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RAPPORT DE FORMULATION
PROJET DE DEVELOPPEMENT DE LA
FILIERE DES AMANDIERS DANS LA
REGION DE L’ORIENTAL (PROFAO)
MAROC
CODE DGCD : 3009879
CODE NAVISION : MOR 10 039 11
TABLE DES MATIERES
1 DESCRIPTION DE LA DEMARCHE SUIVIE ........................................................5
1.1
CONTEXTE ................................................................................................................. 5
1.2
DEROULEMENT DE LA FORMULATION ET APPROCHE ..................................................... 5
1.3
VALIDATION DE L’IDENTIFICATION................................................................................ 9
2 FICHE ANALYTIQUE DE L’INTERVENTION .....................................................12
3 CONTEXTE SECTORIEL....................................................................................13
3.1
GENERALITES .......................................................................................................... 13
3.2
LE SECTEUR AGRICOLE ............................................................................................ 14
3.3
POLITIQUE SECTORIELLE AGRICOLE .......................................................................... 14
3.4
ANALYSE DU CADRE INSTITUTIONNEL DU SECTEUR DE L’AGRICULTURE ....................... 16
3.5
ANALYSE DE LA STRATEGIE BELGE DANS LE SECTEUR ET DES EXPERIENCES
OPERATIONNELLES ........................................................................................................... 20
3.6
ANALYSE DES INTERVENTIONS DES AUTRES BAILLEURS DE FONDS ............................. 22
3.7
APPROCHES EN MATIERE D’APPUI A L’EXTENSION DES VERGERS AU MAROC ............... 25
4 ETUDES ADDITIONNELLES..............................................................................26
5 DOSSIER TECHNIQUE ET FINANCIER.............................................................27
6 ANALYSE DES RISQUES ..................................................................................28
6.1
RISQUES LIES A LA MISE EN ŒUVRE .......................................................................... 28
6.2
RISQUES LIES A LA GESTION ..................................................................................... 29
6.3
RISQUES LIES A L’EFFICACITE ................................................................................... 30
6.4
RISQUES LIES A LA DURABILITE ................................................................................ 31
6.5
RISQUES FIDUCIAIRES .............................................................................................. 32
7 THEMES TRANSVERSAUX ...............................................................................34
8 ANNEXES ...........................................................................................................35
8.1
LISTE DES DOCUMENTS CONSULTES .......................................................................... 35
8.2
LISTE DES PERSONNES ET ORGANISMES RENCONTRES ............................................... 38
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2
8.3 DONNEES DE BASE RELATIVES AUX COMMUNES RURALES DE LA ZONE D’ACTION DU
PROFAO......................................................................................................................... 42
8.4
SYNTHESE DE QUELQUES INFORMATIONS SUR LES APPROCHES DE PLANTATION
ANTERIEURES AU PROFAO ............................................................................................. 44
8.5 PARAMETRES CARACTERISTIQUES DES SYSTEMES AGRAIRES POUR 11 COMMUNES
RURALES DE LA ZONE D’ACTION DU PROFAO ................................................................... 45
8.6 EVOLUTION DES RENDEMENTS EN CEREALES DANS LA ZONE D’ACTION DE LA DPA
D’OUJDA (EN QX/HA/AN).................................................................................................... 47
8.7
EVOLUTION DES RENDEMENTS DES CEREALES ET DES PRINCIPALES PRODUCTIONS
ARBORICOLES EN BOUR DANS LA ZONE D’ACTION DE LA DPA D’OUJDA (EN QX/HA/AN) ........ 48
8.8 DONNEES PLUVIOMETRIQUES ANNUELLES POUR DIFFERENTS SITES DE LA ZONE
D’ACTION DE LA DPA D’OUJDA (*) ..................................................................................... 49
8.9 SIMULATION DE L'ECHEANCIER DE FLUX FINANCIERS (AVEC INVESTISSEMENT DE
10.000 DHS) ET DU TRI POUR LA RECONVERSION OU DIVERSIFICATION D'UNE CEREALE EN
AMANDERAIE .................................................................................................................... 50
8.10 DONNEES SUR LES OP ET AUTRES ASSOCIATIONS LOCALES DANS LA ZONE
D’ACTION DE LA DPA D’OUJDA. ........................................................................................ 52
8.11
NOTE CIRCULAIRE DE CREATION DES RESEAUX DE COMPETENCES (RC).................... 54
8.12
PLAN D’ACTION DES ETABLISSEMENTS DE FORMATION PROFESSIONNELLE EN
AGRICULTURE DANS LE MAROC ORIENTAL ......................................................................... 56
8.13
APPROCHE « CLE EN MAIN » PARTICIPATIVE ............................................................ 59
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3
Abréviations
AM
Aide mémoire
AT
Assistance technique
BdF
Bailleur de fonds
CES
Conservation de l’eau et des sols
CLDH
Comité local de développement humain
CR
Commune rurale
CT
Centre de travaux
CTB
Coopération technique belge
DGCD
Directorat Général
Développement
DPA
Direction Provinciale de l’Agriculture
DRA
Direction Régionale de l’Agriculture
DTF
Dossier Technique et Financier
FI
Fiche d’identification
GIE
Groupement d’intérêt économique
MAPM
Ministère de l’Agriculture et de la Pêche Maritime
MCA
Millenium Challenge Account
ME
Mission exploratoire
MF
Mission de formulation
PMV
Plan Maroc vert
PROFAO
Projet de développement de la filière des amandiers
dans la région de l’Oriental
SMCL
Structure Mixte de Concertation Locale
TdR
Termes de référence
de
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la
Coopération
au
4
1 Description de la démarche suivie
1.1 Contexte
Le Projet de développement de la filière des amandiers dans la région de l’Oriental
(PROFAO) est une prestation de la coopération belgo-marocaine, qui s'inscrit dans le
nouveau Programme Indicatif de Coopération (PIC) maroco-belge 2010-2013, et plus
particulièrement dans l'appui à la politique sectorielle agricole marocaine.
Pour rappel, l'objectif global du PIC 2010-2013 est de « contribuer à promouvoir, à
travers l’appui aux stratégies sectorielles de l’agriculture et de l’eau, le développement
humain durable dans les zones de concentration de la coopération belge ».
L'objectif spécifique du PIC 2010-2013 est formulé comme suit : « Les conditions de vie
des populations rurales dans les régions du Souss-Massa-Drâa, de l’Oriental et du Nord
sont améliorées d'une façon durable, à travers (i) l’optimisation des potentialités agricoles
et l'amélioration de l'accès de la petite agriculture à l'économie de marché ; et (ii) la
gestion intégrée et durable des ressources en eau ».
1.2 Déroulement de la formulation et approche
1.2.1 Composition de l'équipe de formulation1
Equipe de formulation:
Mr. Philippe Staatsen
Expert international en développement de filière
Mr. Mohamed Raki
Expert national socio-économiste
Mr. Abderrahmane El Bhioui
Chargé de Programme – CTB Rabat
Mme Laurence Defrise
Conseiller en agriculture – CTB HQ
Coordination globale:
Mr. Manolo Demeure
Représentant Résident – CTB Rabat
Mr Sébastien Coppieters
Conseiller Géographique – CTB HQ
Mme Chafika Bouzar
Controling – CTB HQ
1.2.2 Méthode de travail
La formulation s'est déroulée en trois étapes :
1
•
Mission exploratoire
•
Etude de marché de la filière amande
•
Mission de formulation
Pour la mission de formulation réalisée en septembre-octobre 2010
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5
1.2.2.1 Mission exploratoire
La mission exploratoire s’est déroulé du 20 au 26 juin 2010. Elle a été réalisée par Mme
Sofie Van Waeyenberge2, Mr Abderrahmane El Bhioui, et Laurence Defrise.
Objectif :
L’objectif principal de la mission exploratoire était de préparer le terrain pour faciliter la
mission de formulation et s’accorder sur un scénario de formulation. Les tâches
principales de la mission étaient les suivantes : (a) analyser le cadre institutionnel mis en
place pour la mise en œuvre du PMV au niveau national et local, (b) analyser les
approches des autres bailleurs en appui à la mise en œuvre du PMV, (c) faire des
recommandations pour la structuration du programme global belge d´appui à la mise en
œuvre du pilier II du PMV, (d) proposer des termes de référence finalisés pour la
formulation
Méthodologie :
La mission a passé 3 jours à Rabat et 2 jours dans la zone de l’Oriental. A Rabat, des
entretiens ont été menés avec la représentation de la CTB, l’Ambassade de Belgique, le
MAPM, l’agence de développement agricole (ADA), le Ministère des Finances et divers
bailleurs soutenant3 le PMV (MCC, EU, FAO, BM). Dans l’Oriental, des entretiens et
visites de terrain ont permis de rencontrer les acteurs suivants : Direction régionale de
l’agriculture de Oujda (DRA), Direction provinciale de l’agriculture de Oujda (DPA),
Centres de travaux (CT), Chambre régionale d’agriculture (CRA), Commune, Caïd,
Coopérative de cultivateurs d’amande et leader paysan. Des périmètres plantés dans le
cadre d’autres projets et des périmètres prévus pour la reconversion ont été visités.
Enfin, afin de partager les résultats de la mission exploratoire, un débriefing a été réalisé
au niveau régional avec la DRA de Oujda et au niveau national avec le MAPM,
l’ambassade de Belgique et l’ADA.
Conclusions principales :
Les principes suivants ont fait l’objet d’un consensus lors du débriefing :
2
3
•
L’intervention devra développer une approche intégrée de filière et
accompagner les acteurs en amont et en aval à développer la filière.
L’accent sera mis sur l’organisation, la commercialisation et la valorisation et
pas uniquement sur la plantation.
•
L’intervention devra renforcer les différents acteurs selon leur mandat. Les
acteurs tel que la Chambre d’agriculture et les communes seront également
intégrés et leur rôle dans la mise en œuvre du PMV renforcé.
•
Afin de faciliter l’appropriation des bénéficiaires, les agriculteurs seront
impliqués dès le démarrage de l’intervention dans toutes les étapes de celleci.
Coordinatrice de la cellule agriculture, CTB HQ
ou prévoyant de soutenir le PMV dans un futur proche
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6
•
L’intervention s’alignera sur les instruments existants et évitera des créer des
instruments nouveaux ou en parallèle. Elle visera à renforcer les instruments
en place afin de faciliter leur usage dans le cadre du Pilier II.
•
L’intervention sera le cadre d’une dynamique de recherche-action : elle
servira de « laboratoire » d’expérience pour alimenter les stratégies
sectorielles du PMV et faciliter la définition de modèles d’intervention
adaptés.
•
Des activités liées à la gestion durable des ressources naturelles et
l’intégration du genre seront prévues.
•
L’intervention privilégiera la mise en place et le renforcement des systèmes
durables plutôt que la recherche de résultats quantitatifs à court terme. Un
redimensionnement du nombre d´ha planifié dans l’intervention est envisagé
dans ce cadre.
•
Vu la quantité de chantier en cours (manuels de procédures, conseil
agricole, mandats des divers acteurs ..)), l’intervention sera planifiée de
façon flexible afin de s’adapter à l’évolution du contexte et des réformes.
•
L’intervention cherchera à travailler en complémentarité et cohérence avec
les autres bailleurs (manuel de procédures BM, appui à la formation FAO,
appui à l´aggrégation FAO, ..)
1.2.2.2 Etude de marché de la filière amande
La réalisation d’une étude de marché de la filière amande a été l’une des
recommandations de la mission exploratoire de juin 2010. Elle s’est déroulée du 30 Août
au 27 septembre 2010.
Objectif :
L’objectif de l’étude de marché de la filière amande était de réaliser un diagnostic du
marché des amandes au Maroc et en particulier dans la zone de l’Oriental.
Méthodologie :
L’étude s’est déroulée en trois phases. Une première phase réservée à la collecte et
l’analyse de la documentation existante et à la préparation des outils du diagnostic suivie
d’entretiens avec les responsables des structures d’appui à la filière d’amandier. Une
deuxième phase constituée de visites de terrain, entretiens, et enquêtes auprès d’un
local. En troisième lieu, 5 focus groupes ont été réalisés avec des producteurs et un avec
les intermédiaires. Enfin, deux réunions d’étapes ont été tenues avec les responsables
de la CTB en présence des principaux partenaires du projet.
Conclusions principales :
Les conclusions principales sont présentées sous forme de SWOT de la filière des
amandes dans l’oriental :
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Forces
Faiblesses
- Prise de conscience par les producteurs
de l’intérêt de la culture d’amandier par
rapport à la céréaliculture ( en termes de
création de revenu d’une manière
régulière)
- Offre atomisée face un marché
oligopsone ( les intermédiaires négociants
( les 4 majors)
- Existence des expériences réussies de
plantations dans le cadre des anciens
projets (PDRT, MEDA, FDA) et surtout la
poursuite des plantations (extension de
l’offre) dans le cadre des initiatives privées.
- Vente en vrac et concentration de l’offre
pendant les deux mois qui suivent la
récolte (septembre-octobre)
- Morcellement et le statut de l’indivision
des terres
- Existence d’un potentiel d’entrepreneurs
de plantations d’amandes clés en main
- Filière non organisée/faible pouvoir de
négociation des producteurs
- Début d’émergence
commerçant
de
producteur
- Offre diversifiée (en termes de qualité
d’amandes) et de bonne qualité
Opportunités
Menaces
- Reconnaissance du marché d’un plus de
qualité des amandes de l’Oriental par
rapport aux amandes des autres régions
- Possibilité de la mise en place d’un signe
distinctif de qualité et d’origine (un label)
- Développement de secteur de
pâtisserie dans la zone et au Maroc
la
- Possibilité de mise en place d’une filière
durable tirée par la demande en structurant
les
initiatives
privées
existantes
(Pépiniéristes, entrepreneurs clé en main,
émergence des producteurs commerçant
(intermédiaires locaux))
- Rareté des ressources en eaux
- Plantation de 3000 ha d’Eucalyptus au
niveau de l’ex ferme SOGETA (Refuge des
moineaux qui attaquent les boutons
floraux)
- Plantation du matériel végétal non
certifiés (risques de propagation de
maladies)
- Concurrence de l’amande provenant de
la contrebande
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1.2.2.3 Mission de formulation
La mission de formulation proprement dite, incluant Mr. Mohamed Raki, Mr. Philippe
Staatsen, Mr. Abderrahmane El Bhioui et Mme Laurence Defrise, s'est déroulée du 20
septembre au 8 octobre 2010.
