Le Courrier d`Algérie du lundi 10 novembre 2014
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Le Courrier d`Algérie du lundi 10 novembre 2014
Qualifiant le discours de Mohammed VI de «suicidaire» Ould-Salek interpelle le Conseil de sécurité de l'Onu P 24 ADRAR L’information au quotidien Quotidien national d’information - Prix Algérie 10 DA - France 1 euro Lundi 10 novembre 2014 - www.lecourrier-dalgerie.com - N°3252 - 11e année dossier e iqu économ L’ingénieur disparu retrouvé mort déshydraté dans le désert d'Aougrout P 7 Installation d’un nouveau président pour le Conseil d’Administration La réforme de l’Andi prend forme La révision du statut de l’Agence nationale pour le développement de l’investissement (Andi) commence à se concrétiser. Après l’installation de la commission de recours concernant l’investissement, c’est au tour du conseil d’administration de prendre forme. Lire en page 4 Mohand-Saïd NAÏt Abdelaziz, président du CNPA : «Une des revendications du patronat…» P5 Inauguration, aujourd'hui, de l'usine Renault Algérie Un premier pas dans l'industrie automobile civile Le directeur général de la SNTF rassure les voyageurs : «Le trafic ferroviaire a repris à 100 %» P2 l projet de loi relatif aux mutualités sociales soumis La retraite complémentaire institutionnalisée ?P 3 l Gestion des entreprises P3 Des formations gratuites au profit de jeunes promoteurs P2 2 ACTUALITÉ Lundi 10 novembre 2014 INAUGURATION, AUJOURD'HUI, DE L'USINE RENAULT ALGÉRIE L'Algérie aura, à partir d'aujourd'hui, sa voiture «made in Algeria». La première voiture Renault Symbol sortira de l'usine Renault de Oued Tlelat, dans la wilaya d'Oran. L'inauguration de cette usine constitue les prémices d'une industrie automobile de tourisme qui a été l'un des principaux maillons manquants de la filière mécanique nationale. e coup d'envoi du site algérien de la marque au losange, tant attendu par les Algériens voulant acquérir, enfin, un véhicule «made in Algéria», sera donné par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, et le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, en présence également du PDG de la firme Renault, Carlos Ghosn. Implanté sur une superficie de 151 hectares à Oued Tlélat, le site a coûté, à ce jour, près de 50 L Ph : DR Un premier pas dans l'industrie automobile civile millions d'euros, et prévoit une augmentation des investissements jusqu'à 800 millions d'euros à moyen terme. Alors que l'objectif fixé est d'atteindre un taux d'intégration nationale de 42% à l'horizon 2019, la fabrication de la première voiture de l'usine, qui comporte quelques pièces en plastique fabriquées localement, a permis de réaliser un taux d'intégration de 17% qui devra passer à 25% en 2015. C'est dire que la contribution des PME algériennes au développement de ce projet pour augmenter le taux d'intégration nationale demeure encore faible au point que le développement du tissu de la sous-traitance constitue une des préoccupations majeures de cet investissement. D'importants investissements seront alors réalisés dans les vecteurs de l'emboutissage, la tôlerie et la peinture, à même de permettre d'élever le niveau d'intégration du véhicule. D'ici deux ou trois ans, l'investissement dans l'emboutissage permettra de fabriquer en totalité la coque nue du véhicule. Pour ce qui concerne les avantages accordés par l'État pour la réalisation du projet, le président du directoire de la SGP Équipements industriels et agricoles, Bachir Dehimi, a indiqué à l'APS que le projet Renault Algérie avait bénéficié d'un certain nombre d'avantages prévus dans le code de l'investissement. Sur ce point, il a tenu à préciser que «c'est la société mixte Renault Algérie Production (RAP) qui a bénéficié de ces avantages et non le constructeur français». À ce sujet, le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb, avait indiqué jeudi dernier, lors de son point de presse à l'issue de la conférence sur le développement économique et social, que le rôle des pouvoirs publics a été d'accorder à cette société mixte «toutes les facilitations nécessaires afin qu'elle puisse créer l'usine et fabriquer cette voiture dans les délais impartis». Quant au prix de commercialisation de la Symbol Algérie, rien n'a été annoncé officiellement de la part des deux partenaires, algérien et français, même si Abdeslam Bouchouareb avait affirmé, récemment, que le constructeur est le seul habilité à fixer le prix, mais tout en précisant que ce prix devrait être inférieur à celui du même modèle importé. La société mixte RAP est détenue à hauteur de 51% par la partie algérienne (34% par la Société nationale des véhicules industriels (SNVI) et de 17% par le Fonds national d'investissement-FNI-), et de 49% par le constructeur français Renault. H. N. A et APS GESTION DES ENTREPRISES Des formations gratuites au profit de jeunes promoteurs e ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale (MTES), en collaboration avec l'Institut des Nations unies pour la formation et la recherche (Unitar), viennent de lancer un programme de formation et d'accompagnement à l'entrepreneuriat gratuit au profit de jeunes diplômés dénommé «Ibtikari». L'information a été donnée, hier à Alger, par Cristina Amaral, coordinatrice résidente des Nations unies et représente du Pnud en Algérie, à l'occasion de la célébration de la Journée des Nations unies. Ce programme de formation vient, en effet, suite à des défaillances constatées dans le domaine de l'entrepreneuriat, et dans le but d'encourager les jeunes diplômés à investir dans le cadre de différents dispositifs d'emploi (Anem, Ansej, Cnac…). Il vise à former et accompagner les jeunes porteurs de projets dans la gestion de leurs propres entreprises, améliorer le rendement, mais aussi créer de nouveaux postes d'emploi, à travers l'amélioration du rendement et la durabilité des entreprises. Une formation qui relève d’une grande importance, d'autant qu'elle tient compte de l'aspect psychologique des entrepreneurs. Elle est soutenue par L les différents ministères et organismes, dans la mesure où elle vise à développer l'esprit d'initiative et l'aptitude psychologique chez les jeunes diplômés, créateurs d'entreprises. Force et de constater que nombre d'entreprises, créées dans le cadre de différents dispositifs d'emploi, engagés dernièrement par l'État, ne survivent pas longtemps, malgré les moyens financiers faramineux mis à la disposition des initiateurs. Le but de la formation est, aussi, de développer les capacités techniques et le savoir-faire chez les jeunes entrepreneurs. En plus de la formation, un travail sera consacré à la sensibilisation et l'orientation des jeunes, selon leurs compétences, et avant de franchir le pas dans le monde de l'investissement. Il leur permettra de se faire connaître et découvrir leurs propres capacités, et les créneaux à adopter. L'effort reste, donc, à fournir dans la préparation psychologique des prétendants aux crédits bancaires, en plus de leur savoir-faire et compétences techniques, insiste Sueli Giorgetta, consultante, lors de la présentation de ce nouveau programme. Le travail psychologique se fera en développant les capacités de communication, les aptitudes mentales permet- tant d'affronter les difficultés qui peuvent survenir dans la vie d'entrepreneur, a-t-elle ajouté. L'aspect psychologique des jeunes diplômés sera développé, surtout, en ce qui concerne l'esprit d'initiative, prendre le risque, des aptitudes de communication, l'esprit de leadership et la maîtrise des situations de crise. L'Unitar, en collaboration avec le ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, lancera, prochainement, des campagnes d'information au niveau des Agences régionales de l'Anem, dans le but de mieux se rapprocher des entrepreneurs et les inciter à suivre le programme «Ibtikari». La formation des formateurs étant déjà lancée, la première session de formation des entrepreneurs sera entamée avant la fin du mois en cours, et pour une durée d'un an. Le début de cette formation pilote concernera 700 candidats, relevant des secteurs à forte valeur ajoutée. Elle sera dispensée sur cinq (5) pôles recouvrant les 48 wilayas du pays. Quand à l'afflux des candidats, la consultante a fait savoir que le Centre de formation d'Alger a déjà enregistré plus de 1 600 demandes. Salim Nasri DÉVASEMENT DES BARRAGES Convention entre l'ANBT et ALIECO onstruire des barrages hydrauliques pour emmagasiner le maximum de quantité d'eau était le seul souci de l'Algérie qui faisait face à un stress hydrique, durant les années 2000. La réalisation de ces ouvrages ont permis à l'Algérie de couvrir ses besoins en matière d'eau potable. Néanmoins, ces ouvrages se trouvent, aujourd'hui, confrontés au problème d'envasement qui les met en péril d'où la nécessité de s'attaquer à ce phénomène. À cet effet, l'Agence nationale des barrages et transferts (ANBT) a noué un partenariat avec l'Entreprise nationale Algerian Industriel Equipement Company (ALIECO) et l'entreprise espagnole LIC, spécialisée dans l'ingénierie navale. La signature d'une convention-cadre de partenariat s'est déroulée, hier, au siège de l'entreprise publique ALIECO à Alger en présence du ministre des Ressources en eau, Hocine Necib, du DG de l'ANBT, Saïd Abbas, et du P-DG d'ALIECO, Lakhdar Barkat. La convention porte sur l'acquisition de trois dragues pour le dévasement des barrages. Pas moins de 45 millions de m3 de vases qui doivent être extraites, durant les prochaines années. Hocine Necib, qui s'est réjoui des capacités opérationnelles et du savoir-faire des équipes d'ALIECO, a qualifié d'importante la signature de cette convention qui permettra à l'ANBT d'avoir ses propres machines de dragage. Le ministre des Ressources en eau envisage, à travers l'acquisition de ces machines, la création d'une filiale de l'ANBT, chargée de la maintenance de ces engins. Selon les termes de cette convention, la première drague devrait être livrée par ALIECO à partir de l'année prochaine. Le délai de réalisation de chacune est estimé à 6 mois. Pour la première drague, l'ALIECO assurera un taux d'intégration nationale de l'ordre de 60%, avant d'atteindre 100%, à l'horizon 2018, a expliqué son P-DG. Pour l'instant, l'objectif du ministère des Ressources en eau est d'atteindre le dévasement d'un volume de 45 millions de m3 durant le prochain quinquennat. Hocine Necib a fait un état des lieux des barrages envasés. Les ouvrages les plus anciens sont les plus touchés par ce phénomène. Le ministre a, toutefois, expliqué que ce n'est pas avec l'acquisition des trois dragues qu'on va régler le problème de dévasement des barrages. Le ministère des Ressources en eau compte faire appel aux entreprises privées nationales et/ou étrangères pour le dévasement des barrages. Hacène Naït Amara C BARRAGES Un taux de remplissage de 65 % nterrogé, hier, en marge de la signature de la convention-cadre de partenariat entre l'ANBT et l'ALIECO sur le taux de remplissage des barrages, depuis les précipitations de ces derniers jours, Hocine Necib a estimé ce taux à 65%, qualifiant ce niveau de remplissage de totalement acceptable à la fin de la saison estivale. H. N. A. I ACTUALITÉ Lundi 10 novembre 2014 PROJET DE LOI RELATIF AUX MUTUALITÉS SOCIALES SOUMIS La retraite complémentaire institutionnalisée ? L'institutionnalisation de la retraite complémentaire est l'une des « nouveautés » du projet de loi relatif aux mutuelles sociales soumis aux débats hier au niveau de la chambre basse du Parlement. L Faut-il réinventer une nouvelle «révolution» industrielle ? e ministre de l'Industrie, Bouchouareb L Abdessalem, est un homme heureux, il se dit satisfait d'avoir fait le plein d'invités, lors de Lors de leurs interventions, les parlementaires, y compris ceux représentant des partis se réclamant de l'opposition, ont salué les dispositions contenues dans le projet en question. C'est le cas de Lakhdar Benkhellaf, le député du FJD, qui s'est dit satisfait du fait que le gouvernement a pris en charge un problème plus ou moins important. Cela étant, le représentant du parti de Djaballah a estimé que les pouvoirs publics doivent mener un travail de sensibilisation, sur ce système, qui, selon ses dires, couvre, dans certains pays européens, à l'instar de la France pour ne citer que celle-ci, des fonctionnaires et de hauts cadres de l'État. Le même orateur a également plaidé pour la révision du régime indemnitaire afin que celui-ci, a-t-il souligné, prenne en charge les soins médicaux, les analyses et les étiquettes rouges (non-remboursables, ndlr) des médicaments. Même son de cloche chez Filali Ghouini, le chef du groupe parlementaire de l'Alliance de l'Algérie verte (AAV). « Le texte est, dans son ensemble, bien élaboré et conçu », s'est-il félicité, en ajoutant que l'institutionnalisation de la retraite complémentaire représente un des « points forts » du projet de loi inhérent aux mutuelles sociales. À noter aussi que ce même projet abroge la loi n° 90-33 du 25 décembre 1990 relative aux mutuelles sociales et pré- voit des dispositions transitoires qui donnent un délai d'un an aux mutuelles sociales existantes pour se mettre en conformité avec la nouvelle loi, d'une part, et qui permettent aux textes d'application de la loi précitée de continuer de produire leur effet jusqu'à la promulgation des textes réglementaires prévus par ce projet de loi, d'autre part. Il prévoit, en outre, la poursuite du développement des prestations de services électroniques à distance des organismes de sécurité sociale avec l'introduction dans le système «Chifa» de l'ordonnance médicale électronique et de la télétransmission des documents de l'assurance maladie. S.D. LE DIRECTEUR GÉNÉRAL DE LA SNTF RASSURE LES VOYAGEURS «Le trafic ferroviaire a repris à 100 %» e directeur général de la SNTF, Yacine Bendjaballah, a affirmé, hier, que d'autres paramètres seront tenus en compte pour essayer de desseller la réelle cause de l'accident du train, assurant la ligne Alger-Thénia, mercredi dernier. L'hypothèse de l'excès de vitesse, comme raison principale de l'accident du train assurant la liaison Alger-Thénia, n'est désormais pas la seule. D'autres éléments feront objet de l'enquête pour déterminer les raisons exactes de l'accident ferroviaire qui s'est déroulé la semaine dernière. «L'enquête se poursuit, et d'autres paramètres seront également tenus en compte pour essayer de desseller la réelle cause de l'accident», c'est ce que le directeur général de SNTF, Yacine Bendjaballah, a déclaré, sur les ondes de la Radio nationale, Chaîne III. L'hôte de la Chaïne III a tenu à rassurer les voyageurs que «le trafic ferroviaire a repris à 100%, même celui des interwilayas, seulement avec de légères perturbations à cause du ralentissement de vitesse». Interrogé sur la qualité de la formation des chauffeurs et l'entretien des rails, comme éléments majeurs qui passeront sous la loupe de l'enquête, le responsable de la SNTF a tenu à assurer que le «système de formation est assez rude». Il a, ainsi, écarté tout soupçon sur L ÉDITO Par Mâalem Abdelyakine Ph : DR e texte permet aux travailleurs d'avoir, entre autres, la possibilité de prévoir des revenus complémentaires à l'âge de la retraite. Celui-ci fixe aussi les règles de rachat de cotisations pour les travailleurs adhérents à la mutuelle sociale qui ne réunissent pas le nombre d'années de cotisation minimale requise et les règles applicables en matière de révision de la pension de retraite complémentaire aux ayants droit en cas de décès de son titulaire. Cela, sans compter les garanties relatives au maintien des droits de retraite complémentaires en cas d'aléas financiers de la mutuelle sociale et d'autres dispositions inhérentes à la dissolution volontaire et judiciaire de la mutuelle sociale et les modalités de dévolution de ses biens dans ces cas. 3 la qualité de la formation de ces employés. Les recrues ont un niveau universitaire, ou ont, au minimum, un diplôme de technicien supérieur. Ces derniers subissent par la suite des tests psychotechniques, et des théories leur sont également dispensées sur la réglementation ferroviaire, suivies de sept (7) mois de formation en ligne, a expliqué Bendjaballah. Ces nouvelles recrues, poursuit le même responsable, sont éjectées dans l'effectif roulant, et ils sont accompagnées par des chefs conducteurs, durant une période, et restent suivis de près mensuellement, trimestriellement et annuellement avec des visites périodiques. Pour ce qui est de l'entretien des rails, l'invité de la Chaîne III a indiqué que les automotrices sont neuves pour les banlieues. Il a, ainsi, rassuré, quant au bon état des rails qui sont entretenues. «On a l'obligation de les entretenir de façon régulière et cyclique parce que cela fait partie de notre mission», a-t-il ajouté. Par ailleurs, le DG de la SNTF a annoncé que le trafic ferroviaire sera renforcé, dans certaines localités mal desservies. Il indique, en effet, que bientôt plusieurs lignes seront mises en exploitation, en l'occurrence la ligne Alger-Tizi-Ouzou et Alger-Zéralda. «Le matériel existe, et nous préparons la ressource humaine pour assurer les dessertes à ce niveau là», a-t-il poursuivi. Le service sera également amélioré dans d'autres territoires du pays, selon le même responsable qui précise qu'une enveloppe de 127 milliards DA a été consacrée par l'État pour la réhabilitation du parc. Dans le même cadre d'idées, il a fait savoir que la SNTF est en train d'acquérir 17 autorails de grandes lignes, pour assurer les dessertes dans toutes les grandes villes. Ces autorails sont diesel et électrique. Les locomotives auront, aussi, leur part de réhabilitation. Ayant été touchées par des «actes de malveillance», les vieilles locomotives seront prises en main et renouvelées, a également fait savoir l'invité de la Chaîne III. Un autre programme d'acquisition de 30 nouvelles locomotives, d'ici à deux années, est en cours pour rehausser le taux de disponibilité de ce moyen de transport. Pour ce qui est du projet de l'électrification du rail, le responsable a indiqué que celui-ci est du ressort de l'Agence nationale du développement du rail. «La SNTF n'est qu'un exploitant», a-t-il dit, dans ce sens. Selon Bendjaballah, la SNTF exploite actuellement 3 800 km de voie ferrée, et les prévisions de l'extension de ce réseau, à l'horizon 2025, atteindra (12 500 km). Ania Naït Chalal la Conférence nationale sur le développement économique et social, qui s'est tenue au Palais des nations au Club-des-Pins et qui a duré trois jours. Le satisfecit du membre du gouvernement vient, donc, des experts et autres hommes d'affaires étrangers, venus débattre avec leurs pairs algériens des moyens à mettre en œuvre pour faire redémarrer un secteur industriel moribond, et qui n'arrive pas à sortir la tête de l'eau, malgré les milliards de dinars investis dans les multitudes réformes, menées à pas de charge, qu'a connues cet important secteur de l'économie du pays, afin de le redresser et le rendre performant. En effet, tout le monde s'accorde à dire que le tissu industriel a été massacré par l'ajustement structurel, voulu et exigé par le FMI, durant les années 90. Cette sale besogne a été, faut-il le rappeler, exécutée sous la houlette de Ahmed Ouyahia, qui, à tambours battants, a fermé des centaines de grandes entreprises nationales, et de wilaya, ayant été aspirées, dès lors, par cet euphémisme qu'on a appelé à l'époque «assainissement des entreprises publiques économiques, et qui a engendré pour résultat des milliers de travailleurs seront, alors, destinés à un dramatique chômage, sans pour autant faire démarrer les entreprises publiques et économiques. En tous les cas, plus de vingt après, la mise en application de ces réformes, à travers le plan de restructuration, le résultat est catastrophique, une complète désorganisation du secteur, du moment que l'Algérie n'arrive pas à exporter à peine un milliard de dollars par an de produits hors hydrocarbure. Le retard à combler est trop grand, nous avons perdu beaucoup de temps à parler et reformer pour aboutir à ce résultat médiocre. Cela dit, et durant les trois jours qu'ont duré les travaux de cette énième Conférence nationale sur le développement économique et social, c'est pratiquement les mêmes discours qui ont été galvaudés, à satiété, par le passé. C'est, en fait, un langage qui revient à chaque conférence sur le secteur de l'industrie, mais avec de ministres différents et chacun veut y aller de sa petite réformette, et revoir l'ordre des choses dans le secteur industriel national, avec cette lancinante question : comment relancer l'industrie nationale et augmenter les exportations, hors hydrocarbures ? C'est en faite une équation difficile à résoudre, le tout-importation à tuer ce qui reste encore de la production nationale, on vend du pétrole et l’on achète tout ce qui se vend à l'étranger. Reste que l'exemple le plus étrange de ces dernières années, c'est la vente du fleuron de l'industrie sidérurgique algérienne, vendu pour quelques sous au géant mondial de l'acier, puis comble de l'ironie, racheté par l'État. Et dire qu'il n'y avait, à ce moment là, personne pour dire non, lors de cette transaction baroque. La Sonatrach, un autre exemple, elle, aussi, a failli être vendue, et même les parlementaires avaient voté pour cette loi perfide, et la suite nous la connaissons. C'est dire, aussi, qu'il faut plus qu'un discours, ou des états d'âmes, de responsables qui fantasment, mais une véritable nouvelle «révolution industrielle», car le secteur est à la dérive, depuis les années 90. Et, pour dire vrai, c'est la même rengaine dans les discours, si l'actuel ministre est appelé à partir un jour, son remplaçant tiendra, aussi, le même langage, et ainsi de suite. Même, l'ex ministre, Cherif Rahmani, voulait, lui aussi, revoir l'ordre des choses dans le secteur de l'industrie, mais son passage à ce décarêment a été de courte durée. Alors que faire ? M. A. “ En tous les cas, plus de vingt ans après, la mise en application de ces réformes, à travers le plan de restructuration, le résultat est catastrophique, une complète désorganisation du secteur, du moment que l'Algérie n'arrive pas à exporter à peine un milliard de dollars par an de produits hors hydrocarbures. ” 4 Lundi 10 novembre 2014 DOSSIER ÉCONOMIQUE Dossier réalisé par Ines B. INSTALLATION D’UN NOUVEAU PRÉSIDENT POUR LE CONSEIL D’ADMINISTRATION La réforme de l’Andi prend forme elon un arrêté ministériel qui vient d’être publié sur le Journal officiel modifiant l’arrêté correspondant au 13 janvier 2014 portant désignation des membres du conseil d’administration de l’Agence il est précisé que Amar Agadir, représentant du ministre de l’Industrie et des Mines, est désigné comme président du conseil. Notons que la même personne a été désignée par un autre arrêté ministériel comme président de la commission de recours compétente en matière d’investissement. Pour rappel, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, avait souligné, fin 2013, la volonté du gouvernement d’améliorer l’accompagnement de l’investisseur à travers la révision du statut de l’Agence nationale de développement de l’investissement (Andi). «Nous avons S Ph : DR La révision du statut de l’Agence nationale pour le développement de l’investissement (Andi) commence à se concrétiser. Après l’installation de la commission de recours concernant l’investissement, c’est au tour du conseil d’administration de prendre forme. déjà pris quelques dispositions à l’adresse de l’Andi. Il y a un projet de statut qui est en cours de discussions pour permettre à ses cadres d’accomplir leur rôle au mieux», avait affirmé M. Sellal lors des travaux de la tripartite ( g o u v e r n e m e n t - U G TA patronat). Cette agence, un établissement public administratif (EPA), devrait avoir, dans le cadre de sa modernisation, le statut d’un établissement public à caractère industriel et commercial (Epic) ou autre, avait expliqué le Premier ministre qui répondait à des propositions formulées par les organisations patronales.