Des modèles d`inspiration européenne chez Honda Suzuki

Une offensive
signée
Harley-Davidson
PAR JEAN-FRANÇOIS GUAY
Les grosses cylindrées ont la cote chez Kawasaki
PAR JEAN-FRANÇOIS GUAY
De tous les constructeurs japonais, Kawasaki est assurément le
plus actif en 2010. Dans le segment des routières et des motos de
tourisme, Kawasaki dévoile une nouvelle Z1000 et améliore les
modèles Concours 14 et Versys. Du côté des sportives, la ZX-10R
arbore de nouvelles lignes et étrenne une mécanique plus raffinée
au niveau de l’injection du moteur, de la boîte de vitesses et de
l’amortisseur de direction.
Portant l’étiquette de roadster, la deuxième génération de la Z1000
permet à cette nouvelle catégorie d’acquérir ses lettres de noblesse. Sans rivale à cause de son design sportif et futuriste, la nouvelle Z1000 repose sur un châssis en aluminium plus rigide et une
suspension modifiée qui rehaussent la tenue de route par rapport
à l’ancien modèle. Le moteur est un L-4 de 1043 cc à 16 soupapes refroidi par liquide. Comme le dicte la tendance, le moteur
développe plus de couple à bas régime.
elle épouse un nouveau look mais conserve sa personnalité multiple, qui est un amalgame de plusieurs genres de motos à la fois.
Au point de vue technique, cette sœur jumelle des Ninja 650R et
ER-6N, avec lesquelles elle partage plusieurs éléments mécaniques, propose de nombreuses améliorations, dont une selle plus
confortable et des suspensions à plus grand débattement.
La Kawasaki Z1000 rehausse le
statut des motos de type roadster.
Du côté de la Concours 14, cette grande routière affiche un carénage modifié, un pare-brise plus enveloppant et des suspensions
mieux calibrées. On retrouve même des systèmes d’aide à la conduite tels qu’un antipatinage et des freins ABS. Quant à la Versys,
Suzuki mise sur ses modèles les plus populaires
PAR JEAN-FRANÇOIS GUAY
Suzuki nous surprend avec deux grosses pointures en 2010 : la
GSX-1250FA et la Boulevard M50. La première est une routière
sportive dérivée de la Bandit 1250SA ABS qui ne revient pas au
catalogue en 2010, alors que la seconde épouse le style des désormais légendaires customs M109R et M90.
La rumeur voulant que Suzuki dévoile une routière sportive inspirée de la célèbre Hayabusa ne s’est pas matérialisée. En ces temps
économiquement difficiles, Suzuki s’est plutôt attardé à concocter
la GSX-1250FA, bien équipée et offerte à un prix raisonnable. Il en
existe une version ABS Touring conçue pour les longues randonnées. Quant à la nouvelle Boulevard M50, elle s’habille du carénage sobre et ténébreux de ses grandes sœurs M! Alors que le modèle de référence M109R est propulsé par une puissante cylindrée
de 1783 cc, la M50 confie ses déplacements à un bicylindre en V
de 850 cc à 16 soupapes. La transmission dispose d’un étagement
à 5 rapports et d’un entraînement final par arbre. Par rapport à ses
sœurs M109R et M90, la M50 est un modèle custom plus facile à
chevaucher, grâce à sa selle basse et à son poids allégé.
Alors que la plupart des constructeurs japonais
sont sur la défensive, le constructeur américain
Harley-Davidson passe à l’attaque en 2010 en
présentant pas moins de neuf nouveautés. Sur le
lot, il y a quatre modèles CVO (ou Custom
Vehicle Operations) qui sont des versions personnalisées de modèles existants. Ainsi, les
transformations de type CVO s’appliquent cette
année aux modèles Softail Convertible, Street
Glide, Ultra Classic Electra Glide et Fat Bob.
Tous les modèles CVO sont propulsés par le
plus gros moteur de Harley-Davidson, soit un
bicylindre en V à injection séquentielle de 1800
cc, le Screaming Eagle Twin Cam 110.
PAR JEAN-FRANÇOIS GUAY
Chez Yamaha, l’année 2010 s’avère particulièrement aguichante pour les amateurs de motocross.
En effet, le constructeur japonais tente de redéfinir le segment en dévoilant la YZ450F. Cette
dernière étrenne un nouveau châssis révolutionnaire, qui recentre les masses pour une meilleure
maniabilité ainsi qu’un nouveau moteur de 450 cc à injection directe frontale plus compact qui
améliore la combustion des gaz selon la position de la moto. Élaborée sur le même châssis,
la YZ250F à moteur de 250 cc est aussi disponible.
Dans les créneaux des motos de route, la catégorie tourisme accueille la nouvelle XV1900
Stratoliner Deluxe, qui propose un look ravageur avec un large carénage avant surmonté d’un petit
pare-brise et de sacoches rigides agencées à la couleur du carénage. Confortable et agile à cause de
son centre de gravité surbaissé et du couple à bas régime de son bicylindre en V de 1854 cc, la
Stratoliner Deluxe est une rivale des Harley-Davidson Street Glide et Electra Glide Classic. Parmi
la liste d’équipements, on retrouve un système audio compatible avec un iPod.
Dévoilée l’an dernier, la dernière génération de la VMAX
demeure encore cette année l’une des principales attractions de Yamaha. Avec son châssis écourté et son
moteur V-4 de 1679 cc frôlant les 200 chevaux, cette
moto dragster est l’engin tout désigné pour faire monter le taux d’adrénaline. Du côté des sportives, il est
possible de commander une YZF-R1 inspirée des
couleurs du modèle M1 du célèbre pilote
Valentino Rossi, qui a été sacré neuf fois
champion du monde.