Objectif :
L’objectif principal de la mission de formulation était d’aboutir à un Dossier Technique et
Financier, qui représente le cadre de la future intervention et sur lequel les différentes
parties prenantes se sont accordées d’une façon consensuelle.
Méthodologie :
Les personnes et organismes rencontrés lors de la mission sont présentés en annexe 2.
Les activités les plus importantes de la mission furent les suivantes:
•
Briefing et débriefing avec la Représentation;
•
Briefing et débriefing avec les Attachés de Coopération;
•
Réunion avec les différents partenaires institutionnels ;
•
Réunion avec les bailleurs principaux du secteur concerné ;
•
Visite de terrain dans la région de l’Oriental et réunion avec les partenaires
locaux ;
•
Réunion de restitution au niveau d’Oujda (en présence de DRA, DPA, CT,
ORMVA, INRA, CRA, collectivités locales, ITA, crédit agricole)
•
Réunion de validation des conclusions de la mission de formulation avec
ADA (directeur général) et MAPM (DSS et DF)
•
Réunion de restitution au niveau de Rabat (en présence de DGD, MEF,
ADA, MAPM, DRA, INRA, ADS, divers bailleurs et spécialiste de l’amandier)
•
Implication (à distance) dans la préparation et le suivi des dernières
réunions de concertation et d’échanges formels sur les principes et le cadre
logique entre partenaires (nationaux, ambassade et CTB-Rabat).
1.3 Validation de l’identification
Si les grandes lignes de l’identification et notamment la pertinence globale de
l’intervention ont été validées, certains points ont fait l’objet de propositions de
modification dans le DTF final.
Titre de l’intervention : pas de modification
Objectif global: pas de modification
Objectif spécifique : légère modification de l’OS qui devient : La filière des amandiers est
mieux développée, valorisée et gérée de manière durable par les populations locales
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(hommes – femmes) des communes rurales concernées. La référence au nombre de
communes de la zone d’intervention du projet a été supprimé afin d’ajouter deux communes
si les modalités d’exécution le permettent.
Désignation du maître d’ouvrage : pas de modification
Groupes cibles : pas de modification
Zones d’intervention : maintenues mais proposition d’étendre à deux communes rurales
supplémentaires afin de répondre à des besoins identifiés sur le terrain
Budget : pas de modification
Durée de l’intervention : la formulation propose 7 années au lieu de 6 afin de mieux
garantir la pérennité des installations et permettre de démarrer l’identification des sites de
plantation en année 1.
Thèmes transversaux : la prise en compte du changement climatique et de critères
agro-écologiques dans le choix des périmètres et les méthodes de plantations constituent
des axes essentiels du projet, les questions du genre seront prises en compte avec
attention.
Il n’est à toute évidence pas lieu de parler ici de « FI modifiée », mais d’un ensemble de
points qui ont été nuancés ou adaptés lors de la mission de formulation.
Il s’agit des principaux points suivants :
•
la prise en compte du contexte agro-écologique, et plus particulièrement du
changement climatique comme des axes stratégiques majeurs: le projet y
attache une importance particulière afin d’aussi bien concrétiser la prise en
compte de la considération « durabilité des impacts du projet » (à long
4
terme) que d’en garantir l’efficience à court terme ;
•
l’approche de réalisation des travaux permettant de combiner les points forts
du « clefs en main » et ceux de l’approche participative avec participation
des bénéficiaires aux investissements de départ ;
•
l’option pluviale du projet est confirmée, tout comme sa « ligne conductrice
de base » qu’est la reconversion/diversification ;
•
les activités « diverses » (autres que celles relevant de la filière amandier
sensu strictu) se limiteront (i) à l’apiculture (liée à la pollinisation) et (ii) à
d’autres spéculations arboricoles rustiques. A noter que l’option « maintien
des céréales en culture intercalaire ») est également admise ;
•
le projet n’inclura pas de composante PMH proprement dite5;
4
Cette prise en compte se fera notamment à travers (i) la restriction de l’aire d’implantations des
nouveaux vergers d’amandier aux sites/zones favorables à terme ; (ii) certaines techniques en
partie novatrices: semis et greffage en place de l’amandier (et du caroubier), pralinage, mulch,
généralisation des aménagements de collecte de l’eau de ruissellement.
5
Seule la fourniture/mise en place de certains dispositifs d’exhaure et/ou de transport de l’eau
permettant l’arrosage des vergers mis en place afin d’assurer leur simple reprise (ce qui ne
RdF Amandiers (MOR 10 039 11) Version avant CCQ du 03/11/2010
10
•
pour ce qui est de l’encadrement et de la formation des producteurs, le
projet n’a pas retenu le recours à des ingénieurs conseils privés, mais celui
aux équipes des CT et à des contractuels y insérés, travaillant en étroite
collaboration avec leurs collègues des CT, de la DPA et de la DRA . Le
projet veillera cependant à s’adapter en fonction de la nouvelle Stratégie
nationale de vulgarisation et d’appui de proximité;
•
pour ce qui est du concassage, ce ne sera pas la seule activité de
conditionnement/transformation/valorisation réalisée dans le cadre du projet,
ni même, a priori une activité prioritaire ou principale;
•
enfin, quelques autres questions diverses, pas mentionnées dans la FI, sont
prévues au niveau du projet :
o
l’identification rigoureuse des sites/périmètres et bénéficiaires du
projet, en tenant compte de l’ensemble des principes, aspects agroécologiques et procédures exposés dans le DTF ;
o
le recours aux principes du “cycle de projet” (progressivité des
plantations et aménagements) en commençant là où les conditions
sont les plus favorables du point de vue “organisation locale” (OP).
nécessite que des volumes d’eau très faibles) sera éligible, notamment en contrepartie de toute
participation « forte » des bénéficiaires à la réalisation des investissements.
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2 Fiche analytique de l’intervention
DGD
Numéro
d’Intervention
3009879
Code navision CTB
MOR 10 039 11
Partenaire local
Direction Régionale de l’Agriculture de l’Oriental à Oujda
Durée
Convention
Spécifique
72 mois + 12
Date
estimative
démarrage du projet
En 2011
Contribution
partenaire
7.741.659 Dh
Contribution belge
8.000.000 €
Secteur d’intervention
(code CAD)
31120
Objectif global
Contribuer à l’amélioration des revenus des populations de la
région de l’Oriental.
Objectif spécifique
La filière des amandiers est mieux développée, valorisée et
gérée de manière durable par les populations locales (hommes
7
– femmes) des communes rurales concernées
Résultats
R1. Une stratégie d’extension et de conduite des vergers
tenant compte des contraintes et opportunités physiques et
techniques est mise en oeuvre.
6
R2. La filière est plus productive de valeur ajoutée locale et
renforcée par une meilleure organisation interne
R3. La filière est mieux soutenue par les différents acteurs
d’appui
R4. Les enseignements spécifiques et généraux du projet
sont capitalisés et diffusés au profit de la filière et du PMV.
DGD
d’Intervention
6
N°
3009879
La durée de la convention spécifique a été prolongée de 12 mois
7
Le nombre de communes n’est pas précisé dans l’OS car deux communes supplémentaires
pourront faire partie de la zone du projet si les modalités d’exécution le permettent.
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12
3 Contexte sectoriel
3.1 Généralités
3.1.1 Géographie et population
Le Maroc, pays de quelque 31 millions d'habitants répartis sur un territoire de
8
710.850km² , a vu sa croissance démographique s'accélérer durant les deux décennies
qui ont suivi l'indépendance, accentuant la pression sur les ressources. Fort
heureusement, la croissance démographique s'est depuis ralentie, s'étant stabilisée
autour de 1,4% par an mais, ce, de façon disparate. Si elle est descendue à 0,6% en
milieu urbain, elle reste encore à près de 2,1% en milieu rural. Le pays devrait ainsi
atteindre une population stationnaire de 45 millions d'habitants vers 2050 avec un taux
d'urbanisation de l'ordre de 70%.
Le milieu rural marocain compte 13,4 millions d'habitant répartis sur quelques 32.000
9
douars . La population rurale qui représentait 70% au lendemain de l'indépendance, ne
représentait plus que 45% en 2004, suite à l'urbanisation du pays. Quatre régions
concentrent 50% de cette population; il s'agit des régions de Abda Doukkala, Tensift Al
aouz, Taza-Al Hoceima et Sous Massa Draâ.
3.1.2 Economie
L'économie nationale, dominée par l'agriculture, le tourisme et l'extraction de minerais,
est forte en regard du continent africain. Son PIB en 2009 était de 85,2 milliards de
dollars, soit 9% du PIB global du continent. Son plan de développement, Emergence II, a
un objectif de croissance économique de 6% par an. La crise économique et financière
de ces dernières années a quelque peu réduit cette ambition. Le Maroc est en effet
largement dépendant d'une économie européenne en panne depuis 2008 – elle absorbe
deux tiers de ses exportations et emploie quelques 2,5 millions d'expatriés d'origine
marocaine.
Les disparités socioéconomiques entre régions, ainsi que les corrélations étroites entre
les taux d'accès aux différents services et le taux de pauvreté, restent encore bien
établies. Elles ont caractérisé tout le processus historique de la production des
infrastructures et des services de base depuis l'Indépendance. Mais si les discriminations
de genre sont plus évidentes en matière d'éducation et de santé, celles entre l'urbain et
le rural se retrouvent sur le plan de l'ensemble des services et des équipements de base.
En différant pendant longtemps les réponses aux retards enregistrés dans le monde
rural, le pays se retrouve aujourd'hui avec deux niveaux de développement contrastés:
d'une part, des indices de développement humain dans les villes – en dehors des
périphéries – qui n'ont souvent rien à envier à ceux des pays les plus avancés; d'autre
part, une population rurale en grande partie enclavée, pauvre et analphabète. Cette
disparité a poussé les pouvoirs publics au début des années nonante à mettre en place
et à intensifier des programmes spécifiques au milieu rural (scolarisation, routes, eau
8
Y inclus le territoire disputé du Sahara Occidental qui occupe 252.120km²
9
La taille moyenne des douars varie de 250 à 1.000 habitants, avec une moyenne nationale de 420 habitants.
RdF Amandiers (MOR 10 039 11) Version avant CCQ du 03/11/2010
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potable, électrification, assainissement…).
3.2 Le secteur agricole
3.2.1 Etat des lieux
Le secteur agricole représente 15 à 20% du PIB national marocain. L’agriculture est une
source d’emploi majeure avec 4,4 millions de ruraux travaillant dans le secteur agricole et
60 à 100.000 emplois dans l’agroalimentaire. Ce domaine a une contribution décisive aux
grands équilibres macroéconomiques et à la balance commerciale du pays. La majorité
des échanges se fait vers l'Union européenne (62% des exportations et 56% des
importations).
La balance commerciale du secteur reste toutefois déficitaire à cause des difficultés à
l’exportation et à des importations non maîtrisées en relation avec l’aléa climatique. 70%
des exploitants marocains ont une surface inférieure à 2,1 hectares. Le Maroc dispose
d’une surface agricole utile (SAU) de 8,7 millions hectares, dont 13% seulement sont
irrigués. On relève aussi une pyramide d’âges défavorable puisque la moyenne d’âge
des agriculteurs est de 55 ans. Par ailleurs, le secteur souffre des sécheresses
récurrentes. En effet, 5 bassins hydrauliques sur 8 sont en situation de déficit hydrique à
court et moyen termes.
3.3 Politique sectorielle agricole
3.3.1 Une nouvelle politique sectorielle agricole
Le Maroc s'est attelé en 2008 à formuler une nouvelle stratégie de développement
agricole, nommée Plan Maroc Vert (PMV), qui implique une certaine rupture d’avec le
passé, essentiellement par le biais (i) d’une remise en cause de certains aspects des
stratégies mises en œuvre auparavant tel que la Stratégie 2020 de développement rural
et (ii) du recentrage du MAPM sur le développement agricole.
Le Plan Maroc Vert a été élaboré pour rendre l’agriculture le principal moteur de
croissance de l’économie dans les 10 à 15 prochaines années.et donner une réponse
adéquate aux quatre défis majeurs qui sont :
•
l’amélioration des revenus des agriculteurs
•
la garantie de la sécurité alimentaire de 30 millions de marocains
•
la protection des ressources naturelles des différentes régions
•
l’intégration de l’agriculture marocaine au marché national et international.
Cette politique a pour ambition de multiplier par 2,5 la valeur ajoutée du secteur agricole
qui passera de 38 à 100 milliards de MAD par an, et ce sur une période de 10 ans.
La stratégie a été présentée devant le Roi en 2008, et des conventions ont été signées
pour 16 Plans Agricoles Régionaux.
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3.3.2 Des stratégies différenciées selon le tissu ciblé
La stratégie agricole du Plan Maroc Vert est axée sur une approche globale destinée à
toucher tous les acteurs, sur la base de deux piliers.
