CCE Extra du 30 juillet 2015 - CR CFDT Vf

Transcription

CCE Extra du 30 juillet 2015 - CR CFDT Vf
CCE Extra du 30 juillet 2015
Président du CCE : Hervé Dufoix
Directeur Général : Hervé Estampes
DRH : Françoise Tirilly
Début de la séance : jeudi 30 juillet 8h37
Le Président :
Nous contestons la nomination d’André thomas en tant que RSCE pour la délégation CFE/CGC,
mais nous l’accueillons aujourd’hui dans cette instance en attendant le verdict du tribunal.
Le point 2 de l’ordre du jour concernant le rapport d’activité ne sera pas abordé lors de cette
session et sera reporté au CCE de septembre.
Nous terminerons donc en fin de matinée.
CFDT : avant de commencer les débats, j’aimerais revenir sur la question du portail Ulysse et
le signalement du bug sur le forfait proposé en région parisienne auquel M. Dufoix a répondu
‘‘appelez la DSI’’. Je trouve votre réponse irrespectueuse et malvenue, vis-à-vis du personnel
qui vous a posé cette question.
HD : Notre service ne peut répondre à toutes les demandes ; nous ne sommes pas les
plombiers de l’AFPA.
Le Directeur Général :
Bilan à fin juin, la situation est grave mais pas désespérée.
Les régions continuent à réduire leur activité. Les détenus sont passés dans le droit commun
(financement régions). On assiste à une faible montée du CPF, nous avons toujours un
problème de visibilité sur le CPF, nous observons une frilosité de la part des FONGECIF et
OPCA, ce qui se traduit pour le premier semestre, à 1,5 milliard d’euros de retiré du
financement de la formation professionnelle (dixit OPCA et COPANEF).
Qu’est ce qui va s’améliorer d’ici la fin de l’année :
• Le PASP est augmenté de 9 M€ et ça c’est signé.
• De plus un complément de 10M€ est prévu pour le programme DECLIC, à destination
de jeunes issus de Zones Urbaines sensibles (soit 30M€ sur 3 ans à raison de 10M€/an)
ce programme était connu sous le nom de ‘‘2000 jeunes décrocheurs’’.
Donc +19M€ de PASP en 2015 qui viennent s’ajouter aux 76M€ contractualisés en
début d’année. Ces données n’apparaissent pas dans les comptes fin juin car ces
mesures sont en cours de signature.
• Plan 60 000 parcours avec un budget de 175M€ (dotation de 100H/DE crédité sur les
comptes du CPF via le FPSPP). Ces fonds ne viendront pas systématiquement en
addition des enveloppes existantes, mais cela peut représenter en gros 10% d’activité
en plus pour l’AFPA.
• Plan 40 000 formations prioritaires pour l’emploi (annoncé le 9 juin), à destination des
TPE PME via les OPCA et PE avec un budget de 122M€. Cette enveloppe étant pilotée
par OPCA et PE, nous sommes plus confiants.
• Ces deux dernières mesures représentent un budget cumulé de 300M€ qui n’est pas à
l’usage exclusif de l’AFPA. Il est donc difficile de dire exactement quelles sommes nous
reviendront.
Donc un premier semestre avec tous les moteurs éteints, mis à part le marché privé qui se
maintient malgré la crise de ce secteur. Mais nous voyons pour le second semestre de bonnes
nouvelles sous forme de plans d’urgence qui peuvent avoir des effets sur la fin de l’année.
Dans le document Page 3 : il nous manque 25M€ par rapport à l’année N-1, mais je rappelle
les conditions exceptionnelles du début 2014 (fin de l’effet du plan 100 000). Par contre, nous
sommes nettement en dessous de la projection du budget 2015 mais j’y reviendrai.
CCE Extra du 30 juillet 2015 - CR CFDT Vf.doc
Mis à jour le 31 juillet 2015
Par contre, nous avons moins de charges que prévu, sur la masse salariale. Attention au
chiffre indiquant une avance sur les charges de fonctionnement car ils ne font pas apparaître
certains engagements qui se réaliseront en fin d’année, tels les chantiers amiantes.
Page 4 et 5 : nous sommes en retard sur les HTS de 4% par rapport au budget.
