Semper Luxembourg - DSB Communication sa
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N°85 - novembre 2016 Dossier Oncologie Connexions Mourir dignement est un droit histoire de la médecine Les patients et leurs livres Evasion Si l’Alsace m’était contée Dr Serge Ginter Gynécologue Semper Luxembourg vous offre des exemplaires du roman Max Perkins, de A. Scott Berg, et du roman Le Niçois, de Joann Sfar. Lixiana n’est pas recommandé chez les patients atteints d’insuffisance hépatique sévère. Chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère à modérée, la dose recommandée de Lixiana est de 60 mg en une seule prise par jour. Lixiana doit être utilisé avec prudence chez les patients atteints d’insuffisance hépatique légère à modérée. Les patients présentant des élévations des enzymes hépatiques (ALAT/ASAT > 2 x LSN) ou de la bilirubine totale ≥ 1,5 x LSN étaient exclus des études cliniques. Lixiana doit donc être utilisé avec prudence dans cette population. Un bilan hépatique doit être réalisé avant l’instauration du traitement par Lixiana. Poids : Chez les patients pesant ≤ 60 kg, la dose recommandée de Lixiana est de 30 mg en une seule prise par jour. Patients âgés : Aucune réduction de la dose n’est nécessaire. Sexe : Aucune réduction de la dose n’est nécessaire. Administration concomitante de Lixiana avec des inhibiteurs de la glycoprotéine P (P gp) : Chez les patients recevant de façon concomitante Lixiana et les inhibiteurs de la P gp suivants : ciclosporine, dronédarone, érythromycine ou kétoconazole, la dose recommandée de Lixiana est de 30 mg en une seule prise par jour. Aucune réduction de la dose n’est nécessaire en cas d’administration concomitante d’amiodarone, de quinidine ou de vérapamil. L’utilisation de Lixiana avec d’autres inhibiteurs de la P gp, dont les inhibiteurs de la protéase du VIH, n’a pas été étudiée. Population pédiatrique : La sécurité et l’efficacité de Lixiana chez les enfants et adolescents âgés de moins de 18 ans n’ont pas été établies. Aucune donnée n’est disponible. CONTRE INDICATIONS : Hypersensibilité au principe actif ou à l’un des excipients. Saignement évolutif cliniquement significatif. Atteinte hépatique associée à une coagulopathie et à un risque de saignement cliniquement significatif. Lésion ou maladie, si considérée comme étant à risque significatif de saignement majeur. Cela peut comprendre : ulcération gastro intestinale en cours ou récente, présence de tumeurs malignes à haut risque de saignement, lésion cérébrale ou rachidienne récente, chirurgie cérébrale, rachidienne ou ophtalmologique récente, hémorragie intracrânienne récente, varices œsophagiennes connues ou suspectées, malformations artérioveineuses, anévrismes vasculaires ou anomalies vasculaires majeures intrarachidiennes ou intracérébrales. Hypertension artérielle sévère non contrôlée. Traitement concomitant avec tout autre anticoagulant, par exemple héparine non fractionnée (HNF), héparines de bas poids moléculaire (énoxaparine, daltéparine, etc.), dérivés de l’héparine (fondaparinux, etc.), anticoagulants oraux (warfarine, dabigatran etexilate, rivaroxaban, apixaban, etc.), sauf dans des circonstances spécifiques de relais de traitement anticoagulant (voir rubrique 4.2) ou en cas d’administration d’HNF aux doses nécessaires pour le maintien de la perméabilité d’un cathéter central veineux ou artériel. Grossesse et allaitement. - EFFETS INDESIRABLES : La sécurité de l’edoxaban a été évaluée dans deux études de phase III menées chez 21 105 patients présentant une FANV (étude ENGAGE AF TIMI 48) et 8 292 patients présentant un ETEV (TVP et EP) (étude Hokusai VTE). L’exposition moyenne à l’edoxaban 60 mg (incluant la dose réduite de 30 mg) était de 2,5 ans chez les 7 012 patients de l’étude ENGAGE AF TIMI 48 et de 251 jours chez les 4 118 patients de l’étude Hokusai VTE. Des effets indésirables ont été observés chez 2 256 patients (32,2 %) traités par l’edoxaban 60 mg (et à la dose réduite de 30 mg) dans l’étude ENGAGE AF TIMI 48 et 1 249 patients (30,3 %) dans l’étude Hokusai VTE. Dans les deux études, les effets indésirables les plus fréquents liés aux saignements rapportés avec l’edoxaban 60 mg sur la base des termes évalués par un comité d’adjudication étaient l’hémorragie des tissus mous sous cutanés (jusqu’à 5,9 %) et l’épistaxis (jusqu’à 4,7 %), tandis que l’hémorragie vaginale était l’effet indésirable lié aux saignements le plus fréquent (9,0 %) dans l’étude Hokusai VTE seulement. Les saignements peuvent survenir dans tous les sites/organes et peuvent être sévères, voire fatals. Les autres effets indésirables fréquents de l’edoxaban étaient : anémie, rash et anomalies du bilan hépatique. La liste des effets indésirables rapportés dans les deux études pivots de phase III menées chez des patients présentant un ETEV (TVP et EP) (étude Hokusai VTE) et une FANV (étude ENGAGE AF TIMI 48) combinées pour les deux indications. Les effets indésirables sont présentés par classe de systèmes d’organes et fréquence selon la convention suivante : très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100, < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100) ; rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Fréquent : Anémie, épistaxis, hémorragie gastro intestinale basse, hémorragie gastro intestinale haute, hémorragie buccale/pharyngée, nausées, élévation de la bilirubinémie, élévation des gamma-glutamyltransférases, hémorragie des tissus mous sous cutanés, rash, prurit, hématurie macroscopique/hémorragie urétrale, hémorragie vaginale1, hémorragie au site de ponction, anomalies du bilan hépatique. Peu fréquent : Hypersensibilité, hémorragie intracrânienne (HIC), hémorragie conjonctivale/sclérale, hémorragie intraoculaire, autres hémorragies, hémoptysie, élévation de la phosphatase alcaline sanguine, élévation des transaminases, élévation de l’aspartate aminotransférase, urticaire, hémorragie du site opératoire. Rare : Réaction anaphylactique, Œdème allergique, hémorragie sous arachnoïdienne, hémorragie péricardique, hémorragie rétropéritonéale, hémorragie intramusculaire (sans syndrome de compression des loges), hémarthrose, hémorragie sous durale, hémorragie peropératoire. (1 Les taux de notification sont basés sur la population féminine des études cliniques. Des saignements vaginaux ont été rapportés fréquemment chez les femmes âgées de moins de 50 ans, tandis qu’ils ont été peu fréquents chez les femmes de plus de 50 ans). Description de certains effets indésirables : En raison du mode d’action pharmacologique du produit, l’utilisation de Lixiana peut être associée à un risque accru de saignement occulte ou apparent au niveau de tout organe ou tissu, ce qui peut entraîner une anémie posthémorragique. Les signes, les symptômes et la sévérité (y compris les évolutions fatales) dépendront de la localisation et du degré ou de l’étendue du saignement et/ou de l’anémie (voir rubrique 4.9, Prise en charge des saignements). Au cours des études cliniques, des saignements des muqueuses (par exemple épistaxis, saignement gastro intestinal, génito urinaire) et des anémies ont été observés de manière plus fréquente durant le traitement au long cours par l’edoxaban comparé au traitement par AVK. Si nécessaire, des dosages de l’hémoglobine/de l’hématocrite pourraient permettre de détecter un saignement occulte, en complément d’une surveillance clinique appropriée. Le risque de saignement peut être augmenté chez certains groupes de patients, par exemple, en cas d’hypertension artérielle sévère non contrôlée et/ou de traitement concomitant modifiant l’hémostase (voir Risque hémorragique à la rubrique 4.4). Les saignements menstruels peuvent être amplifiés et/ ou prolongés. Des complications hémorragiques peuvent se manifester sous forme de faiblesse, de pâleur, de sensations vertigineuses, de céphalées ou de gonflements inexpliqués, de dyspnée et d’état de choc inexpliqué. Des complications connues, secondaires à une hémorragie sévère, telles qu’un syndrome de compression des loges et une insuffisance rénale due à l’hypoperfusion, ont été rapportées sous Lixiana. Par conséquent, l’éventualité d’une hémorragie doit être envisagée lors de l’évaluation de toute affection chez un patient sous anticoagulant. Déclaration des effets indésirables suspectés : La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/ risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via : Agence fédérale des médicaments et des produits de santé, Division Vigilance, EUROSTATION II, Place Victor Horta, 40/ 40, B-1060 Bruxelles, www.afmps.be, [email protected] - TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ : Daiichi Sankyo Europe GmbH, Zielstattstrasse 48, 81379 Munich, Allemagne – SUR PRESCRIPTION MEDICALE - DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE: 17 OCTObRE 2015. Références: 1. Giugliano RP et al. NEJM 2013;369(22):2093-2104. 2. The Hokusai-VTE Investigators. NEJM 2013;369(15):1406-1415. 3. LIXIANA®, résumé des caractéristiques du produit, octobre 2015. FANV: fibrillation auriculaire non valvulaire; EP: embolie pulmonaire; TVP: thrombose veineuse profonde; TEV: Thrombo-Embolie Veineuse. LU-2016-007: Date de dernière révision: mai 2016 Ce médicament fait l’objet d’une surveillance supplémentaire qui permettra l’identification rapide de nouvelles informations relatives à la sécurité. Les professionnels de la santé déclarent tout effet indésirable suspecté - LIXIANA 15 MG - LIXIANA 30 MG - LIXIANA 60 MG, COMPRIMES PELLICULES - COMPOSITION : Lixiana 15 mg : chaque comprimé pelliculé contient 15 mg d’edoxaban (sous forme de tosilate).Lixiana 30 mg : chaque comprimé pelliculé contient 30 mg d’edoxaban (sous forme de tosilate).Lixiana 60 mg : chaque comprimé pelliculé contient 60 mg d’edoxaban (sous forme de tosilate) - FORME PHARMACEUTIQUE : Comprimé pelliculé - INDICATIONS : Prévention de l’accident vasculaire cérébral (AVC) et de l’embolie systémique chez les patients adultes atteints de fibrillation atriale non valvulaire (FANV) et présentant un ou plusieurs facteur(s) de risque tels que : insuffisance cardiaque congestive, hypertension artérielle, âge ≥ 75 ans, diabète, antécédent d’AVC ou d’accident ischémique transitoire (AIT). Traitement de la thrombose veineuse profonde (TVP) et de l’embolie pulmonaire (EP) et prévention de la récidive de TVP et d’EP chez les patients adultes. POSOLOGIE : Prévention de l’AVC et de l’embolie systémique : La dose recommandée d’edoxaban est de 60 mg en une seule prise par jour. Chez les patients présentant une FANV, le traitement par l’edoxaban doit être poursuivi à long terme. Traitement de la TVP et de l’EP et prévention de la récidive de TVP et d’EP (ETEV) : La dose recommandée d’edoxaban est de 60 mg en une seule prise par jour après administration initiale d’un anticoagulant par voie parentérale pendant au moins 5 jours. L’edoxaban et l’anticoagulant parentéral initial ne doivent pas être administrés simultanément. Pour le traitement de la TVP et de l’EP (évènements thromboemboliques veineux, ETEV) et la prévention de la récidive d’ETEV, la durée du traitement sera personnalisée après une évaluation rigoureuse du bénéfice du traitement par rapport au risque de saignement. Une durée de traitement courte (au moins 3 mois) sera basée sur la présence de facteurs de risque transitoires (par exemple chirurgie récente, traumatisme, immobilisation) et des durées plus longues doivent être envisagées en présence de facteurs de risque permanents ou d’une TVP ou d’une EP idiopathique. Dans la FANV et les ETEV, la dose recommandée d’edoxaban est de 30 mg en une prise par jour chez les patients présentant un ou plusieurs des facteurs cliniques suivants : insuffisance rénale modérée ou sévère (clairance de la créatinine [ClCr] de 15 à 50 ml/min) ; poids faible ≤ 60 kg ; traitement concomitant par les inhibiteurs de la glycoprotéine P (P gp) suivants : ciclosporine, dronédarone, érythromycine ou kétoconazole. Synthèse de la posologie dans la FANV et les ETEV (TVP et EP) : Dose recommandée : 60 mg en 1 seule prise par jour. Dose recommandée chez les patients présentant un ou plusieurs des facteurs cliniques suivants : Insuffisance rénale : Modérée ou sévère (ClCr de 15 à 50 ml/min) 30 mg en 1 seule prise par jour ; Poids faible (≤ 60 kg ) : 30 mg en 1 seule prise par jour. Inhibiteurs de la P gp (Ciclosporine, dronédarone, érythromycine, kétoconazole) : 30 mg en 1 seule prise par jour. Oubli d’une dose : En cas d’oubli d’une dose de Lixiana, la dose doit être prise immédiatement et le traitement doit être poursuivi le lendemain à la dose prescrite en une prise par jour. Le patient ne doit pas prendre deux fois la dose prescrite le même jour pour compenser une dose oubliée. Relais du traitement par Lixiana : Un traitement anticoagulant continu est important chez les patients présentant une FANV ou un ETEV. Dans certaines situations, un changement de traitement anticoagulant peut être justifié. Relais par Lixiana : De Antivitamine K (AVK)à Lixiana : Arrêter l’AVK et commencer le traitement par Lixiana lorsque l’INR (International Normalised Ratio) est ≤ 2,5. De Anticoagulants oraux autres que les AVK (dabigatran, rivaroxaban, apixaban) à Lixiana : Arrêter le dabigatran, le rivaroxaban ou l’apixaban et commencer le traitement par Lixiana au moment prévu de la prochaine dose de l’anticoagulant oral. De Anticoagulants parentéraux à Lixiana : Ces médicaments ne doivent pas être administrés simultanément. Anticoagulants par voie sous cutanée (HBPM, fondaparinux) : arrêter l’anticoagulant sous cutané et commencer le traitement par Lixiana au moment de la prochaine dose prévue de l’anticoagulant sous cutané. Héparine non fractionnée (HNF) par voie intraveineuse : arrêter la perfusion et commencer le traitement par Lixiana 4 heures plus tard. Relais du traitement de Lixiana : De Lixiana à Antivitamine K (AVK) : Il existe un risque d’anticoagulation insuffisante lors du relais de Lixiana par un AVK. Une anticoagulation continue adéquate doit être assurée lors du relais par un autre anticoagulant. Option par voie orale : chez les patients recevant une dose de 60 mg, administrer une dose de Lixiana de 30 mg une fois par jour avec une dose d’AVK appropriée. Chez les patients recevant actuellement une dose de 30 mg (en raison d’un ou plusieurs des facteurs cliniques suivants : insuffisance rénale modérée à sévère [ClCr de 15 à 50 ml/min], poids faible ou administration concomitante de certains inhibiteurs de la P gp), administrer une dose de Lixiana de 15 mg une fois par jour avec une dose d’AVK appropriée. Les patients ne doivent pas recevoir une dose de charge d’AVK afin d’obtenir rapidement un INR stable compris entre 2 et 3. Il est recommandé de tenir compte de la dose d’entretien de l’AVK et du fait que le patient recevait ou non antérieurement un AVK ou d’utiliser un algorithme valide de traitement par AVK guidé par l’INR conformément à la pratique locale. Une fois un INR ≥ 2,0 atteint, le traitement par Lixiana doit être arrêté. Chez la majorité des patients (85 %), un INR ≥ 2,0 doit pouvoir être atteint dans les 14 jours de traitement concomitant par Lixiana et AVK. Après 14 jours, il est recommandé d’arrêter Lixiana et de continuer à ajuster la dose d’AVK pour obtenir un INR compris entre 2 et 3. Pendant les 14 premiers jours de traitement concomitant, il est recommandé de mesurer l’INR au moins 3 fois, immédiatement avant la prise de la dose quotidienne de Lixiana afin de minimiser l’effet de Lixiana sur les mesures de l’INR. Le traitement concomitant par Lixiana et AVK peut augmenter jusqu’à 46 % la valeur de l’INR mesuré après la dose de Lixiana. Option par voie parentérale : arrêter le traitement par Lixiana et administrer un anticoagulant par voie parentérale et l’AVK au moment de la prochaine dose prévue de Lixiana. Une fois un INR stable ≥ 2,0 atteint, arrêter l’anticoagulant parentéral et poursuivre le traitement par AVK. De Lixiana à Anticoagulants oraux autres que les AVK : Arrêter le traitement par Lixiana et commencer le traitement par l’anticoagulant non AVK au moment de la prochaine dose prévue de Lixiana. De Lixiana à Anticoagulants parentéraux : Ces agents ne doivent pas être administrés simultanément. Arrêter le traitement par Lixiana et commencer le traitement par l’anticoagulant parentéral au moment de la prochaine dose prévue de Lixiana. Populations particulières : Évaluation de la fonction rénale : La fonction rénale doit être évaluée en calculant la clairance de la créatinine (ClCr) chez tous les patients avant l’instauration du traitement par Lixiana afin d’exclure les patients atteints d’insuffisance rénale terminale (ClCr < 15 ml/min), d’utiliser la dose appropriée de Lixiana chez les patients ayant une ClCr de 15 à 50 ml/min (30 mg en une seule prise par jour) et chez les patients ayant une ClCr > 50 ml/min (60 mg en une seule prise par jour) et de décider de l’utilisation de Lixiana chez les patients présentant une augmentation de la clairance de la créatinine. La fonction rénale doit être également évaluée lorsqu’une altération de la fonction rénale est suspectée pendant le traitement (par exemple en cas d’hypovolémie, de déshydratation ou d’association avec certains médicaments). La méthode utilisée pour estimer la fonction rénale (ClCr en ml/min) pendant le développement clinique de Lixiana était celle de Cockcroft-Gault. La formule est la suivante: Pour la créatinine en μmol/l : (1,23 × (140 - âge [ans]) × poids [kg] (× 0,85 pour les femmes)) / (créatininémie [μmol/l]) Pour la créatinine en mg/dl : ((140 - âge [ans]) × poids [kg] (× 0,85 pour les femmes)) / (72 × créatininémie [mg/dl]) Cette méthode est recommandée pour l’évaluation de la ClCr des patients avant et pendant le traitement par Lixiana. Insuffisance rénale : Chez les patients présentant une insuffisance rénale légère (ClCr > 50 - 80 ml/min), la dose recommandée de Lixiana est de 60 mg en une seule prise par jour. Chez les patients présentant une insuffisance rénale modérée ou sévère (ClCr de 15 à 50 ml/min), la dose recommandée de Lixiana est de 30 mg en une seule prise par jour. L’utilisation de Lixiana n’est pas recommandée chez les patients atteints d’insuffisance rénale terminale (IRT) (ClCr < 15 ml/min) ou sous dialyse. Insuffisance hépatique : L’utilisation de Lixiana est contre indiquée chez les patients présentant une atteinte hépatique associée à une coagulopathie et à un risque de saignement cliniquement significatif. Nouveau IndIqué* dans: Prévention de l’AVC et de l’embolie systémique en présence de FANV et d’un ou plusieurs facteurs de risque Traitement de la TVP et de l’EP** Prévention de la récidive de TVP et d’EP** en anticoagulation LIXIaNa® * chez les patients adultes ** après au moins 5 jours d’utilisation d’anticoagulant parentéral *** En cas de FANV, le principal critère d’évaluation de la sécurité dans l’étude ENGAGE AF-TIMI 48 était l’incidence des saignements majeurs adjudiqués par comparaison avec le traitement par warfarine bien contrôlée. Dans le cas de la TEV, le principal critère d’évaluation de la sécurité dans l’étude Hokusai-TEV était l’incidence des saignements cliniquement significatifs adjudiqués (comprenant les saignements majeurs et les saignements non-majeurs cliniquement significatifs) par comparaison avec le traitement par warfarine bien contrôlée. LU-2016-007: Date de dernière révision: mai 2016 Seul LIXIANA® combine: • Efficacité prouvée vs warfarine1,2 • Réduction supérieure des saignements majeurs (FANV) et cliniquement significatifs (TEV) vs warfarine bien contrôlée1,2*** • Une prise par jour dans toutes les indications3 DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT : Maalox Antacid® 200mg/400mg comprimés à croquer, Maalox Antacid® Sans Sucre 200mg/400mg comprimés à croquer, Maalox Antacid® 230mg/400mg par 10ml suspension buvable, Maalox Antacid® 230mg/400mg par 4,3ml suspension buvable. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE : Maalox Antacid® 230mg/400mg par 10ml Suspension buvable 10 ml de suspension buvable (2 cuillères à café) contiennent 460 mg d’oxyde d’aluminium hydraté (= 230 mg d’oxyde d’aluminium), 400 mg d’hydroxyde de magnésium. Excipient à effet notoire : 100,03 mg de sorbitol par 10 ml. Maalox Antacid® 230mg/400mg par 4,3ml Suspension buvable 4,3 ml de suspension buvable (1 sachet) contiennent 460 mg d’oxyde d’aluminium hydraté (= 230 mg d’oxyde d’aluminium), 400 mg d’hydroxyde de magnésium. Excipient à effet notoire : 3144 mg de saccharose et 200 mg de sorbitol par 4,3 ml. Maalox Antacid® 200mg/400mg Comprimés à croquer 1 comprimé à croquer contient 400 mg d’oxyde d’aluminium hydraté (= 200 mg d’oxyde d’aluminium), 400 mg d’hydroxyde de magnésium. Excipient à effet notoire : 259,2 mg de saccharose et 125 mg de sorbitol par comprimé à croquer. Maalox Antacid® Sans Sucre 200mg/400mg Comprimés à croquer 1 comprimé à croquer contient 400 mg d’oxyde d’aluminium hydraté (= 200 mg d’oxyde d’aluminium). 400 mg d’hydroxyde de magnésium. Excipients à effet notoire : 157 mg de sorbitol et 632,62 mg de maltitol par comprimé à croquer. PRIX PUBLICS CONSEILLÉS € 4,93 € 9,87 € 5,75 € 8,95 € 8,72 40 Compr. Menthe : 100 Compr. Menthe : 40 Compr. Sans Sucre : 20 Sticks 4,3 ml Citron : Susp. Flacon 250 ml : cid b Com es Vos patients souffrent-ils de brûlures d’estomac ? in ais i-a on de 2 ant Une gamme complète adaptée à chaque patient, pour un soulagement rapide et prolongé ! GOÛT MENTHE Suspension classique Comprimé citron Maalox, soulagez votre estomac ! FORME PHARMACEUTIQUE : Maalox Antacid® 230mg/400mg par 10ml Suspension buvable : Suspension buvable. Maalox Antacid® 230mg/400mg par 4,3ml Suspension buvable : Suspension buvable. Maalox Antacid® 200mg/400mg Comprimés à croquer : Comprimés à croquer. Maalox Antacid® Sans Sucre 200mg/400mg Comprimés à croquer : Comprimés à croquer. DONNÉES CLINIQUES : Indications thérapeutiques : Traitement symptomatique de courte durée de l’acidité gastrique (pyrosis) et des douleurs gastriques. Posologie et mode d’administration : Maalox Antacid® 200mg/400mg Comprimés à croquer, Maalox Antacid® Sans Sucre 200mg/400mg Comprimés à croquer, Maalox Antacid® 230mg/400mg par 4,3ml Suspension buvable et Maalox Antacid® 230mg/400mg par 10ml Suspension buvable : - Adultes et enfants à partir de 12 ans : Selon l’intensité des symptômes: suspension en flacon (230 mg/400 mg par 10 ml) : 2 à 4 cuillères à café (= 10 à 20 ml) par prise. Suspension en sachets (230 mg/400 mg par 4,3 ml) : 1 à 2 sachets (= 4,3 à 8,6 ml) par prise. Comprimés : 1 à 2 comprimés par prise. Sucer ou croquer les comprimés. Ces quantités doivent se prendre de préférence une heure après les repas et avant le coucher. Si nécessaire, prendre une dose supplémentaire 2 heures plus tard, mais sans dépasser 7 prises par jour (ce qui correspond à 28 cuillères à café ou 14 sachets de suspension, ou à 14 comprimés à croquer par jour). Il faut conseiller aux patients de consulter leur médecin si les symptômes d’une mauvaise digestion durent plus de 14 jours. Contre-indications : - Hypersensibilité aux substances actives ou à l’un des excipients. - Maalox Antacid® est contre-indiqué chez les patients ayant une atteinte rénale sévère. - Maalox Antacid (Sans Sucre) 200 mg/400 mg comprimés à croquer et Maalox Antacid suspensions buvable sont contre-indiqué chez les patients présentant une intolérance au fructose (maladie héréditaire rare). - Maalox Antacid 200 mg/400 mg comprimés à croquer et Maalox Antacid 230 mg/400 mg par 4,3 ml de suspension buvable est contre-indiqué chez les patients présentant une intolérance au fructose, un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou un déficit en sucrase/isomaltase (maladies héréditaires rares). Effets indésirables : - Affections du système immunitaire : Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles): réactions d’hypersensibilité, telles que prurit, urticaire, angio-oedème et réactions anaphylactiques. - Affections gastro-intestinales : Peu fréquent : Les effets indésirables du type constipation, propres à l’oxyde d’aluminium et du type diarrhée, propres à l’hydroxyde de magnésium sont sensiblement réduits du fait de l’association de ces deux principes actifs. - Troubles du métabolisme et de la nutrition : Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles): - Hypermagnésiémie, - Hyperaluminémie, - Hypophosphatémie, lors de l’utilisation prolongée ou à doses élevées ou même à des doses normales du produit chez des patients qui suivent un régime pauvre en phosphore ou chez des enfants de moins de 2 ans, pouvant induire une augmentation de la résorption osseuse, une hypercalciurie, une ostéomalacie. - Troubles généraux et anomalies au site d’administration: Rare : réactions allergiques. Une rétention d’aluminium peut donner lieu à une neurotoxicité (encéphalopathie). Un traitement prolongé peut donner lieu à un déficit sévère en phosphates, à une ostéomalacie et à une accumulation d’aluminium. En cas d’insuffisance rénale, une rétention de magnésium peut survenir, ce qui peut induire des troubles cardiovasculaires sur le plan clinique. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ : Sanofi Belgium, Leonardo Da Vincilaan 19, 1831 Diegem. NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ : Maalox Antacid® 230mg/400mg par 10ml Suspension buvable en flacon: BE047476. Maalox Antacid® 230mg/400mg par 4,3ml Suspension buvable: BE411476. Maalox Antacid® 200mg/400mg Comprimés à croquer : BE047467. Maalox Antacid® Sans Sucre 200mg/400mg Comprimés à croquer: BE411467. DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION / DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION : 01/12/1971/ … DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE : Date d’approbation : 07/2016 410.15 Sans gluten - Sans parabènes 555.16 SABE.MAA.16.09.0347 GOÛT CITRON Max. 2 semaines Pas de fortes doses Edito L’argumentation par l’absurde Les économies dans le domaine de la santé ne sont pas nouvelles. On assiste cependant actuellement dans des pays voisins à des mesures dont le cynisme le dispute à la logique kafkaïenne. Ainsi, chez nos voisins belges, la bien-nommée ministre Maggie De Block s’attire l’ire des médecins, des pharmaciens et des patients en décidant de ne plus rembourser une série de sprays nasaux à base de corticoïdes. Là où le raisonnement est scabreux, c’est lorsque ce déremboursement est justifié par... l’efficacité et la bonne tolérance de ces spécialités pharmaceutiques. Notre consoeur De Block, riche d’avis d’experts, suggère donc qu’en déremboursant ces sprays et en autorisant leur délivrance libre par le pharmacien, on diminuera la consommation abusive de décongestionnants nasaux (déjà non remboursés et en délivrance libre). Dans le même temps, la ministre belge espère évidemment aussi décongestionner... les salles d’attente des généralistes, et la charge concomitante en honoraires remboursés. Le raisonnement peut se défendre car la stratégie d’automédication accompagnée par le pharmacien est effectivement une mesure de santé publique intégrable à une ré-allocation des ressources. Là où le bât blesse, toutefois, c’est qu’en l’espèce les corticoïdes nasaux sont dans bien des indications un traitement chronique, prescrit pour des pathologies justifiant une évaluation médicale. On peut donc penser que la mesure, pour les patients belges, s’aligne sur le non-remboursement et la délivrance libre d’autres traitements chroniques, comme le paracétamol, pourtant reconnu comme première ligne d’antalgie entre autres dans l’arthrose. Et que demain, d’autres classes thérapeutiques connaîtront le même sort, pour peu qu’elles soient à la fois (relativement) peu coûteuses et (relativement) dépourvues d’effets secondaires. Colophon en page 62 Dr Eric Mertens Semper Luxembourg - novembre 2016 Prix public : € 72,44 DÉNOMINATION DU MEDICAMENT : Prevenar 13 suspension injectable. Vaccin pneumococcique polyosidique conjugué (13-valent, adsorbé). COMPOSITION QUALITATIVE du système immunitaire: Rare :Réaction d’hypersensibilité dont œdème facial, dyspnée, bronET QUANTITATIVE : 1 dose (0,5 ml) contient : Polyoside pneumococcique sérotype 1 2,2μg ; Polyoside pneumococcique sérotype 3 2,2μg ; Polyoside pneumococcique sérotype chospasme Affections du système nerveux: Peu fréquent :Convulsions (y compris convulsions 4 2,2μg ; Polyoside pneumococcique sérotype 5 2,2μg ; Polyoside pneumococcique sérotype 6A 2,2μg ; Polyoside pneumococcique sérotype 6B 4,4μg ; Polyoside pneumococfébriles), Rare : épisode d’hypotonie-hyporéactivité Affections gastro-intestinales: Très frécique sérotype 7F 2,2μg ; Polyoside pneumococcique sérotype 9V 2,2μg ; Polyoside pneumococcique sérotype 14 2,2μg ; Polyoside pneumococcique sérotype 18C 2,2μg ; quent :Perte d’appétit Fréquent :Vomissement ; diarrhée Affections de la peau et du tissu sousPolyoside pneumococcique sérotype 19A 2,2μg ; Polyoside pneumococcique sérotype 19F 2,2μg ; Polyoside pneumococcique sérotype 23F 2,2μg, conjugué à la protéine veccutané: Fréquent : Eruption ; urticaire ou éruption de type urticarienne Troubles généraux et anomalies au site d’administration: Très fréquent : Fièvre ; irritabilité ; érythème, indutrice CRM197 et adsorbé sur phosphate d’aluminium (0,125 mg d’aluminium). FORME PHARMACEUTIQUE : Suspension injectable. Le vaccin se présente sous la forme d’une ration/tuméfaction ou douleur/sensibilité au site de vaccination ; somnolence ; sommeil de mauvaise qualité Erythème ou induration/tuméfaction au site de vaccination de suspension homogène blanche. INDICATIONS THÉRAPEUTIQUES : Immunisation active pour la prévention des infections invasives, pneumonie et otite moyenne aiguë causées 2,5 cm–7,0 cm (après la dose de rappel et chez les enfants plus âgés [âgés de 2 à 5 ans]) Fréquent : Fièvre > 39°C ; altération des mouvements au site de vaccination (due à par Streptococcus pneumoniae chez les nourrissons, les enfants et les adolescents âgés de 6 semaines à 17 ans. Immunisation active pour la prévention des infections invasives la douleur) ; érythème ou induration/tuméfaction au site de vaccination de 2,5 cm–7,0 cm (après vaccination chez le nourrisson) Peu fréquent : Erythème, induration/tuméfaction et de la pneumonie, causées par Streptococcus pneumoniae chez les adultes âgés de 18 ans et plus et les personnes âgées. Prevenar 13 doit être utilisé selon les recomman> 7,0 cm au site de vaccination ; pleurs Effets indésirables de Prevenar 13 depuis la commercialisation Bien que les effets indésirables suivants n’aient pas été observés dations officielles qui tiennent compte du risque des infections invasives et de la pneumonie dans les différentes classes d’âge, des comorbidités sous-jacentes ainsi que de la au cours des études cliniques chez le nourrisson et l’enfant avec Prevenar 13, ils sont considérés comme des effets indésirables de Prevenar 13, car ils ont été rapportés depuis variabilité de l’épidémiologie des sérotypes en fonction des zones géographiques. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : Les schémas vaccinaux avec Prevenar 13 la commercialisation. Ces effets indésirables provenant de la notification spontanée, les fréquences ne peuvent être déterminées et sont donc considérées comme non connues. doivent suivre les recommandations officielles. Posologie Nourrissons et enfants âgés de 6 semaines à 5 ans Il est recommandé que les nourrissons qui ont reçu une première Affections hématologiques et du système lymphatique: Lymphadénopathie (localisée à la région du site de vaccination) Affections du système immunitaire: Réaction anaphylacdose de Prevenar 13 terminent le schéma de vaccination avec Prevenar 13. Nourrissons âgés de 6 semaines à 6 mois Primovaccination en trois doses Le schéma vaccinal tique/anaphylactoïde comprenant le choc ; angioedème Affections de la peau et du tissu sous-cutané: Erythème polymorphe Troubles généraux et anomalies au site d’adminisrecommandé comprend quatre doses, de 0,5 ml chacune. La primovaccination chez le nourrisson comprend trois doses, la première dose étant généralement administrée à l’âge tration : Urticaire au site de vaccination ; dermite au site de vaccination ; prurit au site de vaccination ; bouffée vasomotrice Information supplémentaire chez les populations de 2 mois et avec un intervalle d’au moins un mois entre les doses. La première dose peut être administrée dès l’âge de six semaines. La quatrième dose (rappel) est recomparticulières: Apnée chez les grands prématurés (nés à 28 semaines de grossesse ou moins). Enfants et adolescents âgés de 6 à 17 ans La sécurité du produit a été évaluée mandée entre l’âge de 11 et 15 mois. Primovaccichez 592 enfants âgés de 6 à 17 ans et 294 enfants nation en deux doses Comme alternative, lorsque âgés de 5 à 10 ans préalablement immunisés avec Prevenar 13 est administré dans le cadre d’un proau moins une dose de Prevenar et chez 298 enfants gramme de vaccination généralisé chez le nourrisâgés de 10 à 17 ans, qui n’avaient pas reçu de son, un schéma à trois doses, de 0,5 ml chacune, vaccin pneumococcique. Chez les enfants et adolespeut être utilisé. La première dose peut être adminiscents âgés de 6 à 17 ans , les effets indésirables les trée à partir de l’âge de 2 mois puis une deuxième plus fréquents étaient : Affections du système nerdose 2 mois plus tard. La troisième dose (rappel) est veux : Fréquent : Céphalées Affections gastro-intesrecommandée entre l’âge de 11 et 15 mois. Prématinales: Très fréquent : Diminution de l’appétit Fréturés (< 37 semaines de gestation) Chez les prémaquent : Vomissement ; diarrhée Affections de la peau turés, le schéma vaccinal recommandé comprend et du tissu sous-cutané : Fréquent : Eruption cutanée quatre doses, de 0,5 ml chacune. La primovaccina; urticaire ou éruption à type d’urticaire Troubles gétion chez le nourrisson comprend trois doses, la néraux et anomalies au site d’administration : Très première dose étant administrée à l’âge de 2 mois et fréquent :Irritabilité ; érythème au site de vaccinaavec un intervalle d’au moins un mois entre les tion ; induration/gonflement ou douleur/sensibilité doses. La première dose peut être administrée dès au site de vaccination ; somnolence ; sommeil de l’âge de six semaines. La quatrième dose (rappel) mauvaise qualité ; sensibilité au site de vaccination est recommandée entre l’âge de 11 et 15 mois. (dont limitation des mouvements) Fréquent : Fièvre Il Nourrissons et enfants non vaccinés âgés ≥ 7 mois est possible que d’autres effets indésirables, préalaNourrissons âgés de 7 à 11 mois Deux doses, de blement observés chez des nourrissons et des en0,5 ml chacune, avec un intervalle d’au moins un fants âgés de 6 semaines à 5 ans, soient applicables mois entre les doses. Une troisième dose est recomà cette classe d’âge. Cependant, ils n’ont pas été mandée au cours de la deuxième année de vie. Enobservés dans cette étude, peut-être en raison de la fants âgés de 12 à 23 mois Deux doses, de 0,5 petite taille de l’échantillon. Informations suppléml chacune, avec un intervalle d’au moins 2 mois mentaires dans les populations particulières entre les doses. Enfants âgés de 2 à 17 ans Une Les enfants et les adolescents ayant une drépanocyseule dose de 0,5 ml. Schéma vaccinal de Prevenar tose, une infection à VIH, ou ayant bénéficié d’une 13 pour les nourrissons et enfants préalablement greffe de cellules souches hématopoïétiques prévaccinés par Prevenar (7-valent) (sérotypes 4, 6B, sentent des fréquences similaires d’effets indési9V, 14, 18C, 19F et 23F de Streptococcus pneumorables, exceptés pour céphalées, vomissements, niae) Prevenar 13 contient les 7 mêmes sérotypes diarrhée, fièvre, fatigue, arthralgies et myalgies qui que ceux inclus dans Prevenar et utilise la même étaient très fréquents. Adultes âgés de 18 ans et protéine vectrice CRM197. Les nourrissons et enfants plus et personnes âgées La sécurité du produit a qui ont commencé la vaccination par Prevenar été évaluée dans 7 études cliniques incluant 91 593 peuvent passer à Prevenar 13 à tout moment du adultes âgés de 18 à 101 ans. Prevenar 13 a été schéma. Jeunes enfants (12-59 mois) complèadministré à 48 806 adultes; 2616 (5,4 %) âgés de tement immunisés avec Prevenar (7-valent) 50 à 64 ans, et 45 291 (92,8 %) âgés de 65 ans et Les jeunes enfants qui sont considérés comme plus. L’une des 7 études incluait un groupe d’adultes complètement immunisés avec Prevenar (7-valent) (n=899) âgés de 18 à 49 ans ayant reçu Prevenar doivent recevoir une dose de 0,5 ml de Prevenar 13 13 et n’ayant pas été vaccinés précédemment par le afin d’induire une réponse immunitaire vis-à-vis des vaccin 23-valent pneumococcique polyosidique. 