Transcription de la réunion du 24 mai 2005 à INA. Les participants
Transcription
Transcription de la réunion du 24 mai 2005 à INA. Les participants
Transcription de la réunion du 24 mai 2005 à INA. Les participants sont, par ordre alphabétique : Voix n°1 : Simon D’AVIGNEAU Voix n°2 : Thierry BADJECK Voix n°3 : Didier CANIZARES Voix n°4 : Fabienne CHOQUET Voix n°5 : Richard DUVAL Voix n°6 : Françoise PERFETTINI Voix n°7 : Thierry SCHAFFUSER Nota : L’indication du numéro des voix est abandonnée dès la première désignation. Bruits d’ambiance, de pas, de portes, de chaises, et de personnes qui s’installent… - Voix n°4 : Mme CHOQUET : Bonjour. - Voix n°2 : M. BADJECK : Bonjour. - Mme CHOQUET : On se demandait si euh…, si on ne s’était pas trompés de réunion. - M. BADJECK : Ah ! On s’est pas vus… Pardon ! Je faisais comme si… Non c’est hier qu’on s’est vus. - Mme CHOQUET : Ouais c’est hier. - Voix n°3 : M. CANIZARES : (Ah ouais ça fait beaucoup hein ? Il y a beaucoup de réunions en ce moment)1 - Mme CHOQUET : On n’arrête plus de se voir en ce moment alors forcément… On sait plus où on en est. Bon ! Bruits de mouvement et propos à voix basse, inaudibles Arrivée de Monsieur D’AVIGNEAU2 - Voix n°1 : M. D’AVIGNEAU : Bonjour ! - M. BADJECK : Bonjour ! Bruits de mouvement et propos à voix basse, inaudibles - M. D’AVIGNEAU : Alors on attend encore euh… - Mme CHOQUET : Euh…, monsieur DUVAL Propos à voix basse, échange entre Mme CHOQUET et Mlle PERFETTINI inaudibles 1 2 Signal très faible, intervention non soumise à authentification. Information rappelée de mémoire par le demandeur au constat, non soumise à authentification. - M. D’AVIGNEAU : C’est bon on n’attend plus personne ? - M. BADJECK : Non, Pascale est en congés. - Mme CHOQUET : Pascale est en congés. - Voix n°5 : M. DUVAL : Et moi, c’est bientôt. - M. D’AVIGNEAU : Bien. - Mme CHOQUET : Vous allez mieux ? - M. DUVAL : Mmh ? - Mme CHOQUET : Ca va mieux ? - M. DUVAL : J’ai passé la journée (membre de phrase inaudible) j’ai un problème entre le sternum et la côte là. Au cas où les vacances, je préfère avoir l’a… l’avis des médecins quand même. - Mme CHOQUET : Bon ! - M. D’AVIGNEAU : Bien ! - M. DUVAL : Allez-y ouais ! - M. D’AVIGNEAU : Bon ! Donc on se euh… revoit comme convenu suite à notre euh…, dernière réunion, et euh…, différents comptes-rendus et adoptions donc qui ont été retenus. Euh… Donc je rappelle qu’au terme de notre réunion, nous étions arrivés à la conclusion, euh…, que on avait probablement atteint une situation de non retour. Et que par rapport à cet euh…, cet état de fait, la meilleure solution la plus satisfaisante pour tous les acteurs, euh…, était, euh…, d’envisager, euh…, et de favoriser finalement une mobilité pour l’ensemble des agents, de…, de l’agence signalétique euh…, par rapport euh…, à l’autre option, qui était celle d’origine, qui était d’envisager qu’un renouvellement partiel. Donc on a rebouclé avec la direction. On est OK euh…, pour cette option qui est quand même euh…, l’option euh…, difficile hein ? Euh, on l’a pas euh… On ne la fait pas de gaîté de cœur hein ? Faut pas qu’il y ait de malentendu, on n’est pas dans des logiques euh…, de…, de confrontation à ce niveau-là. Parce que dès l’instant où on rentre dans cette logique on va essayer de le faire avec le maximum de bon sens et d’autorité. Parce que ça… Ca reste une démarche au vu du délai bien entendu et du suivi. Alors on souhaitait aussi euh…, marquer le coup en… Là on voulait faire cette réunion après avoir vu la DRH. Quand je parle de la DRH, c’est pas Monsieur Jean-Paul OLIVIER bien entendu, on est quand même pas remontés jusque-là ! Mais c’était d’abord euh…, d’abord l’avis de Raymond EXPOSITO sur cette démarche, pour être sûrs que… on allait vers le bon sens, enfin qu’on allait…, qu’on n’était pas en train de, de faire en commun une bêtise. Et deuxièmement, surtout, on voulait voir les…, les opérationnels de la DRH, c’est-à-dire, concrètement, madame ARRIVÉ qui est euh…, chargée de recrutement, euh…, qui est un peu conseillère en orientation pour tous les agents d’Aéroports de Paris. Et Madame euh…, SERVIGNE, Laurence SERVIGNE, qui euh…, qui travaille de toutes façons main dans la main avec Isabelle ARRIVÉ, qui est plus euh…, qui les…, qui favorise plus les…, qui suit les…, les dossiers de…, de reclassement, de mobilité, enfin de…, euh…, ça peut être d…, du retour de congé sans solde à…, au reclassement "Escale" en passant par euh…, des situations comme les vôtres et caetera. D’accord ? Donc on a longtemps échangé sur euh…, cette situation et puis les modalités pour euh…, surtout pour parler un peu de vous, enfin de…, du contexte de chacun pour euh…, pour euh…, pour préparer ce, ce dossier dans des, dans des délais raisonnables. Donc voila, donc on les a briefés, et donc on aura bien un accompagnement, une facilitation, je n’aime pas le mot accompagnement, qui a un côté peut-être un peu toujours un peu ambigu, mais une facilitation de la DRH pour euh…, pour les agents. - Voix n°3 : M. CANIZARES : Ca fait soins palliatifs après… - M. D’AVIGNEAU : Voila… Moi je suis d’accord, les mots, les mots ont du sens, et c’est vrai qu’on utilise le mot… Bon ! Le mot accompagnement aujourd’hui est très, très… coaching également en anglais enfin… est un mot archi utilisé, et parfois il faut revenir à des mots euh…, simples. Je préfère parler de facilitation. Alors euh…, les modalités, euh…, j’ai…, on les rappelées dans le compte-rendu hein ? A ce sujet je suis tout à fait d’accord avec les com…, les, les compléments que vous avez mis dans le compte-rendu, c’est vrai que je m’étais un peu autocensuré… - M. DUVAL : Je me suis sen… Je me suis senti obligé… - M. D’AVIGNEAU : Non mais vous avez bien fait ! - M. DUVAL : … parce que c’était boîtant donc euh… - M. D’AVIGNEAU : Je vais vous dire… J’ouvre la parenthèse. - M. DUVAL : … soit on retire tout…, ou soit… (Rire étouffé) - M. D’AVIGNEAU : C’est parce que…, j’ai hésité à, à mettre ce qu’on avait dit en aparté. Vous avez souhaité le mettre, moi je n’ai aucun état d’âme. Mais je voulais… C’est pour cela d’ailleurs que je voulais d’ailleurs votre validation. Dès l’instant que vous avez effectivement rappelé ce qu’on avait dit en aparté, moi ça ne me pose strictement aucun problème. Donc, je…, je ferme la parenthèse. Donc les…, les modalités, euh d’un… de…, de cette opération euh…, d’une part euh, on vous les rappelle, après on vous laisse commenter, c’est que on vous propose que Fabienne et moi ensemble, on vous reçoive chacun individuellement, pour que d’abord il y ait une démarche managériale avant même de rencontrer les personnes de la DRH, ça me paraît euh…, normal parce d’abord on a… peut avoir nous-mêmes des idées, enfin euh…, je constitue pas mal de dossiers personnellement dans, dans des logiques de mobilité euh…, et donc, j’ai l’impression de mieux vous connaître, de connaître vos aspirations euh…, et euh… et ça nous permettra déjà d’avoir une idée type. Ca c’est la première euh…, démarche. La deuxième, c’est qu’à un moment où l’autre, vous aurez euh…, un échange, un entretien avec euh…, Madame ARRIVÉ, alors Madame ARRIVÉ étant partie en congés, je ne peux pas vous garantir que ce sera dans des délais courts, je pense même que ça risque d’être fait à partir du mois d’août… - Mme CHOQUET : A partir du mois d’août, comme ça euh, en … (fin de phrase inaudible). - M. D’AVIGNEAU : Donc euh…, compte tenu des vacances des uns et des autres, ça risque de se… de se faire seulement au mois de septembre si vous partez au mois d’août. Donc ça c’est la…, la deuxième modalité. Après concernant les principes hein de…, de…, de…, de modalité concernant des, les mobilités euh…, de ce type, euh…, la première c’est que ça peut se faire dans certains cas, ça se fait souvent et puis même de…, de…, de plus en plus, dans un premier temps, sous forme d’un détachement. Alors, il y a plusieurs cas de figure, je…, je vais pas aller dans toutes les modalités. Il peut y avoir un poste vacant, mais comme vous êtes proposés sur un poste à un manager, il faut aussi laisser la liberté à chacun, et l’agent qui est proposé, et le manager. Donc dans ce cas, il se peut que l’on vous propose dans un premier temps, un détachement sur un poste, avant une intégration définitive. Ca c’est une première euh…, modalité à laquelle… Enfin je préfère vous expliquer toute la règle du jeu qu’il n’y ait pas de malentendu, hein ? Ca peut… C’est une démarche euh…, très classique qu’on utilise très fréquemment. La deuxième, elle laisse une liberté réciproque et au manager, parce que dans ce cas, il a…, vous êtes prioritaire par rapport aux autres candidats, et vous-mêmes, si vous le sentez mal, vous ne devez pas non plus vous sentir euh…, forcés. Deuxième euh…, modalité, il peut aussi se passer que euh…, on ne trouve pas facilement, rapidement, une intégration une mobilité pour vous. En revanche, il se peut, il peut y avoir des opportunités de détachement temporaire. Ce qui serait pour vous une opportunité d’apprentissage ou d’immersion dans un autre milieu sur une vraie mission, hein ? Quand on fait un détachement temporaire c’est pas simplement, on va vous mettre là euh…, pour vous trouver quelque chose. Ca aussi, c’est une technique assez classique qu’on utilise, euh…, je vais vous donner même deux exemples à INA, une secrétaire qui…, qui était un peu sous employée, en attente de lui trouver une…, une évolution pertinente à INA euh…, on lui est, on lui a…, avec IMO, on lui a proposé un détachement à IMO où elle est actuellement, euh…, euh…, rédactrice, elle occupe une fonction de rédactrice, et c’est un détachement dont on parle de huit mois. Bon ! De même, il était convenu que pour un maquettiste, il soit détaché à IMO pendant quelques temps, le temps de lui trouver une solution définitive. C’est pour ça, il se peut qu’on vous fasse, à l’un ou l’autre euh…, une proposition de détachement temporaire. Les détachements temporaires, certes, euh…, sont un peu frustrants parce que vous êtes dans l’incertitude, en attendant une affectation définitive, mais ça peut être aussi une opportunité d’apprentissage et euh…, d’immersion dans un autre environnement, et de…, et de découverte. Ca c’est l’autre modalité. La troisième c’est que, par définition, dans ce type de dispositif, les…, les mobilités se font toujours de manière horizontale. Par définition. C’est-à-dire, deux choses : euh…, vous n’êtes pas proprié…, prioritaires sur à un poste à qualification supérieure, mais de la même manière on…, il n’est pas question qu’on vous détache sur un poste à qualification inférieure. Alors que dans les reclassements purs, ça peut se faire. On n’est pas dans cette logique-là. Je rappelle les deux règles, hein ? Dans les reclassements médical, il est arrivé qu’on euh…, soit obligé pendant quelques temps d’exiger d’un