création - Plan Bey

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création - Plan Bey
[Saison 1...]
LATIFA LAÂBISSI ET NADIA LAURO
UN SPECTACLE DE FIGURE PROJECT ET
DE LA COMPAGNIE DE L’OISEAU-MOUCHE
CRÉATION
© Nadia Lauro
Au Théâtre de l’Oiseau-Mouche, Roubaix
Du mercredi 20 janvier au vendredi 22 janvier 2016
DOSSIER DE
PRESSE
Au Nanterre-Amandiers Centre Dramatique National
Du jeudi 24 mars au dimanche 27 mars 2016
WWW.FIGUREPROJECT.COM
WWW.OISEAU-MOUCHE.ORG
CONTACT
PRESSE
Dorothée Duplan & Flore Guiraud,
assistées d’Eva Dias
01 48 06 52 27
[email protected]
Dossier de presse, visuels et extraits
sonores téléchargeables sur
www.planbey.com
Pourvu qu’on ait l’ivresse [Saison 1...] / un spectacle de Figure Project et de la Compagnie de l’Oiseau-Mouche
Distribution
Conception et réalisation : Latifa Laâbissi et Nadia Lauro
Avec : Jonathan Allart, David Amelot, Jessica Batut, Caroline Leman,
Hervé Lemeunier, Paula Pi, Florian Spiry
Lumière : Yves Godin
Son : Manuel Coursin
Régie lumière : Anthony Merlaud
Diffusion sonore : Jérémie Sananes
Production : Figure Project et la Compagnie de l’Oiseau-Mouche
Coproduction : Nanterre-Amandiers Centre Dramatique National
Coproductions en cours : Festival d’Automne à Paris, Le Triangle - cité
de la danse à Rennes, L’Arsenic à Lausanne, Zürcher Theater
Spektakel à Zürich.
Figure Project est soutenue par le Ministère de la Culture – DRAC
Bretagne au titre des compagnies conventionnées, le Conseil
régional de Bretagne et la Ville de Rennes
Répétitions
Au Théâtre de l’Oiseau-Mouche, Roubaix
Du 26 au 30 octobre 2015
Du 7 au 11 décembre 2015
Du 4 au 19 janvier 2016
TOURNÉE
Du mer. 20 au ven. 22 janvier 2016 Théâtre de l’Oiseau-Mouche
28, avenue des Nations Unies – 59000 Roubaix
www.oiseau-mouche.org / 03 20 65 96 50
Tarifs de 6 à 12 €
mer. 20/01, 19h
jeu. 21/01, 20h30
ven. 22/01, 21h, dans le cadre du Festival Vivat la danse !
Du jeu. 24 au dim. 27 mars 2016 Nanterre-Amandiers Centre Dramatique National
7, avenue Pablo Picasso – 92000 Nanterre
www.nanterre-amandiers.com / 01 46 14 70 00
Tarifs de 10 à 30 €
jeu. 24/03, 19h30
ven. 25/03, 20h30
sam. 26/03, 20h30, rencontre publique à 19h30
dim. 27/03, 15h30
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Pourvu qu’on ait l’ivresse [Saison 1...] / un spectacle de Figure Project et de la Compagnie de l’Oiseau-Mouche
Pourvu qu’on ait l’ivresse est une pièce action.
Elle part du désir de former un récit ouvert, une
promesse où se côtoient l’excès, le monstrueux, le
beau, le sublime et l’effroi.
Un espace où les présences performatives jouent
des nuances de registres, expérimentant des écarts
de jeu en cannibalisant et en produisant des images.
Depuis 2006, Nadia Lauro élabore pour les pièces
de Latifa Laâbissi des « machines de visions », des
scénographies au fort pouvoir dramaturgique.
Pour cette nouvelle pièce, elles signent le spectacle
ensemble, avec l’envie de mêler leurs champs
d’influence et « d’ouvrir l’espace à l’action et l’action
à l’espace ». Les narrations qu’elles construisent
trouvent un soutien dramatique dans la musique de
films convoquée comme un véritable personnage au
coeur de l’action. Pourvu qu’on ait l’ivresse reprend
à son compte l’injonction du vers de Musset et
s’appréhende comme une dernière danse rituelle,
celle qui compte par son insistance et son irréversible
détermination à avoir lieu.
Pourvu qu’on ait l’ivresse est une pièce / action.
Pourvu qu’on ait l’ivresse est une pièce / saisons.
Ch acune des quatre saisons constitue un
ensemble produisant une véritable plongée
immersive dans l’imaginaire et la fiction.
