Gsm : l`espion qui vous suit partout
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Gsm : l`espion qui vous suit partout
Avril 2008 • n° 4 Magazine de Beci Brussels Enterprises Commerce & Industry Dossier Informatique & Télécoms Gsm : l’espion qui vous suit partout BANQUE & FINANCES Quelques astuces pour négocier son crédit ENJEUX Financement : une obole pour Bruxelles ? LA TRÉSORERIE SANS LE RISQUE TRANSFORMER TOUS VOS CLIENTS EN BONS CLIENTS * ** WITH COFACE, TURN EVERY CLIENT INTO A GOOD CLIENT. ** FACTORING • INFORMATION & RATING • RECEIVABLES MANAGEMENT • CREDIT INSURANCE LE SUCCÈS RÉEL DE VOTRE ENTREPRISE PASSE PAR UNE GESTION CONTRÔLÉE DE VOTRE POSTE CLIENTS ! EN TOUTE SÉRÉNITÉ, TANT SUR LE PLAN NATIONAL, QU’INTERNATIONAL. NOTRE MISSION : FACILITER LES ÉCHANGES B-TO-B PARTOUT DANS LE MONDE EN VOUS OFFRANT UNE GAMME COMPLÈTE DE SERVICES : L’INFORMATION ET LA NOTATION D’ENTREPRISE, LA GESTION DE CRÉANCES, L’ASSURANCE - CRÉDIT ET LE FACTORING. YOUR TRADE RISKS UNDER CONTROL 100 BOULEVARD DU SOUVERAIN . 1170 BRUXELLES . T +32 (0)2 404 01 11 . F +32 (0)2 663 76 59 . M [email protected] edito « Ensemble » les trois régions, sur les principaux enjeux de développement de cette zone élargie de Bruxelles, dès lors considérée comme un atout pour la prospérité des trois régions. Exercice enfin marqué par l’intensité de l’activité des institutions consultatives, au sein desquelles Beci est le porte-parole du monde des entreprises. Ce fut l’occasion pour Beci de s’exprimer au travers de divers problématiques considérées comme prioritaires, telle la simplification administrative en matière d’environnement et d’urbanisme, mais aussi de prendre Au plan politique, l’exercice écoulé ne sera pas à compter connaissance et de prendre attitude sur les initiatives au nombre des moments les plus glorieux de l’histoire podu gouvernement en matière de litique de notre pays. C’est dans ce développement international de contexte largement perturbé que Bruxelles, ou relativement à la Beci a pourtant pris son envol, et planification stratégique des imoffert à ses interlocuteurs un porte« Business Route 2018 plantations européennes dans la parole patronal unifié et très largefor Metropolitan Brussels » capitale. ment représentatif de l’ensemble Un point revient comme la grande des milieux économiques présents portera la vision priorité pour nos entreprises et à Bruxelles. Le nouveau sigle Beci des entreprises établies pour la viabilité de notre ville : il rendu public depuis le mois de juin s’agit de la mobilité et de l’acces2007 s’impose désormais dans la dans les trois régions, sibilité. Ceci retiendra plus que jacommunication de la Chambre de sur les principaux enjeux de mais notre attention. Commerce et de l’Union des EntreLe rapport d’activités de Beci prises de Bruxelles. développement – Union des Entreprises de Bruxelles de cette année comprend comCet exercice fut également celui de de cette zone élargie me de coutume, une évocation des la manifestation d’une solidarité de Bruxelles principaux dossiers qui ont morenforcée entre les organisations bilisé l’équipe et les commissions patronales régionales, la FEB et les de travail de Beci au cours de cet organisations de classes moyennes, exercice social. Nous vous recommandons une lecture qui ont décidé de s’exprimer en commun, au travers d’un « fructueuse de ce rapport, qui a pour vocation essentielle Pacte pour le maintien de la prospérité et de la solidarité de parfaire votre information. en créant 500.000 emplois d’ici 2020 ». Ce Pacte constitue une réponse de l’ensemble des organisations représentatives des entreprises à la plupart des défis qui se posent aujourd’hui au développement économique et à la solidarité entre les générations. La signature de ce Pacte de Solidarité a reçu un écho généralement favorable des médias, qui ont souligné l’originalité de la démarche. La solidarité patronale s’est aussi illustrée dans le projet non moins novateur des trois organisations patronales régionales, BECI, VOKA et UWE, auxquelles s’est associé la FEB, de développer en commun une vision cohérente pour le développement de Bruxelles, considérée comme moteur de développement d’une zone définie au-delà du territoire institutionnel, en fonction des flux économiques et sociaux. Ce projet, baptisé « Business Route 2018 for Metropolitan Brussels » portera la vision des entreprises établies dans Emmanuel van Innis, Président de Beci Union des Entreprises de Bruxelles 3 N° 4 - AVRIL 2008 - E NTR E P R E N D R E L’ Union des Entreprises de Bruxelles (Beci) a tenu son assemblée générale annuelle le 16 avril 2007. L’occasion de rappeler les points forts de ces douze derniers mois d’activités de l’organisation dont la vocation et la mission consistent à représenter et défendre les intérêts des entreprises établies à Bruxelles, à l’égard de leurs interlocuteurs publics. Elle en constitue, avec les organisations syndicales et les organisations de classes moyennes, les interlocuteurs sociaux. sommaire AVRIL 08 BRUSSELS ENTERPRISES COMMERCE & INDUSTRY 3 Edito 6 Enjeux • « Notre projet pour Bruxelles » • Une obole pour Bruxelles ? • Pourquoi pas de plan de diversité linguistique ? Entreprendre est le mensuel de Beci (Chambre de Commerce & Union des Entreprises de Bruxelles) Avenue Louise 500 • 1050 Bruxelles t +32 2 648 50 02 • F +32 2 640 93 28 www.beci.be 18 Espace membres 24 Séminaire La récupération des honoraires d’avocats Olivier Willocx [email protected] 25 Europe Focus sur le tourisme Chine-Europe 28 L’album Starters Night 30 International Le Brussels Infrastructure Business Club est né ! 68 Demandes d’admission - Index publicitaire 69 Bloc-Notes Responsable : Karima Amrous directrice de la Communication [email protected] Secrétaire de rédaction : Stéphanie Brisson [email protected] Collaborateurs : Guy Bernard • Jean Blavier • Thandiwé Cattier • Vincent Delannoy • Arnaud Dellicour • Olivier Duquesne • Nicole Evans • Olivier Kahn • Aurore Lester-Smith • Jacqueline Remits • Luc Rivet • Myriam Schellens • Harold Schuiten Editeur responsable Rédaction Production & Abonnements 4 31 Forum Jump La mixité « dope » le business 33 Boîte à outils Administration: Didier Amandt [email protected] Design : Megalunatriumviraat Graphisme – Impression: DB Print Traduction: BLS Photo de couverture : Photos.com ISSN 0770 - 2264 39 Repères Tous droits réservés – Reproductions interdites sans autorisation écrite de l’éditeur 40 BizzBox News 68 Petites annonces Abonnements Prix : 80 € pour 10 numéros + Who’s who Beci. Infos : [email protected] • t 02 643 78 34 L’ENTREPRISE AU QUOTIDIEN DOSSIER Banque & finances 43 48 52 55 Grandir avec sa banque, une question de confiance Quelques astuces pour négocier son crédit Faut-il acheter à Miami ? Les taux européens trop élevés ne vont pas baisser PUBLICITÉ Entreprendre/Dynamiek est lu chaque mois par plus de 21.000 décideurs. Tirage moyen par numéro : 13132 ex. (Actuellement : 14.200 ex.) Infos et réservations : Geneviève N. Juste • T 02 537 60 31 F 02 534 86 22 • [email protected] Véronique Legein •T 02 763 18 19 F 02 772 54 22 • [email protected] DOSSIER Informatique & télécoms 59 63 64 65 Mieux ou moins cher ? GSM, l’espion qui vous suit partout L’avenir est à la« communication unifiée » Besoins en compétences informatiques NOS PROCHAINS DOSSIERS Entreprendre – Dynamiek Juin 2008 • Ressources humaines Date limite pour vos réservations : le 15 mai 2008 Septembre 2008 • Outsourcing & Facility Management • Energie + Rapport d’activités 2008 de Beci Date limite pour vos réservations : le 15 août 2008 Partenaires structurels de Beci )3/ "52%!56%2)4!3 #ERTIFICATION La nouvelle empreinte du succès Des impressions couleur hyper nettes, jusqu’à 20 ppm, grâce aux imprimantes laser couleur de Brother. Connectables réseau, elles sont également disponibles avec module recto verso. Photocopier, faxer et numériser font également partie des possibilités offertes par ces multifonctions peu encombrantes. Déjà disponibles à partir de 555 TVA incl. Plus d’infos sur www.brother.be ou au 02/467 42 11. enjeux les entreprises et commerces de BECI, les syndicats CSC-Bruxelles et FGTB-Bruxelles, les membres du Réseau des Arts à Bruxelles et du Brussels Kunstenoverleg les comités d’habitants du BRAL et d’Inter-Environnement Bruxelles les initiateurs de l’Appel des Bruxellois « Nous existons ! » Aula Magna, bruXsel forum* et Manifesto, présentent une plate-forme commune pour l’avenir de la Région de Bruxelles : « Notre projet pour Bruxelles » N° 4 - AVRIL 2008 - E NTR E P R E N D R E 6 A u moment où les structures de l’Etat fédéral belge sont remises en question et où le sort de la Région de Bruxelles reste très incertain, les représentants des organisations et des associations signataires de ce texte souhaitent exprimer des valeurs qu’ils défendent, la vision de l’avenir qu’ils partagent, les constats qu’ils établissent et les propositions qu’ils ont élaborées pour l’avenir de la Région bruxelloise et donc aussi pour la Belgique du 21ème siècle. C’est pour créer les conditions qui doivent permettre l’éclosion d’un véritable projet de ville que nous lançons cette série de 12 propositions. Elles répondent aux préoccupations des citoyens membres ou affiliés de nos organisations et associations. Il reviendra aux décideurs politiques locaux et fédéraux d’y apporter les réponses institutionnelles les plus adéquates à la faveur de la réforme de l’Etat en cours d’élaboration. 1 Une forte solidarité entre personnes et entre Régions Nous demandons le maintien d’une forte solidarité interpersonnelle dans le cadre d’un Etat fédéral modernisé qui s’appuie sur une coopération entre trois Régions égales et responsables et qui permette notamment d’affronter les défis de la pauvreté et de la précarité à Bruxelles. 2 Un juste financement de la Région de Bruxelles Bruxelles veut rester solidaire de la Wallonie et de la Flandre. Une part importante de la richesse nationale produite à Bruxelles l’est d’ailleurs aussi grâce aux nombreux travailleurs venus des autres Régions. Mais le maintien à long terme des flux économiques en faveur des Régions partenaires de Bruxelles n’est possible que grâce à un meilleur financement de Bruxelles, loin cependant de toute notion de « juste retour ». La décision de faire correspondre frontière linguistique et frontière régionale prive notamment Bruxelles de l‘impôt des personnes physiques d’un grand nombre de ses travailleurs qui résident en dehors de la frontière régionale. De même, Bruxelles est affectée, bien plus que toute autre Région, par l’impact de l’impôt foncier qui n’est que partiellement perçu sur les très nombreux bâtiments publics (« mainmorte ») installés dans notre Ville-Région. Nous demandons que le financement structurel de la Région soit revu en tenant compte des nombreux coûts et des manques à gagner auxquels elle doit faire face. Ses obligations de capitale multiple et les choix institutionnels passés mettent la Région de Bruxelles en difficulté et ne permettront pas la poursuite du développement du moteur économique de la Belgique. 3 Une « communauté urbaine » qui dépasse les frontières de la Région Nous demandons que le pouvoir politique développe les outils qui permettent d’assurer une meilleure gestion de matières trans-régionales, comme l’aménagement du territoire, la mobilité, la fiscalité locale des entreprises, l’emploi, la sécurité et l’environnement. A partir des initiatives prises dans les Euregios de Lille-Tournai-Kortrijk et de Liège-Aachen-Maastricht, la création d’une « communauté urbaine » gérée démocratiquement et adaptée aux réalités socio-économiques des communes concernées doit être recherchée. 4 Une Région responsable et des espaces communautaires ouverts Nous demandons que l’autorité régionale dispose des moyens et compétences nécessaires pour mener une politique intégrée et efficace face aux défis majeurs que constituent sur son territoire les crises liées à la dualisation des quartiers, au chômage et à la formation. Une coordination étroite et performante entre des compétences - tantôt communautaires (enseignement, matières personnalisables, culture) et tantôt régionales (aménagement du territoire, logement, mobilité..) - est indispensable à cet effet. Nous exigeons TALISMAN Le package de protections sur mesure de votre entreprise AXA Entreprises - Karamba La vie d’une entreprise est soumise à bon nombre de risques. 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Les initiatives inverser la tendance pernicieuse du multilingues et intercommunautaisystème d’enseignement en vigueur, res doivent être à la fois permises et qui creuse les inégalités entre établisstimulées. sements, crée des écoles « ghettos » et Nous demandons tout particulièreincite à la concurrence entre réseaux ment aux deux Communautés de se et établissements scolaires. mettre d’accord pour favoriser davanAvec une intensité variable entre rétage le dialogue intercommunautaire seaux des deux Communautés, les écoà Bruxelles et pour assurer une cohéles dites « difficiles » sont aussi celles rence entre leurs activités de promoqui connaissent un manque cruel de tion propres à leur langue et celles professeurs qualifiés, voire une vraie organisées par la Région. Nous leur pénurie d’enseignants. Bruxelles doit demandons aussi de mieux favoriser pouvoir développer des pédagogies la mobilité transrégionale des traadaptées à la réalité sociale, démogravailleurs et des bénéficiaires des serviphique et culturelle de nombreuses ces non marchands dans les matières écoles, qui s’écartent largement du culturelles et personnalisables. modèle standard de l’enseignement organisé à ce jour dans les deux Communautés. Au niveau de l’école priUn enseignement performant adapté maire, par exemple, l’effort de reméà la situation de Bruxelles diation indispensable en direction des populations scolaires fragilisées doit Pour permettre une égalité des chanêtre renforcé ; une aide supplémentaices de tous les jeunes bruxellois, il faut re doit être apportée pour améliorer augmenter l’implication de la Région l’apprentissage de la langue de l’enseidans les politiques d’enseignement. gnement. Le modèle finlandais peut Il faut favoriser les politiques croisées être une source d’inspiration féconde entre la Région et les Communautés pour redonner sens et fierté au métier et entre les deux Communautés sur le d’enseignant. Les pouvoirs organisaterritoire bruxellois. teurs devraient aussi pouvoir mieux Trois défis sont à relever : la lutte prendre en compte le souhait de nomcontre la ségrégation scolaire, la rebreux Bruxellois de disposer d’un vérivalorisation des métiers de l’enseitable enseignement multilingue, dès gnement, et le bilinguisme, voir le l’école primaire, pour répondre à la simultilinguisme. La Région doit soutuation linguistique très particulière tenir une politique vigoureuse pour 5 de Bruxelles. A cet égard la méthodologie des écoles européennes pourrait être une des pistes étudiées. Les programmes scolaires doivent tenir compte de la réalité des emplois susceptibles d’être offerts aux jeunes Bruxellois. 6 Une gestion plus cohérente de la Cité Dans le cadre d’une subsidiarité bien réfléchie, nous plaidons pour que soit mise en place - après analyse approfondie - une répartition plus cohérente et efficace des compétences entre les dix-neuf communes bruxelloises et la Région. Ceci pour améliorer la gestion de la Cité, notamment en matière de mobilité, d’urbanisme, de propreté, de police, d’aide aux personnes et de fiscalité. A la lumière de cette éventuelle redistribution des compétences, les communes pourraient mieux assumer leurs missions dans une perspective de recomposition des politiques publiques, au plus près des réalités de vie des citoyens. Nous souhaitons voir maintenues ou confortées les procédures de publicité et de consultation de la population, en particulier sur les études d’incidence et sur les grands projets de développement économique, culturel, touristique et d’infrastructure. De manière plus générale, nous voulons voir émerger une vision globale de la ville, associant de manière proactive à cette construction la population et les acteurs divers qui font la ville. 7 Un vrai projet culturel pour Bruxelles Nous exprimons le refus de vivre de façon fermée les uns par rapport aux autres et affirmons notre volonté de tisser des liens entre toutes les populations présentes à Bruxelles. Pour réaliser le maillage culturel nécessaire, pour contribuer au développement socio-économique de la Ville-Région, pour acquérir le statut de capitale fautlefaire.be A quelle hauteur placez-vous la barre ? “Huit centimètres. Cela semble peu. En 2004, j’ai franchi 1m95 à Plovdiv. Aux championnats d’Europe à Göteborg, j’ai passé 2m03. Trois années d’entraînement intensif, de suivi, de coaching et de travail d’équipe. Trois années de progrès personnels qui m’ont fait gagner huit centimètres. Cela semble peu, mais ces huit centimètres m’ont permis d’atteindre le top européen. Et vous, à quelle hauteur placez-vous la barre ?” STARTERS INDÉPENDANTS PME MANAGERS RH Prioritealhumain.be Quels que soient vos défis professionnels, ils reposent en priorité sur le facteur humain. C’est celui-ci qui détermine à quelle hauteur vous placez la barre. Prenez donc soin de votre capital humain et valorisez-le de façon optimale. Comment ? Cliquez sur www.prioritealhumain.be et découvrez des solutions pratiques, un soutien pragmatique et des conseils sur mesure. En tant que groupe de services RH intégré, Acerta est votre partenaire privilégié pour le guichet d’entreprises, la caisse d’assurances sociales, le secrétariat social, la caisse d’allocations familiales et le consulting. 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Nous demandons aussi le maintien du statut fédéral des institutions culturelles et des établissements scientifiques dont le caractère fédéral est actuellement reconnu. 8 permettre aux Bruxellois qui le souhaitent d’obtenir une carte d’identité bilingue français/néerlandais. Dans le souci de souder leur destinée régionale, tout en respectant les aspirations culturelles des uns et des autres, les Bruxellois doivent être libres de constituer des listes multilingues pour les élections régionales. Nous souhaitons aussi que soit octroyé le droit de vote aux résidents de nationalité étrangère pour les élec- nécessairement par une coordination des politiques régionales. Pour éviter l’étalement de la ville, et les problèmes d’environnement et de mobilité qui en découlent, il convient de favoriser la densification de la ville. Il faut stimuler la rénovation et la construction de logements à des prix accessibles, notamment à partir des trop nombreux terrains, immeubles et étages laissés inexploités. Nous demandons aussi que soit levé le tabou d’un péage urbain, afin de pouvoir atteindre l’objectif de réduction de 20% de la pression de l’automobile sur Bruxelles inscrite dans le Plan Régional de Développement et dans la déclaration gouvernementale de 2004. 11 Une ville lisible et transparente De manière plus générale, nous demandons que soient revues toutes les institutions du pays, aujourd’hui Nous souhaitons que soient multiples et complexes, soutenues de manière acdans l’intérêt de Bruxelles tive les cultures liées aux et de la Belgique. langues parlées par les perUne telle évolution institusonnes présentes sur le tertionnelle ne pourra advenir ritoire bruxellois. Ceci vaut sans être précédée d’une répour les langues nationales flexion approfondie, transbien sûr, mais aussi pour parente, cohérente et restoutes les autres langues ponsable, dont les résultats parlées par les communaudoivent profiter à l’ensemtés significativement préble des citoyens du pays. En sentes à Bruxelles. attendant cette simplificaPartout où cela se justifie, le tion, nous souhaitons que multilinguisme des services Un vrai projet culturel pour Bruxelles, à l’image de Berlin les communes se dotent - plutôt que celui des individ’un guichet unique capadus - sera la réponse au cable d’informer le citoyen sur toutes ractère toujours plus international de tions régionales. Ce droit de vote, ofles compétences, quels que soient ces notre ville où l’anglais devient une fert notamment aux fonctionnaires niveaux de pouvoir. langue véhiculaire pour tous ceux européens, doit être associé à la néqui ne maîtrisent ni le français, ni le cessité d’une réflexion entre les insnéerlandais. titutions européennes et les pouvoirs Une autonomie constitutive de la Région de Bruxelles publics belges sur le financement des infrastructures collectives mises à Une égalité des citoyens et le Enfin, il nous semble évident que la refus de toute discrimination leur disposition à Bruxelles. Région de Bruxelles-Capitale doit bénéficier d’un niveau d’autonomie Nous rappelons les principes d’égaconstitutive, équivalente à celui qui lité et de non-discrimination des Un environnement activement protégé est ou pourrait être octroyé aux deux citoyens et rejetons donc toute obliautres Régions. ● gation de choix d’une sous-nationaLa recherche d’une solution aux prolité francophone ou flamande. Nous blèmes d’environnement, qui ne exprimons, au contraire, le désir de connaissent pas de frontières, passe Une ville plus ouverte et plus internationale 12 9 10 %THIAS!SSURANCE 0ROTmGEZAUMIEUXVOTREENTREPRISE !SSUREUR DE RmFmRENCE NOTAMMENT EN !CCIDENTS DU 4RAVAIL ET EN !SSURANCE !UTO %THIAS VOUS OFFRE UN LARGE mVENTAIL DE GARANTIES ET DES SOLUTIONS SUR MESURE !JOUTEZY DES TARIFS AVANTAGEUXUNTRAITEMENTRAPIDEDESSINISTRESAINSIQUEDES CONSEILS PERSONNALISmS EN PRmVENTION ET VOUS COMPRENDREZ POURQUOILESPLUSGRANDSCOURTIERSRECOMMANDENT%THIAS 0OURCONNAsTRENOSCOURTIERSPARTENAIRES ENTREPRISES ETHIASBE %THIAS!SSOCIATIONSD´ASSURANCESMUTUELLESAGRmmESSOUSLESNUMmROSET!2DESETJUILLET-"DUJUILLET.UMmROSD´ENTREPRISE 46!"%46!"%ET46!"