Fabricant de compositions florales - Institut National des Métiers d`Art

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Fabricant de compositions florales - Institut National des Métiers d`Art
Gantier
Les métiers
du cuir
Bottier main
Fourreur
Gainier
Gantier
Maroquinier
Sellier
Sculpteur sur cuir
Taxidermiste
Gantier
Métier
L’art du gantier consiste à travailler l’élasticité du cuir pour couper et mettre en forme
d’infinis modèles de gants, qu’ils soient utilitaires ou décoratifs. La fabrication d’une paire de
gants classiques s’effectue en une heure et demie et comporte les opérations successives de
la coupe, du décor, de la couture et du dressage.
HISTORIQUE
Le gant, à l’origine inventé au paléolithique supérieur comme enveloppe protectrice de la
main, s’octroya une fonction de Parure dès le VIème siècle av. J.-C, avant de devenir un
accessoire de mode à partir du XVIème siècle. Une histoire sociale complexe s’est construite
autour de cet objet hautement symbolique qui adopta des codes, des langages et des formes
variés au fil des siècles.
Au IXème siècle, le gant incarnait le pouvoir divin. Dans un premier temps de couleur
blanche, l’église lui attribua un code coloré vert, rouge, rose et violet selon la hiérarchie des
officiants. Mémoire concrète d’une partie du corps, main que l’on tend, que l’on serre ou que
l’on brandit, cet insigne du pouvoir féodal et épiscopal va peu à peu atteindre d’autres
domaines comme la politique, la justice, le commerce, le mariage et symboliser
l’engagement à partir du Moyen-âge. A cette période, le gant était principalement destiné
aux hommes. Ce n’est qu’à partir du XVIème siècle que son usage se répand à la noblesse et
aux femmes afin de perpétuer cette symbolique du prestige. Rehaussé de pierres précieuses,
de fils d’or, parfumé d’ambre ou de musc, le gant à crispin distinguait alors celui qui le
portait dans la hiérarchie sociale par de véritables bijoux. Rare au XVIIIème siècle, l’objet se
réintégra sobrement à la tenue vestimentaire au XIXème siècle. Long et étroit sous l’Empire
puis court et fin à la période romantique, le gant renoua avec cette distinction qui lui est
allouée et qui demeure aujourd’hui.
TECHNIQUE
Le gantier utilise volontiers des peaux exotiques comme le python, mais plus généralement
des peaux de chevreaux, d’agneaux, de pécari ou d’autruche, mais aussi de daim, chamois,
chevreuil, cerf, renne, marcassin, poulain, cheval, lièvre, loutre, oie, requin et même du
derme de dindon. Il existe aujourd’hui trois types de gants, le gant glacé travaillé côté fleur
(côté poil de l’animal), le gant suède au toucher velouté, façonné côté chair et le gant moko
ou nubuck, d’aspect mat, poncé des deux faces. Ces différentes préparations de la peau
servent à produire trois formes de base, le gant droit et court, le gant saxe à manchette
évasée et longueurs variables ou bien le gant crispin, caractérisé par une manchette
rapportée.
À l’origine de toute création, le couturier fournit un dessin à la ganterie qui lui propose en
retour des prototypes ajustés par le styliste de la maison. Ces prototypes définissent la
matière, la couleur, et la coupe en fonction du dessin.
Le gantier achète et fait teindre ses peaux en mégisserie selon le procédé de la teinture en
plongé. Assurant une adhésion durable de la couleur, cette technique est la seule qui fait
conserver au cuir toute sa souplesse. Les peaux, à l’origine blanches, sont immergées dans
une solution colorante dans un large tonneau, un foulon, qui comporte des palettes sur ses
parois. La teinture vient s’imprégner sur le cuir lorsque celui-ci est entraîné dans un
mouvement rotatif. La méthode ancienne de teinture à la table, ou brossé, est utilisée
aujourd’hui uniquement pour obtenir deux faces de couleurs différentes.
Après avoir été teinte à la plonge, la peau est poncée puis séchée. La teinte s’obtient alors
par l’application directe de la teinture avec une brosse à longs poils.