Deux intuitions président à l’élaboration de cette
pièce :
La première vient d’une relation forte au cinéma que
Latifa Laâbissi et Nadia Lauro partagent depuis de
nombreuses années, et plus particulièrement pour
la composition musicale dédiée au cinéma, celle
qui inscrit la musique comme un personnage à part
entière, et la fait agir comme un acteur véritable du
drame et du suspense. Il s’agit donc pour elles de
s’adosser à la puissance dramaturgique de certaines
partitions de musique de films pour fabriquer des
récits chorégraphiques, un vocabulaire des corps,
des actions, ou encore des affects comme matériaux
chorégraphiques. Elles souhaitent expérimenter des
présences performatives du mineur et du ma jeur
et élaborer un instrument de réglage poétique et
perceptif. Il s’agit pour les danseurs et comédiens
de faire parler le temps et l’espace, être là, absents
et présents oscillant entre deux vérités aléatoires,
celle des corps « in carné » dirait P.P. Pasolini et celle
de la fiction.
La seconde intuition repose sur une ritournelle
visuelle et saisonnière, un espace donné au temps.
Des arrangeurs/constructeurs déplient l eurs
activités. Ils construisent la promesse d’un bouquet
sans fin, dialoguant avec l’œuvre Primary Time de
Bas Jan Ader et la cueillette des « fleurs du temps »
qui repoussent l’inexorable dans la nouvelle Le jardin
du temps de l’auteur de science-fiction J.G. Ballard.
La construction d’actions précises apparaît comme
un motif principal, une ritournelle climatique dans
laquelle une tâche rituelle contamine peu à peu
l’espace et devient le moteur de l’action. Ce rituel
s’impose comme un motif ma jeur par son insistance
et son irréversible détermination à avoir lieu.
Aujourd’hui ces intuitions, ces désirs ou projections
sont là pour déclencher ce qui s’accroche plus
profondément à leurs inconscients, mais ils résistent
encore à être nommés dans cette note d’intention.
Les désirs inconscients ne résisteraient pas à être
rangés du côté des idées ou d’un plan d’attaque... ils
sont plutôt camouflés, aux aguets, pour croître au
rythme de la pensée...
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Pourvu qu’on ait l’ivresse [Saison 1...] / un spectacle de Figure Project et de la Compagnie de l’Oiseau-Mouche
Biographies
Latifa Laâbissi
Pièces, installations, conférences performées,
collaborations pluridisciplinaires : mêlant les genres,
réfléchissant et redéfinissant les formats, le travail
de Latifa Laâbissi cherche à faire entrer sur scène un
hors-champ multiple ; un paysage anthropologique
où se découpent des histoires, des figures et des
voix. Les codes de la danse y sont bousculés par
des corps récalcitrants, des récits alternatifs, des
montages de matériaux, par où s’infiltrent les signes
de l’époque.
Formation / déformation
Après un apprentissage au studio Cunningham
à New York, Latifa Laâbissi cherche à thématiser
la question du corps comme zone d’influences
plurielles, traversée de strates subjectives et
culturelles hétérogènes. À rebours d’une esthétique
abstraite, elle va extraire des débuts de la modernité
une gestualité fondée sur le trouble des genres
et des postures sociales : un travestissement des
identifications qui révèle la violence des conflits
dont le corps est l’objet, et en renvoie une image
grimaçante. En 2001, elle crée Phasmes, pièce
hantée par les fantômes de Dore Hoyer, Valeska
Gert et Mary Wigman. En 2012, elle revient sur la
danse allemande des années 20 avec La part du rite,
accompagnée par la chercheuse Isabelle Launay, et
Écran somnambule, une version étirée de la Danse
de la Sorcière de Mary Wigman.
Défigurer
Dès ses premières collaborations, la mise en jeu
de la voix et du visage comme véhicule d’états
et d’accents minoritaires devient indissociable de
l’acte dansé. À partir de 2000, elle s’engage dans
le processus de Morceau avec Loïc Touzé, Jennifer
Lacey et Yves-Noël Genod. Jouant de postures
empruntées au grotesque, elle affirme une stratégie
de glissement des identités et des registres de la
représentation.
Figure est le nom de ce montage – où auto-fiction,
dérision et discours, matériaux contemporains et
spectres de danse interfèrent et s’interprètent. En
2002, I love like animals développe ce nouage entre
voix et figure, en vue de perturber la lecture du
chorégraphique.
Détourner
Creusant les liens souterrains entre histoire des
représentations et imaginaire collectif, la figure
lui sert d’outil pour exposer les symptômes du
refoulé colonial, et retourner contre elle-même la
brutalité des mécanismes d’aliénation qu’il produit.