« Il est impératif de faire en sorte que l’ANDI soit un outil réel de développement de l’investissement en Algérie, avait encore précisé Sellal, ajoutant qu’elle «ne doit pas se comporter comme un guichet bureaucratique». En fait, cette initiative rentre dans le cadre de la volonté du gouvernement de booster les investissements, qu’ils soient internes ou externes, et ce, après une baisse de ces derniers qui s’est fait ressentir surtout depuis 2009, l’année de l’instauration de la loi 49/51. De son côté, le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdeslam Bouchouareb, avait réaffirmé à mainte reprises l’engagement des pouvoirs publics à «promouvoir un environnement des affaires favorables en levant toutes les entraves qui s’y dressent et en travaillant à faciliter la vie des entreprises». L’installation de la commission de recours en matière d’investissements a renforcé la protection des droits des investisseurs avec pour objectifs d’assurer la célérité dans le traitement des dossiers en difficulté, apportant une médiation active et garantissant une équité dans le traitement des projets des investisseurs. Il y a également la modification de l’ordonnance portant sur la promotion des investissements, annoncée en grande pompe par le ministre de l’Industrie. Le nouveau code des investissements sera fin prêt dans quelques semaines. I. B Quel rôle pour le conseil d’administration ? elon la réglementation, le conseil d'administration de l’Andi est composé du représentant du Chef du gouvernement, président du conseil, du représentant du ministre chargé de la participation et de la coordination des réformes, du représentant du ministre chargé de l'intérieur et des collectivités locales, du représentant du ministre chargé des affaires étrangères, du représentant du ministre chargé des finances, du représentant du ministre chargé de l'industrie, du représentant du ministre chargé de la PME/PMI, du représentant du ministre, chargé de l'aménagement du territoire, du représentant du gouverneur de la Banque d'Algérie et de deux (2) représentant des organisations patronales désignés par leurs pairs. Par ailleurs, le secrétariat général du conseil d'administration est assuré par le directeur général de l’Andi. Les membres du conseil d'administration sont désignés par décision de l'autorité de tutelle de l'Agence sur proposition des autorités dont ils relèvent, pour une période de trois (3) années renouvelables. Les membres du conseil d'administration doivent avoir au moins le rang de directeur d'administration centrale. Le mandat des membres désignés en raison de leur fonction cesse avec celleci. En cas d'interruption du mandat de l'un des membres, il est procédé à son remplacement dans les mêmes formes. S Le membre nouvellement désigné lui succède jusqu'à l'expiration du mandat. Les membres du conseil d'administration perçoivent des indemnités compensatrices des frais encourus conformément à la réglementation en vigueur. En outre, le conseil d'administration se réunit en session ordinaire quatre (4) fois par an, sur convocation de président. Il peut se réunir en session extraordinaire sur convocation de son président ou sur proposition des deux tiers( 2/3) des membres. Le président du conseil d'administration adresse à chaque membre du conseil une convocation précisant l'ordre du jour, quinze (15) jours au moins avant la date de la réunion. Le délai peut être réduit pour les sessions extraordinaires, sans être inférieur à huit (8) jours. Le conseil d'administration ne délibère valablement qu'en présence des deux tiers (2/3) au moins des membres. Si le quorum n'est pas atteint, le conseil d'administration se réunit valablement après une deuxième convocation et délibère quel que soit le nombre des membres présents. Les décisions du conseil d'administration sont prises à la majorité des voix des membres présents. En cas de partage des voix, celle du président est prépondérante. Les délibérations du conseil d'administration donnent lieu à l'établissement de procès ver- baux, numérotés sur un registre ad hoc et signés par le président du conseil d'administration. Quant aux procès- verbaux, ils sont communiqués à l'ensemble des membres du conseil d'administration et à l'autorité de tutelle, dans les quinze (15) jours qui suivent les délibérations. Le conseil d'administration de l'Agence délibère notamment sur le projet de règlement intérieur, l'adoption du programme général d'activité de l' Agence, les conditions d'exécution des décisions du Conseil national de l'investissement, le projet de budget et les comptes de l'Agence, l'acceptation des dons et legs conformément aux lois et règlements en vigueur, les projets d'acquisition, d'aliénation et d'échange de biens immeubles dans le cadre de la réglementation en vigueur, l'approbation du rapport annuel d'activité ainsi que les comptes de gestion et les critères et grilles d'analyse devant servir à l'évaluation des projets d'investissement soumis aux fins d'obtention des avantages prévus par les lois et règlements en vigueur, la création de structures décentralisées de l'Agence ou de représentations de l'Agence à l'étranger et la mise en place de dispositifs appelés à soutenir l'action de l'Agence dans le domaine des investissements. I. B. Les nouvelles missions de l’Andi e projet de révision du statut de l’Agence nationale de développement des investissements (Andi), qui est l’une des revendications principales de la majorité des opérateurs économiques, fait toujours l’objet de débats au sein des organisations patronales, comme elle est la revendication principale de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) pour ce qui est du développement des investissements. En fait, l’UGTA propose «une modernisation du dispositif national». La proposition repose sur au moins trois actions. Il s’agit en premier lieu de «l’assainissement complet de l’ordonnance 01-03, modifiée et complétée, relative au développement de l’investissement». En second lieu figure la nécessité de «soumettre à la simple déclaration auprès de l’Andi, sans examen préalable du Conseil national de l’investissement, les investissements locaux, quels que soient leurs montants». Enfin, l’UGTA propose de «faire de l’Andi une agence de niveau international dotée d’un statut spécifique conforme à ses missions». Cette troisième action passe cependant par une révision du statut de l’Andi. Pour l’UGTA, un nouveau statut doit permette à cet organisme plus de flexibilité, une indépendance de toute tutelle administrative en charge de la mise en œuvre des décisions du Conseil national de l’investissement, une protection de ses cadres, un renforcement de ses capacités d’analyse et d’évaluation et un déploiement de ses structures en dehors du territoire national. Il est à noter également que ce projet rentre dans le cadre de la révision du code des investissements dont le projet est finalisé selon le ministre de l’Industrie, Abdesslam Bouchouareb, et dont le dossier attend l’aval du gouvernement. Dorénavant, l’Andi procèdera notamment à la suppression, conformément à la loi et à la réglementation en vigueur, du registre de commerce du dossier de déclaration d’investissement pour les projets d’investissement et de création. Elle procédera également à la décentralisation du traitement, au niveau du Guichet unique décentralisé (GUD), des dossiers de moins de 1,5 milliard DA comportant une participation étrangère, et leur soumission aux règles édictées par l’arrêté du 18 mars 2009 fixant la composition du dossier et la procédure d’introduction de la déclaration d’investissement. L’Agence sera chargée en outre de la réception des dossiers des investisseurs ayant introduit des demandes d’avantages d’exploitation quelle que soit la date d’établissement du procès-verbal de constat d’entrée en exploitation, avec application toutefois de la règle de perte, sans possibilité de récupération, des périodes écoulées, soixante jours après la date d’entrée en exploitation mentionnée sur le procès-verbal de constat. L’Andi procédera à la mise en œuvre effective de l’établissement des états semestriels de rapprochement entre les décisions arrivées à échéance et celles ayant donné lieu à établissement des procès-verbaux de constat d’entrée en exploitation. L’Agence s’abstiendra, à l’avenir, d’exiger tout document ou pièce non prévue par la législation et la réglementation en vigueur ou n’ayant fait l’objet d’une décision émanant du CNI (Conseil national de l’investissement). Synthèse I. B. L DOSSIER ÉCONOMIQUE Lundi 10 novembre 2014 MOHAND-SAÏD NAÏT ABDELAZIZ, PRÉSIDENT DE LA CONFÉDÉRATION GÉNÉRALE DU PATRONAT ALGÉRIEN (CNPA) AU COURRIER D’ALGÉRIE : Le Courrier d’Algérie: -La révision du statut de l’Agence nationale de développement des investissements (Andi) s’annonce prometteuse. Un président du Conseil d’administration vient d’être installé. D’autres signes de cette réforme se concrétisent, comme l’installation de la commission de recours en matière d’investissement. Qu’en pensezvous sachant que la CNPA a soumis des propositions dans ce sens ? Mohand-Saïd Naït Abdelaziz : -Il faut dire que ce projet a été pour longtemps notre cheval de batail et d’ailleurs la CNPA a soumis plusieurs propositions dans ce sens. Nous ne pouvons que se réjouir, que cette réforme commence à donner ses fruits et ce, avec l’installation récemment de la commission de recours en matière d'investissement qui est destinée à renforcer la protection des droits des investisseurs et la facilitation des procédures administratives. J’ai d’ailleurs assisté à l’installation de cette commission par le ministre de l’Industrie. La commission comme vous le savez, a pour mission d’examiner les recours introduits par les investisseurs, s’estimant lésés, au titre du bénéfice des avantages, par une administration ou un organisme chargé de la mise en œuvre de l’ordonnance 0103 susmentionnée et ce faisant l’objet, sur décision de l’Andi, d’une procédure de retrait des avantages fiscaux, douaniers, parafiscaux, financiers, engagée en application de l’article 33 de la même ordonnance, en cas de non-respect des obligations découlant de cette ordonnance ou des engagements pris par l’investisseurs. En fait l’installation de cette commission est venue suite aux multiples plaintes qui ont été déposées par les opérateurs économiques relevant des retards considérables dans la concrétisation des projets d’investissement pour des raisons bureaucratiques. Aussi cette commission est composée de 5 ou six ministères Ph : DR «La réforme de l’Andi a été, depuis longtemps, une des revendications du patronat» Mohand-Saïd Naït Abdelaziz concernés par l’acte d’investissement. Pour ce qui est de la révision du statut de l’Andi, je vous informe que ce sujet a été depuis longtemps l’une des revendications de la CNPA, c'est-à-dire depuis le temps de l’APSI qui est devenue ensuite Andi. Nous avons milité pour donner plus de poids à cette agence, vu les réclamations des opérateurs étrangers qui n’ont pas cessé de reprocher à cette agence la lenteur des procédures d’investissement. Certes les mesures d’encouragement d’investissement sont là, mais c’est seulement un travail de vulgarisation. Seulement le grand problème se pose dans la fluidité de l’acte d’investissement. Il y a eu un débat interne au niveau du patronat concernant ce sujet, pouvez-vous nous en dire plus ? Exactement, le sujet est toujours d’actualité au niveau des organisations patronales, mais qui divergent sur le fond des réformes. Ce qui est garanti également par les institutions ne suffit pas. L’État entant qu’acteur majeur dans l’acte d’investissement doit avoir un regard sur le choix des investissements et des partenariats. La partie la plus délicate étant les industries de transformation, l’acte d’investir doit être fluide afin d’éliminer tous les obstacles qui freinent l’investissement dans ce domaine. Au niveau de la CNPA, nous avons beaucoup travaillé sur le secteur de l’industrie. Nous avons élaboré un plan d’action et non pas une stratégie, car ce terme est complètement révolu. Les plans d’action de l’industrie, tels que prônés par le ministre actuel de l’Industrie, inaugurent d’importants projets. Nous avons été associés à ces mesures et fait des propositions concrètes. Nous allons vers le renforcement du taux de production nationale et la relance de l’investissement dans l’industrie. Le patronat exigera du gouvernement de mettre en place des mesures à même de veiller à l'application des décisions, car c'est là, qu'il y a une faille. Aussi, l'administration doit faire l'objet d'une profonde réforme, car la relance industrielle ne peut connaître de succès, si elle n'est pas accompagnée par une lutte contre la bureaucratie et l'instauration d'une bonne gouvernance. Pour cela, il faut une décision politique. Il faut reconnaitre également que même si les organisations patronales ont unifié leurs rangs, mais divergent cependant sur l'approche. Il y a celles qui prônent l'ultralibéralisme et celles qui sont pour un système prudentiel. Qu’attendez-vous de cette révision ? Ce que nous attendons de la réforme de l’Andi c’est qu’elle joue pleinement son rôle, et être un véritable guichet unique. Elle restera cependant un élément important, comme guichet unique dans le prochain plan d’action. Certes, il faut des réformes sectorielles, mais les réformes globales, doivent toucher l’ensemble des sec- teurs. L’industrie doit être réhabilitée. La part de ce secteur dans les années 1970 et 1980, était de 20% dans le Produit national brut (PNB). Malheureusement aujourd’hui, nous sommes à moins de 5%, exactement à 4,8%. On ne peut pas continuer comme ça, il faut donc réhabiliter notre industrie. Il y a un travail qui se fait pour atteindre cet objectif, il faut compter les différentes facilitations accordées aux investisseurs, les partenariats noués entre public-privé et partenariat étranger pour la relancer. Dans ce cadre, il est prévu de remodeler le statut de l’Agence nationale de développement des investissements (Andi). Le statut de l’Andi a fait l’objet de deux révisions, mais il manque toujours de clarté, notamment en ce concerne le guichet unique. Il est recommandé donc d’élargir les prérogatives de l’Agence dans la perspective d’en faire un élément fort de l’acte d’investissement intervenant en amont et en aval. Si, aujourd’hui, son rôle est limité à délivrer des avantages liés à l’investissement, il devra être élargi au foncier et à l’accompagnement de l’investisseur national ou étranger du début à la fin de ses démarches. Pour nous, ce n’est pas seulement de valider les projets d’investissement, mais de faire le suivi, c'est-à-dire trouver le foncier, le financement soit d’orienter les opérateurs vers les banques ou de faire carrément des conventions avec les banques. Il faut dire que sont rôle actuel est limité obligeant les investisseurs qu’ils soient nationaux ou étranger à courir dans les banques, ou pour avoir l’assiette foncière ou courir vers les impôts. Selon le ministre de l’industrie, le projet du code des investissements sera finalisé avant la fin de l’année, dont il sera question également de la réforme de l’Andi. Nous sommes en contact permanent avec le groupe qui travaille sur le sujet. Entretien réalisé par I. B. Bon à savoir as moins de 50 000 projets d’investissement ont bénéficié, depuis 2001 en Algérie, d’un accompagnement par les guichets uniques décentralisés (GUD) de l’Agence nationale de développement de l’investissement (Andi). Ces entreprises ont investi quelque 3 400 milliards de dinars et généré près d’un million d’emplois. En 2013, plus de 8 000 projets représentant un investissement de 16 milliards de dinars ont vu le jour, générant quelque 131 000 postes d’emploi. Le montant des projets d'investissement déclarés en Algérie durant le premier trimestre 2014 a plus que doublé, atteignant 682 milliards de DA, dont 129 milliards de DA d'investissements directs étranger (IDE), contre 305 milliards de DA à la même période de 2013, confirmant ainsi une relance de l'in- P vestissement entamée grâce aux facilitations prises par le gouvernement, selon l'Agence nationale de développement de l'investissement (Andi). Durant le 1er trimestre de cette année, 2 632 projets d'investissement ont été déclarés auprès de l'Andi pour un montant de 682 milliards de DA et qui devront créer plus de 51 600 emplois, selon l'Andi. Les investissements locaux restent les plus "importants" avec 2 615 projets déclarés à travers le territoire national, soit 99,4% du total des projets déclarés pour une valeur de 553 milliards de DA (81%), permettant la création d'environ 40 500 emplois (78%). Pour ce qui est des IDE, l'Algérie a attiré, durant les 3 premiers mois de l'année, 17 projets pour un montant de 129 milliards de DA (près de 1,8 milliard de dollars) et devant créer plus de 11 100 emplois directs, relè- ve encore l'Agence. En comparaison avec le 1er trimestre de 2013, les principaux paramètres de l’Andi montrent "une nette progression" du nombre de projets déclarés avec une hausse de 12% (+292 projets). En valeur également, la comparaison montre une "importante augmentation" de 123% (376 milliards de DA), puisque le montant des investissements déclarés durant le 1er trimestre de l’année en cours a atteint 682 milliards de DA. En termes d’emplois générés par ces projets déclarés, l’amélioration reste aussi "remarquable" avec une hausse de 67% soit un apport supplémentaire de 20 625 postes d’emplois directs par rapport à la même période de comparaison déjà citée. 