Soumission de l`ACE - Canadian Association of Occupational

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Soumission de l`ACE - Canadian Association of Occupational
Soumission au
Comité permanent du Sénat des affaires sociales, des sciences et de la
technologie
Promouvoir un programme de prévention pour l’avenir de la société
canadienne
Association canadienne des ergothérapeutes
30 novembre 2011
Promouvoir un programme de prévention pour l’avenir de la société canadienne
Sommaire :
La santé est un élément clé des dépenses publiques, de même qu’une composante essentielle du bienêtre des Canadiens. L’organisation de Coopération et de Développement économique (OCDE) et le
Fonds monétaire international (FMI) ont déterminé que les pays devaient aborder en priorité la spirale
ascendante des coûts de la santé. Les retombées financières positives associées à la promotion de la
santé et à la prévention des blessures et de la maladie sont un argument économique de poids pour
investir dans ces domaines.
L’Association canadienne des ergothérapeutes (ACE) croit que pour veiller à l’avenir de la santé de la
société canadienne, le gouvernement fédéral doit fait preuve de leadership, en accordant la priorité à la
promotion de la santé et à la prévention de la maladie et des blessures. Il faut adopter une approche
globale en évitant d’aborder des enjeux comme les problèmes d’obésité ou de condition physique de
manière cloisonnée, sans tenir compte de la personne à part entière. Les programmes de prévention qui
tiennent compte des interactions sociales, de l’estime de soi, de la gestion du stress et des autres
problèmes de santé mentale doivent s’appliquer tout au long de la vie. La recherche a démontré
l’importance de la prévention lorsqu’elle est appliquée à différentes tranches d’âges.
L’obésité chez les enfants est un domaine dans lequel la prévention peut donner des dividentes dans
l’avenir. L’obésité est devenue un problème critique au Canada, en raison de ses répercussions sur
l’espérance de vie et la qualité de vie associées à un risque plus élevé d’avoir diverses maladies
chroniques. Toutefois, l’obésité a également un effet néfaste sur l’estime de soi et le développement
cognitif, ce qui peut entraîner une tendance croissante aux problèmes de santé mentale. Ces aspects ne
feront que s’ajouter au fardeau de la santé des futures générations (Canadian Obesity Network, 2011).
La promotion de la santé et la prévention des blessures et de la maladie permettraient d’aborder ces
enjeux et d’améliorer ainsi la santé de la société canadienne, tout en réduisant au minimum les effets du
vieillissement de la population sur le système de santé.
Les ergothérapeutes croient que la participation à des occupations significatives (par exemple, les
occupations que tous les enfants et les jeunes font au quotidien en tant que membres de leur famille,
élèves et membres de la communauté au sens large, y compris la participation à des sports et des
activités culturelles, entre autres) procure des avantages au-delà des activités considérées comme de
l’exercice. Pour qu’une personne soit réellement en santé, il faut qu’il y ait un équilibre entre les
facteurs physiques et psychosociaux.
Par exemple, les enfants qui participent à des activités à l’extérieur de l’école ont une plus grande
résilience et ils ont moins de rapports avec le système judiciaire. Pour être mentalement et
physiquement actifs, les enfants doivent avoir un sentiment d’appartenance. Leur sentiment de bienêtre est lié à une participation complète à la vie. Pour aborder « l’épidémie actuelle d’obésité chez les
enfants », il faut beaucoup plus qu’une alimentation aine et de l’exercice régulier. Il n’est pas possible de
bâtir une société en santé de manière cloisonnée. La prévention et la promotion de la santé permettent
d’aborder la personne dans sa globalité.
Il faut commencer très tôt à investir dans la qualité de vie d’une personne afin qu’elle contribue
positivement à la société. Les habitudes saines acquises pendant l’enfance façonnent le reste de la vie
d’une personne. L’ACE recommande que le gouvernement fédéral accorde la priorité à la promotion de
la santé et à la prévention de la maladie et des blessures en mettant un accent particulier sur les enfants
et les jeunes, lorsqu’il mettra sa politique de l’avant en vue du prochain Accord sur la santé.
SOUMISSION DE L’ASSOCIATION CANADIENNE DES ERGOTHÉRAPEUTES
AU COMITÉ PERMANENT DU SÉNAT DES AFFAIRES SOCIALES, DES SCIENCES ET DE LA TECHNOLOGIE
PROMOUVOIR UN PROGRAMME DE PRÉVENTION POUR L’AVENIR DE LA SOCIÉTÉ CANADIENNE
30 NOVEMBRE 2011
INTRODUCTION
L’organisation de Coopération et de Développement économique (OCDE) et le Fonds monétaire
international (FMI) ont déterminé que les pays devaient aborder en priorité la spirale ascendante des
coûts de la santé. Les retombées financières positives associées à la promotion de la santé et à la
prévention des blessures et de la maladie sont un argument économique de poids pour investir dans ces
domaines.
