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Colloque international / International Conference La ville néolibérale : une thèse crédible ? The neoliberal city: a credible thesis? 12-‐14 septembre 2012 / September 12th-‐14th 2012 Lyon / Saint-‐Etienne Université de Lyon / Intelligences des Mondes Urbains Sciences Po Lyon / Université Jean Monnet de Saint-‐Etienne EVS / Triangle 1. Projet scientifique / Scientific project Depuis plus de deux décennies, l’hypothèse d’une néolibéralisation des politiques urbaines et des dispositifs de gouvernance des villes a de plus en plus de supporters, notamment dans les champs de la géographie et de la sociologie urbaines qui animent à l’échelle internationale, le champ des urban studies. Un nombre croissant de travaux se situe dans une veine néo-‐marxiste, et reprend les propositions séminales du géographe David Harvey (1989, 2007) notamment. Ces travaux donnent à voir des gouvernements urbains convertis à un entrepreneurialisme beaucoup plus préoccupé de créer les meilleures conditions pour attirer les entreprises, les investisseurs et les touristes que d’assurer la reproduction du facteur travail et de redistribuer les fruits de la croissance urbaine. S’appuyant sur les travaux de l’Ecole de la Régulation et de leur application aux villes par des auteurs comme Bob Jessop (1993, 2002), d’autres travaux défendent l’idée que l’ensemble des transformations qui a touché les rapports entre les Etats et les villes et le contenu et les bénéficiaires des politiques urbaines depuis une trentaine d’années (reconquête des espaces centraux, recours à des modes de déplacement doux, partenariats public-‐privé dans le cadre de la régénération de quartiers ou de la réalisation de grands équipements, etc.) ne peut être compris que comme le résultat d’une transformation globale des systèmes productifs occidentaux et des modifications des arrangements sociaux et politiques qui l’ont accompagnée. Selon Jessop, les Trente Glorieuses furent 1 marquées par l’affirmation d’un régime qu’il qualifie de Keynesian welfare National State. Dans cette configuration, les Etats centraux avaient rôle clé dans l’organisation des systèmes productifs et dans la régulation des contradictions générées par le capitalisme. De leur côté, les villes y faisaient office d’espaces relativement passifs de déploiement de l’appareil industriel et de production des politiques du welfare. Le Schumpeterian workfare post-‐national State, caractéristique de l’ère postfordiste, tend lui à substituer aux politiques de soutien à la demande des politiques de soutien à l’offre censées assurer la compétitivité des firmes dans un contexte de plus en plus concurrentiel. Selon Neil Brenner (2004), ce renversement intervenu dans les orientations des politiques publiques a eu pour corolaire la valorisation de l’échelle urbaine et/ou métropolitaine comme échelle de gouvernement. Dans le capitalisme postfordiste, les villes offrent un double avantage. D’abord, dans un contexte où l’innovation et la réactivité à l’évolution de la demande sont des facteurs essentiels de compétitivité, elles sont les nouveaux lieux d’implantation des fonctions les plus stratégiques des firmes (Sassen, 2001). Ensuite, moins impliquées que les Etats dans les régulations typiques du fordisme (négociations tripartites, systèmes de redistribution, planification économique, etc.), elles sont identifiées, par les élites urbaines mais aussi par les Etats eux-‐mêmes (Crouch, Le Galès, 2011), comme des échelles de gouvernement plus propices à la mise en place de stratégies de compétitivité. La reconnaissance du rôle nouveau des villes dans les processus d’accumulation et dans les stratégies du capital et de l’Etat a conduit progressivement les chercheurs évoluant dans les courants susmentionnés à formuler l’hypothèse d’une conversion néolibérale des politiques urbaines. Si le terme a d’abord été utilisé de manière relativement triviale et métaphorique, il a progressivement acquis une consistance théorique plus nette (Béal, 2010). Aujourd’hui, les travaux les plus aboutis sur le processus de néolibéralisation, ceux de Brenner et Theodore (2002), Peck et Tickell (Peck, 2001 ; Peck & Tickell, 2002) donnent le « la » dans le champ des urban studies. Plusieurs éléments définitionnels du « néolibéralisme urbain » peuvent être dégagés de ces travaux. D’abord il y a l’idée, fondamentale, que le néolibéralisme n’est pas une idéologie du désengagement de l’Etat mais de la mobilisation de ce dernier dans un projet de généralisation des mécanismes marchands. Ensuite, il y a l’érection de la notion de « création destructrice », et son corolaire la concurrence, en principes cardinaux des politiques et des régulations publiques. Enfin, il y a l’idée que le marché est un mécanisme permettant à la fois les meilleurs choix en matière d’allocation des ressources et les meilleures conditions en termes de coordination des acteurs et des organisations. La promotion de ces principes a eu d’importants effets sur les villes et sur les politiques urbaines. Les villes, considérées comme les espaces où interagissent concrètement les opérateurs du marché, ont été promues comme échelles à privilégier pour mettre en place des mécanismes optimums d’allocation des ressources. D’où le remplacement des politiques d’aménagement du territoire par des politiques de métropolisation (Pinson, Rousseau, 2011). Ensuite, dans le cadre de la planification urbaine, les mécanismes de la rente foncière ont été réhabilités comme étant la meilleure garantie de construire des espaces urbains vendables donc harmonieux. Au fond, le tournant néolibéral s’est traduit par un déplacement des politiques urbaines d’un référentiel de redistribution vers un référentiel d’attractivité et de compétitivité. La promotion de politiques de l’offre a conduit aussi à une standardisation du contenu des politiques urbaines (mimétisme entre villes) avec très fréquemment une déconnexion entre leur substance et les besoins locaux. Ce processus s’explique notamment par le rôle central d’investisseurs et d’opérateurs nationaux et internationaux guidés par la recherche de gains et d’une minimisation de leurs risques financiers. 2 En France, la thématique de la néolibéralisation a eu de la peine à s’acclimater dans le champ académique, même si l’usage du terme dans les mondes de l’action collective s’est enraciné. La tentative séminale de Jobert (1994) d’introduire dans les travaux de science politique un questionnement sur le changement des fondements idéologiques de l’action publique n’a pas eu, au final, beaucoup d’effet. Dans le domaine particulier des politiques publiques territoriales, les débats se sont davantage centrés sur la standardisation professionnelle des principes et modes d’action (Arnaud, Le Bart, Pasquier, 2005 et 2006). Toutefois, plus récemment, des thèses de science politique portant sur les politiques urbaines ont tenté l’importation des voies théoriques offertes par les urban studies et notamment des hypothèses sur la néolibéralisation (Rousseau, 2011 ; Béal, 2011). C’est une voie que les travaux de Bernard Jouve, et particulièrement sa volonté de renouveler le recours aux travaux d’Henri Lefebvre, avaient ouverte. Cette réticence de la science politique à s’approprier le thème de la néolibéralisation a des racines théoriques profondes, même s’il faut sans doute faire place à des explications « empiriques » comme la diffusion politique inégale selon les pays, la structuration différenciée du partage des ressources entre secteurs public et privé, etc. Pour ce qui concerne le champ scientifique, on peut sans doute faire l’hypothèse que le cadrage du néo-‐institutionnalisme, devenu aujourd’hui dominant dans l’analyse des politiques publiques fait écran à cette appropriation. Ancré dans une tradition d’économie politique sensible à la variété des ancrages institutionnels du capitalisme (Lorrain, 2002a), ce cadrage est donc par essence rétif à toute idée d’une adaptation universelle des politiques urbaines aux réquisits du capitalisme post-‐fordisme. Cette réticence s’exprime en filigrane dans les travaux sur la gouvernance urbaine (Pinson, 2009 ; Le Galès, 2011) ou de manière plus explicite, dans les controverses qui ont animé le débat anglo-‐saxon sur le sens à donner à la construction des gouvernements métropolitains (Harding, 2007 ; Jonas, Ward, 2007) et a fortiori dans des travaux qui défendent clairement la thèse de l’adaptation (voire du choix) face aux soi-‐disant injonctions de la globalisation (Savitch et Kantor, 2002). Les objections à la thèse de la néolibéralisation