Flash Info des Comités de développement du Finistère N°36-2014

Transcription

Flash Info des Comités de développement du Finistère N°36-2014
N°
36
Octobre 2014
des Comités de développement du Finistère
La rentrée au Centre de St Ségal : les formations font le plein !
Le centre de formation de Saint-Ségal tourne à plein régime.
Plus de 80 stagiaires et apprentis ont effectué leur rentrée
en formation au début du mois d’octobre. Encadrés par
l’équipe pédagogique de 10 formateurs et assistantes, ils
vont se préparer à leur futur métier dans les domaines de
l’élevage, des cultures et de l’agroéquipement.
Deux types de parcours de formation leur sont proposés : l'un
entre dans le cadre de la formation professionnelle et s'adresse
à un public de demandeurs d'emploi en reconversion
professionnelle, sa durée est de 6 à 9 mois avec des stages en
exploitation. L'autre se déroule en alternance dans le cadre de
contrats d'apprentissage de deux ans ou des contrats de
professionnalisation sur une durée de 15 mois.
Sur les 80 stagiaires, 30 sont en reconversion, âgés de 22 à 50
ans, provenant d’horizon très divers : coiffeuse, esthéticienne,
employés de la grande distribution ou de l’agroalimentaire, ils
ont fait le choix de travailler demain dans l’agriculture après un
stage de découverte de 2 semaines dans une exploitation. En
6 mois ou 9 mois, ils vont préparer un BPA ou un BPREA, pour
devenir salarié ou pour s’installer.
50 autres ont fait le choix de la formation en alternance et
viennent de signer leur premier contrat de travail : moitié en
apprentissage, moitié en contrat de professionnalisation.
Cette formule leur permet de passer progressivement, et en
douceur, de la formation scolaire à l’emploi tout en les
rendant opérationnels pour leur futur métier.
Ces formations préparent les stagiaires à des emplois dans
la production laitière (30 stagiaires), la production porcine
(15) ou la conduite de culture et le machinisme agricole (35).
La production laitière recherche des salariés polyvalents
maîtrisant plusieurs compétences de l'élevage, à la traite,
l'alimentation et la manipulation du matériel. La production
porcine fait appel à des salariés qui doivent maîtriser des
tâches bien identifiées, la formation est plus ciblée. Les
stagiaires en machinisme cultures, aujourd’hui les plus
nombreux, seront salariés des ETA et CUMA mais de plus
en plus d’exploitations d’élevage ou de cultures
spécialisées.
Avec ses 60 vaches laitières et ses 115 hectares répartis
entre les fourrages et les céréales, l'exploitation de
Kergadalen sert de support aux formations en production
laitière et en machinisme. Les stagiaires en production
porcine effectuent désormais leur formation pratique sur la
station expérimentale de Guernévez.
Contact : Christian RIOU, tél. 02 98 73 19 36
Pensez à la rentrée des génisses laitières
Les veaux de l’année (nés depuis décembre 2013), et mis à
l’herbe cet été, doivent désormais être rentrés à l’étable.
C’est maintenant l’heure de penser à la rentrée des
génisses plus âgées (celles nées entre avril et novembre
2013, et les génisses de 2ème année). En pratique, la date
de rentrée dépendra de la météo des prochaines semaines,
ainsi que de la portance des sols de chaque exploitation.
Pensez également à rentrer les génisses qui seront
inséminées durant l’hiver 2-3 semaines avant le débit d’IA :
cela permettra de stabiliser l’alimentation avant les IA et de
repérer les 1ères chaleurs.
Estimez le développement des génisses à
leur rentrée
Lors de la rentrée des animaux, l’estimation de leur
développement, à l’aide d’une pesée ou de la mesure du tour de
poitrine, permettra d’adapter la conduite pour cet hiver :
 Pour les génisses de 1ère année, cette estimation
permettra de distinguer les génisses pouvant être
inséminées durant l’hiver, c’est-à-dire celles qui
atteindront 380-400 kg ou les objectifs de tour de poitrine
(voir tableau), des génisses trop légères. Les génisses
de 1ère année seront ainsi séparées en 2 lots, avec des
objectifs de croissance différents.
Objectif de tour de poitrine au moment de l’IA, pour un vêlage à
24-26 mois, en fonction des races
Objectif de tour
poitrine à 15 mois
Prim’Holstein
169 cm
Normande
172 cm
Montbéliarde
173 cm
 Pour les génisses de 2ème année, normalement déjà
gestantes, l’estimation du développement permettra de
vérifier si les croissances au pâturage ont été conformes
aux objectifs et d’adapter éventuellement l’alimentation
hivernale.