Avant la coupe du gant, le triage des peaux constitue un préalable indispensable. Elles sont
classées par taille et par couleur, puis regroupées en lots, suivant les exigences de la
commande. Le gantier travaille sur des peaux entières constituées par des variations
d’épaisseurs et d’élasticités. Selon lui, l’épiderme se voit et se touche pour être choisi selon
une nature pleine, creuse, grasse, glacée, vitrifiée, ridée, tigée, paillée, veloutée, souple,
sèche, ronde, plate, cireuse, flanchante, nerveuse, molle, tenante, moelleuse ou carteuse. Il
respecte et utilise ainsi le sens naturel de la Tête, des Pattes, du Collet, des Flancs ou du
Croupon de l’animal pour disposer la peau à plat devant lui.
Le coupeur- gantier est le premier à intervenir dans la confection du gant. Muni de ses outils,
un couteau à déborder servant à étirer le cuir jusqu’à l’extrémité de ses bords, une paire de
ciseaux et un pied (règle en bois de 32,4 cm divisée en pouces de 2,7 cm, unité de mesure en
ganterie) il se charge de couper les différentes parties du gant dans la peau.
Afin d’obtenir une matière plus souple et plus simple à travailler, le coupeur commence par
rouler les peaux fleur contre fleur dans une nappe mouillée et les laisse s’assouplir pendant
quelques minutes, c’est la mise à l’humide. Puis en prenant appui sur le rebord de la table, il
tire sur la peau, au long, c’est-à-dire dans le sens de la tête à la queue de l’animal.
Sachant qu’une peau idéale peut donner deux paire de gants, le gantier utilise un pied pour
placer la longueur du gant qui lui à été commandé sur la peau, c’est la mesure.
Le coupeur commence ensuite l’opération sensible du dépeçage en étirant la peau au large,
c’est-à-dire de flanc à flanc. Puis il observe les détails du cuir afin de placer le calibre en
carton en fonction du sens de l’élasticité et du grain, mais aussi en évitant les tâches et
autres imperfections. Le gabarit tient compte de l’anatomie de la main et correspond à un
modèle de gant particulier. Inventés en 1830, ces calibres constituent une typologie de trois
cent vingt-deux références classifiant les différentes formes de mains. Le coupeur- gantier
coupe la peau en quartiers puis effectue une seconde mesure avec le calibre de la paume et
du dos. Il s’aide de son couteau régulièrement afin d’étirer les bords de la peau dépecée pour
la ramener aux dimensions du calibre correspondant à l’emporte-pièce.
Aux ciseaux, il coupe alors des rectangles ajustés aux dimensions des calibres, les étavillons.
Prévoyant un élargissement potentiel du gant, le coupeur élargit de nouveau uniformément le
derme afin d’obtenir la forme définitive de la peau. En effet, celle-ci ne doit pas s’allonger
après la coupe, ni le gant se déformer une fois monté. C’est pourquoi on dit que l’art du
gantier est de jouer avec le caractère extensible de la peau. De la même manière que pour la
paume et le dos, le gantier prépare les deux pouces et les six fourchettes, ou entre- doigts.
Puis il se sert d’une presse mécanique ou hydraulique pour fendre les étavillons. Il place ainsi
minutieusement un étavillon sur l’emporte-pièce, dit main de fer, et vient trancher le cuir
selon la forme du calibre avec la presse. Pour chaque paire, le coupeur passe successivement
à la fente la paume, le dos, le pouce puis les fourchettes. Les bords sont alors soigneusement
égalisés aux ciseaux, c’est le raffilage.
Les différentes parties du gant sont ensuite livrées à l’atelier couture.
Avant d’être monté, le gant est orné selon le dessin initial. Des techniques diverses sont
utilisées pour le décor de la surface qui fait du gant un véritable objet d’art, témoin de son
époque. Afin de donner son style à l’objet, la couturière peut percer, ajourer, broder, coudre
des galons, des chaînes, des rubans, des nervures, appliquer du cuir ou toute autre matière,
tresser, lacer, boutonner, clouter, couper des franges voire incruster des ornements.