6 sérotypes additionnels. Cette dose de Prevenar 13 Parmi les adultes vaccinés par Prevenar 13, 1916 doit être administrée au moins 8 semaines après la avaient déjà été vaccinés par le vaccin 23-valent dernière dose de Prevenar ( 7-valent). Enfants et pneumococcique polyosidique au moins 3 ans avant adolescents âgés de 5 à 17 ans Les enfants âgés l’étude de vaccination, et 46 890 n’avaient pas été de 5 à 17 ans peuvent recevoir une seule dose de vaccinés par le vaccin 23-valent pneumococcique Prevenar 13 s’ils ont préalablement été vaccinés polyosidique. Une tendance à une fréquence plus avec une ou plusieurs doses de Prevenar. Cette dose faible des effets indésirables a été associée à un âge de Prevenar 13 doit être administrée au moins plus élevé ; les adultes âgés de plus de 65 ans (quel 8 semaines après la dernière dose de Prevenar que soit leur statut de vaccination pneumococcique (7-valent). Adultes âgés de 18 ans et plus et antérieur) ont présenté moins d’effets indésirables personnes âgées Une seule dose. La nécessité de que les adultes plus jeunes, avec des effets indésirevaccination avec une dose supplémentaire de rables plus courants chez les adultes les plus jeunes, Prevenar 13 n’a pas été établie. Indépendamment âgés de 18 à 29 ans. Globalement, les catégories de du statut de primo vaccination pneumococcique, si fréquence étaient similaires dans tous les groupes l’utilisation du vaccin polyosidique 23 valent est d’âges, à l’exception des vomissements, très fréconsidérée appropriée, Prevenar 13 doit être admiquents (≥ 1/10) chez les adultes âgés de 18 à 49 nistré en premier. Populations particulières Les perans et fréquents (entre 1/100 et 1/10) dans les sonnes ayant des affections sous-jacentes les préautres groupes d’âges, et de la fièvre, très fréquente disposant à des infections invasives à pneumocoque chez les adultes âgés de 18 à 29 ans et fréquente 1. PREVENAR 13* Summary of Product Characteristics (comme la drépanocytose ou une infection à VIH), y dans les autres groupes d’âges. Une douleur/sensicompris celles qui ont été vaccinées antérieurement bilité importante au site de vaccination ainsi qu’une 2. http://www.cbip.be avec une ou plusieurs doses de vaccin 23-valent limitation importante des mouvements du bras ont * Marque déposée pneumococcique polyosidique, peuvent recevoir au été rapportées très fréquemment chez les adultes de Veuillez vous référer à la notice ci-jointe pour les données de sécurité du produit. moins une dose de Prevenar 13. Chez les personnes 18 à 39 ans, et fréquemment dans tous les autres PREVENAR 13® ne protège pas contre les maladies causées par les sérotypes du Streptococcus pneumoniae qui ne sont pas inclus dans le vaccin. L’efficacité de PREVENAR 13® ayant bénéficié d’une greffe de cellules souches groupes d’âges.Effets indésirables au cours des administré moins de 5 ans après un vaccin pneumococcique polysaccharidique 23-valent est inconnue. PREVENAR 13® n’offre pas 100% de protection contre les sérotypes hématopoïétiques (GCSH), le schéma vaccinal reétudes cliniques Des réactions locales et des efvaccinaux ni ne protège contre les sérotypes non vaccinaux. En cas d’hypersensibilité (p. ex. anaphylaxie) à l’un ou l’autre des composants de PREVENAR 13® ou à tout vaccin commandé comprend quatre doses de Prevenar 13, fets systémiques ont été recherchés quotidiennede 0,5 ml chacune. La primovaccination comprend ment après chaque vaccination pendant 14 jours contenant une anatoxine diphtérique, l’administration de PREVENAR 13® est contre-indiquée. Parmi les réactions indésirables locales et/ou systémiques les plus fréquemment ® trois doses, la première dose étant administrée 3 à 6 dans 6 études et pendant 7 jours dans l’étude ressignalées sur demande lors d’essais cliniques (≥ 20 %) portant sur le PREVENAR 13 chez les adultes de ≥ 18 ans, citons une rougeur, une tuméfaction, une sensibilité à la mois après la GCSH et avec un intervalle d’au moins tante. Les fréquences suivantes sont basées sur les pression, un durcissement et une douleur au point d’injection, une limitation du mouvement du bras, une perte d’appétit, des maux de tête, de la diarrhée, des frissons, de 1 mois entre les doses. Une quatrième dose (rappel) effets indésirables considérés comme liés à la vaccila fatigue, des éruptions cutanées et des douleurs articulaires ou musculaires. Chez des adultes de 18 à 49 ans non précédemment vaccinés contre les pneumocoques les est recommandée 6 mois après la troisième dose. nation avec Prevenar 13 chez l’adulte: Troubles du pourcentages de réactions locales et systémiques étaient en général plus importantes que chez des personnes plus âgées (50-59 et 60-64 ans). Le seuil de concentration Mode d’administration Le vaccin doit être admimétabolisme et de la nutrition Très fréquent : Dimien anticorps lié à la protection contre les maladies pneumococciques invasives et non invasives n’a pas été défini. La signification clinique des différences en termes de nistré par voie intramusculaire. Les sites recommannution de l’appétit Affections du système nerveux: titres fonctionnels d’anticorps entre les sérotypes, les groupes d’âges, et entre PREVENAR 13® et le vaccin polysaccharide pneumococcique est inconnue. Les données dés sont la face antérolatérale de la cuisse (muscle Très fréquent : Céphalées Affections gastro-intestid’immunogénicité et d’innocuité ne sont pas disponibles pour les adultes âgés de < 68 ans précédemment vaccinés avec un vaccin pneumococcique polysaccharidique. vaste externe) chez les nourrissons, ou le muscle nales Très fréquent : Diarrhée, vomissement (chez Des données limitées sur l’innocuité et l’immunogénicité du PREVENAR 13® sont disponibles pour les patients atteints de drépanocytose, transplantation de cellules souches deltoïde du bras chez les enfants et les adultes. les adultes âgés de 18 à 49 ans) Fréquent : Vomishématopoïétiques allogéniques ou d’infection par le VIH mais ne sont pas disponibles pour les autres groupes de patients immunocompromis. La vaccination doit être envisagée CONTRE-INDICATIONS : Hypersensibilité aux sement (chez les adultes âgés de 50 ans et plus) au cas par cas. Les personnes immunocompromises ou celles qui présentent un déficit immunitaire à cause d’un traitement immunosuppresseur pourraient présenter une substances actives ou à l’un des excipients ou à Peu fréquent : Nausée Affections du système immuréponse immunitaire plus faible au PREVENAR 13®. Les études n’ont pas été développées pour identifier les différences de réponses immunitaires entre des adultes en bonne l’anatoxine diphtérique. Comme pour les autres nitaire: Peu fréquent : Réaction d’hypersensibilité vaccins, l’administration de Prevenar 13 doit être incluant œdème de la face, dyspnée, bronchossanté et des adultes immunocompétents présentant des comorbidités stables. Des données limitées sur l’innocuité et l’immunogénicité du PREVENAR 13® sont disponibles ® différée chez un enfant présentant une maladie fépasme Affections de la peau et du tissu sous-cutané: pour les adultes immunocompétents de 18-49 ans avec des comorbidités sous-jacentes. Les réponses en anticorps au PREVENAR 13 en combinaison avec le vaccin trivalent brile aiguë sévère. En revanche, une infection miTrès fréquent : Eruption Troubles généraux et anocontre la grippe, sont diminuées comparé au PREVENAR 13® seul. L’importance clinique de ceci est inconnue. La production de cellules mémoire B grâce au neure, telle qu’un rhume, ne doit pas conduire à malies au site d’administration: Très fréquent : FrisPREVENAR 13® n’a pas été étudiée chez les adultes. différer la vaccination. EFFETS INDESIRABLES : sons, fatigue, érythème au site de vaccination ; in160900 - Sep 2016 © 2016 Pfizer Tous droits réservés. L’analyse des taux de déclaration depuis la commerduration/gonflement au site de vaccination ; doucialisation suggère un risque potentiel accru de leur/sensibilité au site de vaccination (douleur/senconvulsions, accompagnées ou non de fièvre, et sibilité importante au site de vaccination très fréd’épisodes d’hypotonie-hyporéactivité (EHH ) en cas d’administration concomitante de Prevenar 13 et d’Infanrix hexa par rapport à l’administration de Prevenar 13 seul. Les effets quente chez les adultes âgés de 18 à 39 ans); limitation des mouvements du bras (limitation importante des mouvements du bras très fréquente chez les adultes âgés de 18 à indésirables rapportés lors des études cliniques ou depuis la commercialisation sont listés dans cette rubrique pour tous les groupes d’âge, par classe d’organe, en ordre décrois39 ans) Fréquent : Fièvre (très fréquente chez les adultes âgés de 18 à 29 ans) Peu fréquent : Lymphadénopathie localisée à la région du site de vaccination. Troubles musculosant de fréquence et de gravité. La fréquence est définie comme : très fréquent (≥1/10), fréquent (≥1/100, <1/10), peu fréquent (≥1/1 000, <1/100), rare (≥1/10 000, <1/1 000), squelettiques et systémiques Très fréquent : Arthralgies, myalgies Globalement, aucune différence significative n’a été observée dans les fréquences des effets indésirables quand très rare (<1/10 000) ; et non déterminé (ne peut être estimé à partir des données disponibles). Nourrissons et enfants âgés de 6 semaines à 5 ans La sécurité du vaccin Prevenar 13 a été administré à des adultes déjà vaccinés avec le vaccin pneumococcique polyosidique. Informations supplémentaires dans les populations particulières a été évaluée lors d’études cliniques contrôlées, au cours desquelles 14 267 doses ont été administrées à 4 429 nourrissons en bonne santé âgés d’au moins 6 semaines lors Des adultes ayant une infection à VIH présentent des fréquences similaires d’effets indésirables, à l’exception de la fièvre et des vomissements qui étaient très fréquents et des de la première vaccination et 11-16 mois lors de la dose de rappel. Dans toutes les études chez les nourrissons, Prevenar 13 a été co-administré avec les vaccins pédiatriques nausées qui étaient fréquentes. Des adultes ayant bénéficié d’une greffe de cellules souches hématopoïétiques présentent des fréquences similaires d’effets indésirables, à habituels. La sécurité chez 354 enfants (âgés de 7 mois à 5 ans) non préalablement vaccinés a également été évaluée. Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés l’exception de la fièvre et des vomissements qui étaient très fréquents.Des fréquences plus élevées de certaines réactions systémiques ont été observées lorsque Prevenar 13 a chez les enfants âgés de 6 semaines à 5 ans ont été des réactions au site de vaccination, de la fièvre, de l’irritabilité, une perte d’appétit et une hypersomnie et/ou un sommeil été co-administré avec le vaccin grippal inactivé trivalent comparées au vaccin grippal inactivé trivalent administré seul (céphalées, frissons, éruption, diminution de l’appétit, diminué. Dans une étude clinique portant sur des nourrissons vaccinés à l’âge de 2, 3 et 4 mois, une augmentation des cas de fièvre ≥ 38 °C ont été signalés chez les nourrissons arthralgies, et myalgies) ou lorsque Prevenar 13 a été administré seul (céphalées, fatigue, frissons, diminution de l’appétit et arthralgies) DÉCLARATION DES EFFETS INDESIvaccinés avec Prevenar (7-valent) de manière concomitante avec Infanrix hexa (28,3 % à 42,3 %) par rapport à ceux vaccinés avec Infanrix hexa seul (15,6 % à 23,1 %). Après RABLES SUSPECTÉS : La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport une dose de rappel administrée entre l’âge de 12 et 15 mois, le taux de fièvre ≥ 38 °C était de 50,0 % chez les nourrissons vaccinés simultanément avec Prevenar (7-valent) et bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : par mail au BEL.AEReporting@ Infanrix hexa, contre 33,6 % chez ceux vaccinés avec Infanrix hexa seul. Ces réactions étaient généralement modérées (température égale ou inférieure à 39 °C) et transitoires. pfizer.com ou téléphone au 08007-8614 (gratuit) ou +32 2 554-6060 ou 0800 26191 (LUX). TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ : Pfizer Limited Une augmentation des réactions au site de vaccination a été rapportée chez les enfants âgés de plus de 12 mois par rapport aux taux observés chez les nourrissons au cours de Ramsgate Road Sandwich Kent CT13 9NJ Royaume-Uni. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ : EU/1/09/590/001 EU/1/09/590/002 EU/1/09/590/003 la primovaccination par Prevenar 13. Effets indésirables au cours des études cliniques Au cours des études cliniques, le profil de sécurité de Prevenar 13 a été comparable EU/1/09/590/004 EU/1/09/590/005 EU/1/09/590/006. MÉTHODE DE DÉLIVRANCE : sur prescription médicale. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE : 08/2016. Des inforà celui de Prevenar. Les fréquences suivantes sont basées sur les effets indésirables issus des études cliniques Prevenar 13 et considérés comme liés à la vaccination : Affections mations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence européenne du médicament (EMA) http://www.ema.europa.eu/. Le premier et seul VACCIN CONJUGUÉ CONTRE LE PNEUMOCOQUE pour tous les groupes d’âge1,2 Dans ce numéro 10 flash ........................................................ 45 Dossier .................................................... BPCO: du diagnostic au traitement 11 actu ......................................................... p. 11 E xpérience patient: entre confiance et technologie p. 14 Grossesse et infertilité: la sexualité des couples mise à rude épreuve 19 connexions ............................................ Mourir dignement est un droit 22 histoire de la médecine ..................... Les patients et leurs livres 28 focus ....................................................... Etude AETHERA: vers une consolidation précoce Immunothérapie et thérapies ciblées à l’honneur… p. 46 C ancer du sein métastatique hormonodépendant p. 47 C ancer du côlon: mieux vaut être à gauche… p. 48 C ancer de l’ovaire: le bénéfice de la biologie moléculaire p. 48 C ancer du poumon: «un peu d’immunothérapie»…. p. 49 E t sur d’autres fronts… p. 50 C ancer du sein: l’heure est à la réflexion... Les «take home messages» du Dr Caroline Duhem 52 interview du mois ................................ Dr Serge Ginter: Santé, sport et sexualité evasion ................................................... 30 meeting ................................................... 57 p. 57 A utant de bonnes raisons de visiter Oman p. 30 3e édition du Cancer Update Forum Lymphomes: quand y penser ? p. 34 Professeur Philippe Moreau Comment les anticorps monoclonaux révolutionnent le traitement du myélome multiple 36 recherche ............................................... Rôle de l’Infirmier de Recherche au Luxembourg Institute of Health 41 nutrition ................................................ Diabète de type 2: le régime cueilleur-chasseur p. 58 S i l’Alsace m’était contée p. 60 L es bons plans du voyageur 61 concours ................................................ Max Perkins, de A. Scott Berg Le Niçois, de Joann Sfar Ava n t a g e s 62 AGENDA .................................................... 64 Le coup de patte de Samuel ............... Le Ceta et nous @SemperGDL @SemperGDL Retrouvez sur www.mediquality.lu - notre dernier numéro en ligne; - les anciens numéros en téléchargement; - l’agenda des événements médicaux luxembourgeois; - l’actu socio-professionnelle Semper Luxembourg Semper Luxembourg - novembre 2016 En bref Mourir dignement est un droit Fondée en 1988 par le Dr Henri Clees, l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité (ADMD-L) est présidée aujourd’hui par Me Jean-Jacques Schonckert, avocat à la Cour depuis 1986. Elle compte quelque 900 membres. L’association informe, communique auprès des politiques, des médecins, du personnel soignant, mais aussi et surtout auprès du grand public afin de clarifier ce droit à l’euthanasie. 52-54 Interview du mois Ce n’est pas tous les jours qu’un médecin luxembourgeois publie un ouvrage de vulgarisation médicale. Voici la raison pour laquelle nous consacrons notre interview de ce mois de novembre au Dr Serge Ginter, qui vient de publier Les Secrets du Bel Âge, ses «confidences» à l’attention du grand public. 58-59 19-21 Les patients et leurs livres L’histoire de la littérature médicale est bien connue: papyri égyptiens, tablettes gréco-romaines, traduction des oeuvres en syriaque par les Nestoriens, les Arabes, accumulation de grandes bibliothèques dans les écoles de Cordoba, de Séville, traduction des traductions et 1457, premier livre imprimé… 22-25 Si l’Alsace m’était contée Par-delà les montagnes vosgiennes, il existe un monde féérique qui chaque année prend vie au retour de l’hiver... Plus qu’une période de fêtes, plus qu’une région qui s’anime, Noël en Alsace pousse la porte d’un univers de mythes, de rites, de senteurs, de lumières et de saveurs. D’histoire aussi. Ava n t a g e s Concours Semper Luxembourg vous offre des exemplaires du roman Max Perkins, de A. Scott Berg, et du roman Le Niçois, de Joann Sfar. 61 8 Grintax® 60 comp. Prix public €29,00 Je me sens vide, épuisé... En cas de fatigue professionnelle Une étude clinique a démontré une amélioration significative1 : Résultats QUALITÉ DU SOMMEIL dans le groupe Grintax® (p = 0.0002) Début 12 semaines 100 100 90 90 +30 80 70 +7 50 40 30 20 +38 80 70 60 +11 50 40 30 20 10 10 0 12 semaines 0 Placebo Grintax® Placebo Grintax® Fatigue professionnelle: Grintax® peut être utilisé en cas de fatigue professionnelle*. Il se compose de 4 ingrédients: • Eleuthérocoque ou Eleutherococcus senticosus, standardisé en éleuthérosides • Extramel • Taurine • Hydrolysat de caséine *Eleutherococcus contribue à réduire la fatigue. Utilisation: 2 comprimés par jour, à prendre, avec de l’eau, lors du petit-déjeuner. Important: afin d’obtenir un résultat optimal, la prise de Grintax® doit être maintenue pendant minimum 3 mois. Précautions: Non-recommandé aux femmes enceintes ou en période d’allaitement, aux personnes souffrant d’une intolérance au lactose et aux enfants de moins de 12 ans. Les compléments alimentaires doivent être utilisés dans le cadre d’un mode de vie sain et ne pas être utilisés comme substituts d’un régime alimentaire varié et équilibré. Ne pas dépasser la dose journalière recommandée. Ingrédients: Extrait standardisé d’Eleuthérocoque (Eleutherococcus senticosus) (312,5 mg / 2 comp), inuline (agent de charge), sorbitol (agent de charge), hydrolysat de caséine, cellulose microcristalline (agent de charge), taurine, mono-, diglycérides (affermissants), hydroxypropyl méthyl cellulose (agent de charge), dioxyde de silicium (antiagglomérant), dioxyde de titane (colorant), extrait de melon (Cucumis melo), talc (antiagglomérant), stéarate de magnésium (affermissant), miglyol (affermissant), hydroxypropyl cellulose (agent de charge), oxyde de fer (colorant).Contenu: Emballage de 60 comprimés. Conservation: Conserver de préférence dans un endroit frais et sec, hors de la portée des enfants. La date d’expiration réfère au produit non ouvert, correctement conservé. Distributeur: SA GRÜNENTHAL NV, Lenneke Marelaan 8 B-1932 Sint-Stevens-Woluwe COMPLÉMENT ALIMENTAIRE NUMÉRO DE NOTIFICATION: PL_AS 154/6 1. A. Jacquet et al. Burnout: Evaluation of the efficacy and tolerability of TARGET 1® for professional fatigue syndrome, Journal of International Medical Research, 2014. TARGET 1® is to be marketed and distributed in individual countries by specific licensed companies. In Belgium the trademark is Grintax®. Cette publicité est destinée aux professionnels de la santé. BELUX/GTX/16/10/0030 60 Score moyen du niveau d’ énergie sur l’EVA (100mm) Score moyen de la qualité du sommeil sur l’EVA (100mm) Début Résultats ÉNERGIE dans le groupe Grintax® (p < 0.0001) FLASH BPCO: du diagnostic au traitement Sous le titre «Prise en charge du patient BPCO: réconcilier théorie et pratique en médecine générale», le Professeur Didier Cataldo (Université de Liège) a proposé le mois dernier, sous la modération bienveillante du Dr Catherine Charpentier, une intéressante réflexion intégrant la physiopathologie et les dernières recommandations thérapeutiques. D ’emblée, le Pr Cataldo a en effet rappelé l’importance des résistances au débit au niveau des bronches moyennes, ainsi que le rôle de la compression dynamique des voies aériennes, ce qui confirme l’importance des bronchodilatateurs dans la prise en charge de la BPCO. Le point est essentiel car, si dans l’asthme les corticoïdes inhalés sont la base du traitement, dans la BPCO les bronchodilatateurs sont essentiels pour traiter les symptômes de la maladie. de l’obstruction des voies aériennes et la qualité de vie des patients. C’est ce qui a mené à l’évaluation combinée, intégrant le risque (diminution de la fonction respiratoire et risque «historique» d’exacerbations), et les symptômes des patients, avec la classification CADB aujourd’hui bien connue. Bronchodilatateurs au coeur de la stratégie Dans la BPCO, les bronchodilatateurs sont donc utilisés comme médicaments d’urgence (à courte durée d’action) et comme médicaments d’entretien (à longue durée d’action). On sait aussi que l’association de différents bronchodilatateurs peut renforcer leur efficacité. Enfin, l’association ICS/LABA est réservée aux patients présentant un risque d’exacerbation important. Evaluation: clinique et pragmatisme En termes de diagnostic, le Pr Cataldo souligne l’importance de la clinique (le patient qui ne peut suivre le rythme de son conjoint ou de personnes du même âge en marchant), et bien sûr de la spirométrie. Pour l’évaluation, on sait qu’il existe une faible corrélation entre la gravité 10 Dans cette classification, les symptômes occupent une place essentielle. Et pour cause, si l’on sait que plus de la moitié des patients BPCO ont des symptômes 24h sur 24. En outre, les patients ayant tendance à adapter leurs activités à leurs symptômes, ces derniers sont souvent sous-estimés, ce qui mène à un sous-diagnostic et à un sous-traitement. Traitement: double objectif Ceci établi, le Pr Cataldo rappelle l’objectif important du traitement, qui consiste à réduire la gène des symptômes pour que les patients aient la meilleure qualité de vie possible. A court terme, il s’agit de réduire les symptômes (pour améliorer la tolé- rance à l’effort et donc l’état de santé). A long terme, il s’agit de réduire les risques (donc prévenir et traiter les exacerbations, et réduire la mortalité). On comprend dès lors que les LABA et les LAMA occupent une place de choix dans les directives Gold actuelles. Et parmi les combinaisons, le Pr Cataldo a pu souligner la place de l’association aclidinium/formotérol, association de deux bronchodilatateurs à l’efficacité avérée. Dans cette combinaison (Duaklir®), l’aclidinium (LAMA) contrôle les symptômes pendant 24 heures en deux prises par jour, diminue les exacerbations, améliore la tolérance à l’effort et entraîne une amélioration significative de la qualité de vie. Le formotérol (LABA), quant à lui, exerce une action rapide, améliore la fonction pulmonaire, diminue les symptômes et améliore la qualité de vie. Importance de l’inhalateur Enfin, le Pr Cataldo a souligné l’importance de l’inhalateur, souvent aussi important que le principe actif délivré. En effet, les erreurs sont fréquentes, tant avec les inhalateurs pressurisés qu’avec les inhalateurs à capsule. C’est ce qui fait aussi l’attrait de l’inhalateur Genuair®, facile à utiliser et apprécié par le patient pour sa manipulation particulièrement aisée. n Dr R. Dehesbaye, d’après une présentation du Pr Cataldo, à l’invitation des laboratoires AstraZeneca. actu 11 Expérience patient: entre confiance et technologie Le 6 octobre dernier a eu lieu la 3 e édition du Luxembourg Healthc are Summit qui a rassemblé à l’Etablissement Namur plus de 250 professionnels du secteur médical autour de «l’Expérience Patient». C’est également lors de cette soirée qu’ont été remis les Luxembourg Healthcare Awards, récompensant les meilleures initiatives et solutions du secteur. adapté d’après Alexandre Keilmann L e Dr Jean-Claude Schmit, Directeur de la Santé du Ministère de la Santé a ouvert le feu en rappelant que les nouveaux outils médicaux à disposition des patients tels que les objets connectés ou les sites comparateurs étaient basés sur les technologies de l’information, domaine dans lequel le Luxembourg a beaucoup investi. Et de rappeler que le patient est désormais devenu un expert de sa santé et que grâce aux données récoltées (notamment sur le style de vie, l’environnement du patient, etc) le diagnostic sera plus personnalisé et précis, conséquence de la technologie. «La technologie peut avoir une véritable valeur ajoutée: source de connaissances et d’informations illimitée, plans de traitement personnalisés, etc. Elle renforce également l’expertise des médecins et la confiance des patients» a-t-il conclu. Applications pour patients Le Dr Alain Livartowski, Oncologue et responsable du projet e-santé à l’Institut Curie situé à Paris, a présenté l’application «myCurie», qui vise à améliorer le quotidien des patients atteints de cancer. Grâce à cette application, le patient reçoit des informations sur son planning, ses rendez-vous, il a accès à de la documentation, aux comptesrendus, etc. «L’idée est de fournir une Les 7 Awards 2016 • Le Advanced Healthcare Solution Award va à l’Agence eSanté, l’INC et IBM. • Le Healthcare Advisory Award va à KPMG Luxembourg. • Le Healthcare Facilities Award va à la société LuxAI. • Le Healthcare Research Award va au LIH (Luxembourg Institute of Health). • Black Swan a été nommé Startup of the Year, pour son application SaveLife. • Le prix de la Outstanding Contribution to the Luxembourg Healthcare Sector a été remis à la Société Luxembourgeoise de dermato-vénérologie. • Enfin, le prix de la meilleure expérience patient, thématique principale de cette troisième édition, le Patient Experience Award a été remis au Centre François Baclesse. Le projet est de «réunir huit professionnels de la médecine au-dessus d’une pharmacie». 8 CABINETS A LOUER DANS UN NOUVEAU PÔLE MEDICAL AVENUE DE LA GARE A ESCH-SUR-ALZETTE LAFORÊT-CITY vous propose huit surfaces climatisées de 40 à 90m² dans un immeuble rénové alliant «diversité», «accessibilité» et «efficacité» INFORMATIONS AU 44 44 01 OU SUR [email protected] Semper Luxembourg - novembre 2016 actu Table ronde… tripartite Une table ronde a ensuite rassemblé Stéphane Pardoux (Directeur Général, Centre Hospitalier Intercommunal de Créteil), Georges Clees (Chargé de communication, Patiente Vertriedung) et Monique Birkel (Directrice des Soins, Centre Hospitalier de Luxembourg), sous la modération du... rédacteur en chef de Semper Luxembourg, partenaire de l’événement. M. Pardoux a avant tout rappelé que «la santé, c’est avant tout la prise en charge de l’humain, la technique peut aider, mais peut-on se passer de la présence humaine ?» alors que Mme Birkel a souligné qu’il «ne faut pas que le numérique devienne une charge en soi, mais bien une aide dans le fonctionnement des hôpitaux. Il est important de dialoguer entre professionnels de la santé, et de communiquer autour du patient» souligne-t-elle. Pour Georges Clees, la question amène les enjeux du Dossier de Soin Partagé, qui appartient bien au patient, qui choisit un cercle de confiance qu’il peut révoquer à tout moment. «En France, le DSP n’existe pas, et le parcours du patient est morcelé dans de nombreuses structures. Les pouvoirs publics ont un rôle à jouer» conclut Stéphane Pardoux, félicitant l’initiative du Luxembourg avec la création de l’Agence eSanté. information personnalisée, à l’image d’un carnet de santé électronique, constamment mis à jour» souligne le Dr Livartowski. Autre exemple: le Dr Didier Mennecier occupe le poste de Directeur du Centre de Traitement de l’Information Médicale des Armées, et est passionné par les nouvelles technologies. Il a récemment créé une application intitulée «Dr MICI» (MICI signifiant Maladies Inflammatoires Chroniques de l’Intestin), pour aider le patient, notamment dans son autoévaluation. Ainsi, les médecins sont notamment capables de suivre régulièrement la qualité de vie des patients. L’humain au cœur de l’expérience patient Pour Jean-François Goglin (Fédération des établissements hospitaliers 12 Grâce à l’application «myCurie», le patient reçoit des informations sur son planning, ses rendez-vous et a accès à de la documentation, aux comptes-rendus. et d’aide à la personne), le patient est devenu expert, averti, et veut être le capitaine de sa propre santé. L’hôpital doit en tenir compte: les établissements doivent mieux répondre aux attentes, offrir une meilleure prise en charge, etc. Cela favorisera plus tard l’innovation et humanise surtout l’hôpital. Le rôle des patients dans la recherche médicale a par ailleurs été abordé par le Dr Anna Chioti, Director of Ope- rations, Department of Population Health & Head of Unit CIEC au LIH. Un des gros changements dans la mentalité des patients a débuté dans les années 80: les patients atteints du SIDA se regroupent et décident d’être acteurs de la recherche et de comprendre ce qui se passe véritablement. Mais aussi… Les organisateurs ont également donné la parole aux représentants des associations Médecins du Monde Luxembourg et Fondation Follereau Luxembourg, respectivement le Dr Jean Bottu et Violaine Alves. Ils ont ainsi pu présenter leurs activités et initiatives, au Grand-Duché et audelà visant à venir en aide aux populations défavorisées. Enfin, tout au long de la soirée, les intervenants des sociétés luxembourgeoises se sont succédé pour animer des workshops et présenter leur expertise et solutions aux participants. Citons notamment Laurent Rapin (POST Luxembourg), Michael Hoffmann (KPMG Luxembourg), Jeroen Slobbe (Deloitte) ou encore, Laurent Casu (Econocom). Rendez-vous l’an prochain pour une 4e édition. n Vous pouvez retrouver le résumé complet de la soirée, mais aussi les photos, les présentations et… les noms des lauréats des Health care Awards sur le site www.healthcare.lu Prix hôpital NEW 80 mg x 30 cp 40mg x 30 cp 6.100€ 6.100€ 1ER AOÛT 2016 In patients with EGFR T790M mutation–positive NSCLC BREAK THROUGH THE T790M RESISTANCE BARRIER INFORMATIONS ESSENTIELLES ▼ Ce médicament fait l’objet d’une surveillance supplémentaire qui permettra l’identification rapide de nouvelles informations relatives à la sécurité. Les professionnels de la santé déclarent tout effet indésirable suspecté. Voir rubrique ’Effets indésirables’ pour les modalités de déclaration des effets indésirables. 1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT TAGRISSO 40 mg, comprimés pelliculés TAGRISSO 80 mg, comprimés pelliculés 2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE TAGRISSO 40 mg, comprimé Chaque comprimé contient 40 mg d’osimertinib (sous forme de mésylate). TAGRISSO 80 mg, comprimé Chaque comprimé contient 80 mg d’osimertinib (sous forme de mésylate). Pour la liste complète des excipients, voir rubrique ‘Liste des excipients’ du RCP. 3. FORME PHARMACEUTIQUE Comprimé pelliculé (comprimé). TAGRISSO 40 mg, comprimé Comprimé beige, de 9 mm, rond, biconvexe, portant les inscriptions « AZ » et « 40 » sur une face et lisse sur l’autre. TAGRISSO 80 mg, comprimé Comprimé beige, de 7,25 x 14,5 mm, ovale, biconvexe, portant les inscriptions « AZ » et « 80 » sur une face et lisse sur l’autre. 4. DONNÉES CLINIQUES 4.1 Indications thérapeutiques TAGRISSO est indiqué dans le traitement des patients adultes atteints d’un cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) localement avancé ou métastatique, avec mutation EGFR T790M (récepteur du facteur de croissance épidermique). 4.2 Posologie et mode d’administration Le traitement par TAGRISSO doit être initié par un médecin expérimenté dans l’utilisation des traitements anticancéreux. Lorsque l’utilisation de TAGRISSO est envisagée comme traitement d’un CBNPC localement avancé ou métastatique, il est nécessaire que le statut mutationnel EGFR T790M soit déterminé. Le statut mutationnel EGFR T790M doit être déterminé en utilisant une méthode d’analyse validée (voir rubrique ‘Mises en garde spéciales et précautions d’emploi’ du RCP). Posologie La dose recommandée est de 80 mg d’osimertinib une fois par jour jusqu’à progression de la maladie ou survenue d’une toxicité inacceptable. En cas d’oubli d’une prise de TAGRISSO la dose omise doit être prise immédiatement sauf s’il reste moins de 12 heures avant la prochaine dose. TAGRISSO peut être pris avec ou sans nourriture, chaque jour à la même heure. Adaptations posologiques Une interruption de l’administration et/ou une réduction de la posologie peuvent être nécessaires en fonction de l’évaluation individuelle de la sécurité et de la tolérance. Si une réduction de la posologie est nécessaire, la dose doit alors être réduite à 40 mg une fois par jour. Les recommandations de réduction de la posologie en cas d’effets indésirables figurent dans le Tableau 1. Tableau 1. Informations sur l’adaptation de la posologie de TAGRISSO en cas d’effets indésirables Organe cible•Effet indésirablea•Modification de la dose Poumons •Pneumopathie interstitielle diffuse /pneumopathie inflammatoire•Arrêt définitif du traitement par TAGRISSO Cœur •Intervalle QTc supérieur à 500 ms sur au moins 2 ECG distincts•Interrompre le traitement par TAGRISSO jusqu’à ce que l’intervalle QTc soit inférieur à 481 ms ou revienne à sa valeur de référence si l’intervalle QTc de référence était supérieur ou égal à 481 ms, puis reprendre le traitement à une dose réduite (40 mg) •Allongement de l’intervalle QTc avec des signes/symptômes d’arythmie grave•Arrêt définitif du traitement par TAGRISSO Autres •Effet indésirable de grade 3 ou plus•Interruption du traitement par TAGRISSO jusqu’à 3 semaines •Si amélioration de l’effet indésirable de grade 3 ou plus pour atteindre un grade 0-2 après l’interruption du traitement par TAGRISSO dans un délai de 3 semaines •Reprendre le traitement par TAGRISSO à la même dose (80 mg) ou à une dose inférieure (40 mg) •Si absence d’amélioration de l’effet indésirable de grade 3 ou plus pour atteindre un grade 0-2 après l’interruption du traitement par TAGRISSO dans un délai de 3 semaines•Arrêt définitif du traitement par TAGRISSO. a Remarque : L’intensité des événements indésirables cliniques est évaluée selon la classification du National Cancer Institute, critères communs de terminologie des Effets Indésirables (NCI CTCAE) version 4.0. ECG : Electrocardiogramme ; QTc : intervalle QT corrigé en fonction de la fréquence cardiaque Populations particulières Aucune adaptation posologique n’est requise en fonction de l’âge, du poids, du sexe, de l’origine ethnique et du statut tabagique du patient (voir rubrique ‘Propriétés pharmacocinétiques’ du RCP). Insuffisance hépatique Aucune adaptation posologique n’est recommandée chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère (bilirubine totale ≤ limite normale supérieure (LSN) et aspartate aminotransférase (ASAT) > LSN ou bilirubine totale > 1,0 à 1,5 x LSN et quelle que soit la valeur d’ASAT) mais il convient de faire preuve de prudence lors de l’administration de TAGRISSO chez ces patients. La sécurité et l’efficacité de ce médicament n’ont pas été établies chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée ou sévère. Jusqu’à ce que des données complémentaires soient disponibles, l’utilisation de ce médicament chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée ou sévère n’est pas recommandée (voir rubrique ‘Propriétés pharmacocinétiques’ du RCP). Insuffisance rénale Aucune adaptation posologique n’est recommandée chez les patients présentant une insuffisance rénale légère ou modérée. Des données limitées sont disponibles chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère. La sécurité et l’efficacité de ce médicament n’ont pas été établies chez les patients présentant une insuffisance rénale terminale [clairance de la créatinine (CLcr) <15 ml/min, calculée selon la formule de Cockcroft et Gault], ou sous dialyse. Il convient de faire preuve de prudence lors du traitement de patients présentant une insuffisance rénale sévère et terminale (voir rubrique ‘Propriétés pharmacocinétiques’ du RCP). Population pédiatrique La sécurité et l’efficacité de TAGRISSO chez les enfants ou les adolescents âgés de moins de 18 ans n’ont pas été établies. Aucune donnée n’est disponible. Mode d’administration Ce médicament est administré par voie orale. Le comprimé doit être avalé entier avec de l’eau et ne doit être ni écrasé, ni divisé, ni mâché. Si le patient est incapable d’avaler le comprimé, le comprimé peut dans un premier temps être dispersé dans 50 ml d’eau non gazeuse. Le comprimé doit être mis, sans être écrasé, dans l’eau, remué jusqu’à dispersion et la dispersion obtenue immédiatement bue. Un demi-verre d’eau additionnel doit être ajouté afin de s’assurer qu’aucun résidu ne reste et être ensuite immédiatement bu. Aucun autre liquide ne doit être ajouté. Si une administration par sonde nasogastrique est nécessaire, le même processus que décrit précédemment doit être suivi, mais en utilisant des volumes de 15 ml pour la dispersion initiale et de 15 ml pour le rinçage des résidus. Les 30 ml de liquide obtenus doivent être administrés conformément aux instructions du fabriquant de la sonde nasogastrique avec des rinçages appropriés à l’eau. La dispersion et les résidus doivent être administrés au plus tard 30 minutes après avoir mis le comprimé dans l’eau. 4.3 Contre-indications Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique ‘Liste des excipients’ du RCP. Le millepertuis ne doit pas être utilisé en association avec TAGRISSO (voir rubrique ‘Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions’ du RCP). 4.4 Effets indésirables Résumé du profil de tolérance Les données de tolérance de TAGRISSO reflètent une exposition chez 411 patients atteints d’un CBNPC positif pour la mutation T790M précédemment traités, ayant reçu une dose de 80 mg par jour. Les données de tolérance comparatives issues des essais cliniques randomisés ne sont pas encore disponibles à ce jour. La majorité des effets indésirables avaient une sévérité de grade 1 ou 2. Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés étaient les diarrhées (42 %) et les rashs (24 %). L’incidence des événements indésirables de grades 3 et 4 survenus dans les deux études était respectivement de 26 % et 1,2 %. Chez les patients traités par TAGRISSO à raison de 80 mg une fois par jour, la posologie a été réduite à cause d’effets indésirables chez 2,2 % des patients. Le traitement a été arrêté en raison d’effets indésirables ou d’anomalies des paramètres biologiques chez 3,2 % des patients. Liste tabulée des effets indésirables Le Tableau 2 présente l’incidence des effets indésirables fréquemment rapportés chez les patients traités par TAGRISSO. Les effets indésirables sont présentés selon la classification par classe de systèmes d’organes (SOC) de MedDRA. Au sein de chaque classe de système d’organes, les effets indésirables sont classés par fréquence, les effets indésirables les plus fréquents figurant en premier. Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de gravité. De plus, la catégorie de fréquence correspondant à chaque effet indésirable est basée sur la convention CIOMS III et est définie de la manière suivante : très fréquent (≥1/10) ; fréquent (≥1/100, <1/10) ; peu fréquent (≥1/1 000, <1/100) ; rare (≥1/10 000, <1/1 000) ; très rare (<1/10 000) ; indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Cette rubrique n’inclut que les données issues des études terminées pour lesquelles l’exposition des patients est connue. Les données du Tableau 2 sont des données cumulatives des études AURA extension (phase II) et AURA 2 ; seuls les événements survenus chez les patients ayant reçu au moins une dose de TAGRISSO sont résumés. Tableau 2. Effets indésirables rapportés dans les études AURAa SOC MedDRA Terme MedDRA Fréquence globale (tous grades CTCAE)b selon la convention CIOMS Fréquence des effets indésirables de grades 3-4 selon la classification CTCAE Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales Pneumopathie interstitielle diffusec Fréquent (2,7 %)d 0,7 % Affections gastro-intestinales Diarrhée Très fréquent (42 %) 1 % Stomatite Très fréquent (12 %) 0 % Affections de la peau et du tissu sous-cutané Rashe Très fréquent (41 %) 0,5 % Sécheresse de la peauf Très fréquent (31 %) 0 % Périonyxisg Très fréquent (25 %) 0 % Prurit Très fréquent (14 %) 0 % Investigations (les résultats sont basés sur les résultats des tests présentés comme des changements de grade CTCAE) Numération plaquettaire diminuéeh Très fréquent (54 %) 1,2 % Diminution du nombre de leucocytesh Très fréquent (67 %) 1,2 % Diminution du nombre de neutrophilesh Très fréquent (33 %) 3,4 % a Il s’agit de données cumulatives des études AURA extension (phase II) et AURA 2 ; seuls les événements survenus chez des patients ayant reçu au moins une dose de TAGRISSO sont résumés. b Classification du National Cancer Institute, critères communs de terminologie des EI (NCI CTCAE/CTC), version 4.0. c Inclut les cas rapportés sous les termes groupés suivants : pneumopathie interstitielle diffuse et pneumopathie inflammatoire. d 4 événements de grade 5 (fatals) selon la classification CTCAE ont été rapportés. e Inclut les cas rapportés sous les termes groupés suivants pour les EI de type rash : rash, rash généralisé, éruption érythémateuse, éruption maculeuse, éruption maculopapuleuse, éruption papuleuse, éruption pustuleuse, érythème, folliculite, acné, dermatite et dermatite acnéiforme. f Inclut les cas rapportés sous les termes groupés suivants : sécheresse cutanée, fissures cutanées, xérose, eczéma. g Inclut les cas rapportés sous les termes groupés suivants :anomalies du lit unguéal, inflammation du lit unguéal, sensibilité au niveau du lit unguéal, coloration anormale des ongles, anomalies au niveau des ongles, dystrophie unguéale, infection unguéale, striures unguéales, onychoclasie, onycholyse, onychomadèse, périonyxis. h Représente l’incidence des résultats de laboratoire, et non pas des événements indésirables rapportés. Description d’effets indésirables sélectionnés Pneumopathie interstitielle diffuse Dans les études de phase II, l’incidence des pneumopathies interstitielles diffuses était de 6,2 % chez les patients d’origine ethnique japonaise, de 1,2 % chez les patients asiatiques d’origine ethnique non japonaise et de 2,4 % chez les patients non asiatiques. Le délai médian de survenue de la pneumopathie interstitielle diffuse ou des effets indésirables à type de pneumopathie interstitielle diffuse était de 2,7 mois (voir rubrique ’Mises en garde spéciales et précautions d’emploi’ du RCP). Allongement de l’intervalle QTc Sur les 411 patients des études AURAex et AURA2, un patient (moins de 1 %) a présenté un QTc supérieur à 500 ms, et 11 patients (2,7 %) ont présenté une augmentation de plus de 60 ms par rapport au QTc de référence. Une analyse pharmacocinétique portant sur TAGRISSO a prédit une augmentation concentration-dépendante de l’allongement de l’intervalle QTc. Aucun événement arythmique n’a été rapporté dans les études AURAex et AURA2 (voir rubriques ’Mises en garde spéciales et précautions d’emploi’ et ‘Propriétés pharmacodynamiques’ du RCP). Personnes âgées Sur l’ensemble des patients des études cliniques portant sur l’osimertinib (N = 411), 46 % étaient âgés de 65 ans et plus, dont 13 % étaient âgés de 75 ans et plus. Comparé aux sujets plus jeunes (< 65 ans), les personnes âgées de ≥ 65 ans ont présenté davantage d’effets indésirables ayant conduit à des modifications de dose du médicament à l’étude (interruption du traitement ou diminution de dose) (23 % versus 17 %). Les types d’événements indésirables étaient similaires quel que soit l’âge. Les patients plus âgés ont présenté plus d’effets indésirables de grade 3 ou plus par rapport aux patients plus jeunes (32 % versus 28 %). Dans l’ensemble, aucune différence d’efficacité n’a été observée entre ces sujets et les sujets plus jeunes. Déclaration des effets indésirables suspectés La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via : Belgique Agence fédérale des médicaments et des produits de santé, Division Vigilance EUROSTATION II Place Victor Horta, 40/ 40 B-1060 Bruxelles Site internet: www.afmps. be e-mail: [email protected] Luxembourg Direction de la Santé – Division de la Pharmacie et des Médicaments Villa Louvigny – Allée Marconi L-2120 Luxembourg Site internet: http://www.ms.public. lu/fr/activites/pharmacie-medicament/index.html 5. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ AstraZeneca AB Gärtunavägen SE-151 85 Södertälje Suède 6. NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ EU/1/16/1086/001 EU/1/16/1086/002 EU/1/16/1086/003 EU/1/16/1086/004 7. STATUT LEGAL DE DELIVRANCE Médicament soumis à prescription médicale 8. DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE 07-2016 Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu. NS 999.503 Rev date 08/2016 actu Grossesse et infertilité: la sexualité des couples mise à rude épreuve reste tout de même tabou, gratifiés d’un droit d’ingérence dans la vie privée des ménages qui ne va pas de soi, le couple «moderne» ne voulant plus sacrifier sa sexualité au profit de l’attendrissement du désir d’enfant et de l’effervescence émotionnelle de la femme enceinte.», explique le Dr Waynberg. «Moments intimes: entre pudeur, sexualité et féminité» est le sujet retenu pour la 11 e Journée d’Etude annuelle de la Clinique Bohler. A destination des professionnels de la santé, cette conférence s’est portée sur l’intimité et la sexualité des patientes (et du couple) dans les phases charnières de leur parcours de femme: maternité, stérilité, maladie cancéreuse. Organisée en partenariat avec l’association Europa Donna Luxembourg et sous le patronage du ministère de la Santé, la Journée d’Etude Bohler a eu lieu le 7 octobre 2016 à l’Alvisse Parc Hôtel. Céline Buldgen Maternité et fonction érotique Dr Jacques Waynberg Docteur en médecine, sexologue, psychothérapeute, criminologue, Président de l’Institut de Sexologie à Paris D urant des millénaires, la femme enceinte a surtout fait l’objet d’une vigilance disons clinique, face aux menaces effroyables de la mortalité périnatale. Ce n’est que tout récemment qu’émerge de ces traditions sécuritaires un nouveau courant de pensée donnant droit à s’affirmer aussi comme femme désirante. La sexualité érogène occupe alors le devant de la scène au point d’effa14 cer la dimension initiatique de la maternité. «Finalement, une rivalité s’installe entre le vécu subjectif de la grossesse et les attentes du couple en termes de performances érotiques: c’est cette concurrence qui interpelle aujourd’hui les soignants, contraints de répondre à une problématique qui La grossesse intervient comme un «tsunami» dans la fonction érotique d’un couple. C’est pourquoi chaque professionnel de la santé doit réfléchir quant à la manière dont le couple subit l’avènement de la grossesse. En consultation, la question de l’érotisme et de la maternité pourra être abordée avec les couples en tenant compte de ces trois aspects-clés: 1) L’état antérieur: il faut s’informer de la manière dont le couple vivait sa sexualité avant la grossesse. L’orgasme est l’objet de la fonction érotique. Le Dr Jacques Waynberg suggère de se poser la question: «est-ce que ce couple parvenait dans des rituels antérieurs à saturer sa quête de jouissance ? Si c’est le cas, il faut savoir si la grossesse renforce, altère ou inhibe ces rituels orgasmiques. Il faut bien expliquer au couple que la grossesse, de par ses modifications hormonales et biologiques, peut modifier l’accomplissement de ces rituels: tous les couples ne parvenant pas à ce point extrême de la stratégie érogène par pénétration, il sera opportun de rassurer une femme qui n’accède à la jouissance que par des stimulations tactiles externes.», note le Dr Waynberg. 2) Le concept de pénibilité: la femme enceinte est sujette à des mo- actu 15 difications anatomiques, hormonales, circulatoires qui modifient sa perceptibilité sensorielle. Ce qui rend certaines formes d’échanges érotiques pénibles, voire impossibles. Lors de la consultation, la femme doit pouvoir expliquer ce qu’elle conçoit de pénible dans sa vie sexuelle actuelle. Ce n’est pas qu’une question d’absence de plaisir ou d’orgasme. La difficulté à assurer ces rituels bloque en effet l’éveil érogène et la joie de l’excitation. Le Dr Waynberg explique: «Posez-lui simplement ces questions: qu’est-ce qui est le plus pénible pour vous ? Est-ce de l’ordre physiologique, tactile ou psychologique ? La grossesse va être perçue comme une rupture rituelle pour le couple. Inspirez-leur l’idée de maintenir le lien amoureux en trouvant d’autres rituels pour faire l’amour.» La grossesse fait perdre les repères érotiques du couple. Et seuls les couples privilégiés, à la fois érotiquement et intellectuellement, vont pouvoir tirer leur épingle du jeu. Il y a une inégalité des chances dans ce parcours: • l’état antérieur doit être suffisamment riche et ouvert pour que d’autres rituels puissent prendre place sans bousculer ce qui était acquis, • le couple doit avoir une compréhension suffisamment aiguë de ce qui est en train de se jouer pour pouvoir supporter cette situation et construire de nouveaux rituels. «Il sera plus délicat d’aborder les couples dont l’état antérieur était disharmonieux. Ce sont des couples qui vont être encore en plus grande difficulté. Leurs rituels initiaux n’aboutissaient pas à la jouissance partagée. Dès lors, la grossesse ne va faire qu’aggraver la discordance de l’état antérieur, ce qui va augmenter la pénibilité. Pour ces couples, la grossesse ne fait qu’augmenter la distance qui les sépare sur la compréhension de la sexualité.», indique le Dr Waynberg. 3) Le respect de la femme par auto censure: la fonction érotique et la maternité sont indissociables du respect de la femme. Le respect de son état de grossesse, et de sa volonté d’être ou non dans la continuité des rituels érotiques qu’elle a partagés auparavant. Elle a le droit de refuser d’avoir des rapports sexuels et d’imposer cette règle à son partenaire. Sexualité et infertilité Dr Jeanine Ohl Gynécologue-obstétricienne, consultations en AMP, sexologue au CMCO à Schiltigheim (Strasbourg, France) L es difficultés sexuelles liées à l’infertilité sont fréquentes: 75% des femmes et 70% des hommes. Elles peuvent être primitives, secondaires à l’infertilité, passagères ou durables. Elles peuvent être la cause ou la conséquence de l’infertilité, elles peuvent diminuer ou s’amplifier au fil des traitements et au fur et à mesure des échecs. Pourtant, la sexualité est rarement évoquée en consultation pour infertilité. Dr Serge Ginter Gynécologue A l’occasion de la parution de son livre Les Secrets du Bel Âge Gynécologue, Président de la Société Luxembourgeoise d’Andropause et de Ménopause, conférencier de renom dans des domaines aussi divers que les hormones stéroïdiennes, le well-aging et la Procréation Médicalement Assistée, le Docteur Serge Ginter partage au fil de ces pages son expérience, ses connaissances et ses convictions. ISBN: 978-99959-0-258-2 Il faut savoir que l’infertilité provoque une véritable crise d’identité avec perte de l’enfant rêvé, sentiment d’inutilité, manque d’estime de soi, culpabilité, voire sentiment de honte. Prix public: 29e maquette_cover12.indd 1 «L’infertilité fait effraction dans le couple. La technicité remplace la spontanéité et le désir. Les rapports sexuels seront ciblés en fonction des tests d’ovulation ou des courbes de température. Les couples vont espacer spontanément les rapports sexuels. Certains vont laisser la place aux fausses croyances: cibler cer- 26/09/2016 14:17 . . . A L I RE E N PAGE 5 2 Votre partenaire en formation continue Semper Luxembourg - novembre 2016 actu «Plus de 25% des couples ont des problèmes de sexualité surtout si l’infertilité persiste.» Dr Jeanine Ohl taines positions pour favoriser le passage du sperme, diminuer les rapports sexuels pour préserver la qualité du sperme. Avec ce type de pratique, il n’y a plus de place pour la spontanéité. Pourtant, lorsqu’on les interroge, les patients qualifient leurs rapports sexuels de satisfaisants.», explique le Dr Ohl. Manifestations cliniques Chez l’homme, les répercussions sexuelles se manifestent par une inhibition du fait de la nécessité du rapport à tout prix. Il se sent responsable de la déception de sa femme et se compare aux valeurs des hommes «normaux». L’homme se sent agressé par les contraintes de prélèvements de sperme (délai d’abstinence pour standardiser les résultats, recueil de sperme…). Les troubles de l’érection touchent 25% des hommes lorsqu’ils doivent être performants. Les troubles de l’éjaculation sont, quant à eux, souvent transitoires. Une diminution du désir sexuel est observée dès le diagnostic d’infertilité. 16 Chez la femme, l’infertilité induit une obsession d’être mère: la sexualité devient subordonnée à la procréation. Paradoxalement, les rapports sexuels sont de plus en plus recherchés à la bonne période d’ovulation alors que le désir est de plus en plus inhibé. Elle trouve même des excuses pour éviter les rapports sexuels. Les troubles du désir et du plaisir sont plus fréquents chez les femmes que chez les hommes avec une demande plus forte de tendresse (48% des femmes contre 24% des hommes). Parfois s’installe une dyspareunie ou un vaginisme. «A l’inverse, il existe parfois une potentielle fonction réparatrice de l’AMP sur la sexualité. L’AMP permet la séparation de la pulsion sexuelle et de la fonction de reproduction… certains couples sont soulagés car ils sont enfin dispensés de l’obligation de rapports sexuels procréatifs. Lorsque le couple se sait «stérile», il se sent libre de toute attente. L’effet libérateur dépend aussi de la réussite de la technique utilisée. L’acquisition d’embryons après micro-injections rassurera l’homme oligospermique dans sa virilité.», note le Dr Ohl. Le rôle du soignant Lorsque l’infertilité se prolonge, on peut observer une détérioration progressive de la relation de couple, voire une séparation lorsque le partenaire fertile se sent coincé entre son désir d’enfant et l’impossibilité de le réaliser avec son conjoint. Pourtant, il n’y a pas plus de divorces. Le soignant peut éprouver certaines difficultés à susciter les questions, par manque de formation, manque de temps ou peur d’y répondre. Pourtant, le couple peut plus facilement accepter ses difficultés sexuelles lorsqu’il se sent écouté et reçoit des informations. Dès le début, il est important de conseiller au couple de continuer à vivre et de rendre aux rapports leur fonction récréative. Il s’agira aussi de différencier la procréation de la performance, de dédramatiser. Parfois, il sera nécessaire de proposer ou de conseiller une aide psychologique. Effet libérateur du couple La présence constante des médecins est parfois vécue comme une intrusion dans la vie sexuelle. Le désir du couple risque d’être fortement ébranlé pendant les périodes de traitement: 26% des hommes et 43% des femmes disent qu’ils ont beaucoup plus de désir en dehors des cycles de prise en charge. Notons aussi que le traitement inducteur d’ovulation aura des contraintes sur la sexualité de la femme: prise de poids, douleurs pelviennes, variations hormonales, etc. Deux autres sujets ont été développés lors de cette 11e Journée d’Etude de la Clinique Bohler: • L’Oncosexologie. Pour qui, pourquoi ? Par le Dr Armand Lequeux, Docteur en médecine, gynécologue, sexologue, professeur émérite de sexologie clinique en faculté de psychologie et faculté de médecine à l’UCL (Louvain, Belgique), • Gestion de l’intime dans le soin, quand la promiscuité devient proximité. Par Mme Nadia Flicourt, Cadre de santé, sexologue, formatrice (Toulouse, France). • La journée d’études a été clôturée par une table ronde animée entre les orateurs et l’assistance, ainsi que par le témoignage émouvant d’une patiente ayant souffert d’un cancer du sein n Sources: - 1 1e Journée d’Etude annuelle de la Clinique Bohler, «Moments intimes: entre pudeur, sexualité et féminité». - Dossier de presse. 1 2-4 1. ELIQUIS® (apixaban) Summary of Product Characteristics. 2. Granger CB et al. N Engl J Med 2011; 365:981-992. 3. Patel MR et al. N Engl J Med 2011; 365: 883–891. 4. Giugliano RP et al. N Engl J Med 2013; 369: 2093–2104. Date de préparation: septembre 2016 Code matériel: 160841/432BE16PR09858 !"#$%&'()&*+)'&#$,#(%$)-*(.&+!"#$%&$'!()*!+,!-.+/0$+1'!/2##$-')!"#$%&$'!*!+,!-.+/0$+1'!/2##$-'3!/"#-'(0'1)+)',*3)+*+)4.#.+#2,*&+)+*+)4.! 456%&2! -.+/0$+1! /2##$-! -.78$278! ()*! +,! .&! *! +,! 9:6/$;6<673! ";-$/$278'! =! 2>>28! 7.8.$02! 456%&2! -.+/0$+1! /2##$-! =! ()*! +,! -.78$278! *?)@A! +,! 92! #6-8.'23! 456%&2! -.+/0$+1! /2##$-! =! *! +,! -.78$278! ?B()CD! +,! 92! #6-8.'23! 5"# 6'7(.# 08*7(*-.,+)2,.! 4.+/0$+1! /2##$-! E-.+/0$+1F3! ()*! +,!G! 4.+/0$+1'! H6&72')! 0.79')! ,06I1'! 6I2-! CJA! '&0! &72! >6-2! 28! (K! '&0! #:6&802! >6-23! *! +,!G! 4.+/0$+1'! .I6#2')! 0.'2')! ,06I1'! 6I2-! CJ@! '&0! &72! >6-2! 28! *! '&0! #:6&802! >6-23! 9"# $'&&%.1# -3)&)2,.1! 9"!# ):;<=>?<@:A# ?BCD>EFG?<HGFA! L01I278$.7! 92'! 1IM72+278'! 850.+<.2+<.#$%&2'! I2$72&;! E"N"OF! -52P! #2'! /68$278'! 69R'! 6Q678! <171>$-$1! 9:&72! -5$0&0,$2!/0.,06++12!/.&0!/0.85M'2!8.86#2!92!567-52!.&!92!,27.&3!L01I278$.7!92!#:6--$9278!I6'-$02!-101<06#!ERO4F!28!92!#:2+<.#$2!'Q'81+$%&2!-52P!#2'!/68$278'! 69R'!6882$78'!92!>$<0$##68$.7!680$6#2!7.7!I6#I$02!ESRTOF!28!/01'278678!&7!.&!/#&'$2&0'!>6-82&0E'F!92!0$'%&2!82#'!%&2!G!6781-19278!9:RO4!.&!9:6--$9278!$'-51+$%&2! 8067'$8.$02!ERUNF!V!W,2!X!Y*!67'!V!5Q/20827'$.7!60810$2##2!V!9$6<M82!V!$7'&>>$'67-2!-609$6%&2!'Q+/8.+68$%&2!E-#6''2!TZ[R!X!UUF3!N06$82+278!92!#6!850.+<.'2!I2$72&'2! /0.>.792! ENOLF! 28! 92! #:2+<.#$2! /&#+.76$02! E"LF)! 28! /01I278$.7! 92! #6! 01-$9$I2! 92! NOL! 28! 9:"L! -52P! #:69̷! 9"/# 0@A@I@J<F# F?# K@;F# ;L>;K<:<A?D>?<@:! !"#"$"%&'! L01I278$.7!92'!"N"O!E/"N"OF!G!-5$0&0,$2!/0.,06++12!/.&0!/0.85M'2!8.86#2!92!567-52!.&!92!,27.&!\6!9.'2!02-.++67912!9:6/$;6<67!2'8!92!92&;!/0$'2'!.06#2'! %&.8$9$2772'!92!()*!+,3!\6!/02+$M02!9.'2!9.$8!]802!/0$'2!?(!=!(@!52&02'!6/0M'!#:$7820I278$.7!-5$0&0,$-6#23!\2!+192-$7!91820+$7206!#:52&02!92!/0$'2!967'!#:$7820I6##2! 9:69+$7$'8068$.7!92!?(!=!(@!52&02'!6/0M'!#:$7820I278$.7!-5$0&0,$-6#2)!27!>.7-8$.7!92'!<171>$-2'!/.8278$2#'!'&0!#6!/01I278$.7!92'!1IM72+278'!850.+<.2+<.#$%&2'! I2$72&;! 28! 92'! 0$'%&2'! 92! '6$,72+278! /.'8^-5$0&0,$-6#! 9:&7! 806$82+278! 678$-.6,ʦ! /#&'! .&! +.$7'! /01-.-23! 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Connexions 19 Mourir dignement est un droit Fondée en 1988 par le Dr Henri Clees, l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité (ADMD-L) est présidée aujourd’hui par Me Jean-Jacques Schonckert, avocat à la Cour depuis 1986. Elle compte quelque 900 membres. L’association informe, communique auprès des politiques, des médecins, du personnel soignant, mais aussi et surtout auprès du grand public afin de clarifier ce droit à l’euthanasie. Céline Buldgen Légalisation de l’euthanasie Au fil des années, les médecins se sont progressivement retirés du conseil d’administration de l’ADMD-L parce qu’ils ont dû faire face à une fronde de l’opinion publique et de leurs confrères farouchement opposés à l’idée de pratiquer légalement l’euthanasie au Luxembourg. L’association a ensuite été reprise en main par «Ne nous privons pas de cette liberté de choisir notre propre mort.» Jean-Jacques Schonckert des politiques. Ceci a creusé davantage l’écart entre les adhérents pour l’euthanasie et ceux qui y sont farouchement opposés pour des raisons de conviction, religieuses, financières ou autres. Ce clivage a perduré longtemps, mais commence à s’estomper doucement(!), mais sûrement. «Notre association s’est donné pour mission de légaliser la pratique de Semper Luxembourg - novembre 2016 Connexions «L’agence e-santé est en mesure de proposer dans le futur une procédure de dossier de soins partagés. En étant automatiquement informés des dispositions de fin de vie ou des déclarations de directives anticipées de leur patient (voire les deux), les médecins pourront mieux orienter leur démarche d’accompagnement.» Jean-Jacques Schonckert l’euthanasie. Nous déplorons, qu’à l’heure actuelle, et malgré sa légalisation, cette pratique se fasse toujours en «catimini», alors que notre pays a été le 3e pays européen à se doter d’une législation autorisant et règlementant l’aide active à mourir. Les frontières entre les soins palliatifs et le suicide médicalement assisté restent floues.», regrette Me Schonckert. S’engageant dans la lutte pour une fin de vie en dignité, l’ADMD-L revendique à toute personne en état de déchéance physique ou intellectuelle irréversible une réelle liberté de choix entre: • le traitement efficace de la douleur selon les acquis de la science, • l’accompagnement palliatif, • l’euthanasie et l’assistance au suicide. L’ADMD-L a, à ses débuts, œuvré pour une dépénalisation «sous des conditions bien précises» de l’euthanasie et de l’assistance au suicide. Adoptée le 16 mars 2009, cette loi prévoit que le médecin qui répondra à une demande d’euthanasie ou d’assistance au suicide, ne pourra être poursuivi en justice, si toutes les conditions de fond sont réunies. «Par le passé, le patient, son entourage et le médecin étaient diabolisés en quelque sorte. Il existait une pression collective à tous les niveaux. Elle est certainement toujours latente, mais je pense que la pratique de l’euthanasie est de plus en plus acceptée dans les mœurs et le médecin qui la 20 pratique peut plus facilement s’afficher officiellement. Nous sommes d’ailleurs heureux d’avoir pu accueillir récemment au sein de notre association des membres de professions médicales et paramédicales.», commente Me Schonckert. Informer Depuis l’adoption de la Loi sur l’euthanasie en 2008, l’ADMD-L s’était quelque peu reposée sur ses lauriers. Autocritique, elle estime pouvoir faire des progrès pour informer le grand public et le corps médical. «Nous avons été accueilli les bras ouverts par les ministères de la Santé, de la Famille et de la Sécurité sociale. Nous avons été reçus par plusieurs maisons de retraite dirigées par des gens de confes- sion, ainsi que par les Hôpitaux Robert Schuman. Ceci était impensable il y a peu. Le dialogue est désormais ouvert et nous nous en réjouissons», note Jean-Jacques Schonckert. Septembre 2016: un mineur euthanasié pour la première fois en Belgique Jean-Jacques Schonckert ne pense pas qu’au Luxembourg, les mentalités soient suffisamment évoluées pour amener les politiques à discuter et encore moins à voter un changement législatif pour arriver à ce type de pratique. Pourtant, on sait tous que la maladie et la mort touchent toutes les tranches d’âges. Jean-Jacques Schonckert déplore ainsi l’existence d’une certaine discrimination entre le fait d’accepter l’euthanasie pour une personne majeure et de la refuser pour un enfant à qui l’on demande finalement de souffrir en silence. «Notre pays a encore des progrès à faire en ce qui concerne l’euthanasie en général et des enfants en particulier sans parler des personnes les plus démunies. La démocratisation de la mort est un enjeu capital pour notre société. Il existe encore trop d’inégalité devant la mort.», souligne JeanJacques Schonckert. Connexions 21 «Pour l’instant – et c’est une grave lacune – l’acte d’euthanasie n’est inscrit dans aucune nomenclature. Il est anormal qu’une loi sur l’euthanasie qui existe depuis près de 10 ans n’ait pas encore la reconnaissance d’un acte médical dans la nomenclature. A deux reprises, j’ai relancé par courrier la ministre de la Santé qui n’a toujours pas réagi à ce sujet.» Jean-Jacques Schonckert Un grand public cible pour l’ADMD-L reste la jeunesse. «C’est en informant les jeunes que l’on pourra faire évoluer les mentalités et redonner sa place à la mort dans notre société. La mort fait partie de la vie. Les progrès de la médecine ont fait en sorte que les gens se perdent dans l’illusion qu’ils vivent éternellement. C’est un réel problème sociétal.», plaide Me Schonckert. Notons que l’équipe pluridisciplinaire de l’ADMD-L; composée e.a. d’un psychologue, d’un médecin, d’une infirmière, d’un juriste, d’agents sociaux, d’un publicitaire et d’autres membres venant de toutes les couches sociales, dispose dès lors des compétences spécifiques dans tous les domaines requis pour pouvoir répondre aux demandes d’informations d’un large public. quêtes, 90% des médecins luxembourgeois sont favorables à l’euthanasie s’ils sont soit eux-mêmes dans cette situation ou ont un membre de leur famille dans la situation.», souligne Me Schonckert. Dès lors un appel au corps médical et paramédical: «N’ayez peur ni de la mort, ni des demandes d’euthanasie de vos patients. Vous êtes des humains. Vous êtes donc faillibles. Prenez l’euthanasie comme une alliée, et non comme un adversaire.» Une dernière clarification: le Luxembourg n’a pas légalisé l’euthanasie, mais a encadré le droit de la demander ! Une société qui se dit libre doit aussi avoir le courage de laisser à ses citoyens le droit de choisir, en connaissance de cause, leur façon de mourir. n Association pour le droit de mourir dans la dignité 1a, rue Christophe Plantin L-2339 Gasperich Tél.: 26 59 04 82 Fax: 26 48 31 82 e-mail: [email protected] Sources: - D ’après l’interview de Jean-Jacques Schonckert, président de l’ADMD-L. - S ite Internet: http://admdl.lu (consulté le 14 octobre 2016). Répertorier les médecins Il n’existe pas de liste répertoriant les médecins qui pratiquent l’euthanasie au Luxembourg. Personne n’ose s’afficher en tant que médecin «qui donne la mort». Les médecins ont euxmêmes une appréhension vis-à-vis des patients ou de leurs confrères. «Il n’y a pas de médecin qui la pratique ouvertement, mais disons que dans les milieux intéressés, il y a des noms qui circulent. Le patient qui souhaite une euthanasie et qui remplit les conditions légales trouvera un médecin qui la pratique au Luxembourg, à condition d’être appuyé et soutenu par son propre médecin ou sa famille. Ironie de l’histoire: selon des résultats d’en- ® (sitagliptine/metformine, MSD) Date of latest revision 10/2015 DIAB-1164775-0000 Semper Luxembourg - novembre 2016 HISTOIRE DE LA MéDECINE Les patients et leurs livres L’histoire de la littérature médicale est bien connue: papyri égyptiens, tablettes gréco-romaines, traduction des oeuvres en syriaque par les Nestoriens, les Arabes, accumulation de grandes bibliothèques dans les écoles de Cordoba, de Séville, traduction des traductions et 1457, premier livre imprimé. Bien moins connu quoique pétillant comme sujet, la littérature triviale où le public laïque puise ses connaissances parfois étonnantes. Nous essayons de retracer l’histoire de cette littérature «bas de gamme». Je ne veux pas parler des livres s’adressant à des bonnes sœurs, des prêtres de campagne, mais aux livres vendus en librairie, s’adressant directement au grand public. En flânant sur les marchés aux puces ainsi qu’au contact avec mes patientes, j’ai recueilli une série de livres dits de médecine populaire – «um Späicher bei menger Mamm hu mer e ganz aalt Buch fond». Dans un souci de documentation, je les présente ici pour vous donner une idée de ce qui se vendait et de ce qui s’est transmis à Luxembourg. Dr Henri Kugener L ‘homéopathie avait favorisé la médecine sans médecin – qui possédait une pharmacie avec 2 ou 3 douzaines de tubes avec leurs globuli miraculeux, pouvait traiter tous les bobos, sans médecin ni curé. Ne manquait plus que le bon diagnostic – et c‘est là qu‘interviennent mes bouquins … 22 Qui dit automédication, dit lecture de livres compréhensibles pour un public non averti sans études médicales, sans diplôme. Seule condition requise: savoir lire! Ces livres au fond dénotaient un modernisme étonnant: finies les pratiques irrationnelles, issues de tradi- tions ancestrales, finie cette médecine de rebouteux s‘opposant à la médecine savante et souvent assimilée à des superstitions. On s‘inspirait aux sources apparemment modernes et scientifiques qui pour le laïc ne se discernaient des livres universitaires que par un minuscule détail: l‘auteur en général n‘essayait pas d‘expliquer HISTOIRE DE LA MéDECINE 23 le pourquoi de tel ou tel traitement Il vous disait tout simplement «prenez, et vous irez mieux». Le plus ancien en date de ma collection est sorti de la plume d‘un professeur allemand: C(arl) E(rnst) BOCK (1809-1874), professeur d‘anatomie pathologique à l‘université de Leipzig, s‘adressa à un public laïque en 1862, avec son livre «Das Buch vom gesunden und kranken Menschen», dont je possède un exemplaire ayant fait partie du fond de la «Leihbibliothek Schonkert/Sontag» de Esch-Alzette. Ce livre présente un réel intérêt pour l‘historien de la médecine. Dans la première édition, en effet, Bock parle de «Zahntierchen», de petits animaux qui agresseraient les dents. Notre édition de 1904 malheureusement parle déjà de bactéries. Sa lutte contre le corsage féminin transformant nos femmes en guêpes, fut repris par la plupart de ses successeurs. Les livres suivants sont d‘origine plus modeste et ont tous été écrits par des médecins. L‘un des tout premiers médecins à s‘adresser à un public non averti était Frédéric Edouard BLITZ (1842-1922), un naturopathe saxon qui édita son livre «Das neue Heilverfahren» en 1888, un «hit» qui fut édité maintes fois et ne manqua dans aucune bibliothèque de la Belle Epoque. Les chiffres de vente n‘étaient dépassés que par un seul livre: la Bible! Le docteur Moritz PLATEN était secrétaire privé, puis élève de Blitz et successeur comme directeur de son sanatorium. Sa «Neue Heilmethode, Lehrbuch der naturgemässen Lebensweise, der Gesundheitspflege und der arzneilosen Heilweise» parue à Leipzig au «Deutscher Reichsverlag» en 1894. Deux volumes au départ, 4 à la fin. Ces deux auteurs poursuivent un but allant bien au-delà de la pure médecine. En prônant les bénéfices de la gymnastique, ils renforcent le mouvement international de la «gymnastique suédoise» et le plaisir de voir, mais surtout de sentir la nudité de son corps en exercice. «Die Frau als Hausärztin» ainsi que sa traduction française «La Femme médecin du foyer» du docteur Anna Fischer-DÜCKELMANN (1856-1917) parurent simultanément en 1901. Elles furent éditées 13 fois en tout avec des millions d‘exemplaires vendus - des ouvrages d‘hygiène et de médecine familiale concernant particulièrement les maladies des femmes et des enfants, les accouchements et les soins à donner aux enfants. Dernière édition en 1993 ! Le titre inspira les éditeurs du «Tageblatt» à une rubrique: «Die Frau als Hausärztin» dans son quotidien (Tageblatt du 25.1.1928 au 23.8.1939). Cette littérature n‘inquiétait pas que les médecins qui y voyaient l‘introduction du charlatanisme par la porte arrière. Mais il y allait de bien plus. Ce livre touchait à un tabou ancestral, la sexualité. De cet ouvrage nous possédons une édition de luxe, en trois volumes, le dernier muni d‘une serrure permettant de mettre le contenu à l‘abri des enfants. Ouvrons pour y voir de plus près: en rabattant le couvercle, vous tombez sur deux images de femmes - une «normale» et une «enceinte». L’étonnement vous attend si vous rabattez le couvercle postérieur: attiré par le souffle des pages qui s‘ouvrent, un grand pénis s‘érige, un engin en deux couches avec 4 faces en tout, la dernière comprenant une prostate rabattable. Une vision époustouflante, pour un public qui fermait les volets et éteignait la lumière avant Semper Luxembourg - novembre 2016 HISTOIRE DE LA MéDECINE lecteurs contre cette littérature indécente au bord de l‘obscénité, qu‘elle fustigait comme «unsittlich» c.à.d. dépravée… Imaginez les déboires du bibliothéquaire auquel on demandait de tenir ses étals à jour: «Gewerbliche Bibliothek. 26. Gesundheitsund Krankenpflege» (Bürger- und Beamtenzeitung, du 24.11.1903). Un libraire courageux les rapports sexuels; imaginez l‘impact sur un enfant! Ce zizi déployant explique la réaction des cercles religieux. Nous ignorons qui était l‘auteur de l‘avertissement paru dans un quotidien luxembourgeois en 1904: «Warnung. - Von der deutschen Grenze wird gemeldet: Ein Prospekt des Buches: «Die Frau als Hausärztin» (16 Mk.) ist in den letzten Tagen an Lehrerinnen und Spar- und Darlehenskassen-Vereine gesandt worden. Es sei auf das eindringlichste vor diesem Buche gewarnt, da solche Bücher nicht unter das Volk gehören; sie befördern direkt die Unsittlichkeit und gefährden auch das körperliche Wohl ihrer Leser. (Ein anderes Buch «Naturheilmethode von Bilz», das vielfach bei der Landbevölkerung angetroffen wird, gehört in die Kategorie von Büchern, vor denen man entschieden und nachdrücklich warnen muß)» (Luxemburger Wort du 16.11.1904). Le journal, bien connu comme «La voix de l‘Évéché», mettait en garde ses Albert van der Vekene ouvrit sa librairie en 1918 au n°48 de la Grandrue pour la transférer l‘année d‘après au n°5 du Marché aux Herbes – l‘autorisation fut publiée au Mémorial n°21 le 3 avril 1919: «Albert van der VekenE, Luxemburg. Sortiment-Modernes Antiquariat. Du 27 avril 1918». Une librairie se disant scientifique et technique et n‘hésitant pas à vendre des livres de prière à l‘occasion de la première communion (Luxemburger Wort du 17.4.1920). Luxemburger Wort du 3.7.1920. En automne 1925 sa librairie était proposée à la vente «pour cause de départ» (Luxemburger Wort du 30.9.1925). En 1936 nous retrouvons notre homme à Genêve à la direction de la «Bibliothek des Völkerbundes», de la bibliothèque de la «Société des Nations». Ce parcours professionnel sinueux La littérature «médicale» visait bien plus haut que les petits bobos qu‘une mère de famille pouvait soigner. 24 du libraire renforce mon impression comme quoi la «Frau als Hausärztin» ne se vendait pas comme un récit de voyage ou une légende de saints. Les femmes visées Tandis que rares sont les livres s‘adressant à un public masculin – dans «La Femme médecin du foyer» de Anna Fischer l‘urologie est évidemment exclue, les femmes étant les cibles favorites. La littérature «médicale» visait bien plus haut que les petits bobos qu‘une mère de famille pouvait soigner. Il faut voir cette littérature sur un fond d‘émancipation féminine. Les femmes apprenaient à lire dans les écoles publiques, et bien, les voilà qui tiraient profit de leur éducation: elles s‘habillaient en homme, faisaient du sport, conduisaient une voiture, ouvraient un compte en banque… La plupart des femmes-écrivains avaient mené une vie dure avant d‘en arriver à la publication de leurs livres. Quoi de plus normal que d‘entraîner maintenant les femmes sur cette voie semée d‘embûches? H.B. ADAMS, Das Frauen-Buch, ein ärztlicher Ratgeber für die Frau in der Familie und bei Frauenkrankheiten, Stuttgart. Première femme médecin issue d‘une université allemande, Hope-Bridge Adams (1855-1916) était originaire de Grande-Bretagne et réussit à décrocher le titre de médecin de l‘université de Leipzig en 1880, sous le déguisement d‘un homme. Docteur d‘une université suisse, elle ne fut admise en Allemagne qu‘après avoir pratiqué comme médecin en Angleterre. Femme divorcée, engagée dans le parti socialiste allemand, elle ne faisait pas l‘unanimité. Jenny SPRINGER (1860-1917), était née à Berlin. Ne trouvant aucune université allemande disposée à accepter un étudiant féminin, elle se ren- HISTOIRE DE LA MéDECINE 25 Dernière arrivée sur le marché: les sites médicaux sur internet qui orientent et désorientent leurs visiteurs dans un jeu des opinions et des théories incontrôlable… liale» par P. Huot, parut en 1936. Les temps étaient durs - finies les belles déployantes. Epilogue dit en Suisse où elle fit ses études à Zurich. De retour à Berlin, elle s‘établit comme médecin en 1898. En 1902 parut son livre «Die Äerztin im Hause, Ein Buch der Aufklärung und Belehrung für Gesunde und Kranke über die wichtigsten Fragen der Gesundheitslehre und Heilkunde, Dresdner Verlagshandlung». Marie HOUDRÉ, «Ma Doctoresse, guide pratique d‘hygiène et de médecine de la femme moderne», Paris 1928. Préfacé par le ministre de la Santé Publique, ce livre sortit de la plume de Marie Houdré-Boursin, Ernest Loisel et Marc Rucart. Je n‘ai pas trouvé une seule ligne concernant la contraception, sauf ces lignes quelque peu critiques: «Tandis qu‘on honnit la jeune fille (fécondée) on complimente en riant l‘heureux gaillard qui sait «confirmer» les filles (p. 131). Il faut avouer que le titre déjà était bien «antiquisant» puisqu‘en 1928 la plupart des femmes-médecins refusaient le titre diminutif de «doctoresse» (Mary Lynn Stewart, For Health and Beauty: Physical Culture for Frenchwomen, 1880-1930, The Johns Hopkins University Press, Balti- molsidomine more 2001 p. 54) préférant celui de Mme le docteur. Marie Houdré était féministe militante engagée dans la société «Fémina sport», l‘une des premières grandes sociétés sportives féminines de l‘époque. En 1935 elle épousa Albert Bernet, un homme hors pair, architecte, aquarelliste, enseignant, ayant atteint les sommets de l‘hiérarchie franc-maçonne. Remarquez que les trois livres étaient écrits par des femmes, pour des femmes. Retour aux livres écrits par des hommes. Quel bouquin curieux que «La nouvelle médecine familiale, Ouvrage complet de médecine et d‘hygiène pour la famille, augmenté d‘un traité complet de médecine naturelle, illustré de 24 planches en couleurs hors texte par Erges» du docteur Raymond PETIT de la Faculté de médecine de Paris avec sa partie vétérinaire où vous apprenez que la durée de gestation d‘un cobaye est de 60 jours! Notre collection s‘arrête à la deuxième guerre mondiale. Le dernier titre «Hygiène et médecine fami- Une nouvelle génération ne trouvait plus les réponses adéquates dans ces livres de grand-mère. Lisez cette annonce dans le journal: «Zu verkaufen: 4 Bände Platen, die neue Heilmethode; Buch Heimatskräuter als Hausmittel; 4 Bände von Brockhaus Handbuch des Wissens; Bücher Der wahre Jacob, Jahrgänge 1901, 1902, 1914-1917, 1918-1921; 5 Bücher von Schillers Werke sowie verschiedene andere Bücher. Zu erfragen in der Expedition des «Escher Tageblatt» unter No. 8895» (Escher Tageblatt du 18.5.1935). «Dampfmaschine, 1 Band: Naturheilverfahren (Dr. Bilz) sowie Kaninchenstall zu verkaufen. Esch-Alz., Franziskanerplatz 1 (Wohnung C)» (Escher Tageblatt du 28.11.1944). Les librairies continuent à offrir à leur clientèle des centaines de titres concernant la santé, les régimes et traitements «naturels». Dernière arrivée sur le marché: les sites médicaux sur internet qui orientent et désorientent leurs visiteurs dans un jeu des opinions et des théories incontrôlable… n +32 2 370 46 11 [email protected] Semper Luxembourg - novembre 2016 DENOMINATION DU MEDICAMENT ARCOXIA 30 mg comprimés pelliculés. ARCOXIA 60 mg comprimés pelliculés. ARCOXIA 90 mg comprimés pelliculés. ARCOXIA 120 mg comprimés pelliculés. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE Chaque comprimé pelliculé contient 30, 60, 90 ou 120 mg d’étoricoxib. Excipients à effet notoire : comprimé à 30 mg : 1,3 mg de lactose (sous forme monohydraté) ; comprimé à 60 mg : 2,7 mg de lactose (sous forme monohydraté) ; comprimé à 90 mg : 4,0 mg de lactose (sous forme monohydraté); comprimé à 120 mg : 5,3 mg de lactose (sous forme monohydraté). Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1. FORME PHARMACEUTIQUE Comprimés pelliculés (comprimés). Comprimés à 30 mg: comprimés biconvexes, en forme de pomme, de couleur bleu-vert, avec l’inscription “101” sur une face et “ACX 30” sur l’autre. Comprimés à 60 mg : comprimés biconvexes, en forme de pomme, de couleur vert foncé, avec l’inscription ‘200’ sur une face et ‘ARCOXIA 60’ sur l’autre. Comprimés à 90 mg : comprimés biconvexes, en forme de pomme, de couleur blanche, avec l’inscription ‘202’ sur une face et ‘ARCOXIA 90’ sur l’autre. Comprimés à 120 mg : comprimés biconvexes, en forme de pomme, de couleur vert pâle, avec l’inscription ‘204’ sur une face et ‘ARCOXIA 120’ sur l’autre. INDICATIONS THÉRAPEUTIQUES Arcoxia est indiqué chez les adultes et adolescents âgés de 16 ans et plus dans le traitement symptomatique de l’arthrose, de la polyarthrite rhumatoïde (PR), de la spondylarthrite ankylosante (SA) et soulagement de la douleur et des signes inflammatoires associés à la crise de goutte. Arcoxia est indiqué chez les adultes et adolescents âgés de 16 ans et plus dans le traitement de courte durée de la douleur modérée associée à une chirurgie dentaire. La décision de prescrire un inhibiteur sélectif de la COX-2 doit être basée sur l’évaluation de l’ensemble des risques spécifiques à chaque patient (voir rubriques 4.3, 4.4). POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION Posologie En raison de l’augmentation possible des risques cardiovasculaires de l’étoricoxib avec la dose et la durée de traitement, ce médicament doit être prescrit à la dose minimale journalière efficace pendant la période la plus courte possible. La nécessité du traitement symptomatique et son efficacité thérapeutique pour le patient devront être réévaluées périodiquement, en particulier chez les patients atteints d’arthrose (voir rubriques 4.3, 4.4, 4.8 et 5.1). Arthrose La dose recommandée est de 30 mg une fois par jour. Chez certains patients, lorsque le soulagement des symptômes est insuffisant, une augmentation de la dose à 60 mg une fois par jour peut améliorer l’efficacité. En l’absence d’amélioration du bénéfice thérapeutique, d’autres traitements doivent être envisagés. Polyarthrite rhumatoïde La dose recommandée est de 90 mg une fois par jour. Spondylarthrite ankylosante La dose recommandée est de 90 mg une fois par jour. Pour les cas de douleur aiguë, l’étoricoxib ne devra être utilisé que pendant la phase symptomatique aiguë. Arthrite goutteuse aiguë La dose recommandée est de 120 mg une fois par jour Lors des essais cliniques, l’étoricoxib a été administré pendant 8 jours. Douleur post-opératoire après chirurgie dentaire La dose recommandée est de 90 mg une fois par jour, limitée à 3 jours au maximum. Certains patients peuvent avoir besoin d’un antalgique post-opératoire en plus d’ARCOXIA pendant la période de traitement de 3 jours. Des doses supérieures à celles recommandées pour chacune des indications n’ont pas, soit démontré d’efficacité supplémentaire, soit été étudiées. Par conséquent : Dans l’arthrose, la dose de 60 mg une fois par jour ne sera pas dépassée. Dans la polyarthrite rhumatoïde et la spondylarthrite ankylosante, la dose de 90 mg une fois par jour ne sera pas dépassée. Dans l’arthrite goutteuse aiguë, la dose de 120 mg une fois par jour ne sera pas dépassée. La durée du traitement se limitera à 8 jours maximum. Dans la douleur post-opératoire après chirurgie dentaire, la dose de 90 mg une fois par jour ne sera pas dépassée. La durée du traitement se limitera à 3 jours au maximum. Populations particulières Patients âgés Aucune adaptation de la posologie n’est nécessaire chez le sujet âgé. Comme avec d’autres médicaments, la prudence est requise chez les patients âgés (voir rubrique 4.4). Patients avec insuffisance hépatique Quelle que soit l’indication, chez les patients ayant une atteinte hépatique légère (score de Child-Pugh de 5 à 6), la dose de 60 mg une fois par jour ne sera pas dépassée. Chez les patients ayant une atteinte hépatique modérée (score de Child-Pugh de 7 à 9), la dose de 30 mg une fois par jour ne sera pas dépassée. L’expérience clinique est particulièrement limitée chez les patients ayant une atteinte hépatique modérée et la prudence est recommandée. Il n’y a aucune expérience clinique chez les patients ayant une atteinte hépatique sévère (score de Child-Pugh ≥ 10) ; par conséquent, l’utilisation de ce médicament est contre-indiquée chez ces patients (voir rubriques 4.3, 4.4 et 5.2). Patients avec insuffisance rénale Aucune adaptation de la posologie n’est nécessaire chez les patients ayant une clairance de la créatinine ≥ 30 ml/min (voir rubrique 5.2). L’utilisation d’étoricoxib est contre-indiquée chez les patients ayant une clairance de la créatinine < 30 ml/min (voir rubriques 4.3 et 4.4). Population pédiatrique L’étoricoxib est contre-indiqué chez l’enfant et l’adolescent de moins de 16 ans (voir rubrique 4.3). Mode d’administration ARCOXIA est administré par voie orale et peut être pris avec ou sans aliments. Lorsqu’un soulagement rapide est nécessaire, il est à noter que l’efficacité du médicament est plus précoce si l’étoricoxib est administré sans aliments. CONTREINDICATIONS Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1. Ulcère peptique évolutif ou saignement gastro-intestinal (GI). • Patients qui, après la prise d’acide acétylsalicylique ou la prise d’AINS y compris les inhibiteurs de la COX-2 (cyclo-oxygénase-2), présentent un bronchospasme, une rhinite aiguë, des polypes nasaux, un œdème de Quincke, une urticaire ou des réactions de type allergique. Grossesse et allaitement (voir rubriques 4.6 et 5.3). Insuffisance hépatique sévère (albumine sérique < 25 g/l ou score de Child-Pugh ≥ 10). Clairance de la créatinine estimée < 30 ml/min. Enfants et adolescents de moins de 16 ans. Maladie inflammatoire de l’intestin. Insuffisance cardiaque congestive (NYHA II-IV). Hypertension artérielle non convenablement contrôlée et dont les valeurs sont, de façon persistante, supérieures à 140/90 mmHg. Cardiopathie ischémique avérée, artériopathie périphérique et/ou antécédent d’accident vasculaire cérébral (y compris accident ischémique transitoire). EFFETS INDÉSIRABLES Résumé du profil de sécurité Dans les essais cliniques, la sécurité d’emploi de l’étoricoxib a été évaluée chez 7 152 sujets, dont 4 614 atteints d’arthrose, de polyarthrite rhumatoïde (PR), de lombalgies chroniques basses ou de spondylarthrite ankylosante (environ 600 patients atteints d’arthrose ou de PR ont été traités pendant au moins un an). Au cours des études cliniques, le profil des effets indésirables a été similaire chez les patients atteints d’arthrose ou de PR traités par l’étoricoxib pendant au moins un an. Dans une étude clinique portant sur la crise de goutte, des patients ont été traités par l’étoricoxib 120 mg une fois par jour, pendant huit jours. Le profil des événements indésirables dans cette étude a été, de façon générale, similaire à celui rapporté dans les études combinées portant sur l’arthrose, la PR et la lombalgie chronique. Dans un programme évaluant la sécurité cardiovasculaire à partir des résultats rassemblés de trois études contrôlées versus comparateur actif, 17 412 patients présentant une arthrose ou une PR ont été traités par l’étoricoxib (60 ou 90 mg) pendant une durée moyenne d’environ 18 mois. Les données de sécurité et les détails de ce programme sont présentés en rubrique 5.1. Dans des études cliniques portant sur la douleur dentaire aiguë post-opératoire après chirurgie et incluant 614 patients traités par étoricoxib (90 mg ou 120 mg), le profil des événements indésirables dans ces études a été, de façon générale, similaire à celui rapporté dans les études combinées portant sur l’arthrose, la PR et les lombalgies chroniques basses. Les événements indésirables suivants ont été rapportés avec une incidence supérieure à celle du placebo lors des études cliniques, chez des patients atteints d’arthrose, de PR, de lombalgies chroniques basses ou de spondylarthrite ankylosante traitées par l’étoricoxib 30 mg, 60 mg ou 90 mg jusqu’à la dose recommandée pendant une période allant jusqu’à 12 semaines dans les études du Programme MEDAL pendant une période allant jusqu’à 3,5 ans,dans les études de courte durée portant sur la douleur aiguë pendant une période allant jusqu’à 7 jours ainsi que depuis la mise sur le marché du médicament (voir tableau 1): Tableau 1 : Classe de systèmes d’organes Réactions indésirables Catégorie de fréquence* Infections et infestations alvéolite: Fréquent ; gastro-entérite, infection des voies respiratoires supérieures, infection des voies urinaires : Peu fréquent. Affections hématologiques et du système lymphatique anémie (essentiellement en relation avec des saignements gastro-intestinaux), leucopénie, thrombopénie : Peu fréquent. Affections du système immunitaire hypersensibilité‡ ß: Peu fréquent ; angio-oedème, réactions anaphylactiques/ anaphylactoïdes y compris choc‡ : Rare. Troubles du métabolisme et de la nutrition oedème/rétention hydrique : Fréquent ; augmentation ou diminution de l’appétit, prise de poids : Peu fréquent. Affections psychiatriques anxiété, dépression, diminution de l’acuité intellectuelle. hallucinations‡ : Peu fréquent ; confusion‡, agitation‡ : Rare. Affections du système nerveux étourdissements, céphalées : Fréquent ; dysgueusie, insomnie, paresthésie/hypoesthésie, somnolence : Peu fréquent. Affections oculaires vision trouble, conjonctivite : Peu fréquent. Affections de l’oreille et du labyrinthe acouphènes, vertiges : Peu fréquent. Affections cardiaques palpitations, arythmie‡ : Fréquent ; fibrillation auriculaire, tachycardie‡, insuffisance cardiaque congestive, modifications non spécifiques de l’ECG, angor‡, infarctus du myocarde§ : Peu fréquent. Affections vasculaires hypertension artérielle : Fréquent ; bouffées vasomotrices, accident vasculaire cérébral§, accident ischémique cérébral transitoire, poussée hypertensive‡, vascularite‡ : Peu fréquent. Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales bronchospasme‡ :Fréquent ; toux, dyspnée, épistaxis : Peu fréquent. Affections gastro-intestinales douleur abdominale : Très fréquent ; constipation, flatulence, gastrite, brûlures épigastriques/ reflux acide, diarrhée, dyspepsie/gêne épigastrique, nausées, vomissements, oesophagite, ulcération buccale : Fréquent ; ballonnement abdominal, modification du péristaltisme, sécheresse buccale, ulcère gastro-duodénal, ulcères gastriques y compris perforation gastro-intestinale et hémorragie, syndrome du côlon irritable, pancréatite‡ :Peu fréquent. Affections hépatobiliaires élévation de l’ALAT, élévation de l’ASAT : Fréquent ; hépatite‡ : Rare ; insuffisance hépatique ‡, ictère‡ : Rare†. Affections de la peau et du tissu sous-cutané ecchymoses : Fréquent ; oedème facial, prurit, rash cutané. érythème‡. urticaire‡ : Peu fréquent ; syndrome de Stevens-Johnson‡, nécrolyse épidermique toxique (syndrome de Lyell)‡ , érythème pigmenté fixe ‡ : Rare†. Affections musculo-squelettiques et systémiques crampes musculaires/spasme, douleur musculo-squelettique/raideur : Peu fréquent. Affections du rein et des voies urinaires protéinurie, élévation de la créatininémie, insuffisance rénale/altération rénale‡ (voir rubrique 4.4) : Peu fréquent. Troubles généraux et anomalies au site d’administration asthénie/fatigue, syndrome pseudo-grippal : Fréquent ; douleur thoracique : Peu fréquent. Investigations élévation de l’urée sanguine, élévation de la créatine phosphokinase, hyperkaliémie, élévation de l’acide urique : Peu fréquent ; diminution de la natrémie : Rare. * Catégorie de fréquence : définie pour chaque effet indésirable par l’incidence rapportée lors des essais cliniques : Très fréquent (≥ 1/10), Fréquent (≥ 1/100 ; < 1/10), Peu fréquent (≥ 1/1 000 ; < 1/100), Rare ( ≥ 1/10 000, < 1 000), Très rare (< 10 000). ‡ Cet effet indésirable a été identifié lors de la surveillance post-commercialisation. La fréquence rapportée a été estimée d’après la fréquence la plus élevée observée dans les données issues des essais cliniques regroupées par indication et dose approuvée. † La catégorie de fréquence « Rare » a été définie selon les recommandations relatives au Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP) (rév. 2, sept. 2009) d’après une limite supérieure de l’intervalle de confiance à 95% pour 0 événement compte tenu du nombre de sujets traités par ARCOXIA dans l’analyse des données de phase III regroupées par dose et indication (N = 15 470). ß L’hypersensibilité inclut les termes « allergie », « allergie médicamenteuse », « hypersensibilité médicamenteuse», « hypersensibilité », «hypersensibilité non spécifiée », «réaction d’hypersensibilité » et « allergie non spécifique ». § D’après l’analyse d’essais cliniques au long cours effectués contre placebo et comparateur actif, les inhibiteurs sélectifs de la COX-2 ont été associés à un risque accru d’événements artériels thrombotiques graves, dont infarctus du myocarde et accident ischémique cérébral. D’après les données existantes, l’augmentation du risque absolu pour de tels événements ne devrait pas dépasser 1 % par an (peu fréquent). Les effets indésirables graves suivants ont été rapportés en association avec l’utilisation d’AINS et ne peuvent être exclus pour l’étoricoxib : néphrotoxicité y compris néphrite interstitielle et syndrome néphrotique TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE Merck Sharp & Dohme B.V., Waarderweg 39, 2031 BN Haarlem, Pays-Bas. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE ARCOXIA 30 mg: plaquettes (BE303886). ARCOXIA 60 mg: plaquettes (BE239531) & Flacons: (BE387387). ARCOXIA 90 mg: plaquettes (BE239547) & Flacons: (BE387396). ARCOXIA 120 mg: plaquettes( BE239556) & Flacons: (BE387405). DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION ARCOXIA 30 mg 15.10.2007 / 13.02.2012. ARCOXIA 60, 90, 120 mg 26.08.2002/ 13.02.2012. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE/APPROBATION DU TEXTE: 03/2015. Délivrance: sur prescription médicale DATE DE DERNIERE MISE A JOUR DE LA PUBLICITE : 03/2016. BELUX/ARC/16/02/0008 1.RCP 03/2015 30mg x 28 comp. € 21,89 60mg x 28 comp. € 39,30 90mg x 28 comp. € 39,30 120mg x 14 comp. € 22,77 120mg x 28 comp. € 39,30 La puissance en marche1 ARCOXIA® est approuvé dans un large éventail d’indications1 Pour le traitement symptomatique de1: Pour le traitement de courte durée de1: l’arthrose 30 mg ou 60 mg 1x/jour la polyarthrite rhumatoïde (RA) 90 mg 1x/jour la spondylarthrite ankylosante (SA) la douleur modérée associée à une chirurgie dentaire 90 mg 1x/jour, max. 3 jours la crise de goutte 120 mg 1x/jour, max. 8jours 90 mg 1x/jour Veuillez consulter la notice scientifique avant de prescrire. FOCUS Etude AETHERA: vers une consolidation précoce Publiée en 2015, l’étude AETHERA a évalué le brentuximab vedotin en traitement de consolidation après une transplantation de cellules souches autologues chez des patients atteints d’un lymphome hodgkinien à risque de rechute ou de progression. Une étude de phase 3 randomisée en double aveugle, contre placebo, qui a montré un bénéfice majeur pour tous les groupes de patients. L cebo, soit 16 cycles de 1,8 mg/kg de brentuximab vedotin. Après le traitement de référence, les patients ont reçu soit un pla- L’étude a comparé dans les deux groupes la survie sans progression de la maladie, définie comme le délai entre la randomisation et la progression tumorale ou le décès. ’étude a porté sur 329 patients à risque défavorable ou présentant un lymphome réfractaire, dans 78 sites en Amérique du Nord et en Europe. Amélioration significative de la survie Les résultats de l’étude ont dépassé les espérances. En effet, dans le groupe brentuximab vedotin, les chercheurs ont observé une survie sans progression de 42,9 mois, contre 24,1 mois sous placebo. Soit une différence hautement significative (p=0,0013). Les auteurs de l’étude ont noté que le bénéfice de la consolidation par brentuximab vedotin se retrouvait dans les différents sousgroupes étudiés. Comme événements indésirables fréquents, l’étude mentionne une neuropathie sensorielle périphérique et une neutropénie. n Référence: Volume 2015;385:p1853-62 Avis d’expert Pr André Bosly: «une étape majeure pour les patients à risque de rechute» Que change l’étude AETHERA dans la prise en charge du lymphome de Hodgkin? Et quelles perspectives ouvre-t-elle? Telles sont les questions que nous avons abordées avec le Pr André Bosly. 28 Pouvez-vous résumer l’histoire du brentuximab vedotin? Pr Bosly: Le brentuximab vedotin est un anticorps monoclonal anti-CD30 couplé à de l’auristatine, agent de chimiothérapie agissant comme poison du fuseau par un effet comparable à celui de la vincristine. L’histoire de cet anticorps est très intéressante. Au départ, en effet, le brentuximab était disponible comme molécule seule. Sous cette forme, il a montré quelques résultats dans des lymphomes anaplasiques qui exprimaient le CD30, mais était trop rapidement internalisé pour détruire les cellules. D’où l’idée, les cellules de la maladie de Hodgkin exprimant fortement FOCUS 29 Combien de patients sont-ils concernés par les résultats de l’étude AETHERA? Pr Bosly: La maladie de Hodgkin concerne 2 nouveaux cas pour 100.000 habitants par an. Les malades qui vont rechuter représentent 20 à 30% des patients. Parmi ceux-ci, la moitié environ s’en sortiront grâce à l’autogreffe. Dans un premier temps, le brentuximab vedotin n’a pas été proposé en première ligne, le traitement standard par ABVD permettant d’entraîner la guérison pour la majorité des patients jeunes. En revanche, on sait que 20% des malades rechuteront, avec un très mauvais pronostic. Il existe également un pourcentage de malades réfractaires d’emblée, là aussi avec un pronostic très péjoratif. Le meilleur traitement, pour ces patients, était de les remettre en rémission et de réaliser une autogreffe. Hélas, il restait toujours des malades chez qui on ne réussissait pas à atteindre une rémission, situation d’autant plus dramatique que la maladie touche des patients jeunes. Peut-on identifier ces patients de mauvais pronostic? Pr Bosly: Il existe en effet une série de facteurs de risques permettant d’identifier ces patients, y compris parmi les patients recevant une autogreffe. C’est ainsi qu’est née la première indication du brentuximab vedotin, dans les rechutes après autogreffe, situation de pronostic extrêmement défavorable, et pour les malades qui ne peuvent arriver à l’autogreffe en raison de la résistance de la maladie de Hodgkin, chez qui les différents schémas de traitement de «rattrapage» ne donnaient pas de résultats satisfaisants. Cette première indication signe déjà une belle avancée et rencontre un réel besoin car il n’existait pas d’option thérapeutique avant le brentuximab vedotin. L’enregistrement initial du brentuximab vedotin concerne les malades qui ont rechuté après autogreffe, ou dont le lymphome était résistant à au moins deux cycles de chimiothérapie, et qui ne pouvaient donc pas bénéficier d’une autogreffe. Aujourd’hui, grâce à l’étude AETHERA l’indication est étendue au traitement de consolidation chez les patients à risque de rechute. L’étude AETHERA a été mise sur pied car il existe trop de rechutes postautogreffe. Or, attendre la rechute n’est sans doute pas la meilleure solution car 25% des patients ne répondent pas après cette rechute. D’où l’idée, pour éviter la rechute, d’administrer le brentuximab vedotin à titre préemptif après l’autogreffe, chez les malades que l’on pouvait identifier comme à risque non favorable: les malades réfractaires, les rechutes précoces ou la présence de localisations extra-ganglionnaires. Et l’étude montre clairement le bénéfice de ce traitement de consolidation, avec un gain de 18 mois de survie sans rechute. Comment expliquer que l’étude AETHERA n’ait pas montré de bénéfice de survie globale? Pr Bosly: C’est assez simple: une fois que le malade rechute dans le groupe placebo, il se trouve dans les conditions de l’indication du brentixumab vedotin. Il sera donc traité, mais plus tard. Dans l’étude, c’est le cas de 83% des malades qui ont rechuté dans le groupe placebo. La systématisation de l’approche évaluée dans l’étude AETHERA permettrait de faire bénéficier l’ensemble des patients de ce bénéfice en survie sans progression de la maladie, pour un surcoût finalement réduit puisque l’étude montre aussi que 83% des malades recevront de toute manière le traitement, mais plus tardivement. Enfin, n’oublions pas tous les malades qui ne rechuteront pas grâce au traitement. Le bénéfice va donc clairement au-delà du «seul» gain en survie sans progression de la maladie... Pr Bosly: L’étude AETHERA montre que le traitement de consolidation par brentuximab vedotin permet de retarder la rechute (gain en termes de survie sans progression), mais aussi diminuer le nombre de rechutes. L’on ne saurait assez souligner l’importance, sur le plan humain, de retarder autant que possible la rechute. C’est pourquoi j’étais convaincu qu’une étude de phase 3 aussi conclusive devait mener à l’enregistrement de cette nouvelle indication. C’est chose faite, et aujourd’hui nous pouvons, face à un patient chez qui l’on réalise une autogreffe et dont on connaît le très haut risque de rechute, instaurer le traitement précoce par brentuximab vedotin. n Dr Eric Mertens, d’après un entretien avec le Pr André Bosly Pr André Bosly: «Grâce à l’étude AETHERA, nous pouvons aujourd’hui, face à un patient chez qui l’on réalise une autogreffe et dont on connaît le très haut risque de rechute, instaurer le traitement précoce par brentuximab vedotin. Et la recherche continue... Il existe ainsi des études en cours où l’on utilise le brentuximab vedotin chez des malades en pré-autogreffe, pour les mener à l’autogreffe. Ou encore en première ligne, notamment chez des sujets relativement âgés pour lesquels la chimiothérapie classique est peu efficace et mal tolérée.» Semper Luxembourg - novembre 2016 NY/ADC/16/0013 – Oct 2016 le CD30, d’y adjoindre un agent de chimiothérapie. meeting Cancer Update Forum - 3e édition Formation multidisciplinaire en hémato-oncologie Lymphomes: quand y penser? Actualités et cas cliniques En partenariat avec: Très beau succès pour cette 3 e édition du Cancer Update Forum organisé par la Société Luxembourgeoise d’Oncologie (SLO) et l’Association d’Enseignement Post-Universitaire, en collaboration avec Semper Luxembourg. La combinaison d’une conférence de haut niveau par un expert invité, de présentations dynamiques par des praticiens luxembourgeois et d’une table ronde autour de cas cliniques était clairement une formule gagnante. Extraits choisis et messages à retenir. Lymphomes diffus à grandes cellules B: vers un traitement personnalisé Défi relevé pour le Pr André Bosly, qui a pu passionner un public mixte de généralistes et de spécialistes sur un sujet aussi complexe. Et mettre en lumière l’importance d’inclure les patients dans les essais cliniques. L es lymphomes diffus à grandes cellules B représentent 30 à 40 % de l’ensemble des lymphomes nonHodgkiniens. Seuls 50 % des patients seront guéris par le traitement standard (R-CHOP). Les facteurs de risques cliniques ou biologiques au diagnostic, et l’évaluation de la réponse thérapeutique, vont déterminer des sujets à faible risque pour lequel le traitement standard est suffisant, et d’autres sujets à risque plus élevé, pour lequel le traitement devrait être modifié en intensité, ou en ajoutant des médicaments plus spécifiques de certaines caractéristiques du lymphome. C’est l’essence même du traitement ciblé, terminologie peut-être plus proche de la réalité actuelle que traitement personnalisé. A l’issue d’une présentation où furent abordés les facteurs pronostiques cliniques, la classification par origine cellulaire (profil d’expression génique) 30 ou immunohistochimie, les mutations géniques, la place du PET Scan, les traitements de première ligne et les traitements émergents, le Pr Bosly a pu faire découvrir les différents mécanismes cellulaires sur lesquels agissent les molécules en cours de recherche ou d’étude, avec comme cibles la croissance cellulaire et le métabolisme cellulaire, la prolifération, les lésions de l’ADN ou encore l’apoptose, dont la place varie selon les types de lymphome. La matière sort évidemment du cadre de cet article, mais on en retiendra que d’ores et déjà la stratégie varie selon que l’on a affaire à un sujet jeune (moins de 60 ans), un sujet âgé (60-80 Avec le soutien de: ans) ou encore un sujet très âgé. Mais on notera - et c’est la bonne nouvelle - que dans toutes ces catégories il existe des perspectives nouvelles. En conclusion, nous ferons écho à l’appel du Pr Bosly à inclure les patients dans les essais cliniques. En effet, si 50 à 60% des patients sont guéris par les chimiothérapies classiques (RCHOP), il reste 20 à 30% de rechutes, sans compter 15 à 25% de patients réfractaires à toute chimiothérapie. Et ce sont précisément ces groupes sélectionnés qui retireront le plus grand bénéfice d’études randomisées. n meeting 31 Adénopathies: les bons réflexes A la lueur de cas cliniques bien choisis, le Dr Laurent Plawny a tenu l’assistance en haleine sur un sujet d’apparence aussi banal que les adénopathies. Quelques messages à retenir, en commençant par quelques chiffres. M otif de consultation fréquent? Chacun appréciera, mais avec 0,5% des causes de consultation en médecine générale, il est bon de se souvenir du fait que 70% des adénopathies sont «bénignes», réactionnelles ou dues à des infections virales et qu’un pour-cent seulement sont cancéreuses. Les autres comprennent: granulomatoses, histiocytoses, maladies de système ou encore infections bactériennes ou parasitaires... sans compter les fausses adénopathies telles que kystes branchiaux, atteintes des glandes salivaires, hernies ou autres. Bilan Devant une adénopathie, le Dr Plawny rappelle les examens indispensables que sont la numération-formule sanguine, la VS, la sérologie virale (toxoplasmose, EBV, CMV et HIV spécialement) ainsi que l’imagerie (radio de thorax, écho abdominal et CT thoraco-abdominal). L’échographie s’avère en la matière un examen de haute valeur, pour appréhender la taille et les critères de malignité. En revanche, le PET Scan, s’il est utile en staging, n’a qu’un apport marginal dans le diagnostic différentiel. La biopsie (par cytoponction, bioposie sous imagerie ou chirurgie) reste donc la seule modalité permettant d’obtenir le diagnostic et d’instaurer le traitement. A retenir: • une adénopathie n’est jamais banale, • il est essentiel de raisonner en termes de système et de site de drainage lymphatique, • quelques diagnostics à ne pas «rater»: tuberculose, lymphome, VIH, MST et métastases. n Quid de l’hémogramme suspect? Question fréquente au cabinet, traitée par le Dr Stefan Rauh à travers des anomalies de la numération qui peuvent mener au diagnostic d’un lymphome, en sachant que anormal ne signifie pas pathologique. Et c’est bien la difficulté. O utre 5% de la population présentant des valeurs physiologiques hors normes, le Dr Rauh rappelle aussi les déviations importantes qui peuvent s’observer dans certaines populations, notamment les sujets d’origine africaine, souvent en «cytopénie» par rapport aux normes «caucasiennes». On ne se fiera donc pas à une seule biologie, et on planifiera un contrôle... qui devra être d’autant plus rapide que la présentation paraît inquiétante, on s’en doute. A noter aussi qu’une lymphopénie n’est a priori pas le signe d’une maladie lymphoproliférative, mais peut indiquer des infections virales, des maladies auto-immunes ou une cause médicamenteuse, notamment les corticoïdes. Les anomalies potentiellement associées à une maladie lymphoproliférative sont en revanche, seules ou en association, une lymphocytose (associée ou non à une neutropénie), la présence de cellules anormales dans le frottis, l’anémie ainsi que la thrombopénie. Collaboration Si confirmer le diagnostic et traiter un lymphome est la tâche du spécia- liste, établir un diagnostic primaire, ou l’écarter, ainsi que déterminer l’urgence de la prise en charge peut être une mission essentielle pour le médecin traitant, notamment par l’exclusion de causes non hématologiques. Pour le reste, la collaboration étroite entre médecin traitant et hématologue sera, souligne le Dr Rauh, la clé des meilleurs résultats dans une mise au point qui reste souvent difficile. n Semper Luxembourg - novembre 2016 meeting «Je pense que ce genre de formation est très constructif, car il nous permet, dans un premier temps, de rester au courant de l’actualité, mais aussi de rafraîchir nos connaissances personnelles.» Généralistes convaincus La formule retenue le 17 septembre a séduit les participants, par son lieu - le magnifique auditoire du Laboratoire national de santé -, par le choix d’une conférence inaugurale thématique par un expert international, suivie d’une démarche pratique centrée sur des situations cliniques discutées avec l’aide d’un panel d’experts. Un modèle que le Dr Tabouring, président de l’AEPU, qualifiera de projet de Formation Médicale Continue novateur. C ’est toutefois à une toute jeune consoeur, que nous donnerons le dernier mot, en la personne de Nathalie Toussin, assistante en médecine générale, qui a déjà eu l’occasion de montrer un investissement hors norme dans la formation mais aussi l’ouverture de sa spécialité. Approche très pratique «Contrairement à ce que le titre spécifique «lymphomes» aurait pu faire croire, il s’agissait d’une conférence tout à fait utile et intéressante pour le médecin généraliste, et notamment pour les plus jeunes d’entre nous qui venons de commencer à pratiquer. Ceci surtout grâce à l’approche très pratique, à l’aide de la présentation de cas cliniques, notamment les adénopathies, qui correspondent tout de même à un grand nombre de motifs de consultation en médecine générale.» Réfléchir à ce que l’on aurait fait «Nous avons pu voir que la plupart du temps il s’agit de cas banals, et que nous ne devons pas forcément 32 sauter à la conclusion la plus grave. D’un autre côté, il ne faut pas non plus passer à côté du cas qui en fin de compte cache quelque chose de plus sérieux. En effet, le Dr Plawny l’a très bien démontré en utilisant des cas vrais qui nous incitaient à réfléchir à ce que chacun aurait fait. Ceci a également été repris lors de la deuxième partie de la conférence au moment de la table ronde, qui a conduit à des discussions très animées et enrichissantes, et qui a pu répondre aux questions de la salle.» Constructif «Il a été également très intéressant d’apprendre à connaître les différentes études et statistiques en la matière, surtout quand elles sont exposées par un professeur d’une telle réputation. Je pense que ce genre de formation est très constructif, car il nous permet, dans un premier temps, de rester au courant de l’actualité, mais aussi de rafraîchir nos connaissances personnelles. C’est également une excellente opportunité de pouvoir écouter parler des invités de renommée, ainsi que de rencontrer d’autres gens du milieu et partager nos propres expériences.» Au nom de la SLO, de l’AEPU... et de Semper Luxembourg, qu’il nous soit permis de saluer et remercier Nathalie Toussin pour ce satisfecit. n Dr E. Mertens NY/ONC/16/0007 - May 2016 meeting Comment les anticorps monoclonaux révolutionnent le traitement du myélome multiple Le 21 septembre dernier, la Société Luxembourgeoise d’Oncologie recevait le Professeur Philippe Moreau (Nantes), sommité internationale dans le domaine du myélome pour faire le point sur une matière relativement neuve: les anticorps monoclonaux dont l’importance va croissant dans cette maladie. D ans son introduction, le Pr Moreau a pu rappeler que le rituximab est le médicament le plus utilisé dans le lymphome - et en hématologie en général, et ce depuis 2002 et les publications de Coiffier et coll. dans le lymphome diffus à grandes cellules B. Depuis cette démonstration de son effet à long terme sur la survie, le rituximab est devenu incontournable dans les lymphopathies B, où sa cible, le CD20, est fortement exprimée, et aujourd’hui les bénéfices de la molécule ne doivent plus être rappelés. «La question était donc: disposeronsnous un jour d’une arme comparable dans le myélome?», s’interroge le Pr Moreau. Premier arrivé: l’élotuzumab Poser la question, c’est ouvrir le grand livre des anticorps monoclonaux dans le myélome multiple, une histoire qui s’étend sur plus de quinze ans, mais qui aujourd’hui peut se résumer à deux molécules: l’élotuzumab et le daratumumab, tous deux enregistrés en Europe et ayant atteint les phases 1, 2 et 3 du développement. 34 Le premier de ces anticorps approuvés au niveau européen est l’élotuzumab, une molécule ciblant le SLAMF7, une glycoprotéine exprimée de façon constante ou quasiment constante sur tous les plasmocytes, que ceux-ci soient normaux ou pathologiques, ce qui constitue donc une cible intéressante permettant de cibler les plasmocytes anormaux sans entraîner de toxicité sur les autres tissus. Son mécanisme d’action est dual, via une activation directe des cellules natural killer, et via une cytotoxicité à médiation cellulaire, dont le résultat final est une apoptose des cellules tumorales. C’est en synergie avec le bortezomib, mais surtout avec la combinaison lénalidomide/dexaméthasone, que l’élotuzumab a montré toute son efficacité, en particulier chez les patients en rechute, avec une amélioration très significative de la survie sans progression: 28 mois en association avec l’élotuzumab, contre 14 mois pour la combinaison lénalidomide/dexaméthasone seule. C’est ce qui a mené à l’essai de phase 3 ELOQUENT-2, qui a montré là aussi une amélioration de la survie sans progression, mais moins Pr Philippe Moreau: «Avec le daratumumab, on touche une nouvelle classe thérapeutique, efficace chez des malades réfractaires à tous les autres traitements. Il nous permet d’améliorer la survie de malades qui, sinon, étaient supposés décéder dans les deux mois.» importante que ce que l’on aurait pu attendre au vu des résultats obtenus en phase 2, vraisemblablement en raison d’une population moins favorable au départ. Au final cependant, on conserve un bénéfice maintenu à deux ans et trois ans, avec en outre une amélioration du time to next treatment. Petit bémol à ces résultats? Une efficacité réelle, mais modérée, estime le Pr Moreau: «Cinq mois, c’est bien, mais en sachant que les patients reviennent tous les 15 jours pour recevoir une perfusion en milieu meeting 35 hospitalier, ce qui doit également être prise en considération.» Autre bémol majeur, pour des raisons stratégiques, la molécule n’est pas développée dans tous les pays. Deuxième en lice: le daratumumab Le daratumumab est le premier anticorps monoclonal anti-CD38 homologué en Europe. Il agit en se liant au gène CD38, une molécule de signalisation fortement exprimée à la surface des cellules du myélome multiple, quel que soit le stade de la maladie. Il a été approuvé récemment en monothérapie pour les patients adultes atteints de myélome multiple (MM) récurrent et réfractaire, ayant précédemment reçu une thérapie incluant un inhibiteur de protéasome (IP) et un agent immunomodulateur et ayant affiché une progression de la maladie lors du dernier traitement. «Le daratumumab exerce les effets classiques d’un anticorps monoclonal, mais en outre il agit sur des cellules immunorégulatrices, provoquant une expansion de lymphocytes T qui exerceront une activité antitumorale directe ou inter- féron-like. A l’activité d’anticorps, s’ajoute donc un véritable boost de l’immunité, ce qui explique vraisemblablement l’efficacité prolongée de la molécule», explique le Pr Moreau (voir graphique ci-dessous). Le daratumumab a montré des résultats d’efficacité prometteurs et un profil d’innocuité gérable en tant que monothérapie pour les patients atteints de myélome lourdement prétraités et réfractaires. La durée de survie globale a enregistré une nette amélioration chez ces patients, dont le pronostic est généralement très défavorable, et qui par conséquent ont le plus besoin de nouveaux traitements.» Efficacité et bien toléré L’homologation du daratumumab est fondée sur les résultats de l’étude MMY2002 (SIRIUS) de phase 2, publiée dans The Lancet, de l’étude GEN501 de phase 1/2, publiée dans The New England Journal of Medicine, et les données de trois études d’appoint additionnelles. Les conclusions d’une étude d’efficacité combinée des essais GEN501 et MMY2002 (SIRIUS) ont démontré qu’après une période de suivi moyenne de 14,8 mois, la survie globale médiane estimée pour le daratumumab comme agent unique (16 mg/kg) chez ces patients lourdement prétraités était de 20 mois (IC à 95 pour cent, 15 – non estimable). Le taux de réponse globale pour l’analyse combinée était de 31%, et 83% des patients ont bénéficié au minimum d’une stabilisation de la maladie. Le daratumumab a affiché un profil d’innocuité tolérable et cliniquement gérable en tant que monothérapie chez les patients lourdement prétraités. n Dr R. Dehesbaye, d’après la conférence du Pr Philippe Moreau, Réunion de la Société Luxembourgeoise d’Oncologie, 21 septembre 2016 Take home message du Pr Moreau (Nantes) L’élotuzumab en combinaison avec le lénalidomide-dexaméthasone est une possibilité approuvée au niveau européen. Le daratumumab a montré son efficacité dans les situations de unmet-need, mais aussi en combinaison avec le bortézomib ou avec le lénalidomide chez les malades dès la première rechute. Le daratumumab est appelé à devenir le traitement de référence dans les myélomes, tout comme le rituximab est devenu le traitement de référence dans les lymphomes. Semper Luxembourg - novembre 2016 Rubrique sous la direction du Dr Chioti, responsable du Centre d’Investigation et d’Epidémiologie Clinique au LIH, Directrice du Département de Santé de la Population RECHERCHE Rôle de l’Infirmier de Recherche au Luxembourg Institute of Health: exemple dans le cadre de l’étude ORISCAV-LUX2 Le métier d’infirmier de recherche clinique (IRC) est né aux Etats-Unis à la fin du 19 e siècle: les infirmières travaillaient à domicile dans le cadre de la prévention des maladies des populations immigrantes, urbaines et défavorisées de la ville de New York (1) . Elles devaient assurer avec les services sociaux l’état de bonne santé de la population afin d’aider le contexte humain et économique. (2) Agnès Columeau, Marylène d’Incau P our exercer le métier d’IRC au Luxembourg, une grande expérience professionnelle du terrain est exigée et dans le contexte multilingue local, la pratique des langues du pays est recommandée. Les concepts et méthodes en épidémiologie ainsi que les Good Clinicial Practices (GCP) modèlent le travail de l’IRC dans le milieu de la Recherche. 36 ORISCAV-LUX Dans cet article, l’étude ORISCAVLUX (Observation des Risques CardioVasculaires au Luxembourg) sert en tant qu’exemple pour illustrer le métier de l’IRC. Il s’agit d’une étude épidémiologique transversale menée en population générale de 2007 à 2009, au Luxembourg dont l’axe principal est l’étude des facteurs de risque cardio-vasculaires. L’étude a été financée par le Ministère de la Santé et le Ministère de la Recherche et a été menée sur un échantillon représentatif de 1.432 sujets âgés de 18 à 69 ans, résidant au Luxembourg. En 2016, ORISCAV-LUX2 a pour principal objectif de décrire l’évolution des facteurs de risque cardio-vasculaires et des maladies associées entre RECHERCHE 37 2008 et 2016; à partir des données recueillies, plusieurs chercheurs pourront mener leur projet de recherche, notamment sur la fragilité physique, la prédisposition génétique de maladies chroniques, pour n’en citer que quelques-uns. Website: www.oriscav.lih.lu Le champ d’action de l’IRC Tout projet possède un plan de travail qui peut être divisé en 5 modules: 1. Elaboration, préparation et faisabilité du protocole d’étude. 2. P hase de recrutement des sujets. 3. G estion des données collectées. 4. A nalyse des données. 5. P ublications des résultats. L’IRC joue un rôle important dans les trois premiers. Elaboration, préparation et faisabilité La 2ème vague de ce projet a été définie par une équipe pluridisciplinaire: Investigateur Principal (PI), chercheurs, médecin épidémiologiste, cardiologue, IRC coordinateur et son équipe d’IRC, statisticien, informaticien, datamanager, assistante de projet. Le PI et ses confrères chercheurs (toxicologue, anthropologue, médecin) définissent les objectifs et les axes de recherche du projet, avant de rédiger le protocole: celui-ci a été soumis au CNER (Comité National d’Ethique de la Recherche) et notifié à la CNPD (Commission Nationale pour la Protection des Données). Le protocole précise l’ensemble des examens et des informations à collecter auprès des participants de l’étude. Après approbation, l’équipe des IRC se base sur ce protocole pour: • Appréhender les objectifs scientifiques. • Rédiger les documents destinés aux participants lors du recrutement Avant de lancer la phase de recrutement, il est essentiel de mener une étude pilote auprès d’un échantillon de volontaires présentant des caractéristiques proches de celles requises pour l’étude. et de l’inclusion à l’étude: courrier d’invitation, lettre de convocation, consentement éclairé, bon de laboratoire avec ordonnance médicale, fiche de transmission des mesures objectives prises pendant le rendezvous, courrier de résultats avec avis médical,… • Définir les fiches techniques propres à chaque examen. • Créer l’auto-questionnaire et le Case Report Form (CRF). • Choisir et tester le matériel nécessaire à la réalisation des tests et des examens • Se former à toutes les techniques requises par des formations spécifiques et indispensables à toute collecte de données de qualité et à la reproduc- tibilité des mesures résalisées. • Organiser le circuit des échantillons biologiques, du prélèvement au laboratoire vers la conservation à la Biobanque. Tous les documents à destination des participants sont prévus pour une population multilingue c’est-à-dire en allemand, français, portugais et en anglais. Avant de lancer la phase de recrutement, il est essentiel de mener une étude pilote auprès d’un échantillon de volontaires présentant des caractéristiques proches de celles requises pour l’étude. Les IRC testent le protocole, se familiarisent ainsi avec l’entièreté des tests et examens, et évaluent ® (sitagliptine/metformine, MSD) Date of latest revision 10/2015 DIAB-1164775-0000 Semper Luxembourg - novembre 2016 RECHERCHE et prise de rendez-vous avec le laboratoire d’analyses médicales. En conclusion, l’IRC remet une fiche comprenant les résultats des mesures objectives (tension artérielle, impédancemétrie, anthropométrie). A ce moment-là, l’IRC proposera des conseils de prévention par rapport aux facteurs de risque modifiables détectés à l’aide du questionnaire. La fonction d’IRC requiert une connaissance et une rigueur scientifique et technique, il est le garant de la qualité et de la validité des données collectées auprès des participants. tous les aspects du rendez-vous: chronométrage de chaque test, technicité, respect de l’éthique. Le volontaire remplit une fiche d’appréciation en vue d’améliorer le déroulement du rendez-vous. Phase de recrutement Pendant cette phase, les IRC utilisent un logiciel spécifique et adapté pour assurer la bonne gestion et le suivi du recrutement des participants: envoi du courrier d’invitation, planification des rendez-vous infirmiers, suivi du courrier de résultats,… Les participants sont informés au préalable par courrier des objectifs de l’étude et du déroulement de leur participation. Afin de préserver l’anonymat de chaque participant, un numéro d’identification anonyme est attribué que l’IRC utilise sur tous les documents afférents. Dans un premier temps, le participant est invité à remplir un auto-questionnaire électronique ou en version papier. Lors du rendez-vous, l’IRC vérifie l’identité et les coordonnées de la personne, 38 présente l’étude et relit le consentement éclairé, point important du démarrage du rendez-vous. Le participant donne son accord en toute connaissance de cause en signant 2 exemplaires du formulaire de consentement, un exemplaire est remis au participant et le second est archivé au LIH, en accord avec la législation en vigueur. Les différents examens cliniques peuvent débuter. Le rendez-vous se réalise en 3 étapes: 1) Réception/Vérification de l’autoquestionnaire, tests de cognition, de mémoire, évaluation de l’autonomie, anamnèse des pathologies et traitements, prise de tension artérielle, questionnaire approfondi sur les habitudes alimentaires du participant. 2) Examens cliniques: anthropométrie (taille, poids, tour de taille/hanches/ cuisse, impédancemétrie), ECG, analyse de la rigidité artérielle. 3) Aptitude physique: finger tapping test, force de préhension, test d’équilibre, chair rising test, walking speed, step test, pose d’un accéléromètre, puis prélèvement de cheveux Les résultats biologiques (sang, urines), l’ECG ainsi que l’analyse de la rigidité artérielle sont traités par un médecin superviseur de l’étude: les résultats et l’avis médical seront transmis par courrier au participant et s’il le souhaite, à son médecin. Toutes les données recueillies par les IRC, notamment dans l’auto-questionnaire et le CRF, sont saisies dans une base de données de manière anonyme et seront utilisées pour l’analyse statistique à des fins de publications. Conclusion Cet article montre à quel point la fonction d’IRC requiert une connaissance et une rigueur scientifique et technique, l’IRC étant le garant de la qualité et de la validité des données collectées auprès des participants. Il est également nécessaire d’avoir des connaissances dans le domaine juridique, par rapport à la protection des données à caractère personnel. Cette formation spécifique s’ajoute à une expérience d’infirmière de terrain essentielle, qui lui permet d’assurer une prise en charge compétente de toutes les situations, dans un rôle attrayant, enrichissant et ne manquant pas de défis. n Références: (1) Jeanine Pommier, Jean-Pierre Deschamps. Les infirmières et la santé publique: évolution des missions et des formations. (2) Rosenblatt F. Quelle place pour l’infirmier en Santé Publique ? Obj Soins 1995; (34): 28-30. Pick A et al (2011) The role of the research nurse. Nursing Times; 107: online edition, 26 April. TAKING THE TREATMENT OF MULTIPLE MYELOMA TO THE NEXT LEVEL Indication: Darzalex® (daratumumab) as monotherapy is indicated for the treatment of adult patients with relapsed and refractory multiple myeloma, whose prior therapy included a proteasome inhibitor and an immunomodulatory agent and who have demonstrated disease progression on the last therapy.1 Months median overall survival2 31 %* Overall response rate2 83 %* Stable disease or better2 Darzalex represents a novel targeted mechanism of action: It is the first fully human, monoclonal antibody therapy targeting CD38 on the surface of multiple myeloma cells.1 Darzalex shows unprecedented efficacy in the registered indication of heavily pretreated patients, with a median of 5 prior lines of therapy and 87% of them refractory to an IMiD and PI.1,2 Darzalex is generally a well tolerated treatment option with a manageable safety profile.1,2 * Combined data of 2 single-arm studies: n=148. Primairy endpoints: Safety and ORR. Secondary endpoints, o.a.: Overall Survival, Progression-Free Survival, Clinical benefi t rate, duration of response1 Janssen-Cilag NV ©Janssen-Cilag NV – PHLUX/DAR/0616/0001 – vu/er Erik Present, Antwerpseweg 15-17, 2340 Beerse 20,1 * DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT : DARZALEX 20 mg/mL solution à diluer pour perfusion. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE : Chaque flacon de 5 mL contient 100 mg de daratumumab (20 mg de daratumumab par mL). Chaque flacon de 20 mL contient 400 mg de daratumumab (20 mg de daratumumab par mL). Daratumumab est un anticorps monoclonal humain de type IgG1κ dirigé contre l’antigène CD38, produit dans une lignée cellulaire de mammifère (ovaires de hamsters chinois [CHO]) à l’aide de la technologie de l’ADN recombinant. Excipients à effet notoire : Chaque flacon de 5 mL et de 20 mL de DARZALEX contient respectivement 0,4 mmol et 1,6 mmol (9,3 mg et 37,3 mg) de sodium. FORME PHARMACEUTIQUE : Solution à diluer pour perfusion. La solution est incolore à jaune. Indications thérapeutiques : DARZALEX, en monothérapie, est indiqué pour le traitement des patients adultes atteints d’un myélome multiple en rechute et réfractaire, pour lesquels les traitements antérieurs incluaient un inhibiteur du protéasome et un agent immunomodulateur et dont la maladie a progressé lors du dernier traitement. Posologie et mode d’administration : DARZALEX doit être administré par un professionnel de santé dans un environnement où l’ensemble des moyens de réanimation est disponible. Posologie : Une médication pré et post-perfusion doit être administrée afin de réduire le risque de réactions liées à la perfusion (RLP) de daratumumab. Voir ci-dessous « Médicaments concomitants recommandés », « Prise en charge des réactions liées à la perfusion ». Dose : La dose recommandée de DARZALEX est de 16 mg/kg de poids corporel, administrée en perfusion intraveineuse conformément au calendrier d’administration suivant : Tableau 1 : Calendrier d’administration de DARZALEX : Fréquence d’administration : Semaines. Hebdomadaire : Semaines 1 à 8 – Toutes les 2 semaines : Semaines 9 à 24 – Toutes les 4 semaines : A partir de la semaine 25 jusqu’à progression de la maladie. Après dilution, la perfusion de DARZALEX doit être administrée par voie intraveineuse en respectant le débit de perfusion initial adéquat, comme présenté dans le tableau 2 ci-dessous. Une augmentation progressive du débit de perfusion ne doit être envisagée que si la perfusion précédente de daratumumab a été bien tolérée, comme défini dans le tableau 2.Tableau 2 : Débits de perfusion pour l’administration de DARZALEX A : Volume de dilution – B : Débit de perfusion initial (première heure) – C : Paliers d’augmentation du débit de perfusion – D : Débit de perfusion maximal; Première perfusion : A : 1000 mL – B : 50 mL/ heure – C : 50 mL/heure toutes les heures – D : 200 mL/heure; Deuxième perfusiona : A : 500 mL – B : 50 mL/heure – C : 50 mL/heure toutes les heures – D : 200 mL/heure; Perfusions suivantesb : A : 500 mL – B : 100 mL/heure – C : 50 mL/heure toutes les heures – D : 200 mL/heure. a Un changement de schéma de perfusion ne doit être appliqué que si la première perfusion de DARZALEX a été bien tolérée, c’est-à-dire en l’absence de RLP de grade ≥ 1 au cours des 3 premières heures. b Un changement de schéma de perfusion ne doit être appliqué que si les 2 premières perfusions de DARZALEX ont été bien tolérées, c’est-à-dire en l’absence de RLP de grade ≥ 1 lors de l’utilisation d’un débit final de perfusion ≥ 100 mL/h. Prise en charge des réactions liées à la perfusion : Une prémédication doit être administrée avant le traitement par DARZALEX afin de réduire le risque de RLP. En cas de RLP, quel(le) qu’en soit le grade/sévérité, interrompre immédiatement la perfusion de DARZALEX et traiter les symptômes. La prise en charge des RLP pourra ensuite nécessiter une diminution du débit de perfusion ou une interruption du traitement par DARZALEX, comme indiqué ci-dessous. – Grade 1 – 2 (léger à modéré) : une fois l’état du patient stabilisé, la perfusion doit être reprise à un débit ne dépassant pas la moitié du débit avec lequel la RLP est survenue. Si le patient ne présente pas de nouveaux symptômes de RLP, l’augmentation du débit de perfusion peut être reprise en respectant les paliers et intervalles appropriés (tableau 2). – Grade 3 (sévère) : si la sévérité de la RLP diminue jusqu’à un grade 2 ou inférieur, la reprise de la perfusion peut être envisagée à un débit ne dépassant pas la moitié du débit avec lequel la RLP est survenue. Si le patient ne présente pas de nouveaux symptômes, l’augmentation du débit de perfusion peut être reprise en respectant les paliers et intervalles appropriés (tableau 2). La procédure ci-dessus doit être répétée en cas de réapparition de symptômes de grade 3. Arrêter définitivement le traitement par DARZALEX si le patient présente un symptôme lié à la perfusion de grade ≥ 3 lors de la perfusion suivante. – Grade 4 (pronostic vital engagé) : arrêter définitivement le traitement par DARZALEX. Oubli de dose(s) : Si une dose prévue de DARZALEX a été oubliée, la dose doit être administrée dès que possible et le calendrier d’administration doit être ajusté en conséquence, en maintenant l’intervalle sans traitement. Médicaments concomitants recommandés Prémédication : Afin de réduire le risque de RLP, une prémédication doit être administrée à tous les patients environ 1 heure avant chaque perfusion de DARZALEX, comme suit : – corticoïde par voie intraveineuse (100 mg de méthylprednisolone, ou dose équivalente d’un corticoïde à durée d’action intermédiaire ou prolongée), plus – antipyrétique par voie orale (650 à 1000 mg de paracétamol), plus – antihistaminique par voie orale ou intraveineuse (25 à 50 mg de diphénhydramine ou équivalent). Après la deuxième perfusion, la dose de corticoïde administrée par voie intraveineuse peut être réduite (60 mg de méthylprednisolone) à la discrétion du médecin. Médication post-perfusion : Afin de prévenir les réactions retardées liées à la perfusion, un corticoïde par voie orale (20 mg de méthylprednisolone ou dose équivalente d’un autre corticoïde selon les pratiques locales) doit être administré le premier et deuxième jour suivant chaque perfusion (en démarrant le lendemain de la perfusion). En complément, pour les patients ayant des antécédents de troubles pulmonaires obstructifs, l’utilisation de médicaments post-perfusion comprenant des bronchodilatateurs à courte et longue durée d’action, ainsi que des corticoïdes inhalés doit être envisagée. Après les quatre premières perfusions, si le patient n’a pas présenté de réaction majeure liée à la perfusion, la médication post-perfusion inhalée peut être interrompue à la discrétion du médecin. Prophylaxie de la réactivation du virus du zona : Une prophylaxie anti-virale doit être envisagée pour prévenir la réactivation du virus du zona. Populations particulières : Insuffisance rénale : Aucune étude spécifique n’a été réalisée avec daratumumab chez les patients atteints d’insuffisance rénale. D’après une analyse pharmacocinétique (PK) de population, aucun ajustement de dose n’est nécessaire chez les patients ayant une insuffisance rénale. Insuffisance hépatique : Aucune étude spécifique n’a été réalisée avec daratumumab chez les patients atteints d’insuffisance hépatique. D’après une analyse PK de population, aucun ajustement de dose n’est nécessaire chez les patients ayant une insuffisance hépatique légère (bilirubine totale comprise entre 1,0 et 1,5 fois la limite supérieure de la normale [LSN] ou taux d’aspartate amino-transferase [ASAT] > LSN). Daratumumab n’a pas été étudié chez les patients ayant une insuffisance hépatique modérée à sévère (bilirubine totale > 1,5 x LSN, quel que soit le taux d’ASAT). Par conséquent, aucune recommandation posologique ne peut être donnée pour ces populations de patients. Sujets âgés : Aucun ajustement posologique n’est jugé nécessaire. Population pédiatrique : La sécurité et l’efficacité de DARZALEX chez les enfants âgés de moins de 18 ans n’ont pas été établies. Aucune donnée n’est disponible. Mode d’administration : DARZALEX est destiné à l’utilisation par voie intraveineuse. Il est administré en perfusion intraveineuse après dilution dans une solution de chlorure de sodium injectable à 9 mg/mL (0,9 %). Contre-indications : Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients. Effets indésirables : Résumé du profil de sécurité : Les effets indésirables rapportés le plus fréquemment ont été les RLP (48%). Les autres effets indésirables rapportés fréquemment (≥ 20%) ont été fatigue (39%), pyrexie (21%), toux (21%), nausées (27%), dorsalgie (23%), infection des voies respiratoires Janssen-Cilag NV Darzalex 100 mg/5ml - Flacon 400 mg/20ml - Flacon Prix (ex-usine) TVA excl. 562,58 € 2.285,50 € supérieures (20%), anémie (27%), neutropénie (22%) et thrombopénie (20%). Liste tabulée des effets indésirables : Le tableau 3 résume les effets indésirables survenus chez les patients recevant DARZALEX. Les données reflètent l’exposition à DARZALEX dans trois essais cliniques poolés, en ouvert ayant inclus 156 patients avec un myélome multiple en rechute et réfractaire traités par DARZALEX à la dose de 16 mg/kg. La durée médiane de traitement par DARZALEX était de 3,3 mois, la durée la plus longue de traitement étant de 20 mois. Les fréquences sont définies comme suit : très fréquent (≥1/10), fréquent (≥1/100 à < 1/10), peu fréquent (≥1/1 000 à < 1/100), rare (≥1/10 000 à < 1/1 000) et très rare (< 1/10 000). Au sein de chaque catégorie de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre décroissant de gravité, le cas échéant. Tableau 3 : Effets indésirables chez les patients atteints de myélome multiple traités par DARZALEX à la dose de 16 mg/kg : Classe de Systèmes d’Organes : Fréquence (Tous grades) : Effet indésirable : Fréquence (%) A : Tous grades, B : Grade 3-4. Infections et infestations : Très fréquent : Pneumonie** : A : 11; B : 6*. Infection des voies respiratoires supérieures : A : 20; B : 1*. Nasopharyngite : A : 15; B : 0. Affections hématologiques et du système lymphatique : Très fréquent : Anémie : A : 27; B : 17*. Neutropénie : A : 22; B : 12. Thrombopénie : A : 20; B : 14. Fréquent : Lymphopénie : A : 6; B : 6. Troubles du métabolisme et de la nutrition : Très fréquent : Appétit diminué : A : 15; B : 1*. Affections du système nerveux : Très fréquent : Céphalées : A : 12; B : 1*. Affections vasculaires : Très fréquent : Hypertension : A : 10; B : 4*. Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales : Très fréquent : Toux : A : 21; B : 0. Congestion nasale : A : 17; B : 0. Dyspnée : A : 15; B : 1*. Affections gastro-intestinales : Très fréquent : Nausées : A : 27; B : 0. Diarrhée : A : 16; B : 1*. Constipation : A : 15; B : 0. Vomissements : A : 13; B : 0. Affections musculo-squelettiques et systémiques : Très fréquent : Dorsalgie : A : 23; B : 2*. Arthralgie : A : 17; B : 0. Extrémités douloureuses : A : 15; B : 1*. Douleur musculo-squelettique du thorax : A : 12; B : 1*. Troubles généraux et anomalies au site d’administration : Très fréquent : Fatigue : A : 39; B : 2*. Pyrexie : A : 21; B : 1*. Frissons : A : 10; B : 0. Lésions, intoxications et complications liées aux procédures : Très fréquent : Réaction liée à la perfusiona : A : 48; B : 3*. Réactions liées à la perfusion : Les réactions liées à la perfusion incluent mais ne se limitent pas aux multiples termes d’effets indésirables suivants : congestion nasale, toux, frissons, rhinite allergique, irritation de la gorge, dyspnée, nausées (tous ≥ 5%), bronchospasme (2,6%), hypertension (1,3%) et hypoxie (1,3%). Le délai médian d’apparition d’une réaction était de 1,5 heures (intervalle : 0,02 à 9,3 heures). Les durées médianes de perfusion pour la première, la seconde et les perfusions suivantes étaient respectivement de 7,0, 4,6 et 3,4 heures. Hémolyse : Il existe un risque théorique d’hémolyse. Une surveillance continue de ce signal de sécurité sera effectuée dans les études cliniques et avec les données de sécurité post-commercialisation. Déclaration des effets indésirables suspectés : La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via : Belgique : l’Agence fédérale des médicaments et des produits de santé (www.afmps.be). Luxembourg : Direction de la Santé – Division de la Pharmacie et des Médicaments. Villa Louvigny – Allée Marconi, L-2120 Luxembourg. Site internet : http ://www.ms.public.lu/fr/activites/pharmaciemedicament/index.html. Nature et contenu de l’emballage extérieur : 5 mL de solution à diluer dans un flacon en verre de type 1 muni d’une fermeture en élastomère et d’un opercule en aluminium constituant un bouchon amovible contenant 100 mg de daratumumab. Boîte de 1 flacon. 20 mL de solution à diluer dans un flacon en verre de type 1 muni d’une fermeture en élastomère et d’un opercule en aluminium constituant un bouchon amovible contenant 400 mg de daratumumab. Boîte de 1 flacon. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ : JanssenCilag International NV, Turnhoutseweg 30, B-2340 Beerse, Belgique. NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ : EU/1/16/1101/001; EU/1/16/1101/002. MODE DE DELIVRANCE : Médicament soumis à prescription médicale. DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE : 20/05/2016. Toute information complémentaire peut être obtenue sur demande. Références 1. Darzalex Summary of Product Characteristics 2. Usmani S, et al. Clinical efficacy of daratumumab monotherapy in patients with heavily pretreated relapsed or refractory multiple myeloma. Blood. 2016; 128: 37-44 Téléphone: 800 29 504 - E-mail: [email protected] - Internet: www.janssen.com/belgium ©Janssen-Cilag NV – PHLUX/DAR/0616/0001 – vu/er Erik Present, Antwerpseweg 15-17, 2340 Beerse ▼ Ce médicament fait l’objet d’une surveillance supplémentaire qui permettra l’identification rapide de nouvelles informations relatives à la sécurité. Les professionnels de la santé déclarent tout effet indésirable suspecté. Voir rubrique Effets indésirables pour les modalités de déclaration des effets indésirables. nutrition 41 Cueilleur-chasseur Diabète de type 2: le régime cueilleur-chasseur Qui dit diabète dit insulino-résistance. Et qui parle physiologie de l’insuline ne peut ignorer le rôle du tissu musculaire dans la régulation de la glycémie. Voici pourquoi nous abordons deux sujets rarement évoqués dans la prise en charge du diabète: l’intervention sur la masse musculaire et la place de la micronutrition. F ace à des paramètres biologiques perturbés, la première prescription à prévoir est celle de l’activité physique. En effet, l’essentiel des glucides (80%) est absorbé par les muscles après un repas. Bonne nouvelle: lorsque nous disposons d’une masse musculaire en bonne santé et en quantité, celle-ci aura besoin de plus de sucre et donc la glycémie va baisser, sans nécessité d’une production plus importante d’insuline. Un bénéfice immédiat puisque l’excès de production d’insuline s’accompagne d’une prise de poids, le glucose en excès étant forcé de se stocker dans les cellules sous forme de graisses. Avec en résultat une augmentation du tour de taille. Efficacité Une étude récente a démontré que des exercices d’aérobic augmentent la sensibilité à l’insuline de 20%. Quand on y ajoute des exercices de musculation, la sensibilité à l’insuline s’est améliorée jusqu’à 77% pour certaines personnes ! Et quand on évoque la santé musculaire, il faut aussi pouvoir la mesurer. D’où l’importance de recourir à des mesures de composition corporelle via l’impédancemétrie multi-fréquence, seule méthode validée scientifiquement. Il existe aujourd’hui des solutions portables très simples d’utilisation et peu coûteuses qui en feront d’ici peu un outil diagnostique en pratique de ville tout aussi indispensable que l’abaisse-langue, le tensiomètre ou le stéthoscope. C’est l’évidence: le diabétique doit mettre en mode mineur le recours aux aliments riches en amidon, comme en attestent de nombreuses études.(1,2,3,4) Il s’agit d’un régime de type «cueilleur-chasseur», sans produits céréaliers (pain, pizza, riz, pâtes), sans pommes de terre, mais avec une place prépondérante pour les légumes. Ces derniers sont intéressants à double titre : non seulement, ils réduisent la glycémie, mais en plus, ils limitent le stress oxydant et les risques liés à la glycation, processus dans lequel les molécules de protéines se lient aux sucres dans le corps, ce qui aboutit à des dysfonctionnements structurels dans les vaisseaux sanguins (athérome, sclérose vasculaire) et d’autres tissus. Les chercheurs de l’Université de Manchester, en Angleterre ont ainsi montré que l’ail sous toutes ses formes, peut contribuer à empêcher la glycation. Vous pouvez utiliser l’ail au quotidien dans votre cuisine ou le prendre en extrait ou encore acheter un extrait d’ail liquide, produit par un long processus d’extraction, créant un produit sans odeur et riche en composants actifs qui aide à stabiliser le niveau de sucre, et contribue à l’organe de la vue. Vous pouvez aussi, tout simplement, manger une à deux gousses d’ail cru hachées par jour, en supprimant le L’impédancemétrie multi-fréquence devrait être aussi répandue en pratique de vielle que l’abaisse-langue, le tensiomètre ou le stéthoscope. Semper Luxembourg - novembre 2016 nutrition germe pour améliorer la digestion. Parmi les légumes les plus intéressants, nous retiendrons en particulier le brocoli(5), la carotte, l’aubergine, le persil et la luzerne. A niveau des fruits, on peut recommander le citron et le kiwi. On l’a bien compris, il faudra lever le pied avec la consommation de sucres sous toutes ses formes. Et ce contrairement à ce que durant les 50 dernières années, bon nombre de recommandations nutritionnelles soutenues par les sociétés savantes ont voulu nous faire croire en faisant la chasse à tous crins des graisses et en les remplaçant par plus de céréales et de féculents. Résultat des courses : une augmentation de 700% de cas de diabète ! Restriction calorique Un autre aspect du régime alimentaire sera la restriction calorique. Des chercheurs de l’Université de Newcastle, au Royaume-Uni ont suivi récemment des diabétiques âgés en moyenne de 50 ans. Durant 8 semaines, les participants ont consommé seulement 600 calories (kcal) par jour, sans le moindre amidon. Résultats: la glycémie à jeun et après un repas est peu à peu redevenue normale et le pancréas a retrouvé ses capacités normales de production d’insuline. La totalité des symptômes a disparu durablement: 3 mois après la fin de la restriction alimentaire, 64% des participants ne présentaient toujours aucun symptôme de la maladie. Il s’agit là d’un niveau de calories très bas, mais on peut penser qu’un régime un peu moins restrictif aura les mêmes effets. Au rayon des boissons, le thé noir et le thé vert, les tisanes, ainsi que le café, car ils apportent des flavonoïdes antioxydants. Le vin rouge renferme des polyphénols qui ont le même mode d’action que les médicaments donnés dans le diabète pour contrô42 ler la glycémie. Les chercheurs qui ont fait cette découverte estiment qu’un petit verre de vin rouge quotidien serait aussi efficace qu’un médicament (la modération est indispensable, car trop d’alcool, au contraire, aggrave la maladie).(6) Micronutriments A côté des macronutriments, il faut également s’intéresser aux micronutriments qui ont tous fait leurs preuves en la matière. Il ne faut pas oublier que nombre d’entre eux sont en déficit ou en carence car leur métabolisme est perturbé. Des déficits en potassium, magnésium, zinc et chrome rendent le contrôle de la glycémie plus problématique. De plus, les diabétiques ont aussi des difficultés à utiliser la vitamine C parce que celle-ci et le sucre utilisent les mêmes transporteurs cellulaires. Il y a donc compétition. D’où le risque qu’un excès de sucre conduise à un déficit en vitamine C. Pour revenir au chrome, le métabolisme de celui-ci est souvent perturbé chez les diabétiques. Leur niveau de chrome plasmatique est de 33 à plus de 50% plus bas que celui de personnes en bonne santé. Des études montrent l’intérêt des suppléments de chrome pour améliorer la sensibilité à l’insuline dans le pré-diabète, le diabète(7), mais toutes ne sont pas positives. Les études positives ont souvent utilisé du picolinate de chrome à la dose minimum de 400 Ug/j pendant au moins deux mois. La L-carnitine diminue le niveau de sucre sanguin et le niveau de HbA1c, augmente la sensibilité à l’insuline(8), améliore les patients diabétiques atteints de neuropathies(9), et pourrait selon des travaux préliminaires prévenir certaines formes d’insuffisance cardiaque dans le diabète. Privilégiez la forme classique de L-carnitine à la forme acétylée. La forme classique étant moins chère et tout aussi efficace. Les doses de L-carnitine utilisées dans les études vont de 500 à 1000 mg/j. Les doses les plus élevées semblent efficaces dans les neuropathies. Le magnésium est particulièrement indiqué chez les patients souffrant de glycosurie, car ils en sont souvent carencés. Déjà un déficit en magnésium peut conforter une résistance à l’insuline(10). En supplémentation, prévoir 300 à 600mg/j d’un sel bien assimilé et toléré. La cannelle rendrait les cellules du foie ainsi que les cellules musculaires plus sensibles à l’insuline. Quand 30 personnes atteintes de diabète de type 2 ont commencé à ajouter une pincée dans leurs repas, leur glycémie et leur taux de cholestérol LDL ont baissé de 12 à 30% en seulement 40 jours, selon les chercheurs du Beltsville Human Nutrition Research Center (USA), un organisme dépendant du ministère de la Santé américain (USDA). Essayez d’ajouter une pincée de cette épice à votre petit-déjeuner, au déjeuner, et au dîner. Deux à quatre grammes par jour peuvent suffire. Les deux meilleures façons de profiter des bienfaits de la cannelle sont de la moudre dans votre moulin à café avec votre café, et de faire infuser des bâtons de cannelle dans votre théière. Enfin, il faut absolument évoquer la place d’une plante, la berbérine. Celle-ci pourrait être un candidat sérieux comme alternative à la metformine. Couramment utilisée en médecine chinoise et ayurvédique, la berbérine est un alcaloïde végétal puissant reconnu pour ses propriétés immunostimulantes, antifongiques, antibactériennes et ses facultés à réguler les troubles intestinaux. Mais depuis quelque temps, les recherches scientifiques ont rajouté une nouvelle corde à son arc traditionnel: le traitement du diabète de type 2. Plusieurs chercheurs américains et nutrition 43 chinois ont pu observer et conclure que la berbérine représente une solide alternative à la metformine dans le traitement du diabète de type 2(11): une étude récente synthétisant les résultats de 14 études d’intervention, dans lesquelles différents groupes de recherche avaient comparé l’efficacité de la berbérine à un placebo ou directement à la metformine, a conclu qu’elle agit de façon au moins égale sur la régulation du taux de sucre dans le sang(11). Quant à la réduction des lipides sanguins (cholestérol, triglycérides), la berbérine est plus performante(12) ! Affirmations confirmées par d’autres chercheurs, notamment dans le traitement du syndrome des ovaires polykystiques. En décembre 2012, le Natural Medicine Journal publiait une autre étude chinoise portant sur une centaine de femmes atteintes de ce syndrome: les résultats ont indiqué un réel bénéfice de la berbérine sur les taux de cholestérol, de triglycérides, d’androgènes et de testostérone, améliorant la santé et la fertilité des femmes malades(13). Une nouvelle fois, la berbérine bat son adversaire à plates coutures. n Références: (1) Lindeberg S. and al.: A Palaeolithic diet improves glucose tolerance more than a Mediterranean-like diet in individuals with ischaemic heart disease. Diabetologia. 2007Sep;50(9):1795807. Epub 2007 Jun 22. (2) Oesterdahl M. and al.: Effects of a short term intervention with a paleolithic diet in healthy volunteers. Eur J Clin Nutr. 2008 May;62(5):682-5. Epub 2007 May 16 (3) Jönsson T. and al.: Beneficial effects of a Paleolithic diet on cardiovascular risk factors in type 2 diabetes: a randomized cross-over pilot study. Cardiovasc Diabetol. 2009 Jul 16;8:35. (4) Frassetto L. A. and al.: Metabolic and physiologic improvements from consuming a paleolithic, hunter-gatherer type diet. EurJ Clin Nutr.2009 Aug;63(8):947-55. Epub 2009 Feb 11. (5) Z Bahadoran, P Mirmiran, F Hosseinpanah, M Hedayati, S Hosseinpour-Niazi and F Azizi; Broccoli sprouts reduce oxidative stress in type 2 diabetes: a randomized double blind clinical trial. European Journal of Clinical Nutrition, (11 May 2011) | doi:10.1038/ejcn.2011.59. (6) Zoechling A, Liebner F, Jungbauer A. Red wine: A source of potent ligands for peroxisome proliferator-activated receptor. Food Funct. 2011 Jan 11;2(1):28-38. Epub 2010 Nov 19. PubMed PMID: 21773583. (7) Racek J: Influence of Chromium-Enriched Yeast on Blood Glucose and Insulin Variables, Blood Lipids, and Markers of Oxidative Stress in Subjects with Type 2 Diabetes Mellitus. Biol Trace Elem Res. 2006 Mar; 109(3):215-230. (8) Mingrone G. Carnitine in type 2 diabetes. Ann NY Acad Sci. 2004 Nov;1033:99–107. Review. (9) Sima A: Acetyl-L-Carnitine Improves Pain, Nerve Regeneration, and Vibratory Perception in Patients With Chronic Diabetic Neuropathy. Diabetes Care 2005; 28:89-94. (10) Rodriguez-Moran M: Oral magnesium supplementation improves insulin sensitivity and metabolic control in type 2 diabetic subjects: a randomized double-blind controlled trial. Diabetes Care. 2003 Apr; 26(4):1147-52. (11) Hui Dong, Nan Wang, Li Zhao, and Fuer Lu. Berberine in the Treatment of Type 2 Diabetes Mellitus: A Systemic Review and Meta-Analysis. Evidence-Based Complementary and Alternative Medicine, vol. 2012. (12) Dong H, Zhao Y, Zhao L, Lu F. The effect of berberine on blood lipids: a systemic review and meta-analysis of randomized controlled trials. Planta Med. 2013 Apr; 79(6):437-46. (13) Wei W, Zhao H, Wang A, et al. A clinical study on the short-term effect of berberine in comparison to metformin on the metabolic characteristics of women with polycystic ovary syndrome. Eur J Endocrinol. 2012;166:99-105. Jean-Pierre Mans Chargé de cours au CERDEN Diplôme universitaire «Alimentation Santé & Micronutrition» Jean-Pierre Mans est également l’un des membres fondateurs du LINT asbl (Luxembourg Institute of Nutritherapy asbl), qui propose depuis un an à Luxembourg une formation en diététique et micronutrition ouverte aux médecins et aux pharmaciens, ainsi qu’à toute personne déjà diplômée en nutrition. Infos: www.lint.lu CARD-1177154-0001 Date of last revision: 05/2016 Semper Luxembourg - novembre 2016 3.8% and 2.0% in LUX-Lung 8, respectively. ILD-like adverse reactions were Giotrif® 28 x 20 mg: 2011,81 € ▼ This medicinal product is subject to additional monitoring. This will allow quick identification of new safety information. reported in 0.7% of afatinib treated patients. Bullous, blistering and exfoHealthcare professionals are asked to report any suspected adverse reactions. See section Undesirable effects for how to liative skin conditions have been reported including rare cases suggestive Giotrif® 28 x 30 mg: 2011,81 € report adverse reactions. NAME OF THE MEDICINAL PRODUCT GIOTRIF® 20 mg film-coated tablets GIOTRIF® 30 mg ® ® of Stevens Johnson syndrome although in these cases there were potential film-coated tablets GIOTRIF 40 mg film-coated tablets GIOTRIF 50 mg film-coated tablets QUALITATIVE AND QUAN® alternative aetiologies. Tabulated list of adverse reactions Table 2 summarises Giotrif 28 x 40 mg: 2011,81 € TITATIVE COMPOSITION - GIOTRIF 20 mg: One film-coated tablet contains 20 mg afatinib (as dimaleate). - GIOTRIF 30 the frequencies of ADRs from all NSCLC trials with daily GIOTRIF doses of Giotrif® 28 x 50 mg: 2011,81 € mg: One film-coated tablet contains 30 mg afatinib (as dimaleate). - GIOTRIF 40 mg: One film-coated tablet contains 40 40 mg or 50 mg as monotherapy. The following terms are used to rank the mg afatinib (as dimaleate). - GIOTRIF 50 mg: One film-coated tablet contains 50 mg afatinib (as dimaleate). PHARMACEUADRs by frequency: very common (≥1/10); common (≥1/100 to <1/10); uncommon (≥1/1,000 to <1/100); rare (≥1/10,000 to TICAL FORM Film-coated tablet (tablet). - GIOTRIF 20 mg: White to yellowish, round, biconvex and bevel-edged film-coated <1/1,000); very rare (<1/10,000). Within each frequency grouping, adverse reactions are presented in order of decreasing tablet debossed with the code “T20” on one side and the Boehringer Ingelheim company logo on the other. - GIOTRIF 30 seriousness. Table 2: Summary of ADRs per frequency category Body System; Very common (≥1/10); Common (≥1/100 mg: Dark blue, round, biconvex and bevel-edged film-coated tablet debossed with the code “T30” on one side and the to <1/10); Uncommon (≥1/1,000 to < 1/100) Infections and infestations; Paronychia1; Cystitis; Metabolism and nutrition Boehringer Ingelheim company logo on the other. - GIOTRIF 40 mg: Light blue, round, biconvex and bevel-edged filmdisorders; Decreased appetite; Dehydration Hypokalaemia; Nervous system disorders; Dysgeusia; Eye disorders; Conjunccoated tablet debossed with the code “T40” on one side and the Boehringer Ingelheim company logo on the other. - GIOTRIF tivitis Dry eye; Keratitis Respiratory, thoracic and mediastinal disorders; Epistaxis; Rhinorrhoea; Interstitial lung disease 50 mg: Dark blue, oval, biconvex film-coated tablet debossed with the code “T50” on one side and the Boehringer Gastrointestinal disorders; Diarrhoea Stomatitis2 Nausea Vomiting; Dyspepsia Cheilitis; Pancreatitis Hepatobiliary disorders; Ingelheim company logo on the other. THERAPEUTIC INDICATIONS GIOTRIF as monotherapy is indicated for the Alanine aminotransferase increased Aspartate aminotransferase increased; Skin and subcutaneous tissue disorders; Rash3 treatment of • Epidermal Growth Factor Receptor (EGFR) TKI-naïve adult patients with locally advanced or metastatic Dermatitis acneiform4 Pruritus5 non-small cell lung cancer (NSCLC) Dry skin6; Palmar-plantar erythrowith activating EGFR mutation(s); dysaesthesia syndrome; Mus• locally advanced or metastatic culoskeletal and connective NSCLC of squamous histology tissue disorders; Muscle spasms; progressing on or after platiRenal and urinary disorders; num-based chemotherapy. Renal impairment/ Renal failure; POSOLOGY AND METHOD General disorders and adminOF ADMINISTRATION Treatment istration site conditions; Pyrexia; with GIOTRIF should be initiated Investigations; Weight decreased. and supervised by a physician 1 Includes Paronychia, Nail experienced in the use of antiinfection, Nail bed infection / 2 cancer therapies. EGFR mutation Includes Stomatitis, Aphthous status should be established stomatitis, Mucosal inflammation, prior to initiation of GIOTRIF Mouth ulceration, Oral mucosa therapy. Posology The recomerosion, Mucosal erosion, Mucosal mended dose is 40 mg once ulceration / 3 Includes group of daily. This medicinal product rash preferred terms / 4 Includes should be taken without food. Acne, Acne pustular, Dermatitis Food should not be consumed acneiform / 5 Includes Pruritus, for at least 3 hours before and Pruritus generalised / 6 Includes at least 1 hour after taking this Dry skin, Skin chapped Descripmedicinal product. GIOTRIF tion of selected adverse reactions treatment should be continued Very common ADRs in GIOTRIF until disease progression or until treated patients occurring in at no longer tolerated by the patient least 10% of patients in trial LUX (see Table 1 below). Dose escaLung 3 are summarised by lation A dose escalation to a National Cancer Institute-Commaximum of 50 mg/day may be mon Toxicity Criteria (NCI CTC) considered in patients who Grade in Table 3. Table 3: Very tolerate a 40 mg/day starting common ADRs in trial LUX Lung dose (i.e. absence of diarrhoea, 3 GIOTRIF (40 mg/day) N=229; skin rash, stomatitis, and other Pemetrexed/ Cisplatin N=111; adverse reactions with CTCAE 1 NCI-CTC Grade; Any Grade; 3; Grade > 1) in the first cycle of 4; Any Grade; 3; 4; MedDRA treatment (21 days for EGFR Preferred Term; %; %; %; %; %; mutation positive NSCLC and %; Infections and infestations; 28 days for squamous NSCLC). Paronychia1; 57.6; 11.4; 0; 0; 0; The dose should not be escalated 0; Metabolism and nutrition in any patients with a prior dose disorders; Decreased appetite; reduction. The maximum daily 20.5; 3.1; 0; 53.2; 2.7; 0; Respidose is 50 mg. Dose adjustment ratory, thoracic and mediastinal for adverse reactions Symptomdisorders; Epistaxis ; 13.1; 0; 0; atic adverse reactions (e.g. severe/ 0.9; 0.9; 0; Gastrointestinal dispersistent diarrhoea or skin orders; Diarrhoea ; 95.2; 14.4; related adverse reactions) may 0; 15.3; 0; 0; Stomatitis2 ; 69.9; be successfully managed by 8.3; 0.4; 13.5; 0.9; 0; Cheilitis; treatment interruption and dose 12.2; 0; 0; 0.9; 0; 0; Skin and reductions or treatment disconsubcutaneous tissue disorders; tinuation of GIOTRIF as outlined Rash3 ; 70.3; 14; 0; 6.3; 0; 0; in Table 1 (see section UndesirDermatitis acneiform4; 34.9; 2.6; able effects). Table 1: Dose 0; 0; 0; 0; Dry skin5; 29.7; 0.4; 0; adjustment information for a 1.8; 0; 0; Pruritus6 ; 19.2; 0.4; 0; adverse reactions CTCAE 0.9; 0; 0; Investigations; Weight Adverse reactions; Recomdecreased; 10.5; 0; 0; 9.0; 0 ; 0; mended dosing Grade 1 or 1 Includes Paronychia, Nail Grade 2; No interruption b; No infection, Nail bed infection / 2 dose adjustment Grade 2 (proc Includes Stomatitis, Aphthous longed or intolerable) or Grade b stomatitis, Mucosal inflammation, > 3; Interrupt until Grade 0/1 ; Mouth ulceration, Oral mucosa Resume with dose reduction by erosion, Mucosal erosion, Mucosal 10 mg decrements d a NCI ulceration / 3 Includes group of Common Terminology Criteria b rash preferred terms / 4 Includes for Adverse Events / In case Acne, Acne pustular, Dermatitis of diarrhoea, anti-diarrhoeal acneiform / 5 Includes Dry skin, medicinal products (e.g. loperSkin chapped / 6 Includes Pruamide) should be taken immeritus, Pruritus generalised. Liver diately and continued for perfunction test abnormalities Liver sistent diarrhoea until loose c function test abnormalities bowel movements cease. / > (including elevated ALT and 48 hours of diarrhoea and/or > AST) were observed in patients 7 days of rash / d If patient cannot receiving GIOTRIF 40 mg. These tolerate 20 mg/day, permanent elevations were mainly transient discontinuation of GIOTRIF and did not lead to discontinshould be considered. Interstiuation. Grade 2 (> 2.5 to 5.0 tial Lung Disease (ILD) should times upper limit of normal be considered if a patient devel(ULN)) ALT elevations occurred ops acute or worsening of in < 8% of patients treated with respiratory symptoms in which this medicinal product. Grade case treatment should be inter3 (> 5.0 to 20.0 times ULN) elerupted pending evaluation. If vations occurred in <4% of ILD is diagnosed, GIOTRIF should patients treated with GIOTRIF. be discontinued and appropriReporting of suspected adverse ate treatment initiated as necreactions Reporting suspected essary. Missed dose If a dose is adverse reactions after authorimissed, it should be taken within sation of the medicinal product the same day as soon as the is important. It allows continued patient remembers. However, monitoring of the benefit/risk if the next scheduled dose is balance of the medicinal product. due within 8 hours then the Healthcare professionals are missed dose must be skipped. asked to report any suspected Use of P glycoprotein (P gp) adverse reactions via - Belgium: inhibitors If P gp inhibitors need Agence fédérale des médicato be taken, they should be ments et des produits de santé administered using staggered / Federaal agentschap voor dosing, i.e. the P gp inhibitor geneesmiddelen en gezonddose should be taken as far heidsproducten. Website: www. apart in time as possible from afmps.be / e-mail: adversedrugthe GIOTRIF dose. This means [email protected] preferably 6 hours (for P gp Luxemburg: Direction de la inhibitors dosed twice daily) or Santé – Division de la Pharma12 hours (for P gp inhibitors cie et des Médicaments Website: dosed once daily) apart from GIOTRIF® as monotherapy is indicated for the treatment of Epidermal Growth Factor http://www.ms.public.lu/fr/ GIOTRIF. Patients with renal Receptor (EGFR) TKI-naïve adult patients with locally advanced or metastatic non-small cell activites/pharmacie-medicament/ impairment The safety, pharmalung cancer (NSCLC) with activating EGFR mutation(s) and locally advanced or metastatic index.html Description of selected cokinetics and efficacy of this NSCLC of squamous histology progressing on or after platinumbased chemotherapy. adverse reactions Very common medicinal product have not been ADRs in GIOTRIF treated patients studied in a dedicated trial in occurring in at least 10% of patients with renal impairment. 1. Park et al. Lancet Oncol 2016, published Online April 12, 2016 patients in trial LUX-Lung 8 are Adjustments to the starting dose http://dx.doi.org/10.1016/S1470-2045(16)30033-X summarised by National Cancer are not necessary in patients 2. GIOTRIF SmPC Institute-Common Toxicity Criwith mild or moderate renal teria (NCI CTC) Grade in Table impairment. Treatment in patients 4. Table 4: Very common ADRs with severely impaired renal in trial LUX Lung 8* GIOTRIF function (< 30 mL/min creatinine (40 mg/day) N=392; erlotinib clearance) is not recommended. N=395; NCI-CTC Grade; Any Patients with hepatic impairment Grade; 3; 4; Any Grade; 3; 4 Exposure to afatinib is not sigMedDRA Preferred Term; %; %; nificantly changed in patients %; %; %; % Infections and infeswith mild (Child Pugh A) or tations; Paronychia1; 11.0; 0.5; 0; 5.1; 0.3; 0 Metabolism and nutrition disorders; Decreased appetite; 24.7; 3.1; 0; 26.1; 2.0; moderate (Child Pugh B) hepatic impairment. Adjustments to the starting dose are not necessary in patients with mild or 0 Gastrointestinal disorders; Diarrhoea ; 74.7; 9.9; 0.8; 41.3; 3.0; 0.3 Stomatitis2 ; 30.1; 4.1; 0; 10.6; 0.5; 0 Nausea; 20.7; 1.5; 0; moderate hepatic impairment. This medicinal product has not been studied in patients with severe (Child Pugh C) hepatic 3 16.2; 1.0; 0.3 Skin and subcutaneous tissue disorders; Rash ; 60.7; 5.4; 0; 56.7; 8.1; 0 Dermatitis acneiform4; 14.0; 1.3; 0; 18.0; impairment. Treatment in this population is not recommended. Paediatric population There is no relevant use of GIOTRIF 2.5; 0. * Reporting the frequency of patients with all causality AEs / 1 Includes Paronychia, Nail infection, Nail bed infection in the paediatric population in the indication of NSCLC. Therefore, treatment of children or adolescents with this medicinal / 2 Includes Stomatitis, Aphthous stomatitis, Mucosal inflammation, Mouth ulceration, Oral mucosa erosion, Mucosal erosion, product is not recommended. Method of administration This medicinal product is for oral use. The tablets should be Mucosal ulceration / 3 Includes group of rash preferred terms / 4 Includes Acne, Acne pustular, Dermatitis acneiform. Liver swallowed whole with water. If swallowing of whole tablets is not possible, these can be dispersed in approximately 100 ml function test abnormalities Liver function test abnormalities (including elevated ALT and AST) were observed in patients of noncarbonated drinking water. No other liquids should be used. The tablet should be dropped into the water without receiving GIOTRIF 40 mg. These elevations were mainly transient and did not lead to discontinuation. Grade 2 ALT elevacrushing it, and stirred occasionally for up to 15 min until it is broken up into very small particles. The dispersion should be tions occurred in 1% and Grade 3 elevations occurred in 0.8% of patients treated with GIOTRIF. GENERAL CLASSIFICATION consumed immediately. The glass should be rinsed with approximately 100 ml of water which should also be consumed. FOR SUPPLY Medicinal product subject to medical prescription. MARKETING AUTHORISATION HOLDER Boehringer The dispersion can also be administered through a gastric tube. CONTRAINDICATIONS Hypersensitivity to afatinib or to Ingelheim International GmbH Binger Strasse 173 D-55216 Ingelheim am Rhein Germany any of the excipients listed in section 6.1 of the Summary of Product Characteristics. UNDESIRABLE EFFECTS Summary MARKETING AUTHORISATION NUMBER(S) - GIOTRIF 20 mg (28 x 1 tab): of the safety profile The types of adverse reactions (ADRs) were generally associated with the EGFR inhibitory mode of EU/1/13/879/003 - GIOTRIF 30 mg (28 x 1 tab): EU/1/13/879/006 - GIOTRIF 40 mg (28 action of afatinib. The summary of all ADRs is shown in Table 2. The most frequent ADRs were diarrhoea and skin related x 1 tab): EU/1/13/879/009 - GIOTRIF 50 mg (28 x 1 tab): EU/1/13/879/012 DATE OF adverse events as well as stomatitis and paronychia (see also Table 3 and 4). Overall, dose reduction (see section “Posology REVISION OF THE TEXT 03.2016 LOCAL REPRESENTATIVE Boehringer Ingelheim and method of administration”) led to a lower frequency of common adverse reactions. In patients treated with once daily Avenue Ariane 16 1200 Brussels Responsible Editor: SCS Boehringer Ingelheim Comm.V, GIOTRIF 40 mg, dose reductions due to ADRs occurred in 57% of the patients in the LUX-Lung 3 trial and in 25% of the Avenue Ariane 16, 1200 Brussels BE/GIO-161124 05/2016 patients in the LUX-Lung 8 trial. Discontinuation due to ADRs diarrhoea and rash/acne was 1.3% and 0% in LUX-Lung 3 and Your first choice in 1st line EGFR M+? GIOTRIF® Lux-Lung 7 provides additional evidence potentially important for clinical decision making in this patient population Receive your free copy of the reprint on www.thelancet.com or by using this QR-Code. DOSSIER 45 DOSSIER Oncologie Cancer du sein métastatique hormonodépendant: quand MONALEESA nous sourit... 