Alimentation en bâtiment ou pâturage
hivernal
Faites un point sur la gestion du
parasitisme
Deux possibilités peuvent être envisagées pour alimenter
les génisses cet hiver : l’alimentation en bâtiment ou le
pâturage hivernal. Attention à ne pas confondre pâturage
hivernal et hivernage en plein air ! Les génisses doivent
continuer à pâturer et à tourner sur les parcelles. Le
pâturage hivernal est intéressant en cas de manque de
places en bâtiment, de dérobées à valoriser ou de parcelles
en herbe portantes. Il permet d’économiser des fourrages
stockés, de réduire le coût alimentaire et peut permettre
des croissances de 650-800 g/j, compatibles avec un
vêlage précoce. Néanmoins, quelques précautions
s’imposent : les animaux doivent disposer d’un abri naturel,
d’un fourrage complémentaire (du type foin ou enrubanné)
surtout en condition humides ou froides, et d’un minéral.
Veillez également à respecter un repos hivernal de 2 mois
pour les prairies, afin de ne pas compromettre leur
productivité au printemps suivant.
Enfin, comme pour les veaux, la rentrée à l’étable sera
aussi l’occasion de faire un point sur le parasitisme : un
traitement pourra être nécessaire si des symptômes
(diarrhées, amaigrissement…) sont présents, mais cela ne
doit pas être systématique ! S’il est nécessaire, un
traitement à action immédiate sera souvent suffisant. Les
animaux traités en cours d’été avec un produit rémanent
(ou bolus) ne seront pas traités, sauf si la période de
recontamination à la fin de la rémanence du traitement a
été longue (rentrée à l’étable tardive). De plus, si les
génisses ont pâturé des zones humides ou en bords de
ruisseaux, un traitement contre la douve ou le
paramphistome peut être nécessaire. Dans tous les cas,
parlez-en avec votre vétérinaire.
Contacts : Julien FRANÇOIS, tél. 02 98 52 49 48
Pascale MORIN, tél 02 98 52 49 37
Complémentation des rations hivernales des vaches laitières
L’année 2014 a favorisé la croissance des maïs et donc les
rendements en matière sèche. Les premières analyses
montrent toutefois que la digestibilité n’est pas à un niveau
exceptionnel et cela s’en ressent par endroit sur la production du
troupeau.
L’analyse en laboratoire, du maïs à la récolte, permet d’évaluer
sa qualité (tableau ci-dessous). Un maïs de bonne qualité se
caractérise par une teneur en MS au moins égale à 30 %, une
digestibilité (dMO) de plus de 70 % et une teneur en amidon
autour de 30 %.
Les performances décevantes des nouveaux maïs relatées par
certains éleveurs sont normales pendant une période de
transition de 15 jours. Au-delà, le manque de digestibilité pourra
être compensé par un apport énergétique de céréales de type
maïs grain par exemple. Les rendements élevés en 2014, ainsi
que la faiblesse des prix du marché du grain, rendent intéressant
la conservation du maïs par voie humide. Un apport de 2 à 3 kg
par jour est envisageable, tout en surveillant l’état sanitaire du
troupeau et les risques d’acidose par exemple.
La complémentation azotée vise à atteindre 100 g de PDI/UFL.
Cet équilibre s’obtient en apportant 175 g de correcteur azoté
à 46 % de MAT par kg de MS de maïs. Cela signifie 3,2 kg de
correcteur pour un troupeau consommant en moyenne 18 kg
MS/j.
L’idéal est d’apporter tout le correcteur à l’auge : les meilleures
laitières, consommant plus de fourrage, ingéreront donc plus de
correcteur. Les écarts d’ingestion au sein du troupeau atteignent
30 % entre faibles et fortes laitières.
La distribution de stocks d’herbe aux vaches laitières économise
un peu de correcteur azoté. Jusqu’à 5 kg MS/VL/j d’ensilage ou
d’enrubannage, les performances animales varient peu et
l’économie de correcteur est de 0,8 à 0,9 kg de correcteur/VL/j.
Interpréter un résultat d'analyse et juger de la qualité du maïs
Critère
MS (%)
CB (%)
Amidon (%)
MAT (%)
DMO
Matières Minérales
<--------Ingestions pénalisées
Digestibilité augmentée mais risque d'acidose
Traduit de mauvaises conditions de
végétation, récolte précoce
PDIN faible
Valeur énergétique pénalisée
Vigilance sur la complémentation minérale
Objectif
30-37 %
18-21 %
27-35 %
7 - 7,5 %
70 -72 %
3-4 %
+++++++++ >
Conservation plus difficile
Digestibilité pénalisée
Risque d'acidose
Valeur énergétique favorisée
Contamination par le sol probable : attention
aux butyriques
Contacts : Benoît PORTIER, tél. 02 98 52 48 50
Catherine LUCAS, tél ; 02 98 41 33 12
La Chambre d’agriculture au service des éleveurs de volailles
La production avicole est une filière importante de notre
agriculture finistérienne. La Chambre d’agriculture vous
apporte régulièrement ses expertises sur différents
domaines de la production grâce à une équipe avicole
régionale et un conseiller relais dans le Finistère. L’équipe
travaille sur : le bâtiment, l’énergie, les résultats technicoéconomiques sur les différentes productions, le sanitaire, le
bien-être, les productions alternatives, le travail,
l’environnement…
Tous les ans, début juin, une restitution des résultats de
l’enquête avicole nationale avec ses déclinaisons
régionales est réalisée en Centre-Finistère. Vous pouvez y
participer afin d’échanger avec
nos
conseillers
et
vos
représentants professionnels.