Le montage des pièces s’effectue avec différentes variétés de points, soit en cousu main, soit
à la machine. La couture en surjet intérieur, au point brosser, assemble les parties bord à
bord par un fil qui recouvre le cuir en un point invisible, tandis que le piqué anglais
s’effectue sur une autre machine et unie les pièces l’une sur l’autre, la machine sellier
exécute un surjet visible. Le montage suit un ordre précis, le pouce est d’abord fixé suivi du
fragment triangulaire qui lui donne son aisance puis la couturière assemble les fourchettes à
la paume, enfin le tout est cousu au dos de la main.
Si le doublage n’a pas été exécuté entre la coupe et la fente, c’est à dire par encollage de la
paume et du dos, la doublure, généralement en jersey de soie, et moins souvent en
cachemire ou en fourrure, est alors cousue au bout de chaque doigt.
Pour finir, une couturière retourne le gant à l’aide d’une baguette afin de contrôler la qualité
des coutures et confie la paire à une dernière ouvrière qui dresse le gant sur une main
chaude, forme à quatre doigts en acier chauffé, puis le lustre avec un rouleau de feutre, la
lisseuse, pour le présenter sous son meilleur jour.
Formations
Formation initiale
Il n’existe pas de formation à proprement parler pour le gantier. Il est conseillé de suivre les
cursus de la maroquinerie puis de multiplier les stages auprès des professionnels afin de se
spécialiser dans la ganterie.
Formation professionnelle continue
Une vingtaine de formations non diplômantes, d'une durée variable permettent de suivre une
initiation, une formation complète ou un perfectionnement dans les techniques de la
maroquinerie ainsi qu’une spécialisation en CAO-DAO maroquinerie.
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Retrouvez toutes les adresses des organismes de formations initiales et professionnelles
continues dans les métiers d’art en consultant notre base de données sur notre site Internet :
http://www.institut-metiersdart.org/
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Retrouvez le schéma des formations aux métiers d’art sur notre site Internet :
http://www.institut-metiersdart.org/
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Sur le site http://www.moveart.org/, retrouvez toutes les adresses des centres de
formations en Europe.
Environnement
Jusqu’au début des années 70, les gantiers, profitant d’un bel essor, fabriquaient surtout des
gants de ville. Principalement fonctionnel et “protecteur du froid”, le gant de ville peut
néanmoins adopter toutes les formes. Suite à une chute de l’activité, une partie de la
profession diversifia ses actions dans le secteur de la maroquinerie ou se spécialisa dans la
ganterie de protection professionnelle et de sport, l’autre ferma ses portes. Les principaux
clients des gantiers sont les maisons de Haute Couture ou les créateurs de prêt-à-porter,
lesquels font régulièrement appel aux gantiers pour leurs nouvelles créations en pérennisant
les savoir-faire et en rachetant les ganteries en difficultés. Cette constante recherche de
créativité et d’innovation en fonction des tendances du marché de la mode permet à
quelques ganteries françaises d’évoluer dans un environnement concurrentiel sur le marché
du Haut de gamme.
En France, l’activité de ganterie est localisée sur différents sites qui se trouvent près des
régions de production de matière première : Saint-Junien (Haute-Vienne) avec 4 entreprises
et 77 employés, Millau (Aveyron) avec 4 entreprises et 52 salariés et Grenoble (Isère) avec 3
entreprises et une trentaine d’employés. D’autres entreprises de moindre production sont
implantées ailleurs en France et représentent une vingtaine de sociétés.
Depuis 1997, le nombre d’entreprises a presque diminué de moitié. Paradoxalement la
commercialisation de gants de ville a augmenté. En 2004, il restait 18 entreprises encore en
activité, avec un effectif de 399 employés incluant les fabricants de gants de sport et de
protection.
Tandis que l’importation s’élève à 68 millions d’euros, le chiffre des exportations est de 17
millions d’euros. Celle-ci est destinée aux pays d’Europe, principalement l’Allemagne, aux
Etats-Unis et à l’Asie.
Organismes professionnels
Gant de France,
Fédération des chambres syndicales de la ganterie de peau de France.
