El Roûse dè Ste Ernèle

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Roûse dè SteErnèle
SteErnèle
Dossier de Presse
Drame (!) en 3 actes et un prologue de Georges Willame
Samedi 6 décembre 2008 à 20h
Dimanche 7 décembre 2008 à 15h
Waux Hall de Nivelles
Presse :
Nicolas Wéry
Places L. Schiffelers, 9 / 1400 Nivelles
GSM : 0474 / 66 12 14
Benjamin Dellisse
Faubourg de Namur 100 / 1400 Nivelles
[email protected]
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Distribution :
Cercle Royal Dramatique « les XIII » asbl
Nivelles
Rue de Charleroi, 28
1400 Nivelles
Tel / Fax : 067 / 21 48 15
www.lesXIII.be
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Roûse
parJeanFauconnier(metteur en scène)
Comment expliquer l’engouement que provoque cette comédie musicale du théâtre wallon à chacune de ses
apparitions depuis sa création le 2 mars 1890 au Vî Focsâl (actuel Square Gabrielle Petit)?
Le Cercle Royal Les XIII, qui en est le dépositaire depuis le décès du Dr Declercq, en donne deux représentations au
Waux-Hall (cette année les 6 et 7 décembre) tous les 6 ans chaque fois devant un public nombreux et enthousiaste.
Les raisons de ce succès :
La trame en est toute simple : une légende comme nous en contaient jadis nos grand’mères.
Un Roi, père de 3 enfants est cloué dans son fauteuil par un mal paralysant de la jambe. En l’apprenant, un paysan va
proposer au Roi un remède miraculeux : la rose de Sainte Ernèle.
Le Roi envoie immédiatement ses enfants dans les bois à la recherche de la rose, moyennant bonne récompense. La
princesse la trouve, mais vient à rencontrer son frère aîné, un ambitieux qui ne rêve que de pouvoir et de fortune. Le
frère tue sa sœur, puis rapporte la rose au Roi, qui s’en trouve guéri.
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A l’endroit du drame, un roseau est coupé par un berger, qui en réalise un sifflet, dont sort la voix de la Princesse
défunte accusant l’assassin. Un maquignon qui a échangé ses chevaux contre le sifflet, va porter celui-ci au Roi guéri,
qui est effondré en apprenant le drame et condamne à mort son fils aîné.
Cette histoire, contée par M. Louis Bréda, surnommé Barète est tirée d’une légende répandue en Europe (Allemagne,
Suisse, France) avec quelques variantes : ainsi le roseau est parfois un os
Le thème, en apparence dramatique, est émaillé de nombreuses drôleries, provoquées notamment par la Reine
sourde, qui agace son mari par son verbiage d’ancienne fermière.
Le langage utilisé est celui de gens tout simples, mis dans la bouche des grands : Roi, Princes, Ministre, ce qui à la fois
étonne et amuse le public.
Avant les 3 actes de la pièce, un prologue, non dû à la plume de Georges Willame (il s’agit en fait d’une scène
populaire due à la plume de M. Rimé « In escrenne à l’vîye moûde »), met en scène une famille de paysans, dans leur
vie de tous les jours fin du XIXème, et offre une occasion de montrer les ustensiles ménagers bien différents de ceux
utilisés actuellement, de même que les prix pratiqués pour des produits usuels : allumettes, beurre, bière….
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Les chants interprétés en wallon par quelques comédiens, accompagné par un orchestre symphonique nivellois, sont
tirés des opérettes de l’époque, ce qui ranime la nostalgie des amateurs. On reconnaîtra des airs de « Faust », « La
Mascotte », »La Fille du Tambour Major » et également des œuvres de SOUSA, Franz SCHUBERT, Johann STRAUSS,
Louis GANNE, CHOPIN et autres célèbres auteurs…Un des chants mérite une attention particulière : il s’agit du chant
de Guiyaume au 2ème acte. Inexistant lors de la création de la pièce, il fut introduit plus tard et subit par la suite des
modifications du texte de l’un ou l’autre couplet de manière à s’adapter à la situation ou à la politique de Nivelles à
chaque époque : rivière Yaya voûtée, garde civique, corps musical, sinistrés, marché du samedi, flèche de la Collégiale,
obélisque…Ce sera encore le cas cette fois.
