Sambo Combat Reglementation FSGT

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SAMBO COMBAT
REGLEMENT FSGT
TOME III
INTRODUCTION ET PRESENTATION
CHAPITRE 10
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Victoire totale
Victoire aux points
Abandon et disqualifications
CHAPITRE 11
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Cotation des actions techniques
Actions donnant deux points
Actions donnant un point
CHAPITRE 12
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Fuite, esquives de combat
Travail sur la bordure
CHAPITRE 13
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Techniques interdites
Avertissements
Rappel des règles de combat
CHAPITRE 14
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Le médecin de la compétition
CHAPITRE 15
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Catégories de poids
Tenue
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INTRODUCTION ET PRESENTATION
A – INTRODUCTION
Le recueil contient la totalité des éléments nécessaires
1- à l’appariement
2- au déroulement
3- à l’arbitrage
des championnats recouvrant les 2 spécialités du SAMBO auquel un règlement d’arbitrage est
appliqué.
C’est-à-dire :
I – le SAMBO SPORTIF
C’est un sport à base de contact et de corps à corps
II – le SAMBO COMBAT
Sport de contact et de corps à corps, avec les percussions
Il est bon de rappeler ici qu’un troisième ensemble existe.
III – le SAMBO DEFENSE - MARTIAL
(ensemble ou seules des démonstrations existent ; et qui donc ne participe pas de ce recueil).
Enfin, ces trois éléments ne sont que des sous-ensembles du « Grand SAMBO » qui en
contient cinq.
B. PRESENTATION
Ce recueil à la particularité d’être divisé en 3 chapitres à la fois bien distincts et totalement
complémentaires.
Ils sont :
A- Tous les éléments nécessaires à l’appariement et au déroulement administratif des
championnats (identiques pour chacun des styles).
B- Les éléments d’arbitrage (cotation…etc) nécessaires à la détermination des vainqueurs
pour la spécialité I.
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I – SAMBO – SPORTIF
C- Les éléments d’arbitrage venant se rajouter (ou se déduire) au chapitre B et permettant
l’application des techniques particulières au chapitre C et ayant comme objectif la
détermination du vainqueur pour la spécialité II
II SAMBO – COMBAT
On peut remarquer (et il est bon de le dire) que cette approche, faite d’abord dans un souci
d’homogénéité et d’unité dans le cadre du SAMBO sert aussi (et ce n’est pas la moindre des
choses) à renforcer la présence du SAMBO dans le monde des sports de combat.
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CHAPITRE 10
VICTOIRE TOTALE :
Elle sera déterminée des manières suivantes :
1- par K.O. adversaire compté plus de 10 secondes total 12 pts
2- par 2 knock-down comptés chacun plus de 5 secondes total 6 pts + 6 pts = 12 pts
3- par une clef de bras ou de jambe amenée à son terme total 12 pts
4- par un étranglement amenant l’abandon total 12 pts
5- par une projection à plat dos (victoire totale en Sambo compétition) total 12 pts
6- par 3 projections à 4 pts total 12 pts
7- par disqualification de l’adversaire
8- par abandon de l’adversaire
9- par un total supérieur à 12 pts.
ADDITIF :
Dans les catégories cadets, juniors, espoirs et séniors, l’arbitre pourra décider d’une
clef qu’elle est décisive s’il estime le bras ou la jambe en péril sérieux.
Les étranglements seront autorisés sur le cou ou la gorge avec les bras. Ils ne seront
autorisés avec les jambes que si un bras ou une épaule est engagé dans la technique. L’arbitre
devra faire une attention particulière à ces techniques. Il devra les connaître avec rigueur.
Dans ce cas, les signes d’abandons seront la voix et le geste. Dans cette situation tout cri sera
interprété comme un signe d’abandon.
Lorsqu’ un étranglement sera engagé, l’arbitre indiquera le début de l’engagement en
repliant son bras de manière à ce que son avant bras soit à la verticale et son poing sera fermé.
Bien entendu la couleur montrée sera celle de l’attaquant.
L’attaquant aura à partir du moment ou l’étranglement est déclaré 20 secondes
chronométrées pour le réaliser.
