Lire les textes des élèves - Département de Maine et Loire

Transcription

Lire les textes des élèves - Département de Maine et Loire
antenne d'Angers :
4, rue Jean Bourré
49000 Angers
Parcours « lecture-écriture au collège »
2012-2013
Ateliers d'écriture
Textes des élèves écrits en collaboration avec les auteurs :
1/ Sylvain Renard
2/ Eric Pessan
3/ Albane Gellé
4/ Ophélie Jaësan
La démarche de Sylvain Renard
Ateliers d'écriture théâtrale au collège Clément Janequin à Avrillé et au collège Debussy à Angers
Le projet est de faire écrire un texte choral, un texte à plusieurs voix, une scène.
Ce travail sera un moyen de se familiariser avec l'écriture théâtrale.
Celle-ci est une écriture nourrit de la diversité de points de vue qui se confrontent au sein d'un même
texte.
Pour faire ce texte, les élèves devront imaginer un groupe de plusieurs individus s'exprimant dans une
circonstance particulière, assistant à une action particulière.
Ils porteront une grande attention sur le début et la conclusion de la scène.
Nous disposerons de quatre séances d'une heure trente pour cela.
Première séance :
Familiarisation avec le projet. Qu'est-ce qu'un texte choral ? Qu'est-ce qu'une réplique ? Qu'est-ce qu'un
personnage ?
Le groupe se place en cercle.
On évoque des lieux publics dans lesquels on peut se trouver en présence de beaucoup de monde : Une cour de
récréation, un hall de gare, un aéroport... On détermine alors un lieu particulier...
On s'interroge sur toutes les personnes qu'on pourrait rencontrer dans ce lieu. On cherche la diversité.
On s'interroge ensuite sur toutes les actions qui pourraient être produites dans ce lieu.
Chacun des élèves apporte une réponse à ces questions.
Puis, chacun à son tour, on invente une réplique prononcée par un personnage particulier et différent des précédents..
Chaque élève retient bien la réplique qu'il a créée.
On joue alors la scène plusieurs fois, chacun donnant sa réplique à son tour.
La succession de toutes ces répliques forme un premier texte choral élaboré collectivement en collaboration.
Lancement du projet : l'objet support de l'action.
Chaque élève choisit cinq objets.
On précise les objets en passant des objets génériques aux objets les plus particuliers possibles.
On énumère ensuite toutes les actions possibles avec ces objets.
Les noms d'objets sont alors inscrits sur des petits papiers.
On procède à un tirage au sort pour attribuer un objet particulier à chaque élève.
Écriture
Consigne : écrire un texte choral de 30 répliques courtes. Chaque réplique n'excédera pas cinq mots. On ne donne pas les
noms des personnages. On indique le réplique simplement par un tiret en début de ligne. Dans ce texte, l'un des
protagonistes agit ou tente d'agir avec l'objet tiré au sort. L'action dure le temps de la scène. Les autres protagonistes
commentent la scène, agissent à leur tour ou empêchent le déroulement de l'action.
La scène trouve une résolution en 30 répliques.
Les élèves donnent un titre à leur texte.
Consigne pour la séance suivante : taper le texte
Deuxième séance :
Étoffer le texte.
Chaque élève lit son texte à voix haute devant le groupe.
Je les fais réfléchir un à un par un jeu de questions à leur texte et à ce qu'ils pourraient développer.
Les élèves font des suggestions pour chacun des textes.
Puis quelques contraintes viennent orienter le travail :
1. Les élèves doivent intercaler 30 répliques entre les 30 répliques existantes.
2. les élèves doivent supprimer 30 mots inutiles
3. Les élèves doivent utiliser des dictionnaires pour trouver des synonymes et antonymes à 5 mots de leur texte. Avec leurs
trouvailles, soit ils remplacent les mots de leur texte par d'autres mots qu'ils jugent plus appropriés, soit ils inventent de
nouvelles répliques dans lesquelles figurent ces nouveaux mots.
Consigne pour la séance suivante : taper le texte.
Troisième séance :
Lecture du texte. Un premier travail d'interprétation du texte.
Les élèves se mettent par groupe de 4.
Ils préparent une lecture de leurs textes.
Pour chaque texte, l'auteur du texte ne lira pas son propre texte, les trois autres seront lecteurs. Ils préparent à ce titre la
lecture en interrogeant l'auteur lorsqu'un élément ne leur paraît pas clair.
Quelques corrections sont apportées en fonction de ces échanges.
Puis les lecteurs se répartissent les répliques en cherchant à donner une cohérence au texte.
On procède de même pour chaque texte.
Une fois que les 4 lectures sont préparées, on lit les textes à plusieurs voix devant le groupe entier.
L'auteur écoute attentivement la lecture faite de son texte.
L'auteur doit alors écrire un résumé de son texte en trois lignes.
Consigne pour la séance suivante : taper le texte du résumé.
Quatrième séance :
Faire sens.
Les élèves se mettent par deux. Ils échangent leur texte.
Chacun lit pour lui même le texte de l'autre et le résumé qui en a été fait à la séance précédente.
Chacun alors imagine et écrit une chute différente pour le texte de l'autre en 10 répliques maximum.
Les élèves lisent les propositions de chute qui ont été faites pour leur texte.
Ils relisent alors pour eux-mêmes le résumé de leur texte.
Ils réfléchissent au sens global de leur texte.
Ils notent leurs réflexions.
Ils travaillent une nouvelle chute pour leur texte de manière à ce qu'elle soit surprenante, qu'elle produise du sens en
s'inspirant ou non de la proposition qui leur a été faite.
L’histoire du pull
- Il est beau ce pull.
- Bof en tout cas y a mieux.
- Non t’es ouf ou quoi ?
- Non pourquoi.
- Ah si t’es ouf.
- Moi je n’aime pas.
- Moi aussi il est moche ce pull.
- Tu veux dire horrible.
- Oui.
- Moi en tout cas je trouve qu’il flashe.
- Oui il flashe.
- Le bleu turquoise est horrible.
- Ça va quand même ça peut aller.
- Tu as des goûts horribles.
- Moi je préfère en noir.
- Il est bien en noir hein.
- Claire trop top le pull.
- Mais un peu trop cher.
- Non ça va il est pas cher.
- 126 euros tu trouves ça pas cher.
- Y a des pulls plus chers.
- Dis-moi en un alors, toi qui te crois super fort.
- D’accord à une condition.
- Dis.
- Tu m’achètes ce pull.
- Si tu veux.
- Tu veux savoir alors.
- Bien sûr que je veux savoir.
- D’accord c’est un pull Armani.
- Dis, combien il coûte.
- Il coûte 150 euro.
- D’accord j’avoue tu es super fort.
- J’ai toujours raison.
- Non t’as pas toujours raison.
- Si
- Non
- Si
- Non
- Si
- C’est bon t’as gagné.
- Moi sache que je gagne tout le temps.
- Non tu rêves trop, là.
- Je ne rêve jamais.
- Effet va m’acheter mon pull.
- D’accord attends là.
- C’est bon je suis là.
- Youpi je l’ai.
- Non sans blague.
Collège Clément Janequin / Avrillé
Classe 6°E – enseignante : Blandine Frémondière – écrivain : Sylvain Renard
Perte de mémoire
- Oui, allô ?
- Allô, vous me recevez !
- Bonjour Monsieur Yang
- Non mais allô !
- C’est les déménageurs
- Oui
- C’est pour savoir si on pouvait venir ?
- Pourquoi, ah oui c’est vrai, c’est c’est ?
- Pour le déménagement
- Ah oui, euh… bah venez mais pas avant 15h30
- Ça ne vous gêne pas au moins ?
- Non
- Bon d’accord, à tout suite
- A tout de suite
10 minutes plus tard
- Bonjour
- Re-bonjour
- Bon, vous allez chercher les affaires
- D’accord
- On a la télé, on la met où
- La télé, ah oui
- Mettez-la sur la console
- Ok
- Moi je vais mettre des magazines dessus
- Attendez ce n’est pas à moi la télévision la mienne est
plus grande
- Bah si monsieur
- Non
- Si
- NON
- SI
- NON !
- Non mais allô
- SI, vu que c’est votre camion et vos affaires et vos
meubles
- Et en plus votre nom est écrit
- Ah oui, autant pour moi
- Bon on a tout descendu
- Déjà !
- Oui, déjà
- Il n’y a plus rien dans le camion
- Non
- Alors, merci d’être venu
- Pour… le déménagement
- C’est nous monsieur Yang, je veux ne pas être méchant
mais vous avez des problèmes de mémoire
- Ah bon j’irai voir mon… médecin
- A bientôt
- Au revoir et soignez-vous !
Le lendemain
- Bonjour monsieur médecin
- Tu as quoi comme problème
- Bah j’ai un problème de tête
- Ok, je vais vérifier
- J’ai quoi monsieur
- Tu as un virus dans la tête
- OH !
- Pas vrai mais tu dois prendre des médicaments.
- Ouah ! J’ai plus mal j’ai plus de problème de tête
Collège Clément Janequin / Avrillé
Classe 6°E – enseignante : Blandine Frémondière – écrivain : Sylvain Renard
La dame envoie un message à son mari
- OH ! Tu n'as pas le droit d'envoyer un message
- OH ! Que c'est mignon d'envoyer un message
- Mais tu envoies à qui?
- ALLEZ s'il vous plait dîtes moi
- S’il vous plait s'il vous plait, vous êtes ma copine
- Bah Non j'ai pas envie de vous dire et ce ne sont pas vos affaires!
Alors je pars car j'en ai marre car les personnes n'arrêtent pas de me
poser des questions.
- Mais pourquoi vous partez?
- Mais j'aime bien poser des questions
- Oui mais c'est pas vos affaires
- J'aimerais savoir votre message
- Non je vous dis
Et c'est mon secret
- Et puis je vous suis car je veux savoir ce que la dame raconte dans le
message à son mari
- Je fais comme je veux
- J'en ai marre de vous car vous n'arrêtez pas de me poser des questions
C'est vrai quoi
- S'il vous plait dis-moi la vérité
- Mais je suis ta copine
- Je cours pour rentrer chez moi pour pas que le monsieur me suive
Enfin je suis rentrée
- Ah non Merde
- Bah Tant pis
- J'ouvre la porte et c'était le monsieur d'hier
- Bonjour Madame, comment allez vous ?
- Bonjour monsieur
- Oui très bien et vous
- Oui je vais bien
- Vous m'avez déjà bien énervé alors veuillez bien vous excuser
- Pardon Veuillez m'excuser
- Et je voulais vous dire que vous ne me connaissez même pas
- Euh vous pouvez mieux parlez que ca
- Oui mais ça ne se fait pas ce que vous faites
- Mais j'aimerais qu'on fasse connaissance
- Oui mais non j'ai pas envie
- Pourquoi?
- Car vous ne me connaissez même pas
- Bon Ok
- Voilà
- Tant pis !
Collège Clément Janequin / Avrillé
Classe 6°E – enseignante : Blandine Frémondière – écrivain : Sylvain Renard
Galère à la gare
- Ah ! J’ai la flemme.
- De quoi ???
- J’ai la flemme !!!
- Mais la flemme de faire quoi ?
- Bah d’aller à la poubelle ? en plus j’ai plein de déchets !
- Bonjour madame, voulez-vous que je vous aide ?
- Oui, tenez, prenez ça merci.
- Bon bah je vous laisse vous débrouiller au revoir !
- Ah la la vous avez trop de déchets !
- Oui je sais.
- Peut-être qu’à trois ce serait plus simple.
- Oh, j’aperçois quelqu’un !
- Tenez-vous au lieu de roupiller, prenez ça s’il vous plaît, ça vous changera !
- Oh ! C’est bon vous là-bas ce ne sont pas mes déchets vous vous débrouillez !
Moi, j’ai mon train à prendre, savez-vous à quelle heure passe le train Nantes Paris ?
- Non !
- Le train Nantes Paris sera en retard de dix minutes veuillez patienter.
- Vous pouvez en dix minutes aller à la poubelle non ?
- Bien, non c’est trop loin.
- Mais vous êtes trop flémard.
- Oui, mais ce ne sont pas mes déchets.
- Ah la la vous me prenez la tête vous deux.
