"DEBRAYAGE" de Rémi DE VOS Le monde du travail en un
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"DEBRAYAGE" de Rémi DE VOS Le monde du travail en un
"DEBRAYAGE" de Rémi DE VOS Le monde du travail en un spectacle ! «Dans mon travail d’écriture, il est toujours question de la lutte de la conscience sociale contre les pulsions asociales et inversement. Le rire est une solution possible». THEATRE DU SOUFFLE création 2013/2014 COORDINATION : André DETIFFE Rue Florikosse, 6 4802 HEUSY 087 23 09 66 [email protected] 0496 49 11 85 www.theatredusouffle.com SOMMAIRE 1. Descriptif du spectacle ; 2. L'auteur ; 3. Note d'intention générale ; 4. Janick Daniels / Curriculum vitae ; 5. Note d'intention du metteur en scène ; Scénographie ; 6. Analyse succincte : le théâtre social de Rémi DE VOS ; 7. Intervenants extérieurs ; 8. Objectifs et publics visés ; 9. Rappel historique des spectacles du Théâtre du Souffle 1. Descriptif du spectacle : Débrayage est " une pièce à sketches", qui se présente sous la forme d'une dizaine de séquences. Il y traite de l'exclusion du travail dans neuf situations différentes et neuf milieux différents. Par exclusion, il faut entendre exclusion du monde du travail, de la société du travail normalisée par des codes, des rythmes, des langages de rentabilité économique, et des rouages sociaux. De nombreux personnages se voient exclus de leur entreprise ou de leurs repères et poussés hors d'eux-mêmes. D'autres personnages sont les agents exécutifs de l'exclusion : liquidateurs, cadres supérieurs, chefs hiérarchiques. Enfin il y a les témoins de l'exclusion : conjoints, enfants, amis. La perte des repères, la confrontation à la perte du travail comme seule valeur d'existence, et parfois la perte de la dignité conduisent tous ces personnages aux débordements les plus cocasses et désopilants sur fond de crise. Nous sommes dans une tragi-comédie. Avec "Débrayage", Rémi De Vos mord à pleines dents le monde carnassier de l’entreprise, depuis l’entretien d’embauche à la lettre de licenciement avec ou sans harcèlement moral et sexuel. Il expose un temps où le travail régit la vie, surtout quand il manque, où la précarité fait loi, avec contrats improbables, intérims successifs, petits boulots et inscription durable devenue impossible sur le marché professionnel. Effroyable, mais hilarant ! 2. L'auteur Rémi De Vos est un auteur contemporain comique. C’est sans doute parce que c’est rare. Rare d’être contemporain et comique à la fois, oui. "Quand je le lis, je ris. Et sans honte, je dirai que plus il est affreux et féroce, plus je ris" Il faut se l’avouer, vu sous un certain angle, le malheur, celui des autres et le sien aussi, provoque inévitablement cette convulsion heureuse que seul l’être humain peut manifester. On rit d’hommes et de femmes perdus, paralysés par la peur de la perte de leur emploi, englués dans le chômage, tétanisés par la nécessité de rentabilité, prêts à tout pour ne pas être exclus, bannis de la seule vraie communauté des hommes : le monde du travail. Rémi De Vos écrit comme un air populaire fredonné. Il ne s’agit pas d’un parler quotidien mais d’une langue de circonvolution, rythmée, souvent littéraire. Pas question non plus d’une parole réelle. Du théâtre ! Il écrit une petite musique, une ritournelle, un air connu, une chanson déjà entendue. Comique de répétition, couplets qui se répètent, on a affaire à des histoires courtes, serrées, des variations autour d’un même thème qui restent la relation au travail et aux autres dans des milieux professionnels. Ce sont des courtsmétrages assemblés. Il dit la douleur dans le monde de l’entreprise, les vies détruites, abîmées par le cadre du travail, nos désespoirs du monde, nos idéaux écroulés, les illusions perdues. 