Page 10 : le Chiffre d’Affaires fin juin est en retard : -17M€ sur le budget (en dessous du
budget révisé), dont 11 sont imputables directement aux Conseils Régionaux. Avec Pôle
Emploi, c’est beaucoup mieux.
• Pour l’AGEFIPH, qui était 60M€ voilà trois ans, l’activité est en train de disparaitre
d’année en année.
• PASP : c’est 76M€, comme prévu et à la clôture d’août nous aurons une autre ligne de
9M€ puis un complément de 10M€ pour l’action DECLIC.
• La comparaison avec l’année dernière sur les publics spécifiques est à modérer car il y
avait eu une surconsommation sur les publics DOMIENS et Militaires.
• Pour le CIF, nous sommes en stagnation.
• Pour le CSP, grande déception ; le CPF a mis en panne le système.
• Les POE devraient redémarrer via l’action visant les TPE/PME (OPCA).
• Le résultat Entreprise est bon compte tenu des difficultés actuelles du marché.
Les parts de marchés sur les Appels d’Offre des Conseil Régionaux sont maintenant à peu près
connus et stables, la photo à fin juin n’est pas bonne. Tout va se jouer sur la rentrée de
septembre.
Page 13 : on observe 34 ETP en dessous des prévisions budgétaires ; nous n’avons pas réussi
à inverser la tendance depuis 3 ans, car ces économies ne suffisent pas tant que l’activité ne
redémarre pas. "Chaque fois qu’un moteur s’allume, deux s’éteignent"(dixit DG).
Les perspectives sur 2016 avec les élections régionales n’augurent pas d’amélioration sur
l’activité.
Page 15 : Sur les BEA, on a rien signé donc on est en avance.
Page 16 : Les encaissements sont bien meilleurs que précédemment. Le solde net de
trésorerie à fin juin est positif avec +9,5M€, avec une Autorisation de Découvert de 52M€ cela
nous permet d’envisager une marge de manœuvre 61,5M€.
Mais cette situation n’est pas stabilisée pour autant, car il manque 40M€ + 10M€ (Etat) pour
les prêts à Moyen Terme. Il manque également, pour les banques, les 10M€/trimestre de prêt
à Court Terme.
1. Toute cette histoire a commencé avec les banquiers, qui en 2014 n’ont versé que 10M€
au lieu des 40 prévus en invoquant la mise en place du Plan de Refondation acte II.
2. Pour permettre d’assurer les salaires nous avons gelé les cotisations URSSAF dès
septembre 2014, en créant un passif social équivalent à la hauteur des promesses qui
n’avaient pas été tenues.
3. Aujourd’hui les banquiers attendent que l’état verse les 40M€ prévus pour reprendre les
versements de 10M€/Trimestre.
4. Comme l’argent n’est toujours pas sur le compte de l’AFPA (le versement devrait être
fait d’ici fin août) tout ceci étant imbriqué, personne ne bouge.
5. Si l’Etat débloque les 40M€, en septembre les banquiers devraient donc revenir autour
de la table de négo et quand les versements auront repris, nous pourrons commencer à
payer le Passif Social dont le remboursement s’étale sur 36 mois.
La bonne santé de la trésorerie ne tient qu’à la mise en place d’une stratégie de
menaces permanentes et d’anticipations.
Les 40M€ diminuerons les dettes CT et augmenteront les dettes LT ave une nouveauté sur les
taux qui ont baissé de 4% à 3,57%.
L’atterrissage du budget se situe entre 735M€ et 740M€, donc en dessous des prévisions
(socle, référence et autre objectif). Avec les économies faites sur les charges, on
arrivera avec un EBE égal au budget.
CCE Extra du 30 juillet 2015 - CR CFDT Vf.doc
2
En conclusion :
• La situation à fin juin est grave,
• la tréso est à surveiller mais c’est maitrisé.
• l’EBE correct.
• Le CA est toujours en dessous et peu de mesures structurelles.
• Et pour les ETP et l’activité pas de projection de reprise envisageable.
Le moment est donc compliqué.
Les bonnes nouvelles (car il y en a) c’est :
• le retour de l’AFPA dans le SPE, ce qui augure de nouveaux projets en différents points
du territoire –ce qui devrait nous permettre de développer l’offre d’accompagnement.