En 2006, Self Portrait Camouflage matérialise cet
examen critique des images de l’altérité – entre
dispositif d’exposition du corps, show burlesque
et confrontation de signes politiques. Histoire par
celui qui la raconte (2008) étend la déconstruction
narrative et le jeu sur le grotesque à un large spectre
de références. Avec Loredreamsong (2010), elle
poursuit cette exploration sous la forme d’un duo,
où fragments de discours, rumeurs subversives, états
de rage et ironie s’entrechoquent, faisant dérailler
les repères subjectifs, politiques et narratifs. La
réappropriation sauvage d’un imaginaire ambigü,
que deux fantômes manipulent comme une matière
explosive.
Déplacer
Pour Latifa Lâabissi, l’acte artistique implique
un déplacement des modes de production et de
perception : la transmission, le partage des savoirs,
des matériaux, et la porosité des formats sont
inséparables du processus de création. En 2005,
elle mène le projet Habiter, qui scrute différents
espaces quotidiens par le biais du médium vidéo. Le
branchement de sa pratique sur d’autres champs de
recherche l’amène également à intervenir au sein de
différents contextes – tels les universités, les écoles
d’art ou les centres chorégraphiques nationaux. Lors
de sa résidence en tant qu’artiste invitée au Musée
de la danse de Rennes, elle organise, en mars 2010,
Grimace du réel – manifestation pluridisciplinaire
mettant en perspective les sources historiques,
textuelles ou cinématographiques qui participent à
l’élaboration de l’oeuvre. Sources, matériaux – films
documentaires, fictions, travaux ethnographiques,
sociologiques ou philosophiques qui ne cessent
d’irriguer sa pratique, ses modalités d’intervention,
de dissémination et d’expérimentation des formes
artistiques.
Gilles Amalvi, auteur
Nadia Lauro
Scénographe et plasticienne, Nadia Lauro développe
son travail dans divers contextes (espaces scéniques,
architecture du paysage, musées). Elle conçoit des
dispositifs scénographiques, des costumes, des
installations visuelles, des architectures vivantes. Ses
espaces scénarisés génèrent des manières de voir et
d’être ensemble inédites. En danse contemporaine,
elle collabore notamment avec les chorégraphes Ami
Garmon (If you haven’t told everything, where does
it go ?), Vera Mantero (Poesia et Salvajeria, Un être
Ici Plein, k’su’porta, Jusqu’à ce que Dieu soit détruit
par l’extrême exercice de la beauté, we are going to
miss chat we don’t need) Benoît Lachambre (L’âne
et la bouche, Délire Défait, Not to know, Lugares
Communes), Frans Poesltra (Haven’t we met before ?),
Barbara Kraus (Welcome to the club of Pleasure, Yes
Sir I can do it, And then I see the darkness), Latifa
Laâbissi (Self Portrait Camouflage, Histoire par celui
qui la raconte, Loredreamsong, La part du rite, Écran
Somnambule, Adieu et Merci), Emmanuelle Huynh
(Shinbaî le vol de l’âme, Augures), Fanny de Chaillé
(Je suis un metteur en scène japonais, Le groupe,
Chut), Antonija Livingstone (Fée), Alain Buffard
(Baron samedi) et Jennifer Lacey, avec laquelle elle
co-signe et développe des projets de différentes
natures depuis 2000 : les pièces chorégraphiques
$Shot (Lacey, Lauro, P arkins, Cornell), This is
an Epic, Mhmmm, Les assistantes (présentées
notamment au Centre Georges Pompidou, Paris ;
au festival Monpellier Danse ; au Tanzquartier,
Vienne ; au Kaaïtheater, Bruxelles…), l’environnement
vidéo Chateaux of France #1 à 5 (Biennale d’art
contemporain de Lyon ; Open the curtain, Kunsthalle,
Kiel ; Kyoto Art Center), le manga Crushing with clogs
makes the song of flat things (Villa Kujoyama, Kyoto,
Japon / Affa – ministère des affaires étrangères) et
Diskreter Siedlicher Eingang (A Squatting Project),
et une série d’événements occupant le théâtre et le
décor d’un autre artiste à l’issue des représentations
(J an Fabre, Meg Stuart, Benoît Lach ambre,
Hahn Rowe, Simon Frearson), dans le cadre de la
manifestation « No Curtain, No Applause » organisée
par le Siemens Arts Program.
En 2007 les Presses du Réel publie Jennifer Lacey
& Nadia Lauro – dispositifs chorégraphiques par
Alexandra Baudelot. Elle reçoit le prix The Bessies
2000, New York Dance and Performance Awards
pour la conception visuelle de $Shot (Lacey,
Lauro, Parkins, Cornell). Elle est également invitée
à participer à plusieurs reprises aux projets
Pourvu qu’on ait l’ivresse [Saison 1...] / un spectacle de Figure Project et de la Compagnie de l’Oiseau-Mouche
d’improvisation Crash Landing, initiés en Europe (à
Louven, à Vienne et à Paris) par Meg Stuart, David
Hernandez et Christine DeSmedt, et Not to know,
initié par Benoît Lachambre et Andrew Harwood. En
1998, elle fonde avec l’architecte Laurence Crémel
l’association Squash Cake Bureau – scénographie et
paysage, au sein de laquelle elle crée des installations
paysagères et du mobilier urbain (La rivière aux 5
diamants, La dent creuse, Les Coureuses, Touch & Go).