La langue utilisée, est un wallon aclot qui a traversé plus d’un siècle sans une égratignure.
L’année de sa création, en 1890, le succès de la pièce fut tel que la Gavotte, cercle dialectal de l’époque, qui
regroupait la jeunesse estudiantine et intellectuelle locale, dut l’interpréter 7 fois, et notamment à Waterloo et à
Liège, à l’occasion d’un concours. Lors de celui-ci, la pièce fut considérée hors concours car elle ne répondait pas aux
critères imposés. Toutefois, dès qu’ils l’apprirent, les aclots furent présents, à la gare de l’est, pour accueillir, toutes
fanfares réunies, la troupe de la Gavotte, qui fut reçue en triomphe.
Revenons sur le texte de G. Willame ; il évoque d’une façon prémonitoire les modifications profondes entamées au
XXème et toujours en cours au XXIème : p. ex. l’obligation scolaire (loi de 1914, appliquée en 1919), le service militaire
pour tous (loi de 1909) et bien sûr la régionalisation toujours d’actualité.
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Par rapport au texte original de Willame, quelques ajouts ont été inventés par certains interprètes, Georges
CHARLES et François ERNAELSTEEN notamment. Loin d’en diminuer la saveur, le texte en ressort enrichi ; ces
modifications, très peu nombreuses, ont donc été maintenues.
A noter aussi que, tout comme le carnaval de Binche, cette pièce est in exportable : lors de ses rares apparitions
hors Nivelles, comme à Waterloo, La Louvière, elle ne rencontra qu’un piètre succès.
Comme dit plus haut, la pièce rencontre chaque fois un succès considérable, certains spectateurs, qui se vantent
de ne jamais rater une représentation, connaissent par cœur le texte des répliques
De nombreux saints sont référencés dans la pièce. On leur attribue des pouvoirs de guérison ; en voici quelquesuns dont vous pourrez toujours tirer profit :
Sainte Renelde : maladies de la peau et des yeux ; ulcères
Saint Quirin : plaies ; kystes. L’herbe de Saint Quirin est, selon certaines sources, le tussilage ou le bugle rampant,
hypothèse probable.
Saint Léonard : infirmités, maux chroniques, douleurs d’enfantement, claudication, paralysie, captivité ( ?),
syphilis (??)
Sainte Barbe : plaies, intercessions auprès de la Vierge ; brûlures.
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A la création, le célèbre provençal Frédéric Mistral a entretenu une correspondance avec Georges Willame, dans
laquelle il signale que la légende de Sainte Renelde existe aussi dans sa région ; la plante miraculeuse s’appelle
pimprenelle.
L’existence de certains faits cités : comète, foire de Binche a été vérifiée par M. Louis Genty, musicien bien connu,
qui a tenu longtemps la baguette pour l’orchestre d’El Roûse
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Distribution
Avec :
Jean Fauconnier
Lè Rwè
Jean Loicq
La Rin.ne
Valérie Loicq
Jènèvièfe (la Princesse)
Alexandre Lennaertz
Guiyaume (le Prince ainé)
Benjamin Dellisse
Furmin (le Prince cadet)
Sébastien Liénard
Bènwèt (le domestique)
Thierry Fasbender
El Minisse
Gérard Debroux
Tiche (le marchand de chevaux)
David Gauthier
El Bèrdji
Prologue :
Jacques Stassin
Batisse Pantchou
Paule Plasman
Janète (la femme de Batisse)
Gaëlle Degauquier
Catrine (la fille de Batisse)
Benjamin Dellisse
Bèbert
Nicolas Wéry
Charlot
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Equipederéalisation
Mise en scène
Jean Fauconnier
Assistant à la mise en scène
Jacques Stassin
Chef d’orchestre
Nathalie Muspratt
Répétitrice chant
Joëlle Hoet
Régie Son
Benoît Hanse (DSL Créations)
Costume
Remacle
Perruques
Hair Fun
Réalisation dessin affiche
Pad’r
Réalisation affiche - programme
delcreating.be
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JeanFauconnier
(metteur en scène)
Jean Fauconnier assure sa quatrième mise en scène d’ « El Roûse dè Ste Ernèle », après 1990 – 1996 et 2002, voila 2008.