- Bon on ne va pas s’énerver pour ça donc ce n’est pas grave on va se débrouiller tout seuls.
- Merci madame, j’espère ne pas vous revoir un jour.
- C’est réciproque.
- Oui, c’est ça au revoir.
- Le train Nantes Paris arrive dans deux minutes veuillez-vous préparer.
- Voyez en plus je n’aurais même pas eu le temps.
- Bon au final on s’en occupe de ces déchets ?
- Ouais !!!
- Oh que c’est lourd !
- Oui je confirme !
- Hé vous attendez, j’ai raté mon train.
- Encore vous mais ce n’est pas possible ?
Vous n’allez jamais me lâcher !
Vous n’étiez pas censé prendre votre train !
- Ben si, je voulais aussi vous dire que je suis désolé pour tout à l’heure.
- Oui, mais maintenant c’est trop tard !!!
Et puis je pensais que vous ne vouliez plus me revoir.
- MAIS NON ce n’est pas trop tard voyons, allons ramasser ses peaux de bananes avant que quelqu’un tombe
dessus.
- Bien je suis navré nous avons déjà tout fait.
MALHEUREUSEMENT !!!!!
La prochaine fois s’il y en a une autre bien sûr vous aiderez à la première demande.
- Ben oui maintenant que je le sais.
Collège Clément Janequin / Avrillé
Classe 6°E – enseignante : Blandine Frémondière – écrivain : Sylvain Renard
La feuille inhabituelle
- Elle vient de tomber !
- Je l’ai vue !
- Elle est violette.
- Oui, c’est bizarre.
- Ça fait flipper.
- Elle vient d’où ?
- Du chêne.
- C’est la seule comme ça ?
- Du parc, oui en tous cas.
- Mais elle est peinte ?
- Elle se serait déjà déteinte.
- On la prend ?
- Non.
- Ça peut être dangereux.
- Elle est peut-être…
- Vénéneuse.
- Ou même mortelle.
- En tous cas moi, je ne la prends pas.
- Chochotte.
- Moi je la prends.
- Nonnnnn !!!
- Attention.
- Oh non, elle m’a piquée.
- Ahhhh, il se transforme.
- En renard.
- Alex, vient voir.
- A l’aide…
- Il va nous manger.
- Ce n’est pas drôle.
- Qu’est ce qu’on fait ?
- On appelle qui ?
- Le vétérinaire.
- Mais attention le renard s’énerve.
- Ahhhh, au secours.
- Vite, la police.
- Aidez-nous.
- Qu’est-ce qu’il se passe ?
- Cette feuille a transformé notre ami.
- En renard ?
- Faut appeler les scientifiques.
- Attendez, il redevient humain.
- Ouffff…
- J’ai eu peur !
- Mais… Qu’est-ce qu’il m’est arrivé ?
- Cette feuille t’a transformé en renard.
- Tu étais à deux doigts de nous manger !!
- C’est bon tout est réglé, on y va.
- On a d’autres choses à faire.
- Ouh la la ! Quelle aventure !
- Une simple balade, tu te transformes, et tout redevient normal !!
Collège Clément Janequin / Avrillé
Classe 6°E – enseignante : Blandine Frémondière – écrivain : Sylvain Renard
Partie de foot dans un magasin !
- Ouah, je le veux !
- Moi aussi !
- J'adore ce magasin.
- Ils vendent pleins de choses.
- Oh le joli maillot de bain.
- C'est moche.
- Beurk, avec des froufrous ?
- Et rose fluo ?!
- Mais il est joli !
- Eh, tu me coupes !
- Mon ballon …
- Il est beaucoup plus intéressant !
- Maman, tu me l'achètes ?
- C'est démodé.
- Cool ce ballon !
- Je joue avec.
- Tu viens !
- La passe !
- Ici !
- Ça c'est le but.
- Oh la la …
- Je sens …
- Que mon magasin …
- Va être …
- Vas-y tire.
- Sans dessus desso NON !
- Boum !
- Oh non, la vitre !
- Sales gosses grrrr !
- Excusez-nous …
- Dehors !
- Mes enfants !
- Vous n'avez pas le droit !
- Madame, vous payez ?!
- Grrrrr, tenez.
- Allez on s'en va !
- Ne recommencez jamais.
- Pff, c'est nul.
- Je veux ce ballon …
- Aaaaah !
- Il fait froid dehors !
- Brrrrr, vite !!!
- Eh !
- Y a un autre ballon !
- Ah non !
- Vous n'allez pas recommencer.
- Maman, s'il te plait.
- Non !
- Eh, c'est papa !
- Ouah !
- Oh non …
- Quoi ?
- T'as vu !
- Quel beau ballon !
- Maman !
- On l'a notre ballon !
- Papa ?
- C'est pour nous ?
- Bien sûr que non !
- Quoi !!??
- Mais …
- C'est pour qui ?
- C'est pour moi et ta mère !
- Dans le temps on jouait au football !
- Même très bien,
- Et on va s'inscrire dans un club !
- Beh, on va s'entrainer !
- C'est pas juste …
- Oooiinn, mon ballon.
- Les enfants !?
- Il y des crêpes à la maison !
- Pfff...Oui, c'est ça …
- On fait un petit détour ?
- Mais où ?
- Chez le marchant de glaces ...
- Les parents vont être jaloux !
- Nananananère !
- Et c'est leur argent !
- Voleur !
- Bah quoi ?
- Et j'ai assez d'argent pour …
- Pour ?
- Pour acheter un ballon !
- Yes
Collège Clément Janequin / Avrillé
Classe 6°E – enseignante : Blandine Frémondière – écrivain : Sylvain Renard
A la gare
- Bla bla bla bla bla
Musique SNCF
- Bonjour, chut taisez-vous !!!!!!!
- Bonjour le train bla bla bla chut
- Le train Paris Orly est annulé à cause de la neige
- Je m’en doutais
- Hier j’ai fait une bataille de neige
- Ouais bah moi ma voiture est tombée en panne
- Punaise j’ai galéré à venir là
Musique SNCF
- Ho non bla bla bla
Musique SNCF
- Le train bla bla bla chut merci le train Paris Lyon arrive veuillez rejoindre le quai numéro 3 merci et bon voyage
- Allez vite chérie
- On y va youpi !!!!
- Ouais enfin on part !
LE TRAIN ARRIVE
- Ho good morning
- Good morning mister vous aller à l’hôtel pour séjour
- Yes me avoir fait long trajet
- Ok suivez me
- Thank you
- Excusez moi j’ai perdu mon fi fils il il a 5 ans il est blond avec une veste rouge et un pantalon noir
Musique SNCF
PETIT GARCON PERDU AVEC UNE VESTE ROUGE ET UN PANTALON NOIR IL EST BLOND SI VOUS LE VOYEZ
RAMENER LE MERCI
- Merci madame
Musique SNCF
- Le train Nantes Angers arrive vous êtes priées de rejoindre le quai numéro 5 merci
Musique SNCF
- Maman j’ai envie de vomir beurh
- Pardon pardon merci alors je vais nettoyer le vomi du jeune homme
Musique SNCF
- Le train Nice Bordeaux est décalé il est à 15 heures merci
Musique SNCF
Sécurité
- Oui chef
- Il y a un monsieur sur le quai 3 sans ticket allez l’arrêter
- Ok chef
- Non ce n’est pas moi j’ai mon ticket
- Bon bah on s’est trompé de personne
- Allez chercher encore !
- Chef on n’a rien trouvé
- Bon bah on laisse tomber
- Le train Nice Bordeaux est annulé il arrive à 16 heures .Merci
Musique SNCF
- Sécurité !!! A votre poste !!
- Oui chef
- Montez à l’étage n°2 parce qu’il y a un monsieur sans ticket !
- D’accord chef
- Non regardez ce n’est pas moi j’ai mon ticket.
- Allez chercher
- Chef on n’a rien trouvé
- On laisse tomber
Collège Clément Janequin / Avrillé
Classe 6°E – enseignante : Blandine Frémondière – écrivain : Sylvain Renard
L’ordinateur games
- Maman je peux aller jouer à l’ordinateur ?
- Oui tu peux. Mais pas de bêtise !
- Chouette, elle a bien voulu !
Max allume l’ordinateur.
- Maman ! Il y a un virus ! Je fais quoi ?
- Eteins l’ordinateur et viens manger !
- Pourquoi ? Ho !
- Allez !
- Paul, qu’est-ce que tu fais là ? Je croyais que t’étais parti chez ta mamie.
- Ta maman m’a invité à dormir.
- C’est vrai ! Super ! On va jouer à l’ordinateur ?
- Comme tu veux. Bon, bah, ok.
- Chouette, il n’y a plus le virus !
- Il y avait un virus ?
- On joue au jeu d’anglais ou de français ?
- Je préfère l’anglais.
- Ok.
- Les garçons vous venez manger sinon les pâtes vont refroidir !!
- On vient à peine de commencer ! On peut encore en faire un peu ?
- Vous jouerez demain d accord ?
- Ho. C’est nul !
Après avoir mangé.
- Les garçons allez vous coucher s’il vous plait !
- Pff ! Ok ! D’accord.
- A demain, maman !
- A demain, madame !
- Faites de beaux rêves et dormez bien.
- Ouais on va bien dormir.
Plus tard.
- Bon, les garçons vous pouvez jouer encore trente minutes.
- Merci maman, t’es la meilleure !!
- Merci madame !!
- On joue aux jeux vidéo ?
- Ok.
- Oh non ! J’ai perdu mes jeux vidéo.
- C’est vrai ?!
- Bah si je te le dis, c’est que c’est vrai !
- Les garçons, vous n’auriez pas oublié quelque chose ?
- Mes jeux !! Merci maman, je t’aime !
- Bon, on joue aux jeux oui ou non ?
- Bah, bien sûr que oui !
Collège Clément Janequin / Avrillé
Classe 6°E – enseignante : Blandine Frémondière – écrivain : Sylvain Renard
La boîte en or
- Oh il y a une boîte en or.
- Argent, argent, argent.
- Devant ta maison ?
- Oui.
- C’est surprenant.
- Il vient de New York.
- Il vient de la maison d’un multi-millonnaire.
- Pourquoi un riche, ils sont prétentieux.
- Comment tu le sais ?
- Grâce à cette enveloppe il y a marqué que ça vient de
New York de M.Kaylan.
- Il y a marqué « animal trop bizarre »
- Bizarre, bizarre, bizarre.
- Mais pourquoi ?
- Il vient peut-être de Mars.
- Oh je vois une tête.
- Oh un renard.
- Heu… non il vient pas de Mars.
- Il est mignon.
- Trop chou.
- Il va jouer avec une balle en plastique mou.
- C’est ma balle je suis très attaché à cette balle.
- Il n’a pas intérêt à la percer c’est celle de ma grandmère.
- Il s’endort sûrement parce qu’il est fatigué du voyage.
- Il a 9 queues !!!
- fa-sci-nant.
- Nous allons revendre la boite en or.
- ouais pour se faire plein d’argent.
- Je vais garder la boite c’est comme sa maison.
- On fait quoi de ce renard ?
- Bah ouais imagine il se transforme en loug-garou à la
pleine lune.
- On l’emmène à la fourrière.
- Bon débarras ou pas…
- Non on va le laisser là.
- Ah bon ?
- Il est peut-être dangereux.
- Ouais aoouu, aoouu, aoouu.
- Tu oublies qu’il a 9 queues.
- Donc ce n’est pas un loug-garou.
- C’est un phénomène extraordinaire.
- Ouais extraordinaire.
- C’est pour ça qu’on va le garder ici.
- Tu en es sûr.
- Oui sûr et certain.
- D’accord.
- C’est bien parce que il est mignon.
- Ouais trop mignon.
- Tu vas dépenser beaucoup d’argent pour ce renard.
- Non
- Si, parce que il faut lui acheter de la nourriture.
- Ce n’est pas très cher.
- Je vais acheter de la nourriture pour chat ou pour chien.
- Oui mais c’est chère.
- Pas grave.
- Grrrrrrrrr.
- Aaaah, il est pénible ce renard à hurler.
- Il a l’air très méchant.
- On l’emmène dans la forêt ?
- Oui.
- En plus pourquoi il fallait que ce renard arrive juste
devant chez moi.