21, rue Gabriel Perri, 38600 Fontaines.
Tel.: 04 76 27 24 35.
Contact: Mr Jean Strazzeri
[email protected]
La Fédération structure la profession en regroupant l’ensemble des Chambres syndicales
(Grenoble, Millau, Saint-Junien), elle assure les contacts auprès de l’administration, des
pouvoirs publics et des décideurs économiques. Elle est présente sur les salons et organise des
manifestations temporaires.
Chambre syndicale des fabricants de gants de Millau,
13, rue de Planard, 12100 Millau.
Tél. : 05 65 62 83 99.
Contact : Mr Causse (président).
[email protected]
La Chambre syndicale représente la profession sur le plan local, elle est rattachée à la
Fédération des chambres syndicales de la ganterie de peaux de France.
Fédération Française de la Maroquinerie (FFM),
16- 18 rue Martel, 75010 Paris.
Tél. : 01 42 46 13 68. Fax : 01 42 46 39 12.
La Fédération Française de la Maroquinerie participe à des campagnes dont les thèmes
concernent l’ensemble de la profession : questions juridiques et sociales, négociation de la
Convention Collective Nationale, connaissance des marchés en France, en Europe et à
l’international, commercialisation. Elle est aussi présente sur les salons professionnels.
Cet organisme actif à été fondé en 1937 pour regrouper tous les syndicats des métiers de la
maroquinerie et défendre les intérêts patronaux. Aujourd’hui, elle a pour mission d’unir les
objectifs nationaux de toute les professions pour un meilleur rayonnement international par
la reconversion des métiers dans les industries du luxe, devenues aujourd’hui moteurs
français majoritaires à l’exportation.
Conseil National du Cuir (CNC),
105-109, rue du Faubourg Saint-Honoré, 75373 Paris Cedex 08.
Tél. : 01 43 59 05 69. Fax : 01 43 59 30 02.
http://www.lemondeducuir.org/
http://www.francecuir.fr
Le CNC est l'organisation interprofessionnelle de producteurs et utilisateurs de cuir et par
extension, de tous ceux qui contribuent à la production, l'utilisation ou la distribution du cuir.
Son rôle est de regrouper et de défendre les confédérations, fédérations, syndicats nationaux
aussi bien auprès des pouvoirs publics qu'auprès des organisations professionnelles. Le Conseil
national du cuir est un observatoire économique. Il analyse les problèmes fiscaux, sociaux,
douaniers et techniques de ses adhérents.
Salons et manifestations
Le Cuir à Paris,
Biannuel, février/septembre,
Groupe SIC SA, 105, rue du Faubourg Saint-Honoré, 75373 Paris Cedex 08.
Tél. : 01 43 59 05 69. Fax : 01 43 59 30 02.
[email protected]
www.sicgroup.com
http://www.lecuiraparis.com
Le Cuir à Paris est destiné aux professionnels et lance les nouvelles tendances de la mode
dans le secteur du cuir et de la fourrure. Par ailleurs, c’est un outil de découverte et de
sélections des matières. Le salon accueille des sociétés françaises et internationales issus des
secteurs du cuir, de la fourrure, du textile pour accessoires et vêtements de peaux. C’est
aussi une source d'information pour des fabricants de produits finis dans le domaine de la
recherche et du développement.
Who’s Next - Prêt-à-porter Paris, à Paris,
Biannuel, janvier/juillet,
WSN Developpement, 27-29 rue Guénégaud, 75006 Paris.
Tél. : 01 40 13 74 74. Fax : 01 40 13 74 84.
[email protected]
http://www.whosnext.com
Salon professionnel et international du prêt-à-porter : vêtements et accessoires du prêt-àporter masculin et féminin. Il se décline en différents univers complémentaires, proches de
l’évolution du marché : Private, qui intègre les marques exposant auparavant au salon Prêt-àporter Paris ; Fame, dédié à la mode féminine créative présentant des produits exclusifs et
haut de gamme ; Première classe, qui présente une sélection de créateurs en accessoires ; Le
Cube, dédié à la maroquinerie et à la bagagerie ; Mr Brown, dédié à l'offre urbaine et à la
mode masculine et Mess Around, qui regroupe les professionnels du marché de la chaussure.
