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www.presse-pontissalienne.fr SEPTEMBRE 2015 N° 191 66, RUE DE LA RÉPUBLIQUE - PONTARLIER 2,60€ … RÉSULTATS FRONTALIERS : LES D’UNE GRANDE *Jusqu’au 19/09/2015 - sur le moins cher, hors promos et prix nets Mensuel d’information du Haut-Doubs LA FIN DES IDÉES REÇUES ENQUÊTE I.P.S.O.S. Tout sur leurs revenus, leur logement, leur épargne, leur retraite, leurs habitudes de transport… LE DOSSIER EN PAGES 20 À 28 L’ÉVÉNEMENT TOURISME p. 6 et 7 Un été réussi pour le Haut-Doubs POLÉMIQUE p. 5 Familles Rurales Un “trésor de guerre” et des salariés mécontents Rédaction : “Publipresse Médias” - B.P. 83 143 - 1, rue de la Brasserie - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - www.presse-pontissalienne.fr - [email protected] 2 RETOUR SUR INFO La Presse Pontissalienne n° 191 - Septembre 2015 Éditorial Clichés Que n’a-t-on déjà dit sur les frontaliers ? Ce serait une catégorie de travailleurs à part, qui dépensent sans compter grâce à un pouvoir d’achat plus élevé que la moyenne, qui n’épargne pas, voire qui est systématiquement surendetté. Le frontalier n’aurait aucune vie sociale de l’autre côté de la frontière, se contentant de faire les allers et retours seul au volant de sa grosse cylindrée et ignorant toute relation amicale avec ses collègues suisses. Tous ces clichés éculés qui ont puisé leurs racines sur une petite minorité de “néo-frontaliers” sans doute parfois un peu “flambeurs” sont réduits à néant à la lecture de la très instructive enquête menée directement auprès des principaux intéressés par le Crédit Agricole et dont La Presse Pontissalienne publie en exclusivité la quasi-totalité des résultats. Pour une fois, on ne parle pas des frontaliers à leur place, ce sont eux qui donnent des indications précises sur leur mode de vie, leur niveau de revenu, d’épargne, la façon dont ils se logent ou se déplacent. Cette photographie précise apporte des enseignements approfondis, parfois surprenants : on y apprend par exemple que les frontaliers sont de bons épargnants ou que nombre d’entre eux nouent de solides relations sociales côté suisse. Au-delà de cette enquête qui également servira de précieux repères à la banque qui est en commanditaire, cette étude a permis de constater la formidable diversité des métiers qu’offre la Suisse frontalière, de Bâle à Genève en passant évidemment par la frange franc-comtoise de la Suisse et ce, à tous les niveaux de qualification, de l’ouvrier recherché pour sa technicité, au plus pointu des ingénieurs ou au plus grand spécialiste de la haute finance. Si la conjoncture helvétique est fortement soumise aux soubresauts de l’économie mondiale - on le constate en ce moment avec les inquiétants soubresauts des bourses asiatiques - on peut se rassurer sur l’avenir de l’emploi frontalier en apprenant que d’après tous les baromètres internationaux, la Suisse est le pays numéro 1 au monde en matière d’innovation, de recherche et de développement. Avoir un tel voisin apporte tout de même pour notre région un sacré réconfort alors que côté français, la croissance est toujours en panne sèche. Jean-François Hauser est éditée par “Publipresse Médias”- 1, rue de la Brasserie B.P. 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : [email protected] S.I.R.E.N. : 424 896 645 Directeur de la publication : Éric TOURNOUX Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Frédéric Cartaud, Édouard Choulet, Thomas Comte, Jean-François Hauser. Régie publicitaire : Anthony Gloriod au 03 81 67 90 80 Imprimé à Nancy-Print - I.S.S.N. : 1623-7641 Dépôt légal : Septembre 2015 Commission paritaire : 1102I80130 Crédits photos : La Presse Pontissalienne, B. Bade, C.K.P., Micropolis, A. Quetzalame. L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Pontissalienne revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Haut-Doubs. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. Rugby : les “Déesses” du stade s’affichent Château de Joux : autre temps, autre record… il est vrai qu’avec 60 062 personnes accueillies en 2014, le fort de Joux battait son record de fréquentation depuis 2004, on est loin cependant du record enregistré en 1995 avec 90 845 visiteurs. Question de contexte comme le justifie Élisabeth Contejean, la directrice de l’office de tourisme de Pontarlier. “Quand j’ai pris mes fonctions au début des années 2000, on se situait encore entre 60 000 et 70 000 visiteurs. Depuis, l’offre de sites touristiques à visiter s’est considérablement étoffée.” Conséquence : le loisir nature a peu à peu pris le pas sur le culturel. Tous les châteaux comtois ont subi ce phénomène de désaffection. Idem pour les grottes. Osselle qui recevait 86 000 visiteurs en 1991 est passée sous la barre de 50 000. Inversement, un site comme Dinozoo a vu sa fréquentation multipliée par 10 en 20 ans. L’offre a évolué comme les habitudes. Le château de Joux n’est plus le but de destination privilégié pour les voyages scolaires. Pour autant, cela ne remet pas en cause la qualité des animations développées au château de Joux où l’on a su s’adapter pour enrayer la perte d’attractivité. S’ Nombre de visiteurs 1992 : : 1994 : 1995 : 1996 : 1997 : 1998 : 1999 : 2000 : 2001 : 2002 : 2003 : 2004 : 2005 : 2006 : 2007 : 2008 : 2009 : 2010 : 2011 : 2012 : 2013 : 2014 : 1993 60 000 72 743 80 116 90 845 85 997 85 488 84 974 70 770 66 464 65 313 71 806 72 890 60 021 56 187 52 082 52 915 55 643 55 800 55 562 55 119 56 921 55 715 60 062 2015 sera-t-elle encore meilleure que 2014 ? L Les rugbygirls ont fait tout une série de photos pour faire la promotion de ce sport version féminine (photo Ame Quetzalame Studio). eur objectif est de démocratiser le rugby féminin, “parce que nous ne sommes pas assez de filles. Notre idée est de pouvoir constituer des équipes et prétendre à des championnats intéressants, nous devons donc nous rassembler” résume Vanessa-Jade Parisot, membre du rugby féminin. Alors pour mieux se faire connaître, attirer de nouvelles recrues, donner envie à des bénévoles de sʼengager, au public de les suivre et à des partenaires de les soutenir, les équipes de rugby féminin du Doubs ont participé à une série de photos du photographe bisontin Ame Quetzalame, intitulée “Sportives et Femmes”. “Le rugby féminin souffre de ce manque de moyens à bien des égards ce qui oblige les filles à jouer dans des conditions extrêmes… un comble quand on sait que ce sport nʼest déjà pas de toute douceur” ajoute Vanessa-Jade Parisot. Les équipes Seniors (plus de 18 ans) sont composées de joueuses de Pontarlier, Besançon et Morteau. La saison dernière, les filles du rugby ont pu aligner une équipe à XV en Fédérale 1 et 2 équipes à VII, grâce à ces ententes. Pour les équipes cadettes, lʼéquipe à VII était composée de joueuses de Besançon, Lure et Tavaux et pour les matchs à XV, elles intégraient même les joueuses doloises. “Mais ces ententes rendent compliqués les entraînements communs, les déplacements (il faut se rassembler de tous ces points pour partir ensemble, arriver ensemble pour aller jouer de Nancy à Migennes, de Sélestat à Lyon, voire à Laon pour les sélections Nord-Est) Avec de petits effectifs, une blessure peut coûter un forfait, voire une bonne place en championnat.” Pour elles, il est donc important de recruter de nouvelles joueuses pour toutes les équipes afin de permettre à celles qui sont engagées depuis deux à trois saisons, voire plus pour les Pontissaliennes, de pratiquer leur sport dans de bonnes conditions. Toutes les informations concernant les entraînements, les matches ou les résultats sont à retrouver sur la page facebook des rugbygirls https://www.facebook.com/les obstinees La fibre est opérationnelle à Vaux-et-Chantegrue a révolution numérique, c’est dans quelques semaines à Vaux-etChantegrue avec la mise en service du réseau fibré qui sera effective à la mi-octobre. 350 prises ont été installées en limite de propriété. Les usagers qui jusque-là surfaient sur le web avec au mieux 5 méga-octets de débit risquent de s’accrocher au fauteuil en passant sur une autoroute à 100 mégaoctets. “Hier, on mettait 24 à 36 heures pour télécharger un film. Demain, ce sera réglé en quelques minutes”, témoigne Pascal Lanquetin le 1er adjoint. Tout est dit. Vaux-etChantegrue qui n’était pas des mieux pourvus va se retrouver en pole position départemen- L tale. “Les gens s’inquiètent de savoir si le branchement implique de faire de gros travaux. On les rassure en leur expliquant qu’il s’agit juste d’installer une ligne équipée d’un boîtier. Soit un coût de raccordement d’une centaine d’euros”, indique Guy Voisenet, commercial à “Doubs la Fibre” venu présenter aux futurs abonnés l’offre d’opérateurs. En l’occurrence six sociétés. Pour un coût d’abonnement qui varie entre 30 et 50 euros selon les options. Les professionnels auront droit à une offre plus musclée donc un peu plus chère assortie d’une garantie de remise en route raccourcie. “On peut dénoncer la campagne de dénigrement d’Orange qui La fibre et le haut débit, c’est pour octobre à Vaux-etChantegrue. annonce à tout un chacun que la fibre n’est pas fiable”, assène Xavier Vionnet. Le maire passablement irrité par ces discours mensongers en profite pour rappeler l’implication finan- cière de la communauté de communes qui participe à hauteur de 10 euros par an et par habitant pendant 15 ans. Soit une contribution annuelle de 50 000 euros pour la C.F.D. Les huit communautés de communes du Doubs qui ont refusé d’adhérer au syndicat mixte Doubs très haut Débit doivent s’en mordre les doigts. La fracture numérique les guette. 4 L’INTERVIEW DU MOIS La Presse Pontissalienne n° 191 - Septembre 2015 POLITIQUE François Sauvadet “L’actuelle présidente de la Région Franche-Comté a joué petits bras” Avant sa rentrée politique en Franche-Comté à Gilley le 5 septembre aux côtés de Nicolas Sarkozy, le chef de file de la droite et du centre pour les élections régionales de décembre prochain livre les grandes lignes de sa campagne. Première interview. a Presse Pontissalienne : Début juillet, vous aviez choisi Besançon pour faire votre premier déplacement de candidat officiel. C’était juste un symbole ? François Sauvadet : C’est plus que cela. J’ai tenu à venir en premier à Besançon pour montrer que nous réussirons cette grande région qui s’étend de la frontière suisse aux bords de Loire uniquement si on joue gagnant-gagnant entre les territoires. Bien sûr il faudra parler du débat entre Besançon et Dijon mais il ne faut pas non plus que les autres villes de cette future région ne soient que spectateurs de ce débat. Je sens beaucoup d’agitation chez les deux présidents sortants à ce sujet, mais entre Franche-Comté et Bourgogne, les lois de l’équilibre ne doivent pas non plus être la voie de la dispersion. On sait aussi que le contexte budgétaire sera toujours aussi tendu pour la future région et que les économies annoncées ne seront pas au rendezvous. Tout cela est de l’enfumage. Je serai le meilleur garant de l’équilibre entre les deux régions. C’est autre chose que de dire comme le fait Marie-Guite Dufay qu’elle veut préserver les intérêts de la FrancheComté. L L.P.P. : Quels seront pour vous les dossiers prioritaires de la future région Bourgogne-Franche-Comté ? F.S. : Je souhaite bien évidemment que nous travaillions à l’emploi et à l’économie. La situation locale n’est pas reluisante. Là où en France on a un taux de disparition d’entreprises de l’ordre de 0,5 %, en FrancheComté, on est à 2,5 % et en Bourgogne à 4 % On comptera cette année 2 400 défaillances d’entreprises sur le territoire. Ce n’est pas normal aujourd’hui que nous “La n’ayons engagé que 75 % des frontière, fonds européens disponibles une au bénéfice de l’innovation, chance pour avec le risque d’en perdre. la grande Région.” L.P.P. : Vous avez des idées à émettre à ce sujet ? F.S. : Si je suis élu président de cette grande région en décembre, la première chose que je ferai est la création d’un pôle de stratégie européenne et ce pôle sera basé à Besançon. Il aura vocation à permettre à tous les acteurs économiques de leur simplifier l’accès aux crédits européens. Le délai d’obtention d’un crédit européen est actuellement de 20 mois. Ce n’est plus possible. Parallèlement à la création de ce pôle européen sur Besançon, nous allons densifier notre présence sur Bruxelles. L’objectif est que la Bourgogne-Franche-Com- François Sauvadet fait sa rentrée politique dans le Doubs à Gilley aux côtés de Nicolas Sarkozy le 5 septembre. té devienne une terre beaucoup plus attractive. J’ai demandé au député Arnaud Danjean d’animer cette cellule européenne. L.P.P. : Quelles sont les conditions de la réussite de cette fusion ? F.S. : Nous n’avons pas d’autre choix que de jouer ensemble et nous avons l’obligation de réussir cette fusion. La Franche-Comté, avec son agriculture, son industrie, ses 230 km de frontière avec la Suisse, est d’ailleurs une formidable chance pour la Bourgogne. Il n’y aura pas de match FrancheComté contre Bourgogne pas plus qu’il y aura un match Besançon-Dijon. Pour que cette fusion soit une réussite, il faut que les choses soient efficientes, opérationnelles et équilibrées. Pour arriver à cet équilibre entre les territoires, j’ai d’ailleurs demandé à Jean-Louis Fousseret de le rencontrer comme je l’avais demandé à Alain Millot l’ancien maire de Dijon (décédé cet été) pour discuter avec eux des conditions dans lesquelles on pourra organiser les choses au mieux. Par ailleurs, je ne veux pas qu’il y ait de territoires oubliés à l’occasion de cette fusion. Dans un autre geste de proximité, j’ai réuni les six présidents de droite et du centre des Conseils départementaux des deux régions actuelles. Ma main est également tendue aux deux autres Conseils départementaux de gauche, la Haute-Saône et la Nièvre. Avec les six Conseils départementaux, nous avons déjà convenu de travailler régulièrement ensemble sur cette notion de territoires. Il paraît tout de même étonnant que ces derniers n’aient même pas été associés aux discussions relatives à la fusion des régions ! Nous organiserons donc une conférence territoriale régulièrement avec eux. Dans les huit départements de la future région, ils gèrent quand même un budget global de 3 milliards d’euros, soit le double du futur budget régional. L.P.P. : Comment transformer cette réforme que vous n’avez pas votée en opportunité pour cette future région qui restera une des plus faibles de France ? F.S. : Sur le plan géographique, ce sera une assez grande région mais c’est vrai que du point de vue du P.I.B., elle sera une des plus Bio express François Sauvadet est né le 20 avril 1953 à Dijon, il est vice-président de l’U.D.I. Il est président du Conseil général de la Côte-d’Or depuis mars 2008. Le 29 juin 2011, il est nommé ministre de la Fonction publique dans le troisième gouvernement François Fillon, à la faveur d’un remaniement qui fait suite à la désignation de Christine Lagarde à la tête du F.M.I. En juin 2012, il est réélu député de la Côte-d’Or. Il participera ensuite à la création de l’U.D.I. avec JeanLouis Borloo. Le 21 avril 2015, il déclare sa candidature à la présidence du Conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté, en concurrence avec Alain Joyandet, qui s'était porté candidat en décembre 2014. Il sera finalement retenu au détriment du sénateur de Haute-Saône suite à l’accord national entre l’U.D.I. et les Républicains. faibles de France. En même temps, elle restera la principale région industrielle de France, il s’agira donc de la faire entrer dans l’ère du 4.0. Surtout, cette région sera avec sa qualité de vie une des plus attractives de France. Nous ferons en sorte qu’elle devienne un territoire avec une qualité de vie au service de l’emploi. Cette région ira des montagnes du Jura aux bords de Loire avec un panel de paysages extraordinaire et la proximité immédiate des grands axes, des pays comme l’Allemagne, la Suisse ou l’Italie et aux portes de Lyon et de Paris. Nous pourrons faire de cette situation géographique une vraie chance. Nous redonnerons de la fierté à cette région. L.P.P. : Elle en manque de la fierté ? F.S. : Il faut bien reconnaître que jusqu’à maintenant l’actuelle présidente de la Région Franche-Comté a joué petits bras. Il faut désormais changer de braquet, redonner de l’allant et de la fierté à cette région. Nous avons des atouts considérables pour pouvoir rayonner à l’international. L.P.P. : Vos têtes de liste départementales sont choisies. Dans la douleur avec les relations toujours compliquées avec vos “amis” Les Républicains ? F.S. : Les commissions nationales d’investiture de l’U.D.I. et des Républicains ont désigné ceux qui mèneront le combat à mes côtés et je m’en réjouis. Les têtes de listes départementales que je souhaite voir mener la bataille sont les suivantes pour les quatre départements francs-comtois : Florence Besancenot dans le Territoire-de-Belfort, Patrick Genre dans le Doubs, Hélène Pélissard dans le Jura et Alain Joyandet en Haute-Saône qui a accepté cette responsabilité. Le sujet pour moi, c’est le rassemblement d’un maximum de gens compétents pour que les choses changent dans cette région. Je mettrai tout mon poids afin que tout le monde se sente à l’aise dans ce rassemblement que je veux le plus large possible. Il faut me faire confiance pour que toutes les tensions qui sont nées ici ou là s’apaisent très vite. Une page est tournée, une nouvelle s’ouvre. Maintenant, il faut faire campagne pour les gens de cette région. C’est ça le changement à apporter. L.P.P. : Le rassemblement, vous le préconisez jusqu’où ? F.S. : Si l’U.D.I. ou les Républicains étaient capables de gagner seuls, ça se saurait depuis longtemps. C’est pour cela que l’on a choisi l’union. Je souhaite d’ailleurs que ce rassemblement aille jusqu’au MoDem. L’union n’est pas une option quand on a le F.N. aux trousses. C’est une obligation morale et politique. À partir de la rentrée, nous sommes en ordre de marche. Je remarque d’ailleurs que la gauche a beaucoup plus de travail devant elle pour réussir l’union. L.P.P. : Votre avis sur l’aéroport de Dole ? F.S. : Les responsables régionaux ont loupé le coche en voulant un aéroport sans avions au motif que le contribuable régional n’avait pas à payer de subventions pour faire venir des compagnies low-cost. Si je suis élu, je soutiendrai bien évidemment l’aéroport de Dole. Je pose la question à Marie-Guite Dufay : quelqu’un qui prend le T.G.V., il est bien subventionné par la Région ? Tout le monde a payé pour Besançon, Dijon ou Mulhouse et à ce motif-là il ne faudrait pas accepter de Suisses ou de Parisiens dans nos trains ? Ce raisonnement est absurde. Ceci dit, deux aéroports, ce n’est pas tenable. Il faut maintenir juste une aviation d’affaire sur Dijon et un aéroport régional sur Dole. L.P.P. : Quelle sera la marque de fabrique Sauvadet pour la future région ? F.S. : Jusqu’à maintenant, le P.S. se contentait de parler aux socialistes. Je veux d’abord un changement de méthode : que la future Région parle à tous les habitants de ce territoire, sans gommer les différences mais en faisant en sorte qu’aucun territoire ne soit oublié. Nous sortirons d’une région simplement administrée pour entrer dans un développement stratégique. Propos recueillis par J.-F.H. PONTARLIER POLÉMIQUE La Presse Pontissalienne n° 191 - Septembre 2015 5 Une prime de 50 euros refusée Familles rurales du Doubs : guerre au sujet des salaires Tension au sein de l’association au sujet des conditions salariales et humaines des employés. Le syndicat C.G.T. qui a publié les réserves financières de l’association réclame une augmentation de 10 % pour tous, un 13ème mois, et de l’écoute. La direction répond. L “Il n’y a pas de trésor de guerre” a direction de la fédération Familles rurales du Doubs dont le siège est à Besançon répond. “Il nʼy a pas de trésor de guerre, coupe Gil Grosperrin, directeur adjoint. Nous avons des fonds propres, de la disponibilité. Cʼest une lecture de bilan à un instant T” dit-il. Lʼassociation “pour les valeurs quʼelle transporte est au plus proche de ses salariés mais il y a un difficile équilibre à trouver entre ce que paient les familles qui ont des enfants dans les structures, les communes, et les salaires de nos employés” poursuit la fédération qui rappelle que la N.A.O. (négociation annuelle obligatoire) est en cours de discussion. Le but selon Familles rurales étant “de ne pas proposer des choses à ras les pâquerettes mais avec le bon équilibre.” En accédant à la requête du syndicat, lʼassociation devrait débourser 600 000 euros supplémentaires par an, “ce qui aurait impact direct sur les micro- crèches par exemple. Chacune des structures devrait supporter 30 000 euros de plus” a calculé Gil Grosperrin qui évoque lʼintéressement pour faire gagner toute lʼéquipe. Quant aux conditions de travail, la direction réfute les accusations : “Beaucoup de nos salarié(e)s souhaitent un 80 % pour passer le mercredi avec leur(s) enfant(s).” Sur lʼabsentéisme qui augmente, la réponse est la suivante : “Nous avons davantage de personnel. Donc plus de chance dʼavoir des arrêts-maladie.” Familles rurales rappelle quʼelle mettra en place une mutuelle pour ses salariés. Elle a - déjà - mis sur pied le document unique pour répondre aux difficultés de santé du personnel. Ce qui fait dire à Gil Grosperrin que “Familles rurales nʼattend pas la C.G.T. pour se préoccuper de ses salariés.” Syndicat et direction se rejoignent - au moins - sur un point : donner au personnel les moyens de sʼépanouir. a rentrée scolaire ne concerne pas seulement élèves et professeurs. 229 salariés de l’association Familles rurales du Doubs (dont 140 équivalents temps plein) reprennent le chemin des écoles, des crèches ou des multi-accueils de Métabief, Oye-et-Pallet, Les Fourgs, Valdahon, Levier… Leur métier : encadrer. Mais à en croire le syndicat C.G.T., la plupart des salariés “sont en très grande souffrance psychologique” indique Élisabeth Nedelec, déléguée syndicale à Familles Rurales du Doubs. La syndicaliste lâche une bombe en publiant les comptes de la Fédération du Doubs suite à la tenue de l’assemblée générale, en juillet. En somme, l’association aurait un “trésor de guerre”, image le syndicat, mais refuse d’augmenter ses salariés “dont 81 % seraient en situation de précarité” toujours selon ce dernier. Pour rappel, une grève du personnel s’était déroulée le 15 juin dernier au rond-point d’Étalans pour faire connaître le malaise. Une trentaine de salariés avaient répondu à l’appel. “C’était une première dans ce domaine d’activité, déclare Élisabeth Nedelec. Cela montre le besoin des salariés de s’exprimer, le L Le combat des salariés pour un “meilleur traitement” avait débuté par une grève en juin à Étalans. Il se poursuit aujourd’hui avec une bataille de chiffres. désarroi de ce personnel… Beaucoup ont voulu dénoncer les conditions de travail difficiles : turn-over du personnel, précarité, temps partiels imposés, manque d’effectif… La rentrée arrive et certains postes ne sont pas pourvus car des personnes ont démissionné” ditelle, preuves à l’appui. Lorsque le syndicat a pris connaissance des excédents financiers de l’association, il est remonté au créneau. Une première réunion s’est tenue le 17 juillet. Aucun accord n’a été trouvé. La direction avait proposé une prime de 50 euros par personne. Trop peu. Conséquence, les comptes de l’association ont été communiqués après accord avec les salariés grévistes. Selon la C.G.T., la fédération dispose de 233 874 euros d’excédent (chiffre de 2014), de plus d’1 million d’euros de réserves, “sans compter les 717 000 euros dépensés par la Fédération pour la mise à disposition de personnel du groupement d’employeurs pour lesquels il nous faudrait plus d’explications” commente la syndicaliste. Un expert-comptable extérieur a été nommé par le comité d’entreprise durant l’été. Pour ses collègues, Élisabeth Nedelec réclame une augmentation de 10 % des salaires, un 13ème mois qui vaudrait mieux qu’une prime d’intéressement toujours difficile à évaluer, surtout dans un métier lié au service, la reconnaissance financière des diplômes et 20 % de personnel en plus sur les sites… La moindre des choses selon elle. “Je me bats pour toutes ces femmes. Je me suis également battue pour que les salariés n’aient pas à donner le nom de leur maladie lors d’un arrêt” confie la représentante. Mi-septembre, la question des salaires sera une nouvelle fois débattue entre la direction et les représentants du personnel. E.Ch. L’ÉVÉNEMENT La Presse Pontissalienne n° 191 - Septembre 2015 BILAN D’UNE SAISON ESTIVALE ENSOLEILLÉE Depuis le mois de juin, la météo au beau fixe a permis aux professionnels du tourisme de tirer leur épingle du jeu. Après plusieurs années d’activité moyenne due à un temps capricieux, l’été 2015 restera pour beaucoup d’entre eux dans les annales du tourisme. (photo d’introduction Amanda Mouchet). G Économie Bilan de la saison Un bel été pour le tourisme Soleil radieux, touristes heureux ! Et professionnels aussi. Ainsi pourrait se résumer la saison estivale qui touche à sa fin dans le Haut-Doubs avec, outre la bonne fréquentation, des leçons à tirer pour l’avenir de cet élément important qu’est devenu le tourisme pour le développement local. L (C.R.T.) dans le premier bilan vant son analyse sr la typolotiré de cette saison. Impression gie de touristes que connaît son confirmée par Christian Paillard, établissement : “Les séjours sont gérant du camping des Fuvettes plus courts qu’il y a dix ans car au bord du lac Saint-Point : “Rien les gens partent plus souvent et à voir en effet avec l’été dernier donc étalent leurs congés. Ils où la météo n’était pas au ren- bougent aussi plus facilement. dez-vous. Là nous avons bien On ressent aussi une baisse des travaillé” se réjouit-il poursui- dépenses annexes. Ils font plus attention, la crise est passée par là.” Toujours autant de Français, de plus en plus de Suisses, le constat La présence du lac Saint-Point et des activités nautiques est un élément est le même que celui du C.R.T., y compris sur les attentes des d’attractivité capital en été (crédits photos offices de tourisme vacanciers : “Il faut proposer des de Métabief-Malbuisson-Les Fourgs et Pontarlier). prestations de qualité, des services sur place et beaucoup d’animations.” Il envisage par d’activités est plus que tout autre gée pour faire du Haut-Doubs ludique de découverte du patriexemple d’ores et déjà de cou- tributaire de la météo et que les une destination globale” confie- moine à La Rivière-Drugeon.” vrir prochainement la piscine gens sont plus volatiles et atten- t-elle avant de poser le constat Des initiatives appréciées et qui tistes dans leur du vieillissement de la clientè- répondent aux attentes et de poursuivre son offre en consommation de le nécessitant une réaction en d’aujourd’hui tout en étant moins direction des familles. La clé du et de termes d’offres. “Parc aventures, soumises aux aléas climatiques. développement sur l’ensemble Objectif : loisirs vacances. D’où évi- V.T.T., activités ludiques sont Et, autre argument à ne pas du secteur. séduire demment une évo- autant de moyens d’attirer ici négliger quand il s’agit Tout en partageant l’optimisme lution des attentes des familles en proposant été d’investissements publics dans engrangé ces dernières semaines, les Élisabeth Contejean, directrice familles. à laquelle il faut comme hiver de quoi distraire le secteur du tourisme, “ces actis’adapter. “Struc- les enfants. On peut citer en vités conviennent autant aux de l’office de tourisme de PonOrienter l’offre touristique vers les enfants turellement, une exemple le parcours d’orientation vacanciers qu’à la population tarlier va plus loin en se projepermettra de convaincre plus de familles de réflexion indispen- à Vaux-et-Chantegrue et Dru- locale qui peut en profiter égatant déjà vers l’avenir. Bien sable est déjà enga- geon et dragon, un parcours lement hors saison.” I consciente que ce domaine venir en villégiature dans le Haut-Doubs. a région et sa nature préservée ont su rester attractives et “l’eau a agi comme un aimant sur des visiteurs en quête de fraîcheur, d’activités de plein air mais aussi de découverte de sites naturels” souligne le comité régional du tourisme La Presse Pontissalienne n° 191 - Septembre 2015 G Bilan 7 Enquête du Comité régional du tourisme Les professionnels du tourisme ont retrouvé le sourire Dans sa dernière enquête de conjoncture, le Comité régional du tourisme indique que l’été a été bon pour une majorité de professionnels du tourisme. Il y a longtemps que cela n’était pas arrivé. Fréquentation Plus de touristes dans les structures d’hébergement u soleil, du soleil et encore du soleil ! 