%3InGESOCIALRUEDES#ROISIERS",InGE enjeux FINANCEMENT Une obole pour Bruxelles ? Tant Yves Leterme que Guy Verhofstadt plaidaient, il y a peu encore, pour un renforcement de l’autorité fédérale, mais aussi de sa capitale. Aujourd’hui, on entend de divers horizons que Bruxelles se montre arrogante en osant demander 500 millions d’euros de moyens annuels supplémentaires. Elle n’en a finalement obtenu que 65. L N° 4 - AVRIL 2008 - E NTR E P R E N D R E 12 e montant peut sembler impressionnant, mais peut-il suffire à préserver à long terme le rôle international et national de Bruxelles ? Tous ceux qui connaissent la Région bruxelloise savent bien que 65 millions d’euros est une somme bien insuffisante. Le réseau de transport urbain croulera bientôt sous l’affluence sans cesse plus importante du trafic motorisé. Il suffit pour s’en convaincre d’interroger les navetteurs qui, chaque jour, font péniblement la file. Les 2 lignes de métro sont bondées pendant les périodes de pointe, qui ne cessent de s’allonger elles aussi. Le réseau de transport, qui doit permettre chaque jour à près de 700.000 personnes de se rendre sur leur lieu de travail, plus de la moitié d’entre eux provenant de Flandre ou de Wallonie, s’avère insuffisant. La mobilité est devenue un problème sérieux tant pour les navetteurs que pour les habitants et le monde entrepreneurial. Bruxelles ne peut, au vu de sa situation financière précaire, y remédier elle-même : 1 km de métro coûte 50 millions d’euros. Pas prise au sérieux Les navetteurs qui gagnent, de façon plus qu’honorable, leur pain quotidien dans la capitale et remplissent les caisses de l’Etat fédéral, repartent avec leur salaire dans la commune de leur domicile, souvent située en Brabant flamand ou wallon. Ce n’est pas un hasard s’il s’agit là des deux provinces les plus riches de Belgique. Le revenu imposable des Bruxellois mêmes est, quant à lui, en moyenne bien inférieur et ne peut couvrir tous les postes de dépense, sans parler des avantages fiscaux que la Région peut offrir à ses habitants. Les Bruxellois plus aisés, c’est-à-dire les fonction- Le flux monétaire de Bruxelles vers le reste du pays est la mère de tous les transferts. © Shutterstock naires européens et les diplomates, ne remplissent pas les caisses communales puisqu’ils ne paient pas d’impôts. La Région génère donc d’importantes richesses mais n’en retire pas suffisamment de moyens pour couvrir l’ensemble de ses dépenses. Bruxelles paie 50% de ses dépenses avec ses propres moyens, contrairement à la Flandre par exemple qui n’en paie que 20%. La Flandre ne rencontre pas les problématiques caractéristiques aux grandes villes, ne connaît pas de grandes concentrations de défavorisés et d’immigrants, du moins pas de l’ordre de celles présentes à Bruxelles. Bruxelles est l’emblème de ce pays mais il semble que personne ne la prenne plus au sérieux dès qu’il s’agit d’investir dans cet atout majeur. Priorité numéro un Seule de son côté, Bruxelles assure 32% des revenus issus des impôts sur les sociétés. Et elle n’en retire qu’une bagatelle. Beci affirme depuis longtemps déjà que Bruxelles transfère de l’argent vers les autres Régions : le flux monétaire de Bruxelles vers le reste du pays est à vrai dire la mère de tous les transferts. Chaque investissement effectué à Bruxelles est largement regagné par la Flandre et la Wallonie. Est-ce vraiment trop demander que Bruxelles dispose des moyens nécessaires pour pouvoir pleinement jouer la carte internationale ? Que Bruxelles devienne la priorité numéro 1 de la SNCB, que l’on cesse d’ajourner la construction du réseau express régional dont le besoin se fait cruellement ressentir depuis plus de 20 ans ? Que les métros et les trams puissent rouler en Brabant flamand ou wallon ? DDB L’avance par la technologie L’ Audi A3. Plus que des paroles. Il est des voitures qui en disent long sur le goût raffiné de leur conducteur. D’autres qui mettent en évidence la passion de leur propriétaire pour les technologies de pointe. L’Audi A3 affirme autre chose encore : avec elle, prendre la route devient un plaisir. L’Audi A3 Attraction 1.9 L TDI 105 CV en Location Long Terme Audi Lease à partir de € 420/mois HTVA* * Loyer mensuel en Location Long Terme “Full Service” Audi Lease calculé sur base de 60 mois et 100.000 km. Loyer mensuel TVAC : € 499/mois. Sous réserve d’acceptation du dossier (CBFA 20172 cA). Offre réservée aux professionnels et valable jusqu’au 02.05.08. Prix catalogue : € 21.380 TVAC. Prix et offre au 03.03.08. Modèle illustré avec options. Consommation moyenne (l/100 km) : 4,5 - 10,5 / Emissions CO2 (g/km) : 119 - 250. Informations environnementales (AR 19/03/2004) : www.audi.be www.audi.be enjeux N° 4 - AVRIL 2008 - E NTR E P R E N D R E 14 Pour certains, il est toujours de bon ton de dénigrer Bruxelles, de dénoncer notamment la soi-disant pléthore de niveaux de pouvoir et de fonctionnaires dans les 19 « baronnies ». Il est vrai que tous les freins et contrepoids découlant des institutions communautaires, régionales et communales entraînent dans leur sillage une perte en efficacité, en dynamisme et en transparence. Toutefois, sait-on vraiment que pour chaque fonctionnaire communal bruxellois, il y en a 3 en Brabant flamand ? Et ce, pour un nombre identique d’habitants ? Est-ce trop demander de considérer Bruxelles sous un angle ouvert et réaliste ? fices du moteur économique le plus important du pays. La Flandre et la Wallonie ont plus que jamais besoin de Bruxelles et inversement : la collaboration est une nécessité absolue, pas une simple option. Beci ne peut que se féliciter de constater que les principaux acteurs politiques commencent à se rendre compte qu’il faut intervenir pour Bruxelles et reconnaître son rôle vital. Pourtant, les paroles réconfortantes d’Yves Leterme et de Guy Verhofstadt, qui témoignaient d’un esprit ouvert et de la volonté de trouver une large base sociale pour la réforme de l’Etat, semblent soudain bien loin. Cela n’a pas de sens de continuer à travailler les uns contre les autres : un dialogue constructif, voilà la seule issue possible. Les employeurs bruxellois n’ont de cesse d’affirmer que sans collaboration avec les entités fédérées, la gestion de Bruxelles et de son économie est difficile à organiser et que sans collaboration avec Bruxelles, chaque entité fédérée sera privée des béné- Quatre grands défis Il faut à tout prix éviter de négliger les opportunités de croissance qui s’offrent à nous ou de galvauder les atouts que nous propose Bruxelles. Beci a déjà joint le geste à la parole et travaille, en étroite collaboration avec la VOKA, l’UWE et la FEB, à un plan d’avenir pour Bruxelles qui englobe également la périphérie. Beci a en effet déjà déterminé ses priorités pour les années à venir : fiscalité, emploi, mobilité et urbanisme, soit les quatre grands défis auxquels Bruxelles se trouve confrontée. Dans aucun de ces domaines, Bruxelles ne peut intervenir sans collaborer avec les autres. D’une part car elle n’en a ni les moyens ni les infrastructures et, d’autre part, surtout parce que l’interdépendance avec le reste du pays est, à cet égard, bien trop importante. Bruxelles doit être une priorité absolue. Bruxelles et la périphérie bruxelloise applaudissent des deux mains l’émergence de ces idées au plus haut niveau politique. En pratique pourtant, on continue à considérer Bruxelles comme le vilain petit canard et la Région reste pour le moment « l’enfant mal aimé ». ● Tom Smeets Conseiller Centre de Connaissance Beci [email protected] ÇA SE VOIT QUAND VEDIOR VOUS EMPLOIE LES PRINCIPALES RAISONS QUI VOUS AMÈNENT À TRAVAILLER AVEC VEDIOR Un service de qualité Le souci permanent d’une qualité intégrale fait partie de nos objectifs primordiaux et ce, dans tous les services et dans toutes les activités de l’entreprise. Nos investissements en collaborateurs et en technologies nouvelles ont pour but de faire parfaitement correspondre nos services à vos souhaits, jour après jour. Vedior vient à vous, faisant appel à son réseau en fonction des besoins de votre organisation. Une connaissance pointue du marché de l’emploi et une vaste banque de données de candidats rapidement opérationnels nous permettent de répondre à toute demande dans les meilleurs délais, que ce soit pour des profils courants ou plus spécifiques. 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Vedior est sans aucun doute le partenaire privilégié dans le recrutement de vos collaborateurs. Pour plus d’informations, contactez votre account manager chez Vedior, ou recherchez l’adresse de l’agence Vedior la plus proche via www.vedior.be ® 2008 www.vedior.be L#>CI#%&.7"66%)#%)( Vedior simplifie la gestion de vos ressources humaines Partenaire au service de l’entreprise, Vedior prend en charge toutes les démarches et formalités liées à la mise au travail d’intérimaires: de la sélection au paiement des salaires en passant par l’établissement des documents sociaux. D’autre part, grâce à son propre bureau de sélection, Vedior s’occupe également du recrutement de votre personnel fixe. SOUCIS D’ARCHIVAGE ? Archiving Solutions Yo u r i n f o r m a t i o n i s n o w h e r e s a f e r solutions absolues pour archives appelez dès maintenant le 078 15 31 61 ou consultez notre site www.merak.eu enjeux EMPLOI Pourquoi pas de plan de diversité linguistique ? La connaissance des langues est un élément central de toute discussion sur l’emploi à Bruxelles. Bruxelles est la capitale d’un pays où l’on parle le français et le néerlandais, et où l’allemand est également langue officielle. De plus, l’anglais Il n’est pas rare d’entendre parler plus de trois langues sur les terrasses bruxelloises … L N° 4 - AVRIL 2008 - E NTR E P R E N D R E 16 a stratification linguistique de Bruxelles et de son hinterland est en effet beaucoup plus complexe que celle de villes comparables comme Lyon, Francfort ou Milan. Globalement, le français peut être considéré comme la langue maîtrisée par le plus grand nombre, au centre et au sud de cette zone, alors que le néerlandais occupe cette position au nord de la zone. En outre, on ne peut ignorer la navette de quelque 200 000 néerlandophones vers la région bruxelloise et de 40 000 Bruxellois vers la périphérie. Et de par sa qualité de capitale de l’Europe, l’anglais prend une place de plus en plus importance à Bruxelles, au point de dépasser même le néerlandais comme deuxième langue véhiculaire. Enfin, de nombreuses personnes d’origine étrangère préfèrent rester plurilingues, raison pour laquelle on peut entendre parler des dizaines de langues à Bruxelles. Cela signifie qu’il existe de facto trois langues usuelles à Bruxelles, auxquelles s’ajoutent quelques dizaines d’autres langues parlées. Langues et emploi Et voici le paradoxe : bien que l’on parle manifestement de nombreuses langues à Bruxelles, il apparaît très difficile de trouver des candidats adéquats qui connaissent les langues nécessaires. Pourquoi ? La raison est bien entendu que certaines combinaisons linguistiques sont plus prisées que d’autres. Les employeurs recherchent essentiellement, de manière assez étonnante, des candidats collaborateurs qui parlent le plus couramment possible au moins trois langues. La principale combinai- a énormément gagné du terrain dans la capitale. Tout cela influe sur la demande d’emploi, également dans la périphérie. son linguistique demandée est français-néerlandais-anglais. La demande de personnes bilingues (comme français-néerlandais ou français-anglais) est moins marquée que la demande de trilingues. Les bons collaborateurs plurilingues restent cependant difficiles à trouver sur le marché de l’emploi, alors que la demande est forte. Presque toutes les offres d’emploi contiennent des exigences en matière linguistique. Il semble dès lors que la limite du plurilinguisme soit atteinte. Pourquoi pas de plan de diversité linguistique ? La première réaction des entreprises est de donner aux collaborateurs qu’elles engagent l’occasion de suivre des cours de langues. Mais le plurilinguisme est une réalité complexe pour la plupart des entreprises bruxelloises, il demande une approche spécifique. Les entreprises apprennent à fonctionner dans un environnement plurilingue, et cela demande une gestion des langues en fonction du mix linguistique typique de Bruxelles et des déficits en matière de connaissance au sein de ce mix. La gestion des langues devient un élément à part entière de la politique de personnel. Pourquoi ne pas élaborer un plan de diversité linguistique en matière de gestion des langues ? linguistiques internes et externes sont déjà présentes dans la plupart des entreprises. Un groupe de travail ad hoc peut cartographier le tout. Mais le résultat revêt également une grande importance. Quels sont les documents, discussions et communications internes et externes qui exigent telle ou telle langue ? De cette manière, il est possible d’établir les actions à entreprendre en matière de traduction (internes/externes). Si nécessaire, de procéder à une répartition des tâches en fonction des connaissances linguistiques, etc. On peut encore aller plus loin : un même niveau de connaissance linguistique n’est pas nécessaire pour chaque fonction et chaque tâche. Le plurilinguisme n’est pas une exigence en soi, mais doit faire l’objet d’une approche pratique. Il est possible de déterminer le niveau linguistique exigé dans chacune des langues utilisées. Il n’est en effet pas nécessaire que tous les collaborateurs aient le même niveau de connaissances dans chaque langue. Dès lors, l’entreprise pourra adapter sa politique de recrutement à ces exigences. Dans les offres d’emploi, on pourra, en plus des langues exigées, préciser le niveau de connaissances pour chaque langue. Une politique de diversité linguistique permettra ainsi de pourvoir une série de fonctions plus rapidement et souvent plus efficacement. ● Que contiendrait un tel plan ? Tout d’abord, il est nécessaire de connaître la situation linguistique dans l’entreprise. L’identification des connaissances linguistiques des collaborateurs et la politique en matière de formations Frans De Keyser Conseiller général Beci [email protected] DDB Pour chaque métier, le Transporter se transforme. Il y en a pour tous les goûts et de toutes les tailles. Le Transporter est modulable à souhait et a été spécialement pensé afin d’offrir un réel confort de travail. Un habitacle intérieur hyperergonomique, des aménagements ingénieux qui s’adapteront aux particularités de votre métier, de 5,8 à 9,3 m³ de volumes de chargement selon les versions, mais surtout le Transporter offre un agrément de conduite hors pair. Une multitude d’options ingénieuses et fonctionnelles répondent en outre parfaitement à vos besoins, ce qui fera du Transporter votre outil de travail le plus performant. Il y a déjà un Transporter Startline 1.9 L TDI à partir de 14.290 € HTVA*. 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Le Mentally Fit Institute emménage en région bruxelloise N° 4 - AVRIL 2008 - E NTR E P R E N D R E 18 Le Mentally Fit Institute, installé jusqu’à présent à Diegem, a décidé de réintégrer la Région bruxelloise et exerce dorénavant ses activités sur le site Da Vinci à Evere. Le Mentally Fit Institute regroupe des experts issus du monde du sport et de la science. Les membres de l’équipe de Mentally Fit ont tous une passion en commun: l’humain et le développement de son potentiel individuel et collectif. Ils puisent dans leur expérience de sportif et de coach des pratiques efficaces adoptées au monde des entreprises via des formations, des séminaires et des coachings individuels. Le Coaching Center de Mentally Fit est configuré et équipé pour permettre tous les types d’intervention (formation, coaching, séminaires) dans les conditions modernes et technologiques d’animation interactive. Le monde du sport étant sa source d’inspiration, les différentes salles de formation du coaching center ont été baptisées de noms prestigieux. Olympic room, Wembley room, Roland-Garros room, Wimbledon room sont autant de rappels vers des stades légendaires. Mentally Fit était bien connu pour son logo énergisant symbolisé par une batterie verte unie. Pour marquer sa dynamique, la société de coaching est passée à une source d’énergie encore plus efficiente : la nouvelle batterie contient un vert légèrement plus vif que précédemment, couleur de l’énergie positive, auquel a été rajouté de l’orange, symbole de l’émotion et de la puissance. ● Mentally Fit Institute Rue de l’Aéronef 2 1140 Bruxelles t +32 2 337 00 50 – f + 32 2 337 00 51 info@ mentallyfit.be – www.mentallyfit.be Business Club crée le concept Silversquare Le concept Silversquare est simple : offrir des bureaux haut de gamme « tout inclus» complètement meublés et équipés sur la prestigieuse avenue Louise pour 295 € par mois avec une vue imprenable sur la ville (10ème et 11ème étage). Cette offre permet de bénéficier: d’espaces de travail individuels, Business Lounge, salles de réunion, 2 offices manager trilingues, adresse commerciale prestigieuse, Internet haut débit, téléphonie VOIP, réception du courrier, imprimantes Xerox, scan mail, numéro de fax et téléphone individuel, conference call, mobilier design. Silversquare offre un environnement professionnel de qualité qui agit à la fois comme moteur de créativité, mais projette également une image positive de votre entreprise vis-à-vis de ses clients et fournisseurs. Un environnement professionnel idéal qui permettra d’enrichir votre réseau en rencontrant des entrepreneurs d’horizons différents. Autant de clients, de fournisseurs ou de relais potentiels pour développer votre activité. ● Business Club S.A. Avenue Louise 475 1050 Bruxelles t +32 2 649 02 93 – f +32 2 403 08 22 [email protected] – www.silversquare.eu espace membres Nouvelle Sales & Marketing Director au Radisson SAS Royal Hotel tant que Director of Sales & Marketing au Radisson SAS Royal Hotel. Elle a la responsabilité d’une équipe de 4 personnes. Sandra parle couramment le français, l’espagnol et l’anglais et a obtenu un graduat à l’INSALT ainsi qu’une licence en tourisme à l’ULB. ● Rezidor Hotel Group Rue Fossé-aux-Loups 47 1000 Bruxelles t +32 2 219 28 28 – f +32 2 219 62 62 [email protected] www.radissonsas.com Datascan met de la couleur dans vos documents ! Datascan, partenaire de la marque Ricoh, fut créé en février 2006 par Giuseppe Albicocco. Après avoir passé 6 ans chez Ricoh Belgium (maison mère situé à Zaventem) comme account manager dans le département clients grands comptes, Giuseppe Albicocco a décidé de relever le défi de créer sa propre entreprise. Distributeur de produits tels que photocopieurs, fax, imprimantes, scanners, solutions d’archivages électronique de documents, Datascan a pour volonté de se positionner comme un réel partenaire auprès de ses clients. De plus en plus d’entreprises souhaitent transformer leurs cartons d’archives papier en archives électroniques. Autrement dit scanner les documents traités et générés au quotidien (workflow) pour ensuite les stocker cette fois sur un disque dur. Avantages : fini le masque anti poussière pour descendre dans les archives à la cave et bonjour la recherche sur PC. Pour une grande partie des dossiers, brochures, offres en couleur, vous éviterez l’envoi aux clients par la poste pour les scanner et les envoyer par mail directement. Parallèlement à cela, pour partager des informations avec des membres du personnel de différents départements, on peut scanner ces infos vers un serveur, et tout le monde peut consulter une information sur le serveur et la partager avec d’autres collègues. ● Datascan Avenue de Menden 6 B-1420 Braine l’Alleud t +32 2 387 50 10 f +32 2 387 50 05 [email protected] www.datascan-ricoh.be Giuseppe Albicocco SIBP, un siècle d’ambition et d’innovation Promotion, innovation, dynamisme… voilà les trois mots clés qui définissent le mieux le Syndicat d’Initiative - Bruxelles Promotion, devenue une véritable institution dans le monde bruxellois. Depuis 1886, cette association royale est à la base des plus grandes et prestigieuses manifestations en région bruxelloise. Sa recette ne tient ni du miracle, ni du secret; derrière ce grand et long projet se cachent une vision unique et une rage de dynamisme inégalé de ses dirigeants à travers l’histoire. Les « 20 km de Bruxelles », véritable ‘successstory’ de l’association, Emile Dereymaeker administrateur délégué- et Carine Verstraeten – Secrétaire Général, l’ont inventé il y a près de 30 ans. Pour la 29ème édition cette manifestation rassemblera quelques… 25 000 coureurs! Promouvoir la ville en la rendant attrayante par différents grands événements pour un public large. L’idée a fait son chemin, puisque aujourd’hui le SIBP possède à son actif l’un des plus importants palmarès de fêtes et de manifestations culturelles, sportives et artistiques, d’une variété rarement égalée. La liste est longue et, rien ne sert de le cacher, élogieuse… le Gala du Salon de l’Auto, les Festivités Européennes, la Fête Nationale du 21 juillet, le feu d’artifice de la Saint-Sylvestre sans oublier les 20 km de Bruxelles. ● Syndicat d’Initiative – Bruxelles Promotion Rue de la Chapelle 17 1000 Bruxelles t +32 2 511 90 00 – f +32 2 511 37 15 [email protected] – www.sibp.be Marilyn Droog crée « 1180 », business club à Uccle Le Business Club « 1180 » est constitué en a.s.b.l. depuis le 13 février 2008, avec 10 membres fondateurs. Il propose un programme d’événements regroupant chefs d’entreprises, cadres et professions libérales d’Uccle (ayant leur domicile ou leur siège social sur 1180). La philosophie, c’est de proposer, chaque année, 3 ou 4 rencontres entre partenaires du « village » d’Uccle, pour se connaître et pour faire des affaires à côté de chez soi ou de pouvoir les pro- poser, à plusieurs, vers le monde extérieur. « Vu que tout est politique, du simple fait de son existence, comme chefs d’entreprises, nous avons plus de un poids dans la politique locale. Nos compétences aussi sont uccloises… » explique Marilyn Droog, présidente du club 1180 et administratrice de la société Abunde. . Le groupe des fondateurs, appuyé par Beci, choisit et organise les rencontres selon les opportunités proposées. La première conférence avait pour thème l’eau, Riccardo Petrella, Belgaqua et Vivaqua étaient présents. ● Abunde Rue de la Fauvette 15 1180 Bruxelles t +32 2-375.89.31 f +32 2-375.89.31 [email protected] 19 N° 4 - AVRIL 2008 - E NTR E P R E N D R E Sandra Otero Fernandez, d’origine espagnole, née en Belgique en 1977, a commencé Sandra Otero Fernandez sa carrière professionnelle en 2000 au Hyat Hotel Barsey, le Regent Palace Hotel à Londres et le Royal Windsor Hotel à Bruxelles. En 2003 elle a rejoint le Rezidor Hotel Group en tant que Sales Manager au Radisson SAS Royal Hotel à Bruxelles, elle y est vite nommée Assistant Director of Sales. Après une période en tant que Director of Sales & Marketing ad interim elle a été promue en © ART& BUILD Architect Serge Brison vous bougez ! Art & Build Architect récompensé d’un MIPIM Awards N° 4 - AVRIL 2008 - E NTR E P R E N D R E 20 Le nouveau bâtiment général du Conseil de l’Europe signé par Art & Build Architect (www.artbuild.eu) a remporté le MIPIM Awards 2008 catégorie « Centres d’affaires ». Le seul projet dessiné par un architecte belge est le nouveau bâtiment général du Conseil de l’Europe à Strasbourg. Situé à côté de la Cour européenne des Droits de l’Homme à Strasbourg (bâtiment signé par Sir Richard Rogers), le bâtiment est le fruit d’un concours international organisé en 2002 par le Conseil de l’Europe et remporté par Art & Build Architect. Lors de la première phase du concours, 40 bureaux d’architecture avaient été sélectionnés sur base d’une esquisse et de leurs références. Seuls 7 bureaux d’architecture ont ensuite été sélectionnés pour la phase 2, parmi lesquels Art & Build Architect qui remporte au final le concours. Outre sa fonction symbolique, l’immeuble du Conseil de l’Europe réalise sur le plan urbain le lien entre le quartier européen de Strasbourg, les quartiers résidentiels et la campagne qui jouxtent les immeubles occupés par l’Europe. C’est la pièce manquante d’un puzzle urbain quelque peu chaotique. Pour rappel, le MIPIM est le Marché International des Professionnels de l’Immobilier, la plus importante réunion immobilière internationale. Ses récompenses, décernées chaque année, visent à mettre sous les feux de la rampe les réalisations architecturales les plus novatrices de l’année écoulée. ● Il fait bon travailler chez van Cutsem-Wittamer-Marnef & Partners Comme chaque année et selon une tradition désormais bien établie, les « Legal awards » ont été décernés. Les Oscars des avocats, dit-on… L’association van Cutsem – Wittamer – Marnef & Partners située à l’Avenue Louise à Bruxelles, était nominée dans deux catégories « Real Estate & Construction » ainsi que « Best firm to work for ». C’est avec fierté que le bureau a le plaisir de communiquer qu’il a été élu « Best Firm to work for ». Ce prix traduit les valeurs que l’association désire mettre en avant : assurer un service personnalisé, rapide et de qualité à nos clients est notre principal objectif, lequel ne peut être atteint qu’avec la collaboration d’une équipe forte et solide. Aux yeux du bureau, la profession d’avocat est une profession qui doit rester humaine et au service de l’humain et c’est pourquoi l’association attache le plus grand intérêt à l’organisation d’activités extra-professionnelles, à l’établissement d’une ambiance cordiale, à la mise en place d’un politique de « porte ouverte »,… Plus que jamais, ce Legal Award conforte van Cutsem – Wittamer – Marnef & Partners dans l’idée de poursuivre ses efforts dans cette voie : un bureau d’avocats à dimension humaine qui se concentre à 500% sur ses clients et sur les personnes qui y travaillent. ● van Cutsem-Wittamer-Marnef & Partners Avenue Louise 137/1 1050 Bruxelles t +32 2 543 02 00 – f +32 2 538 13 78 [email protected] – www.vancutsem.be Le bâtiment primé Art & Build Chaussée de Waterloo 255/8 1060 Bruxelles t + 32 2 538 72 71 f + 32 2 538 65 57 [email protected] www.artbuild.com Les fêtes de Festi La société Festi est née, il y a plus de 30 ans, d’un engouement pour les fêtes inédites. « Tout hôte, tout organisateur de réception met un point d’honneur à ce que son événement soit une réussite, qu’il le veuille fastueux ou empreint de simplicité. Il ambitionne que ses convives en gardent le meilleur souvenir et ne dédaignera pas d’en être… loué !» nous confie Gaëlle Lefebvre, sa gérante. La perfection, c’est sa vie, son envie, son moteur. Festi se distingue tant par l’aménagement du cadre que dans la fourniture de tout le matériel : de la tente courante au chapiteau majestueux, du mobilier fonctionnel au plus sophistiqué, de la vaisselle ordinaire aux faïences fines, aux délicats cristaux à l’élégante argenterie… Mais aussi de quoi équiper une cuisine de professionnel, tout le matériel de service, les vestiaires, la piste de danse, le podium, le coin salon,… Pour les festivités à caractère plus champêtre, les meubles de jardin, les buffetséchoppes, parasols, barbecues, broches à méchoui, braseros,... Songez aussi à la facilité de pouvoir rendre la vaisselle sale. Tout se loue. ● Festi Chaussée de Boondael 152-154 1050 Bruxelles t +32 2 640 41 40 – f +32 2 640 97 52 [email protected] – www.festi.be Gaëlle Lefebvre, gérante Bénéficiez jusqu'à 25% de