WHITE TERROR
Transcription
WHITE TERROR
[ ] WHITE TERROR DOSSIER DE PRESSE Zentralstrasse 156, CH-8003 Zürich Telefon: + 41 1 456 30 20 Telefax: + 41 1 456 30 25 E-Mail: [email protected] Internet: www.dschointventschr.ch CONTENU Synopsis Notes du Réalisateur SOS contre rassisme Credits Daniel Schweizer (Mise en scène) Piotr Jaxa (Image) Kathrin Plüss (Montage) Dschoint Ventschr Filmproduktion [ w w w. d s c h o i n t v e n t s c h r. c h Page Page Page Page Page Page Page Page 2 3 4 5 6 7 8 9 ] [ SYNOPSIS ] C’est une vidéo néo-nazie provenant de Scandinavie qui constitue le point de départ d’une investigation sur les réseaux extrémistes en Europe, en Amérique du Nord et en Russie qui propagent un message de haine, de guerre et de ségrégation. Au cours de ces cinq dernières années, le milieu de l’extrême droite radicale a connu des passages de témoin significatifs: les vétérans ont quitté la scène, décédés ou trop vieux. De nouveaux idéologues apparaissent partout en Europe, en Amérique du Nord et en Russie. Ils n’ont pas forcément le crâne rasé. Ils ont créé des entreprises, des sociétés de distribution, des clubs de musique, des magazines, des éditions, des sites internet et ils ont remplacé les vieux symboles par de nouveaux. Avec la mondialisation qui avance à grand pas et en estompant les lignes de démarcation, les marchands de haine ravivent les feux du passé en soufflant sur leurs braises. A cette époque de nouvelles technologies, les Etats-Unis et la Suède ont été profondément choqués de découvrir que leur jeunesse incitait à la violence raciale qui, depuis lors, a contaminé tout le monde occidental de même que la Russie et ses pays voisins. La propagande raciste, diffusée par le web et un nombre croissant de livres, de pamphlets, de magazines, de CD, de cassettes audio et vidéo racistes trouvent une audience qui ne cesse d’augmenter. Dans ce contexte, l’idéologie néo-nazie semble avoir conquis de nouveaux terrains et trouvé un sol fertile pour sa propagande. Ses représentants les plus jeunes conçoivent le passé comme de l’histoire virtuelle où le réel ne se distingue pas de son imitation; leur vision de l’avenir est sombre et menaçante. Près de soixante ans après la Deuxième Guerre mondiale, les Etats-Unis sont devenus le haut-lieu du nazisme dominant. White Terror est la dernière partie d’une trilogie sur les skinheads, la haine et le racisme. Plus de deux ans d’enquêtes sur les groupes extrémistes les plus actifs ont permis de dévoiler les liens internationaux entre eux, de Stockholm à Dallas, en passant par Moscou. Daniel Schweizer, réalisateur du documentaire applaudi Skinhead Attitude, s’intéresse aux forces qui se cachent derrière les slogans de «White Power» et de «New Racists». 2 [ N O T E S D U R E A L I S AT E U R ] Il y a huit ans, j’ai découvert pour la première fois ces univers racistes et néo-nazis lors de la réalisation du documentaire sur les skinheads Skin or Die puis lors du tournage du long métrage Skinhead Attitude. Après plus de six ans d’enquêtes sur les milieux musicaux underground skinheads et punks, il est apparu que les réseaux néo-nazis se sont restructurés ces dernières années et qu’ils cherchent maintenant à toucher les jeunes en créant un axe Europe-USA-Russie. En découvrant des documents vidéos qui faisaient le lien entre les skinheads d’extrême droite avec des idéologues néo-nazis et des suprématistes