2015 était l’été idéal pour découvrir le Haut- D Une météo d’exception Doubs et plus globalement la Franche-Comté. Rien d’étonnant donc à ce que la plupart des structures d’accueil des touristes aient atteint des records de fréquentation pendant les mois de juin, juillet et août. Dans sa dernière enquête de conjoncture, le Comité régional du tourisme qui a questionné les professionnels du secteur indique que “la fréquentation touristique progresse pour près de 50 %” d’entre eux. Ils sont 76 % à être satisfaits de cet été. Dans le détail, ils sont 19 % à enregistrer une progression de leur activité de 10 % et plus. Pour 31 % des professionnels, elle croit de 3 à 10 %. “Au final, pour un professionnel sur deux, la fréquentation est meilleure que l’année dernière” indique le Comité régional du tourisme. C’est principalement dans des secteurs comme le Mont d’OrDeux Lacs, et dans les zones de rivières que le satisfecit est le plus fort. “Plus de 75 % des professionnels ont vu leur activité augmenter par rapport à 2014 indique le C.R.T. Sans surprise, les gestionnaires de camping sont les professionnels qui décla- rent le plus fréquemment une progression de la fréquentation : 90 % d’entre eux sont en effet en hausse par rapport à 2014. parmi les autres structures qui enregistrent une saison positive, il y a les loisirs de plein air (77 %), les offices de tourisme (70 %) et dans une moindre ampleur, les hôtels (46 % en progression).” I Nationalité Les Hollandais, N°1 des touristes étrangers a hausse de la fréquentation touristique s’est traduite par une augmentation du nombre de touristes français d’un côté (+ 38 %) et étrangers de l’autre (+ 33 %). Concernant cette secon- L de catégorie, le C.R.T. observe plans d’eau. Ils représentent, selon que la clientèle des Pays-Bas est les campings, plus de la moitié la première dans la région. “Les des nuitées étrangères” précise Hollandais représentent 40 % de le C.R.T. Dans les statistiques, la fréquentation étrangère. Ils les Hollandais sont suivis par s’installent principalement dans les Allemands (20 %) qui fréles campings et à proximité des quentent différents types d’hébergement, les Suisses (10 %), les Belges (10 %) et les Anglais (10 %). Il apparaît que les structures d’accueil ont enregistré globalement une hausse de la clientèle belge et helvétique cette saison. Les Suisses ont sans doute profité d’un franc fort par rapport à l’euro pour venir passer des vacances moins chères en Franche-Comté. Toutefois, la clientèle française compose toujours la part la plus importante des touristes en Franche-Comté. Les professionnels du secteur lui doivent entre 70 et 75 % des nuitées. I Satisfaction La durée des séjours s’est stabilisée epuis 2010, jamais le taux de satisfaction des professionnels du tourisme n’avait été aussi élevé. Il est de 76 %, soit un bond de 22 points par rapport à 2014. “Le taux de satisfaction le plus élevé est enregistré chez les professionnels en zone des lacs et rivières. Les touristes ont en effet privilégié l’accès aux points d’eau en particulier durant la période de canicule” indique le Comité régional du tourisme. Pour la première fois depuis plusieurs étés, la durée des séjours tend à se stabiliser, alors qu’elle avait tendance à reculer. Grâce à la météo, certains touristes ont même choisi de prolonger leurs vacances. La durée des séjours varie suivant les structures rappelle le C.R.T. “Dans l’hôtellerie, la durée du séjour est D d’1,5 jour en moyenne. Il s’agit surtout d’une clientèle de passage. En revanche, la durée des séjours est de 4 jours dans les campings avec des différences importantes en fonction des nationalités. Par exemple, les Hollandais restent une semaine alors que les Allemands restent trois jours.” Ces derniers font étape en Franche-Comté avant de descendre vers le sud. Espérons que le pic de fréGrâce à quentation observé cet été se une météo confirmera la saison prochaine. Le C.R.T. est confiant. Selon favorable. cet organisme, le plus difficile est de faire venir les touristes en Franche-Comté au moins une fois pour leur donner l’envie d’y revenir. I La plupart des touristes qui viennent en Franche-Comté une fois sont tentés d’y revenir. 8 PONTARLIER La Presse Pontissalienne n° 191 - Septembre 2015 État civil de juillet-août 2015 NAISSANCES 10/07/15 – Mathis de Cédric GERMAIN, paysagiste et de Audrey ROTA, ouvrière. 11/07/15 – Sasha de Vincent FOULHIOUX, ouvrier et de Ludivine JOLY, aide médicopsychologique. 12/07/15 – Gabin de Sébastien GREFFIER, professeur des écoles et de Pascale TRIPIER, professeur des écoles. 12/07/15 – Jules de Alain BILLOD, agriculteur et de Anne-Sophie MAILLAND-LAGRÂCE, vétérinaire. 12/07/15 – Amélie de François-Xavier PETIT, charpentier et de Marie-Blandine BLESS, assistante de direction. 12/07/15 – Noa de Djilali BENSMAIL, opérateur et de Laurie BRUYERE, conseillère emploi. 13/07/15 – Oskar de Julien DELORME, charpentier menuisier et de Virginie VIVANT, aide à domicile. 12/07/15 – Rose de Julien CHAFFIN, opérateur en horlogerie et de Lucie GIRARD, vendeuse. 13/07/15 – Mahée de David BARTHOD, régleur programmeur commande numérique par calculateur et de Laura COLCANAP, conseillère juridique. 13/07/15 – Mylan de Laurent DELION, ingénieur et de Natacha VERMOT-DESROCHES, assistante maternelle. 14/07/15 – Diane de Charles GOUZIN, vétérinaire et de Emilie GRANDJEAN, vétérinaire. 15/07/15 – Soan de Anthony HELENA, agent de sécurité et de Farida HAOUADEG, sans profession. 14/07/15 – Giullia de Anthony KHELIF, responsable sécurité et de Amandine GENESTIER, employée à domicile. 15/07/15 – Clarisse de Martial BEZ, agriculteur et de Sophie RUFENACHT, sans profession. 17/07/15 – Ezio de Thomas GAGLIARDI, vendeur et de Amandine AMIOT, opératrice en horlogerie. 17/07/15 – Antony de Thierry COTTET, horloger et de Sandra CROMBET, agent de propreté. 17/07/15 – Sümbül de Mesut SEN, peintre en bâtiment et de Ayse COBAN, assistante maternelle. 18/07/15 – Ras-Noé de Jerrel PLEIN, sans profession et de Clémence DELNOTT, graveuse. 17/07/15 – Lena de Mickaël ANDREY, peintre en bâtiment et de Marine DORKELD, prothésiste ongulaire. 18/07/15 – Maël de Florian DELAVENNE, technicien et de Mélanie AUBRY, commerciale. 20/07/15 – Robin de Laurent LECOMTE, biologiste et de Mélanie MOTTERON, assistante sociale. 20/07/15 – Eugène de Vincent TOURNIER, agriculteur et de Elsa BESCHET, agent de voyage. 20/07/15 – Nathan de Stéphane CUBY, ouvrier en scierie et de Aline TERRAZ, assistante maternelle. 21/07/15 – Lizi de Julien CHABOD, ouvrier et de Mélanie MAZZOLENI, conseillère en vente. 21/07/15 – Erhard de Laurant VEAUX, chef de projet et de Cindy CÔTE-COLISSON, médecin. 21/07/15 – Malo de David PAQUETTE, ouvrier polyvalent et de Cathy PERRET, secrétaire comptable. 21/07/15 – Nisa de Sevki GÔDEK, charpentier et de Bûsra BÔLÛKBASI. 22/07/15 – Kaan de Senol KAYA, polisseur et de Gülden CELEBI, professeur d’anglais. 21/07/15 – Safa et Maroua de Mustapha LAMRABET, chef d’entreprise et de Ismahane AZZOUZI, sans profession. 22/07/15 – Noa de Loïc COURTET, ouvrier de travaux publics et de Virginie GIL, sans profession. 22/07/15 – Manon de Raphaël GUINCHARD, contremaître et de Magalie LOUVET, sertisseuse. 22/07/15 – Luka de Victorien FATON, directeur de production et de Audrey ROUSSEL, secrétaire. 22/07/15 – Liam de Julien POBELLE, auto entrepreneur et de Mégane VIENNET, enseignante. 22/07/15 – Clémentine de Nicolas BART, agriculteur et de Aline JOBIN, agricultrice. 23/07/15 – Élias de Bertrand BARBIER, agriculteur et de Amélie DODANE, ingénieur en environnement. 23/07/15 – Hugo de Jonathan ALBANESE, ingénieur et de Stéphanie DAUBIE, biologiste. 23/07/15 – Calie de Julien HERSEMEULE, salarié agricole et de Sophie RIETMANN, agricultrice. 24/07/15 – Léo de Loïc BONIDAL, barman et de Lidia FERREIRA REIS, sans profession. 23/07/15 – Marius de Mickaël MONNIN, technicien et de Manon BOULACHIN, traductrice. 24/07/15 – Zakaria de Abderrzak AMZAITI, restaurateur et de Fatima MARZOUKI, cuisinière. 25/07/15 – Evolène de Jérémy GENSSE, responsable sécurité bâtiment et de Virginie GROS, professeur d’éducation physique et sportive. 25/07/15 – Savannah de Lionel PAGNOT, responsable magasin et de Sophie BOUTSYHARAT, secrétaire commerciale. 25/07/15 – Imrane de Kamel BOUGUERRA, horloger et de Marine BERNARD, assistante administrative. 26/07/15 – Kalie de Antoine PETITE, commerçant et de Emmanuelle BOISSIÈRE, professeur des écoles. 27/07/15 – Lysandre de François MARTIN, gardien de la paix et de Sophie BOURGEOIS, infirmière. 27/07/15 – Ilyes de Emmanuel PASSARIN, chef de produit et de Mathilde BOILLOT, ingénieur. 29/07/15 – Nisa de Gürhan AKCAGLAR, polisseur et de Pinar YILMAZ, opératrice en horlogerie. 29/07/15 – Manon de Philippe PARIS, scieur et de Gaëlle SCUDELLER, aide soignante. 29/07/15 – Axelle de Mathieu DECREUSE, règleur sur machines à commandes numériques et de Emmanuelle KERFYSER, vendeuse. 29/07/15 – Aloïs de Aurélien HENRIET, garagiste et de Mélanie DENTU, ouvrière. 29/07/15 – Ryan de Jonathan HORN, menuisier et de Cassandra RIVIERE, sans profession. 29/07/15 – Léandre de Arnaud PATOZ, technicien méthodes et de Elise QUERRY, professeur des écoles. 29/07/15 – Lilian de Sylvain GUY, sapeur pompier de Paris et Alexia ROY, infirmière soins à domicile. 30/07/15 – Lana de Alexandre BERNARD, assistant chef de projet et de Elena VAÏSSE, chef de projet en horlogerie. 30/07/15 – Timéo de Victorien MARGUET, agriculteur et de Amandine COULET, vendeuse. 02 /08/15 – Jonah de Rémi PROUIN, moniteur auto école et de Anne-Sophie SALEIRO, assistante notariale. 31/07/15 – Milan de Matthieu CASSEZ, ingénieur et de Lisa FROMONT, enseignante. 02/08/15 – Loïs de Sébastien LEVÔTRE, conseiller mission locale et de Pétronille BELLE, conseillère emploi mission locale. 02 /08/15 – Jean-Pierre de Vitor DA COSTA CASACA, électricien et de Susana LEITE VIDAL, aide nettoyeuse. 02/08/15 – Maël de David BASSET, concepteur de cuisines et de Sabrina ANDRE, spécialiste en emballage. 02/08/15 – Hamza de Tufan GÖDEK, charpentier et de Betul AVDATEK, sans profession. 02/08/15 – Eloa de Baptiste DESMOUSSEAUX, boulanger et de Pauline PLEWA, boulangère. 03/08/15 – Margaux de Alexandre LANDRY, automaticien et de Maïté COLLIN, assistante dentaire. 03/08/15 – Mathias de Nicolas RAFFIN, infirmier et de Kathe HAMRA, aide infirmière. 02/08/15 – Mateo de Adrien MINARY, conducteur de travaux et de Delphine COUPET, employée commerciale. 04/08/15 – Charlotte de Thibaut DAMERY, ingénieur et de Bérangère REMILLET, éducatrice. 05/08/15 – Jules de Cyril COLARD, chef de projet et de Angélique DUFFET, comptable. 05/08/15 – Lucie de Benoît ARNAUD, dessinateur industriel et de Jessica MARTINENGHI, dessinatrice industrielle. 05/08/15 – Tom de Arnaud BRICE, infirmier et de Katiana GARCIA LOPEZ, infirmière. 06/08/15 – Evan de Anthony POURCELOT, agriculteur et de Audrey DURANTHON, agent de production. 06/08/15 – Jean de Etienne MILLET, chef de chantier et de Sandrine DACLIN, assistante export. 07/08/15 – Salomé de Jean-Jacques COMTE, commercial et de Cécile MARGUET, comptable. 06/08/15 – Lena de Valentin BLONDEAU, vendeur et de Marion BOUVET, infirmière. 07/08/15 – Camille de Eric DIDIER, technicien en plasturgie et de Anne-Sophie MYOTTE-DUQUET, sage-femme. 07/08/15 – Anaëlle de Marc CUCHE, magasinier et de Elsa GIRARDOT, vendeuse. 08/08/15 – Célia de Cédric JOURNOT, mécanicien agricole et de Céline LOCATELLI, employée commerciale. 09/08/15 – Arthur de Nicolas COUTHIER, charpentier chauffeur et de Alexandra LOYE, assistante commerciale. 10/08/15 – Nolan de Cyril GUY, cuisiniertraiteur et de Jennifer THÉVOZ, vendeuse. 10/08/15 – Lyna de David BAVEREL, menuisier poseur et de Sophie DROZ-VINCENT, manipulatrice en électro-radiologie médicale. 11/08/15 – Inès de Hélio DOS SANTOS PATRICIO, chauffagiste et de Laurine CHARDON, diététicienne. 09/08/15 – Umut de Harun SENOL, ouvrier en travaux publics et de Nazife CALIS, sans profession. 11/08/15 – Marcel de Norbert RENAUD, enseignant et de Aurélie DOLE, responsable rayon en jardinerie. 11/08/15 – Maissa de Youssef TAHIR, opérateur et de Fatima SABAR, opératrice. 11/08/15 – Tom de Grégory MOREL, chauffeur routier et de Céline VACELET, chef de produit. 12/08/15 – Audran de Sacha DEVILLAZ, moniteur de ski et de Cindy BAVEREL, éducateur sportif. 12/08/15 – Elio de Franck SILOUME, chauffeur routier et de Marion FOURNIER, opératrice en horlogerie. 12/08/15 – Karel-Messon de Brunot KOUOTOU, technicien travaux publics et de Adija KOUOTOU CHETFON NZEKET, sans profession. 13/08/15 – Lalie de Ludovic MARGUET, agent de sécurité et de Marie DILLENSEGER, orthophoniste. 13/08/15 – Sacha de Ghislain JEANNENOT, électricien et de Morgane PUGET, assistante administrative. 14/08/15 – Maurice de Maxime FAIVRE, éducateur sportif et de Leonie CHOPARD-LALLIER, pharmacienne. 14/08/15 – Loik de Stéphane ANTONY, aide monteur et de Nadège PAQUETTE, vendeuse. 14/08/15 – Léo de Cyril CLERC, bûcheron et de Susie EGROT, serveuse. 14/08/15 – Lauryn de Aurélien BÔLE, informaticien et de Katy DE BASTOS, comptable. 14/08/15 – Lily-Rose de Damien MORACORRAL, technicien de maintenance et de Nadège CHAPOUTOT, hôtesse de caisse. 16/08/15 – Léo de Florent DUPOUY, programmeur et de Pauline PEREIRA CARVALHEIRO, assistante maternelle. 16/08/15 – Angèle de Marc JACQUOT, agent assainissement et de Sandra TROUILLOT, comptable. 17/08/15 – Tilio de Antony BIGEY, boulanger pâtissier et de Aline MERCIER, sagefemme. 17/08/15 – Nathan de Alexandre CLÉMENT, chef cuisinier et de Aurélie PEROT, aide médico-psychologique. 18/08/15 – Luna de Daniel BERNARDINO GIL, maçon et de Séverine GOBEAUX, opératrice. 19/08/15 – Lucas de Fabien LAGER, conducteur d’engins et de Delphine JACQUES, assistante sociale. 19/08/15 – Ewen de Nicolas GRANDJEAN, conducteur de trains et de Solène PENGLAOU, auxiliaire de puériculture. 20/08/15 – Apolline de Romain DHOTE, agriculteur et de Charline VERNEREY, infirmière pédiatrie. 20/08/15 – Lily de Antoine VERNEREY, agriculteur et de Maryline MOREL, professeur des écoles. 21/08/15 – Alycia de Jonathan DE SOLA, assainisseur et de Sophie LEHMANN, secrétaire comptable. 23/08/15 – Enzo de Brice MAZZOLENI, chauffeur de pelle et de Justine VIREY, factrice. 23/08/15 – Germain de Rémi VAUCHY, charpentier et de Amandine CARON, enseignante. 23/08/15 – Lina de Fabien QUERRY, plombier et de Sophie ROGNON, infirmière. 25/08/15 – Léandre de Gérald FLENET, paysagiste et de Elodie PARENT, opticienne. 25/08/15 – Anna de Samuel DROZ-BARTHOLET, agent location véhicules et de Véronique BENEGA, agent des services hospitaliers. 25/08/15 – Ethan de Bastien MARCEAU, gérant d’entreprise et Chloé LAVAL, vendeuse. 25/08/15 – Louis de Julien DELGRANDE, technicien électroménager et de Anne-Cécile BAGUE, assistante logistique. 25/08/15 – Hamza de Kursat OZEN, ouvrier et de Melike KARADAG, sans profession. 25/08/15 – Clémence de Bastien BŒUF, ouvrier et de Manon MARTIN, secrétaire médicale. 26/08/15 – Aaron de Dylan BRUTILLOT, cariste et de Sonia VIEILLE, vendeuse. 25/08/15 – Ambre de Vincent GILLIOT, magasinier et de Sabrina GIRARD, professeur des écoles. 27/08/15 – Sacha de Aurélien BOUILLER, enseignant et de Sophie BRESCIANI, attachée territoriale. 27/08/15 – Melissa de Dino HABIBIC, automaticien et de Emina COLAKOVIC, sans profession. 27/08/15 – Gabriel de Maxime SAPOLIN, menuisier et de Anne-Sophie GUILLEMIN, aide-soignante. 27/08/15 – Andrea de Loïc MOREL-JEAN, couvreur et de Jeanne-France FOURNERET, personnel d’éducation. 28/08/15 – Gabin de Fabien BALLESTEROS, conducteur poids lourds et de Sandrine MAITRE, aide-soignante. MARIAGES 25/07/15 – Aurélien MALARTRE, employé poissonnier et Aurélie SAULNIER, nourrice agréée. 08/08/15 – Guillaume MAGNIN, saisonnier et Mélanie BALSALOBRE, agent immobilier. 08/08/18 – Jérémie FERREUX, conducteur de travaux dans les travaux publics et Maud LANDRY, secrétaire médicale. 08/08/15 – Samuel LEBLANC, charpentier et Amanda NICCOLI, opératrice spiraux. 14/08/15 – Mickaël BENETRUY, chef d’équipe et Pauline VIPREY, infirmière. 22/08/15 – Alexandre COLIN, agent de maintenance et Sophie PIÉTRI, conductrice de machine. DÉCÈS 13/07/15 – René DESCOURVIÈRES, 90 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Colette GUYOT. 13/07/15 – Jean LAITHIER, 69 ans, retraité, domicilié à Chaffois (Doubs), célibataire. 15/07/15 – Daniel VOINET, 94 ans, retraité, domicilié à Landresse (Doubs), veuf de Marie MERCIER. 16/07/15 6 Marie CARREZ, 80 ans, retraitée, domiciliée à Gilley (Doubs), veuve de Marcel BOLE-DU-CHÔMONT. 18/07/15 – Marguerite ORSAT, 90 ans, retraitée, domiciliée à Valdahon (Doubs) veuve de Victor BESSOT. 18/07/15 – Fortunato BOSCHELE, 94 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs) époux de Marie-Thérèse ARDIET. 17/07/15 – Thérèse GAIFFE, 86 ans, retraitée, domiciliée à Montlebon (Doubs) veuve de Jean TSCHIRKY. 20/07/15 – René BULLE, 68 ans, retraité, domicilié à Septfontaine (Doubs) célibataire. 20/07/15 – Charles BOUHELIER, 71 ans, retraité, domicilié à Orchamps-Vennes (Doubs) partenaire de Michelle ROUSSELET. 21/07/15 – Danielle RUFFET, 85 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs) veuve de René VAGNE. 21/07/15 – Jean-Claude HESSAS, 67 ans, retraité, domicilié à Maîche (Doubs) époux de Françoise GUILLEMIN. 24/07/15 – Andrée TROUTET, 87 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Roger GUIDEVAUX. 26/07/15 – Georges MULLER, 71 ans, retraité, domicilié à Longcochon (Jura), époux de Michèle PEIGNE. 02/08/15 – Michel PUGIN, 74 ans, retraité, domicilié à Grand Combe Châteleu (Doubs). 03/08/15 – Khadra HEMSAS, 81 ans, sans profession, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Bouselah ABBAZ. 03/08/15 – Lucien FILET, 87 ans, retraité, domicilié à Hauterive-la-Fresse (Doubs), époux de Marie-Thérèse VERMOT-DESROCHES. 06/08/15 – Marie-Ange MELET, 65 ans, retraitée, domiciliée à Mignovillard (Jura), veuve de Georges SERRETTE. 07/08/15 – Jeannine FRELET, 67 ans, retraitée, domiciliée à La Cluse et Mijoux (Doubs), épouse de Jean-François NICOD. 06/08/15 – Renée SOTTAS, 55 ans, horlogère, domiciliée à « Le Petit-Paris » Chasnans, épouse de Claude BOILLOT. 07/08/15 – Maurice GIRARD, 92 ans, retraité, domicilié à Oye-et-Pallet (Doubs), veuf de Madeleine PAGNIER. 08 /08/15 – Natalia GUIZZON, 84 ans, retraitée, domiciliée à Frasne (Doubs), veuve de Gabriel BON. 09/08/15 – Pascal GUILLEMIN, 52 ans, sans profession, domicilié à Pontarlier (Doubs), célibataire. 10/08/15 – André JEANNIN, 53 ans, sans profession, domicilié à Pontarlier (Doubs), célibataire. 12/08/15 – Hocine ALIOUÈCHE, 78 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), épouse de Aziza KHELILI . 12/08/15 – Charlotte VOIDEY, 82 ans, retraitée, domiciliée à Hautepierre-Le-Châtelet (Doubs), veuve de Ulysse RENAUD . 17/08/15 – Maurice PASTEUR, 84 ans, retraité, domicilié à Chaffois (Doubs), époux de Noëlle MUNEROT. 17/08/15 – Simone POURCELOT, 75 ans, retraitée, domiciliée à Avoudrey (Doubs), veuve de Jean DHOTE. 19/08/15 – Marie ROGNON, 98 ans, retraitée, domiciliée à Epenoy (Doubs), veuve de Marc SANCEY. 21/08/15 – Annie BICHET, 60 ans, accompagnatrice scolaire, domiciliée à Bugny (Doubs), épouse de Serge DROZ-BARTHOLET. 20/08/15 – Jean-Claude VANNOD, 73 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), veuf de Nicole POULET. 20/08/15 – Roland PAILLARD, 82 ans, retraité directeur de banque, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Simone COCHET. 23/08/15 – Jean BINÉTRUY, 89 ans, retraité, domicilié à Villers-sous-Chalamont (Doubs), époux de Claude JEANNIN. 22/08/15 – Stéphane COURTOIS, 44 ans, ouvrier de scierie, domicilié à Frasne (Doubs), époux de Stéphanie GALLIAT-ANNAERT. 22/08/15 – Pierre ROYET, 95 ans, retraité, domicilié à Oye-et-Pallet (Doubs), veuf de Gabrielle MARADAN. 24/08/15 – Christian SMOJVER, 58 ans, sans profession, domicilié à Pontarlier (Doubs) célibataire. 24/08/15 – Alain BRENET, 48 ans, douanier, domicilié à Pontarlier (Doubs), célibataire. 25/08/15 – Violette BÉNIER, 85 ans, retraitée, domiciliée à Reculfoz (Doubs), épouse de Raymond ARDIET. 27/08/15 – Raymonde VIPREY, 84 ans, retraitée, domiciliée à Le Russey (Doubs), épouse de Henri DROMARD. 27/08/15 – Jeanne FORNAGE, 86 ans, retraitée, domiciliée à Malbuisson (Doubs), veuve de Joseph JEANPETIT. 27/08/15 – Marie-Thérèse POINTURIER, 82 ans, retraitée, domiciliée à Septfontaines (Doubs), veuve de Alphonse JEANPETIT. 30/08/15 – Simone BONJOUR, 75 ans, retraitée, domiciliée à Chaux-Neuve (Doubs), épouse de Jean VAUTHIER. PONTARLIER SANTÉ La Presse Pontissalienne n° 191 - Septembre 2015 ÉLEVAGE Gastro-entérologue Opération séduction Le docteur Janin-Manificat Le Grand Cours à l’épreuve Le traditionnel pose le stéthoscope du cheval comtois concours “modèle et L’heure de la retraite a sonné pour ce praticien de 65 ans qui a exercé en libéral et à l’hôpital. Installé à Besançon, il gardera un bon souvenir du Haut-Doubs, de ses paysages et ses habitants. ressan d’origine, Raoul Janin-Manificat est venu à Pontarlier en 1979 après son internat effectué à l’hôpital de Besançon. “Je préférais vivre et travailler dans une petite ville”, justifie ce spécialiste en gastro-entérologie qui exerce d’abord en libéral. En 1982, il débute sa carrière de praticien hospitalier à temps partiel au service de médecine long séjour dont on lui confie rapidement la responsabilité. Les journées de travail sont bien remplies. Il profite de ses loisirs pour parcourir le HautDoubs à pied ou en vélo. En 2005, il exerce toujours à temps partiel au service endoscopie digestive. “J’ai pris la direction de ce service en 2007 après le départ du docteur Sauvageot”, observe celui qui passe alors sur un poste à temps plein et met un terme à sa carrière libérale. En 36 ans de métier, il a connu forcément les transformations de l’hôpital et l’évolution de sa spécialité. La combinaison abou- B Le docteur JaninManificat arrête sans regret avec l’envie de profiter pleinement de sa retraite. tissant à l’amélioration des conditions de travail pour le médecin et des chances de guérison pour le patient. “J’avais une activité intéressante avec un pôle technique en endoscopie digestive et un pôle plus clinique en long séjour”, note Raoul Janin-Manificat qui appréciait aussi cette approche plus humaniste dans la prise en charge des personnes âgées. Comme s’il regrettait peut-être cette orientation très technique, certes plus efficace mais qui semble prendre l’ascendant sur le relationnel. Avec l’extension de la zone de recrutement aux portes du Jura voisin, le gastro-entérologue ne s’inquiète pas pour l’activité du service qui s’en trouve confortée. Ce qui ne l’empêche pas de n’éprouver aucun regret à l’idée de profiter d’une retraite bien méritée. I allures” de la section pontissalienne du syndicat du cheval comtois s’est tenu le 21 août au centre-ville. président. L’ambiance donnait statique et dynamique. C’est à un avant-goût du prochain se moment-là que les membres super-comice qui se déroulera du jury annoncent le verdict. le 24 octobre dans la capitale “De la souplesse dans les dépladu Haut-Doubs. Le comice des cements”, “une pouliche qui comices où le cheval comtois engage beaucoup au pas”, “de aura toute sa place. l’harmonie dans les formes.” Pour l’heure, 150 juments avec Les commentaires fusent. ou sans poulains foulaient de L’enjeu est d’importance. Les e soleil et le public s’étaient leurs larges sabots le plus grand meilleures sont en effet qualidonné rendez-vous pour jardin public de la ville. “On fiées pour la finale nationale admirer quelques-uns des distingue une dizaine de caté- de la race programmée au staplus beaux chevaux comtois de gories.” Après présentation indi- de des Tuileries de Maîche les la région pontissalienne. “C’est viduelle devant le jury, chaque 18 et 19 septembre. Joël Parent la plus grosse section locale du section est rassemblée pour une est plutôt satisfait de l’édition Doubs”, signale Joël Parent son présentation collective en mode 2015. “Avec 80 éleveurs qui ont fait le déplacement, on a toujours autant de participants. C’est peut-être dû au fait que le cours de la viande est plutôt haut.” Réaliste, le président n’élude pas le fait que la bonne santé de la filière repose avant tout sur ses débouchés en viande chevaline. Ce concours a connu un nouvel élan depuis qu’il a quitté l’espace Pourny pour venir s’installer au Grand Cours. “Avant, tout se passait entre professionnels alors qu’aujourd’hui on touche un tout autre public”, observe Joël “Ce déménagement au Grand Cours nous a permis de Parent, ravi de ce coup de pub toucher un tout autre public”, note Joël Parent, le qui donne un tout autre éclat président de la section pontissalienne du Cheval comtois. au cheval de trait. I L 9 10 PONTARLIER PATRIMOINE Périmètre de protection Maison Chevalier : pas touche à l’enveloppe du bâtiment La démolition de ce bâtiment est conditionnée à la décision de l’architecte des bâtiments de France (A.B.F.) Hubert Mercier qui tient à la préservation de l’enveloppe extérieure. Explications. il est un dossier qui empoisonne la mandature Genre, c’est bien celui de cette propriété acquise 900 000 euros en 2004 par la commune pour éviter qu’un promoteur ne s’en empare. Personne à l’époque n’avait contesté cette décision qui n’était pas fléchée sur une S’ destination précise. Rien n’a changé onze ans plus tard. L’option d’une médiathèque est toujours privilégiée par Patrick Genre qui justifie le retard à passer à l’acte par la difficulté à mobiliser les autres communes du Grand Pontarlier invitées à participer au financement de ce projet structurant. L’état du bâtiment se dégradant tion d’une piscine intercommude plus en plus, décision est pri- nale repoussant ainsi la médiase de le raser en conservant thèque de quelques années supnéanmoins l’ancien jardin. Cet- plémentaires. Au point que te perspective donne lieu en beaucoup se demandent aujourdécembre 2014 à l’ouverture d’hui si ce projet verra le jour. d’un crédit de 200 000 euros lors La démolition est assujettie à du vote du budget 2015. Entre- l’avis du Service Territorial de temps, les élus du Grand Pon- l’Architecture et du Patrimoitarlier ont privilégié la réalisa- ne. Car la maison Chevalier bénéficie d’une certaine protection. Cette propriété fait partie de l’histoire pontissalienne. Ce collège construit à l’emplacement de l’ancien château est racheté en 1666 pour devenir le couvent des Bernardines. À la Révolution, il est vendu à des particuliers qui transforment les locaux en appartements et en boutiques. Pour autant, ce bâtiment a-t-il de la valeur ? “Il n’est ni inscrit, ni classé. Par contre, c’est un édifice repéré à l’inventaire général du patrimoine culturel. Il figure dans la base Mérimée”, indique Hubert Mercier, architecte des bâtiments de France. Il se situe également dans le périmètre de protection des monuments historiques du centre-ville que sont l’église Saint-Bénigne, la chapelle des Annonciades et la Porte SaintPierre. Dans ce cadre-là, toutes les demandes de travaux sont étudiées par l’architecte des Bâtiments de France qui formule un avis simple ou conforme. La nuance est de taille. En cas d’avis simple, l’autorité qui