- Aller, en route pour la forêt.
- Ouvrez.
- Ok.
- Ah, il se frotte contre moi.
- Il t’aime bien.
- Oui, moi je le garde.
- Quelle journée, on a trouvé un renard dans une boîte en
or puis on l’a mis dans la forêt mais il ne voulait pas partir
alors on l’a gardé.
- Oui mais quand il grandira, tu feras comment ?
- Il partira dans la forêt.
- tu le dis.
- Alors c’est d’accord on le garde.
- Merci beaucoup
Collège Clément Janequin / Avrillé
Classe 6°E – enseignante : Blandine Frémondière – écrivain : Sylvain Renard
Cata Cola
- Hier Tom a oublié de venir avec moi au cinéma
- Aujourd’hui je suis parti en ville
- Ah le voilà
- Il dort
- Ah tiens j’ai du coca
- Je vais lui renverser cette bouteille
- Ça va coller
Je renverse du coca sur Tom, en train de dormir sur un banc
- Je suis en plein sommeil
- En pleine sieste
Un passant essaie de m’en empêcher
- Arrête
- Trop tard
- J’ai vidé toute la bouteille
- Il est recouvert de coca oh la la
- Ah ah
- Je suis plein de coca
- Ça colle
- Je suis recouvert
- Hi hi il est tout trempé
- Ha il est recouvert de coca
- Regarde maman il est recouvert de coca
- Tu as raison ma chérie
- Viens là que je t’attrape Louis
Ils se courent après.
- Je vais t’attraper
- Il y a du coca par terre
- Ça va chauffer
La maman de Tom passe par là. Elle sort de sa voiture pour voir ce qu’il se passe et elle voit Tom et Louis.
- Les garçons, arrêtez tout de suite
- Venez, on rentre
Arrivé chez Louis
- Qu’est-ce qu’il s’est passé Louis
- J’ai renversé du coca sur Tom car il a oublié de venir avec moi au cinéma je m’excuse Tom
- Et toi Tom
- Je lui ai couru après, je m’excuse Louis
- Tu seras puni Louis
- Et toi aussi Tom
Ils se réconcilient, redeviennent amis et se sont fait punir.
Collège Clément Janequin / Avrillé
Classe 6°E – enseignante : Blandine Frémondière – écrivain : Sylvain Renard
La sacrée roue
Monsieur Malchance se promène en voiture sur des routes de campagne. Il admire le paysage, regarde les champs
de fleurs et apprécie le calme.
Tout à coup, il entend un énorme bruit comme une explosion.
Il doit s’arrêter, fait le tour de son véhicule et voit son pneu à plat.
-
Mince, j’ai crevé !
Oui, c’est à cause d’un clou !
Regardez comme il est gros !
Son pneu a carrément explosé !
Je vais prendre ma roue de secours et essayer de la changer.
Oh hisse ! rien à faire, elle est bloquée, je n’arrive pas à la dévisser.
Savez-vous où se trouve le garage le plus proche ?
NON !
Mais si, à l’autre bout du monde c’est sûr, réplique le fou.
Vous trouverez ce garage à l’autre bout du village.
Merci, je vais l’emmener à réparer.
Comment s’appelle ce garage ?
« Enjoliveurs et belle roue » chez Monsieur Carrossier.
Arrivé devant le garage, après avoir roulé très lentement, il sort de sa voiture pour rencontrer ce garagiste.
Bonjour Monsieur Carrossier, je viens faire réparer ma roue, car j’ai crevé à cause d’un énorme clou sur la
route. Pouvez-vous me la réparer tout de suite ?
Je ne peux pas, tout de suite, je vais demander à mon collègue monsieur Châssis, s’il est disponible ?
Non désolé il ne peut pas. Je vais voir si Monsieur Batterie peut vous prendre.
Tout le monde est débordé aujourd’hui, nous pourrons faire votre réparation la semaine prochaine.
Attendre une semaine, tout cela pour une roue ?
Décidément, la prochaine fois, Monsieur Malchance prendra soit le bus soit, son vélo.
Collège Clément Janequin / Avrillé
Classe 6°E – enseignante : Blandine Frémondière – écrivain : Sylvain Renard
La catapulte
- Votre plat monsieur.
- Haaa ! Mon rôti !!!
- Catapulte !
- Bing !
- Aïe, mon œil !
- Qui lancé ce crouton ?
- C’est quelqu’un qui mange de la soupe !!!
- Non, personne n’en mange…
- Je parie que c’est cet enfant…
- Vous avez un problème avec mon fils ?!
- Bien sûr, il est extrêmement énervant !!!
- Je n’ai rien fais moi…
- Mais enfin monsieur, vous voyez bien que ce n’est pas
lui !
- Ah oui, il a le bras dans le plâtre.
- Bing !
- Clac ! Ma joue !!!
- Bien fait.
- Bing !
- Aïe !
- Boum !
- Ça va mon pauvre monsieur ?
- Oui mais votre assiette s’est brisée…
- Ouin, Ouin !!!
- Faites taire ce bébé !!!
- Monsieur le directeur !
- Qu’est-ce que ce brouhaha ?
- Quelqu’un lance des croûtons.
- Des croûtons ?
- Oui !
- Et qui est-ce ?
- J’accuse ce bébé ?
- Mais enfin Marcel, un bébé ne peut pas lancer des
croûtons !!!
- C’est vrai…
- Trililite, trililite !!!
- C’est mon téléphone.
- Y’en a marre de ce boucan !
- Ouais, je suis bien d accord !!!
- Bon, j’appelle la police.
- Pin, Pon, Pin Pon !!!
- Qu’est-ce qui se passe ici ?!
- Quelqu'un mange des croûtons !
- Bon tout le monde sort !!!
- Bing !
- Aïe !
- Boum !
- Monsieur le shérif !!!
- Ça va, ça va !
- Je l’ai vu, c’est ce chenapan !
- Oui, ce garnement …
- Suis-nous au poste, morveux.
- Pas question, laissez mon enfant tranquille !
- Madame, c’est un voyou votre gosse.
- Un voyou ? C’est vous le voyou !!!
- Moi ? Voyou !!!
- Quoi ???
- Suivez-moi au poste vous !!!
- Moi ? Voyou !!!
Elle le frappe avec son sac a main.
- Madame, je ne vous permets pas !!!
- Clac !
- Bing, aïe, boum !!!
- C’est lui, ce vieux fou !
- Suis nous toi.
- Non, je suis Charlemagne !!!
- Je ne vous permets pas de me toucher !
- Il est vraiment fou le pauvre …
- Toute mes excuses, madame.
- Mais puisque je vous dis que je suis Charlemagne
enfin !!!
- Prochain arrêt, l’asile !
Collège Clément Janequin / Avrillé
Classe 6°E – enseignante : Blandine Frémondière – écrivain : Sylvain Renard
La cuillère en or
- Elle est jolie.
- Quelle belle cuillère
- Elle est en or.
- Elle est belle.
- Peut-être qu’on peut manger avec.
- Ça doit faire bizarre.
- Je vais essayer.
- Ça doit faire mal
- Il y a des diamants.
- Elle est magnifique.
- Mais elle est bonne la soupe.
- Il est bien ce restaurant.
- Addition !
- Ça doit être cher.
- 100 euros pour une soupe.
- C’est vrai que c’est cher.
- Je ne reviendrais pas.
- Mais autant en profiter.
- Je vais voler la cuillère.
- Ils vont voler la cuillère.
- Ils sont fous.
- Une cuillère ?!
- Non c’est moi !
- Mais ils vont arrêter.
- Au pire personne ne la vole.
- Mais ça sera dommage.
- Ou on prend que l’or et les diamants.
- Bonne idée.
- Il faut le dire au serveur.
- Serveur !
- Ils vont voler une cuillère.
- Attention un serveur arrive !
- Arrêtez ça, je vous donne l’addition
- De toute façon ça n’a pas de valeur.
- Echappons-nous avec la cuillère.
- Vite!!!
- On appelle la police.
- Ils volent.
- Arrêtez-les !
- On prend la cuillère et on part.
- Zut la cuillère est tombée.
- Oh non.
- Tu es nul.
Et la police arrive.
- Elle est où la cuillère.
- Le serveur l’a récupérée.
- On a raté notre coup.
- On vous emmène au commissariat.
- On ne l’a même pas volée.
- Oui mais vous aviez l’intention de le faire.
Collège Clément Janequin / Avrillé
Classe 6°E – enseignante : Blandine Frémondière – écrivain : Sylvain Renard
Le crayon à mémoire
- Génial ce crayon !
- Qu’est-ce que ce truc là ?
- COOL ! On peut tricher
- NON ! il faut dire au crayon
- Ah bon
- Mais ça coûte combien ?
- Ça coûte 105 euros
- Trop cher !
- Bah c’est comme ça, c’est la vie
- Bah non
- Si !
- Comme tu veux c’est pas mon problème
- Bon 55 euros
- Ah c’est mieux
- Heu mais c’est quoi ça ?
- C’est un crayon qui écrit tout seul
- Hein COOL ! mais c’est nouveau !
- Oui c’est bien inventé
- Bien ! moi je suis chef
- Ok
- Tu as gagné 10 millions d’euros
- AH BON ! Pourquoi ?
- Car tu as inventé
- OUAIS !!!... on a gagné
- C’est super
- Moi je suis millionnaire COOL !
- C’est quoi cette invention naze
- C’est le crayon à mémoire
- Quoi ?
- Un crayon à mémoire
- J’espère que tu le vends pas
- Bah si 55 euros d’occasion
- Mais t’es malade
- Tous les gamins vont le vouloir
- Et les parents seront fous parce que leurs enfants auront des bonnes notes mais en fait ils auront triché
- Non c’est que pour les adultes !
- Ah mais les ados peuvent voler facilement
- Ah Bah ! On va les mettre dans un casier
- Ok pour moi je m’en fiche
- Et je le montrerai aux informations sur TF1
- NON !!! Autrement tous les adultes vont tricher
- Bah comme ça je vais être riche
- Et les enfants être jaloux des parents
- Mais les parents vont se cacher
Collège Clément Janequin / Avrillé
Classe 6°E – enseignante : Blandine Frémondière – écrivain : Sylvain Renard
Le crayon bleu
- Je cherche un crayon bleu
- Il aura un crayon bleu
- Un crayon de bois
Le lendemain, il sort son carnet au prof.
- Non un crayon bleu
Il rentre chez lui, très fatigué. Il s’endort. Ses
- J’en n’ai pas
parents l’appellent.
- Je l’ai perdu
- Tu ne te prends plus de mots
- Où ça
- Oui, mais quand je n’ai pas de crayon bleu
- Dans la salle 213
- Tu peux nous demander
- On me l’a pris
- Ok
- Ou je l’ai fait tomber
Il va au collège.
- Demande à quelqu’un
- J’aurais tout le temps un crayon bleu
- Ok
- J’espère que tu nous demanderas plus jamais de te
Je demande à mon voisin
prêter un crayon bleu
- Tu as un crayon bleu
- Promis
- Oui, je te le prête
Mais un beau jour avant de partir à l’école, il
- Je te le rendrais après
oublie son crayon bleu
Il s’en sert. A la sonnerie, il lui rend à l’autre
- Je ne retrouve pas mon crayon bleu
cours, il lui redemande un crayon bleu
Il demande à ses parents
- Pourquoi ?
- Vous pouvez me racheter un crayon bleu, on me l’a volé
- Tu n’as pas d’autre crayon
- Non
- Si
- On t’en a déjà racheté un
- Tu n’as qu’à prendre un crayon noir
- Oui, mais on me l’a volé
- Non, je n’aime pas le noir
- Et comment ?
- Je ne t’en prête pas
- Je l’ai peut-être fait tomber, je ne le retrouve pas dans ma
- Mais c’est pour copier le cours
trousse
- S’il te plaît
- Tu te débrouilles, je t’en rachète pas, ça coûte trop cher
- Tais-toi donne moi ton carnet
- Combien ça coûte ?
Il se fait gronder par le prof
- Ça coûte 5 euros les 23 crayons bleus
- Je vais me faire disputer
- Je suis d’accord, c’est un peu cher
- Mais pourquoi ?