3. Note d'intention générale : "Le théâtre est un moyen privilégié pour exprimer les diverses facettes des rapports et conflits au sein de notre société. Considéré comme le miroir qui reflète l'humanité, il est par excellence l'art de l'actualité permettant de représenter les enjeux collectifs" Comme le disait Victor Hugo, " le Théâtre est un lieu d'enseignement ", il a " une mission nationale, une mission sociale, et une mission humaine ". Sans rejoindre une prétention professionnelle, tel est aussi un des objectifs du Théâtre du Souffle de correspondre à des missions éthiques ou morales par rapport : . aux contenus des thèmes envisagés (voir les spectacles précédents : BRECHT, POMERANCE, VISNIEC ) ; . à l’originalité du traitement, de la mise en scène, de la scénographie etc.… (comme ce fut le cas dans les comédies de MOLIERE, LABICHE, GOLDONI ou encore FEYDEAU). . à l'actualisation des thèmes envisagés : Le thème du travail a rarement été un sujet majeur dans les pièces du milieu du XXème siècle. En effet, le travail était plus souvent un prétexte pour décrire d'autres réalités, parfois plus douloureuses comme la guerre, la faim, la mort. Le travail, avec ses joies, ses peines et ses déboires, semble être le mal de notre début de siècle ; il représente, aujourd'hui, la priorité numéro un de nos gouvernements. Pourquoi le travail est-il parvenu à ce rang de " préoccupation majeure " ? Serait-ce dû à l'évolution du " droit du travail " qui, depuis 1946, instaure le droit de grève dans la Constitution et affirme que " Tout homme peut défendre ses droits et ses intérêts par l'action syndicale et adhérer au syndicat de son choix " ? Ou serait-ce la progression du chômage, et les crises structurelles actuelles qui ont engendré des inquiétudes auparavant inconnues ? Ou bien encore serait-ce la somme de ces trois facteurs qui aurait déclenché une multitude de critiques et d'angoisses ? Toujours est-il que le travail, il faut bien le reconnaître, est sujet à bien des discussions et a ainsi trouvé sa place au théâtre. Le Théâtre du Souffle peut nourrir cette discussion aussi au sein de son public adulte et scolaire. Le projet pourra répondre aux exigences du cadre scolaire, et plus précisément aux aspects pédagogiques demandés par le corps professoral du secondaire. André DETIFFE, novembre 2012 4. Janick Daniels / Curriculum vitae 04/07/1967 Comédienne, chanteuse, metteur en scène. • Prix d’Art Dramatique au Conservatoire Royal de Liège en 1990. • Elle a suivi de nombreuses formations et stages notamment au niveau du training vocal avec Margaret Pikes du Roy’Art de Londres, « la Libération de la voix naturelle » avec Kristin Linklater de Boston, Mme Serao du conservatoire de Lisbonne. « Mouvement-Voix-Imaginaire » avec David Zinder de l’Université de TelAviv. « Improvisation musicale » avec les Zap Mama. • A été Chargée de cours au Conservatoire de Liège (formation vocale, art dramatique), professeur de voix et d’Art Dramatique à l’Ecole de Cinéma Parallax dirigée par Yves Hanchard. Janick Daniels est également professeur d’Art Dramatique et de formation vocale pour les Ateliers Adultes du Théâtre de l’Eveil (Guy Pion) à la Fabrique de Théâtre à Frameries(Michel Tanner). • Elle a joué dans de nombreux théâtres bruxellois et liégeois tels la Balsamine, le Botanique, les Chiroux, le Théâtre de la Place, le Trocadéro/Comédiens Associés, des pièces et spectacles comme « Ca n’arrive qu’aux Autres » d’après K. Valentin (M.Hardy) , « Kou l’Ahuri » de J.Duboin (Ch Delmotte) « Un Petit Jeu sans Conséquences » de J.Dell, La reine de cœur dans « Alice au Pays des Merveilles » de L.Carroll au Labyrinthus de Barvaux , « Concerto pour Dame Seule » récital de chansons françaises sous la direction musicale de Ph.Preudhomme… • Elle chante dans un groupe de rythm and blues-soul band-« Limited edition ». (Thierry Bassomboli). • Agences publicitaires : Dagcasting, Starmania, Cannelle, Kenovell, Kadija Leclerc… • Elle a mis en scène de nombreux spectacles musicaux, « Pile ou Femme »sous la direction musicale de Daria Pichler aux Chiroux à Liège, «Le Bal » d’après Ettore Scola et « Buzz’Song » sous la direction musicale de Michel Jaspar au Centre Culturel de Welkenraedt. Ainsi que « La Peau du Personnage » Ph.Craig avec André Bodart au Chiroux centre culturel d’Alleur,Visé…, « Un