accorde L’option d’une démolition complète de la propriété n’est plus à l’ordre du jour. AMÉNAGEMENT ‘ ‘ Le ChifFre La Presse Pontissalienne n° 191 - Septembre 2015 96,7 % C e score quasi soviétique est celui de la satisfaction des responsables de campings en Franche-Comté suite à cet été particulièrement favorable au tourisme (voir nos articles pages 6 et 7). Ils sont donc 96,7 % à avoir un avis positif sur leur activité esti- l’autorisation n’est pas liée par l’avis de l’A.B.F. L’avis conforme, en Édifice revanche, est repéré à d’application immél’inventaire diate. L’autorité ne peut s’en affranchir du que par un recours patrimoine devant le préfet de Région. “Pour culturel. l’instant, je n’ai reçu aucune autorisation de travaux, ni de permis de démolition”, précise Hubert Mercier qui estime que la maison Chevalier de par sa volumétrie et son histoire marque l’espace urbain pontissalien. S’il admet que l’intérieur est fortement dégradé, il semble assez vale. Sans doute du jamais vu. La plupart des hôteliers affichent également le sourire avec 75 % d’opinions favorables suite à cet été particulièrement ensoleillé. En juillet, les températures moyennes maximales ont atteint 29,4 °C, c’est 4,1 °C de plus que pour un mois de juillet normal. Avec plus de 300 heures d’ensoleillement et près de 50 % de précipitations en moins. G partisan pour préserver l’enveloppe extérieure. “On n’arrivera jamais à reconstruire un tel bâtiment. Les volumes extérieurs devraient être conservés, c’est-à-dire façades et toitures. Ils présentent un grand intérêt tant ils s’inscrivent dans le paysage urbain de la ville. Pour l’intérieur, déjà fortement dégradé, il offre de nombreuses possibilités de réhabilitation ou de reconversion.” Si une démolition est envisagée, elle devrait donc être conditionnée par un avis conforme, accord de l’architecte des Bâtiments de France. Décidément, la maison Chevalier défend vaillamment sa peau. I F.C. “On va refaire une étude plus précise” L e maire de Pontarlier a pris en connaissance des préconisations de lʼA.B.F. “Au départ, on pensait tout démolir. On sait que ce nʼest plus possible. Il faudra préserver une partie des façades côté rue et côté jardin. On va donc refaire une étude plus précise qui prenne en compte ces préconisations.” Il confirme que lʼaffectation des locaux avec lʼoption médiathèque nʼa pas changé. I Nid-de-poule des Jeantets La sécurité routière en question sur la route du Larmont Depuis plusieurs mois, les automobilistes qui descendent le Larmont se déportent à gauche pour éviter un important nid-de-poule au lieu-dit “Les Jeantets”. Il s’étend sur la moitié de la route communale très fréquentée par les frontaliers, alors qu’elle n’est pas faite pour supporter un tel trafic. a route du Larmont est défoncée sur une dizaine de mètres à hauteur des Jeantets. Le nid-de-poule géant qui s’étend sur la moitié de la voie oblige les automobilistes qui descendent à serrer à gauche. Sans doute s’accommoderaientils plus facilement de la déformation de la chaussée à cet endroit si la route communale n’était pas aussi fréquentée. Car il n’y a pas que les cyclistes et les promeneurs motorisés qui empruntent ce chemin pour monter jusqu’au Gounefay. En fin d’après-midi, à partir de 16 h 30, c’est un défilé interminable de voitures qui s’engouffrent dans la descente. La plupart sont des frontaliers en provenance du L Val-de-Travers. Pour éviter d’être pris dans le bouchon quotidien de La Cluse-et-Mijoux, ils passent par le Larmont. Pressés de rentrer chez eux, ils roulent souvent trop vite, au-delà de la vitesse autorisée limitée à 40 km/h à cet endroit. “C’est la même chose tous les soirs. Il y a déjà eu des acci“Je crains dents qui jusque-là n’ont été que matéque les riels” observe Yves Louvrier le maire gens de La Cluse-etroulent Mijoux où se trouplus vite.” ve le hameau des Jeantets. Le dernier comptage indique que 250 véhicules seulement circulent ici, un chiffre qui semble en dessous de la réalité. Toujours est-il que ce nid-depoule dérange beaucoup d’usagers qui l’évitent depuis l’hiver dernier, et pas seulement les automobilistes. “C’est dangereux. Lorsque je monte à vélo et que les voitures arrivent en face et à gauche, je ne me sens pas en sécurité” remarque JeanMarc, un vététiste habitué des lieux. Qu’ils se rassurent, la mairie de La Cluse-et-Mijoux qui est le bureau des plaintes va effectuer prochainement les travaux pour remettre la chaussée en état. “Le marché a été attribué. Les travaux seront faits avant le Tour du Doubs du 13 septembre” annonce Yves Louvrier qui sait, par expérience, qu’il s’exposera à d’autres plaintes une fois le Depuis plusieurs mois, les automobilistes qui descendent le Larmont serrent à gauche chantier réalisé. “Quand la rou- pour éviter le nid-de-poule. te est en mauvais état, les gens se plaignent. Une fois qu’elle est nous avons fait des travaux sur bilistes à lever le pied sur redoute le maire qui appelle les refaite, ils se plaignent encore la route des Reculées.” Le nid- quelques mètres. “En rénovant automobilistes à faire preuve de car les voitures roulent trop vite. de-poule des Jeantets a au moins la route, je crains qu’on accen- prudence et de civisme. I C’est ce qui s’est passé quand le mérite d’obliger les automo- tue le problème de la vitesse” cuisines-schmidt.com À PARTIR DE 6 400 €** Électroménager inclus S Y A D H T R I B Y P P HA tembre * SALM SAS – RCS COLMAR B 326 784 709 - Crédit Photo personnage : Istockphoto - Photos non contractuelles p e S 6 2 u a Du 10 * Les jours anniversaire. ** Prix de vente conseillé, électroménager inclus, sur une sélection de cuisines Schmidt modèle ARCOS MAT, selon le plan d’implantation promo Schmidt dont le descriptif est consultable en magasin ou sur www.cuisines-schmidt. com. Prix valable du 10 au 26 septembre 2015 hors livraison, pose, et accessoires. 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Prises de vues illustratives et non contractuelles. 12 PONTARLIER La Presse Pontissalienne n° 191 - Septembre 2015 MUNICIPALITÉ DEVIS C ONSEI GRATUIT L 20 ans au groupe majoritaire Noces de porcelaine pour trois adjoints pontissaliens A votre service, particuliers ou professionnels : - Maison individuelle ou bâtiment collectif, - Mur traditionnel, mur préfa et toute autre structure en béton armé - Démolition et rénovation Daniel Defrasne, Marie-Claude Masson et Gaston Droz-Vincent sont entrés au conseil municipal en juin 1995 en même temps qu’un certain Patrick Genre. Des fidèles lieutenants. [email protected] - 06 73 68 52 64 03 81 38 85 10 - 25300 DOUBS Gaston Droz-Vincent Gaston Droz-Vincent, Marie-Claude Masson et Daniel Defrasne accompagnent Patrick Genre depuis son entrée en lice municipale en juin 1995. 1. 3 raisons de nous faire confiance ! Aspiration centralisée PRÉSENT Une large gamme d’appareils spécialisés pour répondre à toutes vos attentes ! /Ameubl. Chapiteau Habitat 2. 3. Stand n° G23 Des produits adaptés à vos besoins ! On fait bon ménage! PARTICULIERS PROFESSIONNELS COLLECTIVITÉS Maisons/Appartements Neufs ou existants Avec ou sans pose Ets LEGAIN 5 ch du Vieux Village 25170 CHAMPAGNEY 03 81 59 08 87 Depuis plus de 20 ans [email protected] à vos côtés ! www.drainvac-legain.com L’ombre d’André Cuinet plane sur l’engagement de ces élus qui ont débuté leur carrière pontissalienne en figurant sur la liste de l’ancien maire de Doubs. Lequel l’avait emporté haut la main à Pontarlier face au socialiste Yves Lagier en 1995. “Les municipales avaient été décalées en juin à cause des présidentielles de mai 1995 marquées par la victoire de Jacques Chirac”, rappelle Gaston Droz-Vincent. Ce dernier alors cadre chez Cofreco choisit de s’engager en douceur, avant tout pour apprendre les rouages de la gestion communale. “Quand on prend des responsabili“On ne vit tés, il faut assumer. Je n’étais pas une pas encore assez disponible pour m’investir sur de gros telle dossiers”, poursuit celui qui aventure restera conseiller municipal en 1999 quand Patrick Gensans un re devient maire à la place bon chef.” d’André Cuinet démissionnaire. Il prend du galon deux ans plus tard et se retrouve adjoint en charge de la voirie, des espaces verts, de la circulation, du fleurissement et de l’eau, sans oublier le Centre Technique Municipal. “C’est un poste très exposé car il a trait au visuel des Pontissaliens. On reçoit beaucoup de courriers, rarement des félicitations…” Le chemin parcouru, il le mesure par exemple sur l’optimisation du réseau d’eau dont le rendement a été grandement amélioré avec la pose des détecteurs de fuite. En moins de 10 ans, la consommation était passée de 6 000 à 4 000 m3 par jour. Depuis 2007, il a aussi récupéré la gestion de la forêt communale. Avec 1 050 hectares de forêt soumise, Pontarlier est de loin la plus grosse commune forestière du Doubs en résineux. Dans les faits marquants de ces mandatures, il retient la mise en place de l’intercommunalité, les grands travaux du centre-ville… “Au final, cela restera une très belle expérience humaine. On apprend la manière de monter un projet. On découvre le temps des dossiers qui s’avère encore beaucoup trop long à mon goût. Les procédures ne sont pas assez simplifiées.” Marie-Claude Masson a également répondu à l’invitation d’André Cuinet. “Je me suis retrouvée 9ème adjoint, chargée de l’enseignement.” Juste derrière Patrick Genre alors 8ème adjoint chargé des sports et des relations publiques. Aux élections de 2001, la voilà propulsée 1ère adjointe tout en conservant la main sur l’enseignement. “En 20 ans, le champ de compétences des collectivités s’est beaucoup élargi”, constate celle qui intervient aussi au niveau des centres aérés et dans la politique de la ville. Le travail ne l’effraie pas, ni les responsabilités. “C’est nécessaire de capitaliser plusieurs compétences si l’on veut être actif. Cela implique aussi une disponibilité de tous les instants”, confie-t-elle. Elle ne conçoit pas qu’un élu puisse se résigner à un rôle de spectateur. La proximité reste essentielle pour un élu. “Quand on s’est engagé sur cette voie, c’est difficile de changer. Inversement, nos fonctions nous permettent de rencontrer des gens formidables. C’est une ouverture très enrichissante sur le plan personnel. On partage aussi de beaux échanges avec des collègues même si on n’est pas toujours d’accord. On ne vit pas une telle aventure sans un bon chef et de bons partenaires. Je pense à Patrick Genre et Jean Turberg qui a toujours su se montrer de bon conseil.” Au rayon des regrets, elle déplore parfois les moyens qui ne suivent pas pour concrétiser de beaux projets, de belles idées. Une certaine frustration. “En 20 ans, le plus que j’ai appris, c’est l’humilité. On reçoit des gens en sollicitation sans pouvoir toujours dire oui ou les aider comme on le souhaiterait. Quand on est élu, on n’a pas toujours de baguette magique.” Et si c’était à refaire ? “Plutôt deux fois qu’une”, rétorque celle qui garde aussi en mémoire des souvenirs plus tristes marqués par les drames de la vie quotidienne qu’elle a dû gérer lors des astreintes. “Pour s’impliquer sans compter dans la ville municipale, il faut aimer sa ville et les Pontissaliens.” Daniel Defrasne est entré par la petite porte au cénacle pontissalien en tant que simple conseiller. Avec l’élection de Patrick Genre au poste suprême, lui qui avait été président de l’O.M.S. se retrouve assez logiquement conseiller délégué aux sports. Son champ d’action s’étoffe de mandat en mandat. En 2007, il s’occupe toujours des sports avec l’urbanisme et le matériel roulant sans oublier l’économie au niveau intercommunal. Les temps forts sont nombreux : Tour de l’Avenir, deux étapes du Tour de France, premier (et dernier) festival du sport. Bien sûr, il y aura toujours l’épisode des J.O. de Turin avec la victoire de son fils Vincent et le retour triomphal à Pontarlier. Le pire survint quelque mois plus tard avec l’incendie des casernes en juillet 2006. Quand on lui demande si 20 ans, ce n’est pas trop long, il répond : “Si j’avais ressenti la moindre lassitude, je ne serais plus là. En étant élu sur plusieurs mandats, on peut accompagner les projets du début jusqu’à la fin.” Et l’adjoint de citer l’Espace Pourny, les travaux du centre-ville, le nouveau P.L.U., la zone d’activité du Crêt de Dale… En parallèle de ce parcours, il n’élude pas l’échec de sa candidature aux cantonales de 2007. “On a eu la chance de bénéficier en 20 ans d’un contexte socio-économique assez favorable” dit-il. De Patrick Genre, il estime qu’il a su rester à l’écoute des gens avec le défaut de cette qualité. “Je regrette juste l’absence d’un représentant local au niveau national”, en faisant allusion au refus du maire de briguer la députation. Aujourd’hui en charge de la mise en place du S.C.O.T. (schéma de cohérence territoriale) et des relations avec les bailleurs sociaux, il reste très confiant dans le règlement de la problématique du logement à Pontarlier. “On va trouver des solutions avec les nouveaux projets immobiliers qui vont se concrétiser à plus ou moins long terme.” F.C. PONTARLIER La Presse Pontissalienne n° 191 - Septembre 2015 M.J.C. DES CAPUCINS Réunion associative le 21 novembre Une rentrée solidaire et utile Le nouveau catalogue des activités de la M.J.C. des Capucins est toujours aussi étoffé. Au rayon nouveautés : le réseau d’aide à la vie associative et des cours d’alphabétisation. n estime qu’il existe en France 1,3 million d’associations. C’est dire l’importance que représente cette forme d’organisation dans notre société. Selon la loi du 1er juillet 1901, “l’association est la convention par laquelle deux ou plusieurs personnes mettent en commun d’une façon permanente leurs connaissances ou leur activité dans un but autre que de partager des bénéfices. Elle est régie quant à sa validité par les principes généraux du droit applicable aux contrats et obligations.” Cette définition assez succincte laisse une grande liberté de composition. Si les choses semblent assez simples dans le cadre du bénévolat à petite échelle, la situation peut vite s’avérer plus compliquée avec des salariés, des produits ou des services marchands. L’association masque parfois une activité O commerciale. Quels sont les recours possibles quand surviennent des problèmes relationnels, financiers ? D’où l’intérêt de se renseigner avant de passer à Les cours d’alphabétisation s’adressent aux personnes qui souhaitent acquérir les l’enregistrement en sous-prérudiments de français pour avoir une certaine autonomie dans la vie quotidienne. fecture ou en préfecture. “C’est plus prudent de savoir où l’on met les pieds”, explique Corin- tions à thème.” soutien de la Ville. L’atelier trisent pas encore assez l’écrit. ne Salvati, la directrice de la Deuxième nouveauté : la créa- d’alphabétisation fonctionne Au troisième étage de cette M.J.C. qui souhaite mettre en tion des ateliers chaque jeudi de 9 heures à démarche, il y aura des séances place un réseau d’alphabétisation, de remise à 11 heures Pour y participer, il de conversation un samedi par d’aide à la vie niveau et de conversation fran- suffit d’adhérer à la M.J.C. mois de 14 heures à 17 heures Savoir où associative. Pour çaise procède d’un retour aux “L’approche se veut très prag- Chacun vient s’exprimer sur l’on met mieux cibler les origines mêmes de la M.J.C. matique, l’objectif étant des sujets qui lui tient à cœur : les pieds. besoins, la pre- “C’était la première structure d’amener les participants à questions d’actualité, problèmes mière rencontre pontissalienne qui a lancé des s’exprimer dans des échanges avec des démarches adminisdes associations cours d’alphabétisation en de la vie courante : demander tratives, scolarité, travail. La locales est pro- 1979”, rappelle Sandra Tivan un renseignement, faire ses finalité étant de converser et grammée le très attachée à cette démarche courses, remplir un chèque.” de gagner de l’aisance à l’oral. samedi qui participe bien sûr de L’atelier de remise à niveau Pour en savoir plus, n’hésitez 21 novembre. “À l’intégration des personnes. français, calé le lundi de 18 h 30 pas à venir aux portes ouvertes partir de là, on Comme la F.R.A.T.E. ne pro- à 19 h 30, s’adresse aux per- de la M.J.C. des Capucins les pourra définir et posait plus de cours à Pontar- sonnes qui souhaiteraient 5 et 6 septembre de 10 heures planifier un calen- lier, décision a été prise de créer approfondir leurs connaissances à 18 heures. I drier de forma- un nouveau dispositif avec le en français mais qui ne maî- 13 EN BREF Citoyen Création d’un conseil citoyen à Pontarlier. C’est une instance qui participera au pilotage du Contrat de Ville et sera associée aux programmations annuelles d’actions du Nouveau Contrat de Ville. Siégeant au centre social Berlioz, il sera indépendant et autonome. Pour rejoindre le Conseil Citoyen, vous pouvez télécharger le bulletin de candidature sur le site de la Ville : www.ville-pontarlier.fr. Rens.: 03 81 38 84 72. Élections Afin de pouvoir voter aux prochaines élections régionales des 6 et 13 décembre, et si vous n’êtes pas inscrit sur une liste électorale ou avez déménagé, vous pouvez effectuer une demande d’inscription jusqu’au 30 septembre inclus en mairie. Seuls les électeurs français pourront voter lors de ces élections. Bâtiment Du 1er juin 2014 au 31 mai 2015, 4 527 logements ont été autorisés en Franche-Comté. De même qu’au niveau national, les autorisations sont en recul de 6 % sur un an. Les mises en chantier baissent dans tous les départements, de - 5 % dans le Doubs à - 31 % en HauteSaône, à l’exception du Territoire-de-Belfort qui enregistre une légère hausse (+ 2 %). 14 PONTARLIER SPORT La Presse Pontissalienne n° 191 - Septembre 2015 Canoë-kayak Le C.K.P. dans le Top 20 national Fringant quadragénaire fort de ses 125 licenciés, le club de canoëkayak est entré dans le cercle très fermé des vingt meilleurs de France. Une juste récompense pour une association où certes, la compétition mène régulièrement des adhérents vers des joutes nationales mais où avant tout le maître mot est le plaisir. e plaisir d’un sport nautique s’adresse à tous et n’implique pas forcément de participer à des compétitions comme tient C Le club continue à miser sur la jeunesse, la clé de son succès depuis quelques années. 1 rue Colin - 25300 PONTARLIER - 03 81 39 59 18 à le rappeler le président du lac Saint-Point.” Une gestion club François Rosset : “Outre partagée avec le club de voile notre base du moulin de la Fau- des Foulques du Haut-Doubs connière à Pontarlier, nous gérons “qui permet de faire connaître grand public et qui à terme foncaussi celle des Grangettes sur le notamment le canoë-kayak au tionnera de Pâques à la Toussaint avec une offre élargie” poursuit le responsable qui ajoute : “Ces activités sont importantes également car elles permettent de financer notre association et fournissent un travail saisonnier à plusieurs jeunes du club.” Sur cette base, nombreux sont les non-licenciés à goûter au plaisir de la glisse sur l’eau, pagaie en main. Ils peuvent aussi s’y essayer à la Fauconnière à Pontarlier, toujours dans une optique de loisir mais aussi pour accéder à la compétition, l’autre vitrine du club. Le canoë-kayak pontissalien s’illustre depuis longtemps dans le domaine du slalom notamment. “Beaucoup se souviennent des performances d’Yves Narduzzi il y a une vingtaine d’années” rappelle le président qui évoque les jeunes qui aujourd’hui s’illustrent comme Pierre Bourliaud, Benjamin Travostino ou Thomas Rosset, des jeunes passés par le pôle France à Toulouse et Pau tout en resParmi tant licenciés ici. l’élite “Avec Sébastien nationale. Dekerleau, Kevin Schultz, Jonathan Chapatte, Mathieu et Thomas Fougère, ils représentent le club au haut niveau. Nous alignons en effet huit bateaux en Nationale 1 slalom, c’est-à-dire au sein de l’élite française de la discipline” et ce malgré une saison plus courte que dans bon nombre d’autres clubs, du fait des longs hivers du HautDoubs. “On compense en faisant du ski de fond quand on ne peut pas sortir les bateaux” sourit François Rosset, fier également d’aligner en octobre prochain une équipe au championnat de France des clubs. “Nous sommes 18èmes au niveau national et c’est pour nous la première fois que nous intégrons ce Top 20.” L’aboutissement d’un travail de longue haleine d’un club qui donne la priorité sur ses jeunes. “C’est le cas avec notre école de pagaie conduite par notre permanente Anaïs Bokan avec le soutien des bénévoles. C’est peutêtre de là que sortiront nos meilleurs éléments de demain comme le prometteur Jules Bernardet, 8ème aux championnats de France cadets.” I Présent à de COLLECTIFS MORTEAU - PONTARLIER DOMMARTIN - MONTPERREUX OYE ET PALLET - LA RIVIÈRE DRUGEON TERRAINS À BÂTIR 10 au 14 sept. VAUX ET CHANTEGRUE VALDAHON - LA CLUSE ET MIJOUX LA RIVIÈRE DRUGEON 10 au 14 sept. OYE-ET-PALLET NOUVELLE AGENCE PONTARLIER Pour tout renseignements complémentaires : Appartement - Maison individuelle - Terrains & Programmes neufs N°2 ZA EN BÉTON OUEST 25160 OYE-ET-PALLET TÉL. 03 81 89 41 68 ou 06 85 66 02 40 MAIL : [email protected] WWW.PROMOTION-PELLEGRINI.FR PLACE SAINT PIERRE 25300 PONTARLIER TÉL. 03 81 89 41 68 ou 06 85 66 02 40 PONTARLIER ET ENVIRONS LA CLUSE-ET-MIJOUX ‘ ‘ La Presse Pontissalienne n° 191 - Septembre 2015 15 L’humeUr Tête ou chef ? Une fresque historique L’armée Bourbaki de retour au pied du château L Le graffeur pontissalien Benjamin Locatelli a immortalisé le passage de l’armée française vers la Suisse sous la forme d’une fresque murale de belle facture. ieux qu’un musée ou qu’un site Internet bien référencé, le carrefour au centre de La Cluse-et-Mijoux entre la R.N. M 57 et la R.D. 67b qui part vers Neuchâtel bénéficie d’une exposition avantageuse. Peut-être l’endroit le mieux placé du HautDoubs. L’association suisse Bour- Benjamin Locatelli a mis son talent de graffeur au service de l’histoire. es élections régionales approchant, la clarté n’est pas encore de mise à trois mois seulement du scrutin. Alors que Nicolas Sarkozy vient tester sa popularité à Gilley le 5 septembre, on ne sait pas encore officiellement qui conduira la liste de la droite unie dans le Doubs. Alors que François Sauvadet, tête de liste pour la future grande région Bourgogne-Franche-Comté a annoncé que ce serait Patrick Genre le maire de Pontarlier qui tirerait la liste pour le Doubs, Les Républicains annoncent à grands renforts de communiqués que ce sera Valère Nedey le chef de file départemental. Tête de liste, chef de file… Il y a en fait une nuance entre les deux notions : un chef de file peut endosser la casquette de tête de liste, mais pas forcément. C’est ce qui risque de se produire dans le Doubs où Valère Nedey, pourtant chef de file désigné par le parti sarkozyste, ne sera pas tête de liste pour le Doubs, le rôle étant certainement dévolu au nonencarté Patrick Genre… Difficile à suivre et pas forcément le meilleur moyen de rapprocher les citoyens de la politique… G baki Les Verrières l’a vite remar- d’une fresque à la commune de qué. Elle qui vient d’inaugurer La Cluse-et-Mijoux. Une renen juin dernier un sentier dédié contre très positive. “Les choses à l’accueil des Bourbakis aux se sont passées très naturelleVerrières a donc suggéré l’idée ment”, apprécie Yves Louvrier le maire de La Cluse-et-Mijoux aujourd’hui assez fier de cette réalisation. Car l’œuvre de Benjamin Locatelli semble faire l’unanimité. Les frontaliers peuvent en témoigner. Eux qui ont tout loisir de contempler ce travail. Le jeune artiste de 26 ans a eu la main heureuse même si le chantier fut parfois laborieux, contrarié de Max Henze qui immortalinotamment par une météo capri- sait cette retraite d’une armée cieuse. passablement éprouvée. Baptisée “Le passage”, cette Le franchissement de la fronfresque se déroule en deux épitière avec l’image sodes. Le premier fait référen- Une des soldats ce au passage de l’armée fran- fresque s’échangeant le çaise à La Cluse-et-Mijoux et le fusil et la gourde second à l’accueil qui leur a été intitulée marque bien la réservé de l’autre côté de la fron- “Le transition entre la tière. Le tout se décompose en guerre et les passage”. valeurs chères à la différents graffitis dédiés aux soldats, aux généraux BourbaSuisse, à savoir ki, Clinchant et Herzog… Benl’humanité, jamin Locatelli a également l’hospitalité et la reproduit la chromolithographie neutralité. Pour Alexis Boillat qui préside l’association, cette fresque n’est qu’une étape. “On voudrait relier le parcours des Verrières au château de Joux qui a défendu avec succès l’armée française des troupes prussiennes. On lance un appel à nos amis français pour qu’ils viennent rejoindre notre comité.” La guerre de 1870 revient donc sur le devant de la scène. Yves Louvrier annonce également qu’une restauration du monument installé dans le tournant de La Cluse sera engagée prochainement. 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Cyclisme Thibaut Pinot au départ du Tour du Doubs Particuliers & Professionnels L’épreuve cycliste professionnelle organisée par Jean-Louis Perrin et le V.C.M.M. en collaboration avec le V.C. Pontarlier se déroule dimanche 13 septembre entre Morteau et Pontarlier. avec le Franc-Comtois Thibaut Pinot breuses organisations en France bais(Française des Jeux), vainqueur de sent pavillon et abandonnent l’étape de l’Alpe-d’Huez sur le dernier l’organisation de cette manifestation Tour de France, ou Jean-Christophe sportive délicate à organiser et budPéraud, second du Tour 2014. gétairement compliquée à boucler, L’organisation de cette épreuve est une Jean-Louis Perrin et le vélo-club de véritable machine. Un Morteau-Montbenoît avec celui de Pondéfi qu’un habitant du tarlier gardent le bon braquet. Les Saugeais a su relever. “Le tracé sponsors sont là pour boucler un budPassionné de vélo, a été get d’environ 110 000 euros. Mais il e Tour du Doubs dont l’arrivée demeurant à Gilley, faut se bouger. Chose que l’artisan sera jugée dimanche 13 sep- Jean-Louis Perrin est légèrement chauffagiste de Gilley sait faire. “Cettembre aux alentours de 16 h 30 l’organisateur de la seumodifié.” te année, on profitera de 26 minutes place Sainte-Bénigne à Pon- le course cycliste protélévisées sur la chaîne Eurosport qui tarlier fait flotter un air de Tour de fessionnelle internatiole retransmet en différé” se réjouit JeanFrance sur la capitale du Haut-Doubs. nale en Franche-Comté. Louis Perrin qui ne manque pas de faiLes meilleurs cyclistes seront présents À l’heure où de nomre la publicité des produits régionaux dès qu’il le peut et du Département. 