création - Plan Bey
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[Saison 1...] LATIFA LAÂBISSI ET NADIA LAURO UN SPECTACLE DE FIGURE PROJECT ET DE LA COMPAGNIE DE L’OISEAU-MOUCHE CRÉATION © Nadia Lauro Au Théâtre de l’Oiseau-Mouche, Roubaix Du mercredi 20 janvier au vendredi 22 janvier 2016 DOSSIER DE PRESSE Au Nanterre-Amandiers Centre Dramatique National Du jeudi 24 mars au dimanche 27 mars 2016 WWW.FIGUREPROJECT.COM WWW.OISEAU-MOUCHE.ORG CONTACT PRESSE Dorothée Duplan & Flore Guiraud, assistées d’Eva Dias 01 48 06 52 27 [email protected] Dossier de presse, visuels et extraits sonores téléchargeables sur www.planbey.com Pourvu qu’on ait l’ivresse [Saison 1...] / un spectacle de Figure Project et de la Compagnie de l’Oiseau-Mouche Distribution Conception et réalisation : Latifa Laâbissi et Nadia Lauro Avec : Jonathan Allart, David Amelot, Jessica Batut, Caroline Leman, Hervé Lemeunier, Paula Pi, Florian Spiry Lumière : Yves Godin Son : Manuel Coursin Régie lumière : Anthony Merlaud Diffusion sonore : Jérémie Sananes Production : Figure Project et la Compagnie de l’Oiseau-Mouche Coproduction : Nanterre-Amandiers Centre Dramatique National Coproductions en cours : Festival d’Automne à Paris, Le Triangle - cité de la danse à Rennes, L’Arsenic à Lausanne, Zürcher Theater Spektakel à Zürich. Figure Project est soutenue par le Ministère de la Culture – DRAC Bretagne au titre des compagnies conventionnées, le Conseil régional de Bretagne et la Ville de Rennes Répétitions Au Théâtre de l’Oiseau-Mouche, Roubaix Du 26 au 30 octobre 2015 Du 7 au 11 décembre 2015 Du 4 au 19 janvier 2016 TOURNÉE Du mer. 20 au ven. 22 janvier 2016 Théâtre de l’Oiseau-Mouche 28, avenue des Nations Unies – 59000 Roubaix www.oiseau-mouche.org / 03 20 65 96 50 Tarifs de 6 à 12 € mer. 20/01, 19h jeu. 21/01, 20h30 ven. 22/01, 21h, dans le cadre du Festival Vivat la danse ! Du jeu. 24 au dim. 27 mars 2016 Nanterre-Amandiers Centre Dramatique National 7, avenue Pablo Picasso – 92000 Nanterre www.nanterre-amandiers.com / 01 46 14 70 00 Tarifs de 10 à 30 € jeu. 24/03, 19h30 ven. 25/03, 20h30 sam. 26/03, 20h30, rencontre publique à 19h30 dim. 27/03, 15h30 2 Pourvu qu’on ait l’ivresse [Saison 1...] / un spectacle de Figure Project et de la Compagnie de l’Oiseau-Mouche Pourvu qu’on ait l’ivresse est une pièce action. Elle part du désir de former un récit ouvert, une promesse où se côtoient l’excès, le monstrueux, le beau, le sublime et l’effroi. Un espace où les présences performatives jouent des nuances de registres, expérimentant des écarts de jeu en cannibalisant et en produisant des images. Depuis 2006, Nadia Lauro élabore pour les pièces de Latifa Laâbissi des « machines de visions », des scénographies au fort pouvoir dramaturgique. Pour cette nouvelle pièce, elles signent le spectacle ensemble, avec l’envie de mêler leurs champs d’influence et « d’ouvrir l’espace à l’action et l’action à l’espace ». Les narrations qu’elles construisent trouvent un soutien dramatique dans la musique de films convoquée comme un véritable personnage au coeur de l’action. Pourvu qu’on ait l’ivresse reprend à son compte l’injonction du vers de Musset et s’appréhende comme une dernière danse rituelle, celle qui compte par son insistance et son irréversible détermination à avoir lieu. Pourvu qu’on ait l’ivresse est une pièce / action. Pourvu qu’on ait l’ivresse est une pièce / saisons. Ch acune des quatre saisons constitue un ensemble produisant une véritable plongée immersive dans l’imaginaire et la fiction. Deux intuitions président à l’élaboration de cette pièce : La première vient d’une relation forte au cinéma que Latifa Laâbissi et Nadia Lauro partagent depuis de nombreuses années, et plus particulièrement pour la composition musicale dédiée au cinéma, celle qui inscrit la musique comme un personnage à part entière, et la fait agir comme un acteur véritable du drame et du suspense. Il s’agit donc pour elles de s’adosser à la puissance dramaturgique de certaines partitions de musique de films pour fabriquer des récits chorégraphiques, un vocabulaire des corps, des