- Mais tu peux en prendre un crayon bleu
- Parce que mes parents ne veulent pas de mots dans mon - Je peux pas
carnet
- Tant pis, je n’ai vraiment pas de chance
Il a un mot dans son carnet. Quand il rentre chez
lui, il se fait gronder par ses parents.
Collège Clément Janequin / Avrillé
Classe 6°E – enseignante : Blandine Frémondière – écrivain : Sylvain Renard
Soirée dans une boîte de nuit
- On peut aller dans cette boîte de nuit.
- Oui on n’est jamais allé.
- Elle a l’air bien.
- Oh il y a déjà de la musique à fond !
- Il y a beaucoup de personnes.
- Regarde le monsieur là-bas.
- Ouais il est saoul ! Quoi il est poule ? Non il est saoul. Je
n’entends rien avec cette musique.
- Il boit du whisky depuis tout à l’heure !
- Ça doit être un alcoolique.
- Il a du mal à marcher.
- Oui !
- Le saoul a fini la bouteille !
- Il a laissé la bouteille sur la table !
- Oui c’est risqué !
- Je pense qu’elle va tomber.
PINGGGGGGG !!!!!!!!!!!!!!!!!!
- Tiens je te l’avais dit.
- Quelqu’un a fait tomber la bouteille. Quoi la poubelle ? Non
la bouteille.
- Cela ne va pas être simple pour ramasser !
- Je confirme !
- En plus le saoul est parti ni vu ni connu.
- Quoi ? Je n’entends rien avec ce brouhaha.
- C’est pas grave.
- Il y a un type qui mange du pain.
- Ouais il est bizarre.
- Bon il est cinq heures du matin on rentre.
- Ouais.
- Il nous balance des bouts de pain !
- Arrêtez !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
- Nous aussi on va vous en lancer.
- Bataille !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
- Aïe ma tête !
- Ça va ?
- A l’attaque !!!!!!!!!
- Ouais.
- C’est bon on part parce que sinon cela va mal finir.
- Oui il vaut mieux partir.
- Dommage que la fin se soit mal passée.
- Oui parce que cette boîte de nuit est bien.
- Oui il faudra revenir.
- Avec des bouts de pains dans la poche.
- Hahahaha!!!!!!
- Non quand même pas.
- Oui ne t’inquiète pas.
- Bon on rentre.
- Ça va être difficile.
- Pourquoi tu dis ça ?
- Notre voiture a été volée.
- Vite on appelle la police.
- Ils arrivent.
- Bonjour monsieur le chef nous vous appelons car notre
voiture a été volée.
- Non monsieur c’est nous nous l’avons emmenée à la
fourrière
- Quoi ????
- Oui vous étiez mal garé alors il y a une sanction.
- C’est où la fourrière ?
- Dans le centre-ville.
- C’est loin le centre-ville ?
- A cinq kilomètres.
- On ira demain parce que là je suis fatigué et j’ai des talons,
allez a + je rentre à pied car je n’habite pas loin d’ici.
- Bon il est dix heures du matin on va à la fourrière.
- Oui on prend un taxi.
- Tiens en voilà un.
- Bonjour monsieur.
- Bonjour
- Nous voudrions aller à la fourrière.
- Voilà nous sommes arrivés.
- Ça fera quinze euros.
- Au revoir.
- Bonjour monsieur le directeur.
- Je ne suis pas le directeur.
- Où est le directeur.
- Au Bahamas.
- D’accord nous voudrions récupérer notre voiture.
- Deux cent euros s’il vous plait.
- Ça fait beaucoup !
- C’est la règle monsieur alors on ne discute pas.
- Si !!!!
- Non !!!!
- Aïe il m’a mis le pied dans l’œil
- Il m’a fait un croche-pied
- J’appelle la police.
TITITITI !
- Les mains en l’air.
- Venez au commissariat.
- Sheriff !
- Oui
- Je vous amène des personnes qui se sont battus à la
fourrière.
- Suivez-moi nous allons au tribunal.
- Vous devrez payer une amende de mille euros.
- L’argent s’il vous plait.
- Tenez je vous la donne en chèque
.
- Au revoir.
- On va récupérer notre voiture gratuitement.
- Non non ça se passe comme ça.
- Ok vous avez gagné monsieur.
- On va acheter une voiture d’occasion.
- Oui.
- Quel week-end !
- Oui on a voulu rentrer chez nous hier soir, puis notre voiture
a été emmenée à la fourrière. Aujourd’hui on est allé à la
fourrière on s’est battu, on a été au commissariat puis au
tribunal et maintenant j’ai un cocard.
- Toute cette histoire à cause de la boîte de nuit et de la
voiture volée.
Collège Clément Janequin / Avrillé
Classe 6°E – enseignante : Blandine Frémondière –
écrivain : Sylvain Renard
L’identité cachée
- Bonjour Madame !
- Ce n’est pas quelqu'un comme vous qui va me faire peur.
- Bonjour…Madame
- Ah oui ?
- Ça ne va pas en se moment ?
- Voyez-vous, je vais même acheter une canne !
- Je suis inquiète…Très inquiète…
- Pour quelle raison ?
- De quoi ?
- Pour vous donner des coups comme vous me l’avez
- Ce monsieur devant vous avec cette valise noire…
conseillé !
- Oui !... et bien ?
- C’est très drôle madame vous ne serez même pas
- Il ressort d’une banque et n’arrête pas de crier qu’il est capable de vous déplacer jusqu’au magasin !...
riche.
- Pour le peu de temps de vie qu’il me reste j’aimerai ne
- Vous croyez que…
pas me chamailler avec quelqu'un.
- C’est un braqueur de banque.
- Je vous comprends…
- Mais enfin ! Regardez-le !
- Alors, on fait la paix ?
- Ben justement!
- Bon d’accord…
- C’est stupide Madame!
- Police la main en l’air !
- Regardez sa tête. Une tête de voleur!
- De qui moi ?
- C’est vrai, un long manteau, un air méfiant…
- Non le monsieur avec la valise noire !
- J’ai connu quelqu’un comme ça qui m’avait agressée en - Moi ?
voulant me piquer mon sac à main !
- Oui ! Mesdames aidez-moi à l’attraper !
- Ils sont tous comme ça, il faut vous méfier madame. Ils - Ben non c’est votre boulot !
sont fous !
- Très bien je vais le faire tout seul !
- Oui mais moi qui commence à avoir un certain âge…
- Mais je suis innocent !
- Je ne sais pas moi euh…Vous lui donnez des coups avec - Faites pas le malin monsieur !
votre canne.
- Lâchez-moi ! Et c’est qui celles-là ?
- J’n’en ai pas encore !
- On ne discute pas de ça, donnez-moi votre valise ! Et vos
- Oh pardon !
papiers…Plus vite que ça !
- Je dirais plutôt que certaines personnes me trouvent plus- Tenez.
jeune que mon âge réel.
- Ah mais c’est vous !
- Quel âge avez-vous ?
- Mais oui !
- 78 ans.
- Le gagnant du loto !
- Ah moi j’aurais dit plus !
- Oui !
- J’ai peut-être 78 ans mais j’ai encore la patate !
- Ok mais on va quand même vous placer en garde-à-vue.
- Moi je n’aurais pas dit ça, vous avez l’air fatigué…
- Mais je suis innocent !
- Bon ! Peut-être que…
- C’est pour la sécurité on ne sait jamais !
- Il faut appeler la police ?
- Ah quand même il est arrêté !
- Oui !
- Mesdames…ce monsieur est…
- Mais si c’est juste le gagnant du loto…
- Un voleur ?
- C’est plus prudent d’appeler la police !
- Non !
- Moi si je gagnais au loto… J’achèterai plein d’habits ! - Un riche ?
- Comment ?
- Oui !
- JE DIS QUE SI JE GAGNAIS AU LOTO JE M’ACHETERAIS - Le gagnant du loto ?
PLEIN D’HABITS !!!!
- Oui !!!
- Ah bon…
- Ah d’accord !!!
- Vous avez peut-être un appareil auditif !
- Mais pour question de sécurité il a quand même été
- Ben vous un baume rajeunissant !
placé en garde à vue !
- Alors ! On appelle la police ?
- Mais ça ne sert à rien !
- Oui, il me fait peur !
- Et pour quelle raison, madame ?
- C’est bon ! Pas de panique.
- Et bien c’est le gagnant du loto ou pas ?
- Ils arrivent ?
- Justement je n’en suis pas si sûr… Il a peut-être braqué
- Oui !
d’autres banques…
- Vous êtes sûre ?
- Il a déjà tué des personnes ?
- Oui, maintenant arrêtez d’énerver tout le monde !
- Comment voulez-vous que je le sache…Et vous ne croyez
- C’est vous qui avez commencé !
pas que je suis assez stressé comme ça ?
- Menteuse !
- Ben…
- Moi menteuse ?
- Alors arrêtez d’énerver tout le monde !
- Je ne vous ai jamais provoquée !
- C’est exactement ce que je lui ai dit tout a l’heure !
- Vous n’allez pas recommencer à être désagréable ?
- Je ne sais pas, je ne pense pas…
- Bon euh mesdames ce n’est pas le moment de vous
disputer il y a des choses plus urgentes a régler !
- Oh vous c’est bon ! Retournez faire votre boulot !
- Bon d’après mes souvenirs il aurait tué un banquier…
- Mais c’est horrible !
- Il aurait neutralisé les caméras de surveillance…
- Et il a braqué la banque ?
- A notre plus grand regret oui.
- Ben alors qu’est-ce que vous attendez ?
- Quoi ?
- ARRETEZ-LE !!
- Oui vous avez raison. Les mains en l’air !
- Quoi ? Mais je suis le gagnant du loto !
- Arrêtez votre petit jeu !
- Bon…Je sais que vous me recherchez.
- Alors je vous arrête.
- J’n’ai pas le choix de toute façon…
- Ben non…Je vous emmène au poste de police suivez
moi…
- Et bien Germaine, tout ça c’est grâce à nous !
- Ouais on forme une bonne équipe toutes les deux…
- Avec le policer bien sûr !
- Oui sinon ce monsieur serait toujours en liberté !
Collège Clément Janequin / Avrillé
Classe 6°E – enseignante : Blandine Frémondière – écrivain : Sylvain Renard
Le casier
- Le problème c’est qu’il a mis des bonbons dans son casier
- Je ne suis pas une balance espèce au faiblot
- Ouvre ton casier !
- Non ce n’est pas vos affaires
- On va casser ton casier
- Allez c’est bon je l’ouvre
- Ouah mais c’est un casier MAGIQUE !
- Il nous a emmenés dans un monde magique
- Voilà je ne voulais pas vous le dire mais voilà mon monde
Le chef arrive encore
- Mais encore des problèmes
- mais lui veut casser mon casier
- Ah bon
- Non arrête de mentir
- Il ment
- Si c’est vrai
- C’est pas beau mentir
- En plus il met des bonbons dans un casier
- Bon, vous êtes punis
- Non !!!
Collège Clément Janequin / Avrillé
Classe 6°E – enseignante : Blandine Frémondière – écrivain : Sylvain Renard
On se pose plein de question sur la jeune fille
- Elle a perdu son dentifrice.
- Elle n’a pas de chance.
- Non, elle a rangé son dentifrice.
- En fait j'ai rien dit.
- Sa trouve qu'elle se lave les dents parce que elle va a un rendez-vous.
- C'est peut être un rendez-vous d'amour.
- Elle va peut être chez le dentiste.
- Moi j'aime pas le dentiste.
- Mais non, elle va chez le orthodontiste.
- Non, je crois pas mais je peu pas vous le prouver.
- C'est vrai qu'elle a des belles dents.
- Oui, je suis d'accord avec toi.
- Oui, ses dents brillent.
- Elles ne brillent pas beaucoup.
- Regarde son sang est rose.
- Ah ouais
- C'est bizarre !
- je suis d'accord avec toi
- Mais, non elle a pris du dentifrice rose.
- Comme les bébés
- Ah ah ah je m'inquiète avec son dentifrice rose.
- Moi aussi
- C'est un bébé elle prend du dentifrice rose pour enfant.
- Mais je me pose la question Elle n’a pas un mari
- Elle est trop veille pour avoir un appareille dentaire
- Alors c'est le dentiste
- Non c'est impossible elle est allée hier je l'ai croisé chez le dentiste
- Je sais elle va au cinéma.