Lorsqu’il sera nécessaire de montrer suite à un knock down les 6 points que l’attaquant
aura obtenu, ils seront montrés de la manière suivante :
- Attitude de l’arbitre et mouvement de bras selon le règlement plus général du
Sambo,
- comptabilisation des points par : ouverture de la main déterminant les 5
premiers points puis fermeture et réouverture de la main montrant les 6èmes
points.
VICTOIRE AUX POINTS :
L’avantage sera donné à l’athlète ayant le plus de points.
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ABANDONS ET DISQUALIFICATIONS :
1) DISCALIFICATIONS :
Elle devra être prise par le corps d’arbitrage aidé du directeur de la compétition et du chef
d’arbitrage.
Elle devra être éventuellement expliquée par le chef de l’arbitrage ou le directeur de la
compétition.
Elle sera déclarée au micro.
L’autre combattant obtiendra la victoire totale.
2) MOTIFS DE DISCALIFICATIONS :
Quand il effectuera pour la 2ème fois une technique interdite.
Quand il aura dépassé le total de 3 minutes de délai pour des soins éventuels.
Quand le combattant fuira systématiquement le combat.
3) CAS PARTICULIERS :
Si les combattants obtiennent simultanément le 3ème avertissement, les deux seront
disqualifiés.
Sur décision du corps médical.
Maladie ou blessure obtenue au cour du combat.
L’un des participants pourra être disqualifié par le chef de l’arbitrage s’il se conduit
grossièrement et non éthiquement avec l'autre athlète , l’arbitre, ou les spectateurs…
S’il ne présente pas dans les 2 minutes à l’appel de son nom.
Si un athlète ne peut pas poursuivre le match à la suite d’une prise interdite, il sera déclaré
vainqueur et son adversaire disqualifié.
Si il y a supercherie, mensonge, simulacre vis à vis du corps d’arbitrage, il sera disqualifié.
CHAPITRE 11
COTATIONS DES ACTIONS TECHNIQUES :
Les actions techniques, frappes, immobilisations, projections, qui n’auront pas amené la
victoire totale donneront un certain nombre de points.
Les coups de poings, de pieds, de têtes, de coudes et qui auront été déclarés knock-down par
l’arbitre seront cotés 6 pts.
Les projections seront cotées comme dans le Sambo sportif.
ACTIONS DONNANT DEUX POINTS :
Par les jambes sur la tête
Par les bras sur la tête avec rotation à 360°
Au sol :
1) Si l’adversaire, après une action, est immobile, l’arbitre s’interposera et le comptera.
2) S’il est compté plus de 3 secondes, l’attaquant bénéficiera de 2 points.
Sauf bien sûr, si une blessure irrégulière due à l’attaquant a créée la situation considérée.
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ACTIONS DONNANT UN POINT :
Coups de coude, de genou, de tête, à la tête, sur les zones protégées par le casque. Sauf
derrière la tête, la nuque, et sur toute zone non protégée par le casque.
Coups de poings à la tête.
Coups nets sur toutes autres parties du corps non interdites.
CHAPITRE 12
FUITES, ESQUIVES DE COMBAT :
Définition : sortie intentionnelle de la limite rouge.
Action de pousser ou de jeter l’adversaire de manière non constructive hors du tapis.
TRAVAIL SUR LA BORDURE :
Position sortie du tapis : comme en Sambo sportif.
CHAPITRE 13
TECHNIQUES INTERDITES :
Règle Générale Absolue
Il est impératif que les athlètes connaissent parfaitement les quelques interdictions
absolues figurant sur le règlement d’arbitrage (Tome II et Tome III) et ce sous la totale
responsabilité de leurs entraîneurs.
C’est la seule manière de prévoir et d’éviter les accidents potentiels graves qui
pourraient avoir lieus.
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Dans les compétitions de Sambo combat, il est interdit de frapper sur les zones du corps
interdites par le règlement et de griffer et de mordre.
Avoir une attitude désordonnée, incontrôlée et non technique.
Frapper avec la main ouverte, (coquille) ou les doigts tendus (pique), frapper au bas
ventre, sexe, sur le nuque, sur la gorge, la colonne vertébrale, les genoux et sur les zones
de la tête non protégées par le casque ainsi que sur le dessus de la tête.
Effectuer une rotation de la tête au cours d’un étranglement.
Obturer le nez ou la bouche pour bloquer la respiration.
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Agir sur la colonne vertébrale.
Serrer la tête par les bras ou les jambes.
Presser la tête sur le tapis.