•
Le premier pilier porte sur le développement d'une agriculture moderne et à
haute valeur ajoutée/haute productivité répondant aux règles du marché en
s'appuyant sur les investissements privés, à travers le financement de 700 à
900 projets d'un coût total de 10 à 15 milliards de DH annuellement. La
stratégie de mise en œuvre du Pilier repose sur l’encouragement des
investissements privés, à travers une subvention d’incitation, la mobilisation
du foncier à travers un partenariat public-privé (700.000 ha) ainsi que la
facilitation de l’accès au crédit pour 1000 projets tant dans la production que
dans les industries agro-alimentaires. Le Maroc espère ainsi intéresser des
investisseurs nationaux et internationaux, à forte capacité managériale, pour
investir en moyenne 700 millions d’€ par année d’ici 2020.
•
Le deuxième pilier concerne l'accompagnement solidaire de la petite
agriculture, à travers l'amélioration des revenus des agriculteurs les plus
précaires, notamment dans les zones enclavées. La stratégie repose sur un
partenariat local autour de 500 projets très concrets selon une approche
filière. Les projets s’inscrivent dans 16 Plans Régionaux et concernent des
actions de :
o
reconversion : l'abandon de la céréaliculture au bénéfice de cultures
à plus forte valeur ajoutée et moins sensibles à la pluviométrie
(comme l'olivier, l'amandier, le cactus,...) ;
o
intensification : par le biais d'une mécanisation accrue, de
techniques agricoles plus performantes et d'une meilleure utilisation
des intrants agricoles ;
o
diversification : ciblant notamment la valorisation économique des
produits de terroir, susceptibles d'améliorer de façon significative les
revenus.
3.3.3 Des plans agricoles régionaux (PAR)
Dans le cadre de la mise en œuvre du Plan Maroc Vert, 16
développement agricole ont été réalisés.
plans régionaux de
Ces plans visent une utilisation optimale des ressources naturelles, qui varient selon les
régions, et d'où découlent diverses possibilités de production. Ils sont fondés sur les
orientations et les objectifs du Plan Maroc Vert, des paramètres dictés par le potentiel et
les contraintes du milieu naturel et humain et les acquis de l’expérience agricole
régionale et l’environnement.
L'objectif principal affiché des plans agricoles régionaux est de promouvoir le secteur
agricole dans chacune des régions à travers l'accroissement de la productivité agricole et
RdF Amandiers (MOR 10 039 11) Version avant CCQ du 03/11/2010
15
la compétitivité des filières agricoles.
Pour aboutir à cet objectif, les plans régionaux ont été conçus suivant les principes
suivant :
•
Descriptif des potentialités de la région (foncier, ressources hydriques,
potentiel socioéconomique, etc.) et des contraintes (physiques, sociales,
organisationnelles, commerciales, etc.) de la situation actuelle de
l'agriculture.
•
Énumération d’un nombre limité d’ambitions, d’objectifs et de résultats clairs
et mesurables dans chaque région pour les principales filières et bassins de
production.
•
Proposition d’un programme d'action pour atteindre les objectifs. Ce
programme détaillera les grands types d'intervention (Actions directes par
filières prioritaires et bassins de production, domaines transverses, …).
3.4 Analyse du
l’agriculture
cadre
institutionnel
du
secteur
de
3.4.1 Une nouvelle structure organisationnelle
La mise en œuvre du PMV s’accompagne d’une série importante de réformes, entre
autre : (a) la réorganisation du MAPM au niveau central, (b) la création de l’Agence pour
le Développement Agricole (ADA), (c) la mise en place de 16 Directions Régionales de
l’Agriculture (DRA), (d) la réorganisation des chambres d’agriculture (f) la création d’un
« Centre de développement des ressources du Pilier II » (CDR) et (g) la création de
l’Office National de Sécurité Sanitaire des produits Alimentaires (ONSSA).
La réorganisation du dispositif d’accompagnement met un poids important sur le niveau
régional : création de directions régionales de l’agriculture et de chambres régionales de
l’agriculture (pour remplacer les chambres provinciales). Ceci permet d’une part de
constituer une échelle suffisante pour une organisation efficace et efficiente aussi bien
des services que des filières. D’autre part, le niveau régional permet une meilleure mise
en synergie des plans de développement agricole avec les circonscriptions
hydrographiques – ce qui est bien pertinent dans un contexte où l’eau est un des intrants
rares et hypothéqués. Finalement, le niveau régional raccourcit la distance avec le niveau
national, permettant une meilleure percolation des choix stratégiques et une
réalimentation de ces choix par les leçons du terrain.
Dans cette phase de démarrage du PMV et de redéploiement de ressources humaines,
la mise en place de ce dispositif régional a été priorisée sur la redéfinition et
renforcement des services de proximité : les chambres provinciales d’agriculture ont
disparues, bon nombre de cadres des directions provinciales ont été affectés aux
directions provinciales sans être remplacés, les cahiers des charges des directions
provinciales et des centres de travaux restent à préciser.
RdF Amandiers (MOR 10 039 11) Version avant CCQ du 03/11/2010
16
3.4.2 Principaux acteurs10
Les principaux acteurs intervenant dans la mise en œuvre du PMV sont repris ci-après :
•
Le Ministère de l’Agriculture et de la Pêche Maritime (MAPM);
•
L’Agence pour le Développement Agricole (ADA) ;
•
Les Directions Régionales de l’Agriculture (DRA) ;
•
Les Directions Provinciales de l’Agriculture (DPA);
•
L’Office National de la Sécurité Sanitaire des Aliments
•
Le Centre de développement des Ressources du Pilier II du PMV;
3.4.2.1 Le Ministère de l’Agriculture et de la Pêche Maritime
Caractéristiques :
•
Le MAPM est chargé de manière générale d'élaborer et de mettre en œuvre
la politique du Gouvernement Marocain dans le domaine agricole ;
•
Le ministère est constitué de deux départements entièrement séparés, l’un
chargé de l’agriculture, l’autre de la pêche maritime ;
•
La Direction de la Stratégie et des Statistiques, nouvellement créée dans le
cadre du PMV, joue un rôle clé dans la conceptualisation des stratégies de
filières et de mise en œuvre du PMV, ainsi que dans la coordination des
bailleurs ;
•
Le Ministère est doté d’un Cadre de Dépenses à Moyen Terme couvrant la
période 2010-2016 ;
•
Le MAPM a développé une série de projets de lois devant être adoptés au
cours de l’année 2011. Il s’agit des Lois sur l'Agrégation, le Statut du
Conseiller Agricole, la Sécurité Sanitaire des Aliments, Vétérinaire,
Phytosanitaire, et la Traçabilité.
3.4.2.2 L’Agence pour le Développement Agricole
Caractéristiques :
•
Etablissement Public à Caractère Administratif, dotée de la personnalité
morale et de l’autonomie financière et créé en avril 2009.
•
Chargé de la mise en œuvre du PMV, notamment :
o
De la vérification de la cohérence avec le PMV et de la faisabilité des
différents projets émanant de la base à travers les Directions
Régionales de l’Agriculture ;
o
Du montage financier et économique de ces projets ;
10
La description des principaux acteurs est inspirée de l’analyse réalisée dans « l’Etude relative à l’alignement
de la coopération bilatérale directe belge au Maroc »
RdF Amandiers (MOR 10 039 11) Version avant CCQ du 03/11/2010
17
•
o
De l’instruction des projets éligibles auprès du
d’Investissement et de leur promotion auprès des bailleurs ;
o
Du suivi de la mise en œuvre des projets retenus ;
o
De l’évaluation des projets.
Comité
La mise en œuvre des différents projets est la responsabilité de leurs
promoteurs, sous la coordination de proximité des DRA et avec un suivi de
l’ADA. Ceci implique que la responsabilité financière de l’ADA se limite au
montage financier, à la promotion auprès des bailleurs et au suivi, mais sans
une responsabilité particulière dans la gestion opérationnelle.
L’un des défis majeur de l’ADA est l’articulation d’une démarche descendante (les
éléments innovateurs de la nouvelle stratégie qui doivent encore percoler) avec la
démarche ascendante des projets locaux (qui sont – en théorie – proposés par les
acteurs locaux); une articulation qui doit être garantie par l’ADA pendant que cette
agence ne dispose pas forcément des leviers et des moyens pour bien vulgariser la
stratégie, garantir une formation et sensibilisation adéquates des promoteurs de la
stratégie au niveau déconcentré, ou intervenir dans la première phase d’identification de
nouveaux projets.
3.4.2.3 Les Directions Régionales de l’Agriculture
Caractéristiques :
•
Structures déconcentrées du MAPM, mises en place au cours du deuxième
semestre de 2009. Leurs directeurs répondent au Secrétaire Général du
Ministère.
•
Les DRA ont surtout une mission de coordination, ce qui inclut :
•
o
L’élaboration, la programmation et le suivi d’exécution des Plans
Agricoles Régionaux (PAR) ;
o
La coordination des interventions de l’ensemble des services
déconcentrés relevant du MAPM – Département de l’Agriculture – au
niveau régional ;
o
Le renforcement du partenariat avec les chambres d’agriculture et
des autres organisations professionnelles agricoles, dans le cadre
des contrats programmes ;
o
Le pilotage, la coordination et le suivi des programmes
d’encadrement et de la vulgarisation agricole, ainsi que le suivi des
interventions des acteurs relevant du Ministère ainsi que des
contractuels dans le domaine du conseil agricole au niveau régional.
Un cadre de personnel léger, en train d’être mis en place (p.ex. seulement
20 cadres pour la DRA de l’Oriental), souvent à travers une réaffectation de
cadres engagés dans les Directions Provinciales de l’Agriculture.
RdF Amandiers (MOR 10 039 11) Version avant CCQ du 03/11/2010
18
•
Les DRA sont appelées à jouer un rôle important dans la coordination de la
mise en œuvre des PAR, mais leur cadre de personnel, moyens et
mécanismes de fonctionnement sont encore en cours d’installation ;
3.4.2.4 Directions Provinciales de l’Agriculture
Caractéristiques :
•
Les DPA ont surtout une mission d’exécution, ce qui inclut :
o
L’exécution des projets du plan régional du développement agricole
relatifs à l’aménagement hydro agricole, à l’aménagement foncier et à
l’aménagement des parcours, au niveau provincial ;
o
L’exécution des programmes relatifs à l’amélioration des structures
foncières agricoles, au niveau provincial ;
o
L’exécution des projets du plan régional du développement agricole
relatifs à la mise à niveau et au développement des filières de
production agricoles au niveau provincial ;
o
L’exécution des programmes afférents à la vulgarisation agricole et au
conseil agricole;
o
L’intermédiation avec les organisations professionnelles au niveau
provincial ;
o
L’étude et l’instruction des dossiers des aides et des incitations ;
o
L’exécution des plans et des programmes du Ministère en matière de
sécurité sanitaire des plantes, des animaux et des aliments au niveau
provincial.
•
Cadre de personnel fortement réduit suite à l’affectation de nombreux cadres
aux directions régionales, sans être remplacés ;
•
Cahiers des charges des directions provinciales et des centres de travaux
restent à préciser.
3.4.2.5 L’Office National de la Sécurité Sanitaire des Aliments
Caractéristiques :
•
Office à personnalité morale et autonomie financière, mis en place en
décembre 2009.
•
Chargé d’une série d’attributions relatives à la protection de la santé du
consommateur et à la préservation de la santé des animaux et des végétaux.
•
Cadre du personnel d’environ 2.200 effectifs, répartis au niveau central,
régional et provincial.
•
L’ONSSA est issu de la Direction de la Sécurité Sanitaire des Aliments – une
des 9 directions centrales du MAPM, et qui était à son tour une fusion de la
Direction de la Protection des Végétaux, des Contrôles Techniques et de la
Répression des Fraudes et de la Direction de l’Elevage.
RdF Amandiers (MOR 10 039 11) Version avant CCQ du 03/11/2010
19
3.4.2.6 Le Centre de développement des Ressources Pilier II
Le Centre de Développement des Ressources du Pilier II (CDR) sera un acteur majeur
dans la mise en œuvre de la nouvelle stratégie de vulgarisation et d’appui de proximité.
Son opérationnalisation est prévue pour janvier 2011. Il oeuvrera à travers la formation et
le développement d’approches novatrices adaptées au développement des milieux à
économie fragile (oasis, plateaux, montagnes). Le CDR devra entreprendre des études et
diverses actions en vue de faciliter l’adoption des technologies dans le milieu agricole, la
transformation des systèmes d’exploitation et leur intégration au marché et à l’économie
nationale. L’équipe du CDR doit encore être mise en place. Il est prévu la constitution
d’une équipe légère à Ifrane, constituée notamment de scientifiques mis à disposition par
l’INRA, l’IAV, l’ENA, et l’ENFI.
3.5 Analyse de la stratégie belge dans le secteur et des
expériences opérationnelles
3.5.1 Aperçu du Programme Indicatif de Coopération (PIC) 20102013 pour le secteur agricole
La contribution de la coopération belge dans le secteur agricole prévue dans le
Programme Indicatif de coopération 2010-2013 s’élève à 33.5 M € et porte sur un
accompagnement de la mise en œuvre du Pilier II. Dans ce cadre, trois composantes
sont prévues :
•
la première composante prévoit le financement de deux grandes
interventions selon l’approche filière. L’une dans la région du Sous Massa
Draa, l’autre dans la région de l’Oriental (objet de ce présent DTF). Elle
s’élève à 20 M€.
•
la deuxième composante concerne un appui institutionnel visant le
renforcement de capacité d’intervention du CDR, de l’ADA et de l’ONSSA.
Elle s’élève à 3.5 M€.
•
la troisième composante concerne un programme d’appui aux actions
transversales. Elle s’élève à 10 M€.
3.5.2 Les expériences opérationnelles
Vu le caractère récent de mise en œuvre du PMV, aucune expérience opérationnelle
n’est à noter dans le cadre du PIC 2010-2013. En effet, le PROFAO est le premier projet
formulé pour le secteur agricole.