agent ou un retour de longue maladie euh…, que des agents prennent un poste pendant quelques temps, de qualification ou d’un niveau de responsabilité inférieur à ce qu’ils faisaient. On n’est pas dans cette logique-là, hein ? On est bien dans une logique horizontale. OK ? Bien entendu si… Vous gardez votre liberté de…, de postulation, par définition. Et si vous êtes amenés à postuler sur un poste de qualification supérieure, euh…, cette démarche ne…, ne sera pas contradictoire, hein ? OK ? Mais le…, le principe, enfin…, Laurence SERVIGNE me le rappelait, pour tout…, tout plan de mobilité, c’est toujours des détachements, sur ou des mutations sur des postes à qualification identique, ou niveau de responsabilité identique. - M. CANIZARES : Moi j’ai envie de poser plusieurs questions… Enfin, je ne sais pas si vous avez terminé ? - M. D’AVIGNEAU : Oui… Je pense que, je n’ai rien oublié sur les questions de modalités. Ca on a fait, euh… Après ça va demander du temps. Je crois qu’il faut aussi que vous acceptiez cette règle, euh…, c’est que, il y aura du temps. Je ne peux pas vous garantir qu’on aura, proposé une mobilité aux quatre agents à la fin de l’année. Je peux pas le garantir aujourd’hui. - Mme CHOQUET : Voila, si on essaye de faire bien les choses effectivement… - CANIZARES : Donc il y a, il y a deux aspects enfin moi, il y a une question…, il y a une question qui me vient toute suite, je sais pas…, je sais pas pour vous m’enfin euh… Détachement ou réaffectation, enfin peu importe le terme, euh… Ca veut dire quoi ? Est-ce que c’est une réaffectation en fonction du métier qu’on exerce actuellement ? C’est une…, ou euh…, sur un autre métier puisque vous parliez d’apprentissage moi ça m’a… - M. DUVAL : Activité ! - M. CANIZARES : … activité oui apprentissage faire autre chose, pourquoi pas ? Mais étant donné qu’on a tous euh…, plus ou moins à grande échelle, des…, des…, mais bon des qualifications des métiers qu’on exerce actuellement, est-ce qu’on va perdre ce…, ce…, ces actifs, ce métier, est-ce que l’expérience qu’on est en train de faire actuellement, euh…, par rapport à autre chose au détriment d’une autre, parce que…, je veux dire, je vais caricaturer, je vais dire n’importe quoi, mais euh…, si demain euh…, on est jardinier pourquoi pas mais… - M. DUVAL : Est-ce que l’activité signalétique euh (fin de phrase inaudible). - M. CANIZARES : Mais, voila… Est-ce que on va continuer à… - M. D’AVIGNEAU : Alors…, oui, effectivement on aurait dû vous le préciser. - M. CANIZARES : Ouais… - M. D’AVIGNEAU : Euh, bien entendu on va chercher des affectations… - M. CANIZARES : Parce qu’il existe des solutions, je pense qu’on l’a déjà évoqué la dernière fois hein ? - M. D’AVIGNEAU : Soit…, soit…, si il y a des fonctions de signalétiques dans les UO… - M. CANIZARES : Mhhh ? - M. D’AVIGNEAU : … à qualification identique on est bien d’accord, si il y a des opportunités, euh…, bien entendu on va, on va les réexpl…, les exploiter ça, ça va de soi, on est bien d’accords ? Et euh…, par défaut, s’il n’y a pas de, d’offre de poste à ce niveau-là, il va de soi qu’on essayera de vous proposer soit des postes qui sont relativement en synergie avec votre fonction et ce sera de fait une évolution de métier, soit carrément il peut y avoir aussi des opportunités de rupture, c’est-à-dire d’un métier complètement différent, et là c’est aussi à l’occasion des entretiens qu’on va avoir avec cha…, chacun d’entre vous individuellement, si il y a pour vous, ou l’une ou l’autre d’entre vous une opportunité de…, de…, d’évoluer vers un métier différent dans ce cas, on peut vous aider… - M. CANIZARES : D’accord… (En fond sonore). - M. D’AVIGNEAU : … on peut accompagner dans votre reconversion y compris par un plan de formation diplômant, si c’est…, ça peut se faire, il y a des opportunités qu’on cultive. - M. CANIZARES : Alors à ce moment-là moi, ma deuxième question qui me vient évidemment, c’est quid de l’activité de la signa au sein d’INA et, euh…, parce que c’est…, c’est quand même un ch…, je pense que c’est assez lié. Est-ce que le fait de partir, de…, de muter euh…, l’ensemble de l’équipe, euh…, qu’en est-il du devenir de l’activité au sein d’INA ? Parce que pour moi c’est quand même assez important, euh…, enfin, on va en reparler on va peut-être en débattre un peu plus longuement, hein, Richard3 ? Je pense que tu vois ce que je veux dire ? Euh…, le fait de faire partir des gens, est-ce que, 1) ça euh…, ça supprime l’activité au niveau de l’agence signalétique d’INA ? Ca la mute ? Ca la transforme ? Moi je voudrais bien qu’on me réponde, est-ce que…, déjà, sans vous faire injure estce que vous êtes habilités à pouvoir me répondre, oui ou… - M. D’AVIGNEAU : Oui tout à fait ! Enfin…, je laisse répondre Fabienne. - Mme CHOQUET : Ah ben…, l’act…, l’act…, l’activité signalétique euh…, est maintenue euh…, - M. CANIZARES : Voila, moi c’est un point important… - Mme CHOQUET : … au sein, de la Direction, au sein de la Division Architecture. - M. CANIZARES : Voila… - Mme CHOQUET : … Donc, donc euh…, très précisément ça veut dire que…, que…, qu’on continuera et que, euh…, lorsque… - M. CANIZARES : Au niveau de la stratégie de l’entreprise… 3 Note du transcripteur, adressé à Richard DUVAL - Mme CHOQUET : … lorsque des… - M. CANIZARES : … on souhaite encore… Excusez-moi de vous interrompre… - Mme CHOQUET : Ah oui, oui ! Mais tout à fait ! - M. CANIZARES : On souhaite encore…, à ce que l’activité reste au sein d’INA ? - Mme CHOQUET : Ah oui, oui ! Ah oui, oui ! Tout à fait ! - M. CANIZARES : Avec…, si j’ai bien compris ! Je vais encore aller un peu plus loin… D’autres personnes en place de Thierry SCHAFFUSER, Pascale POUILLON, Thierry BADJECK, et votre serviteur. - Mme CHOQUET : Tout à fait ! Ca veut dire qu’en…, - M. CANIZARES : … c’est important ! - Mme CHOQUET : … en cas de départ euh…, de votre part euh…, vous serez remplacés. - M. CANIZARES : Donc voila. Donc pour l’instant, une des solutions que vous nous proposez, audelà du fait que, on pourra rentrer dans le détail de…, de nos devenirs, de nos perspectives et nos carrières respectives, mais euh…, je veux dire que, la Direction, vous et la Direction, euh…, pour vous, le fait de changer de personnes, parce que ça c’est un des cas qu’on avait évoqués à une des premières réunions, ça veut dire que ça peut régler la solution d’un, ce que nous on avait évoqué la première fois, d’un dysfonctionnement et d’une euh…, comment s’appelle on ne va pas rentrer encore, on va pas refaire le débat mais…, pour nous c’est un des problèmes qu’on a évoqués, le fait qu’on en soit là aujourd’hui, c’est qu’au-delà des problèmes humains des disparités et caetera et caetera, c’est aussi un mode de fonctionnement, qui nous semblait euh…, qui n’allait pas quoi, quelque chose qui ne fonctionnait pas. Donc vous, votre réponse, c’est changer les personnes, mettre Monsieur DURAND, Monsieur DUPUIS, DUBOIS à la place euh, à la place des agents actuellement en place, et vous pensez que le problème va être résolu ? - Mme CHOQUET : Non ! Oui, oui ! Oh non ! Non, non, mais la question est…, est pertinente et on l’avait déjà évoquée euh…, lors de précédentes réunions. Et vous avez raison ça ne se justifie pas… - M. CANIZARES : C’est pour ça que, a priori, je vous posais la question de savoir… - Mme CHOQUET : Ouais ? - M. CANIZARES : … si on continue à partir avec nos…, nos…, nos compétences et nos métiers ailleurs, puisque il y a des solutions qui existent hein ? C’est pas nous qui devons décider, puisqu’il y a eu des audits qui ont été faits dans ce sens là il y a déjà quelques temps, euh…, en disant que peutêtre, en changeant le mode de fonctionnement en les mettant à la Com, aux Unités Opérationnelles, à…, dans une direction euh…, qui va jouer un rôle d’arbitre, je dis n’importe quoi mais… - Mme CHOQUET : Mhhh… (Approbateur) - M. CANIZARES : … enfin, presque pas. Euh…, au niveau du Bâtiment 363, pourquoi pas rattachés à Monsieur HARDEL. Il y a beaucoup de solutions qui existent, est-ce que vous pensez, vous ne pensez pas que c’est une des solutions qui peuvent être évoquées, qui peuvent être mises en place ? Le fait de…, de déménager des agents, en disant… Parce que moi, ce que je ressens hein ? C’est tout à fait personnel, mais je pense que mes camarades euh…, pensent un petit peu la même chose que moi, quelque part, on nous désavoue, le mot est peut-être un peu fort hein, à vos oreilles, on nous désavoue en disant, le problème, il est avant tout un problème euh…, d’agent. Euh…, on occulte sciemment euh…, les autres problèmes, en disant, on déplace ces personnes là, et c’est qu’on déplace le problème, et ça va aller mieux demain, on va mettre d’autres personnes à nos places. Moi les premières questions que j’ai par rapport à ce que vous évoquiez, effectivement ça peut être une autre opportunité, ça peut être très bien pour nous, ça on peut en parler on peut en débattre, moi, c’est la première chose qui me vient à l’esprit… - Voix n°6 : Mlle PERFETTINI : Mais à l’origine, c’est un problème relationnel ! - Mme CHOQUET : Mais non, moi j’ai… - Mlle PERFETTINI : Attends BADJECK… - M. BADJECK : Non, non, c’est pas un problème relationnel. Je... Je conteste ce qui vient d’être dit, c’est pas un problème relationnel. C’est un problème de pourvoi de poste dans des règles qui ne sont pas. C’est pas un problème relationnel, c’est un problème factuel. Non il faut mettre les mots sur les choses, on ne va quand même pas tourner autour du pot. Il y a un problème factuel, il y a eu un dysfonctionnement très grave à mon avis, faut pas occulter cet aspect. C’est pas un problème relationnel. Maintenant qu’il rejaillisse sur le plan relationnel, c’est évident de la même manière que des dysfonctionnements techniques peuvent rejaillir sur le plan relationnel. Faut quand même pas au niveau du régime de causalité de cette histoire-là, occulter le fait que il été euh…, euh…, euh…, tenté de pourvoir à un poste dans des conditions qui ne l’étaient pas…, qui n’étaient pas celles qu’accepte l’entreprise. Maintenant comment les relations humaines s’en ressentent, ça c’est autre chose. Donc euh…, je voulais rétablir cette vérité-là. C’est pas un problème relationnel. -Mlle PERFETTINI : (début de phrase inaudible) … c’est à cause de la lettre4 ! - M. BADJECK : Non ! les rel…, la lettre est consécutive au pourvoi anormal du poste. Si je peux me permettre, enfin à part si… -Mlle PERFETTINI : Il n’y a pas eu de pourvoi. - M. BADJECK : Comment ? -Mlle PERFETTINI : Il n’y a pas eu de pourvoi. - M. BADJECK : Si ! Il y a… On en a la preuve. C’est pas grave. - Mme CHOQUET : Bon ! Moi je voulais répondre à ce que disait euh…, Didier. Euh…, les comptes-rendus en…, en témoignent, donc euh…, on…, on…, on a toujours…, et moi j’ai toujours dit que effectivement, euh…, changer…, enfin, pour