Première Classe à Paris,
Quadri-annuel, mars/octobre (Jardins des Tuileries) et janvier/juillet (Porte de Versailles),
WSN Developpement, 27-29, rue Guénégaud, 75006 Paris.
Tél. : 01 40 13 74 70. Fax : 01 40 13 74 80.
[email protected]
http://www.premiere-classe.com
Organisé dans le cadre de « Paris capitale de la création » le salon professionnel Première
Classe présente une sélection de créateurs en accessoires (bijoux, sacs, chaussures,
chapeaux) répondant à des critères de qualité et de créativité. Il est intégré à l’évènement
Who’s Next pour les sessions de janvier et juillet.
ModAmont, à Paris,
Salon international des fournitures et accessoires pour la mode et le design,
Biannuel, février/septembre,
7, rue du Pasteur Wagner, 75011 Paris.
Tél. : 01 70 38 70 20. Fax : 01 70 38 70 21.
[email protected]
http://www.modamont.com/
Le salon s’adresse à tous les fabricants d’accessoires désireux de montrer leur savoir faire à
un public international. Destiné à tous les secteurs de la mode : prêt-à-porter, sportswear,
lingerie, chaussure, maroquinerie, chapellerie, bijouterie, ModAmont présente 6 forums
d’information mode dont le forum Leathergoods & Shoes conçu par l’agence de style
Polyphème. Cet espace de tendances et destinés aux secteurs de la ganterie, de la petite
maroquinerie, de la bagagerie et de la chaussure.
Festival des jeunes créateurs de mode à Dinard,
Annuel, printemps,
Association Art- Mode- Créativité- Spectacle (AMCS),
11, rue des Epinettes, 75017 Paris.
Tél. : 01 42 29 77 18. Mobile. : 06 70 27 91 70.
[email protected]
http://www.festival-dinard.com/
Cette manifestation a pour objectifs d'être à la fois un forum de rencontres et un lieu
d'exposition du talent et de l'inventivité. Pendant deux jours consécutifs, les jeunes créateurs
exposent les modèles les plus représentatifs de leur collection. Ils sont mis en relation avec
les professionnels dans le cadre de rencontres, de défilés, afin de mettre en valeur leur
talent.
Tou’Bij, à Lyon
Annuel, Septembre,
S.E.D’Concept, 22 rue Emile Noirot, 42300 Roanne
Tél. : 04 77 63 91 49.
[email protected]
http://www.toubij.com/
Salon national réservé aux professionnels, Tou’Bij est dédié au monde de la bijouterie au sens
large : bijoux fantaisie et précieux, montres mais aussi accessoires de mode (gants, foulards,
chapeaux, maroquinerie, lunettes). Le salon réunit une centaine d’exposant et environ 300
marques, jeunes créateurs ou professionnels reconnus.
Concours
Cuir et Création, by CTC
Centre Technique Cuir chaussure et maroquinerie,
Directions Mode & Tendances - Aide à la Création
51, Rue de Miromesnil, 75008 Paris.
Tél. : 01 44 71 71 81.
[email protected]
www.ctc-services.org
L’entreprise CTC récompense et valorise huit projets par an issus de la création (créateurs,
stylistes, designers, entreprises) afin de renouveler la profession et entretenir un courant
d'innovation dans la filière cuir. Pendant deux ans, les lauréats bénéficient de services à la
demande comme la visibilité sur les salons, le conseil technique et juridique ainsi qu’une aide
à la production. Par ailleurs, le centre met en place le dispositif Cuir et Création qui englobe
des possibilités d’assistance pour la création et la promotion.
Concours Un des Meilleurs Ouvriers de France,
Société des Meilleurs Ouvriers de France, 16, rue Saint-Nicolas, 75012 Paris.
Tél. : 01 43 42 33 02. Fax : 01 43 42 20 41.