Elle crée la scénographie de défilés de mode (John
Galliano pour Dior, Kattahari) et de l’exposition Le
Voyage Intérieur (commissaires : Alex Farquharson
et Alexis Vaillant). Elle scénographie également le
concert Transhumance (Cocorosie, Lauro, Gaspard
Yurkévitch) au Centre Georges Pompidou.
Elle conçoit d’autre part les environnements /
performances Tu montes ?, As Atletas et I hear voices
présentés dans divers lieux en Europe, au Japon et en
Corée (Foyer de la Ménagerie de verre, Paris ; Jardins
de la Fondation Serralves, Porto ; Kanagawa Arts
Center, Yokohama ; foyer du Kaaïtheater, Bruxelles ;
La Criée, centre d’art, Rennes ; Total Museum Spring
Wave Festival, Séoul ; Centre chorégraphique de
Montpellier ; TNT Bordeaux ; ImPulsTanz Festival)
et plus récemment La Clairière (Fanny de Chaillé,
Nadia Lauro) pour le Nouveau Festival 2013, Centre
Georges Pompidou.
Amelot et l’ouvre à une nouvelle exploration du travail
sur le corps. Cette démarche aboutit à la création
du spectacle De quoi tenir jusqu’à l’ombre, en 2013.
Les comédiens
Caroline Leman
Jonathan Allart
Après une longue expérience de pratique théâtrale
en amateur, Jonathan Allart rejoint la Compagnie de
l’Oiseau- Mouche en 2014, à 31 ans. Le rêve d’accéder
au métier de comédien professionnel se concrétise.
Il participe à plusieurs stages artistiques, dirigés
par le Theater Antigone, Malkhior de la Compagnie
Voulez-vous, ainsi qu’à un projet d’action culturelle
en collaboration avec la Compagnie Velum.
Au fil de son parcours, il se découvre une appétence
pour le théâtre d’aujourd’hui, un théâtre de textes
qui raconte son époque. Porté par l’envie de vivre
l’aventure de la création et des tournées, c’est
avec enthousiasme qu’il appréhende sa première
distribution dans un spectacle professionnel, sous la
direction de Latifa Laâbissi et Nadia Lauro.
David Amelot
David Amelot est comédien et danseur à la
Compagnie de l’Oiseau-Mouche depuis 2008. Peu
après son arrivée, il participe à un atelier dirigé
par David Bobee, qui le choisit pour participer au
spectacle Gilles, créé au Théâtre du Peuple Maurice
Pottecher à Bussang en août 2009.
Cette première expérience l’amène à côtoyer des
artistes issus de différentes disciplines : le cirque,
le théâtre, la danse. Ces rencontres nourrissent un
goût pour les projets collectifs et confirment son
plaisir d’être sur scène. Parallèlement, il développe
une curiosité pour la danse sous toutes ses formes.
Il pratique la capoeira, découvre la danse africaine
lors d’un stage avec Elisabeth Tambwe, et s’initie à la
danse contemporaine à l’occasion d’un atelier dirigé
par Pascaline Verrier. La chorégraphe lui propose de
prolonger la rencontre en l’intégrant à la distribution
d’Ici, spectacle déambulatoire chorégraphique
conçu pour être joué hors les murs. En 2010, il prend
part à un travail de recherche porté par Christian
Rizzo, directeur artistique de l’association Fragile,
chorégraphe associé à l’Opéra de Lille. L’approche
de l’artiste, singulière, suscite l’intérêt de David
Jessica Batut
Née à Bruxelles en 1979, Jessica Batut travaille
entre la Belgique et la France. Elle suit la formation
Lassaad à Bruxelles de 1998 et 2000 et intègre
ensuite la quatrième promotion de comédiens de
l’école du Théâtre National de Bretagne sous la
direction pédagogique de Stanislas Nordey. Elle y
croise le travail de plusieurs metteurs en scène et
chorégraphes dont : Claude Régis, Bruno Meyssat,
Éric Didry, Loïc Touzé, Latifa Laâbissi, François Verret,
Stanislas Nordey et François Tanguy.