5 Le passage de l’Apsi vers l’Andi réée dans le cadre des réformes de 1re génération engagées en Algérie durant les années 1990, l’Agence en charge de l’investissement a connu des évolutions visant des adaptations aux mutations de la situation économique et sociale du pays. Initialement Apsi, Agence de Promotion, de soutien et de suivi de l’investissement de 1993 à 2001, puis Andi, Agence nationale de développement de l’investissement, cette institution gouvernementale s’est vue confier la mission de facilitation, de promotion et d’accompagnement de l’investissement. Le passage de l’Apsi vers l’Andi s’est traduit par des modifications des cadres institutionnels et réglementaires. Il s’agit de la création du Conseil national de l’investissement, organe présidé par le Premier ministre, chargé des stratégies et des priorités pour le développement, création de structures régionales de l’Agence, qui contribuent en concertation avec les acteurs locaux au développement régional. Cette contribution consiste notamment en la mise en place des moyens humains et matériels pour faciliter et simplifier l’acte d’investir, instauration d’une commission interministérielle de recours chargé de recevoir et de statuer sur les doléances des investisseurs et clarification des rôles des différents intervenants dans le processus d’investissement. Il a été question également de la révision du dispositif d’incitation à l’investissement, suppression du niveau d’auto financement exigé à l’éligibilité aux avantages; simplification des formalités d’obtention des avantages et allègement des dossiers de demande d’avantages. L’Andi s’est assurée une place au sein des réseaux internationaux des agences de promotion des investissements et entretien une coopération notamment avec ses homologues européens, arabes et asiatiques :WAIPA, Association mondiale des agences de promotion des investissements qui comprend plus de 150 API dans le monde, Anima, réseau euro-méditerranèen des Agences de Promotion des Investissements, des 12 pays de la rive sud de la méditerranée en partenariat avec les agences française, italienne et espagnole, Anima Investment Network, Association créée en succession des réseaux Anima et élargie à d’autres pays européens; Africanet , association des agences de promotion des investissements africaines depuis 2010. Il y a eu en outre des Conclusions de plusieurs accords et conventions bilatérales avec des API visant l’échange d’expérience et de bonnes pratiques en matière de promotion d’investissement. Afin de fournir des prestations selon les normes et standards internationaux, l’Andi œuvre avec diverses institutions et organismes internationaux tels que : Cnuced pour le conseil et l’expertise, à l’occasion de l’examen de la politique d’investissement en Algérie, Onudi pour la formation et le perfectionnement des cadres de l’Agence sur les méthodes d’évaluation des projets d’investissements, Banque mondiale pour l’audit du processus de création d’entreprises et propositions de mesures d’amélioration dans le cadre de son programme Doing Business. Les missions de l’Andi se résume en l'accueil, le conseil et l'accompagnement des investisseurs au niveau de ses structures centrales et régionales. L'information des investisseurs à travers notamment son site web, ses supports de promotion et ses divers points d’information sur les évènements économiques organisés en Algérie et à l’étranger, et la formalisation sur une base d’équité et dans des délais courts des avantages prévus par le dispositif d’encouragement sans oublier la veille à l’exécution concertée avec les différentes institutions concernées (Douanes, impôts etc.), des décisions d’encouragement à l’investissement, la contribution à la mise en œuvre des politiques et stratégies de développement, en synergie avec les secteurs économiques concernés et la mise à la disposition des investisseurs potentiels sa bourse de partenariat. Synthèse I. B. C 6 Lundi 10 novembre 2014 PUBLICITÉ 7 Lundi 10 novembre 2014 RÉGIONAL ADRAR L’ingénieur disparu retrouvé mort par déshydratation dans le désert d'Aougrout a brigade de la gendarmerie d’Aougrout vient de retrouver le corps sans vie de l’ingénieur parti en mission et qui n’a pas donné signe de vie, depuis une semaine. Le défunt, en l’occurrence K. A., ingénieur d’État, travaillant au sein du groupe Cosider, était parti en mission de suivi de certains projets dans la zone désertique d’Aougrout, à 135 km au nord-est d’Adrar, à bord d’un véhicule de service de marque Nissan. Il se serait égaré de son chemin en essayant de reprendre la route à pied après l’éclatement du pneumatique de l’une des roues du véhicule. Selon le médecin légiste, c’est la soif qui serait la cause de la mort. Il est à noter que les recherches au cours desquelles il a été fait appel à l’intervention des hélicoptères de l’ANP, relevant du secteur opérationnel d’Adrar, ont duré une semaine depuis la disparition de l’ingénieur. Messaoud Ahmed L BLIDA TIPAZA Un véritable arsenal d’armes blanches dans une voiture CINQ MARINS DISPARUS Grande mobilisation des pêcheurs ettant à profit des informations sûres concernant des individus circulant à bord d’un véhicule léger de marque Renault Mégane et qui avaient un comportement plutôt suspect, les inspecteurs de la 3e sûreté urbaine de Blida ont effectué plusieurs rondes pour identifier et localiser le véhicule en question. Après quelques instants, la voiture fut repérée au niveau de la rue Abdelkader Yousfi, où elle a été immobilisée pour une fouille du véhicule et des passagers. Et c’est ainsi que les policiers découvrirent dans la voiture un véritable arsenal d’armes blanches composé de deux couteaux à cran d’arrêt de marque Okapi 3 étoiles, trois épées dont une de 60 cm, une autre de 85 cm et la troisième de fabrication artisanale ainsi que d’une batte de baseball. Les quatre occupants de la voiture ont été conduits au commissariat puis présentés auprès du procureur de la République près le tribunal de Blida qui a ordonné la mise en détention préventive de deux d’entre eux et de citer à comparaître directement à l’audience les deux autres, et ce, sous les chefs d’inculpation de détention d’armes prohibées et atteinte à l’ordre public. Hadj Mansour Ph : DR M Les pêcheurs de la wilaya de Tipasa ont réitéré leur détermination à poursuivre les recherches, afin de retrouver leurs cinq compagnons disparus en mer, depuis huit jours, suite à une sortie de pêche à partir du port de Bouharoune, le 30 octobre dernier. Suite en page 8 BÉCHAR Cinq dealers mis hors d’état de nuire à Abadla es éléments de la Sûreté de daïra d’Abadla, 84 km au sud de Béchar, viennent de neutraliser une bande de dealers en possession de drogue et d’armes blanches. Selon le dernier communiqué de la sûreté de wilaya, c’est sur la base d’un L renseignement que la police est intervenue pour interpeller les 5 membres de la bande de malfaiteurs qui s’affairaient à découper de la résine de cannabis à bord d’un véhicule de marque Peugeot 504. Deux d’entre eux ont pris la fuite à l’approche des policiers et les 3 autres ont été arrêtés sur le champ. Une quantité de kif d’un poids de 66,6 g et 3 couteaux, le véhicule et 2 motocycles ont été saisis. Au cours de l’enquête, les policiers ont arrêté les deux fuyards suite aux aveux de leurs acolytes. Les 5 mis en cause dont l’âge varie entre 49 et 25 ans ont été présentés devant le procureur de la République près le tribunal d’Abadla qui les a placés en détention préventive. M. A. 8 RÉGIONS Lundi 10 novembre 2014 TIPASA MILA Suite de la page 7 ÉDUCATION …Une nouvelle opération de recherches a été lancée, samedi dernier, pour retrouver Mohamed Ferguague (30 ans) et ses compagnons, en réponse à un appel de la Chambre de pêche et d'aquaculture de la wilaya, qui préside une cellule de crise installée jeudi dernier, et réunissant des représentants des gardes-côtes de Bouharoune, de la daïra et de la commune, de l'Entreprise de la gestion du port et du mouvement associatif. Plus d'une cinquantaine de barques de pêche, dont une trentaine relevant du seul port de pêche de Bouharoune, participent aux recherches, selon le président de la Chambre Djilali Lekhel, qui a qualifié cette disparition de "catastrophe" pour le secteur qui a déjà eu à déplorer une autre disparition similaire de deux pêcheurs depuis une dizaine d'années, dont l'un était le frère de l'un des cinq disparus actuellement. D'autres pêcheurs continuent à se joindre aux recherches à partir des ports Khemisti, Tipasa et Cherchell, pour retrouver les cinq disparus sortis en mer sur une barque de 10 m, a indiqué à l'APS M. Lekhel, assurant que "l'opération ne prendra fin qu'une fois l'énigme de cette disparition résolue." Affirmant que les barques participant aux recherches ont les "moyens d'atteindre une distance de 49 miles marins", il a, néanmoins, exprimé sa "crainte que le mauvais temps et la vitesse du vent ne favorisent pas l'opération" de recherche. "Nous sommes en contact permanent avec les familles des disparus pour les aider à ne pas perdre espoir", a-t-il ajouté, tout en repoussant l'idée que les concernés soient des candidats à l'émigration clandestine (Harraga), car les "informations disponibles attestent qu'ils sont bel et bien sortis en mer pour pêcher", a-t-il affirmé. Selon un responsable de la cellule de suivi, réunissant des éléments des forces navales, chargés de coordonner les opérations de recherches, en plus de représentants de la direction de la pêche et des ressources halieutiques, de la Chambre de la pêche et de la Parents d'élèves, ces grands démissionnaires Phs : DR Sûreté de wilaya, "les recherches se poursuivent tout le long des eaux territoriales algériennes, suite à l'émission d'un bulletin de recherches national." Il a aussi fait part de l'émission programmée d'un bulletin de recherches international, quand les recherches sur le littoral national seront achevées, assurant que "tous les moyens humains et matériels ont été mis à contribution, et nous suivons le développement des recherches, d'heure en heure, en dépit du peu de chances que nous avons de retrouver les disparus." La dernière disparition de pêcheurs en date, dans la wilaya de Tipasa, remonte à avril dernier, lorsque les forces navales ont sauvé d'une mort certaine quatre pêcheurs dont le bateau a sombré au large de Hadjret Ennous, alors qu'un cinquième pêcheur du même bateau est porté disparu à ce jour. SCULPTURE DE LA FAMILLE ROYALE DE MAURÉTANIE CÉSARÉE DE CHERCHELL L'auteur du saccage identifié auteur du saccage, samedi, de parties de la copie de la sculpture de la famille royale "Maurétanie Césarée", ornant le jet d'eau de la place publique de Cherchell (Tipasa), classée monument national, a été identifié par des éléments de la sûreté de daïra de Cherchell, a indiqué la Sûreté de wilaya. Les services de la Police judiciaire de Cherchell ont enquêté sur la "destruction volontaire, très tôt ce matin, d'un bien culturel de l'Etat représenté par une sculpture romaine ornant le jet d'eau de la ville de Cherchell par une personne souffrant de troubles psychiques", a indiqué la même source. La source a signalé que la personne en question est connue des services locaux comme quelqu'un souffrant de troubles psychiques. Ces troubles l'ont poussé, en 2011, à commettre le même délit, pour lequel le procureur de la République territorialement compétent a été informé afin d'engager la procédure légale nécessaire. De son côté, le directeur de la culture, Zebda Djilali, a signalé que ses services ont engagé les procédures pour expertiser le lieu du crime et pour se constituer partie civile dans cette affaire, aux côtés de l'Assemblée communale L' de Cherchell, car le jardin est classé monument national protégé. En 2011, la commune de Cherchell avait procédé à la restauration de la copie de cette sculpture, remontant à l'ère coloniale, lorsque des sculpteurs ont réalisé des copies de statuettes de la famille royale "Maurétanie Césarée", dont l'original se trouve au musée national de la wilaya, a expliqué M. Zebda. BLIDA OULED-YAÏCHE Cent trois familles relogées à Larbaa près avoir passé plus de quinze années dans des baraques de fortune dans le quartier Belhadjour dans la commune d'Ouled Yaiche, 103 familles ont dit, avant-hier samedi, adieu à cette vie de détresse et de manque de toutes les commodités. C'est la troisième opération du genre qui a touché le même quartier érigé par des familles qui ont fui les wilayas et les régions environnantes pendant la décennie noire et qui ont vécu depuis lors dans ces baraques insalubres au bord de l'oued A ucune institution éducative ne pourra atteindre sa finalité instructive et formative sans l'implication de tous les partenaires sociaux qui devraient être parties prenantes dans le processus pédagogique. L'on constate qu'à travers le territoire de la wilaya de Mila, les associations des parents d'élèves sont quasiment absentes au niveau des établissements scolaires, tous paliers confondus, frôlant actuellement les 617 structures éducatives: 441 écoles primaires, 125 collèges et 51 lycées. Cet amer constat a généré une totale rupture entre ces parents d'élèves et l'institution éducative veillant sur la formation de leur progéniture." Parents d'élèves, dites-vous? Ils sont les plus grands absents dans l'opération éducative et ne visitent l'établissement scolaire que rarement, au début de l'année pour encaisser la prime de scolarité (3 000 dinars) ou à la fin de la saison scolaire en cas d'ajournement de leur progéniture..", nous confie un conseiller de l'éducation dans un lycée. Et de poursuivre que l'année écoulée, l'administration de la même structure de l'enseignement secondaire a invité tous les parents d'élèves estimés à plus de 1200, mais malheureusement, il n'y avait que 23 qui ont répondu à notre convocation et les autres ne semblaient pas être concernés. L'installation des associations de parents d'élèves dans tous les établissements scolaires de la wilaya est plus que nécessaire pour l'amélioration de la scolarisation des apprenants. Ces structures aideront les parents à accompagner leur progéniture tout en s'enquérant des conditions d'éducation et d'apprentissage de leurs enfants ainsi que les difficultés qu'ils affrontent au quotidien pour y remédier. Elles contribueront à la réussite de la noble mission de l'école qui demeure la garantie à tous les élèves d’un enseignement de qualité susceptible d'en former des citoyens compétents et équilibrés. A. Ferkhi A Béni Aza qui les menaçait de ses crues à chaque hiver. Les deux premières opérations de relogement ont touché dans un premier temps 38 familles puis, pour la deuxième, ce sont 45 familles qui ont été recasées dans des habitations neuves avant que vienne le tour de ces cent-trois familles qui ont été dirigées vers la cité 5 Juillet dans la commune de L'Arba. Plus de 500 gendarmes, des centaines d'ouvriers des APC, plus de cent camions et plusieurs bus ont été nécessaires pour mener à bien l'opération de relogement qui s'est finalement déroulée dans le calme et la joie. En effet, les youyous stridents des femmes emplissaient les airs aussi bien à Ouled Yaiche où les bulls avaient déjà commencé la démolition des baraques pour éviter qu'elles soient squattées, et à L'Arba où les autorités civiles les attendaient pour leur faciliter la tâche et les aider à se rendre dans leurs nouveaux logements, sous l'œil rassurant de dizaines de gendarmes dépêchés sur les lieux pour plus de sécurité. Hadj Mansour BÉCHAR Cinq jeunes écroués pour détention de kif ans le cadre de la lutte contre le trafic de drogue, la BRI et la brigade mobile de la P.J relevant de la Sûreté de wilaya de Béchar viennent d'interpeller cinq jeunes suspects dont l'âge varie entre 20 et 27 ans. Lorsqu'ils ont été soumis à la fouille corporelle, les policiers ont trouvé deux paquets de cigarettes de marque Marlboro dont le premier contenait trois morceaux de kif et le second un seul morceau de kif d'un pesant de 28,2 g. Les mis en cause dans cette affaire ont été présentés devant le procureur de la République près le tribunal de Béchar qui les a placés en détention préventive. Messaoud Ahmed D RÉGIONS Lundi 10 novembre 2014 9 BOUIRA EL-ASNAM Plusieurs dizaines d’habitants du quartier 1er-Novembre, sis au chef-lieu de la commune d’El-Asnam, à quelques dix kilomètres à l’Est de Bouira, sont descendus dans la rue, durant la matinée d’hier, pour exiger l’aménagement de leur cité. es mécontents ont barricadé le tronçon de la RN5, traversant le même chef-lieu, en utilisant des pneus brûlés, des troncs d’arbres et des pierres, ce qui a donné naissance à un bouchon géant de plusieurs kilomètres sur cette route, à grande affluence. Quelques protestataires, que nous avons interrogés, nous diront que cette action de rue a été décidée après avoir tapé à toutes les portes, sans succès. Et de poursuivre: ‘’Notre quartier, qui est l’un des plus grands de la commune, demeure dans l’insalubrité, aucune opération d’aménagement n’y a été apportée, ni route bitumée, ni éclairage public ni autres commodités, depuis plusieurs années, au moment où d’autres quartiers, moins importants de L KHENCHELA COMMERCE Le wali va interdire l'ouverture des débits de boissons alcoolisées e wali de khenchela, Djaloul Boukarabila, a annoncé, dans la dernière session de l'APW, qu'il va interdire l'ouverture des dépôts de boissons alcoolisées dans sa wilaya, tant qu'il est à sa tête. Selon lui : “Je n'autorise pas l'ouverture de débits de boissons alcoolisées parce qu'on est des musulmans. En plus, je n'ouvre pas les débits, pour sauver le peuple khencheli et de se conformer au principe de l'islam, la religion qui interdit, formellement, la consommation et la vente de l'alcool, sans oublier que l'alcool même à tous les vices, il est responsable de plusieurs maux qui gangrènent la société algérienne Siham Boughediri L Ph : DR Les habitants du quartier 1er-Novembre bloquent la RN5 la commune, sont pris en charge sur ce volet. Nos interlocuteurs précisent encore que les autorités locales leur ont, à mainte reprises, fait des promesses de prendre en charge leur cité, mais en vain. Le pre- mier magistrat de la commune dira, de son côté, que le problème le dépasse, car, selon lui, ce genre d’opérations est du ressort de la direction de l’urbanisme de Bouira. L’édile communal précise, aussi, qu’un dossier, accompagné d’une étude de l’aménagement, a été déposé par ses services, durant le mois de juillet dernier, au niveau de la Duc, et que la commission s’est réunie, en présence de tous les services concernés, tels la Protection civile, l’hydraulique, la Sonelgaz, l’Ade. Seulement, les représentants des services de l’hydraulique ont émis un avis défavorable pour le lancement des travaux d’aménagement dans ce quartier, à cause d’une conduite d’AEP qui traverse le quartier. Le premier magistrat de la commune d’El-Asnam dira encore qu’une enveloppe financière, de l’ordre de 400 millions de centimes, a été dégagée pour le lancement des travaux de réalisation des avaloirs et l’opération sera lancée dans le courant de cette semaine. Soulignons, enfin, que la route demeure toujours fermée, au moment où nous rédigions ses lignes. Les citoyens mécontents menacent de ne plus reculer jusqu’à ce que leurs doléances soient prises en charge. Omar Soualah M'ZARIR Les habitants cadenassent le siège de l'APC près les habitants de la cité du 1erNovembre de la commune d'ElAsnam, qui ont, pour rappel, bloqué, avant-hier, le tronçon de la RN5 pour exiger une meilleure prise en charge de leur quartier, voilà que ceux du village M'zarir, dans la commune de Saharidj, à quelques 50 kilomètres à l'Est de Bouira dans la daïra de M'chedallah, de descendre dans la rue. Selon des sources locales, les villgeois mécontents ont d'abord observé un sit-in devant le siège de leur APC, avant de cadenasser, carrément, sa porte principale, après avoir évacué le personnel et autres citoyens qui étaient à l'intérieur. Les villageois ne comptent pas reculer avant la satisfaction de leurs doléances qu'ils résument dans une plateforme de revendications remise au maire par intérim de la A commune. Ces derniers exigent leur part de projet d'aménagement alloué pour la commune qui s'est transformée en un chantier depuis quelques mois. Les mécontents réclament, aussi, à travers leur plateforme de revendications, l'accélération de la procédure, lancée, depuis près de trois ans déjà, pour la délocalisation du village qui est menacé par des éboulements de rochers. Les villageois en colère indiquent qu'ils continuent de vivre la peur au ventre, notamment en période hivernale, car le risque de chute de pierres plane toujours. '' C'est un miracle qu'aucune victime n'a été enregistrée jusque-là dans ce faubourg, vu le nombre important de pierres qui se sont détachées des montagnes qui entourent le village, particulièrement depuis le lancement des travaux de l'élargissement de la chaussée de la RN30. Soulignons que le dossier de la délocalisation de ce village a été déjà ficelé est déposé au niveau des administrations compétentes de la wilaya de Bouira, depuis plus de trois ans déjà. Malheureusement, aucune suite favorable ne lui a été donnée, du moins pour le moment au grand dam des centaines d'habitants du village qui continuent à vivre sous des grands risques au moindre changement climatique, favorisant le mouvement de la terre. Un appel de détresse est, donc, lancé à l'égard des responsables censés veiller sur la sécurité des milliers de citoyens de ce village, qui compte parmi les faubourgs les plus marginalisés de la région de M'chedallah. O. S. AÏN TÉMOUCHENT SIDI-SAFI Les habitants veulent des projets structurants ans une lettre qu'ils ont adressée aux différentes instances et autorités locales, les habitants du douar Ababssa, un bourg qui est situé à 20 bornes du chef-lieu de commune de SidiSafi, lancent un cri d'alarme et de détresse, quant à la situation qui y prévaut et qui ne cesse de se dégrader davantage au fil des ans. Ils se disent très préoccupés à cause de l'état de précarité engourdissant, dans lequel ils végètent depuis des lustres. "On ne demande pas du luxe, mais les conditions minimes de vie et de respect d'humanité", soufflent les uns. " Les aléas et négligences des responsables concernés ont contribué à nous enfoncer dans les ténèbres de la marginalisation indolente", s'interrogent d'autres. "Que les élus locaux prennent conscience de la situation afin de développer des actions en mesure de réhabiliter le douar", s'exclament d'autres, encore. Les infrastructures de base laissent à désirer et, pendant l'hiver, beaucoup d'écoliers s'absentent pour cause de mauvais temps, car la route est dégradée et impraticable. La localité se transforme en D un réceptacle des eaux de pluies à cause des crues, comme celles vécues, depuis peu, en ce mois de novembre. Les plus menacés par les intempéries sont les collégiens et lycéens, ainsi que les malades, dont principalement les femmes enseintes. Connu sous l'appellation Mokadem-Bouchentouf, le douar vit l'isolation et la marginalisation accentuées par les émanations des odeurs nauséabondes provenant des fosses et amplifiées par l'inexistence des réseaux publics de l'alimentation en eau potable et d'assainissement. Le bourg au lieu de progresser a tendance à régresser et tendre vers la vie de nomade. "Nos gorges se sont tues à force de brayer et nos doigts se sont usés à force d'écrire des dizaines de lettres aux responsables concernés, des lettres restées sans réponses aucunes." Enfin, ils demandent un programme conséquent de logements ruraux, car actuellement bon nombre d’habitants habitent des taudis. Aussi, leur souhait est de voir la réalisation d'un dispensaire se concrétiser. Le transport est l'autre calvaire qui en dit long. Boualem Belhadri BÉNI-SAF 3 malfrats arrêtés et 4 motos saisies n s'y attendait que les choses allaient se poursuivre quelques jours, après la première opération de police effectuée par la sûreté de daïra de Béni-Saf, en étroite collaboration avec les éléments de la sûreté de wilaya. La seconde opération s'est soldée par le contrôle de 75 personnes et 12 véhicules de différentes marques. Résultat: mise en fourrière de 4 motos trouvées en infraction avec le le Code de la route et arrestation de 3 malfaiteurs, qui étaient recherchés par les forces de sécurité. La population de Béni-Saf a été satisfaite de cette opération de police qui a fait rennaître l'espoir de voir une ville propre. B.B. O 10 Lundi 10 novembre 2014 PUBLICITÉ Lundi 10 novembre 2014 11 SP RTIF FIFA Blatter félicite l'ESS pour son sacre e président de la Fédération internationale de football (FIFA), Joseph Sepp Blatter, a félicité l'Entente de Sétif pour son sacre en Ligue des champions d'Afrique et sa qualification pour le Mondial des clubs, prévu du 10 au 20 décembre au Maroc. "Une telle réussite trouve sa source dans le travail, le professionnalisme, la rigueur et aussi, j'en suis convaincu, la passion et le plaisir", a écrit le Suisse, entre autres, dans une lettre à la Fédération algérienne (FAF) publiée samedi.Le représentant algérien affrontera, le 13 décembre à Rabat en quarts de finale, le vainqueur de la première rencontre entre le Moghreb Tétouan (Maroc) et Auckland City (Nouvelle Zélande). L L 1 MOBILIS (10E JOURNÉE) CAN-2015 El-Harrach prend les commandes Résultats et classement Ph : DR JS Kabylie - ES Sétif (1-1) USM Alger - USM Bel-Abbès (2-0) USM El Harrach - MO Béjaïa (2-1) RC Arbaâ - ASM Oran (1-0) CR Belouizdad - MC Alger (2-0) CS Constantine - JS Saoura (0-0) MC Oran - ASO Chlef (1-0) MC El-Eulma - NA Hussein-Dey (20) L'USM El-Harrach a pris les commandes du championnat de Ligue 1 Mobilis de football grâce à sa victoire contre l'ex-leader, le MO Béjaïa (2-1) dans l'affiche de la 10e journée, tandis que le CR Belouizdad s'est imposé face au MC Alger (2-0) dans le derby de la capitale, vendredi et samedi. Suite en page 12 1 . USM El-Harrach 2 . MO Béjaïa 3 . MC Oran 4 . USM Alger --. CS Constantine 6 . JS Kabylie --. MC El-Eulma 8 . ASM Oran --. USM Bel-Abbès -- . RC Arbaâ --. CR Belouizdad 12 JS Saoura 13. ASO Chlef 14. MC Alger --. NA Hussein-Dey 16. ES Sétif Pts 18 17 16 15 15 14 14 13 13 13 13 12 10 9 9 8 J 10 10 10 10 10 10 10 10 10 10 10 9 9 9 10 7 Le Maroc maintient sa demande de report malgré le refus de la CAF e Maroc réitère sa demande de report de la CAN-2015 de football (17 janvier-8 février), du fait de l'épidémie d'Ebola, en dépit du refus catégorique formulé le 3 novembre par la Confédération africaine (CAF), a annoncé, samedi, le ministère marocain des Sports dans un communiqué. Face à "un cas de force majeure strictement sanitaire (...) le Maroc a formulé la demande de report de la CAN de 2015 à 2016, et ce après mûre réflexion", est-il écrit dans un communiqué publié au terme du délai de cinq jours qu'avait octroyé la CAF au Maroc pour confirmer l'organisation de l'épreuve en janvier ou jeter l'éponge. Une réunion de l'instance panafricaine est prévue mardi à son siège du Caire pour "prendre les décisions qui s'imposent", à la lumière de la réponse du Maroc. Deux scénarios étaient privilégiés en cas de refus du Maroc: la tenue de l'épreuve dans un autre pays, ou son annulation pure et simple, ce qui constituerait une première. L ÉQUIPE NATIONALE Le 3e stage des Verts, version Gourcuff, débute aujourd'hui, a sélection algérienne effectuera, en fin d'après midi d'aujourd'hui sa première séance dans le cadre du troisième stage sous l'ère de l'entraîneur français, Christian Gourcuff, en vue des deux derniers matchs des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des nations (CAN-2015). Pour ce regroupement, qui précède les matchs face à l'Ethiopie et le Mali les 15 et 19 novembre en cours respectivement à Blida et à Bamako, le groupe du coach français enregistre la venue de deux nouveaux noms, à savoir le milieu de terrain de Newcastle et l'avant-centre du Club africain de Tunisie, Baghdad Bounedjah. Le milieu de terrain de Tottenham, Nabil Bentaleb, quant à lui, a été dispensé pour blessure.En revanche, l'entraîneur national a écarté Adlène Guedioura pour manque de compétition, et Ryad Boudebouz pour des raisons techniques. L'arrière droit de Lyon, Nabil Zeffane, a été rappelé à nouveau, même si sa situation n'a pas beaucoup changé au sein de son club français, où il est toujours remplaçant.Ayant déjà assuré sa qualification pour la phase finale, dont le lieu reste à désigner après le L retrait du Maroc, la sélection nationale jouera ainsi les deux dernières rencontres des qualifications pour la forme. Ce sera aussi l’occasion de tester les deux nouvelles têtes, ainsi que les joueurs n'ayant pas encore eu la chance de jouer sous ses ordres jusque-là.Toujours est-il que l'objectif des Verts dans ces deux matchs est de poursuivre sur la dynamique des quatre victoires réalisées lors des quatre premières rencontres. En tout cas, le nouveau maestro des Fennecs, Yacine Brahimi, s'empresse pour rassurer que ses coéquipiers et lui vont aborder les deux empoignades en question avec le seul objectif de faire carton plein.Aussi, deux autres succès permettront à l'équipe nationale d'aspirer à avancer davantage dans le classement de la Fifa après s'être hissée pour la première fois de son histoire à la 15ème place à l'occasion du classement du mois d'octobre dernier. Hakim S. MÊME S'IL A RECONDUIT LE MÊME EFFECTIF DU MONDIAL Gourcuff veut rompre avec la philosophie de Halilhodzic out le monde a été unanime à dire que si le nouvel entraîneur de la sélection algérienne, le Français Christian Gourcuff, a réussi jusque-là des résultats de premier ordre avec les Verts, au point de les qualifier avant l'heure à la prochaine CAN, c'est parce qu'il a continué sur l’esprit de son prédécesseur, le Bosnien, Vahid Halilhodzic. D'ailleurs, même en matière d'effectif, l'ancien driver de Lorient a choisi de reconduire pratiquement le même groupe qui a été sous la coupe du Bosnien lors du Mondial brésilien.Mais malgré tout cela, Gourcuff veut rompre avec l'ère Halilhodzic à la tête des Verts. «Je suis arrivé avec des idées et des méthodes différentes de celles de mon prédécesseur (Vahid Halilhodzic)», a déclaré l'entraîneur de l'équipe nationale de football dans un entretien au magazine Jeune Afrique.Le technicien français détaille son projet de jeu pour les Verts, basé sur la possession du ballon, ce qui n'était pas le point fort de l'Équipe nationale avant son arrivée. «J'ai un projet de jeu pour la sélection algérienne : je souhaite qu'elle T joue la zone et qu'elle ne laisse pas la possession du ballon à l'adversaire. Et je manage mon groupe à ma façon. Autrement dit, il est question d'un véritable choc tactique et un sélectionneur a toujours moins de temps pour travailler qu'un entraîneur de club. Mais j'ai la chance d'avoir un effectif qui se connaît bien et qui se montre travailleur et réceptif », a-t-il expliqué. Et l'entraîneur des Verts de prévenir qu'aucune réussite n'est possible sans la rigueur, tout en affirmant que « bien jouer, c'est aussi être rigoureux ». « On ne peut pas réussir sans cette rigueur, même avec les meilleurs profils techniques », a-t-il dit en soulignant la qualité technique des joueurs comme Feghouli et Brahimi.Christian Gourcuff avait été nommé sélectionneur des Verts en juin dernier en remplacement de Vahid Halilhodzic. Il a déjà réussi son premier objectif de qualifier l'Algérie à la CAN 2015 deux journées avant la fin des éliminatoires. H. S. 12 SPORTS Lundi 10 novembre 2014 Suite de la page 11 Le leader tient bon a 9e journée du championnat de la division nationale amateur, dans son groupe centre n’a pas connu de grands changements dans la hiérarchie du groupe, puisque le leader du groupe, le RC Kouba continue à dominer, et ce quoique les capés de Mohamed Benlaredj n’avaient pris qu’un seul point de son déplacement vers Khemis El Kechna, ou il avait contraint l’IBKEK au partage des points sur le score d’un but partout. Cela dit, la JS Jijel qui était dauphin avant le déroulement de cette journée, et suite à sa défaite en déplacement devant l’USF Bordj Bou Arréridj, cède sa place de deuxième à la JSM Chéraga, qui l’a emporté petitement sur son adversaire, le voisin du NARB Réghaia. Les gars d’Ennemra perdent ainsi deux places, en se retrouvant quatrième, et ce à la faveur aussi de la victoire acquise par le Paradou A.C devant le Widad de M’sila. Les Algérois se retrouvent donc à la 3e place à quatre points du leader et deux du nouveau dauphin. Notons les deux succès acquis en déplacement par l’USM Chéraga face à la lanterne rouge, l’ES Berrouaghia sur le score de deux buts à un et ce succès acquis par le Chabab de Dar El Beïda devant le Widad de Boufarik, quoique sur un score étriqué. De son côté, l’US Oued Amizour et après avoir reçu une raclée lors de la 8e journée qui s’est jouée le lundi passé ou les Unionistes ont été atomisés par les gars de la JSMC sur le score de cinq à zéro au stade Larbi Touati d’Amizour, ont pris un point de leur déplacement face à la JS Haï El Djabal, qui pourtant n’avaient rien d’un foudre de guerre. Du coup, l’US Oued Amizour reste à la 14e place, suivie par l’IB Khemis El Khechna à la 15e et enfin l’ES Berrouaghia à la 16e et dernière place. Notons aussi que cette journée a vu l’inscription de seize buts, soit une moyenne de deux buts par match. M.R. L Phs : DR …L'USMH a donc délogé le MOB de sa première place au classement en lui infligeant au passage sa première défaite de la saison (2-1). Les hommes de Abdelkader Yaïch qui restaient sur une victoire en déplacement contre l'ASM Oran (3-1) ont enchaîné un second succès. Des réalisations de Kenniche (24') et Abeid (49') dont c'est le cinquième but, ont permis aux Harrachis de signer leur sixième victoire en 10 matches. À l'opposée, le MOB, invaincu jusque-là a essuyé sa première contre performance de la saison et glisse à la deuxième place à une longueur du leader. La bonne opération de la journée est l'œuvre du MC Oran qui s'est propulsé sur le podium pour la première fois depuis plusieurs années, après sa victoire aux forceps contre l'ASO Chlef (1-0), grâce à un but de Hichem Cherif à l'ultime minute . De son côté, l'USM Alger a enregistré son deuxième succès de suite à l'occasion de la réception du promu l'USM Bel Abbes, qui demeurait pourtant sur une série de quatre matches sans défaite. Le latéral Brahim Boudebouda a été l'artisan de la victoire usmiste avec son doublé. Avec ce résultat, le champion d'Algérie sortant se hisse à la quatrième place en compagnie du CS Constantine à trois longueurs de l'USMH. Les Constantinois en quête d'un succès depuis trois journées ont été accrochés sur leur pelouse par la JS Saoura (0-0). L'autre fait marquant de cette journée, est le nul décroché par l'ES Sétif face à la JS Kabylie (1-1) une semaine à peine après sa consécration en finale de la Ligue des champions d'Afrique contre l'AS Vita Club. Les Canaris qui ont mené au score grâce à un but de Youcef Khodja ont été surpris par une égalisation de Dagoulou en fin de partie. L'ASM Oran est revenue pour sa part, bredouille de son déplacement à Larbaâ en s'inclinant sur un penalty de Mokdad à la 55e minute. Une victoire qui permet au RCA de rejoindre son adversaire du jour à la place. Le derby de la capitale entre le CR Belouizdad et le MC Alger est revenu aux Rouge et Blanc grâce aux buts de Khelili (17) et Cherfaoui (74). Une seconde victoire de suite pour les protéger d'Alain Michel lequel remonte au milieu du tableau (13 points). En revanche, rien ne va plus au MCA, désormais premier relégable après cette nouvelle défaite, la troisième consécutive. Les jours de l'entraîneur Boualem Charef sont désormais plus que comptés. En bas de classement, le NA Hussein-dey qui restait sur une belle série est tombé face au MC El Eulma (2-0) et reste scotché à l'avant dernière place avec un point d'avance sur le dernier l'ES Sétif qui compte trois matches en moins. MOB Les Crabes tombent ! était une rencontre pas facile qui avait opposé les deux équipes, l’USMH et le MOB avant-hier au stade du 1er Novembre d’El Harrach. À la 25’, Keniche trouva la faille, après que la tentative d’Aït Ouameur fut renvoyée par le poteau, et le natif de Hussein-Dey met une tête imparable, qui n’a laissé aucune chance pour le gardien des Vert et Noir de la Soummam, Rahmani Chamseddine en l’occurrence, qui n’avait rien vu. Et alors qu’on s’attendait à ce que la 1ère période s’achève sur le score d’un but à zéro en faveur des locaux, voilà que Hamzaoui a réussi à niveler la marque à la 46’, soit à quelques secondes de la fin du 1er half en inscrivant le but d’égalisation qui a permis à son équipe de rejoindre la pause à égalité. De retour de la pause, une passe de Mebarki vers Abid, ce dernier d’un coup de ciseau a réussi à ajouter un deuxième but devant le portier Bejaoui qui n’avait vu que du feu. Le reste de la rencontre n’avait rien donné et l’USMH a bien géré son acquis, bien que les Crabes avaient tenté de revenir dans la marque avec les changements opérés par le coach Bejaoui, Amrani, mais il était dit que l’USMH mettrait fin à la belle série de neuf matches sans défaites des Vert et Noir de la Soummam. Ces derniers tombent ainsi après quatorze matches sans défaites. L’USMH aura fait d’une pierre, deux coups, à savoir stopper le MOB dans son élan, et s’installer dans la LIGA DNA-CENTRE (9E JOURNÉE) C’ place de leader en attendant mieux pour les prochaines journées. Les camarades de l’un des buteurs du MOB, Rahal Faouzi perdent ainsi la rencontre qu’ils tenaient à gagner, afin de rester à la 1ère place. Ce choc de la 10ème journée aura souri au plus volontaire, cela même si les Crabes n’avaient pas démérité et ce, eu égard à la bonne prestation qu’ils avaient fourni avant-hier, face à une bonne équipe d’El Harrach. Cette dernière aura bien pris sa revanche de la défaite de la dernière journée de la saison écoulée, ou ils avaient cédé les trois points de l’exercice 2013/2014 le 24 Mai passé au stade de l’Unité Maghrébine de Béjaia, qui les a privés d’ailleurs de la 4ème place, synonyme de participation à une compétition de haut niveau. Une place qui était revenue, rappelons-le au MCEE. Le MOB perd ainsi la première place, mais prennent quand même la place de dauphin, avec 17 points, une place qui n’est pas donnée aussi à n’importe quelle équipe, de surcroit celle dont l’ossature a été remaniée à plus de 60%. M. R. USMA Lakhdar Adjali nommé responsable du centre de formation ancien international algérien, Lakhdar Adjali, a été désigné responsable du centre de formation que l'USM Alger compte ouvrir dans quelques mois, a appris l'APS dimanche auprès du club de Ligue 1 algérienne de football. Adjali, ex-attaquant des Verts entre 1993 et 1998 (7 matchs, 2 buts) formé au NA Hussein Dey, avait porté les couleurs de plusieurs clubs étrangers, en France, en Suisse et au Qatar. Il a fait des formations d'entraîneur une fois avoir pris sa retraite de joueur en 2004, bénéficiant de plusieurs diplômes de haut niveau attribués par des écoles spécialisées en France. L'USMA est sur le point de lancer les travaux de réalisation de son centre de formation situé à Aïn Benian (Alger-ouest), ajoute-t-on de même source. L' LIGUE 1 Le Real Madrid écrase le Rayo Vallecano Le Real Madrid a facilement dominé le Rayo Vallecano (5-1) lors de la 11e journée de Liga. Bale (9e), Ramos (40e), Kroos (55e), Benzema (59e) et Ronaldo (83e) sont les buteurs merengue. Ce succès permet aux hommes d'Ancelotti de reprendre la tête de la Liga. t de 13 ! Le Real Madrid a continué sa formidable marche en avant. En s'imposant contre le Rayo Vallecano (5-1), le club merengue s'est offert un 13e succès consécutif toutes compétitions confondues ! Et encore une fois, les joueurs de Carlo Ancelotti ont fait parler leur puissance offensive en marquant cinq buts, avec notamment la 18e réalisation de la saison en Liga de Cristiano Ronaldo. Après cette nouvelle démonstration, ils s'assurent de conserver leur place de leader avant les matches de Valence et de l'Atlético Madrid dimanche. Ils gardent aussi deux points d'avance sur le FC Barcelone, vainqueur dans la douleur à Almeria (1-2). Dans un match ouvert où le Rayo n'a pas refusé le jeu, le Real Madrid, avec Keylor Navas dans le but à la place d'Iker Casillas, n'a pas passé un match de tout repos, comme le score pourrait le laisser imaginer. Certes, il a déroulé. Mais le champion d'Europe en titre a légèrement tremblé quelques minutes. Revenu à 2-1 après un cadeau de James Rodiguez exploité par Alberto Bueno E (2-1, 44e), le Rayo a frôlé l'égalisation à 2-2 mais le but de Leo Baptisto a été refusé pour un hors-jeu peu évident (55e). Coup sur coup, le Real a alors fait parler la poudre, sur deux services de Cristiano Ronaldo. En contre-attaque, le Portu- gais a d'abord décalé Toni Kroos, qui a placé une frappe somptueuse de 20 mètres (3-1, 56e) pour inscrire son premier but sous le maillot du Real. Trois minutes plus tard, CR7 a vu un de ses tirs manqués être repris par Karim Benzema (4-1, 59e). Auteur de son sixième but de la saison en Liga, le Français, qui a aussi trouvé la barre à la 39e, confirme son excellente forme du moment avec son neuvième but sur ses huit derniers matches avec le club merengue. Après quelques minutes de léger doute, le Real a vite mis un terme au débat. Et la fête s'est terminée à la perfection. Car Cristiano Ronaldo est venu s'offrir son petit but, son 18e en championnat, sur une contre-attaque et après une faute de main du gardien du Rayo (5-1, 83e). D'une frappe superbe de 25 mètres, Gareth Bale avait failli aggraver le score juste avant (78e). Mais il a vu le portier du Rayo claquer son ballon au-dessus. Le Gallois avait de toute manière déjà signé son retour dans le onze de départ à la place d'un Isco relégué sur le banc en trouvant le chemin du but dès la 9e minute sur une contre éclair et un centre parfait de Kroos, décalé par CR7 (1-0, 9e). Sergio Ramos a, lui, marqué le deuxième but sur corner (2-0, 40e). Un succès et cinq buts au compteur, le tarif habituel finalement pour cette équipe madrilène en ce moment. Le show merengue ne s’arrête pas. Le Barça loin d'être étincelant e Barça peut souffler. Il est reparti de l'avant en Liga. Mais que ce fut difficile sur la pelouse d'Alméria (1-2). Après deux défaites de rang en championnat (face au Real Madrid 3-1 puis au Celta Vigo 1-0), le club catalan a renoué avec le succès grâce à des buts de Neymar puis de Jordi Alba. Ce succès a cependant été long à se dessiner face au modeste 14e de la Liga avant cette journée. Les Blaugrana, qui restent à deux points du Real Madrid, ont été menés jusqu' à la 73e minute après un but de Thievy Bifouma à la 37e (1-0). Mais ensuite, les remplaçants barcelonais ont fait la différence, Neymar et Luis Suarez notamment. Pendant de longues minutes, le FC Barcelone s'est cassé les dents sur une équipe d'Alméria, bien en place et plus intense dans les duels. Privé de nombreux cadres au coup d'envoi - Iniesta et Mathieu forfait, Neymar, Luis Suarez, Xavi, L Daniel Alves et Piqué sur le banc -, le Barça, souvent bousculé, a montré un visage décevant. Si les protégés de Luis Enrique ont largement dominé la possession, ils ont manqué de tranchant devant, se sont montrés imprécis ou peu inspirés et n'ont pas réussi à accélérer. Les rentrées de Luis Suarez et de Neymar à la pause puis de Xavi à la 66e ont finalement changé la donne. MESSI, TROIS MATCHES SANS MARQUER ET PAS DE RECORD Luis Suarez n'a pas marqué. Cependant, l'Uruguayen, qui a trouvé la barre sur une belle reprise à 62e, a été décisif. Il a délivré deux passes décisives. La première pour Neymar, auteur de son 10e but en 10 matches de Liga (1-1, 73e). Et la seconde pour Jordi Alba, venu apporter le surnombre (1-2, 82e). L'ancien buteur de Liverpool compte déjà trois passes décisives en trois matches de championnat avec la Barça et a signé une belle rentrée. Lionel Messi n'a, lui, pas réussi à améliorer ses statistiques. Trois jours après son doublé contre l'Ajax Amsterdam (2-0) qui lui a permis de devenir co-meilleur buteur absolu de la Ligue des champions avec Raul, l'Argentin espérait remettre le couvert et rejoindre Telmo Zarra en décrochant le record du nombre de buts inscrits en Championnat d'Espagne. Au final, il est resté muet pour la troisième fois de rang en Liga. Il a pourtant eu de belles occasions de marquer son 251e but en Liga. Mais il a manqué de réalisme et a notamment vu deux têtes s'échouer sur la barre transversale (27e et 80e). Qu'importe, le Barça est reparti en Liga et c'est bien le principal ce samedi. RÉSULTATS ET CLASSEMENT JSM Cheraga 1 - NARB Réghaia 0 JS Hai Djabel 1 - US Oued Amizour 1 ES Berrouaghia 1 - USM Cheraga 2 Paradou AC 1 - WRM’sila 0 MC MeKhadema 1 - IB Lakhdaria 0 WA Boufarik 0 - CRB Dar Beida 1 IBK El Khechena 1 - RC Kouba 1 USF Bordj Bou Arréridj 3 - JSD Jijel 2 1-RC Kouba : 20 points 2-JSM Cheraga : 18 points 3-Paradou A.C : 16 points 4-JS Jijel : 15 points 5-USF Bordj Bou Arréridj : 14 points 6-USM Chéraga : 14 points 7-CRB Dar El Beida : 13 points 8-NARB Réghaia : 12 points 9-IB Lakhdaria : 11 points 10-WR M’sila : 09 points 11-WA Boufarik ; 09 points 12-JS Hai Djabal : 09 points 13-MC Mekhadma : 09 points 14-US Oued Amizour : 09 points 15-IB Khemis El Khechna : 08 points 16-ES Berrouaghia : 05 points BUNDESLIGA Le Bayern s'impose à Francfort avec un triplé de Thomas Müller orté par un triplé de son attaquant Thomas Müller, le Bayern Munich n'a fait qu'une bouchée de l'Eintracht à Francfort (0-4), samedi, lors de la 11e journée de Bundesliga. Les Bavarois consolident leur place de leader. "Il faut continuer plein gaz", avait plaidé Franck Ribéry vendredi. Message reçu et parfaitement mis en application samedi par le Bayern Munich, qui a facilement disposé de l'Eintracht à Francfort (0-4) lors de la 11e journée. Ribéry était titulaire pour la première fois de la saison en Bundesliga mais c'est Thomas Müller qui s'est surtout distingué, en signant un triplé. Avec ce nouveau succès, le huitième en 11 journées, le Bayern continue de caracoler seul en tête avec sept longueurs d'avance sur Wolfsburg et Moenchengladbach, qui joueront dimanche. Mais si Müller a été impérial à la P finition, Franck Ribéry n'a pas été en reste en délivrant deux passes décisives. Il a d'abord offert à l'international allemand son premier but de l'après-midi après un enchainement avec Lewandowski (22e). Puis, 13 en seconde période, c'est à nouveau un service du Français qui a permis à Müller de doubler la mise (67e). Trois minutes plus tard, c'est cette fois un service de Mario Götze qui a amené le but du hat-trick de Müller, assommant définitivement l'Eintracht. En toute fin de rencontre, qui avait amené le second but du Bayern. En toute fin de rencontre, Shaqiri a donné son ampleur définitive à la victoire bavaroise (0-4, 87e). Si les deux plus "proches" poursuivants du Bayern, le Borussia Moenchengladbach et Wolfsburg, joueront dimanche, la bonne affaire du week-end est pour l'instant à mettre au crédit d'Hanovre, qui s'est rapproché du podium avec 19 points après sa victoire sur la pelouse du Hertha Berlin, vendredi soir (0-2). Hanovre s'empare de la 4e place au détriment d'Hoffenheim, surpris à domicile par Cologne (34) après une rencontre