[email protected]
http://www.meilleursouvriersdefrance.info
Concours conduisant à l’attribution du diplôme d’Etat « Un des meilleurs ouvriers de
France », homologué au niveau III de la nomenclature interministérielle des niveaux de
formation. Il atteste l’acquisition d’une haute qualification dans l’exercice d’une activité
professionnelle dans les domaines de la restauration, de l’hôtellerie, de l’alimentation, du
bâtiment, de l’habitation, des structures métalliques, de l’industrie, de la terre et du verre,
du vêtement, de la bijouterie, des techniques de précisions, de la gravure, de la
communication, de la musique, des animaux, de l’agriculture, du commerce et des services.
Organisé tous les trois ans, les candidats aux épreuves de l’examen doivent avoir 23 ans
minimum. Le concours est ouvert à 138 métiers répartis en 19 groupes. Une exposition des
œuvres des lauréats est organisée par le comité.
Prix Avenir Métiers d’Art - INMA,
Annuel, remise de prix : date variable.
Remise des dossiers : 31 mai de l’année en cours.
Institut National des Métiers d’Art - 23, Avenue Daumesnil, 75012 Paris.
Tél. : 01 55 78 85 85. Fax : 01 55 78 86 17.
[email protected]
http://www.institut-metiersdart.org
Les Prix Avenir Métiers d’Art – INMA, en partenariat avec la Fondation Michelle et Antoine
RIBOUD, sont destinés à mettre en valeur de jeunes talents futurs acteurs de la vie
économique dans ces métiers d'excellence.
Ils ont pour objectif d'encourager et de valoriser les savoir-faire spécifiques aux métiers d'art
à travers les œuvres réalisées par les élèves de lycées professionnels, d’écoles techniques, les
jeunes en formation en alternance et les étudiants des écoles d'art, de niveau V, IV et III.
Le 1er Prix de chaque région et de chaque niveau recevra de l’INMA un chèque d’une valeur de
250€ ainsi qu’un diplôme. Les lauréats régionaux bénéficieront également des avantages du
CLUB Avenir Métiers d’Art, grâce au partenariat avec la Fondation Michelle et Antoine
RIBOUD : séjour de deux jours à paris, rencontres avec des professionnels, visite de musées,
ateliers, etc. et exposition de leurs œuvres à Paris, en vue du prix national.
Les 1ers Prix nationaux recevront 750€ ainsi qu’une bourse de 6000€ de la Fondation Michelle
et Antoine RIBOUD. Les deuxièmes Prix nationaux seront dotés d’une somme de 450€ et les
troisièmes d’une somme de 300€. Ces dotations seront complétées par un diplôme et un appui
en termes de communication et de promotion.
Sources d’information
Organisme
Centre Technique Cuir chaussure et maroquinerie, (CTC),
4, rue Hermann Frenkel, 69367 Lyon Cedex 07.
Tél. : 04 72 76 10 10. Fax : 04 72 76 10 00.
[email protected]
Directions Mode & Tendances - Aide à la Création,
51, Rue de Miromesnil, 75008 Paris.
Tél. : 01 44 71 71 81.
http://www.ctc.fr/
http://www.ctcgroupe.com/
Le CTC, fier de ses trois implantations en France, accompagne les fournisseurs, industriels et
distributeurs dans l'amélioration de leurs performances grâce à l’analyse de matériaux et de
produits finis, l’analyse économique, la recherche et la normalisation, le conseil en
production, l’aide à l'innovation et à la création à Paris. Le centre de documentation à Lyon
contient une banque de données bibliographiques de 24 000 références, 3 000 ouvrages, 250
périodiques de la presse spécialisée internationale, brevets, normes, statistiques, thèses,
actes de colloques, annuaires de professionnels.
Lieux ressources
Musée du gant de Millau,
Hôtel de Pégayrolles, Place du Maréchal Foch, 12100 Millau.
Tél. 05 65 59 01 08. Fax : 05 65 61 26 91.
[email protected]
http://www.museedemillau.fr/Lescollections/Ganterie.aspx
Le musée a pour objet la promotion culturelle, scientifique, économique et technique des
métiers de la peau et du gant. Le fonds documentaire contient plus d’un millier d'ouvrages,
thèses, mémoires, rapports sur l'histoire et sur les techniques des métiers du cuir et de la
peau. Elle présente une vaste exposition sur l’histoire des techniques de la ganterie et expose
de nombreux modèles de gants classés par époque.