religieux blancs, j’avais les preuves de ces nouvelles orientations internationales du White Power. C’est ainsi qu’est né ce projet de terminer une trilogie sur les skinheads, la haine et le racisme avec ce film White Terror. Les différents témoignages, propos et documents que nous avons recueillis démontrent comment se construit aujourd’hui une fascination de la destruction, dans un identique rejet des autres races et de la démocratie. Le plus inquiétant étant cette Russie de Poutine où les extrémistes néo-nazis ne se sentent pas marginalisés, ils ont des liens directs avec des groupes américains et même des représentants importants du Front National Français viennent leur apporter leur soutien. Ces images de ce lien raciste franco-russe sont inédites comme de nombreuses archives de ce film. Le documentaire White Terror contribue à donner un nouveau visage à «la bête immonde» comme la surnommait Bertolt Brecht, cette bête qui plus de soixante ans après la fin de la deuxième guerre mondiale relève la tête et nourrit une nouvelle génération. C’est en raison de la relation particulière que j’avais réussi à créer avec la scène skinhead internationale, étant considéré bien malgré moi comme un spécialiste ou un ethnologue de cette culture, que ce film a pu être possible. Ce tournage a été difficile et éprouvant pour toute l’équipe mais pour nous tous, faire ce film était une nécessité, c’était faire un film citoyen. Avec nos coproducteurs nous étions tous d’accord que nous devions faire ce film qui part d’Interlaken en Suisse et qui se termine à Moscou afin de permettre une prise de conscience plus large sur cette réalité inquiétante. La place des cinéastes est d’être présent là où souvent on n’ose plus l’être... White Terror est une manière de boucler une boucle, ce dernier documentaire est donc pour moi celui qui va le plus loin et qui clos une trilogie sur la haine et le racisme. Aujourd’hui, je souhaite me consacrer à d’autres projets de films documentaires concernant l’état de la terre et des forêts primaires. Mon prochain film m’entraînera dans la jungle de Guyane, un bout du territoire européen en Amazonie afin de raconter un conte et dénoncer un scandale écologique et humain qui menace les indiens Wayana. Un autre film engagé sous d’autre latitudes afin de parler toujours de notre monde, de ces zones d’ombre que notre société en général ne veut pas voir. 3 [ SOS CONTRE RASSISME ] Le néo-racisme se développe. Il est temps d’ouvrir les yeux ACOR SOS Racisme s’est associée au réalisateur Daniel Schweizer dès les premiers pas de son exceptionnel travail documentaire. Ses films donnent à voir et à comprendre les nouvelles formes du racisme; leur impact auprès de milieux - certes minoritaires - mais dont le nombre des adhérents, et plus encore l’influence, croît régulièrement. En 1998, Skin or Die dévoile la propagande en musique, cette technique d’une mouvance « skinhead » explicitement néonazie pour recruter de jeunes travailleurs – et aussi en Suisse romande. Avec Skinhead Attitude, en 2003, nous plongerons tout à la fois au cœur des racines de la subculture skinhead d’origine jamaïcaine et à la captation de cette rébellion de la jeunesse par les nouvelles formations racistes et nationalistes qui émergent de la crise des les années 1970. White Terror, présenté en avant-première au festival de Locarno en août 2005, termine ce cycle en attirant