la revue audimat
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la revue audimat
LA REVUE AUDIMAT R E V UE DE CR I TI Q U E M U S IC A L E A N N U E L L E PR É S E N TA N T UN E DI Z A I N E D ’A R TIC L E S É C RI TS PA R D E S J O U R N A L I S TE S M U S I C A U X , D E S É C RI VA I N S , DE S UN I V E R SI TA I R E S O U B I E N E N C O R E DE S A M AT E U R S ÉC L A I R É S . UNE ÉC R I T U R E S U R L A M U S I Q UE L I B É RÉ E DE S C ON TR A I N TE S D ’AC T UA L I TÉ E T D E S FO R M ATS DE L A PR E S S E P É RI O D I Q U E . Audimat, revue éditée par le festival de musique toulousain Les Siestes Electroniques , a pour dessein de séduire, interroger et surprendre son lectorat par un contenu rédactionnel de fond sur la musique. Une vraie revue, pas un magazine ni un programme du festival : des articles long format sur la musique, écrits par des contributeurs français ou étrangers, pas forcément issus de la presse spécialisée. L’idée est d’ébaucher en langue française un discours critique exigeant, sans être abscons, sur la pop music, son histoire, son écoute, sa diffusion dans le monde. « Nous voulons donner à la critique pop un peu plus d’espace et de multiplicité, et lui laisser sonder la matière toujours vive du son dans ses moindres surgissements magiques. » Une grande réussite grâce à des textes passionnants – Global Techno C’est aussi humble que réjouissant – The Drone La revue est vraiment stimulante et se lit d’un bout à l’autre sans ennui – L’éditeur singulier Une grande respiration érudite dans le domaine des musiques actuelles – Kiblind Au programme des articles long format et passionnants sur la musique – Les Inrockuptibles Un effort éditorial inédit : des textes sur la musique en long format qui abordent des sujets souvent pointus tout en évitant l’obscurantisme – GQ Une piste esquissée dans le premier numéro d’Audimat qui dissèque avec discernement le cadavre de la pop culture – Alain Finkelkrautrock Huit textes qui prennent de la distance et de la hauteur – Goute mes disques Audimat restaure une discipline qui ne cessait de décliner : la « critique rock » – Fake for Real Audimat se lit avec suffisamment d’intérêt et d’excitation pour qu’aucune ligne ne soit laissée de côté – Noise Audimat enterre définitivement les problématiques typiques de la génération des babyboomers comme “Existe-t-il une critique rock ?” – Magic Audimat donne à voir la pop en croisant les approches. Critiques ou universitaires, français ou étrangers, les auteurs dessinent un discours critique pluriel – Technikart SOMMAIRES N UMÉRO 2 À paraitre en mai 2014 Philippe Azoury, ancien critique cinéma de Libération, aujourd'hui chez Obsession, racontera comment certains punks français ont tenté leur chance dans la variété "fun" au milieu des années 80. Jean Morel, responsable du projet Grunt, plateforme vidéo consacrée à la nouvelle scène hip-hop française, s'intéressera à la métrique complexe et innovante de certains de ces jeunes rappeurs. Etienne Menu, corédacteur en chef d'Audimat, étudiera certains de ses morceaux préférés d'hier ou d'aujourd'hui à l'aune de l'aura et du fétiche comme phénomène sonores. Simon Reynolds, critique musical et auteur entre autres de Retromania, analysera la spécificité de la nouvelle culture électro aux Etats-Unis. Olivier Lamm, rédacteur en chef de The Drone, proposera une petite histoire de la pop music à travers la caisse claire. Julien Morel, rédacteur en chef de Vice France, parlera de son rapport au groupe de rap sataniste Three Six Mafia. Eric Harvey, chercheur et journaliste pour Pitcfhork, abordera la question de liens entre l'industrie publicitaire et la musique indie. Toru Furuno, disquaire et musicien, relatera l'histoire de la scène new wave japonaise. Gérôme Guibert, sociologue et rédacteur en chef de la revue Volume, reviendra sur l'heure de gloire du format CD vers la fin des années 80. Mark Fisher, auteur et conférencier britannique (Capitalism Realism, aux éditions Zero Books), reviendra sur le "spleen de l'argent" et les accents nihilistes qui animent aujourd'hui une partie du RNB à succès. Yann La Fougère, plasticien et collectionneur de dance music, reviendra sur la courte mais significative histoire des malentendus entre la house music et ses théoriciens français. N UMÉRO 1 Yuppies versus Hipsters : l’underground d’hier et d’aujourd’hui par Adam Harper Thrash-Metal, orgies pop et gesticulations outrées : manifeste de l’immodéré et du déraisonnable par Lelo Jimmy Batista Musique numérique : pour quoi