actions, ou encore des affects comme matériaux chorégraphiques. Elles souhaitent expérimenter des présences performatives du mineur et du ma jeur et élaborer un instrument de réglage poétique et perceptif. Il s’agit pour les danseurs et comédiens de faire parler le temps et l’espace, être là, absents et présents oscillant entre deux vérités aléatoires, celle des corps « in carné » dirait P.P. Pasolini et celle de la fiction. La seconde intuition repose sur une ritournelle visuelle et saisonnière, un espace donné au temps. Des arrangeurs/constructeurs déplient l eurs activités. Ils construisent la promesse d’un bouquet sans fin, dialoguant avec l’œuvre Primary Time de Bas Jan Ader et la cueillette des « fleurs du temps » qui repoussent l’inexorable dans la nouvelle Le jardin du temps de l’auteur de science-fiction J.G. Ballard. La construction d’actions précises apparaît comme un motif principal, une ritournelle climatique dans laquelle une tâche rituelle contamine peu à peu l’espace et devient le moteur de l’action. Ce rituel s’impose comme un motif ma jeur par son insistance et son irréversible détermination à avoir lieu. Aujourd’hui ces intuitions, ces désirs ou projections sont là pour déclencher ce qui s’accroche plus profondément à leurs inconscients, mais ils résistent encore à être nommés dans cette note d’intention. Les désirs inconscients ne résisteraient pas à être rangés du côté des idées ou d’un plan d’attaque... ils sont plutôt camouflés, aux aguets, pour croître au rythme de la pensée... 3 Pourvu qu’on ait l’ivresse [Saison 1...] / un spectacle de Figure Project et de la Compagnie de l’Oiseau-Mouche Biographies Latifa Laâbissi Pièces, installations, conférences performées, collaborations pluridisciplinaires : mêlant les genres, réfléchissant et redéfinissant les formats, le travail de Latifa Laâbissi cherche à faire entrer sur scène un hors-champ multiple ; un paysage anthropologique où se découpent des histoires, des figures et des voix. Les codes de la danse y sont bousculés par des corps récalcitrants, des récits alternatifs, des montages de matériaux, par où s’infiltrent les signes de l’époque. Formation / déformation Après un apprentissage au studio Cunningham à New York, Latifa Laâbissi cherche à thématiser la question du corps comme zone d’influences plurielles, traversée de strates subjectives et culturelles hétérogènes. À rebours d’une esthétique abstraite, elle va extraire des débuts de la modernité une gestualité fondée sur le trouble des genres et des postures sociales : un travestissement des identifications qui révèle la violence des conflits dont le corps est l’objet, et en renvoie une image grimaçante. En 2001, elle crée Phasmes, pièce hantée par les fantômes de Dore Hoyer, Valeska Gert et Mary Wigman. En 2012, elle revient sur la danse allemande des années 20 avec La part du rite, accompagnée par la chercheuse Isabelle Launay, et Écran somnambule, une version étirée de la Danse de la Sorcière de Mary Wigman. Défigurer Dès ses premières collaborations, la mise en jeu de la voix et du visage comme véhicule d’états et d’accents minoritaires devient indissociable de l’acte dansé. À partir de 2000, elle s’engage dans le processus de Morceau avec Loïc Touzé, Jennifer Lacey et Yves-Noël Genod. Jouant de postures empruntées au grotesque, elle affirme une stratégie de glissement des identités et des registres de la représentation. Figure est le nom de ce montage – où auto-fiction, dérision et discours, matériaux contemporains et spectres de danse interfèrent et s’interprètent. En 2002, I love like animals développe ce nouage entre voix et figure, en vue de perturber la lecture du chorégraphique. Détourner Creusant les liens souterrains entre histoire des représentations et imaginaire collectif, la figure lui sert d’outil pour exposer les symptômes du refoulé colonial, et retourner contre elle-même la brutalité des mécanismes d’aliénation qu’il produit. En 2006, Self Portrait Camouflage matérialise cet examen critique des images de l’altérité – entre dispositif d’exposition du corps, show burlesque