• le PASP qui augmente sur les 3 ans qui viennent
• Le plan des 2000 jeunes (DECLIC). C’est un très gros enjeu pour nous. Il faut le réussir.
Déclaration COMECO :
Un an après la mise en place du droit d’alerte, la Commission Economique du CCE n’a
toujours pas de réponses à la plupart de ses questions. Depuis, la situation économique ne
s’est pas améliorée, bien au contraire et d’autres questionnements se sont ajoutés au sujet de
la pérennité à court et à long terme de notre Association.
A propos du court terme :
• Vu le bilan catastrophique de l’activité observé sur le premier semestre, quelles
sont les mesures concrètes pour redresser la situation dans les plus brefs délais ?
• Quelles sont les étapes et les modalités de mise en œuvre de la Convention
d’Objectifs et de Moyens au niveau national et sa déclinaison régionale ? Qui
concoure à son élaboration ? Nous vous rappelons que les organisations syndicales
de l’AFPA ont demandées à y être associées.
• Nous ne voyons pas l’influence des mesures ‘‘Coupe-File’’ sur la saturation du
dispositif. Quelle estimation en faites-vous ?
• Quels sont les premiers résultats en rapport avec le dispositif ‘‘2000 jeunes’’ ?
• Où en est le chantier de mise en œuvre des groupements d’achat par appel d’offre
des formations à vocation nationale ? Ce travail étant piloté par le CNEFOP, l’AFPA
a-t-elle participé à celui-ci ?
• Le bilan du premier semestre nous montre que nous sommes toujours en dessous
du budget prévisionnel des ETP (-34 ETP à fin juin), comment pourrons nous gérer
une reprise d’activité ?
• La gouvernance actuelle a toujours mis en avant sa volonté de diminuer la
précarité. Comment expliquez-vous que le nombre de CDD soit supérieur aux
prévisions, de même que le budget consacré aux Intérimaires ? Pourquoi le nombre
de CDI est-il au contraire déjà inférieur aux objectifs 2015 ?
• Où en sont les négociations financières entre l’AFPA, les banques et l’état ?
• Les investissements en rapport avec les CPER ayant pour échéance octobre 2015,
quels sont les dossiers et les montants permettant de justifier l’utilisation de
l’intégralité de ces fonds dans le délai imparti ?
• La projection d’atterrissage 2015 semble nous placer bien en dessous du scénario
socle de 746M€, quelles sont les mesures envisagées en rapport ?
• Sur le premier semestre 2015, malgré une amélioration des encaissements, nous
observons une augmentation conséquente de la dette nette à court terme de plus
de 50M€, quelles mesures sont envisagées pour redresser cette situation ? quelles
sont les limites à cette hémorragie ?
• Au vu de la perte d’activité sur cette période, il y tout lieu de penser que la
trésorerie risque d’être à nouveau dans le rouge d’ici la fin de l’année. Un nouveau
moratoire social, ou d’autres mesures ont-elles déjà été envisagées pour le second
semestre ?
• Quand est prévu le versement des 40M€ en rapport avec les obligations, lié au
protocole, conformément aux engagements pris par l’Etat en 2013 ? Qu’en est-il
des 25M€ supplémentaires annoncés pour la fin du 1er semestre 2015 ?
• Concernant le développement Entreprise, après l’euphorie et les projections
optimistes, quels sont les objectifs actuels sur le marché privé ?
CCE Extra du 30 juillet 2015 - CR CFDT Vf.doc
3
En ce qui concerne le long terme :
• Depuis quatre ans, nous constatons que la perte d’activité est plus rapide que les
économies drastiques réalisées sur la masse salariale. Pour autant les résultats ne
sont toujours pas au rendez-vous. Comment comptez-vous agir pour obtenir une
reprise d’activité dès septembre ?
• Quel est le calendrier des travaux de mises en place de l’EPIC et de la filiale SCIC ?
• Le problème de l’immobilier n’est toujours pas réglé, quel échéancier est prévu
pour solder cette situation ?
• Nous voulons le calendrier de refinancement en rapport avec le projet de Plan de
Refondation acte II.