parler rapidement, changer le…, les…, les agents de…, de l’agence, c’était pas du tout…, effectivement suffisant, euh…, pour que ça aille mieux… - M. DUVAL : (début de phrase inaudible) … c’est pas la même chose… - Mme CHOQUET : à mon avis, il y a…, il y a deux choses, donc il y a le…, le…, les, des dysfonctionnements liés à l’entreprise au niveau de l’organisation qui durent depuis un certain temps dus à l’incertitude, justement de l’activité signa, un coup ça devait aller à droite et à gauche et audit sur audit euh…, je viens d’apprendre récemment, vraiment très récemment il y a, y a un ou deux semaines peut-être que, il allait y avoir un nouveau diagnostic. Donc les audits et les diagnostics s’accumulent, les conclusions sont toujours les mêmes, mais euh…, jusqu’à présent… 4 Lettre des 4 agents à la direction INA du 3 mai 2005, remise en mains propres le jour même à madame CHOQUET, messieurs D’AVIGNEAU et CHARAMON, puis expédiée par voie postale avec accusé réception le 9 suivant. -Mlle PERFETTINI : En attendant, il n’y a pas de décision… - Mme CHOQUET : … non il y a p…, il n’y a pas de décision qui a été prise. Donc, effectivement ça, ça demande à…, à être clarifié chez INA, et au-delà de, de directions sectorielles. Donc ça, il y a…, il y a cette raison-là qui à mon sens effectivement est importante et fondamentale, qui est pas résolue à ce jour mais qu’il va falloir euh…, traiter et résoudre rapidement. Et puis…, et puis dans un deuxième temps, le…, le…, le fait de…, de…, de ce conflit et cætera, qui fait qu’à un moment donné la constatation était euh…, tout simplement on ne peut plus travailler ensemble. Donc euh…, mais effectivement, si on change que l’équipe, euh…, ben les…, les…, les mêmes problèmes d’organisation et cætera continueront. - M. BADJECK : J’ai, j’ai, j’ai à nouveau un petit souci avec ce qui est dit euh…, enfin... Moi je tiens beaucoup à ce que les faits soient rétablis. Euh…, l’équipe n’a jamais demandé à partir, l’équipe a conditionné mon départ au leur. - Mme CHOQUET : Oui mais…, ils… - M. BADJECK : Ils ne voulaient pas partir s’il vous plait, parce que c’est… le…, le…, le… Il y a un problème, c’est que on a essayé de pouvoir un poste dans les règles qui n’ét…, qui n’étaient pas normales, on s’en est inquiétés par la voie de la lettre5, c’est le deuxième fait. Le troisième fait en guise de solution on reconnaît qu’il y a des dysfonctionnements, qu’ils peuvent avoir été l’occasion de problèmes humains, de problèmes de fonctionnement de tout ce qu’on veut, mais en guise de solution on a proposé le départ d’une personne, c’est ce qui était au-dessous du renouvellement partiel. Ce à quoi l’équipe a dit, dans ces conditions on part. Mais l’équipe n’a jamais demandé à partir ! L’équipe a dit, si on fait partir, en l’occurrence, Thierry BADJECK, nous partons. Voila. C’est ça le problème. Maintenant on se retrouve dans une situation, où on ferait, quand même, à la lecture des…, de l’incertitude qui est proposée aux agents, où on ferait porter à leur sort, la totalité de la responsabilité des dysfonctionnements dont vous avouez qu’ils sont dus à l’organisation de l’entreprise d’une part, et dus éventuellement à des problèmes de management. Moi je trouve quand même que c’est un peu exorbitant comme réponse. - Mme CHOQUET : Je… je suis d’accord avec vous que les conséquences euh…, de cette situation sont assez importantes et on n’avait pas prévu ça dès le départ. Hein ? Mais je crois qu’effectivement, à un moment donné euh…, les choses ont avancé de telle sorte que…, bah, que…, que…, que… ça donné peut-être un résultat euh…, plus important et plus grave que…, que ce que vous ne pensiez au départ ! Mais euh…, à la précéd…, précédente réunion nous, on a évoqué un renouvellement partiel de l’équipe, vous avez fait vos interprétations, vous avez tiré vos conclusions, c’est quand même vous qui avez dit, c’est ou personne ou tout le monde, hein ? C’est pas nous, et euh…, et…, et…, et voilà ! Et on en est là aujourd’hui. Alors maintenant que vous disiez que certaines personnes euh…, n’ont pas envie de…, de, partir, euh…, - M. BADJECK : Je… j’ai pas dit ça ! - Mme CHOQUET : ... je le comprends bien… - M. BADJECK : Je n’ai pas dit ça ! - M. CANIZARES : Simplement on ne voulait pas faire porter le chapeau à une seule personne… - M. BADJECK : J’ai pas dit ça… - M. CANIZARES : … C’est pour ça que, par le pacte de solidarité par rapport à ce… 5 Note du transcripteur non soumise à authentification : la lettre du 09/09/2005 - M. D’AVIGNEAU : le, le, le renouvellement… - M. CANIZARES : Et moi je veux juste poser une question parce qui me paraît aussi importante, par rapport à tout ce que vous êtes en train de…, en train dire. Il y a en cours, vous le savez aussi bien que moi, il y a une personne, Thierry BADJECK, qui a postulé pour un, le poste, le fameux poste qui a enclenché un petit peu… - Mme CHOQUET : Mhhh ? - M. CANIZARES : …toute cette euh…, ces réunions hein ? Pour employer un euphémisme. Euh…, qu’en est-il puisqu’une personne a postulé ? Je pense que, il n’y en pas eu trente six hein ? Qui ont postulé, ça aussi c’est peut être aussi un peu révélateur… - M. BADJECK : … de l’état de la situation. C’est pas dû aux agents si dans… - M. CANIZARES : Il y a beaucoup d’anciens d’INA qui auraient pu postuler, ça leur aurait permis d’avoir une promotion, enfin peu importe ! - Mme CHOQUET : Non, non, non, non ! Je ne peux pas vous laisser dire ça je vous… - M. CANIZARES : … non mais je voulais savoir où on en est par rapport à ça… - Mme CHOQUET : Il y a toujours très peu de personnes qui postulent sur des postes d’activité signalétique. Parce que c’est une activité particulière. Et si on reprend tous, tous les affichages précédents euh…, il y a d’autres personnes euh…, il y a, il y a toujours assez peu de personnes… BADJECK : Il y a toujours eu 2 personnes ? - Mme CHOQUET : 2 je sais pas, j’ai pas fait mon enquête, mais c’est pas des postes où il y a comme sur d’autres, 10 euh…, 15 et cætera, c’est toujours 2, 3, 4, euh, euh… - M. CANIZARES : Bon d’accord… - Mme CHOQUET : et vous pen…, et si vous pensez euh…, euh…, à une personne qui a travaillé à la signalétique et qui a pas, qui a pas postulé, c’est parce qu’elle a postulé, sur euh…, sur d’autres euh… - M. CANIZARES : Non, euh…, pas, mhh… Ca ne m’est même pas… - Mme CHOQUET : Pardon ? - M. CANIZARES : … Je n’ai pas envie d’évoquer Stéphane PAINCHAUX puisque c’est de lui que vous parlez… - Mme CHOQUET : Non, non ! Non, non ! - M. CANIZARES : Non ! Simplement je voudrais savoir… - Mme CHOQUET : Là aujourd’hui, il y a deux personnes qui ont postulé, c’est vous6 et Stéphane donc euh… 6 Note du transcripteur non soumise à authentification : « vous » pour Thierry BADJECK - M. CANIZARES : Qu’en est-il ? La question pour moi la plus importante, c’est euh…, c’est…, en parallèle de tout ça…, puisque là vous…, vous voulez nous faire partir, en parallèle de tout ça, il y a quelqu’un qui a postulé euh…, qui a des solutions, je pense qu’il l’a souvent évoqué avec vous, il l’a évoqué avec plusieurs personnes. Des solutions pour euh…, pour arranger un peu la…, la…, la situation, la situation, le fonctionnement au niveau de la signalétique, au niveau, au sein d’Aéroport… - M. CHOQUET : Qui ça ? Stéphane PAINCHAUX ? - M. CANIZARES : Non ! Thierry BADJECK. - Mme CHOQUET : Ah vous ! Thierry ? - M. CANIZARES : Donc en parallèle…, Thierry postule. Qu’en est-il ? Qu’est-ce que ça veut dire donc dans les faits ? Ca veut dire que, euh là…, ce que vous nous préconisez, c’est un…, un départ de l’ensemble des agents… Donc ça veut dire que de fait, si j’ai bien compris euh…, le film, de fait, sa postulation est quelque part caduque ! - M. BADJECK : Caduque ! - M. CANIZARES : Ca ne sert à rien ! Non ? Ou pas ? Alors qu’en est… Si vous êtes intéressés ? Si, oui… - M. D’AVIGNEAU : De fait, oui ! - Mme CHOQUET : Bah, de fait oui ! - M. D’AVIGNEAU : De fait, oui ! - M. CANIZARES : Ben… voila ! Moi je trouve que c’est quand même assez important ! - Mme CHOQUET : On est dans une situation paradoxale hein ? Quand même ! - M. BADJECK : Donc pourquoi est-ce que… Pourquoi est qu’il faudrait que j’aille rencontrer… Moi je vais envoyer un message à…, la psy aujourd’hui en lui demandant que, écoutez, mon rendezvous avec vous est nul et non avenu puisque la cause est entendue par avance. Silence… - M. CANIZARES : Mhh, Mouais, c’est un petit peu bizarre quoi ! Enfin. - Mme CHOQUET : On est dans une situation paradoxale, effectivement. Donc moi je mène les dossiers, les deux dossiers, euh…, parallèlement… - M. CANIZARES : Vous comprenez qu’on, qu’on s’interroge quand même ? - Mme CHOQUET : … Donc c’est une situation un peu inconfortable euh…, me concernant mais…, bon ! Ca ce sont mes oignons on va dire hein ? Mais, mais c’est sûr que la situation est extrêmement paradoxale oui. Mais euh…, moi, je, j’essaye de mener les deux dossiers euh…, correctement, parallèlement sachant que c’est complètement paradoxal et très compliqué. - M. BADJECK : Moi je… - M. CANIZARES : Alors vous allez encore nous peut-être parler de faire des interprétations, peutêtre encore d’extrapoler sur l’avenir à…, à court terme, mais ça veut dire quoi ? Enfin, moi je pense à ça, hein ? Je…, je…, peut-être je suis dans la paranoïa maintenant hein ? Qui sait ? Mais ! Je dis : la postulation de Thierry est donc devenue caduque, puisque maintenant il y a un projet au niveau de la Direction, euh…, le poste va-t-il être annulé ? Question numéro 1 ? Question numéro 2 : va-t-on revenir à ce qui nous a amenés ici aujourd’hui c’est-à-dire euh…, ce que nous on a jugé à l’époque comme une forme de disparité de traitement entre agents permanents et agents intérimaires, puisque, Mademoiselle, Madame pardon…, OUNADI étant fortement pressentie, bon, après bon vous pouvez consteter…, vous pouvez contester tout ça, mais enfin, peu importe, euh…, est-ce que ça veut dire que, elle va revenir au devant de la scène ? Je m’interroge encore une nouvelle fois ? Je sais pas Richard7 hein ? - M. DUVAL : Mhh ! - M. CANIZARES : Moi, il y a des petits trucs comme ça hein ? - M. DUVAL : Attendez ! L’avenir de, euh…, enfin…, de toutes manières, euh…, juste euh…, sur le plan syndical, euh…, le bureau d’études, euh…, SICTAM-CGT actuellement, ça va être son cheval de bataille pour les prochaines années, puisque on vient de sortir d’un congrès la semaine dernière, sur lequel on développe sur le plan national euh…, ce qu’on appelle l’activité UGICT, hein ? L’UGICT, c’est l’Union Générale des Ingénieurs, Cadres et Techniciens, donc c’est vraiment typique aux bureaux d’études, sur lequel, sur le plan national euh…, les bureaux d’études français ont été bien impactés sur le…, sur la valeur syndicale CGT. Donc ça sera un, euh…, un…, un réservoir d’activité euh, non négligeable pour ces, pour