Fil à la Patte » de G.Feydeau pour le Théâtre du Souffle à Verviers, Liège, Spa, Stavelot… « Le Dragon » « Robin des Bois », Labyrinthe de Barvaux. • Elle a mis en scène les 3 dernières créations (« S’Naturel » « Passer’elles » « Entre les Mondes ») de l’Ensemble Polyphonique « S’Nana » au centre culturel de Welkenraedt, Eupen, Liège… • Saison 2009/2010, elle a joué dans « Le Jardin » de B.Buc, « Toc Toc » de L.Baffie au Trocadéro de Liège(Comédiens Associés). • Saison 2010/2011, elle a joué dans « Le Médecin Malgré Lui » Molière, aux Chiroux Liège, centre culturel de Durbuy, Welkenraedt. Mise en scène de « Les Brèves de Comptoir » J-M.Ribes, Théâtre D’Appoint, Orp-Jauche. « Funérailles d’Hiver » H Levin, Atelier de l’Eveil, G Pion, la Fabrique de Théâtre, M Tanner, Frameries. • Saison 2011/2012, Création pour les scolaires « Les Fables de La Fontaine » aux Chiroux. Reprise en 2013. « Amitiés Sincères », rôle de Béatrice, Assosiés asbl. Mise en scène « Les Mangeuses de Chocolat » Ph Blasband, à la Fabrique de Théâtre, Frameries, Les Ateliers de l’Eveil(Guy Pion, B Ferauge). • Mai 2013 « Le Prénom », rôle d’Elisabeth, Associés, Trocadéro de Liège. Janick Daniels Avenue de la Constitution 1 1083 Ganshoren 0496/873.133 [email protected] 5. Note d'intention du metteur en scène « Débrayage » de Rémi De Vos se présente sous la forme de plusieurs saynètes. Il y traite de l’exclusion et de ses conséquences dans des situations et des milieux différents. Par « exclusion » il faut entendre exclusion du monde du travail, exclusion d’une société normalisée par des codes, des rythmes. Un langage qui nous met face à la rentabilité économique actuelle, imposée à l’ensemble des rouages sociaux. Chacun des personnages – exclu de son entreprise, de son couple, exclu de ses repères, exclu de son propre équilibre se voit, par sa situation de vacuité, poussé hors de lui-même. Face à ces exclus, on trouve ceux qui – par nécessité d’exister socialement souvent plus que par vocation – sont les agents exécutifs de l’exclusion : patrons, liquidateurs, cadres supérieurs, petits chefs… Enfin il y a les témoins ou les victimes co-latérales de l’exclusion : conjoints, enfants, relations amicales… Tous ces personnages, débrayés du grand moteur social, deviennent les jouets de la peur, de l’abandon. La perte des repères et parfois de la dignité les conduisent à des débordements. Le menacé, l’exclu, banni du bien penser et du bien vivre agit sans mesure et, dans ce contexte grave parfois se comporte malgré lui en figure comique. Nous sommes dans une tragi-comédie. Ici, ni bons ni méchants mais des êtres perdus, ballottés, dans la tourmente. Plutôt que de faire se succéder chacune des séquences avec son propre mobilier, ses accessoires, dans un espace transformable, nous avons choisi un seul espace pour les contenir toutes. Tour à tour, nous nous trouvons dans un bureau d’embauche, dans l’appartement d’un couple de bobos, dans une entreprise, dans une rue, dans une salle de gym… Ces scènes projetées, sous forme de vidéo et de photos, sur écran en fond de scène sont le produit de la situation d’exclusion, d’angoisse et d’attente où sont plongés tous les personnages. Cette projection génère le doute, la violence, l’espoir, l’ironie, l’agressivité et, avant tout, l’humour. Au centre de ce langage, le jeu des acteurs prend toute son importance. C’est de leur présence physique, de leur qualité humaine, de leur capacité à se projeter dans une situation d’excès, de déséquilibre, c’est à partir de leurs failles et de leurs fragilités que va surgir l’essence même des thèmes abordés dans Débrayage : la solitude humaine, l’angoisse de la manipulation, la volonté de révolte. Chez Devos, il n’est plus question de gravir les échelons de son entreprise mais de garder ou de trouver un emploi. Question de précarité, de contrat à durée déterminée, de petits métiers… La souffrance est restée et le travail, lui, est beaucoup plus rare ! Janick DANIELS, 26/11/2012 6. Analyse succincte : le théâtre social de Rémi DE VOS Les