complètement folle. Pawel Olkowski, auteur d'un doublé dont le but de la victoire à la 85e minute, a permis à Cologne de repartir avec les trois points. Bordeaux revient sur le devant de la scène ordeaux est provisoirement de retour sur le podium de la L1 à la faveur d'un début de mois de novembre réussi. Nantes n'en est pas loin, et le but magnifique de Mathieu Duhamel n'a pas suffi pour stopper l'ascension des Canaris au cours d'une 13e journée marquée par une première réussie et des retours inattendus.Voici ce qu'il faut retenir des matches de samedi. Bordeaux donnait l'impression d'être rentré dans le rang après son début de saison canon. Les Girondins avaient décliné en octobre, mais ils ont trouvé un second souffle depuis le début du mois de novembre. A l'image de cette victoire à Amiens face à Lens (1-2), qui leur a offert un retour provisoire sur le podium en attendant le résultat de Lyon, quatrième à un point des Bordelais, face à Guingamp dimanche (14h00). Bordeaux joue de nouveau les premiers rôles de la Ligue 1, en compagnie de l'OL, du PSG et de l'OM, tandis que le rival nantais n'est pas loin. Peuvent-ils le faire sur la durée ? Rien n'est moins sûr. L'équipe de Willy Sagnol n'a pas vraiment montré grand-chose face à Lens, dans un match où elle a surtout été plus réaliste que les Nordistes. Il lui faudra hausser le niveau de jeu compte tenu du programme qui l'attend. Un déplacement à Marseille après la pause internationale, puis des matches face à Lille, Nantes et Lyon d'ici la trêve. Un menu assez copieux. Mais si les Bordelais parviennent à le digérer, ils pourront ambitionner de continuer à jouer les premiers rôles dans ce championnat. Les larmes de Willy Sagnol ont évidemment marqué les esprits, et resteront comme l'une des images les plus marquantes du jour. Comme pour l'entraîneur de Bordeaux, la semaine a été agitée à Bastia avec le départ de Claude Makelele, et le refus de Frédéric Antonetti de prendre le poste d'entraîneur. C'est dans ce contexte que Ghislain Printant a débuté son intérim sur le banc corse contre Montpellier. Une première particulièrement réussie. Le SCB a renoué avec la victoire après deux défaites consécutives, il n'a pas pris de but, et son succès lui a permis de sortir de la zone rouge. Difficile de faire mieux. Pas facile de marquer un but à Nantes, meilleure défense de Ligue 1 avec le PSG (8 buts) au coup d'envoi de cette 13e journée. Pour y arriver, Mathieu Duhamel a dû combiner tous les ingrédients. D'abord la combativité, pour résister à une charge de Papy Djilobodji. Puis la technique, avec une petite feinte de frappe sur Oswaldo Vizcarrondo pour s'ouvrir une fenêtre de tir. Et enfin la précision, avec une frappe enveloppée qui a médusé Rémy Riou. Un petit exploit du buteur caennais, qui n'a cependant pas suffi pour faire tomber des Canaris réalistes en Normandie (12). On en parlera (ou pas) cette semaine Nantes reste sur huit matches sans défaite en Ligue 1. Les Canaris n'avaient plus réussi une telle série depuis 2000-2001, l'année de leur dernier titre. Mais à l'époque, ils avaient Viorel Moldovan et Marama Vahirua en attaque. Aujourd'hui, ils font ça avec Serge Gakpé et Yacine Bammou… B 14 SPORTS Lundi 10 novembre 2014 PREMIER LEAGUE TRANSFERTS Man City malmené par QPR Mats Hummels aurait tranché ! Tenu en échec par QPR (2-2) lors de la 11e journée, Manchester City est désormais relégué à huit longueurs du leader Chelsea. Menés deux fois au score, les Citizens ont arraché un point grâce à Agüero, double buteur ce samedi. a semaine aurait pu être pire. À quelques minutes près en fait. Mais elle n'est pas loin d'être catastrophique quand même. Battu mercredi par le CSKA Moscou (2-1) et proche de la sortie en Ligue des champions, Manchester City a arraché le nul sur la pelouse des Queen's Park Rangers (2-2). Un troisième nul en Premier League qui place les Citizens à huit longueurs de Chelsea, leader. Après 11 journées et s'il reste de nombreuses rencontres de Premier League à disputer, c'est un gouffre que City aura énormément de mal à combler. Le champion en titre peut pourtant s'estimer satisfait d'avoir pris un point ce samedi. Et remercier encore une fois Sergio Agüero, double buteur. Encore sonné par sa claque face au CSKA Moscou, Manchester City a montré un visage peu convaincant. Le retour dans le onze de Samir Nasri n'y a rien changé. Dans l'animation et sans David Silva, City n'a pas montré grandchose. En l'absence de Vincent Kompany, la défense mancunienne, composée de trois Français au coup d'envoi (Clichy, Mangala, Sagna), n'a, elle, pas été rassurante. QPR a su en profiter et a même mené deux fois au score. Grâce à Charlie Austin – auteur de son sixième but de la saison (1-0, 20e) - puis à Martín Demichelis buteur contre son camp (2-1, 76e). À chaque fois, ce n'était pas illogique, notamment sur le premier but. BROUILLONS, LES RED DEVILS PEUVENT DIRE MERCI À MATA Manchester United peut remercier Juan Mata. Sorti du banc face à Crystal Palace, le milieu de terrain espagnol a Phs : DR L offert la victoire à son équipe d’une sublime frappe à l’heure de jeu, samedi après-midi à Old Trafford (1-0). Grâce à ce succès étriqué, les Mancuniens mettent fin à une série de trois matches sans victoire en championnat et remontent au sixième rang avec 16 points. Sur sa pelouse, Manchester United ne s’est pas vraiment rassuré. Battu par City dans le derby la semaine dernière, les Red Devils ont eu toutes les peines du monde à venir à bout de Crystal Palace, modeste 17e au classement. Largement dominateurs (72% de possession sur l’ensemble du match), les hommes de Louis van Gaal ont fait preuve d’une étonnante stérilité offensive. La première action significative n’est intervenue qu’après la demi-heure de jeu, mais la frappe de Luke Shaw après un joli rush, n’a pas trouvé le cadre (33e). En seconde période, Wayne Rooney d’une belle frappe à l’entrée de la surface (52e), et Marouane Fellaini, d’une tête smachée sur corner (56e), ne sont pas parvenus à trouver la faille. Finalement, c’est Juan Mata qui a enfilé le costume de sauveur. Quelques secondes après son entrée en jeu, en remplacement de Januzaj, le meneur de jeu espagnol a trouvé le fond des filets d’une superbe frappe aux abords de la surface (66e). Très brouillon, United s’en sort avec une victoire heureuse, et revient provisoirement à un point d’Arsenal, son adversaire lors de la prochaine journée. SOUTHAMPTON SOLIDE DAUPHIN Alors qu’on leur promettait le pire, Southampton ne cesse d’impressionner depuis le début de la saison. Les Saints ont signé une cinquième victoire consécutive en championnat en venant à bout de Leicester City à domicile (2-0). Un doublé de Shane Long (75e, 80e) permet aux hommes de Ronald Koeman de suivre le rythme de Chelsea, vainqueur un peu plus tôt de Liverpool à Anfield (1-2). Au classement, avec 25 points, Southampton reste deuxième de Premier League, quatre points seulement derrière les Blues. Dans les autres rencontres, la lanterne rouge Burnley a signé son premier succès de la saison en s’imposant devant Hull City (1-0). De son côté, Aston Villa a stoppé sa série de six défaites consécutives en ramenant un point de son déplacement à West Ham (0-0). SERIE A Milan passe le test Sampdoria avec mention assez bien AC Milan a pris un bon point à Gênes contre la Sampdoria (2-2), mais souffre toujours en défense, samedi en match avancé de la 11e journée du Championnat d'Italie. Jérémy Ménez a trouvé le chemin des filets sur penalty et Philippe Mexès a rejoué. Un point, c'est déjà ça de pris pour l'AC Milan, qui ne s'est cependant pas rassuré en défense. La "Samp" prend, elle, seule la troisième place, en attendant le match de la Lazio Rome à Empoli, dimanche (14h00), et les "Rossoneri" conservent leur septième position au classement. L'entraîneur de l'AC Milan, Filippo Inzaghi, a au moins évité un début de crise. Battue à domicile par Palerme (2-0) la semaine dernière, son équipe a redressé la barre. Mais elle a déjà encaissé 16 buts, seules trois équipes font pire en Serie A, Parme, Empoli et L' Palerme, qui avait versé du sel sur les plaies la semaine dernière. Le Milan a pourtant très bien commencé son match, à marquer d'une pierre blanche pour Stephan El Shaarawy, qui n'avait plus marqué en Serie A depuis un derby contre l'Inter Milan, le 24 février 2013 (1-1). Il a ouvert le score d'un bel intérieur du pied (10e). Dans sa longue traversée du désert, le "Pharaon" n'avait depuis réussi qu'un seul but, en août de la même année en préliminaire de Ligue des champions, contre le PSV Eindhoven. La saison dernière, l'exgrand prodige n'a presque pas joué (6 apparitions).Mais la "Samp" a riposté juste avant et après la pause. Un but de Stefano Okaka (45e+1) et un second d'Eder (51) ont annulé le bon départ "rossonero". Okaka a marqué en se jetant pied tendu, un but que ne renierait pas "Pippo" Inzaghi, puis le Brésilien Eder a repris une tête de Pedro Obiang qui s'était écrasée sur le poteau (51). Mais le Milan n'a pas cessé d'attaquer, et a égalisé sur un penalty, transformé par Jérémy Ménez, pour une main dans la surface de Djamel Mesbah, certes involontaire mais qui privait Giacomo Bonaventura d'une excellente balle. La défense milanaise, où Philippe Mexès faisait sa première apparition de la saison, a continué à trembler, notamment avec l'exclusion de Daniele Bonera à cinq minutes de la fin, pour un second carton jaune. Inzaghi doit absolument trouver la solution, car devant le Milan va bien, surtout si le Pharaon s'est réveillé. ible de toutes les convoitises, Mats Hummels aurait fait son choix et serait désormais prêt à quitter le Borussia Dortmund. Saison atypique pour Mats Hummels. Champion du monde avec l’Allemagne et figure de proue du Borussia Dortmund, le défenseur central a complètement coulé avec les Borussen cette saison, qui se retrouvent bons derniers de Bundesliga avec seulement deux petites victoires en dix matchs. Élu meilleur défenseur du championnat allemand plusieurs fois de suite, le joueur de 25 ans commence à comprendre qu’il est peut-être temps de quitter l'Allemagne… La potentielle destination de Mats Hummels est sans doute l’Angleterre, où la moitié des clubs de Premier League lui font les yeux doux. Manchester United semblait très proche de décrocher le gros lot, mais il semble bien que le principal concerné ait fait un tout autre choix. À en croire les informations du Daily Mirror, l’international allemand souhaiterait rejoindre Arsenal et rien d’autre. Évalué à près de 40M , le champion du monde pourrait ainsi venir résoudre les problèmes d’Arsène Wenger, qui cherche un défenseur central depuis le départ de Thomas Vermaelen vers le FC Barcelone. C Les intentions de Piqué se précisent ! ctuellement dans une posture délicate au FC Barcelone, Gerard Piqué est annoncé sur le départ par diverses sources. Malgré l’intérêt de nombreux clubs européens, l’international envisagerait toujours de poursuivre son aventure du côté de la Catalogne. Depuis le début de la saison, Gerard Piqué se retrouve dans la tourmente. Sous-utilisé par le nouvel entraîneur du FC Barcelone, Luis Enrique, l’international espagnol subit de plein fouet le recrutement des deux nouveaux défenseurs centraux des Blaugranas recrutés cet été : Jérémy Mathieu et Thomas Vermaelen. Habitué du banc de touche depuis la reprise de la Liga, Gerard Piqué pourrait envisager de quitter la Catalogne, lui qui est annoncé dans le collimateur de Chelsea ou encore de Manchester United. Mais malgré cette situation délicate, l’athlétique défenseur central n’aurait pour le moment aucune intention de s’en aller, comme l’assure ce dimanche le quotidien espagnol Mundo Deportivo. Toutefois, le joueur se laisserait quelques mois de réflexion avant d’envisager tout éventuel départ… A LIVERPOOL Sacchi dézingue Mario Balotelli ! u’arrive-t-il à Mario Balotelli cette saison ? Si l’attaquant international italien (33 sélections, 13 buts) a toujours eu ce tempérament imprévisible qui le rend aussi attachant qu’exaspérant, le talent du joueur avait rarement été remis en cause. Mais depuis son arrivée à Liverpool cet été, le natif de Palerme semble avoir totalement perdu son football et erre comme une âme en peine sur les pelouses de Premier League. Et Super Mario aura du mal à trouver des soutiens dans son propre pays… Ainsi, l’ancien entraîneur Arrigo Sacchi, figure mythique du football italien et mondial pour avoir notamment dirigé le grand Milan AC de 1987 à 1991 et la sélection italienne de 1991 à 1996, ne s’est pas montré tendre avec son compatriote. « Balotelli n’est pas un joueur, parce qu’un joueur se déplace en tant que membre d’une équipe. C’est juste un footballeur », a-t-il déclaré dans des propos relayés par le Daily Express. Q MONDE 15 Lundi 10 novembre 2014 YÉMEN IRAK Les rebelles et le parti de Saleh rejettent le nouveau gouvernement Attentats à la voiture piégée, au moins 28 morts Les rebelles chiites et le parti de l'exprésident Ali Abdallah Saleh ont rejeté samedi le nouveau gouvernement yéménite, plongeant encore un peu plus dans le chaos ce pays, en proie à des violences meurtrières menées notamment par AlQaïda. es deux forces politiques ont également rejeté les sanctions imposées vendredi à deux chefs rebelles et à M. Saleh par le Conseil de sécurité de l'ONU, qui a estimé qu'ils menaçaient le processus de transition politique dans le pays. Déjà fragilisé depuis de longs mois par des attaques d’Al-Qaïda contre les forces de sécurité et par les velléités indépendantistes du Sud, le Yémen s’est enfoncé un peu plus dans la crise depuis septembre quand des rebelles chiites, une minorité habitant dans le nord-ouest, se sont emparés de la capitale Sanaa et d’autres zones du pays. Un accord de paix signé le 21 septembre sous l’égide de l’ONU prévoyait le retrait des rebelles et la formation d’un nouveau gouvernement, mais il est resté de longues semaines lettre morte. Les autorités ont finalement annoncé vendredi un nouveau cabinet de 36 membres, mais cette avancée a été mise à mal en moins de 24 heures. Samedi soir, les rebelles chiites ont en effet dénoncé ce nouveau gouvernement, exigeant qu’il soit remanié pour évincer des ministres jugés incompétents ou corrompus. Le nouveau cabinet constitue "une violation de l’accord de paix (...) et une obstruction évidente du processus politique en faveur d’intérêts privés», ont-ils assuré. Phs : DR C GUERRE DE CLANS Le parti de l’ex-président Saleh, le Congrès populaire général (CPG), a également demandé à ses ministres de se retirer du gouvernement, affirmant n’avoir pas été consulté sur la formation de ce cabinet. Certains ministres pourraient cependant ne pas suivre cette consigne compte tenu de l’apparition de courants divergents au sein du CPG entre partisans de l’actuel président Abd Rabbo Mansour Hadi et de son prédécesseur Saleh. Dans cette guerre de clans, M. Hadi a été limogé samedi de la direction du CPG, prési- dé par M. Saleh. Ses détracteurs l’accusent d’avoir demandé à l’ONU les sanctions contre M. Saleh et contre le chef de la rébellion chiite Abdel Malek Houthi et le chef rebelle Abdallah Yahya al-Hakim. M. Saleh a «rejeté» samedi ces sanctions qui gèlent leurs avoirs et interdisent à tous les Etats membres de l’ONU de leur délivrer un visa d’entrée. Le CPG a estimé pour sa part que la décision onusienne reprochant à M. Saleh d’entraver le processus politique était «étrange», insistant sur le fait que l’ancien dirigeant yéménite avait «quitté le pouvoir pacifiquement» dans le but de trouver un compromis politique. Les rebelles chiites ont également dénoncé ces sanctions, évoquant une «provocation flagrante» envers les Yéménites. Dans la soirée, les membres du Conseil de sécurité de l’ONU ont salué dans un communiqué la formation du nouveau gouvernement et «exprimé leur soutien au président Abd Rabbo Mansour Hadi et au Premier ministre Khaled Bahah». Ils encouragent «toutes les parties à participer de manière pacifique et constructive afin de faire avancer cette transition». M. Saleh s’est dit prêt à renoncer à son immunité et à être présenté à la justice yéménite. Il a quitté le pouvoir en 2012 au terme d’une année de contestation populaire à laquelle avaient largement participé les rebelles chiites, dits houthis. Mais depuis, il semble s’être allié à ces anciens ennemis et encourage le mouvement de rébellion chiite. L’entrée de ces chiites dans des territoires traditionnellement sunnites a provoqué ces dernières semaines la colère de tribus sunnites, qui ont pris les armes, mais surtout celle d’Al-Qaïda qui a promis de livrer une guerre sans merci aux insurgés. ATTAQUE SUICIDE À RADA Samedi, un kamikaze à bord d’une voiture piégée a foncé sur un centre médical utilisé comme caserne par les rebelles près de la ville de Rada (150 km au sud de Sanaa), faisant «des dizaines de morts», ont indiqué des sources tribales. Al-Qaïda a également affirmé que des «dizaines de Houthis avaient été tués et blessés» dans l’attentat perpétré à 01H00 (22H00 GMT vendredi). Le bilan des morts ne pouvait cependant être confirmé par l’AFP de source indépendante. Dans une autre attaque, des hommes d’Al-Qaïda ont ouvert le feu contre une école occupée par les rebelles, toujours près de Rada, selon des sources tribales et le réseau. Le réseau extrémiste a par ailleurs revendiqué un attentat manqué contre l’ambassadeur américain à Sanaa. Selon Ansar al-Shariah News, le bras médiatique d’Al-Qaïda, deux bombes avaient été disposées sur le passage du diplomate jeudi, mais ont été détectées «quelques minutes avant leur détonation». Le Yémen est un allié clé des Etats-Unis dans la lutte contre Al-Qaïda. Sanaa autorise ainsi Washington à mener des attaques de drones contre Aqpa (AlQaïda dans la péninsule arabique), considéré par Washington comme la branche la plus dangereuse du réseau jihadiste. SYRIE 21 civils tués par des raids du régime sur un fief du groupe État islamique u moins 21 civils, dont un enfant, ont péri et une centaine de personnes ont été blessés dans des raids du régime syrien sur Al-Bab, ville tenue par les jihadistes de l’Etat islamique (EI) dans la province d’Alep (nord), rapporte dimanche une ONG. «L’armée de l’air a lancé samedi soir sept barils d’explosifs et trois obus sur la ville d’Al-Bab, au nord-est de la ville d’Alep, tuant au moins 21 civils dont un enfant et une femme», a indiqué l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH). Al-Bab est un fief de l’EI, qui contrôle des territoires dans la Syrie en guerre et en Irak et y sème la terreur à travers l’application de son interprétation extrémiste de l’islam. A l’instar de la ville d’Alep es attentats à la voiture piégée ont fait au moins 28 morts samedi à Bagdad et à Ramadi, à l’ouest de la capitale irakienne, a-t-on appris de sources médicales et sécuritaires. À Bagdad, deux voitures piégées ont explosé dans le quartier majoritairement chiite d’Amil, a indiqué une source policière. L’une d’elle avait été abandonnée par son conducteur qui a fait semblant d’aller acheter des cigarettes. Plusieurs passants ont été tués. Un troisième attentat à la voiture piégée a visé un autre quartier chiite de la capitale, Al Amin, et huit personnes ont trouvé la mort, a-t-on rapporté de source médicale. Dans la soirée, l’explosion d’une autre voiture piégée a fait huit morts dans le quartier chiite de Sadr City. Près de Ramadi, dans la province à majorité sunnite d’Anbar, l’explosion d’un véhicule militaire Humvee piégé à un poste de contrôle routier, a tué cinq soldats, a dit un responsable de la police, précisant que les soldats avaient auparavant subi des tirs de mortier. Ces attentats n’ont pas été revendiqués mais les djihadistes de l’Etat, islamique recourent régulièrement aux voitures piégées et aux attentats suicides pour repousser les assauts des forces de sécurité irakiennes qui tentent de reprendre le contrôle de Ramadi et d’autres villes qu’ils contrôlent. D A et des zones tenues par les rebelles et les jihadistes dans sa province, Al-Bab est régulièrement visée par les barils d’explosifs du régime de Bachar al-Assad. Cette arme redoutable a fait des milliers de morts depuis un an dans cette région. Les barils d’explosifs sont des bombes non guidées larguées par hélicoptères et constituent la principale arme du régime contre les rebelles dans la guerre qui les oppose depuis plus de trois ans. Le pouvoir à Damas ne fait aucune distinction entre les rebelles dits «modérés» et les jihadistes de l’EI, les qualifiant tous de «terroristes», même si ces deux formations sont également en guerre l’une contre l’autre. Alors que le régime et l’EI s’évitaient depuis l’apparition de ce groupe en Syrie en 2013, l’armée a commencé à frapper les positions jihadistes dans l’est et le nord du pays depuis cet été, après des attaques contre des bases qui ont fait des centaines morts parmi les soldats. Les frappes du régime contre l’EI interviennent au moment où le groupe extrémiste est également visé en Syrie et en Irak par les raids aériens de la coalition dirigée par les Etats-Unis. ESPAGNE Douze morts dans un accident d'autocar dans le Sud-Est ouze personnes sont mortes dans un accident d'autocar survenu dans la nuit de samedi à dimanche dans le sud-est de l'Espagne, a indiqué à l'AFP une porte-parole du gouvernement régional de Murcie. D LE PIRE ACCIDENT SURVENU EN ESPAGNE DEPUIS 2008 L'autocar s'est précipité dans un ravin de plusieurs mètres peu avant minuit samedi pour des raisons encore inconnues, les tests d'alcoolémie et d'usage de drogue pratiqués sur le chauffeur et son équipier ont été négatifs, a précisé aux médias le préfet de la région, Joaquin Bascuñana. L'autocar, qui ramenait chez eux depuis Madrid des habitants du village de Bullas, dans la région de Murcie, est tombé sur le flanc, selon les images diffusées par la télévision espagnole. C'est le pire accident survenu en Espagne depuis 2008, quand neuf touristes finlandais étaient morts dans le sud du pays. En juillet 2013, neuf personnes étaient décédées lorsque leur autocar avait quitté la route dans le centre de l'Espagne. 