primes pour vos nouveaux investissements à Bruxelles Jusqu'à 25% de primes pour vos nouveaux investissements à Bruxelles Vous êtes indépendant ou en société ? Vous envisagez de développer votre entreprise à Bruxelles ? Savez-vous que vous pouvez bénéficier jusqu'à 25% de primes pour vos nouveaux investissements et jusqu’à 50% de primes pour les aides aux conseils et à la formation ? Dès lors, n'attendez pas pour vous informer et pour soutenir votre croissance grâce à cette initiative de la Région de Bruxelles-Capitale. Pour plus d'informations, contactez : Ministère de la Région de Bruxelles-Capitale Administration de l'Economie et de l'Emploi Boulevard du Jardin Botanique, 20 – 1035 Bruxelles Tél. : 02 800 34 28 / 34 – E-mail : [email protected] www.primespme.be vous bougez ! Unique actif dans le secteur public N° 4 - AVRIL 2008 - E NTR E P R E N D R E 22 Unique, spécialiste dans la gestion du personnel flexible (via le travail intérimaire, la sélection & recrutement, le consulting en RH, le training et l’outplacement) s’orienBernard Gebara te également depuis le 1er janvier 2008 vers le secteur public avec la nomination de Bernard Gebara dans la fonction de Senior Key Account Manager – Public Sector. Anciennement Office Manager d’Unique, Bernard Gebara (35 ans) a commencé au début de cette année sa nouvelle fonction en tant que Senior Key Account Manager pour le secteur public. Bernard Gebara a une solide expérience commerciale de près de 15 ans, que ce soit comme sales manager ou comme directeur commercial à l’hôtel Dorint (aujourd’hui Silken Berlaymont) à Bruxelles. Après le rachat du groupe par Accor, il a accepté la fonction de Key Account Manager où il était responsable pour les institutions européennes au niveau mondial. Dans ce cadre, il avait déjà de nombreux contacts commerciaux avec les organismes publics à Bruxelles et en Europe. En 2005 Bernard se réoriente vers le monde des ressources humaines et devient pour Unique, l’Office Manager de l’agence Avenue Louise. Dans sa nouvelle fonction de Senior Key Account Manager pour le secteur public, Bernard Gebara peut combiner ses expériences commerciales dans le secteur public avec celles du monde RH dans les entreprises. Cela facilitera le développement de ce nouveau marché. ● Ditta Graceffa SA ouvre son troisième point de vente à Wavre En 1988, le marché des bureaux connaît une croissance exponentielle et le logement est en perte de vitesse. L’habitat à Bruxelles évolue à deux vitesses et la ville se trouve confrontée à un défi énorme : redonner un équilibre entre les différentes zones d’habitation. C’est ici que la SDRB se voit confier, le 3 mars 1988, une mission de « rénovation urbaine ». Financée par la Région de Bruxelles-Capitale, la SDRB est l’outil idéal pour freiner l’exode des ménages et entamer une revitalisation des quartiers abandonnés. Depuis 1988, ce sont plus de 2.500 ménages qui ont pu réaliser leur rêve en achetant leur logement à la SDRB. Un nombre important de réalisations ont déjà été mises sur pied, proposant un vaste choix de biens immobiliers: des studios, des appartements à 1, 2 ou 3 chambres, des duplex et des maisons unifamiliales. Pour ses 20 ans de rénovation urbaine, la SDRB a créé un site internet dédié aux projets passés, en cours et futurs. Sur www.20ans-logement-bruxelles.be, le visiteur peut retracer l’histoire et l’évolution de la rénovation urbaine au travers des projets réalisés. Un bel hommage rendu à l’institution et aussi à ces hommes et à ces femmes qui ont permis que des centaines de ménages à revenus moyens accèdent à la propriété et trouvent un logement à Bruxelles. ● Depuis près de 40 ans, la famille Graceffa importe et distribue les plus grandes marques italiennes en Belgique. Tout a commencé vers la fin des années 60 et s’est concrétisé par un commerce de détail installé à Liège en 1970. Les marques que l’entreprise importe sont présentes dans la grande distribution belge, mais également auprès des détaillants et grossistes. En effet, l’entreprise distribue des marques dont la réputation n’est plus à faire telles Saclà, De Cecco, Vicenzi, Corsini, Felce Azzura, Doria, Russo… mais également des marques moins connues qui sont représentatives de l’Italie authentique. L’assortiment comprend des pâtes industrielles et artisanales, des sauces pour pâtes, du thon, des boissons, du riz et des risottos, des biscuits, des tomates en conserve, du café et même du savon. Notre magasin Italia Autentica « Città Market » existe depuis plus de 30 ans à La Louvière. Il y a trois ans, nous avons ouvert un point de vente dans la région Bruxelloise qui recèle des espaces produits nouveaux (terroirs, articles cadeaux,…) et des extensions de gamme de nos marques phares. En ce début d’année 2008 la société Graceffa a créé une petite sœur baptisée tout naturellement Italia Autentica et pour fêter l’événement, a dans la foulée ouvert un 3eme point de vente situé à Wavre. Comme à Drogenbos, ce nouvel espace gourmand est ouvert 7j/7j et offre un superbe assortiment comptoir de fromages et charcuteries. ● Société de Développement pour la Région de Bruxelles-Capitale Rue Gabrielle Petit 6 1080 Bruxelles t + 32 2 422 51 11 [email protected] www.sdrb.be Ditta Graceffa S.A. Chaussée de Ruisbroek 255 1620 Drogenbos t +32 2 334 09 86 f +32 2 377 16 00 www.italiaautentica.be www.graceffa.be Unique Avenue Louise 521 1050 Bruxelles t +32 (0)2 647 56 50 – f +32 (0)3 647 69 47 [email protected] www.unique.be La SDRB fête ses 20 ans de logement moyen Un exemple de rénovation, Place de la Vieille Halle aux blés © SDRB Pages coordonnées par Stéphanie Brisson séminaire FRAIS JURIDIQUES La récupération des honoraires d’avocats Depuis le 1er janvier 2008, la partie qui perd un procès doit payer un forfait à la partie gagnante en remboursement de ses frais d’avocat. Q N° 4 - AVRIL 2008 - E NTR E P R E N D R E 24 u’est-ce qui a changé ? Les choses ont déjà changé en 2004, quand la Cour de cassation a permis pour la première fois que les frais d’avocat du gagnant soient mis à charge du perdant, mais seulement dans certains cas. Le 21 avril 2007, une loi a été prise pour organiser la récupération dans tous les procès, de manière systématique. Cette loi est devenue le nouvel article 1022 du Code judiciaire, qui est entré en vigueur le 1er janvier 2008. • Tous les frais d’avocat du gagnant doivent-ils être pris en charge par le perdant ? Non. Il s’agit d’un forfait, dont le montant a été fixé par un arrêté royal du 26 octobre 2007. Ce forfait s’appelle l’indemnité de procédure, qui existait déjà auparavant mais dont le montant était infiniment moins élevé. Maintenant, l’indemnité de procédure peut couvrir une bonne partie des frais réels de défense. Son montant varie suivant qu’il s’agit d’une affaire évaluable en argent ou non, et dans les affaires évaluables en argent, il varie en fonction du montant en litige. Une grille a été établie à cette fin. • Quelle est la raison d’être de ce nouveau système ? La récupération – qui existe déjà dans la plupart des autres pays, sous une forme ou l’autre – vient de la constatation qu’il n’est pas normal que quelqu’un doive payer des sommes parfois importantes simplement pour faire triompher son bon droit. Si celui-ci est reconnu au terme du procès, le justiciable doit pouvoir être remboursé par celui qui a rendu le procès nécessaire. • N’est-ce pas très lourd pour le perdant ? Si, et cette charge peut à son tour être source d’inéquité lorsque le perdant, en particulier, s’est défendu en toute bonne foi et dans la croyance de son bon droit. La menace de devoir supporter les frais de deux avocats (le sien et celui du gagnant) pourrait dissuader quelqu’un de se défendre – ou d’attaquer – en justice, alors pourtant qu’il serait justifié de le faire. Cette menace est d’autant plus lourde que l’indemnité de procédure est due par instance, ce qui veut dire qu’il y aura deux indemnités à payer en cas d’appel. C’est pour cela que la loi donne au juge la possibilité, lorsque l’une des parties le demande, d’augmenter ou de réduire le montant de l’indemnité de procédure, au sein d’une « fourchette » fixée par l’arrêté royal. Le juge peut utiliser ce pouvoir d’adaptation, plutôt à la baisse quand la situation financière du perdant le justifie ou quand le gagnant se trouve déjà indemnisé d’une autre manière (par une clause pénale, notamment), ou plutôt à la hausse quand il s’agit d’une affaire particulièrement complexe. Le juge peut aussi intervenir quand il estime la situation manifestement déraisonnable. Pour avoir une idée, l’indemnité minimale que le juge peut prononcer est de 75 € et l’indemnité maximale de 30.000 € (10.000 € pour les affaires non évaluables en argent). Prenons un exemple : un entrepreneur A réclame à son client B le paiement de factures pour 35.000 €. B refuse de payer. A le cite en justice et obtient un jugement de condamna- tion. L’indemnité de procédure, pour un tel montant, sera de 2.000 €. Si B interjette appel et perd en appel, l’indemnité qu’il devra payer sera de deux fois 2.000 € = 4.000 €. Mais si la cour d’appel considère que la situation financière de B (que son avocat devra expliquer) ne justifie par qu’il paie une telle somme, l’indemnité pourrait être réduite, par exemple, à 1.500 €. Ceci est évidemment un exemple simple. Cela devient plus compliqué lorsqu’il y a plusieurs parties gagnantes, qui peuvent avoir chacune leur avocat ou un avocat commun, ou si une partie gagne partiellement et perd son procès pour le surplus, etc. N’oublions pas non plus que les parties peuvent convenir dès le départ, par prudence, qu’aucune indemnité de procédure ne sera due ou que son montant sera inférieur à celui fixé par l’arrêté royal. ● François Glansdorff Avocat Ce thème vous intéresse ? Il sera l’un des sujets qui sera abordé par Maitre Glansdorff et le cabinet Janson Baugniet lors du prochain séminaire « Actualités juridiques », le mercredi 21 mai de 14 à 17h. Accès gratuit aux membres Beci. Plus d’infos : Eric Brabant – T 02 643 78 18 europe RENCONTRES D’AFFAIRES Focus sur le tourisme Chine-Europe B eci ouvre les portes du business du tourisme avec la Chine ! Au seuil des Jeux Olympiques de 2008 à Pékin, et avec le projet « EUChina TOUR », consacré au développement du tourisme, secteur multiplicateur de croissance, entre l’Europe et la Chine, l’Euro Info Centre de Beci à l’origine et à l’arrivée de ce premier grand événement de rencontres d’entreprises, a démontré le dynamisme de Bruxelles et de ses entreprises, lors des rencontres d’affaires tenues le 10, 11 et 12 mars dernier. EU- CHINA TOUR, projet cofinancé par l’UE, aura donc réuni plus de 150 entreprises, des PME pour la plupart, venues d’Europe (Bruxelles, Varsovie, Marseille-Provence) et de Chine (en particulier de la région du Sichuan, paradis des pandas géant). Le tourisme et rien que le tourisme était à l’honneur : hôtels, tour-opérateurs, agences de voyage, compagnies aériennes, tourisme on line, etc. L’objectif du projet, était la promotion de relations, la recherche de nouveaux partenaires d’opportunités d’affaires avec la Chine. Ce qui fut fait et bien fait. ● Françoise Laeckmann Manager of Enterprise Europe Brussels - Beci fl@beci.be Matchmaking au sommet chez Beci ! N° 4 - AVRIL 2008 - E NTR E P R E N D R E 25 A l’Hôtel de Ville de Bruxelles Lors du cocktail de bienvenue à l’Hôtel de Ville de Bruxelles, Marc Josz, Président de la Commission internationale de Beci et Head of Strategy chez Suez Tractebel a partagé avec les nombreuses entreprises présentes ses expériences du business avec l’Asie. Mme Dominique André du Club Chine, notre partenaire, toujours sur la brèche. Sous le regard bienveillant du panda-logo d’Eu-China TOUR, les échanges semblent fructueux Dégustation de charcuterie belge… Photos : Thierry Dauwe Les 45 interprètes présents de la société Synocc n’étaient pas de trop ! La culture est indissociable du tourisme : le très beau concert sino-européen des musiciens Xue Wen Gao et Marie Boulanger a eu lieu dans la Salle des Mariages de l’Hôtel de Ville de Bruxelles. Tout un symbole ! Click & Post est une solution d’ eXbo, filiale de La Poste CLICK & POST NOUS ALLONS VOUS ALLÉGER LE TRAVAIL. NOUVEAU. EN QUELQUES CLICS, VOS COURRIERS IMPRIMÉS ET DISTRIBUÉS EN… 24H. Fini l’imprimante qui vous lâche au pire moment et fini l’interminable corvée de la mise sous enveloppe. Sans quitter votre bureau, envoyez vos courriers papier aussi simplement qu’un e-mail. Click & Post vous allège le travail dans l’envoi de vos documents commerciaux, publicitaires, administratifs ou recommandés; et ce 24 heures / 24 et 7 jours / 7. TESTEZ-LE GRATUITEMENT SUR www.clickandpost.be OU APPELEZ LE 022/01 11 11 l’album Retrouvez sous cette rubrique toutes les photos des événements organisés par BECI Mediascoop gagne le prix du Bombardier Golf Team Le Bombardier Golf Team, un groupe d’amis influents du monde des affaires, soutenu par de nombreux sponsors, a décidé voici quelques temps d’organiser un prix pour une entreprise « starter » innovante. Le prix consiste en un chèque de 5.000 € mais aussi – et c’est plus original – dans une aide en heures de consultance et de conseils des partners du Bombardier Golf Team. C’est lors de la Starters’ Night de Beci, le 12 mars 2008, que le prix a été remis à Mediascoop et à son fondateur-directeur, Marc Bazin, accompagné de Natacha Jacquet, la directrice en communication de la jeune régie media. Ce que le Bombardier Golf Team a voulu récompenser, c’est l’approche originale de cette régie, qui a axé la promotion de ses entreprises clientes sur la proximité. La régie Mediascoop a tissé une toile de relations et de partenariat avec les nombreuses radios locales en Brabant wallon, une partie du Hainaut, la province de Liège et à Bruxelles; des radios locales fatalement très impliquées dans la vie sociale et culturelle des villes et quartiers où elles sont actives. Braderies, Remise du prix Bombardier Golf Team portes ouvertes, festivals, concerts, événements à Marc Bazin et Natacha Jacquet pour Mediascoop communaux, soirées caritatives, rien n’échappe au peigne fin et local de la régie Mediascoop. Comme le dit Marc Bazin : « C’est une démarche originale, dans un créneau qui avait été négligé par les régies classiques. Nous avons un excellent rapport proximité/petits prix tout en proposant une couverture régionale assez étendue. Nos publicités peuvent être très ciblées, même pour des annonceurs nationaux par exemple. Alors qu’une régie traditionnelle ne pourra proposer que des spots généraux, nous pouvons varier et cibler beaucoup mieux ». Mediascoop a aussi ouvert un service de production (@reel sprl) spécialisé en spots radios et vidéos, reportages promotionnels, clips vidéos, reportages événementiels, interviews, production d’émissions radio et tv et production artistique. La régie Mediascoop utilise aujourd’hui les supports web, radio, et le sponsoring sur événements. Elle fait aussi ses preuves dans l’organisation d’événements et a créé la TV sur internet SCOOP TV… Pour une « starter » née le 19 octobre 2007, ce n’est vraiment pas mal ! Félicitations ! Luc Rivet Informations : www.mediascoop.eu Serge Bucquillon, président du BGT (à droite) remet le prix Photos : Paul Coerten/ Visual News l’album L’équipe ING au grand complet Luc Rivet, présentateur Beci Equipe du Bombardier Golf Team Les gagnants en compagnie de toute l’équipe du Bombardier Golf Team Luc Rivet en compagnie de Dominique Du Bois, de l’équipe Membership de Beci On se bouscule au buffet… Mme Vignau-Lous, de la société « Les Mains qui écoutent », et le gagnant du massage, Andrew Nicholls. international NOUVEAUTÉ Le « Brussels Infrastructure Business Club » est né ! L’importance du développement des infrastructures dans le processus de la croissance économique n’est plus à démontrer. La disponibilité d’un réseau d’infrastructures efficace peut en outre stimuler l’investissement dans d’autres secteurs. T N° 4 - AVRIL 2008 - E NTR E P R E N D R E 30 outes les institutions politiques et financières actives dans le domaine de l’aide au développement économique ont développé des programmes spécifiques pour soutenir le développement des infrastructures et s’assurer le concours du secteur privé. En effet, tous les bailleurs de fonds internationaux plaident pour un « dialogue public-privé », la participation du secteur privé étant essentielle au développement de nouvelles infrastructures. En réponse à ces initiatives, Beci organise, avec le soutien de la Région de Bruxelles-Capitale, un Brussels Infrastructure Business Club. Le Club réunit des PME et de grandes entreprises présentes à Bruxelles et qui proposent des technologies, produits, équipements, services et solutions pour la conception, le financement, la construction, le fonctionnement et l’entretien des infrastructures. Le Brussels Infrastructure Business Club se propose d’interagir de façon structurée avec l’ensemble des bailleurs de fonds internationaux et bilatéraux finançant le développement d’infrastructures en Afrique (Commission européenne, Banque mondiale, Banque africaine de développement, Banque européenne d’investissement, etc.). Ses membres disposent d’une riche expérience en ingénierie et en gestion de la construction d’infrastructures et d’installations industrielles. Prêts à s’associer aux partenaires locaux, à traiter avec les fournisseurs locaux et à contribuer à la mise en conformité avec la législation locale, ils peuvent en outre fournir des formations pratiques et font figure de moteurs du transfert de savoir-faire. Business Club sont organisées : réunions mensuelles, forum, séminaires, tables rondes avec les principaux décideurs, mission à l’étranger… ● Sandrine Surings Le Brussels Infrastructure Business Club se consacre au développement des infrastructures dans 8 domaines : les transports, l’eau et l’assainissement, l’énergie, les TIC, la santé, le tourisme, l’éducation et l’industrie. Diverses activités au sein du Brussels Infrastructure Plus d’info : Jean-Philippe Mergen Directeur Département International - [email protected] IMPORT Le carnet ATA : le passeport marchandises Importez temporairement sans droit et taxes : le carnet ATA est un document douanier international permettant l’importation temporaire de marchandises vers 39 pays sans avoir à acquitter les droits et taxes. Les carnets ATA concernent les échantillons commerciaux, les matériels professionnels ou les marchandises présentées ou utilisées lors de foires, manifestations commerciales… De multiples marchandises franchissent ainsi les frontières grâce aux carnets ATA telles que les ordinateurs, outillages de réparation, matériels photographiques ou cinématographiques, instruments de musique, appareils médicaux, costumes de ballet et matériels de sonorisation de musiciens… illustrant de façon exemplaire l’étroite coopération existante entre le monde des affaires et les douanes en matière de facilitation du commerce international. Votre avantage : la procédure classique d’importation temporaire qui exige un cautionnement au moment de l’importation est évitée. Ce qui signifie une épargne considérable en temps et en argent. Vous franchissez sans obstacles les douanes : en évitant la paperasserie aux frontières, grâce au carnet ATA. Un seul document est suffisant pour toutes les formalités douanières : réduction des coûts en éliminant les taxes et droits, pas de garantie supplémentaire à fournir pour les titulaires d’un carnet ATA. Les carnets ATA sont délivrés exclusivement par les Chambres de Commerce qui sont membres de la chaîne internationale ATA. Cette chaîne est administrée par la World Chambers Federation (WCF) Pour obtenir plus d’information, contactez-nous au 02/643 78 03 ou par mail [email protected] Vous pouvez également visiter notre site www.beci.be interview croisée MANAGEMENT La mixité « dope » le business Ces 25 et 26 avril, la deuxième édition du JUMP – Forum pour les Femmes Actives sera organisée au centre ville de Bruxelles. Deux figures importantes de la scène belge de l’entreprenariat et de la gestion des ressources humaines ont accepté de nous faire partager leur engagement en faveur des femmes dans les entreprises. Ine Mariën, entrepreneur et experte en communication stratégique d’entreprises, et Monique Chalude, qui dirige un bureau de consultants en ressources humaines, nous donnent de précieux conseils sur « pourquoi et comment améliorer la mixité en entreprise ». Monique Chalude : J’ai puisé dans mon éducation le sens de l’égalité des femmes et des hommes car pour mes parents, comme pour mes enseignantes de lycée, il était évident qu’à tous les niveaux les filles devaient avoir les mêmes possibilités que les garçons. Ce n’est que plus tard, en tant que chargée de recherches à l’ULB, en menant des études comparatives au niveau européen sur la situation des femmes et des hommes dans les entreprises que j’ai été réellement confrontée aux difficultés et aux inégalités professionnelles que rencontraient les femmes. C’est ainsi que s’est dessinée ma carrière professionnelle : j’allais consacrer toute mon énergie et mes connaissances à contribuer à changer cela. Ine Mariën : Je suis née dans une famille d’entrepreneurs, où les femmes et les hommes faisaient du business de façon égale. Mais, du temps de mes parents, les hommes un peu plus que les femmes (rires). La vie professionnelle et la confrontation au monde des grandes entreprises m’ont donné un aperçu des différences. C’est notamment au sein de ma propre société que j’ai pu observer les grandes différences qu’il y avait entre le comportement des femmes et celui des hommes en entreprise. Je me suis donc interrogé sur le pourquoi de ces différences et sur les manières d’y remédier. Pourquoi pensez-vous que JUMP est une bonne initiative ? I.M. : Je pense que les entreprises ont un intérêt économique à adopter une politique globale de mixité hommes-femmes à tous niveaux, et spécifiquement dans le senior management et les organes de décision. Les femmes représentent presque 60% des talents disponibles sur le marché et 80% des consommateurs et de ce fait sont, comme le remarque le Financial Times, la ressource la plus négligée du business. JUMP – et cela est unique en Belgique – propose aux Directeurs RH de l’« actionbased learning » et un échange des meilleures pratiques dans le domaine du leadership féminin. Je soutiens toute initiative qui encourage les femmes à prendre possession de leur projet de vie, qui tend la main à celles qui cherchent de la reconnaissance et un peu de courage. J’ai une formule très simple pour expliquer la modification mentale nécessaire. Dans la fameuse adéquation x=f(y), les femmes se trouvent souvent en position de X, agissant beaucoup trop en fonction de Y – mari, patron, enfants, société… Il faut tout simplement que la femme se positionne en Y, elle ne doit pas agir uniquement par rapport au bien-être des autres mais aussi progresser pour elle-même! Il y a une corrélation positive entre la représentation de femmes dans le senior management et la performance de l’entreprise. 