et confrontation de signes politiques. Histoire par celui qui la raconte (2008) étend la déconstruction narrative et le jeu sur le grotesque à un large spectre de références. Avec Loredreamsong (2010), elle poursuit cette exploration sous la forme d’un duo, où fragments de discours, rumeurs subversives, états de rage et ironie s’entrechoquent, faisant dérailler les repères subjectifs, politiques et narratifs. La réappropriation sauvage d’un imaginaire ambigü, que deux fantômes manipulent comme une matière explosive. Déplacer Pour Latifa Lâabissi, l’acte artistique implique un déplacement des modes de production et de perception : la transmission, le partage des savoirs, des matériaux, et la porosité des formats sont inséparables du processus de création. En 2005, elle mène le projet Habiter, qui scrute différents espaces quotidiens par le biais du médium vidéo. Le branchement de sa pratique sur d’autres champs de recherche l’amène également à intervenir au sein de différents contextes – tels les universités, les écoles d’art ou les centres chorégraphiques nationaux. Lors de sa résidence en tant qu’artiste invitée au Musée de la danse de Rennes, elle organise, en mars 2010, Grimace du réel – manifestation pluridisciplinaire mettant en perspective les sources historiques, textuelles ou cinématographiques qui participent à l’élaboration de l’oeuvre. Sources, matériaux – films documentaires, fictions, travaux ethnographiques, sociologiques ou philosophiques qui ne cessent d’irriguer sa pratique, ses modalités d’intervention, de dissémination et d’expérimentation des formes artistiques. Gilles Amalvi, auteur Nadia Lauro Scénographe et plasticienne, Nadia Lauro développe son travail dans divers contextes (espaces scéniques, architecture du paysage, musées). Elle conçoit des dispositifs scénographiques, des costumes, des installations visuelles, des architectures vivantes. Ses espaces scénarisés génèrent des manières de voir et d’être ensemble inédites. En danse contemporaine, elle collabore notamment avec les chorégraphes Ami Garmon (If you haven’t told everything, where does it go ?), Vera Mantero (Poesia et Salvajeria, Un être Ici Plein, k’su’porta, Jusqu’à ce que Dieu soit détruit par l’extrême exercice de la beauté, we are going to miss chat we don’t need) Benoît Lachambre (L’âne et la bouche, Délire Défait, Not to know, Lugares Communes), Frans Poesltra (Haven’t we met before ?), Barbara Kraus (Welcome to the club of Pleasure, Yes Sir I can do it, And then I see the darkness), Latifa Laâbissi (Self Portrait Camouflage, Histoire par celui qui la raconte, Loredreamsong, La part du rite, Écran Somnambule, Adieu et Merci), Emmanuelle Huynh (Shinbaî le vol de l’âme, Augures), Fanny de Chaillé (Je suis un metteur en scène japonais, Le groupe, Chut), Antonija Livingstone (Fée), Alain Buffard (Baron samedi) et Jennifer Lacey, avec laquelle elle co-signe et développe des projets de différentes natures depuis 2000 : les pièces chorégraphiques $Shot (Lacey, Lauro, P arkins, Cornell), This is an Epic, Mhmmm, Les assistantes (présentées notamment au Centre Georges Pompidou, Paris ; au festival Monpellier Danse ; au Tanzquartier, Vienne ; au Kaaïtheater, Bruxelles…), l’environnement vidéo Chateaux of France #1 à 5 (Biennale d’art contemporain de Lyon ; Open the curtain, Kunsthalle, Kiel ; Kyoto Art Center), le manga Crushing with clogs makes the song of flat things (Villa Kujoyama, Kyoto, Japon / Affa – ministère des affaires étrangères) et Diskreter Siedlicher Eingang (A Squatting Project), et une série d’événements occupant le théâtre et le décor d’un autre artiste à l’issue des représentations (J an Fabre, Meg Stuart, Benoît Lach ambre, Hahn Rowe, Simon Frearson), dans le cadre de la manifestation « No Curtain, No Applause » organisée par le Siemens Arts Program. En 2007 les Presses du Réel publie Jennifer Lacey & Nadia Lauro – dispositifs chorégraphiques par Alexandra Baudelot. Elle reçoit le prix The Bessies 2000, New York Dance and Performance Awards pour la conception visuelle de $Shot (Lacey, Lauro, Parkins, Cornell). Elle