Depuis trois ans, vous nous annoncez régulièrement être en reprise. Après avoir touché le
fond, nous constatons que telle une pierre, nous coulons inexorablement. Comment et quand
la situation s’inversera-t-elle ? En attendant de revoir la surface, nous demandons une réponse
argumentée à tous ces questionnements. La Commission Economique conseille donc aux élus
la poursuite du droit d’alerte.
Hervé Estampes : Les mesures concrètes s’articulent autour de l’opération DECLIC.
La convention est signée depuis mardi 28 juillet, dès septembre çà démarre, 2000 jeunes à
réaliser en 4 mois.
Nous avons été surpris de l’annonce du 1er ministre fin mars de cette mesure 2000 jeunes.
Mais rien n’était prêt. Donc il a fallu construire avec le ministère en cours de route, au fur et à
mesure des annonces ministérielles.
La convention a été finalisée hier. Est-ce que le dispositif est identifié ? Oui sur 40 centres, les
acteurs sont-ils identifiés ? Oui avec les Psy, ASE, 0,5 ETP par site affecté …
Il y a un mois je ne connaissais encore rien de cette mesure.
Est-ce que l’on peut trouver 2000 stagiaires ? Les Missions Locales disent c’est possible.
Donc tout ceci ne nous parait pas impossible. Ce projet se construit dans l’urgence donc les DR
ne le connaissent pas forcément.
Délégation : Tout est mis en œuvre pour sauver le bébé, mais nous voulons que vous
demandiez des mesures pérennes au niveau politique. De plus n’y a-t-il pas une contradiction
entre le fait de devoir améliorer notre accompagnement et la précipitation avec laquelle on
répond à cette offre uniquement dans le but de soutenir la trésorerie.
HE : Nous sommes en cours de résolution permanente des problèmes qui se posent. Donc
quand l’Etat dit les 10M€ doivent être consommés avant fin 2015…
L’accompagnement est en cours de refonte depuis un an et c’est Rémy Bordet qui est en
charge de ce renouveau. L’objectif initial était de permettre la mise en avant de cette
spécificité de l’AFPA.
Quand l’opération DECLIC est arrivée il est évident que l’on s’est raccroché à cette nouveauté.
Il y a beaucoup de recyclage de pratique ancienne dans cette façon de revoir
l’accompagnement.
Le lien avec le Socle, Agir et Agir+ sera bien fait pour répondre aux nombreux appels d’offres.
En ce qui concerne la décision politique. La question ‘‘Que sera l’AFPA de demain ?’’ a été
posée lors de la définition de l’Acte II du Plan de Refondation. Un an plus tard qu’est ce qui a
changé :
• L’intégration de l’AFPA dans le SPE,
• Le projet de dévolution de l’immobilier,
• La redéfinition de la subvention et des missions du PASP
Il y a un an tout ceci n’existait pas, en effet ce n’est pas suffisant, mais tout ceci n’est pas
négligeable.
CCE Extra du 30 juillet 2015 - CR CFDT Vf.doc
4
CFDT : Nous sommes inquiets sur la lenteur des prises de décision sur l’émission des
ordonnances qui s’y rapportent.
Ce qui nous inquiète aussi, est en rapport avec les espoirs que l’on met sur l’EPIC, la SCIC, la
COM ; d’autant plus que tout ceci semble très lent à se mettre en œuvre.
Où en est l’entrée de l’AFPA dans les CREFOP ?
Donnez-nous la liste des 112 centres retenus pour la dévolution.
Quand la pratique des Conseil Régionaux va-t-elle être impactée par les mises en place des
COM ?
HE : Nous avons la compétence Emploi qui est du domaine national (Etat) et la Formation
Professionnelle qui elle est de dimension régionale. La loi NOTRe avait préconisé que l’Emploi
puisse être piloté par les régions. Mais l’Etat a refusé. Nous pensons que la situation n’est pas
figée, nous espérons que l’Etat reprenne la main sur la Formation Professionnelle.
Nous l’évoquons régulièrement dans les contacts que nous avons avec l’Etat.
La loi de Modernisation du Dialogue Social passe au Conseil Constitutionnel, donc nous n’avons
toujours pas la mise œuvre des mesures en faveur de l’AFPA qui s’y rapportent.
Aujourd’hui, ce qui est prévu c’est un processus de 18 mois pour définir le passage en EPIC et
la dévolution. Donc, je ne peux pas vous dire comment cela se passera dans le détail.