l’attention sur l’ampleur internationale qu’atteint aujourd’hui ce mouvement de l’Allemagne, à la Scandinavie, aux Etats-Unis et, significativement, et de façon considérable, dans la Russie de Poutine. Mais aussi en Suisse: des émules des «hammerskins» des années 1990 ne viennent-ils pas d’être jugés pour avoir liquidé un des leurs à Interlaken ? La Communauté internationale s’est reconstruite en 1945 sur la condamnation sans équivoque du racisme nazi. La dénonciation de la Shoah et le «devoir de mémoire» ont marqué les vingt dernières années. La Suisse s’est ainsi dotée de dispositions pénales clairement destinées à combattre le négationnisme. Ce corps de valeurs semble constituer un socle solide. Et pourtant, des mouvements identitaires se développent sur le communautarisme et le droit à la différence. Ils proclament avec le raciste étasunien David Lane que la «lutte pour la défense de la race blanche et pour assurer un avenir à nos enfants» est à l’ordre du jour. Daniel Schweizer nous montre des jeunes gens et de banals citoyens qui adhèrent à des thèses racistes apocalyptiques: pour empêcher la disparition de la race blanche une guerre raciale serait inévitable. Il révèle également que ces derniers subissent l’influence de groupes fortement organisés fortement hiérarchisés. Daniel Schweizer donne à voir un phénomène dont les acteurs évoluent au cours des années qu’a duré ce long tournage qui leur a été consacré. Leur message s’affine, leur mouvement prend de l’ampleur, s’étend. Il ne suscite que peu de résistance. Mais surtout, et pour ACOR SOS Racisme cette démarche est essentielle, cette œuvre invite à comprendre, à s’interroger. Pourquoi l’opinion, les pouvoirs publics peinent-ils à percevoir ce phénomène? Ce travail doit absolument être vu à la lumière de l’actualité effrayante qui nous heurte cet été. Le terrorisme qui frappe Londres, Charm el Cheikh, Ankara ne diffère pas de l’idéologie que professent les terroristes du White power. La «leaderless rési- 4 stance» que préconisent leurs leaders suppose des cellules indépendantes, liées par des réseaux ou internet joue un rôle important, des structures clandestines bien sûr et une idéologie qui semble s’enraciner sans trop de difficultés dans notre étrange actualité. Le travail de Daniel Schweizer constitue un formidable outil à l’appui d’actions d’information et de programmes pédagogiques pour informer de la nécessité absolue de lutter contre toutes les formes du racisme, du nationalisme, de l’intégrisme religieux, mais également pour la défense des valeurs démocratiques fondamentales. La reconnaissance des droits imprescriptibles qui s’attachent à la personne humaine. Le respect de l’égalité de tous et toutes. Nous n’appartenons qu’à nous même et tous nous appartenons à la seule espèce humaine. Karl Grunberg, Secrétaire général d’ACOR SOS Racisme 1 «A propos du phénomène des skinheads et du racisme en Suisse», Karl Grunberg et Monique Eckmann, Editions IES; collection: les cours de l‘ies. 150p. 1999. 2 ACOR SOS Racisme a élaboré du matériel pédagogique à l’attention des reponsables de l’enseignement et de l’éducation pour accompagner des projections de Skinhead Attitude. 3 «Contre la N», un DVD réalisé par des étudiants de la Haute école en arts appliqués de Genève (HEAA), pour accompagner la distribution de White Terror sera disponible dès cet automne. 