est également invitée à participer à plusieurs reprises aux projets Pourvu qu’on ait l’ivresse [Saison 1...] / un spectacle de Figure Project et de la Compagnie de l’Oiseau-Mouche d’improvisation Crash Landing, initiés en Europe (à Louven, à Vienne et à Paris) par Meg Stuart, David Hernandez et Christine DeSmedt, et Not to know, initié par Benoît Lachambre et Andrew Harwood. En 1998, elle fonde avec l’architecte Laurence Crémel l’association Squash Cake Bureau – scénographie et paysage, au sein de laquelle elle crée des installations paysagères et du mobilier urbain (La rivière aux 5 diamants, La dent creuse, Les Coureuses, Touch & Go). Elle crée la scénographie de défilés de mode (John Galliano pour Dior, Kattahari) et de l’exposition Le Voyage Intérieur (commissaires : Alex Farquharson et Alexis Vaillant). Elle scénographie également le concert Transhumance (Cocorosie, Lauro, Gaspard Yurkévitch) au Centre Georges Pompidou. Elle conçoit d’autre part les environnements / performances Tu montes ?, As Atletas et I hear voices présentés dans divers lieux en Europe, au Japon et en Corée (Foyer de la Ménagerie de verre, Paris ; Jardins de la Fondation Serralves, Porto ; Kanagawa Arts Center, Yokohama ; foyer du Kaaïtheater, Bruxelles ; La Criée, centre d’art, Rennes ; Total Museum Spring Wave Festival, Séoul ; Centre chorégraphique de Montpellier ; TNT Bordeaux ; ImPulsTanz Festival) et plus récemment La Clairière (Fanny de Chaillé, Nadia Lauro) pour le Nouveau Festival 2013, Centre Georges Pompidou. Amelot et l’ouvre à une nouvelle exploration du travail sur le corps. Cette démarche aboutit à la création du spectacle De quoi tenir jusqu’à l’ombre, en 2013. Les comédiens Caroline Leman Jonathan Allart Après une longue expérience de pratique théâtrale en amateur, Jonathan Allart rejoint la Compagnie de l’Oiseau- Mouche en 2014, à 31 ans. Le rêve d’accéder au métier de comédien professionnel se concrétise. Il participe à plusieurs stages artistiques, dirigés par le Theater Antigone, Malkhior de la Compagnie Voulez-vous, ainsi qu’à un projet d’action culturelle en collaboration avec la Compagnie Velum. Au fil de son parcours, il se découvre une appétence pour le théâtre d’aujourd’hui, un théâtre de textes qui raconte son époque. Porté par l’envie de vivre l’aventure de la création et des tournées, c’est avec enthousiasme qu’il appréhende sa première distribution dans un spectacle professionnel, sous la direction de Latifa Laâbissi et Nadia Lauro. David Amelot David Amelot est comédien et danseur à la Compagnie de l’Oiseau-Mouche depuis 2008. Peu après son arrivée, il participe à un atelier dirigé par David Bobee, qui le choisit pour participer au spectacle Gilles, créé au Théâtre du Peuple Maurice Pottecher à Bussang en août 2009. Cette première expérience l’amène à côtoyer des artistes issus de différentes disciplines : le cirque, le théâtre, la danse. Ces rencontres nourrissent un goût pour les projets collectifs et confirment son plaisir d’être sur scène. Parallèlement, il développe une curiosité pour la danse sous toutes ses formes. Il pratique la capoeira, découvre la danse africaine lors d’un stage avec Elisabeth Tambwe, et s’initie à la danse contemporaine à l’occasion d’un atelier dirigé par Pascaline Verrier. La chorégraphe lui propose de prolonger la rencontre en l’intégrant à la distribution d’Ici, spectacle déambulatoire chorégraphique conçu pour être joué hors les murs. En 2010, il prend part à un travail de recherche porté par Christian Rizzo, directeur artistique de l’association Fragile, chorégraphe associé à l’Opéra de Lille. L’approche de l’artiste, singulière, suscite l’intérêt de David Jessica Batut Née à Bruxelles en 1979, Jessica Batut travaille entre la Belgique et la France. Elle suit la formation Lassaad à Bruxelles de 1998 et 2000 et intègre ensuite la quatrième promotion de comédiens de l’école du Théâtre National de Bretagne sous la direction pédagogique de Stanislas Nordey. Elle y croise le travail de plusieurs metteurs en scène et chorégraphes dont : Claude Régis, Bruno Meyssat, Éric