- Ou elle va au bowling.
- Ou au restaurant avec son amoureux.
- Ou aller se promener avec sa famille.
- Non avec ses amis.
- Ou avec son chéri très beau, très costaud.
- Oh elle a fini de se laver les dents
- Bah elle va dans la cuisine ! Pour faire un gâteau.
- Elle sort je crois qu'elle va à la piscine.
- Oui, en effet
- Oui, elle va à la piscine pour nager,
- Toute ça c'est juste pour se baigner dans la piscine,
- la fille sort de l'eau et leur demande pourquoi il la regarde.
- Les autres disent que tu es bizarre.
- Bah pourquoi
- Tu te brosses les dents et tu vas à la piscine.
- On se brosse toujours les dents après les repas.
- Ah c’est pas faux.
- On n’avait pas pensé à cette question !!!
- Et oui il faut de la logique.
- TAIS TOI !!!!!!
- T’as vu comment tu m’as parlé?
- Non pourquoi ?
Collège Clément Janequin / Avrillé
Classe 6°E – enseignante : Blandine Frémondière – écrivain : Sylvain Renard
Les lunettes cassées
- Ses lunettes sont cassées !
- Cassées, cassées ?
- Oui.
- En mille morceaux !
- Il va devoir en racheter !
- ça coûte combien ?
- Je ne sais pas !
- Très cher sans doute !
- Si ça se trouve il a une autre paire.
- Aucune idée.
- Moi mes lunettes ont couté 100 €
- Il y a du verre partout !
- Pffffff !!!!!!!!
- On ramasse ?
- Non !!!
- Si.
- Moi je ramasse, il faut l’aider.
- On attend le professeur !
- Il doit arriver !
- Il s’appelle comment ?
- Eliot, d’après les rumeurs
- Il ne doit plus rien voir !
- Bah ouais.
- Il est aveugle.
- Il y a du monde !
- J’ai faim !
- On va manger, en plus il y a des frites.
- Non !!
- On reste.
- Si.
- Moi j’ai faim !
- Bon bah salut !
- Salut !
- Au moins toi tu restes
- Bon !
- On fait quoi ?
- Regarde !
- Quoi ?
- Ce spectacle !
- J’ai oublié de te demander, il est vraiment aveugle ?
- Oui.
- Je n’étais pas au courant !
- Mais c’est pour cela que ses lunettes sont bizarres.
- On lui fait un croche-pied ?
- Bah !
- Il va avoir mal !
- Mais non, ça va être drôle.
- Non !
- On ne lui fait pas de croche-pied
- Pourquoi ?
- Ça va être drôle !
- Tu es bête !
- Trouve autre chose !
- Bon, Bah
- On lui donne un coup de poing ?
- D’accord !
- On le fait à 3 !
- 1, 2,3
- Ping, Pong
- Ha ha !
- C’était Hyper drôle !
- Je suis d’accord !
- Le principal arrive
- Il les convoque
Une heure plus tard. Dans le bureau, les parents sont
malheureusement désespérés. Le lendemain personne ne
leur parle. Ils se rendent compte qu’ils ont fait une chose
terrible.
Faire du mal à une personne, peut être terrible pour
plusieurs !
Collège Clément Janequin / Avrillé
Classe 6°E – enseignante : Blandine Frémondière – écrivain : Sylvain Renard
Au Games Center
- Ah, oui avec les bus.
- Mais à quoi tu joues.
- Oui.
- A un jeu ! Mais quel jeu ?
- Bon on lance la partie.
- A Call Of.
- Ok c’est bon.
- Mon jeu préféré. A moi aussi
- C’est bon ça commence.
- C’est quoi ?
- Oh le flashcop !!!
- Un jeu où on doit se tuer
- Ah le nul, tu joues au DSR.
- Un jeu de guerre.
- Ha moi aussi j’ai bien le dessert.
- Oui voila si tu préfères
- Mais non le D.S.R
- Tu es un geek.
- Oui et puis.
- Un geek c’est un passionné si ça se trouve c’est sa
- Ho le trickshot en fait t’es nul !!!
passion.
- J’ai gagné.
- Non.
- Ouais c’est de la chance.
- Mais j’apprécie y jouer. Mais en tout cas tu n’es pas plus - Ouais c’est ça.
fort que moi.
- C’est quoi Nuketown ?
- Si.
- Pose pas de question toi !!!
- Tu ne sais pas jouer tu es un noob.
- Et trickshot ?
- Ta bouche toi !!!
- Sale noob !!!
- Pff juste pour un jeu ! Je suis d’accord avec toi.
- Bah moi je ne suis pas un geek, je ne viens pas tous les
- Tu veux te battre !
jours au GAME CENTER !!!
- Pff juste pour un jeu ! Je suis d’accord avec toi.
- Ouais c’est ça, allez salut.
- Ho ! On se calme !!!
- Re
- Ça serait bête de se blesser pour ça.
- Alors t’as vu tu viens tous les jours !!!
- Tu veux faire un 1vs1
- Bah si tu vois que j’y suis c’est que t’y est.
- C’est quoi ? Un 1 contre 1.
- Ha Ha tu sais pas quoi dire.
- Oui snip !
- Mais c’est normal je suis employé ici.
- Mais je comprends rien ! C’est quoi ? Un sniper !
- Ha oui ça vrai que ça pose problème.
- Ok.
- Mais aussi tu n’as qu’à pas venir aussi.
- On fait nos paris. Moi je mise sur lui.
- Mais comment je fais pour nourrir mes 12 enfants ?
- On se met sur Nuketown.
- Tu n’as que 19 ans !!!
- Ha ma map préférée
- Bah tu n’es pas si vieux que ça. Bref un jour je
- C’est laquelle déjà ?
t’apprendrai à jouer tu peux venir chez moi si tu veux.
- Ho mais il connaît rien !
- Celle avec les deux maisons.
- Ha oui jaune et bleu.
Collège Clément Janequin / Avrillé
Classe 6°E – enseignante : Blandine Frémondière – écrivain : Sylvain Renard
Le diamant perdu.
- Mon diamant
- Quoi!
- Oh !!! Il est tombé près de chez mon voisin.
- Cherche près de son jardin et devant chez lui.
- Bah!!! Il est perdu.
- Perdu mais toute ma vie s'arrête !!!!!
- Je l'ai trouvé par chance dans le parc à coté.
- Ça y est je l’ai retrouvé près de sa voiture.
- Merci !!!!!!!!!!!.
- Bing, le diamant vient de retomber.
- Allez on le cherche.
- J'en ai marre va demander à mon père.
- Oui mais où habites tu ?
- Première droite deuxième maison.
- Et il s'appelle comment ton père.
- Mon père s'appelle Franck
- ...
- Toc toc toc.
- Bonjour Franck.
- Oui.
- Votre fils vous attend près de chez votre voisin.
- Oui ?
- Votre fils vous attend près de chez votre voisin
- Je mets mes chaussures et j'arrive
- Ah !!!!!!!!!!!! AU SECOURS !!!!!!!!!!!!!!!
- Un loup !!!!!!!!!!!!!
- Ramenez-le il va nous aider
- Le loup cherche et en reniflant il aspire le diamant et s'étouffe
- AOU!!!!!!!!!!!!!!!
- Ah!!!!!!!!!!!!!!!
- Le loup vient de s'étouffer avec le diamant
- Aller on l'emmène chez le vétérinaire
- Vite il va mourir
- Oui bah hein !!
- Là à droite
- Monsieur le loup s'étouffe avec le diamant que nous avons perdu
- Ok je vais le soigner
- Le loup est sain et sauf
- OUFF!!!!!!!!!!!!!!!
- Bah dis donc votre journée a été agitée, entre le diamant qui a été perdu et retrouvé, le loup qui s'est étouffé cette
journée a été étrange.
Collège Clément Janequin / Avrillé
Classe 6°E – enseignante : Blandine Frémondière – écrivain : Sylvain Renard
L’enfant qui voulait jouer à la console
- Maman je monte dans ma chambre
- Non ! tu dois mettre la table
- D’accord !
Après avoir mis la table
- Je peux monter cette fois ?
- Oui
Un peu plus tard
- On mange
- Je finis ma partie
- Arrête de jouer
- Pourquoi ?
- La famille est arrivée
- Bon…Il va venir manger
- Il m’énerve
Deux minutes plus tard
- Ah te voilà enfin !!
A table
- Je peux sortir de table
- Pourquoi ?
- C’est dégoutant ce qu’on mange
- Tu ne parles pas comme ça !
- Pff c’est ça !
- Ok t’as tout gagné tu sors de table, mais tu vas te coucher
- D’accord
Quand l’enfant est dans sa chambre, un ami demande
- Il ne vous énerve pas un petit peu ?
- Si, mais l’orage passe et après c’est bon
Puis le frère de l’enfant intervient
- Moi en tout cas il m’énerve ! Il fait que de me chercher, et en plus avec ses jeux de guerre, il est violent…
- Je sais, je suis désolée pour toi mais on ne peut rien n’y faire.
Collège Clément Janequin / Avrillé
Classe 6°E – enseignante : Blandine Frémondière – écrivain : Sylvain Renard
Les lunettes
- Oh les gars regardez les lunettes du monsieur.
- Oui ?
- Ouais, bah quoi ?
- J'avoue qu'est-ce qu'elles ont ?
- Rien de spécial, mais je m'ennuie là.
- Et, alors ?
- Tous nos aprèm on reste assis sur ce banc à regarder les gens.
- Ouais
- Venez on va lui prendre, on le taquine un peu.
- Oh ouais.
- Trop bonne idée.
- Oh oui trop cool.
- Enfin un bonne idée mec.
- On va bien s'amuser.
- 1 contre 8, trop drôle.
- On va le mètre MAL A L'AIIISE !
- Ouais bon on y va ?
- Ouais par ce que il ne va pas rester longtemps.
- Ouais, en plus ça va être plus simple vu que il est au téléphone là.
- Allez on y va.
- 'Et sinon pour notre rendez-vous il est toujours à 18heures ?'
- Bonjour monsieur
- Bonjour, vous voyez pas que je suis au téléphone, vous pouvez attendre !
- J'aime bien tes lunettes, tu permet que je les prennent !?
- Je raccroche, je te rappel plus tard.
- Elles sont pas mal, hein ?
- Mais .. arrêtez ça, rendez les moi.
- Non, attends je l'ai essaie, RELAX !
- Laissez moi tranquille.
- Non.
- Mais pourquoi ?
- Par ce que.
- Je ne vous est rien fait.
- Et alors ?
- Laissez moi récupérer mes lunettes.
- Non, maintenant qu'on les as, elles sont a nous.
- Voleurs, rendez moi mes lunettes.
- Pourquoi je te l'es rendrai ?
- Par ce que je ne t'ai rien fait et que tu n'as pas à me les prendre.
- Hmm .. Attend je demande a mes potes.
- Rendez les moi.
- Ils veulent pas.
- Allez, j'ai pas que ça à faire, rendez moi mes lunettes.
- Non je l'ai aime bien, je l'ai garde.
- Je ne vous connait même pas, alors rendez moi mes lunettes.
- ça change rien, j'aime bien tes lunettes, donc je les garde.
- Allez, s'il vous plait rendez moi mes lunettes ?!
- Bon allez les gars, il m'énerve on part.
- Non, ne partez pas.
- Oh Mr va se mettre à pleurer !
- Non, je veux juste qu'on me rende mes lunettes.
- Tes lunettes ? C'est ça que tu veux ? Bah fallait le dire ?
- Bah ...
- Tien ! Bye grincheux.
Collège Debussy / Angers
Classe 3°C – enseignante : Marie-Hélène Chautard – écrivain : Sylvain Renard
La limite
- Je suis à la limite de m’énervé contre lui.
- Non ne t’énerve pas.
- Pourquoi il ne s’énerverait pas ?
- Parce qu’il ne la pas fait exprès.
- Tu en es sûr ?
- Moi je n’en sais rien.
- Moi non plu.
- Et toi t’en pense quoi.
- Moi je ne me sens pas bien.
- Moi aussi
- Bon alors on fait quoi ?
- Je propose de le punir.
- Le punir de quoi ?
- Je n’en sais rien.
- Moi je sais.