En 2005, elle suit la formation Essais au CNDC
d’Angers. Depuis sa sortie de l’école en 2003, elle
travaille comme interprète avec François Tanguy,
Stanislas Nordey, Nathalie Garraud, Blandine
Savetier, Manah De Pauw, Latifa Laâbissi et Barbara
Mavro. Ell e développe égal ement son travail
personnel d’écriture et de performance, et crée
trois solos : Je suis un samouraï (2006), Where is
Bobby ? (2009), For Rabbit (2010), ainsi qu’un duo
avec le danseur Pep Garrigues, Couché, j’ai dit
(2011). À Bruxelles, elle fait partie du cabaret « Les
nuits Bas Nylon », avec des apparitions lors de divers
événements et festivals.
En 2013, elle suit pendant deux mois la formation de
Susan Batson à New York.
Caroline Leman intègre la Compagnie de l’OiseauMouche en 2006, à seulement 19 ans. Un stage
d’une semaine en Italie, mené par Antonio Vigano,
lui permet de découvrir et de savourer la vie de
troupe. Cultivant un goût pour le théâtre et la danse,
elle s’enrichit particulièrement de rencontres avec
divers chorégraphes tels que Cyril Viallon, Elizabeth
Tambwe ou encore Christian Rizzo, qui la dirigent
lors d’ateliers. Elle s’initie aussi au théâtre d’objets
auprès de Christine Le Berre, Julien Aillet, Delphine
Delafosse, entre autres. En 2009, elle vit sa première
expérience de création avec Gilles, mis en scène
par David Bobee, un spectacle du Groupe Rictus,
coproduit par la Compagnie de l’Oiseau-Mouche
et créé au Théâtre du Peuple Maurice Pottecher à
Bussang. Cette aventure collective, qui l’amène à
travailler une présence au milieu de comédiens, de
danseurs et de circassiens, s’avère très porteuse.
Elle se poursuit en 2010 par la participation de la
jeune comédienne au spectacle Hamlet, de William
Shakespeare. Touchée par la puissance dramatique
de l’histoire, elle se plaît à s’en emparer pour la livrer
au public, à travers le rôle de la Reine de Comédie.
Hervé Lemeunier
Le goût prononcé d’Hervé Lemeunier pour la culture
sous toutes ses formes, notamment la lecture,
l’écriture et le cinéma, le conduit à rejoindre la
Compagnie de l’Oiseau-Mouche en 1995. Avide
de se former auprès de multipl es artistes, il
débute sa carrière de manière atypique, par trois
coproductions de la compagnie : La Foi, l’Espérance
et la Charité et Tête de Poulet avec Théâtre en scène
(mise en scène de Vincent Goethals et David Conti),
Le cas Gaspard Meyer avec Théâtre Octobre (mise
en scène de Didier Kerckaert). En 1998, son rôle de
père de famille désargenté dans Lapin LAPIN, mis
en scène par Paul Laurent, lui permet d’asseoir ses
compétences d’acteur professionnel. Ce processus
se poursuit en 2001 avec Bintou, de Koffi Kwahule,
mis en scène par Vincent Goethals. Pour interpréter
l’Oncle Drissa, un être ignoble et violent, il travaille
sur l’identité du personnage, cherche sa vérité
Pourvu qu’on ait l’ivresse [Saison 1...] / un spectacle de Figure Project et de la Compagnie de l’Oiseau-Mouche
pour la rendre le plus fidèlement possible, tout en y
prenant plaisir. Parallèlement à ces créations, Hervé
Lemeunier développe de fortes affinités artistiques
avec Olivier Derousseau, qui se concrétisent par
plusieurs ateliers, lectures et courts métrages. En
2005, Christophe Bihel lui propose de jouer Tabaqui
dans L’Enfant de la Jungle. La complicité qui lie les
deux artistes entraîne une seconde collaboration :
Hervé Lemeunier interprète Ul ysse dans Une
Odyssée, dont Christophe Bihel signe l’adaptation
et la mise en scène. Il travaille également avec
Françoise Delrue (La Mère de Bertolt Brecht) et
Christophe Piret (Dans ma maison, #5 « Oiseau
Mouche »). En 2010, il entame un chantier de création
avec Christian Rizzo, chorégraphe associé à l’Opéra
de Lille. Ce projet, qui place le corps au centre de la
recherche, éveille de nouvelles envies chez l’acteur.
Habitué au théâtre de texte, il voit en cette expérience
la perspective de trouver un autre langage pour
partager des émotions, des idées. Le projet aboutit
en 2013, à travers la création de De quoi tenir jusqu’à
l’ombre. En 2013, il joue dans Pièce montée, variation
intime sur le sujet amoureux conçue par Bernadette
A. Hervé Lemeunier participe également à deux
lectures : Débris de Dennis Kelly, mis en espace par
Arnaud Anckaert en 2012 et Défaut de fabrication, de
Jérôme Richer, mis en espace par Jacques Descorde
en 2015. Amoureux des mots, il savoure l’exercice.