17 équipes ont répondu à l’appel dont les plus grandes formations françaises : AG2R, Française des Jeux, Cofidis, Europcar. “Thibaut Pinot (FDJ), Nicolas Édet, Jean-Christophe Péraud notamment seront là” confirme JeanLouis Perrin qui profite de l’appui des bénévoles des vélo-clubs locaux. Les coureurs partiront du gymnase de Morteau pour 177 km de course. “Le tracé est légèrement modifié pour passer à Avoudrey, siège d’un de nos partenaires (Morteau saucisse). Et les coureurs passeront par la Montagne de Gilley” dévoile l’organisateur. L’Estonien Rein Taaramaë s’était imposé l’an dernier à Pontarlier après avoir escaladé la dernière difficulté : la montée du Larmont. Le local Thibaut Pinot Jean-Louis Perrin, responsable du Tour du Doubs, remet en 2014 avait terminé 4ème. “C’est une des derle bouquet à l’Estonien Rein Taaramaë (Cofidis) (photos B. Bade). nières courses où certains coureurs Automobile Habitation Complémentaire Santé Accident de la vie Retraite/prévoyance Risques professionnels Agence Mutuelle de Poitiers Assurances 73, rue de la République - Pontarlier T. 03 81 46 77 01 F. 03 81 39 07 09 L SPORT Les coureurs dans le Larmont, ultime difficulté avant l’arrivée à Pontarlier. pourront se montrer avant les championnats du monde” souligne JeanLouis Perrin qui propose un événement gratuit. Et qui rapporte… Les hôtels du secteur seront complets com- me à Gilley, Gigot, Loray, Morteau, Villers-le-Lac… Environ un millier de personnes se déplacent au départ à Morteau et environ 2 000 à l’arrivée dans le centre de Pontarlier. I Tour du Doubs. Dimanche 13 septembre. Départ à 11 h 45 du gymnase de Morteau, Le Russey, Bonnétage, Le Pont Neuf, Belleherbe, Pierrefontaine, Avoudrey, Crêt Monniot, Nods, Athose, Lods, Saint-Gorgon, Sombacour, Pontarlier rue de Salins, Oye-et-Pallet, Saint-Point, Malbuisson, La Cluse-et-Mijoux, le Larmont, Pontarlier place Saint-Bénigne entre 15 h 56 et 16 h 30 La succession de Pierre Arbelet Foot : reprise en fanfare avec un chef d’orchestre sur le départ Président du C.A. Pontarlier foot depuis 1998, Pierre Arbelet va passer la main. Il est en train de former un successeur l manque un minibus pour conduire les joueurs de l’équipe des U17 à Clermont-Ferrand. Pas de problème, le président arrange le coup. À trois jours du coup de sifflet, il trouve le véhicule. Le gardien de l’équipe première cherche un job. Tiens, le président lui trouve une mission à Neuchâtel. Pierre Arbelet convient qu’il en fait trop. Mais on ne refait pas ce bénévole dans l’âme. Pour autant, le patron du C.A.P. foot depuis 1998 qui a propulsé l’équipe première en C.F.A. 2 avec son entraîneur Jean-Luc Courtet va passer la main : “J’attends que les conditions pour mon remplacement soient réunies, dit le retraité dévoué. Trop en faire, c’est dangereux car cela fait peur aux éventuels successeurs. Je souhaite un successeur afin que le club puisse se structurer différemment. Je serai toujours là pour aider” dit-il pour rassurer. Une personne, du club, serait pressentie pour reprendre les commandes d’ici la fin de la saison. Mais l’actuel dirigeant res- I te discret sur l’identité du candidat. Il n’y a pas d’urgence d’autant que deux précédentes tentatives de transmission de flambeau ont échoué. L’heure est à la reprise. “On espère un bon début de saison de notre équipe première. Prendre confiance en début de championnat, c’est toujours bon” confie le président âgé de 70 ans. Fort de 569 licenciés (chiffre de l’an dernier) répartis en 25 équipes, le C.A.P. foot est une machine. Qu’il faut savoir piloter. Son budget : environ 450 000 euros. Il est toutefois bien structuré. Avec un entraîneur de “Je serai renom : Jean-Luc Courtet qui a propulsé toujours l’équipe première en là pour C.F.A. 2 et la maintient à ce niveau. Les aider.” coéquipiers de Romain André ont bien débuté leur championnat avec une victoire et un match nul (face à la réserve de l’A.S. SaintÉtienne dimanche Le public pontissalien est fidèle à son club de foot… Une satisfaction du président Pierre Arbelet qui va laisser la main. 30 août) en deux matches.Autres satisfactions du côté des équipes de jeunes des U15, U17 et U19 inscrites face aux meilleures formations nationales. “Nous avons la même philosophie avec JeanLuc. On ne veut pas de contrats fédéraux. Pas de mercenaires. Nous ne sommes jamais rentrés dans ce système et nous préfé- rons le collectif, l’amour du maillot” dit le chef du C.A.P. Il sait que rien n’est jamais acquis : “Le plus dur est de faire perdurer le club. Notre force est sa vivacité avec de nombreuses équipes de jeunes. Des joueurs que j’ai vu gamins sont aujourd’hui seniors. On constate chaque année un turn-over dans les équipes de jeunes d’environ 20 %. 100 jeunes quittent le club. 100 autres s’inscrivent. C’est aussi une preuve de vivacité” commente Pierre Arbelet. En revanche, peu de défections chez les supporters pontissaliens “qui sont même plus nombreux depuis les aventures en Coupe de France. Beaucoup ont découvert l’équipe à ce momentlà. Ils reviennent depuis” se réjouit le club. Ils sont jusqu’à 1 300 dans les tribunes de PaulRobbe, preuve que le “12ème homme” a ici son importance. L’homme qui succédera à Pierre Arbelet sera connu d’ici la fin de saison. I E.Ch. PONTARLIER ET ENVIRONS 18 EN BREF Frontaliers La Maison transfrontalière européenne organise un atelier “Rechercher un emploi après 50 ans” mercredi 16 septembre de 16 heures à 18 heures à Pontarlier au théâtre Bernard-Blier, salle 3. Réunion animée par Claude Bouffet, spécialiste des techniques de recherche d’emploi. Atelier ouvert à tous, entrée gratuite. Piscine La piscine de Pontarlier est fermée jusqu’au 6 septembre pour vidange des bassins et différents travaux : réfection des plafonds, changement des vannes, changement de l’éclairage de secours, changement des portes d’accès aux bassins et nettoyage du matériel et des bassins. Pontabus P U B L I - I N F O R M AT I O N Les tarifs sur le réseau de bus pontissaliens ont évolué. Depuis le 1er septembre, le ticket unité est à 1 euro, le carnet de 10 tickets à 7,20 euros. L’abonnement un mois tout public passe à 22 euros (16,50 euros pour les plus de 65 ans, 11 euros pour les juniors). L’absence de titre ou sa non-validité peut exposer les voyageurs à une amende à partir de 34,50 euros. La Presse Pontissalienne n° 191 - Septembre 2015 LIÈVREMONT Des trésoreries tendues La crise porcine n’épargne pas les éleveurs du Haut-Doubs “Je suis persuadé que les prix ne remonteront pas avant l’an prochain”, déplore Yannick Pourchet, éleveur à Lièvremont. Les I.G.P. sur le porc comtois et les saucisses de Morteau et Montbéliard ne suffisent pas à sécuriser totalement la filière porcine locale qui subit la dégringolade des prix. n est touché comme les autres. Pour nous aussi le prix de base, c’est le cadran breton. Si l’on additionne la prime qualité et la prime régionale, cela représente tout au plus entre 2 et 6 centimes de profit pour les éleveurs en filière I.G.P. Il en manque pour combler les 25 centimes de baisse”, observe Yannick Pourchet installé à Lièvremont sur une exploitation mixte associant élevage de porcs et production de lait à comté. La prime I.G.P. s’applique seulement à une partie de la viande. “Quand on a 40 % voire 50 % du volume valorisé en saucisse de Morteau, c’est le bout du monde. Le reste part sur le marché standard. On a aussi droit à un petit supplément sur la viande fraîche avec l’I.G.P. porc de Franche-Comté mais c’est assez insignifiant.” L’agriculteur indique aussi que dans le Grand Est de la France, le marché n’est pas saturé. On recherche des porcs en les payant au même prix qu’à l’Ouest. Les contraintes climatiques et agronomiques pèsent chez les éleveurs de “O montagne qui doivent investir dans les bâtiments adaptés et n’ont souvent pas d’autre choix que d’acheter des céréales. Les cours du soja et du colza sont assez hauts. Un détail qui a son importance quand on sait que l’alimentation représente 70 à 75 % du prix de revient. “Les seuls qui s’en sortent sont ceux qui sont en vente directe. Nous, on courbe le dos. À 1,40 euro le kg, on parvient tout juste à rééquilibrer sans boucher les trous car entretemps on nous demande aussi des mises aux normes.” Les Français sont champions d’Europe sur ce plan“On là contrairement à leurs voisins allemands ou espacourbe gnols qui non seulement le dos.” bénéficient d’une maind’œuvre moins chère mais travaillent dans un cadre environnemental beaucoup plus souple. Une injustice estime d’ailleurs Philippe Monnet le président de la F.D.S.E.A. du Doubs. “Avec toutes ces contraintes, on manque de compétitivité. Cette guerre locaux n’ont rien à envier aux autres. économique est aussi amplifiée par Quelles solutions sont envisageables ? l’embargo russe qui oblige les Alle- Philippe Monnet qui sera à Paris pour mands et Espagnols à se tourner vers la manifestation du 3 septembre soule marché européen.” haite que les politiques règlent la quesÀ Lièvremont, son collègue Yannick tion de l’embargo russe. “Ce n’est pas Pourchet n’est pas très confiant à court aux paysans de payer les pots cassés. terme. “Je suis persuadé que les prix On va demander des dégagements de ne remonteront pas avant l’an prochain. viande en dehors de l’Europe. On doit Heureusement qu’on produit aussi du aussi accompagner les éleveurs dans lait à comté. On a quelques jeunes qui la modernisation des bâtiments voudraient s’installer mais faute de d’élevage. C’est loin d’être négligeable. visibilité sur l’avenir, les banques ne Dans un bâtiment ancien, il faut 3 kg suivent pas.” Pourquoi continuer dans d’aliments pour obtenir 1 kg de viancette logique porcine ? “C’est difficile de. On passe à 2,5 kg dans du neuf pour d’arrêter quand il y a des investisse- le même résultat. En France, il faut ments en cours” justifie l’éleveur qui aussi faciliter la création de nouvelles admet que la situation est pénible à porcheries et non pas mettre le holà à vivre au quotidien. D’autant plus que chaque tentative. Ce n’est pas interdit sur le plan technique, les éleveurs non plus de consommer français.” I Poussez les murs de votre maison pour un meilleur confort de vie L’entreprise Myotte-Duquet réalise votre projet d’extension en ossature bois. Elle mobilise tout son savoir-faire pour créer de nouveaux espaces qui répondent aux besoins des clients en termes de volume et d’esthétisme. esoin d’une chambre supplé- dent aux nouvelles normes énergémentaire, envie d’un séjour tiques qui s’imposent à ce type de plus grand et plus lumineux, construction. d’une cuisine plus étendue ?… L’aboutissement d’un projet d’extension Et si vous poussiez les murs ? Lors- est le résultat d’un échange fructueux qu’on se sent à l’étroit dans sa maison, entre le client et le service de concepla solution de l’extension est idéale tion interne à l’entreprise familiale. Le pour gagner de l’espace. L’entreprise fil conducteur de la discussion est de concevoir une extension qui réponMyotte-Duquet de FournetsLuisans vous accompagne dans Un temps de aux attentes du propriétaire termes de surface, votre projet. Elle conçoit des d’intervention en d’architecture et de fonctionnaextensions ossature bois avec court. lité. “Nous sommes toujours à la la même exigence de qualité et recherche de tendances nouvelles d’esthétisme que dans la construction de maisons individuelles. pour améliorer encore les critères esthé“L’extension est le moyen de se donner tiques et de durabilité auxquels nous un nouveau confort de vie” annonce sommes attachés. Nous ne faisons aucuGrégory Myotte-Duquet qui co-gère ne concession sur la qualité. Toutes les l’entreprise familiale avec son frère évolutions techniques qui accompagnent notre développement vont dans ce sens” Dimitri. Augmenter le volume de sa maison par insiste Grégory Myotte-Duquet. une structure en bois présente beau- Comme pour la construction de maicoup d’avantages. “Nous sommes sur un procédé de préfabrication. L’intérêt est que le temps d’intervention sur le site est court et les nuisances limitées pour les personnes qui vivent dans la maison. L’extension est très rapidement hors d’eau hors d’air” ajoute-t-il. Les extensions bois Myotte-Duquet répon- B sons individuelles, l’entreprise mobilise la coopérative d’artisans dont elle fait partie. Ce groupement lui permet de disposer de tous les corps de métiers pour réaliser un chantier clé en mains. “Si la personne le souhaite, elle peut se réserver des postes comme l’isolation. Tout sera détaillé dans un contrat unique. L’avantage du système coopératif est que les gens connaissent les artisans qui vont intervenir chez eux” dit-il. Architecture contemporaine ou au contraire traditionnelle, à vous de choisir l’extension qui vous convient. Au besoin, l’entreprise Myotte-Duquet peut intervenir au-delà de l’extension et réaliser une rénovation globale de l’enveloppe extérieure du pavillon (isolation des façades, reprise de la toiture, changement de fenêtre…) afin de donner à l’ensemble de la construction un aspect définitivement harmonieux. I L’exemple de l’extension d’un pavillon des années quatre-vingt à Villers-le-Lac. Avant, pendant, après les travaux. Tél. : 03 81 43 56 51 Fax : 03 81 43 61 78 www.myotteduquet.com 10, route du Luisans - 25390 FOURNETS-LUISANS AVANT PENDANT APRÈS PONTARLIER ET ENVIRONS ENVIRONNEMENT La Presse Pontissalienne n° 191 - Septembre 2015 19 Ouverture de la chasse Davantage de sangliers, moins de chevreuils Pierre Feuvrier, directeur de la fédération de chasse d u Doubs, dresse un panorama de la saison à venir. Environ 8 000 chasseurs du Doubs participeront à l’ouverture de la chasse dimanche 13 septembre. Dans le Haut-Doubs, le sanglier a fait parler de lui à Chapelle-des-Bois. Le prélèvement de cerfs augmente cette saison. l est encore trop tôt pour savoir si les chasseurs du Doubs seront plus ou moins nombreux à parcourir les bois du département le fusil à l’épaule. “Les personnes valident leur permis au dernier moment, souligne Pierre Feuvrier, direc- I L teur de la fédération départementale des chasseurs du Doubs. L’an dernier, il y avait 8 250 chasseurs dans le département, soit une baisse de 2 %.” Malgré un nombre toujours plus nombreux de jeunes chasseurs (+ 3,5 %), les effectifs continuent donc à Ce que rapporte la chasse es chasseurs ne semblent pas avares lorsquʼil faut acheter une arme ou des équipements à en croire lʼenquête sur lʼimpact économique, social et environnemental, conduite par le B.I.P.E. - cabinet de Conseil en analyse stratégique et prospective économique - agréé par le ministère de lʼEnseignement Supérieur et de la Recherche. Ils dépensent 2 156 euros par an en moyenne. En Bourgogne et Franche-Comté, la passion génère 11,7 millions dʼeuros (pour 2,1 milliards en France) et fait vivre directement 1 434 personnes pour 69 000 pratiquants pour notre grande région. 55 % des chasseurs sont des actifs dont lʼactivité professionnelle est la suivante : cadres et professions libérales (39 %), employés (21 %), ouvriers (15 %), artisans-commerçants (9 %), agriculteurs (8 %). Près de la moitié dʼentre eux (47 %) ont moins de 55 ans. I s’éroder. La faute à l’âge des pratiquants. Néanmoins, les femmes arrivent en force. “Nos sessions d’examens sont remplies. Nous avons même des difficultés car nous manquons d’examinateurs” rapporte la fédération. Cette année, le prix pour pratiquer la chasse demeure inchangé (145 euros pour le permis départemental). À cela, il faut rajouter le prix de l’assurance et de l’action de chasse qui diffère selon les territoires. “Nous avons la chance de posséder une chasse qui reste accessible financièrement. Il faut compter 50 euros en moyenne par société” relate la fédération. Grâce à un début d’année favorable sur le plan des conditions météorologiques, la reproduction a été bonne. Des dégâts de sangliers ont été enregistrés à Chapelle-des-Bois nécessitant des tirs de nuit cet été. Deux animaux ont été prélevés. “C’est assez limité en terme de surfa- ce et cela fait suite à une année le département voisin de la Hau- les saisons à venir ? Rien n’est 2014 où il n’y avait eu aucun te-Saône en tue 6 000. moins sûr mais les disciples de dégât. Les prés étant secs, les Côté chevreuil, c’est l’inquiétude. Saint-Hubert veulent prouver animaux vont dans les cultures” 6 300 bracelets ont été attri- qu’ils sont là pour protéger le commente le directeur de la fédé- bués, soit 300 de moins que l’an milieu. ration qui reste mesuré. La popu- dernier. Une baisse inexpliquée : Au-delà de l’aspect cynégétique, lation de sangliers n’est pas est-ce parce que les chasseurs la sécurité demeure au centre homogène dans le département : du Haut-Doubs s’en désinté- de toutes les attentions. Quasi“Dans certains secteurs, il n’y en ressent, préférant le sanglier, ment tous les chasseurs du a pas.” Pour autant, certaines ou leur population diminue-t- Doubs ont assisté à la journée sociétés de chasse grognent. elle vraiment ? Les chamois sont obligatoire de sécurité, une autre Elles auraient souhaité davan- stables (393 bagues) mais en se tenant le 5 septembre. L’an tage de points pour prélever des baisse dans la vallée de la Loue dernier, aucun accident mortel animaux, notam- et les cerfs en augmentation (72 ni corporel n’a été déploré. La ment adultes. “On bracelets). “La population de fédération a rappelé les “Des ne va pas faire cerfs est en augmentation entre consignes, notamment en matièpayer des brace- Chapelle-des-Bois et Mouthe re d’alcool. endroits lets aux sociétés alors qu’elle est stable pour l’autre L’opération “Un dimanche à la où il n’y alors qu’il n’y a compagnie située dans le Doubs chasse” se tiendra cette année pas d’animaux à (secteur de Baume-les-Dames)” le dimanche 18 octobre. Il prépas de tuer…” commen- indique la fédération qui doit cédera un autre grand événesangliers.” te la fédération. répondre à la pression des fores- ment : le lancement d’une expoEnviron 2 000 tiers pour réguler ce cheptel. sition itinérante en novembre sangliers Une interrogation demeure : la autour du centenaire de la mort devraient être chasse dans la vallée du Dru- de l’écrivain Louis Pergaud, prélevés alors que geon sera-t-elle maintenue pour amoureux de la chasse. I Groupe Patrick Metz www.patrickmetz-sa.fr PATRICK METZ GOLF CUP. DIMANCHE 27 SEPTEMBRE GOLF DE PONTARLIER 20 LE DOSSIER La Presse Pontissalienne n° 191 - Septembre 2015 FRONTALIERS : LA FIN DES IDÉES REÇUES Une grande enquête I.P.S.O.S. pilotée par le Crédit Agricole, en partenariat avec le Groupement Transfrontalier Européen vient démentir quelques a priori tenaces au sujet des travailleurs frontaliers. Pour son édition de la rentrée, La Presse Pontissalienne publie les résultats. Chiffres, tableaux, analyses et commentaires. G Observatoire La parole est aux frontaliers Le Crédit Agricole a organisé la première édition de son “observatoire des frontaliers” dont il présentait les résultats au début de l’été. On dit le frontalier dépensier, endetté et sans relations sociales côté suisse : toutes ces certitudes sont erronées. est dans un salon de l’hôtel de la Paix à Genève que le Crédit Agricole a livré le 30 juin dernier les enseignements de son tout premier “observatoire des frontaliers” que la banque compte organiser tous les deux ans. Partant du constat que le nombre de travailleurs frontaliers sur l’Arc jurassien (de Bâle à Genève) est passé de 94 000 en 2004 à 150 000 fin 2014 (soit une hausse de 60 % en dix ans), cette population qui a la particularité de passer tous les jours la frontière pour se rendre à son travail est devenue un sujet d’étude à part entière et constitue pour les régions concernées, dont la Franche-Comté est au premier rang, un véritable particularisme autant sociologique qu’économique. Première banque des frontaliers, le Crédit Agricole souhaitait par l’intermédiaire de cette enquête inédite réalisée auprès d’un échantillon d’un millier de clients mieux cerner les attentes et les habitudes de vie de ces derniers. Les frontaliers sont souvent affublés de stéréotypes qui leur collent à la peau, passablement énervants pour eux, car souvent injustifiés. “Cette étude tend C’ déjà à montrer qu’il y a toutes sortes de frontaliers avec leurs préoccupations différentes” résume Pierre Fort, directeur général adjoint du Crédit Agricole des Savoie. “Cette étude a permis de renverser des vérités toutes faites” enchérit Michel Charrat, le président du Groupement Transfrontalier Européen (G.T.E.), partenaire de l’étude. Une chose est sûre déjà : le recours au travail frontalier ne devrait que s’accentuer. “La Suisse est le pays au monde qui innove le plus et qui a la population acti“Les temps ve la plus mobilisée. De par son déficit démographique de parcours de plus en plus fort, la Suisont doublé se se tourne naturellement vers l’étranger pour ses proen dix ans.” fessions de pointe et de niche. Le seul futur pour la Suisse est de se tourner vers les autres pays pour recruter” analyse Cédric Dupont, sociologue et enseignant à l’Université de Genève. Le nombre de frontaliers sans cesse en hausse depuis 2004 devrait encore s’accroître dans les années Catherine Galvez, directrice générale de Crédit Agricole Financements Suisse a coordonné l’étude. à venir. Une des illustrations de cette ouverture croissante, c’est l’E.P.F.L., l’école d’ingénieurs de Lausanne qui est une des écoles les plus ouvertes au monde aux étudiants (et aux enseignants) étrangers. Le travailleur frontalier est aujourd’hui en majorité (62 %) un homme, âgé de 42 ans en moyenne et 45 % des frontaliers sont des C.S.P. +. Si le bassin genevois rassemble les compétences les plus pointues, la particularité du travail frontalier en Franche-Comté est sa spécialisation dans l’horlogerie. Dans notre région, 48 % des frontaliers travaillent dans la branche horlogère, soit près d’un frontalier sur deux. “Les frontaliers francs-comtois n’ont pas forcément tous des diplômes, mais ils ont tous du métier” commente Élisabeth Eychenne, la direc- trice générale du Crédit Agricole FrancheComté. Les déplacements sont devenus un des enjeux majeurs du travail frontalier. D’après l’enquête, 49 % des frontaliers travaillent à plus de 20 minutes de leur domicile, 1/3 d’entre eux à plus de 45 minutes et même un sur dix à plus de 60 minutes. S’ils se disent prêts à 48 % à utiliser davantage les transports en LE DOSSIER La Presse Pontissalienne n° 191 - Septembre 2015 21 Trois questions à… “Le frontalier est complètement fondu dans le paysage” Sociologue et enseignant à l’Université de Genève en relations internationales et sciences politiques, Cédric Dupont commente les résultats de cette enquête. G Enquête Le profil des frontaliers selon leur âge et nationalité Selon Cédric Dupont, enseignant et sociologue en Suisse, “on observe une élévation progressive du niveau de formation des frontaliers.” C’est à dire : La Suisse aura-t-elle encore besoin de toujours plus de frontaliers ? Cédric Dupont : Vu les perspectives de croissance et de développement de notre pays, ce sera sans doute le cas, en tout cas dans un futur proche. D’autant que dans les classements internationaux, concernant les indices d’innovation, il apparaît que c’est la Suisse qui est la mieux classée au monde et qui investit le plus dans la recherche et le développement. Tout cela fait que des dizaines de milliers d’emplois d’ingénieurs devraient encore s’ouvrir, notamment dans les nouvelles technologies de l’information et de la communication. Même chose dans la santé où les besoins ne peuvent qu’augmenter. Je ne vois pas comment sans les travailleurs frontaliers le système de santé suisse pourrait fonctionner. Càd : Quels enseignements avez-vous tiré de cette enquête ? C.D. : Ce que j’ai trouvé intéressant est qu’elle venait contredire certaines idées véhiculées notamment par des journaux populaires, selon lesquelles par exemple le frontalier venait juste profiter de la Suisse. Or, c’est quelqu’un qui est intégré, qui a des relations sociales, une vie sur le territoire helvétique. Pour moi, le frontalier est quelqu’un qui est complètement fondu dans le paysage. On voit aussi que comme les emplois ne sont pas où sont les logements, le problème colossal est devenu le trafic. Il faut bien se dire pourtant que les frontaliers font partie de la réalité et qu’il faut tenir compte de cette réalité pour améliorer les infrastructures de transport. Càd : Autre surprise ? C.D. : Le fait que tous les niveaux de formation soient concernés par le travail frontalier et que de manière générale, on observe une élévation progressive du niveau de formation des frontaliers. Aujourd’hui dans le négoce ou le trading, on voit arriver des frontaliers hyper pointus et hyper qualifiés. C’est un phénomène plutôt nouveau. I Propos recueillis par J.-F.H. commun, les solutions ne sont pas enco- participe aussi, hélas, à l’augmentation re adéquates, notamment en Franche- constatée du sentiment anti-frontalier. Comté. “Les transports sont devenus la Sur le plan du logement, l’étude a livré problématique essentielle. Les temps de une information importante. 22 % seuparcours ont doublé en dix ans. On dit lement des frontaliers étaient déjà proque les frontaliers ne prennent pas les priétaires avant de venir travailler en transports en commun. C’est faux : dès Suisse. 76 % le sont ensuite. “En effet, qu’il y a un transport en commun effi- trois frontaliers sur quatre sont procace, ils s’en saisissent” confirme Michel priétaires et un locataire sur deux déclaCharrat. Cette augmentation du trafic re vouloir acheter son logement dans les années à venir” confirme Pierre Fort. D’où le besoin criant de logements sur la bande frontalière, la Haut-Doubs mortuacien ou pontissalien étant un des exemples les plus forts. La stabilité de l’emploi est un des autres enseignements de l’enquête. En effet, 92 % des frontaliers ont un C.D.I. et 57 % d’entre eux travaillent en Suisse depuis plus de dix ans. Par ailleurs, le marché du travail frontalier est ouvert à tous les niveaux de qualification. 32 % des frontaliers disposent d’un C.A.P. ou d’un B.E.P., 16 % d’un B.T.S. ou d’un D.U.T., 16 autres % d’une licence ou d’un Master 1 et 14 % d’un Bac + 5. “C’est sur les hauts niveaux de qualification que la Suisse manque cruellement de maind’œuvre. Dans les années à venir, la Suisse accusera un déficit de 100 000 ingénieurs. Une raison de plus de croire que ce besoin en main-d’œuvre frontalière ne va faire qu’augmenter” ajoute Cédric Dupont. La question des salaires et des habitudes en matière de change a également été abordée dans cette enquête. On y apprend notamment que 71 % des frontaliers changent 60 % ou plus de leur salaire en euros. 37 % d’entre eux consultent le cours du change pour rapatrier leur salaire. Mais, petite surprise, beau- coup de frontaliers gardent leur argent en Suisse. “Bien sûr depuis le 15 janvier dernier, le cours du change s’est repositionné au cœur de la vie C.M.U. : la des frontaliers. Depuis cette date, 20 % des frontamoitié des liers font la queue pour frontaliers aller changer leur salaire en cash” observe Cathene paient rine Galvez, directrice générale de Crédit Agripas plus cole Financements Suischer. se. “Le 15 janvier, les volumes de retraits d’argent ont été multipliés par dix” se souvient Pierre Fort. Ceci dit, ce n’est pas pour autant un fleuve tranquille que de vivre en zone euro avec un salaire en franc suisse car si cette situation apporte des opportunités, on l’a vu en début d’année, elle peut aussi être une menace quand le mouvement s’inverse. L’autre sujet qui a fait récemment débat dans le monde des frontaliers est celui de l’assurance-maladie. Avant la suppression du libre choix, 8 frontaliers sur 10 déclaraient que le passage à la C.M.U. allait avoir un impact négatif sur leur budget. “Pour 60 % d’entre eux, ce n’a pas été une réalité” tempère l’étude. “La moitié des frontaliers ne paient pas plus cher” confirme un expert. Autre cliché envolé. L’intégration des frontaliers en Suisse a également fait l’objet d’un questionnement. Il apparaît que 96 % des frontaliers, pour ne pas dire tous, se sentent bien intégrés dans leur entreprise suisse. Ils se disent à 72 % “socialement intégrés” en Suisse et déclarent à 64 % avoir des relations sociales en Suisse en dehors de leur entreprise. Le cliché du frontalier qui ne met les pieds en Suisse que pour son travail s’envole aussi. “Pour beaucoup d’entre eux, la frontière n’est même pas une frontière” commente Cédric Dupont. “Il y a longtemps en effet que la frontière, on l’a gommée” ajoute Michel Charrat. Une véritable identité transfrontalière s’est constituée au fil du temps. On dit le frontalier dépensier et imprévoyant ? Faux. 86 % d’entre eux épargnent, et près d’un sur deux le fait en Suisse. Deux frontaliers sur trois épargnent moins de 500 euros par mois. En Franche-Comté, 8,5 % des travailleurs frontaliers déclarent même épargner plus de 2 000 euros par mois ! On croyait les frontaliers cigales, ils se révèlent fourmis. I J.