Les expériences les plus récentes, financées dans le cadre du PIC 2006-2009 dans le
secteur agricole sont énumérées ci-après :
•
Gestion de l'Eau et Développement rural intégré dans la Vallée du Drâa ;
•
Réhabilitation et développement des oasis dans la Province de Tata ;
•
Développement agricole intégré dans les communes rurales d’Iknioun et Ait
El Fersi province de Ouarzazate ;
RdF Amandiers (MOR 10 039 11) Version avant CCQ du 03/11/2010
20
•
Projet de développement agricole intégré dans la Région de Ouijjane.
3.5.3 Appréciation de ces prestations
Le document « Appréciation du programme de coopération bilatérale entre la Belgique et
le Maroc » réalisée en juin 2009 permet de faire la synthèse suivante sur le secteur du
développement rural :
Les points forts observés dans ces projets :
•
approche ascendante et participative ;
•
une partie des actions correspond à une forte demande locale, ce qui assure
une bonne « réceptivité » des bénéficiaires ;
•
mise en œuvre nationale de tous les projets ;
Points faibles :
•
pas ou peu de lien entre l´opérationnel et le politique. Les interventions ont
seulement des effets très locaux ;
•
peu de plus-value et d´innovation dans la mise en œuvre, en partie parce
qu’insuffisamment de moyens (notamment ressources humaines, y compris
ATI) sont mobilisés pour promouvoir et accompagner les changements
souhaités ;
•
disponibilité insuffisante des personnels nationaux (ORMVAO ou DPA)
Recommandations stratégiques :
•
privilégier le focus sur les processus de changement, sur le renforcement
institutionnel et de capacités (y compris à un niveau « élevé » et au profit
d’acteurs autres qu’étatiques), sur l’appui aux acteurs clés du secteur en lien
avec la politique nationale (donc : ne pas se limiter aux seules composantes
techniques sur le terrain) ;
•
le faire en renforçant les liens entre le niveau opérationnel et le niveau
politique ;
•
renforcer les approches participatives ;
•
promouvoir les échanges techniques et
capitalisation des expériences antérieures;
•
rechercher des complémentarités et synergies avec d’autres intervenants.
institutionnels ainsi
que
la
Recommandations opérationnelles :
•
promouvoir la cohérence entre les différentes interventions de la coopération
belge ;
•
mettre l´accent sur le changement et l´innovation et accompagner ce
processus par les ressources humaines nécessaires (notamment assistance
technique et expertise) ;
RdF Amandiers (MOR 10 039 11) Version avant CCQ du 03/11/2010
21
•
respecter les procédures nationales, tout en veillant à ce que leur mise en
œuvre n’affecte pas l’efficacité et l’efficience des projets ;
•
définir plus clairement les responsabilités d’exécution et le montage
institutionnel.
3.6 Analyse des interventions des autres bailleurs de
fonds
Vu le caractère récent de la mise en œuvre du PMV, l’ensemble des appuis des bailleurs
de fond sont en phase de démarrage ou de formulation. Au total, très peu de résultats
concrets ou enseignements ont encore été enregistrés, sur lesquels le PROFAO pourrait
s’appuyer.
Toutefois, il semble y avoir un consensus très largement partagé, entre les différents
bailleurs de fonds, sur plusieurs questions particulièrement cruciales dans le contexte du
Pilier II du PMV : (i) approche participative au niveau des terroirs plus « ascendante »,
afin de traduire les « projets potentiels » du PMV en projets locaux concrets, (ii) pas de
privatisation totale voire systématique des services de proximité, (iii) prise en compte des
contraintes environnementales.
Ceci est un point fort commun entre bailleurs de fond, qui permet et qui suggère de
conjointement renforcer les argumentaires et les stratégies opérationnelles dans ces
domaines. Le groupe de travail sur la thématique agriculture pourra constituer un atout à
cet effet.
Le tableau ci-dessous présente les principales composantes d’appui des bailleurs de
fonds au PMV.
RdF Amandiers (MOR 10 039 11) Version avant CCQ du 03/11/2010
22
Bailleur
Budget
Période
Modalités
Composantes de l’appui
PAPSA
(CE)
60
M€
(don)
2010
2012
57 M € sous forme d’appui
budgétaire
avec
indicateurs
déclencheurs
- Mise à niveau et dynamisation de 4 filières cibles : filières viande rouge ovine
(VRO), phoenicicole (dattes), oléicole et autres produits du terroir dans les
sous-régions de l’Oriental, de Boulemane, deTafilalet et du Drâa.
3 M€ d’aide complémentaire
(coopération
technique,
évaluation et visibilité)
- Appui aux composantes transversales du PMV- Pilier II : en particulier
l’aménagement du territoire (plans de gestion éco-systémiques), la
qualité/labellisation et le métier de conseil agricole (CRP2).
- Coordination des acteurs et suivi-évaluation à travers l’appui à la constitution
d’un Groupe de Monitoring Stratégique qui vise la coordination des axes de la
réforme du PMV entre les divers acteurs (MAPM, ADA, DRA, bailleurs) et la
mise en place d’un dispositif de suivi-évaluation au sein de la DSS
BM
300
M$
(prêt)
2010
2012
Programme d’appui sectoriel sur
trois années 2010-2012 sous
forme d’appui budgétaire/Prêt de
Politique de Développement PPD
avec matrice de réforme et
indicateurs déclencheurs
- Amélioration de la commercialisation des produits en particulier les abattoirs
et marchés de gros
- Amélioration des impacts socio-économiques des projets pilier II en autre à
travers le développement d’un manuel de procédure servant lors de
l’identification des projets
- Amélioration de l’utilisation de l’eau d’irrigation
- Amélioration des services de conseils agricoles en particulier les aspects de
systèmes d’innovation, de recherche et de formation
- Mise en place d’un système de suivi-évaluation au niveau de l’ADA
RdF Amandiers (MOR 10 039 11) Version avant CCQ du 03/11/2010
23
FAO
-
conti
nu
Assistance technique
- Accompagnement du processus de redéfinition du système de vulgarisation
agricole et des services de proximité
- Accompagnement de la réflexion sur l’agrégation
- Formations sur la gestion du cycle de projets et sur l’ingénierie sociale
AFD
50 M€
Prêt projets bonifié
Signature d’une lettre d’intention
en avril 2009 pour l’appui au pilier
II du PMV ;
- Financement de projets (40 millions d’euros) pour trois régions : TangerTétouan, Fès Boulemane et éventuellement Taza-Taounat Al-Houceima ;
- Appui méthodologique, technique et institutionnel au Pilier II (projets pilotes 4
millions d’euros et renforcement des capacités 6 millions d’euros).
Formulation en cours, menée par
l’ADA
MCA
(US)
GTZ
300
M$
(don)
2007
2013
Gestion
par
l’Agence
du
partenariat pour le progrès (APP).
Passation de marché avec des
entreprises privées pour réaliser
la plantation, l’encadrement et la
formation.
Accord de principe pour un appui
au PMV
- Promotion des spéculations agricoles peu consommatrices en eau à travers
le développement de l'arboriculture fruitière. La composante principale du
projet est la plantation de plus de 120.000 ha d’olivier, amandier, palmier
dattier et figuier selon une approche « clé en main ».
- Selon la chaîne de valeur du secteur, le projet interviendra également au
niveau de la production arboricole, de la valorisation post-récolte et de la
commercialisation.
- Appui aux projets pilier II dans les zones irriguées.
Type d’appui non encore tranché
(prêt ou appui budgétaire)
RdF Amandiers (MOR 10 039 11) Version avant CCQ du 03/11/2010
24
3.7 Approches en matière d’appui à l’extension des
vergers au Maroc
Au Maroc, et plus particulièrement dans le Nord du Maroc, différents projets et
programmes ont, au cours des 15 dernières années, recouru à un éventail large et
diversifié de modalités de réalisation des plantations en zone pluviale d’amandiers (ainsi
que d’oliviers et caroubiers).
L’expérience acquise pendant la mise en oeuvre de ces projets et programmes n’a
jusqu’à présent pas été analysée ni – a fortiori - capitalisée en tenant compte de manière
systématique des « paramètres » caractéristiques (taux de réussite, coûts, modalités de
réalisation, …. ) de l’ensemble de ces projets et programmes.
11
Le tableau en annexe 8.4, ainsi que d’autres informations disponibles , permettent
néanmoins de faire un certain nombre de constats utiles dans le contexte de la
12
préparation du PROFAO :
•
les taux estimés de réussite des plantations (qui dépendent d’un nombre
importants de facteurs techniques) sont très variables ;
•
dans les projets « structurés » (ce qui exclut donc les réalisations dans le
cadre du FDA et de l’APDPN), ces taux semblent positivement corrélés avec
la participation locale. Ceci est même le cas au sein de certains projets, où
différentes modalités de combinaisons entre réalisation en entreprise et
participation des agriculteurs ont été mises en œuvre ;
•
les plantations en régie dans le cadre du DERRO ont connu un fort taux de
réussite, grâce à un encadrement assez intensif ;
•
le taux de réussite à 100% des plantations, dans le cadre de l’approche
« clef en main » par l’Etat, n’est obtenu qu’à un coût assez élevé par arbre
réussi ;
•
le « coût budgétaire pour l’Etat par arbre réussi » (indicateur plus approprié
que le seul taux de réussite des plantations) est, pour plusieurs projets ou
programmes à participation directe des bénéficiaires, plus faible que pour le
« clef en main » ;
•
dans les projets menés préalablement au projet MCA (dont les plantations
d’olivier sont récentes et qui n’a à ce jour pas encore réalisé de plantations
d’amandier), aucun n’était totalement « clef en main » ;
•
le jeune programme MCA ne permet pas encore de tirer de conclusions
13
définitives sur la performance effective de l’approche « clef en main »
11
Notamment dans les rapports d’évaluation à mi-parcours et finale des projets MEDA
Chefchaouen et DRI/GRN
13
Même si certains constats sont d’ores et déjà été faits par divers acteurs : (i) reconsidération de
la place des cultures intercalaires, (ii) problèmes d’identification sociale et même technique des
DTF MOR 10 039 11 Version après CCQ du 03/11/2010
25
4 Etudes additionnelles
Une étude de marché de la filière amande dans l’Oriental a été réalisée en août 2010.
Les conclusions principales de cette étude sont présentées au chapitre 1.2.2.2.
Plusieurs études/expertises complémentaires sont prévues durant l’exécution du projet :
-
établissement de la ligne de base ;
-
expertise agro-écologique pour sous-tendre la bonne identification technique des
sites d’implantation des nouveaux vergers ;
-
étude de marché des différents sous-produits/filières et analyses technicoéconomiques et expertises d’appui pour l’installation des unités de
14
conditionnement/transformation des amandes .
sites et bénéficiaires, (iii) qualité parfois médiocre des terrains « mis à disposition », (iv) différences
d’appréciation des taux de réussite entre services techniques et entreprises, (v) coûts élevés. Par
ailleurs, il est de toute évidence, au delà de certaines indications prémonitoires, trop tôt pour se
prononcer sur la qualité de la prise en charge effective des vergers par les bénéficiaires, après les
premiers retraits des entreprises (prévus pour avril 2011).
14
En effet, l’équipe de formulation n’a pas eu connaissance d’autres études de ce type qui soient suffisamment
opérationnelles pour le présent projet. Par exemple, l’étude « Produits terroir Oriental », intéressante en soi,
ouvre des pistes, mais n’a pas procédé à des analyses de marché et technico-économiques suffisamment
précises dans le cadre du présent projet.
DTF MOR 10 039 11 Version après CCQ du 03/11/2010
26
5 Dossier technique et financier
Voir dossier ci-joint.
DTF MOR 10 039 11 Version après CCQ du 03/11/2010
27
6 Analyse des risques
Les conditions préalables ainsi que les hypothèses pour l’exécution du programme sont
reprises dans le dossier technique et financier.
Notons par ailleurs :
•
que plusieurs (types de) risques sont directement liés entre eux. Ci-dessous
nous les avons dispatchés au mieux selon leurs traits caractéristiques
respectifs les plus prégnants ;
•
que les différentes mesures d’atténuation, toutes prévues dans la
programmation du projet, sont présentées dans le DTF ;
•
que les niveaux de risque indiqués dans les paragraphes suivants sont les
« niveaux de risque avant mesures d’atténuation ».
6.1 Risques liés à la mise en œuvre
Les principaux risques de mise en œuvre sont repris dans le tableaux ci-après.
Objet
risque
R1
du
Description du risque
Niveau de
risque
Mesures d’atténuation
R2
Insuffisantes capacités de
communication, de mise en relief
des enjeux participatifs et de
négociation des équipes de terrain
X
X
Prise en compte insuffisante de la
contrainte climatique
X
Propension insuffisante, à différents
niveaux décisionnels du projet, à
l’innovation technique
Formation initiale de grande qualité
sur les finalités et les techniques de
« l’ingénierie technico-sociale »
++
X
Formation/information/sensibilisation
initiale des décideurs, des acteurs et
des bénéficiaires du projet (i) à la
réalité du changement climatique et
(ii) aux opportunités concrètes de
mitigation de ses impacts
Formation/information/sensibilisation
technico-économique en début de
projet
Formation de qualité, ciblée sur la
dimension opérationnelle des OP :
X
X
Négligence des questions pratiques
ayant trait à l’organisation
fonctionnelle des OP
DTF MOR 10 039 11 Version après CCQ du 03/11/2010
•
des acteurs d’appui les plus
directement concernés (équipe
de projet, personnels des CT) ;
•
des OP elles-mêmes
Embauche de
responsables
de projet et
d’AT avec un
très solide
double profil
« agronome –
expérience
approfondie
en approche
participative »
28
6.2 Risques liés à la gestion
Au vu du système de cogestion mis en œuvre au Maroc, le projet ne devrait pas
présenter de risques financiers particuliers. Le partenaire principal de l’intervention
(MAPM) a déjà collaboré à de multiples reprises avec la CTB. Le système de cogestion
et les modalités de collaboration sont donc déjà connues des deux partenaires. Il
conviendra cependant de veiller à une mobilisation effectives des personnels de la DRA ,
DPA et CT affectés à la mise en œuvre du projet.