5 [ CREW Titre Durée Version originale White Terror 90 Minuten Französisch/Deutsch/Englisch/Russisch Scénario & Mise en scène Daniel Schweizer Producteurs Samir Matthieu Belghiti Co-producteurs Annette Pisacane Kaarle Aho Daniel Schweizer Rédaction Image Montage Son Musique Mixage Directeurs de production Assistante réalisateur ] Irène Challand (TSR) Paul Riniker (SF DRS) Tiziana Mona (SRG SSR idée suisse) Alberto Chollet (SRG SSR idée suisse) Annie Bataillard (ARTE GEIE) Jaques Laurent (ARTE GEIE) Peter Gottschalk (ARTE GEIE) Erkki Astala (YLE Co-productions) Piotr Jaxa Johannes Imdahl Kathrin Plüss Luc Yersin Tapani Rinne Christophe Couget - Moreno Claudia Eichholzer Christine Wiederkehr Ole Landsjöaasen Chantal Streijffert-Garon Une production de Dschoint Ventschr Co-production exécutive: Co-production délégué: Avec l‘aide amicale de: Distribution Suisse: Little Bear Production Cameo Film Making Movies Horizon Films TSR; SF DRS; SRG SSR idée suisse; ARTE GEIE; YLE Co-Productions BAK, Zürcher Filmstiftung, Succès passage antenne, Fonds REGIO, Programm MEDIA, CNC, Procirep, Filmstiftung NRW, The Finnish Film Foundation, Regio Distrib Look Now! Filmverleih 6 [ DANIEL SCHWEIZER ] Daniel Schweizer est né le 24 mars 1959 à Genève. Après des études au Collège Voltaire en section artistique, il poursuit ses études à l‘École supérieure d‘Art Visuel de Genève. Durant cette période, il participe à des différents stages et collabore à l‘image et au son sur des films documentaires et de fiction en Suisse Romande. En 1982, il poursuit sa formation à l‘École supérieure d‘Études cinématographique de Paris (E.S.E.C). En parallèle en 1983 il travaille comme deuxième puis premier assistant réalisateur pour la Télévision Suisse Romande ainsi que pour le cinéma de fiction. En 1993 son premier film documentaire Vivre Avec reçoit un excellent accueil international. Il est, comme la plupart de ses films, présenté dans de nombreux festivals internationnaux, et il est primé à Leipzig et sélectionné comme entrée Suisse pour les Félix Européens. Son deuxième film Sylvie a une mention du jury au prix Europa. Daniel Schweizer fait un cinéma exigeant et engagé qui traite de l‘ici et du maintenant. Il travaille régulièrement en coproduction avec les principales chaînes de télévision telles que: ARTE (France et Allemagne), TSR/TSI/ /SFDRS (Suisse), ZDF (Allemagne), RTBF (Belgique), SVT (Suède) et YLE (Finlande) Il est membre de différentes associations de réalisateurs et travaille à Genève, Paris et Zurich, comme réalisateur et producteur indépendant. Filmographie 2003 White Terror, 35mm, 90 min., documentaire 2003 Skinhead Attitude, 35mm, 90 min., documentaire 2000 Helldorado, vidéo, 52 min., documentaire 1998 Skin or Die, vidéo, 60 min., documentaire 1995 Sylvie, 35mm, 52 min., documentaire 1993 Vivre Avec, 35mm, 56 min., documentaire Prix 1988 Dernier amour, 35mm, 18 min., court-métrage fiction Skinhead Attitude 1980-88 Divers films expérimentaux en Super 8, 16mm et vidéo Prix du Public, Leeds (2004) Vivre Avec Grand Prix Arc-en-ciel du Festival International Dock de Leipzig (1993); Prime d'Etude de l'Office Fédéral de la Culture (1993) 7 [ PIOTR JAXA ] Piotr Jaxa est né en Pologne où il fréquente la célèbre école du cinéma à Lodz. Dans son pays natal, il travaille avec Krzysztof Kieslowski, Andrzej Wajda et Krzystof Zanussi, etc. En 1983, Piotr Jaxa s’établit en Suisse où il continue sa carrière de caméraman