- Tu sais quoi ?
- Bah il sait comment l’punir ?
- Pourquoi il ne le dit pas alors ?
- Tu ne lui laisse pas l’temps de parler ?
- T’façons j’ai une idée.
- Bah dit ton idée.
- Non j’la garde pour moi.
- Mais pourquoi ?
- Parce qu’il est bête.
- Non parce qu’il n’a pas d’idée.
- Ah bon !
- Mais pourquoi on s’énerve ?
- Je sais plu.
- Bon on oublie.
- ON OUBLIE !!! ( tous en chœur )
Collège Debussy / Angers
Classe 3°C – enseignante : Marie-Hélène Chautard – écrivain : Sylvain Renard
Brosse à cheveux
_ Il y a des nœuds
_ Ta de beau cheveux
_ J’aimerais bien avoir les mêmes
_ Je l’ai trouve abimés moi
_ Comment ils sont blonds et brillants
_ Tu es mal coiffée
_ Tu n’as pas besoin de te brosser
_ Je me brosse les cheveux
_ Vite tu vas être en retard
_ Tu as encore le temps
_ C’est à quelle heure ?
_ 12h00
_ Vite ! Je ne vais pas sortir comme sa
_ Tu n’as plus beaucoup de temps
_ Ca va je dois juste aller chercher une copine
_ C’est bon tu as finis !
_ Cris pas !
_ Non, ils sont encore dans tous les sens
_ Faut les laver
_ On n’a pas le temps
_ Oui, laves-les
_ Mais t’inquiète pas on a le temps
_ Il est bientôt l’heure
_ Attend je finis de les laver
_ Peignes les !
_ Tu as besoin d’aide
_ Non, j’ai l’habitude
_ On part sens toi, dépêche toi
_ Dans 5 minutes on part
_ Je suis bientôt prête
_ Sèche- les
_ Finis de les brosser, ils ne sont pas beaux
_ Dans 5 minutes on part
_ On aura le temps
_ Fais le dans la voiture
_ Sa sera pire
_ J’ai bientôt terminée
_ Vite !
_ Oui me voilà
_ Ton élastique
_ On t’attend dans la voiture
_ Tes chaussures
_ Il te reste un nœud
Collège Debussy / Angers
Classe 3°C – enseignante : Marie-Hélène Chautard – écrivain : Sylvain Renard
Photo de famille
-
Rapprochez-vous, je prends une photo.
Oh…Encore une photo !
Après tu seras content.
Mais pousse-toi !
On ne me voit pas.
Taisez-vous et souriez.
Pour une fois que nous sommes tous réunis.
Oui, je suis ravi.
Ca va être une belle photo de famille.
Où sont Tom et Zoé ?
On jouait à cache-cache.
Quand ?
Tout à l’heure.
Je vais les chercher.
Je viens avec toi.
Moi aussi.
Je vais voir dans la maison.
Moi derrière.
Et moi devant.
J’ai froid.
Il y a trop de vent.
Non c’est une petite brise.
Rapprochez-vous !
Je suis trop petit !
Arrêtez de vous plaindre.
Moi je m’en vais.
Reste-là !
C’est long…
On les attend toujours ces deux enfants là.
Vite ! Je ne tiens plus debout.
Il commence à pleuvoir.
Où est ma canne ?
J’ai trouvé Zoé.
Elle était où ?
Derrière l’arbre.
Je n’ai pas vu Tom.
Tu as regardér dans la cabane ?
La hutte en bois ?
Oui.
Il n’y était pas.
Prends la photo.
Non ! Il manque Tom.
Il pleut.
Aïe !
Lâche les cheveux de ta cousine !
On la prend cette photo ?
Moi je vais à l’intérieur.
Moi aussi.
Moi aussi.
Moi aussi.
J’ai trouvé Tom.
Rentrons…On prendra cette photo plus tard…
Collège Debussy / Angers
Classe 3°C – enseignante : Marie-Hélène Chautard – écrivain : Sylvain Renard
L'anniversaire
Damien fête son anniversaire au bowling, il a 10 ans aujourd'hui . Il a invité une dizaine de copains à venir souffler
ses 10 bougies .
Chaque enfant à le droit à une boisson :
Le Serveur : Bonjour les enfants !! Je vais prendre la commande ! Vous avez choisis ?
Enfant 1 : Moi je veux du coca s'il vous plait !
Enfant 2 : Haaa ! Le coca ça fait roter ! hahahahahaha !Moi je veux du jus d'orange s'il vous plait .
Enfant 3 : Du coca aussi !
Enfant 1 : Euuh Bah je vais prendre autre chose en faite parce que le coca j'en ai trop bu hier !
Enfant 3 : Ah bah moi aussi je vais changer dans ce cas !
Le Serveur : Vous allez prendre quoi alors ?
Enfant 1 : Qu'est c que vous avez a me proposer ?
Le Serveur : J'ai de la limonade , du diabolo fraise , menthe , pêche , j'ai de l'Ice Tea aussi , de l'Orangina etc ...
Enfant 1 : Du diabolo pêche pour moi !
Enfant 2 : De l'Orangina s'il vous plait !
Enfant 4 : Un diabolo fraise aussi !
Enfant 5 : Pareil avec des glaçons s'il vous plait !
Enfant 6 : Du coca s'il vous plait
Damien : De l'Ice Tea pour moi s'il te plait .
Enfant 7 : Je vais prendre comme toi Damien !
Le Serveur : Donc 1 jus d'orange , 1 diabolo fraise , 1 diabolo pêche , 2 ice tea ?
Enfant 2 : Vous avez oublié l'Orangina !!!
Le Serveur : Ah oui ! Exuse moi ! Hop c'est noté ! Ce sera tout ?
Damien : On peut avoir des cacahouètes ?
Le Serveur : Oui bien sur !
Enfant 5 : Mais moi je suis allergique aux arachides !
Damien : Ha oui , c'est vrai ! Bah t'en mangera pas c'est pas grave !
Enfant 5 : Oui mais j'ai faim !
Damien : T'attendra le gâteau
Enfant 5 : Bon d'accord ...
Le Serveur : Bon c'est partit ! Je reviens tout de suite !
Collège Debussy / Angers
Classe 3°C – enseignante : Marie-Hélène Chautard – écrivain : Sylvain Renard
Le mystérieux sac a main
_ aie, j’ai trébuché
_ Qu’est ce qu’il y a dans ton sac ?
_ Mais lunette, mon argent etc.…
_ regarde, qu’est ce que tu en pense
_ Quoi ?
_ Son sac il est splendide
_ Je veux le même !
_ J’ai faim
_ Pourquoi ne pas lui demander ou elle l’a acheté
_ Je ne sais pas, elle n’a pas l’air commode
_ On dirait quelle est de mauvaise humeur
_ allons commander à manger
_ voir même furieuse
_ Il est petit son sac
_ J’aimerais bien voir à l’intérieur
_ Il scintille tellement
_ Il m’éblouie ! Je ne vois plus rien
_ C’est quelle marque
_ Je n’en sais rien
_ Une marque luxueuse je pence
_ Pour le savoir il faudrait aller lui demander
_ Vous voulez manger ou ?
_ Bon, je vais aller lui demander avant quelle ne parte
_ Bonjour madame
_ On se connait ?
_ Non !
_ Alors je n’est rien à vous dire appart au revoir
_ Quick ou Mac-do ?
Collège Debussy / Angers
Classe 3°C – enseignante : Marie-Hélène Chautard – écrivain : Sylvain Renard
L'art plastique
- Qu'est ce qu'on peint ?
- Un paysage.
- Non, se serais trop long !
- Un portrait serait mieux.
- Il faudra rendre notre travail au professeur.
- Il ne nous donne pas de thème ni d'indication.
- On a que deux heures.
- Il faut vite trouver quelque chose.
- Et si on peignait un objet ?
- D'accord.
- Alors, quel objet ?
- Des chaussures.
- Oh non, c'est trop simple.
- Tu n'es jamais d'accord.
- Bien sûr que si ! Je n'aime pas cette idée.
- Bon, et une chambre ?
- Non, il y a trop d'objets.
- Et si on faisait un vase ?
- Oui, on aura assez de temps.
- D'accord.
- Et de quels couleurs ?
- En bleu, se serait bien !
- Je pensais plutôt à du rouge.
- Oui, ça va faire ressortir le tableau.
- Non, je n'aime pas le rouge.
- Il ne nous reste qu'une heure.
- Oh, Arrêter de crier !
- Bon, on oublie les objets.
- On peut faire un animal.
- D'accord mais lequel ?
- Un chat ?
- Non, c'est trop ordinaire !
- Le temps est écoulé. Ramenez-moi les tableaux !
Collège Debussy / Angers
Classe 3°C – enseignante : Marie-Hélène Chautard – écrivain : Sylvain Renard
Le lisseur
-
Ce soir je vais à une fête il faut que je me lisse les cheveux
Branche le pour qu’il soit chaud
J’aurais besoin de toi car je ne suis pas doué
C’est sur qu’elle n’est pas doué
Ouais, elle n’est vraiment pas intelligente
D’accord
Fait attention ne va pas me brûler je vais à un dîner très important
Ba c’est pas gagné
Nan ne t’inquiète pas
A mon avis elle devrait s’inquiété
Moi à sa place je serais anxieuse
Aïe , tu ma brûler maintenant il y a une cicatrice
Qu’est ce que je disais !
C’est vrai que c’est une gourde
Oh ! je suis désolé
Je ne sais pas comment je vais faire
Il faut mettre du fond de teint
Mais nan faut mettre de la crème
Ne bouge pas sinon je vais t’en mettre dans les cheveux
Oui, entendu
Oh zut je t’en ais mit dans les cheveux
On nan c’est pas vrai
On est pas sortit de l’auberge
Mes cheveux sont tout gras
Je suis vraiment désolé
On avait compris
Je vais être en retard
Nan ne t’inquiète pas
Ba si je m’inquiète
Mais nan, tu n’as qu’a les relaver
Je n’aurais pas le temps, bon je n’y vais pas
Mais nan on va trouver une solution
Nan c’est trop tard
Bon d’accord
Collège Debussy / Angers
Classe 3°C – enseignante : Marie-Hélène Chautard – écrivain : Sylvain Renard
Le match au musée
- Passe la balle !
- Il ne va pas réussir à l'envoyer !
- Il est nul !
- Je trouve qu'il est plutôt fort
- Je vais smatcher !
- Oh là là ! Il va nous tiré dessus
- Il va tirer sur les vases qui sont exposé
- Ohhhhhhhhhhhh !
- Oh j'ai tiré pile-poile entre les vases !
- Il est cingler !!
- C'est quoi cette énergumène
- Il va déplacer les ossement avec son ballon
- Mince, je vais tiré dans les ossement
- Ouh, la chance sont ballon a dérivé
- Ouf, le ballon n'a pas déplacé les ossement de Brachiosaure russe rex mais je crois que j'en ai casser quelques un
- Ce n'est plus un musée içi, c'est devenu un terrain de volley !
- C'est horrible, il va détruire tout le musée!
- Attention, je vais faire une attaque !
- Noooooooooooooooooooooon !
- Oh mon dieu !
- Il est fou ce jeune homme !
- Enfin le gardien
- Le voilà
- Ça va barder/ chauffer !!!!!!
- Qu'est-ce qu'il ce passe içi ??
- C'est lui monsieur le gardien
- Mon ami, comment vas tu ?
- Bien et toi ?
- Non mais ça va pas !
- Ils se connaissent !
- Oh la la !
- Il manquait plus que sa !
- Le gardien et le fou sont amis !
- Mais non d'une pipe !!
- Alors ton match se passe bien ?
- Ah merveille !
Collège Debussy / Angers
Classe 3°C – enseignante : Marie-Hélène Chautard – écrivain : Sylvain Renard
Le gouverneur
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Nage plus rapidement !
Et toi nages plus doucement !
Pourquoi il nous donne des ordres lui !?
Moi je suis le gouverneur de cette piscine !
Il nous prend pour qui celui-là ?
Bon tu nages plus vite toi !
Non mais tu te prends pour qui tu ne me donne pas d’ordre
Je suis le gouverneur je donne des ordres si je veux !
Tu donne des ordres à qui tu veux mais pas a moi !