31 N° 4 - AVRIL 2008 - E NTR E P R E N D R E Qu’est-ce qui vous a amené à vous intéresser aux problèmes rencontrés par les femmes dans le milieu professionnel ? interview croisée N° 4 - AVRIL 2008 - E NTR E P R E N D R E 32 M. C. : J’ai rencontré Isabella Lenarduzzi, fondatrice de JUMP, lors d’un séminaire que j’animais pour les femmes managers, il y a quelques années. Depuis, nous avons rêvé ensemble à ce projet en faveur de l’emploi des femmes, de leur carrière, de leur autonomie et de leur épanouissement sous forme d’un espace de rencontre, de formation, de réseautage. Isabella et son équipe en ont fait une réalité tout à fait innovante : un forum ouvert, centré sur la vie professionnelle des femmes et sur la gestion de leur carrière, proposant des activités multiples et où cohabitent aussi les mondes politique, économique, syndical, universitaire, associatif, entrepreneurial,… JUMP est un projet magnifique car c’est un lieu de transmission d’expériences et de connaissances pour les femmes elles-mêmes mais en dialogue avec les hommes et avec le soutien des acteurs économiques et sociaux clés car c’est évidemment ensemble, dans la responsabilité conjointe, qu’on crée des lieux de travail plus équitables et plus performants, où chaque personne peut se développer. Quelles sont vos recommandations aux « HR managers » et employeurs par rapport à l’embauche et au travail des femmes ? I.M. : HR managers et employeurs, venez partager l’expérience des autres en matière de politiques de diversité et de leadership féminin. La journée professionnelle HR du vendredi est une façon extraordinaire de faire le point sur ce qui se fait le mieux aujourd’hui en Belgique et en Europe. Au travers d’ateliers de formation et d’exposés, les entreprises seront amenées à comprendre qu’elles doivent modifier leur approche par rapport au potentiel économique que représentent les femmes. Une telle politique demande beaucoup d’engagement car il ne s’agit pas uniquement d’encadrer les femmes. Les hommes ont autant besoin d’être coachés pour modifier leurs attitudes et se débarrasser de leurs préjugés. Les femmes managers ont des spécificités, des qualités et des points forts complémentaires à ceux des hommes. Pour donner un exemple plus parlant, plusieurs entreprises du monde pharmaceutique ont mis en place des politiques internes pour stimuler le leadership féminin afin que les responsables soient plus en phase avec l’essentiel de leur « stakeholders » : professions médicales et para-médicales, consommateurs, familles, etc. Par ailleurs, plusieurs études récentes, notamment l’étude dirigée par McKinsey et Catalyst aux Etats-Unis démontre qu’il y a une corrélation positive entre la représentation de femmes dans le senior management et la performance de l’entreprise. M.C. : Les femmes représentent 50% des compétences et qualifications, 50% des énergies, 50% de la créativité, de l’innovation, qui risquent de se perdre en étant fragilisés, sous-utilisés ou ignorés. Les entreprises et la société dans son ensemble ne peuvent se permettre cela. Nous accompagnons un certain nombre d’entreprises qui sont convaincues de l’atout immense qu’est la mixité et ont ainsi mis en œuvre des programmes d’actions pour attirer les candidatures féminines, garder et développer leurs compétences et promouvoir leurs carrières. Le principal obstacle reste les préjugés et les mentalités! Aussi est-il nécessaire de sensibiliser en continu à l’intérieur et à l’extérieur des entreprises, pour faire tomber les a priori sur les carrières des femmes. Il s’agit aussi de revisiter les pratiques en matière de recrutement, de formation et de promotion pour vérifier qu’elles ne contiennent pas des obstacles qui freinent et découragent les femmes et de proposer des mesures qui permettent réellement de concilier vie personnelle et vie professionnelle tant pour les femmes que pour les hommes. Enfin, créer des programmes de formation et de mentorat tout comme des réseaux professionnels où les femmes peuvent partager leurs expériences, acquérir davantage de confiance en elles et s’encourager à saisir les opportunités qui se présentent. Les HR Managers et les employeurs trouveront beaucoup d’exemples de bonnes pratiques à la journée RH de JUMP. ● Danaé Anastopoulos Rédactrice en chef du blog Jump Monique Chalude Ine Mariën Le forum Jump, en pratique Vous êtes une (un) responsable RH ou CEO : montrez à quel point vos collaboratrices sont précieuses pour votre entreprise en leur offrant le « corporate fee » et participez aux séminaires professionnels RH sur le leadership féminin et sur le recrutement de dirigeantes ! Vous êtes une femme : offrez-vous une journée pour penser à votre épanouissement professionnel ! Forum des Femmes Actives JUMP www.forumjump.be Vendredi 25 et/ou samedi 26 avril, de 9 à 18 heures Hotel Husa President Park, Boulevard Albert II, 1000 Bruxelles Corporate fee pour accès vendredi et samedi : 250 € Accès tout public le samedi : 90 € boîte à outils CONSEIL BECI Gérer, c’est prévoir Pouvoir anticiper un problème ou tout au moins avoir les moyens de réagir si un problème survient est essentiel. Pour gérer votre entreprise, des outils de gestion et des sources d’informations sur l’évolution de votre activité et de son environnement (légal, marché, concurrents, innovations, …) sont indispensables ! Take a different view on Letting & Sales Une bonne comptabilité Celle-ci devrait idéalement être à jour et pouvoir être consultée à tout moment. Rien n’est pire qu’un comptable qui vous dit qu’il n’a pas le temps de sortir une situation mensuelle, si c’est votre cas, mettezvous en quête d’un comptable plus disponible. Les tableaux comptables vous permettent de visualiser rapidement des informations telles que : ● l’évolution de votre chiffre d’affaires, ● vos marges, ● vos charges, ● votre rentabilité, ● l’évolution des délais de paiement clients ou les factures encore ouvertes, Ces informations prises de manière absolue vous indiqueront déjà si votre activité est rentable ou pas, et ceci au fur et à mesure de l’année. En cas de non rentabilité, vous pourrez en rechercher les causes et prendre les mesures correctives nécessaires (réduction des charges, négociation des approvisionnements, effort commercial,…). Il faudra peut-être aussi harceler vos clients pour obtenir le paiement des factures par exemple. Si, à ce stade, vous pouvez vous faire une idée de la situation de votre entreprise, vous n’avez toujours aucune information sur ce qu’elle pourrait être dans 6 mois, un an ou plus. More than just square meters and size Market leading advice for your commercial properties: Includes leasing, landlord and tenant advice Advising on development projects and acquiring Disposing of new space for major corporate clients Covers all Belgium Une comptabilité analytique ? La comptabilité analytique est un outil de gestion qui permet d’analyser dans le détail les composantes du résultat de l’entreprise. La comptabilité analytique intervient dans le contrôle de l’activité, des objectifs et la prise de décision. Elle permet de classer les informations, flux et mouvements sur base de leur utilisation (commercial, production). L’analyse par rapport aux objectifs budgétaires (voir ci-dessus) permet de déclencher une alerte en cas d’écart et de prendre les mesures correctives. Par le principe de l’imputation des charges et produits en fonction de leur destination (ou utilisation), la comptabilité analytique vous permet de calculer vos prix de revient de manière plus précise que dans le cas d’une comptabilité générale. Cette méthode permet une vision plus précise de la répartition des charges par rapport au chiffre d’affaires généré. [email protected] +32 (0)2 629 02 02 www.dtz.com boîte à outils La mise en place de la comptabilité analytique va de pair avec la mise en place de procédures en matière de commandes, achats, livraisons, etc. Plan financier prévisionnel Il ne faut pas toujours réinventer la roue… mais la réadapter ! Quel meilleur outil que le plan financier ? Le plan financier est en effet la traduction chiffrée de vos objectifs stratégiques pouvant être définis en termes de parts de marché, de croissance de chiffre d’affaires, de bénéfice net à distribuer, ou de fidélité du client par exemple. Ces objectifs stratégiques peuvent être des moyens nécessaires pour atteindre ces objectifs (investissements, personnel à engager) et des ressources financières en contrepartie. N° 4 - AVRIL 2008 - E NTR E P R E N D R E 34 De manière générale, le plan financier est établi sur un horizon de trois ou cinq ans en fonction de la vision que l’on peut avoir du marché. Il se compose au minimum d’un compte de résultats et d’un bilan, présentés de manière annuelle ou, pour la première année, de manière mensuelle. On peut encore y adjoindre d’autres tableaux comme la trésorerie, les investissements, les amortissements... Revenir sur son plan financier initial et procéder à la comparaison du travail réalisé avec les prévisions vous indiquera rapidement si vos objectifs sont atteints ou pas. De là, vous pourrez décider d’augmenter vos efforts pour atteindre les objectifs ou de revoir les objectifs à la baisse s’ils s’avèrent manifestement irréalisables. Vous pourrez également prévoir l’impact sur le résultat de votre entreprise. Le tableau de bord de prospection Le but du tableau de bord est de contrôler l’atteinte ou non des objectifs et de mesurer les écarts avec ceux-ci. Si l’entreprise se fixe un objectif en matière de croissance des ventes et de satisfaction clients, il faudra des indicateurs permettant de le mesurer. ● Pour plus d’infos, contactez nos conseillers : Le tableau de bord est un outil d’information mis à jour de manière permanente ou régulière, il intègre des données financières et non financières sur les différentes composantes d’une entreprise (finance, production, clients, ressources humaines, ventes, organisation). Le choix des indicateurs est étroitement lié aux objectifs stratégiques de l’entreprise. Nadine Ndjeka Shango t 02 643 78 21 [email protected] Mirella Zaccagnini t 02 643 78 46 [email protected] Conseils à retenir ● Avant de faire appel à ses services, assurez-vous de la disponibilité de votre ● ● ● ● comptable et définissez clairement vos attentes en matière d’information (quoi pour quand et sous quelle forme). Il est inutile d’avoir une batterie d’outils de gestion que vous n’utilisez pas. Organisez le suivi de votre activité, prévoyez, par exemple une réunion mensuelle à date fixe avec votre comptable, vos associés ou votre conseil d’administration. Faites le point de manière formelle et structurée. Evitez les discussions « entre deux portes » sur l’évolution et la gestion de votre entreprise, cette manière de faire ne débouche que rarement sur des actions efficaces. Soyez simple, allez à l’essentiel, il vaut mieux ne garder que 5 indicateurs, chiffres ou informations pertinents, corrects et à jour que de crouler sous une masse d’informations ingérable et obsolète. Conditions générales de vente à disposition des membres BECI Vous cherchez des conditions générales de vente ? Adressez-vous à nous ! BECI a établi des conditions générales de vente (*). Ce modèle est gratuit et exclusivement réservé aux membres BECI. Vous souhaitez obtenir le modèle ? Il suffit pour cela d’adresser votre demande au secrétariat juridique, à l’attention d’Alexandra Chen, par fax au 02-640 93 28 ou à l’adresse e-mail [email protected]. Nous vous ferons parvenir le document dans les meilleurs délais par la voie désirée (courrier postal, fax ou e-mail). Soyez bien informés : le modèle intègre une clause pour retard de paiement et une check-list. Vous avez une question ? Notre conseiller juridique se tient à votre disposition au 02-643 78 18 ou par e-mail [email protected]. (*) Le document est présenté à titre illustratif et n’engage pas la responsabilité de BECI. Soulignons que chaque cas mérite une attention particulière afin de tenir compte de la spécificité des circonstances entourant le projet de contrat. boîte à outils ATMOSPHÈRE 5 manières d’attirer le client dans son commerce Il existe plusieurs moyens de créer et de gérer l’ambiance des Les couleurs et la lumière sont primordiales dans votre point de vente lieux commerciaux. Combinez les facteurs d’ambiance afin de créer un mix sensoriel original grâce à la lumière, à la musique ou aux fragrances… Cinq trucs pour booster vos ventes. Des couleurs chaudes, mais aussi vives ou profondes, sont de nature à stimuler le consommateur, le rendre plus curieux, plus actif, plus spontané. L’inverse est vrai en matière de couleurs froides, pâles ou sourdes : le consommateur se sentira plus détendu, plus apaisé, mais peut-être moins attentif à certaines offres commerciales. Des points de vente proposant des offres peu impliquantes et/ou supposant des achats impulsifs auront avantage à prévoir un environnement immédiat stimulant et coloré. Dans l’hypothèse d’offres de biens durables et/ou impliquants, nécessitant réflexion et un long processus de décision, des couleurs froides et/ou pastels conviendront davantage. Le point de vente doit bénéficier d’un apport lumineux, qu’il soit naturel ou artificiel. On privilégiera, autant que possible, un éclairage naturel, qui respecte le mieux les couleurs des articles en vitrine ou à proximité de celleci. En outre, il faut que l’éclairage soit suffisamment intense pour percevoir toutes les couleurs. On le sait, «la nuit, tous les chats sont gris». 2 Musique! Facteur d’attraction, d’émotions et d’image, la musique d’ambiance est devenue, en l’espace de quelques années, un élément incontournable de l’atmosphère d’un magasin. La diversité des musiques et des formats de diffusion désormais disponibles en font un média particulièrement riche en termes d’applications. Lors de son choix sonore, le commerçant devra se poser des questions sur quatre éléments clés. Le style de musique (classique, opéra, va- riété internationale, variété française, pop, rock, jazz, techno, acid jazz, house, etc.) lui permettra de véhiculer une certaine image de son point de vente. Le type d’évocation provoqué par la musique en termes d’univers, d’émotions doit aussi être pris en compte. Attention également au tempo (lent, moyen ou rapide) qui représente un facteur de détente ou de stimulation. La notoriété (musique connue ou inconnue) quant à elle reflètera le caractère populaire ou distinctif du point de vente. L’ensemble de ces éléments peut avoir un impact non négligeable sur le comportement du client du magasin. 3 Ça sent bon Une odeur est un puissant moyen pour attirer l’attention du chaland. Boulangers et restaurateurs le savent bien et les croissanteries savent profiter des odeurs liées à leur activité. Dans le cadre de l’aménagement d’un magasin à thème, l’odeur peut intervenir pour parachever la déclinaison faite sur les différents sens. Dans les commerces, le confort devient un argument de visite. La diffusion de senteurs d’ambiance permet au commerçant de renforcer l’identité de son magasin et participe à la création d’une bulle sensorielle esthétique. La création d’une signature olfactive s’apparente à la création d’un parfum. Un cahier des charges permettra au ‘nez’ de comprendre les objectifs poursuivis. Il faudra également prendre en compte les autres variables sensorielles et synchroniser images, sons et odeurs. 4 Toucher est recommandé Le toucher constitue le parent pauvre du marketing sensoriel du point de vente. Pourtant, la manipulation d’un produit en magasin peut permettre au client de juger de sa résistance, de sa souplesse ou de toute autre caractéristique qualitative ou quantitative. Il est très fréquent de voir les clients tâter ainsi les camemberts ou les fruits pour juger de leur maturité. De même, l’achat de vêtements ou textiles pour la maison passe toujours par une évaluation tactile préalable. En magasin, la possibilité de s’installer dans le fauteuil moelleux d’une zone d’attente ou de retrouver une ambiance fraîche en période de canicule, le contact des pieds nus avec le sol de bois chaud d’une cabine d’essayage, sont autant de facteurs propices à la vente. Ne pas négliger non plus le plaisir que certains clients peuvent tirer de la manipulation de produits comme, par exemple, les fourrures, les lainages ou les livres. 5 Sources de plaisir Exploiter les sources de plaisir quotidiennes dans le magasin est un bon truc pour retenir le client. Par exemple: créer des espaces de restauration, proposer un café, un thé, etc., installer systématiquement des fauteuils pour permettre aux clients de se reposer un moment, offrir la possibilité au client de se faire masser, permettre au client de lire dans le magasin ou encore offrir en libre service livres et magazines. ● Jacqueline Remits En savoir plus: « Le marketing sensoriel du point de vente, créer et gérer l’ambiance des lieux commerciaux », coordonné par Sophie Rieunier, Dunod 35 N° 4 - AVRIL 2008 - E NTR E P R E N D R E 1 Lumières et couleurs boîte à outils SANTÉ Désintoxiquez votre bureau ! Des plantes pour améliorer l’air de votre bureau ? Nous passons 90% de notre existence à l’intérieur, la majorité du temps sur le lieu de travail. Il est donc important d’analyser les conditions de vie au bureau pour sa santé et son bien-être. Voici quelques astuces pour offrir une cure de désintoxication à votre bureau… N° 4 - AVRIL 2008 - E NTR E P R E N D R E 36 L e « sick building syndrom » (syndrome des bâtiments malades) est trop souvent sousestimé. Si vous répondez « oui » à au moins 3 questions de la liste suivante, il est probable que vous en soyez victime. ● ● ● ● ● ● ● ● Souffrez-vous fréquemment d’asthme ? Souffrez-vous fréquemment d’allergies ? Avez-vous les yeux, le nez et/ou la gorge irrités ? Etes-vous fatigué après ou durant une journée de travail ? Soufrez-vous fréquemment de maux de tête ou de migraines ? Avez-vous les sinus encombrés ? Avez-vous les bronches encombrées ? Avez-vous fréquemment des problèmes de vue, d’attention, de nervosité, etc. ? Ces problèmes peuvent tous être provoqués par la pauvre qualité de l’air. Cette qualité, elle, est détériorée par 3 principales causes. L’émanation de produits chimiques venant des murs, des carpettes, des bureaux en contreplaqué qui peuvent rejeter jusqu’à une centaine de substances organiques volatiles. La qualité de l’air peut aussi être altérée à cause de l’absence ou de la pauvreté d’une vraie ventilation. Enfin, les émanations humaines comme l’acétone, alcool d’éthyl, de méthyl et d’acetate d’éthyl ou autres bactéries et virus, sont également nocives. Afin de mesurer le taux de ventilation d’un espace, les scientifiques analysent le taux de CO2 dans une pièce. Le C02 n’est pas en soi un polluant (l ‘être humain est la principale source de C02) mais sa concentration est en relation avec la concentration d’autres gaz ou particules. Les chercheurs indiens ont fait une intéressante recherche basée sur ce taux de C02. Les résultats surprenants indiquaient entre autres que le taux de CO2 d’une pièce de bureau était jusqu’à deux fois plus élevé que celui à l’extérieur. Comment réagir ? En suivant quelques lignes de conduite, vous pourrez réduire les effets néfastes de votre environnement de travail. Buvez suffisamment d’eau car tous les symptômes du SBS sont multipliés par 2 lorsque votre corps est déshydraté de 3%. Aérez-vous plusieurs fois par jour, non pas pour fumer mais pour changer d’air. Evitez de vous retrouver juste à côté des imprimantes ou autre stock de produits chimiques. Enfin, si possible, aérez la pièce 2 fois par jour. Nous oublions trop souvent que quelques changements d’habitudes peuvent faire la différence en termes de bien-être. Il n’est pas obligatoire dans ce cas-ci de vouloir changer toute l’organisation d’un bâtiment pour remédier au SBS et le médicament n’est pas non plus la meilleure solution. Mettez sur papier 3 nouveaux réflexes que vous appliquerez sur les 2 prochaines semaines et sentez la différence. ● Alter-Ego Training www.alteregotraining.com La santé par les plantes Le Dr Wolverton a travaillé pendant 25 ans pour la NASA afin d’étudier les meilleures conditions de vie pour les astronautes en orbite. Ces recherches ont permis entre autres de mettre en avant l’extraordinaire pouvoir de filtration de certaines plantes ainsi que leurs taux de transpiration. Dans son livre « How to grow fresh air », il décrit une cinquantaine de plantes, les identifiant par leurs taux de filtration des émanations chimiques, leurs taux de transpiration, leurs résistances aux insectes et leurs facilité d’entretien. Une plante peut ainsi nettoyer l’espace immédiat d’une personne au bureau et devenir un réel partenaire de travail, et plus seulement un objet de décoration. Voici quelques plantes en pot qui pourront purifier votre bureau : le palmier d’Arec, le caoutchouc, le lys de la paix ou encore la fougère, une des plus efficaces. WOLVERTON B.C., How to grow fresh air, Weidenfeld & Nicolson, 2008 boîte à outils Miser sur la complémentarité MANAGEMENT Comment passer du contrôle à la mobilisation ? Combien de temps passez-vous à répéter la même chose ? A combien de personnes faites-vous réellement confiance ? Que devez-vous faire en permanence pour vérifier si vos collaborateurs font bien ce que vous avez demandé ? 3 4 Les 9 défis majeurs de la mobilisation en entreprise D’abord, il ne faut pas faire de différence, il n’y a pas ceux qui décident toujours et ceux qui obéissent toujours. Chacun à son niveau, patron, manager, collaborateur, nous pouvons être impliqués et responsabilisés. C’est en tant qu’acteur que chacun peut avoir envie de se battre et de se mobiliser pour son entreprise. Chacun doit pouvoir apporter sa valeur ajoutée et contribuer au succès de son entreprise. Voici les principales habitudes que nous pouvons tous apprendre à mettre en œuvre pour être des « moteurs » de l’entreprise et apporter le meilleur de nous-mêmes. 1 2 Anticiper au lieu de subir L’important, ce n’est pas ce que vous faites, mais ce que cela apporte et à qui. Restez en contact, écoutez les besoins pour mieux anticiper les demandes. Comparer au lieu de critiquer Connaissez-vous une méthode parfaite ? Plutôt que de critiquer 5 celles des autres et surtout défendre la vôtre, soyez objectif et comparez. Il y a toujours beaucoup à apprendre des autres. Décider au lieu d’hésiter Est-ce que toutes les décisions font 100% d’heureux ? Choisissez la meilleure solution parmi les alternatives existantes, expliquez votre choix et acceptez qu’il n’y a pas mieux. Initier au lieu de suivre A votre niveau, vous maîtrisez des aspects connus seulement de vous. N’attendez pas que quelqu’un vous demande de faire mieux. Soyez à l’origine de cette amélioration. Innover au lieu de reproduire Dans un monde en évolution permanente, vous rencontrez de nouveaux problèmes auxquels les solutions du passé n’apportent rien. Sortez du cadre, osez faire autrement. 6 Persuader au lieu d’imposer 7 Vous avez des idées différentes. Bonne nouvelle. Il reste à vous demander ce qu’elles apportent aux autres, cela vous évitera de devoir les imposer sans explication. Ecouter au lieu d’être égocentrique Pour vivre avec les autres, il est nécessaire de s’intéresser à leurs idées et ressentis. Soyez disponible, les autres ont besoin d’être respectés pour ce qu’ils pensent. Ecoutez-les sans les interrompre. 8 Négocier au lieu d’affronter quents. Cela fait partie des opportunités d’échanges. Discutez, confrontez vos idées, négociez sans vouloir avoir raison. 