Reprendre son équilibre sur le visage de son adversaire.
Ecraser de son genou toute partie de son corps, saisir les doigts ou les orteils.
Dans tous les cas, et quelle que soit la situation suivantes :
1) Adversaire au sol dynamique (actif)
2) Adversaire au sol immobile (inactif).
Il est absolument interdit de frapper.
3) A la verticale de haut en bas, en utilisant une jambe pour « écraser »,
« défoncer ».
4) En sautant pour retomber sur l’adversaire et donc retrouver la situation 1
en plus grave.
Ces deux cas de figure vaudront l’élimination immédiate.
• Nous rappelons (et précisons) que, quelque soit la situation :
Il est absolument interdit de frapper sur le dessus de la tête (fontanelle) et bien entendu
quelque soit le coup utilisé.
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Si l’arbitre ne voit pas les actions interdites, le combattant a le droit de les signaler par les
gestes ou la voix.
Si l’intervention n’est pas motivée, il sera sanctionné d’un avertissement.
AVERTISSEMENT :
1- Violations des règles par lesquelles on peut donner :
• Un avertissement verbal
• Les avertissements pointés
• Disqualification du combat
• Disqualification de la compétition :
1) retard à l’appel
2) utilisation des techniques interdites
3) combat irrégulier
4) normes morales et éthiques (violation des…)
5) discussion sur le tapis
6) fuite du combat
7) conseils ou ordres exprimés de manière non éthique par le représentant de l’équipe,
l’entraîneur ou tout autre participant à l’équipe
2- Après l’appel si il a plus de 30 secondes de retard, il aura une admonestation
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1) Il n’est pas possible de donner plus d’une admonestation par combat.
2) L’arbitre peut donner une admonestation sans demander son avis à qui que ce soit.
3) Si il y a violation des règles du paragraphe 1 on pourra donner l’admonestation au
compétiteur.
4) Si le compétiteur recommence on donnera le 1er avertissement, éventuellement le
second et l’application du 3ème sera effectuée avec l’avis du chef d’arbitrage .
5) Si il y a fuite sur action d’étranglement.
6) Si l’athlète pris en immobilisation sort volontairement du tapis, il sera pénalisé
comme dans le règlement de Sambo Compétition.
7) Si les violations des règles reprises au point 4 sont trop conséquentes, il devra être
donné directement le 2ème avertissement avec l’accord du chef d’arbitrage.
8) Pendant le combat, chaque athlète n’aura droit qu’à 1 avertissement pour frappe,
projection ou toute action technique interdites. La suite sera la disqualification.
RAPPEL DES REGLES DE COMBAT :
Durant les combats il sera possible de frapper, de projeter, d’immobiliser, de faire des clefs de
bras ou de jambes et d’étrangler.
POSITION DES COMPETITEURS :
1- Debout : Position où ils ne toucheront le tapis qu’avec les deux pieds.
2- Au sol :
Quand un ou deux athlètes se trouvent dans la position dos au tapis, ventre au
tapis, côté et épaules en contact avec le tapis, l’un ou l’autre ayant pris la position du pont du
lutteur, si l’un ou l’autre des athlètes a un ou deux genoux en contect avec le tapis, lorsque
l’un ou l’autre est en appui sur les avants bras ou les mains.
ZONES D’ATTAQUE, FRAPPES :
Il est possible de frapper avec poings, coudes, genoux, jambes, pieds, tête, mains sur toutes les
zones non interdites.
Comme en Boxe Amateur, les coups de poings visage sont autorisés.
LES PROJECTIONS :
C’est l’action par laquelle l’adversaire perd son équilibre et tombe sur le tapis en le touchant
par n’importe quelle partie de son corps autre que les pieds.
CONTRE PROJECTIONS :
C’est la projection par laquelle l’adversaire répond à l’attaque initiale en prenant l’initiative et
en changeant la caractéristique et la direction de l’attaque.
LES CLEFS :
Toute action effectuée sur les membres supérieurs ou inférieurs dans le but de faire
abandonner l’adversaire, selon les normes figurant au chapitre 2.
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Elles ne sont autorisées que dans le travail au sol.