Je suis un gouverneur ! Les ordres sont pour tout le monde pareil !
Qu’est ce que c’est un gouverneur ?
Un gouverneur ! Ses moi qui dirige
Toi ! Tu te prends pour qui
Non pas pour N’IMPORTE QUI mais pour un GOUVERNEUR !
Mais un gouverneur ! Mais un gouverneur de quoi !
Un gouverneur vous ne savez pas qu’est ce que ses un gouverneur ? Je vais vous dire qu’est- ce que c’est :
Une personne qui est a la tête d’une région militaire ou administrative !
On n’est pas militaire nous ?!
Et alors ?!
Vous me donnez pas d’ordre déjà vous !
Comme tu ne veux pas écouter les ordres tu es donc viré !
Collège Debussy / Angers
Classe 3°C – enseignante : Marie-Hélène Chautard – écrivain : Sylvain Renard
La tong
PP: - Mon pied me fait mal !
P01 : - Il boîte énormément.
P02 : - Sa tong est cassée.
P03 : - Le plastique s’est enlevé.
P04 : - Je vais l’aider.
P05 : - Il arrive à la plage.
P06: - Il n’avait qu’à faire attention !
PP: - Ca brûle !
P07 : - Il va avoir une ampoule…
P08 : - On dirait qu’il va tomber.
P09 : - Regarde comment il boîte !
P10 : - J’ai un pansement.
PP : - Merci monsieur !
P11 : - Il n’avait qu’à se débrouiller !
PP : - Je suis bientôt arrivé.
P12 : - Il est peut être tombé.
P13 : - Sûrement en skate…
P12 : - Les jeunes de nos jours !
P13 : - C’est le troisième blessé aujourd’hui.
P12 : - Sa tong le fait claudiquer.
P13 : - En plus, elle n’est pas belle !
P12 : - Tout ça car c’est une marque.
P13 : - A notre époque, les marques n’existaient pas.
P12 : - Au moins c’était de la qualité !
P13 : - On ne faisait pas de manière.
P12 : - La nouvelle génération…
P13 : - On voit tout de ce banc.
P12 : - On va rester ici.
P13 : - Regarde celui qui arrive…
P12 : - Tu as vu ce T-shirt
P13 : - Rose, pour un garçon !
P12 : - Qu’est ce qu’on disait.
P13 : - Non mais franchement…
P14 :- Il y a « Tongshop » au bout.
PP : - Oui mais mes copains attendent.
P15 : - Les modèles d’expositions sont nouveaux !
P14 : - Ils donnent envie d’acheter.
PP : - J’ai chaud… le pansement part.
P15 : - Tu vas au magasin ?
PP : - Non, je vais me baigner.
P15 : - Comme tu voudras.
P16 : - Les enfants avancez !
PP : - Je vois enfin mes amis !
P17 : - Tu en as mis du temps !
PP : - Un problème avec ma tong…
P17 : - Viens !
PP : - J’arrive !
Collège Debussy / Angers
Classe 3°C – enseignante : Marie-Hélène Chautard – écrivain : Sylvain Renard
Video games
- On va jouer a quoi?
-A Call of duty.
-Au feu!
-Non c'est nul!
-C'est la cuisine qui brule?
-Non c'est bien!
-éteins le four dépèche toi!
-On peut jouer a LOL!
-Venez au lieu de jouer!
-Vous allez arréter!
-C'est le gateau qui a brulé!
-Moi aussi je veux jouer!
-Il y a de la fumée!
-Mais tu sais pas jouer!
-Jetez des bassines d'eau!
-Arréter de crié!
-C'est bon c'est éteint!
-Mais si je sais!
-Tous punis dans vos chambres!
-D'accord papa...
-C'est de votre faute!
-Mais non c'est toi!
-Plus vite que ça!
Collège Debussy / Angers
Classe 3°C – enseignante : Marie-Hélène Chautard – écrivain : Sylvain Renard
Le concours
-Waouh ! Elles sont 8 !!
-Oui, c’est une super idée ce concours.
-En plus, ce sont nous qui faisons les commentaires.
-Et nous pouvons les départager.
-Ouais, j’adore arbitrer !!
-Vas-y, fais le départ.
-1..2..3... Partez !
-Oh non, mes pieds se sont emmêlés !
-Tu es éliminé !
-Non, ça ne compte pas !
-Bien sûr que si.
-Toi, tais-toi. C'est moi qui décide !
-Ouais, chut ! Concentre-toi plutôt.
-Donc, tu es éliminé.
-Bon d’accord..
-On peut faire une pause ?
-Non.
-S’il vous plaît les filles ?
-Non !
-Bon et bien j’arrête.
-Tant mieux !
-Ouais, ça nous fera plus de chance de gagner !
-Vous n’êtes plus que 6 !!!
-Non, ne t’appuie pas sur moi !!!
-C’est pas de ma faute, je tombe !!
-Oups désolée !!
-Non, arrêtez de vous appuyez les unes sur les autres !!
-Arrêtez, vous gachez tout !
-ah ah, c’est trop drôle !!
-Oui, on dirait un domino géant !!
-Non, ce n'est pas drôle.
-Aïe !!
-Les enfants, qu’est ce qu’il se passe ?!
-Je me suis tordue la fille car les filles ne font que se pousser.
-Bon les filles, ça suffit. En classe.
-Bon d’accord.
-Pas de gagnante !!
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Classe 3°C – enseignante : Marie-Hélène Chautard – écrivain : Sylvain Renard
L’homme de la rue
Dague-Bague-Diamant
Un homme dans la rue est en train de se suicider, il se coupe en 2 !!! Avec une Dague
- il est cinglé !
- ohh il vas se tuer !
- il est fou !
- a l’aide !
- appeler les secours !
- appeler le 12
- non le 18
- il entame !
- non pas ça !
- ahhhh !
- ça coule !
- on pourrait le ramasser !
- du sang c’est horrible !
- berkkkkk ! dégueulasse !
- je tombe dans les pommes !
- je vais vomir !
- on voie ses boyaux !
- laissez-moi adieu !
- mamamamia !!! la dague est pleine de sang !
- le sang est si rouge !
- c’est écœurant !
- c’est dégueulasse !
- ça m’auripille !
- hooohhhh !
- ils arrivent bientôt !
- il doit être marié !
- ouais il a une bague !
- elle est pleine de sang !
- la moitié tombe !
- c’est la gauche !
- la tête tombe !
- regarder son bras berkkk !
- il est tout flasque !
- je veux pas voir ça !
- enfaîte c’est drôle !
- chut aider-moi !
- merde les secours arrive que maintenant !
- il ira a la morgue !
- ouais mais le pauvre !
- pourquoi il a fait ça !
- je crois que j’ai pitié !
- moi je me casse ! Voila !
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Classe 3°C – enseignante : Marie-Hélène Chautard – écrivain : Sylvain Renard
Le lion
-le lion chassait la gazelle dans la savane
-il a repérer sa proie il part pour l'attraper
-quelle sont armes
-des fusil de précision
-combien de munition avons nous?
-pas beaucoup il faudra bien tirer
-ne vous inquiéter pas nous avons été entraîner pour sa
-très bien
-le voila préparer vous a tirer
-quand est-ce qu'on tire
-il faut attendre le bon moment
-quand est-ce que c'est le bon moment
-maintenant il ramène sa proie pour la manger
-il nous a vu vite tirer
-on l'a louper
-il est partit
-il faut le suivre
-mais vous êtes sur que c'est légal
-oui pourquoi
-car c'est un lion blanc
-attendez regardez
-ils arrivent en troupe
-montez dans la voiture vite
-ils arrivent arrive trop vite
-tirer leur leur dessus
-j'en ai eu un
-demi tour il faut le capturer
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Classe 3°C – enseignante : Marie-Hélène Chautard – écrivain : Sylvain Renard
L'étagère
- Bonjour je viens acheter une étagère.
- Une étagère pourquoi ?
- Qu'est-ce que veut le monsieur ?
- Le monsieur veut une étagère.
- Oui je crois.
- Peut être qu'il veut une étagère marron ?
- Ou peut être une beige ?
- Une grande ?
- Une petite ?
- Ou une large ?
- Une chère ?
- Ou une à bas prix ?
- Tout dépend de ses moyens.
- Ou de ces goûts ?
- Moi j'en ai déjà acheté une.
- Moi aussi.
- Moi c'est elle que j'ai acheté.
- Elle est belle.
- Moi je la trouve trop fantaisiste.
- Ah non pas du tout !
- Moi je voudrai la même.
- Moi j'en veux une originale.
- Le problème c'est qu'il faut la monter.
- Moi j'adore bricoler.
- Moi ça m'ennuie de bricoler
- Moi celle là je la trouve bien.
- Moi je la trouve trop petite.
- Moi aussi je veux une petite,
- Moi je les trouvent toutes moches.
- Les étagères de ce magasin sont belles.
- Je pense que je vais acheter celle-ci.
- Moi j'hésite encore.
- Moi c'est bon je l'achète!
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Classe 3°C – enseignante : Marie-Hélène Chautard – écrivain : Sylvain Renard
Le parachute
PP : - Allons faire du parachute !
P1 : - Bonne idée !
P2 : - Je viens avec vous !
P3 : - Moi aussi !
P9 : - Pas moi j’ai trop peur du vide !
P4 : - Je viens avec vous !
P5 : - Moi aussi !
P6 : - Je peux venir ?
PP : - Oui, viens !
P7 : - Moi aussi je viens !
P8 : - Regarde ils vont faire du parachute !
P10 : - Tu veux en faire ?
P8 : - Oui !
P10 : - Vas-y sans moi ! La terreur monte en moi, rien que de vous voir voler !
P11 : - Je viens avec toi !
P10 : - Allez-y tous les deux !
PP : - On est ….8 !
P1 : - C’est parti ! Par contre c’est combien ?
PP : - Je ne sais pas genre 12 € chacun !
P2 : - Bon on s’y rend ?!
Tout le monde : - Oui !!
P12 : - Bonjour les mômes !
PP : - On voudrait faire du parachute.
P12 : - Vous êtes combien ?
PP : - 8
P12 : - Venez le matériel est là-bas !
P12 : - Vous êtes prêts ?
P2 : - J’ai peur !
P5 : - L’avion ça fait du bruit et c’est haut !
PP : - Ca va être trop bien !
P2 : - Tu en a déjà fait, toi !
PP : - oui c’est vrai. C’est parti !
P3 : - C’est trop sensationnel !
P5 : - Allez hop !
P6 : - Cela fait peur !
P4 : - Et si mon parachute ne s’ouvre pas ?
P8 : - Mais si ne t’inquiètes pas !
P10 : - C’est parti !
P2 : - Patiente à nous avant !
P4 : - Mais moi j’ai peur !
P8 : - T’inquiètes pas tu ne vas pas mourir !
P2 : - C’est parti !
P8 : - A nous maintenant !
PP : - C’était trop bien !
P1 : - Bon moi j’y vais !
P2 : - Moi aussi à demain !
Tout le monde : - Nous aussi !
PP : - A demain !
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Classe 3°C – enseignante : Marie-Hélène Chautard – écrivain : Sylvain Renard
Le lit
Vendeuse : Bonjour, puis-je vous aider ?
A : OUI !
B : On recherche un lit
C : Un spacieux !
D : Un beau
E : Et confortable !
Vendeuse : Hm, je vois, je peux vous proposer ce model
D : Beaucoup trop petit.
Vendeuse : D’accord… alors celui-ci,
F : Trop laid.
G : LEA ! ARRETE DE SAUTER SUR LES LITS !
Vendeuse : Et que penser vous de ce nouveau lit ?
H : Laissez-nous l’essayer.
I : AIE ! C’est quoi ce lit ?
J : Il est dur comme de la pierre !
A : OH ! Et lui là-bas ?
Vendeuse : Oui, il est très bien ce lit, beau, grand et confortable !
C : Mais d’occasion…
K : Vous n’êtes jamais contente !
B : Oui, ça m’énerve j’ai envies de rentrer à la maison en plus
G : ET ! Où est passé Léa ?
Vendeuse : Je peux quand même vous proposer ce lit ?
A : Oui allez y …
Vendeuse : Il a un sommier parfait !
C : Et à combien il est ?