des politiques urbaines peuvent varier mais elles partagent un même postulat : si les transformations du capitalisme et des systèmes productifs peuvent exercer une pression sur les Etats et les politiques publiques, ceux-‐ci ne s’ajustent pas en fonction des seuls exigence du capital mais bien souvent en fonction des choix politiques et institutionnels passés et des types d’interactions qui se sont stabilisés sur le temps long entre l’Etat et les représentations du capital et du travail. Au final, dans le champ des urban studies, on voit s’affronter deux types de théories sans, loin s’en faut, que cet affrontement soit toujours explicite : celles d’inspiration néo-‐marxiste qui font le pari d’une évolution globale des référentiels des politiques urbaines vers un référentiel néo-‐libéral commun qui percolerait dans la grande majorité des politiques urbaines ; celles d’inspiration néo-‐ institutionnaliste qui, tout en reconnaissant l’effet structurant du capitalisme, considèrent que celui-‐ ci, loin d’être unifié, est tributaire de systèmes locaux de règles, de conventions et de normes. Dans ce cadre, les premiers mettent l’accent sur des processus de convergence alors que les seconds sont davantage portés à s’intéresser aux variétés irréductibles des capitalismes urbains. Réplique des controverses sur la convergence du capitalisme ou du maintien – voire de l’accroissement – de ses modalités d’expression nationale, ce débat reste toutefois souvent implicite, notamment parce qu’il s’est établi à cheval sur une ou plusieurs frontières pluridisciplinaires. Le but de ce colloque est donc de l’expliciter voire de le structurer puisqu’il est essentiel à la problématisation des études urbaines contemporaines. 3 Afin d’avancer dans cette direction, plusieurs axes peuvent inspirer les réflexions des participants au colloque. -‐ -‐ -‐ -‐ Les processus et modalités d’incorporation du néo-‐libéralisme dans les économies nationales et, au sein d’un même pays, dans les différents secteurs des politiques publiques urbaines (transports, planification, urbanisme, services, etc.) ; Les modalités (acteurs, vecteurs, instruments, etc.) de diffusion de politiques d’inspiration néolibérale dans différentes configurations urbaines et les éventuelles résistances auxquelles elles donnent lieu ; La nature et les échelles de référence des ressources empiriques (« objets », méthodes) des deux courants théoriques et leurs effets sur la structuration du débat ; La place différentielle réservée dans chacun des courants aux capacités de changement et la manière dont ils rendent ainsi compte des capacités stratégiques des acteurs urbains. 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Le mercredi 12 septembre après-‐midi, une visite de Saint-‐Etienne sera organisée en collaboration avec l’EPASE : elle est destinée à accueillir les nouveaux étudiants et sera ouverte aux participants du colloque qui le souhaitent. Le colloque se déroulera dans deux langues (français et anglais). 3. Programme du colloque / Conference program1 Mercredi 12 septembre 2012 / Wednesday September 12th 2012 14h00-‐16h00 : Accueil des participants à Saint-‐Etienne / Welcome of participants in Saint-‐Etienne Lieu : Maison des projets – EPASE, 69 rue de la Montat) 16h00-‐19h00 : Visite des principales opérations d’aménagement conduites par l’Etablissement Public d’Aménagement de Saint-‐Etienne / Visit of the main urban developments implemented by the Saint-‐Etienne Development Corporation Jeudi 13 septembre 2012 / Thursday September 13th 2012 Lieu / Place : Saint-‐Etienne Télécom, Université Jean Monnet (25 rue Docteur Rémy Annino, Saint-‐ Etienne) (à confirmer) 9h00-‐9h30 : Café d’accueil / Welcome coffee 9h30-‐10h00 : Allocutions introductives / Introductive speeches -‐ -‐ -‐ Khaled Bouabdallah (Président de l’Université Jean Monnet, Saint-‐Etienne) Jean-‐Yves Toussaint (Intelligences des Mondes Urbains ; UMR Environnement, Ville et Société) Renaud Payre (UMR Triangle) 10h00-‐10h30 Session introductive / Introductive session Christelle Morel Journel (Université Jean Monnet Saint-‐Etienne, EVS), Gilles Pinson (Sciences Po Lyon, Triangle), « Néolibéralisation généralisée des politiques urbaines ou variété des capitalismes urbains ? » 1 Les titres des communications sont provisoires. 