16 MONDE Lundi 10 novembre 2014 UKRAINE Intenses combats d'artillerie à Donetsk D'intenses combats d’artillerie ont éclaté dans la nuit de samedi à dimanche à Donetsk, fief des séparatistes pro-russes dans l’Est de l’Ukraine, où sont arrivés d’importants renforts selon l’OSCE. es tirs très proches du centre ont commencé à s’intensifier vers 02H00 du matin (23H00 GMT samedi) et se poursuivaient avec la même force et régularité deux heures plus tard, selon des journalistes de l’AFP sur place. Il n’était pas possible dans l’immédiat d’évaluer les conséquences de ces bombardements, en raison du couvre-feu imposé à Donetsk par les autorités séparatistes de 23H00 à 06H00 locales. Nouveau signe que la trêve conclue le 5 septembre entre Kiev et les séparatistes est moribonde depuis le déroulement dimanche dernier d’élections dans les régions sous le contrôle des rebelles, cette activité militaire sans précédent intervient alors que des observateurs de l’OSCE ont indiqué samedi avoir vu arriver à Donetsk d’importants renforts du côté des rebelles, soit plus de 40 chars et une vingtaine de camions, de fabrication russe et sans plaque d’immatriculation, portant des canons de 122 mm. Vendredi, les autorités ukrainiennes avaient dénoncé l’entrée à partir de la Russie, qui n’a été confirmée ni par les États-Unis ni par l’Otan, de dizaines de chars, de troupes et d’autres équipements militaires. L’Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE) s’est déclarée samedi soir "très inquiète" de la présence de ces convois Phs : DR L dans la zone de Donetsk et de la ville voisine de Makiivka, sous contrôle des séparatistes pro-russes.De violents bombardements s’étaient poursuivis samedi dans la zone de l’aéroport, au nord de Donetsk, épicentre des combats entre rebelles et forces ukrainiennes depuis plusieurs mois. Affirmant avoir essuyé des tirs d’artillerie sur plusieurs de ses positions, notamment des points de contrôle, l’armée ukrainienne a déploré la mort de huit soldats, la plupart à l’aéroport de Donetsk et dans les environs de cette ville. Une vingtaine de blessés, dont quelques civils, ont aussi été dénombrés. En début de soirée, des journalistes de l’AFP dans le centre de Donetsk avaient entendu de fortes explosions. Les rebelles avaient commencé à creuser des tranchées à proximité de la gare ferroviaire dans la zone de l’aéroport, un des principaux points chauds, que les deux camps se disputent depuis des mois. Selon l’ONU, plus de 4 000 personnes, des civils pour la plupart, ont été tuées depuis le début du conflit en avril. «AU BORD D’UNE NOUVELLE GUERRE FROIDE» Dans une allusion manifeste à la crise ukrainienne, le dernier dirigeant de l’Union soviétique et prix Nobel de la Paix Mikhaïl Gorbatchev, a quant à lui été jusqu’à estimer que le monde était «au bord d’une nouvelle Guerre froide». «Certains disent qu’elle a déjà commencé», a-t-il ajouté, en marge du 25e anniversaire de la chute du Mur de Berlin. «On essaie de nous attirer dans une nouvelle Guerre froide. On voit de nouveaux murs. En Ukraine, c’est un fossé énorme qu’ils (les pays de l’Otan, ndlr) veulent creuser», a-t-il encore déclaré. Un contraste avec les propos du ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov qui, après des entretiens avec son homologue américain John NUCLÉAIRE IRANIEN Téhéran et Washington sous pression veulent des avancées e secrétaire d’État américain John Kerry est arrivé dimanche à Oman pour tenter avec son homologue iranien d’avancer sur le programme nucléaire de Téhéran, alors que les oppositions internes à un accord se sont renforcées ces dernières semaines. John Kerry doit rencontrer dimanche et lundi Mohammad Javad Zarif, avec la représentante ad hoc de l’Union européenne Catherine Ashton, pour tenter de rapprocher leurs vues dans le but de conclure, à la date butoir du 24 novembre, un accord global qui mettrait fin à plus de dix ans de crise nucléaire. «Il y a encore un écart» entre les positions des uns et des autres «sur la taille du programme d’enrichissement et le mécanisme de levée des sanctions», a déclaré Zarif, cité par l’agence officielle Irna. «Si l’autre partie fait preuve de bonne volonté politique, on pourra aboutir à un accord». Cité par la télévision d’Etat, le ministre iranien a encore affirmé: «Depuis New York, nous avons décidé de nous concentrer sur les solutions au lieu de nous concentrer sur les différences». Ces deux jours de réunion dans le sultanat d’Oman, qui a déjà accueilli des conversations L secrètes sur le nucléaire entre les deux pays ennemis avant l’élection du président modéré Hassan Rohani en juin 2013, interviennent après les récentes révélations sur l’envoi d’une lettre du président américain Barack Obama au guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, qui a la haute main sur le dossier. La missive plaide en faveur d’un accord nucléaire, faisant valoir que l’Iran et les Occidentaux ont des intérêts communs dans la région. Toutefois, la référence à la lutte en Irak et en Syrie contre le groupe État islamique a été minimisée par Kerry, qui a affirmé qu’il n’y avait «aucun lien entre les négociations sur le nucléaire et d’autres questions distinctes» au niveau régional. Un point de vue partagé officiellement par Téhéran, même si le président du Parlement iranien, Ali Larijani, a dit que la conclusion de cet accord pourrait avoir des répercussions positives dans la région. L’Occident et Israël soupçonnent l’Iran de chercher à se doter de l’arme atomique sous couvert de programme nucléaire civil, malgré les dénégations de Téhéran. Pour les Occidentaux, un accord doit lever toutes les inquiétudes sur la possibilité de déviation du programme vers un volet militaire. La taille du futur programme d’enrichissement d’uranium de l’Iran -industrielle selon Téhéran et réduite selon les Occidentaux- ainsi que le calendrier pour la levée des sanctions internationales contre l’Iran sont les deux principaux sujets de divergences. NÉGOCIATIONS SOUS INFLUENCE La politique intérieure des deux pays risque toutefois d’influencer les négociations. À Washington, le président démocrate Zarif est aussi sous pression. Certains membres du Parlement iranien, dominé par les conservateurs, ont souligné que l’accord global devra être ratifié par les députés pour être valide. Les plus radicaux ont plusieurs fois mis en garde le gouvernement de Rohani sur les prétendues concessions que pourrait faire l’équipe de négociateurs de Zarif. L’élection surprise du président Rohani, qui a promis de relancer l’économie iranienne durement touchée par les sanctions, a été un tournant mais les progrès ont été timides depuis l’accord intérimaire conclu à Genève en novembre 2013. À Oman, la rencontre tripartite sera suivie mardi par une réunion de hauts responsables politiques de l’Iran et du 5+1. Les négociations entreront ensuite dans leur dernière ligne droite à partir du 18 novembre à Vienne avec l’objectif de conclure six jours plus tard un accord final qui serait un succès diplomatique pour Barack Obama et Hassan Rohani. Kerry samedi à Pékin, a jugé que l’implication des Etats-Unis dans le règlement de ce conflit serait un «pas dans la bonne direction». Le ministre néerlandais des Affaires étrangères Bert Koenders, dont le pays est chargé de l’identification et de l’enquête sur le crash du MH17, a pour sa part dénoncé samedi à Kiev les élections séparatistes «illégales» de dimanche dernier en estimant qu’il n’y avait «pas de raisons de lever les sanctions» contre la Russie. Dans la matinée, il a reconnu qu’on ne retrouverait peut-être jamais tous les corps des victimes du vol MH17 abattues au-dessus de l’est de l’Ukraine. La destruction en vol au-dessus d’une zone contrôlée par les séparatistes du Boeing de Malaysia Airlines qui avait décollé de l’aéroport d’Amsterdam-Schiphol en direction de Kuala Lumpur, avait fait 298 morts - dont deux tiers de Néerlandais le 17 juillet. Ce drame avait particulièrement choqué les Occidentaux, entraînant de lourdes sanctions contre la Russie. Selon les États-Unis et l’Ukraine, l’appareil a été détruit par un missile solair de type Bouk fourni aux rebelles par la Russie. Moscou dément et montre du doigt les forces ukrainiennes. En recevant samedi à Kiev le chef de la diplomatie néerlandaise, le Premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk a déclaré que le drame du MH17 était «un crime contre l’humanité». Cinq cercueils supplémentaires contenant des restes humains avaient été envoyés de Kharkiv (est de l’Ukraine) vers les Pays-Bas, où une commémoration en l’honneur des victimes doit avoir lieu lundi. Les spécialistes néerlandais chargés de l’enquête souhaitent rassembler les restes de l’épave afin de reconstituer une partie de l’appareil mais l’accès au site reste limité. Peu amène à l’égard de la Russie sur le sujet, le Premier ministre australien Tony Abbott, dont le pays a perdu 38 ressortissants, a averti que Vladimir Poutine ne pourrait pas éviter une «conversation» à ce sujet au sommet du G20, les 15 et 16 novembre à Brisbane, en Australie. CORÉE DU NORD Deux Américains libérés grâce à une mission secrète a libération des deux derniers Américains détenus en Corée du Nord survient à la veille du départ dimanche de Barack Obama pour la Chine, alliée de Pyongyang dont les dirigeants sont sous la menace de poursuites internationales pour crimes contre l’Humanité. Kenneth Bae et Matthew Todd Miller, condamnés à de lourdes peines de travaux forcés, ont été libérés après avoir passé respectivement deux ans et sept mois en détention. Ils sont arrivés samedi soir aux États-Unis. Washington s’est félicité de leur élargissement - Barack Obama évoquant «un jour merveilleux» - venant deux semaines après la libération surprise d’un autre Américain, Jeffrey Fowle. Les autorités de Pyongyang n’ont en revanche fait aucun commentaire mais les experts estiment que ce geste spectaculaire répond à un projet de résolution ficelé par l’Union européenne et le Japon, appelant le Conseil de sécurité à traduire les diginitaires du régime communiste devant le Tribunal pénal international (TPI). Ce texte soutenu par 48 pays a été soumis il y a quelques jours à une commission spécialisée de l’Assemblée générale des Nations unies. L MONDE Lundi 10 novembre 2014 BURKINA FASO Élaboration d’une «charte de la transition» L’opposition et la société civile du Burkina Faso ont élaboré, samedi, leur projet de «charte» régissant le futur régime civil de transition, ouvrant la voie, selon les participants aux travaux, à une restitution rapide du pouvoir par l’armée à une autorité civile. ous venons de terminer l’examen et l’adoption de l’avantprojet de charte (...) ça a été un travail intense et laborieux», a commenté en début de soirée à Ouagadougou Zéphirin Diabré, chef de file de l’opposition qui a présidé les travaux.Il n’a pas dévoilé le contenu du texte, dont la version finale doit être formellement adoptée dimanche. Le document sera ensuite transmis aux autorités militaires qui ont pris les rênes du pays après la démission et la fuite, le 31 octobre, du président Blaise Compaoré, chassé sous la pression de la rue après 27 ans de pouvoir, a ajouté Diabré. Les divers protagonistes de la crise burkinabè se réuniront ensuite pour faire «une synthèse» des propositions des camps en présence à savoir opposition et société civile, armée, camp du président déchu. Lorsqu’un document commun sera adopté, «tout devrait se mettre rapidement en place, les organes de la transition et notamment le président de la transition», a estimé Ablassé Ouédraogo, président du parti Le Faso Autrement (opposition), évoquant le milieu de la semaine prochaine. L’armée invitée à participer aux travaux samedi n’a fait qu’une brève apparition. En milieu d’après-midi, une délégation militaire conduite par le colonel Auguste Denise Barry s’est présentée dans le bâtiment administratif au centre de Ouagadougou où se déroulaient les travaux. Cet officier est le bras droit du lieutenant-colonel Isaac Zida, actuel homme fort du «pays des hommes intègres» choisi par les militaires le 1er novembre. En treillis de camouflage et béret rouge, le lieutenant-colonel Barry s’est installé en tribune, et deux officiers supérieurs au premier rang. Tous trois ont quitté la salle une demi-heure plus tard. «Des MEXIQUE Première manifestation violente après l'annonce du massacre de 43 étudiants lus de 300 jeunes ont brisé des vitres du siège du gouvernement régional de l'Etat de Guerrero et incendié des voitures pour réclamer la vérité sur le sort de leurs camarades enlevés... Des étudiants mexicains ont mis le feu à plusieurs véhicules, samedi soir, en face du siège du gouvernement régional de l'Etat du Guerrero, dans le sud du Mexique, première manifestation violente après l'annonce par les autorités du massacre de 43 de leurs compagnons. Plus de 300 jeunes, la plupart le visage dissimulé, ont brûlé ont brisé plusieurs vitres du bâtiment public situé à Chilpancingo, capitale du Guerrero, et incendié une dizaine de véhicules, dont un de la police fédérale, sans intervention des forces de sécurité. «C'est la même exigence de toujours, qu'on retrouve les camarades vivants», a dit à l'AFP un des étudiants masqués. Dans le Guerrero, 43 étudiants de l'école normale rurale d'Ayotzinapa ont disparu le 26 septembre à Iguala après une attaque conjointe de policiers et de membres du crime organisé. Cette affaire a bouleversé le Mexique, mobilisé des dizaines de milliers de personnes dans les rues et provoqué des réactions d'effroi dans le monde entier. Vendredi, le ministre mexicain de la Justice, Jesus Murillo Karam, a annoncé que trois membres présumés d'un groupe criminel ont avoué avoir tué plus de 40 étudiants, brûlé leurs cadavres puis jeté les restes dans une rivière. Le scénario du massacre a toutefois été contesté par les parents de ces jeunes, qui ont considéré que les aveux de ces suspects n'avaient pas valeur de preuves. P Ph : DR « N 17 contingences opérationnelles ne nous ont pas permis de dégager du temps», a expliqué aux journalistes le colonel Barry en sortant, ajoutant être seulement venu «encourager» les travaux. Selon plusieurs délégués de la société civile, l’officier a cependant fait un discours «encourageant», répétant avec force que l’armée n’avait pas l’intention de conserver le pouvoir. «Les choses ne peuvent plus être comme avant. Le peuple burkinabè est entré dans l’Histoire, l’armée burkinabè doit aussi entrer dans l’Histoire», a déclaré le colonel, s’attirant des applaudissements, selon un participant. Une manière de dire que le temps des putschs et des juntes militaires est fini pour le Burkina Faso, petit pays sahélien théâtre d’une succession de coups d’Etat militaires depuis 1966. LE PORTRAIT DU «BEAU BLAISE» DÉCROCHÉ En partant, le lieutenant-colonel Barry a confirmé qu’une réunion de synthèse aurait lieu dans les «jours à venir» avec l’opposition et la société civile. Il n’a pas précisé si le camp de l’exprésident Compaoré y participerait, alors qu’une large frange de l’opposition et de la société civile refuse de siéger à la même table que ses représentants et écarte jusqu’ici toute participation de «l’ex-majorité» à la transition. Le sujet est une possible pierre d’achoppement avec l’armée. Aucun nom n’a pour l’heure été avancé publiquement pour prendre la «présidence de la transition». Le grand portrait de Blaise Compaoré trônant dans le hall d’entrée du bâtiment accueillant des travaux était décroché, ne laissant voir que le crochet le supportant habituellement. A Ziniaré, la ville natale de Blaise Campaoré, les langues commencent à se délier pour dénoncer le clanisme familial du président déchu. Sur le plan diplomatique, Washington, proche allié du Burkina, a maintenu la pression, la sous-secrétaire d’Etat adjointe américaine pour l’Afrique, Bisa Williams, rencontrant, samedi à Ouagadougou, le lieutenantcolonel Zida. «Nous comptons sur le respect de la promesse (faite) de mettre en place un gouvernement de transition qui soit géré par un civil et qui soit démocratique (...) dans un court délai», a-t-elle déclaré, en français, aux journalistes. Les Etats-Unis et la France sont les deux principaux alliés et bailleurs du Burkina, pays pauvre de 17 millions d’habitants sans pétrole ni minerais stratégiques. Les acteurs de la crise ont déjà convenu, mercredi, que la transition durerait un an et qu’elle sera dirigée par une personnalité civile, jusqu’à des élections présidentielle et législatives d’ici à novembre 2015. Blaise Compaoré, en exil doré en Côte d’Ivoire, a accusé, dans une interview à Jeune Afrique, l’opposition d’avoir comploté depuis longtemps avec l’armée pour le renverser. Il n’a toutefois pas voulu admettre que son entêtement à rester au pouvoir en cherchant à modifier la Constitution pour briguer un nouveau mandat lui a été fatal. AFGHANISTAN Le chef de la police échappe à un attentat des talibans à Kaboul n audacieux attentatsuicide des talibans a visé dimanche matin les bureaux du chef de la police de Kaboul, tuant un officier et blessant au moins six autres personnes, dans l’un des lieux les plus sécurisés de la capitale afghane. L’attentat s’est produit à l’intérieur des bureaux du chef de la police de Kaboul, dans le QG de la police de la capitale, selon des sources policières. L’explosion, entendue dans tout le centre de Kaboul, s’est produite vers 09H00 (04H30 GMT). Le centre de la capitale afghane, où se trouvent les principales institutions du pays et les organisations internationales, est quadrillé par les forces de police et l’armée, qui occupent de nombreux check points. Le quartier général de la police est entouré de hauts murs de béton, gardé par des hommes lourdement armés qui U vérifient chaque entrée, et surveillé par de nombreuses caméras vidéo. "Je vais bien, mais un de mes meilleurs officiers et secrétaire général, Yassin Khan, a été tué, et six autres personnes ont été blessées», a dit à l’AFP le chef de la police, le général Zahir Zahir, peu après l’attentat. «Lorsqu’on l’a arrêté, il essayait d’entrer dans mon bureau, et il a fait exploser sa charge», a dit le général Zahir ajoutant qu’une enquête était en cours pour savoir comment l’homme avait pu entrer. «Nous avons vérifié les caméras vidéo. L’assaillant n’avait pas d’uniforme. C’était un civil portant des papiers sous le bras qui a demandé aux gardes où se trouvait le bureau du chef de la police», a ajouté le général dans une interview à la presse afghane. Kenishka Turkistani, porteparole du ministère de la Santé, a confirmé qu’une personne avait été tuée. «Selon les rapports des hôpitaux de Kaboul, un mort et sept blessés dont un enfant ont été amenés dans les hôpitaux, tous en provenance des lieux de l’explosion au QG de la police». L’attentat a été rapidement revendiqué par les talibans sur leur compte Twitter, comme à leur habitude. POLITIQUE D’ATTENTATS «Ce matin vers 09H00, une attaque conduite par un martyr contre l’ennemi a eu lieu. Beaucoup d’entre eux ont été tués», a écrit le porte-parole des talibans Zabiullah Mujahid. Les talibans exagèrent souvent le nombre de victimes lorsqu’ils revendiquent des attentats. «L’attaque a été conduite par Maulawi Yaya Badakhshani à l’intérieur du QG de la police de Kaboul alors que des conseillers étrangers et des policiers (afghans) se réunissaient», a encore assuré Zabiullah Mujahid. Interrogée par l’AFP, la force de l’Otan en Afghanistan, l’Isaf, a toutefois indiqué, sans autre précision, qu’aucun de ses membres n’avait été blessé. Une première explosion avait eu lieu un peu plus tôt dans la matinée dans un autre quartier de la capitale, sans faire de victimes. Cet attentat, par engin explosif improvisé, a également été revendiqué par les insurgés. Le dernier attentat d’ampleur à Kaboul remonte au 21 octobre lorsque qu’une bombe, actionnée à distance contre un bus de l’armée afghane, avait fait quatre morts. La saison des combats, particulièrement sanglante cette année dans les provinces, est terminée en Afghanistan depuis le mois d’octobre. En 2014, qui n’a pas encore touché à sa fin, 4 634 soldats et policiers afghans sont morts au combat, contre 4 350 sur l’ensemble de l’année dernière, selon des chiffres donnés par le général Joseph Anderson, numéro deux des troupes américaines en Afghanistan cette semaine. Les insurgés talibans, qui dénoncent le gouvernement afghan comme inféodé aux Américains, poursuivent leur politique d’attentats visant des symboles de l’Etat afghan et des forces de sécurité. Les talibans dénoncent notamment la signature par le nouveau président Ashraf Ghani d’un accord de sécurité bilatéral avec Washington puis avec l’Otan, qui va permettre la maintien en 2015 de quelque 12 500 soldats étrangers en Afghanistan, après le départ des troupes de combat de l’Otan. Dans le cadre de l’accord, les soldats de l’Otan, de la mission «Soutien résolu», auront pour tâche l’assistance et la formation de l’armée afghane. 