9 Coopérer au lieu de culpabiliser Subir les erreurs des autres est un des inconvénients de la vie en collectivité. Additionnez les compétences, trouvez des solutions ensemble au lieu de chercher les coupables. Miser sur la confiance et la complémentarité Ces 9 défis sont relevables par chacun d’entre nous. A condition que l’entreprise base son style de management sur la confiance et la complémentarité à tous niveaux. Dans ce cas, chacun est capable, à son échelon, de prendre des décisions, de les traduire en actions concrètes et de rassembler ceux qui travaillent avec lui autour d’un projet commun. Le manager devient une ressource qui permet de canaliser les idées et les initiatives au lieu d’imposer celles qu’il a reçu de sa propre hiérarchie. Mais pour arriver à cela, il faudra changer les habitudes, les comportements et les mentalités. Et contrairement aux idées reçues, la grande majorité des collaborateurs méritent plus de responsabilités. ● Jerry Penxten Fondateur de MasterKey www.masterkey.be Les désaccords entre personnes créatives et autonomes sont fréJerry Penxten, fondateur de MasterKey, bureau spécialisé dans le changement des mentalités 37 N° 4 - AVRIL 2008 - E NTR E P R E N D R E L a plupart des managers sont épuisés. Ils passent la majeure partie de leur temps à contrôler et constater que leurs collaborateurs se comportent comme des enfants qu’on force à aller à l’école. Ils ne sont ni impliqués ni responsabilisés. Comment sortir de cet engrenage ? Car, plus ils sont hors du coup, plus il faudra les contrôler. Et un moment, la surcharge engendrée par le contrôle finit par épuiser non seulement les managers, mais aussi leurs collaborateurs. boîte à outils FISCALITÉ Une volte-face fondamentale Dans son arrêt rendu le 13 décembre 2007, la Cour de Cassation a débouté l’administration fiscale et sa pratique du ruling. Conformément à la directive européenne sur les fusions, les opérations telles que les fusions, les scissions et les apports d’entreprises doivent pouvoir être réalisées sans coût fiscal. Une réorganisation peut être imposée uniquement si le fisc peut démontrer l’absence de besoins légitimes. D N° 4 - AVRIL 2008 - E NTR E P R E N D R E 38 epuis 1993, une directive européenne régit les restructurations (la directive sur les fusions). Cette directive dispose que toutes les restructurations doivent pouvoir être admises au bénéfice de la neutralité fiscale, sauf le cas éventuel d’évasion fiscale. La neutralité fiscale implique que les plus-values latentes ne sont pas imposées et que les réserves exonérées ne sont pas immédiatement taxées au moment d’une restructuration. Les valeurs fiscales restent alors identiques avant et après la restructuration. A défaut de neutralité fiscale, l’impôt des sociétés doit être payé sur les réserves exonérées ainsi que sur la différence entre la valeur fiscale et la valeur de marché des bâtiments, des machines, de la clientèle,… S’y ajoute encore le précompte mobilier comme si la société était liquidée. Les États membres ont été invités à introduire ces principes dans leur législation mais pouvaient prévoir que la neutralité fiscale soit refusée aux restructurations opérées dans le but d’éluder l’impôt ou de commettre une fraude fiscale. La loi belge Le législateur belge a transposé cette directive pour les restructurations nationales. Les principes se retrouvent dans la législation belge depuis 1993, et plus particulièrement à l’article 211 CIR. Cet article dispose que les opérations de réorganisation (fusions, scissions, apports, etc.) peuvent être effectuées sous un régime de neutralité fiscale si l’opération répond à des besoins légitimes de caractère financier ou économique. De cet article 211 CIR, il résulte que la charge de la preuve relative à ces besoins financiers ou économiques repose sur les épaules du contribuable. Le Service des Décisions Anticipées a pour cette raison été fréquemment interrogé. Cassation Dans son arrêt du 13 décembre 2007, la Cour de Cassation a soumis la législation belge à l’épreuve de la directive sur les fusions. L’affaire soumise à la Cour concernait une société qui appartenait à deux frères. Cette société possédait diverses participations et des biens immobiliers. Les frères souhaitaient se séparer et suivre chacun sa voie avec la quote-part de ses actifs. Plutôt que de liquider la société et de payer l’impôt des sociétés sur les réserves exonérées ainsi que le précompte mobilier, ils ont scindé la société en revendiquant le bénéfice de la neutralité fiscale. Détail intéressant : les rapports relatifs à la scission précisaient que ladite scission offrait la possibilité de se séparer sans devoir payer le précompte mobilier. Ils ne mentionnaient aucun autre motif économique. En première instance et en appel, l’administration a soutenu avec succès que le contribuable n’avait pas démontré que la scission était motivée par des besoins légitimes de caractère financier et économique. La directive sur les fusions dispose que les États membres doivent accorder la neutralité fiscale, sauf si la fraude ou l’évasion fiscale constituent l’objectif principal ou un des principaux objectifs de la restructuration. Il incombe donc aux autorités de prouver que la restructuration n’est pas motivée par des considérations commerciales et ce n’est donc pas au contribuable de démontrer l’existence de motifs économico-industriels. Cet arrêt a des conséquences très importantes dans la pratique car il inverse radicalement la charge de la preuve. Une interprétation conforme à la directive implique que la neutralité fiscale constitue la règle générale et la taxation l’exception. S’il veut imposer l’opération, le fisc belge devra apporter la preuve requise. La loi belge n’a pas été modifiée en 1993 conformément à la directive ; il reste à voir quelle sera la réaction de l’administration. ● Michel COMBLIN & Liesbeth BROECKX repères par Stéphanie Brisson Récolte de livres pour la bibliothèque du projet Solidarité Savoir asbl, une association active sur Molenbeek et dans les communes du NO de Bruxelles, lancera « Entreprendre » : un service pour inciter les jeunes diplômés et les femmes à créer leur propre emploi. Pour documenter ce service, Solidarité Savoir asbl récolte tout livre utile de comptabilité, de gestion, de marketing… qui ne vous servirait plus (livre en double exemplaire ou un peu dépassé). Une occasion unique de combiner une « bonne action » au grand nettoyage de printemps. L’Atomium a 50 ans ! © Expo58 Entreprendre En 1958, Bruxelles accueillait l’exposition universelle. Pour fêter ce cinquantenaire, une foule d’activités vous seront proposées à partir du 17 avril 2008 : projections de cinéma, soirées en plein air, expositions, feux d’artifices, etc. Toutes les infos sur www.atomium.be Info et contact : Mme Laurence Dufaÿ Coordinatrice – T 02 513 54 66 [email protected] / www.solidarite-savoir.be (Rubrique « Entreprendre ») L’Atomium encore en construction, en 1958 La 13ème édition de la Journée Découverte Entreprises (JDE) se tiendra le dimanche 5 octobre. Chaque année, lors du premier dimanche du mois d’octobre, de nombreuses sociétés ouvrent leurs portes au grand public. Véritable vitrine de l’économie de la Région Bruxelles Capitale, la Journée Découverte Entreprises regroupe des sociétés de toutes tailles et de tous secteurs. Les raisons de participer à la JDE sont multiples : l’image de marque, une nouvelle renommée pour l’entreprise, augmenter le chiffre d’affaires. En outre cette journée est une excellente occasion de mettre les collaborateurs en avant et de recruter en direct, parmi les visiteurs intéressés. Action commune à Ixelles ! Les entreprises peuvent non seulement participer à la JDE de façon isolée mais également en groupe. La Journée Découverte Entreprises organise chaque année une ou deux actions de groupe afin de mettre une panoplie de sociétés en point de mire. Un événement comme la Journée Découverte Entreprises attire toujours beaucoup de visiteurs, d’autant plus s’il y a une concentration de plusieurs entreprises sur un territoire limité. Le 5 octobre la commune d’Ixelles sera mise en avant. En ce moment sept entreprises se sont engagées à participer à cette action. Ixelles ouvrira les portes de deux services communaux lors de la JDE et soutiendra l’action de façon promotionnelle. 5.674.955 € Le montant total des prêts accordés par B2E, le fonds «Bruxelles Economie et Emploi», depuis sa création en mars 2006. La mission de B2E est de faciliter l’accès au financement bancaire des PME bruxelloises. Action parc industriel à Neder-OverHeembeek En collaboration avec la Société de Développement pour la Région de Bruxelles-Capitale (SDRB) la JDE organise une action parc industriel à Neder-Over-Heembeek. Cette action unique offre aux entreprises de Mercator et Gallilei plusieurs avantages. Le développement de la notoriété joue un rôle pour la plupart des participants, mais il y a également d’autres facteurs importants. La Journée Découverte Entreprises est l’occasion de redorer l’image de marque et la notoriété, mais il y a d’autres facteurs qui jouent, entre autres le recrutement. Vous voulez également ouvrir vos portes aux visiteurs? Contactez Leen D’Haeseleer, Account Manager pour la région de Bruxelles au 02/201 07 02. Vous pouvez vous inscrire jusque fin juin. Plus d’infos : www.jdebruxelles.be DIXIT « Si les négociations avaient été bien menées par les Belges au début de la création de l’Europe, il n’y aurait qu’un siège, qu’une capitale : Bruxelles. Au départ bilingue, Bruxelles peut aller plus loin. Cela ne gênerait personne que les indications soient traduites dans d’autres langues». José-Alain Fralon, correspondant au journal Le Monde de 1985 à 1992, auteur du livre « Le Roman de Bruxelles » Voir les entreprises sous un autre angle le temps d’une journée N° 3 - MARS 2008 - E NTR E P R E N D R E 39 Journée Découverte Entreprises 2008 bizzbox news l’actualité économique bruxelloise Un présentoir Bizzbox dans votre entreprise ? Communiquer via le réseau Bizzbox ? 02 345 74 55 - [email protected] INFORMER. COMMUNIQUER. Les entreprises ont enfin leur réseau. BIZZ BOX Grâce à 200 points de diffusion disséminés dans 390 entreprises à Bruxelles, les présentoirs Bizzbox diffusent l’information économique et institutionnelle des acteurs bruxellois. Créé en association avec Beci, le réseau veut renforcer les relations entre institutions de la capitale et promouvoir l’activité économique bruxelloise. La rubrique Bizzbox News entend renforcer cet objectif. FOCUS – De bons moments libres font la qualité du travail « Toute vie bien organisée présente ses moments libres et les personnes incapables d’en dégager n’ont pas une bonne compréhension de la vie », disait Marguerite Yourcenar (1903-1987). Première femme membre de l’Académie Française, l’écrivaine donnait ainsi déjà une excellente définition du « work life balance » à une époque où on ne s’en préoccupait pas encore. N° 4 - AVRIL 2008 - E NTR E P R E N D R E 40 Le thème du « work life balance » a déjà fait couler beaucoup d’encre. Nous savons tous que lorsque le travail prend une telle importance dans notre vie, il risque d’altérer l’équilibre nécessaire au bien-être personnel. Poursuivre éternellement sur cette voie ne donne pas de bons résultats. Nous avons tous besoin de moments libres, voire vides, pour ren- L’ENTREPRISE DU MOIS Centre d’entreprises GLOBE VILLAGE Créé en 2001, le Globe Village, centre d’entreprises situé à Uccle, a dès le départ connu le succès et accueille une vingtaine de sociétés (+ de 250 personnes). Indépendants, PME et même une entreprise de plus de 100 personnes, sont actifs dans des secteurs d’activités aussi variés que le mobilier contemporain, la publicité et la communication institutionnelle, l’architecture (plus grand bureau d’architectes-paysagistes de Belgique), l’immobilier… Infos : [email protected] Bizzbox y est présent ! forcer notre créativité et régénérer notre énergie. Le problème c’est que nous envisageons nos prestations comme un marathon. Or, il vaut mieux s’octroyer un petit sprint de temps à autre, et souffler ensuite avant de se relancer dans une nouvelle course. Ainsi, il est préférable de faire une pause, de manière régulière, le temps d’un week-end, que de prendre des vacances forcées une ou deux fois par an. Le stress est un vrai tueur. Même lorsque le stress est considéré comme une force qui porte. La condition pour rester productif sous stress, c’est de se construire des plages de repos. En outre, dans ces moments, les idées créatives ont aussi leur chance pour émerger, parfois de façon bien plus libre ! ● Bon à savoir SUBSIDES - Coup de pouce de Bruxelles-Export aux exportateurs Développer son activité à l’étranger, même avec de faibles moyens financiers, c’est possible. Bruxelles Export offre un coup de pouce financier aux PME pour prospecter des marchés hors UE, participer aux foires et salons, réaliser des supports de promotion (brochures, sites web…), se former à l’export et répondre à des appels d’offres hors UE… Depuis 2007, Bruxelles Export a encore élargi sa panoplie d’incitants financiers pour les PME : formation technique de clients potentiels, et même ouvrir un bureau de représentation à l’étranger. En 2007, plus de 550 sociétés bruxelloises ont fait appel aux aides de Bruxelles Export. Infos : Christine Lenneberg - 02 800 40 40 - [email protected] FISCAL - Déduction des frais de voiture : pas un poisson d’avril ! Depuis ce 01/04/2008, la déductibilité des frais de voiture (à l’exception du carburant, du GSM, des intérêts) est dorénavant liée aux émissions de CO2 : plus la voiture est polluante, moins les frais seront déductibles. La déductibilité est la suivante pour les voitures achetées ou acquises en leasing financier : Emissions CO2 diesel Emissions CO2 essence % de déduction < 105 g < 120 g 90 % 105-115 g 120-130 g 80 % 116-145 g 131-160 g 75 % 146-175 g 161-190 g 70 % > 175 g > 190 g 60 % Pour les voitures particulières, les plus- ou moins-values seront imposables/déductibles à un taux variant entre 90 % et 60 % selon le pourcentage de déductibilité pratiqué antérieurement. Faites-vous connaître dans 5IFHVJEF PG#SVTTFMT $PNQBOJFT 8IPTXIP le Who’s who Le réseau des réseaux ] Voici comment les coordonnées de votre société seront diffusées dans le Who’s who, le guide des entreprises de Bruxelles. Ressources o s who SELEC T H UMAN RE humaines SOURCES Boulevard de la Woluw e 62 - 1200 Woluwedal Bruxelles 62 - 1200 Br ussel tel / +32 2 231 03 33 fax / +32 2 email / wol 230 uwe@select hr.be - web 12 10 / www.sele cthr.be SELEC T H UMAN RE SOURCES Frankrijklei 84 - 2000 An twerpen tel / +32 3 203 50 70 fax email / info @selecthr.b / +32 3 203 50 71 e - web / w ww.selecthr .be SEM’ON B USINES S Sint Janstra at 38 - 1785 Merchtem tel / +32 52 46 email / info 27 25 - fax / +32 52 46 27 26 @semonbu siness.com - web / ww w. SETTLER semonbusin ess.com INTERNAT IONAL RE Avenue Gu LOCATION stave Dem ey 72-74 Gustave De 1060 Bruxel meylaan 72 les -74 - 1060 tel / +32 2 Brusse 663 email / info 10 40 - fax / +32 2 66 l @SETTLER.B 2 17 66 E - web / W WW.SETTLE R.BE SGS DYNA MIC IN 3"/ Fran %kr4ijk5le"i 68 - 20003AnTERIM 0tw 1pe#n&-( email / sg %( s.dynamic@ 6er *6. sg s.com #%$C& TQ #SVYF MBOBEFEV)FZTFM MMFT UFM GBY L BEL FNBJSH MJO IUM GP!SBGOE TUBECF XFC BoXulX evXarSB d OE du TU SoBE uvC erFain 165 Vorstlaan 16 1160 Br . " / "( & 1SÊO 378 .&/5 5 - 1160 Br uxelles ussel tel / +32 2 663 48 20 fa email / sh l.belgium@ x / +32 2 663 48 28 shlgroup.co m - web / www.shlgro PNFU/ )FSNBO/JKO PNEV%JSJHFBOU T SOPHIE FE LTRIN 'PODUJPO Avenue Pé "ENJOJTUSB né UFVSEÊMÊH Penelopelaa lope 27 Bte 3D - 1190 VÊ Bruxelles n 27 Bus 3D "$ 5*7*5& tel / +32 49 - 1190 Brus sel 6 38 80 91 - fax / +32 email / so 2 phie.feltrin @scarlet.be 649 21 00 up.com 3BOETUBE FT U MFDUJPOPVU VO JNQPSUBOU QSFTUB QM UBJSF EF TF TPDJBMEÊUBD BDFNFOUSS GP E ENTR IDHF OTAB EODFT SWJDFT FO SFTTPVSDFT IFNFOUDP SNBUJP IV JOIPVTFQ SJNBJSFFUF Ru OT UBloOD neFl 3 SPKFUTFO SF NBJOFT SFDSVUFNFO TUMFQMVTH eVMCo BoBO urg ET11 UB3E-FT TTPVSDFTI U FU TÊ SBKo 11UM TPOOFTBV OE lo 40FBBrEF F ne Nl Bo uxSE QMPZ el urgs le V USBWBJMQBST FV s N tra BS SQ at DI SJW 11Ê3FO ÊEBOTMFE VNBJOFT TFDSÊUBSJBU - 11 fax +3B FN WPVTPíSFUP #40 FMHJ BrRV 2 VQ usse PNBJOFEV 2 73 F- l FOUSFQS SÍ4TE VKPVSTVOFemBJ/OF 26F06 USB JTFNFUFO DMJFOUT TPai MVlUJP / ssOe@ NPZFOOF WBJMJOUÊ 2VFMMF TVea syFT SN paVS y.bFeBEB QUÊFÆWPUSF RVFTPJUTPOJOUFSWFO QFS PSHBOJTBUJP UJPO3BOET UBE O Pour tous renseignements : Didier Amandt Tél. 02 643 78 34 [email protected] CCIB-Inde x.indd 37 8 Titre Dossier Banque & finances TitreGrandir article 1avec sa banque, une question confi2ance 43 Titrede article TitreQuelques article 3 astuces pour négocier son crédit 48 Titre article 4 Faut-il acheter à Miami ? 52 Titre article 5 Les taux européens trop élevés ne vont pas Titrebaisser article 55 6 DOSSIER Nom auteur Grandir avec sa banque, une question de confiance Financer sa croissance organique, procéder à des acquisitions ou encore, à l’approche de l’âge de la retraite, passer le flambeau à la jeune génération,… A chaque étape, les banques restent l’interlocuteur privilégié des entreprises pour réaliser leurs ambitions. Comment peuvent-elles nous aider? Paroles de banquiers… E ntre banques et entreprises, tout est souvent affaire de relations, parfois orageuses, parfois constructives mais néanmoins toujours indispensables. Pour les sociétés, l’important est d’obtenir des financements au meilleur prix et un conseil adéquat selon leur phase de développement. Pour les banques, la question du risque reste l’obsession. Et entre les deux, il y a ce partenariat auquel on aspire, sans toujours trop y croire. Question de confiance. Délicatesse des débuts Dans la vie de l’entreprise, la phase de lancement en particulier est des plus délicates. Les banquiers courtisent rarement ces jeunes demoiselles au pédigree plutôt indigent. De fait, le niveau des fonds propres est la plu- part du temps insuffisant auprès des starters. La sous-capitalisation fait fuir les prétendants. Mais les banques ne sont pas avares de conseils, à défaut d’engagements fermes. «Notre rôle ici, c’est de remettre en question les plans d’affaires pour les La société se développe et avec elle, la complexité des tâches à assumer 43 N° 4 - AVRIL 2008 - E NTR E P R E N D R E CROISSANCE dossier N° 4 - AVRIL 2008 - E NTR E P R E N D R E 44 banque & finances renforcer. Il s’agit également d’informer les sociétés sur les possibilités de subventions et les investisseurs en capital risque», explique Ingrid Bourgeois, Administratrice déléguée chez ING Belgium. L’absence d’historique sur la société pèse sur la relation. En cas de réussite de l’entreprise, rien n’est jamais joué, là non plus. Gérer la phase de croissance apporte son lot de défis. Les besoins en fonds de roulement sont criants. L’octroi de crédit est alors essentiel. «Certaines sociétés croissent trop vite. Elles disposent de trop peu de réserves. Leurs projets d’expansion sont sous-capitalisés de même que leur solidité financière est souvent faible», ajoute Philipe Marck, Général Manager en Corporate Banking chez KBC. Pour ce dernier, c’est aux banques de le faire remarquer, histoire de trouver des solutions. Le bal reste ouvert La société se développe et avec elle, la complexité des tâches à assumer. A ce stade, la variété des compétences en interne et dans le chef de l’entrepreneur fait parfois défaut. «Beaucoup d’entrepreneurs ne prennent pas assez conscience du besoin de bien s’entourer. Nous devons les aider à trouver les bons interlocuteurs», observe-t-il. Reste que dans la quête de financements, les prétendants dans la salle de bal semblent peu nombreux. ING, Dexia, Fortis, KBC, les quatre grandes banques du pays se partagent l’essentiel du marché. Pour des raisons de stratégies notamment, les grandes banques internationales sont encore singulièrement absentes du secteur. Ces dernières, à l’instar de la Deutsche Bank, avaient pourtant secoué le créneau des comptes épargnes ces dernières années. «Les crédits PME ne se distinguent pas par leur caractère très compétitif », estime à ce propos Alexandre Francart du CeFip, le Centre de Connaissances du Financement des PME. Dans un marché difficile et face à l’inertie de leurs clients, les grands réseaux comptent sur la foule de métiers et de services complémentaires Un point de contact trop méconnu L’octroi d’un crédit n’est pas un acte innocent et, à ce sujet, il arrive que la relation entre les banques et les entreprises tourne carrément au vinaigre. La rupture qui en résulte tient souvent du dialogue de sourds. Afin de restaurer la communication, un médiateur, un « point de contact », a vu le jour en 2004. Il fait suite à la ratification du code de conduite entre banques et PME dans le cadre de l’octroi de crédits. Les entreprises peuvent y déposer leurs plaintes - sans aucun frais - avec obligation de réponse de la part des banques. Ces prérogatives ne sont cependant pas davantage contraignantes. D’après l’institution, «dans un certain nombre de cas, une solution concrète a cependant pu être proposée après intervention». Deux questions à Philip Verstraete, conseiller économique à la FEB. 43 plaintes depuis 2004, cela semble peu… Le point de contact est assurément méconnu et c’est à déplorer. Son caractère non contraignant et l’absence de jugement ou décision, à la différence de ce qui se fait pour les particuliers, fait aussi se poser aux entreprises la question de son utilité. Philip Verstraete, conseiller Néanmoins, il faut remettre économique à la FEB le tout dans son contexte: l’application du code de conduite au niveau européen s’est soldée par un échec et la Belgique fait partie des deux premiers pays à l’avoir appliqué au niveau national. Cette structure est-elle amenée à évoluer? Elle permet en tout cas déjà de recréer le dialogue entre les parties via un suivi assez ferme. Elle fait également figure d’observatoire, notamment en vue de développer des suggestions d’adaptation, de modifications à l’avenir. Dans une optique évolutive, je pense qu’il y a actuellement un « momentum » pour aller de l’avant. On pourrait faire évoluer cette structure de façon progressive en parallèle avec le système en vigueur pour les particuliers. H.S Point de Contact: Febelfin 36 rue Ravenstein 1000 Bruxelles. PCP@febelfin.com Besoin de renforts. Nous répétons, besoin de renforts. Be a businessman of action. Saisissez l’occasion. Assurez-vous d’être payé grâce à un système de Credit Management adapté à vos besoins. Pensez davantage à votre croissance en faisant appel à notre réseau mondial d’information et à nos services de recouvrement intégrés. Bien informé et préparé, vous maîtrisez la situation. 070/661 733 Assurance-crédit [email protected] Recouvrement Go to Atradius.be Informations commerciales dossier N° 4 - AVRIL 2008 - E NTR E P R E N D R E 46 banque & finances où ils sont présents. Un interlocuteur local unique identifie les besoins des entrepreneurs pour les rediriger vers les spécialistes d’autres départements et filiales. Un bon moyen pour fournir produits et conseils plus spécialisés. Côté PME et professions libérales, les banques mettent ainsi l’accent sur le conseil aux entrepreneurs, tant côté société que privé. Entre les quatre banques, la concurrence devient néanmoins plus rude. La réalité belge, en passe de devenir un biotope de PME, aiguise les appétits. «Le temps est fini où on restait toute sa vie dans la même banque», assure pour sa part Marc Groignet, Directeur crédit du Fonds de participation. Et les entreprises bruxelloises ont toutes les raisons d’en profiter! «Nous restons stables en province mais le marché est devenu très volatil à Bruxelles, où toutes les banques sont présentes», illustre Olivier Keuller, Directeur Professsionals & Small Enterprises chez Fortis. Depuis ce janvier dernier, l’institution a réorganisé l’ensemble de sa politique «corporate» vis à vis des PME. Quatre cents «account managers» en crédit professionnel - dont 100 banquiers chevronnés répartis en autant de marchés différents – voient leur mobilité accrue. Ils se partageront désormais les clients de ses 1100 agences. Le groupe belgobatave compte justement en profiter pour renforcer l’aspect relationnel et conseils auprès de ses clients. Le temps est fini où on restait toute sa vie dans la même banque Les banques mettent l’accent sur le relationnel Une promotion en interne, un départ à la retraite ou vers la concurrence et c’est tout le capital de confiance patiemment accumulé durant des années qui vacille. Or, l’octroi des financements demandés, aux meilleures conditions, en dépend pour une bonne part. Pour pallier ces difficultés, Fortis vient de mettre sur pied une grille salariale et hiérarchique spécifique. Elle valorise les carrières de ses chargés de relations. Mais quand l’impensable survient, encore faut-il gérer la transition. «Notre modèle de transmission des relations avait des lacunes mais nous l’affinons sans cesse. Nous organisons par exemple des visites chez les clients et des phases de transfert de connaissances», insiste Olivier Keuller. «Un chargé de relation reste en poste minimum cinq ans car il en faut deux pour créer la confiance», précise Ingrid Bourgeois, Administratrice déléguée chez ING Belgium. La confiance est le maître mot donc. Surtout quand la firme se stabilise en vitesse de croisière! Age d’or Le relationnel au centre des attentions Resserrer les liens, oui mais le «turnover» incessant des chargés de relation pose problème aux entreprises. Dotée d’une certaine stabilité financière et d’un historique rassurant, les banques osent s’engager davantage. C’est l’âge d’or entre l’entrepreneur et son banquier. Viennent les grands projets : la création d’une filiale à l’étranger, l’une ou l’autre acquisition qui ouvre les portes de la croissance externe… Le rapport de force s’inverse au profit des sociétés. Certaines demandes de financement sont néanmoins jugées un peu expéditives: «Nous avons également besoin d’obtenir des réponses à nos questions. L’absence de discussion explique en premier lieu les transactions inabouties» illustre Ingrid Bourgeois. Et Philipe Marck de pointer l’importance d’un dialogue ouvert sur tous les sujets avec les entrepreneurs: «Nos chargés d’affaires se heurtent toujours aux éternels manques de temps et de confiance pourtant indispensables. L’évolution va cependant dans le bon sens. Par rapport au passé, les chefs d’entreprise sont plus disposés à aborder les sujets sensibles». Après toutes ces longues années à se côtoyer vient parfois le temps des adieux et le délicat passage de flambeau à la génération suivante. Nous laisserons le mot de la fin à KBC: «Que les jeunes soient à la hauteur nous satisfait pleinement. Mais ce n’est pas automatique. Soulever la question de notre part sous-entend déjà une très bonne relation avec notre client ». ● Harold Schuiten Votre entreprise recèle davantage de liquidités que vous ne le pensez. Profitez de notre expertise en Working Capital Management sur www.ing.be/business En tant qu’entrepreneur, vous disposez d’un fonds de roulement, d’argent pour gérer votre société au quotidien. Mais avez-vous une idée du montant que celui-ci représente vraiment? Vous ne voyez bien