L’équipe produit de nombreux
articles
techniques
dans
TERRA et organise portes
ouvertes sur le terrain et évènements de diffusion comme
la journée régionale avicole. Votre prochain rendez-vous
est prévu fin 2014 avec 4 portes ouvertes dont une dans le
Finistère sur les innovations équipements et bâtiments
d’élevage.
Contact : Christian NICOLAS, tél. 02 98 52 48 13
A l’Ouest, du nouveau dans la filière volaille !
LDC et Sofiprotéol musclent la filière
volaille à l’Ouest
Deux des principaux acteurs de la filière volaille nationale
annoncent leur intention de s’allier avec pour ambition
affichée la reconquête du marché intérieur français : LDC
(siège dans la Sarthe, 3 milliards d’€ de chiffre d’affaires)
et Sofiprotéol (groupe comprenant notamment le pôle
nutrition animale Sanders et le pôle volaille « Glon »). LDC
reprendrait les 5 sites d’abattages de Glon et les ajouterait
à ses 6 sites bretons au sein de « la Société Bretonne de
Volaille » (SBV). Cette nouvelle entité totalisera ainsi 11
sites industriels répartis sur le Morbihan et les Côtes
d’Armor. En retour, Sofiprotéol devient « partenaire
privilégié » de LDC pour l’approvisionner en aliments ainsi
qu’en volailles en vif, par le biais de sa filiale Sanders
Bretagne (groupement Gaevol).
Si cet accord, soumis à l’autorité de la concurrence, est
confirmé, il consolidera LDC dans son rang de champion
français et européen de la volaille (marques Loué, Le
Gaulois, Maître Coq, Marie) et le placera en position de
leader en Bretagne pour le marché du frais, loin devant
Gastronome et Ronsard. Avec des investissements de 100
millions d’€ sur 5 ans par LDC et de 75 millions d’€ par
Sanders prévus dans le projet, les 2 entreprises se donnent
les moyens de « récupérer les 42 % de parts de marché
détenues par la volaille importée ». Si le Finistère ne
dispose d’aucun des 11 sites industriels de la nouvelle
entité SBV, environ une soixantaine d’éleveurs du
département travaillent avec l’un ou l’autre de ces outils sur
le marché du frais.
Le groupe saoudien Almunajem prend
25 % du capital du volailler Doux
Le groupe saoudien Almunajem a confirmé son
engagement auprès du groupe Doux, son partenaire
depuis 40 ans, en prenant 25% de son capital. Désormais
le capital du volailler est détenu à 75 % par la société D&P,
holding de la famille Calmels et à 25 % par Almunajem.
Doux réalise aujourd’hui un chiffre d’affaires de
450 millions d’€.
Almunajem est un groupe diversifié dans le secteur de
l'agroalimentaire et de la restauration, qui opère
notamment en tant qu'importateur grossiste de denrées
surgelées. Il est l'importateur distributeur exclusif de Doux
en Arabie saoudite.
Cette annonce s’inscrit dans une volonté des pays du
Proche et Moyen Orient (PMO) d’assurer leur sécurité
alimentaire en s’appuyant sur des investissements dans les
filières de pays stables.
Le poulet export à destination du PMO représente 40 % de
la production avicole finistérienne, par l’intermédiaire du
groupe Doux et Tilly Sabco (en recherche de repreneur).
Contact : Gwénola FLOCH-PENN, tél. 02 98 52 49 99
18 620 emplois directs dans la filière avicole bretonne
En 2012/2013, la filière avicole bretonne totalise 18 620
emplois directs répartis entre la production agricole (29 %),
les industries en amont et en aval de la production (57 %)
ainsi que les services directs à la production agricole et
agroalimentaire et les organismes divers au service de
l’activité agricole (14 %).
La filière avicole représente 14 % de l’ensemble des
emplois toutes filières de production agricole confondues.
