruggieri - France2. Nuit Blanche - ARTE. La Danse d'Abou Lagraa - Musiques au Cœur sur France2, Mezzo et TV5 Monde Reportages et interviews JT de TF1, France2, France3, Les Mots de Minuit, Paris Dernière, FranceÔ, France24… 8 FRANK LALOU est un calligraphe de réputation internationale, il compte une centaine d'expositions en France, Japon, USA, Maroc, Angleterre, Canada. Parallèlement à sa carrière de plasticien, il se passionne pour l'édition, en tant qu'illustrateur, mais aussi en tant qu'écrivain et essayiste dans des domaines divers : biblique, archéologique, poétique et pédagogique. Il a publié à ce jour 40 livres dont La calligraphie de l'Invisible, Le Grand Livre du Cantique des Cantiques, Les Psaumes chez Albin Michel, son éditeur principal, Genèses, les lettres hébraïques, chez Alternatives. Polygraphe polymorphe, il applique la calligraphie à de nombreux supports : vitraux (château de Pauligne), verrière (la plus grande calligraphie d’Europe sur la façade de l’Eglise N.D. d’Espérance à Paris), sculpture, tapis, bijoux, vêtements, vidéo, mobilier, jardins. En 2000, grâce à son invention du calamophone, il arrive enfin à concilier son autre grande passion : la musique, dans des performances et des spectacles. Ses années de formation musicale peuvent trouver par ce biais un écho dans sa vie d’artiste. 9 PRODUCTION Partenaires coproducteurs (négociations en cours) - La Maison de la Danse – Abou Lagraa, artiste associé en 2015 Première Mondiale en septembre 2015 - Le Grand Théâtre de Provence d’Aix en Provence. Le Théâtre National de Chaillot Les Gémeaux – Scène Nationale de Sceaux Le Holland Festival, Amsterdam, Pays Bas La Filature de Mulhouse Le Grand Théâtre du Luxembourg La Coursive, Scène Nationale de la Rochelle Le Phénix, Scène Nationale de Valenciennes Théâtre de la Criée à Marseille Espace 1789 de Saint Ouen Le Théâtre du Jorat en Suisse Le Théâtre Liberté de Toulon Résidences de création - La Ferme des Jeux – Vaux-le-Pénil - La Maison de la Danse de Lyon Tutelles et Soutiens Cie La Baraka : DRAC – Rhône-Alpes / Ville de Lyon /Conseil Régional RhôneAlpes Fondation BNP Paribas depuis 2006 Cie C(h)aractères : Ville de Vaux-le-Pénil / Département de Seine-et-Marne /Région Île-de-France. ADAMI SPEDIDAM SACD 10 COMPAGNIE LA BARAKA www .aboulagraa.com Depuis plus de quinze ans, la compagnie La Baraka a su développer ses activités de manière à bénéficier aujourd’hui d’un rayonnement international. Depuis ses débuts, elle travaille grâce à des résidences artistiques qui lui permettent de multiplier les rencontres, les expériences et de collaborer avec de nombreux partenaires en instaurant des liens dans la durée, ce qui confère l’équilibre essentiel à ses activités. Les résidences artistiques de production - A partir de janvier 2015, Abou Lagraa artiste associé à la Maison de la Danse de Lyon - De 2009 à 2014 : Résidence de production aux Gémeaux – Scène nationale de Sceaux axée sur 2 pôles création/diffusion et action culturelle. - 4 ans à Bonlieu, Scène nationale d’Annecy en tant qu’artiste associé - 6 ans à Annonay, ville natale du chorégraphe Abou Lagraa En Rhône-Alpes Pour autant, la compagnie La Baraka reste naturellement ancrée en Rhône-Alpes, conservant ses bureaux et son siège social à Lyon, renforçant ainsi les fortes collaborations tissées avec les collectivités locales et diffuseurs rhônalpins comme la Maison de la Danse, La Biennale de la Danse, Bonlieu, scène nationale d’Annecy, le Mille Pattes – communauté de communes d’Annonay, les Nuits de Fourvière qui ont accueilli très régulièrement la compagnie. « Le Pont Culturel Méditerranéen » Depuis 2010, la compagnie a aussi développé un programme inédit de transmission et de création avec des danseurs du Maghreb en créant le premier ballet contemporain algérien sous la direction artistique d’Abou Lagraa et la responsabilité pédagogique de Nawal Ait Benalla - Lagraa Un parcours international Plébiscitée par le public, les professionnels et la presse, la compagnie se produit sur les plus grandes scènes de France mais aussi à l’étranger, notamment en Espagne, Allemagne, Italie, Algérie, Tunisie, Etats-Unis, Europe de l’Est, Asie... Elle a aujourd’hui 22 pièces au répertoire, propose une création par saison et 60 représentations par an, en France et à l’international. Un travail de terrain En parallèle au travail de création, elle développe un important travail de sensibilisation à l'art chorégraphique auprès du grand public : des rencontres, ateliers, stages, répétitions publiques sont mis en place lors des tournées dans des collèges, lycées, universités, facultés d'architecture, IUFM, grandes écoles... Ces actions traduisent la volonté de la compagnie d'ouvrir un dialogue intergénérationnel et intercommunautaire pour partager et faire découvrir la danse et ses valeurs. 