souvent que la partie visible de l’iceberg. Car un fonds de roulement est continuellement en mouvement... et celui de votre société aussi! C’est avec plaisir que les spécialistes ING vous feront un bilan de la situation. Vous pourrez ainsi immédiatement voir quelles sont les possibilités d’optimisation. Un flux monétaire bien régulé, efficace, peut engendrer beaucoup d’avantages, comme diminuer les frais ou augmenter les bénéfices. Souhaitez-vous aussi savoir combien d’argent reste encore caché dans votre entreprise? Prenez alors contact avec votre relationship manager ING. banque & finances dossier FINANCEMENT Quelques astuces pour négocier son crédit La crise du crédit ébranle le monde de la finance. Se pose alors la question des répercussions négatives sur les entreprises et de la faculté à savoir s’en prémunir. Il est d’autant plus essentiel de posséder quelques clés pour négocier un crédit avec son banquier. Q N° 4 - AVRIL 2008 - E NTR E P R E N D R E 48 ue sont censées faire les entreprises pour obtenir le meilleur crédit dans le contexte actuel? Les nuages s’amoncellent en effet à l’horizon des entreprises. Durant le troisième trimestre 2007, pour la première fois en 3 ans, le montant de crédit octroyé aux indépendants et aux sociétés a diminué de 1,9%, d’après l’enquête du Cefip. L’institution y perçoit les signes avant-coureurs d’une croissance annuelle négative des montants accordés. Une impression encore renforcée par les prévisions des sondés qui s’attendent à une aggravation de la situation pour le premier trimestre 2008. Le marché semble s’orienter vers un durcissement des conditions d’octroi de crédit et donc un accès moins aisé à celui-ci. Certaines règles d’or et de bon sens toujours bonnes à rappeler fournissent cependant pas mal de réponses pour se couvrir. La rédaction d’un dossier de demande de financement bien ficelé et complet en est la première. Ici le message est simple: donner la meilleure information revient souvent à obtenir le meilleur crédit. Les gains issus de la mise en concurrence des offres de différentes banques ne sont pas non plus négligeables. Le partage de la prise de risques des banques avec celle du Fonds de participation Donner la meilleure information revient souvent à obtenir le meilleur crédit et de garantie s’avère également très pratique. Elle permet de débloquer un refus de financement mais aussi de baisser son coût. «Certaines sociétés se tournent ainsi spontanément vers nous pour obtenir les meilleures conditions», témoigne Marc Groignet Directeur crédit du Fonds. Nouvelle donne Prier pour un bon crédit ne servira à rien, préparez-vous ! Il s’agit aussi de prendre en compte Bâle II. Cette réforme impose aux banques l’obligation d’appliquer un système de rating à toutes les sociétés. L’objectif est d’évaluer leur probabilité de tomber en faillite, ce qui conditionne le montant des fonds propres à garder par la banque. In fine, la prise de risque s’avère donc plus onéreuse pour la banque. « En cas de détérioration de la santé financière des entreprises, la réforme pourrait accroître chez les banques la sensibilité au risque», estime Alexandre Francart du Cefip. Une nouvelle donne qu’il s’agit donc de ne pas perdre de vue. «Les banques ne vont pas d’ellesmêmes communiquer les différents ratings appliqués à leurs clients» estime en outre Philip Verstraete, conseiller économique à la FEB. Vous avez autant d’ambition ? Vous voulez exploiter au maximum le potentiel de votre entreprise ? Vous voulez que votre société se développe sainement ? Vous souhaitez des conseils avisés afin de réaliser vos plans ambitieux ? Vous pouvez compter sur Dexia Banque ! Nos experts sont ouverts aux nouvelles idées et connaissent bien le marché. Ils vous feront profiter de leur longue expérience de soutien aux entrepreneurs et aux indépendants. Car leur ambition est de permettre à votre entreprise de progresser. Prenez rendez-vous avec le spécialiste Business Banking de l’agence Dexia Banque la plus proche. dossier banque & finances temps. Etre franc, oui! Mais le plus vite possible», estime Olivier Keuller, Directeur Professsionals & Small Enterprises chez Fortis. Dissimuler la poussière sous le tapis risque de s’avérer un très mauvais calcul. Pour se renseigner, les banques disposent de votre historique et de ce que vous voulez bien leur dire mais aussi de nombreux autres canaux d’informations. Il y a bien entendu la Centrale des Bilans et des Crédits à la Banque Nationale de Belgique. Mais il y a aussi Coface, Graydon, Dun and Bradstreet, autant de bases de données privées qui en savent long. Cacher des infos à votre banque peut s’avérer un mauvais calcul N° 4 - AVRIL 2008 - E NTR E P R E N D R E 50 «Or, beaucoup d’entrepreneurs ignorent jusqu’à leur existence. Poser la question permet d’éclaircir la situation» continue-t-il. L’étape suivante consiste à interroger la Banque sur la meilleure façon d’améliorer son score, toujours afin d’abaisser le coût du crédit. «Dans quels domaines dois-je travailler en particulier? Quelles caractéristiques sont à améliorer? Ce sont des interrogations de premier ordre», ajoute-t-il. Inutile cependant de demander la formule de la banque. Il s’agit en effet de sa propriété intellectuelle. Le recours à certains produits financiers comme le leasing ou le factoring offre d’autres opportunités. «Ces deux produits connaissent chez nous une croissance phénoménale. Grâce aux transferts d’actifs, les sociétés repoussent les limites du financement et peuvent aller plus loin. Le factoring souffre cependant encore d’une image négative. Il est associé à tort aux entreprises en difficulté. Or c’est un procédé qui suit de très près l’évolution de la société, ce qui est un avantage énorme », analyse Philipe Marck de KBC. La confiance, encore et toujours Une autre carte à jouer en des temps troublés pour la société est celle de la franchise. Mais de préférence, depuis le début. «En cas de pépin, la franchise auprès de son banquier créera la panique si la confiance n’a pas été établie dans le «Les grandes banques belges sont nos plus grands clients», confirme Paul Hubertlent, responsable marketing chez Coface. Un propos qui contredit totalement, soit dit en passant, des propos entendus auprès de certaines banques… La société, par ailleurs assureur crédit, prétend tout savoir des entreprises: identité, activité, raison sociale, liens financiers tant côté actionnariat que participations. Surtout, elle se renseigne au sujet des retards et assignations ONSS et des litiges au niveau des protêts. Il n’y a que les retards TVA où la firme reconnaît les limites de son champ d’investigation. La même entreprise fournit également des scores prédictifs de défaillances ou notations de solvabilité sur les entreprises. Des cotations d’ailleurs reconnues par la CBFA et la Banque de France. A bon entendeur… ● Harold Schuiten 2 questions à Bruno Colmant Docteur en Economie Appliquée, Chairman d’Euronext Bruxelles La crise financière actuelle liée au Subprime aura-t-elle des répercussions sur l’octroi de crédits aux PME ? Il n’est pas certain que cette crise entraînera une hausse significative et à long terme du crédit pour les PME. Pour ces dernières, c’est en effet plutôt le niveau des garanties réelles qui conditionne le coût de l’endettement. De plus, n’oublions pas que la crise du subprime provient essentiellement du marché hypothécaire et non des crédits aux PME. A côté de cela, l’ajustement du coût de l’endettement au risque des emprunteurs, via l’augmentation des spreads de crédits, explique essentiellement le renchérissement du coût du crédit lié à la crise du Subprime. Ce phénomène a en effet conduit à reconstruire la matrice des risques de crédit. Cette dernière a dès à présent une forme moins atypique que ces dernières années. Mais il est difficile de juger, dans l’absolu, le niveau optimal des taux d’intérêt pratiqués. La relation entre banques et PME pourrait-elle se voir affectée? Pas de façon significative, à mon sens. L’endettement est pour les PME un moyen de financement structurel. Ce qui est par contre certain, c’est qu’elles sont plus attentives qu’auparavant à mesurer le coût de leurs moyens de financement et à prendre en considération les impacts fiscaux. La méthode des intérêts notionnels est, à cet égard, très révélatrice. Elle limite l’impôt des sociétés à la valeur ajoutée comptable, ce qui diminue le coût du capital de l’entreprise. Elle entraîne aussi une meilleure neutralité fiscale des moyens de financement (dettes et fonds propres) et annihile, pour partie, le privilège fiscal de l’emprunt. Cette initiative devrait amener les PME à renforcer leurs fonds propres, ce qui peut se faire via le Marché libre. Et renforcer ses fonds propres revient à améliorer sa capacité d’emprunt auprès des banques. Gagnez de l’argent sur vos paiements avec le Compte Confort Business KBC. Pour votre affaire, votre cabinet ou votre entreprise, vous utilisez presque quotidiennement votre compte à vue, votre carte bancaire ou de crédit, les opérations bancaires électroniques, … Pour chacun de ces services vous payez séparément et généralement à différents moments. Il en devient difficile d’estimer le coût total sur base annuelle. En tant que chef d’entreprise, vous appréciez cependant la clarté et le confort de paiement. C’est pourquoi, en fonction de notre expérience et des conseils de chefs d’entreprise, nous avons conçu l’idée de regrouper les paiements les plus courants et de les proposer moyennant une redevance fixe avantageuse. Avec le Compte Confort Business KBC, vous économisez donc non seulement de l’argent, mais vous pouvez aussi l’étendre à d’autres services bancaires à votre mesure. Surfez donc rapidement sur le site web et voyez ce que vous pouvez économiser dans la pratique. Ou n’hésitez pas à venir nous en parler, car la parole est d’or. www.kbc.be/kbcbusiness/compteconfort banque & finances dossier IMMOBILIER Faut-il acheter à Miami ? La crise des « subprimes » pèse sur le marché immobilier américain. Faut-il y voir une opportunité pour l’investisseur européen qui vendrait sa villa à Knokke et achèterait à Miami ? Pas sûr. Ce qui l’est plus, c’est la dégringolade du dollar et la vigueur de l’euro ! A N° 4 - AVRIL 2008 - E NTR E P R E N D R E 52 vec la crise des « subprimes », ces prêts hypothécaires consentis aux Etats-Unis à des ménages qui ne pouvaient pas se le permettre, c’est l’ensemble des marchés financiers de la planète qui ont été secoués, et ce pour une seule et unique raison : « la titrisation ». Une titrisation qui a fait que les créances hypothécaires d’une foule de ménages américains, dont on sait maintenant qu’il s’agissait de créances à risque, ont été mélangées à d’autres, avec pour conséquence qu’elles se sont retrouvées dans les avoirs de milliers de banques, donc de dizaines de milliers de fonds de placement, donc de millions de gens. Bravo ! Ce n’est pas la seule conséquence (réelle) de cette « crise des subprimes ». Quelque chose s’est brisé dès lors que l’on a su que la belle mécanique de la globalisation des marchés financiers et des portefeuilles (im)mobiliers pouvait, elle aussi, avoir des fuites d’huile. De plus, des dizaines de milliers de ménages américains ont perdu leur maison dans l’aventure. Mais comme l’économie de marché est duale (on sait depuis toujours que le vainqueur Si vous voulez acheter à Miami, attendez encore un peu… génère un perdant et que donc le perdant génère un vainqueur), certains se demandent quel est l’avers de cette médaille dont on n’a jusqu’ici dégusté que le revers. Autrement dit, s’il y a des affaires juteuses en perspective, quitte à tirer profit du malheur des autres. Plancher Aux Etats-Unis, il n’y a pas grand monde pour se précipiter sur les biens mis en vente par ceux qui ne peuvent plus payer leur « subprime » (voir encadré) ou par leur banque. Pourquoi ? Parce que rien ne dit que la baisse du prix de ces biens est terminée. Bref, certains attendent cyniquement que le plancher soit atteint. Apparemment, ce n’est pas encore le cas. De plus, il ne semble pas que le marché immobilier américain soit entièrement gagné par la crise des « subprimes ». Certes, les prix moyens stagnent et les dépenses de construction fléchissent, mais le marché des résidences de vacances en Floride ou à Hawaï ne semble pas affecté outre mesure par le problème. Exactement comme chez nous le marché knokkois n’a pas souffert de la crise immobilière du début des années 80, la dernière que nous ayons connue. Il y a plus de 25 ans… Mais le cœur n’y est plus, du moins plus autant qu’avant, et c’est d’ailleurs l’une des propriétés de ce type de crise : à supposer que le marché immobilier se replie un jour, chez nous ou ailleurs, on constate qu’une crise est toujours précédée de deux signes avant-coureurs typiques, l’allongement de la durée de commercialisation et l’adaptation des prix de vente. Parfois, le plus souvent même, on en reste là. C’est un peu la situation que l’on connaît actuellement à Bruxelles, où les agents immobiliers admettent qu’ils vendent moins rapidement qu’avant et qu’ils conseillent à leurs clients de se montrer (plus) raisonnables dans la fixation de leur prix de vente. Portofino, pas La Panne ! C’est aussi la situation que l’on connaît sur certains segments du marché américain : les durées de commercialisation s’allongent et les vendeurs, en premier lieu les promoteurs, se montrent plus conciliants, voire consentent des rabais. Mais le rabais le plus intéressant est sans doute aucun la baisse du dollar et son contrepoids, la hausse de l’euro, qui rend les prix américains exprimés en dollars fort intéressants pour l’investisseur européen qui paie en euros. Prenons l’exemple de Sunny Isles Beach, un projet immobilier de trois tours de 54 étages situé tout près de Miami et mis sur pied par une société dans laquelle on trouve… Donald Trump en personne ! (1) Les prix proposés à la fin de l’année dernière étaient de l’ordre 5.500 à 11.000 USD/m2. Avec un euro qui vaut 1,5 dollar, cela met le m2 d’appartement à un prix moyen de 5.500 EUR, mais dans une fourchette qui va de L’info intelligente Bfm, c’est la radio 100% info. Une info vérifiée, analysée, commentée. Une info toujours pertinente, impertinente parfois. Une info qui ne craint ni la confrontation ni le débat, qui se veut ouverte et complète. Une info qui couvre tous les secteurs de la vie économique, politique, sociale, culturelle… Une info qui éveille, et réveille au besoin. Une info, en un mot, vraiment intelligente. www.bfm.be Info et partenariat : [email protected] Charleroi 101.4 Wavre/LLN 101.9 Mons 104.9 Liège 106.7 Namur 107.1 Bruxelles 107.6 dossier N° 4 - AVRIL 2008 - E NTR E P R E N D R E 54 banque & finances 3.666 à 7.333 EUR/m2. Faites le calcul, assure Michael Dezer, associé de Donal Trump dans l’affaire, « impossible de trouver des prix pareils à la Côte d’azur ou dans certaines autres stations balnéaires d’Europe ! » A condition évidemment de comparer ce qui est comparable. Sunny Isles Beach se compare à Monaco, à Biarritz ou à Portofino, pas à Cassis, à Villers-sur-Mer ou à La Panne ! Et à Knokke ? Pour comparer ce qui est comparable, il faut ajuster le viseur. La taille moyenne d’un appartement de villégiature de haut de gamme est chez nous de 140 à 180 m2. Aux EtatsUnis, elle est de 225 m2 environ. Comme il faut toujours acheter en ayant l’oeil sur la valeur de location et de revente, acheter à Miami avec les repères volumétriques européens serait une erreur. Cela ne pose pas de problème de séjour à l’occupant européen, habitué à se contenter d’une surface de 140 à 180 m2. Mais l’Américain n’est pas du tout dans le même état d’esprit. Autrement dit, pour réduire autant que possible son risque, l’Européen qui investirait à Sunny Isles Beach devrait acheter un appartement de 225 m2 au moins. Si l’on prend un prix moyen de 5.500 EUR/m2, cela met la facture A Bruxelles, les agents immobiliers vendent moins rapidement qu’avant d’achat à 1.237.500 EUR pour un appartement de 225 m2. Ce n’est pas beaucoup puisque, selon la rumeur, on a vendu des appartements de haut de gamme au bout de la digue du Zoute, c’est-à-dire à une encablure du Zwin, à des prix de l’ordre de… 25.000 EUR/m2 ! Même si c’est un sommet et que l’on descend quelque peu de ce piédestal, la marge reste énorme. A qualités égales (au pluriel), Miami est moins chère que Knokke ! Les « subprimes », c’est quoi exactement ? Selon l’encyclopédie en ligne Wikipedia, un « subprime loan », en abrégé « subprime », est un crédit à risque parce que proposé à des emprunteurs qui n’offrent pas les garanties suffisantes pour bénéficier du taux d’intérêt le plus avantageux, que l’on appelle « prime rate ». Le mot « subprime » est surtout utilisé de nos jours pour désigner les crédits hypothécaires américains à taux variable consentis à des ménages de la « middle class » (ouvriers qualifiés, employés). Au départ, ces crédits sont souvent proposés à des conditions très intéressantes. Des conditions plus intéressantes encore lorsque les taux d’intérêt sont peu élevés, que la croissance économique est au rendezvous et l’emploi en hausse. De nombreux ménages américains ont bénéficié de ce concours de circonstances favorables qui a duré jusque fin 2004 environ, lorsque l’inflation a relevé la tête et que les taux américains ont commencé à monter graduellement, étranglant petit à petit ces ménages au point d’en amener beaucoup à devoir vendre leur bien, ce qui a provoqué une chute des prix. Spéculer Mais l’important est-il là ? A la question de savoir si la comparaison sur les prix en Europe et aux Etats-Unis est la bonne base pour un Européen, sachant que Knokke est à une heure de voiture de Bruxelles et Nice à une heure d’avion, Michael Dezer répond que « la clientèle que nous visons ne se soucie pas trop de ce genre de chose. Et nous nous adressons aussi à des investisseurs qui souhaitent mettre leur bien en location ». Quant aux spéculateurs (fortunés et bien informés), ils peuvent raisonner de la manière suivante. J’achète au départ de l’Europe, donc en euros forts, un bien immobilier dont la valeur est exprimée en dollars faibles ; cela réduit mon prix de quelque 30 % par rapport à une situation où l’euro et le dollar auraient une parité 1/1 (c’était le cas fin 2002) ; je table sur le redressement du dollar, dont de nombreux analystes disent qu’il est inéluctable (toute la question est de savoir quand) ; je me fixe un objectif de plus-value monétaire, par exemple 25 %, ce qui correspond à une hausse du dollar qui le remettrait à une parité de 1,2 USD pour un euro, comme c’était le cas fin 2005 début 2006 ; entre-temps, je loue mon bien et je laisse la plus-value immobilière s’accumuler ; mon objectif monétaire atteint, je revends à un investisseur américain qui, lui, paie en dollars ; j’empoche ma plus-value monétaire ET ma plus-value immobilière. CQFD (sur papier du moins). ● Jean Blavier (1) Voir le site www.miamitrumptowers.com dossier banque & finances CRISE Les taux européens trop élevés ne vont pas baisser La Banque centrale européenne hésite de peur de relancer une inflation qui est déjà sortie des rails. En attendant, la croissance économique s’essouffle en Europe. Entreprises et ménages transpirent. Mais un redémarrage de l’inflation les ferait peut-être transpirer davantage encore. Entre ces deux maux, comment choisir ? étant entendu que dans ce domaine comme dans d’autres « qui n’avance pas recule ». Raté aussi. Mais il ne faudrait pas en déduire que la BCE et son président soient coupables de quoi que ce soit. Certains le disent, mais c’est une grossière erreur parce que cela revient à oublier que l’Union européenne et en particulier la zone euro ne sont pas dans un contexte d’économie planifiée. Nous vivons dans une économie de marché socialement contrôlée. Cette grande différence signifie que le marché est le moteur de la croissance mais qu’il doit tendre vers l’équilibre social. Chacun, selon ses convictions politiques, jugera si ce deuxième objectif est plus, moins ou pas du tout atteint. Une simple comparaison avec les Etats-Unis, où un tiers de la population n’a pas de couverture sociale, constitue un début de réponse. Par contre, il est à craindre que certains mouvements de marché comme le coût croissant de l’énergie, la hausse des prix du logement et de certains produits alimentaires Raté ! Ce point d’interrogation illustre bien la perplexité que chacun peut lire sur le visage de Jean-Claude Trichet, le président de la Banque centrale européenne (BCE). L’une de ses missions est de contrôler l’inflation. C’est raté. Et l’autre est de soutenir la prospérité économique, c’est-à-dire la croissance, Les taux européens sont à la hausse ainsi que le maintien de taux d’intérêt relativement élevés soient perçus, voire vécus par le Belge moyen comme des dysfonctionnements sociaux. Inversion Pour l’énergie, nous sommes à un tournant. Un changement radical s’impose. Pour le prix des produits alimentaires, des enquêtes sont en cours de manière à vérifier s’il y a eu abus. Quant au prix du logement, il est surtout élevé parce que la demande est forte. Et si la demande est forte, c’est parce que le prix du logement est encore abordable. Et les taux d’intérêt ? Il faut bien faire la différence entre les taux à court terme, sur lesquels la BCE peut jouer via ses taux directeurs, et les taux à long terme, qui sont fixés par le marché. Que constate-t-on ? En théorie les taux à court terme sont inférieurs aux taux à long terme. Pourquoi ? 55 N° 4 - AVRIL 2008 - E NTR E P R E N D R E L es taux d’intérêt constituent un des leviers sur lesquels les autorités peuvent s’appuyer pour réguler l’activité économique. La réguler, cela veut dire deux choses : ajouter du liquide de refroidissement quand le moteur risque de chauffer. Dans ce cas, l’inflation fait office de témoin rouge au tableau de bord. Un autre moyen, c’est de donner du gaz quand le moteur n’arrive pas à monter la côte. Dans ce cas, c’est la croissance économique qui fait office de compteur de vitesse. Par malchance, aujourd’hui on se trouve dans une situation qui tient un peu des deux : le témoin rouge est allumé au tableau de bord (en Belgique, le taux d’inflation était de 3,65% en février alors que normalement la limite est de 2%) et la vitesse diminue (la croissance économique ne serait même plus de 2% cette année). Ce cocktail déprimant s’appelle « stagflation » et l’une de ses particularités est qu’il fort difficile de le digérer : ou on augmente les gaz et l’inflation augmente, ou on réduit les gaz et la croissance diminue encore. Que faire ? dossier N° 4 - AVRIL 2008 - E NTR E P R E N D R E 56 banque & finances Parce que le loyer de l’argent est lié au risque et à la disponibilité. Plus le terme d’un placement est long, plus le risque (de passer à côté d’un autre placement plus rémunérateur) est grand et moins la disponibilité (pour passer à un autre type de placement) est élevée. Il est donc logique qu’un placement à long terme soit mieux rémunéré qu’un placement à court terme. Et que les taux d’intérêt à long terme soient plus élevés que les taux d’intérêt à court terme. Cependant, les taux à long terme (emprunts d’Etat sur 10 ans) sont de 4,25 % et les taux à court terme (placements à 3 mois) de 4,36% (situation fin février). Il y a donc inversion des taux d’intérêt. C’est gênant parce qu’une inversion de la courbe des taux, comme disent les économistes, est souvent le signe avant-coureur d’une détérioration de la situation économique. De plus, cela montre que la pédale des taux à court terme, sur laquelle la BCE peut jouer pour donner un coup de fouet à l’économie, n’est pas assez enfoncée. L’arme des taux Ce qui ne fait pas l’affaire des agents économiques, ménages et surtout entreprises. Hélas, il n’y a pas de so- lution simple. Si l’on réduit les taux d’intérêt, c’est-à-dire si l’on donne davantage de gaz, le moteur risque de chauffer et l’inflation d’augmenter encore. Or, elle est déjà anormalement élevée, même sans tenir compte de la hausse du prix de l’énergie. Autrement dit, il faudrait baisser les taux d’intérêt, mais on ne peut pas. Alors qu’ils sont trop élevés. Le taux directeur de la BCE est actuellement (situation fin février) de 4% alors que son équivalent américain, le taux des « fed funds », n’est que de 3%. Il était à 5,25% à l’automne dernier, ce qui montre que les Américains, eux, n’hésitent pas à jouer de l’arme des taux. Ce n’est pas toujours une bonne chose. La forte baisse des taux américains entre octobre et février derniers explique (même si ce n’est pas le seul facteur à avoir joué, loin de là) que l’euro ne cesse de monter par rapport au dollar (ou que le dollar ne cesse de baisser par rapport à l’euro). Pour mesurer le chemin parcouru, rien de tel qu’une image. Entre juillet et décembre 2002, un dollar valait à peu près un euro. Aujourd’hui, il ne vaut plus que 0,6 euro. Moralité : il a perdu 33% de sa valeur. Les aînés parmi nous ont connu le dollar à 50 anciens francs La baisse du dollar rend le prix du baril du pétrole un peu moins effrayant belges. Aujourd’hui, la parité de 1,50 dollar pour un euro correspond à une valeur située entre 26 et 27 anciens francs belges. Moins 33% en effet. Crédit et Bourse D’un autre côté, comme le prix du pétrole est exprimé en dollars, la baisse de ce dernier adoucit la piqûre de l’augmentation incessante du prix du baril : 60 dollars en février 2007, 100 dollars en février 2008, soit + 66% ! Si les taux d’intérêt devaient baisser en Europe et que, du coup, l’euro devait baisser lui aussi, la facture pétrolière s’alourdirait et elle ajouterait encore à une inflation qui (à 3,5%) est déjà supérieure de 75% à l’objectif fixé par la BCE (2%). Voilà pourquoi la banque centrale européenne, qui sait que les taux d’intérêt pèsent lourd sur la croissance, ne peut pas se permettre de les abaisser. Et que donc le coût du crédit, auxquels recourent abondamment entreprises et ménages, est plus élevé qu’il devrait l’être. Il faut encore tenir compte d’une autre conséquence de l’incapacité dans laquelle se trouve la BCE de réduire ses taux directeurs : c’est très mauvais pour la Bourse ! Les quelques fois que Wall Street a fait des merveilles au cours des deux premiers mois de 2008, c’est lorsque des rumeurs se faisaient insistantes sur la probable baisse des taux d’intérêt américains. Si la BCE devait annoncer une réduction de ses taux, les Bourses européennes s’en porteraient nettement mieux. Or, la Bourse, c’est aussi le marché sur lequel les entreprises, grandes et petites, peuvent trouver du capital à risque. Lorsqu’elle va mal, les accès aux capitaux se ferment comme une huître. Et inversement. Si la BCE pouvait baisser ses taux, tout le monde, entreprises (notamment celles qui exportent) et ménages (notamment ceux qui empruntent) s’en porterait mieux. Mais il faudrait, dans ce cas, s’apprêter à ouvrir davantage son portefeuille pour suivre la hausse des prix, notamment celle de l’énergie. La BCE n’ose pas franchir le Rubicon. ● Jean Blavier =WhZ[dFWhjo ÇL[d[p_WÈ '/`k_d(&&. 