et de photographe. Il travaille, entre autres, pour les stations de télévisions suisses, françaises, allemandes, américaines et japonaises, ainsi que pour l’UNICEF et pour l’OMC. Il a plus d‘une centaine de productions à son actif. En plus de son travail de caméraman pour le cinéma et la télévision, les photographies de Piotr Jaxa ont beaucoup de succès. Ses images sont publiées dans le New York Times, le Time Magazine, le Newsweek et Forbes. En 1988, il publie son premier tome de photos, « L’esprit de Genève ». Son deuxième livre, «Oh! Barcelona» suit quatre ans plus tard et, en 1998, son troisième tome, «Poschiavo, Un Mondo di Valle». Les oeuvres photographiques de Piotr Jaxa ont été internationalement primées à plusieurs reprises. Filmographie (sélection) 2006 Nachbeben, drame, 35mm, réalisatrice: S. Werenfels (in postproduktion) 2005 White Terror, documentaire, 35mm, réalisateur: Daniel Schweizer 2004 Tout un hiver sans feu, drame, 35mm, réalisateur: G. Zglinski 2002 Guerre algérien, documentaire, video, réalisateur: André Gazu 2001 Alberto Giacometti, documentaire, 16mm, réalisateur: Gero von Boehm Meine Schwester Maria, documentaire, 35mm, réalisateur: M. Schell 1996 Kurt Masur, documentaire, 16mm, réalisateur: Gero von Boehm 1994 Trois Couleurs: Rouge, drme, 35mm, 2nd Unit, réalisateur: K. Kieslowski Trois Couleurs: Blanc, drame, 35mm, 2nd Unit, réalisateur: K. Kieslowski 1993 Trois Couleurs: Bleu, drame, 35mm, 2nd Unit, Réalisateur: K. Kieslowski 1988 Three Soldiers, court-métrage, 35mm, réalisateur: Kamal Musale 1986 Devil's Paradise, drame, 35mm, réalisateur: Vadim Glowna 1980 Talking Heads, documentaire, 35mm, réalisateur: K. Kieslowski 1971 Before the Rally, documentaire, 35mm, réalisateur: K. Kieslowski 1969 From the City of Lodz, documentaire, 35mm, réalisateur: K. Kieslowski Preise (Auswahl) Outstanding Photography Award 1998 8 [ K AT H R I N P L Ü S S ] Kathrin Plüss est née le 7 octobre 1954 à Zofingue. Elle fréquente le lycée en Argovie. Après sa maturité, elle étudie l‘histoire, l‘histoire de l‘économie et l‘ethnologie à l‘université de Zurich. En 1978, elle décide d’apprendre le métier de monteuse. Elle suit plusieurs stages et travaille en tant que assistante de montage chez Fee Liechti, Elizabeth Waelchli et Georg Janett, entre autres. Depuis 1981, elle est monteuse de films free-lance. Elle a collaboré avec des réalisateurs suisses réputés, tels que Stefan Haupt, Christoph Schaub, Daniel Schweizer et Werner Schweizer. Elle est ainsi devenue l’une des monteuses les plus demandées en Suisse alémanique et en Suisse romande. En 1994, elle s’engage pour la jeune génération en élaborant, en collaboration avec Focal, un projet de formation professionnelle complémentaire de technicien de film. En 2002, ses travaux sont primés par le prix du film de la ville de Zurich. Filmographie (sélection) 2005 White Terror, documentaire, 90 min., réalisateur: Daniel Schweizer 2003 Skinhead Attitude, documentaire, 90 min., réalisateur: Daniel Schweizer 2002 Von Werra, documentaire, 102 min., réalisateur: Werner Schweizer 2000 Reise ohne Rückkehr, drame, 42 min., réalisatrice: Esen Isik Bic Mac Small World, documentaire, 100 min, réalisateur: Peter Guyer 1999 ID Swiss, documentaire, 90 min., plusieurs réalisateurs 1998 Skin or Die, documentaire, 60 min., réalisateur: Daniel Schweizer 1997 I’m just a simple Person, documentaire, 49 