11 COMPAGNIE C(H)ARACTERES www.characteres.com Passeur de textes, la compagnie C(h)aracteres cherche à inscrire au cœur de son travail la frappe du sens, la marque du verbe, le choc des langues, l’empreinte du monde, le corps à l’œ uvre – un signe de vie lancé aujourd’hui à autrui. Elle est née en 2005 d’une traversée des frontières, suite à deux mises en scène de Gérald Garutti au Royaume-Uni à l’ADC Theater, vivier du théâtre anglais. Cette expérience inaugurale a fondé un triple enjeu : Porter un théâtre de texte et de langue : écritures classiques et contemporaines, mais aussi correspondances d’artistes, sur le travail théâtral – Jean-Louis Barrault avec Mal mais vite (2007) et Le Sens du désir (2010) – ou l’aventure poétique : Les Chasseurs d’absolu autour de Rimbaud (2008), le trio Rilke-Pasternak-Tsvétaïeva (2011). Proposer un théâtre en prise avec le m onde, qui explore les abîmes de l’Histoire et les convulsions de notre temps. Avec Haïm – à la lumière d’un violon, biographie musicale d’un violoniste rescapé d’Auschwitz (2012). Avec Lorenzaccio, ombre portée de notre désenchantement (2014). Avec Enron, autopsie baroque du credo capitaliste. Prom ouvoir un théâtre qui passe les bornes : contes gothiques anglais transférés en France, tel The Fall of the House of Usher d’Edgar Poe (2005) ; romans libertins français déplacés en Angleterre, telles Les Liaisons dangereuses de Hampton d’après Laclos (Royal Shakespeare Company, 2011 et Londres, 2014). Depuis 2013, la Compagnie C(h)aracteres est en résidence à la Ferme des Jeux (Vaux-lePénil). Elle est soutenue par la Ville de Vaux-le-Pénil, le Département de Seine-et-Marne et la Région Île-de-France. La résidence de la compagnie C(h)aracteres se décline en trois formes complémentaires et indissociables qui viennent donner vie et sens à son inscription au sein de la Ferme des Jeux. La Fabrique de création en est le cœur battant : chaque création réalise le théâtre porté par la compagnie. Chaque année, Gérald Garutti, les comédiens et tous les artisans de la scène travaillent à la Ferme des Jeux pour y faire naître un spectacle. L’ultime version de Haïm - à la lumière d’un violon, désormais conté par la comédienne Mélanie Doutey, y a ainsi été répétée et créée en septembre 2013. En 2014 s’y déploieront les répétitions de Lorenzaccio, avec au plateau trente comédiens dont quinze amateurs de la région. La Fabrique de culture fait résonner les créations auprès du public : sensibilisation des spectateurs au répertoire théâtral et à son langage dans les établissements scolaires et artistiques ; appropriation des thèmes, sujets et enjeux des spectacles ; ouverture vers la pratique théâtrale auprès des centres de loisir et des associations locales ; ou encore expériences de comédiens amateurs lors d’ateliers avec le metteur en scène. C’est tout à la fois une école du spectateur et une école du comédien que propose la compagnie C(h)aracteres à la Ferme des Jeux. 12 La Fabrique des idées, enfin, constitue le prolongement et l’ouverture de cette résidence vers des horizons de sens à travers des débats et des rencontres autour de grandes questions artistiques, littéraires, philosophiques, politiques et sociales. Dès novembre 2013 sera initié un cycle de conférences mensuelles données par Gérald Garutti sur le thème « Une autre histoire de l’héroïsme ». L’année 2014 verra se mettre en place de nombreux partenariats en synergie avec l’association de la Ferme des Jeux lors de cafés-philo, de séances du ciné-club, de la semaine d’hommage à Jorge Semprun avec une journée consacrée à « L’Art contre la barbarie». À travers ces trois dimensions conjuguées - artistique, culturelle, intellectuelle -, c’est au fond une véritable Fabrique de théâtre que s’emploie à construire et à offrir à tous, au sein de la Ferme des Jeux, la compagnie C(h)aracteres. 13 CONTACTS Compagnie La Baraka 115 boulevard de la Croix Rousse – 69004 Lyon www.aboulagraa.com PRODUCTION / ADMINISTRATION [email protected] 04 78 29 59 80 07 86 47 49 83 Compagnie C(h)aracteres Rue Ambroise Pro, 77000 Vaux-le-Pénil www.characteres.com Pierre Gendronneau - Administration [email protected] 06 89 22 52 15 14