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Faut-il ou non passer au VoIP ? Garder son central actuel ou investir dans l’équipement du réseau informatique en téléphonie ? Comment compresser sa facture téléphonique grâce aux nouvelles technologies ? P eut-on téléphoner moins cher en téléphonie IP ? Oui, mais pas uniquement par le choix de l’opérateur. Car avant de regarder le coût des communications, il convient peut-être de réfléchir sur sa stratégie de communication et sur la gestion des télécoms. Et là, le moins cher n’est peut-être pas le plus bénéfique. Les maître-mots d’une politique télécom efficace sont simplicité et efficacité. D’ailleurs, l’heure est à la communication unifiée. Un mouvement popularisé par l’iPod qui est non seulement un lecteur de musique, mais surtout l’interface d’une plateforme, « iTunes », qui permet d’acheter, de gérer, de synchroniser et de partager de la musique. Et ce, en toute simplicité. Ce système n’est toutefois pas très ouvert à la concurrence. L’ouverture vers d’autres fournisseurs ne doit pas être négligée lors du choix du central et des applications de téléphonie et de data. classiques. Ici, il faut simplement faire jouer la concurrence pour obtenir les meilleures conditions en fonction de son profil (voir encadré). Stratégie de valeur ajoutée La téléphonie IP n’est pas la panacée pour diminuer les tarifs. Certes, on peut faire appel à des opérateurs « virtuels ». Ceux-ci sont particulièrement concurrentiels en termes de tarif, mais il est difficile de les contrôler et surtout, leur fiabilité est parfois aléatoire. Un risque trop grand pour une entreprise. Dès lors, l’installation du VoIP dans une entreprise ne permet pas d’échapper aux opérateurs Un seul réseau Il faut plutôt penser VoIP pour sa plusvalue. Cette technologie ouvre des perspectives immenses pour le « téléphone ». Comme l’explique Grégorio Matias, Managing Partner et Consultant chez MCG, « il ne faut pas penser au VoIP en gain de coûts, possibles, mais surtout en fonction de la valeur ajoutée que cela va apporter ». Il ne faut pas se leurrer, installer un cen- Le GSM est à la fois un ange et un démon. Super flexible, il est aussi devenu un réflexe. 59 N° 4 - AVRIL 2008 - E NTR E P R E N D R E DOSSIER DOSSIER informatique & télécoms © Cisco dossier On peut aller jusqu’à imaginer la présence virtuelle de la secrétaire en télétravail… N° 4 - AVRIL 2008 - E NTR E P R E N D R E 60 tral VoIP exige de l’investissement. Et pas uniquement en matériel, souvent 5 à 15 % plus cher que le matériel classique PABX. « Le réseau doit répondre à des critères de câblage précis pour être efficace en téléphonie ». Il faut donc d’abord penser à l’architecture de son réseau avant de profiter pleinement du VoIP. Même son de cloche chez Cisco, un des pionniers du VoIP. Il faut penser à l’infrastructure. L’idée de la migration de la téléphonie vocale sur le réseau informatique est simple : augmenter l’efficacité. « La communication est devenue très compliquée » indique Kristof De Clercq, Product Sales Specialist, mais « heureusement, on peut la simplifier tout en la rendant plus efficace ». Tout étant centralisé, les différentes interfaces pourront travailler ensemble : téléphone et email, interphone et PC, messagerie et PDA, GSM et Wi-Fi. Tout en un Ainsi, MCG, dans un dépliant explicatif, explore quelques possibilités offertes par le VoIP. Extraits : sur mon téléphone, j’ai l’opportunité de vérifier la présence de la personne que je souhaite appeler. Si malgré tout, je décide de l’appeler (malgré son absence visible), le message aboutira dans sa boîte aux lettres et donc consultable de n’importe quel endroit grâce à la lecture de ses e-mails (exemple : push mail), ou grâce à un «browser» en consultant un site web. Autre éclairage donné par le folder : pendant une communication, deux personnes éprouvent le besoin de faire participer une troisième (conference call). Cependant, cette personne se trouve à son domicile en télétravail et sa communication passe par un téléphone «software» se trouvant sur son portable (softphone). Pendant la conférence téléphonique, un fichier Powerpoint est mis à disposition de tous les participants, afin de leur permettre de s’appuyer sur les données. Virtualisation Chez Cisco, on évoque aussi la possibilité de lier de la vidéo et de virtualiser sa présence. On peut bien Étude de cas Main Street Partners Qualité MCG et Cisco ont aidé Main Street Partners (MSP) à installer une nouvelle infrastructure télécoms. Cette société spécialisée en recrutement de consultants et développeurs SAP déménageait. MCG les a alors convaincus de choisir le VoIP. Cela lui a permis de gagner du temps de réaction des collaborateurs. En effet, plus besoin de réceptionniste car chacun d’eux peut transférer les appels automatiquement. De plus, la messagerie vocale est disponible par téléphone, mais aussi via e-mail, sur ordinateur ou sur le PDA. Ce qui leur permet de réagir plus rapidement aux demandes de clients ou à des candidats. Pour réussir cela, MCG a posé les câblages capables d’assurer la convergence entre les réseaux informatiques. Ensuite, un central téléphonique IP, quinze téléphones IP et un routeur Cisco complètent l’installation. Dès cet instant, tous les collaborateurs peuvent téléphoner via le réseau informatique. La principale motivation du passage vers le VoIP est la qualité du service. Il faut être conscient que l’investissement IP va ouvrir la voie vers de nouveaux outils, tant en interne que vers les clients et les fournisseurs. Par ce type de téléphonie, on ne se contente pas que de passer de la voix, on peut intégrer des fichiers, des images, des sons, des données, des vidéos… Cette solution offre aussi l’avantage d’être plus flexible en cas d’intervention. Elle peut souvent être réalisée par l’IT ou à distance. Il ne faut donc plus attendre pendant des jours qu’un technicien vienne procéder à une petite intervention. Cette technologie facilite également l’organisation de téléconférences et du travail à domicile via des lignes VPN. Enfin, MSP entend intégrer ses plus grands clients dans le réseau de téléphonie et ainsi réduire les coûts. Même si ce n’était pas le but poursuivi à l’origine. Au départ, il s’agissait surtout de faire face à un afflux d’appels et favoriser la rapidité de réaction. dossier informatique & télécoms La VoIP offre une capacité de réaction et de diversification extraordinaire qui peuvent s’avérer bénéfiques, et donc rentables à moyen terme. Productivité Vidéo Le VoIP facilite le télétravail et le rend même particulièrement intéressant. Des études, évoquées par Cisco, ont même montré qu’un collaborateur à domicile, et bien organisé, était plus productif car moins souvent dérangé. Tout en lui permettant de garder une vie privée et d’éviter les embouteillages et les cohues du samedi dans les supermarchés. D’autant que des outils de contrôle sont là pour vérifier ses horaires et sa disponibilité professionnelle. Il convient aussi de penser aussi à bénéficier d’un réseau apte à absorber les flux vidéo. Le streaming et les échanges vidéo ont explosé en 2007. De plus en plus d’entreprises communiquent par ce biais. Soit vers l’extérieur, soit en interne. Cela ouvre aussi de nouvelles perspectives de communication telles le Digital Media Signage. Valéry Nuytten, Territory Market Manager chez Cisco explique cette technologie en indiquant que « des écrans remplacent les affiches 61 N° 4 - AVRIL 2008 - E NTR E P R E N D R E sûr penser à la téléconférence, qui ne demande plus autant de moyens techniques qu’avec les « Barco ». Mais cela peut même aller plus loin. Kristof De Clercq a montré l’exemple d’une secrétaire de direction se trouvant à 3000 km de son bureau. Au desk d’accueil de son entreprise, sa chaise et son bureau ont été remplacés par un écran plat. Vous la voyez, mais elle vous voit aussi. Et de son domicile, où elle travaille, elle vous répond en temps réel, prévient la personne que vous venez rencontrer de votre présence, se charge de faire transmettre les documents que vous déposez, etc. Elle peut également vous faire imprimer un badge d’identification qui vous permettra d’accéder aux parties du bâtiment dans lesquelles vous êtes autorisés à vous déplacer. Tout en étant toujours disponible pour répondre au téléphone et aux e-mails. dossier informatique & télécoms en agence. Depuis le siège central, on paramètre toutes les informations client, les active et les personnalise ». Ce service est aussi utilisé en interne chez Cisco pour le menu du restaurant. 62 Et puis, enfin, l’ère est à la personnalisation à outrance. Un service qui n’est possible qu’avec l’aide de l’informatique. D’autant que la jeune génération, les « connected people », est particulièrement à l’aise avec ces outils et aussi très exigeante quant à la rapidité de réaction. On le voit, la VoIP ne permettra peut-être pas de gagner quelques centimes par heure d’appel, mais elle offre une capacité de réaction et de diversification extraordinaire qui peuvent s’avérer bénéfiques, et donc rentables à moyen terme. ● N° 4 - AVRIL 2008 - E NTR E P R E N D R E Olivier Duquesne Diminuer les coûts en réduisant les appels entre collègues via le gsm Bien se connaître pour payer moins Pour diminuer les coûts liés aux communications téléphoniques, il faut d’abord bien étudier son profil. Quels sont les besoins ? Quelles sont les habitudes ? Quels sont les filtres existants ? Quelles sont les restrictions ? Quels pourraient être les besoins futurs ? Comment sont gérés les appels privés avec les GSM ? Une analyse nécessaire pour mieux négocier ensuite avec l’opérateur. Et aussi, surtout, pour faire passer un maximum d’appels internes via le central. En outre, en limitant le nombre d’acteurs, on facilite la gestion budgétaire mais aussi la résolution des problèmes techniques. Le plus important est de diminuer, voire d’empêcher les coûts entre collègues. Si on n’a qu’un seul site, le poste téléphonique interne résout globalement la question. Mais si on travaille avec des succursales ou du personnel à domicile ou en déplacement, le réseau IP permet d’éviter de payer ces appels, en passant via le VPN. De plus, que l’employé soit à son bureau, dans son habitation, à l’hôtel, chez un client ou dans le train, il reste joignable comme s’il était au bureau et a accès à toutes les données sur le réseau : mail, messagerie, serveurs data, etc. Le GSM est à la fois un ange et un démon. Super flexible, il est aussi devenu un réflexe. À tel point qu’il n’est pas rare de s’appeler par le portable entre collègues pourtant à leur poste de travail. Au lieu d’utiliser une ligne gratuite, les voilà qu’ils téléphonent via un opérateur mobile. La téléphonie IP permet de résoudre en partie cette solution, à condition d’opter pour des appareils compatibles Dual Mode qui se connectent sur le réseau Wi-Fi interne une fois dans l’enceinte de l’entreprise. Baissant ainsi drastiquement le coût des appels « internes » via GSM. On peut aussi demander au personnel d’être vigilant, mais cela ne garantira pas forcément un changement d’habitude. Il convient aussi de fixer des restrictions. Tout d’abord empêcher, sauf éventuellement sur un poste dédié, les appels vers les numéros spéciaux. Ensuite, de définir les membres du personnel qui peuvent appeler l’étranger. Enfin, de limiter l’usage privé du GSM professionnel. Les opérateurs et les acteurs du secteur proposent diverses solutions efficaces à ce sujet. Il faut aussi penser aux solutions mobiles pour les téléphones portables, mais également pour les accès aux réseaux sans fil Wi-Fi et 3G. Attention au roaming, surtout pour les communications data. Le personnel doit être conscient qu’il ne doit pas utiliser sa connexion Internet sans fil UMTS à l’étranger comme en Belgique. Chez nous, il peut la laisser activée grâce au système du forfait, mais à l’étranger, il est bon de revenir à l’ancienne technique des modems téléphoniques. Travailler hors connexion et ne se connecter que lorsque cela est nécessaire. Et puis finalement, arrive la conclusion d’un accord tarifaire. Il ne faut pas avoir peur de faire jouer la concurrence, quitte à montrer ses dernières factures et de demander s’il est possible pour A de faire mieux que B ou C. Et de renégocier régulièrement les forfaits, services, packs, abonnements et coûts d’appel. Mais il faut garder en tête la priorité : le service final. dossier informatique & télécoms Votre gsm permet de vous localiser presque partout VIE PRIVÉE GSM, l’espion qui vous suit partout Au passage de frontière, notre GSM nous rappelle régulièrement qu’il est non seulement un téléphone, mais aussi un mouchard. Mais heureusement, dans ce cas-là, c’est uniquement pour nous souhaiter la bienvenue dans un nouveau pays. Pourtant, grâce à la géolocalisation, il peut renseigner autrui sur sa position. C’est ma vie Techniquement, il existe deux moyens de localiser un GSM : le LBS (Location Based Services) via l’opérateur du réseau de téléphonie et l’identification de la cellule sur laquelle est connectée le téléphone, ou bien le récepteur GPS donnant une précision optimale. Le LBS donne une précision variant de 100 à 500 mètres selon le nombre d’antennes présentes dans la zone géographie. Avec le GPS, la précision est de l’ordre de 10 à 20 m. On imagine bien qu’un collaborateur peut comprendre l’intérêt de la géolocalisation dans le cadre de son activité professionnelle, mais il a nettement moins envie d’être repéré durant sa pause de midi où quand il rentre chez lui le soir, et encore moins le week-end et durant ses vacances. Les risques de dérapage sont donc réels. La législation sur le respect de la vie privée répond toutefois à cette problématique. Une telle utilisation des technologies de l’information et de la communication entre alors dans le cadre de la loi du 8 décembre 1992. Il convient de prévoir les différents aspects de la problématique : informer, protéger et avoir l’accord. La règle Le meilleur conseil est bien sûr de se faire aider par un juriste. Toutefois, la plupart du temps, les sociétés proposant de tels services sont soucieuses de la protection de la vie privée et en donnent généralement les clés. Avant de mettre en place cette technologie, il faut d’abord en informer le conseil d’entreprise, la commission de prévention et de protection du travail ou le délégué syndical voire l’ensemble du personnel. Il faut également impérativement déposer une déclaration auprès de la commission de protection de la vie privée (www. privacycommission.be). Ensuite, chaque membre du personnel géolocalisé devra être informé de la finalité de la technologie. Il devra aussi donner son accord. Cela doit se faire par un consentement écrit mais aussi, éventuellement, en lui proposant d’activer lui-même le service. Une localisation qui doit pouvoir être coupée à tout moment par un code via le GSM. Histoire de ne pas connaître ses déplacements privés en dehors des rendez-vous professionnels. Enfin, une convention doit donner les tenants et aboutissants de la géolocalisation, sa finalité et préciser son rôle de contrôle ou non. Attention, dans ce cas précis, il faut qu’il soit mesuré et n’interfère pas dans la vie privée de l’employé. De plus, via l’application mise en place par le fournisseur du service, il faut également veiller à bien régler l’utilisation du système par le personnel chargé de localiser les collègues. Il faut qu’il soit parfaitement au courant de ce qui est permis ou pas et quel usage doit être fait de la localisation des GSM. Responsabilité La géolocalisation apporte un plus indéniable pour la localisation en temps réel mais aussi pour le suivi et la gestion de l’activité de son entreprise. Toutefois, cela implique une responsabilité plus grande encore que la télécommunication au sein de l’entreprise et du réseau informatique. On touche ici à la liberté de déplacement. Le collaborateur pourrait voir dans cette infrastructure une démarche d’espionnage au-delà même du strict cadre professionnel. L’employeur a donc une grande responsabilité quant à l’information, au contrôle et aux objectifs poursuivis. Une responsabilité qui se dilue également sur les personnes qui seront chargées d’utiliser l’application. Un réel outil qui doit nécessairement être appuyé par des contrats, conventions et accords. On ne peut que le conseiller de le faire avec l’aide d’un juriste ou d’un avocat spécialisés. Et avec une information claire et précise. ● Olivier Duquesne 63 N° 4 - AVRIL 2008 - E NTR E P R E N D R E P arce qu’un téléphone portable est en relation avec une antenne relais, il est possible de déterminer sa position plus ou moins précisément. Ainsi, il n’est pas difficile pour la maison mère de connaître la position de ses collaborateurs en déplacement. Cette localisation des ressources mobiles peut permettre de gagner du temps dans le cadre d’intervention, de contacts ou de suivi du personnel ou d’une flotte. informatique & télécoms dossier NOUVEAUTÉS L’avenir est à la « communication unifiée » Pour la télécommunication business, l’IP va prendre une place grandissante. D’autant que le réseau devient l’ossature pour la téléphonie et tous les moyens de communication. La multitude des applications et des outils rendent la communication très compliquée, y compris chez les particuliers. A © Cisco N° 4 - AVRIL 2008 - E NTR E P R E N D R E 64 vant on avait le courrier, le téléphone et le fax. Maintenant, on a le chat, l’e-mail, les SMS, le GSM, le téléphone fixe, le fax, le courrier, la téléconférence, le streaming vidéo, le web, le bluetooth, le wifi, le réseau filiaire, le 3G, l’ADSL, etc. Et les appareils sont de plus en plus multifonctions. La communication unifiée tend à simplifier tout cela en centralisant tous les messages sur un serveur informatique et en les rendant accessibles tant au téléphone mobile, qu’au softphone fixe, qu’au PC ou encore d’un écran de télé. Laquelle enverra alors un push e-mail à votre destinataire qui pourra l’écouter discrètement et vous répondre directement par SMS, par exemple. Cela facilite également la communication hors bureau. En fait, vous pouvez avoir un collaborateur à 3000 km tout aussi efficace que s’il était à côté de vous. La téléphonie IP ouvre des perspectives en téléconférence, mais également dans la communication de manière plus générale. Ainsi, le Digital Media Signage permet d’envoyer des informations sur des écrans installés dans toutes les succursales. Tout en un L’ « unified communication », chère à Cisco, est en pleine progression. Microsoft et d’autres suivent également cette voie. Qu’est-ce exactement ? C’est la combinaison des données, de la voix et de la vidéo sur un seul réseau sécurisé. Cela rend possible de nombreuses applications et l’intégration de services data sur les téléphones. Ainsi, votre téléphone est relié à l’agenda de la personne que vous désirez contacter. Celle-ci étant en réunion, vous accéderez directement à la messagerie. Boom visuel La vidéo est en plein boom. Les webcams ont facilité l’enregistrement de messages vidéo, mais aussi la vidéophonie. On peut très bien imaginer un designer enregistrer une petite vidéo explicative de sa dernière création, avec maquette à l’appui, avant de devoir partir en avion. Ce petit film sera directement accessible dans la boîte mail de ses collaborateurs alors qu’il se trouve au-dessus de l’Atlantique. Dès son arrivée à l’aéroport de desti- nation, son téléphone proposera déjà plusieurs commentaires écrits, vocaux ou vidéo de ses collègues à propos de son idée. Ce qu’il pourra peut-être déjà exploiter dans sa réunion à venir. L’intégration des différents modes de communication permet des applications vraiment intéressantes. Dans un hôpital, par exemple, les appels vers un médecin peuvent être accompagnés de données sur le patient, tel son ECG en temps réel. De quoi permettre au docteur d’interagir en conséquence avant même son arrivée dans la chambre du patient. Via les nouvelles formes de télécommunication, on peut aussi contrôler les entrées et les sorties des personnes et du matériel via des badges RFID, sans même devoir être dans le bâtiment. On peut s’attendre à voir arriver des solutions intégrant de nombreuses fonctionnalités. Nokia a ainsi récemment présenté Ovi. Ovi, cela veut dire porte en finnois. Cette application doit permettre de faciliter l’accès à son réseau social et aux services en ligne. Il combine le téléphone mobile, le web et le PC pour rendre la vie de l’utilisateur plus simple. En effet, on retrouve la même interface sur son PC et sur son téléphone. Ce service intègre également de nombreux services tels les cartes, l’achat de musique en ligne, etc. Enfin, si l’iPhone est plus axé sur les loisirs, il révolutionne néanmoins la manière de penser la téléphonie. Et les solutions business vont suivre ce mouvement de personnalisation des services et produits jumelé à la simplification et à l’accès aux réseaux sociaux. ● Olivier Duquesne La téléphonie IP ouvre de nouvelles perspectives en téléconférence dossier informatique & télécoms L’informatique à portée de main « Le système ne le permet pas ». Cette phrase encore populaire il y a quelques années chez les informaticiens, est tombée quelque peu en désuétude tant les performances des systèmes informatiques ont progressé, notamment grâce à leur démocratisation. Cette attention portée notamment aux petites et moyennes entreprises, Benoît Hauglustaine la connaît bien, ayant fondé il y a 8 ans BH&A, aujourd’hui leader européen (et numéro 3 mondial) du développement de solutions FileMaker: « FileMaker nous a rapidement permis d’apporter à nos clients les solutions sur mesure qu’ils attendaient, à un prix abordable ». Ces solutions initialement développées sur mesure sont devenues tellement populaires qu’elles existent à présent en versions adaptables, faisant ainsi profiter nos clients d’économies d’échelle dans les coûts de développement. Croissance et pénurie Ce succès conduit certaines entreprises du secteur à des croissances de plus de 30% par an. Une telle croissance ne peut que s’accompagner d’engagements en nombre d’informaticiens et d’ingénieurs. En théorie. Car en pratique, l’offre ne suit pas. « Nous venons d’engager 4 personnes pour notre site bruxellois, et tentons d’en engager d’autres, mais la pénurie de profils compétents est telle que nous avons ouvert une filiale au Vietnam pour y faire réaliser les tâches à valeur ajoutée plus faible, impossibles à rentabiliser ici en Europe, à Bruxelles », confirme encore Benoît Hauglustaine. Si les entreprises du secteur informatique ont toujours énormément investi dans la formation, elles lancent aussi un appel vers les pouvoirs publics pour augmenter l’offre et l’attractivité des formations en informatique. « En moyenne, chez BH&A, nos employés Benoît Hauglustaine reçoivent 4 semaines par an de formation : sur les nouvelles versions des outils de développement, en gestion de projet et en assurance qualité. Ceci représente un investissement considérable pour nous. Une PME comme la nôtre ne peut pas prendre en charge la formation complète à partir de zéro d’un employé. Celui-ci doit obligatoirement avoir une formation de base en développement de logiciels. » ● Procès-verbal de l’Assemblée Générale du 1er octobre 2007 Constitution du bureau de l’Assemblée La séance est ouverte à 16h00 par M. Yvan Huyghebaert, Président, qui préside l’assemblée. Les membres qui n’auraient pas encore signé la liste de présences sont invités à s’acquitter de cette formalité statutaire. Quelques membres se sont excusés. Leurs lettres ont été classées au dossier de la séance. Siègent au côté du Président: MM Theo De Beir et Herman Vyverman, VicePrésidents, M. Philippe Biart, Trésorier, M. Olivier Willocx, Administrateur-Dé- légué et M. Pierre Thonon, Administrateur Directeur Général. Mme Joëlle Evenepoel, Secrétaire Général, est désignée comme secrétaire de séance. Prescriptions statutaires La date et l’ordre du jour de l’Assemblée Générale ont été fixés conformément aux statuts. La convocation contenant l’ordre du jour a été publiée dans nos revues «En- treprendre» et «Dynamiek» du mois de juin 2007 et de septembre 2007. Ces revues ont été adressées individuellement à tous les membres par courrier. 