ces prochaines années. Donc euh…, les relations que nous avons euh…, aujourd’hui par exemple, et celles que nous avons eues, vont avoir tendance à se développer euh…, très euh…, de manière très intense, au regard surtout euh…, alors c’est pas des revendications euh…, de salaires hein ? C’est surtout des revendications sur la souffrance au travail qu’on va découvrir ensemble, à moins que vous ayez déjà d…, de…, des dossiers, donc on aura à travailler euh…, énormément sur…, sur ce, sur ce…, sur ce type de…, de revendication salariale. Donc là on est en plein dedans hein ? Bon ! Sauf que c’est un dossier qui traîne, d’après ce que je comprends, depuis plusieurs années ! Euh…, je pense que on va trouver une issue à ce conflit où tout le monde va sortir la tête euh…, la tête…, la tête haute. Et je crois que c’est euh…, c’est le but ! Hein ? C’est le but de l’énergie qu’on est tous en train de…, de…, de dépenser euh…, depuis quelques, depuis quelques semaines ensemble. Donc je pense qu’il faut bien écouter les agents. Euh…, répondre, répondre aux questions hein ? Sans, sans détourner, de…, de voir comment euh…, comment, comment on va sortir ces prochains temps. Alors j’entends, entretiens individuels euh…, et des aspirations particulières. Alors déjà, la question du…, du groupe hein ? Le groupe éclate, éclate pas, a priori il éclaterait, euh…, suite comme vient de le dire Monsieur euh…, Monsieur BADJECK euh… - M. D’AVIGNEAU : Oh oui ! Le traitement de mobilité est un traitement individuel. Il n’y a pas de… Il ne s’agit pas d’une euh…, comment dirais-je, d’un transfert d’une activité avec les personnes dans un autre secteur. C’est bien hein ? On est d’accords ? - M. BADJECK : Est-ce que je peux poser une question qui est quand même au cœur du débat ? Monsieur D’AVIGNEAU moi je la pose devant mes camarades parce que vous…, vous êtes nouveau dans notre service, et Madame CHOQUET est aussi nouvelle dans les considérations signalétiques hein ? Elle n’est pas nouvelle dans le service mais elle est nouvelle dans les considérations signalétiques. Il y a quand même quelque chose…, que je moi dis très sereinement, mais que je trouve euh…, j’utilise le mot tout à l’heure…, que j’ai utilisé, c’est exorbitant. Moi je suis porteur de solutions et je ne suis pas en train…, je parle devant François PERFETTINI, devant Thierry SCHAFFUSER, devant Didier CANIZARES. Je peux vous apporter des témoignages factuels, du fait que je suis porteur d’une synthèse, susceptible objectivement d’apporter des solutions à toutes les problématiques qui sont posées, qui sont déjà énoncées. Personne n’a verbalisé, outre que dans le cadre d’un audit qui part dans tous les sens parce que personne depuis le lieu qui est le sien, arrive déjà à préparer la décision d’un audit. Quand vous regardez les audités, vous allez comprendre pourquoi on en fait trois et pourquoi on en fera un quatrième. Puisque on n’arrive déjà pas à 7 Note du transcripteur non soumise à authentification : « Richard » pour Richars DUVAL problématiser les choses qui…, enfin, ce qui se pose à nous en tant qu’activité, que les UO n’arrivent pas à le faire à ce qui se pose à eux en tant que besoin d’exploitation. J’ai pris le temps, parce que c’est ce pourquoi j’avais été embauché ici, en partie, l’initiative très personnelle d’identifier et de calepiner tous ces problèmes, des plus discrets aux plus complexes, de les mettre…, de les engager dans le cadre d’une synthèse, de les problématiser et puis, et éventuellement, de les offrir à l’entreprise en guise de réflexion. Je pense, je vous le dis très sincèrement, je pense que cette contribution est une menace en termes de compétences. Je pense qu’il n’y a aucun autre objectif, aucune autre raison à vouloir écarter cette contribution dont a besoin l’entreprise, mais je dis, demain… Moi j’ai un plan pour la signa à trois mois, tout de suite ! J’ai un plan pour la signa à six mois, et je ne vous raconte pas des histoires, vous ne connaissez rien en signa, vous en saurez davantage après avoir passé deux jours avec moi. J’ai un plan pour la signa à 9 mois. Voila. Moi je défie quiconque à venir dire qu’il a un plan pour la signa… Mais lorsque je vous dis un plan, c’est en vous définissant un panneau. C’est pas des abstractions. C’est des choses absolument opérationnelles, méthodologiques, et en termes de contenu. D’ailleurs j’ai fait des tests, j’ai donné des idées à une ou deux personnes qui les mettent en œuvre avec parfois quelque fortune. Je trouve quand même que, j’ai toujours été depuis deux ans, depuis que je suis rentré en disgrâce pour avoir produit un document qui avait été mal compris, que…, on est en train de s’obérer dans le réseau signalétique, l’une de s…, j’ai…, je parle…, bon…, on va dire…, c’est immodeste, mais l’une des compétences quand même, les plus assidues, au moins…, à défaut d’être les plus achevées, les plus assidues de cette question-là. C’est quand même curieux. C’est quand même curieux de faire taire ce que l’entreprise peut comporter…, à moins que… Mais là je parle devant le jugement des mes camarades et devant le jugement de Françoise PERFETTINI qui est mon ex-collègue ! Et vous pouvez interroger Sabrina CORDON mon ex chef, si elle a une honnêteté intellectuelle, elle pourrait vous dire ce que je peux apporter au réseau. Donc moi, je ne peux pas être un problème pour mon entreprise, je ne peux être qu’une solution. Si… C’est pas moi qui ai demandé à mes camarades de se solidariser lorsqu’on a demandé de m’écarter du réseau. Si la solution passe par mon départ…, je…, je suis prêt à l’entendre, même si je vais le regretter, même si je ne la comprends pas. Mais…, vous avouerez quand même… - Mlle PERFETTINI : Mais tu parles de solutions internes à INA ! - M. BADJECK : Non ! - Mlle PERFETTINI : Il y a aussi tout le réseau, euh… - M. BADJECK : Le réseau… - Mlle PERFETTINI : Est-ce que tes…, tes solutions, tu les as confrontées avec les Unités opérationnelles, avec le Marketing, avec… - M. BADJECK : Françoise, nous n’avons jamais préparé… Nous sommes dans un pays de droit latin, nous n’avons jamais préparé les décisions. Il n’y a rien qui est acté, il n’y a rien qui est ressourcé, il n’ya rien qui est consigné ! On ne peut pas continuer à travailler comme si nous étions dans une épicerie. Nous sommes dans un processus industriel où les choses doivent avoir des dates, doivent être nommées et classées pour pouvoir être échangées de manière objective et contractuelle. On n’a jamais préparé la décision. Quand on lit l’audit, les réponses de…, de…, de…, de…, de madame CORDON, ce sont des incriminations qui restent en l’air. Nous avons une très lourde responsabilité dans les dysfonctionnements, je le dis en interne, dans les dysfonctionnements du réseau signalétique. Et nous avons ouvert la voie…, à…, à tout ce qui se passe. Parce que…, aujourd’hui c’est un lieu vide de contenu où chacun s’estime compétent à dire ce qu’il y a lieu de mettre. Donc il faut que nous fassions notre part d’autocritique. Ici, rien dans ce que je vois qui se dessine ne nous prépare à envisager l’avenir sereinement ! Et vous allez être les prochains sacrifiés de ces malentendus. C’est tout ce que... m… Moi je tiens quand même à avertir. Je trouve… Je suis un peu amer parce que, intellectuellement, je me suis investi, c’est un document qui a avancé de part et d’autre comme ça, il y a 60 pages. C’est pour vous dire ! Bon ! Euh… Avec des bibliothèques…, Ca part dans tous les sens ! Mais, je…, je suis un peu amer de voir que ce travail, bon on est prêts à le prendre, à le jeter à la poubelle, le bébé et l’eau du bain. Je n’ai pas la prétention de…, de…, de détenir la science infuse, ni quoi que ce soit, je trouve simplement mal indiqué que ça n’ait jamais été porté à la place publique. Moi je suis un expérimentateur, je dis que les choses tiennent debout lorsqu’on les a éprouvées. Et c’est la vérité est ce qui a lieu. Les choses ne sont pas vraies a priori. Et avec nous tout est vrai a priori, et tout est vrai dans le…, donc…, est nécessairement dans le conflit puisque ça se négocie comme ça. Dans le conflit ou le pouvoir. C’est pas dans le fait que : ça avance, on l’a éprouvé ; ça ne marche, pas on change. Il y a trop d’enjeux personnels dans cette affaire, dans l’affaire de la signa y compris pour les UO, là je mêle toute le monde, mais nous n’avons pas préparé la décision, et c’était notre métier de préparer la décision. Donc, de ce point de vue, comment allezvous faire, pour préparer la décision ? C’est éventuellement la dernière… le dernier conseil que j’aurais à vous donner, vous partez au devant de problèmes identiques. Mais je voulais simplement, pour vous ! Au moins pour votre intelligence, pour vous dire que je ne suis pas en train de vous parler à l’abri du regard, ou à l’abri de quoi que ce soit ! Je parle en toute franchise, peut-être c’est que c’est ce qui me porte tort, hein ? C’est, je dis un peu les choses crûment. Mais derrière cela il n’y a aucune acrimonie, aucune animosité ! Il y a plutôt de l’amertume. Silence… - M. BADJECK : C’est tout… Mais pour le reste, je pense que mon entreprise perd davantage en me perdant, que moi je ne perds en…, en quittant le réseau de la signalétique. - M. D’AVIGNEAU : Moi je pars de votre intervention, de votre plaidoyer, euh…, Je voudrais juste vous rappeler une chose. Mais justement ça me gêne qu’on refocalise le débat sur votre situation. Euh…, ça mériterait peut-être qu’on en parle en tout cas lors des entretiens d’ailleurs. Ju…, juste une remarque. Euh…, avant d’être sur le recrutement RH, j’étais cinq ans au service qualité. J’étais l’un des animateurs de la démarche Qualité. Démarche extraordinairement structurante, structurée, méthodologique, comme les démarches que…, dans lesquelles où l’on se reconnaît d’ailleurs je pense, on est en phase on se sent en phase intellectuellement. Euh… Je peux simplement vous dire une chose, si on a échoué dans cette démarche, c’est certainement, parce que euh…, nous n’avons pas su, nous avons échoué nous Service Qualité à faire en sorte que l’ensemble des acteurs s’approprie cette démarche. Même si nous avions la conviction absolue d’avoir raison. Et d’aller dans le bon sens. Donc en admettant que votre démarche et votre initiative étaient pertinentes et que vous aviez raison. Donc partons de cette hypothèse. La compétence, elle repose aussi sur la capacité à ce que les acteurs autour de vous, s’approprient la pertinence de votre démarche. Autant, il s’agit pas d’avoir raison en soi, il s’agit de faire en sorte que les autres s’approprient euh…, vos raisons. Et là, je m’excuse mais ça fait partie aussi de la compétence. Moi j’ai échoué dans… Je…, je…, j’en ét…, j’ai été très marqué, au début j’ai euh…, voulu diaboliser les malf…, ces affreux managers qui ne comprenaient rien à