Paula Pi
Diplômée en musique à l’Université de Campinas
(Brésil), elle suit en parallèle des workshops intensifs
en théâtre physique et butô, et, plus tard, en danse
contemporaine. Interprète pour Holl y Cavrell,
Keyzettaecia, Marcelo Bucoff et Eszter Salamon
entre autres, depuis 2010 elle développe et présente
ses propres projets chorégraphiques, étant déjà
subventionnée par le Prix Myriam Muniz de Théâtre,
CCSP et Rumos Itaú Cultural. Paula travaille depuis
dix ans comme musicienne professionnelle et est
aussi directrice fondatrice du projet Free to Fall São
Paulo (nuit d’exquises artistiques). Elle suit le master
ex.e.r.ce au CCN de Montpellier depuis septembre
2013.
Lauro, Alain Buffard, Vincent Dupont). Sa démarche
porte sur l’idée d’une lumière non dépendante de
la danse, de la musique ou du texte mais qui puisse
entrer en résonance avec les autres composantes
de l’acte scénique, en travaillant autour de deux
axes principaux : la perception de l’espace et du
temps, et le tissage de liens en réseaux, plus ou
moins anachroniques avec les autres natures en
présence (corps, sons, pensée, temps). Aujourd’hui,
il collabore principalement avec Vincent Dupont
et Boris Charmatz. Parallèlement, Yves Godin créé
les installations lumière de l’exposition Legend du
Domaine de Chamarande (2008), de l’ouverture du
LiFE (St Nazaire, 2008) avec Life light installation,
ainsi que du h appening étrangl er l e temps
(préfiguration du Musée de la danse, avril 2009, Le
Garage – Rennes) avec l’installation lumière Fiat Lux
pour un garage Volkswagen. Il participe également à
l’expo zéro du Musée de la danse au LiFE (St Nazaire,
2009). Depuis 2008 avec Point d’orgue, dispositif
pour 1 000 bougies, il invite des performeurs à
investir son installation.
Manuel Coursin
Depuis 1985, Manuel Coursin accompagne des
projets de danse contemporaine, de théâtre et
autres formats éphémères et sonores comme
radios, disques et installations. Il cumule la présence
scénique au travail sonore dans les pièces de Marco
Berrettini, Sylvain Prunenec, Alain Michard et Fanny
de Chaillé. Actualité partagée avec Arnaud Saury,
Grand Magasin, Fanny de Chaillé, Antonia Baehr, Alain
Michard, Thierry Collet. Il produit depuis une dizaine
d’années une série de pièces « bruiteuses » intitulées
Le son des choses dont le dernier épisode (no 8) se
nomme 4 KM/H et a été réalisé avec Theo Kooijman,
Chiara Gallerani et Éric Didry. Sur une commande
de Françoise Lebeau pour son festival Les moyens
du Gore, Manuel Coursin a bruité une lecture mise
en scène par Éric Didry d’après un texte-entretien
du réalisateur japonais Kiyoshi Kurosawa (octobre
2012, la Villette, Paris).
Florian Spiry
Florian Spiry est attiré très tôt par le théâtre, qu’il
pratique dès l’enfance dans des groupes amateurs,
à Toul. Il collabore avec plusieurs artistes, dont la
metteuse en scène Virginie Marouzé, qui a croisé
également le chemin de l’Oiseau-Mouche. Des
différents projets auxquels Florian a participé au sein
de ces groupes, il garde un souvenir fort d’un travail
réalisé sur la question de l’intime et du sentiment
amoureux. Attiré par la danse contemporaine, il
s’initie également à cette discipline. Parallèlement
à quelques expériences professionnelles hors de la
sphère artistique, son envie d’être sur scène s’affirme.
Il intègre la Compagnie de l’Oiseau-Mouche en 2015,
à l’âge de 21 ans.
Les concepteurs de création
Yves Godin
Yves Godin collabore au début des années 1990 aux
projets de nombreux chorégraphes (Hervé Robbe,
Georges Appaix, Fattoumi & Lamoureux), abordant
ainsi un vaste champ d’expérimentations esthétiques.
Il travaille ensuite avec plusieurs musiciens, artistes
visuels et chorégraphes (notamment Alain Michard,
Kasper Toeplitz, Rachid Ouramdane, Julie Nioche,
Emmanuell e Huynh, Boris Ch armatz, Claude
Wampler, Ingrid Van Wantoch Rekowski, Christian
Sébille, Maria Donata d’Urso, Jennifer Lacey et Nadia
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Pourvu qu’on ait l’ivresse [Saison 1...] / un spectacle de Figure Project et de la Compagnie de l’Oiseau-Mouche
La Compagnie de l’Oiseau-Mouche
La Compagnie de l’Oiseau-Mouche est un projet unique en France. Si diverses expériences
ont été menées de manière isolée sur les croisements entre l’art et le handicap, le
professionnalisme de l’Oiseau-Mouche est novateur. Il ne s’agit pas de faire de l’art-thérapie
mais de former des adultes en situation de handicap mental au métier de comédien.