46 Cancer du poumon: «un peu d’immunothérapie»… 48 Cancer du côlon: mieux vaut être à gauche… 47 Cancer de l’ovaire: le bénéfice de la biologie moléculaire 48 Et sur d’autres fronts… Cancers tête et cou, du rein, urothéliaux métastatiques 49 Cancer du sein: l’heure est à la réflexion... 50 P ost - E u ropean S ociet y for M edical O ncolog y - B el u x N am u r , 2 2 octobre 2 0 1 6 Immunothérapie et thérapies ciblées à l’honneur… Le post-ESMO meeting en est à sa 3 ème édition. Les Drs Joëlle Collignon (CHU Liège) et Caroline Duhem (CHL Luxembourg) qui l’organisent conjointement avec l’aide de quelques oncologues luxembourgeois et belges, relèvent depuis 3 ans, le défi de présenter en une matinée, la quintessence des résultats du congrès de l’European Society for Medical Oncology. Cette édition 2016 suivie par près de 21.000 participants venus de 140 pays, aura été celle des superlatifs et des satisfecit à l’adresse de l’immunothérapie et des thérapies ciblées évaluées dans une série d’études dont les résultats devraient demain influencer la pratique quotidienne. On retiendra entre autres le bénéfice des «checkpoints inhibitors» dans le mélanome, le cancer bronchique non à petites cellules et les tumeurs neuro-endocrines, l’arrivée des inhibiteurs de CDK4/6 dans le cancer du sein et des inhibiteurs de PARP dans le cancer de l’ovaire de haut grade, le succès des ITK dans le carcinome rénal et la liste peut encore s’allonger… A souligner que sur la bonne centaine de participants à ce post-ESMO, près d’un tiers était présent à Copenhague, un signe de la richesse de cet ESMO 2016, de la difficulté de tout suivre et du besoin de synthèses claires et de «take home messages»… Dr Claude Biéva Semper Luxembourg - novembre 2016 DOSSIER Cancer du sein métastatique hormono-dépendant Quand MONALEESA nous sourit... (Dr Caroline Duhem, CHL Luxembourg) Dans le cancer du sein, la recherche ne faiblit pas. Tout a commencé dans les années 70-80 avec la découverte du rôle des récepteurs d’œstrogènes et le tamoxifène, ensuite les inhibiteurs de l’aromatase dans les années 80-90, le fulvestran en 2000, l’évérolimus en 2010 et aujourd’hui cette nouvelle classe des inhibiteurs de CDK4/6 baptisés les -ciclib. Dans l’étude MONALEESA, le ribociclib est associé à une hormonothérapie (létrozole ou fulvestran) et les résultats sont tels que ce produit pourrait bien dès demain être en première ligne de traitement du cancer du sein métastatique hormono-dépendant. L a majorité des cancers du sein (70%) expriment les récepteurs hormonaux et répondent de ce fait à une hormonothérapie de première ligne. Mais tôt ou tard, des résistances vont apparaître, partiellement dues à un dysfonctionnement de la voie cycline D-kinases dépendante des cyclines 4/6. Ces kinases sont importantes car elles contrôlent le passage de la phase G1 à la phase S de synthèse de l’ADN dans le cycle cellulaire. Dans un processus tumoral, et notamment dans les cancers du sein luminaux, cette voie est dérégulée soit par une amplification de gènes codant pour les cyclines, soit par une surexpression simple des cyclines soit encore par une perte de fonction des inhibiteurs endogènes de CDK4/6. D’où l’idée d’inhiber les CDK4/6 dans l’espoir de contrer le mécanisme de résistance dans les cancers du sein métastatiques ER+. Aujourd’hui, trois inhibiteurs sont disponibles, le palbociclib, le ribociclib et l’abémaciclib. Efficaces en association L’efficacité a d’abord été évaluée en monothérapie, avec des résultats miti gés, ensuite en association avec le létrozole ou le fulvestran avec des résultats beaucoup plus convaincants. Dans l’étude PALOMA-1, comparant le palbociclib + létrozole vs le létrozole seul en 1ère ligne métastatique chez 165 patientes ménopausées avec un can46 cer du sein ER+, l’association double la survie sans progression (PFS) 20,2 vs 10,2 mois, HR = 0,488, p = 0,0004) mais n’a pas d’impact sur la survie globale avec un suivi médian de 29 mois. Dans PALOMA-2, une phase III avec le même design, la PFS passe de 14,5 mois à 24,8 mois sous association (HR = 0,58, p < 0,0001). L’effet indésirable le plus fréquent est une neutropénie de grade 3-4 (66% sous association vs 1% sous létrozole). Dans PALOMA-3, l’association palbociclib + fulvestran allonge la PFS (9,2 mois vs 3,8 mois, HR = 0,42, p < 0,001) chez 521 patientes avec un cancer du sein ER+ en progression sous hormonothérapie. Le bénéfice est conservé quel que soit le site métastatique (viscéral ou non). MONALEESA-2 Les organisateurs de l’ESMO 2016 avaient réservé une place en session présidentielle à MONALEESA-21, un signe de l’intérêt. Cette phase III a comparé chez 668 femmes post-ménopausées avec un cancer du sein avancé (HR+/ HER2-), l’efficacité du couple ribociclib + létrozole vs létrozole seul. Les résultats montrent une augmentation de la PFS dans le groupe ribociclib (HR = 0,55) et du taux de réponse (41% vs 26%). Le bénéfice est indépendant de l’âge des patientes, du score ECOG, du site métastatique (poumon ou foie) ou de la prise antérieure de tamoxifène. Un point à souligner est que les courbes de survie divergent déjà après 3 à 4 mois. Sur le plan des effets secondaires, on retrouve les neutropénies de grades 3-4, des leucocytopénies, des anémies, des lymphopénies amenant à considérer une réduction de la dose de ribociclib de 600 à 400 mg. Sur cette base, le ribociclib a obtenu un statut «FDA Breakthrough» en association avec le létrozole. Les études en cours MONALEESA-3 (ribociclib + fulvestran) et MONALEESA-7 (ribociclib + le tamoxifène + goséréline) sont attendues avec impatience. Quel positionnement ? Nous disposons aujourd’hui d’une nouvelle option thérapeutique avec ces inhibiteurs de CDK4/6 (niveau IA d’évidence), avec pour atouts, l’amélioration de la PFS, quel que soit le sousgroupe de patientes, et de la qualité de vie. En revanche, nous ne disposons pas de données pour la survie globale et les effets secondaires d’ordre hématologique peuvent être difficiles à gérer. Dès lors, faut-il les positionner en 1ère, 2ème ou 3ème ligne ? Une solution proposée (Schmit P.) est de tenir compte du niveau de risque défini par l’activité de la maladie et la probabilité de réponse pour réserver l’association inhibiteurs de CDK4/6 + hormonothérapie aux cancers de risque intermédiaire, en conservant l’option chimiothérapie pour les hauts risques. n Réf. 1.Hortobagyi GN, et al. N Engl J Med. 2016 Oct 7. [Epub ahead of print] et ESMO 2016 DOSSIER 47 Cancer du côlon Mieux vaut être à gauche… (Dr J. Collignon, CHU Liège) On pourrait croire que décidément la politique se mêle de tout… Mais en l’occurrence, il ne s’agit «que» d’une distinction anatomique qui peut être lourde de conséquences. L’étude présentée à l’ESMO et relayée dans le JAMA Oncology 1 montre sur un peu plus de 1,4 million de patients atteints d’un cancer du côlon, qu’une tumeur primitive localisée dans le côlon gauche est associée à un moindre risque de décès qu’une tumeur localisée dans le côlon droit. Cette réduction de la mortalité est indépendante du stade tumoral, de la prise ou non d’une chimiothérapie adjuvante ou de l’année de l’étude… L es auteurs ont analysé les résultats d’une revue systématique et d’une méta-analyse de 66 études et plus de 1,4 million patients avec un cancer du côlon, recrutés à partir de bases de données (PubMed, Embase, Cochrane Library…) entre 1995 et 2016. L’objectif primaire était de voir si la localisation de la tumeur est un facteur pronostique important de survie globale et dans quelle mesure cette localisation peut influencer le choix thérapeutique entre chimiothérapie adjuvante ou palliative. Des études antérieures ont déjà montré que la localisation de la tumeur peut influencer le pronostic. Les présentations cliniques sont différentes et d’un point de vue moléculaire, le cancer gauche et le cancer droit sont deux entités distinctes, avec un cancer droit associé aux mutations Kras et BRAF et un micro-RNA 31, alors que le cancer gauche est plutôt associé au P53, NRAS, et micro-RNA 146A. La localisation de la tumeur primitive semble influencer le pronostic: dans l’essai de phase III NO147 (schéma folfox vs folfox + cétuximab), le cancer gauche est associé à une meilleure PFS que le cancer droit. Une meilleure survie à gauche du risque de décès, indépendamment du stade du cancer, du grade, de la prise ou non d’une chimiothérapie adjuvante (HR = 0,82, p < 0,001). Une analyse plus approfondie montre que le nombre de patients inclus dans l’étude peut jouer sur les résultats, avec un effet moins important dans les petites études <880 patients (HR = 0,70). La qualité de l’étude n’entre pas en ligne de compte avec des HR comparables. Le stade du cancer semble aussi jouer un rôle. Une étude vient de montrer qu’en incluant seulement des patients avec une maladie en stade 4 comparés à des patients avec une maladie en stade 1 à 3, la mortalité est significativement réduite en cas de localisation gauche. Anatomie et biologie moléculaire Pour le Dr Collignon, «il faut se garder d’attribuer juste une différence anatomique à ces données». Les côlons gauche et droit diffèrent sur les plans embryologiques, bactériologiques et surtout moléculaires. Ces différences moléculaires peuvent à elles seules expliquer des réponses différentes… n Les résultats montrent qu’une localisation à gauche de la tumeur primitive est associée à une réduction de 18% Réf. 1.Petrelli F, et al. JAMA Oncol on line; octobre 27, 2016 Responsible editor: Luc Van Driessche BL-P-003-1215-120419 creation date December 7, 2015 Semper Luxembourg - novembre 2016 DOSSIER Cancer de l’ovaire Le bénéfice de la biologie moléculaire (Dr C. Gennigens, CHU Liège) Après le cancer du poumon, le mélanome et bien d’autres tumeurs solides, la biologie moléculaire fait son entrée dans le cancer de l’ovaire avec les inhibiteurs de PARP. Une double question se pose: quid du screening génétique des patientes et du positionnement de ces produits ? L a biologie moléculaire est à la base d’avancées significatives dans le traitement du cancer de l’ovaire. En 1ère ligne, les anti-PARP (inhibiteurs de la poly-adénosine diphosphate-ribose polymérase), avec dans l’étude AGO OVAR-16, un gain en PFS de 5,6 mois sous pazopanib en association avec le carboplatine et le paclitaxel, mais par contre sans bénéfice en survie globale. Le rationnel de l’introduction des inhibiteurs de PARP est la bonne activité démontrée chez les patientes porteuses de mutations germinales BRCA, mais aussi en l’absence de mutations avec un taux de réponse de l’ordre de 25%. Un autre inhibiteur, l’olaparib en maintenance dans les cancers de l’ovaire platino-sensibles en rechute avec mutation du gène BRCA-1 ou BRCA-2, apporte un gain en PFS de 7 mois (HR = 0,18, p < 0,00001) mais toujours sans effet sur la survie globale. Une PFS multipliée par 4 Aujourd’hui, les données se confirment avec les résultats de l’étude1 ENGOTOV 16/NOVA en session présidentielle. L’essai randomisé inclut plus de 500 patientes avec un cancer de l’ovaire séreux de haut grade en rechute, traitées soit par niraparib ou placebo. Le taux médian de PFS est nettement amélioré par rapport au placebo (21 mois vs 5,5, p< 0,001), avec un bénéfice accru chez les patientes présentant une mutation germinale du gène BRCA (HR = 0,27). Le point à souligner est que ce Cancer du poumon «Un peu d’immunothérapie»…. (Pr Guy Berchem, CHL Luxembourg). La phrase est du Pr Guy Berchem et elle a de quoi faire sourire. Dans le traitement du cancer du poumon dans sa forme non à petites cellules (NSCLC), on ne parle que de l’immunothérapie. C’est aussi le royaume des mutations EGFR, Kras, translocation de ALK, sans lesquelles cet article n’aurait jamais été écrit…. C omme dans d’autres tumeurs solides, l’entrée en scène de la biologie moléculaire a bouleversé le pronostic du cancer du poumon non à petites cellules (NSCLC). Voici une décennie, la chimiothérapie ne permettait qu’à moins de 15% des patients en stade 3 (5% en stade 4) de survivre plus de 5 ans, justifiant lar- 48 gement la recherche d’autres options, basées dans un premier temps sur la découverte des mutations accessibles par des thérapies ciblées. Une route sinueuse… Le premier tournant a été l’arrivée des inhibiteurs de EGFR (Epidermal Growth Factor Receptor), une classe bénéfice s’observe aussi en l’absence de mutation germinale de BRCA, pour les mutations BRCA somatiques et d’autres mutations affectant les gènes de la réparation de l’ADN. Les questions…. Le niraparib entre dans le traitement du cancer de l’ovaire mais il reste de nombreuses questions à résoudre. La première est le positionnement des inhibiteurs de PARP chez les patientes avec un cancer de l’ovaire qui rechute. La deuxième est de savoir jusqu’à quel point il faut pratiquer un screening génétique chez ces patientes puisqu’il apparaît que le testing de BRCA peut être un élément déterminant de la prescription d’un inhibiteur de PARP. La recommandation serait de pratiquer un dépistage intensif chez les femmes à risque, c’est-à-dire avec des antécédents familiaux BRCA +. Une autre possibilité est de rechercher la mutation dans la tumeur comme réalisée dans l’étude PAOLA, qui montre une bonne corrélation entre le résultat germinal et le résultat dans la tumeur. n Réf. 1.Mirza MR, et al. ESMO 2016 et NEJM 2016 oct 7 développée après avoir compris que 40 à 80% des cancers NSCLC surexpriment l’oncogène EGFR. La classe comprend l’erlotinib, le gefitinib et l’afatinib. Dans l’étude LUX-LUNG 7, l’afatinib, une 2ème génération est comparée au géfitinib, une première génération, chez des patients avec un NSCLC muté EGFR, avec pour résultat une médiane de survie sans progression meilleure pour l’afatinib (11 mois versus 10,9 mois, HR = 0,74), avec pour la survie globale, une légère tendance en faveur de l’afatinib si l’on regarde les résultats par les mutations EGFR (Del 19 et L858R). Le deuxième tournant est l’évaluation de la mutation Kras avec le sélumétinib, un inhibiteur oral de MEK1/2 associé au docétaxel en deuxième ligne chez des patients présentant un NSCLC avancé, DOSSIER 49 Kras muté. Malheureusement l’étude se solde par des résultats non significatifs, tant en termes de survie sans progression que de survie globale. Enfin, le 3ème tournant est l’arrivée des inhibiteurs d’ALK, avec le crizotinib en 1ère ligne de traitement des NSCLC ALK+. Plusieurs autres inhibiteurs arrivent, dont le ceritinib testé en 2ème ligne vs chimiothérapie chez des patients avec un NSCLC, fortement pré-traités. La PFS est quasiment multipliée par 4 (5,4 mois versus 1,6, p < 0,001, HR = 0,49) mais au prix d’une toxicité très supérieure à celle de la chimiothérapie. La ligne droite et l’arrêt de l’étude And last but not least, il est impossible de conclure un rapport sur le NSCLC sans évoquer l’immunothérapie. On retiendra l’étude1 de phase III KEYNOTE-024 comparant le pembrolizumab à une chimiothérapie à base de sels de platine dans une 1ère ligne de traitement de patients avec un NSCLC avancé et une surexpression de PD-L1 > 50% (un quart des patients sur base d’un recrutement de 2.000). Les résultats montrent un effet spectaculaire sur la PFS avec une médiane de 10,3 mois en faveur du pembrolizumab vs 6 mois sous chimiothérapie (HR = 0,5). La survie globale à 12 mois atteint 70% sous pembrolizumab vs 54% sous chimiothérapie. La différence est aussi importante en termes de taux de réponse (45% sous pembrolizumab versus 28% sous chimiothérapie). On note plus d’effets secondaires sous chimiothérapie que sous pembrolizumab pour les grades 3-4. Sur cette base, le pembrolizumab pourrait devenir un nouveau standard de traitement de 1ère ligne chez les patients avec un NSCLC avancé surexprimant PD-L1. Il reste à déterminer la position du pembrolizumab en cas de surexpression < 50%, situation dans laquelle la chimiothérapie pourrait alors se révéler plus efficace. Quoi qu’il en soit, le comité d’évaluation a recommandé l’arrêt de l’étude…. n Et sur d’autres fronts… Cancers tête et cou (Dr B. Sautois, CHU de Liège) L’ESMO 2016 n’aura pas apporté de nouvelles données, mais plutôt des mises à jour. On connaissait déjà le bénéfice du ciblage de PD-1/PD-L1 (nivolumab, pembrolizumab, durvalumab), avec des taux de réponse de l’ordre de 15 à 25% selon les statuts PD-1/PD-L1 et une survie allongée de 4,6 mois à 8,7 mois par exemple avec le nivolumab dans l’étude Checkmate 141 (carcinomes tête et cou squameux métastatiques), et une meilleure qualité de vie par rapport à la chimiothérapie. Dans l’étude KEYNOTE-55, les résultats sont comparables avec le pembrolizumab, avec 16% de taux de réponse et 19% de patients avec une maladie stable. Il reste à définir la place de ces «checkpoints inhibitors» dans le cancer des glandes salivaires pour lequel on est aujourd’hui un peu démuni dans un contexte métastatique. Une mise à jour intéressante concerne cette métaanalyse incluant 100 essais cliniques randomisés et 19.248 patients avec des cancers tête et cou (MACH-NC) et comparant la radiothérapie à la radiothérapie plus chimiothérapie. Le bénéfice est en faveur du double traitement avec à 5 ans, un gain de 4% en survie, mais qui se réduit à 2,2% à 10 ans. Cancers du rein (Dr B. Sautois, CHU de Liège) L’étude CABOSUN (157 patients) confronte deux inhibiteurs de tyrosine kinase, le cabozantinib et le sunitinib incontournable dans le traitement de 1ère ligne du cancer du rein métastatique. La PFS médiane est significativement supérieure sous cabozantinib (8,2 mois versus 5,6 mois), avec un suivi médian de plus de 20 mois; le taux de réponse est également meilleur sous cabozantinib (46% versus 18%), mais le bénéfice sur la survie globale n’est pas statistiquement significatif. Ces données sont insuffisantes pour amener à un changement de pratique. L’autre nouvelle concerne les patients opérés d’un carcinome à cellules rénales à haut risque de récidive (critères UISS modifiés). Dans l’étude S-TRAC, le sunitinib améliore la PFS (6,8 ans versus 5,6 ans sous placebo), avec à 5 ans des taux de patients sans récidive respectivement de 59,3 et 51,3%. On ne dispose pas de données sur la survie globale. En revanche, la toxicité du traitement paraît plus importante. Cancers urothéliaux métastatiques (Dr B. Sautois, CHU de Liège) Les «checkpoints Inhibitors» font la une des présentations. L’atézolizumab approuvé en seconde ligne par la FDA dans l’étude IMvigor porte la survie globale à 15,9 mois en première ligne et à 11,9 mois en deuxième ligne. Le nivolumab en monothérapie dans l’étude de phase II Checkmate 275 en situation métastatique ou localement avancée, donne un taux de réponse globale de l’ordre de 20% chez tous les patients (23,5% de réponses partielles en cas d’expression de PDL1 > 25%). Sur cette base, le nivolumab pourrait devenir un nouveau standard de traitement même si son efficacité dépend du taux d’expression de PD-L1. La bonne tolérance plaide en sa faveur par rapport à la chimiothérapie, mais il ne faut pas oublier que ces cancers sont sensibles à la chimiothérapie avec un bénéfice en survie globale en situation néo-adjuvante et en situation métastatique. Réf. 1.Reck M, et al. ESMO 2016 Semper Luxembourg - novembre 2016 DOSSIER Cancer du sein L’heure est à la réflexion... «Dans le cancer du sein, nous ne sommes pas touchés par la déferlante de l’immunothérapie. Les efforts portent plutôt sur l’optimalisation des schémas thérapeutiques existants. Comment surseoir à la chimiothérapie en toute sécurité ? Comment économiser les ressources thérapeutiques pour ne pas se trouver démuni face à une rechute agressive ?» Les réflexions du Dr Caroline Duhem, Service d’Hémato-Oncologie, CHL Luxembourg, qui présentait au post-ESMO les «take home messages» dans le cancer du sein… Ne pas administrer de la chimiothérapie à tout vent Dans le cancer du sein, nous avons peu de nouvelles molécules mais plus de tests qui permettent de peaufiner le pronostic des patientes. C’est ainsi que beaucoup d’efforts sont produits pour éviter la chimiothérapie sur base de tests comme le Mamaprint ou l’Oncotype DX qui analyse le niveau d’expression de 21 gènes spécifiques (dont 16 sont liés au cancer du sein) et renseigne sur le niveau de risque de métastases et le bénéfice à attendre d’une chimiothérapie. L’objectif est d’éviter d’administrer la chimiothérapie à tout vent. Une première étude randomisée vient de montrer qu’une proportion significative de patientes définies à haut risque sur base de facteurs classiques et qui ont reçu une chimiothéra50 pie, peuvent avec une bonne sécurité, être reclassifiées de bas risque et ne pas recevoir de chimiothérapie… Une patiente sur deux pourrait bénéficier du test avec en finale environ 15% qui pourraient surseoir à la chimiothérapie. Ne pas s’emballer avec les inhibiteurs de CDK4/6 Deux études concordantes ont démontré le bénéfice de cette nouvelle classe en terme de survie sans progression mais pas en survie globale. Prôner l’association en première ligne avec une hormonothérapie est dès lors aller un peu vite en besogne d’autant que des données pré-cliniques suggèrent qu’à l’arrêt de ce traitement, la rechute est plus agressive. Il faut aussi tenir compte du coût du traitement (250.000€ par an) et du fait que les effets secondaires même s’ils sont modérés, imposent une surveillance mensuelle contraignante. Alors pour le moment, conservons l’hormonothérapie en 1ère ligne et l’association en cas d’échappement. Le problème est que nous ne disposons pas de biomarqueurs pour nous guider. Dans le sein, on est ER+, HER2ou triple négatif alors que dans le poumon par exemple nous avons des éléments d’orientation. Ne pas (tout) miser sur les généticiens et la biologie moléculaire Les plus grands succès en oncologie et notamment dans le sein n’ont pas été obtenus grâce à la biologie moléculaire hormis HER2. Des molécules comme le palbociclib ont été administrées à tout le monde sans trop savoir s’il y avait ou non des groupes cibles. Et le résultat est positif. Par contre, dans le cancer colorectal ou le poumon, la recherche des mutations est incontournable. Les tests sont disponibles en 8 jours mais la question est toujours la même: que cherche-t-on et surtout que faisonsnous des résultats ? n ▼ This medicinal product is subject to additional monitoring. This will allow quick identification of new safety information. Healthcare professionals are asked to report any suspected adverse reactions. See section Undesirable effects for how to report adverse reactions. Name of the medicinal product Vargatef 100 mg soft capsules; Vargatef 150 mg soft capsules. Qualitative and quantitative composition Vargatef 100 mg: Each capsule contains 100 mg nintedanib (as esilate). Vargatef 150 mg: Each capsule contains 150 mg nintedanib (as esilate). Pharmaceutical form soft capsule. Vargatef 100 mg: Peach coloured, opaque, oblong soft gelatin capsules imprinted on one side in black with the Boehringer Ingelheim company symbol and “100”. Vargatef 150 mg: Brown coloured, opaque, oblong soft gelatin capsule imprinted on one side in black with the Boehringer Ingelheim company symbol and “150”. Therapeutic indications vargatef is indicated in combination with docetaxel for the treatment of adult patients with locally advanced, metastatic or locally recurrent non small cell lung cancer (NSCLC) of adenocarcinoma tumour histology after first line chemotherapy. Posology and method of administration Treatment with Vargatef should be initiated and supervised by a physician experienced in the use of anticancer therapies. Posology The recommended dose of nintedanib is 200 mg twice daily administered approximately 12 hours apart, on days 2 to 21 of a standard 21 day docetaxel treatment cycle. Vargatef must not be taken on the same day of docetaxel chemotherapy administration (= day 1). If a dose of nintedanib is missed, administration should resume at the next scheduled time at the recommended dose. The individual daily doses of nintedanib should not be increased beyond the recommended dose to make up for missed doses. The recommended maximum daily dose of 400 mg should not be exceeded. Patients may continue therapy with nintedanib after discontinuation of docetaxel for as long as clinical benefit is observed or until unacceptable toxicity occurs. For posology, methods of administration, and dose modifications of docetaxel, please refer to the corresponding product information for docetaxel. Dose adjustments As initial measure for the management of adverse reactions (see Tables 1 and 2) treatment with nintedanib should be temporarily interrupted until the specific adverse reaction has resolved to levels that allow continuation of therapy (to grade 1 or baseline). Nintedanib treatment may be resumed at a reduced dose. Dose adjustments in 100 mg steps per day (i.e. a 50 mg reduction per dosing) based on individual safety and tolerability are recommended as described in Table 1 and Table 2. In case of further persistence of the adverse reaction(s), i.e. if a patient does not tolerate 100 mg twice daily, treatment with Vargatef should be permanently discontinued. In case of specific elevations of aspartate aminotransferase (AST)/ alanine aminotransferase (ALT) values to > 3 x upper limit normal (ULN) in conjunction with an increase of total bilirubin to ≥ 2 x ULN and alkaline phosphatase (ALKP) < 2 x ULN; (see Table 2) treatment with Vargatef should be interrupted. Unless there is an alternative cause established, Vargatef should be permanently discontinued. Table 1: Recommended dose adjustments for Vargatef (nintedanib) in case of diarrhoea, vomiting and other non haematological or haematological adverse reactions. CTCAE* Adverse reaction; Dose adjustment; Diarrhoea ≥ grade 2 for more than 7 consecutive days despite anti diarrhoeal treatment OR Diarrhoea ≥ grade 3 despite anti diarrhoeal treatment; After treatment interruption and recovery to grade 1 or baseline, dose reduction from 200 mg twice daily to 150 mg twice daily and if a 2nd dose reduction is considered necessary from 150 mg twice daily to 100 mg twice daily.; Vomiting ≥ grade 2 AND/ OR Nausea ≥ grade 3 despite anti emetic treatment; ; Other non haematological or haematological adverse reaction of ≥ grade 3; * CTCAE: Common Terminology Criteria for Adverse Events Table ® 2: Recommended dose adjustments for Vargatef (nintedanib) in case of AST and/or ALT and bilirubin elevations. AST / ALT and bilirubin elevations; Dose adjustment; Elevation of AST st and/or ALT values to > 2.5 x ULN in conjunction with total bilirubin elevation to ≥ 1.5 x ULN OR Elevation of AST and/or ALT values to > 5x ULN; After treatment interruption and recovery of transaminase values to ≤ 2.5 x ULN in conjunction with bilirubin to normal, dose reduction from 200 mg twice daily to 150 mg twice daily and if a 2nd dose reduction is considered necessary from 150 mg twice daily to 100 mg twice daily.; Elevation of AST and/or ALT values to > 3 x ULN in conjunc1. Reck M, et al. Lancet Oncol 2014; 15 :143-55 tion with an increase of total bilirubin to ≥ 2 x ULN and ALKP < 2 x ULN; Unless there is an alternative cause established, Vargatef should be permanently discontinued. AST: Aspartate aminotransferase; ALT: Alanine aminotransfe r a s e ; A L K P : A l k a l i n e phosphatase; ULN: Upper limit normal. Special populations Paediatric population The safety and efficacy of Vargatef in children aged 0 18 years have not been established. No data are available. Elderly patients (≥ 65 years) No overall differences in safety and efficacy were observed for elderly patients. In the pivotal study 1199.13, 85 patients (12.9 % of the patients with adenocarcinoma histology) were ≥ 70 years of age (median age: 72 years, range: 70 80 years). No adjustment of the initial dosing is required on the basis of a patient’s age. Race and body weight Based on population pharmacokinetic (PK) analyses, no a priori dose adjustments of Vargatef are necessary. Safety data for Black and African American patients are limited. Renal impairment Less than 1 % of a single dose of nintedanib is excreted via the kidney. Adjustment of the starting dose in patients with mild to moderate renal impairment is not required. The safety, efficacy, and pharmacokinetics of nintedanib have not been studied in patients with severe renal impairment (< 30 ml/min creatinine clearance). Hepatic impairment Nintedanib is predominantly eliminated via biliary/faecal excretion (> 90 %). Exposure increased in patients with hepatic impairment (Child Pugh A, Child Pugh B). No adjustment of the starting dose is needed for patients with mild hepatic impairment based on clinical data (Child Pugh A). The safety and efficacy of nintedanib have not been investigated in patients with hepatic impairment classified as Child Pugh B and C. Treatment of patients with moderate (Child Pugh B) and severe (Child Pugh C) hepatic impairment with Vargatef is not recommended. Method of administration Vargatef capsules must be taken orally, preferably with food, swallowed whole with water, and must not be chewed or crushed. Contraindications hypersensitivity to nintedanib, peanut or soya, or to any of the excipients listed in Vargatef® 120 caps 100 mg – 2.235€ section 6.1. of the SPC. Undesirable effects Summary of the safety profile The safety data provided in ® 60 caps 150 mg – 2.235€ the sections below are based on the global, double blind randomised pivotal phase 3 trial 1199.13 (LUME Vargatef Lung 1) comparing treatment with nintedanib plus docetaxel against placebo plus docetaxel in patients with locally advanced, or metastatic, or recurrent NSCLC after first line chemotherapy. The most frequently reported adverse drug reactions (ADRs) specific for nintedanib were diarrhoea, increased liver enzyme values (ALT and AST) and vomiting. Table 3 provides a summary of the adverse reactions by System Organ Class (SOC). For the management of selected adverse reactions, see section 4.4.” Special warnings and precautions for use” of the SPC. Information about selected adverse reactions observed from the LUME Lung 1 trial are described below. Tabulated list of adverse reactions Table 3 summarizes the frequencies of adverse drug reactions that were reported in the pivotal study LUME Lung 1 for patients with NSCLC of adenocarcinoma tumour histology (n = 320). The following terms are used to rank the ADRs by frequency: very common (≥ 1/10), common (≥ 1/100 to < 1/10), uncommon (≥ 1/1,000 to < 1/100), rare (≥ 1/10,000 to < 1/1,000), very rare (< 1/10,000), not known (cannot be estimated from the available data). Within each frequency grouping adverse reactions are presented in order of decreased seriousness. Table 3: Summary of ADRs per frequency category System Organ Class; Very common; (≥ 1/10); Common; (≥ 1/100 < 1/10); Uncommon; (≥ 1/1,000 < 1/100); Infections and infestations; ; Febrile neutropenia, Abscesses, Sepsis; ; Blood and lymphatic system disorders; Neutropenia (includes febrile neutropenia); ; ; Metabolism and nutrition disorders; Decreased appetite, Electrolyte imbalance; Dehydration; ; Nervous system disorders; Peripheral neuropathy; ; ; Vascular disorders; Bleeding1); Venous thromboembolism, Hypertension; ; Gastrointestinal disorders; Diarrhoea, Vomiting, Nausea, Abdominal pain; ; Perforation1); Hepatobiliary disorders; Alanine aminotransferase increased, Aspartate aminotransferase increased, Blood alkaline phosphatase increased; Hyperbilirubinaemia; ; Skin and subcutaneous tissue disorders; Mucositis (including stomatitis), Rash; ; ; 1) Frequency was not increased in patients treated with nintedanib plus docetaxel as compared to placebo plus docetaxel. Description of selected adverse reactions Diarrhoea Diarrhoea occurred in 43.4 % (≥ grade 3: 6.3 %) of adenocarcinoma patients in the nintedanib arm. The majority of adverse reactions appeared in close temporal relationship with the administration of docetaxel. Most patients recovered from diarrhoea following treatment interruption, anti diarrhoeal therapy and nintedanib dose reduction. For recommended measures and dosing adjustments in case of diarrhoea, see respectively sections 4.4.”Special warnings and precautions for use” in the SPC and 4.2 “Posology and method of administration”. Liver enzyme elevations and hyperbilirubinaemia Liver related adverse reactions occurred in 42.8 % of nintedanib treated patients. Approximately one third of these patients had liver related adverse reactions of ≥ grade 3 severity. In patients with increased liver parameters, the use of the established stepwise dose reduction scheme was the appropriate measure and discontinuation of treatment was only necessary in 2.2 % of patients. In the majority of patients, elevations of liver parameters were reversible. For information about special populations, recommended measures and dosing adjustments in case of liver enzyme and bilirubin elevations, see respectively sections 4.4.”Special warnings and precautions for use” in the SPC and 4.2 “Posology and method of administration”. Neutropenia, febrile neutropenia and sepsis Sepsis and febrile neutropenia have been reported as subsequent complications of neutropenia. The rates of sepsis (1.3 %) and febrile neutro1 penia (7.5 %) were increased under treatment with nintedanib as compared to the placebo arm. It is important that the patient’s blood counts are monitored during therapy, in particular during the combination treatment with docetaxel. Bleeding Although bleeding is an expected adverse reaction of nintedanib due to its mechanism of action, the bleeding incidence was comparable between the 2 treatment groups (placebo: 11.1 %, nintedanib: 10.9 %) in adenocarcinoma patients. Perforation As expected via its mechanism of action perforation might occur in patients treated with nintedanib. However, the frequency of patients with gastrointestinal perforation was low. Peripheral neuropathy Peripheral neuropathy is also known to occur with docetaxel treatment. Peripheral neuropathy was reported in 16.5 % of patients in the placebo arm and in 19.1 % of patients in the nintedanib arm. Reporting of suspected adverse reactions Reporting suspected adverse reactions after authorisation of the medicinal product is important. It allows continued monitoring of the benefit/risk balance of the medicinal product. Healthcare professionals are asked to report any suspected adverse reactions via -Belgium: Agence fédérale des médicaments et des produits de santé / Federaal agentschap voor geneesmiddelen en gezondheidsproducten. Website: www.afmps.be / e-mail: [email protected] -Luxemburg: Direction de la Santé – Division de la Pharmacie et des Médicaments. Website: http://www.ms.public.lu/fr/activites/pharmacie-medicament/index.html General classification for supply Medicinal product subject to medical prescription. Marketing authorisation holder Boehringer Ingelheim International GmbH; Binger Strasse 173; 55216 Ingelheim am Rhein; Germany. Marketing authorisation number(s) Vargatef 100 mg: EU/1/14/954/001 (60 caps.); EU/1/14/954/002 (120 caps.); EU/1/14/954/003 (2 x 60 caps). Vargatef 150 mg: EU/1/14/954/004 (60 caps.). Date of revision of the text 01/2016 Local representative Boehringer Ingelheim; Avenue Ariane 16; 1200 Brussels; Responsible Editor: SCS Boehringer Ingelheim Comm.V, Avenue Ariane 16, 1200 Brussels BE/VAR-151176a 02/2016 VARGATEF in combination with docetaxel provides median OS beyond 1 year for adenocarcinoma patients after 1 -line chemotherapy Gynécologue «Santé, Sport, Sexualité» Ce n’est pas tous les jours qu’un médecin luxembourgeois publie un ouvrage de vulga risation médicale. Voici la raison pour laquelle nous consacrons notre interview de ce mois de novembre au Dr Serge Ginter, qui vient de pu blier Les Secrets du Bel Âge, ses «confidences» à l’attention du grand public. P ar ce livre, fruit de nombreux mois de travail, Serge Ginter veut inviter les patients à combattre les préjugés qui entourent le vieillissement, à anticiper les défis du temps, à déjouer les facteurs de risque de nombreuses pathologies liées à l’âge, pour préserver le plus longtemps possible une véritable qualité de vie. Au fil des chapitres, il partage dans un style imagé et passionné ce que le grand public devrait savoir sur les thèmes les plus divers, comme le traitement hormonal substitutif, la fertilité, l’ostéoporose, la sénescence, l’alimentation, le thé Matcha, l’aspirine, l’huile d’olive… 52 Comment vous est venue l’idée de rédiger un livre pour le grand public? Dr Ginter: Il existe d’autres livres sur le vieillissement. Je voulais partager mes expériences après 30 ans d’intérêt sur ce sujet et d’activité de conférencier dans ce domaine, faisant la distinction entre mythes et réalités scientifiques avec des intervenants prestigieux internationaux et nationaux, le tout, oserais-je le dire, «à la sauce luxembourgeoise». Quels sont les trois sujets principaux pour lesquels on peut déplorer un manque dans l’information du grand public au Luxembourg, et que vous avez abordés dans votre livre? Dr Ginter: Le premier est certainement la valeur de la substitution hormonale bio-identique au cours du vieil- 53 Des invités de marque Son livre, le Dr Ginter n’a pas voulu en faire un one-man show. Au contraire, même, car l’occa sion fut saisie de s’adjoindre la participation - et les éclairages - de plusieurs spécialistes de renom invités par l’auteur. On y retrouvera ainsi, au fil des pages, des noms connus du corps médical luxembourgeois, confrères ou orateurs: le Docteur Jean-Pierre Ragage A propos de l’hypogonadisme le Docteur Andrea Genazzani A propos des androgènes Mais aussi: le Professeur Bernd Kleine-Gunk, le Docteur Johannes Coy... et enfin notre la célèbre «top chef» luxembourgeoise Léa Linster. le Professeur Bernard Weber A propos de l’épigénétique le Professeur Docteur Markus Metka A propos de l’alimentation le Professeur Johannes Huber A propos de l’alimentation et de l’épigénétique lissement de la femme et de l’homme, au-delà des polémiques médiatisées. Le deuxième est l’ostéoporose, donc le risque et les conséquences sont largement sous-estimés. Enfin, le troisième touche à un tabou, souvent trop peu pris en considération par le médecin traitant: la place de la sexualité au cours du vieillissement. Quels seraient les messages que les confrères, no tamment généralistes, et les pharmaciens devraient aussi relayer au sujet de ces sujets principaux? Dr Ginter: Que la médecine préventive existe, progresse et que c’est l’avenir de la médecine. De sorte qu’aujourd’hui nous ne pouvons plus nous limiter au traitement de sujets malades, mais devons au contraire optimiser l’avenir des sujets sains. Un livre grand public par un médecin luxembour geois, ce n’est pas fréquent… qu’attendez-vous comme réactions des confrères? Quels sont les premiers échos de ceux qui l’ont découvert? Dr Ginter: Les premier échos sont très sympas et encourageants aussi bien des confrères, et notamment de ceux qui l’ont découvert lors du tout récent symposium de la SLAM (Société Luxembourgeoise d’Andropause et Ménopause) que du grand public. Précisément, maintenant que cet ouvrage est sorti de presse, quels sont vos projets à court terme comme gynécologue mais aussi comme président de la SLAM? Dr Ginter: Comme gynécologue, mon projet ne sera jamais à court terme. Car au-delà de la pathologie et des organes génitaux, le gynécologue est le médecin de la femme. C’est un métier que j’adore, c’est même ma vie... Quant à la SLAM, cela fait 16 ans que la SLAM, Semper Luxembourg - novembre 2016 Neuf mois de gestation pour Servane Calmant... Pour rédiger son ouvrage dans un style pertinent pour le grand public, Serge Ginter s’est adjoint la collaboration de Servane Calmant, journaliste lifestyle pour Semper Luxembourg et notre magazine partenaire Letz be healthy. Qu’en