notre démarche et cætera. Puis à un moment donné, Catherine CHRIST, (les uns et les autres)8, on s’est dit ben non finalement, si on n’a pas réussi à faire aboutir cette démarche comme on voulait c’est peut-être aussi…, faut peut être regarder dans modes de fonctionnement, notre mode comportement, la manière dont on culpabilisait les managers, et ça nous a été d’une grande utilité. Il ne s’agit pas d’avoir raison en soi. - M. BADJECK : Mais je suis en… Mais… je fais partie non…, non mais… - M. D’AVIGNEAU : … j’insiste… - M. BADJECK : Je suis entiè… - M. D’AVIGNEAU : … je dis ça entre parenthèse. - M. BADJECK : Je suis entièrement d’accord avec vous, parce que, je ne me sens pas…, absolument… Enfin…, même si je peux entendre la critique. Mais…, parce que… 8 Membre de phrase incertain et non authentifiable. Transcrit à titre indicatif. - M. D’AVIGNEAU : C’est… Bon… - M. BADJECK : …, euh…, parce que… Je ne me sens absolument pas… Parce que justement, c’est la signalétique qui n’a pas suffisamment, partagé, effectivement, avec les UO. Si nous partagions, nous n’en serions pas là… - M. D’AVIGNEAU : Maintenant, la question de refocaliser…, c’est vrai que vous êtes le facteur déclenchant, mais je voudrais juste quand même faire quelques mises au point. Premièrement quant on parlait de renouvellement partiel, oui c’est vrai, il y avait vous. Mais dans notre logique, c’était pas, on va faire la peau de BADJECK et garder les autres et ça va calmer le… On n’en était pas quand même pas à ce niveau-là. Enfin, on avait parfaitement conscience que c’est pas parce qu’on allait favoriser votre départ qu’on allait régler le problème, qu’on allait réguler le malaise. On a… dans, quand on a…, quand je vous9 ai vu en aparté, lorsqu’on a parlé d’un renouvellement partiel c’est qu’on est partis d’une hypothèse : à tort ou à raison, ça c’est sociologique, en se disant que si, on relevait le départ de 2 agents sur 4, c’est-à-dire la moitié avec Fabienne, on pensait est-ce que ça aurait pas un facteur de régulation sociale au sein de l’unité sachant pertinemment que ça n’allait pas résoudre le problème dans le fond. Voila quelle était notre analyse. C’était pas une opération anti-BADJECK. En tous cas dans l’esprit de Fabienne et moi. Ca c’est…, ça je peux vous le garantir… - M. BADJECK : Je ne doute pas que… - M. D’AVIGNEAU : … J’insiste énormément là-dessus, même si j’admets qu’effectivement, il y a… focalisation sur votre personne. C’est clair ! Je vais p… On va pas… hein ? On va pas se mentir entre-nous ! Hein ? - M. CANIZARES : Et dans l’esprit de Pierre-Michel et Denis ? - M. D’AVIGNEAU : J’admets que là il y a peut-être une différence d’appréciation. - M. CANIZARES : Voila ! - M. D’AVIGNEAU : Je suis d’accord ! Mais ça c’est un paramètre malheureusement qu’on ne… On est bien d’accords ? Et il est incontournable. Et nous on était en médiation à ce niveau-là. - M. CANIZARES : Vous aviez un rôle positif ? - M. D’AVIGNEAU : On était à la fois représentants de la direction mais on était aussi en médiation. Silence… - M. D’AVIGNEAU : Et on évité des décisions qui auraient été, alors là, d’une maladresse encore beaucoup plus redoutable. Ca je puis vous dire. Bon j’arrête là ! Hein ? Euh…, OK ! Au-delà de votre intervention euh…, est-ce qu’il y a d’autres euh… ? Monsieur SCHAFFUSER ? Est-ce que…, comment est-ce que vous réagissez ? Enfin si…, je ne vous oblige pas à parler ! Excusez-moi ! Avec le recul euh… C’est le moment aussi où il faut… peut-être se… - Voix n°7 : M. SCHAFFUSER : Ben…, moi je dirais que quand même euh…, je suis content d’apprendre que je vais repartir pour une deuxième fois quoi ? Je fais 18 ans de boîte, 18 ans de signalisation. Une fois où j’étais aux UO et on m’a viré des UO pour venir ici. Maintenant ben, on va me virer d’ici pour retourner, ça se trouve peut-être aux UO. Non ce que je trouve dommage c’est que 9 Note du transcripteur non authentifiable : « vous » adressé à Richasd DUVAL. euh…, le boulot était quand même relativement intéressant au sein de INA. Et que faut quand même rappeler que le début du conflit, du dernier hein ? Je ne parle pas de l’avant dernier avec Madame CORDON, c’est dû euh…, pour moi à un coup de poignard de ma hiérarchie, c’est tout. Euh…, la lettre… puisque tout le monde tout le monde a l’air de mal interpréter cette lettre. Euh…, la lettre elle a été actée dans la mesure pour vous faire réagir et qu’on trouve ensemble une solution. Euh… Il semblerait que ça vous ait plutôt vexé que autre chose. Moi je trouve ça un peu navrant. Euh…, je pensais qu’effectivement avec cette lettre on allait plutôt mettre carte sur table, hein ? Arrêter de se mentir ! Je veux dire qu’après apprendre que le poste de cadre A, ben tant mieux ! Ce sera l’opportunité pour quelqu’un de l’agence, et puis non d’apprendre que c’est plutôt pour une intérimaire, on trouve … Oui ! Ca…, ça…, ça nous a choqués en disant…, ben alors à quoi ça sert tout ce qu’on fait depuis six ans, sept ans ! A quoi ça sert ! On essaye quand même au quotidien d’avancer on, on essaye de satisfaire tout le monde, et je pense que tout le monde est content de notre travail ! Donc moi ça me choque d’entendre dire ben, que ben, on va renouv… on va nous renouveler, c’est un peu ça, euh…, comment ? J’en sais rien puisque t’à l’heure vous disiez que de toutes façons c’était très dur de trouver des postulants sur les postes signa… - M. BADJECK : Ca va être facile à tous les coups… - M. SCHAFFUSER : …, comment vous, comment vous allez faire pour recruter, quatre euh projeteurs en signa euh…, d’un seul coup ! - M. BADJECK : Ca va être faç…, non mais, ça va être facile… - M. D’AVIGNEAU : C’est sûr qu’on va pas vous…, vous…, euh… Enfin, pour vous dire les choses très franchement, c’est que…, on ne peut pas envisager…, parce que vous êtes euh…, aujourd’hui vous êtes productifs, vous êtes quand même…, vous fonctionnez bien mal…, in…, in…, individuel…, en technique, il n’y a pas de problème… - M. BADJECK : J’ai une question à poser… - M. D’AVIGNEAU : Attendez ! On peut pas envisager votre départ euh…, commun tous les quatre ensemble ! Je veux… - M. SCHAFFUSER : Non mais ça euh ! Ca euh ! Ca je… - M. D’AVIGNEAU : … Franchement ! - M. SCHAFFUSER : … Ca je veux bien... - M. CANIZARES : Alors je vais poser une question qui est peut-être euh…, qui va vous paraître un peu candide hein ? Parce que je suis relativement nouveau dans…, dans cette activité. Mais pourquoi ? C’est peut-être Monsieur DELPEUCH ou peut-être Monsieur MION qui vont me répondre hein ? Qui me répondront un peu mieux, pourquoi INA, euh…, a-t-elle euh…, volonté de vouloir conserver cette activité qui me semble n’est plus une activité euh…, d’archi, enfin, de moins en moins… Je sais… Je pose une question candide, hein ? - M. D’AVIGNEAU : C’est votre interprétation personnelle hein ? On est d’accords ? - M. CANIZARES : … mon interprétation personnelle… Pourquoi tient, euh…, tient-elle à vouloir conserver cette activité où euh…, bon on est au moins deux euh…, pour ne pas dire plus, sur quatre, à avoir une activité qui correspond plus à une activité de…, de réaction et d’exploitation au niveau des unités opérationnelles plus que d’un aspect architectural ! Maintenant vous savez, plus ça v…, plus ça va, moins il y a de grands projets. Alors peut-être qu’ADPi, ADPi a peut-être des besoins bien spécifiques, mais… J’ai l’impression que le gros de l’activité elle est moins d’un point de vue architectural que d’un point de vue exploitation. Alors ma question est toute bête, pourquoi INA ne veut pas se séparer, il y a quoi derrière tout ça ? - Mme CHOQUET : euh, je… - M. CANIZARES : Je sais pas si vous pouvez me répondre… - Mme CHOQUET : … je peux pas répondre à cette question… - M. CANIZARES : … mais bon ! Moi ça m’interpelle ! - Mme CHOQUET : Je…, je…, je sais que Monsieur DELPEUCH est intimement convaincu qu’il faut garder l’activité signa ça je l’ai bien compris, euh…, euh…, dans ce qu’il dit… et caetera, - M. CANIZARES : Qu’il garde un…, un aspect design… Bon, moi il m’avait semblé qu’il y a aucun registre dans cette euh…, sur cette… - Mme CHOQUET : Mais ce qu’il a dans la tête, à ce sujet je sais pas… - M. CANIZARES : … architectural, machin, euh…, il y a…, il y a une nouvelle agence qui vient de se créer, je le comprends très très bien ! Mais d’un point de vue global… - Mme CHOQUET : La…, la signa c’est quand même intégré … - M. CANIZARES : … est-ce que là vous paraît un peu plus Com’, - Mme CHOQUET : … c’est quand même intégré dans l’a… - M. CANIZARES : ou plus euh…, non ? Je sais pas… - Mme CHOQUET : … oui mais c’est intégré dans les projets d’architecture, on le voit très bien dans le projet euh…, euh…, - M. CANIZARES : En plus on intervient pas mal sur des trucs de, de, de Com’ des choses comme ça ! Enfin ! Est-ce que c’est pas mieux qu’elle soit rattachée dans un ensemble euh, d’une direction… - M. BADJECK : Pourquoi est-ce que la signa… - Mme CHOQUET : Ca fait partie du projet de l’architecture, c’est int…, c’est intégré dans l’architecture… - M. CANIZARES : C’est pour rebondir sur ce que vous avez évoqué au départ de partir, de pas partir… (fin inaudible) - M. BADJECK : Pourquoi est-ce qu’on ne pose jamais… Pourquoi est-ce dans le cas de la signa on fait exception, on ne pose jamais les questions simplement ? Tout pouvoir, toute responsabilité dans nos pays ont des limites. On a des responsabilités par rapport à autre chose. Le problème c’est qu’en signa, on est à la fois…, enfin ça a un peu changé avec la dernière réorganisation mais on a encore une grosse partie, on a plusieurs casquettes on joue plusieurs rôles, et c’est ça qui a créé les dysfonctionnements, de toutes les manières. Ca vient de là. Ca vient du fait que nous étions, pendant très longtemps, juge et partie et nous n’entendions pas les exigences de nos clients qui nous payaient. Et ce sont les mêmes acteurs, qui pré…, qui font les préconisations dans les cadres de…, dans le cadre des audits. Euh…, euh…, bon. Euh… Monsieur D’AVIGNEAU va trouver que je suis un peu difficile par rapport… - M. D’AVIGNEAU : Mais non ! Mais Attendez ! - M. BADJECK : Mais c’est…, ce sont des quest… - M. D’AVIGNEAU : Euh…, la question elle est pertinente ! Il y a, il y a deux paramètres nouveaux qui est la Réorg’, euh…, la réorganisation d’UO, depuis 18 mois, deux ans maintenant ? Deux ans ! Ca fait deux ans depuis le 14…, 15 juillet c’est ça ?16 juillet ! Euh…, et deuxièmement il y a euh.., la, le développement euh…, de la toute puissance, de la direction de la communication, à ADP euh…, qui euh…, progressivement s’approprie effectivement toutes les activités qui de prin, de près ou de loin, euh…, touchent à la communication quelle qu’elle soit. On est d’accords. Ca c’est le moins qu’on puisse dire puisque…, et encore ! Venant du service marketing qui comme vous