min., réalisateur: Stefan Haupt Die Metzger, comédie, 90 min., réalisateur: Samir 1996 Noel Field, documentaire, 105 min. réalisateur: Werner Schweizer 1993 Vivre avec, documentaire, 56 min., réalisateur: Daniel Schweizer 1990 Der grüne Berg, documentaire, 125 min., réalisateur: Fredi Murer 1989 Dynamit am Simplon, documentaire, 104 min., réalisateur: Werner Schweizer 1988 Filou, drame, 90 min., réalisateur: Samir Prix (sélection) 1987 Wendel, drame, 60 min., réalisateur: Christoph Schaub Prix de la ville de Zurich (2002) 1986 Augenblick, drame, 90 min., réalisateur: Franz Reichle 1985 Précis, 82 Min., réalisateur: Veronique Goël 9 [ DSCHOINT VENTSCHR PROFIL ] La maison de production de films DSCHOINT VENTSCHR développe, produit et vend des films voués avant tout à l‘aspect multiculturel ˝désigné de «Cross Culture» - à la politique et à la société. Il s‘agit en l‘occurence de films à longmétrage et documentaires de qualité sur l‘affrontement de différentes cultures. Dschoint Ventschr se consacre sans relâche au perfectionnement d‘un langage filmique moderne et exploite au maximum les possibilités créatives des dernières technologies. Chaque année, DSCHOINT VENTSCHR produit en moyenne un à deux longs-métrages présentés en salle ainsi que, régulièrement, plusieurs documentaires aussi bien pour le cinéma que pour la télévision. Depuis 1994, plus de 30 documentaires et longs-métrages de caractère politique ont été créés. Il s‘agit pour la plupart de coproductions internationales (entre autre avec l‘Allemagne, la France, l‘Autriche, la Grande-Bretagne, la France et le Canada) ainsi que de copropductions avec des chaînes de télévision renommées, telles qu‘Arte, 3Sat, WDR, ZDF, SWR, RTBF et, bien entendu, SF DRS. DSCHOINT VENTSCHR s‘efforce de travailler en première ligne avec de jeunes auteurs, ce qui lui vaut la réputation d‘«usine de talent». De nombreux films produits par DSCHOINT VENTSCHR ont obtenu des prix, dont Little Girl Blue de Anna Luif, Strähl de Manuel Flurin Hendry, Miel et Cendres de Nadia Fares et Clandestins de Wadimoff/Chouinard; les films documentaires Forget Baghdad et Babylon 2 de Samir, Noel Field - der erfundene Spion de Werner Schweizer ainsi que Do It de Sabine Gisiger et Marcel Zwingli; sans oublier le documentaire TV Tarifa Traffic de Joakim Demmer et les courts-métrages Pastry, Pain and Politics de Stina Weerenfels, Babami Hirsizlar Caldi (Voleurs de pères) d‘Esen Isik et Exit de Benjamin Kempf. En 1997, Samir et Swiss ont obtenu le Prix du cinéma de Zurich pour leurs mérites en tant que producteurs exceptionnels. Par ailleurs, leur travail de réalisateurs a lui aussi été récompensé: Werner Schweizer a obtenu, pour «Noël Field - der erfundene Spion» le Prix La Sarraz pour le meilleur documentaire de l‘année. Samir, en 1998, s‘est vu attribuer le Prix du cinéma suisse pour son court-métrage «Angelique». Outre les deux auteurs-réalisateurs et producteurs Samir (responsable de l‘acquisition et du déroulement de projets à long métrage) et Werner Schweizer (responsable des projets de films documentaires), DSCHOINT VENTSCHR compte à son actif Karin Koch et Susann Rüdlinger (productrices responsables), Remo Brauchi (distribution international), Frank Steffen (administration), Claudia Eichholzer (directrice de production), Tunje Berns et Tami Berkovits (assistantes de production). Samir Réalisateur, auteur, producteur We r n e r S c h we i