Un attaché du cabinet Rebsamen va venir piloter ce projet, mais c’est déjà le deuxième depuis
les annonces. Nous avons évoqué avec le Président Barou qu’il fallait être plus efficace car
nous perdons du temps. C’est le travail de ces différents conseillers qui permettra à l’Etat de
porter le dossier à Bruxelles. Dans un premier temps, la DGEFP s’est faite écartée de ce projet
et c’est Bercy qui a repris le sujet en main, afin de définir l’EPIC et ses missions. Mais nous
avons demandé à ce que la DGEFP reprenne le pilotage de ce sujet.
CFDT : Mais vous vous présentez comme étant au centre du jeu, alors que les retours que
nous avons sur votre place dans les négos n’ont pas l’air de vous y positionner aussi
clairement. Acteurs ou spectateurs ?
HE : Non, nous sommes toujours acteurs de ces différentes actions.
Nous sommes contraints par le court terme mais il faut aussi se projeter. Il est vrai qu’au vu
de nos chiffres nous n’avons toujours pas convaincu notre environnement politique.
CFDT : Vous êtes d’accord avec nos propositions mais vous n’apportez aucune réponse à nos
questions, ce comportement nous interroge sur la possibilité de porter nos questions à
l’extérieur. Vous ne nous semblez pas être en capacité de nous répondre.
HE : A propos de Bruxelles, à l’heure actuelle, rien n’a encore été fait et on ne sait pas
comment cela va se mettre en place pour le moment. D’autant plus que ce sera une
présentation aux antipodes de ce que l’on a présenté voilà quelques années (à l’époque c’était
plutôt du genre : l’AFPA va voler de ses propres ailes).
D’ici la fin de l’année, la COM sera définie et c’est là que l’on connaitra notre mission en
rapport avec la politique d’Etat sur la Formation Professionnelle. On verra ce que l’on attend de
nous. C’est la DGEFP qui a en main la COM.
Si on peut y mettre de l’accompagnement, on pourrait alors couvrir la totalité de nos activités
par le statut EPIC.
La position est de défendre l’EPIC unique d’abord. Donc la filiale n’est pas une obligation pour
le moment. La loi n’en parle pas. De plus la SCIC n’est pas encore catégorisée en filiale, si on
peut s’en passer on ne fera pas de SCIC.
La filiale ne sera pas présentée à Bruxelles initialement et au final on peut se retrouver avec
100% d’EPIC et 0% de SCIC.
C‘est l’Etat qui va à Bruxelles mais nous serons toujours dans les réunions avec l’Etat. Nous
serons sur le porte bagage peut-être, mais nous y serons complètement associés.
Début 2016, nous aurons à suivre le dossier Européen, jusqu’à l’été 2016, date à laquelle les
choses devraient être figées. C’est l’objectif visé.
En ce qui concerne le financement, que vont devenir les obligations associatives alors que nous
ne serons plus une association ? Aujourd’hui juridiquement personne ne sait, ce qui interroge
les banques.
CCE Extra du 30 juillet 2015 - CR CFDT Vf.doc
5
En ce qui concerne la dévolution, elle se fera dans le cadre unique de l’activité Formation
Professionnelle et peut-être avec l’obligation d’y accueillir d’autres Organismes de Formation. Il
y aura un certain nombre de contraintes dans ce domaine. Il y aura des négos au coup par
coup. Par contre, concernant la gestion des hébergements, nous allons faire intervenir des
partenaires. Il faudra même lancer des Appels d’Offres pour lier de nouveaux partenariats.
Ceci permettra d’envisager des travaux, par le biais des aides qui nous seront versées dans le
cadre de l’accueil au public, avec le moins de prise en charge par l’AFPA et la gratuité des
hébergements pour les stagiaires.
Aujourd’hui 112 centres (ou 115 quand on compte les centre doubles : Caen, Cherbourg,
Clermont) sont évoqués pour la dévolution.
Nous avons aussi 17 sites sur lesquels nous sommes hébergés avec des baux.
Après la dévolution, il y aura de la maintenance à envisager sur certains centres. Donc ceci
explique qu’un certain nombre de centres n’aient pas été retenus dans ce schéma.