Didry, Loïc Touzé, Latifa Laâbissi, François Verret, Stanislas Nordey et François Tanguy. En 2005, elle suit la formation Essais au CNDC d’Angers. Depuis sa sortie de l’école en 2003, elle travaille comme interprète avec François Tanguy, Stanislas Nordey, Nathalie Garraud, Blandine Savetier, Manah De Pauw, Latifa Laâbissi et Barbara Mavro. Ell e développe égal ement son travail personnel d’écriture et de performance, et crée trois solos : Je suis un samouraï (2006), Where is Bobby ? (2009), For Rabbit (2010), ainsi qu’un duo avec le danseur Pep Garrigues, Couché, j’ai dit (2011). À Bruxelles, elle fait partie du cabaret « Les nuits Bas Nylon », avec des apparitions lors de divers événements et festivals. En 2013, elle suit pendant deux mois la formation de Susan Batson à New York. Caroline Leman intègre la Compagnie de l’OiseauMouche en 2006, à seulement 19 ans. Un stage d’une semaine en Italie, mené par Antonio Vigano, lui permet de découvrir et de savourer la vie de troupe. Cultivant un goût pour le théâtre et la danse, elle s’enrichit particulièrement de rencontres avec divers chorégraphes tels que Cyril Viallon, Elizabeth Tambwe ou encore Christian Rizzo, qui la dirigent lors d’ateliers. Elle s’initie aussi au théâtre d’objets auprès de Christine Le Berre, Julien Aillet, Delphine Delafosse, entre autres. En 2009, elle vit sa première expérience de création avec Gilles, mis en scène par David Bobee, un spectacle du Groupe Rictus, coproduit par la Compagnie de l’Oiseau-Mouche et créé au Théâtre du Peuple Maurice Pottecher à Bussang. Cette aventure collective, qui l’amène à travailler une présence au milieu de comédiens, de danseurs et de circassiens, s’avère très porteuse. Elle se poursuit en 2010 par la participation de la jeune comédienne au spectacle Hamlet, de William Shakespeare. Touchée par la puissance dramatique de l’histoire, elle se plaît à s’en emparer pour la livrer au public, à travers le rôle de la Reine de Comédie. Hervé Lemeunier Le goût prononcé d’Hervé Lemeunier pour la culture sous toutes ses formes, notamment la lecture, l’écriture et le cinéma, le conduit à rejoindre la Compagnie de l’Oiseau-Mouche en 1995. Avide de se former auprès de multipl es artistes, il débute sa carrière de manière atypique, par trois coproductions de la compagnie : La Foi, l’Espérance et la Charité et Tête de Poulet avec Théâtre en scène (mise en scène de Vincent Goethals et David Conti), Le cas Gaspard Meyer avec Théâtre Octobre (mise en scène de Didier Kerckaert). En 1998, son rôle de père de famille désargenté dans Lapin LAPIN, mis en scène par Paul Laurent, lui permet d’asseoir ses compétences d’acteur professionnel. Ce processus se poursuit en 2001 avec Bintou, de Koffi Kwahule, mis en scène par Vincent Goethals. Pour interpréter l’Oncle Drissa, un être ignoble et violent, il travaille sur l’identité du personnage, cherche sa vérité Pourvu qu’on ait l’ivresse [Saison 1...] / un spectacle de Figure Project et de la Compagnie de l’Oiseau-Mouche pour la rendre le plus fidèlement possible, tout en y prenant plaisir. Parallèlement à ces créations, Hervé Lemeunier développe de fortes affinités artistiques avec Olivier Derousseau, qui se concrétisent par plusieurs ateliers, lectures et courts métrages. En 2005, Christophe Bihel lui propose de jouer Tabaqui dans L’Enfant de la Jungle. La complicité qui lie les deux artistes entraîne une seconde collaboration : Hervé Lemeunier interprète Ul ysse dans Une Odyssée, dont Christophe Bihel signe l’adaptation et la mise en scène. Il travaille également avec Françoise Delrue (La Mère de Bertolt Brecht) et Christophe Piret (Dans ma maison, #5 « Oiseau Mouche »). En 2010, il entame un chantier de création avec Christian Rizzo, chorégraphe associé à l’Opéra de Lille. Ce projet, qui place le corps au centre de la recherche, éveille de nouvelles envies chez l’acteur. Habitué au théâtre de texte, il voit en cette expérience la perspective de trouver un autre langage pour partager des émotions, des idées. Le projet aboutit en 2013, à travers la création de De quoi tenir jusqu’à l’ombre. En 