rapports de force au sein de l'entreprise apparaissent très nettement. Ils sont d'autant plus percutants que ce "Débrayage" est un texte de théâtre suffisamment clair, afin que le lecteur puisse s'imaginer la scène : Scène 2 : " Son bureau, c'est l'endroit le plus dangereux que je connaisse. [...] Le pire, c'est quand il me parle philosophie ou métaphysique et qu'il m'oblige à répondre à ses divagations sur la vie et la mort. Je finis par m'embrouiller sur les rapports entre la physique quantique et le livre des morts tibétains, [...] et alors que je suis au milieu d'une phrase inouïe sur la condition humaine... il me demande si j'aime le chili con carne ou les cacahuètes. " Le supérieur hiérarchique apparaît souvent comme un dictateur cruel et se retrouve souvent tourné en ridicule. Par opposition, les employés sont exemplaires et asservis par leur chef tout puissant. Et rien ne semble pouvoir inverser cette tendance. L'humour noir arrive cependant à nous éviter de sombrer, nous aussi, dans la dépression. Les situations cocasses viennent ainsi au secours de la pièce : Scène 4 : " Vous êtes payées pour être sur votre lieu de travail à huit heures précises. - [...] Vous chronométrez ? - Inutile. - Vous êtes sûr ? - Certain. - [...] Mais tu vas continuer à nous faire chier longtemps ? Tête de pine ! Tiens parle à mon cul et va te faire empapaouter chez les Grecs Mais les rapports de force sont aussi très présents chez les employés ayant le même statut. En effet, la jalousie y est souvent abordée, Heureusement, la solidarité entre employés existe : Scène 4 : " Je ne dirai rien. - Comment ça tu diras rien ? - Je dirai que t'as rien dit. - Arrête de dire des conneries. Ce travail c'est très important pour toi [...] Tu vas me dénoncer bien tranquillement. " Evidemment, Rémi DE VOS amplifie bien souvent la réalité, sans quoi, le spectateur assisterait à une performance bien fade, surtout s'il est assis au fond de la salle ! Son théâtre est donc nécessairement très démonstratif, et c'est pourquoi les traits sont accentués : Scène 4 : " Permettez-moi de vous faire remarquer que vous avez pénétré dans ce bureau ce matin à huit heures et une minute. Et tout comme vous semblez attachées à quitter votre bureau à dix-sept heures précises, il me semble normal que vous vous trouviez à votre bureau le matin à huit heures précises également. " Si bien que l'on assiste parfois à des situations complètement loufoques et improbables : Scène 6 : " D'après vos C.V ; vous semblez parfaitement correspondre aux postes en question. [...] Quelle fonction exerciez-vous lors de votre dernier emploi ?- Chtroumpf...au village.- Quel genre de Chtroumpf ?- Chtroumpf costaud !- Très bien Chtroumpf costaud. [...] Quel est votre signe astrologique ?- Cancer.- [...] Cancer, c'est excellent." Ainsi, on pourrait croire que DE VOS caricature à outrance la réalité. Pourtant il faut bien admettre que les situations sont, pour la plupart, bien familières : Scène 1 : " Alors...tu as trouvé du travail ? - Non. Et toi ? - Non. - Tu as bien cherché ? - Oui, je crois. - Pas trouvé ? - Non. " De plus, le langage utilisé nous rapproche du texte. Le vocabulaire est à tour de rôle familier ou professionnel : Scène 6 : " Nous allons procéder à un petit rappel de vos parcours respectifs dans le but de définir le contour de vos profils psychologiques afin d'établir vos portraits-types créativocommunicants, ne vous inquiétez pas, tout cela n'a qu'une finalité : mieux cerner vos capacité à gérer vos nouvelles responsabilités, vos possibilités à optimiser votre potentiel évolutif et vos aptitudes à créer du performing. " Conclusion : On peut se demander si l'amplification de la perception de la hiérarchie ainsi que les rapports de force mis en exergue n'a qu'un but didactique. En effet, les pièces traitant du monde du travail réduisent souvent la société humaine et sociale à celle d'un parti pris, et semblent être en adéquation avec les attentes du public ; les désirs de ce dernier, comme par exemple celui de voir le supérieur hiérarchique