Nous recherchons un point d’équilibre, donc la liste bouge. D’autres solutions sont mêmes
envisageables en fonction de régions qui désirent récupérer la dévolution de certains centres
(Le Vigean, Cherbourg).
Donc pour le moment rien n’est figé, ce qui est le cas pour les anciens SOP et certaines DR.
Il y a eu 112 nominations de Directeurs de Centre refondés. A l’avenir il y aura une plus
grande contractualisation entre le DR et les DC. Il y aura plus de pression sur les DC en
tant que responsable de la Production de leur site (saturation des dispositifs). Les DC doivent
être en contact avec les entreprises, les Directions du Pôle Emploi local donc les ambassadeurs
de l’AFPA dans leur microcosme. Il faut donc les former et les sensibiliser sur ces missions.
La déclinaison régionale de la COM ne sera que de la cosmétique alors que le gros du sujet
sera sur la COM nationale. Et je suis prêt à associer tous les organisations
représentatives du personnel aux réunions techniques qui vont avoir lieu pour définir
la COM.
Les mesures ‘‘Coupe File’’ marchent assez peu pour le moment. Un coup de Boost sera réalisé
à la rentrée.
L’Appel d’Offres en groupement est un sujet au point mort. En ce moment, c’est plus en
rapport avec Pôle Emploi que cela se joue niveau national.
On développe des organisations qui nous permettent de fonctionner avec moins de
CDI. Le redémarrage d’activité, s’il y en a un, pourra se réaliser avec des CDD puis ensuite
nous verrons.
Le CDI-C ne concerne plus que 43 contrats et au vu des prochains marchés (renouvellement
de l’AO des licenciés, en septembre) ils seront transformés pour la plus grande partie d’entre
eux en CDI, dès janvier prochain, à partir du moment où nous aurons une meilleur visibilité.
Mais cela pourra s’accompagner d’une demande de mobilité géographique.
Sur le sujet financier, voir les éléments précédents. Les banques reviendront en septembre dès
que l’Etat aura versé à 40M€. La seule inquiétude se situe sur le changement de statut de
l’AFPA. Les banquiers commencent à s’interroger quant à la garantie des fonds qu’ils prêtent à
une association qui va disparaître.
A propos des investissements dans le cadre du CPER, tous les justificatifs sont prêts pour
récupérer l’argent en trésorerie. Nous avons déjà capté 23 M€ depuis le début de l’année.
En ce qui concerne le moratoire social, des discussions auront lieu jusqu’à fin décembre.
CCE Extra du 30 juillet 2015 - CR CFDT Vf.doc
6
Les objectifs sur le marché privé, qui est en panne, s’articulent autour d’un certain nombre
d’offres nouvelles à mettre en place dès septembre :
•
•
•
•
•
•
Actions Linky où nous sommes les seuls opérateurs pour le moment et ce marché court
sur 5 ans (2M€ de CA potentiel).
Chantier sur FIBAT et sur l’amiante.
Mise en place des Socles de Compétences qui intéressent aussi le secteur privé (des
dossiers sont en cours).
Le DIST (Dispositif d’Innovation Sociale Territorial).
AGEFOS et OPCALIA sont intéressés par l’outil Copilote 7 pour identifier les personnes
dans les circuits de formation et d’accès à l’emploi (une bombe sur le marché !).
Partenariat avec ADDECO sur l’outil Magellan, développé par l’AFPA et permettant
d’identifier les stagiaires qui sortent avec interfaçage sur les besoins des entreprises par
le biais d’ADDECO. En déploiement sur Strasbourg et Reims. La première année, on ne
se fera pas payer, ensuite on le vendra à d’autres entreprises telles que : Manpower,
Renault, Randsatt et autres intéressées. C’est un bon point auprès des entreprises.
Grands plans d’actions de la rentrée :
•
Développement des plateaux techniques mobiles comme sur le TP (Égletons pour le Sud
de la France et Douai la Fontaine pour le Nord). L’offre sera portée nationalement sous
la forme du TP Mobile.
• La filière aéronautique sera pilotée nationalement avec mobilité des formateurs et plus
de cohérence entre les politiques de centre.
• Recherche à l’identique sur les sujets de l’éolien et l’hydrolien. Les centres dédiés sont à
identifier.
