SNEL sa EN PLEINE MUTATION Le diagnostic mené notamment

SNEL sa EN PLEINE MUTATION
Le diagnostic mené notamment par COPIREP, Comité de Pilotage
de la Réforme des Entreprises du Portefeuille de l’Etat, dans le
cadre de la stratégie de redressement du gouvernement, a
montré que SNEL courrait le risque de voir ses activités s’arrêter à
moyen terme étant donné la situation de crise profonde dans
laquelle elle se trouvait tant sur le plan technique, opérationnel,
organisationnel, commercial que financier.
C’est dans cette optique qu’un programme de restructuration fut
conçu. Il consiste en la mise en œuvre des actions visant
l’amélioration des conditions d’exploitation et des performances
de SNEL.
Ce plan passe par la réhabilitation des infrastructures de
production, de transport et de distribution d’électricité,
actuellement réalisé avec l’appui des bailleurs internationaux
(Banque Mondiale, Banque Européenne d’Investissement, Banque
Africaine de Développement …) et d’autres partenaires dans le
cadre du partenariat public-privé.
Le renforcement de la gouvernance de SNEL est lié à la mise en
place d’une assistance technique auprès de la Direction
Générale et dans les fonctions clés, notamment le Département
Commercial, le Département Financier, les Approvisionnements et
Marchés, le Contrôle Général, la Planification, les Normes et
Standards ainsi que le Système d’information.
Financé à hauteur de 10 millions de dollars américains par la
Banque Mondiale, un contrat de services vient d’être signé. Il est
exécuté à travers 10 experts expatriés qui travailleront sous
l’autorité directe du Directeur Général ou ses délégués, durant
toute la durée de leur mission.
2.
La garantie souveraine de l’Etat congolais
Unique actionnaire jusqu’ici, l’Etat congolais a pris l’engagement
d’aider SNEL à se relever progressivement de sa ‘’descente aux
enfers.’’ Cette mission a été confiée à COPIREP, émanation du
gouvernement de la république qui vient de signer, depuis le 22
février 2015, avec la firme canadienne MANITOBA Hydro
International (MHI), un contrat de services.
A cet effet, 10 cadres de MHI, filiale propriété exclusive de
Manitoba Hydro, l’un des plus grands et des plus anciens services
Publics d’électricité au Canada, viennent d’être nommés
directeurs au sein de SNEL et travailleront avec leurs collègues
congolais en vue du redressement visé, à savoir l’amélioration de
la gestion en général pour laquelle SNEL attache une grande
importance en ce qu’il garantit la continuité du financement pour
la poursuite des projets SAPMP, Marché d’électricité pour l’Afrique
australe et PMDE, marché d’électricité pour la consommation
domestique et à l’export.
Ce contrat d’une durée de 18 mois vise à mettre à la disposition
de SNEL une expertise étrangère ayant fait ses preuves sous
d’autres cieux pour l’aider à atteindre les objectifs lui assignés par
le contrat de performance d’une durée de cinq ans, signé le 27
février 2012 avec l’Etat congolais.
Cette nouvelle équipe de direction de SNEL, renforcée par les
professionnels de MHI, maîtrisant la technique par les locaux et
détenant les technologies de gestion par les professionnels, est
appelée à réussir le pari du redressement, hormis les rumeurs
fantaisistes distillées dans l’opinion, à la publication, le 09 mars
2015, du contrat de Services, selon lesquelles SNEL serait vendue
aux Canadiens par l’Etat, unique actionnaire.
3.
Un point de presse pour fixer l’opinion
Au cours d’un point de presse réunissant une quinzaine d’organes
de presse tant écrite qu’audiovisuelle, à la Direction Générale de
l’entreprise, le 11 mars 2015, le Directeur Général de SNEL,
Monsieur Eric MBALA MUSANDA avait souligné, à l’attention des
médias que le gouvernement congolais s’est engagé, au travers
la mise en œuvre d’un programme de réforme institutionnelle du
secteur d’électricité, à amener l’économie congolaise à atteindre
un taux de croissance économique significatif ; l’électricité étant
le moteur de tout développement.
En effet, avait poursuivi l’orateur, après avoir transformé SNEL en
Société Commerciale, l’Etat congolais, par l’entremise de
COPIREP, devait amener cette Société malade à se gérer comme
une Société privée avec l’obligation des résultats. C’est ici
qu’intervient la signature du contrat de services qui va lui
permettre de remplir les engagements qu’elle a pris dans le cadre
du contrat de performance avec l’Etat actionnaire.
Cependant, contrairement aux rumeurs, a renchéri le Directeur
Général, personne ne perdra sa fonction, son grade ou son
salaire.
L’occasion faisant le larron, Monsieur Eric MBALA MUSANDA a
brossé un tableau assez reluisant d’état des lieux, malgré les
quelques problèmes liés à la vétusté des infrastructures, avant de
répondre aux préoccupations des journalistes dont la plupart
étaient liées au taux réel de desserte, à la pratique de la réalité
des prix pour la consommation électrique, au délestage qui, loin
d’être une invention congolaise, s’atténuera avec les différentes
réhabilitations dans les centrales hydroélectriques ainsi qu’avec
l’arrivée imminente de la deuxième ligne de transport Haute
Tension Inga-Kinshasa.
4.
Le Directeur Général avait également touché le point lié à
d’autres sources d’alimentation énergétique, en dehors de
l’hydroélectricité.
Fait à Kinshasa, le 03 avril 2015