L’Association canadienne des ergothérapeutes (ACE) croit que pour veiller à l’avenir de la santé de la
société canadienne, le gouvernement fédéral doit fait preuve de leadership, en accordant la priorité à la
promotion de la santé et à la prévention de la maladie et des blessures. Il faut adopter une approche
globale en évitant d’aborder des enjeux comme les problèmes d’obésité ou de condition physique de
manière cloisonnée, sans tenir compte de la personne à part entière. Les programmes de prévention qui
tiennent compte des interactions sociales, de l’estime de soi, de la gestion du stress et des autres
problèmes de santé mentale doivent s’appliquer tout au long de la vie. La recherche a démontré
l’importance de la prévention lorsqu’elle est appliquée à différentes tranches d’âges.
LE RÔLE DU GOUVERNEMENT FÉDÉRAL FACE AU SYSTÈME DE SANTÉ : ASSURER LE LEADERSHIP EN
VUE D’AMÉLIORER LE BIEN-ÊTRE DES CANADIENS
La santé est un élément clé des dépenses publiques, de même qu’une composante essentielle du bienêtre des Canadiens et du rendement économique du Canada. Le gouvernement fédéral a joué un rôle de
leadership et doit continuer de jouer ce rôle afin de promouvoir la prévention de la maladie et des
blessures et la promotion de la santé, en ciblant particulièrement les enfants et les jeunes. Cette
approche permettrait de réduire le nombre de Canadiens dont l’autonomie et la productivité sont
limitées en raison de problèmes de santé maintenant et dans l’avenir.
La réussite historique de notre système de santé à accès universel, complet et financé par les fonds
publics est due en grande partie à la vision solide et au leadership du gouvernement fédéral. Dans la
situation économique actuelle, le gouvernement peut saisir la possibilité stratégique de réduire au
minimum les coûts éventuels associés à l’obésité chez les enfants et les jeunes, à de faibles niveaux de
condition physique, aux pandémies de maladies chroniques et de problèmes de santé mentale, au
vieillissement de la population, au départ à la retraite de la main-d’œuvre et à une réduction possible de
l’assiette fiscale. Par son leadership, le gouvernement fédéral peut assurer la cohésion sociale et offrir à
tous les Canadiens un accès équitable aux services de santé.
La promotion de la santé et la prévention des maladies et des blessures représentent actuellement la
septième priorité du Plan décennal pour consolider les soins de santé de 2004. Les Canadiens ont pu
bénéficier des priorités ciblées, notamment en ce qui concerne la réduction des temps d’attente, les
chirurgies pour les cataractes et les arthroplasties du genou et de la hanche. Cette priorité a été atteinte
grâce à des buts et des objectifs numériques précis. Il faut donc user d’une approche semblable pour
créer la vision et la force d’impulsion nécessaires pour établir une stratégie qui permettra d’adopter des
modes de prestation des services de santé qui auront des effets positifs et durables sur la santé des
Canadiens de tous âges.
LA PRÉVENTION DES MALADIES ET DES BLESSURES PERMET DE RÉALISER DES ÉCONOMIES
On a démontré que les programmes de prévention en matière de santé sont à la fois rentables et
avantageux pour les individus qui y participent. Le coût des programmes de prévention est compensé
par la réduction subséquente de l’utilisation des services de santé.
Dans le cadre d’un programme de visites à domicile ayant pour but d’éduquer les parents face aux
risques pour la sécurité de leurs enfants et ayant pour objectif spécifique de réduire les blessures et
l’usage subséquent des services de santé, on a montré qu’une seule visite par famille avait permis de
réduire considérablement le coût total des soins associés à des blessures dans le groupe ayant reçu
cette visite, comparativement au groupe qui n’avait pas eu de visite à domicile. Les économies réalisées
à l’aide de ce programme se chiffraient à 372 $ CAN par blessure (King et al. 2001).
Les probabilités de blessures sont les plus élevées chez les jeunes âgés de 12 à 19 ans. Il s’agit de plus
d’un quart (27 %) des personnes de ce groupe d’âges, soit près du double du pourcentage d’adultes (14
%) et trois fois le pourcentage de personnes âgées (9 %) (Statistique Canada, 2010). Par exemple, on
estime que le port du casque de vélo chez les enfants de 3 à 14 ans entraînerait des économies de coûts
de 580 $ US, pour un coût de seulement 12 $ US par casque.
Grâce à une intervention axée sur la prévention à l’aide de stratégies d’adaptation, un groupe de
personnes ayant récemment reçu un diagnostic de douleur au dos ont réussi à réduire leur douleur de
manière importante, à augmenter leur niveau d’activité et à avoir une meilleure qualité de vie et une
meilleure santé en général. Le coût total par personne pour l’employeur des personnes ayant reçu
l’intervention était plus faible, soit de 2 468 $ CAN, que le coût total pour les personnes n’ayant pas reçu
d’intervention, c’est-à-dire de 6 866 $ par personne (Linton et Nordin, 2006).