Causse Gantier, à Millau
5, Bd des Gantières, 12100 Millau.
Tél. : 05 65 60 03 05.
[email protected]
http://www.causse-gantier.fr
Installée au cœur de Millau, cette prestigieuse manufacture en activité ouvre les portes de sa
nouvelle manufacture résolument contemporaine conçue par l'architecte Jean-Michel
Wilmotte, pour vous faire découvrir son savoir-faire au cœur de ses ateliers. Fondée en 1892
par Paul Causse, la maison Causse est la digne héritière des grands noms qui ont fait l'histoire
du gant de Millau à travers le monde et ont élevé la ville au rang de capitale du gant. Ses
collections sont présentes dans les musées les plus célèbres du monde.
Musée du gant de Grenoble,
79, rue Nicolas Chorier, 38000 Grenoble.
Tel : 06 64 09 65 16.
Le musée expose des gants, des machines, des outils, des panneaux expliquant l'histoire de la
ganterie depuis le XIVème, les personnages qui ont marqué ce métier et l'histoire de la région
grenobloise. La visite se fait uniquement sur réservation.
Musée des Tissus et des Arts Décoratifs,
34, rue de la Charité, 69002 Lyon.
Tel.: 04 78 38 42 00. Fax.: 04 72 40 25 12.
[email protected]
http://www.musee-des-tissus.com/
Cette collection est l’une des plus renommée en France dans les secteurs de la menuiserie,
l’ébénisterie, le textile et l’orfèvrerie. Le musée conserve dans ces collections une
quarantaine de paire de gants.
Bibliothèque du musée Galliera,
Musée de la mode et du costume, Palais Galliera.
10, avenue Pierre 1er de Serbie, 75116 Paris.
Tél. : 01 56 52 86 00.
[email protected]
[email protected]
http://www.galliera.paris.fr
La bibliothèque, accessible sur RDV, est spécialisée dans l’histoire de la mode et réunit un
ensemble de publications et de livres de référence : monographies, périodiques (du 19ème au
20ème siècle) catalogues d’expositions, dossiers documentaires. Elle est ouverte aux
étudiants, professionnels et chercheurs, sur rendez-vous.
Centre de documentation du musée de la mode et du textile,
111, rue de Rivoli, 75001 Paris.
Tel.: 01 44 55 59 36.
[email protected]
http://www.bibliothequedesartsdecoratifs.com/
La bibliothèque conserve une collection iconographique en libre accès de 5000 albums
destinée, à l'origine, aux artisans d'arts. Fruit du regroupement des fonds des arts décoratifs
et de l'Union française des arts et des costumes, les collections permettent de retracer les
grandes lignes de l'évolution de la mode.
Bibliothèque Forney,
1, rue du Figuier, 75004 Paris.
Tel.: 01 42 78 14 60; Fax.: 01 42 78 22 59.
bibliothè[email protected]
http://bspe-p-pub.paris.fr
Fondée en 1886 grâce au don de l’industriel Samuel- Aimé Forney destiné à l’éducation des
artisans, cette bibliothèque municipale accueille aujourd’hui une large collection d’ouvrages
d’art et textile. Cette bibliothèque possède un catalogue en ligne.
Presse
C+ Accessoires,
Mensuel,
49 rue Ampère, 75017 Paris
Tel : 01 40 24 09 07
[email protected]
www.cplusaccessoires.com
C+ accessoires présente les tendances de la saison dans le domaine de l’accessoire de mode,
des portraits de professionnels et des coups de cœur en images.
L'Essentiel de la maroquinerie,
Trimestriel,
25 rue Fernand Pelloutier, 92100 Boulogne Billancourt.
Tél. : 01 46 05 40 24.
[email protected]
http://www.lessentiel.com/
Journal d’information à destination des distributeurs dans le secteur de la maroquinerie.
Rubriques : informations techniques et pratiques, tendances de la mode, stratégies des
entreprises et des marques. Magazine à commander et non diffusé en kiosque.