1. Approbation du procès-verbal de l’Assemblée générale ordinaire du 2 octobre 2006 Le procès-verbal de l’Assemblée générale ordinaire du 2 octobre 2006 a été publié dans nos revues « Entreprendre » et « Dynamiek » de septembre 2007 et a également été mis sur le site internet. 65 N° 4 - AVRIL 2008 - E NTR E P R E N D R E C ette démocratisation croissante permet aujourd’hui à toutes les entreprises et organismes de profiter de solutions « sur-mesure au prix du prêt-à-porter ». Sans surprise, c’est du géant atypique Apple qu’est venu la solution, ou plutôt de sa filiale FileMaker qui, depuis 1996, innove en proposant des solutions de gestion de bases de données dont la sophistication croissante a permis d’en faire de véritables solutions de gestion intégrées, tant dans l’univers Mac que PC. PROCÈS - VERBAL DE L ’ ASSEMBLÉE GÉNÉRALE Ce procès-verbal est approuvé à l’unanimité. 2. Rapport du Conseil d’Administration N° 4 - AVRIL 2008 - E NTR E P R E N D R E 66 Le rapport annuel a été reproduit intégralement dans nos revues « Entreprendre » et « Dynamiek » du mois de septembre 2007. Le Président accentue le nouveau lay-out, son contenu plus léger et une mise en page différente, intégrant les principes de la nouvelle politique de communication. Il passe en revue quelques évènements marquants de l’exercice écoulé dont la finalisation de l’accord entre la Chambre de Commerce d’une part et l’Union des Entreprises de Bruxelles, d’autre part. Les 2 entités travailleront dorénavant en synergie sous la marque commune BECI : Brussels Enterprises Commerce and Industry. L’assemblée marque son accord complet sur le rapport d’activité. 3. Approbation des comptes pour l’exercice 2006-2007 A. Présentation des comptes Pour permettre à l’assemblée de suivre plus aisément l’exposé de M. Ph. Biart, Trésorier, les comptes de l’exercice écoulé et le projet de budget de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Bruxelles ont été distribués à l’entrée de la salle de réunion. Par ailleurs, conformément à l’article 48 al. 2 des statuts, le détail des comptes et du budget a été mis à la disposition des membres au siège de la CCIB, huit jours avant la date de l’assemblée générale. M.Biart présente et commente les résultats pour l’exercice écoulé. Le Président remercie le Trésorier pour le travail accompli. B. Rapport du Commissaire Réviseur Les statuts prévoient que les comptes sont contrôlés par un commissaire réviseur nommé parmi les membres de l’Institut des Réviseurs d’Entreprise. Cette mission à été confiée à BDO Réviseurs d’Entreprise. M. G.Dochen, représentant BDO Réviseurs d’Entreprises, donne lecture du rapport du commissaire et conclut sans réserve que le bilan clôturé au 30 juin 2007 donne une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et des résultats de la CCIB. D’autre part, pour les entreprises qui ne se trouvent actuellement pas dans leur catégorie, un lissage dans le temps sera effectué pour le passage d’une catégorie à une autre. L’assemblée Générale approuve les comptes pour l’exercice 2006-2007 à l’unanimité. Quant aux associations professionnelles, leur cotisation HTVA est calculée en fonction d’un montant déterminé par membre affilié. Il est proposé, ici aussi, une adaptation du montant à savoir 5 € par membre auprès de cette association professionnelle avec un minimum de 190 € et un maximum de 1.300 € HTVA. 4. Projet de budget pour l’exercice 2007-2008 et fixation du montant de la cotisation pour l’exercice 2007-2008 Se basant sur les prévisions les plus objectives quant aux recettes et dépenses pour l’exercice 2007-2008, le Conseil d’Administration a établi un projet de budget, dont M. Ph. Biart donne lecture à l’Assemblée. Ce budget est adopté à l’unanimité. M.O. Willocx explique que dans le cadre de la synergie entre la Chambre de Commerce et l’Union des Entreprises de Bruxelles, il n’est plus possible d’être membre que d’une des 2 organisations. Les nouvelles cotisations que le Conseil propose en tiennent dès lors compte. Les cotisations relatives aux entreprises comptant moins de 100 personnes occupées sont par ailleurs fixées et facturées par BECI- Chambre de Commerce de Bruxelles et les cotisations des entreprises occupant au moins 100 personnes seront fixées et facturées par BECI-Union des Entreprises de Bruxelles. Le Conseil d’Administration propose les cotisations suivantes pour l’exercice 2007-2008 (montant HTVA) : 165 Cotisation BECI-CCIB 2007-2008 175 10 B-ind 252 14 266 C1 345 15 360 C-(1-19) 479 22 501 D-(20-49) 703 88 791 E-(50-99) 1663 570 2233 Catégorie A-ind CCIB F-(100-499) 1885 G-(500-1000) 2163 I-(>1000) 2441 En ce qui concerne les membres adhérents, le Président propose de fixer pour l’exercice 2007-2008, le montant de la cotisation à 55 € HTVA. L’assemblée générale approuve à l’unanimité le projet de budget et les différents montants de cotisations. 5. Décharge des Administrateurs et des Commissaires A la demande du Président, l’Assemblée Générale vote à l’unanimité la décharge des membres du Conseil d’Administration ainsi que du Commissaire Réviseur. Le Président remercie l’assemblée de sa confiance. 6. Election du Conseil d’Administration La rigueur des statuts fait que 10 membres du Conseil d’Administration partent en année sabbatique et sont éventuellement rééligibles l’année prochaine. Il s’agit de : UEB Fixé et facturé BECI-UEB Jean-Paul Bissen Yves Bosteels Liliane Claisse Philippe D’hondt Jacques Indekeu Marie Martine Israel Paul Jacques Alain Radelet Myriam Roemers Herman Vyverman PROCÈS - VERBAL DE L ’ ASSEMBLÉE GÉNÉRALE Le Président tient à dire à ces collègues combien nous avons apprécié leur collaboration et à les remercier pour le concours actif qu’ils ont apporté à nos travaux dans un esprit particulièrement constructif. Il lui est agréable de pouvoir leur rendre publiquement hommage et il propose de les applaudir pour le dévouement dont ils ont fait preuve. Le Président rappelle par ailleurs qu’Emmanuel van Innis a succédé à Claude Desseille en sa qualité de Président de l’UEB au 24 avril 2007 et siège depuis lors au Conseil d’Administration en tant que 1er Vice-Président de la CCIB. Enfin, le Président donne lecture des candidatures valablement présentées pour la formation du nouveau Conseil d’administration. Leur nombre n’étant pas supérieur à celui des mandats à conférer, il n’y a pas lieu à scrutin. Le Conseil d’administration serait ainsi composé comme suit pour l’exercice 2007-2008 : 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. Battaille Laurence Berlinblau Alain Biart Philippe Bontemps Luc Brauns Patrick Buss Walter Cleven Alexandre Courtois Jean-Paul Daoust Jean-Claude De Beir Theo 11. 12. 13. 14. 15. 16. 17. 18. 19. 20. 21. 22. 23. 24. 25. 26. 27. 28. 29. 30. 31. 32. 33. 34. 35. 36. 37. 38. 39. 40. 41. 42. 43. 44. 45. 46. 47. 48. 49. 50. De Bièvre Michel de Lassasie Guy De Swaef Johan Delen Jean-Claude Delens Jean-Jacques Delfosse Luc Fielz Richard Gessler Evelyn Gillis Baudouin Gilson Jean-Pierre Huyghebaert Yvan Lhomme Philippe Lion Michel Louis Jean-Luc Lowette Karel Marcolini Pierre Mariën Ine Masschelein Jean-Luc Orban Louis-Philippe Putmans Jean Querton Vincent Quoistiaux Jean-Luc Ruquois Baudouin Sanders Christian Schmidt Xavier Schwennicke François Smet René Spagnuolo Rocco Spitaels Thomas Streulens Geert Stroinovsky Serge Thonon Pierre van de Kerckhof Sam Van Geluwe Judith van Innis Emmanuel Vandenbosch Jean-Claude Vissers Guido Willemarck Thierry Willocx Olivier Zygas Diane de le remercier du travail qu’il a accompli pour notre Chambre de Commerce. L’assemblée approuve à l’unanimité les candidatures, la composition du Conseil d’Administration pour l’exercice 2007-2008 et la nomination de M.Vaxelaire comme Vice-Président Honoraire. Conformément aux statuts, les mandats que vient d’attribuer l’Assemblée Générale sont valables pour un an. Il appartiendra au Conseil d’administration ainsi constitué de désigner en son sein un Président, un premier Vice-Président, deux Vice-Présidents et un Trésorier et de nommer les membres du Comité Exécutif. 7. Allocution du Président Le Président propose de réserver son discours pour la soirée de gala du 11 octobre 2007 qui se tiendra au Brussels Event Brewery autour du thème « Together for a better future». 8. Attribution de la médaille de BECI-Chambre de Commerce de Bruxelles Le Président remet la médaille de BECI - Chambre de Commerce de Bruxelles à des entreprises affiliées depuis respectivement 50, 40 et 25 ans. Il tient à leur adresser au nom du Conseil d’Administration de vibrantes félicitations et de chaleureux remerciements. Le Conseil compterait ainsi 50 membres. Il invite l’assemblée générale à les applaudir chaleureusement. Le Président propose par ailleurs de nommer comme Vice-Président honoraire M. Raymond Vaxelaire, afin Après avoir remercié l’Assemblée, le Président de séance lève la séance à 16H50. Olivier Willocx Administrateur délégué Yvan Huyghebaert Président 67 N° 4 - AVRIL 2008 - E NTR E P R E N D R E 1 membre du Conseil d’Administration nous quitte pour des raisons professionnelles. Il s’agit de M. Rik Vandenberghe. -B$IBNCSFEF$PNNFSDF M6OJPOEFT&OUSFQSJTFT EF#SVYFMMFT VOJTTFOUMFVSTGPSDFTQPVSEFWFOJS -BDMÏEFWPUSFTVDDÒT XXXCFDJCF BLOC - NOTES Management • Gérez vos relations syndicales au quotidien Formateur : Pierre GALLOUX Les 17 et 24 avril 2008, de 9h à 17h30 • Mieux se connaître pour mieux communiquer et mieux motiver Formateur : Jacques PREMONT Le 29 avril 2008 de 9h à 17h • Osez le risque Formateur : Marc DOORENBOS Les 15 et 22 mai 2008, de 14h à 17h30 • Recruter et sélectionner sans se tromper Formateur : Alain HOSDEY Les 20 et 27 mai 2008, de 9h à 17h30 • Gérez les relations difficiles Formateur : Lucien STERU Les 10 et 17 juin 2008, de 14h à 17h30 Organisation • Gérez votre temps : il vaut de l’or Formateur : Luc TOUBEAU Le 22 avril 2008, de 9h à 17h Commercial • Redynamiser vos ventes Formateur : Jean-Luc de Vergnies Le 23 avril 2008, de 9h à 17 • Faites de nouveaux clients Formateur : Jean-Luc de Vergnies Le 16 mai- 2008, de 9h à 12h30 • Tirez parti de votre réseau de contacts ou le networking Formateur : Jasmine Vlietinck Le 22 mai 2008, de 9h à 17h • Vendre le prix Formateur : Jean-Luc de Vergnies Le 23 mai 2008, de 9h à 12h30 Gestion/finance • Calculez vos coûts et maîtrisez vos marges Formateur : Emmanuel HACHEZ Le 15 avril 2008, de 9h à 17h • Récupérez vos créances Formateur : Pierre GALLOUX Le 25 avril 2008, de 9h à 12h30 Infos Brigitte van der Mensbrugghe t 02 643 78 30 [email protected] Séminaires législation sociale • Conseil d’entreprise et délégation syndicale : quels rôles jouent-ils ? Orateurs : Nadine BEAUFILS, Benoît HEYCHE et Alain LANCELOT Le mardi 10 juin 2008 de 14h à 17h30 • Le Comité pour la prévention et la protection au travail : quel rôle joue-t-il ? Orateurs : Nadine BEAUFILS, Pierre CARLIER, Thierry GUISLAIN et Alain LANCELOT Le mardi 17 juin 2008 de 14h à 17h30 Création d’entreprise • Séances d’info « Réalisez votre projet » De 10 à 11h30 : jeudi 17/4, jeudi 24/4, mercredi 7/5 De 14 à 15h30 : mercredi 30/4 et mercredi 14/5 Infos Nadine Ndjeka Shango t 02 643 78 21 [email protected] Mirella Zaccagnini t 02 643 78 46 [email protected] Activités du département international Stratégie 28 avril Délégation d’hommes d’affaires du Brésil • Bien-être et performance Animateur : Donald NICLAUS Le 29 mai 2008, de 12h à 14h30 Infos Jean-Philippe Mergen t 02 210 01 77 [email protected] Events 28 / 05 / 2008 • BECI Golf Trophy 29 / 05 / 2008 • Soirée Info 4 / 06 / 2008 • Starters Night 19 / 06 / 2008 • Garden Party www.beci.be/events [email protected] 69 Infos Frédéric Simon t 02 643 78 17 [email protected] 21 avril Midi de l’export Argentine et délégation d’hommes d’affaires argentins. Café Coach 5-6 juin Mission économique Hongrie • Le règlement de travail Orateurs : Damien DELATOUR et Olivier RIJCKAERT Le lundi 21 avril 2008 de 14h à 17h • Valorisez votre entreprise Formateur : Dominique DELIEGE Le 21 mai 2008 de 9h à 12h30 • Profitez des idées des autres Formateur : Jean-Baptiste STENPIEN Le 30 mai 2008, de 9h à 1730 Coopération au développement Louis Michel 20, 21 et 22 mai 13e édition de Futurallia à Québec 23 mai Brussels Infrastructures Business Club-Forum “Infrastructure for Africa” – Intervention du Commissaire européen à la Offres et demandes Vous avez quelque chose à vendre ? Vous recherchez un nouveau collaborateur ? Vous souhaitez entrer en contact avec de nouveaux partenaires ? Cette rubrique est pour vous ... Pour le prix de 5 € (HTVA) / la ligne, vous avez la possibilité d’insérer votre annonce. En outre, une réduction de 10% sera accordée aux membres de Beci. Interessé ? 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ASSUR 2000 SCRL, Avenue de la Couronne 311 - 1050 Bruxelles - CODE NACE : 67201 - Agents et courtiers d’assurances - Del. : Van Malderen Eric. Atelia Centre SA, Avenue Gustave Demey 57-59 - 1160 Bruxelles - CODE NACE : 67201 - Agents et courtiers d’assurances - Del. : Lahaye Colette. B.A.B. Bureau d’Architectes Burtonboy SPRL, Avenue Adolphe Dupuich 3A - 1180 Bruxelles CODE NACE : 74201 - Bureau d’architecte - Del. : Burtonboy Hubert. B.Andries SPRL, Avenue des Casernes 39 - 1040 Bruxelles - CODE NACE : 67201 - Agents et courtiers d’assurances - Del. : Baudouin Andris. Bft Benelux SA, Rue du Commerce 12 - 1400 Nivelles - CODE NACE : 31623 - Fabrication d’autres matériels électriques n.d.a. - 52498 - Autres commerces de détail spécialisés de produits non alimentaires n.d.a. - Del. : Fabris Marc. BUKK - ASSUR SPRL, Boulevard Edmond Machtens 89 - 1080 Bruxelles - CODE NACE : 67200 - Auxiliaires d’assurances et des caisses de retraite - Del. : Bukkfalvi Bruno. Bureau Ceforec International AISBL, Rue du Bemel 30 - 1150 Bruxelles - Del. : Donge Raoul. Bureau G.D. Ass , Place Bizet 23 - 1070 Bruxelles - CODE NACE : 66000 - Assurances - Del. : Gehu Daniel. Bureau O. Liman SA, Rue Royale 199 - 1210 Bruxelles - CODE NACE : 67201 - Agents et courtiers d’assurances - Del. : Liman Orhan. Business & Decision Benelux SA, Rue de la Révolution 8 - 1000 Bruxelles - CODE NACE : 72300 - Traitement de données - Del. : de Vuyst Antoine. Claessens Valérie PPE, Rue Saint Vincent 144 - 1140 Bruxelles - Del. : Claessens Valérie. Criquellion Patrick PPE, Chaussée de Waterloo 585 - 1050 Bruxelles - Del. : Criquellion Patrick. D 2 E Solutions SPRL, Avenue Huart Hamoir 48 - 1030 Bruxelles - CODE NACE : 30020 - Fabrication d’ordinateurs et d’autres équipements informatiques 72100 - Conseil en systèmes informatiques - Del. : Regis Tirouvanjiam Suskil Rumar. DDEL Porfolio Solution SA, Avenue Jean Slegers 79 - 1200 Bruxelles - CODE NACE : 74151 - Activités de gestion et d’administration de holdings - Del. : - Del Marmol William. De Staercke et Associés SPRL, Rue Wayez 190 - 1070 Bruxelles - CODE NACE : 67200 - Auxiliaires d’assurances et des caisses de retraite - Del. : De Staercke Philippe. Debitus SA, Avenue Maxime Van Praag 3 - 1180 Bruxelles - CODE NACE : 65231 - Holdings financiers - Del. : Marinet Thierry. Drug & Press 2000 SPRL, Chaussée d’Ixelles 20 - 1050 Bruxelles - CODE NACE : 52470 - Commerce de détail de livres, journaux et papeterie - Del. : Morjaria Smita. Dun & Bradstreet Belgium SA, Jan Emiel Mommaertslaan 22D - 1831 Diegem - CODE NACE : 74843 - Recouvrement de factures et évaluation de la solvabilité - Del. : De Munck Serge. Edmond Van Jean SA, Drève du Bonheur 5 B5 - 1200 Bruxelles - CODE NACE : 67200 - Auxiliaires d’assurances et des caisses de retraite - Del. : Van Jean Edmond. Engineering NV, Paul Gilsonlaan 450 - 1620 Drogenbos - CODE NACE : 31100 - Fabrication de moteurs, génératrices et transformateurs électriques - Del. : Gaune André. Essentielles SPRL, Rue de la Reinette 3 - 1000 Bruxelles - CODE NACE : 52330 - Commerce de détail de parfumerie et de produits de beauté - Del. : Vanden Broeck Olivier. Gentile Gaetano PPE, Avenue Marius Renard 25 - 1070 Bruxelles - Del. : Gentile Gaetano. Help Yourself SPRL, Chaussée de Waterloo 647 - 1050 Bruxelles - CODE NACE : 7440201 - les régies publicitaires de médias pour la vente de temps d’antenne et d’espaces publicitaires - 7481103 - le tournage de reportages vidéo sur des mariages et autres événements similaires - Del. : Fosseprez Sébastien. HL Invest SPRL, Avenue Egide Van Ophem 40C - 1180 Bruxelles - CODE NACE : 51180 - Autres intermédiaires spécialisés du commerce n.d.a. - Del. : Jonckheere Charlotte. Ifigeni - Bruxelles SPRL, Rue Théodore Verhaegen 150 - 1060 Bruxelles - CODE NACE : 7414201 - les conseils et l’assistance aux entreprises et aux services publics en matière de planification, d’organisation, de recherche du rendement, de contrôle, d’information du gestion, etc. - Del. : - Delattre Laurent. IPSI Gest SPRL, Boulevard Brand Witlock 84 - 1200 Bruxelles - CODE NACE : 63302 - Tour operators - Del. : Van Impe Martine. Le Saffre Claire PPE, Rue des Trois Arbres 83 - 1180 Bruxelles - Del. : Le Saffre Claire. LP Rubin SPRL, Rue Vanderkindere 164 - 1180 Bruxelles - CODE NACE : 52484 - Commerce de détail d’horlogerie et de bijouterie - Del. : Rubin Ingrid. ManagAir Europe Ltd SPRL, Avenue des Vaillants 7 - 1200 Bruxelles - CODE NACE : 65230 - Autres intermédiations financières 74124 - Conseillers fiscaux - Del. : Oerter Francine. Masterkey Belgium SPRL, Avenue Van Volxem 499 - 1190 Bruxelles - CODE NACE : 7414201 - les conseils et l’assistance aux entreprises et aux services publics en matière de planification, d’organisation, de recherche du rendement, de contrôle, d’information du gestion, etc. - Del. : Penxten Jerry. Mimoun Multi Finances SPRL, Rue de l’Eglise Ste-Anne 40 - 1081 Bruxelles - CODE NACE : 67203 - Autres auxiliaires d’assurances - Del. : El Moukhtari Mimoun. MK Consultancy SPRL, rue de l’Hospice Communal 120 - 1170 Bruxelles - CODE NACE : 74131 - Bureau d’étude de marché 74142 - Autres conseils pour les affaires et le management - Del. : Kremer Marianne. Ndikom Manga PPE, Rue de la Stratégie 8 - 1160 Bruxelles - Del. : Ndikom Manga. Nicolaides Pierre & Cie SA, Avenue de Jette 165 - 1090 Bruxelles - CODE NACE : 67201 - Agents et courtiers d’assurances - Del. : Nicolaïdes Dominique. OneTec SPRL, Rue de Strasbourg 3 - 1130 Bruxelles - CODE NACE : 5248701 - le commerce de détail d’ordinateurs et de logiciels non personnalisés 72200 - Autres activités de réalisation de logiciels - Del. : Duquesne Pascal. Phelco & CO SPRL, Place Dumont 14 - 1150 Bruxelles - CODE NACE : 67203 - Autres auxiliaires d’assurances - Del. : Lissens Geneviève. Philippe Vandecaveye SPRL, Place Eugène Keym 7 - 1170 Bruxelles - CODE NACE : 67130 - Autres auxiliaires financiers - Del. : Vandecaveye Philippe. PNC Assurances SPRL, Chaussée Romaine 759 1020 Bruxelles - CODE NACE : 6622001 - Agents et courtiers d’assurances - Del. : Chavatte Nathalie. Pothier Olivier PPE, Théodore Roosevelt 38 - 1030 Bruxelles - Del. : Pothier Olivier. RSM Assur SPRL, Boulevard d’Anvers 28 - 1000 Bruxelles - CODE NACE : 67201 - Agents et courtiers d’assurances - 65221 - Crédit à la consommation - Del. : Lossie Sonia. Saint Mirande SPRL, Rue de la Gendarmerie 9 - 1380 Lasne - CODE NACE : 67201 - Agents et courtiers d’assurances - Del. : De Miranda Pedro. Sarton & Associés SA, Drève de Sénéchal 19 1180 Bruxelles - CODE NACE : 67201 - Agents et courtiers d’assurances - Del. : Sarton Paul. So-ô SPRL, Rue Vandergoten 4 - 1160 Bruxelles - Del. : Aglave Stéphane. SPC - Strategie Patrimoine Conseil SPRL, Boulevard Louis Schmidt 28 - 1040 Bruxelles - CODE NACE : 67201 - Agents et courtiers d’assurances - Del. : Matthys Daniel. Stachura Jean-Luc PPE, Route de Genval 32 - 1380 Lasne - CODE NACE : 74141 - Bureau de relations publiques - Del. : Stachura Jean-Luc. Taminiau Alain Assurances SPRL, Avenue Maurice Maeterlinck 60 - 1030 Bruxelles - CODE NACE : 67201 - Agents et courtiers d’assurances - Del. : Taminiau Alain. Triangle Partners SA, Avenue Paul Henri Spaak 1 - 1060 Bruxelles - CODE NACE : 70201 - Location d’habitations, à l’exclusion des logements sociaux - Del. : Rouard Marcelle. Vanhelmont SA, Place Peter Benoît 15K - 1120 Bruxelles - CODE NACE : 65120 - Autres intermédiations monétaires - Del. : Vanhelmont Michel. Vanwynsberghe Eric NP, Rijtestraat 39 - 9506 Grimminge - Del. : Vanwynsberghe Eric. VIPA SA, Avenue J.B. Depaire 238 - 1090 Bruxelles - Del. : Vincent Patrick. Web O2 Solutions PPE, Rue Van Artevelde 135 - 1000 Bruxelles - CODE NACE : 74401 - Agences de publicité 74402 - Gestion de supports de publicité - Del. : Barot Kalpesh. Yvan Schils , Avenue du Pois de Senteur 46 - 1020 Bruxelles - Del. : Schils Yvan. * Ceux de nos membres qui auraient des doutes quant à la parfaite honorabilité des candidats présentés sont instamment priés de nous en avertir d’urgence, en nous communiquant tous renseignements susceptibles de nous éclairer. La présente liste a simplement pour but de signaler à nos adhérents les candidatures des nouveaux membres. Elle ne préjuge en rien quant à l’admission, celle-ci n’étant acquise qu’après approbation par le Conseil d’Administration de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Bruxelles. Les candidats seront avisés individuellement de l’admission. Index Vous trouverez ci-après la liste des annonceurs que nous tenons à remercier pour leur soutien : • ACERTA • ACTIRIS • ATRADIUS • AXA • BFM • BLS • BROTHER • CBC BANQUE • COFACE • DEXIA • D’IETEREN AUDI • D’IETEREN CVI • DTZ • ETHIAS • ING • KBC • LA POSTE • MERAK • MINISTERE DE LA REGION DE BRUXELLESCAPITALE – ADMINISTRATION DE L’ECONOMIE ET DE L’EMPLOI • PARTENA • PROXIMUS • VEDIOR Kiflm\icXYfee\g\ijfee\ gflic\Yfegfjk\# ZË\jkjflm\ek\e^X^\icËXm\e`i [\mfki\\eki\gi`j\ Mflji\Zilk\q6 Nos services ciblés pour les PME vont vous faciliter la vie active ! Mfljjfl_X`k\qle\eki\k`\e6 Contactez-nous via notre «ligne Employeurs» au 02.505 79 15 ou via [email protected] 8m\Z8:K@I@J# i\Zilk\i[\m`\ek]XZ`c\ En tant qu’Office Régional Bruxellois de l’Emploi, nous vous proposons gratuitement nos services personnalisés. nnn%XZk`i`j%Y\ ACTIRIS respecte et s’engage à promouvoir la diversité et l’égalité des chances pour tous :-) [ Partena - association sans but lucratif | Secrétariat Social agréé d’Employeurs par AM du 03.03.1949 sous le n° 300 | Siège social: Rue des Chartreux 45, 1000 Bruxelles | tva BE 0409.536.968 ] Concentrez-vous sur vos activités ... ... et dotez-vous d’une administration des salaires efficace. Activez NetSalary® NetSalary® combine les avantages d’une solution électronique et l’accompagnement de votre Payroll Consultant. 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