L’exigence artistique et l’engagement continu des comédiens dans le processus de création
ont permis d’atteindre des réseaux de diffusion jusqu’alors fermés au handicap. L’OiseauMouche tente d’abattre les barrières existantes entre ces mondes pour que le partage et
la diversité viennent enrichir le spectacle vivant. Créer, innover et découvrir : tels sont
les objectifs de la compagnie. Refusant de se figer dans un genre ou dans un répertoire,
l’Oiseau-Mouche est en recherche perpétuelle et propose de nouvelles formes et projets
pour toujours se réinventer.
Il n’y a pas de metteur en scène attitré à la compagnie. Des ateliers organisés avec des
artistes en résidence venant des disciplines les plus variées complètent la formation. De
ces rencontres émergent les créations de la compagnie, qui reflètent la singularité de ces
aventures humaines. Les comédiens de l’Oiseau-Mouche utilisent leur parole et leur corps
pour plonger le spectateur au cœur de l’humain, là où les différences deviennent des forces.
Le premier spectacle professionnel de la compagnie date de 1981. Elle a depuis inscrit 43
créations à son répertoire. Plus de 1 600 représentations ont été données en France, Italie,
Allemagne, Suisse, Espagne, Canada et même au Pérou.
Depuis juin 2001, la compagnie est installée au Théâtre de l’Oiseau-Mouche, situé à l’angle
de la Grande rue et de l’avenue des Nations Unies à Roubaix. Ce lieu a été imaginé par
et pour la Compagnie de l’Oiseau-Mouche. Il est doté d’une grande et d’une petite salles
de spectacle, de deux salles de répétitions, de studios et d’un restaurant. Le Théâtre de
l’Oiseau-Mouche est avant tout un lieu de création et de recherche théâtrale. Outre les
spectacles de la compagnie, il s’ouvre chaque saison à d’autres équipes artistiques animées
par l’envie d’un partenariat actif avec la compagnie. Ces périodes de résidences sont
pensées en trois temps : un temps de travail partagé entre les comédiens et les compagnies,
une mise à disposition d’un espace de répétition pour trois semaines minimum et un rapport
vrai au public à travers des actions de sensibilisation et des ateliers menés de concert avec
les comédiens de l’Oiseau-Mouche, en accompagnement du spectacle accueilli.
La Compagnie de l’Oiseau-Mouche est conventionnée par le Ministère de la Culture et de la
Communication : Direction Régionale des Affaires Culturelles du Nord-Pas de Calais, la Région NordPas de Calais, la Ville de Roubaix. Elle est subventionnée par le Ministère des Affaires Sociales et de la
Santé : Agence Régionale de la Santé du Nord-Pas de Calais, le Département du Nord, la Métropole
Européenne de Lille (MEL), l’Office national de diffusion artistique (Onda).
La Compagnie en chiffres
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23 comédiens permanents
43 spectacles créés depuis 1981
plus de 1 600 représentations
des tournées dans 19 pays
Le Théâtre del’Oiseau-Mouche en chiffres
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2 salles de spectacle
2 salles de répétitions
environ 12 spectacles accueillis par saison
2 restaurants
2 studios
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Pourvu qu’on ait l’ivresse [Saison 1...] / un spectacle de Figure Project et de la Compagnie de l’Oiseau-Mouche
DEPUIS 1981, LA COMPAGNIE DE L’OISEAU-MOUCHE A CRÉÉ :
1981 Ella O Telegrammes, écrit et mis en scène par Wladyslaw Znorko
1983 La Rue nue, écrit et mis en scène par Philippe Waernewyck
1984 Appel d’air, écrit et mis en scène par Paul Laurent
1985 Amalgame no3, écrit et mis en scène par Philippe Waernewyck
1986 Une vie de clown, écrit et mis en scène par Gilles Defacques
1987 Couvre-feu à l’excinema, écrit et mis en scène par Paul Laurent
Orphée et Eurydice, écrit et mis en scène par Paul Laurent
Préface no6, écrit et mis en scène par Philippe Waernewyck
1988 Dramaticules, de Samuel Beckett, mis en scène par Stéphane Verrue