IDC, Industrie du Cuir, leder & haute markt
Bimensuel,
Editions Infocuir,
14, rue de la Folie Régnault, 75011 Paris.
Tél. : 01 40 24 10 22. Fax : 01 40 24 04 84.
[email protected]
Ce magazine uniquement sur abonnement propose des informations générales et techniques
sur l’actualité du secteur, les normes mais également sur les fournisseurs et entreprises du
secteur cuir.
Le Cuir,
Hebdomadaire,
Editions Infocuir,
14, rue de la Folie Régnault, 75011 Paris.
Tél. : 01 40 24 10 22. Fax : 01 40 24 04 84.
[email protected]
Journal regroupant l’actualité économique des professionnels du Cuir. Uniquement sur
abonnement.
Bulletin d’information
Mensuel,
Fédération nationale des détaillants en maroquinerie et articles de voyage (FNDMV),
45, rue des petites Ecuries, 75010 Paris
Tél. : 01 42 06 74 00. Fax : 01 42 06 74 52.
[email protected]
http://www.lamaroquinerie.com
Revue professionnelle fournissant des informations fiscales, sociales et juridiques à
destination des adhérents.
Le Journal du textile,
Hebdomadaire,
61, rue de Malte, 75011 Paris.
Tél. : 01 43 57 21 89. Fax : 01 47 00 08 35.
[email protected]
http://www.journaldutextile.com
Panorama de l’actualité textile, suivi de l’évolution du marché et des entreprises, salons et
manifestations, dossiers thématiques, offres et demandes d’emploi dans toute la filière.
Sites Internet
http://www.ganterie-saintjunien.fr
La maison gantière de tradition et de savoir- faire depuis 1919 à été reprise par la maison
Hermès en 1998. Si l’entreprise demeure le principal fournisseur d’Hermès, elle diffuse aussi
sa propre collection. Le site propose une transmission des techniques de ganterie en images.
http://www.causse-gantier.fr
Le site de la prestigieuse maison fondée en 1892 retrace l’histoire de son héritage familial par
de précieux documents d’archives mis en relation avec une chronologie du gant au XXème
siècle. Par ailleurs, il est possible de visionner une vidéo mettant à l’œuvre la fabrication.
http://www.agnelle.fr
Sur son site, la ganterie Agnelle, créée en 1937, propose une description de la fabrication du
gant, un historique de l’entreprise ainsi que la présentation d’une exposition sur l’industrie
gantière.
http://www.ctc.fr
Portail d’information de la chaussure de la maroquinerie et de la ganterie: lettre d’info,
documentation, petites annonces, forum, FAQ.
http://www.lessentiel.com/
Le site du magazine du même nom diffuse régulièrement une partie de l’actualité de la
profession de la maroquinerie.
http://www.forthac.fr/
Le FORTHAC propose un observatoire des métiers de la mode, des textiles et du cuir :
cartographie des métiers par branches, statistiques, emploi, formation.
http://www.lemondeducuir.org/
Le site du Conseil national du cuir (CNC) est composé d’un annuaire, d’un observatoire
économique, d’un cahier de tendances et de renseignements sur les formations, évènements
et salons professionnels du secteur. Par ailleurs, il propose des dossiers découvertes
thématiques illustrées.
Les listes d’informations sont proposées à titre indicatif et ne sauraient prétendre à
l’exhaustivité.
Pour en savoir plus…
Consultez le Centre de ressources de l’Institut National des Métiers d’art, une ressource
unique sur les métiers d’art :

Des bases de données documentaires sur l’actualité des métiers d’art et des bases de
données sur les formations, accessibles sur son site internet.

Un fonds documentaire spécialisé : revues, dossiers, ouvrages et plus de 750 films sur
ce secteur.
Institut National des Métiers d’art,
23 avenue Daumesnil, 75012 Paris. Tél. : 01 55 78 85 85
Ouvert du mardi au vendredi de 14 à 18 heures
[email protected]
http://www.institut-metiersdart.org/
© Centre de ressources, Institut National des Métiers d’Art, 23, avenue Daumesnil 75012 Paris, 2011