18 CULTURE Lundi 10 novembre 2014 HOURIA AÏCHI LES 5ES JOURNÉES CINÉMATOGRAPHIQUES D'ALGER L'artiste renouvelle son attachement à l'héritage ancestral ntervenant devant un parterre d'universitaires, d'artistes et d'intellectuels, Houria Aïchi a présenté à cette occasion, aux côtés de son auteur, l'ouvrage biographique «Houria Aïchi, dame de l'Aurès», de Noureddine Saâdi, paru aux éditions Chihab. L'assistance a pu bénéficier d'une séance de l'artiste qui a évoqué son désir d'écrire et d'interpréter des versions «plus abouties et plus modernes» des chansons chaouies, tout en conservant I Ph : DR L'artiste Houria Aïchi a renouvelé son attachement à l'héritage ancestral qui a marqué son parcours artistique, lors d'un forum culturel auressien (FCA) tenu, samedi, au centre de recherche scientifique de l'université de Batna. l'instrumentation originelle (gasba et bendir) authentiquement propres à la chanson auressienne. L'auteur de l'ouvrage, Noureddine Saâdi, a rappelé le parcours et le répertoire d'Aïchi qui est «le fruit d'un travail assidu de recherche et de collecte des chants chaouis». Pour lui, la chanteuse qui se distingue par une «présence scénique remarquable» et des performances vocales «extraordinaires», peut aujourd'hui s'enorgueillir d'avoir permis au public de redécouvrir un large pan de l'héritage musical national, celui de la musique chaouie et les différentes sonorités dont elle est porteuse. Sa façon de chanter et son «feeling» représentent une «créativité neuve, moderne dans l'univers chaoui qui s'inscrit plutôt dans la tradition», a souligné l'auteur de la «Dame de l'Aurès». Née dans les Aurès, Houria Aïchi, sociologue de formation et artiste par vocation, a perfectionné son art et ses connaissances musicales à Paris (France). Son amour pour la musique et son attachement à ses origines feront naître en elle des ambitions prometteuses pour la préservation et la pérennisation du patrimoine de l'Aurès profond. Le forum culturel auressien est une manifestation initiée par l'association «Amis d'Imedghassen» et l'université de Batna. Selon le vice-président de cette association, Kamel Guerfi, ce forum mensuel qui «ouvre des guillemets aux intellectuels dans différents domaines» est un espace de libre expression et une tribune pour les initiatives qui contribuent à la promotion de la culture en Algérie. TAMAZIGHT Encourager la traduction pour développer la langue es participants au colloque international «regards croisés sur les procédés de traduction et d'adaptation en tamazight» ouvert samedi à l'université de Batna, ont appelé à «encourager la traduction de et vers tamazight, pour développer et généraliser cette langue». La traduction et l'adaptation de textes en arabe et en français vers la langue amazighe, et vice-versa, constituent, selon les intervenants, un moyen pour enrichir cette langue et élargir ses horizons, tout en préservant le patrimoine culturel national, notamment oral. M. Sif El-Hak Cheurfa, représentant du Premier ministre à ce colloque, a souligné que la rencontre de Batna «apportera différents regards sur les procédés et les techniques de traduction et d'adaptation, dont le recours aux nouvelles technologies de l'information, et ouvrira de nouvelles perspectives à la recherche autour de cette langue de sorte à inciter les L institutions concernées de l'Etat à consentir davantage d'efforts pour sa promotion». M. Cheurfa a également estimé que tamazight représente un «constituant fondamental de l'identité nationale que l'occupant avait vainement tenté d'effacer en recourant à de basses méthodes». Le secrétaire général du Haut commissariat à l'amazighité, organisateur de la rencontre, Si El Hachemi Assad, a indiqué de son côté que la rencontre de Batna est une «étape d'évaluation des acquis obtenus depuis l'introduction de tamazight dans les systèmes scolaire et de communication ainsi que dans les universités». Le colloque offre également, a-t-il souligné, une tribune qui permettra au HCA de «consacrer la dimension nationale de l'amazighité qui constitue le ciment de l'unité nationale et une source de fierté». Pour le coordinateur de la rencontre, Boudjemaâ Azizi, la langue amazighe, pour s'épanouir, a besoin, en Algérie, de la traduction et de l'adaptation qui constituent le thème de ce colloque qui réunit des chercheurs des diverses régions du pays ainsi que de France et d'Arabie Saoudite. Cette rencontre de trois jours abordera des questions liées au «rôle de la traduction dans la transmission des connaissances scripturaires et orales», aux «aspects technique et pratique de la traduction et de l'adaptation», à «l'expérience de la traduction en tamazight à travers les différentes périodes historiques au Maghreb en général et en Algérie en particulier» et à «la traduction en tamazight et les nouvelles technologies de la communication». Inscrite, selon M. Assad, dans le cadre du partenariat entre le HCA et l'université Hadj-Lakhdar de Batna, cette rencontre réunit des universitaires, mais également des inspecteurs et des enseignants de langue amazighe. SILA 77 titres religieux écartés à la 19e édition e ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa, a affirmé, samedi à Alger que la commission de lecture sectorielle du Salon international du livre d'Alger (SILA) avait écarté 77 titres d'ouvrages religieux, lors de cette 19e édition. La commission de lecture sectorielle du SILA a écarté, lors de cette 19eme édition, 77 titres d'ouvrages religieux, pour préserver «la dignité de la pensée algérienne», a indiqué le ministre, lors d'une conférence de presse animée conjointement avec la L ministre de la culture, Nadia Labidi, à la salle Ali Maâchi, en marge d'une visite effectuée au SILA. Cette décision «ne constitue aucunement une confiscation du livre ou une censure religieuse», mais elle vise à «protéger le lecteur algérien et sa pensée». Plusieurs de ces titres «sont interdits dans leurs pays d'origine mais sont exportés vers d'autres pays», a-til rappelé, précisant que «la véritable censure est celle pratiquée par le lecteur, l'imam, l'intellectuel et le journaliste». Lors de la précédente édition, la commis- sion sectorielle avait écarté 134 titres d'ouvrages religieux. Le SILA «s'est distingué, lors de cette édition, par le livre historique et les ouvrages consacrés à la préservation des trois fondements de l'identité nationale à savoir: l'islam, l'arabité et l'amazighité», a estimé M. Aissa. Le ministre a annoncé «l'ouverture prochaine d'un large débat» sur le discours religieux dans les medias, en vue d' aboutir à une vision unifiée qui reflète l'identité algérienne», et ce avec la participation des parties concernées. Quant aux erreurs contenues dans certains livres de coran, M. Aïssa a dit que ses services «ne veulent pas leur accorder davantage d'intérêt» qu'il en faut, soulignant qu'il existe une instance de contrôle au niveau des mosquées et des imprimeries et qu'il sera procédé au retrait des licences d'importation de ce type de livres. Quant au coran en braille, le ministre a affirmé que son département était prêt à réimprimer des copies du coran en braille, en cas de pénurie sur le marché. Ouverture avec «Loin des Hommes» de David Oelhoffen es 5es Journées cinématographiques d'Alger (JCA), se sont ouvertes samedi à la salle El-Mougar sur le long métrage de fiction»Loin des Hommes», du réalisateur français David Oelhoffen. Cette œuvre de 110 minutes, réalisée en 2013 d'après la nouvelle «L'Hôte» du recueil «L'Exil et le royaume» d'Albert Camus (1957) a obtenu de nombreux prix, notamment aux Festivals internationaux du film de Venise et de la Réunion. Projeté en présence du réalisateur, du producteur Marc du Pontavice et de l'acteur algérien Réda Kateb, ce film qui restitue les questionnements existentiels dont est traversée l'oeuvre camusienne, porte à l'écran la fuite «loin des hommes» d'un instituteur pied-noir d'origine andalouse et d'un paysan pauvre de l'Atlas, poursuivi par la vendetta des siens.Pour soustraire ses jeunes frères à l'obligation de le venger, le paysan (Réda Kateb) a fait le choix de se rendre à la justice française. Pour lui éviter une exécution sommaire, l'instituteur (Viggo Mortensen) qui s'avèrera être un ex-commandant de la campagne d'Italie, revenu de tout, le pousse à refuser la fatalité et à trouver une issue heureuse à son dilemme cornélien. Les décors somptueux de l'Atlas marocain, l'interprétation subtile des comédiens, habillent cette approche du contexte historique du 1er novembre 1954 d'une épaisseur humaine des plus complexes. Le film d'ouverture des 5e Journées cinématographiques d'Alger a visiblement ému le public qui aura à découvrir les 33 oeuvres également programmées à cette manifestation traditionnellement consacrée au court-métrage et au documentaire. Les thèmes politiques, artistiques et sociétaux y sont à l'honneur tant dans la section documentaires que dans celle du court métrage. Ainsi, le président Houari Boumédiène, le plasticien Denis Martinez et le chanteur Dahmane El-Harrachi sont-ils sujets de documentaires en compétition. Concernant les courts métrages, un panorama du court métrage arabe est programmé avec une majorité de films à thèmes politiques.Comme de coutume la manifestation organise également un concours du meilleur scénario.L'édition précédente des JCA , avait consacré «Les Jours d'avant» de Karim Moussaoui, meilleur court métrage de fiction. «Le Retour de Montluc», de Mohamed Zaoui, y avait été déclaré meilleur documentaire, alors que Anis Djaâd (pour Ecran Noir) et Dalal Ziour (pour Takassit) y avaient remporté le prix au meilleurs scénario. L CONSTANTINE e Ouverture du 7 festival national de la poésie féminine e 7ème festival national de la poésie féminine s'est ouvert, samedi en fin d'après-midi à l'université EmirAbdelkader des sciences islamiques de Constantine, offrant l'occasion à des poétesses venues des quatre coins du pays d'exprimer leur sensibilité toute féminine. L'amour de la patrie, la beauté de la ville du Vieux Rocher et la grandeur de la Révolution ont constitué les principaux thèmes des poèmes déclamés par les poétesses lors de la première soirée de ce festival organisé dans le sillage de la commé- L moration du 60ème anniversaire du déclenchement de la Révolution. Prévue du 8 au 13 novembre, la 7ème édition du festival national de la poésie féminine a pour but principal de «rapprocher cette manifestation culturelle de l'université», a souligné la commissaire du festival, Mounira Saâda-Khelkhal, estimant nécessaire de susciter des débats, des recherches et des études universitaire autour de la poésie féminine.Ce festival national auquel participeront 44 poétesses venues de 24 wilayas du pays «tend à devenir une tradition bien ancrée dans la ville des ponts qui s'apprête à accueillir, dans quelques mois un évènement culturel grandiose, en l'occurrence la manifestation Constantine, capitale 2015 de la culture arabe», a souligné pour sa part le représentant de la ministre de la Culture, M. Djamel Foughali. Ce rendez-vous annuel de six jours réunit des poétesses d'expressions arabe, française, anglaise et amazighe, ont souligné les organisateurs, précisant qu'une partie de ce festival sera animée à l'université de Constantine-3. Un hommage a été rendu, lors de la cérémo- nie d'ouverture de ce festival à trois personnalités littéraires et artistiques à savoir l'animatrice Nadia Chouf de la radio régionale de Constantine, la poétesse Saliha Reggad, de Biskra, et l'artiste, poétesse et scénariste Mahdjouba Hazourli.Cette manifestation sera également marquée par une exposition dédiée à la création féminine, ainsi qu'à des chants patriotiques avec la participation de l'artiste MohamedFouad Ouamane et de la troupe d'Abdeldjalil Akhrouf, a-t-on noté. CULTURE Lundi 10 novembre 2014 CINÉMA Oliver Stone prêt à réaliser un documentaire sur Poutine Pablo Escobar, la figure qui fascine Hollywood lors que sort en salle le film Paradise Lost avec un glaçant Benicio Del Toro dans la peau de Pablo Escobar, retour sur les tentatives -avortées mais pas que- d'Hollywood d'adapter à l'écran la vie hors-norme du plus célèbre narcotrafiquant de l'Histoire. A UNE (TRISTE) FIGURE DE LÉGENDE... Même encore aujourd’hui, on peine à imaginer la puissance d’un homme tel que Pablo Escobar, l’homme qui a terrorisé la Colombie dans les années 1980-1990, celui qui restera sans doute à jamais le plus grand narcotrafiquant de l’Histoire. A la tête du Cartel de Medellin, il contrôlait 80% du trafic de drogue mondial, et en expédiait pas moins de 11 tonnes par jour ( !) à destination des Etats-Unis dans les années 80. En 1989, le fameux magazine Forbes le classa 7e dans la liste des personnes les plus riches de la planète, avec une fortune estimée à 3 milliards de dollars. Pour chaque dollar investi, Escobar en gagnait 200 $, soit un taux de retour sur investissement de 20000%. De quoi faire pâlir d’envie n’importe quelle entreprise. En fait, il gagnait tellement d’argent que les banques ne furent bientôt plus en mesure de le stocker et le blanchir, si bien qu’Escobar se mis à stocker dans des entrepôts ses millions de dollars en surplus. Le frère du trafiquant, Roberto Escobar, estima d’ailleurs qu’il perdait environ 10% des sommes stockés chaque année, en raison des rats qui grignotaient le papier, et de l’humidité. Des membres du "Search Bloc" du colonel Hugo Martinez, prenant la pose devant la dépouille d'Escobar qu'ils viennent d'abattre sur les toits de Medellin. La fin de 15 mois de cavale. Escobar était tellement puissant (il prenait d’ailleurs soin de cultiver son image de Robin des bois auprès des populations pauvres) qu’il menaçait même directement le gouvernement de Colombie. Il a ainsi éliminé par milliers les opposants en pratiquant l’assassinat à grande échelle, fit exécuter des journalistes, des policiers, des juges, et même trois candidats déclarés aux élections présidentielles, en 1989. Son armée de Sicarios –ses tueurs- était estimée à plus de 3000 membres. Sa mort, le 2 décembre 1993, fut l’aboutissement d’une très longue traque, une des plus gigantesques chasses à l’homme jamais organisées, menée de concert entre le gouvernement de Colombie, groupes paramilitaires, la CIA , la DEA (l’organisme de lutte anti-drogue des Etats-Unis), la NSA et le FBI. En clair, tous les services fédéraux de sécurité américains. Une traque de longue haleine qui coûta plusieurs centaines de millions de dollars. ...QUI AIGUISE L'APPÉTIT D'HOLLYWOOD DEPUIS DE NOMBREUSES ANNÉES Une vie assurément horsnorme, qui n’a pas manqué de taper dans l’œil d’Hollywood. Pablo Escobar est ainsi à l’honneur dans plusieurs fictions, puisqu'on le retrouve dans Blow (joué par Cliff Curtis) ou encore dans la série Pablo Escobar le patron du mal, incarné par Andrés Parra. Ces dernières années, plusieurs projets furent annoncés autour du personnage, mais aucun n’a abouti, exception faite de Paradise Lost. En octobre 2007, deux projets se téléscopent. D'abord le projet de biopic qu'Oliver Stone veut mettre sur pied en tant que producteur, en confiant la réalisation à Antoine Fuqua. "C'est un grand projet sur un hommer fascinant" s'enthousiasmaitil. Le scénario de David McKenna (Blow, American History X) était basé sur Mi Hermano Pablo, le livre de Roberto Escobar Gaviria, frère, confident et comptable dudit Pablo, qui devait également être consultant technique pour le film. Dans la peau du trafiquant colombien, un formidable acteur qui aurait sans doute parfaitement fait l'affaire : le vénézuélien Edgar Ramirez. Le projet sera finalement mis en Stand By par Stone au profit de son W. - L'improbable président, puis enterré. Pas sûr au final qu'il ait fait le bon choix, vu la gifle que le film a reçu au BO mondial... Dans la tranchée d'en face, Joe Carnahan bichonne son projet sur Pablo Escobar. Nom de code : Killing Pablo, du nom du roman écrit par Mark Bowden (déjà derrière La Chute du Faucon noir), Killing Pablo : The Hunt for the World's Greatest Outlaw, davantage porté sur la fameuse traque lancée contre le narcotrafiquant. Le producteur, Bob Yari, veut aller vite. Le tournage est annoncé pour le mois de juin 2007, avec un casting très solide : Javier Bardem dans le rôle de Pablo Escobar, tandis que Christian Bale doit incarner le Major US Steve Jacoby, celui qui mena la traque. Le projet prend finalement beaucoup de retard, et en décembre 2008, le couperet tombe : le producteur Bob Yari fait faillite. Pour l'heure, le projet a disparu des agendas de Joe Carnahan. En 2011, une troisième tentative voit le jour; cette fois sous la houlette de Brad Furman, le réalisateur de La défense Lincoln. Lui aussi carresse l'espoir de faire un film sur Escobar. Intitulé The Ballad of Pablo Escobar, le projet a déjà un script, écrit par Matthew Aldrich. Roberto Escobar revient quant à lui à la charge, repêché du naufrage du film sur lequel travaillait Oliver Stone toujours en tant que consultant technique. Présenté comme une sorte de "Parrain version latino" par le producteur Scott Steindorff, le film devait être porté par l'anti-héros d'Inside Llewyn Davis des frères Coen : Oscar Isaac. Mais ce dernier déclare forfait en août 2013. Aux dernières nouvelles, le film ne serait pas abandonné et toujours en développement. John Leguizamo incar- e passage à Moscou pour rencontrer Edward Snowden, le réalisateur américain a fait des confidences surprenantes selon Variety. "J'aimerais faire un documentaire sur lui." Ce "lui" évoqué par Oliver Stone n'est autre que Vladimir Poutine, l'actuel président russe. Une figure controversée de la politique européenne que le réalisateur américain a rencontrée il y a quelques jours à Moscou. Après avoir taclé en février dernier Obama, qui ne "tient aucune de ses promesses", Oliver Stone a profité de son passage en terres russes pour se pencher sur le cas Poutine, en délicatesse avec de nombreux dirigeants tant européens qu'américains notamment sur la situation en Syrie et sur l'affaire Snowden. "Je voudrais interviewer Poutine pour montrer le point de vue que les Américains refusent d'entendre", a lancé le réalisateur de Wall Street à une agence de presse russe. Poutine n'est pas la seule personnalité avec laquelle le cinéaste s'est entretenu. S'il s'est rendu en Russie, c'est avant tout pour rencontrer Edward Snowden et Anatoliy Kucherena, l'avocat russe de ce dernier et auteur de Time of the Octopus. Un livre dont s'est en partie inspiré le réalisateur pour son projet de film consacré à l'ancien informaticien de la CIA qui a rendu public des milliers de documents sensibles. Un film sur l'affaire Snowden dont le tournage pourrait commencer début 2015. "Nous travaillons sur le scénario du film. Nous espérons débuter le tournage au début de l'année prochaine. Nous planchons sur le scénario depuis un an et nous sommes heureux que tout se passe bien", a confié Oliver Stone selon Variety. Pour incarner Edward Snowden, le réalisateur a misé sur Joseph Gordon-Levitt. Un choix que l'ancien informaticien exilé en Russie depuis juin 2013 après un passage à Hong Kong ne souhaite pas commenter. "J'en ai parlé avec Snowden et il m'a dit que c'était au scénariste et au réalisateur de décider. Il n'est pas contre le film. Qui serait contre un film qui parle de vous ?" a affirmé l'avocat d'Edward Snowden. D Phs : DR Alors que sort en salle le film "Paradise Lost" avec un glaçant Benicio Del Toro dans la peau de Pablo Escobar, retour sur les tentatives avortées ou non d'Hollywood de porter à l'écran la vie hors-norme du plus célèbre narcotrafiquant de l'Histoire. 19 nerait le narcotrafiquant, tandis que le titre a été changé en King of Cocaine. Pour l'anecdote, l'acteur était tellement motivé à l'idée de jouer Escobar qu'il dépensa 15000 $ en prothèses, costume et maquillage pour remporter le rôle lors de nouvelles auditions pour le casting du film. UN PEU DE RAB POUR LA ROUTE ? En avril 2014, Netflix a donné son feu vert pour la création de la série Narcos, qui doit être diffusée courant 2015. Une mini-série de dix épisodes avec cette fois-ci l'acteur Wagner Moura sous les traits du baron de la drogue, et devant la caméra du metteur en scène brésilien José Padilha. Les deux se connaissent bien, pour avoir fait ensemble le film choc Tropa de Elite, en 2007. Pas sûr que l'usine à rêves de Los Angeles soit encore assez rassasiée de tous ces projets d'adaptations autour de la vie hors-norme du plus grand narcotrafiquant de l'Histoire. Un vrai, grand méchant, comme Hollywood les adore. ELVIS PRESLEY Un film sur sa rencontre historique avec Nixon n long métrage réalisé par Liza Johnson va se concentrer sur l'entrevue entre le King et le président républicain en décembre 1970. Selon Deadline, les acteurs Michael Shannon et Kevin Spacey interpréteront ces deux figures. Le 21 décembre 1970, Elvis Presley se présente à la Maison-Blanche et demande à rencontrer Richard Nixon. Cette rencontre invraisemblable entre deux figures historiques va être reconstituée pour le grand écran à travers le film Elvis & Nixon, sous la direction de la réalisatrice Liza Johnson. À l'époque, le chanteur de Love Me Tender écrivait une lettre de six pages au président Nixon pour lui parler des problèmes de drogue dans la société, et notamment lui faire part de son souhait d'être engagé comme agent infiltré dans la lutte des stupéfiants. Le président républicain qui n'en est qu'au début de son mandat n'est pas très populaire chez les jeunes. Il accepte donc la rencontre avec le King Elvis, en espérant redorer son blason auprès de la jeunesse américaine. Selon le site Deadline, Kevin Spacey a été choisi pour incarner le Président Nixon, tandis que l'acteur du film Take Shelter, Michael Shannon, se prêtera aux traits de la légende du rock and roll. U 20 Lundi 10 novembre 2014 PUBLICITÉ JEUX Lundi 10 novembre 2014 PAGE ANIMÉE PAR LAZREG AOUNALLAH Mots croisés n°516 21 Mots fléchés n°516 HORIZONTALEMENT 1 - Réprimander - 2 - Vieille armée - Symbole précieux - Partie d'un violon (de d à g) - 3 - Abruti sans abri - De moins - Enveloppe - 4 - Piloté Protège le matelas - 5 - Molasse - 6 - Adjacente - 7 - Vient d'arriver - Plateau - 8 - En direct Stère - Embobinées - 9 - Atome - Tantale - Chose latine - 10 - Rejetée - Toiles sans voiles - 11 Dégradation - Iridium - 12 - Elle fait le guet. VERTICALEMENT 1 - Femmes de mauvaise vie - 2 - Apparent - 3 Clé des chants - Lettres de garantie - Gaz rare 4 - Minous - Direction - 5 - Ferme - En ligne Consonne double - Romain - 6 - Contracté - Histoires pour rire - Petit porteur - 7 - Mince - Tête de canard - 8 - Propriétaires - 9 - Frappés Prince troyen - Pronom - 10 - Poissons - Sorti de l'eau. Mots masqués n°516 Solutions du précédent numéro Cette grille masque tous les mots de la liste. Rayez ces mots dans tous les sens, de haut en bas, de bas en haut, de gauche à droite et de droite à gauche, horizontalement, verticalement ou diagonalement. Les lettres restantes vous donneront la solution qui correspond à la définition suivante : Amaigrissement et dépérissement progressifs (11 lettres) N.B : Une même lettre peut servir plusieurs fois ACCROC - AMANT AMER - BAIN - BARRER - BORNE - CARNE CLAN - CORPS CROUTE - DANSE DEBAT - DEBIT - ECOT EGAL - EPARS - EPEIRE ETAT - EVENT - FAIT FRAIS - FRELE - GRACE GRAIN - HARPE HORDE - IDIOT - INDUE - JAUGE - JETON JOULE - LETAL - LIEN LIEVRE - LIVRE - MAIRIE - MERITE - MOROSE NARD - NERVI - NORD OLIVE - OREILLE ORMAIE - PRISE - POIRE - RECUL - RENTE REVERS - SAUT - SCENE - SOURD - TOUR TOURET - TRANCHE UNITE - USINE - USUEL VALSE - VOILE - VOUTE. MOTS CROISÉS N° 515 HORIZONTALEMENT : 1. Palliatifs - 2. Ara - Mairie - 3. Loin - RR - Lr - 4. Émule - Alep 5. O.E.S - Rani - 6. Gs - Hautain 7. Faix - Net - 8. Avril - Etna - 9. Pa - Élus - Aï - 10. Hie - Ente - 11. Inné - Serré - 12. Essai - Reus. VERTICALEMENT : 1. Paléographie - 2. Arômes Vains - 3. Laïus - Fr - E.N.S - 4. N.L - Haie - Ea - 5. Im - Éraillé 6. Aar - Aux - Uns - 7. Tirant Ester - 8. Ir - Liant - Ère - 9. Filé Iéna - Ru - 10. Serpentaires. MOTS FLÉCHES N°515 HORIZONTALEMENT : Ristournes - Maître - S.S - Si - EE - Ente - Êtres - Ies - Ara - Saper Na ! - Tir - Us - Trie - Ut - AA - An - Ase - Pilet - Unir - Nés - Arête Lestes - Ses. VERTICALEMENT : Limier - Saine - Sa - Tan - Ales Étier - At - Est - Ôtées - Rat - Pur - Satin - As - Rée - Pie - Ur - In Nier - Ânes - Ester - Usité - Esses - Stères. MOTS MASQUÉS N° 515 REGARDANT 22 TÉLÉVISION Lundi 10 novembre 2014 Sélection du jour 20H50 Joséphine, ange gardien 20h55 Engrenages - 1 Réalisé par : Pascal Heylbroeck Acteurs : Mimie Mathy (Joséphine) Hubert Benhamdine (Gilles Marsac) Thierry Heckendorn (Roger Marsac) Elisabeth Commelin (Clara Marsac) Malonn Lévana Marion Trémontels (Jeanne) Valérie Vogt (Dominique) Réalisé par : Frédéric Jardin Acteurs : Grégory Fitoussi (Pierre Clément) Caroline Proust (Laure Berthaud) Philippe Duclos (François Roban) Audrey Fleurot (Joséphine Karlsson) Fred Bianconi (Fromentin) Joséphine apparaît au milieu de nombreux ours en peluche. Elle est là pour un Gilles Marsac, 25 ans. En effet le jeune homme doit succéder à son père, Roger, à la tête d'une entreprise de peluches. Mais Gilles n'en a ni l'envie, ni les compétences. Il a menti à ses parents et a abandonné l'école de commerce dans laquelle il était inscrit, pour faire de la photo. Il vit d'ailleurs secrètement avec une jeune photographe. 