Au Canada, on estime que chez les personnes âgées de 65 ans et plus, les blessures découlant d’une
chute représentent une dépense annuelle de 2,8 milliards de dollars pour l’économie canadienne (Scott,
Peck et Kendall, 2004). L’Agence de la santé publique du Canada a estimé qu’une réduction des chutes
de 20 % pourrait permettre de réduire de 7 500 le nombre d’hospitalisations et de 1 800 le nombre de
personnes âgées ayant des invalidités permanentes et de réaliser également des économies nationales
annuelles de 138 millions de dollars CAN (ASPC, 2005).
Ces exemples ne représentent qu’un aperçu des nombreuses façons dont les programmes de prévention
peuvent entraîner des résultats économiques concrets et positifs. Les programmes de prévention
permettent de réduire l’usage des services de santé et d’améliorer la qualité de vie de diverses façons.
Ces programmes sont avantageux à la fois pour les fournisseurs de services de santé et pour les
bénéficiaires de ces programmes.
Recommandation : L’ACE demande au gouvernement fédéral d’accorder la priorité à la
promotion de la santé et à la prévention de la maladie en mettant un accent particulier sur les
enfants et les jeunes, lorsqu’il mettra sa politique de l’avant en vue du prochain Accord sur la
santé.
S’ENGAGER À ADOPTER UN MODÈLE DE PRÉVENTION POUR AMÉLIORER LA SANTÉ DES CANADIENS :
UNE APPROCHE CENTRÉE SUR UN MODE DE VIE SAIN
Les ergothérapeutes croient que la participation à des occupations significatives procure des avantages
au-delà des activités considérées comme de l’exercice. Pour qu’une personne soit réellement en santé, il
faut qu’il y ait un équilibre entre les facteurs physiques et psychosociaux.
Pour pouvoir tirer profit des avantages de la promotion de la santé et de la prévention de la maladie et
des blessures, les ergothérapeutes croient qu’un guide d’activités national serait un outil judicieux
permettant de favoriser la participation des gens à des occupations significatives (c’est-à-dire tout ce
que les gens font dans leur vie quotidienne). Les résultats de la recherche ont permis de montrer qu’il y
avait des liens positifs entre l’occupation, la santé et le bien-être, qui favorisent la santé de la
population. La recherche indique également que les enfants qui participent à des activités à l’extérieur
de l’école ont une plus grande résilience et qu’ils ont moins de rapports avec le système judiciaire. Se
voulant plus qu’un répertoire d’activités physiques, le guide d’activités national sera centré sur une large
gamme d’activités quotidiennes et il aidera les Canadiens à faire des choix en vue de participer
activement à la vie et au processus visant à prévenir les blessures et les maladies.
Des recherches récentes sur la maladie d’Alzheimer suggèrent que la moitié des cas associés à cette
maladie à travers le monde pourraient être causés par des facteurs de risques modifiables et associés au
style de vie, comme le diabète, l’hypertension chez les personnes d’âge moyen, l’obésité chez les
personnes d’âge moyen, l’inactivité physique et autres. Compte tenu des estimations des coûts associés
à la démence à travers le monde, qui se chiffrent à 604 milliards de dollars US, une approche fondée sur
un mode de vie sain, mise de l’avant par l’intermédiaire d’un guide d’activités national, pourrait
permettre de contrôler environ 50 % des facteurs qui contribuent à la croissance de cette crise (Brodaty,
Petersen et al., 2011).
L’obésité, en particulier chez les enfants, est un problème de santé et social important et très répandu.
Les interventions ergothérapiques préconisent les changements de style de vie à l’aide de programmes
de mieux-être, d’activités ludiques et d’activité physique dans les écoles, en vue de favoriser la perte de
poids et d’aborder les facteurs physiques et psychosociaux associés (Clark et al, 2007).
Tous les Canadiens doivent participer activement à l’atteinte de leur propre bien-être. Toutefois, des
directives qui prescrivent simplement de l’activité physique ne garantissent pas l’atteinte de meilleurs
résultats en matière de santé. L’adoption d’un guide d’activités plutôt que de simples directives en
matière d’activité physique permettra d’inciter Canadiens à obtenir des résultats positifs en matière de
santé et ce guide pourrait éventuellement encourager un plus grand nombre d’entre eux à adopter un
mode de vie sain, de manière durable. Il est essentiel d’offrir aux Canadiens plus d’options pour mener
une vie plus active et de leur proposer beaucoup plus qu’une période d’activité physique quotidienne de
« 30 minutes ».