Cette pièce, Jean la connait bien. En effet, il y interprète un rôle pour la sixième fois. Après avoir été fois le prince
Guiyaume, il interprétera pour la deuxième fois le Rwè.
Jean est le plus ancien membre du cercle des XIII y étant entré en 1969. Il a joué dans plusieurs pièces et en a mis
quelques unes en scène.
Il faut aussi partie du trio Aclot, avec Joëlle Hoet et Catherine Peduzzi.
Jean est aussi le président du Rif Tout Dju, la revue bimestrielle Nivelloise.
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NathalieMuspratt
Nathalie
Muspratt
(chef d’orchestre)
Depuis ses 8 ans, Nathalie voue une passion toute particulière à la musique. Elle se forme à la flûte traversière pour
entrer au conservatoire en 1998, dans la classe de Mr Dumortier. Elle obtient une grande distinction pour sa dernière
licence de flûte traversière et piccolo en 2005.
Petit à petit, elle se découvre une véritable vocation pour la direction d’orchestre. C’est dans ce domaine qu’elle a
terminé en juillet 2006 sa dernière année d’étude avec distinction, dans la classe de Mr Van den Broeck.
A son actif en tant que chef d'orchestre, figurent toute une série de concerts, notamment avec le Corps Musical
Nivellois et le Kempisch Jeugd Orkest. Elle a aussi dirigé des orchestres prestigieux tels le Vlaams Radio Orkest ou
l'Orchestre National de Belgique.
Direction musical :
• Depuis Octobre 2006 : Chef attitré du Kempisch Jeugdorkest.
•17 juillet 2006 : Direction de l’Orchestre National de Belgique dans le cadre de l’enregistrement d’une émission
télévisée pour la VRT.
•Depuis août 2002 : Direction du Corps Musical Nivellois. Organisation d’un stage d’harmonie tous les ans en août
pour une cinquantaine de jeunes.
•…
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Source : http://ancien.corpsmusicalnivellois.be/
JoëlleHoet
Joëlle
Hoet
(répétitrice des chants)
Joëlle Hoet fait ses études de piano auprès d’Anne-Marie-De Clercq à l’académie de Nivelles. Elle reçoit en 1994 la
médaille du gouvernement dans cette discipline (programme : 1er mouvement du 2e concerto de St Saens, Rhapsodie
de Brahms, Sonate de Schubert, Prélude et Fuge de Bach …).
Joëlle a également suivi un Master Class chez Vassile Genov en 2000.
Elle accompagne avec grand plaisir solistes et chorales (Chanson du Monde de Nivelles, les Picolos de Nivelles, La Vielle
de Wavre, la Gallemarde de La Hulpe, le Chœur du Brabant Wallon de Louvain-La-Neuve et récemment la Chorale
Universitaire de Louvain-la-Neuve).
Elle a pris en main pendant quelques années les enfants des choristes des Chansons du Monde, le groupe s’est appelé
les chants heureux et a monté notamment Le Roi Lion en comédie musicale
Elle dirige un petit groupe vocal nivellois ,les Fadaises, qui anime régulièrement des messes de mariage et divers
événements.