Au niveau opérationnel, sur le terrain, il conviendra de bien clarifier à la fois la chaîne de
décision et le circuit financier (cf DTF) – sélection des périmètres – élaboration des
cahiers des charges – supervision et conformité aux cahiers des charges – redevabilité et
contrôle financier – reporting et contrôle. De plus, il faudra éviter les tendances
suivantes :
•
accélérer le rythme de réalisation des travaux;
•
recourir à des marchés de grande taille;
•
définir des périmètres de trop grande taille.
Risques
Niveau de risques
Mesures d’atténuation
Résultat 1
+
Résultat 2
+
Pilotage efficace assurant que
participative d’identification et de
respecte les principes retenus (cycle
appropriation réelle des bénéficiaires
local)
Objectif
l’approche
réalisation
de projet ;
au niveau
Définition rigoureuse des procédures d’instruction
et de validation - Contrôle des différentes étapes
d’attribution et de suivi des chantiers – supervision
et contrôle.
Conditions préalables de désignation d’un
responsable du projet à temps plein à la DRA
Résultat 3
-
Résultat 4
-
DTF MOR 10 039 11 Version après CCQ du 03/11/2010
29
6.3 Risques liés à l’efficacité
Le timing du projet pourra être difficile à tenir, raison pour laquelle une année
supplémentaire a été jugée nécessaire. Le nombre d’intervenants et le nombre de
niveaux de décision (national, régional, provincial, communal..) seront également des
défis pour cette intervention où la coordination jouera un rôle important. Enfin, la
participation des agriculteurs aux modalités de réalisation des nouveaux vergers
constitue également un défi majeur du projet.
Le renforcement des capacités ne sera efficace que s'il va de pair avec des moyens
suffisants au niveau des structures déconcentrées. Le manque de ressources (en terme
de personnel, de frais de fonctionnement, mais également de budget pour
l'investissement ou services) sont un risque pour l’efficacité de l’intervention.
Un des risques liés à l’atteinte de l’OS est la concurrence accrue de l’amande importée et
un marché de l’amande pas assez porteur. Ceci pourrait avoir un impact sur l’objectif
d’atteinte de revenus agricoles durables.
Risques
Niveau de risques
Mesures d’atténuation
Résultat 1
++
Le suivi rapproché du projet sera important pour
minimiser les risques liés à l’efficacité. La première
année permettra de mieux appréhender les goulots
d’étranglements et y remédier.
Résultat 2
+
Pilotage volontariste en vue de la :
•
diversification
« aval »
(éventail
suffisamment étendu de produits finaux et
de marchés ciblés)
Objectif
•
Résultat 3
+
Résultat 4
-
diversification de l’éventail d’espèces
arborées promu dans le cadre du projet
L’intégration du projet dans les structures et
réseaux permettra de s’appuyer sur l’existant.
DTF MOR 10 039 11 Version après CCQ du 03/11/2010
30
6.4 Risques liés à la durabilité
La prestation envisage la mise en place de mesures de durabilité sur les plans
institutionnel, technique et socioculturel.
Durabilité institutionnelle
Le cadre en vigueur implique une répartition des tâches et responsabilités
opérationnelles parmi divers acteurs institutionnels. Vu le caractère récent de la réforme
institutionnel du ministère (qui a notamment vu la création des DRA et une diminution des
RH au niveau des DPA et CT), cette répartition des rôles est cependant encore en
période de rodage. On peut néanmoins assumer la répartition des tâches suivantes : (i)
la supervision et le suivi des réalisations devrait être réalisée par la Direction Régionale
de l’Agriculture (DRA), (ii) La réalisation des installations devrait être assurée par la
Direction Provinciale de l’Agriculture (DPA) et (iii) l’accompagnement de proximité devrait
être assuré par les équipes des CT (à valider en fonction des orientations de la
« « Stratégie nationale de vulgarisation et d’appui de proximité ». Après réception des
périmètres, les associations/OP’s auront la responsabilité de l'entretien des périmètres
ou des unités de conditionnement/transformation. L’implication et le renforcement du rôle
d’acteurs tels que la Chambre régionale d’agriculture, les collectivités locales et la société
civile (associations, ONG’s…) sera un atout majeur dans la durabilité du projet.
Ainsi, le projet contribuera aux rodages des mécanismes de mise en œuvre d’un projet
de type « Pilier II » ce qui participera, in fine, à la durabilité institutionnelle.
Durabilité technique
La durabilité technique repose essentiellement sur la prise en compte de facteurs agroécologique et technico-économique dans le choix des périmètres, le type d’assolement et
les méthodes de plantation. Ceci afin de se projeter sur un laps de temps qui
corresponde à la durée de vie des vergers (50 à 60 ans). Il faudra en effet s’assurer que
les vergers ne soient pas installés en dehors de leurs aires d’aptitude agro-écologique
afin de favoriser leur longévité et rentabilité à long terme.
Par ailleurs, le projet attachera une importance particulière à la réalisation des cahiers de
charge. Ceux ci seront conformes à la législation marocaine et seront examinés avec les
techniciens de la DRA, de la DPA, du projet et des bénéficiaires. Une supervision
rapprochée des travaux sera un élément clé pour garantir la durabilité technique.
Durabilité socioculturelle
L’appropriation des plantations et des unités de conditionnement/transformation par les
associations/OPs et les acteurs locaux sera indispensable pour assurer la pérennité
technique des installations.
A cet effet, plusieurs étapes clés sont prévues :
prise en compte de facteurs socioculturels dans le choix des périmètres, le type
d’assolement et les méthodes de plantation.
DTF MOR 10 039 11 Version après CCQ du 03/11/2010
31
Implication active des associations/OPs dans la définition des cahiers de charge
techniques des projets de terrain
Implication active des associations/OP’s dans la définition des modalités de réalisation
des
travaux
de
mise
en
place
des
vergers
et
des
unités
de
conditionnement/transformation.
Risques
Niveau de risques
Mesures d’atténuation
Résultat 1
++
Résultat 2
+
Prise en compte de facteurs de durabilité (technique,
agro-écologique, socioculturel et institutionnel) pour
l’éligibilité des projets. Implication active des
bénéficiaires
Objectif
Expertise agro-écologique de qualité
Elargissement de l’offre du projet à d’autres espèces
arboricoles permettant de satisfaire la demande
locale dans une aire agro-écologique allant au-delà
de celle de l’amandier
Résultat 3
+
Résultat 4
-
Respect et renforcement des acteurs selon leur
mandat
6.5 Risques fiduciaires
Les risques à ce niveau sont réduits :
-
Une étude CFAA (Country Financial Accountability Assessment), réalisée par la
Banque Mondiale au Maroc en 2003 avait classé le Maroc parmi les pays à faible
risque en matière des pratiques, des règles et des procédures gouvernant la
gestion financière publique au Maroc;
-
Un nouveau rapport CFAA, publié en avril 2007, confirme le classement du
Maroc en 2003 parmi les pays à faible risque lié aux méthodes, procédures et
outils de gestion des finances publiques;
-
Les modalités d’exécution du programme prévoient l’ouverture d’un compte
spécial pour loger la contribution belge qui sera audité par un cabinet compétent
à deux reprises dans la vie du projet;
-
Les modalités de cogestion utilisées au Maroc ont fait leur preuve et ne donnent
pas lieu à des inquiétudes particulières;
-
il sera néanmoins nécessaire de bien vérifier et contrôler les procédures lors des
passations de marché
DTF MOR 10 039 11 Version après CCQ du 03/11/2010
32
Etant donnés les points ci-dessus et les dispositifs décrits dans les sections 4.5 et 4.6 du
DTF, seul un risque ayant trait à l’efficience de l’utilisation des fonds, est à signaler
dans le cadre du présent projet. Il concerne essentiellement les 2 premiers résultats
escomptés du projet.
Risques
Niveau de risques
Mesures d’atténuation
Résultat 1
-
Embauche d’un RAF et de responsable de projet
avec un profil d’agro-économiste
Résultat 2
-
Résultat 3
-
Résultat 4
-
Objectif
DTF MOR 10 039 11 Version après CCQ du 03/11/2010
33
7 Thèmes transversaux
Voir Dossier Technique et Financier ci-joint.
DTF MOR 10 039 11 Version après CCQ du 03/11/2010
34
8 Annexes
8.1 Liste des documents consultés
Documents consultés au cours de la mission de formulation du projet PROFAO (1/3)
Acquis de l’INRA en matière de collecte et de caractérisation du matériel végétal d’amandier,
CRRA de Meknes
Aide mémoire pour la mission exploratoire du projet de développement de la filière des amandiers
dans la région de l’Oriental, CTB, juillet 2010
Canevas descriptifs des périmètres d’extension de l’arboriculture pluviale, amandier et olivier,
MCA, 2009
Caractérisation phénologique d’une collection de variétés d’amandier en conditions de moyenne
altitude, CRRA de Meknes
Compte Rendu de la réunion de coordination avec les Partenaires Techniques et Financiers
Internationaux, MAPM, Rabat, 15 juillet 2010
Conduite technique de l’amandier au nord du Maroc, IFAPA, 2007
Développement d’un système pour l’évaluation des terres visant à définir le risque climatique pour
l’agriculture, Rapport de la première mission du Maroc, CLIMAGRI Changements Climatiques et
Agriculture, FAO/UCEA,
Dispositions techniques et administratives du Programme d’appui à la politique sectorielle agricole
(PAPSA), DUE-Rabat, 2010
Documents divers « formation agricole dans l’Oriental»
EC Coopération : Responding to Climate Change. Sector Script for Agriculture et Rural
Development. Information note, Environment and Climate Change, July 2009, European
Commission
Etats des projets de la DPA d’Oujda et de l’ORMVAM dans le cadre de l’INDH période 2006-2010
Etude de faisabilité technique et de conception et plan de gestion environnementale, tranche 2010,
lot des périmètres de l’Oriental, Amandier, Projet Arboriculture fruitière MCA-Maroc, février 2010
Etude de marché de la filière amande au Maroc et dans la zone de l’Oriental, MM. SADIQ IDRISSI
et MOHAMED MOUSSAOUl, PCM Consulting, CTB, septembre/octobre 2010
Etude relative à l’alignement de la coopération bilatérale directe belge au Maroc, Rapport final, 4
mai 2010
Evaluation de la qualité des prestations de la Coopération Technique Belge (CTB), Direction
Générale de la Coopération au Développement Service contrôle de qualité et évaluation, Rapport
de mission Maroc, décembre 2008
Evaluation finale du projet « Appui au développement rural intégré (DRI-GRN) », Rapport Final,
2010
Evolution des distributions des plants d’amandier, FDA et PDRTT, 1990/1991-2009/2010, CT34-01
de Tafoghalt
DTF MOR 10 039 11 Version après CCQ du 03/11/2010
35
Documents consultés au cours de la mission de formulation du projet PROFAO (2/3)
Evolution des superficies, productions et rendements des productions arboricoles en bour et en
irrigué, dans la zone d’action de la DPA d’Oujda, de 1998 à 2007
Évolution et perspectives de l’agriculture marocaine, NAJIB AKESBI, janvier 2006
Exposé sur la Coordination des bailleurs internationaux, Ministère de l'Agriculture et de la Pêche
Maritime, Rabat, juillet 2010
Fiche d’inventaire des AUEA dans la zone du CT d’Oued Isly, mars 2008
Fiche synthétique agricole de la région Oriental
Fiche technico-économique « entretien amandier »
Fiche technico-économique amandier en production douar Khaloufiene, Guenfouda
Fiche technique Amandier, INRA Maroc, février 2009
Fiche technique Amandier, olivier, figuier et grenadier, in Transfert de technologie en agriculture,