1989 Rue du regard, écrit et mis en scène par Susy Firth
1990 Aube, spectacle musical de Christian Vasseur
1991 Speranza, mis en scène par Damien Dodane
Arbeit macht frei, écrit et mis en scène par Gervais Robin
Finir, finir, finir encore…, de Samuel Beckett, mis en scène par Stéphane Verrue
1993 Antonin Artaud … seul comme soi-même, mis en scène par Gervais Robin
Un chemin oublié, écrit et mis en scène par François Cervantes
1994 Graine de satellites, mis en scène par Claire Dancoisne
1995 Excusez-le ou il vesto piu bello, mis en scène par Antonio Vigano, chorégraphié par Julie Stanzak
1996 All ze world..., écrit et mis en scène par Stéphane Verrue
1997 Les yeux ronds, mis en scène par Danièle Hennebelle
1998 Personnages, mis en scène par Antonio Vigano , chorégraphié par Julie Stanzak
1999 Lapin Lapin, de Coline Serreau, mis en scène par Paul Laurent
2000 Le Labyrinthe, mis en scène par Jean-Michel Rabeux et Sylvie Reteuna
2001 Bintou, de Koffi Kwahulé, mis en scène par Vincent Goethals
2003 No exit, mis en scène par Antonio Vigano et Julie Stanzak
Paroles d’oiseaux, mis en scène par Kate France
2004 Phèdre et Hippolyte, de Jean Racine, mis en scène par Sylvie Reteuna
2005 Et six Gisèle(s) ?, chorégraphié et mis en scène par Cyril Viallon
L’Enfant de la jungle, mis en scène par Christophe Bihel
2006 Le Roi Lear, mis en scène par Sylvie Reteuna
2007 La Mère, de Bertolt Brecht, mis en scène par Françoise Delrue
2008 Une odyssée, d’après Homère, adaptaté et mis en scène par Christophe Bihel
Dans ces moments…, spectacle déambulatoire mis en scène par Nicolas Lehnebach
2009 Dans ma maison, Episode # 5 " Oiseau-Mouche ", texte et mis en scène par Christophe Piret
Aujourd’hui, en m’habillant, je me suis vue nue dans le miroir sans faire exprès, spectacle déambulatoire
mis en scène par Aude Denis
2010 Ici, spectacle déambulatoire imaginé et mis en espace par Pascaline Verrier
2011 Sortir du corps, textes de Valère Novarina, mis en scène par Cédric Orain
2012 La Mastication des morts, de Patrick Kermann, mis en scène par Julie Chaubard
2013 De quoi tenir jusqu’à l’ombre, mis en scène par Christian Rizzo
Au comptoir d’Esope, texte et mis en scène par Gérald Dumont
2014 Un stoïque soldat de plomb, mis en scène par Florence Lavaud
Pièce montée, mis en scène par Bernadette Appert
2015 Johan ne veut pas travailler, mis en scène par Jacques Descorde
Pourvu qu’on ait l’ivresse, conçu et réalisé par Latifa Làabissi et Nadia Lauro
C.O.R.P.uS., conçu par Sarah Nouveau
LA COMPAGNIE DE L’OISEAU-MOUCHE EN TOURNÉE
JOHAN NE VEUT PAS TRAVAILLER - Texte et mise en scène : Jacques Descorde
Samedi 14 Novembre 2015 | Centre socio-culturel Ogimont, Salle Jacques Villeret | 59780 BAISIEUX | +33 (0)3 20 19 63 63
Dans le cadre des Belles Sorties de la Métropole Européenne de Lille
C.O.R.P.uS. - Conception : Sarah Nouveau | Collaboration à la mise en scène : Cédric Orain
Création les 3 et 4 décembre 2015 | Théâtre de l’Oiseau-Mouche | 59100 ROUBAIX | +33 (0)3 20 65 96 50
Le 22 mars 2016 | Le Bateau Feu, Scène nationale de Dunkerque | 59140 DUNKERQUE | +33 (0)3 28 51 40 40
Le 2 avril 2016 | Le Grand Bleu, ENPDA | 59000 LILLE | +33 (0)3 20 20 70 30 | Dans le cadre du festival Le Grand Bain du Gymnase
C.O.R.P.uS. partira également en tournée dans le cadre des Belles Sorties 2016 de la Métropole Européenne de Lille
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UN STOÏQUE
SOLDAT DE PLOMB - Adaptation et mise en scène: Florence Lavaud
Lundi 25 et mardi 26 avril 2016 | Colisée de Biarritz | 64200 BIARRITZ | +33 (0)5 59 22 20 21
Dans le cadre de la programmation jeune public de Biarritz Culture
Jeudi 28 et vendredi 29 avril 2016 | Espace culturel Larreko | 64310 SAINT-PEE-SUR-NIVELLE | +33 (0)5 59 54 93 96
Dans le cadre de la programmation du Pôle culture – Agglomération Sud Pays Basque
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