Management des connaissances - Newsroom

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MANAGEMENT DES CONNAISSANCES : LES
VERTUS DES COMMUNAUTÉS DE PRATIQUE
DÉCRYPTÉES
Publié le 6 mai 2015, Mis à jour le 11 janvier 2016
L'EM Strasbourg accueillait, début avril, une conférence sur le management des connaissances et les communautés de
pratique. Un thème cher à Jean-Philippe Bootz, responsable de la Chaire de Management des connaissances. Stefano
Borzillo et Pascal Lièvre, respectivement enseignant à Skema Business School (Paris) et professeur à l'Université
d'Auvergne, ont fait un point sur la recherche académique. Côté entreprises, Jean-Louis Baréa (Essilor International) et
Louis-Pierre Guillaume (Schneider Electric) ont livré leur vision - de praticiens - des communautés de pratique.
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L'histoire est rapportée par Jean-Louis Baréa, coordinateur performance interne et innovation chez Essilor
International et co-leader d'une communauté « technique », selon la terminologie maison. Alors que le groupe s'est
lancé dans des opérations de croissance externe pour renforcer ses positions sur le marché du verre solaire, les
dirigeants de l'entreprise veulent aller plus loin et lancent un défi à leurs communautés : « Comment apporter de
l'innovation dans les verres solaires ? ». Branle-bas de combat. Plus de 80 personnes mobilisées en interne, environ
200 idées émises et le regard affûté des patrons de la R&D (innovation), de l'engineering (Industrialisation) et du
marketing (adéquation au marché)… À la clé, des financements ont été alloués pour prototyper certains projets. Comme
le verre « plan parfait » ou l'interférentiel, qui permet l'impression de motifs ou logos sur la face externe du panneau
solaire. Cet exemple illustre ce que peuvent donner de meilleur les communautés de pratiques.
Du contenu valorisable et réutilisable
Pilotées ou spontanées, il n'en reste pas moins qu'elles sont souvent cantonnées au statut de curiosité dans beaucoup
d'entreprises et organisations. Leurs principes d'auto-organisation et, parfois, d'abolition des hiérarchies traditionnelles,
peuvent même effrayer les managers. D'autant qu'elles demandent un investissement en temps qu'il faut accorder aux
membres des communautés (5 à 10% de leur temps) et à leurs leaders (10 à 20%), indique Louis-Pierre Guillaume,
knowledge manager officer chez Schneider Electric.
Les communautés de pratiques s'inscrivent pourtant dans la tendance de l'économie de la connaissance, apparue
dans les années 1990, rappelle Jean-Philippe Bootz, enseignant-chercheur à l'EM Strasbourg. Mais qu'elles soient
d'exploitation (amélioration des process, produits…) ou d'exploration (recherche, innovation…), voire les deux en
même temps - « La frontière n'est pas toujours évidente », selon Stefano Borzillo, de Skema Paris - ces communautés
doivent toutes contribuer à l'amélioration des connaissances et produire du contenu qui soit valorisable et
réutilisable par l'ensemble des collaborateurs de l'entreprise. A l'image du « livre des connaissances » évoqué par
Pascal Lièvre, de l'Université d'Auvergne, réalisé par la communauté des preneurs de son de Radio France, utile à la
formation des générations futures.
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Jean-Philippe Bootz, enseignant-chercheur à l'EM Strasbourg
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L'EM Strasbourg lance une chaire Management des connaissances
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