le savez explose complètement, euh…, même maintenant le parc multimédia est indexé par la direction de la communication, même euh… bon, euh…, il y avait même une prétention à la Dircom’ à faire de l’architecture d’intérieur à la place de…, de INA… - M. CANIZARES : Ca va dans le sens de, de l’actualité si je puis dire ! - M. D’AVIGNEAU : Il y a ! Il y a aura forcément peut-être à un moment donné un débat inéluctable entre la direction de la communication jusqu’où elle va, jusqu’où euh…, c’est dé…, C’est décliner la notion de communication institutionnelle… La direction de la Com’ c’est la Com’ institutionnelle hein ? Jusqu’où ça va aller ? C’est vrai aujourd’hui euh…, on peut se poser des questions. Quelle est la revendication des UO euh, en termes d’autonomie euh, je parle en termes de conception signalétique, pas de production… - M. CANIZARES : D’accord… - M. D’AVIGNEAU : … de conception…, et quelle est la position d’INA par rapport à ces, à ces deux paramètres. Euh Bon ! Alors moi je…, je suis pas… Je suis pas assez expert dans ce domaine euh…, je fais une hypothèse entre-nous, ça n’a qu’une valeur personnelle, je suis quelqu’un… Il reste quand même à un moment donné encore une synergie forte entre la signalétique et l’architecture d’intérieur…, - M. CANIZARES : Mmh ? - M. D’AVIGNEAU : … qui à mon avis a encore vocation à rester au…, euh…, au niveau de la direction de l’Architecture en termes de conception, de politique de conception. Après euh…, effectivement la signalétique opérationnelle euh…, la, les interventions ponctuelles, les modifications locales de signalisation tout ça… Moi je…, je sais pas ! Enfin c’est mon opinion personnelle. Que, que ce soit pris en charge par les UO c’est déjà le cas partout d’ailleurs, si j’ai bien compris. Est-ce qu’il faut augmenter le niveau de l’intervention des UO là-dessus, est-ce que…, peut-être qu’il y aura un débat. Je sais pas quelle est… Si toi tu as des…, il y a des pressions à ce niveau-là… Je sais pas trop enfin ! Je veux pas trop m’avancer. Vous voyez ce que je veux dire ? Je veux pas dire de bêtises mais… C’est sûr qu’il y a quatre secteurs, il y a quand même encore un responsable marketing, Marie-Jo GOUILLARD qui est quand même euh…, qui est là. Mais ils sont rattachés à la Com’. Ca y est ! - Mme CHOQUET : Ca y est ? - M. D’AVIGNEAU : Ca y est ! Enfin, c’est non officiel, CRM, enfin la partie marketing euh…, B to C, va être rattachée à la direction de la communication. Enfin, on va pas le dire devant des… syndicats mais… - Mme CHOQUET : Mmh… (rire) - M. D’AVIGNEAU : Je crois que c’est la, c’est entre les deux options, entre créer une direction marketing ou bien rattacher le marketing à la Com’, je crois que le DG a annoncé officiellement le 20 que, une partie de la stratégie parait à la Com’. Tant pis allez ! Je peux le dire… Donc euh…, de fait euh…, il sera intéressant de voir où le…, où, où sera rattaché le poste signalétique marketing. - M. BADJECK : Euh…, - M. D’AVIGNEAU : A la Com’ ou au service marketing … Je ferme la parenthèse. - M. BADJECK : Euh, j’ai juste… - Mme CHOQUET : A priori c’est à la Com’. - M. D’AVIGNEAU : Tu l’as vu ? - Mme CHOQUET : Oui je l’ai vu… - M. D’AVIGNEAU : Oui ben… A la Com ? - M. BADJECK : Oui à la Com’. J’ai juste… - M. D’AVIGNEAU : Vous avez déjà un élément de réponse ? - M. BADJECK : J’ai une question sur le plan là, purement humain, moi que je vous pose hein, puisque vous êtes doué de bon sens. Il ne vous semble pas que dans ce qui est euh…, ce qui se préfigure il y ait un préjudice ? - Silence : - M. BADJECK : Et si oui, par qui il est supporté ? Et si oui, euh…, est-ce que ce préjudice est…, les gens qui supportent ou la partie qui supporte ce préjudice, a cause à voir avec ce qui s’avoue comme étant un dysfonctionnement organique, un dysfonctionnement technique, un dysfonctionnement opérationnel, une crise d’identité, une crise de maturation de l’organisation de l’entreprise… Moi j’ai la faiblesse de penser, là je vous donne humblement mon opinion, j’ai la faiblesse de penser que toute l’incertitude est supportée, plus que l’incertitude ! est supportée par les agents qui sont appelés à partir et se faire former, moi ça me… (rire), je ne sais pas à quoi on va me former, mais je suis preneur, j’adore apprendre… (rire) Je… Euh…, les agents… l’incertitude est supportée par les agents qui plus est, doivent assurer la continuité du service à leur détriment et au profit, non pas de l’entreprise, parce que si c’est de l’entreprise moi je suis le premier à dormir ici, non pas de l’entreprise, mais dans une…, au profit d’une situation qui ne s’est pas donnée les moyens de comprendre ce qui lui arrive. - Silence… - M. BADJECK : Moi un j’ai un léger problème sur la continuité du service. Donc euh…, je pense que, il va y avoir besoin de solutions conservatoires. Parce que, euh…, sauf si on me donne la garantie que bon, on organise la…, la succession, et dans cette succession il y a la formation de certaines personnes qui partent, machin et tout, dans un objectif clair qui est défini, et des objectifs qui s’imposent à tout le monde je participe, parce que pour moi, les intérêts de l’entreprise vont audelà des visées personnelles des gens. Dans ce cas je participerai, et pleinement. Mais si c’est pour organiser une sorte de petite féodalité et puis de baronnie voire, on va cacher, on va mettre du sparadrap par ci, sparadrap par là, j’aime autant ne pas contribuer, être…, me faire du coup complice de quelque chose… Là je suis en train de rejoindre un peu ma déontologie par rapport à celle…, le peu que je peu en revendiquer en fait. J’ai un petit problème par rapport ce qui s’est présenté, c’est juste euh…, ce que je voulais dire. - Silence… - M. D’AVIGNEAU : Qu’est-ce vous entendez par solution conservatoire ? Par exemple ? - M. BADJECK : Je, je… je sais pas. Je sais pas parce que… - M. D’AVIGNEAU : Vis-à-vis de l’activité euh… - M. BADJECK : Ah non ! C’est vis-à-vis des personnes. Vis-à-vis de l’activité je ne suis pas fondé à, à…, - M. D’AVIGNEAU : D’accord… - M. BADJECK : … même si je peux donner mon avis si on me le demande hein ? Si on me le demandait ! Mais, c’est vis-à-vis des personnes, euh…, vis-à-vis des personnes… Maintenant vis-à-vis de l’activité aussi il y a que… Il y a une mémoire. Bon, il y a une mémoire, vous allez me dire, il n’y a pas beaucoup d’organisation hein ? Il faut aller, il faut aller voir ce que c’est. Donc euh…, effectivement on est facilement remplaçables puisqu’il n’y a rien. Donc euh… C’est juste les agents qui vont partir qui ont la connaissance des aérogares, et des projets, de certaines pratiques. Donc je pense que… C’est vrai que la signa est aussi un domaine où on peut faire croire qu’on fait très facilement, alors qu’on fait rien. C’est pour ça que ça donne la possibilité aux gens des UO de dire, ça c’est de la signa, ça c’est pas de la signa. C’est vraiment un domaine où on s‘agite facilement. Donc notre départ ? Ca ne va même pas se ressentir. J’en suis persuadé. On va pas l’voir. C’est l’entreprise qui va le payer. Malheureusement. - M. CANIZARES : Est-ce que je peux poser une question subsidiaire ? Subsidiaire… Une petite question, on m'a pas répondu la première fois vous m’avez dit que ça ne me regardait pas. Donc je sais pas si j'aurais une réponse une réponse cette fois-ci. Mais afin de commencer à pouvoir faire tourner une enveloppe pour le pot d’intégration euh…, je voudrais savoir si A…, Amel, et je rappelle que j'ai absolument rien contre elle, bien au contraire, euh… sachant que maintenant que ça fait 20 mois pratiquement qu’elle est ici et contrairement euh…, je crois que c’est l’article 124 du code civil… - M. BADJECK : Du code du travail… - M. CANIZARES : Du code du travail, tu vois ça y est, je suis déjà dans le civil, du travail… - M. BADJECK : Napoléon ! - M. CANIZARES : … est ce qu'elle est officiellement ADP ou pas ? - M. D’AVIGNEAU : Et vous comprendrez… - Mme CHOQUET : Pour le moment elle est intérimaire. - M. D’AVIGNEAU : Et vous comprendrez qu’il y a quand même une primeur, - M. CANIZARES : Ouais ? - M. D’AVIGNEAU : Euh…, si elle est retenue ou pas retenue, si on passe par le recrutement extérieur ou pas, comprendrez qu’il y a quand même une primeur qu’on réserve quand même à d’autres personnes avant de vous transmettre l’information. - Mme CHOQUET : Non mais aujourd’hui elle est intérimaire… - M. CANIZARES : D’accord… - Mme CHOQUET : … Point. Aujourd’hui elle… - M. BADJECK : Donc si elle est retenue au titre du pro, du, du poste de… - M. D’AVIGNEAU : Pourquoi je vous dis ça… - Mme CHOQUET : … elle a un contrat d’intérim avec euh…, une entreprise d’Intérim… - M. D’AVIGNEAU : Euh…, je rappelle la procédure. D’abord on est encore dans un processus de recrutement interne. Donc la question est oui ou non est-ce qu’on retient… - M. CANIZARES : Je ne parle pas du poste de cadre A, mais d’une manière générale… - M. D’AVIGNEAU : Non, non ! Je rappelle la procédure. Oui ou non on retient un des candidats internes qui a postulé. Si oui elle en sera informée et ce sera présenté au Comité des carrières qui a remplacé la Commission cadres. Non, on demande au Comité des carrières une autorisation de recrutement extérieur, qui acceptera ou n’acceptera pas. D’accords ? C’est le, le Comité des carrières qui est constitué du Directeur général… - Mme CHOQUET : De la nouvelle organisation… - M. D’AVIGNEAU : de la nouvelle DRH, Et de monsieur euh…, et de madame TOCHE. Bon. Si euh…, le Comité des carrières nous dit, non, nous ne vous autorisons pas un recrutement extérieur pour une raison ou pour une autre, on verra, on fera un deuxième affichage. On verra, je… Franchement, je pense qu’il y a quand même… Si il y a accord, à e moment-là on lance un processus oui au recrutement extérieur. Donc il y a…, des…, des règles de, d’information euh…, qui… - M. BADJECK : Qui n’ont visiblement pas été respectées ! Ce formalisme n’a pas été respecté la première fois mais enfin… Moi je pense que, sincèrement… - M. D’AVIGNEAU : Fabienne vous a clairement expliqué dans quel contexte elle avait proposé à… - M. BADJECK : …moi je tiens à dire quelque chose pour ce qui me concerne, je serai…, je n’ai pas loisir à m’opposer à toute décision me concernant. Je crois que je vais appeler monsieur… euh, LAURENT ?... - Mme CHOQUET : Mmh… (approbateur) - M. BADJECK : … pour surseoir à mon rendez-vous puisque c’est un rendez-vous, vous l’avouez vous-même de circonstance, purement formel, la cause est entendue, moi… - Mme CHOQUET : C’est vous qui dites ça, moi j’aurais souhaité avoir son opinion. - M. BADJECK : Non je, je, je pense que… - M. D’AVIGNEAU : Vous n’avez rien à perdre. - M. BADJECK : Je, je pense que… Je pense que ce… Ce qui s’est dit là… Ce qui s’est dit là… moi sincèrement… Vous savez… - M. D’AVIGNEAU : Monsieur BADJECK