MAPM, juin 2003
Impacts des changements climatiques sur l’agriculture au Maroc et en Tunisie et priorités
d’adaptation, CIHEAM – IAM Montpellier,
L’aggrégation, fondement Stratégique du Plan Maroc Vert, Concepts et mise en œuvre, ADA, avril
2010
L’amandier, choix variétal et optimisation de la pollinisation, in Transfert de technologie en
agriculture, MAPM, août 2004
La culture de l'amandier au Maroc, L.D. Walali et M. Raki, Options méditerranéennes, CIHEAM,
1997
La Nouvelle Stratégie Agricole au Maroc (Plan Vert ) : Les Clés de la Réussite, Larbi TOUMI,
novembre 2008
Les aides financières de l’Etat, FDA, édition avril 2010, MAPM
Les produits du terroir, Identification et analyse de l’offre des produits du terroir, Résilience, MAPM,
septembre 2010
Liste des associations féminines rurales dans la zone du CT d’Oued Isly
Liste personnel CT Oued Isly, non datée
Listes nominatives de bénéficiaires d’épierrage ADS/AISAO/DPA pour 4 associations, CT34-01 de
Tafoghalt
Manuel de priorisation des projets du Pilier II du PMV, ADA, MAPM, 2010
Manuel des procédures pour la mise en œuvre des projets du Pilier II du PMV, ADA, 2010
Mission d’identification du Programme d’Appui à la politique sectorielle agricole au Maroc, Rapport
de Mission de Formulation, DUE, janvier 2010
Monographie du CT 3402 Oued Isly
Monographies agricoles des CR de Sidi Lahcen, Sidi Ali Belkacem, Sidi Bouhria, Rislane, Labsara,
Sidi Boulenouar, Beni Khaled, Mestferki, Ras Asfour, Ain Sfa, Sidi Moussa, Isly, Sidi Boubker, Ahl
Angad
DTF MOR 10 039 11 Version après CCQ du 03/11/2010
36
Documents consultés au cours de la mission de formulation du projet PROFAO (3/3)
Note « de repère » pour le projet de valorisation de la filière de l’amande à Taza (cercle d’Aknoul),
Projet DRI-GRN, 2007
Plan Agricole Régional de l’Oriental, MAPM, 2009
Pluviométrie CT Oued Isly 1984/1985-2009/2010
Pluviométrie station LABSARA de 1976/1977 à 2009/2010
Pour une meilleure intégration et valorisation de l’agriculture au Maroc, Rapport final du
programme Agriculture & Agrobusiness intégrés, USAID, septembre 2009
Proferd : Amélioration de la productivité de la culture d’amandier par la mise au point de
technologies appropriées aux maillons faibles de la filière, CRRA de Meknes, 2010
Proferd : Le caroubier, une alternative pour le développement des zones défavorisées de
montagne et un facteur de conservation des ressources naturelles, CRRA de Meknes, 2009
ème
Programme Indicatif de Coopération 2010-2013, Annexe au procès-verbal de la 18
session de
la Commission Mixte de la Coopération au Développement entre la Belgique et le Maroc
Projet d'appui a l’amélioration de la situation de l’emploi de la femme rurale et gestion durable de
l’arganeraie dans le sud-ouest du Maroc (« Projet Arganier »), Draft du rapport d’évaluation finale,
DUE, 19 mai 2010
Rapport d’activité INRA 2009
Rapport n° 54354, Royaume du Maroc, Changement clim atique
et agriculture : Impacts et
implications politiques, Rapport de synthèse, Version préliminaire, Département du
développement durable (MNSSD) Région Moyen-Orient et Afrique du Nord, Banque Mondiale,
juin 2010
Situation de l’opération d’épierrage dans le cadre du PDRTT, CT34-01 de Tafoghalt
Situation des Organisations Paysannes dans la zone du CT d’Oued Isly, non datée
Situation des organisations professionnelles de mise en valeur des terrains épierrés par les
plantations arboricoles, CT34-01 de Tafoghalt
Suivi de la récolte céréalière dans la zone du CT d’Oued Isly, juin 2010
Superficies des plantations fruitières dans la zone du CT d’Oued Isly, campagne 2009/2010
UNDP Climate Change Country Profiles, Morocco, MCSweeney, New et Lizcano, 2009
Vocation agricole des terres de la zone d’Oujda, Rapport et cartes, INRA, mars 2007
DTF MOR 10 039 11 Version après CCQ du 03/11/2010
37
8.2 Liste des personnes et organismes rencontrés
Liste des personnes et organismes rencontrés/consultés (1/4)
Nom
Fonction, organisme
Mme BUSCOSI, Giulia
Chargée de programmes agriculture et environnement, DUE
Mme DRUGUET, Sylvie
Chargée de programmes développement rural, DUE
Mme ELFADILE, Hakima
Direction de l’Ingénierie des Projets, ADA, MAPM
Mme ELKAZDAR, Hajar
Direction de la Gestion des Projets, ADA, MAPM
Mme ELMARZOUKI, Naima
Direction de la Gestion des Projets, ADA, MAPM
Mme HAMZAOUI
DDFP
Mme IZZI, Gabrielle
Banque Mondiale, New York
Mme LEHMAMI, Sane
Direction de la Gestion des Projets, ADA, MAPM
Mme MARTELLIERE-SADOUK,
Elodie
Chef du Service de Coopération Internationale, ADS
Mme MSEFFER, Abir
Directrice de la Stratégie et des Statistiques, MAPM
Mme NOEL, Naomi
Division Développement Agricole et Rural, AFD, Paris
M. ABAOUI, Yahia
Elu préfectoral et vice-président CR Lebsara
M. ACHERKOUK
CRRA d’Oujda
M. AMARA, Abdelkrim
Président Coopérative de commercialisation d’amandes “El
Bouhria”
M. BAHJI
USAID
M. BARA, Said
M. BAUDRAN, Emmanuel
Chef de la Division de la Coopération , Direction de la Stratégie
et des Statistiques, MAPM
Chargé de mission, AFD, Rabat
M. BEKKAOUI
Directeur de l’ITA de Zraieb
M. BENALI, Abdellah
DPA d’Oujda
M. BENJELLALI, Karim
Spécialiste arboricole et responsible MCA à la DPA de Taza
M. BENKIRANE, Ali
Chargé des AGR, ADS
M. BENNOUR, Adil
Chef du Service des Aménagements Fonciers, DAEAI, MAPM,
Rabat
M. BENYOUSSEF
Service “Guichet unique”, DPA d’Oujda
M. BERRIHIL
Responsable Vulgarisation, ORMVA Moulouya
DTF MOR 10 039 11 Version après CCQ du 03/11/2010
38
Liste des personnes et organismes rencontrés/consultés (2/4)
Nom
Fonction, organisme
M. BOONEN, Herman
Conseiller de la Coopération Internationale, Ambassade de
Belgique, Rabat
Chef de la Division du Secteur Agricole et de la Compensation,
Ministère de l’Economie et des Finances
M. BOULARBAH, Nasar
M. CHEBABI, Hamid
DRA de l’Oriental
M. CROIZER, Claude
Expert environnement, CTB, Bruxelles
M. DAOUDI
Directeur du CFPA de Bouchtat
M. DE MAESSCHALCK, Filip
Attaché de la Coopération, Ambassade de Belgique, Rabat
M. DEMEURE, Manolo
Représentant Résident CTB, Rabat
M. EL BACHIRI, Ali
Président association AMAD, enseignant Faculté des Sciences,
Université Mohamed Ier, Oujda
M. EL GUERROUJ, Mohammed
Directeur de la Gestion des Projets, ADA, MAPM
M. EL HOUADI, Boubker
Chef de Division Aménagements et Qualité, Agence du Bassin
Hydraulique de la Moulouya
M. FARHAT, Youssef
Chef de la Division du Financement Bilatéral et de l’Union
Européenne, Ministère de l’Economie et des Finances
M. FELLOUN, Hamid
Direction Financière, ADA, MAPM
M. FOUAR, Said
Chef du service Vulgarisation et Appui de Proximité, DPA de
Nador
M. GAIDI, Mohamed
Président GIE oléicole, Oujda
M. GUEDIRA, Nabil
Directeur Général, ADS
M. GUIDIRI, Mourad
Attaché Adjoint de la Coopération, Ambassade de Belgique,
Rabat
M. HACHEM, Moulay Essadik
Chef de la division de développement des filières végétales,
DRA de l’Oriental
M. HAJJAJI
Directeur Général, ADA, MAPM
M. HARKOUSSE, Mohammed
Directeur Provincial de l’Agriculture d’Oujda
M. HOUIZI
Ministère de l’Economie et des Finances
M. HUPIN, André
Représentant FAO, Rabat
M. IDRISSI, Sadiq
Expert Cabinet Conseil PCM Consulting
M. JABER, Abdelaziz
CRRA d’Oujda
M. KADDOURI, Hamid
Président du GIE « Miel de la région de l’Oriental »
M. KHALLOUFI
Directeur CT d’Isly
DTF MOR 10 039 11 Version après CCQ du 03/11/2010
39
Liste des personnes et organismes rencontrés/consultés (3/4)
Nom
Fonction, organisme
M. KHANNOUFI
Chef du Service Produits de terroir, DDFP, MAPM, Rabat
M. KHERBACH, Ismail
Commerçant local en amandes et olives
M. KOUBAA
Chef de service de la formation professionnelle, DRA, Oujda
M. LAKHDAR
Agriculteur Sidi Moussa (semis et greffage en place)
M. LAMRINI
Directeur de la Chambre de Commerce et d’Industrie d’Oujda
M. le Directeur
Chambre d’Agriculture de l’Oriental
M. le Président
Chambre d’Agriculture de l’Oriental
M. LOUSSERT, Raymond
Spécialiste arboricole indépendant
M. MAMOUNI, Ali
Expert arboricole, CRRA, Meknes
M. MEDOUAR, Mohamed
Spécialiste principal en Développement Rural, Région Moyen
Orient et Afrique du Nord, Banque Mondiale, Rabat
M. MEKKAOUI
Président association « AMAD »
M. MELLOUKI
Directeur CT de Tafoughalt
M. MESSAOUDI, Kamel
Responsible vulgarisation et organisation professionnelle,
ORMVA Moulouya
M. MOKHTARI
DPA d’Oujda
M. MOUSSAOUI, Mohamed
Directeur Cabinet Conseil PCM Consulting
M. NAILI, Abderrahman
Directeur Régional de l’Agriculture de l’Oriental
M. OUQACHA
Elu Chambre d’Agriculture régionale et élu de la CR de Mestferki
M. SAHIMI, Hamid
Chef des filières de la production végétale, DRA de l’Oriental
M. SIDAYINE, Belkacem
Président de l’Association pour le Développement et la Culture
de Sidi Lahcen
M. SOUALI, Malik
Chargé de programmes, CTB, Rabat
M. TAHIRI
ONSSA, Rabat
M. VERLE, Paul
Chef Section expertise sectorielle et technique (EST), CTB,
Bruxelles
M. ZAKARIA, Abdelkader
Responsable Projet Arboriculture, MCA, APP
MM. MZAIDI, ATIGUI et DERRAJI
Techniciens CT de Tafoughalt
DTF MOR 10 039 11 Version après CCQ du 03/11/2010
40
Liste des personnes et organismes rencontrés/consultés (4/4)
Nom
Fonction, organisme
MM. SABRAN, CHTIWI et KOUSSER
Agence du Bassin Hydraulique de la Moulouya
MM. TIBOUDA, Abdelkhaleq,
GUERCH, Fayçal, FECHOUCH,
Mohamed, ROUBI, Abdelkader et
TAIBI, Mohamed
Entrepreneurs de travaux agricoles de la region de l’Oriental
Autres personnes rencontrées
Agriculteurs et responsables d’OP des CR d’Ain Sfa, Labsara, Rislane, Sidi Bouhria, Sidi Lahcen, Sidi Ali
Belkacem, Ras Asfour, Guenfouda, Mestferki, Mechraa Hammadi, Tiouli, Sidi Boubker
Agriculteurs et responsables d’OP du site de Tafersit (Nador)
Elus communaux des CR d’Ain Sfa, de Ras Asfour, de Mestferki
DTF MOR 10 039 11 Version après CCQ du 03/11/2010
41
8.3 Données de base relatives aux Communes Rurales de la zone d’action du PROFAO
(source : monographies agricoles communales fournies par les CT)
Population
totale
Population
rurale
Densité
Part
pop. rurale mon(h/km2)
tagne
Pluviométrie
moyenne
Sup. monSup. totale SAU
tagne
Sup. culSup.
Sup. olitures
Sup. jaSup. SAU
SAU irriviers
annuchère
bour
guée
pluvial
elles
Sup.
amandiers
pluvial
Effectif
cheptel
(UPB)
Sidi
Bouhria
5 400
5 400
43
0,14
391
1 750
12 500
8 600
2 500
4 300
376
8 224
221
928
20 000
Rislane
5 195
5 195
13
0,25
391
9 839
39 356
18 416
4 000
12 000
167
18 249
494
1 082
7 000
Sidi
Lahcen
9 759
9 759
11
0,40
300
35 040
87 600
13 764
1 440
12 284
124
13 640
30
10
60 000
Sidi
Ali
Belkacem 13 863
13 863
18
0,25
300
19 300
77 200
15 930
1 620
14 062
632
15 298
233
15
72 000
Ain Sfa
5 082
5 082
17
0,60
260
17 940
29 900
13 689
-
-
510
13 179
40
680
40 000
Sidi
Boubker
-
-
3 507
1 166
17
0,30
257
2 082
6 940
2 503
110
2 393
80
60
18 000
Isly
23 896
10 139
59
0,00
260
0
17 280
12 162
830
11 332
45
156
36 000
1,00
270
10 740
10 740
1 700
180
1 520
25
35
17 000
0,00
272
0
17 000
11 184
1 200
9 984
30
300
35 000
CR
Ras
Asfour
Beni
Khaled
-
-
-
-
7 104
7 104
42
DTF MOR 10 039 11 Version après CCQ du 03/11/2010
-
42
Labsara
1 922
1 922
14
0,00
245
0
13 400
6 544
-
-
490
6 054
10
258
24 000
Mestferki
4 832
4 832
22
0,45
260
10 080
22 400
7 559
-
-
930
6 629
55
144
33 000
Tiouli
-
-
-
-
-
25 476
-
-
-
-
-
-
145
111
-
Mechraa
Hammadi
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Guenfouda
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Total (*)
80 560
565 916
173 802
-
-
5 549
106 502
1 408
3 779
512 000
0
-
-
-
65 620
145 824
26
0,35
-
197 867
(*) Obtenu par interpolation, pour les données manquantes.