2013, il joue dans Pièce montée, variation intime sur le sujet amoureux conçue par Bernadette A. Hervé Lemeunier participe également à deux lectures : Débris de Dennis Kelly, mis en espace par Arnaud Anckaert en 2012 et Défaut de fabrication, de Jérôme Richer, mis en espace par Jacques Descorde en 2015. Amoureux des mots, il savoure l’exercice. Paula Pi Diplômée en musique à l’Université de Campinas (Brésil), elle suit en parallèle des workshops intensifs en théâtre physique et butô, et, plus tard, en danse contemporaine. Interprète pour Holl y Cavrell, Keyzettaecia, Marcelo Bucoff et Eszter Salamon entre autres, depuis 2010 elle développe et présente ses propres projets chorégraphiques, étant déjà subventionnée par le Prix Myriam Muniz de Théâtre, CCSP et Rumos Itaú Cultural. Paula travaille depuis dix ans comme musicienne professionnelle et est aussi directrice fondatrice du projet Free to Fall São Paulo (nuit d’exquises artistiques). Elle suit le master ex.e.r.ce au CCN de Montpellier depuis septembre 2013. Lauro, Alain Buffard, Vincent Dupont). Sa démarche porte sur l’idée d’une lumière non dépendante de la danse, de la musique ou du texte mais qui puisse entrer en résonance avec les autres composantes de l’acte scénique, en travaillant autour de deux axes principaux : la perception de l’espace et du temps, et le tissage de liens en réseaux, plus ou moins anachroniques avec les autres natures en présence (corps, sons, pensée, temps). Aujourd’hui, il collabore principalement avec Vincent Dupont et Boris Charmatz. Parallèlement, Yves Godin créé les installations lumière de l’exposition Legend du Domaine de Chamarande (2008), de l’ouverture du LiFE (St Nazaire, 2008) avec Life light installation, ainsi que du h appening étrangl er l e temps (préfiguration du Musée de la danse, avril 2009, Le Garage – Rennes) avec l’installation lumière Fiat Lux pour un garage Volkswagen. Il participe également à l’expo zéro du Musée de la danse au LiFE (St Nazaire, 2009). Depuis 2008 avec Point d’orgue, dispositif pour 1 000 bougies, il invite des performeurs à investir son installation. Manuel Coursin Depuis 1985, Manuel Coursin accompagne des projets de danse contemporaine, de théâtre et autres formats éphémères et sonores comme radios, disques et installations. Il cumule la présence scénique au travail sonore dans les pièces de Marco Berrettini, Sylvain Prunenec, Alain Michard et Fanny de Chaillé. Actualité partagée avec Arnaud Saury, Grand Magasin, Fanny de Chaillé, Antonia Baehr, Alain Michard, Thierry Collet. Il produit depuis une dizaine d’années une série de pièces « bruiteuses » intitulées Le son des choses dont le dernier épisode (no 8) se nomme 4 KM/H et a été réalisé avec Theo Kooijman, Chiara Gallerani et Éric Didry. Sur une commande de Françoise Lebeau pour son festival Les moyens du Gore, Manuel Coursin a bruité une lecture mise en scène par Éric Didry d’après un texte-entretien du réalisateur japonais Kiyoshi Kurosawa (octobre 2012, la Villette, Paris). Florian Spiry Florian Spiry est attiré très tôt par le théâtre, qu’il pratique dès l’enfance dans des groupes amateurs, à Toul. Il collabore avec plusieurs artistes, dont la metteuse en scène Virginie Marouzé, qui a croisé également le chemin de l’Oiseau-Mouche. Des différents projets auxquels Florian a participé au sein de ces groupes, il garde un souvenir fort d’un travail réalisé sur la question de l’intime et du sentiment amoureux. Attiré par la danse contemporaine, il s’initie également à cette discipline. Parallèlement à quelques expériences professionnelles hors de la sphère artistique, son envie d’être sur scène s’affirme. Il intègre la Compagnie de l’Oiseau-Mouche en 2015, à l’âge de 21 ans. Les concepteurs de création Yves Godin Yves Godin collabore au début des années 1990 aux projets de nombreux chorégraphes (Hervé Robbe, Georges Appaix, Fattoumi & Lamoureux), abordant ainsi un vaste champ d’expérimentations esthétiques. Il travaille ensuite avec plusieurs musiciens, artistes visuels et chorégraphes (notamment Alain Michard, Kasper Toeplitz, Rachid Ouramdane, Julie