ridiculisé, semblent souvent être mis en lumière voire " réalisés ". De plus, les pièces présentent toutes une tonalité plutôt sombre ; les propos et les situations sont peu nuancés, au point que le travail apparaît comme l'un des plus grands maux existants. L'objectif initialement pédagogique, pourrait toutefois s'accommoder aux goûts du public, comme les publicitaires et les industriels s'accommodent aux goûts des consommateurs. Les dramaturges en s'appropriant l'ouvriérisme, contribuent à la satisfaction du public qui se reconnaît dans les thèmes abordés et y retrouve les propos qu'il aime entendre. Evidemment, ceci n'est qu'une interprétation personnelle qui pourrait trouver une réponse sans doute plus simple dans le pouvoir critique du théâtre dans les nombreuses œuvres traitant le thème du travail. Mais, il faut avouer que même avec la plus grande volonté didactique, il est difficile de faire une synthèse fidèle des luttes sociales actuelles à travers une seule pièce. C'est, à mon sens, au spectateur d'extrapoler les situations et les conflits très particuliers auxquels il assiste. Le théâtre social implique donc une participation du spectateur pouvant aller jusqu'à l'identification. "Débrayage" est moins didactique qu'une pièce de Brecht : Rémi DE VOS invite le spectateur à la réflexion par des biais détournés en usant du monologue, et sans utiliser des pancartes ou des interludes musicaux. Le spectateur s'identifie davantage au personnage, qu'il ne le juge. 7. Intervenants extérieurs Janick DANIELS, metteur en scène, et scénographe professionnelle- (voir CV) ; 1 costumière et accessoiriste professionnelle : Rose BORN 1 vidéaste-photographe professionnel : Erik DUCKERS 2 créateurs régie lumière/son professionnels : Laurent DE BRUYNE et François DE BRAUWERE, travail lumière sur toile de fond, apport musical ; 1 équipe de graphistes, afin de concrétiser la réalisation de l'affiche et les folders, la création de ceux-ci étant réalisée par l'équipe du Souffle, elle-même. 8. Objectifs et publics visés a. Le projet interrégional : le projet répond aux demandes du contrat programme en tant que centre culturel régional. b. L’originalité du contenu : le désir de ce projet correspond aux exigences générales du Théâtre du Souffle à la fois dans le tout public et dans le milieu scolaire. Dans le cas présent ce projet théâtral peut provoquer plusieurs débats sur le monde du travail et correspond à un objectif intégré : les rapports sociaux entre collègues de travail, les rapports avec la hiérarchie, la place de l’humain et les répercussions du travail sur la vie privée etc.…. c. Publics visés : Le projet répond à des exigences larges de diffusion vers un public le plus large possible notamment pour des raisons économiques de financement. Il s’inscrit parfaitement dans le « cycle scène ouverte » du CENTRE CULTUREL DE VERVIERS et dans les agendas des divers lieux de diffusions : Theux, Liège, Stavelot, Welkenraedt. Il s’inscrit donc dans une programmation de saison, prévue à l’avance. Le projet répond aux exigences du cadre scolaire et aux aspects pédagogiques demandés par le corps professoral du secondaire. 11. Rappel historique des spectacles du Théâtre du Souffle 1986 Massacrons Vivaldi (de D. MERCER) 1987 Elle disait pour mourir (de P. WILLEMS) 1988 Vol au-dessus d'un nid de coucou (de D. WASSERMAN) 1989 La cantatrice chauve (d'E. IONESCO) 1989 Le p'tit bal perdu (de BOURVIL) 1990 Festino (création collective) 1991 J'arrive (cabaret chanson française) 1992 Les contes d'Ionesco (d'E. IONESCO) 1994 Les sketches de Pinter (de H. PINTER) 1996 Elephant Man (de POMERANCE) 1998 La station Champbaudet (d'E. LABICHE) 1999 Les Zazous (cabaret chanson française) 2000 Bruits de bottes et autres sketches (de B. BRECHT et K. VALENTIN) 2002 Le Bourgeois Gentilhomme (de MOLIERE) 2004 Un air de famille (de JAOUI/BACRI) 2006 Un fil à la patte (de FEYDEAU) 2008 Arlequin, serviteur de deux maîtres (de GOLDONI) 2010 Le spectateur condamné à mort (de M. VISNIEC) 2013 Débrayage (de Rémi DE VOS)