dit-elle? Servane Calmant: «Rédiger un livre avec Serge Ginter ? C’est faire la connaissance d’un séducteur ! Quelle femme pourrait en effet résister à un interlocuteur qui lui avoue, d’emblée, que “l’homme, c’est le sexe faible” ? Boutade à part, si Serge sait que la guerre des sexes est (presque) terminée, il est bien conscient que personne n’en est sorti victorieux. Les hommes et les femmes ne vieillissent pas tous de la même façon, mais vieillissent de toute façon ! Pendant 9 mois, j’ai recueilli les confidences d’un gynécologue aguerri doublé d’un libre penseur, exercé ma curiosité et... dégusté une boite de pralines. J’ai surtout découvert un homme résolument positif qui prône une vieillesse affichée, une vieillesse enfin décomplexée. Un confident qui donne envie d’aborder, de vivre le bel âge avec franchise. Si Serge n’avait pas été gynécologue, peut-être aurait-il été philosophe hédoniste…» association multidisciplinaire de médecins, effectue un travail remarquable sur le plan de la formation continue auprès des médecins, avec plus de 100 activités scientifiques à son compte sur les dernières années. Le projet sera donc de... continuer ! Selon votre perception, quels sont les plus grands enjeux en termes de politique de santé, au Luxembourg? Dr Ginter: Remettre le corps médical au centre de la médecine, de la prévention. Les politiciens devraient mieux écouter les professionnels de la santé, et moins les gestionnaires et les administrateurs financiers. Sans médecins pas d’hôpitaux! Sans médecins, pas de politique de santé digne de ce nom ! Gynécologue, Président de la Société Luxembourgeoise d’Andropause et de Ménopause, conférencier de renom dans des domaines aussi divers que les hormones stéroïdiennes, le well-aging et la Procréation Médicalem ent Assistée, le Docteur Serge Ginter partage au fil de ces pages son expérience , ses connaissances et ses conviction s. ISBN: 978-99959-0-258-2 Prix public: 29e maquette_cover12.indd 1 26/09/2016 14:17 Très concrètement, cela signifierait notamment de remédier au plus vite, en particulier chez nous, à l’extrême carence en matière de dépistage et de traitement de l’ostéoporose. Au Grand-Duché, il nous manque au moins cinq appareils DXA de dépistage, alors qu’il s’agit d’appareils peu onéreux et d’un screening peu coûteux, pour une morbidité très élevée et une mortalité égale à celle du cancer du sein, malgré les bons traitements de l’ostéoporose existant actuellement. n Dr Eric Mertens, d’après un entretien avec le Dr Serge Ginter 54 Le livre du Dr Ginter est disponible dans les librairies Ernster (www.ernster.com) ISBN: 978-99959-0-258-2 - Prix public: 29€ ou Sur commande auprès chez l’auteur: Dr Serge Ginter (www.ginter.lu) par versement du prix de 29€ au compte LU03 1111 0781 6984 0000 - Code BIC: CCPLLULL EVASION 57 Autant de bonnes raisons de visiter Oman © Sultanat d’Oman • Il y a 30 ans, Oman, pays du MoyenOrient, frontalier des Emirats arabes unis, de l’Arabie saoudite et du Yémen, était encore une société archaïque. Aujourd’hui, les femmes y ont les mêmes droits à l’éducation, à l’emploi et au vote que les hommes. C’est là la volonté du Sultan Qaboos bin Saïd qui œuvre à la modernisation de son pays. • En 2002, un office de tourisme du Sultanat d’Oman s’ouvre à Paris. L’offre des voyagistes se développe et les chaînes d’hôtels rutilants se multiplient à l’instar du Millennium Hotel, du Al Bustan Palace A Ritz Carlton, ou encore du Crowne Plaza, du Shangri-La, etc. - vous aurez l’embarras du choix ! • Le ROHM, Royal Opera House de Mascate, a été inauguré officiellement en 2011. Bâtiment impressionnant aux allures de palais arabe, il conjugue arcades, coupoles, mosaïques, boiseries artisanales et offre une acoustique imparable. L’une des meilleures salles de concert au monde, carrément. • Les sites archéologiques de Bat, AlKhutm et Al-Ayn comprennent un ensemble unique de monuments funéraires, de tours et vestiges d’habitats datant de 4.000-5.000 ans, témoins incontestables du riche passé du Sultanat. • Plus de 3.000 km de côte émaillée de plages de sable blanc où souffle une brise marine et où règnent des températures agréables. Les tortues marines adorent Oman: elles sont plus de 20.000 à débarquer à terre pour y pondre leurs œufs ! • L’île de Masirah, à 15 km au large des côtes d’Oman, est le meilleur spot de kitesurf du Moyen-Orient. Masirah n’est pas pour autant envahie par les touristes, au contraire, c’est une oasis de calme, empreinte de culture arabe et de paysages à couper le souffle. • Au nord-est d’Oman, les monts Hajar et le massif Djebel Akhdar forment un but de promenade pittoresque. L’Alila Hotel est installé à 2.000 mètres d’altitude dans un environnement spectaculaire. Le Jebel Shams Resort, avec piscine, est le lieu de départ de promenades, entre autres, dans le Grand Canyon d’Oman. • L’arbre à encens, qui est menacé d’extinction, pousse dans le sud d’Oman. En souvenir de votre séjour au pays des 1001 nuits, n’hésitez pas à ramener un flacon de parfum de la marque Amouage. On chuchote que le Sultan porte ce parfum, qui jouit d’une renommée internationale… n Info: visitoman.be Semper Luxembourg - novembre 2016 EVASION Si l’Alsace m’était contée Par-delà les montagnes vosgiennes, il existe un monde féérique qui chaque année prend vie au retour de l’hiver... Plus qu’une période de fêtes, plus qu’une région qui s’anime, Noël en Alsace pousse la porte d’un univers de mythes, de rites, de senteurs, de lumières et de saveurs. D’histoire aussi. C et univers s’éveille dès le 25 novembre, jour de la Sainte-Catherine. Les festivités s’étoffent alors pour connaître leur point d’orgue, le 24 décembre, jour de Noël. Puis, empreinte de toute l’émotion de l’Avent et des fêtes, l’effervescence retombe tout en douceur et les réjouissances se poursuivent jusqu’à l’Epiphanie, le 6 janvier. Les étoiles brillent tour à tour sur les montagnes, sur les forêts, sur les collines aux vignes ondulantes et les villages de carte postale où se distinguent Colmar, Kaysersberg, Mulhouse. Le joyau de l’Unterlinden Escale à Colmar. Quel charme que cette jolie bourgade intimiste qui 58 donne à voir un exceptionnel patrimoine d’art et d’histoire remontant jusqu’au Moyen-Âge, et pas moins de cinq marchés de Noël blottis en son cœur. On pousse la porte du musée Unterlinden, lequel a rouvert en décembre 2015, après 3 ans de travaux. Et comme tous les visiteurs, nous restons scotchés devant le retable d’Issenheim, un joyau de l’art médiéval magistralement mis en valeur, réalisé entre 1512 et 1516. Le «nouveau» Unterlinden s’est offert - signe des temps - une extension moderne. Séparées par la rivière Sinn (autrefois canal) et reliées par un passage souterrain, les deux parties du musée – un couvent du 13e siècle rénové avec respect et un écrin moderne surplombé d’un © Ruedi Walti Evy Werber Grünewald, Retable d’Issenheim, Crucifixion, 1512-1516, technique mixte (tempera et huile) sur bois de tilleul, Musée Unterlinden. audacieux toit de zinc - séduisent tour à tour le féru d’art. Coup de cœur. www.musee-unterlinden.com EVASION 59 Où dormir à Colmar ? Hôtel Colombier****, dans le quartier de la Petite Venise, au cœur de Colmar, architecture contemporaine cosy. www.hotel-le-colombier.fr Adresses gourmandes Boulangerie l’Enfariné à Kaysersberg où déguster stollen (brioche aux fruits confits) et manalas (brioche en forme de petit bonhomme). www.lenfarine.fr Incontournable en fam ille Noël au jardin au Parc de Wesserling. Une promenade nocturne contée en plein cœur de jardins illuminés. Magique pour petits et grands. www.parc-wesserling.fr La capitale des étoffes Les crèches cachées Au nord de Colmar, on découvre la vallée de Kaysersberg, son authentique marché (un des plus populaires d’Alsace) et une exposition de crèches à la pittoresque histoire. C’est qu’au 19e siècle, il existait une coutume de «crèches vivantes» dans les châteaux, les églises et les couvents autrichiens. On exigeait alors que les acteurs restent en place toute la journée. Pour protéger son peuple, l’empereur François-Joseph 1er fit interdire les crèches. Les étoffes font partie intégrante des traditions et coutumes de Mulhouse, ville héritière d’une industrie textile autrefois florissante. Chaque année, on crée ici une nouvelle étoffe de noël qui servira à revêtir le marché et l’hôtel de Ville. La capitale des étoffes se pare alors de ses plus beaux atours: des pans de tissus ornent les très belles façades du centre historique et mettent toute la ville en éclat. Au cœur du centre historique, place de la Réunion, le marché de noël est un plaisir pour tous les sens: étoffe chaleureuse, senteurs de cannelle et vin chaud, illuminations féériques. Joyeux Noël. n Infos: www.tourisme-alsace.com Alsace en train: www.sncb-europe.com (Luxembourg > Strasbourg > Colmar) Les gens décidèrent alors de les cacher dans des armoires accrochées au mur. Une coutume qui tomba peu à peu dans l’oubli jusqu’à ce que Karl Schimpf d’Offenburg en ressuscite la tradition après la guerre. Aujourd’hui, l’association des amis des crèches d’Offenburf a pris le relais et donne à voir des dizaines de crèches en «boite» fabriquées avec patience et amour. Semper Luxembourg - novembre 2016 EVASION Les bons plans du voyageur Chaque mois, retrouvez des idées de séjour autour du monde et des infos pratiques pour voyager malin. Evy Werber • Merci le web ! C’est un fait, le web a changé notre manière d’appréhender le monde du voyage. Qui n’a jamais surfé sur Airbnb (pour louer son logement à un particulier/vacancier), sur Tripadvisor (pour donner son avis sur un hébergement, un resto, ou une attraction à travers le monde), sur AppnFly (pour trouver le vol le moins cher) ou sur Uber (service de covoiturage) ? Mais connaissez-vous les sites suivants ? Gamping.fr (pour trouver des hôtes qui acceptent que vous plantiez votre tente dans leur jardin), guestoguest.fr (une entreprise française spécialisée dans l’échange de maison, dans 187 60 pays !),Greeters (pour rentrer en contact avec des résidents bénévoles qui aiment leur ville et se proposent de vous la faire découvrir autrement, loin des pièges à touristes) ou encore boatbound.com (pour s’échanger... un bateau). • Marseille-Sardaigne, ça rime, ça rame • Ma cabane au 7e ciel On like et on y grimpe dare-dare: le nid d’amour par 9Hotel Collection, soit la toute première «suite érotique» dans une cabane au cœur de Paris. Une sorte de Love Room imaginée comme un véritable cocon, qui invite à la séduction et aux jeux entre adultes. Au programme: lovebox 9 péchés capitaux incluant de l’huile de massage et des accessoires, ou encore un accès aux chaines réservées aux plus de 18 ans. Une bouteille de champagne attend également les invités à leur arrivée… [email protected], www.9hotelmontparnasse.fr C’est comme ça que les Grecs de l’Antiquité surnommaient la Corse: «Kalystée». Il est vrai que l’île de beauté peut se targuer d’un surprenant patrimoine naturel: plages de sable blanc, eaux cristallines, forêts de hêtres, de châtaigniers, de chênes, lacs, fleuves et cascades, vallées vertes et fraiches… Comment y aller ? Quid des manifestations culturelles à ne pas rater, de la côte terroir/nature ou du patrimoine à visiter ? N’hésitez pas à piocher les infos sur www.visit-corsica.com, le site donne furieusement envie de visiter Kalystée. • London ? Paris ? NY ? Berne ! • Célibataire, larguez les amarres ! Pourquoi ne pas partir seul(e) en croisière ? Un navire offre non seulement un environnement sûr, mais il est aussi propice à de sympathiques rencontres ! Costa Croisières propose plus de 30 voyages lointains, sans supplément pour les personnes seules. Départ prévu en décembre 2016, une période idéale pour vous rendre à Rio ou aux Maldives. www.costacroiseres.be Six kilomètres d’arcades, des fontaines ornées de personnages de la Renaissance, la collégiale, des façades en grès bien conservées, une mosaïque unique de toits, ce n’est point un hasard si la vieille ville de Berne est inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1983… Construite sur une presqu’île, baignée par l’Aar, Berne (5e plus grande ville de Suisse) offre un impressionnant panorama alpin et une unité architecturale magnifique, préludes à un citytrip romantique à souhait. n CONCOURS 61 Plongée inédite dans l’âge d’or de l’édition «Max Perkins, un éditeur de génie» est la toute première biographie à explorer la vie professionnelle et privée du plus grand éditeur américain. Au fil d’une passionnante correspondance, on découvre son mariage orageux, ses excentricités attachantes, ainsi que sa liaison secrète avec une mondaine qui fut sa confidente pendant vingt-cinq ans. Evy Werber «L’intérêt de ce livre ne tient pas tant à la description de l’habileté littéraire ou commerciale de Perkins qu’à celle de sa vie privée. Il se révèle ici comme un homme dont la passion fut douloureusement réprimée mais qui sut faire preuve d’un tact fantastique et d’un caractère constant, quasi héroïque. […] A. Scott Berg raconte son histoire avec discrétion et sensibilité […], sauvant Perkins (peut-être juste à temps) d’un oubli tragique.» (The Atlantic Monthly). n «Une énorme déconnade» Joann Sfar, niçois d’origine, est l’un des grands auteurs de BD (Le Chat du rabbin) et réalisateur moult fois primé (Gainsbourg, vie héroïque). Il s’illustre désormais dans la littérature avec ce premier roman qu’il taxe lui-même d’«énorme déconnade», inspiré par l’ancien maire Jacques Médecin. Ava n t a g e s Gagnez Et si Jacques Meruda, dit «Le Niçois», sortait de sa planque dorée sud-américaine pour celle qu’il n’a jamais pu oublier: Nice, sa ville ? Sa ville, aujourd’hui dirigée par son fils «soidisant» spirituel, Christian Estrival, est menacée par une vague bleu marine qui n’a rien à voir avec la Méditerranée qu’il aime tant. L’heure du grand retour a sonné ! Et si la réapparition de Jacques Meruda n’est pas du goût de tout le monde, ni les règlements de compte, ni les jalousies politiques, ni les magouilles, et encore moins son ancienne maîtresse ne sauraient le faire renoncer… n > Des exemplaires du roman Max Perkins, de A. Scott Berg > Des exemplaires du roman Le Niçois, de Joann Sfar Merci aux éditions Michel Lafon. Pour participer, envoyer un email à [email protected] (Seuls les gagnants, tirés au sort, seront personnellement avertis.) Semper Luxembourg - novembre 2016 AGENDA N°85 - novembre 2016 novembre ® Mercredi 23/11 de 13h à 14h Rédacteur en chef Dr Eric Mertens [email protected] Secrétaire de rédaction Françoise Moitroux [email protected] Directrice artistique Nathalie Ruykens [email protected] Rédaction web Céline Buldgen [email protected] Photographe Semper Luc Deflorenne www.lucphoto.lu Ont collaboré à ce numéro Dr C. Biéva, Dr A. Chioti, Dr Dehesbaye, Dr H. Kugener, J.P. Mans, Samuel, E. Werber. Production et impression Sacha Design s.à.r.l. [email protected] Les séminaires du mercredi à la KannerKlinik Lieu: Bibliothèque de la KannerKlinik Thème(s): Bronchiolite Orateur(s): Dr Jean Bottu Info: www.chl.lu Samedi 10/12 de 8h à 16h30 Chest Consensus Meeting Lieu: CHL Centre, Salle de staff Unité 40 Thème(s): Place des bêtabloquants dans la BPCO et l’asthme Orateur(s): Dr H. De La Barrière Info: www.chl.lu Lieu: Bibliothèque de la KannerKlinik Thème(s): Laryngites Orateur(s): Dr Léo Bagze Info: www.chl.lu decembre Mercredi 7/12 de 13h à 14h Directeur général Dr Eric Mertens Tél. + 352 27 86 01 87 [email protected] 62 Lieu: Centre Hospitalier de Luxembourg Thème(s): Soigner aujourd’hui, envisager demain. Info: [email protected] - Inscriptions en ligne: www.chl.lu/symposiumformation-oncologie-2016 Samedi 10/12 de 8h30 à 13h www.dsb.lu Chargée de relations Micheline Legrand Tél. +32 475 306 3111 [email protected] Symposium Groupe des Soignants en Oncologie Mercredi 30/11 de 13h à 14h Les séminaires du mercredi à la KannerKlinik DSB Communication s.a. Société anonyme au capital de 31.000 € Adm. responsable: Dr Corinne Rosman 25, rue de Waltzing L-8478, Eischen R.C.S. Luxembourg B 110.223 Autorisation d’établissement N°123743 dullation sur ces douleurs Orateur(s): Dr E. Mertens, Ch. Otte, Dr Chir. G. Declerck et Dr F. Pastouret Info: 26 32 26 52 ou sur [email protected]. Lundi 28/11 de 8h15 à 8h45 Semper Luxembourg est imprimé sur du papier certifié issu de la gestion responsable des forêts. Les articles, photos, dessins et autres illustrations de la partie rédactionnelle de Semper ne comportent pas de publicité. Les mentions d’entreprises ou de produits figurent à titre documentaire. Les articles, photos et dessins ainsi que les opinions et les publicités sont publiés sous la seule responsabilité des auteurs ou annonceurs. Tous droits de traduction, d’adaptation et de reproduction, par quelque procédé que ce soit, sont réservés pour tous pays. Adenuric is a trademark of Teijin Limited, Tokyo, Japan Les séminaires du mercredi à la KannerKlinik Conférence ECU-UCL Lieu: Amphithéâtre 2.01 de Université du Luxembourg - Campus Limpertsberg Thème(s): E.a.: Actualités thérapeutiques: Diabétologie (M. Buysschaert), Du bon usage des glucocorticoïdes en pratique clinique (D. Maiter), Troubles nutritionnels après une chirurgie bariatrique (J-P. Thissen) Info: www.alformec.lu Lundi 12/12 de 8h15 à 8h45 Chest Consensus Meeting Lieu: Bibliothèque de la KannerKlinik Thème(s): Aplasie fébrile Orateur(s): Dr Isabelle Kieffer Info: www.chl.lu Lieu: CHL Centre, Salle de staff Unité 40 Thème(s): L’e-cigarette Orateur(s): Dr C. Charpentier Info: www.chl.lu Jeudi 8/12 à 19h Soirée d’information médicale Home Health Products Lieu: Hôtel Parc Alvisse Thème(s): Les douleurs chroniques et les bienfaits de la technologie d’An- FORZATEN/HCT ® AGENDA 63 Lundi 12/12 à 19h Conférences des Hôpitaux Robert Schuman JANVIER 2017 f é vrier 2 0 1 7 Mercredi 11/01 de 13h à 14h Samedi 11/02 de 8h30 à 12h30 Les séminaires du mercredi à la KannerKlinik Formation continue Alformec Lieu: Auditoire de l’hôpital Kirchberg Thème(s): Confusion mentale et iatrogénie médicamenteuse chez le sujet âgé (F) Orateur(s): Dr V. Mauron , Dr N. Marcic Info: www.hkb.lu Lieu: Bibliothèque de la KannerKlinik Thème(s): En préscolaire tout ce qui wheeze n’est pas de l’asthme Orateur(s): Dr Anna Maria Charatsi Info: www.chl.lu Mardi 13/12 à 19h Mercredi 18/01 de 13h à 14h Groupe Ortholux Les séminaires du mercredi à la KannerKlinik Lieu: Amphithéâtre de l’hôpital Kirchberg Thème(s): La prothèse de genou avec le nouveau système de navigation à bras semiautomatique. MAKO: Expériences en 2016 (langue F/Lux) Orateur(s): Dr P. Putzeys et Dr P. Wilmes avec les Drs P. Devaquet, P. Dohn, R. Elcheroth et H. Schlammes Info: www.hkb.lu Lieu: Bibliothèque de la KannerKlinik Thème(s): Pharmacocinétique et pharmacodynamie des antibiotiques Orateur(s): Dr Isabel De la Fuente Info: www.chl.lu Lieu: Amphithéâtre 2.01 de Université du Luxembourg - Campus Limpertsberg Thème(s): E.A. Asthme: les GINA Guidlines et la prise en charge de l’asthme en médecine générale (Dr Schulze), BPCO: Le GOLD Guidlines et l’application pratique sur le terrain (Dr De la Barriere), Le Cancer bronchique: Les nouveautés thérapeutiques dans la prise en charge du cancer bronchique (Dr Wagner et Dr Frantz), Le dépistage du cancer bronchique et le suivi des anomalies radiologiques détectées (Dr A. Hambdan), Les pathologies pulmonaires rares (Dr Wirtz), HTAP (Dr Wirtz), Mucovicidose (Dr Schlesser). Organisateur: Société de pneumologie Info: www.alformec.lu Mercredi 14/12 de 13h à 14h Les séminaires du mercredi à la KannerKlinik Lieu: Bibliothèque de la KannerKlinik Thème(s): Diabète inaugural Orateur(s): Dr Michael Witsch Info: www.chl.lu Les séminaires du mercredi à la KannerKlinik Lieu: Bibliothèque de la KannerKlinik Thème(s): Entretien avec l’adolescent Orateur(s): Dr Armand Biver Info: www.chl.lu PHBE/CAN/0316/0001 Mercredi 21/12 de 13h à 14h Semper Luxembourg - novembre 2016 JAN 1350 DEF 01.indd 1 22/03/16 14:36 LE COUP DE PATTE DE SAMUEL 64 LYNPARZA® 50mg Quantité: 4 x 112 gélules Prix hôpital (HTVA)*: 4980,0€ She has BRCAm platinum-sensitive relapsed ovarian cancer. Can help her fight back. Lynparza® has a proven, statistically significant benefit in the maintenance setting for BRCA mutated (BRCA m) platinum-sensitive relapsed ovarian cancer patients with a median progression-free survival (PFS) of 11.2 months vs 4.3 months with placebo (HR 0.18 95% CI 0.10-0.31; p<0.00001).1 INFORMATIONS ESSENTIELLES Ce médicament fait l’objet d’une surveillance supplémentaire qui permettra l’identification rapide de nouvelles informations relatives à la sécurité. Les professionnels de la santé déclarent tout effet indésirable suspecté. Voir rubrique ’Effets indésirables’ pour les modalités de déclaration des effets indésirables. 1. DENOMINATION DU MEDICAMENT Lynparza 50 mg, gélules 2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE Chaque gélule contient 50 mg d’olaparib. Pour la liste complète des excipients, voir rubrique ’Liste des excipients’ du RCP. 3. FORME PHARMACEUTIQUE Gélule. Gélule blanche, opaque, de taille 0, portant la mention “OLAPARIB 50 mg” et le logo AstraZeneca imprimé à l’encre noire. 4. DONNEES CLINIQUES 4.1 Indications thérapeutiques Lynparza est indiqué en monothérapie pour le traitement d’entretien des patientes adultes atteintes d’un cancer épithélial séreux de haut grade de l’ovaire, des trompes de Fallope ou péritonéal primitif, récidivant et sensible au platine avec une mutation du gène BRCA (germinale et / ou somatique) et qui sont en réponse (réponse complète ou réponse partielle) à une chimiothérapie à base de platine. 4.2 Posologie et mode d’administration Le traitement par Lynparza doit être instauré et supervisé par un médecin expérimenté dans l’utilisation des médicaments anticancéreux. Les patientes doivent avoir une confirmation de mutation (germinale ou somatique) du gène de prédisposition au cancer du sein (BRCA) avant que le traitement par Lynparza soit initié. Le statut mutationnel BRCA doit être déterminé par un laboratoire expérimenté utilisant une méthode de test validée (voir rubrique ’Propriétés pharmacodynamiques’ du RCP). Les données sont limitées chez les patientes ayant des tumeurs avec une mutation du gène BRCA d’origine somatique (voir rubrique ’Propriétés pharmacodynamiques’ du RCP). Le conseil génétique pour les patientes porteuses de mutations du gène BRCA doit être effectué conformément aux réglementations locales. Posologie La dose recommandée de Lynparza est de 400 mg (huit gélules) prise deux fois par jour, soit une dose quotidienne totale de 800 mg. Les patientes doivent commencer le traitement avec Lynparza au plus tard 8 semaines après la fin de leur schéma posologique à base de platine. Il est recommandé de poursuivre le traitement jusqu’à progression de la maladie sous-jacente. Il n’existe pas de données sur un re-traitement par Lynparza après une nouvelle rechute (voir rubrique ’Propriétés pharmacodynamiques’ du RCP). Oubli d’une dose Si une patiente oublie une dose de Lynparza, elle doit prendre la prochaine dose normale au moment prévu. Adaptations de la dose lors d’effets indésirables Le traitement peut être interrompu pour prendre en charge des effets indésirables tels que des nausées, des vomissements, des diarrhées et une anémie, et une diminution de la dose peut être envisagée (voir rubrique ’Effets indésirables’). La réduction de dose recommandée est de 200 mg deux fois par jour (soit une dose quotidienne totale de 400 mg). Si une nouvelle réduction finale de la dose est nécessaire, une diminution de la dose à 100 mg deux fois par jour (soit une dose quotidienne totale de 200 mg) peut être alors envisagée. Adaptations de la dose lors de la co-administration avec des inhibiteurs du CYP3A L’utilisation concomitante d’inhibiteurs puissants et modérés du CYP3A n’est pas recommandée et l’utilisation d’alternatives thérapeutiques doit être envisagée. Si un inhibiteur puissant ou modéré du CYP3A doit être co-administré, la réduction de dose recommandée d’olaparib est de 150 mg deux fois par jour (équivalent à une dose totale quotidienne de 300 mg) avec un inhibiteur puissant du CYP3A, ou 200 mg deux fois par jour (équivalent à une dose totale quotidienne de 400 mg) avec un inhibiteur modéré du CYP3A (voir rubriques ‘Mises en garde spéciales et précautions d’emploi’ et ‘Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions’ du RCP). Patientes âgées Aucune adaptation de la dose initiale n’est nécessaire chez les patientes âgées. Les données cliniques sont limitées chez les patientes âgées de 75 ans ou plus. Patientes avec une insuffisance rénale L’effet de l’insuffisance rénale sur l’exposition à Lynparza n’a pas été étudié. Lynparza peut être administré chez les patientes ayant une insuffisance rénale légère (clairance de la créatinine > 50 ml/min). Les données sont limitées chez les patientes ayant une insuffisance rénale modérée (clairance de la créatinine < 50 ml/min) ou une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min) et la sécurité d’emploi et l’efficacité n’ont pas été établies. Par conséquent, l’utilisation de Lynparza n’est pas recommandée chez ces patientes insuffisantes rénales. Lynparza peut seulement être utilisé chez les patientes ayant une insuffisance rénale modérée ou sévère si le bénéfice l’emporte sur le risque potentiel et la fonction rénale de la patiente et les événements indésirables devront être surveillés étroitement. Patientes avec une insuffisance hépatique L’effet de l’insuffisance hépatique sur l’exposition à Lynparza n’a pas été étudié. Par conséquent, l’utilisation de Lynparza n’est pas recommandée chez les patientes ayant une insuffisance hépatique (bilirubinémie supérieure à 1,5 fois la limite supérieure de la normale), car la sécurité et l’efficacité n’ont pas été établies. Patientes non-caucasiennes Les données cliniques disponibles chez les patientes non-caucasiennes sont limitées. Cependant, aucune adaptation de la dose n’est nécessaire sur la base de l’appartenance ethnique (voir rubrique ’Propriétés pharmacocinétiques’ du RCP). Patientes avec un indice fonctionnel compris entre 2 et 4 Les données cliniques disponibles sont très limitées chez les patientes avec un indice fonctionnel compris entre 2 et 4. Population pédiatrique La sécurité d’emploi et l’efficacité de Lynparza chez les enfants et les adolescentes n’ont pas été établies. Aucune donnée n’est disponible. Mode d’administration Lynparza est utilisé par voie orale. Compte tenu de l’effet de la nourriture sur l’absorption de l’olaparib, les patientes doivent prendre Lynparza au moins une heure après la prise de nourriture et s’abstenir de manger pendant de préférence au moins les deux heures suivantes. 4.3 Contre-indications Hypersensibilité au principe actif ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique ’Liste des excipients’ du RCP. Allaitement pendant le traitement et un mois après la dernière prise (voir rubrique ‘Fertilité, grossesse et allaitement’ du RCP). 4.4 Mises en garde spéciales et précautions d’emploi Toxicité hématologique Une toxicité hématologique a été rapportée chez des patientes traitées par de l’olaparib incluant des diagnostics cliniques et/ou des résultats biologiques d’anémie, de neutropénie, de thrombocytopénie et de lymphopénie généralement légère ou modérée (grade 1 ou 2 évalué selon les Critères de Terminologies Standards pour les Evénements Indésirables (CTCAE : Common Terminology Criteria for Adverse Events)). Les patientes ne doivent pas débuter le traitement par Lynparza tant que la toxicité hématologique induite par une thérapie anti-cancéreuse antérieure n’est pas résolue (les taux d’hémoglobine, de plaquettes et de neutrophiles doivent être compris dans l’intervalle des valeurs normales ou être de grade CTCAE 1). La détermination initiale de la numération formule sanguine complète, suivie par une surveillance mensuelle est recommandée au cours des 12 premiers mois de traitement puis de façon périodique ensuite afin de rechercher des modifications cliniquement significatives de ces paramètres au cours du traitement. Si une patiente développe une toxicité hématologique sévère ou un besoin répété de transfusions sanguines, le traitement par Lynparza doit être interrompu et des examens hématologiques appropriés doivent être initiés. Si les paramètres sanguins restent cliniquement anormaux après 4 semaines d’interruption du traitement par Lynparza, il est recommandé de pratiquer un myélogramme et/ou une analyse cytogénétique du sang. Syndrome myélodysplasique/leucémie aiguë myéloïde Des cas de syndrome myélodysplasique/leucémie aiguë myéloïde (SMD/LAM) ont été rapportés chez un petit nombre de patientes, qui avaient reçu Lynparza seul ou en association avec d’autres médicaments anti-cancéreux ; la majorité des cas ont été fatals. La durée du traitement par l’olaparib chez les patientes qui ont développé un SMD /LAM variait de moins de 6 mois à plus de 2 ans. Les cas étaient typiques de SMD secondaire/LAM liée à la thérapie anticancéreuse. Toutes les patientes présentaient des facteurs potentiels favorisant le développement de SMD/LAM ; la majorité des cas étaient des patientes porteuses de mutation gBRCA et certaines de ces patientes avaient des antécédents de cancer antérieur ou de dysplasie de la moelle osseuse. Toutes ces patientes avaient reçu auparavant une chimiothérapie à base de sels de platine et beaucoup avait également reçu d’autres agents endommageant l’ADN et de la radiothérapie. Si le SMD et/ou la LAM sont confirmés pendant le traitement par Lynparza, il est recommandé que la patiente soit traitée de façon appropriée. Si un traitement anticancéreux supplémentaire est recommandé, Lynparza doit être interrompu et ne doit pas être donné en association avec un autre traitement anticancéreux. Pneumopathie Des cas de pneumopathie ont été rapportés chez un petit nombre de patientes recevant l’olaparib, et certains de ces cas ont eu une évolution fatale. Les cas rapportés de pneumopathie ne présentaient pas de profil clinique cohérent et leur interprétation était rendue difficile par la présence d’un certain nombre de facteurs de prédisposition (cancer et/ou métastases pulmonaires, maladie pulmonaire sous-jacente, antécédents tabagiques et/ou traitement antérieur par chimiothérapie et radiothérapie). En cas d’apparition ou d’aggravation de symptômes respiratoires tels que dyspnée, toux et fièvre ou de mise en évidence d’une anomalie radiologique, le traitement par Lynparza doit être interrompu et des examens doivent rapidement être initiés. Si la pneumopathie est confirmée, le traitement par Lynparza doit être arrêté et la patiente traitée de manière appropriée. Toxicité embryo-fœtale En raison de son mécanisme d’action (inhibition de PARP), l’olaparib pourrait nuire au fœtus en cas d’administration chez la femme enceinte. Des études non cliniques chez le rat ont montré que l’olaparib induit des effets indésirables sur la survie embryo-fœtale et des malformations fœtales majeures lors d’expositions à des doses inférieures à la dose recommandée chez l’Homme de 400 mg deux fois par jour. Grossesse/contraception Lynparza ne doit ni être pris pendant la grossesse ni chez les femmes en âge de procréer qui n’utilisent pas de méthode de contraception efficace pendant toute la durée de leur traitement et pendant un mois après avoir reçu la dernière prise de Lynparza (voir rubrique ‘Fertilité, grossesse et allaitement’ du RCP). Interactions L’administration concomitante d’olaparib avec des inhibiteurs puissants ou modérés du CYP3A n’est pas recommandée (voir rubrique ‘Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions’ du RCP). Si un inhibiteur puissant ou modéré du CYP3A doit être co-administré, la dose d’olaparib doit être réduite (voir rubriques ‘Posologie et mode d’administration’ et ‘Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions’ du RCP). L’administration concomitante d’olaparib avec des inducteurs puissants du CYP3A n’est pas recommandée (voir rubrique ‘Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions’ du RCP). Si une patiente recevant déjà l’olaparib nécessite un traitement par un inducteur puissant du CYP3A, le prescripteur doit prendre en compte que l’efficacité de l’olaparib peut être considérablement réduite (voir rubrique ‘Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions’ du RCP). Si une patiente recevant déjà l’olaparib nécessite un traitement par un inhibiteur de la P-gp, une surveillance étroite des effets indésirables liés à l’olaparib et une prise en charge de ces effets par une réduction de dose est recommandée (voir rubrique ‘Posologie et mode d’administration’). 4.5 Effets indésirables Résumé du profil de sécurité Le traitement par l’olaparib en monothérapie a été associé à des effets indésirables d’intensité généralement légère ou modérée (grade CTCAE 1 ou 2) ne nécessitant généralement pas l’arrêt du traitement. Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés au cours des essais cliniques chez les patientes recevant de l’olaparib en monothérapie (≥ 10 %) étaient des nausées, des vomissements, des diarrhées, une dyspepsie, une fatigue, des céphalées, une dysgueusie, une diminution de l’appétit, des sensations vertigineuses, une anémie, une neutropénie, une lymphopénie, une augmentation du volume corpusculaire moyen et une augmentation de la créatinine. Liste tabulée des effets indésirables Les effets indésirables suivants ont été identifiés au cours des études cliniques conduites chez des patientes traitées par Lynparza en monothérapie. Leur fréquence est présentée selon la classification CIOMS III (Council for International Organizations Of Medical Sciences) des fréquences puis listés par Classe de Systèmes d’Organes (SOC) MedDRA et termes préférés. Les fréquences de survenue des effets indésirables sont définies de la façon suivante : très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100 à < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1000 à < 1/100) ; rare (≥ 1/10 000 à < 1/1000) et très rare (< 1/10 000). Cette partie inclut uniquement les données provenant d’études terminées pour lesquelles l’exposition des patientes est connue. Tableau 1 Liste tabulée des effets indésirables Effets indésirables Classe de systèmes d’organes selon MedDRA Troubles du métabolisme et de la nutrition Fréquence des effets indésirables tous grades CTC Très fréquent Diminution de l’appétit Fréquence des effets indésirables de grade CTC 3 et plus Peu fréquent Diminution de l’appétit Classe de systèmes d’organes selon MedDRA Affections du système nerveux Fréquence des effets indésirables tous grades CTC Très fréquent Céphalées, Sensation vertigineuse, Dysgueusie Fréquence des effets indésirables de grade CTC 3 et plus Peu fréquent Sensation vertigineuse, Céphalées Classe de systèmes d’organes selon MedDRA Affections gastro-intestinales Fréquence des effets indésirables tous grades CTC Très fréquent Nausées, Vomissements, Diarrhée, Dyspepsie Fréquent Douleur abdominale haute, Stomatite Fréquence des effets indésirables de grade CTC 3 et plus Fréquent Nausées, Vomissements, Diarrhée Peu fréquent Douleur abdominale haute, Stomatite Classe de systèmes d’organes selon MedDRA Troubles généraux et anomalies au site d’administration Fréquence des effets indésirables tous grades CTC Très fréquent Fatigue (y compris asthénie) Fréquence des effets indésirables de grade CTC 3 et plus Fréquent Fatigue (y compris asthénie) Classe de systèmes d’organes selon MedDRA Investigations Fréquence des effets indésirables tous grades CTC Très fréquent Anémie (diminution de l’hémoglobine) a,b, Neutropénie (diminution du nombre absolu de neutrophiles) a,b, Lymphopénie (diminution des lymphocytes) a,b, Augmentation de la créatininémie a,d Augmentation du volume corpusculaire moyen a, c Fréquent Thrombocytopénie (diminution des plaquettes) a,b Fréquence des effets indésirables de grade CTC 3 et plus Très fréquent Anémie (diminution de l’hémoglobine) a,b, Lymphopénie (diminution des lymphocytes) a,b Fréquent Neutropénie (diminution du nombre absolu de neutrophiles) a,b, Thrombocytopénie (diminution des plaquettes) a,b Peu fréquent Augmentation de la créatininémie a, d a Représente l’incidence des résultats biologiques et non des événements indésirables rapportés. b Les diminutions étaient de grade CTCAE 2 ou plus pour l’hémoglobine, le nombre absolu de neutrophiles, les plaquettes et les lymphocytes. c Augmentation du volume corpusculaire moyen par rapport à la valeur initiale jusqu’à une valeur supérieure à la LSN (limite supérieure de la normale). Les niveaux semblaient revenir à la normale après l’arrêt du traitement et ne semblaient pas avoir de conséquences cliniques. d Les données d’une étude en double aveugle, contrôlée versus placebo, ont montré une augmentation médiane jusqu’à 23 % (en pourcentage par rapport à la valeur initiale), restant constante avec le temps et revenant à la valeur initiale après l’arrêt du traitement, sans séquelles cliniques apparentes. Au départ, les évènements indésirables de grade CTC 0 concernaient 90 % des patientes et ceux de grade CTC 1 concernaient10 %. Description d’effets indésirables sélectionnés Les toxicités gastro-intestinales sont fréquemment rapportées lors d’un traitement par l’olaparib et sont généralement de bas grade (grade CTCAE 1 ou 2), intermittentes et peuvent être prises en charge par une interruption du traitement, une diminution de la dose et/ou un traitement concomitant (par exemple un traitement antiémétique). Une prophylaxie antiémétique n’est pas requise. L’anémie et les autres toxicités hématologiques sont généralement de bas grade (grade CTCAE 1 ou 2) toutefois, des événements indésirables de grade CTC 3 et plus ont été rapportés. La détermination initiale de la numération formule sanguine complète suivie par une surveillance mensuelle est recommandée au cours des 12 premiers mois de traitement puis périodiquement afin de rechercher des changements cliniquement significatifs de ces paramètres au cours du traitement qui pourrait nécessiter une interruption ou une diminution de la dose et/ou un traitement supplémentaire. Population pédiatrique Aucune étude n’a été menée chez les patientes pédiatriques. Autres populations spéciales Des données de sécurité limitées sont disponibles chez les personnes âgées (âge ≥ 75 ans) et les patientes non-caucasiennes. Déclaration des effets indésirables suspectés La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via : Belgique Agence fédérale des médicaments et des produits de santé, Division Vigilance EUROSTATION II Place Victor Horta, 40/ 40 B-1060 Bruxelles Site internet: www.afmps.be e-mail: [email protected] Luxembourg Direction de la Santé – Division de la Pharmacie et des Médicaments Villa Louvigny – Allée Marconi L-2120 Luxembourg Site internet: http://www.ms.public.lu/fr/activites/pharmacie-medicament/index.html 5. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ AstraZeneca AB SE-151 85 Södertälje Suède 6. NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ EU/1/14/959/001 7. STATUT LEGAL DE DELIVRANCE Médicament soumis à prescription médicale 8. DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE 03-2016 Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu/. * Délivré et prise en charge (100%) en milieu hospitalier - 1. Ledermann, J. et al. Lancet Oncol. 2014;15:852-861. NS Approval ID 969553 Revision date 04/2016 1er anti-Xa direct par voie orale Le NACO le plus prescrit au monde1 Prévention des AVC et des embolies systémiques*2 Efficacité et sécurité également démontrées dans la vie réelle3 Autres indications : Traitement des TVP 2 Traitement des EP 2 Prévention des récidives sous forme d’EP et de TVP 2 * chez les patients en fibrillation auriculaire non valvulaire Prévention des ETEV chez des patients ayant subi un remplacement de la hanche 2 Prévention des ETEV chez des patients ayant subi un remplacement du genou 2 Ce médicament fait l’objet d’une surveillance supplémentaire. DENOMINATION DU MEDICAMENT : Xarelto 10 mg comprimés pelliculés ; Xarelto 15 mg comprimé pelliculé ; Xarelto 20 mg comprimé pelliculé. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE : Chaque comprimé pelliculé contient : Xarelto 10 mg : 10 mg de rivaroxaban et 26,51 mg de lactose (sous forme monohydratée), voir rubrique 4.4 du RCP. Xarelto 15 mg : 15 mg de rivaroxaban et 24,13 mg de lactose (sous forme monohydratée) voir rubrique 4.4 du RCP. Xarelto 20 mg : 20 mg de rivaroxaban et 21,76 mg de lactose (sous forme monohydratée) voir rubrique 4.4 du RCP. Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1 du RCP. FORME PHARMACEUTIQUE : comprimé pelliculé (comprimé). Xarelto 10 mg : comprimé rond, rouge clair, biconvexe (diamètre de 6 mm, rayon de courbure de 9 mm), marqué de la croix BAYER sur une face et sur l’autre face du nombre « 10 » et d’un triangle. Xarelto 15 mg : comprimé rouge, rond, biconvexe (diamètre de 6 mm, rayon de courbure de 9 mm) marqué de la croix BAYER sur une face et sur l’autre face du nombre « 15 » et d’un triangle. Xarelto 20 mg : comprimé brun-rouge, rond, biconvexe (diamètre de 6 mm, rayon de courbure de 9 mm) marqué de la croix BAYER sur une face et sur l’autre face du nombre « 20 » et d’un triangle. DONNEES CLINIQUES : Indications thérapeutiques : Xarelto 10 mg : prévention des événements thromboemboliques veineux (ETEV) chez les patients adultes bénéficiant d’une intervention chirurgicale programmée de la hanche ou du genou (prothèse totale de hanche ou du genou). Xarelto 15 et 20 mg : prévention des accidents vasculaires cérébraux (AVC) et des embolies systémiques chez les patients adultes atteints de fibrillation atriale non valvulaire et présentant un ou plusieurs facteur(s) de risque, tels que : insuffisance cardiaque congestive, hypertension artérielle, âge ≥ 75 ans, diabète, antécédent d’AVC ou d’accident ischémique transitoire. Traitement des thromboses veineuses profondes (TVP) et des embolies pulmonaires(EP) et prévention des récidives sous forme de TVP et d’EP chez l’adulte (voir rubrique 4.4 du RCP pour les patients présentant une EP hémodynamiquement instable). Posologie et mode d’administration: Posologie Xarelto 10 mg : la dose recommandée est de 10 mg de rivaroxaban en une prise orale quotidienne. La dose initiale doit être prise 6 à 10 heures après l’intervention chirurgicale à condition qu’une hémostase ait pu être obtenue. La durée du traitement dépend du risque thromboembolique veineux individuel de chaque patient et du type d’intervention chirurgicale orthopédique. Chez les patients bénéficiant d’une intervention chirurgicale majeure de la hanche, une durée de traitement de 5 semaines est recommandée. Chez les patients bénéficiant d’une intervention chirurgicale majeure du genou, une durée de traitement de 2 semaines est recommandée. En cas d’oubli d’une dose de Xarelto, le patient doit prendre immédiatement le comprimé oublié et poursuivre son traitement quotidien normalement dès le lendemain. Posologie Xarelto 15 et 20 mg : Prévention des AVC et des embolies systémiques : la dose recommandée, qui est également la dose maximale recommandée, est de 20 mg en une seule prise par jour. Le traitement par Xarelto doit être poursuivi aussi longtemps que le bénéfice en termes de prévention des AVC et des embolies systémiques prévaut sur le risque de saignement (voir rubrique 4.4 du RCP). En cas d’oubli d’une dose de Xarelto, le patient doit prendre immédiatement le comprimé oublié et poursuivre son traitement normalement dès le lendemain, à la dose recommandée. La dose ne doit pas être doublée un même jour pour compenser une dose oubliée. Traitement des TVP, traitement des EP et prévention des récidives sous forme de TVP et d’EP : la dose recommandée pour le traitement initial des TVP ou des EP en phase aiguë est de deux prises par jour de 15 mg pendant les trois premières semaines, puis de 20 mg en une seule prise par jour pour la poursuite du traitement et la prévention des récidives sous forme de TVP et d’EP. Posologie jours 1-21 : 2 prises par jour de 15 mg (dose quotidienne maximale 30 mg); posologie jour 22 et suivants : 1 seule prise par jour de 20 mg (dose quotidienne maximale 20 mg) ). La durée du traitement doit être définie au cas par cas après évaluation du bénéfice du traitement par rapport au risque de saignement (voir rubrique 4.4 du RCP). Une durée de traitement courte (au moins 3 mois) doit se baser sur la présence de facteurs de risque transitoires (par ex. : chirurgie récente, traumatisme, immobilisation) et des durées plus longues doivent être envisagées en présence de facteurs de risques permanents ou d’une TVP ou d’une EP idiopathique. En cas d’oubli d’une dose de Xarelto pendant la phase de traitement à deux prises par jour de 15 mg (Jours 1-21), le patient doit prendre immédiatement le comprimé oublié afin d’assurer une prise de 30 mg de Xarelto par jour. Dans ce cas, il est possible de prendre simultanément deux comprimés de 15 mg. Le patient doit ensuite poursuivre son traitement normalement dès le lendemain, à la dose recommandée de deux prises par jour de 15 mg. En cas d’oubli d’une dose de Xarelto pendant la phase de traitement à un comprimé de 20 mg par jour (Jour 22 et suivants), le patient doit prendre immédiatement le comprimé oublié et poursuivre son traitement normalement dès le lendemain, à la dose recommandée. La dose ne doit pas être doublée un même jour pour compenser une dose oubliée. Relais des anti-vitamine K (AVK) par Xarelto : Xarelto 10 mg : Lors du passage des AVK à Xarelto, les valeurs du Rapport International Normalisé (INR) seront faussement élevées suite à la prise de Xarelto. L’INR ne convient pas pour mesurer l’activité anticoagulante de Xarelto et ne doit donc pas être utilisé (voir rubrique 4.5 du RCP). Xarelto 15 mg et 20 mg : chez les patients traités en prévention des AVC et des embolies systémiques : Le traitement par AVK doit d’abord être interrompu. Le traitement par Xarelto doit être instauré une fois que le Rapport International Normalisé (l’INR) est ≤ 3,0. Chez les patients traités pour une TVP, une EP et en prévention des récidives : Le traitement par AVK doit d’abord être interrompu. Le traitement par Xarelto doit être instauré une fois que l’INR est ≤ 2,5. Lors du passage des AVK à Xarelto, les valeurs de l’INR seront faussement élevées suite à la prise de Xarelto. L’INR ne convient pas pour mesurer l’activité anticoagulante de Xarelto et ne doit donc pas être utilisé (voir rubrique 4.5 du RCP). Relais de Xarelto par les anti-vitamine K (AVK) : Xarelto 10 mg - 15 mg - 20 mg : il existe un risque d’anticoagulation inadéquate lors du relais de Xarelto par les AVK. Une anticoagulation continue adéquate doit être assurée lors du relais par un autre anticoagulant. Il est à noter que Xarelto peut contribuer à l’élévation de l’INR. En cas de relais de Xarelto par un AVK, l’AVK doit être administré conjointement jusqu’à ce que l’INR soit ≥ 2,0. Lors des deux premiers jours du relais, l’AVK doit être utilisé à sa posologie initiale standard, puis la posologie doit être adaptée sur la base des mesures de l’INR. Lorsque les patients reçoivent simultanément Xarelto et l’AVK, l’INR doit être mesuré à partir de 24 heures après la dernière dose de Xarelto et avant la dose suivante. Une fois le traitement par Xarelto interrompu, des mesures fiables de l’INR ne peuvent être obtenues que 24 heures après la dernière dose de Xarelto (voir rubriques 4.5 et 5.2 du RCP). Relais des anticoagulants parentéraux par Xarelto : Xarelto 10 mg - 15 mg - 20 mg : chez les patients recevant un anticoagulant parentéral, arrêter l’anticoagulant parentéral et initiez le traitement par Xarelto 0 à 2 heures avant l’heure à laquelle l’administration suivante du médicament parentéral (héparines de bas poids moléculaires, par ex.) aurait été prévue ou au moment de l’arrêt du médicament parentéral en cas d’administration continue (héparine non fractionnée intraveineuse, par ex.). Relais de Xarelto par les anticoagulants parentéraux : Xarelto 10 mg - 15 mg - 20 mg : la première dose d’anticoagulant parentéral doit être administrée à l’heure à laquelle la dose suivante de Xarelto aurait dû être prise. Populations particulières : Insuffisance rénale : Xarelto 10 mg : Chez les patients atteints d’insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine de 15 à 29 ml/min), les données cliniques sont limitées mais montrent une augmentation significative des concentrations plasmatiques du rivaroxaban. Chez ces patients, Xarelto doit donc être utilisé avec prudence. L’utilisation n’est pas recommandée chez les patients dont la clairance de la créatinine est < 15 ml/min (voir rubriques 4.4 et 5.2 du RCP). Aucun ajustement posologique n’est nécessaire chez les patients atteints d’insuffisance rénale légère (clairance de la créatinine de 50 à 80 ml/min) ou modérée (clairance de la créatinine de 30 à 49 ml/ min) (voir rubrique 5.2 du RCP). Xarelto 15 mg et 20 mg : Chez les patients atteints d’insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine de 15 à 29 ml/min), les données cliniques sont limitées mais montrent une augmentation significative des concentrations plasmatiques du rivaroxaban. Chez ces patients, Xarelto doit donc être utilisé avec prudence. L’utilisation n’est pas recommandée chez les patients dont la clairance de la créatinine est < 15 ml/min (voir rubriques 4.4 et 5.2 du RCP). Chez les patients atteints d’insuffisance rénale modérée (clairance de la créatinine de 30 à 49 ml/min) ou sévère (clairance de la créatinine de 15 à 29 ml/min), les posologies recommandées sont les suivantes: - Pour la prévention des AVC et des embolies systémiques chez les patients atteints de fibrillation atriale non valvulaire, la dose recommandée est de 15 mg en une seule prise par jour (voir rubrique 5.2 du RCP). - Pour le traitement des TVP, le traitement des EP et la prévention des récidives sous forme de TVP et d’EP : les patients doivent être traités par deux prises par jour de 15 mg pendant les 3 premières semaines. Ensuite, la dose recommandée est de 20 mg en une seule prise par jour. Une diminution de la dose de 20 mg en une seule prise par jour à la dose de 15 mg en une seule prise par jour doit être envisagée si le risque de saignement du patient prévaut sur le risque de récidive sous forme d’EP et de TVP. La dose de 15 mg est recommandée sur la base du modèle pharmacocinétique et n’a pas été étudiée dans cette situation clinique (voir rubriques 4.4, 5.1 et 5.2 du RCP). Aucun ajustement posologique n’est nécessaire chez les patients atteints d’insuffisance rénale légère (clairance de la créatinine de 50 à 80 ml/min) (voir rubrique 5.2 du RCP). Insuffisance hépatique: Xarelto 10 mg - 15 mg - 20 mg: l’utilisation de Xarelto est contre-indiquée chez les patients présentant une atteinte hépatique associée à une coagulopathie et à un risque de saignement cliniquement significatif, y compris chez les patients cirrhotiques avec un score de Child Pugh classe B ou C (voir rubriques Contre-indications et 5.2 du RCP). Personnes âgées, poids et sexe : Xarelto 10 mg - 15 mg - 20 mg : aucun ajustement posologique (voir rubrique 5.2 du RCP). Population pédiatrique : Xarelto 10 mg - 15 mg - 20 mg : la sécurité et l’efficacité de Xarelto chez les enfants âgés de 0 à 18 ans n’ont pas été établies. Aucune donnée n’est disponible. L’utilisation de Xarelto n’est donc pas recommandée chez l’enfant de moins de 18 ans. Patients bénéficiant d’une cardioversion : Xarelto 15 mg - 20 mg : Xarelto peut être instauré ou poursuivi chez des patients susceptibles de bénéficier d’une cardioversion. Pour la cardioversion guidée par échocardiographie transoesophagienne (ETO) chez des patients n’ayant pas été traités auparavant par anticoagulants, le traitement par Xarelto doit être débuté au moins 4 heures avant la cardioversion afin d’assurer une anticoagulation adéquate (voir rubriques 5.1 et 5.2 du RCP). Avant la cardioversion et pour tous les patients, il convient de s’assurer que le patient a bien pris Xarelto comme prescrit. Les décisions relatives à l’instauration et à la durée de traitement doivent prendre en compte les recommandations en vigueur sur le traitement anticoagulant des patients bénéficiant d’une cardioversion. Mode d’administration : voie orale. Xarelto 10 mg : Xarelto peut être pris au cours ou en dehors des repas (voir rubriques 4.5 et 5.2 du RCP). Pour les patients qui sont dans l’incapacité d’avaler les comprimés entiers, le comprimé de Xarelto peut être écrasé et mélangé à de l’eau ou de la compote de pommes, immédiatement avant utilisation pour être administré par voie orale. Le comprimé de Xarelto écrasé peut également être administré au moyen d’une sonde gastrique après confirmation du bon positionnement gastrique de la sonde. Dans ce cas, le comprimé écrasé doit être administré par la sonde gastrique dans une petite quantité d’eau et la sonde doit ensuite être rincée avec de l’eau (voir rubrique 5.2 du RCP). Xarelto 15 mg et 20 mg : Les comprimés doivent être pris au cours des repas (voir rubrique 5.2 du RCP). Pour les patients qui sont dans l’incapacité d’avaler les comprimés entiers, le comprimé de Xarelto peut être écrasé et mélangé à de l’eau ou de la compote de pommes, immédiatement avant utilisation pour être administré par voie orale. L’administration des comprimés pelliculés écrasés de 15 mg ou 20 mg de Xarelto doit être immédiatement suivie par une prise d’aliments. Le comprimé de Xarelto écrasé peut être administré au moyen d’une sonde gastrique après vérification du bon positionnement gastrique de la sonde. Dans ce cas, le comprimé écrasé doit être administré par la sonde gastrique dans une petite quantité d’eau et la sonde doit ensuite être rincée avec de l’eau. L’administration des comprimés pelliculés écrasés de 15 mg ou 20 mg de Xarelto doit être immédiatement suivie par une alimentation entérale (voir rubrique 5.2 du RCP). Contre-indications : Xarelto 10 - 15 mg et 20 mg : hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1 du RCP. Saignement évolutif cliniquement significatif. Lésion ou maladie, si considérée comme étant à risque significatif de saignement majeur. Cela peut comprendre : ulcération gastrointestinale en cours ou récente, présence de tumeurs malignes à haut risque de saignement, lésion cérébrale ou rachidienne récente, chirurgie cérébrale, rachidienne ou ophtalmique récente, hémorragie intracrânienne récente, varices oesophagiennes connues ou suspectées, malformations artérioveineuses, anévrismes vasculaires ou anomalies vasculaires majeures intrarachidiennes ou intracérébrales. Traitement concomitant avec tout autre anticoagulant, par exemple, héparine non-fractionnée (HNF), héparines de bas poids moléculaire (énoxaparine, daltéparine, etc), dérivés de l’héparine (fondaparinux, etc), anticoagulants oraux (warfarine, , dabigatran, etexilate, apixaban etc) sauf dans des circonstances spécifiques de relais de traitement anticoagulant (voir rubrique « Posologie et mode d’administration ») ou en cas d’administration d’HNF aux doses nécessaires pour le maintien de la perméabilité d’un cathéter central veineux ou artériel (voir rubrique 4.5 du RCP). Atteinte hépatique associée à une coagulopathie et à un risque de saignement cliniquement significatif, y compris les patients cirrhotiques avec un score de Child Pugh classe B ou C (voir rubrique 5.2 du RCP). Grossesse et allaitement (voir rubrique 4.6 du RCP). Effets indésirables: Xarelto 10 mg – 15 mg – 20 mg : Résumé du profil de sécurité : la tolérance du rivaroxaban a été évaluée dans onze études de phase III incluant 32625 patients exposés au rivaroxaban (Patients exposés à au moins une dose de rivaroxaban). Prévention des évènements thromboemboliques veineux (ETEV) chez les patients adultes bénéficiant d’une chirurgie programmée de la hanche ou du genou (6097 patients) : dose quotidienne maximale 10 mg (durée maximale du traitement 39 jours). Prévention des événements thromboemboliques veineux chez les patients présentant une affection médicale aigüe (3997 patients) : dose quotidienne maximale 10 mg (durée maximale de traitement 39 jours). Traitement des thromboses veineuses profondes (TVP), de l’embolie pulmonaire (EP) et prévention des récidives (4556 patients) : dose quotidienne maximale 30 mg (jours 1–21), 20 mg (jour 22 et suivants) (durée maximale du traitement 21 mois). Prévention des accidents vasculaires cérébraux (AVC) et des embolies systémiques chez les patients atteints de fibrillation atriale non valvulaire (7750 patients) : dose quotidienne maximale 20 mg (durée maximale du traitement 41 mois). Prévention des événements athérothrombotiques suite à un SCA (10225 patients) : dose quotidienne maximale 5 mg ou 10 mg respectivement co-administré avec de l’AAS ou de l’AAS associé au clopidogrel ou à la ticlopidine (durée maximale du traitement 31 mois). . Les effets indésirables signalés le plus fréquemment chez les patients recevant du rivaroxaban ont été les saignements (voir rubrique 4.4 du RCP et « Description de certains effets indésirables » ci-dessous). Parmi les saignements signalés, les plus fréquents (≥ 4 %) ont été l’épistaxis (5,9 %) et l’hémorragie du tractus gastro-intestinal (4,2 %). Au total, des évènements indésirables survenus au cours du traitement ont été rapportés chez environ 67% des patients exposés à au moins une dose de rivaroxaban. Des évènements indésirables considérés comme étant liés au traitement par les investigateurs ont été rapportés chez environ 22% des patients. Parmi les patients ayant bénéficié d’une intervention chirurgicale programmée de la hanche ou du genou et chez des patients hospitalisés pour une affection médicale aigüe, traités par 10 mg de Xarelto, des saignements sont survenus respectivement chez environ 6,8 % et 12,6% des patients et une anémie chez environ 5,9 % et 2,1% des patients respectivement. Parmi les patients traités pour une TVP ou une EP par deux prises par jour de 15 mg de Xarelto puis 20 mg en une seule prise par jour, et chez les patients traités en prévention des récidives sous forme de TVP et d’EP par 20 mg en une seule prise par jour, des saignements sont survenus chez environ 27,8 % des patients et une anémie chez environ 2,2% des patients. Parmi les patients traités en prévention des AVC et des embolies systémiques, des saignements, tous types et toutes sévérités confondus, ont été rapportés avec un taux de 28 pour 100 patient-années, et des anémies à un taux de 2,5 pour 100 patient-années. Parmi les patients traités en prévention des événements athérothrombotiques après un syndrome coronarien aigu (SCA), des saignements de tous types et toutes sévérités confondus, ont été rapportés avec un taux de 22 pour 100 patient-années. Des anémies ont été rapportées avec un taux de 1,4 pour 100 patients-années. Les fréquences des effets indésirables rapportés avec Xarelto sont résumées par classe de systèmes ou d’organes (classification MedDRA) et par fréquence. Les fréquences sont définies comme suit: très fréquent : ≥ 1/10 ; fréquent ≥ 1/100, <1/10; peu fréquent ≥ 1/1 000, < 1/100; rare ≥ 1/10 000, < 1/1 000; très rare < 1/10000 ; fréquence indéterminée : ne peut être estimée sur la base des données disponibles. Affections hématologiques et du système lymphatique: anémie (dont résultat d’analyse de laboratoire correspondant) (fréquent); thrombocytémie (dont élévation de la numération plaquettaire)A (peu fréquent). Affections du système immunitaire : réaction allergique, dermatite allergique (peu fréquent). Affections du système nerveux : Sensations vertigineuses, céphalées (fréquent); hémorragie cérébrale et intracrânienne, syncope (peu fréquent). Affections oculaires : hémorragie oculaire (dont hémorragie conjonctivale) (fréquent). Affections cardiaques : tachycardie (peu fréquent). Affections vasculaires : hypotension, hématomes (fréquent). Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales: epistaxis; hémoptysie (fréquent). Affections gastro-intestinales: Gingivorragie, hémorragie du tractus gastro-intestinal (dont rectorragie), douleurs gastro-intestinales et abdominales, dyspepsie, nausées, constipationA, diarrhée, vomissementsA (fréquent); sécheresse buccale (peu fréquent). Affections hépatobiliaires : anomalie de la fonction hépatique (peu fréquent); ictère (rare). Affections de la peau et du tissu sous-cutané : prurit (dont cas peu fréquents de prurit généralisé), éruption cutanée, ecchymose, hémorragie cutanée et sous-cutanée, (fréquent); urticaire (peu fréquent). Affections musculo-squelettiques et systémiques : douleur des extrémitésA (fréquent); hémarthrose (peu fréquent); hémorragie musculaire (rare); syndrome de compression des loges secondaire à un saignement (fréquence indéterminée). Affections du rein et des voies urinaires : hémorragie du tractus urogénital (dont hématurie et ménorragieB); insuffisance rénale (dont élévation de la créatinine plasmatique, élévation de l’urée plasmatique)A (fréquent); insuffisance rénale/insuffisance rénale aiguë secondaire à un saignement suffisant pour provoquer une hypoperfusion (fréquence indéterminée). Troubles généraux et anomalies au site d’administration : fièvreA, œdème périphérique, réduction générale de la vivacité (dont fatigue et asthénie) (fréquent); sensation d’inconfort (dont malaise) (peu fréquent), œdème localiséA (rare). Investigations : élévation des transaminases (fréquent); élévation de la bilirubine, élévation des phosphatases alcalines sanguinesA, élévation de la LDHA, de la lipaseA, de l’amylaseA, des γ-GTA (peu fréquent); élévation de la bilirubine conjuguée (avec ou sans élévation concomitante des ALAT) (rare). Lésions, intoxications et complications liées aux procédures : hémorragie post-opératoire (dont anémie postopératoire et hémorragie au niveau de la plaie), contusion; plaie suintanteA (fréquent), pseudoanévrisme vasculaireC (rare). A : effets observés dans la prévention des événements thromboemboliques veineux chez les patients bénéficiant d’une intervention chirurgicale programmée de la hanche ou du genou (prothèse totale de hanche ou du genou). B : effets observés très fréquemment chez les femmes âgées de < 55 ans dans le traitement de la TVP, de l’EP et la prévention des récidives. C : effets observés peu fréquemment dans la prévention des événements athérothrombotiques suite à un SCA (suite à une intervention coronaire percutanée). Description de certains effets indésirables : en raison du mode d’action pharmacologique du produit, l’utilisation de Xarelto peut être associée à un risque accru de saignement occulte ou apparent au niveau de tout organe ou tissu, ce qui peut entraîner une anémie post-hémorragique. Les signes, les symptômes et la sévérité (y compris les évolutions fatales) dépendront de la localisation et du degré ou de l’étendue du saignement et/ou de l’anémie (voir rubrique 4.9 du RCP, Prise en charge des saignements). Au cours des études cliniques, des saignements des muqueuses (par ex. épistaxis, saignement gingival, gastrointestinal, génito-urinaire) et des anémies ont été observés de manière plus fréquente durant le traitement au long cours par Xarelto comparé au traitement par AVK. Si nécessaire, des dosages de l’hémoglobine/des mesures de l’hématocrite pourraient permettre de détecter un saignement occulte, en complément d’une surveillance clinique appropriée. Le risque de saignement peut être augmenté chez certains groupes de patients, par ex. en cas d’hypertension artérielle sévère non contrôlée et/ou de traitement concomitant modifiant l’hémostase (voir Risque hémorragique à la rubrique 4.4 du RCP). Les saignements menstruels peuvent être amplifiés et/ou prolongés. Des complications hémorragiques peuvent se manifester sous forme de faiblesse, de pâleur, de sensations vertigineuses, de céphalées ou de gonflements inexpliqués, de dyspnée et d’état de choc inexpliqué. Dans certains cas, en conséquence de l’anémie, des symptômes d’ischémie cardiaque tels qu’une douleur thoracique ou une angine de poitrine, ont été observés. Des complications connues, secondaires à une hémorragie sévère, telles qu’un syndrome de compression des loges et une insuffisance rénale due à l’hypoperfusion, ont été signalées sous Xarelto. Par conséquent, l’éventualité d’une hémorragie doit être envisagée lors de l’évaluation de toute affection chez un patient sous anti-coagulant. Observations post-commercialisation : Les effets indésirables suivants ont été signalés depuis la commercialisation dans une chronologie compatible avec l’utilisation de Xarelto. La fréquence de ces effets indésirables signalés dans le cadre de la surveillance postcommercialisation ne peut être estimée. Affections du système immunitaire : angioedème et oedème allergique (Dans les essais de phase III poolés, ces événements ont été peu fréquents (≥ 1/1 000 < 1/100)). Affections hépatobiliaires : cholestase, hépatite (dont lésion hépatocellulaire) (Dans les essais de phase III poolés, ces événements ont été rares (≥ 1/10 000 < 1/1 000)). Affections hématologiques et du système lymphatique : thrombopénie (Dans les essais de phase III poolés, ces événements ont été peu fréquents (≥ 1/1 000 < 1/100)).. Déclaration des effets indésirables suspectés : La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé doivent déclarer tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration - voir Annexe V. DELIVRANCE : sur ordonnance médicale. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ : Bayer Pharma AG, D-13342 Berlin, Allemagne. NUMÉROS D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ : Xarelto 10 mg : EU/1/08/472/001-010, EU/1/08/472/022; Xarelto 15 mg : EU/1/08/472/011-016, EU/1/08/472/023, EU/1/08/472/036; Xarelto 20 mg : EU/1/08/472/017-021, EU/1/08/472/024, EU/1/08/472/037. DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/ DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION : Date de première autorisation : 30 septembre 2008 ; Date de dernier renouvellement : 22 Mai 2013. DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE : 07/2015. Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence européenne du médicament http://www.ema.europa.eu L.BE.MKT.01.2016.2860 1. Calculation based on IMS health MIDAS database: Monthly Sales. 2. RCP Xarelto® 3. Camm et al. ; European Heart Journal ; 2015 ; doi:10.1093/eurheartj/ehv466 8002 44 23 [email protected] Ce médicament fait l’objet d’une surveillance supplémentaire qui permettra l’identification rapide de nouvelles informations relatives à la sécurité. Les professionnels de la santé déclarent tout effet indésirable suspecté. Voir rubrique Effets Prix public§ indésirables pour les modalités de déclaration des effets indésirables. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT Jardiance 10 mg comprimés pelliculés Jardiance 25 mg comprimés pelliculés COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE Jardiance 47,85 € 10 mg comprimés pelliculés Chaque comprimé contient 10 mg d’empagliflozine.Excipient à effet notoire : Chaque comprimé contient du lactose monohydraté équivalent à 154,3 mg de lactose anhydre. Jardiance 25 mg comprimés pelliculés 30 x 10 mg Chaque comprimé contient 25 mg d’empagliflozine. Excipient à effet notoire : Chaque comprimé contient du lactose monohydraté équivalent à 107,4 mg de lactose anhydre.. FORME PHARMACEUTIQUE Comprimé pelliculé (comprimé). Jardiance 142,25 € 10 mg : Comprimé pelliculé rond, jaune pâle, biconvexe, à bords biseautés, portant la mention gravée « S10 » sur une face et le logo de Boehringer Ingelheim sur l’autre face (diamètre du comprimé : 9,1 mm). Jardiance 25 mg : Comprimé pelliculé 100 x 10 mg ovale, jaune pâle, biconvexe, portant la mention gravée « S25 » sur une face et le logo de Boehringer Ingelheim sur l’autre face (longueur du comprimé : 11,1 mm, largeur du comprimé : 5,6 mm). INDICATIONS THÉRAPEUTIQUES Jardiance 30 x 25 mg 47,85 € est indiqué dans le traitement du diabète de type 2 pour améliorer le contrôle glycémique chez les adultes : En monothérapie Lorsqu’un régime alimentaire et l’exercice physique seuls ne permettent pas d’obtenir un contrôle glycémique adéquat chez les patients pour lesquels l’utilisation de la metformine est considérée comme inappropriée en raison d’une intolérance. En association En association à d’autres médicaments hypoglycémiants, y compris l’insuline, lorsque ces derniers, 100 x 25 mg 142,25 € combinés à un régime alimentaire et à l’exercice physique, ne permettent pas d’obtenir un contrôle glycémique adéquat (voir rubriques 4.4, 4.5 et 5.1 du Résumé des Caractéristiques du Produit pour les données disponibles sur les différentes associations). POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION Posologie Monothérapie et association La dose initiale recommandée est de 10 mg d’empagliflozine une fois par jour pour la monothérapie et pour l’association avec d’autres médicaments hypoglycémiants, y compris l’insuline. Chez les patients qui tolèrent l’empagliflozine à 10 mg une fois par jour, qui présentent un DFGe (débit de filtration glomérulaire estimé) ≥60 ml/min/1,73 m² et qui nécessitent un contrôle glycémique plus strict, la dose peut être augmentée à 25 mg une fois par jour. La dose quotidienne maximale est de 25 mg (voir ci-dessous). Lorsque l’empagliflozine est associée à un sulfamide hypoglycémiant ou à l’insuline, une réduction de la posologie du sulfamide hypoglycémiant ou de l’insuline peut être envisagée pour diminuer le risque d’hypoglycémie (voir rubriques Effets Indésirables). Populations particulières Insuffisants rénaux En raison de son mécanisme d’action, l’efficacité de l’empagliflozine est dépendante de la fonction rénale. Aucune adaptation posologique n’est nécessaire chez les patients présentant un DFGe ≥60 ml/min/1,73 m2 ou une ClCr (clairance estimée de la créatinine) ≥60 ml/min. L’empagliflozine ne doit pas être instaurée chez des patients présentant un DFGe <60 ml/min/1,73 m2 ou une ClCr <60 ml/ min. Chez les patients qui tolèrent l›empagliflozine et dont le DFGe chute chroniquement en dessous de 60 ml/min/1,73 m2 ou la ClCr en dessous de 60 ml/min, la dose d’empagliflozine doit être ajustée ou maintenue à 10 mg une fois par jour. L’empagliflozine doit être arrêtée lorsque le DFGe est chroniquement inférieur à 45 ml/ min/1,73 m2 ou la ClCr chroniquement inférieure à 45 ml/min (voir rubrique Effets Indésirables). L’empagliflozine ne doit pas être utilisée chez les patients présentant une insuffisance rénale terminale (IRT) ou chez les patients sous dialyse, car aucune efficacité n’est attendue chez ces patients. Insuffisants hépatiques Aucune adaptation posologique n’est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance hépatique. L’exposition à l’empagliflozine est plus importante chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère. L’expérience thérapeutique chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère est limitée ; l’utilisation de ce médicament n’est donc pas recommandée dans cette population. Patients âgés Aucune adaptation posologique n’est recommandée en fonction de l’âge. Chez les patients âgés de 75 ans et plus, le risque accru d’hypovolémie doit être pris en compte (voir la rubrique Effets Indésirables). Chez les patients âgés de 85 ans et plus, l’instauration d’un traitement par empagliflozine n’est pas recommandée en raison de l’expérience thérapeutique limitée. Population pédiatrique La sécurité et l’efficacité de l’empagliflozine chez les enfants et les adolescents n’ont pas encore été établies. Aucune donnée n’est disponible Mode d’administration Les comprimés peuvent être pris avec ou sans aliments, avalés entiers avec de l’eau. Si le patient oublie de prendre une dose du médicament, il doit la prendre dès qu’il s’en aperçoit. Il ne doit pas prendre une dose double le même jour. CONTRE-INDICATIONS Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1 Liste des excipients dans le Résumé des Caractéristiques du Produit. EFFETS INDÉSIRABLES Résumé du profil de sécurité Un total de 13 076 patients avec un diabète de type 2 ont été inclus dans des études cliniques afin d’évaluer la sécurité d’emploi de l’empagliflozine. 2 856 patients ont reçu l’empagliflozine à 10 mg et 3 738 patients ont reçu l’empagliflozine à 25 mg pendant au moins 24 semaines ; et parmi eux respectivement 601 et 881 patients pendant au moins 76 semaines, l’empagliflozine étant administrée soit seule soit en association avec la metformine, un sulfamide hypoglycémiant, la pioglitazone, des inhibiteurs de la DPP4 ou l’insuline. Dans 5 études contrôlées versus placebo d’une durée de 18 à 24 semaines, 2 971 patients ont été inclus ; 995 d’entre eux ont pris un placebo, et 1 976 ont été traités par empagliflozine. L’incidence globale des événements indésirables chez les patients traités par empagliflozine a été similaire à celle des patients sous placebo. L’effet indésirable le plus fréquemment rapporté a été l’hypoglycémie lors de l’utilisation de l’empagliflozine en association à un sulfamide hypoglycémiant ou à l’insuline (voir « Description de certains effets indésirables »). Liste des effets indésirables Les effets indésirables, présentés par classe de système d’organe et termes préférentiels MedDRA, rapportés chez les patients ayant reçu de l’empagliflozine au cours d’études contrôlées versus placebo, sont présentés dans le tableau ci-dessous (Tableau 1). Les effets indésirables sont présentés par fréquence absolue. Les fréquences sont définies de la façon suivante : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 à <1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100), rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000) ou très rare (< 1/10 000), et fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Tableau 1 : Effets indésirables rapportés dans les études contrôlées versus placebo Un inhibiteur du SGLT2 pour le traitement du diabète de type 2 élimine le glucose de manière indépendante de l’insuline1 Classe de système d’organe Infections et infestations Très fréquent Diminution de l’HbA1c Perte de poids*,1 BE/EMP /00088a 10/2016 P P P P Diminution de la tension artérielle*,1 1x par jour en dose orale1 Fréquent Peu fréquent Rare Candidose vaginale, vulvovaginite, balanite et autres infections génitalesa - Infection des voies urinairesa Troubles du métabolisme et de la nutrition Hypoglycémie (lors de l’association à un sulfamide hypoglycémiant ou à l’insuline)a Affections de la peau et du tissu Prurit (généralisé) sous-cutané Affections vasculaires Affections du rein et des voies urinaires Augmentation des mictionsa Investigations Acidocétose diabétique b Hypovolémiea Dysurie Augmentation de la créatinine sanguine/baisse du débit de filtration glomérulairea Voir les sous-sections ci-dessous pour des informations complémentaires b Issu des données après commercialisation Description de certains effets indésirables Hypoglycémie La fréquence des hypoglycémies dépendait du traitement de fond selon les études. Hypoglycémie mineure La fréquence des patients ayant eu une hypoglycémie mineure a été similaire pour l’empagliflozine et le placebo en monothérapie, en association avec la metformine, en association avec la pioglitazone avec ou sans metformine et pour l’association de l’empagliflozine et de la metformine chez des patients naïfs du traitement comparativement à des patients traités avec l’empagliflozine et la metformine pris séparément. Une augmentation de la fréquence a été observée quand l’empagliflozine a été associée à un traitement par metformine et sulfamide hypoglycémiant (empagliflozine 10 mg : 16,1 %, empagliflozine 25 mg : 11,5 %, placebo : 8,4 %), ou associée à un traitement par insuline, avec ou sans metformine et avec ou sans sulfamide hypoglycémiant (pendant les 18 premières semaines de traitement quand l’insuline ne pouvait pas être ajustée : empagliflozine 10 mg : 19,5 %, empagliflozine 25 mg : 27,1 %, placebo : 20,6 % ; tout au long des 78 semaines de l’étude : empagliflozine 10 mg : 36,1 %, empagliflozine 25 mg : 34,8 %, placebo 35,3 %). Hypoglycémie majeure (hypoglycémie nécessitant une assistance) Aucune augmentation des hypoglycémies majeures n’a été observée avec l’empagliflozine par rapport au placebo en monothérapie, en association avec la metformine, en association avec la metformine et un sulfamide hypoglycémiant, en association avec la pioglitazone avec ou sans metformine et pour l’association de l’empagliflozine et de la metformine chez des patients naïfs du traitement comparativement à des patients traités avec l’empagliflozine et la metformine pris séparément. Une augmentation de la fréquence a été observée quand l’empagliflozine a été associée à un traitement par insuline, avec ou sans metformine et avec ou sans sulfamide hypoglycémiant (pendant les 18 premières semaines de traitement quand l’insuline ne pouvait pas être ajustée : empagliflozine 10 mg : 0 %, empagliflozine 25 mg : 1,3 %, placebo : 0 % ; tout au long des 78 semaines de l’étude : empagliflozine 10 mg : 0 %, empagliflozine 25 mg : 1,3 %, placebo : 0 %). Candidose vaginale, vulvovaginite, balanite et autres infections génitales Des candidoses vaginales, vulvovaginites, balanites et autres infections génitales ont été rapportées plus fréquemment chez les patients traités par empagliflozine (empagliflozine 10 mg : 4,1 %, empagliflozine 25 mg : 3,7 %) comparativement au placebo (0,9 %). Ces infections ont été rapportées plus fréquemment chez les femmes traitées par l’empagliflozine comparativement au placebo, et la différence de fréquence était moins prononcée chez les hommes. Les infections des voies génitales étaient d’intensité légère à modérée. Augmentation des mictions Une augmentation des mictions (comprenant les termes prédéfinis de pollakiurie, polyurie et nycturie) a été observée plus fréquemment chez les patients traités par empagliflozine (empagliflozine 10 mg : 3,4 %, empagliflozine 25 mg : 3,2 %) comparativement au placebo (1,0 %). L’augmentation des mictions était principalement d’intensité légère à modérée. La fréquence de la nycturie rapportée était similaire pour le placebo et l’empagliflozine (<1 %). Infection des voies urinaires La fréquence globale des infections des voies urinaires rapportées comme un événement indésirable a été similaire chez les patients traités par empagliflozine 25 mg et les patients sous placebo (7,6 %), et plus élevée chez les patients traités par empagliflozine 10 mg (9,3 %). Comme avec le placebo, des infections des voies urinaires ont été rapportées plus fréquemment pour l’empagliflozine chez les patients avec des antécédents d’infections des voies urinaires chroniques ou récurrentes. L’intensité (légère, modérée, sévère) des infections des voies urinaires était similaire chez les patients sous empagliflozine et sous placebo. Des infections des voies urinaires ont été rapportées plus fréquemment chez les femmes traitées par empagliflozine comparativement au placebo ; aucune différence n’a été observée chez les hommes. Hypovolémie La fréquence globale des hypovolémies (comprenant les termes prédéfinis de diminution de la pression artérielle (ambulatoire), diminution de la pression artérielle systolique, déshydratation, hypotension, hypovolémie, hypotension orthostatique et syncope) a été similaire chez les patients traités par empagliflozine (empagliflozine 10 mg : 0,5 %, empagliflozine 25 mg : 0,3 %) et sous placebo (0,3 %). La fréquence des événements hypovolémiques était plus élevée chez les patients âgés de 75 ans et plus traités par empagliflozine 10 mg (2,3 %) ou empagliflozine 25 mg (4,4 %) comparativement au placebo (2,1 %). Augmentation de la créatinine sanguine/baisse du débit de filtration glomérulaire La fréquence globale des patients présentant une augmentation de la créatinine sanguine et une baisse du débit de filtration glomérulaire a été comparable dans les groupes recevant l’empagliflozine ou le placebo (augmentation de la créatinine sanguine : empagliflozine 10 mg 0,6 %, empagliflozine 25 mg 0,1 %, placebo 0, 5% ; baisse du débit de filtration glomérulaire : empagliflozine 10 mg 0,1 %, empagliflozine 25 mg 0 %, placebo 0,3 %). Les augmentations initiales de la créatinine et les baisses initiales du débit de filtration glomérulaire estimé chez les patients traités par empagliflozine ont été en général transitoires en cas de poursuite du traitement ou réversibles après l’arrêt du traitement. Déclaration des effets indésirables suspectés La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via: Belgique: Agence fédérale des médicaments et des produits de santé, Division Vigilance. Site internet: www.afmps.be / e-mail: [email protected] Luxembourg: Direction de la Santé – Division de la Pharmacie et des Médicaments Site internet: http://www.ms.public.lu/fr/activites/pharmacie-medicament/ index.html TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ Boehringer Ingelheim International GmbH Binger Str. 173 D-55216 Ingelheim am Rhein Allemagne NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ Jardiance 10 mg comprimés pelliculés EU/1/14/930/010 EU/1/14/930/011 - EU/1/14/930/012 EU/1/14/930/013 - EU/1/14/930/014 EU/1/14/930/015 - EU/1/14/930/016 EU/1/14/930/017 - EU/1/14/930/018 Jardiance 25 mg comprimés pelliculés EU/1/14/930/001 EU/1/14/930/002 - EU/1/14/930/003 EU/1/14/930/004 - EU/1/14/930/005 EU/1/14/930/006 - EU/1/14/930/007 EU/1/14/930/008 - EU/1/14/930/009 DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE 09/2016. Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site internet de l’Agence européenne des médicaments http://www.ema.europa.eu. a 1. RCP Jardiance 10mg et 25 mg —* JARDIANCE n’est pas indiqué comme médicament pour la perte de poids ni comme antihypertenseur — § http://www.cns.lu/prestataires - liste positive Marketing authorization holder