Nioche, Emmanuell e Huynh, Boris Ch armatz, Claude Wampler, Ingrid Van Wantoch Rekowski, Christian Sébille, Maria Donata d’Urso, Jennifer Lacey et Nadia 6 Pourvu qu’on ait l’ivresse [Saison 1...] / un spectacle de Figure Project et de la Compagnie de l’Oiseau-Mouche La Compagnie de l’Oiseau-Mouche La Compagnie de l’Oiseau-Mouche est un projet unique en France. Si diverses expériences ont été menées de manière isolée sur les croisements entre l’art et le handicap, le professionnalisme de l’Oiseau-Mouche est novateur. Il ne s’agit pas de faire de l’art-thérapie mais de former des adultes en situation de handicap mental au métier de comédien. L’exigence artistique et l’engagement continu des comédiens dans le processus de création ont permis d’atteindre des réseaux de diffusion jusqu’alors fermés au handicap. L’OiseauMouche tente d’abattre les barrières existantes entre ces mondes pour que le partage et la diversité viennent enrichir le spectacle vivant. Créer, innover et découvrir : tels sont les objectifs de la compagnie. Refusant de se figer dans un genre ou dans un répertoire, l’Oiseau-Mouche est en recherche perpétuelle et propose de nouvelles formes et projets pour toujours se réinventer. Il n’y a pas de metteur en scène attitré à la compagnie. Des ateliers organisés avec des artistes en résidence venant des disciplines les plus variées complètent la formation. De ces rencontres émergent les créations de la compagnie, qui reflètent la singularité de ces aventures humaines. Les comédiens de l’Oiseau-Mouche utilisent leur parole et leur corps pour plonger le spectateur au cœur de l’humain, là où les différences deviennent des forces. Le premier spectacle professionnel de la compagnie date de 1981. Elle a depuis inscrit 43 créations à son répertoire. Plus de 1 600 représentations ont été données en France, Italie, Allemagne, Suisse, Espagne, Canada et même au Pérou. Depuis juin 2001, la compagnie est installée au Théâtre de l’Oiseau-Mouche, situé à l’angle de la Grande rue et de l’avenue des Nations Unies à Roubaix. Ce lieu a été imaginé par et pour la Compagnie de l’Oiseau-Mouche. Il est doté d’une grande et d’une petite salles de spectacle, de deux salles de répétitions, de studios et d’un restaurant. Le Théâtre de l’Oiseau-Mouche est avant tout un lieu de création et de recherche théâtrale. Outre les spectacles de la compagnie, il s’ouvre chaque saison à d’autres équipes artistiques animées par l’envie d’un partenariat actif avec la compagnie. Ces périodes de résidences sont pensées en trois temps : un temps de travail partagé entre les comédiens et les compagnies, une mise à disposition d’un espace de répétition pour trois semaines minimum et un rapport vrai au public à travers des actions de sensibilisation et des ateliers menés de concert avec les comédiens de l’Oiseau-Mouche, en accompagnement du spectacle accueilli. La Compagnie de l’Oiseau-Mouche est conventionnée par le Ministère de la Culture et de la Communication : Direction Régionale des Affaires Culturelles du Nord-Pas de Calais, la Région NordPas de Calais, la Ville de Roubaix. Elle est subventionnée par le Ministère des Affaires Sociales et de la Santé : Agence Régionale de la Santé du Nord-Pas de Calais, le Département du Nord, la Métropole Européenne de Lille (MEL), l’Office national de diffusion artistique (Onda). La Compagnie en chiffres • • • • 23 comédiens permanents 43 spectacles créés depuis 1981 plus de 1 600 représentations des tournées dans 19 pays Le Théâtre del’Oiseau-Mouche en chiffres • • • • • 2 salles de spectacle 2 salles de répétitions environ 12 spectacles accueillis par saison 2 restaurants 2 studios 7 Pourvu qu’on ait l’ivresse [Saison 1...] / un spectacle de Figure Project et de la Compagnie de l’Oiseau-Mouche DEPUIS 1981, LA COMPAGNIE DE L’OISEAU-MOUCHE A CRÉÉ : 1981 Ella O Telegrammes, écrit et mis en scène par Wladyslaw Znorko 1983 La Rue nue, écrit et mis en scène par Philippe Waernewyck 1984 Appel d’air, écrit et mis en scène par Paul Laurent 1985 Amalgame no3, écrit et mis en scène par Philippe Waernewyck 1986 Une