-F.H. 22 LE DOSSIER La Presse Pontissalienne n° 191 - Septembre 2015 G Enquête Les frontaliers et leurs habitudes en matière de logement Venez l’essayer ! LE DOSSIER DOSSIER La Presse Pontissalienne n° 191 - Septembre 2015 G Enquête 23 Niveau de formation, revenus annuels et motivations 11 - 12 Portes septembre Ouvertes Les Combes 10h-19h Présent à 9h-18h Accueil personnalisé Démonstration domotique Cuisine et salles de bains équipées Infos terrains à batir 1 l’Obarie 25500 Venez visiter ! - suivre les flèches - VOUS CONSTRUISEZ, RÉNOVEZ… VOUS CHERCHEZ DES CONSEILS, DES SERVICES D’EXPERTS … retrouvez nous dans le camion BigMat du 10 au 14 septembre à la Haute Foire de Pontarlier Pontarlier Gilley Morteau Les Combes + d’infos sur www.hautdoubscreerbatir.fr Les Matériaux du Haut-Doubs entrée 2 - Espace René Pourny - rue Willy Brandt - Pontarlier www.materiaux-haut-doubs.fr www.haut-foire.com – [email protected] 24 LE DOSSIER LEDOSSIER G Réaction La Presse Pontissalienne n° 191 - Septembre 2015 Élisabeth Eychenne “Quasiment tous les Francs-Comtois ont un travailleur frontalier dans leur famille” La directrice générale du Crédit Agricole Franche-Comté, une des quatre caisses composant le Crédit Agricole Financements Suisse, évoque la spécificité du public frontalier franc-comtois. a Presse Pontissalienne : Les résultats de ce premier observatoire des frontaliers vous ont-ils surpris ? Élisabeth Eychenne : Oui dans la diversité des profils, des revenus et des diplômes selon où on se situe dans l’Arc jurassien. Si bien qu’il faut que les partenaires comme les banques s’adaptent sans cesse à tous ces particularismes. En Franche-Comté peut-être plus qu’ailleurs on est sensible à la parité franc suisse-euro et c’est la valeur du franc suisse qui détermine l’activité et les investissements. C’est beaucoup plus sensible ici qu’à Genève par exemple qui est plus concernée par les mouvements internationaux des monnaies. Ici nous sommes à quasiment 50 % des frontaliers sur le secteur de l’horlogerie et du luxe, ce qui rend particulièrement sensible l’économie de régions comme Pontarlier ou Morteau. Ce secteur commence à traverser quelques difficultés, passagères on l’espère, ça impacte directement la bande frontalière française. À l’inverse, L Élisabeth Eychenne, directrice générale du Crédit Agricole de Franche-Comté. avec le mouvement de réindustrialisation que l’on observe depuis quelque temps, on peut penser que les besoins en termes de main-d’œuvre spécialisée d’un canton comme Neuchâtel continueront à augmenter. L.P.P. : Comment doit s’adapter la banque à cette spécificité frontalière ? E.C. : Quand la Banque Nationale Suisse a fait son annonce le 15 janvier du déplafonnement du franc suisse, dès midi il nous a fallu prendre les premières mesures parce les frontaliers venaient déjà avec leurs questions. En “De Paris, une semaine nous avons on n’est réalisé 6 000 ventes à terme pour couvrir les pas salaires de nos clients. visible.” Le frontalier est un public très réactif mais paradoxalement pas toujours au courant de ce qu’il doit faire. D’où la nécessité de leur proposer des services toujours plus proches de leur quotidien. L’étude montre que beaucoup d’entre eux sortent encore leur argent de leur banque suisse pour le déposer dans leur banque française alors que nous sommes à même de gérer ça pour eux. L.P.P. : C’est un public sur lequel une banque comme le Crédit Agricole a encore une marge de progression ? E.C. : Bien sûr. Le Crédit Agricole est déjà la banque d’un frontalier sur deux. Nous avons entre 16 000 et 18 000 comptes pour 27 000 à 30 000 frontaliers francs-comtois. Le nombre de frontaliers qui ont aussi un compte au Crédit Agricole Financements Suisse est en constante augmentation, il y en a près de 3 000. Ceci dit, il y a des zones comme le secteur de Porrentruy et Delle par exemple où nous ne sommes pas encore assez présents, d’où des projets comme la banque mobile (voir l’article en page suivante). Toute la difficulté est de capter ce public. Beaucoup de gens viennent de l’extérieur et ne sont pas nos clients à la base. Et arrivés en bande frontalière ils n’ont personne pour les orienter car en dehors de la région ce phénomène frontalier n’est pas connu. C’est la seule zone devises de toute l’Europe. De Paris, on n’est pas visible alors que pourtant en volume d’opérations traitées, nous avons ici une table des changes qui est la cinquième de France. C’est énorme comme position. Sur nos 130 agences en Franche-Comté, quasiment la moitié est concernée par le public frontalier. Une commune comme Valdahon est désormais pour nous au cœur de la zone frontalière. Des opérations frontalières se font même jusqu’à Besançon. Le phénomène frontalier couvre six de nos quatorze directions commerciales. Aujourd’hui, quasiment tous les Francs-Comtois ont un travailleur frontalier dans leur famille. I Propos recueillis par J.-F.H. G Zoom Les spécificités franc-comtoises 16 L’enquête a mis en lumière des différences notables entre les frontaliers savoyards, genevois bâlois ou francs-comtois. Ici, le frontalier est en moyenne plus jeune et moins formé. Un sur deux travaille dans l’horlogerie. % des frontaliers francs-comtois ont moins de 30 ans. Ils sont seulement 7 % de cette tranche dʼâge dans le secteur de Genève par exemple. En Franche-Comté, 69 % des frontaliers sont dans la catégorie des ouvriers, contre 43 % seulement dans le Pays de Gex par exemple. Dans notre région, 98 % des frontaliers utilisent le français comme langue parlée au travail et 16 % seulement lʼanglais alors que du côté de Genève, 53 % des frontaliers manient lʼanglais au travail. Les disparités les plus fortes se retrouvent dans le secteur dʼactivité. 48,1 % des frontaliers comtois travaillent dans le secteur de lʼhorlogerie. Ils sont seulement 9 % dans ce cas à Genève, 2,5 % dans le Pays de Gex et 2 % en Alsace. Autre spécificité comtoise : 88,5 % des frontaliers 31 % travaillent dans une entreprise privée, 10,5 % seulement dans déclarent le secteur public contre 26,5 % des frontaliers des Savoie. À gagner entre noter que sur tout lʼArc jurassien, 75 % des frontaliers travaillent dans des structures de plus de 50 salariés. 35 000 et 50 000 francs Le niveau de revenus est également moins élevé en FrancheComté que dans les autres zones frontalières. Ainsi 31 % des suisses. frontaliers comtois déclarent gagner entre 35 000 et 50 000 francs suisses par an et 38 % entre 50 000 et 80 000. 3 % seulement disent gagner entre 100 000 et 150 000 francs suisses. Ils sont 16 % dans ce cas dans les Savoie. Dernière particularité : le frontalier comtois est peut-être moins prévoyant que ses homologues des autres régions : ils sont 72,6 % à ne pas avoir de troisième pilier. I LE DOSSIER LEDOSSIER La Presse Pontissalienne n° 191 - Septembre 2015 G Enquête La consommation et l’épargne des frontaliers 25 Grâce à vous, le CRÉDIT AGRICOLE FRANCHE-COMTÉ a franchi le cap des 500000 clients et 200 000 sociétaires MERCI SRXU YRWUH FRQƭDQFH Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de Franche-Comté - Siège social : 11, avenue Elisée Cusenier 25084 Besançon Cedex 9 -Tél. 03 81 84 81 84 - Fax 03 81 84 82 82 www.ca-franchecomte.fr - Société coopérative à capital et personnel variables agréée en tant qu’établissement de crédit - 384 899 399 RCS Besançon - Société de courtage d’assurance immatriculée au Registre des Intermédiaires en Assurances sous le n° ORIAS 07 024 000. Service communication - août 2015 LE DOSSIER La Presse Pontissalienne n° 191 - Septembre 2015 27 G Enquête Comment les frontaliers préparent leur retraite La Présidente et son conseil d’administration ainsi que toute l’équipe de salariés vous invitent à partager une nouvelle saison 2015/2016 avec votre MJC des Capucins-Centre Berlioz et vous remercient pour votre confiance ! Une nouvelle saison culturelle 2015/2016 à en couper le souffle… Association d'éducation populaire loi 1901 LIRE, PARLER, ÉCRIRE ... UNE FORME D’INTÉGRATION ! Alphabétisation Remise à niveau en français Conversation française des manifestations durant toute l’année… des stages de danses… des stages de théâtre, de mime… PORTES OUVERTES du 5 au 6 septembre Les Accueils de Loisirs de la MJC des Capucins et de son Centre Berlioz attendent vos enfants, les mercredis et pendant les vacances scolaires. 10h-18h non stop La MJC des Capucins, c'est aussi la volonté d'être là pour créer du lien ! RÉSEAU D’AIDE À LA VIE ASSOCIATIVE S’exprimer… par l’esprit et le corps ; se dépenser… par le corps et l’esprit Samedi 21 novembre 2015 Première rencontre des associations locales Suivie de plusieurs formations à thème durant l’année. La MJC soutient et accompagne : Waik Lace Crew Troupes Epicure et Ado Epicure Crew « Last Street Dance » Elégéria Associations partenaires : Qi-Gong Association Pontissalienne de Loisirs Ritmo da Capoeira Le club d’échecs « Le Pion-Tissalien » Lud’Haut-Doubs « Fée moi signe » communication gestuelle « Le jardin des signes » communication gestuelle Atelier Confiance en soi, estime de soi Yoga d’Energie et de santé Eveil à la danse Théâtre Hip-hop Éveil musical Ragga DanceHall Création musicale Modern’Jazz Chorale pour enfantsVEAU NOU Street Jazz Guitare AU NOUVE Salsa Chorale Rock «Au chœur des 4 vents» Danses folk Accordéon diatonique Cours chant individuel AU NOUVE Gymnastique Découverte Danse Activit’Evasion Bon pied, Bon œil ! Danse Moderne U A NOUVE Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 18h 18, rue de Salins sauf le lundi matin [email protected] A votre santé 25300 PONTARLIER AU NOUVE Se cultiver, s’enrichir… échanger, se divertir Accompagnement à la scolarité (CLAS) Ateliers d’Italien « Ciao Italia » Conversation italienne « io parlo italiano » Ateliers d’Anglais Astro Club - Observatoire de la Perdrix Ateliers d’informatique Club Pyramide Créer… modeler… Atelier créatif «DIY» Ateliers Arts Plastiques - Enfants - Ado / Adultes Club photo Coupe et Couture Poterie Atelier « Les P’tits bricoleurs» Atelier cuisine saine Custom’Graff EAU Atelier de russe « Romachka» AU Atelier Allemand NOUVE Informatique stages intensifs NOUV 03 81 39 02 09 www.mjcdescapucins.fr 28 La Presse Pontissalienne n° 191 - Septembre 2015 LE DOSSIER LEDOSSIER G Service « Quelle proportion de votre salaire changez-vous mensuellement en Euros ? » Démarrage à Vallorbe Le Crédit Agricole lance la banque mobile Le Crédit Agricole Financements Suisse a lancé son concept de banque mobile début juillet. Premier arrêt à Vallorbe. D’autres communes frontalières devraient donner leur accord. i tu ne viens pas à la banque, c’est la banque qui viendra à toi !” Partant du constat que pour séduire de nouveaux clients, le mieux est encore d’aller à leur rencontre, le Crédit Agricole Financements Suisse a lancé le 9 juillet dernier la banque mobile, ou “Movin’Bank”. Il s’agit ni plus ni moins qu’une nouvelle agence bancaire itinérante. Le camion (qui ne contient pas d’argent) a fait ses premiers kilomètres sur les routes du canton de Vaud “S La banque mobile a été inaugurée le 9 juillet dernier à Vallorbe. avant de se poser à quelques kilomètres de la frontière à Vallorbe. À l’heure d’Internet, il peut paraître quelque peu anachronique de lancer un tel concept à la manière des anciennes tournées du boulanger, “mais c’est une vraie réponse à nos clients suisses et frontaliers qui pour certains n’ont pas beaucoup l’occasion de se déplacer et pour les autres pas forcément toujours le temps de se rendre dans leur banque” résume David Dufour, le directeur marketing du Cré- 71% 60% et plus du salaire 47% 27% Moins de 60% du salaire 24% 16% 8% 3% 2% L’ensemble des frontaliers changent leur salaire en Euros, mais dans des proportions différentes. 71% des frontaliers affirment changer 60% ou plus de leur salaire en Euros et seulement 3% changer moins de 20%. Si différents moyens existent et sont utilisés de manière combinée pour rapatrier le salaire, 62% des frontdéclarent utiliser le virement, 25% le prélèvement et 23% les bureaux de change. aliers « Comment changez-vous votre salaire suisse en Euros ? » dit Agricole de Franche-Comté. 62% Via un virement Et la plupart des agences ban25% Via un prélèvement caires étant plus éloignées de la frontière, “la présence de cette 23% Via des bureaux de change Movin’Bank dans de plus petites 15% Via des dépôts en liquide de CHF sur mon compte en France communes permet aussi de renforcer notre maillage territorial” 9% Via des retraits en Euros aux bancomats en Suisse complète Franck Broc, animaRefus 3% teur de ce nouveau réseau Movin’Bank. Le Crédit AgricoPlusieurs réponses possibles le joue donc sur les deux tableaux du digital et du local. “Mais tout digital, on louperait une partie plémentarité” confirme Franck ce à la prise de rendez-vous “on se. “Nous comptons nous insde notre clientèle et tout local Broc. line” 24 heures sur 24, nos clients taller à plusieurs endroits entre également. On joue donc la com- Équipée de l’ensemble des ins- peuvent à tout moment, et en seu- Vallorbe et Boncourt aux points tallations nécessaires à l’accueil lement quelques clics, réserver d’entrée des frontaliers. Nous et à l’écoute des clients, la un entretien avec leur conseiller” espérons notamment trouver un Movin’Bank propose une palet- ajoute Franck Broc, et ceci afin accord avec une commune de la te complète de services bancaires d’évoquer le troisième pilier, Vallée de Joux et vers Delémont traditionnels : compte-courant, l’épargne, la gestion de son comp- notamment.” épargne, hypothèque, pré- te bancaire ou la prévoyance. Sur 32 000 clients basés entre voyance… Ce véhicule consti- L’intérieur du camion ressemble Genève et Bâle en passant par tue une véritable banque de à s’y méprendre à un classique le Jura franco-suisse, Crédit Agriproximité qui marque l’ambition bureau de banquier. Pour com- cole Financements Suisse compet la volonté du Crédit Agricole mencer, le véhicule sera sta- te 60 % de travailleurs frontaFinancements Suisse d’apporter tionné tous les jeudis à Vallor- liers et 40 % de clients suisses. des solutions sur mesure aux be à côté du pont enjambant “Notre objectif est clairement de clients de cette région fronta- l’Orbe. Ensuite, les responsables capter plus de frontaliers” obserlière. “La Movin’Bank a voca- de la banque espèrent convaincre ve la direction du Crédit Agrition à faciliter la vie de ses clients d’autres communes frontalières cole. I J.-F.H. en venant à leur rencontre. Grâ- d’accueillir le camion turquoi- RETROUVEZ VOS COMMERCES EN GRANDE POMPE ! SAMEDI MARS SAMEDI 12 14 SEPTEMBRE Besançon Centre-Ville 11h - 19 h VENIR AU CENTRE-VILLE, C’EST FACILE AVEC : Une vitrine de cadeaux à gagner ! * * Estimez la valeur de l’ensemble des lots contenus dans la vitrine et remportez-les (1er prix) www.commercants-besancon.com • près de 5 700 places de stationnement (dont parkings Battant et Rodia gratuits) • le réseau bus&tram : nombreuses lignes Ginko au centre-ville • les Parkings Relais puis le tram ou le bus • le Freepass, utilisable dans les horodateurs ou le réseau Ginko, offert par vos commerçants ! MOUTHE - RÉGION DES LACS MONTPERREUX La Presse Pontissalienne n° 191 - Septembre 2015 29 NOUVEAU Le Chat Gris Chantier en cours Les liaisons douces seront opérationnelles à l’automne La circulation a été assez perturbée en rive droite du lac par la réalisation des cheminements piétons et cyclistes sur les communes qui n’étaient pas concernées par la Voie Verte. “La liaison entre Chaudron et Chaon implique la création d’une nouvelle voie aménagée le long de la R.D. 437”, explique Daniel Capelli, le maire de Montperreux. trange concours de circonstance, Montperreux et Malbuisson qui semblaient être les oubliées du projet Voie verte se retrouvent aujourd’hui dans une situation beaucoup plus enviable que Les Grangettes et Saint-Point qui ont tout perdu avec l’abandon du projet. “En 2009, quand le sort de la Voie verte a été scellé sur la rive gauche, les élus de Malbuisson et Montperreux ont rencontré Vincent Fuster et Christian Bouday pour obtenir des compensations”, explique Daniel Capelli, le maire de Montperreux qui n’était pas encore aux affaires municipales. Ces rencontres ont abouti à la création des liaisons douces entre les deux communes. “On a sollicité un cabinet d’étude pour avoir une idée plus précise des travaux. Le concept de liaison douce implique de réaliser dans la mesure du possible une nouvelle voie large de 2,5 m et accessible aux piétons et aux cyclistes. Le projet s’étend aussi aux liaisons entre Chaon, Chaudron et Montperreux. Il nous semble logique d’associer la dimension touristique aux besoins de la population. Nos enfants doivent pouvoir par exemple se rendre à la future piscine de Malbuisson en toute sécurité. Les communes assurent la maîtrise d’ouvrage des travaux et le Conseil général nous soutient à hau- É Achat - Vente - Location - Gestion PROPRIÉTAIRES BAILLEURS Square Habitat vous propose son service LOCATION-GESTION sur tout le HAUT-DOUBS Découvrez notre SQUARE BOX Gestion-Locative et nos engagements de service, comme vos loyers garantis contre les risques d’impayés. 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Cela représente un investissement global de 780 000 euros dont 60 % de subventions si l’on ajoute les 10 % du F.N.A.D.T., c’est-à-dire l’Europe.” La seconde étape porte sur les liaisons entre les hameaux y compris entre la Source Bleue en limite communale et Chaudron. Le principe d’aménagement emprunte en priorité des chemins existants ou empiète légèrement sur la R.D. 437. Le grand virage de Chaon a été remanié pour accueillir un petit parking et une aire de pique-nique. “C’est une porte d’entrée sur le lac. De là, on peut tout à fait imaginer une balade à pied ou en vélo jusqu’à la Source Bleue. La liaison douce entre Montperreux et Chaon reprend le tracé du vieux chemin. Celle entre Montperreux et Chaudron suit la goulée.” Le coût de cette tranche s’élève à 736 000 euros dont 75 % de subvention. Par les temps qui courent, difficile de laisser passer une telle opportunité. Même si cela suscite quelques grognements chez les riverains et les automobilistes. “Ceux qui veulent des explications peuvent librement venir consulter les plans en mairie”, propose le maire. Fin du gros œuvre cet automne. Il ne restera plus qu’à installer du mobilier et la signalétique adéquate l’an prochain. I Après travaux, la traversée de Chaudron s’en trouve embellie notamment au niveau de la fontaine de la marraine L Même combat à Oye-et-Pallet es chantiers poussent comme des champignons autour du lac. “Au temps où la Voie verte était encore dʼactualité, on avait convenu avec le Conseil général dʼengager des travaux pour prolonger la bande cyclable dans la traversée du village jusquʼà lʼintersection avec la route de Malpas”, rappelle Michel Faivre, le maire. Conséquence : la chaussée principale subit une cure dʼamaigrissement à 6 mètres de large. Ce qui correspond, à titre indicatif, à la largeur du pont de la Gouille. Rien que du très standard même si lʼeffet visuel laisserait penser le contraire. Toujours se méfier des impressions. Histoire de régler définitivement le problème de la vitesse intra muros, il a été décidé de créer deux plateaux ralentisseurs à lʼentrée et à la sortie du bourg et dʼaménager une “Zone 30” au niveau du monument aux morts. “On condamne aussi la bretelle dʼaccès à La Planée qui passe derrière le monument. Les véhicules tourneront au croisement face à lʼépicerie.” Lʼopération permet de créer quelques places de stationnement supplémen- taires. La commune dʼOye-et-Pallet saisit lʼopportunité des travaux pour procéder à lʼenfouissement des réseaux secs : électricité, téléphone, fibre optique. Le montant global des travaux atteint presque 1,5 million dʼeuros dont 450 000 sur la partie enfouissement. “Le Conseil départemental va nous rembourser la maîtrise dʼœuvre et finance la bande de roulement. Il doit également nous verser une aide pour le reste de travaux. Sans ce soutien, on pourrait difficilement engager de tels travaux.” I Les bandes cyclables seront prolongées de chaque côté de la route jusqu’à la bifurcation avec la route de Malpas. 30 MOUTHE - RÉGIONS DES LACS MONTPERREUX La Presse Pontissalienne n° 191 - Septembre 2015 Un regard historique Haut-Doubs : le champ de bataille préféré du général Maurice Faivre Originaire de Morteau, ce spécialiste de l’histoire militaire passe tous ses étés dans sa résidence secondaire située à Chaon au-dessus du lac Saint-Point. Rencontre. l’heure où les rangs des conscrits de la classe 1946 sont déjà bien éclaircis, Maurice Faivre qui fêtera ses 90 ans en 2016, fait encore preuve d’une remarquable vivacité intellectuelle sans rien perdre de son intégrité physique. Tout juste concède-t-il qu’il verrait d’un bon œil qu’un candidat se manifeste pour lui succéder à la tête de la commission française d’histoire militaire qu’il préside depuis 2014 et dont il était vice-président depuis 1999. Son sillon prend racine à Morteau où son père Fernand Faivre a beaucoup œuvré pour la création de la société de la SaintMichel. “La gymnastique, c’était toute sa vie. Il a même présidé l’Union Comtoise”, se souvient celui qui est resté très attaché au pays natal. Au point de rédiger en 2003 une publication sur l’histoire du Prieuré et du Val de Morteau. “On mesure toute l’importance du pouvoir religieux dans cette contrée. Créé en À En 1975, il effectue avec ses hommes un saut en parachute au lac Saint-Point. MONTPERREUX 1105, le prieuré clunisien du Morteau avait établi en 1188 une charte des communes qui fixait les droits et devoirs des habitants de cette terre d’église.” De ce passé mouvementé, Maurice Faivre retient aussi les turbulences autour des limites frontalières du val qui évoluent au gré des alliances et des conflits. Il rapporte l’exemple peu connu du territoire s’étendant des Brenets au Mont Pouillerel d’abord colonisé par des Mortuaciens en 1310 puis annexé en 1451 par le comte de Valangin, vassal Il vit de Neuchâtel. aujourd’hui Annexion refusée par le Parlement à Paris. de Dole mais finalement acceptée par le roi de France en 1765. Que ce soit avec le réformateur Guillaume Farel chassé à coups de pierres et de fourche ou plus Auteur de nombreux ouvrages sur l’histoire militaire, le général Maurice Faivre est toujours resté attaché à son Haut-Doubs natal. tard avec l’épisode des prêtres réfractaires, le destin du Val de Morteau est étroitement lié aux faits religieux. De ses recherches effectuées au musée de l’armée à Versailles, il a retrouvé de superbes et inédites reproductions du Val réalisées au XIXème siècle par des peintres au service de l’armée. Avant de satisfaire sa curiosité historique, Maurice Faivre a effectué un brillant parcours militaire. Après le conflit algérien, il commande le 13ème régiment de parachutistes de Dieuze puis termine sa carrière dans la 1ère Armée à la tête du 2ème bureau Baden et Strasbourg. “J’ai quitté l’armée en 1981 pour reprendre des études en histoire.” Son cursus universitaire s’achèvera quelques années plus tard par une thèse de doctorat consacrée aux nations armées de Machiavel à nos jours. Depuis, le général Faivre qui vit à Paris a écrit une dizaine d’ouvrages sans compter d’autres publications et de nombreuses interventions radio et télé. Pour autant, il n’a jamais oublié son Haut-Doubs où il revient chaque été dans une maison familiale à Chaon avec vue imprenable sur le lac SaintPoint. Dans les années soixante, il s’est investi au service de EN BREF Dépôt sauvage de déchets inertes Saint-Antoine La mairie régularise la situation Le V.C. Pontarlier organise dimanche 27 septembre le Prix de la route du Comté Petite. Cette épreuve qui se déroulait en début d’année a été déplacée en fin de saison. Les cyclistes relieront SaintAntoine, Les LongevillesMont-d’Or, Rochejean, Labergement-Sainte-Marie puis arrivée au fort SaintAntoine. Arrivée vers 16 h 20. La municipalité de Montperreux fait son mea culpa, et regrette d’avoir autorisé les camions de T.P. à déposer des déchets inertes dans les communaux. Elle régularise la situation suite à l’intervention des services de l’État. u parking de la cabane déchets inertes. Qu’ils soient polde chasse située sur les luants ou non, on ne fait pas hauteurs de Montper- n’importe quoi. C’est un délit. reux, on découvre entre Nous n’avons pas porté plainles gentianes et les chardons, te, mais nous n’excluons pas de une grosse langue de remblai le faire en fonction de la manièqui avance sur un terrain com- re dont évolueront les choses” munal en creux. Récemment annonce la Commission de Proencore, des tonnes de déchets tection des Eaux. Elle a alerté inertes ont été déversées à cet le service compétent de l’État endroit, ce qui n’a pas échappé qui s’est déplacé à Montperreux à la Commission de Protection pour prendre la mesure du prodes Eaux. blème et demander la régulaFin juillet, l’association bison- risation de la situation. Car en tine qui recense et dénonce les l’occurrence, il ne s’agit pas d’un atteintes à l’environnement, a dépôt sauvage fait informé la D.R.E.A.L. (direcau nez et à la bartion régionale de “J’ai be des autorités l’environnement, de retenu locales. l’aménagement et du logement) Dans cette affaire, de l’existence de ce dépôt en la leçon.” c’est la municipalisoulignant son caractère illété de Montperreux gal. “Ce n’est pas un secteur proqui a donné tacitetégé, mais nous sommes en zone ment son accord de montagne. Une autorisation pour que les du préfet est nécessaire pour camions de travaux mettre du remblai dans un publics déposent endroit comme celui-ci. Ce ne leurs déblais à cet sont pas des ordures, mais des endroit. Selon nos l’association touristique de Chaon-Montperreux-Chaudron. “On organisait notamment la Fête du lac”, rappelle celui qui fut le dernier président de l’association dissoute en 1998. Preuve de son engagement pour cette fête qui reste dans toutes les mémoires, le général Faivre était venu avec son régiment effectuer un saut en parachute dans le lac pour agrémenter le programme des festivités en 1975. “Il ne fallait surtout pas oublier de se délester du parachute en arrivant dans l’eau…”, en sourit encore le général quarante ans plus tard. I F.C. Distillation D Le remblai est visible depuis la cabane de chasse de Montperreux. informations, une partie de ces déchets inertes proviendrait de l’aménagement de la zone d’activité de La Cluse-et-Mijoux. Daniel Capelli, le maire de Montperreux, ne se défausse pas et assume une décision qui a été prise par la précédente municipalité. “Ce dépôt n’était pas tout à fait légal. Nous avons fait une erreur. Nous aurions dû prendre plus de précautions” indique l’élu qui a reçu récemment les gens de la Direction régionale de l’environnement. Depuis ce rendez-vous, Daniel Capelli précise avoir engagé les démarches nécessaires auprès de l’administration pour régulariser la situation. Les déblais ne seront pas enlevés, mais couverts d’un manteau de terre végétale, ils disparaîtront sous la végétation. “De cette façon, on va récupérer de la terre agricole” dit-il. Échaudé par cette affaire, il promet d’être attentif à l’avenir à ce genre de sujet. Sans attendre, Daniel Capelli a pris une décision ferme : “J’ai retenu la leçon. C’est terminé, il n’y aura plus de dépôts sauvages de cet ordre sur la commune.” Ces déblais issus de l’activité du B.T.P. ne devraient pas servir à boucher des dolines comme cela se produit encore. Leur place est dans les carrières et dans des lieux prévus par la loi. I T.C. Les opérations de distillation sont désormais ouvertes toute l’année dans le Doubs alors que par le passé la campagne courait traditionnellement du 1er octobre de l’année N au 30 avril de l’année N + 1. Toute l’année, les bouilleurs de cru pourront distiller entre 6 heures et 19 heures Aucune distillation n’est autorisée le dimanche et les jours fériés. Suisse Pour faire face à la hausse du nombre d’arrivées de requérants d’asile qui se poursuit en Suisse et dans le canton de Neuchâtel, une nouvelle structure d’hébergement provisoire en abri de protection civile est ouverte depuis mercredi 2 septembre à La Chaux-deFonds pour accueillir une cinquantaine de requérants d’asile. “Il s’agit d’une solution d'urgence qui ne