DTF MOR 10 039 11 Version après CCQ du 03/11/2010
43
8.4 Synthèse de quelques informations sur les approches de plantation antérieures au PROFAO 15
Projet et zone de
projet
MEDA-DRI/GRN, nord
Maroc y compris
oriental
Projet MEDAChefchaouen
er
MCA Al Hoceima (1
marché amandier)
PDRTT Oriental
Superficie Taux estimatifs
Période de mise
Mode de réalisation des
d’amandiers de réussite des
en œuvre
plantations
plantée
plantations
2001-2008
5.800 ha
2000-2008
475 ha
2010-2011
3.000 ha
1998-2009
1.000 ha
APDPN
45%
13%,
100%
(prévision)
50%
Eventail assez large de
combinaisons entre entreprise et
participation locale
Faible participation locale
Réalisation entièrement « clef en
main » par Etat
Participation locale importante
Coût budgétaire
moyen pour l’état,
par arbre réussi
(Dhs/arbre)
75
277
De l’ordre de 40 à 45
20%
Plants gratuits, plantation par
agriculteurs
75
1990-2009
680 ha
20%
Plants subventionnés à 80%,
plantation par agriculteurs
60
DERRO, Jerada
2005-2009
200 ha
90%
En régie par les agriculteurs
-
100% de participation locale
0 (coût pour
l’agriculteur : 65
Dhs/arbre)
actuellement
-
15
100%
Coûts y compris
aménagements de
CES
112 (prévision)
FDA, Tafoughalt
Agriculteurs privés,
zone DPA Oujda
Commentaires
Pas de CES
Très faible
encadrement/ pas
de CES
Très faible
encadrement
Fort
encadrement/pas
de CES
Clefs en main privé
avec garantie
jusqu’à 4 ans/pas
de CES
D’après les informations des rapports d’évaluation des projets MEDA Chefchaouen et DRI/GRN, interviews avec responsables du programme MCA, cadres et
techniciens DPA et CT, agriculteurs et entrepreneurs.
DTF MOR 10 039 11 Version après CCQ du 03/11/2010
44
8.5 Paramètres caractéristiques des systèmes agraires
pour 11 Communes Rurales de la zone d’action du
PROFAO
(d’après les monographies agricoles communales fournies par les CT)
Annexe 8.4.1 : Quelques indicateurs de structure des systèmes agraires communaux
Commune rurale
Part
des
vergers
Part de l'irrigué
d'amandier
dans la SAU
dans la SAU
bour
Part de la
SAU dans
la superficie
total de la
CR
Part des
vergers
d'olivier
dans
la
SAU bour
Effectif
total
du cheptel par Effectif
total
du
ha
de cheptel (UPB) par ha
superficie
de SAU
communale
Sidi Bouhria
11%
4%
69%
3%
1,6
2,3
Rislane
6%
1%
47%
3%
0,2
0,4
Ain Sfa
5%
4%
46%
0%
1,3
2,9
Labsara
4%
7%
49%
0%
1,8
3,7
Beni Khaled
3%
11%
66%
0%
2,1
3,1
Sidi Boubker
3%
4%
36%
3%
2,6
7,2
Ras Asfour
2%
11%
16%
2%
1,6
10,0
Mestferki
2%
12%
34%
1%
1,5
4,4
Isly
1%
7%
70%
0%
2,1
3,0
Sidi Ali Belkacem
0%
4%
21%
2%
0,9
4,5
Sidi Lahcen
0%
1%
16%
0%
0,7
4,4
DTF MOR 10 039 11 Version après CCQ du 03/11/2010
45
Annexe 8.4.2. Indicateurs d’occupation du sol liés à l’élevage
Annexe 8.4.3. Indicateurs d’occupation du sol liés à l’arboriculture pluviale
DTF MOR 10 039 11 Version après CCQ du 03/11/2010
46
8.6 Evolution des rendements en céréales dans la zone d’action
de la DPA d’Oujda (en qx/ha/an)
(source : DRA de l’Oriental)
Campagne agricole
Rendement moyen de la zone
1986/1987
4,8
1987/1988
0,22
1988/1989
2,9
1989/1990
2,4
1990/1991
13,2
1991/1992
1,7
1992/1993
5,4
1993/1994
2,9
1994/1995
1,6
1995/1996
8,5
1996/1997
2,8
1997/1998
2,1
1998/1999
1,2
1999/2000
0
2000/2001
5,2
2001/2002
3,5
2002/2003
9,9
2003/2004
6,8
2004/2005
1,1
2005/2006
1
2006/2007
2,8
2007/2008
3,9
2008/2009
9,1
2009/2010
10
Moyenne interannuelle de la période
4,3
(*) Nous avons retenu ces informations comme base de calcul la plus plausible, en dépit de
plusieurs incohérences entre ces données recuillies localement et d’autres données (notamment
celles figurant dans divers documents du PMV).
DTF MOR 10 039 11 Version après CCQ du 03/11/2010
47
8.7 Evolution des rendements des céréales et des
principales productions arboricoles en bour dans la zone
d’action de la DPA d’Oujda (en qx/ha/an)
(source : DRA de l’Oriental)
Campagne agricole
Amandier
(amandon)(*)
1997-1998
bour
Olivier bour
Céréales bour
0,7
4,6
2,1
1998-1999
3,3
1,2
1,2
1999-2000
1,2
0,9
0,2
2000-2001
0,3
0,8
5,2
2001-2002
1,5
5,9
3,5
2002-2003
0,8
3,8
9,9
2003-2004
0,7
2,9
6,8
2004-2005
0,8
2,0
1,1
2005-2006
0,9
2,0
1,0
2006-2007
2,0
3,6
2,8
Moyenne interannuelle de la
1,2
période
2,8
3,4
DTF MOR 10 039 11 Version après CCQ du 03/11/2010
48
8.8 Données pluviométriques annuelles pour différents sites de
la zone d’action de la DPA d’Oujda (*)
1 948
1 978
1 981
1 984
1990
2003
2005 (**)
265
244
285
Isly
335
Ain Sfa
370
260
301
Mestferki
398
260
301
227
268
Sidi Lahcen
300
341
Sidi Ali Belkacem
300
341
Mechra
Hammadi
248
289
Ras Asfour
270
311
Guenfouda
185
226
Sidi Boubker
257
298
Tiouli
255
296
Rislane
275
316
239
269
Mestigmer
311
1994
285
Labsara
239
Taourirt
237
El Aioun
276
232
Sidi Bouhria
391
Beni Khaled
272
313
(*) d’après les sources d’information suivantes :
•
CT de Tafoughalt 1976-2009: Station Labsara
•
Fiches périmètres MCA « Situation actuelle » : CR de Isly, Ain Sfa, Labsara, Beni Khaled,
Mestferki, Sidi Lahcen, Sidi Ali Belkacem, Mechra Hammadi, Ras Asfour, Guenfouda, Sidi
Boubker, Tiouli et Rislane
•
Fiches communales fournies par les CT « Situation actuelle » : CR de Isly, Ain Sfa,
Labsara, Beni Khaled, Mestferki, Sidi Ali Belkacem, Ras Asfour, Sidi Boubker et Sidi
Bouhria
•
Etude INRA « Vocation Agricole des Terres de la zone d’Oujda », 1933-1963 : Ain Sfa,
Mestferki, Taourirt, El Aioun et Tafoughalt
•
Etude de faisabilité technique et de conception et plan de gestion environnementale,
tranche 2010, lot des périmètres de l’Oriental, MCA-Maroc : sites de Labsara et
Mestigmer
(**) Ces données (moyenne décadaire centrée en 2005) incluent les campagnes
2008/2009 et 2009/2010 à forte pluviométrie.
DTF MOR 10 039 11 Version après CCQ du 03/11/2010
49
8.9
Simulation de l'échéancier de flux financiers (avec investissement de 10.000 Dhs) et
du TRI pour la reconversion ou diversification d'une céréale en amanderaie
Augmentation du revenu en cas de conversion/diversification
Revenu
d'un hectare
de céréales
en plein
Revenu d'un
hectare
d'amandier
planté
Avec suppres-sion
complète
immédiate
des
cultures
intercalaires
Avec suppression im-médiate
des cultures intercalaires sur
une bande de 2 mètres et
complète après 10 ans
Sans suppression des
cultures in-tercalaires
(sauf sur une bande
de 2 mètres)
Année 1
1 800
0
-11 800
-10 360
-10 360
Année 2
1 800
0
-1 800
-360
-360
Année 3
1 800
0
-1 800
-360
-360
Année 4
1 800
0
-1 800
-360
-360
Année 5
1 800
371
-1 429
11
11
Année 6
1 800
743
-1 058
383
383
Année 7
1 800
1 114
-686
754
754
Année 8
1 800
1 485
-315
1 125
1 125
Année 9
1 800
1 856
56
1 496
1 496
Année 10
1 800
2 228
428
1 756
1 756
Année 11
1 800
2 599
799
799
2 109
Année 12
1 800
2 970
1 170
1 170
2 313
Année 13
1 800
3 341
1 541
1 541
2 647
Année 14
1 800
3 713
1 913
1 913
2 981
Année 15
1 800
4 084
2 284
2 284
3 111
Année 16
1 800
4 455
2 655
2 655
3 111
Année 17
1 800
4 826
3 026
3 026
3 111
Année 18
1 800
5 198
3 398
3 398
3 111
Année 19
1 800
5 569
3 769
3 769
3 111
Année 20
1 800
5 940
5 940
5 940
3 111
Année 21
1 800
5 940
4 140
4 140
3 111
Année 22
1 800
5 940
4 140
4 140
3 111
Année 23
1 800
5 940
4 140
4 140
4 095
Année 24
1 800
5 940
4 140
4 140
4 095
Année 25
1 800
5 940
4 140
4 140
4 095
Année 26
1 800
5 940
4 140
4 140
4 095
Année 27
1 800
5 940
4 140
4 140
4 095
Année 28
1 800
5 940
4 140
4 140
4 095
Année 29
1 800
5 940
4 140
4 140
4 095
DTF MOR 10 039 11 Version après CCQ du 03/11/2010
50
Année 30
1 800
5 940
4 140
4 140
4 095
Année 31
1 800
5 544
3 744
3 744
3 798
Année 32
1 800
5 148
3 348
3 348
3 501
Année 33
1 800
4 752
2 952
2 952
3 204
Année 34
1 800
4 356
2 556
2 556
2 907
Année 35
1 800
3 960
2 160
2 160
2 610
Année 36
1 800
3 564
1 764
1 764
2 135
Année 37
1 800
3 168
1 368
1 368
1 858
Année 38
1 800
2 772
972
972
1 580
Année 39
1 800
2 376
576
576
1 303
Année 40
1 800
1 980
180
180
1 026
TRI
-
-
7%
11%
12%
DTF MOR 10 039 11 Version après CCQ du 03/11/2010
51
8.10 Données sur les OP et autres associations locales
dans la zone d’action de la DPA d’Oujda16.
Annexe 8.9.1. Répartition des organisations locales de la zone d’action de la DPA d’Oujda
et de leurs adhérents, selon leur statut juridique
Nombre d’OP
Nombre d’adhérents
Coopératives
109
2.477
Associations
122
6.855
Groupements informels apicoles
10
109
Groupements informels ANOC
3
303
Total
244
9744
GIE
2
Union de coopératives
1
5 coopératives
Fédération d’associations
1
6 associations
Annexe 8.9.2. Répartition des organisation locales de la zone d’action de la DPA d’Oujda par sous-zone
CT d’Isly
CT de Tafoughalt
CT d’El Aioun
CT
Taourirt
Associations
et
groupements informels
2
43
55
35
135
Coopératives
9
21
39
62
109
TOTAL
11
58
87
92
244
16
de
TOTAl
Ces informations proviennent de la note « Réalisation d’un diagnostic et perspectives d’avenir
des organisations professionnelles des agriculteurs de la zone du PDRTT », DPA d’Oujda, mai
2010.
Annexe 8.9.3. Répartition des coopératives de la zone d’action de la DPA d’Oujda par type d’activité
Nombre
Laitières
Apicoles
Oléicoles
Pastorales
Amandes
Autres
Total
10
53
2
16
1
27
109
Annexe 8.9.4. Répartition des associations de la zone d’action de la DPA d’Oujda par secteur d’activité et
par sous-zone
CT
Aioun
5
15
15
35
9
6
9
26
Epierrage
6
8
3
17
Développement féminin
5
7
3
15
Utilisateurs
de
Agricole (AUEA)
CT d’Isly
l’Eau
Développement local
2
Pastoralisme
d’El
CT
Taourirt
de
Total
CT
de
Tafoughalt
Secteurs d’activité
8
8
Elevage ovin et caprin
6
2
8
Apiculture
3
1
4
Trituration huile d’olive
1
1
2
Cuniculture
1
1
Eau potable
1
1
Total
2
37
48
DTF MOR 10 039 11 Version après CCQ du 03/11/2010
30
117
53
Annexe 8.9.5. Répartition des « organisations filière » dans la zone d’action de la DPA d’Oujda par type de filière et
par type d’organisation
Apiculture
Petit
élevage
pastoralisme
et
Coopérative
Association
GIE
Groupement
informel
TOTAL
53
4
1
10
68
16
17
3
36
Lait
10
Oléiculture
2
Amandes
1
TOTAL
82
10
1
1
4
1
22
8.11 Note circulaire de
compétences (RC)
2
13
création
des
119
réseaux
de
Dans le cadre des efforts du Ministère de l'Agriculture, du Développement Rural et des
Pêches Maritimes visant une plus grande adaptation des formations dispensées dans les
Etablissements de l'Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle Agricole
(EFP A) aux attentes et aux besoins du développement du secteur agricole et une plus
grande ouverture des établissements sur leur environnement technique et professionnel,
il est envisagé la mise en place de réseaux de compétences (RC).
Les RC constituent un espace de rencontre et d'échange d'expériences entre
professionnels, formateurs, managers des EFPA, chercheurs et agents de
développement agricole et rural. Ils contribuent à renforcer les liens et développer le
partenariat entre ces différents acteurs et les EFPA.
8.11.1 Types des RC et leur domiciliation
Les RC peuvent être techniques (élevage des ovins et caprins, élevage des bovins
laitiers, apiculture, cuniculture, maraîchage, agrumiculture, ...) ou de gestion et
commerce (gestion des entreprises et exploitations agricoles, commercialisation et
distribution des intrants, ...) ou transversaux (éducation à l'environnement, éducation à la
conservation de la biodiversité, démarche qualité, traçabilité des produits et sous produits
agricoles, .. .).
Le RC est domicilié au niveau de l'EFPA ayant œuvré à sa mise en place. Un EFPA peut
domicilier plus d'un RC.