Répartition des emplois par département breton
Côtes
d’Armor
Finistère
Ille-etVilaine
Morbihan
Bretagne
Total filière
avicole
5 598
3 660
1 635
7 729
18 623
Industries
en amont
899
234
468
536
2 137
Production
agricole
2 060
1 084
563
1 710
5 418
Techniciens
Comptables
Services
directs
799
261
282
546
1 889
Interprofession
Recherche
Organismes
divers
200
137
244
184
765
Collecte
Abattage
Transformation
Industries
en aval
1 640
1 944
78
4 753
8 415
Aliment
Accouvage
Pour accéder au document complet, rendez-vous sur www.chambre-agriculture-finistere.fr.
Contact : Gwénola FLOCH-PENN, tél. 02 98 52 49 99
Utilisation de la tronçonneuse : attention DANGER !
La chute des feuilles inaugure la saison d'élagage et
d'abattage des arbres. C’est pourquoi, quand vous irez,
pour la première fois, chercher la tronçonneuse dans
l'appentis, sachez que c'est un outil dangereux à l'origine.
L’an dernier, dans le Finistère, son utilisation a entraîné la
mort de deux personnes et provoqué de nombreux blessés.
Par conséquent, notre conseil est le suivant : partez d'un
bon pied et de bonnes mains surtout en respectant les
quatre règles suivantes pour limiter les risques :
 Utiliser le matériel de sécurité (casque avec protections,

pantalon et chaussures de sécurité, gants adaptés).
Pour un salarié agricole, c’est obligatoire et pour vous
c’est du bon sens !
Bien affûter votre chaîne de tronçonneuse.
 Maîtriser les règles d'abattage en
préservant une charnière de coupe
sur le tronc.
 Eviter de travailler seul sur un chantier
de bois.
Enfin, sachez que la MSA organise
régulièrement des formations d’une journée
sur l’abattage des arbres en toute sécurité.
Attention : si vous faîtes exploiter votre
bois par des tiers, pensez à leur faire
signer un contrat qui vous dégagera de toute responsabilité
en cas d'accident (document disponible à la Chambre
d'agriculture).
Contacts : Sud et Centre Finistère, Alain COÏC, tél. 02 98 52 49 46
Nord Finistère Jean-Max LE FILLEUL, tél. 02 98 41 27 63
La presse nationale et étrangère à Trévarez et Guernévez
Le Conseil général du Finistère anime,
avec les Chambres économiques et
les 3 communautés d'agglomération
du
département,
une
"charte
d'internationalisation" dont l'objectif est
d'ouvrir les entreprises finistériennes à
l'international et de valoriser notre
image économique.
Il aide financièrement la participation d'entreprises à des
manifestations internationales en France ou à l'étranger.
Des accueils de presse sont aussi organisés pour mettre en
avant auprès de journalistes spécialisés ou du grand public,
français et étrangers, les savoir-faire d'entreprises locales.
Le prochain accueil de journalistes et presse est prévu les
26 et 27 novembre et portera sur le "numérique".
La station expérimentale de
Trévarez, avec le robot de traite
mobile, et la maternité du futur de
la station de Guernévez ont été
retenues pour recevoir cette
opération et mettre en avant les
innovations permanentes qui
façonnent de plus en plus nos
exploitations agricoles.
Contact : Daniel MAZEAU, tél. 02 98 52 49 74
Production porcine : ½ journées départementales 2015
Prévenir plutôt que guérir : biosécurité et réduction des
antibiotiques – dépenses de santé en élevage de porcs
Des porcs sains pour un éleveur serein ! Il est essentiel de
promouvoir les bonnes pratiques de Biosécurité et de
maîtrise des antibiotiques dans l’objectif de réduire les
dépenses de santé en élevage de porcs.
Venez échanger sur ces sujets, à partir de résultats
d’enquêtes et de témoignages d’éleveurs, de 14h à 17h, les :




Mardi 20 janvier à Rennes
Jeudi 22 janvier à Plérin
Mardi 27 janvier à Ploërmel
Jeudi 29 janvier à la station de Guernévez.
Contact : Pôle porcs, Hélène HAY, tél. 02 97 46 28 37
« Communiquer pour trouver un repreneur »
LES 9 ET 18 DECEMBRE APRES-MIDI
La Chambre d’agriculture du Finistère invite les futurs
cédants à se préparer à recevoir des repreneurs.
Contenu et méthode :
 Définir clairement ses objectifs et son offre de
transmission.
 Connaître le profil des candidats à l’installation pour
s’adapter à leur demande.
 Préparer
l’entretien téléphonique et la visite
d’exploitation pour un premier contact réussi, avec mise
en situation sur une exploitation.
Intervenants : Sylvie Fiche et Anthony Froger, conseillers
transmission.
Contact : Sylvie FICHE, tél. 02 98 52 49 09
Toutes les formations et les conditions générales de vente sont
consultables sur notre site ou accessibles sur demande :
http://www.chambre-agriculture-finistere.fr/
Réalisé avec le concours financier de