vous n’avez rien à perdre… - M. BADJECK : Vous… Non… Je… - M. D’AVIGNEAU : Franchement vous n’avez rien à perdre… Sincèrement. - M. BADJECK : Je… Vous savez… Monsieur, moi je vous dis sincèrement… J’ai un minimum, vous savez d’où je v…, Je viens d’un endroit, je vais vous parler de moi, parce que ça peut-être permettre aux gens de comprendre. Je me suis construit. Je… Pour ma déchéance, on paye le prix. - Silence : - M. BADJECK : J’ai creusé des mètres linéaires à 2 francs pour payer mes études. Je ne cours pas après un poste de cadre A dans l’absolu. Je vous le dis parce que avec vous j’ai l’impression, et avec vous madame, j’ai l’impression de pouvoir avoir pour la première fois dans cette entreprise et pour la dernière fois quand nous allés voir madame LEMOINE, des interlocuteurs. C’est très grave ce qui se passe dans cette institution. C’est très grave ! Mais moi je vous dis pour ce qui me concerne, j’ai une dignité, c’est la seule chose que j’aie de riche, de précieux, je pense qu’elle n’a aucun prix. Je pense que c’est ce qui a… Ce qui m’a manqué dans cette Direction. C’est ce qui m’a fait défaut, à mon âge on ne se refait pas. Dommage on a des…, des…, des rapports francs…, on arrive à avoir des rapports francs au terme. Parce que je pense que les choses, même les plus difficiles peuvent être dites aux gens. Quand ils sont adultes… Elles sont pas faciles… Elles passent pas, forcément facilement, mais elles sont entendues, elles sont digérées. Ici je…, ce sera une nouvelle culture hein ? D’apprendre à parler aux gens euh…, dans la franchise, de leur donner une lecture de l’endroit où ils vont… - M. CANIZARES : Moi j'aurais bien aimé… - M. BADJECK : … et où ils sont. - M. CANIZARES : … moi j'aurais bien aimé par exemple qu’un, monsieur DELPEUCH par exemple, pour ne citer que lui, ou même monsieur Denis MION viennent nous voir, allez hop ! Euh…, entre hommes hein ? Heu… Je vais pas lui demander d’aller boire une bière avec moi après, mais presque : attends voila ce qu'il en est. On va mettre cartes sur table. Thierry tu nous gonfles, t’es bon pour l’entreprise… - M. BADJECK : Exactement ! Exactement, tu dégages… - M. CANIZARES : … Tu es quelqu'un qui est gênant pour différentes régions parce que…, euh…, raisons parce que t'as pas fait allégeance. Parce que t’as pas fait ceci. Parce que tu leur montres que ça, ça va pas… - M. BADJECK : C’est pas grave ! - M. CANIZARES : … et ça dérange et caetera. Il y a un espèce de corporatisme là-dedans moi, qui est derrière tout ça, et puis voila… Hop ! Moi j'aurais aimé ca bon dieu ! J’aurais aimé ça… - M. BADJECK : Mais parce que… Non mais parce que… - M. CANIZARES : … au moins ce serait franc, ça serait entre hommes ! C’est quand même incroyable ! - M. BADJECK : … on aurait sauvé… On aurait sauvé la cellule et on aurait assuré la continuité du… - M. CANIZARES : Madame LEMOINE elle nous a dit de toutes façons, INA, elle nous a dit INA c'est un Etat dans l'Etat. C'est le Vatican. Oui… Je crois, c'est le Vatican. Moi ca m'a suffit comme réponse. - Mlle PERFETTINI : Vous trouvez ça normal vous votre lettre ? - M. CANIZARES : Ben, oui… - Mlle PERFETTINI : Ah ? - M. CANIZARES : Oui… - M. BADJECK : La le…, qu’est-ce que tu trouves de… Non… Sincèrement ? - Mlle PERFETTINI : Moi ça m’a choquée, mais bon… - M. BADJECK : Non, mais de fait ! Est-ce qu’il y a quelque chose… Françoise, excuses-moi, est-ce qu’il y a quelque chose dans cette lettre qui est contraire aux faits ? Maintenant, que ces faits soient désignés par des mots que tu trouves peut-être excessifs, tu peux le dire. Mais est-ce que, à un moment donné… Il y a un fait… Est-ce que, à un moment donné, il y a un fait qui est… qui n’a pas eu lieu ? Qui est dénoncé dans cette lettre ? Moi je veux bien retenir le propos de monsieur D’AVIGNEAU en disant, vous n’avez pas le poids des mots… - Mlle PERFETTINI : le comportement d’Amel je sais pas quoi enfin… - M. BADJECK : À subjuguer ses collègues ? - Mlle PERFETTINI : Non ! À assujettir. - M. BADJECK : À assujettir ? C’est la même chose. Oui ! Ah ça ! - Mlle PERFETTINI : Ca c’est un fait ? - M. BADJECK : C’est un fait ! - Mlle PERFETTINI : Ah bon ? - M. BADJECK : Ah oui c’est un fait ! Moi les deux ou trois expériences que j’ai eues avec cette fille, c’est trois expériences où elle s’est crue obligée de… de…, de…, de me prendre de haut. Notamment la dernière fois quand m’a traité de fainéant, et qu’elle a dit qu’elle faisait le…, le Satellite 3 parce que j’avais refusé de faire, alors qu’on me l’avait retiré. - Mlle PERFETTINI : Elle a pas dit ça. Elle a jamais dit ça… - M. BADJECK : Bon… C’est… OK ! - M. D’AVIGNEAU : Oh ! La phrase on s’en fout ! - Mlle PERFETTINI : Non ! - M. BADJECK : Bon, tu vois ? Non, C’est… C’est ce que je t’ai dit. Bon… Mais… Ce que je t’ai dit, tu… - M. CANIZARES : Elle est pas en cause… - M. BADJECK : …Tu peux prendre… - M. CANIZARES : Le sujet, c’est pas Amel OUNADI contre le reste du monde. - Mlle PERFETTINI : Non ! - M. CANIZARES : Elle est vraiment pas… - Mlle PERFETTINI : Mais non ! - M. CANIZARES : … Elle, ça été un…, une goutte d’eau, un élément, un élément qui a fait, qui nous a amenés à, à justement réagir. Mais elle est absolument pas en cause ! Et moi je ne lui souhaite qu’une seule chose, je le dis… - M. BADJECK : Qu’elle rentre… - M. CANIZARES : … Thierry10 l’a écrit… - M. CANIZARES : … et moi je le dis devant témoins, devant tout le monde, je ne lui souhaite qu’une seul chose, elle a deux enfants, elle a une famille, il faut qu’elle mange… - M. BADJECK : Qu’elle rentre ! - M. CANIZARES : Qu’elle rentre à ADP, elle se, elle sera très très bien hein ? Richard11, je pense que tu es d’accord avec moi ? - M. BADJECK : Il y a un bon Comité d’Entreprise. - M. CANIZARES : Toutes les personnes qui peuvent rentrer à Aéroports de Paris, je leur dis super ! Quelque part c’est une bonne entreprise pour différentes raisons ! Eh ben qu’elle rentre ! Et c’est surtout pas le cas, le…, le cas du dysfonctionnement aujourd’hui, c’est pas Amel OUNADI, c’est pas… J’ai rien contre elle ! Elle est venue me voir pendant une heure en me demandant, en me disant : mais Didier, qu’est-ce que vous avez contre moi ? Au bord des larmes. J’ai dit, j’ai rien contre toi ! Attends ! Rien du tout ! - M. BADJECK : C’est pas Amel… - M. CANIZARES : Là, qu’on ne se trompe pas de combat ! Qu’on ne se trompe pas de combat ! - M. BADJECK : C’est pas Amel OUNADI qui fait que nous ne savons pas où sont nos ressources, où est notre bibliothèque, où sont les projets que nous avons faits ! C’est pas Amel OUNADI qui n’a pas archivé nos projets depuis dix ans ! C’est pas Amel OUNADI ça ! Si on choisit, moi je dirais plutôt ceci : si on en est à choisir quelqu’un dans ces conditions, un peu exorbitantes hein ? Ca reste quand même euh… Faut voir les moyens qui sont déployés…, euh…, c’est peut-être, parce que, c’est notamment aussi on veut cacher ce dysfonctionnement. Voila. Et que la personne, bien-sûr, dans la précarité qui est la sienne, est obligée…, je ne suis pas sûr que j’aurais fait différemment qu’elle. Donc je suis très bien loin de la juger. - M. DUVAL : J’ai une préoccupation quand même que… je voudrais vous faire partager, euh… Bon si euh…, si les agents devaient quitter l’agence et que l’activité demeure dans l’agence, euh…, moi je suis soucieux de…, de demain quoi. Je suis soucieux de demain au regard de la problématique qui existe qui est reconnue, euh… moi la question que je me pose est-ce que mon organisation syndicale ou une autre organisation syndicale risque pas de se retrouver dans la même situation d’ici quelques temps ? Parce que une situation comme celle-ci, euh…, elle se construit, au jour le jour et avec le temps. Euh…, elle se solidifie et devient et… devient…, devient conflictuelle. Euh…, donc le ressenti 10 11 Note du transcripteur, non authentifiable : « Thierry » étant Thierry SCHAFFUSER. Note du transcripteur, non authentifiable : « Richard » étant Richard DUVAL que peuvent avoir les agents donc le…, le…, le…, que je…, je…, je désigne bien, c’est euh… effectivement, point de non retour, donc euh…, on retire les agents. On règle, entre guillemets règle, hein ? Excusez-moi l’expression, on règle le cas individuel de chacun d’eux, mais sur le fond on ne règle rien. Euh…, donc je veux pas présumer de l’avenir mais euh…, ça, me pose… ça me pose problème. C’est pour ça que lorsque je reprenais un petit peu le compte rendu qui était fait, je parlais quand même des euh…, enfin des reconnaissances, des compétences, des euh…, différentes relations hiérarchiques, euh…, de n+1 jusqu’à n+x hein ? On va dire ! Moi ça me pose un petit p… Ca me pose problème. Alors on va pas, on va pas régler là hein ? Mais euh…, j’attire quand même l’attention sur ce point qui me paraît euh…, euh…, réglons un problème aujourd’hui certes, mais euh…, c’est un problème. Et c’est pas le problème. - M. D’AVIGNEAU : Non mais… On est bien d’accords ! - Mme CHOQUET : On est bien d’accords ! alors… - M. DUVAL : Vous voyez hein ce que je… - M. D’AVIGNEAU : Euh…, euh…, deux choses… - M. DUVAL : Et…, et…, et…, il y a quand même euh…, un dindon de la farce qui s’appelle le groupe de travail quoi… - M. CANIZARES : Moi j’ai l’impression qu’on vous demandait de… - M. DUVAL : Vous voyez ? Donc ça…, ça… - M. CANIZARES : … qu’on vous demandait de piloter le CANADAIR pour at…, pour euh…, éteindre le feu de forêt, mais demain, euh…, rien ne nous dit que la clairière, elle partira pas dans un autre incendie quoi… - M. DUVAL : Alors c’est un autre problème hein ? On va pas… Pour que vous voyez bien les choses. Mais avant tout il y a un problème humain à régler, hein ? C’est ce qu’on essaye de faire tous là hein ? Mais, euh…, le problème de fond n’est pas réglé parce ce que l’inquiétude au sein de l’a…, l’activité bah…, va demeurer hein ? Même si ce sont des nouveaux individus hein, puisque internes ou externes à l’entreprise hein ? Internes… les salariés connaissent la situation de l’entreprise, euh…, qu’ils soient à INA ou pas, extérieurs bah…, ils la découvriront ! Hein ? Comme chacun…, chaque nouveau salarié. Euh est-ce que le comportement managérial va changer par exemple ? Est-ce que le comportement euh…, relationnel avec les différents intervenants va changer aussi ? Vous voyez ! Il y a toutes ces questions là qui…, qui…, qui restent en suspens ! Bon ! On va pas les régler-là hein ? Mais… On est d’accords… Mais… - M. D’AVIGNEAU : Non mais on est d’accords ! Mais… Nous on comprend bien euh…, le sentiment… - M. DUVAL : Un dossier lourd comme celui-ci qui traîne ! C’est qu’il y a problème… - M. D’AVIGNEAU : ..., que vous avez le sentiment d’être les boucs émissaires euh…, d’une opéra…, enfin ! d’un ét…, d’un état de fait qui comme vous le dites est d’abord structurel enfin lié à un d…, à l’organisation de repères au sein de