COMBAT AU SOL :
1) Sur actions, projections ou balayage suivies d’un coup, l’adversaire tombe sur un ou
deux genoux :
a- l’arbitre peut estimer l’athlète touché et donc commencer a le « compter » en
maintenant l’attaquant à distance.
b- il laisse continuer le combat dans sa continuité.
c- Il estime l’action arrêtée il peut faire se relever et reprendre le combat debout.
2) Si l’un des adversaires étant « au sol », il s’engage une phase de combat au « corps à
corps », le travail de frappe sera stoppé de part et d’autre :
a- si l’un des adversaires utilise cette règle pour « bloquer » le combat, il sera
pénalisable.
b- Toutes les variantes du travail au sol seront praticables.
ETRANGLEMENTS :
On appelle étranglements , l’action amenant la perte des sens à l’adversaire et l’obligeant
donc à abandonner.
S’il est normal que l’attaquant dans sa tentative d’étranglement, « passe », « infiltre » ses
mains et son avant bras de manière à placer sa technique, il est néanmoins anormal,
antisportif, dangereux et bien entendu anti-réglementaire que cette action se transforme en une
action exclusive (et éventuellement délibérée) de pression sur des points vitaux.
Par exemple « des métacarpes, sur la pomme d’Adam, le larynx, les carotides , les vertèbres
cervicales… »
L’arbitre et le corps d’arbitrage devront réagir en conséquence, très rapidement et
éventuellement appliquer l’article du règlement relatif aux techniques interdites.
CAS PARTICULIERS :
Benjamins, minimes : les coups à la tête seront interdits, mais la suite au sol avec toutes ses
possibilités sera autorisée. Pas d’étranglement ni de clés de soumission. Les frappes au corps
sont autorisées.
1) Si l’attaqué est tombé à plat dos ou sur le côté ou éventuellement sur le ventre et qu’il
reste inactif , il peut être :
Soit compté
Soit pénalisé pour fuite de combat
Soit le combat peut éventuellement continuer au sol.
2) Si au cours d’un engagement, l’un des athlètes présente volontairement sa colonne
vertébrale ou sa nuque, il pourra être pénalisé par les avertissements.
3) Il est interdit de frapper aux jambes en « glissant » de haut en bas, afin qu’il ne soit
pas possible « d’arracher » (corps à corps par exemple).
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4) Ou bien aussi de « casser » par des frappes semi-latérales en particulier quand l’autre
jambe est maintenue.
CHAPITRE 14
MEDECIN DE LA COMPETITION – DROITS ET DEVOIRS :
Il fait parti du collège des arbitres pour la compétition et est l’adjoint du chef de l’arbitrage
pour les questions médicales.
Ses attributions :
1) Il contrôle l’autorisation médicale des participants.
2) Au cours de la pesée, il contrôle l’état physique apparent des compétiteurs.
3) Il contrôle l’état sanitaire et hygiénique de l’organisation matérielle. En particulier les
têches légères ou importantes de sang.
4) L’état physique général des combattants au cours de la compétition.
5) Il intervient éventuellement dans et hors du tapis.
6) Il décide de la reprise ou non du combat.
7) Il en informe le corps et le chef de l’arbitrage, verbalement et par une note si le
combattant ne reprend pas le match.
8) Pas plus tard que le lendemain de la compétition, il doit établir son rapport relatifs aux
services médicaux et sanitaire pour cette compétition en remarquant chaque exemple
de maladies et de blessures et en donnant son avis sur les causes.
CHAPITRE 15
Catégories de poids :
Les mêmes qu’en Sambo sportif pour le moment.
Tenue :
Tenue personnelle et de démonstration :
C veste réglementaire (kurka) rouge ou bleue, éventuellement l’insigne du
club sur le revers.
C Pantalon de kimono de la couleur de la kurka. Le trusi est autorisé.
C Une ceinture intégrée dans la kurka, et de la couleur de la veste ou du grade
de sambo indiqué sur le livret sportif.
C Chaussures souples de Sambo (Borvorski), semelles rigides interdites.
Tenue de compétition :
C les vestes seront rouges ou bleues selon l’ordre de l’appel.
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C des protèges tibias protégeront les jambes.
C Gants doigts ouverts.
C Un casque sera utilisé et éventuellement une ceinture spéciale viendra
renforcer la ceinture abdominale en particulier pour les jeunes filles, jeunes
femmes et jeunes pratiquants.
C Il sera porté systématiquement :
- une coquille
- un protège dents
les deux personnels.
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