Recommandation : L’ACE demande au gouvernement fédéral d’élaborer, de mettre en œuvre
et de diffuser un guide d’activités national en matière d’occupation, de santé et de bien-être
qui tiendra compte de tous les aspects de la vie des Canadiens et qui contribuera directement à
retarder le début des maladies chroniques, à la prévention des blessures et à l’augmentation de
la productivité de la main-d’œuvre.
VEILLER À CE QUE L’OFFRE DE RESSOURCES HUMAINES SOIT SUFFISANTE DANS LE SECTEUR DE LA SANTÉ
À travers l’histoire du Canada, l’immigration a été fondamentale à la stimulation de la croissance
économique. Aujourd’hui, la population vieillissante et les taux de fécondité décroissants ont entraîné
une grande dépendance sur l’immigration pour la croissance de la main-d’œuvre canadienne, en
particulier en ce qui a trait aux professionnels de la santé (von Zweck, 2011). Alors que la cohorte
actuelle de professionnels de la santé part à la retraite, le recrutement et le maintien de la maind’œuvre revêtent la plus haute importance dans le secteur de la santé. Les professionnels de la santé
ayant suivi leur formation à l’étranger représentent une source essentielle pour répondre aux besoins
en matière de main-d’œuvre et pourtant, ils font toujours face à de nombreux obstacles lorsqu’ils
tentent de venir travailler au Canada. Aucun financement à long terme n’est offert actuellement pour
aider ces professionnels à suivre les programmes de mise à niveau des compétences qui ont été mis en
œuvre pour accélérer leur transition vers le marché du travail. Par ailleurs, les participants à la plupart
des programmes de mise à niveau ne sont pas admissibles aux programmes de prêts étudiants existants.
Il va sans dire que de nombreux professionnels de la santé formés à l’étranger n’ont pas les moyens de
défrayer les coûts des programmes de mise à niveau judicieux qui leur permettraient de s’intégrer plus
tôt à la main-d’œuvre et de contribuer ainsi au bien-être économique de notre pays.
Les besoins en matière d’apprentissage des ergothérapeutes formés à l’étranger varient grandement; il
faut donc leur proposer des programmes de formation offrant une grande souplesse. Le temps dont les
participants disposent, le financement disponible et l’engagement à participer à ce genre de programme
ont une grande influence sur la réussite de ces personnes et peuvent, en retour, être influencés par des
responsabilités concurrentielles auxquelles sont confrontés les ergothérapeutes formés à l’étranger. Par
exemple, dans une étude menée par des techniciens de laboratoire médical, on a découvert qu’en
moyenne, il fallait de trois à cinq ans à un professionnel ayant reçu sa formation à l’étranger pour être
reconnu et employé dans sa profession au Canada. Pendant cette période, ces professionnels devaient
fréquemment occuper d’autres types d’emplois pour assurer leur subsistance. Un programme de mise à
niveau des compétences qui serait financé adéquatement permettrait à cette main-d’œuvre précieuse
de s’intégrer plus rapidement au marché du travail.
L’Association canadienne des ergothérapeutes reconnaît qu’il est essentiel d’avoir une main-d’œuvre
intégrée, durable et efficace pour répondre aux besoins de la population canadienne en matière de
santé. Tous les Canadiens et toutes les Canadiens doivent avoir accès aux professionnels les plus
judicieux, au moment opportun, dans leurs collectivités et ce, tout au long de leur vie.
Recommandation : L’ACE demande au gouvernement fédéral d’accorder plus de financement
afin d’offrir des programmes de mise à niveau des compétences aux professionnels de la santé
ayant suivi leur formation à l’étranger.
CONCLUSION
Le bien-être et la santé des Canadiens jouent un rôle déterminant face au rendement économique de
notre pays. Le gouvernement fédéral doit renforcer le rôle de la promotion de la santé et de la
prévention de la maladie, en particulier pour les enfants et les jeunes, en investissant dans l’avenir de la
santé de la société canadienne. Le gouvernement fédéral doit aussi favoriser le recrutement et le
maintien des ressources humaines du secteur de la santé en finançant adéquatement les programmes
de mise à niveau des compétences. Ces programmes sont essentiels pour faciliter l’intégration au
marché du travail des professionnels de la santé ayant suivi leur formation à l’étranger.
L’Association canadienne des ergothérapeutes (ACE) est la voix nationale de l’ergothérapie au Canada et
elle représente et défend les intérêts de plus de 12 000 ergothérapeutes face à des enjeux primordiaux
pour la profession. La mission de l’Association est d’aider les ergothérapeutes à atteindre l’excellence
dans leur pratique professionnelle et son rôle est d’assurer une direction nationale, afin de développer
et de promouvoir activement l’ergothérapie centrée sur le client au Canada et sur la scène
internationale.
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