z e r Réalisateur, auteur, producteur Karin Koch Productrice Susann Rüdlinger Productrice 10 [ F I LM O G R A F I E D S CHOINT VENTSCHR ] AUSWAHL 2005 Snow White, drame, 113 min., Samir Gambit, documentaire, 107 min., Sabine Gisiger White Terror, documentaire, 89 min., Daniel Schweizer Ricordare Anna, drame, 96 min., Walo Deuber 2004 Karim Patwa's Spaceship, film expérimental, 55 min., Karim Patwa La Fidanzata, comédie, 11 min., Petra Volpe Strähl, drame, 82 min., Manuel Flurin Hendry Tour d'Enfer, documentaire, 120 min., Pepe Danquart Zwischensprach, documentaire, 52 min., Samir The last Wall, doc. TV, 52 min., Silvana Ceschi 2003 Skinhead Attitude, documentaire, 90 min., Daniel Schweizer Little Girl Blue, drame, 80 min., Anna Luif Meier Marilyn, comédie TV, 90 min., Stina Werenfels Aline, conte musical, 55 min., Kamal Musale Homeland, doc. TV, 52 min., Sabine Gisiger Tarifa Traffic, doc. TV, 60 min., Joakim Demmer 2002 Forget Baghdad, documentaire, 90 min., Samir (CH/D) Birdseye, policier multimédia, 90 min., Mike Huber et Stephen Beckner (CH/USA) Peiden, doc. TV, 22 min., Matthias Caduff Mama hat dich lieb, drame, 34 min., Carla Lia Monti Exit, drame, 10 min., Beni Kempf Von Werra, documentaire, 90 min., Urs Egger (CH/D) Epsteins Nacht, drame, 90 min., Urs Egger (D/A/CH) 2001 Auf allen Meeren, documentaire, 90 min., Johannes Holzhausen (A/D/CH) Camenisch, doc. TV, 87 min., Daniel von Aarburg B-52, documentaire, 90 min., Hartmut Bitomsky (D/USA/CH) Studers erster Fall, film policier TV, 90 min., Sabine Boss Reise ohne Rückkehr, drame, 45 min., Esen Isik Norman Plays Golf, vidéo multimédia, 80 min., Samir Im Spiegel der Maya Deren, documentaire, Martina Kudlacek (A/CH/D) 2000 Yugodivas, doc., 60 min., Andrea Staka Do it, documentaire, 97 min., Sabine Gisiger & Marcel Zwingli (CH/D) Gespräch im Gebirg, doc. exp., 60 min., Mattias Caduff (D/CH) Summertime, drame 27 min., Anna Luif 1999 ID Swiss, documentaire, 90 min. 7 épisodes, divers auteurs Viehjud Levi, drame, 97 min., Didi Danquart (D/CH/A) Babami Hirsizlar Caldi – Vaterdiebe, drame 24 min., Esen Isik 1998 Projecziuns tibetanas, doc. TV., 24 min., Samir Pastry, Pain & Politics, comédie, 30 min., Stina Werenfels 1997 La eta knabino, fable muette, 7 min., Samir Clandestins, drame, 90 min., N. Wadimoff & D. Chouinard (CH/F/CDN) 1996 Miel et Cendres, drame 85 min., Nadia Fares (CH/F/TUN) Take Off From The Sand, documentaire, 60 min., Wageh George Noel Field – Der erfundene Spion, documentaire, 104 min., Werner Schweizer 1994 Babylon 2, documentaire, 91 min., Samir Prix du Cinéma Suisse Strähl (2005) Meilleur rôle principal (Roeland Wiesnekker); Meilleur rôle secondaire (Johanna Bantzer); meilleur camera (Filip Zumbrunn) Meier Marilyn (2004) Meilleur rôle principal (Bettina Stucky) Do it (2001) de Sabine Gisiger & Marcel Zwingli Summertime (2001) d'Anna Luif Babami Hirsizlar Caldi (2000) d'Esen Isik Pastry, Pain & Politics (1999) de Stina Werenfels Nominations au Prix du Cinéma Suisse Ricordare Anna (2005) Meilleur rôle principal (Mathias Gnädinger) Little Girl Blue (2004) de Anna Luif Skinhead Attitude (2004) de Daniel Schweizer Exit (2003) de Benjamin Kempf Forget Baghdad (2003) de Samir Yugodivas (2002) d'Andrea Staka Reise ohne Rückkehr (2002) d'Esen Isik ID SWISS (2000) divers metteurs en scène Clandestins (1998) de Nicolas Wadimoff et Denis Chouinard Miel & Cendres (1998) de Nadia Fares 11