devrait durer que quelques mois” précisent les autorités. MOUTHE - RÉGIONS DES LACS SAINT-POINT La Presse Pontissalienne n° 191 - Septembre 2015 31 La paroisse du lac Le prieuré du Lay Dampvauthier : là où tout a commencé La petite église de Saint-Point rappelle la fondation au XIIIème siècle du prieuré clunisien qui fut à l’origine de l’installation des premières communautés villageoises autour du lac. a légende raconte qu’un ermite appelé Vauthier et son aide Fournier sont venus de Saint-Claude au VIème siècle construire un oratoire au bord du lac, à L l’emplacement du village actuel de Saint-Point-Lac. La réalité est un peu moins mystique tout en gardant cette dynamique religieuse qui fut à l’origine du peuplement de la haute vallée du Le trésor de l’église se trouve dans son chœur avec ses clefs de voûte qui relatent l’union entre les maisons de France et de Savoie. Doubs. Les premiers défrichements remontent au milieu du XIIème siècle. Ils s’organisent autour de trois noyaux monastiques à Mouthe, au Mont du Four qui évoluera vers la création de l’abbaye du Mont-Sainte-Marie et à Saint-Point. La présence d’un lac poissonneux et la perspective de l’installation de communautés villageoises a probablement décidé le prieuré de Romainmôtier d’établir un établissement religieux à cet endroit. “Faute d’avoir un acte fondateur, on estime que la fondation du prieuré du Lay Dampvauthier remonte au début du XIIIème siècle”, indique Martine Prenot-Guinard, présidente de l’association des Amis de l’église et du patrimoine de Saint-Point. La fondation du prieuré suppose l’accord des bourgeois de Pontarlier propriétaires des terres autour du lac et “Nous présenterons aux prochaines journées du patrimoine du 19 et 20 septembre la bannière qui raconte l’histoire du prieuré”, explique Martine Prenot-Guinard qui préside l’association des Amis de l’église et du patrimoine de Saint-Point. l’autorisation de l’évêque de du lac. “Cela leur permet de tou- Les chapelles latérales sont Besançon qui seul peut décider cher des droits de sacrements, construites à la fin du XVème la création d’une église. Il faut ce qui ne va pas sans susciter la siècle. également un soutien financier jalousie des abbés du Mont-Sain- Le chœur est complètement pour la construction proprement te-Marie qui feront pression sur détruit suite à l’incendie de 1504. dite. Lequel viendra du seigneur l’évêque pour créer la paroisse Il sera reconstruit grâce à la générosité de la famille de Hochde Joux qui sera toujours le pré- de Villamont.” vôt de la com- Après Lay Damvauthier, d’autres berg, comte de Neuchâtel et dermunauté villa- villages se forment autour du nier seigneurs de Joux. “Ce geoise lac : Les Grangettes, Malbuis- chœur se distingue par son rafLa jalousie constituée son, Chaudron, Montperreux. finement notamment ses clefs des abbés autour du prieu- Les contours du domaine ecclé- de voûte qui célèbrent le mariaré. siastique du prieuré se distin- ge entre les maisons de France du MontComme ils en guent encore facilement. Le pres- et de Savoie.” Sainte-Marie. ont le droit, les bytère était l’ancienne maison Le village de Lay Damvauthier moines de Dam- prieurale. L’église a conservé sa devient Saint-Point au cours du vauthier vont nef romane. Vers 1450, les XVIIème siècle, du fait qu’on y ainsi créer une moines se retirent. L’église de aurait transféré les reliques du église. Un texte Lay Dampvauthier devient alors saint. L’église devient paroisse mentionne en une vicairie dépendant des trois en 1777. Les reliques dispa1313 l’existence paroisses de Pontarlier. Le prieu- raissent pendant la Révolution de la paroisse ré n’a plus d’existence réelle. et l’église perd sa notoriété. I TICKETS RESTAURANT Rayon vente au magasin 8 à Huit 25160 MALBUISSON - LAC SAINT POINT Tél. : 03 81 69 31 26 Fax : 03 81 69 39 13 32 FRASNE - LEVIER FRASNE La Presse Pontissalienne n° 191 - Septembre 2015 Livraison au printemps 2016 Le foyer d’accueil pour les autistes bientôt terminé Le projet de Maisonnée A.D.M.R. se concrétise sur Frasne avec la construction du foyer d’accueil médicalisé pour la prise en charge d’adultes souffrant de troubles autistiques. E Les Maisonnées A.D.M.R. du Doubs : une association, deux foyers n 2008, Jacques Nicolet alors adjoint à Frasne rencontre un parent dʼadulte autiste qui lui fait part des difficultés à trouver des solutions dʼaccompagnement. Cet échange sera à lʼorigine du projet qui sʼinspire dʼune réalisation pilote de petites unités pour adultes autistes “Les Maisonnées A.D.M.R. dʼIndre-etLoire.” Créée en février 2013, lʼassociation “Les Maisonnées A.D.M.R. du Doubs” réunit des administrateurs issus de lʼA.D.M.R., des parents dʼenfants autistes et des professionnels sensibilisés à la cause. Elle sʼinvestit aujourdʼhui dans la création de deux foyers dʼaccueil médicalisés à Frasne et Amagney près de Besançon. Les deux Maisonnées pourront accueillir une trentaine de résidents. Ce projet représente un budget dʼinvestissement de 4,2 millions dʼeuros. “Les travaux débuteront au prochain sur le site dʼAmagney.” I e bâtiment de plain- explique Aurélie Gérard, char- sonnées A.D.M.R. du Doubs repopied est conçu pour gée de projet. se sur trois éléments : la valoaccueillir 14 résidents. Les pensionnaires de la Mai- risation de la personne, de ses Il comprend deux sonnée A.D.M.R. de Frasne béné- conditions de vie et de son rôle espaces séparés par un ficieront d’un environnement social. “Dans ce foyer, tout est hall central. D’un côté le lieu de naturel parti- conçu pour permettre aux adultes vie avec l’hébergement et la resculièrement autistes de développer au mieux tauration. L’autre aile abritera Une vingtaine reposant au leurs capacités et leur intégrales locaux administratifs et les bord de la tion dans la cité. Le choix des ateliers réservés aux activités. d’équivalents réserve natu- ateliers n’est pas anodin. Il prend “La prise en charge des adultes temps plein. relle avec vue en compte une notion d’utilité autistes est très spécifique. Ils sur les étangs avec des activités qui serviront peuvent se sentir perturbés par et les tour- à d’autres”, poursuit Aurélie des détails qui nous semblent bières. Le pro- Gérard. anodins comme des petits bruits. jet pédago- Le projet comprend une dizaiAussi le choix des matériaux et gique ne d’activités structurées et des équipements est essentiel développé au visuellement repérées dans le dans un foyer de ce type”, sein des Mai- temps et l’espace. Elles L CULTURE A Sport en fête les 4 et 5 septembre L’association C.E.S.A.M.H. œuvre cette année au service de la Maisonnée A.D.M.R. de Frasne. s’organisent autour du travail et des loisirs. Au programme : cuisine, petite ferme, communication, jardin thérapeutique mais aussi sport, détente, musique. Finalement un menu assez proche de tout un chacun sauf qu’il s’inscrit dans un cadre dédié à l’adulte autiste. D’où l’importance de l’accompagnement. La Maisonnée de Frasne va générer la création d’une vingtaine d’équivalents temps plein. La livraison du chantier est prévue au printemps prochain. I F.C. près ApachʼÉvasion en 2013, le Collectif dʼentraide et de Soutien aux Maladies et aux Handicapés a choisi cette année de soutenir le projet de foyer dʼaccueil médicalisé à Doubs. “Les bénéfices serviront notamment à financer les équipements de la mini-ferme”, souligne Gilles Panza qui préside C.E.S.A.M.H. Début des festivités : le vendredi 4 septembre avec la soirée cabaret organisée à la nouvelle salle des fêtes de Doubs. Sport en fête se poursuit le samedi à partir de 10 heures au stade Paul-Robbe à Pontarlier. Plusieurs temps forts à signaler. Le “zumbathon” à 11 h 30 pour battre le rappel via les réseaux sociaux. En début dʼaprès-midi, une montgolfière installée en vol captif sera à la disposition du public pour des baptêmes ascensionnels. “On organise aussi une grande tombola. Les billets serviront aussi de tickets dʼentrée au match de rugby amical opposant à partie de 16 heures le Cap Pontarlier à Tavaux.” I Concert le 12 septembre La Lue tout en douceur La jeune maman chanteuse qui vit à Boujailles sort son deuxième album “L’heure du bonheur”. Un vrai produit franc-comtois doublé d’une belle tranche de tendresse. a Lue n’est pas pressée et savoure chaque bonheur de l’existence. Entre son premier album “Tant pis si j’en rajoute” et “L’heure du bonheur”, six ans se sont écoulés. Le temps d’agrandir le cercle familial avec deux nouvelles bouches à nourrir. L’insouciance de la jeunesse s’estompe forcément, le verbe est plus subtil. “C’est un album dans la douceur où la tendresse prend le pas sur l’humour. C’est aussi le fruit d’un partage. Près d’une centaine de personnes ont apporté d’une manière ou d’une autre leur contribution au produit”, note la Lue. La chanteuse a écrit dix des douze chansons présentées. L’une des deux autres reprend “La tendresse” interprétée autrefois par Bourvil. La seconde est à mettre au crédit des Cancoyotte Girls, à savoir Maggy et Clothilde les deux complices de la Lue dans ce trio infernal. Pour les arrangements, La Lue s’est attaché les services de l’expérimenté Maurice Boguet alias L “Mégot”. D’autres musiciens l’accompagnent dans cette aventure : Jean-Michel Trimaille ou encore Benoît Chabod. La Lue reste fidèle à ce qui fait sa personnalité. Elle chante l’amour, le bonheur de vivre. Elle parle de prostitution, dénonce les interdictions. “Cet album a été enregistré à Rainans dans le studio de David Marcuz.” Un jeu de 12 cartes agréLe fruit mente le C.D. Chacune annonce un mot, un mesd’un sage à méditer. “Je suis une partage. cartomancienne qui voit la vie au présent”, sourit l’artiste de 33 ans ravie d’avoir trouvé sa voie dans la chanson. “C’est ma place sur cette terre.” La sortie de l’album sera officialisée le 12 septembre au théâtre Blier de Pontarlier avec un concert en présence de nombreux musiciens, techniciens, amis. I La Lue est heureuse et le chante. FRASNE - LEVIER La Presse Pontissalienne n° 191 - Septembre 2015 VILLERS-SOUS-CHALAMONT 33 Un prix de 30 000 euros Le massif forestier de Sçay La Joux se penche sur ses paysages Le plan de paysage Cœur Comtois-Sçay-La Joux a été retenu dans le cadre d’un appel à projet national qui encourage la mise en œuvre de politiques paysagères dans les territoires. a commune de Villerssous-Chalamont est à l’origine de cette candidature. “On menait une réflexion sur la traversée du village qui correspondait assez bien à l’appel à projet. Sauf que cet engagement, pour ce qui nous concerne, relève presque obligatoirement d’une démarche collective”, souligne Claude Courvoisier, maire de Villers-sous-Chalamont. Ce changement d’échelle ne le dérange pas plus que cela. Bien au contraire, car elle permet d’associer les six communes qui vivent au contact du massif de Sçay La Joux. À savoir dans le Doubs : Villeneuve-d’Amont, Levier, Arc-sous-Montenot et dans le Jura : Supt, Montmarlon, Lemuy. Soit 3 828 habitants. Le tout couvre une superficie de 12 335 hectares dont 53 % en surface forestière. Les sept collectivités ont formalisé leur candidature en créant l’association Plan de Paysage Cœur Comtois Sçay La Joux. “On a déposé le dossier juste avant la clôture des inscriptions en février dernier.” Le jury a finalement retenu 25 lauréats dont le projet porté par l’association du Haut-Doubs. Résultat : une délégation locale s’est rendue le 12 mai au ministère de l’Écologie et du Développement durable qui pilote cet appel à projet paysager. Les 25 gagnants vont éga- L lement recevoir un chèque de 30 000 euros. “On intègre le club “Plan de paysage”. Ce qui nous permet de bénéficier de l’expérience des 25 lauréats de l’édition 2014 et d’être en lien avec une personne-ressource du ministère de l’Environnement.” Exploité avant tout pour la production forestière, le massif de Sçay La Joux représente une unité paysagère forte, aux spécificités locales et culturelles singulières que l’association compte bien valoriser à travers son plan de paysage. Plusieurs fils conducteurs caractérisent ce massif qui s’étend entre les premiers et seconds plateaux jurassiens. Une mémoire forestière commune avec des modes d’exploitation adaptés aux besoins : bois de marine sous Colbert, bois de chauffe pour alimenter les salines de Salins-lesBains… Des axes de communication : voie romaine, route du sel, ligne du Tacot. Des faits de guerre : débâcle napoléonienne sur les hauts de Villers, camps de bûcherons canadiens et américains en 1914-1918. Sans oublier des belvédères remarquables, des tourbières, cascades et autres sites insolites trop souvent méconnus. “On dispose aussi d’une somme considérable de documents écrits, enregistrements, photos. Tout est dispersé chez les uns et les autres mais c’est de l’or en barre.” L’argent de l’appel à projet va permettre de recruter un cabinet d’étude. Il aura pour mission d’établir un diagnostic qui servira de base à la réalisation d’un programme et de fichesactions. Ce cabinet travaillera de concert avec le comité de pilotage de l’association et les commissions thématiques. Cette démarche s’inscrit bien sûr dans la valorisation touristique du massif Sçay La Joux. Au travail. I Le passage antique de Chalamont. Voilà pourquoi les Suisses dorment mieux ! jusqu’au 5 septembre Michel Magnenet, 1er adjoint à Levier et Claude Courvoisier sont fortement impliqués dans cette démarche de valorisation paysagère et touristique du massif Sçay La Joux. EN BREF Noël À l’occasion des fêtes de fin d’année, le Centre Communal d’Action Sociale de la Ville de Pontarlier offrira un colis aux personnes retraitées âgées de 60 ans et plus ainsi qu’aux personnes en situation de handicap domiciliées à Pontarlier et dont les revenus mensuels ne dépassent pas les plafonds suivants : 965 euros pour une personne seule, 1 143 euros pour les personnes vivant en couple. Inscription avant le 16 octobre au Centre Communal d’Action Sociale, 6 rue des Capucins à Pontarlier (du lundi au vendredi de 9 heures à 12 heures et de 14 heures à 18 heures). Tél. : 03 81 46 51 36. Exploit Xavier Thévenard a remporté pour la deuxième fois l’Ultra Trail du Mont-Blanc dimanche 30 août à Chamonix. Le Jougnard devient l’icône de ce sport qui fait de plus en plus d’adeptes. Avec sa technologie brevetée bridge®, le nouveau sommier Swissflex® s‘adapte à toutes les morphologies aussi bien qu‘à chacun de vos mouvements. Literie GIRARD L’ADRESSE DE VOTRE BIEN-ÊTRE www.literie-girard.com Les Grands Planchants PONTARLIER 34 FRASNE - LEVIER - AMANCEY DÉVELOPPEMENT LOCAL La Presse Pontissalienne n° 191 - Septembre 2015 Du terrain constructible à 1 euro Coup de jeune à Montmahoux Cette commune d’une centaine d’habitants a adopté une stratégie d’urbanisation audacieuse pour attirer de nouveaux habitants. Sans rien perdre de son authenticité. in des années quatre- août 1999. On a commencé par tions municipales de 2001. Les vingt-dix, quelques jeunes organiser un vide-greniers et un jeunes entrent au conseil et VinR’lavoux, surnom des concours de tarot”, se souvient cent Marguet se retrouve maihabitants de Montma- Vincent Marguet à l’origine de re à 25 ans. Montmahoux comphoux, soucieux d’apporter un cette initiative avec deux autres tait alors 70 habitants et peu d’animation au village créent copains. Le succès est immé- sombrait lentement mais sûrel’association du Mont. “On a diat. ment vers un vieillissement prédéposé les statuts le jour de Cette volonté d’insuffler un nou- occupant. À l’écart de la dynal’éclipse totale du soleil en vel élan se concrétisera aux élec- mique frontalière, la commune bénéficie néanmoins d’une situation géographique assez centralisée entre Salins-les-Bains, Ornans, Levier, voire Pontarlier et Besançon. Au XIIIème siècle, les sires de Châlon feront d’ailleurs construire un château sur la butte qui domine le village pour mieux contrôler ce point stratégique au carrefour de plusieurs routes du sel. Pour attirer de nouvelles familles, la jeune équipe municipale choisit alors de vendre du terrain à bâtir à 1 euro le m2. L’affaire fait grand bruit. “On avait la chance d’avoir du terrain communal au cœur du village.” Opposé à un lotissement, le maire pousse même le bouchon un peu plus loin en proposant des parcelles de 15 à 20 ares à l’encontre de toutes les préconisations visant alors à Montmahoux, paisible village réduire la taille des propriétés. du plateau d’Amancey. Vincent Marguet à côté de l’ancienne cure qui sera prochainement rénovée pour accueillir une salle de convivialité et la mairie. F COMMUNAUTÉ Résultat des courses : sept familles sont venues vivre dans la commune qui compte aujourd’hui une cenL’affaire taine d’habitants dont 25 % ont moins fait de 20 ans. On dénombre à grand Montmahoux encobruit. re quatre exploitations agricoles, une fromagerie. Une entreprise de construction générale et un artisan du bâtiment complètent le panel d’activités économiques. “Sur le plan scolaire, on fonctionne en Regroupement Pédagogique Intercommunal avec d’autres communes des alentours. Toutes les classes sont maintenant regroupées dans le nouveau groupe scolaire d’Amancey qui a ouvert à la rentrée.” Une école très écolo conçue avec isolation en paille et bois de pays. Faute d’avoir pu obtenir des subventions pour réaliser une petite station d’épuration, Montmahoux a finalement opté pour l’assainissement autonome avec fosse toutes eaux et filtre à sable. “Les installations sont contrôlées et vidangées par un salarié embauché au niveau intercommunal et qui gère aussi les déchets.” Vincent Marguet s’inquiète des conséquences de la loi N.O.T.R.E. qui risque de condamner la petite communauté de communes d’Amancey à fusionner avec ses voisines de Levier ou d’Ornans. “Cela remettrait en cause toute la politique de soutien aux acteurs économiques que nous avions mise en place et qui a permis par exemple de financer la construction du centre commercial d’Amancey, rétrocédé ensuite aux commerçants sous forme de crédit-bail. En fusionnant, on ne raisonne plus en bassin de vie. C’est décourageant pour ceux qui souhaitent s’investir à cette échelle qui me semble plus humaine et cohérente.” En attendant cette échéance, le conseil de Montmahoux continue à gérer les affaires communales. En projet figure notamment la revalorisation de l’ancienne cure qui abritera une salle de convivialité et la mairie. Livraison prévue en 2016. I F.C. Trois religieuses Prière, travail et fraternité La communauté bénédictine de la Miséricorde vit depuis cinq ans à Montmahoux où elle partage son temps entre la prière, le travail et l’accueil d’hôtes. es trois religieuses de la communauté : sœurs Marie-Isabelle, Thérèse et Véronique-Emmanuelle ont quitté en 2011 le petit monastère qu’elles occupaient à Nans-sous-Sainte-Anne pour s’installer dans une ancienne ferme à Montmahoux. “On s’est rapproché du Bon Dieu”, sourit Sœur Marie-Isabelle. Le bâtiment a été entièrement restauré. Une partie de l’ancienne grange abrite aujourd’hui la chapelle où les reli- L Les sœurs s’adonnent aussi au jardinage. Que du bio. La grange de l’ancienne ferme a été transformée en chapelle utilisée pour les temps de prières. gieuses viennent se recueillir plusieurs fois dans la journée. “On a cinq temps de prières par jour, sans oublier l’heure consacrée l’adoration du Saint Sacrement qui a lieu après les Vêpres”, note sœur Véronique-Emmanuelle, la responsable de la communauté. La règle bénédictine s’organise autour de la prière collective et individuelle, le travail et la vie commune. “On respecte également trois fondements spirituels. À savoir, l’obéissance, le silence pour écouter la parole de Dieu et l’humilité.” Quand elles ne sont pas à la chapelle, les religieuses assurent bien sûr les tâches de la vie quotidienne qu’on retrouve dans tous les foyers. Comme elles disposent de 50 ares de terrain, elles s’adonnent au jardinage et à la transformation de petits fruits en confitures qu’elles vendent à la boutique du monastère. “On voulait revenir à une vie simple. Le travail de la terre contribue beaucoup au recueillement, à cette rencontre avec Dieu. On aimerait pouvoir faire des marchés mais on aurait besoin d’aide pour monter un stand”, suggère sœur Marie-Isabelle. Par sa vocation d’hospitalité, la communauté ne vit pas recluse sur elle-même. “Il n’y a pas La polyvalence est de mise à la communauté. Sœur Marie-Isabelle, en compagnie d’autres religieuses, redonne un peu de clarté au sous-sol du bâtiment d’accueil. de mur”, précise sœur VéroniqueEmmanuelle. L’hôtellerie tient une place importante dans les activités du monastère. Baptisé L’abri Saint-Joseph, le bâtiment situé à côté de l’ancienne ferme dispose de cinq chambres. “On s’adresse à des personnes à la recherche d’un lieu de retraite avec une “Une petite démarche spirituelle. Nos hôtes braise peuvent participer de prière.” aux temps de prières. Ils ne sont pas cloisonnés. Libre à eux de visiter la région. Beaucoup font de la randonnée pédestre. Bien sûr, on n’a pas vocation à tenir un gîte touristique. On reçoit aussi d’autres religieuses, des groupes de jeunes ou des adultes qui ressentent le besoin de se ressourcer, de faire une halte spirituelle.” Toutes les activités de la communauté sont accessibles sur leur site Internet (http://www.benedictines-misericorde.fr/). L’amour de Dieu n’est pas incompatible avec les outils de communication moderne. La communauté de Montmahoux sait aussi vivre avec son temps. Elle semble avoir trouvé à Montmahoux un lieu propice à son épanouissement. “On forme comme une petite braise de prière”, conclut sœur MarieIsabelle. I F.C. La messe en plein air à la croix de Montmahoux aura lieu le 20 septembre à 10 heures FRASNE - LEVIER - AMANCEY ACTIVITÉ La Presse Pontissalienne n° 191 - Septembre 2015 35 24 meules par jour Un terroir dans la dynamique du comté Propriété de la société Perrin depuis 1995, la fruitière de Montmahoux est spécialisée dans la production de comté. Un atelier performant et moderne. vec quatre exploitations encore en activité, l’agriculture reste l’activité économique dominante à Montmahoux. D’où l’attachement des producteurs, des habitants et des élus au maintien de la fromagerie au village. “On travaille le lait de 28 producteurs installés dans la limite des 25 kilomètres autour de l’atelier, conformément au cahier des charges de l’A.O.P. comté. Cinq d’entre eux sont en filière bio, ce qui nécessite une fabrication spécifique”, explique le fromager Éric Dufert entré chez Perrin en 1986 et qui officie à Montmahoux depuis quatre ans. Avec Sébastien l’aide-fromager, ils fabriquent en moyenne 24 meules de comté chaque jour. “On dispose de 6 000 plaques vertes.” L’affinage des comtés en blanc débute sur place avant de se poursuivre dans les caves de l’ancienne fromagerie 6 000 de Nans-sous-Sainte-Anne. L’atelier de Montmahoux dispose de sa propre station plaques d’épuration. vertes. L’installation présente la particularité d’être équipée depuis 2002 d’un méthaniseur qui sert in fine à préchauffer l’effluent, permettant ainsi d’économiser les kWh habituellement nécessaires pour amorcer cette phase de dégradation. Le digestat qui en résulte sera épandu sur le parcellaire agricole. Dans le comté, tout est bon. I A Éric Dufert avec, à sa gauche, Sébastien l’aide-fromager dans les caves de la fruitière de Montmahoux. PRÉSENT À 10-14 S E P T5 2 0 1 Stand i35 o n ta rl ie r OURNY P P e c a p Es 36 VALDAHON - VERCEL VALDAHON La Presse Pontissalienne n° 191 - Septembre 2015 Économie Fioul en baisse : un gain de 200 euros pour 1 000 litres La société Chays basée à Valdahon fait face depuis la fin de l’été à une recrudescence des commandes de fioul chez les particuliers. Le litre se négociait 0,65 euro. Cela peut-il encore durer ? eudi 27 août, après avoir de fioul. “Entre le matin et l’aprèsétudié toutes les offres midi, le prix peut varier” explique des distributeurs arri- le gérant de cette société du vées le matin sur son même nom basée à Valdahon. bureau, Éric Chays valide l’achat Ce jour-là, le carburant sera J Zoom La guerre Netto-Leclerc profite aux Valdahonnais Tantôt lʼun, tantôt lʼautre. Chaque matin, la question est de savoir qui est le moins cher entre la station-service Leclerc à Valdahon et celle de Netto (route de Vernierfontaine). Une concurrence qui fait le bonheur des Valdahonnais. Selon les chiffres officiels publiés par le gouvernement (www.prix-carburants.gouv.fr), les deux sites affichent très souvent les plus bas prix du département. Le 26 août, le gazole sʼachetait 1,059 le litre à Leclerc Valdahon ainsi quʼà Netto, 1,086 euro à U Valdahon (le 27 août), 1,069 euro à Géant Pontarlier, 1,088 euro à Leclerc Houtaud. Pour lʼessence, peu de changements : 1,306 euro le S.P. 95 à Leclerc Valdahon le 27 août contre 1,339 euro à Géant Besançon. Ce jour-là, Intermarché Morteau était moins cher pour ce carburant (1,297 euro). VALDAHON vendu 0,65 euro le litre au client, un prix parmi les plus bas observés depuis de nombreuses années. Conséquence directe : les coups de téléphone affluent au standard. “Les gens nous appellent pour profiter de ces prix. Nous avions aussi une autre difficulté à gérer : la forte demande de carburant agricole de la part des exploitants qui terminaient les regains” confie ce dernier qui a pu satisfaire la demande. Du côté des cinq salariés, il a fallu composer et gérer au mieux avec un planning chargé : “Notre métier est compliqué car il est devenu saisonnier. Avant, on savait que remplir sa cuve en été coûtait moins cher. Aujourd’hui, il y a trop de facteurs économiques et géopolitiques qui entrent en jeu. Quand des clients nous demandent quand le prix sera le plus bas, je ne peux pas répondre. Le meilleur moment, c’est lorsqu’on en a besoin” témoigne le professionnel. Les chauffeurs de la société Chays à Valdahon multiplient les livraisons de fioul. Comme ses collègues de la filière, personne ne prédisait une telle chute du prix du baril. Les camions de livraison tournent à plein régime. Il faut dire qu’entre Une août 2014 et cette année, “le gain pénurie avoisine les de fioul 200 euros pour une cuve de 1 000 en ce litres.” La marge moment. du distributeur demeure, elle, identique : “Nous avons une marge fixe que Les brèves du Plateau Eau L’eau de 99 communes reste à Gaz et Eaux Tarifs piscine Le syndicat de la Haute-Loue - qui gère l’approvisionnement en eau de Valdahon, Étalans et d’autres communes - a choisi de rester en délégation de service public. Quid du prix ? n janvier dernier, La Presse Pontissalienne avait consacré un article lié à la gestion de l’eau pour 99 communes du Doubs dont Valdahon, Durnes, Aubonne… font partie. Le syndicat des eaux de la Haute-Loue s’interrogeait pour savoir s’il devait poursuivre la gestion de l’eau en affermage ou le gérer en interne, c’est-à-dire en régie. Lors d’une assemblée générale courant juillet, les adhérents au syndicat qui fournit en eau potable 22 500 clients ont tranché : la gestion du service de distribution de l’eau assurée par la société de distribution Gaz et Eaux, sous la forme d’un contrat d’affermage qui arrive à échéance le 30 septembre, restera sous délégation. Les délégués du syndicat ont en effet choisi de rester sous le système de délégation (117 voix pour, 15 pour la régie, deux blancs et un nul sur 135 votants) après étude du système en régie. Avec quel délégataire ? Sur quatre candidats en lice au départ, E deux seulement ont fait des offres : la société de distribution Gaz et Eaux, actuel délégataire basé à Mamirolle, et Véolia. La Saur et la Nantaise des Eaux n’ont pas répondu. Finalement, les délégués ont renouvelé leur confiance à la société de distribution Gaz et Eaux (132 voix et trois abstentions). La menace de la mise en place d’une régie aura eu au moins un effet positif : un alignement des prix vers le bas. La baisse ne profitera toutefois pas aux usagers car les délégués se sont prononcés pour garder le tarif actuel (trois abstentions seulement). Les 22 500 clients du syndicat continueront