faire ? par Guillaume Heuguet La world n’est plus de ce monde par Johan Palme La « nébuleuse Drexciya » : une musique conceptuelle ? par Quentin Delannoi Faustus et moi : L’inauthenticité de la pop Par Agnès Gayraud Les rouleaux de bois par Tristan Garcia N UMÉRO 0 Va crever, critique de disque (mais prends ton temps) par Diedrich Diederichsen Dance music : la fin du futur par Simon Reynolds Say what ? La UK Funky et l’ineffabilité du groove par Tim Finney Chiens vivants, lions morts : esthétique de la chanson rare par Louis Picard Remastering digital et révisionnisme par Paul Purgas « À mille lieues des clichés du gangsta rap » : Notes sur le rap en France, le rap en français, et un âge d’or négligé par Etienne Menu Can You Handle It : la Hi-NRG comme défi gay par Didier Lestrade Musique et camp : Entretien avec Patrick Mauriès GRAPHISME Notons la mise à l’honneur de la dimension graphique de la revue. En effet, la forme d’Audimat compte autant que le fond. Nous portons donc une attention toute particulière sur sa mise en page et son design global en confiant le tout à des experts reconnus pour leur innovation et leur créativité en matière visuelle. Donc au delà d’une sélection pertinente d’auteurs, nous souhaitons que l’objet marque les esprits, questionne et se manipule avec plaisir. Collector, il suscite par sa rareté la curiosité des collectionneurs d’objets. Son édition limitée à mille exemplaires est ainsi pensée à dessein. Nous avons travaillé sur le premier numéro avec officeabc, agence dirigée par deux graphistes diplômés de l’école du Royal College of Art (Londres) et des Arts Décoratifs de Paris. Ils ont aussi pensé l’ouvrage en format poche pour en faire un objet aussi pratique que visuellement réussi. En 2013, la direction est attribuée à Maximage Société Suisse. Ces graphistes sont prisés par la Swiss Federal Office of Culture habitués à la réalisation d’ouvrages d’art. Le prochain numéro sera confié à Pierre Vanni, graphiste français travaillant régulièrement pour le Centre Pompidou. DECLINAISONS L ES DÉBATS A UDIMAT À LA G AÎTÉ L YRIQUE Audimat s’accompagne d’un cycle de conférences organisé au centre culturel de la Gaîté Lyrique à Paris. Inspirées des articles de la revue, les débats donnent l’occasion aux professionnels du secteur en question de s’exprimer librement. L’ensemble des débats est enregistré et diffusé en direct via un partenariat avec le site Dailymotion. M USIQUE I NFO S ERVICE , LE SALON CRITIQUE D ’A UDIMAT Du succès des débats à la Gaîté Lyrique est né le projet d’un rendez-vous bimensuel lors duquel Etienne Menu, corédacteur en chef de la revue, convie des journalistes et personnalités de la musique à s’exprimer sur l’actualité musicale. Cette nouvelle émission, diffusée sur Dailymotion, se veut le masque et la plume des années 2010 adapté au champ musical. LE SITE I NTERNET D ’A UDIMAT Mis en ligne en octobre 2013, le site dédié revue-audimat.fr rassemble toutes les informations autour d’Audimat, relayera les podcast et streaming des émissions TV et sera amené à se développer au rythme des publications. BIOGRAPHIES E TIENNE M ENU – R ÉDACTEUR EN CHEF Il est traducteur et journaliste spécialisé musique. Il a écrit pour la revue Octopus dans les années 90, puis a participé aux premières années d’existence du label musical Institubes. Il collabore aujourd’hui à Vice France et GQ, anime l'émission radio L’Agence Tous Disques sur Radio Campus a traduit des livres sur le postpunk et la disco pour les éditions Allia. G UILLAUME H EUGUET – R ÉDACTEUR Il est chercheur et professionnel de la musique. EN CHEF Il a co-fondé en 2005 Fluokids, blog musical pionnier et emblématique, il a ensuite fait partie des principaux contributeurs au magazine Trax, avant de fonder son propre label Fool House, puis sa sousdivison In Paradisum. En parallèle, il vient de rejoindre les laboratoires du Celsa – Paris Sorbonne et de l’ISCC – CNRS, où ses travaux de recherche s’intéressent respectivement aux usages de la musique sur Internet et au «data-journalisme». S AMUEL A UBERT – D IRECTEUR DE LA PUBLICATION Il est le fondateur et actuel directeur du festival Les Siestes Electroniques. Entrepreneur du spectacle, historien de l'art et consultant en ingénierie culturelle, Samuel Aubert a également co-fondé le réseau international de festivals musicaux ICAS, il participe à la programmation collégiale du festival messin Musiques Volantes et conseille de nombreuses collectivités territoriales quant à leur politique culturelle publique via l'agence ABCD.