20H50 Under the Dome Laure découvre qu'elle est enceinte de quinze semaines. Toujours bouleversée par la mort de son compagnon, elle décide de cacher sa grossesse à ses collègues. Au même moment, les cadavres d'une mère de famille et de sa fille sont retrouvés accrochés à l'hélice d'une péniche sur le canal de l'Ourcq. Pour cette enquête, Laure demande à travailler avec le juge Roban. De son côté, l'avocate Jacqueline Karlsson met tout en oeuvre pour redorer sa réputation. 20H50 Breaking the Waves 20H50 A l'aube du sixième jour Réalisé par : Lars von Trier Acteurs : Emily Watson (Bess) Stellan Skarsgard (Jan) Katrin Cartlidge (Dodo) JeanMarc Barr (Terry) Adrian Rawlins (Richardson) Réalisé par : Roger Spottiswoode Acteurs : Arnold Schwarzenegger (Adam Gibson) Michael Rapaport (Hank Morgan) Robert Duvall (le docteur Griffin Weir) Tony Goldwyn (Michael Drucker) Michael Rooker (Robert Marshall) Sur la côte atlantique de l'Ecosse, dans les années 1970, Bess s'éprend de Jan, technicien sur une plate-forme pétrolière. Elle l'épouse contre l'avis de sa famille. Lorsque Jan repart travailler, Bess trouve la force de l'attendre grâce à sa foi en Dieu, avec lequel elle est persuadée de communiquer. Mais Jan, victime d'un accident, revient paralysé. Il demande à sa femme de se donner à d'autres hommes pour pouvoir guérir. Réalisé par : David Barrett Acteurs : Mike Vogel (Dale «Barbie» Barbara) Dean Norris (James «Big Jim» Rennie) Rachelle Lefevre (Julia Shumway) Alexander Koch (Junior Rennie) Colin Ford (Joe McAlister) Barbie parvient à s'échapper du tunnel de manière inexpliquée. Il entreprend, avec Julia, de dire la vérité à propos de Sam à Joe, Norrie et Junior. Ce dernier refuse de croire que son oncle est impliqué dans la mort d'Angie. Dale décide alors de retourner sur la falaise pour tenter de trouver le corps de Verdreaux. Mais sur place, il est inexorablement attiré vers le fond par une force mystérieuse. 20H50 X-Men : l'affrontement final Réalisé par : Brett Ratner Acteurs : Hugh Jackman (Logan / Wolverine) Halle Berry (Ororo Munroe / Tornade) Ian McKellen (Eric Lensherr / Magneto) Famke Janssen (Jean Grey / Phoenix) Anna Paquin (Marie / Malicia) Patrick Stewart (le professeur Charles Xavier) Le département de la santé américain annonce avoir mis au point un vaccin qui permettrait aux mutants de devenir des humains à part entière. Magneto lève alors une armée pour détruire l'antidote. Pendant ce temps, le professeur Charles Xavier, puissant télépathe, découvre que Jean Grey, tout juste revenue de l'au-delà, ne contrôle plus les pulsions criminelles qui émanent de son inconscient. 20H45 Castle - La rançon de la gloire 20H45 Hallyday, Mitchell, Dutronc Réalisé par : Mireille Dumas Adolescents, ils faisaient partie de la même « Bande de la Trinité » à Paris et se passionnaient pour le rock'n'roll. C'est sur fond de bruit et de fureur, à l'image d'Elvis Presley, que Jean-Philippe Smet prend le nom de Johnny Hallyday en 1960 et provoque l'hystérie des jeunes. Claude Moine abandonne son emploi de coursier pour former le groupe des « Chaussettes noires » et devenir Eddy Mitchell. Quotidien national d’information Edité par l’Eurl Millénium Presse Siège social : Maison de la presse Kouba - Alger R.C. : N° 01 B 00 151 30 Compte bancaire : BNA Zirout Youcef N° 300 101 600 En 2030, le clonage des animaux domestiques est devenu légal mais pas celui des êtres humains. Pourtant, un soir, en rentrant chez lui, Adam Gibson découvre avec surprise qu'un double de lui est en train de souffler les bougies de son gâteau d'anniversaire, entouré de sa famille. Adam Gibson est bientôt poursuivi par trois tueurs à la solde de l'impitoyable Michael Drucker, un magnat richissime. Directeur de la publication-gérant : Ahmed TOUMIAT Administration-publicité : Tél. / Fax. : 021 46 25 11 Rédaction : Tél. : 021 46 25 12 021 68 77 37 021 29 05 78 021 29 06 10 Fax. : 021 46 25 13 Composition : PAO Le Courrier d’Algérie Publicité-ANEP : 1, Avenue Pasteur-Alger Tél. : 021 73 76 78 Fax : 021 73 95 59 Impression : - Centre : SIA - Est : SIE - Ouest : SIO Diffusion : M.P. Diffusion Réalisé par : Bill Roe Acteurs : Nathan Fillion (Richard Castle) Stana Katic (Kate Beckett) Jon Huertas (Javier Esposito) Seamus Dever (Kevin Ryan) Tamala Jones (Lanie Parish) L'équipe enquête sur le meurtre de Mandy Sutton, une pop star dont le corps a été trouvé au petit matin dans une ruelle près de son domicile. Sur la scène de crime, son assistante personnelle arrive bouleversée et met Kate en contact avec sa mère qui est aussi son manager. Les choses se compliquent quand celle-ci déclare que le cadavre n'est pas celui de sa fille mais celui de Claire Samuels, la doublure de Mandy. Nos bureaux bureaux régionaux Tizi Ouzou : 3, Rue Capitaine Si Abdellah, immeuble Belhocine Tél. /Fax. : 026 20 20 66 Béjaïa : Immeuble Boughrara route de Sétif Tél : 034 22 04 06 Oran : 6, avenue Khedim Mustapha Tél. / Fax. : 041 39 45 73 Bouira : Rue Gherbi Guemraoui - Immeuble Kheerrouf Bouira. Tél. / Fax. : 026 94 20 76 Les manuscrits, photographies ou tout autre document adressés à la rédaction ne peuvent faire l’objet d’une quelconque réclamation Le Courrier d'Algérie informe ses lecteurs du changement de ses adresses électroniques et leur communique les nouvelles : [email protected] [email protected] COURRIER EXPRESS DU TIC AU TAC Lundi 10 novembre 2014 23 FAUT Y CROIRE ! Réunion du groupe de travail algéroégyptien, aujourd'hui, au Caire Les réunions du groupe de travail algéro-égyptien se tiendront, aujourd'hui au Caire au niveau des hauts responsables, dans le cadre de la préparation de la 7eme session de la Haute commission mixte, prévue jeudi, sous la présidence du Premier ministre, Abdelmalek Sellal et son homologue égyptien, Ibrahim Mahlab. Une délégation de hauts responsables algériens, composée de près de 30 membres représentants les différents secteurs économique, culturel et social, est arrivée hier au Caire. Les membres de la délégation entameront, à partir d'aujourd'hui, une série de réunions avec leurs homologues égyptiens relevant des ministères des Affaires étrangères et de la coopération internationale pour l'évaluation des relations bilatérales, l'examen des questions en suspens, la proposition de solutions adéquates, la présentation des documents prêts à la signature et ceux en cours d'examen afin de soumettre un rapport à la réunion du comité du suivi. « Belkhadem complote pour déstabiliser le pays », Amar Saâdani, SG du FLN, à TSA - Ah, quand les noces sont rompues ! L'allié et l'ami d'hier devient le pire ennemi au point de comploter pour déstabiliser le pays… c'est à dire le FLN pour ceux qui n'auraient pas compris « La stabilité régionale passe la décolonisation du Sahara occidental », Ramtane Lamamra , MAE algérien - Tant qu'il y aura des hommes ! «Je ne peux plus travailler dans ces conditions», Ciccolini, entraineur de la JSK à Hannachi ( In Le Buteur) - Déjà ? déjà, déjà,…. Le tout premier hôtel d'El Tarf ouvre ses portes Le "Paradis Palace" pourrait bien figurer, dans le futur, dans les publications qui viendraient à traiter de l'Histoire de la ville d'El-Tarf puisqu'il s'agit du tout premier établissement hôtelier à ouvrir ses portes dans ce chef-lieu de wilaya. Inauguré dimanche lors d'une cérémonie à laquelle ont pris part le président de l'Assemblée populaire de wilaya, Tarek Tridi, des élus locaux et de nombreux invités, le "Paradis Palace" dispose de 40 chambres totalisant 120 lits. D'une architecture agréable, l'établissement de 4 étages, fruit d'un investissement privé, colmate une étonnante lacune puisque la ville d'El-Tarf, promue au rang de chef-lieu de wilaya en 1984, était jusqu'à aujourd'hui, la seule ville disposant de ce statut dépour vue du moindre établissement hôtelier. Un manque qui contraignait les visiteurs, touristes, hommes d'affaires, séminaristes ou fonctionnaires en mission, à se déplacer jusqu'à la ville d'El Kala, située à 25 km d'El Tarf, pour disposer d'un lieu d'hébergement. Selon un élu local, l'ouverture de cet hôtel, qui a généré une vingtaine d'emplois permanents, permet à cette ville située au cœur d'une région touristique par excellence, forte de ses zones humides d'importance mondiale, de ses denses forêts et de ses lacs, d'entrevoir les prémices d'une activité touristique dynamisée. Basketball : la FIBA lance le programme 3x3 e-learning La Fédération internationale de Basketball (FIBA) a annoncé vendredi le lancement de sa nouvelle initiative d'éducation spécifique de Basketball 3x3, le programme 3x3 e-learning (http://academy.fiba.com). Cet outil de formation innovant, développé par l'Académie de la FIBA avec l'équipe de 3x3 FIBA, est maintenant disponible pour les 214 fédérations nationales membres de la FIBA et la communauté de 3x3 dans le monde entier. Le programme réunit les différentes composantes du 3x3 pour expliquer la nomenclature utilisée, les règles du jeu, la structure de la compétition, les classements des joueurs et les plates-formes numériques nécessaires pour organiser, gérer et participer au développement de la discipline. Un facteur important à venir du programme 3x3 e-learning est que les points des Fédérations au classement 3x3 "3x3 Federation Ranking" seront doublés pour celles qui ont, au moins, un membre du staff ou un administrateur qui aura réussi le programme. Ceci est une motivation pour toutes les Fédérations nationales à participer au programme et à accroître leurs connaissances du 3x3. Le "3x3 Federation Ranking" est le critère utilisé pour identifier les équipes qualifiées aux Championnats du monde FIBA (masculin, féminin, U18 masculin et U18 féminin) et aux jeux Olympiques de la Jeunesse.Le programme est mis en place pour servir de tremplin aux Fédérations nationales et aux organisateurs du 3x3 dans l'amélioration de leurs connaissances et dans le développement du 3x3 dans son ensemble. El-Bayadh : mort de camélidés affectés par la Trypanosomose à Brezina « On monte en puissance », Alain Michel, entraîneur du CRB, après sa victoire sur le MCA - Pérore pas trop mon vieux, tu peux aussi vite dégringoler en puissance dans ce foot là ! Six camélidés sont morts, dans la commune de Brezina, wilaya d'El-Bayadh, après avoir contracté la maladie dite Trypanosomose. L'inspecteur vétérinaire Houari Saâd a estimé que la situation est jusqu'ici maitrisée, grâce à la disponibilité de vaccins, avant de signaler que 10 autres cas confirmés de cette pathologie animale ont également été décelés après analyses à travers le territoire de la même commune. Des orientations ont été données aux éleveurs de la région de Brezina pour se rapprocher des services vétérinaires et s'armer des consignes nécessaires visant à circonscrire cette maladie, a-t-il ajouté. Cette maladie, véhiculée par une mouche, provoque des avortements chez les chamelles, ainsi que des complications pouvant entraîner la mort, a expliqué le même responsable. La wilaya d'El-Bayadh compte une richesse cameline de plus de 100 000 têtes, concentrée notamment dans la partie sud de la wilaya. Météo à Alger Horaires des prières Lundi 10 novembre 2014 22°C / 11°C Lundi 17 muharam 1436 Dohr : 13h20 Assar : 15h21 Maghreb : 17h43 Îcha : 19h09 Dans la journée : nuageux Vent : 14 km/h Humidité : 71 % Dans la nuit : nuageux Vent : 10 km/h Humidité : 81 % L’information au quotidien Qualifiant le discours de Mohammed VI de «suicidaire» Pour le ministre des Affaires étrangères de la République arabe sahraouie démocratique (Rasd) , Mohamed-Salem Ould-Salek, le roi du Maroc «a tenté par son discours de dénier le caractère colonial de l'occupation du Sahara occidental par l'armée marocaine», a-t-il affirmé. C'est au cours de la conférence de presse qu'il a animée, hier à Alger, au siège de la représentation diplomatique de la Rasd, que notre interlocuteur a tenu à noter qu'après plus de cinquante années de l'inscription en 1963 aux Nations unies, de la Question du Sahara occidental, sur le registre des ques- Ph : DR Qualifiant de «suicidaire» le discours du roi du Maroc, Mohammed VI, qu'il a prononcé, jeudi dernier, le chef de la diplomatie sahraouie a indiqué qu'il est «une réaction» aux rapports et déclarations de hauts responsables des Nations unies, en charge de la question de la décolonisation du Sahara occidental. Ph : Le Courrier d’Algérie Ould-Salek interpelle le Conseil de sécurité de l'Onu tions soumises à un processus de décolonisation, le roi du Maroc s'entête à faire fi de la Légalité internationale. Une fuite en avant de Mohammed VI, qui «rappelle à l'ordre», fin octobre dernier, par les rapports, déclarations et les décisions du Conseil de sécurité, notamment ceux émis, fin octobre dernier, sur le Sahara occidental. Qu'il s'agisse du Secrétaire général de l'Onu, du Conseil de sécurité et de l'Envoyé personnel de Ban Ki-moon pour le Sahara occidental, il a été signifié à Mohammed VI que le Droit international est incontournable dans tout processus de règlement juste et régulier de la question du Sahara occidental. Ce qui met la politique coloniale du royaume chérifien au «pied du mur», indique notre interlocuteur, précisant que le discours en question du roi a inscrit le Maroc dans «une position frontale» avec l'Onu et le Conseil de sécurité. Force est de souligner qu'au terme de plus de sept années de propagande et de promotion de la «solution d'autonomie» par la monarchie marocaine pour le règlement de son conflit avec le Front Polisario sur le Sahara occidental, Mohammed VI peine à faire valoir sa solution. Celle-ci étant non conforme, voire en contradiction fondamentale avec la nature de la question du Sahara occidental, qui fait d'elle la dernière ques- polémique L La chanson qui fait scandale sur une chaîne privée es téléspectateurs algériens addictifs des programmes de variétés musicales ont été désagréablement surpris en regardant avant-hier la chaîne de télévision privée KBC. Celle-ci a en effet diffusé « Star Académie 10 », un programme de la chaîne de télévision libanaise CBS avec une chanson qui fait scandale. Cette chanson est interprétée par la marocaine Ibtissem Tekset et dont le titre «Sawt Hassan thani younadi Sahara» (la voix de Hassan II appelle le Sahara ). Cette chanson a été produite à l’occasion de la célébration du 39ème anniversaire, par le Maroc, de la tristement célèbre «marche verte» au cours de laquelle les forces armées royales avaient occupé indûment les territoires du Sahara occidental qui venaient d’être abandonnés par le colonisateur espagnol, jusque-là puissance administrant cette partie du Maghreb. Cette chanson est un éloge flatteur dédié à la mémoire de feu Hassan II, l’artisan de l’occupation du Sahara. Le Makhzen, actuellement en butte à des difficultés internes au royaume cherche à forer le consensus à travers la question du Sahara. Au moment où son projet d’autonomie interne peine à avancer sur le plan international, le régime marocain ne rate pas le moindre espace, la moindre tribune pour continuer à vendre le mensonge historique de la marocanité du Sahara occidental, alors qu’il s’agit d’une entreprise d’occupation coloniale qui dure depuis 1975. Une forfaiture Mais, à la limite c’est de bonne guerre pour le régime marocain qui a la hantise de l’autodétermination, une option incontournable, mais delà à ce que ce mensonge historique trouve écho sur une chaîne de télévision privée algérienne relève de la haute trahison vis à vis des principes immuables de la position de l’Algérie quant à l’autodétermination des peuples. On se demande comment la chaîne de télévision algérienne KBC a pu se prêter à une telle forfaiture en diffusant cette chanson, sachant que la position de l’Algérie sur la question du Sahara est basée sur des principes intangibles, à savoir le référendum d’autodétermination du peuple sahraoui. C’est à se demander aussi si cette chaîne de télévision privée ne roule-t-elle pas pour les intérêts du Makhzen tant le scandale de la diffusion, en direction des téléspectateurs algériens, de cette chanson de propagande, sur la soi-disant marocanité du Sahara occidental, pose des questions légitimes sur les initiateurs de cet acte répréhensible qui a provoqué l’indignation générale ! M. B. tion de décolonisation sur le continent africain inscrite à l'Onu, la realpolitik promue par Mohammed VI bute sur la primauté de la force du Droit sur le Droit de la force. Sur les blocages marocains et ses manœuvres en cours, notamment ceux à l'encontre de Christopher Ross, ils «visent à freiner», selon notre interlocuteur, le processus engagé par ce responsable onusien, dont les précédents rounds de négociations sous les auspices de l'Onu, en la personne de Ross, entre les responsables marocains et ceux du Front Polisario. La fuite en avant de Mohammed VI, au regard du contenu de son discours en question, une teneur qui le met en position frontale avec la Communauté internationale, celle-ci est appelée, souligne notre interlocuteur, «à assumer ses responsabilités», notamment pour le respect et l'application de la Légalité internationale. Le Conseil de sécurité, lequel est en charge de la paix et de la sécurité dans le monde, doit tenir compte des risques encourus par l'entêtement de Rabat à faire fi du Droit international. Pour notre interlocuteur, le peuple sahraoui et sa lutte pour sa dignité et ses droits légitimes, dont son droit à l'autodétermination, sont, a-t-il rappelé, garantis dans le Droit international. Avertissant, à ce propos, que les Sahraouis, ceux des camps de réfugiés, ainsi que les Sahraouis des territoires encore sous occupation marocaine «sont attachés» à ce Droit et «déterminés» à le faire valoir, par toutes les voies pour y parvenir. Outre la voie de la diplomatie à laquelle «le Front Polisario s'est inscrit, depuis longtemps, pour le règlement de la Question sahraouie par une solution juste, selon le Droit international», le conférencier souligne que «d'autres voies de lutte sont à emprunter, notamment la reprise de la lutte de libération armée», a-t-il lancé. Après le discours de Mohammed VI, au contenu frontal avec la Communauté internationale, balayant d'un revers la Légalité et le Droit internationaux, Ould-Salek conclut que «la balle est dans le camp du Conseil de sécurité», lequel doit assumer ses responsabilités engagées dans le processus de décolonisation du Sahara occidental. Karima Bennour Mardi 18 muharam Sobh : 05h45 Chourouk : 07h21 5e édition des Journées Cinématographiques d’Alger Mobilis accompagne le 7e art M obilis partenaire de la 5e édition des Journées cinématographiques d’Alger (JCA), prévues du 08 au 12 novembre 2014 à la salle El Mouggar d’Alger, sous l’égide du ministère de la Culture et organisée par l’association «À nous les écrans». Véritable carrefour culturel et espace de rencontre, entre l’Europe, l’Afrique et le Moyen Orient, cette manifestation cinématographique indépendante, initié par de jeunes réalisateurs et cinéphiles. Les Journées cinématographiques d’Alger, permettent de présenter des films qui ont une visée à la fois culturelle et artistique et qui ont comme toile de fond les problèmes sociaux, économiques et religieux des pays d’origine. Ces journées, ont également permis le lancement de la carrière de nombreux jeunes et nouveaux cinéastes algériens, et ont permis à d’autres de s’illustrer dans le paysage cinématographique. En participant à cette manifestation dédiée au 7e art, Mobilis, confirme son engagement pour la promotion de la culture en Algérie et reste fidèle ainsi à ses valeurs de soutien et encouragement des jeunes talents et créateurs de courts métrages algériens qui ne cessent de redorer le flambeau du cinéma algérien de par le monde. LUTTE CONTRE LA CONTREBANDE L’Armée neutralise quatre contrebandiers au sud du pays 3 220 litres de carburant destinés à la contrebande ont été saisis et quatre personnes ont été appréhendées récemment par les éléments de l'Armée nationale populaire (ANP) dans trois opérations distinctes au sud du pays, a indiqué dimanche un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN).» Dans le cadre de la sécurisation des frontières et la lutte contre la contrebande et le crime organisé, un détachement de l'ANP relevant de la 4ème Région militaire, a saisi, aujourd'hui 09 novembre 2014 à 2h00, suite à une embuscade dressée près de la localité frontalière de Taleb Larbi à El-Oued, une quantité de 640 litres de carburant destinée à la contrebande», a relevé la même source.
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