de payer leur eau environ 1,30 euro le m3 sur la base de 160 m3 consommés, hors taxes et assainissement dévolus aux collectivités. “Nous avons préféré maintenir le prix actuel car nous étudions la mise en place de nouvelles options comme la télé-relève ou la modélisation, explique le président du syndicat Philippe Bouquet. Ce maintien du prix évitera le yo-yo le prix soit bas ou élevé. En revanche, nous avons moins d’encours. Les clients qui réglaient auparavant avec trois chèques n’en font plus qu’un…” analyse le Valdahonnais. Cette frénésie de commandes pourrait vite s’estomper une fois les cuves remplies, augurant un automne creux pour la profession qui jongle avec un problème de taille : la pénurie de fioul. Les péniches transitant sur le Rhin naviguent à moitié pleines en raison d’un bas niveau du fleuve. Les dépôts alsaciens pas Si les élus sont parvenus` à négocier à la baisse leur nouveau contrat avec “Gaz et Eaux”, le prix de l’eau restera inchangé au 1er octobre. des tarifs dans les moins à venir.” À compter d’octobre, Gaz et Eaux entamera sa nouvelle délégation pour une durée de 12 ans. “Après ces études, nous avons une bonne connaissance de notre réseau, dit le président. Nous pourrons suivre de près ce nouveau contrat” promet le syndicat. Ce dernier investit 3 millions d’euros chaque année dans la modernisation du réseau. Il va par exemple engager sur la commune de Montfaucon la création d’un réservoir d’eau pour 1,5 million d’euros. Un investissement qui garantira l’eau pour 8 000 abonnés du secteur. Le périmètre du syndicat s’étend de Laviron à Montivernage, de Bouclans à Vorges-les-Pins, dans la vallée de la Loue et sur le plateau de Nods. I Les tarifs d’entrée à la piscine intercommunale de Valdahon augmentent. Ainsi en a décidé la communauté de communes. Pour les entrées des établissements scolaires (écoles primaires et collèges) venant d’autres territoires que celui du Pays des Portes du Haut Doubs, le tarif évolue de 2,90 à 3,10 euros l’entrée par enfant. La carte d’abonnement des entrées à l’heure passe à 25 euros. La carte d’abonnement des 10 entrées évolue à 35 euros. Événement La 10ème édition de la course “La Valdahonnaise” se déroule dimanche 20 septembre. Elle est organisée par le 13ème régiment du génie de Valdahon, sur son camp militaire. Cet événement sportif est ouvert au grand public et aux coureurs de tout niveau. Deux parcours de 10 et 16 kilomètres seront proposés aux participants dans l’enceinte même du camp militaire, pour une découverte sportive de ce grand complexe d’entraînement opérationnel. La Valdahonnaise se veut à la fois un défi sportif et solidaire puisque tous les bénéfices seront reversés à l’association Terre Fraternité qui soutient les blessés de l’armée de Terre. Remplir un bulletin d’inscription en se rendant à la maison des services de Valdahon ou sur le site web : www.valdahon.com toujours remplis obligent à se reporter sur Lyon et même Portes-lès-Valence pour trouver l’or noir. “Sans cette pénurie de produits, les prix seraient encore plus bas” émet Éric Chays. Pour l’heure, aucune augmentation majeure du baril n’est attendue. Les États-Unis et les pays arabes maintiennent les volumes de production alors que la demande baisse, notamment en Chine. Le chauffage au fioul que beaucoup ont enterré… devient l’un des plus concurrentiels. I Association “La Chignole” est une nouvelle association à Étalans. Elle a pour but de gérer un atelier offrant au public et tout particulièrement aux adhérents des outils et l’accompagnement nécessaire à la fabrication et à la réparation des objets. Contact au 03 81 59 24 56 ou [email protected] Étalans Au vu du nombre important de jeunes inscrits au club de football, une demande d’aménagement d’un nouveau terrain entre l’actuel terrain de foot et le bâtiment “Habitat 25” a été faite pour effectuer les entraînements, afin de soulager le terrain actuel. Une décision de co-financement entre le club de foot et la mairie est actée. Zone de la Croix-de-Pierre La Communauté de communes a l’opportunité d’acquérir un terrain départemental de 32 644 m² situé sur la commune d’Étalans afin de permettre la création d’une nouvelle zone d’activité intercommunale “Étalans 3” (notre édition de juillet). Le conseil communautaire a donné son accord pour un achat de la parcelle à 2 euros du m2, soit 65 288 euros hors taxes. Travaux La communauté de communes de Pierrefontaine-Vercel engagera sur le site de Consolation (vallée du Dessoubre) des aménagements de sécurité de l’escalier d’accès à la grande grotte. Créateur de sites Internet Notre agence, basée à Morteau, est spécialisée dans la création de sites Internet. Nous mettons nos compétences à votre disposition pour mener à bien votre projet Web quelle que soit sa nature : web design, développement, programmation d’applications tactiles, référencement et accroissement de votre visibilité sur Internet et les réseaux sociaux … meix-lagor.fr Hébergement, séminaire transportsidoux.com charpente-magnenet.fr creche-pontarlier.fr Transport & Logistique Charpente Micro-crèche eurofen.fr tp-chopardlallier.fr gresard.fr Portes et & fenêtres Travaux Publics Artisan, boucher & charcutier Un projet de communication ? Parlons-en ! Eric Tournoux - T. 03 81 67 90 80 [email protected] Groupe Publipresse 1 rue de la Brasserie BP 83143 - 25503 MORTEAU Cedex T. 03 81 67 90 80 publipresse.fr VALDAHON - VERCEL La Presse Pontissalienne n° 191 - Septembre 2015 PIERREFONTAINE-LES-VARANS Une pétition contre le projet Vent de fronde autour d’une salle à Pierrefontaine king, là où il y a eu deux accidents mortels), pour les nuisances que ce bâtiment engendrera, pour son côté non fonctionnel (l’ascenseur nécessitera un coût de maintenance) et surtout pour le coût du bâtiment à l’heure où les collectivités doivent faire des nier lorsque l’équipe municipa- efforts financiers” expliquent ces le présente le projet de réhabi- Pétrifontains. litation de cet espace situé au Sachant le conseil municipal divicentre du village. Dans son bul- sé sur la question après un preletin municipal, le maire explique mier vote “contre” puis un second en quoi l’enveloppe d’1,4 million passé de justesse (8 voix pour, 7 d’euros servira. Elle permettra contre), ils lancent une pétition. de transformer la “crypte” en sal- “À notre grande surprise, 504 perle de convivialité, de rénover le sonnes l’ont signée alors qu’il y rez-de-chaussée en salle de spec- a 1 000 votants à Pierrefontaitacle (150 places) et de créer des ne ! C’est bien plus qu’espéré. C’est salles de réunions. Un ascenseur la preuve que la sera installé pour assurer l’accès population ne veut aux personnes à mobilité rédui- 504 pas de cette salle !” te. signatures explique Michel Le projet semble alléchant. Or, Brichoux qui rapil ne plaît pas à tous.Après avoir contre pelle que cette pris connaissance de ces travaux ce projet. action n’est pas diriqu’ils ignoraient, Michel Brigée contre le maire choux, Christian Maire-Amiot mais contre le proet Claudine Mougin décident de jet. “Il y a bien s’opposer. Ils écrivent au maire d’autres choses à pour expliquer leur désapprofaire comme la bation : “Nous nous opposons réfection de la plapour des raisons de sécurité (le ce du village avant bâtiment se situe au bord de la cet investissement” Départementale sans aucun pardéclare de son côté La mairie a racheté la Paroissiale qu’elle rénove en salle de pectacle, de convivialité et de réunions pour 1,4 million d’euros. 504 habitants ont signé une pétition pour refuser cet investissement qui n’est pas une priorité selon eux. Les travaux sont lancés. our qui et pourquoi rénover ce bâtiment ?” se demandent encore ces trois habitants de Pierrefontaine-lesVarans à l’origine de la pétition. Depuis quelques semaines, la tranquillité apparente de ce vil- “P lage de 1 400 âmes de la communauté de communes de Pierrefontaine-Vercel est perturbée par un sujet : la rénovation de la salle paroissiale dont les premiers travaux débutent. Ils dureront un an. Tout a commencé en avril der- Le bâtiment à l’origine de la pétition. 39 Le maire de Pierrefontaineles-Varans François Cucherousset. Claudine Mougin. Malgré la fronde, la mairie a lancé les travaux. Déception du côté des anti-réhabilitation : “Nous avons donné un avis. On regrette qu’il ne soit pas respecté” commente désabusé M. Brichoux. Les pétitionnaires craignent une future augmentation des impôts. Le maire François Cucherousset les a reçus avec une partie de son conseil municipal. Il argumente le choix de sa majorité : “Il s’agit d’un équipement pour les habitants, dit-il. Qu’allait-on faire de ce bâtiment ? Cela nous aurait coûté de l’argent de le démolir. En créer un neuf nous aurait coûté plus cher que de rénover cette demeure pour laquelle nous disposons de subventions.” Quant à la question de la pression fiscale qui augmentera, le premier magistrat répond : “Je crois que les pétitionnaires ont surtout signé par crainte d’augmentation des impôts et pas sur le projet en lui-même. Il y aura un ajustement des impôts mais en aucun cas ce projet devrait grever les finances communales” assure ce dernier. En 2014, la commune a présenté un budget excédentaire de 465 207 euros (3,85 millions en recettes, 3,38 en dépenses). Pour la Paroissiale, environ 800 000 euros (hors taxes) seront à sa charge… “sans compter les surcoûts ou encore la réfection de la toiture qui n’est pas prévue” pointe M. Brichoux qui reconnaît cependant l’utilité d’une salle de convivialité à Pierrefontaine. D’autres ne comprennent pas qu’aucune étude digne de ce nom n’ait été réalisée pour un investissement si lourd. Ils redoutent une coquille vide. Malgré la fronde, la salle paroissiale profitera aux habitants et aux associations d’ici fin 2016. Un investissement qui ne devrait pas enterrer les autres projets. François Cucherousset promet la réfection du cœur de village. Pierrefontaine aspire à devenir un village animé… et apaisé. I PROMO LES JOURS BIEN-ÊTRE du 1er au 30 septembre 30% * jusqu’à de remise sur modèle 6 places *dans la limite des stocks disponibles L’ART DU SPA DEPUIS 1977 BERION PISCINES ET SPAS REVENDEUR AGRÉÉ ZI du noret 25620 MAMIROLLE > Tél. 03 81 55 82 03 ÉCONOMIE 40 La Presse Pontissalienne n° 191 - Septembre 2015 DOMPIERRE-LES-TILLEULS La concrétisation d’un rêve Une distillerie artisanale crée le “Grand Pontarlier” Le “Grand Pontarlier” est né et est désormais en rayon. Cette nouvelle boisson anisée est le fruit de la passion partagée par deux amis qui ont décidé de commercialiser leur production via leur distillerie artisanale baptisée de leurs propres noms de famille Marguet-Champreux. nventé dans les années vingt par un distillateur pontissalien pour pallier l’interdiction de l’absinthe, le Pontarlier s’est fait une place sur le marché des boissons anisées, la première même dans I le Haut-Doubs. “Il est obtenu principalement par distillation de graines d’anis vert donc sans la plante d’absinthe” précise Stéphane Marguet, l’un des deux fondateurs de cette nouvelle distillerie artisanale. Lui a été agri- Jérôme Champreux travaille déjà avec son associé Stéphane Marguet à la création d’une nouvelle absinthe. culteur pendant dix ans avant de prendre la direction il y a cinq ans d’une entreprise dans le domaine de l’habitat. Son associé Jérôme Champreux est quant deux vont continuer leurs métiers à lui à son compte dans la ven- respectifs et développer leur diste de bois de chauffage. Tous tillerie en parallèle. “Nous sommes avant tout deux amoureux de la terre et du terroir, attachés à notre territoire” expliquent les deux hommes qui comme beaucoup dans le HautDoubs ont un jour ou l’autre suivi des membres de la famille à l’alambic communal pour distiller l’eau-de-vie de l’année. Les deux amis ont aussi, depuis plusieurs années, multiplié les recherches sur les plantes, Stéphane cultivant même sur son ancienne exploitation de l’absinthe. “On a toujours rêvé de créer notre propre boisson, purement locale bien sûr.” L’aventure de la distillerie artisanale Marguet-Champreux commence donc cet été avec la Les clients rencontrés sur place apprécient le goût et le caractère authentique du “Grand Pontarlier”. naissance du frais, sucré juste comme il faut, “Grand Pontar- bref, agréable” selon les avis des lier” : “On l’a vou- clients rencontrés sur place. lu très authentique, Le “Grand Pontarlier” que l’on sucré naturelle- trouve en direct à la distillerie Un vrai ment, sans produits a déjà séduit des distributeurs ajoutés” expliquent- comme la Cave de la Grande produit ils. Un apéritif ani- Oie à Doubs et Hyper U Ponnaturel sé du cru et origi- tarlier. Et il sera bientôt rejoint et du cru. nal. “Pour arriver dans ces rayons et sans doute à ce résultat, nous bien d’autres par une autre réféavons fait beaucoup rence locale estampillée Marde recherches en nous docu- guet-Champreux : “On travaille mentant et en rencontrant des actuellement à l’élaboration d’une professionnels. Puis nous avons absinthe qui sera proposée en réalisé beaucoup d’essais et de fin d’année. Avec des plantes cultests à l’aveugle pour peaufiner tivées dans nos champs de Domnotre recette” confient-ils. pierre et des Granges-Narboz.” L’alambic a donc fonctionné de Si la consommation doit se failonges heures dans les locaux re comme le dit la loi, avec modéde la grande rue de Dompierre- ration, la passion de ces deux les-Tilleuls avant d’arriver à artisans distillateurs, elle, n’en cette boisson, “un apéritif léger, a pas. I - NOUVEAUTÉS 2015 CANALISABLE DÉCENDRAGE AUTOMATIQUE SUMO DOMO POÊLE À GRANULÉS POÊLE À GRANULÉS DÉCENDRAGE AUTOMATIQUE Venez découvrir nos différents modèles … NOUVELLE ADRESSE ! Z.A Les Grands Planchants 1 rue Jean Petite 25000 PONTARLIER Derrière Courtepaille Tél : 03 81 69 85 27 ZA Les Prés Mouchets 25500 LES FINS Tél : 03 63 39 12 05 Portable : 06 14 65 17 89 www.valconfortenergie.fr / [email protected] occasionsdulion.com peUGeoT oCCAsions DU lion 20 000 oCCAsions DISPONIbLES (1) à DES CONDITIONS exCepTionnelles. JUSqU’AU 30 sepTeMbre SEULEMENT + % + TAeG fixe + TAUx exCepTionnel 3,9 GArAnTie éTENDUE à 2 Ans offerTe* sATisfAiT OU reMplACé* (2) 100 poinTs DE ConTrÔle* 239€ par mois pour 5 500€ empruntés. Montant total dû : 5 736€.(2) Un crédit vous engage et doit être remboursé. Vérifiez vos capacités de remboursement avant de vous engager. (1) Selon liste de véhicules identifiés en point de vente. (2) Crédit sur 24 mois. Taux débiteur fixe 3,83%. Coût total du crédit 236€. 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Anthony Gloriod - T. 07 86 500 523 [email protected] Catalogu e officiel Groupe Publipresse 1 rue de la Brasserie BP 83143 - 25503 MORTEAU Cedex T. 03 81 67 90 80 publipresse.fr ÉCONOMIE BANQUE La Presse Pontissalienne n° 191 - Septembre 2015 43 Crédit Agricole Immobilier : les prêts en devises n’ont plus la cote Comment se porte l’économie locale ? Quel est l’impact du renchérissement du franc suisse sur l’accès au crédit ? Éléments de réponse avec Claude Roussel, directeur du Crédit Agricole sur le secteur de Pontarlier et Caroline Besson, responsable du marché des professionnels. uand les taux baissent, le travail ne manque pas dans les établissements bancaires. “Depuis l’automne 2014, on enregistre une forte activité sur les encours de crédit avec la volonté de renégocier les prêts. Les clients n’hésitent pas à comparer d’une banque à l’autre. Au Crédit Agricole, on a pris le temps d’étudier chaque dossier et d’apporter une réponse dans 90 % des cas.Au final, la baisse des taux permet de générer du pouvoir d’achat”, explique Claude Roussel. Ce surcroît d’activité bancaire ne traduit donc pas forcément une embellie économique. Le phénomène de baisse des taux se télescope aussi sur la bande frontalière avec l’envolée du franc suisse par rapport à l’euro. Les travailleurs frontaliers n’ont pas investi davantage. Beaucoup ont joué de prudence craignant un ralentissement de l’économie suisse tournée vers l’export. “On est entré dans une période d’observation sans parler pour autant d’une baisse brutale de l’activité. Le prix moyen de l’immobilier n’a pas baissé. Les accédants à la propriété prennent davantage leur temps. Les frontaliers ont de plus en plus tendance à se détourner des prêts en devises. Aujourd’hui, 25 à 30 % empruntent encore en franc suisse contre 50 à 60 % auparavant. Cette petite révolution s’explique facilement. L’écart entre les taux s’est considérablement réduit. De plus, beaucoup préfèrent ne pas prendre le risque d’emprunter en franc suisse car s’ils devaient rembourser leurs prêts par anticipation, ils pourraient être péna- Q Claude Roussel, directeur du Crédit Agricole de Pontarlier et Caroline Besson, responsable du marché des professionnels n’observent pas les signes avant-coureurs d’une crise économique sur le Haut-Doubs. FRANOIS SAONE ZAC La Planche 8, rue Belleville ZAC La Gare 5, rue du Petit Frêne Christian JOUILLEROT www.christian.jouillerot.swisslife.fr đ !0.%0! đ É,.#! đ (!)!*0 đ .h2+5*! đ 10+ đ +0+ đ %00%+* đ +%/%./ đ +))!.!/ đ *0.!,.%/! COMPLÉMENTAIRE SANTÉ đ .0%/*/ đ +))!.`*0/ Nouvelle formule Séniors đ */ h(% Ě00!*0!Č $h/%+* /*/ (%)%0! Ě>#!ċ đ .*0%! 2%#t.! %))h %0! -1!( -1! /+%0 2+0.! h00 ! /*0hċ NOUVEAU CONTRAT SANTÉ SPÉCIAL FRONTALIERS đ +/,%0(%/0%+* !* .*! !0 !* 1%//! đ +."%0 +,0%-1! ,.+#.!//%" đ +."%0 ,.+0$t/! !*0%.! Ő +*1/ "% h(%0h đ %!./ ,5*0 ,$.)%! đ .%" .h 1%0 ,+1. (!/ ")%((!/ đ .01%0h H ,.0%. 1 ăe !*"*0 NOUVELLE FORMULE SANTÉ ENTREPRISE //1.*! h,!* *! ĝ Ğ //1.*! +/t-1!/ ĝ s Ğ 25 bis Grande Rue - ORCHAMPS-VENNES Āă ĉā ąă ĆĂ Ćć đ $.%/0%*ċ&+1%((!.+0ċ#Į/3%//(%"!ċ". Vo i r o f f r e s p r o m o t i o n n e l l e s e n a g e n c e lisés par une différence de change.” Peuton espérer encore une baisse des taux en France ? “Je pense qu’on se rapproche d’un taux plancher. Il sera difficile d’aller plus bas” répond Claude Roussel. Une opportunité à ne pas laisser passer pour ceux qui hésiteraient encore. “L’investis- Sur le marché immobilier du Haut-Doubs, -sement l’investissement locatif redémarre sous locatif l’effet conjugué des taux redémarre.” attractifs et des avantages fiscaux liés à la loi Pinel. La capitale du Haut-Doubs étant désormais éligible au dispositif. Le contexte est plus tendu dans le secteur des travaux publics du fait de la raréfaction de la commande publique. Peu de gros chantiers ont été engagés sur le Haut-Doubs au cours des derniers mois. Les opérateurs locaux subissent aussi l’arrivée d’entreprises extérieures qui se positionnent sur le Haut-Doubs. On manque clairement de lisibilité et les carnets de commandes remplis avec une année d’avance, c’est de l’histoire ancienne. “Il y a peu de crédits d’investissement chez les artisans qui sont plutôt dans l’attente d’une reprise”, observe Caroline Besson qui s’occupe des professionnels au Crédit Agricole. On observe un ralentissement mais on est loin d’une crise aiguë. “Il n’y a pas aujourd’hui plus d’entreprises en redressement qu’il y a 10 ans.” Le secteur de Pontarlier comprend sept agences Crédit Agricole. “Cela représente globalement entre 150 et 200 millions d’euros injectés chaque année dans l’économie locale. On sera largement dans la moyenne en 2015”, extrapole Claude Roussel. Encourageant. I Du 01/09/15 au 30/09/15 44 ÉCONOMIE MÉTABIEF La Presse Pontissalienne n° 191 - Septembre 2015 Un homme de dialogue Arnaud Parent prêt à fédérer les acteurs touristiques Propriétaire de gîtes, le nouveau président de l’office de tourisme Mont d’Or-Deux Lacs s’inscrit dans la logique de mutualisation engagée depuis quelques années. Il veut profiter de l’arrivée de nouveaux conseillers départementaux pour renouer le dialogue avec la station. a Presse Pontissalienne : L’ancien pré- moyens de verser la cotisation mais sident de l’office, Michel Mantez espé- ils n’en sentent pas l’utilité. rait que ce soit quelqu’un de Métabief qui lui succède. Son vœu est exaucé. L.P.P. : Allez-vous vous atteler à la tâche pour élus départementaux. On doit profi- avait déjà pris de l’avance en Arnaud Parent : C’est peut-être une façon les convaincre ? d’impliquer davantage les profession- A.P. : C’est l’un de nos objectifs. On va ter du renouvellement pour essayer s’engageant dans la mutualisation bien nels du tourisme à Métabief au sein communiquer davantage auprès de de fixer ensemble une stratégie lisible avant qu’elle ne s’impose. On va pourde l’office. Beaucoup ne jouent pas enco- nos adhérents. Des rencontres sont pour la station tout en essayant suivre dans ce sens. Les gens doivent re le jeu. Certains ont largement les également prévues avec les nouveaux d’expliquer que l’office de tourisme doit aussi comprendre que le personnel n’est pas focalisé unirayonner à l’échelle de la communauquement sur té de communes. “On a aussi l’accueil. On a aussi besoin de communiL.P.P. : Le collectif doit l’emporter ? besoin de quer pour expliquer riginaire du Pas-de-Calais, Arnaud Parent est photographe de formation. A.P. : Tout à fait. Il faut que les non Il débute sa carrière à la Fédération des Auberges de jeunesse. “Je fai- adhérents prennent en compte communiquer.” nos missions. Les élus ont bien comsais des clichés pour illustrer les catalogues. Cela mʼa permis de mettre l’obligation de classer l’office en première catégorie pour que la station pris. un pied dans le tourisme.” Ce travail lʼamène aussi à découvrir le massif juras- soit reconnue comme une station de sien. Conscient que lʼarrivée du numérique peut remettre en cause son avenir tourisme. On y parviendra plus faciL.P.P. : Défendez-vous professionnel, il saisit une opportunité de travail sur le Haut-Doubs et devient res- lement en privilégiant une démarche l’idée de créer un office de destination à l’échelle ponsable dʼanimation dans les centres de vacances. Il travaille ensuite dans la collective. du Haut-Doubs ? restauration en Suisse où il tiendra dʼailleurs son propre établissement. “ComA.P. : Bien sûr. On est me jʼavais le souci dʼinvestir pour ma retraite, jʼai choisi dʼacquérir deux gîtes à L.P.P. : La mutualisation reste encore et toud’ailleurs engagé jours d’actualité ? Métabief.” I dans cette démarche. A.P. : Le territoire Mont d’Or-Deux Lacs L O Un Chti versé dans le tourisme Mobile. 06 11 51 23 58 Web. www.lesterrassesdelarlier.fr Mail. [email protected] Arnaud Parent sait qu’il a du pain sur la planche pour fédérer, convaincre et poursuivre le travail engagé dans la mutualisation et la modernisation de l’office de tourisme. J’en veux pour preuve le développement du site Internet qui sera bientôt opérationnel de Mouthe à Montbenoît. L.P.P. : Étiez-vous candidat à la succession de Michel Mantez ? A.P. : J’étais déjà vice-président de l’office. J’ai peut-être plus de disponibilité que d’autres pour me consacrer à cette mission prenante. L.P.P. : Pour vous, tout acteur touristique doit adhérer à l’office de tourisme ? A.P. : En acquérant deux gîtes à Métabief, il me semblait logique d’adhérer à l’office de tourisme. J’ai voulu m’impliquer en participant aux réunions et aux assemblées. Finalement, je suis entré au bureau. I Propos recueillis par F.C. SAISON HIVER 2015/2016 llecteur agréé Co TRI.VAL ser vic e s d e la c c o ll e RVS ASP Membre de l’Association Suisse du Pneu + de 20 ans au service des automobilistes ti v déjà plus de 500 clients français nous font confiance. MARCHÉ DU PNEUMATIQUE D’OCCASION PROMOTIONS HIVER CAMIONNETTES & UTILITAIRES 155 80 R13 175 70 R13 13” 150€ 185 65 R15 195 65 R15 195 55 R15 les 4 pneus 15” 180 € les 4 pneus *Montage, équilibrage et TVA incluse * Prix valables pour toutes les tailles en 13 pouces *Montage, équilibrage et TVA incluse * Prix valables pour toutes les tailles en 15 pouces 175 65 R14 185 65 R14 195 65 R14 205 55 R16 215 55 R16 205 50 R16 14” 160 € les 4 pneus *Montage, équilibrage et TVA incluse * Prix valables pour toutes les tailles en 14 pouces 225 40 R18 255 35 R19 240 € les 4 pneus *Montage, équilibrage et TVA incluse * Prix valables pour toutes les tailles en 16 pouces 18” 300€ *Montage, équilibrage et TVA incluse * Prix valables pour toutes les tailles en 18 pouces 16” 225 45 R17 215 40 R17 les 4 pneus 19” 350€ 17” 260€ les 4 pneus *Montage, équilibrage et TVA incluse * Prix valables pour toutes les tailles en 17 pouces les 4 pneus JANTES à l’état et à des neuf incroya prix bles ! 6000 PNEUS ACIER et ALU d’occasion PNEUS SERVICE • VENTE DE PNEUS NEUFS ET OCCASIONS • ATELIER DE MONTAGE ÉQUILIBRAGE • COMPAREZ AVANT D’ACHETER JEU-CONCOURS 195 65R 16C 205 65R 16C 215 65R 16C 195 75R 16C 205 75R 16C 215 75R 16C 320 € les 4 pneus 360 € les 4 pneus 200€ les 4 pneus 280€ les 4 pneus JEEP & 4X4 195 70R 15 205 70R 15 215 75R 15 235 75R 15 205 80R 16 215 70R 16 225 70R 16 235 70R 16 265 70R 16 *Montage, équilibrage et TVA incluse * Prix valables pour toutes les tailles en 19 pouces + de 185 R14 C8PR 195 70 R15C 225 70 R15C 320 € les 4 pneus 360 € les 4 pneus 225 65R 17 235 65R 17 255 65R 17 380 € les 4 pneus 235 60R 18 255 55R 18 255 50R 19 400 € les 4 pneus 200€ les 4 pneus 280€ les 4 pneus 300€ les 4 pneus Valable jusqu’à épuisement du stock et selon arrivage. Autres dimensions et marques sur demande (Bridgestone, Kleber, Dunlop, Goodyear, etc.). Paiement uniquement comptant. au it é SA LE LEADER DU PNEUMATIQUE SUR LE CANTON DE VAUD ! 