vie de clown, écrit et mis en scène par Gilles Defacques 1987 Couvre-feu à l’excinema, écrit et mis en scène par Paul Laurent Orphée et Eurydice, écrit et mis en scène par Paul Laurent Préface no6, écrit et mis en scène par Philippe Waernewyck 1988 Dramaticules, de Samuel Beckett, mis en scène par Stéphane Verrue 1989 Rue du regard, écrit et mis en scène par Susy Firth 1990 Aube, spectacle musical de Christian Vasseur 1991 Speranza, mis en scène par Damien Dodane Arbeit macht frei, écrit et mis en scène par Gervais Robin Finir, finir, finir encore…, de Samuel Beckett, mis en scène par Stéphane Verrue 1993 Antonin Artaud … seul comme soi-même, mis en scène par Gervais Robin Un chemin oublié, écrit et mis en scène par François Cervantes 1994 Graine de satellites, mis en scène par Claire Dancoisne 1995 Excusez-le ou il vesto piu bello, mis en scène par Antonio Vigano, chorégraphié par Julie Stanzak 1996 All ze world..., écrit et mis en scène par Stéphane Verrue 1997 Les yeux ronds, mis en scène par Danièle Hennebelle 1998 Personnages, mis en scène par Antonio Vigano , chorégraphié par Julie Stanzak 1999 Lapin Lapin, de Coline Serreau, mis en scène par Paul Laurent 2000 Le Labyrinthe, mis en scène par Jean-Michel Rabeux et Sylvie Reteuna 2001 Bintou, de Koffi Kwahulé, mis en scène par Vincent Goethals 2003 No exit, mis en scène par Antonio Vigano et Julie Stanzak Paroles d’oiseaux, mis en scène par Kate France 2004 Phèdre et Hippolyte, de Jean Racine, mis en scène par Sylvie Reteuna 2005 Et six Gisèle(s) ?, chorégraphié et mis en scène par Cyril Viallon L’Enfant de la jungle, mis en scène par Christophe Bihel 2006 Le Roi Lear, mis en scène par Sylvie Reteuna 2007 La Mère, de Bertolt Brecht, mis en scène par Françoise Delrue 2008 Une odyssée, d’après Homère, adaptaté et mis en scène par Christophe Bihel Dans ces moments…, spectacle déambulatoire mis en scène par Nicolas Lehnebach 2009 Dans ma maison, Episode # 5 " Oiseau-Mouche ", texte et mis en scène par Christophe Piret Aujourd’hui, en m’habillant, je me suis vue nue dans le miroir sans faire exprès, spectacle déambulatoire mis en scène par Aude Denis 2010 Ici, spectacle déambulatoire imaginé et mis en espace par Pascaline Verrier 2011 Sortir du corps, textes de Valère Novarina, mis en scène par Cédric Orain 2012 La Mastication des morts, de Patrick Kermann, mis en scène par Julie Chaubard 2013 De quoi tenir jusqu’à l’ombre, mis en scène par Christian Rizzo Au comptoir d’Esope, texte et mis en scène par Gérald Dumont 2014 Un stoïque soldat de plomb, mis en scène par Florence Lavaud Pièce montée, mis en scène par Bernadette Appert 2015 Johan ne veut pas travailler, mis en scène par Jacques Descorde Pourvu qu’on ait l’ivresse, conçu et réalisé par Latifa Làabissi et Nadia Lauro C.O.R.P.uS., conçu par Sarah Nouveau LA COMPAGNIE DE L’OISEAU-MOUCHE EN TOURNÉE JOHAN NE VEUT PAS TRAVAILLER - Texte et mise en scène : Jacques Descorde Samedi 14 Novembre 2015 | Centre socio-culturel Ogimont, Salle Jacques Villeret | 59780 BAISIEUX | +33 (0)3 20 19 63 63 Dans le cadre des Belles Sorties de la Métropole Européenne de Lille C.O.R.P.uS. - Conception : Sarah Nouveau | Collaboration à la mise en scène : Cédric Orain Création les 3 et 4 décembre 2015 | Théâtre de l’Oiseau-Mouche | 59100 ROUBAIX | +33 (0)3 20 65 96 50 Le 22 mars 2016 | Le Bateau Feu, Scène nationale de Dunkerque | 59140 DUNKERQUE | +33 (0)3 28 51 40 40 Le 2 avril 2016 | Le Grand Bleu, ENPDA | 59000 LILLE | +33 (0)3 20 20 70 30 | Dans le cadre du festival Le Grand Bain du Gymnase C.O.R.P.uS. partira également en tournée dans le cadre des Belles Sorties 2016 de la Métropole Européenne de Lille ¨ UN STOÏQUE SOLDAT DE PLOMB - Adaptation et mise en scène: Florence Lavaud Lundi 25 et mardi 26 avril 2016 | Colisée de Biarritz | 64200 BIARRITZ | +33 (0)5 59 22 20 21 Dans le cadre de la programmation jeune public de Biarritz Culture Jeudi 28 et vendredi 29 avril 2016 | Espace culturel Larreko | 64310 SAINT-PEE-SUR-NIVELLE | +33 (0)5 59 54 93 96 Dans le cadre de la programmation du Pôle culture – Agglomération Sud Pays Basque 8