7 10h30-‐12h15 Session 1 La néolibéralisation des politiques urbaines. Cadrage théorique et historique et controverses / The neoliberalisation of urban policies. Theoretical and historical frameworks and controversies Alan Harding (University of Manchester), « Is there a neoliberal project for cities? A sympathetic critique of the Critical Approach » Jason Hackworth (University of Toronto), « The neoliberal city as a political and scholarly construct » Manuel Aalbers (Universiteit van Amsterdam), « Do maps make geography? The pre-‐histories of neoliberal urbanism in the U.S. » Table ronde / Roundtable 12h15-‐14h00 Déjeuner / Lunch 14h00-‐15h45 Session 2 Etat, villes, marchés, crises / State, cities, markets, crisis Marisol Garcia (Universitat de Barcelona), « State-‐led estate boosterism and the breakdown of the Spanish urban model » (sous réserve) Anne Haila (University of Helsinki), « Housing and estate policies in East Asian cities: between municipal socialism and State-‐present capitalism » Dominique Lorrain (CNRS, LATTS), « Variétés de capitalisme. Ce que nous apprennent les firmes urbaines» Table ronde / Roundtable 15h45-‐16h00 Pause Café / Coffee break 16h00-‐17h45 8 Session 3 La ville néolibérale : politiques, acteurs, instruments / The neoliberal city : policies, actors, instruments Fulong Wu (Bartlett School of Planning, University College London), « State entrepreneurialism and the production of urban inequalities in China » Patrick Le Galès (Sciences Po Paris, CEE), « Convergence néolibérale ou dépendance au(x) sentier(s) : que nous apprend l’analyse des politiques urbaines ? » Mike Raco (Bartlett School of Planning, University College London), « Hybrid neoliberalisation: sustainability and the transformation of urban policies » Table ronde / Roundtable Vendredi 14 septembre 2012 Lieu : Sciences Po Lyon (Petit Amphi), 4 rue Charles Appleton Lyon 9h00-‐9h30 : Café d’accueil / Welcome coffee 9h30-‐10h00 : Allocutions introductives / Introductive speeches -‐ -‐ Gilles Pollet, directeur de Sciences Po Lyon Michel Lussault, président de l’Université de Lyon 10h30-‐12h15 Session 4 La ville néolibérale : processus, formes, effets / The neoliberal city : processes, forms, effects Edmond Préteceille (Sciences Po Paris, OSC), « Ségrégations et inégalités urbaines dans les grandes métropoles européennes: les impacts de la crise financière » (sous réserve) Costanzo Ranci (Politecnico di Milano), « Disconnected cities: competitiveness and social cohesion in neo-‐liberal cities » Hélène Reigner (IFFSTAR), « De l'analyse du cadrage néolibéral des politiques urbaines à l'objectivation de leurs effets dans la ville. Le cas des politiques de transport et de déplacements en France » Table ronde / Roundtable 12h15-‐14h00 9 Déjeuner / Lunch 14h00-‐15h45 Session 5 (Session organisé sous l’égide du LabEx Intelligences des Mondes Urbains) Citoyenneté, mobilisations, conflits et gouvernance dans la ville néolibérale / Citizenship, mobilizations, conflicts and governance in the neoliberal city Mustafa Dikeç (Royal Holloway, Londres), « Ce que la néolibéralisation fait à la citoyenneté urbaine » Tommaso Vitale (Sciences Po Paris), « Objets, formes et lieux du conflit dans la ville néolibérale » Christian Lefèvre (Institut Français d’Urbanisme, LATTS), « Les élites économiques urbaines, nouvelles élites politiques ? » Table ronde / Roundtable 15h45-‐16h30 : Pause Café / Coffee break Session posters organisés par les doctorants d’IMU / Posters sessions organised by IMU PhD students 16h30-‐17h00 Session conclusive / Conclusive session Michael Storper (London School of Economics, Sciences Po Paris), « Justice, Efficiency and Urban Policy » Felipe de Alba (Collegium international de Lyon), « Neoliberalization and the city. A view from the South » 4. Comité d’organisation -‐ Christelle Morel Journel (UJM, EVS) -‐ Gilles Pinson (Sciences Po, Triangle) -‐ Vincent Béal (King’s College, Londres) -‐ Stéphane Cadiou (Université de Nice, ERMES) -‐ Eric Charmes (ENTPE, EVS) -‐ Rémi Dormois (EVS) 10 -‐ Deborah Galimberti (Triangle) -‐ Charlotte Halpern (FNSP, Pacte) -‐ Aisling Healy (UJM, Triangle) -‐ Gwenola Le Naour (IEP, Triangle) -‐ Julie Pollard (Université de Lausanne) -‐ Hélène Reigner (IFFSTAR) -‐ Max Rousseau (Triangle) -‐ Valérie Sala Pala (UJM, Triangle) 5. Soutiens 11