l’entreprise, je comprends votre réaction. Je pense malgré tout je suis convaincu qu’à un moment donné les faits échappent à la cause qu’il y a de fait indépendamment de la cause euh…, on est bien d’accord ce que vous disiez aussi euh…, que…, que…, la cause profonde de…, de…, de cette situation était d’abord organisationnelle et managériale, à un moment donné de fait, il y a cette situation de tension, de perte de confiance entre les acteurs dont la lettre n’est qu’un symptôme dans la manière d’être interprétée, et que nous restons…, nous convaincus qu’il y a un point de non retour là-dessus. Donc je crois que, sur ce point euh…, c’est acté ! Nous sommes d’accords pour dire qu’indépendamment de…, de… Alors je tiens aussi à dire une chose. Il n’est pas question de vous diaboliser. Hein ? Qu’il n’y ait pas de malentendu à ce niveau-là, chacun de nous Fabienne et moi. C’est pas les méchants contre les gentils. C’est pas les gentilsdirection contre les méchants-agents ni inversement d’ailleurs. Je crois bien que sur ce point-là on est tombés d’accords. Hein ? On n’est pas dans une logique de confrontation un peu manichéenne. Hein ? Il y a un état de fait qui…, qui est assez dur à vivre…, qui est…, d’abord pour vous… On a encore un minimum d’empathie. C’est pas facile à vivre, elle n’est pas non plus facile à vivre pour nous, je tiens à vous le dire enfin je…, c’est pas pour vous…, c’est pas pour se justifier qu’on dit ça mais c’est quand même une situation hors du commun qu’on vit tous hein ? J’insiste là-dessus, je vais pas… Ni Fabienne, ni moi n’avons vécu une situation comme celle-ci euh…, sur mes anciennes fonctions RH, moi je sais que j’ai été amené à gérer du conflit, je n’ai jamais vécu une situation comme celle-ci. Euh…, troisièmement on n’échappera pas effectivement dans le cadre des départs et des repourvois des postes, de toutes façons on n’échappera pas à une réflexion de fond sur le management, et euh…, l’organisation et le positionnement de cette activité. C’est inévitable. Je crois que sur ce point il y a déjà des amorces de réflexion mais on n’y…, on n’y échappera pas ! Sinon les causes produisent les mêmes effets quoi. - M. CANIZARES : Votre situation…, votre situation n’est pas facile, ça j’en conviens. Mais quand bien même euh…, on décide que tous, qu’on doit partir et cætera, comment envisagez-vous la transition ? Vous imaginez un seul instant que d’autres personnes euh…, lambda euh…, soient affectées maintenant qu’on les désigne… Nous euh…, même si on continue à travailler pour notre entreprise en premier lieu, euh…, on va devoir avec monsieur, madame DURAND euh…, monsieur DUPUIS, on va leur dire : bon écoute OK, voila comment ça se passe, on reste euh…, supers euh…, supers accueillants, on va leur dire euh…, ben voila, voila comment ça se passe, les fichiers vont se trouver là, parce que les petites astuces parce que c’est un métier hein ? Moi je m’en suis aperçu hein tous les jours, c’est un métier de trucs et des…, des…, d’astuces qui ne remplacent pas le…, le…, à la limite qui ne remplacent pas les diplômes ! Donc sortir le meilleur graphiste, le meilleur architecte du monde, il va venir demain je le mets au défi de…, d’être opérationnel avant au moins cinq ans ! - M. D’AVIGNEAU : Ca on est d’accords ! - M. CANIZARES : … enfin…, cinq ans. Comment vous vous voyez ? Comment vous gérez cette situation de transition ? Ca aussi c’est un aspect important ! Enfin… Pour nous c’est évident. Puisque Pascale n’est pas là, je peux parler en son nom. S’il y en a une qui est vraiment, mais ulcérée…, - M. BADJECK : Et qui va craquer, alors là je ne parle pas au nom de Pascale, mais le…, je pense que…, c’est quelqu’un qui est plutôt calme hein ? - M. CANIZARES : … ne vous attendez pas à… - M. BADJECK : … mais…, mais qui va être relativement, rapidement affectée par l’incertitude. C’est un élément dans votre appréciation qui devrait un peu…, enfin…, qui devrait intervenir, parce que euh…, elle est…, quand elle ne voit pas…, dès lors qu’elle ne voit pas où elle va, en fait… euh… C’est-à-dire mettre… Je pense que si elle a une…, une réponse, même si l’échéance est différée c’est beaucoup mieux que si elle n’en a pas. Je parle surtout, enfin… Je parle de Pascale hein ? Moi je l’ai vue euh…, tout…, tout d’un coup, à des…, certains moments, euh…, craquer du jour au lendemain, alors que la veille, euh…, rien ne dis…, ne prédisposait euh…, à ce qu’elle lâche prise. - Mme CHOQUET : Si…, si…, si on vous propose de…, de…, de vous recevoir individuellement, c’est bien justement pour euh…, la…, pour…, pour euh.., vous connaître mieux…, enfin là…, enfin on vous connaît ! Mais là… On a auss…, toujours des dispositions (sous le coude)12 mais c’est bien pour savoir un petit p…, individuellement pardon, où en est votre position, où vous vous en êtes euh…, faut…, c’est pour approfondir toutes ces questions-là… 12 Membre de phrase inaudible et non authentifiable, transcription incertaine - M. BADJECK : Parce que en même temps vous nous avez donné des indications d’échéances. - Mme CHOQUET : Hé mais…. - M. BADJECK : Hé…, et des indications de contraintes que monsieur D’AVIGNEAU a données quand même, qui sont des contraintes de l’entreprise par rapport à ça, euh…, qui sont euh…, il faut partir éventuellement euh…, d’ici 4, 5, 6 mois…, ou pl…, ça peut même être…, vous avez parlé du début de l’année non ? A un moment donné… - M. D’AVIGNEAU : Moi je ne peux pas garantir un poste définitif… - M. BADJECK : Oui ! voila… - M. D’AVIGNEAU : … sur un emploi budgétisé euh…, pour les 4 euh…, avant la fin de l’année ! - M. BADJECK : Vous voyez ? Donc…, donc moi je préfère me situer dans une posture défavorable, et…, et…, et voir éventuellement ce que ça sous-tend comme problèmes, et comme problèmes de gestion. Alors là, on a beaucoup d’intelligence de personnes, pour le coup, à avoir entre-nous. Pour voir comment on organise ça parce que, euh…, dans l’intérêt, je pense, de l’entreprise. - M. D’AVIGNEAU : Il y a une gestion de transition à faire. On est tout à fait d’accord ! C’est même un sujet on en a parlé encore juste avant, c’est l’un des sujet qui est le plus problématique et préoccupant ! Il faut définir un modus vivendi intelligent comme vous dites, qui…, qui réponde aux intérêts de…, de tout le monde. Tout à fait ! Silence - M. D’AVIGNEAU : Tout à fait… - M. CANIZARES : Ouais… Ce ne sera pas facile - M. D’AVIGNEAU : Non ! Ce ne sera pas facile Silence - M. DUVAL : Est-ce qu’on peut prendre des engagements ? Euh… Parce…, Vous pouvez pas être garants, je suis désolé, euh… Je vais rencontrer DELPEUCH directement avec OLIVIER. C’est ce que j’ai demandé à OLIVIER. Faut qu’il y ait des engagements. - M. D’AVIGNEAU : Forcément à un moment donné euh…, après cette réunion, il me paraîtrait effectivement logique qu’il y ait quand même à un moment, un échange entre vous, représentant de l’équipe et Pierre-Michel DELPEUCH. Ca me paraît tout à fait normal ! - M. BADJECK : Parce que…, - M. D’AVIGNEAU : Je le dis pour qu’à…, pour que Pierre-Michel DELPEUCH, il y a…, je pense qu’on a décanté le terrain, on a (tenu)13 le débat, je pense que maintenant il y a…, ça me paraît normal qu’à un moment donné vous reboucliez avec Pierre-Michel. On lui dira d’ailleurs à l’issue de la réunion après…, ça me paraît, ça me paraît logique. - M. SCHAFFUSER : Moi en 6 ans que je suis ici on n’a jamais eu de réunion, c’est vrai avec monsieur DELPEUCH ou monsieur MION pour faire un état sur notre activité ! 13 Mot non authentifiable, transcription incertaine. - M. BADJECK : C’est parce qu’on fait… - M. SCHAFFUSER : C’est dommage ! - M. BADJECK : … c’est parce qu’on fait…, c’est parce qu’on vend les lapins… - M. SCHAFFUSER : Même si effectivement on ne… Ca vaut le coup d’être entendus des fois pour euh…, régler des problèmes de gestion… - M. BADJECK : … on vend les lapins ou les moustiques ! - M. DUVAL : Vous êtes en congés quel mois ? Euh…, juste un aspect pratique. - M. CANIZARES : 15 juillet. - M. SCHAFFUSER : Et moi euh… - M. BADJECK : Ah ! Moi j’attends les…, j’attends ces réponses euh…, j’attends euh… Silence - M. D’AVIGNEAU : Bon ! On va…, on va peut-être arrêter là la réunion euh…, monsieur DUVAL vous allez…, vous comptez rencontrer monsieur DELPEUCH ? - M. DUVAL : Ecoutez ! Je dois voir OLIVIER euh…, je dois boire un coup avec lui euh… sur autre chose, mais euh…, je vais essayer… - M. D’AVIGNEAU : D’accord ! Euh… on va peut-être revenir vous revoir, voila, Fabienne et moi. Pour une sorte de…, on essayera d’échanger avec vous… - M. DUVAL : Je sais pas… Pas tout à l’heure, je suis à l’hôpital à 4 heures et demie… - M. D’AVIGNEAU : D’accord. Mais dans la semaine on peut … ? - M. DUVAL : Oui vous pouvez me joindre euh…, - M. D’AVIGNEAU : …parler un petit peu avec vous ? - M. DUVAL : …vous pouvez me laisser un…, mais sur mon portable, mais pas avant lundi hein ? Je suis sur euh, je suis sur euh… - M. D’AVIGNEAU : D’accord… - M. DUVAL : Je suis de retour avant, une semaine ou deux - M. D’AVIGNEAU : OK ! - M. DUVAL : euh… Silence - Mme CHOQUET : propos inaudibles - M. D’AVIGNEAU : Ben on va essayer - Mme CHOQUET : On va essayer… - M. D’AVIGNEAU : On va essayer hein ? Moi je suis là euh…, je suis là au mois de juillet. Je refais mon appart. - Mme CHOQUET : Ca serait…, ça serait peut-être pas mal qu’on essaye aussi de… (de voir ce qu’on fait)14, de recevoir euh…, des personnes de…, des agents de l’agence avant de vous… - M. DUVAL : Moi…, moi je pense que… enfin…, moi je ne sais pas ce que vous en pensez… - Mme CHOQUET : Donc, donc euh, donc, je sais que Thierry euh…, part pas toute suite, Thierry à la fin du mois et puis… vous je ne me souviens plus… - M. CANIZARES : 15 juillet. - Mme CHOQUET : 15 juillet ? Donc euh… - M. D’AVIGNEAU : Toi tu pars quand ? - Mme CHOQUET : … Donc moi je pars euh…, le 15 juillet aussi. - M. D’AVIGNEAU : Bon on essaye de se voir dans la première quinzaine ! - Mme CHOQUET : On peut se voir euh… - M. CANIZARES : Je vous jure qu’on ne part pas ensemble… - Mme CHOQUET : … Avant votre départ… Et puis Pascale rentre euh…, - Mlle PERFETTINI : La semaine prochaine - Mme CHOQUET : … elle rentre la semaine prochaine ? Donc euh, donc ça va être possible. Chacun a pu s’exprimer individuellement je pense que…, (je pense ça crée des réactions)15 Donc euh, je prendrais un rendez-vous…, je demanderai à Monique d’organiser un rendez-vous avec vous, hein ? Silence - M. D’AVIGNEAU : OK ! - M. CANIZARES : Bah… - M. BADJECK : Bon appétit ! Bruits - M. BADJECK : Tu veux que j’aille te chercher de l’eau ?16 Fin… 14 Membre de phrase non authentifiable, propos indiscernable, transcription incertaine. Membre de phrase non authentifiable, propos indiscernable, transcription incertaine. 16 Note non authentifiable : S’adressant à monsieur DUVAL qui devait prendre ses médicaments 15