8.11.2 Les objectifs des RC
Les principaux objectifs du RC sont comme suit:
•
Permettre aux EFPA de développer des formations de qualité centrées sur
les besoins et exigences professionnels;
DTF MOR 10 039 11 Version après CCQ du 03/11/2010
54
•
Renforcer les synergies entre les EFPA et les entreprises et exploitations
lieux de la formation en entreprise;
•
Faire bénéficier les professionnels des nouveaux savoirs et savoir faire
développés par la recherche aux niveaux national et international;
•
Capitaliser les savoirs et savoir-faire des professionnels à des fins de
formation;
•
Créer un espace d'échange, de réflexion et de propositions;
•
Mettre en place une base de données relative au RC
8.11.3 Composition et organisation du RC
Le RC comprend les membres suivants:
•
Des formateurs des EFPA qui dispensent des modules de formation en
relation avec le RC ;
•
Des professionnels et représentants des organisations professionnelles qui
ont un lien direct avec le RC concerné;
•
Des représentants des organismes de recherche et de développement
agricole et rural qui ont un lien avec le RC concerné;
•
Des représentants des associations des anciens élèves des EFPA.
Le RC est géré par un comité de coordination présidé par un professionnel, aidé d'un
Directeur d'EFPA en sa qualité de vice président. Le secrétariat est assuré par le
responsable de la cellule adéquation formation emploi de cet établissement.
Le comité de coordination comprend des professionnels, des acteurs de développement
agricole et rural, des formateurs, les responsables « relais» des EFPA affiliés au RC et
toute personne susceptible de contribuer à la réalisation des objectifs assignés au
réseau.
Les membres du comité de coordination sont désignés lors de cette première réunion. La
liste des membres du comité de coordination reste ouverte à toute personne physique ou
morale susceptible de contribuer à la réalisation des objectifs assignés au réseau.
8.11.4 Attributions du comité de coordination du RC
Le comité de coordination assure la mise en œuvre de toutes les actions qui lui semblent
adaptées pour atteindre les objectifs assignés au RC (réunions, ateliers de travail,
formations continues, journées d'études, .. .).
Le comité de coordination choisit les modes et les moyens de communication à même de
favoriser en continu le partage d'expériences entre ses membres (bulletins thématiques,
ouvrages, participations aux manifestations locales, régionales, nationales et
internationales en liaison avec la thématique du réseau, .. .).
DTF MOR 10 039 11 Version après CCQ du 03/11/2010
55
8.12 Plan d’action des établissements de formation
professionnelle en agriculture dans le Maroc Oriental
Pour répondre aux besoins des filières de production animale et de valorisation des
produits agricoles, des nouvelles formations en élevage et en agro-industrie seront
introduites dans les établissements de formation.
Ainsi, le dispositif de formation professionnel agricole dans la région est composé des
établissements suivants:
•
Institut des Techniciens spécialisés en Agriculture de Spécialisé agricoles
Zraib - Berkane
•
Institut des techniciens
Madagh
•
Lycée Agricole de Berkane
•
Centre de Qualification Agricole de Bouchtat - Oujda
•
Centre de Qualification Agricole de Midar - Nador
•
Centre de formation agricole (CFA)
spécialisés en spécialisé Agro-alimentaire de
8.12.1 Projet 1- Formation par apprentissage des jeunes ruraux
Suite aux Hautes Instructions Royales, l'étude « Elaboration d'un schéma directeur de la
formation professionnelle agricole par apprentissage par bassin d'emploi agricole» a été
réalisée pour mettre en place un plan d'urgence afin d'accompagner le secteur de
l'agriculture par la mise en œuvre d'un programme de formation par apprentissage.
Une convention pour la formation par apprentissage de 60000 jeunes ruraux, filles et fils
d'agriculteurs à l'échelle nationale dont 7950 réservés pour la région de l'oriental a été
cosignée à Nador le 14/07/2008 devant sa majesté par le ministre de l'emploi et de la
formation professionnelle et le ministre de l'agriculture et de la pêche maritime.
1- Les objectifs de la formation
•
Doter le secteur agricole d'une main d'œuvre qualifiée permettant la
modernisation et l'amélioration de la compétitivité des exploitations et
entreprises agricoles;
•
Permettre aux jeunes ruraux, filles et fils d'agriculteurs d'acquérir les
qualifications nécessaires pour favoriser leur insertion socioprofessionnelle
•
Préparer la relève et former une nouvelle génération d'agriculteurs mieux
qualifiés et plus ouverts aux innovations technologiques.
2- les axes de développement de la formation par apprentissage
Pour répondre aux besoins exprimés par les entreprises agricoles de la région un plan
d'action pour le développement de la formation par apprentissage a été élaboré et
s'articule autour des axes suivants :
DTF MOR 10 039 11 Version après CCQ du 03/11/2010
56
•
Formation par apprentissage de 7950 jeunes ruraux, filles et fil
d'agriculteurs;
•
Augmentation de la capacité d'accueil du dispositif de formation par
apprentissage au niveau des centres de formation des apprentis (CFA
agricoles);
•
Restructuration de l'offre de formation agricole par apprentissage;
•
Renforcement et perfectionnement des ressources humaines des CF)
Agricoles;
•
Renforcement du partenariat avec les différents acteurs du secteur agricole;
•
Création d'un SEGMA à l'ITSA de Zraib pour l'amélioration de la gestion
financière;
•
Amélioration de la qualité de la formation des apprentis en entreprise.
•
Développement de la communication autour du mode de formation par
apprentissage
8.12.2 Projet 2- Création d'un Institut de formation en agroalimentaire
Objectifs: Le projet a pour objectifs de :
- Compléter les niveaux de formation existants dans la région, par la création du niveau
technicien spécialisé en agro-industrie
- Accompagner les jeunes promoteurs et les investisseurs dans la filière agro-industrie,
par la formation continue
- Développer une expertise pour une meilleure valorisation des produits agricoles.
Localisation. Le projet est prévu au niveau du pole agro-industriel de Madagh, province
de Berkane.
Capacité d'accueil : 90 places pédagogiques (30 pour la formation initiale et 60 places
pour la formation continue)
Consistance : Bloc internat, Bloc administratif, Bloc pédagogique avec une salle de
conférence, Laboratoire de microbiologie, Laboratoires de Biochimie et de chimie
organique minérale et générale
Hall de technologie: Mini laiterie, mini minoterie, huilerie à but pédagogique, chaine de
froid, séchoir...Atelier pour le polygone pédagogique
Coût total: 7millions de dH, réparti comme suit:
- Construction: 5 Millions de OH
- Equipement: 2 Millions de OH
8.12.3 Projet 3- Formation continue
Objectifs: Le projet a pour objectifs :
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•
Le perfectionnement et le recyclage des cadres du ministère de l'Agriculture;
•
La reconversion des compétences pour un éventuel redéploiement;
•
Le transfert de nouvelles technologies.
Bénéficiaires:
•
Les cadres et agents du ministère de l'agriculture;
•
Les professionnels et le personnel d'encadrement et de la gestion des
entreprises agricoles.
Localisation :
Les sessions de formation seront organisées au centre de formation continue de l'ITSA
de Zraib d'une capacité de 30 places et au centre de formation continue de l'institut
agroalimentaire localisé à l'agropole de Madagh .
Plans de formations :
Les plans de formation seront élaborés en concertation avec la profession à partir des
besoins exprimés au niveau des filières retenues dans le plan Maroc vert régional.
Financement:
Le programme de la formation sera financé par la profession et par l'Etat.
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8.13 Approche « clé en main » participative
Cette annexe vise à préciser certains termes, rencontrés au cours de la préparation du
projet et dont les concepts et définitions sont encore en pleine évolution et répond au
souci de validation de la fiche d’identification.
8.13.1 Approche « clefs en main »
Mode d’exécution des travaux par un sous-traitant, pour le maître d’œuvre, selon des
spécifications techniques élaborées au préalable par les services techniques (de façon
« participative » ou non).
L’intérêt majeur de cette approche pour les plantations fruitières est de garantir un taux
de réussite minimal défini à l’avance (fixé actuellement à 100%, au Maroc), à une
17
échéance donnée (actuellement d’environ 18 mois après la date de plantation ). Elle
vise à y parvenir en attribuant la responsabilité de réussite à un seul intervenant.
La réalisation « clefs en main » pourrait théoriquement se faire :
•
pour l’Etat, mais aussi pour un agriculteur ou un groupe d’agriculteurs ;
•
par des entreprises, mais aussi par d’autres acteurs (ONG, groupements
d’agriculteurs bénéficiaires), pour autant que le cahier de charges spécifique aux
aménagements soit clair à ce propos.
Ce mode de réalisation en entreprise (par sous-traitance) a été introduit très récemment
dans le cadre du programme d’arboriculture fruitière financé par le MCA et a, été proposé
comme « modèle » pour le pilier II du PMV et repris dans la fiche d’identification.
Le principe essentiel de l’approche « clef en main » vise à garantir par la sous-traitance
un taux de réussite élevé dans la mise en œuvre des plantations.
8.13.2 Approche participative
Approche qui prévoit l’implication des agriculteurs bénéficiaires aussi bien (i) dans la
définition des spécifications techniques des plantations et aménagements, en tenant
compte des conditions spécifiques de terrain de chaque site potentiel que (ii) dans la
réalisation
même
des
plantations
et
aménagements,
en
phase
d’établissement/investissement.
L’approche participative implique que l’entretien du verger et des aménagements, en
phase « post-investissement » (une fois la reprise des arbres assurée) ne saurait être
considérée comme une participation à la mise en place des vergers (donc, à
17
En effet, l’intervention de l’entreprise porte actuellement sur une durée totale de 24 mois. Les
ordres de service précèdent la date de plantation d’environ 6 mois. Ceci ne permet pas, ou à peine,
d’observer le taux de réussite d’une plantation précoce à l’issue du 2ème été passé par les jeunes
plants ; il est pour cela actuellement envisagé de prolonger cette période jusqu’à 36 mois, plus
particulièrement pour l’amandier, dont la reprise est plus difficile à assurer. A noter aussi que dans
le privé, la garantie de reprise va parfois jusqu’à 48 mois.
DTF MOR 10 039 11 Version après CCQ du 03/11/2010
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l’investissement de départ).
Elle implique que la participation des bénéficiaires à la réalisation des plantations est
18
indispensable pour plusieurs raisons :
•
de s’assurer que l’exploitant est réellement intéressé par la plantation ;
•
d’en assurer l’appropriation et la prise en charge effective au delà de la phase
d’installation des vergers ;
•
de diminuer le coût budgétaire par arbre réussi ;
•
de participer à la création d’une dynamique locale d’auto développement allant
au delà de la fin du « projet ».
La participation des bénéficiaires dans le cadre de l’actuelle acceptation de l’approche
« clef en main » au Maroc.
Actuellement, la participation des agriculteurs bénéficiaires dans le contexte du « clef en
main » est censée consister en (i) la mise à disposition, par l’agriculteur, des parcelles à
19
planter et à aménager, qui seraient soustraites aux cultures annuelles et (ii) l’entretien
des arbres et des aménagements de CES à partir de la date de retrait de l’entreprise.
Les modalités de sous-traitance prévues dans l’approche actuelle « clefs en main » ne
prévoient pas la participation des agriculteurs à l’investissement de départ, qu’elle soit en
nature (participation à la préparation du sol, à la plantation, à l’arrosage) ou en
numéraire.
8.13.3 Synthèse des différents avis sur les approches « clefs en
main » et « participative », et sur les options d’intégration des
2 approches.
Il existe un consensus total sur le fait que la participation des bénéficiaires est
fondamentale pour garantir la durabilité des investissements en cultures pérennes. Or, la
définition claire de la responsabilité de la réussite des plantations et autres
aménagements, est aussi reconnue comme le point fort de l’approche « clefs en main ».
Aussi, il conviendra d’intégrer les avantages respectifs essentiels des deux approches
(« clef en main » et participative), par la recherche d’une bonne articulation entre les
interventions/apports des bénéficiaires et ceux des sous-traitants.
L’approche adaptée propose la capitalisation des acquis actuels du PMV, dont le recours
à la sous-traitance pour garantir la qualité des investissements agricoles, tout en
18
Il convient de noter que dans le cadre de l’INDH, pour les activités génératrices de revenus (y
compris les projets d’arboriculture fruitière) un apport personnel en numéraire par les bénéficiaires
(10% en fonds propre, 20% sous forme de microcrédit) est exigé, afin d’assurer l’engagement
effectif des bénéficiaires et la pérennité des projets.
19
Exigence qui n’est plus une condition absolue dans le cadre du MCA. D’ailleurs, l’abandon total
et immédiat des cultures annuelles n’est le plus souvent pas justifiable techniquement et
économiquement (faible concurrence entre cultures intercalaires et jeunes arbres, impact favorable
du travail du sol sur la végétation adventice, sur sa structure et sur l’infiltration de l’eau de pluie,
…..)
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renforçant la durabilité du programme par l’encouragement de la participation des
bénéficiaires à toutes les phases de l’investissement, et ce, au-delà de la simple
obligation d’adhésion, actuellement en vigueur et qui n’offre pas toutes les garanties de
participation ou d’appropriation à long terme.
Autrement dit, la mise en œuvre du programme devra à tout moment éviter aussi bien les
travers d’une approche de sous-traitance « pure », qui ne garantirait pas l’appropriation et
la responsabilisation des agriculteurs, que ceux d’une approche participative laxiste, qui
s’abstiendrait d’être exigeante par rapport à la qualité et la réussite des travaux.
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Il conviendra par conséquent d’appliquer le principe de subsidiarité , en définissant
clairement les responsabilités et tâches des uns et des autres.
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Qui consiste en le fait de « faire avec ce qu’on a » (donc, avec les moyens localement
disponibles) sauf raison valable de procéder autrement.
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