Mais, la principale nouveauté est l’introduction
du modèle Ultra Limited, qui trône désormais au
sommet de la gamme Electra Glide. Cette
Harley de tourisme se distingue par son moteur
V-2 Twin Cam 103 de 1690 cc. Dans la même
catégorie, le Road Glide Custom a été légèrement refondu et se voit greffer une roue de 18 po
à l’avant et un système d’échappement plus
tonitruant.
Dans la catégorie custom, la célèbre Wide Glide,
de style chopper avec selle basse, effectue un
retour remarqué avec un moteur Twin Cam 96
de 1584 cc. Une autre moto qui ne passera pas
inaperçu est la Fat Boy Lo, d’un beau noir mat,
avec ses roues lenticulées (ou pleines) et son
système d’échappement chromé satiné! Par
ailleurs, le nouveau trois roues Street Glide
Trike adopte une allure plus rebelle, en éliminant le coffre arrière et en retenant les services
du moteur Twin Cam 103.
Le modèle Ultra Limited est au sommet
de la gamme Electra Glide.
Par ailleurs, dans les catégories des customs de tourisme et routières, on dénombre plusieurs mises au rancart, ce qui permettra à
Suzuki de se concentrer davantage sur les modèles les plus populaires. Dans la catégorie motocross, la nouvelle RMX450Z se
distingue de la RM-Z450 par son entraînement final par chaîne et
sa garde au sol moins élevée.
La M50 de Suzuki est propulsée
par un bicylindre en V de 850 cc.
Page 8, mai 2010, TEXTUEL
Yamaha redéfinit certaines catégories
Toutes les images de ce cahier sont disponibles en couleurs et en noir et blanc.
La Yamaha XV1900 Stratoliner
Deluxe propose un look ravageur.
Des modèles d’inspiration
européenne chez Honda
PAR JEAN-FRANÇOIS GUAY
La principale nouveauté chez Honda cette
année est l’arrivée de la VFR1200F. Cette nouvelle routière sportive est propulsée par un V-4
ouvert à 76 degrés dont la disposition des cylindres a permis aux motoristes de concevoir un
moteur extrêmement compact. D’une cylindrée
de 1237 cc, cette motorisation à la fine pointe de
la technologie jouit également d’une commande
électronique des gaz, d’un nouveau système
d’entraînement par cardan, de freins ABS, d’un
amortisseur de direction électronique et d’une
boîte de vitesses à double embrayage à deux
modes automatiques (régulier ou sportif) et
manuel, permettant au conducteur de changer
les vitesses à l’aide de manettes.
Concernant l’embrayage, un dispositif
à glissement limité permet de contrer le
blocage de la roue arrière. À bas régime, le son rythmé du moteur fait penser
à des battements de cœur humain!
Comme quoi le taux d’adrénaline
risque d’augmenter dans les hauts
régimes du moteur...
Du côté des routières sportives de moyenne
cylindrée, Honda dévoile la CBF600SA. Cette
dernière, qui a fait ses preuves sur les marchés
européens, est une moto qui devrait connaître
du succès chez nous, en raison de sa polyvalence et de son prix. Animée par un L-4 de 599 cc
à DACT et 16 soupapes, cette moto se distingue
par son faible poids et sa position de conduite
confortable.
La sécurité en moto, c’est essentiel
Quand le mois de mai arrive, c’est à peu près certain que les amateurs de
moto ont déjà sorti leur bolide. Mais avant de vous lancer sur les routes,
rappelez-vous que c’est en misant sur la sécurité que vous préserverez
votre santé physique.
Sur une moto, le seul intermédiaire entre votre corps et la route est le
vêtement que vous portez. On ne le répétera jamais assez : rouler avec
un simple chandail et un bermuda n’est absolument pas sécuritaire.
Portez des vêtements conçus pour la moto, même s’il fait chaud à l’extérieur. Assurez-vous aussi d’avoir des bandes réfléchissantes sur vos manches, épaules ou poignets.
Bien voir et être bien vu sont les bases de la sécurité à moto. En plus d’être
en parfait état pour rouler, votre bolide doit avoir le pare-brise, les vitres
optiques et les rétroviseurs propres afin d’assurer une bonne visibilité. De
plus, vérifiez et remplacez les ampoules de vos phares puisqu’en général,
elles ont une efficacité optimale durant seulement deux ou trois ans.
D’un point de vue légal, la durée de vie d’un casque est illimitée. Cela veut
dire que vous avez le droit de le porter même s’il est âgé de 20 ans. Par contre, du point de vue de la sécurité, il est souvent conseillé de le changer
tous les cinq ans, même s’il n’a jamais subi de choc. En effet, la qualité des
mousses et calottes contenues à l’intérieur du casque se dégrade avec le
temps et la sécurité n’est plus optimale. Une autre raison de changer son
casque est le confort. Compte tenu des innovations, le casque a dorénavant une légèreté surprenante et une protection accrue.
Parmi les autres modèles, la VT1300CXA Fury
- style chopper d’antan - demeure l’une des
attractions de la gamme Honda. Cette année,
elle est disponible avec des freins ABS. Du côté
des motocross de compétition, la CRF450R
présente de nombreuses améliorations.
La Honda VFR1200F
est à la fine pointe de la technologie.
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Si vous avez une moto en bon état, des vêtements adaptés et que vous
respectez le Code de la route, les chances de vous blesser sont réduites.
TEXTUEL, mai 2010, page 9