340€ les 4 pneus du 1er octobre 2015 au 31 janvier 2016 A tous nos clients, Tout achat de 4 pneus d’occasion, auprès de notre centre de Vallorbe, vous donne le droit de participer et, peut-être, gagner l’un de ces prix attractifs : 1er PRIX : Un bon de VOYAGE dʼune valeur de 300€ 2ème PRIX : Un bon pour un repas dans un RESTAURANT de la région pontissalienne dʼune valeur de 150€ 3ème PRIX : Un bon dʼachat dʼune valeur de 100€ à valoir pour un PLEIN DʼESSENCE dans une station service de la région de Vallorbe Les coupons de participation sont à remplir lors de vos achats. Concours valable du 1er octobre 2015 au 31 janvier 2016 à 12h. Le tirage au sort aura lieu le samedi 31 janvier 2016 à 12h15. Tous les participants sont les bienvenus pour y assister. Les noms des gagnants seront avertis par courrier. Les résultats seront publiés dans La Presse Pontissalienne du mois de février. Les lots seront à retirer auprès de TRI-VAL SA à lʼadressse ci-dessous. Aucune correspondance ne sera admise dans le cadre de ce concours. Tous recours juridiques sont exclus, et les prix ne peuvent être convertis en espèces. en Suisse voisine LE DAY à 20 minutes de PONTARLIER Paiement carte accepté BE TRI-VAL SA OR LL VA lan eP ed Ru Rue z Pra nne ausa de L T SA QUE JAC GARE LA TRI-VAL SA SA RR AZ Sortie Vallorbe - Direction Lausanne ( en face des usines Jacquet ) 1337 VALLORBE (CH) Tél. 0041 (0)21 843 38 05 Mobile 0041 (0)79 607 52 88 mail : [email protected] 46 ÉCONOMIE CONJONCTURE La Presse Pontissalienne n° 191 - Septembre 2015 Les difficultés persistent dans le B.T.P. Les entreprises ne voient pas le bout du tunnel Les entreprises du B.T.P. espèrent toujours une reprise économique qui ne vient pas. Dans le bâtiment comme dans les travaux publics, le constat est le même : l’activité continue de décrocher. RÉACTION Patrick Genre “Les collectivités sont conscientes du risque que courent les entreprises” Le président de l’Association des maires du Doubs explique que c’est l’État qui oblige les collectivités locales à revoir à la baisse leur budget investissement. La Presse Bisontine : Les organisations professionnelles du B.T.P. appellent une fois de plus les collectivités locales à relancer l’investissement. Que répondez-vous ? Patrick Genre : Je comprends leur cri d’alarme. Je le partage et je le relaie même. Mais les collectivités font ce qu’elles peuvent avec les moyens qu’elles ont ! Lorsqu’une ville comme Pontarlier dont je suis maire perd l’équivalent de 8 points d’impôts en dotations d’État, soit 900 000 euros, nous n’avons pas le choix que de faire des économies pour compenser ce manque à gagner. Nous sommes dans une situation à Pontarlier où nous avons pu maintenir malgré tout le même niveau d’investissement en 2015 qu’en 2014, mais au prix d’économies drastiques sur le fonctionnement. Toutes les communes ne peuvent pas le faire. Alain Boissière, président de la Fédération Régionale du Bâtiment (photo archive L.P.P.). ela fait depuis 2008 et le début de la crise que le secteur du bâtiment et des travaux publics se rassure en se disant que les choses iront mieux demain. Mais à ce jour, la reprise franche et durable qu’espèrent toujours les entreprises, n’est pas venue. Il y a bien eu quelques soubresauts, des signes positifs comme le plan d’aide engagé par la Région il y a un an (35 millions d’euros pour soutenir le B.T.P., censés générer 200 millions d’euros d’investissement de la part des collectivités), mais rien qui permette de rassurer les acteurs du B.T.P. sur l’avenir. “Depuis le début de l’année, le nombre d’entreprises qui ont déposé le bilan a encore augmenté par rapport à 2014. Beaucoup sont du secteur du bâtiment. C’est significatif d’une crise profonde. Je rappelle que depuis 2008, ce sont 3 000 emplois qui ont été détruits dans nos métiers en Franche-Comté” s’inquiète Alain Boissière, président de la Fédération Régionale du Bâtiment. Il redoute que l'hécatombe se poursuive dans un contexte où les sociétés ont un carnet de commande qui va rarement au-delà d’un mois. Pour décrocher des marchés, certaines d’entre elles “tirent sur la corde et cassent les prix. Elles prennent des chantiers en dessous du prix de revient. Cela ne peut pas durer. On ne voit pas le bout du tunnel. Nous pensions que la reprise Un interviendrait mi-2015. manque Elle n’a pas eu lieu. Maintenant, on parle de mide 2016. Les gens n’ont pas confiance. conscience de la crise qui frappe actuellement notre secteur. Ce constat vaut pour tous les départements français à l’exception de quelques grandes agglomérations” estime Alain Boissière qui fait régulièrement le point à Paris sur C la conjoncture avec ses homologues. Signe de ces temps difficiles : des entreprises qui ont pignon sur rue depuis de longues années vacillent et licencient pour retrouver un peu d’oxygène. “Dans mon entreprise par exemple, nous sommes passés de 25 à 15 salariés. On a eu recours au chômage partiel pendant les mois de janvier, février et mars. J’avais trois jeunes en apprentissage que je n’ai pas pu embaucher. Nous sommes dans un contexte où on se prive en plus de compétences” ajoute le responsable qui espère que l’avenir ne sera pas celui-là “d’autant qu’il y a des besoins. Mais les gens n’ont pas confiance.” Il faut dire que la morosité ambiante n’encourage pas les particuliers à investir, alors que c’est avec cette clientèlelà que les entreprises du bâtiment réalisent en moyenne plus de 50 % de leur chiffre d’affaires (le reste provient des collectivités). Le constat n’est pas plus réjouissant du côté de la Fédération Régionale des Travaux Publics. “Si on fait le compte de ce qui se passe depuis le début de l’année, l’activité a baissé de 8 à 10 %. Une perte qui ne sera pas compensée d’ici la fin 2015. Pour l’instant, rien n’indique que l’on va redresser la barre. Au mieux on parvient à stabiliser la baisse” observe Sébastien Perrin, secrétaire général de la F.R.T.P. Il précise que 400 emplois ont été détruits depuis un an. Les entreprises du secteur réduisent la voilure et cherchent des sources d’économies en se séparant de collaborateurs. Elles attendent toujours la reprise et comptent plus que jamais sur une relance de la commande publique sachant qu’elles travaillent principalement avec les collectivités. Les 35 millions d’euros débloqués par la Région pour encourager les collectivités à investir et soutenir ainsi le B.T.P. ont eu des répercussions “plus ou moins fortes en fonction des départements. Par exemple, l’effet a été positif en Haute-Saône.” La F.R.T.P. lance un nouvel appel aux élus locaux pour qu’ils ne compensent pas la baisse des dotations d’État par une diminution de l’investissement. La Fédération prend régulièrement son bâton de pèlerin et va à la rencontre des exécutifs pour qu’ils investissent. Mais il y a des freins qui entament la confiance des collectivités, comme la réforme territoriale récemment adoptée. La F.R.T.P. plaide aussi pour que le contrat de plan État-Région adopté au début de l’été soit mis en application. “Nous comptons sur des projets structurants remarque Sébastien Perrin, comme des aménagements ferroviaires ou routiers.” On se souvient que la construction de la ligne grande vitesse en Franche-Comté avait donné du travail à beaucoup d’entreprises de T.P., y compris aux plus petites. I T.C. L.P.B. : Les collectivités diminuent donc leur budget investissement pour compenser la baisse des dotations d’État ? P.G. : En 2014, en France, l’investissement des collectivités a reculé de 12 %. Si la tendance se confirme, la baisse sera de 25 % en 2017. C’est une catastrophe ! Les collectivités locales sont conscientes de cet état de fait, mais l’État les met au pied du mur. Car c’est bien la baisse des dotations qui est à l’origine de tout cela. Ce n’est pas un choix des collectivités de diminuer l’investissement. Les élus le font en dernier recours et pas de gaieté de cœur car ils ont conscience du risque que cette décision fait courir aux entreprises du B.T.P. 75 % de la commande publique sont portés par les communes et des communautés de communes. Leurs investissements pèsent en moyenne pour 40 % dans le chiffre d’affaires des entre“Le prises du secteur. Or, nous avons besoin de l’économie sur nos remède territoires, car moins d’économie, c’est aussi moins de rentrées pire que la fiscales, moins d’emplois. C’est un cercle vicieux. L’équation que maladie.” nous avons à résoudre est complexe. Les collectivités sont prêtes à participer à l’effort national, mais pas dans les proportions ni au rythme proposé par l’État car le remède se révélera pire que la maladie. Espérons que les propositions faites par l’Association des Maires de France au gouvernement qui visent à donner un peu d’oxygène aux collectivités seront entendues. I Propos recueillis par T.C. Les entreprises de travaux publics attendent que les collectivités relancent l’investissement. La Mutuelle La Frontalière vous libère l'esprit ! Demandez un devis pour : SANTÉ PRÉVOYANCE HABITATION FAMILLE AUTOMOBILE ROUTE TRANQUILLE ACCIDENTS INSTRUMENTS DE MUSIQUE SCOLAIRE TOUS RISQUES VÉLO ASSURANCE DE PRÊT PROTECTION JURIDIQUE PRIVÉE on s'occupe de tout ! Votre devis sur : www.mutuelle-lafrontaliere.fr PONTARLIER 03 81 46 45 47 MORTEAU 03 81 67 00 88 48 Agenda La Presse Pontissalienne n° 191 - Septembre 2015 PONTARLIER - ESPACE RENÉ-POURNY Que la Haute Foire commence ! Du 10 au 14 septembre, comme désormais tous les deux ans, la Haute Foire de Pontarlier va être le lieu de rencontre des professionnels et des habitants du Haut-Doubs. Un temps de fête aussi avec un invité expert en la matière, le Pays Basque qui trouvera ici une terre réceptive à son état d’esprit. Convivial et attaché à son terroir. Infos pratiques G Tarifs : - Normal : 4 euros, - Réduit : 3 euros. - Entrée gratuite pour les enfants de moins de 6 ans - Entrée gratuite pour tous lundi 14 septembre G Horaires : - jeudi 10 septembre de 14 heures à 23 heures - Du vendredi 11 au dimanche 13 septembre de 10 heures à 23 heures - Lundi 14 septembre de 10 heures à 17 heures. G Animations : Outre les folles soirées qui auront chaque soir un fort accent basque de 20 heures à 22 heures, de nombreuses autres animations sont proposées en journée et pour tous les publics. Retrouvez le détail sur www.haute-foire.com nauguration, dégustations, concerts, spectacles, démonstrations, défilé des commerçants, jeux-concours, ateliers pour enfants… Cette nouvelle édition de la Haute Foire devenue biennale depuis 2007 et organisée par Micropolis comme la Foire Comtoise aura un programme bien étoffé dont se félicite le directeur de l’organisation Didier Sikkink : “En chiffres, la Haute Foire de Pontarlier c’est plus de 200 exposants sur différents espaces répartis en 4 500 m² d’exposition habitat et ameublement sous chapiteau et 2 000 m² en extérieur, 1 000 m² de bars et restaurants, mais aussi la petite fête foraine et la mini-ferme pour les enfants…” Cette édition 2015 s’annonce particulièrement festive, grâce au programme d’animations prévu, mais aussi et surtout, grâce à l’invité d’honneur, le Pays Basque, réputé pour ses grandes fêtes. Le restaurant aux spécialités basques, la dizaine de producteurs locaux présents mais aussi un fronton de pelote basque, des soirées festives, des groupes de musique basque… Le public pourra découvrir les multiples facettes ce territoire de traditions, de culture et d’histoire. Qui ne manquera pas de leur rappeler le Haut-Doubs dont les spécificités sont l’une des clés du succès de ce rendez-vous. “Bien sûr la Haute Foire de Pontarlier n’est pas la Foire Comtoise de Un état Besançon. On n’est pas d’esprit dans la même dimenparticulier. sion, ni dans la durée ni dans le nombre d’exposants ou encore la fréquentation” souligne le directeur de Micropolis regrettant d’ailleurs de ne pouvoir pour des raisons techniques développer ici la partie agricole. Mais cette modestie relative de l’événement ne le rend pas moins sym- I Le journal d’information qui aborde tous les mois les sujets d’actualité de Pontarlier et de sa région : événements, société, actu, sport, vie associative et culturelle, dossier … pathique, bien au contraire : “L’ambiance s’en trouve du coup accentuée et favorisée par le fait qu’ici presque tout le monde se connaît, faisant de la Haute Foire un lieu de rencontres” souligne Didier Sikkink bien conscient également que le dynamisme économique et commercial du bassin pontissalien est un autre avantage capital. Il poursuit sur son plaisir à organiser l’événement devenu le plus important du Haut-Doubs : “On a réussi je pense à créer un espace d’humanité qui ne se résume pas qu’à faire de la vente. Il y a une âme, un état d’esprit.” Ce à quoi le public, de plus en plus nombreux, est forcément sensible et qui ne devrait pas se démentir donc cette année avec les amis basques. I On attend encore cette année plus de 20 000 personnes dans les allées de la Haute Foire. ZOOM Le mont d’or arrive ! L La coulée du mont d’or interviendra comme chaque année le 10 septembre, premier jour de commercialisation de ce fleuron du terroir local. Ce sera donc le premier jour de la Haute Foire, d’où une meilleure mise en lumière dont se réjouit Michel Beuque, président du syndicat interprofessionnel de défense du mont d’or. a Presse Pontissalienne : Les producteurs de lait sont particulièrement présents dans l’actualité cet été. Quelle est la situation de ceux de la filière mont d’or ? Michel Beuque : Ils sont 400 et ont la chance de faire partie d’une filière dynamique, bien structurée et ancrée sur son territoire ce qui les met plus à l’abri que leurs collègues de la filière lait standard. L.P.P. : La filière mont d’or se porte donc bien ? M.B. : L’an dernier on a enregistré une très légère baisse que l’on peut attribuer au changement d’étiquetage voulu par l’Europe qui exige que désormais notre fromage soit vendu à la pièce et non en fonction du poids brut. Ce qui a pu désorienter quelques consommateurs mais c’est vraiment minime. C’est juste une nouvelle habitude à prendre. L.P.P. : En termes de chiffres que représente le mont d’or dans le Haut-Doubs ? M.B. : Nos 11 producteurs produisent environ 5 000 tonnes entre le 15 août et le 15 mars avec, hormis la parenthèse de l’an dernier, une progression régulière cette dernière décennie de 2 à 3 % par an. On est donc satisfaits et bien conscients que ce succès dépend exclusivement des consommateurs à qui l’on doit proposer un produit d’une qualité irréprochable. I Propos recueillis par D.A. Michel Beuque, président du syndicat interprofessionnel de défense du mont d’or. Recevez chez vous Abonnez-vous à un tarif préférentiel. au lieu de 31,20 € 28 €60 les 12 numéros 1 numéro GR ATUIT au lieu de 62,40 € 54 €60 3 numéros GRATUITS les 24 numéros Ou abonnez-vous en ligne : www.presse-pontissalienne.fr Rende z-Vous La Presse Pontissalienne n° 191 - Septembre 2015 49 Sport Trail des Sangliers : pour les bêtes de course 11ème édition du Trail des Sangliers, cette épreuve sportive qui fait découvrir le Massif du Larmont. Possibilité de courir les 34 km du parcours en solo ou en duo au départ du camping du Larmont. Une nouveauté cette année le samedi à partir de 17 heures : la Verticale du Larmont. “Un contre-lamontre de 2,8 km avec dénivelé de 300 m, par équipe de deux coureurs avec départ toutes les 45 secondes et les deux coureurs doivent passer la ligne d’arrivée ensemble pour être classés” indiquent les organisateurs. Le dimanche à partir de 9 h 30 : trails de 12 km (Nourrains), 17 km (Marcassins) et 34 km (Sangliers). À partir de 10 heures : marche nordique de 12 km. Et courses jeunes. Organisé par l’association Doubs Sud Athlétisme Pontarlier. Trail des Sangliers - 26 et 27 septembre à Pontarlier Renseignements : 06 75 07 22 44 ou [email protected] www.traildessangliers.com Humour Mickey Mitch taille sa route C’est le one-man-show d’un commercial qui vend de la bonne humeur. Pour ce pur Franc-Comtois, tout part d’un pari avec lui-même, depuis 13 ans qu’il taille la route, de proposer sur scène une galerie de portraits plus vrais et plus drôles que nature… Èva Fourretou, Ben Crevard, Archibald Cassecouille, Wilfried Monteleson… Au resto, en salle de pause, au téléphone ou en mariage le weekend, les rencontres de Mickey Mitch nous rappellent forcément quelqu’un. 1 h 30 de bonheur partagé dans un spectacle drôle, frais et enlevé. Ce spectacle est organisé par la M.J.C. des Capucins. Mickey Mitch taille la route - Samedi 26 septembre à 20 h 30 Théâtre Blier (salle Renoir) - Renseignements au 03 81 39 02 09 Durant toute la durée de l’événement, le Syndicat du mont d’or assurera d égustation et vente sous le chapiteau “Produits du terroir”. Il organisera é galement des animations notamment le levage de sangles. À noter que le jeudi 10 à 18 h 30, la Confrérie participera à l’inauguration de la Haute Foire puis au défilé du cortège en tenues folkloriques avec dégustation des premiers monts d’or. Dans la soirée seront célébrées quelques intronisations de personnalités. BULLETIN D’ABONNEMENT Bulletin à remplir et à retourner accompagné de votre règlement à l’adresse suivante : LA PRESSE PONTISSALIENNE B.P 83 143 - 1, rue de la Brasserie - 25503 MORTEAU CEDEX 1 an (12 numéros) = 28,60€ au lieu de 31,20€ soit 1 numéro gratuit 2 ans (24 numéros) = 54,60€ au lieu de 62,40€ soit 3 numéros gratuits Nom ....................................................................................................... Prénom .................................................................................................. N°/Rue .................................................................................................. Code ......................... Ville ....................................................................... Téléphone ................................. Email .................................................... En application de l’article 27 de la loi du 6 janvier 1978, les informations ci-dessus sont indispensables au traitement de votre commande et sont communiquées aux destinataires la traitant. Elles peuvent donner lieu à l’exercise du droit d’accès et de rectification auprès de La Presse Pontissalienne. Vous pouvez vous opposer à ce que vos nom et adresse soient cédés ultérieurement. T arifs étrangers et DOM TOM : nous consulter. Pontarlier Rendez-vous mycologique Le traditionnel salon du champignon organisé par la société d’histoire naturelle du Haut-Doubs se tient les 19 et 20 septembre à la salle Toussaint-Louverture à Pontarlier. Une invitation à découvrir 300 à 400 espèces locales. “Comme on fonctionne en réseau avec d’autres sociétés, on présentera un échantillonnage de la flore mycologique plus large que celle du Haut-Doubs stricto sensu”, explique Philippe Bailly, un des organisateurs. Le salon sera ouvert au public à partir de 14 heures le samedi. Innovation, il fonctionnera en journée continue le dimanche avec possibilité de déguster une croûte aux champignons pour 3 euros. “La vraie recette franc-comtoise”, insiste Philippe Bailly toujours engagé dans la réalisation d’un livre de mycogastronomie avec son ami le restaurateur Gérard Duboz. Bon à savoir, la détermination de cueillette reste d’actualité au salon. L’exercice se prolonge d’ailleurs tous les lundis soirs à 20 heures aux casernes Marguet où les membres de la société se retrouvent pour échanger et accueillir ceux qui auraient besoin de conseil avant de passer à la dégustation. Salon du Champignon - 19 et 20 septembre à Pontarlier -Salle Toussaint-Louverture Patrimoine Voyage à Pontarlier Certain de connaître votre ville par cœur ? Pour ceux qui sont curieux du patrimoine qui les entoure, les journées du patrimoine proposent quelques visites insolites de Pontarlier. Parmi les grands classiques il sera possible de visiter avec un guide l’église Saint-Bénigne, de découvrir ses célèbres vitraux de Manessier, son buffet d’orgue du XVIIIème siècle, sa chaire et ses différentes sculptures. Plus original, le centre hospitalier de Pontarlier ouvrira les portes de son apothicairerie et des chapelles hospitalières. Plus important établissement hospitalier du Haut-Doubs, il a conservé de sa structure primitive, cette ancienne apothicairerie du XVIIIème siècle, deux statues en bois polychrome doré de la chapelle du XVIIIème siècle (un Christ aux liens et une Vierge de pitié) ainsi que l’actuelle chapelle, curieuse construction du XIXème siècle à la mode byzantine (1897). L’accès sera libre, sans réservation le samedi et le dimanche de 10 heures à 17 heures. Journées du patrimoine - 19 et 20 septembre Rochejean Le Sarbacane Festival vise dans le mille Chez Sarbacane, on aime le spectacle vivant et on aime le faire partager. Le Sarbacane Festival s’installe à Rochejean du 15 au 19 septembre. Au programme de cette 12ème édition : de la chanson, du théâtre, du jeune public, de la musique et une soirée de clôture “nouvelle recette” pour bien achever la semaine. Des chanteurs suisses, des pirates québécois, un Léon jurassien, un accordéon, une contrebasse, une flûte et un piano, et enfin, les 13 compagnies de la Franc-Comtoise de rue pour un repas de clôture que les spectateurs ne seront pas près d’oublier le samedi 19 septembre à 19 h 30. Les organisateurs annoncent en effet un “repas fouriériste et gastrosophique” (au tarif unique de 16 euros, repas et spectacle compris). Le festival commence en fanfare le mardi 15 septembre à 20 h 30 avec Les Petits Chanteurs à la Gueule de Bois, une formation suisse qui chante en chœur des chansons teintées d’humour, de fraîcheur et de franchise. 12ème Sarbacane Festival Du 15 au 19 septembre à Rochejean (salle des fêtes) Billetterie et réservations au 06 70 50 68 04 ou par mail : [email protected] 50 AGENDA La Presse Pontissalienne n° 191 - Septembre 2015 PONTARLIER Un appel à lecteurs La bible en continu Soucieuse de mieux faire connaître les textes anciens, l’association pontissalienne Diatheke invite la population à participer à la lecture publique de la Bible qui se déroulera à la salle Toussaint-Louverture du 20 au 27 septembre. Un message de paix. initiative ne manque pas d’originalité et se pose comme une bouffée d’air spirituelle et culturelle en ces temps agités. “Des lectures continues de la Bible ont déjà été organisées il y a quelques années en Allemagne et à Limoges. Elles procédaient d’une démarche spirituelle de foi”, indique Patrick Colle, le président de Diatheke qui signifie alliance en grec. L’opération s’est renouvelée ensuite sur Dole en 2012. L’écho s’est propagé jusqu’à Pontarlier notamment au sein d’un groupe œcuménique d’échange entre les communautés protestante, évangélique, catholique. Un groupe dont fait partie évidemment Patrick Colle. “On s’est finalement approprié ce projet à l’automne 2014. On s’inscrit dans une approche spirituelle et culturelle basée sur le fait que la Bible est d’abord un patrimoine de l’humanité.” Cette déclinaison pontissalienne a donné lieu à la création de l’association Diatheke qui s’est donnée pour objectif de faire vivre, connaître et associer la population à la connaissance des textes anciens. Rien n’a été négligé sur le plan de L’ l’éthique. L’opération se déroulera à la salle Toussaint-Louverture qui fut en son temps l’ancienne halle aux grains de la ville. “On a choisi un lieu culturel et non cultuel.” Précision : l’association qui tient à sa liberté d’action réglera la location de la salle. Histoire de se familiariser avec ce patrimoine universel qu’en la Bible, ouvrage le plus traduit au monde, une conférence est programmée jeudi 10 septembre à la salle Morand Recruter à 18 h 30. Elle sera animée par le théologien 1 251 Bruno Barral. Une mise candidats. en bouche gratuite avant le plat de résistance : une semaine de lecture ininterrompue du premier au dernier mot de la Bible. Ce challenge impose de recruter 1 251 candidats à raison de 5 à 10 minutes de temps de lecture pour chacun. Pour participer, il suffit juste de savoir lire. On peut venir en groupe en sachant que les inscriptions se font toujours Patrick Colle à droite et les membres de l’association Diatheke vous invitent à participer à cette expérience de lecture biblique insolite et si pacifique. individuellement. Le lecteur se pré- seur, agnostique) seront présents au sente 30 minutes avant son tour. “On début et à la fin du challenge. “Le prefonctionnera sur des cycles de trois mier texte sera lu en hébreu et le derheures avec des pauses de 15 minutes nier en grec”, souligne le président de qui permettront d’amortir les dépas- Diatheke qui en profite pour lancer un appel à lecteurs et lectrices. “On est sements de temps.” L’opération commencera le lundi 20 sep- encore loin du compte. C’est justetembre à 19 h 30 pour s’achever le ment tout l’intérêt du projet.” La mise 27 septembre à 14 heures Des repré- en scène sera des plus sobres à la salle sentants des communautés religieuses Toussaint-Louverture avec quelques et de la société civile (philosophe, pen- chaises et un pupitre de lecture. Les inscriptions peuvent se faire en ligne (www.labibleencontinu.com/pontarlier) ou par téléphone au 07 83 65 25 41. “On peut procéder de deux façons. En choisissant la date et l’heure ou en sélectionnant un passage précis de la Bible.” Quand on lui demande finalement à quoi tout cela va servir, Patrick Colle est assez fier de répondre : “à rien”… I F.C. Inscriptions : www.labibleencontinu.com/pontarlier ou au 07 83 65 25 41 LE PORTRAIT La Presse Pontissalienne n° 191 - Septembre 2015 51 GOUX-LES-USIERS Commerce équitable Mathieu Dornier, le roi du bio mexicain Originaire du Val d’Usiers, cet ingénieur en agriculture suit son petit bonhomme de chemin dans le commerce équitable au Mexique où il dirige deux entreprises dans l’agro-alimentaire. on sang ne saurait mentir. Ce petit-fils de minotier n’a pas oublié le savoir-faire développé depuis trois générations dans sa famille. Il a inauguré en juillet dernier une seconde boulangerie implantée dans le quartier des affaires à Mexico. “On projette d’en ouvrir deux à trois par an”, précise le jeune chef d’entreprise. Pour mener à bien ce nouveau défi, il s’est inspiré de l’exemple du Fournil du Larmont créé par son père Pierre Dornier avec deux autres associés. “Il ne s’agissait pas d’ouvrir une boulangerie française mais de faire un projet mixte avec des recettes franco-mexicaines. Au menu : tarte à la tomate verte, pavé à la feuille sainte au piment de chipotle. On a aussi réalisé un pain des morts à la lavande, une spécialité de la Toussaint au Mexique. Cette recette a fait un tabac, ce qui nous a valu une belle notoriété médiatique”, explique le patron de la Bohême, B nom donné à ces boulangeries. L’équipe du Fournil du Larmont a été fortement impliquée dans l’aventure. La Bohême mexicaine a démarré en juillet 2014. Elle comptait alors quatre salariés. Ils sont maintenant 22 et l’affaire intègre un restaurant. “Notre pâtissier mexicain viendra en France en fin d’année pour concevoir avec son homologue français un gâteau francomexicain.” Mathieu Dornier est un homme pressé Une d’entreprendre. croissance En 2007, cet ingénieur en de 30 % agriculture saisur 2015. sit l’opportunité de faire ses gammes à l’international dans la grande distribution. “Je travaillais pour le groupe Carrefour. Au bout de quelques années, ils m’ont proposé d’aller à Taïwan mais j’ai préféré rester au Mexique”, explique celui qui souhaite alors s’investir dans le développement de la filière bio. Avec trois associés, il crée la société Campo Vivo. Objectif : devenir leader sur le marché domestique du bio mexicain. “On a mis en place une filière d’approvisionnement en salades et primeurs avec des agriculteurs locaux.” L’activité se diversifie dans la réalisation d’une usine de jus de fruits. Avec 110 salariés, 130 produits et 800 points de vente, Camp Vivo est n° 1 mexicain. La jeune société pèse aujourd’hui 6 millions d’euros de chiffre d’affaires et affiche une croissance de 30 % sur 2015. Ce qui lui vaut de nombreux articles dans les revues économiques. “Que ce soit pour Campo Vivo ou la Bohême, on reste toujours dans une démarche de commerce équitable” dit le jeune dirigeant de 35 ans. “On souhaite même devenir un vrai laboratoire pour les multi-natio- Mathieu Dornier (au premier plan à droite) vient d’inaugurer sa seconde boulangerie mexicaine baptisée : “La Bohême”. nales qui veulent investir à l’étranger”, poursuit Mathieu Dornier. Le fait d’être le fils d’un chef d’entreprise plutôt en réussite a-t-il joué ? On pense bien sûr à un coup de main financier. “Pas du tout, ce n’est pas dans les habitudes familiales. J’ai commencé avec un prêt de 20 000 euros contracté au Crédit Agricole local.” Mathieu Dornier n’est pas un ingrat. Il sait renvoyer l’ascenseur à son pays natal qui lui a permis de bénéficier d’une bonne formation. “Je suis toujours fier d’être Français et encore plus Franc-Comtois”, reconnaît ce papa de deux enfants de 8 et 6 ans. 4, rue Moncey 25000 BESANÇON POUR VENDRE Tél. 03 63 01 17 57 8, rue de la Halle VOTRE OR, 25300 PONTARLIER Tél. 03 81 39 31 90 OU EN ACHETER, ADRESSEZ-VOUS À DES PROFESSIONNELS. Depuis 1976, en tant que spécialiste de l’achat et de la vente de métaux précieux (or, argent, platine ...) Nous avons déjà conseillé et gagné la confiance de plus de 100 000 clients. N°Vert 0 800 744 144 ou RDV dans l’un de nos 60 comptoirs comptoirnationaldelor.fr Fidèle aussi à la fibre d’une famille connue pour son investissement caritatif, Mathieu s’implique activement dans la fondation mexicaine Renacimiento. “Campo Vivo verse une partie de ces bénéfices dans ce foyer qui recueille des enfants de la rue.” I F.C. LA SOLUTION TOUT EN UN QUI VOUS DONNE DES AILES Votre vignette Suisse 2015 REMBOURSÉE à hauteur de 40 € en parrainant vos amis frontaliers. Offre valable jusqu’au 31/12/2015. En plus des offres spécialement dédiées à votre statut frontalier, bénéficiez de notre nouveau partenariat avec une banque suisse filiale de BPBFC. Vos parents, amis ou collègues sont frontaliers comme vous, faites leur profiter des mêmes offres et recevez 40 € en les parrainant. Conditions de l’offre : L’action de parrainage est ouverte à tout parrain majeur lors de l’opération, titulaire d’un compte à la Banque Populaire Bourgogne Franche-comté et à tout filleul, majeur lors de l’opération. Un client devient parrain dès que la ou les personnes recommandées ouvrent un compte chèque. Le parrain recevra alors un virement à hauteur de 40 €. Chaque parrain peur parrainer jusqu’à 5 filleuls maximum. Le parrain certifie avoir l’accord de la personne pour transmettre ses coordonnées. 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