Tout ceci va déboucher sur des plans d’action.
Nous ne coulons pas inexorablement, nous faisons tout, autour du multimodal, pour reprendre
la main.
Un énorme chantier arrive en lien avec le décret du 30 juin sur la qualité. Seulement un
tiers de nos formateurs sont qualifiés FPA et dès septembre un plan d’action sera déployé pour
que dans 3 ans 90% des formateurs passent le Titre FPA, majoritairement par VAE mais
également pour assurer la conversion culturelle sur le volet numérique nécessaire du fait que,
dans l’avenir, la quasi-totalité de nos formations se fera dans le format numérique
CFDT : La COM va-t-elle pouvoir imposer quelque chose au niveau des régions ?
HE : La COM avec l’état va définir des choses fondamentales comme l’accompagnement, les
rapports avec Pôle Emploi, les liens avec les DIRECCTE,… là il y aura des choses fortes qui
seront très cadrées.
La programmation sera remodelée pour qu’il y ait une meilleure cohabitation des différentes
missions, et une plus grande liberté pour les DC afin de saturer leur dispositif.
Si l’activité ne redémarre pas, l’activité partielle n’étant pas la panacée, ce n’est pas notre idée
de généraliser cette formule, nous serons donc alors dans une logique de PSE mais ce sera
sans moi et le Président Barou, ce ne sont pas dans nos objectifs. Quant aux aides au départ,
il n’y en aura pas.
Vous qui m’interrogez souvent sur les limites des découverts et autres pertes, je
peux vous dire qu’en effet, aujourd’hui nous sommes arrivés aux limites de
l’exercice.
Délégation : Depuis quelques mois, il y a un travail sur l’observatoire des métiers qu’en estil ?
HD : Il n’y a rien à vous présenter pour le moment.
HE : Ce travail est en cours et non finalisé, mais il est d’importance primordiale.
HD : Ce travail sera présenté au second semestre.
HE : j’aimerais que l’on vous le présente même s’il est encore sous la forme de projet.
CCE Extra du 30 juillet 2015 - CR CFDT Vf.doc
7
A propos de l’ingénierie il y aura +15 personnes en fin d’année pour la DIIP.
CFDT : Que fait encore Philippe Magnien (Elu du CR pays de la Loire) au CA de l’AFPA ?
HE : Il n’est venu qu’une seule fois
Pour en revenir à la précarité, c’est vrai que nous ne pouvons garantir la qualité de nos CDD à
nos clients. Demain, nous serons encore plus contraints, on ne pourra plus se permettre des
choses que l’on fait aujourd’hui. Il va falloir s’assurer de leur formation, d’où la notion de
formateur associés.
CFDT : nous n’avons pas avancé sur l’objectif ITI, donc avant d’aller sur les formateurs
associés, il faut d’abord se concentrer sur les ITI. Nous ne pouvons pas nous orienter plus vers
la Gretaisation de nos formateurs. Aujourd’hui le GRETA c’est : un CDI pour sept vacataires.
Des CDD que l’on appelle le vendredi pour le lundi matin en production.
On est toujours en incompréhension de votre position sur la précarité, notamment sur le corps
associé, au détriment du dispositif ITI.
HE : Aujourd’hui ces ITI on ne les trouve pas. Notre objectif est toujours de 300 et on peine.
Sur le thème de la mobilité (TP Mobile et Aéronautique) le fait de coordonner les compétences
par un pilotage national devrait permettre d’atteindre ces objectifs.
Un chantier sur les assistantes (AC-AT…) est prévu à la rentrée ; c’est le gros sujet
social de l’année (dixit DG).
‘‘L’exemple n’est pas une manière de manager’’, c’est la seule. Suite à quelques plusieurs
remarques faites çà et là, je ne supporte pas le fait que vous me disiez que certains
manageurs ne soient pas dans l’exemple.
Bonnes vacances car dès septembre il y aura beaucoup de boulot.
La secrétaire :
Rappel des questions sur la taxe d’apprentissage, les contrats Pro, les CDIC.
Demande de préciser les emplois occupés par les contrats d’avenir.
La séance est levée à 12H48
CCE Extra du 30 juillet 2015 - CR CFDT Vf.doc
8