Elle a suivi un stage de direction chorale A Cœur Joie chez Joel De Coster. Elle chante depuis en voix d’alto dans son
ensemble vocal I Quattro Elementi de Court- St-Etienne.
Entre mai 2006 et septembre 2008, Joëlle assurait aussi la direction de la Rivelaine , chorale de Lillois composée d’une
septantaine de choristes.
Elle est aussi membre du Trio Aclot, avec Jean Fauconnier et Catherine Peduzzi.
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Source : http://www.lesfadaises.be
Pad’r
(dessin affiche)
Caricaturiste bien connu des téléspectateur sportif de la RTBF. Il est actuellement l’auteur des dessins passant sur
l’antenne de « La Deux » le lundi soir lors de l’émission « Studio 1 ». Auparavant, il avait déjà dessiné pour les
émissions de l’Euro 2004, Match 1, la Formule 1 …
Il dessine aussi pour le magazine du Sporting d’Anderlecht et le Sport Foot Magazine.
Hors sport, on peut aussi retrouver ses croquis dans les pages du Télépro.
Il a côtoyé de grands noms, Armande Altaï, Edouard Baer, Billy Crawford, Jamel, Bruno Solo, Frank Dubosc, et bien
d’autre , qu’il caricaturait et qu’eux même le représentait lors de l’émission de radio « sens interdit » sur NRJ.
Il a entre autre collaboré avec le journal « Le Soir », les Frères Taloche, Claude Eerdekens , les Editions Panini.
Dernièrement, il a participé au dernier livre de Stephan Pauwels , « Coups de gueule / Coups de Coeur de Stef -- Un an
de Studio 1 », où l’on y retrouve quelques uns de ses croquis.
Pour le Cercle « les XIII », il a changé complètement de style en réalisant pour la première fois, un dessin pour une
affiche de théâtre.
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Source : http://www.padr.be
RenseignementPratique
Cette pièce est jouée en moyenne tous les 6 ans. La dernière représentation remonte au samedi 23 novembre où les
acteurs avaient joué deux fois dans la journée.
Cette année les représentations se dérouleront au Waux Hall de Nivelles :
• Samedi 6 décembre 2008 à 20 heures
• Dimanche 7 décembre 2008 à 15 heures
Prix : 18 €
Réservation : auprès des membres, 067/21.48.15, www.lesXIII.be
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LeCercle« lesXIII »
LesOrigines
Au sein du personnel des Papeteries Delcroix, actuellement ARJO WIGGINS, le comptable
Jules PIRET a fait croire au directeur M. NOORDHOEK, un Hollandais, qu’un contremaître, Paul
EVERART, allait reprendre le cabaret de Charles GOSSIAUX, rue de Soignies à Nivelles. La blague
éventée aux petites heures, les compères dans l’euphorie (sans doute due au nombre de tournées
générales) décidèrent de fonder un cercle dramatique. Ils étaient 13, le 13 décembres 1921, la
dénomination du cercle était trouvée …
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LesActivités
Le Cercle a pour objet de promouvoir l’art dramatique amateur sous toutes ses formes en veillant
à la défense du beau tout en sauvegardant la morale. Il peut s’intéresser aux manifestations philanthropiques,
littéraires, artistiques ou autres dans le cadre de ses attributions.
Jusqu’à la fin des années 50, les pièces jouées en français font jeu égal avec celles jouées en
wallon. A partir de 1959, le cercle se tourne résolument et uniquement vers le théâtre wallon. Les auteurs
sont soit Aclots, soit originaires d’une région de Wallonie. Dans ce cas, les pièces sont adaptées en nivellois
par un membre du cercle.
Régulièrement, le cercle présente le grand classique nivellois «El roûse dè Sinte Ernèle» ainsi que
des «revues» sur la vie aclote.
Certaines de ces pièces ont été présentées plusieurs fois à Nivelles ou dans d’autres communes
de Wallonie.
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28 rue de Charleroi – 1400 Nivelles
[email protected] - www.lesXIII.be