Vendeuse : 2 550€
D : 2 550 € ?!!!!
B : 2 550 € ?!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
E : 2 550 € ??????????????!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
A : QUOI ?!
F : Ce n’est pas dans notre budget ça !
I : Et puis, pour un lit tout de même…
G : Léa ! Mais où étais tu passer ?
J : Bon moi j’en ai marre je rentre à la maison !
H : Moi aussi.
K : pareil !
E : Oui, moi aussi j’en ai marre !
A : Temps pis, on dormira par terre.
Collège Debussy / Angers
Classe 3°C – enseignante : Marie-Hélène Chautard – écrivain : Sylvain Renard
L’anniversaire
PP - J’ai apporté une couverture.
P2 - Pose-la ici.
P3 - Mais pourquoi ?
PP -Pour manger dessus !
P4 - Et ne pas se salir.
P3 - Pas besoin !
P5 - On ne va pas se fâcher aujourd’hui !
P6 - On est là pour un anniversaire !
P7 - Pas pour se disputer !
P4 - C’est vrai.
P8 - Amusons-nous entre amis !
P6 - Entre copains !
P5 - Dix-huit ans, ça se fête…
P9 - C’est clair !
P10 - C’est pas tous les jours.
P3 - C’est mieux dans l’herbe.
P11 - C’est vrai.
P4 - C’est tout mouillé par terre.
P12 - On dirait que ça été inondé récemment…
P13 - Et puis la boue…
P4 - C’est vrai, c’est pas top.
P9 - Pff…
P14 - On gâche notre soirée pique-nique…
P11 - Moi, j’ai soif.
P6 - Il y a une bouteille d’eau dans le sac près du chêne.
P7 - On peut trouver une solution.
P15 - Non, pas de couverture, c’est tout.
P16 - J’ai une idée !
Tous – Quoi ?
P16 - On a qu’à faire deux groupes.
P14 - Le soleil commence à baisser…
P5 - Quand est-ce que je vais pouvoir manger mes tomates cerises ?
PP - Un sur ma couverture…
P3 - L’autre dans l’herbe.
P5 - Bah voilà !
P9 - Mangeons !
P10 - Dégustons nos sandwichs !
P14 - On a perdu beaucoup de temps…
P11 - Je suis d’accord.
P17 - Non ! En laissant mon sac au soleil, le beurre de mon sandwich a fondu.
PP - Arrêtez de râler !
P8 - C’est pénible d’entendre grogner !
P17 - Il y a une araignée sur la couverture !
P18 - C’est compliqué un pique-nique…
PP - Vous n’êtes jamais content.
P14 - On aurait du aller au restaurant.
Collège Debussy / Angers
Classe 3°C – enseignante : Marie-Hélène Chautard – écrivain : Sylvain Renard
Le magasin
- C’est quand qu’ils ouvrent ?
- ça fait 1 heure !
- C’est marqué 8H30
- Attends j’ai un pied de biche
- Moi aussi
- Moi une batte de baseball
- Sinon on prend des pierres et on casse les vitres !
- Bonne idée
- Allons-y !
- Nan va voir la direction
- Oui il a raison
- Tient on voit des vendeurs entrain d’attendre
- Oui il faut essayer de communiquer !
- Oui je veux m’acheter ma playstation 3 !
- Moi ma veste
- Moi mes chaussures !
- Il faut qu’ils ouvrent
- Tient on voit un vendeur qui arrive !
- Nan le pied de biche
- Cassons les fenêtres !
- Nan prend des pierres et cassons les vitrines
- Enfoncer la porte !
- Nan va voir le directeur !
- J’ai le pied de biche !
- Cassons la vitre !
- C’est les soldes !
- Nan attendons et allons voir la direction
- Il a raison !
- Tenez ça ouvre
- Pas de quoi en faire un drame
- Oui entrons !
Collège Debussy / Angers
Classe 3°C – enseignante : Marie-Hélène Chautard – écrivain : Sylvain Renard
Le match
Un père emmène son fils et ses amis (Antoine, Benoit et Thomas) à leur match de foot.
Le père : Le GPS ne marche plus.
Le fils : On va faire comment ?
Thomas : Le match est dans trente minutes.
Antoine : On peut demander à cet homme.
Ils s’arrêtent.
Le père : Monsieur, s’il vous plait.
L’homme : Oui, qu’y a-t-il ?
Le père : Savez vous où se trouve le stade de foot.
L’homme : Non, je ne sais pas.
Le père : Tant pis, merci quand même.
Ils repartent. Un peu plus loin ils croisent un couple et s’arrêtent.
Le père : S’il vous plait.
L’homme : Oui.
Le père : Savez vous où se trouve le stade de foot ?
L’homme : Oui, au bout de la route à droite.
La femme : Non, à gauche.
Un autre homme s’arrête.
L’autre homme : Non, tout droit, à droite puis à gauche.
Le père : Merci.
Benoit : Vite plus que dix minutes !
Le père se dépêche à démarrer et fonce dans la direction qu’on lui a indiquée.
Le fils : Allez, plus vite papa.
Le père : On est arrivés.
Thomas : Allez les gars prenez vos sacs.
L’entraineur est à l’entrée du stade.
L’entraineur : Où étiez-vous ? Allez vite vous changer.
Le père : Désolé pour le retard.
L’entraineur : Ce n’est pas grave.
Le père : Je viens les chercher à quelle heure ?
L’entraineur : A 18 heures ça sera bon.
Le père : Ok. Bon match les gars.
Le fils et ses coéquipiers : Merci.
Collège Debussy / Angers
Classe 3°C – enseignante : Marie-Hélène Chautard – écrivain : Sylvain Renard
La démarche de Eric Pessan
Ateliers d'écriture au collège Debussy à Angers et au collège Clément Janequin à Avrillé
Quatre interventions dans deux collèges, l’un à Angers, l’autre à Avrillé. Deux niveaux très différents (3 ème et
6ème), mais j’avais préparé le même atelier, en sachant très bien que les vitesses ne seraient pas les mêmes,
travailler en demi-groupe est un grand confort, cela permet de s’adapter, d’être proche des élèves. Par
expérience, je sais que dans une même classe, certains vont écrire très vite et d’autres vont être bloqués.
Pouvoir bénéficier d’une heure trente par demi-classe permet quasiment un soutien individuel pour les élèves
les plus en difficulté avec l’écriture d’invention.
Première intervention :
Prise de contact, dialogue avec les élèves, premier atelier sur la fiction et la réalité.
Je demande aux élèves d’écrire deux souvenirs, un vrai et un faux, avec - comme consigne supplémentaire - de ne
jamais révéler ce qui est vrai et ce qui est faux. Les deux textes doivent être plausibles. Cet atelier, rapide et ludique,
permet généralement de lever certains inhibitions : écrire un récit biographique pose problème à une partie des
élèves, inventer pose problème à d’autres.
Seconde et troisième interventions :
Les élèves doivent écrire la biographie d’un personnage imaginaire.
On part d’exemples puisés dans les dictionnaires. Les élèves ont toute liberté de rester réalistes ou d’aller vers le
fabuleux, la science-fiction, la mythologie, etc… La première séance est dédiée à l’écriture du texte, la seconde à la
réécriture et à l’échange des textes produits.
Même si les élèves bénéficient en parallèle d’un atelier de lecture avec les comédiens, je juge important qu’ils lisent
leurs textes durant l’atelier d’écriture, c’est à la fois une valorisation du travail accompli, un moyen pour moi de leur
faire des retours critiques et une préparation à l’atelier théâtre.
A l’issue de la troisième séance, les élèves disposent d’un texte achevé dont ils se serviront en atelier de lecture pour
la quatrième séance.
Quatrième intervention :
Jeux d'écriture et discussion sur le métier d'écrivain
Cette intervention étant décalée dans le temps par rapport aux trois premières, je préfère la consacrer à des jeux
d’écriture de type oulipo. Je garde aussi un peu de temps pour une discussion sur le métier d’écrivain. Au bout de
quatre séances, les élèves ont généralement des questions et une curiosité vis-à-vis de ce que peut être un écrivain.
Ils ont également peu de connaissances concrètes sur la chaîne économique du livre.
Biographie d’un personnage imaginaire
Poséidon voulait un royaume. Il alla donc voir Zeus pour obtenir un royaume. Mais Zeus lui dit qu’il ne pouvait pas lui
en donner un, qu’il faudrait qu’il participe au concours des royaumes. Parmi les participants, il y avait Héphaïstos et
Arès .Donc Poséidon accepta la proposition de Zeus.
Quelques jours plus tard, il participa au concours. Héphaïstos perdit à cause de sa laideur. Quant à Arès, il était trop
méchant donc le gagnant fut Poséidon. Zeus lui donna un magnifique royaume, l’océan Patrica.
Poséidon et sa femme vécurent heureux et eurent beaucoup de petits dieux et de petites déesses.
Biographie : la jeune fille qui lit dans les pensées des autres.
Cette femme extraordinaire s’appelle Barbara Luxueuse.
Elle est née le 20 mai 1732. Après sa naissance, sa mère est tombée malade et personne ne connaissait le nom de
sa maladie sauf Barbara, sa fille, qui avait un don celui de lire dans les pensées des autres.
Quelques années plus tard, Barbara a réussi à trouver les ingrédients pour soigner sa mère et elle lui a donné un
remède pour vivre éternellement.
Son père qui était voyageur traversait des villes et des pays pour trouver tous les ingrédients pour faire le remède.
Les scientifiques ne connaissaient pas le nom de ce remède.
Les gens de son village lui posaient sans cesse des questions, si bien que Barbara en avait assez et a fini par avouer
son secret. Elle a expliqué aux habitants de son village de quoi souffrait sa mère. Les gens ont décidé de lui demander
tous les ingrédients pour toutes les maladies.
En quelques années, elle avait sauvé de nombreuses vies. Un jour, elle s’est mariée et a eu une petite fille Lucie qui
avait le même pouvoir qu’elle.
Barbara adorait sa fille, prendre des bains tièdes moussants avec elle. Mais ce qu’elle aimait par-dessus tout, c’était
aider les gens dans le besoin.
Barbara avait un pays particulier où elle aimait aller : c’était l’Afrique.
Biographie d’un personnage imaginaire
Il s’appelait Alex, il a gravé son prénom dans l’histoire et on le surnomme encore l’adolescent qui avait survécu à
mille et une missions d’espionnage.
Alex est né en 1996, ce qui n’est pas très vieux. Né à Manchester, il adorait faire du théâtre et jouer au foot. Mais tout
ça se termina quand il souffla ses SIX bougies. Deux semaines plus tard son oncle mourut d’un accident de voiture
alors que ses parents étaient décédés d’un accident d’avion lorsqu’il avait 3 mois. IL vivait maintenant avec
Jacqueline sa tutrice légale.
A l’age de 11 ans, il fut recrutée dans une association d’espionnage, nommée MI22, et découvrit que son oncle était
espion, son père était espion et peut-être même que ses grand-père et arrière grand père étaient espions. Et
maintenant c’était à son tour de le devenir.
Il enchaînait les missions une par une sauvant des griffes du mal l’Angleterre et même parfois l’Europe ! A l’age de 15
ans il sauva la terre entière mais au prix de la mort de Jacqueline qui mourut car elle voulait l’accompagner lors de
son dernier périple. C’était une mission qui le confrontait à une organisation criminelle nommée « Arachné ».
Enfermée dans une cellule, Jacqueline trouva une fissure près de ses barreaux. Elle les arracha et s’échappa du
bâtiment pour voler une voiture. Malheureusement Arachné avait fait exprès de laisser la voiture ouverte. Il avait
capturé Alex et regardait avec lui par les caméras de surveillance Jaqueline monter dans la voiture. Le chef
d’Arachné avoua à Alex que Jacqueline était assise sur 1.5 tonnes d’explosifs et qu’il pouvait faire sauter la voiture
grâce à la télécommande qu’il tenait en main. Quand il appuya sur le bouton, la voiture se transforma en une centaine
de débris. A ce moment là, Alex pleura toutes les larmes de son corps. Jacqueline qui l’avait soigné de toutes ses
blessures, Jacqueline qui l’avait accompagné dans sa mission, Jacqueline qui devait retourner vivre avec ses parents
en Amérique. Jacqueline était morte à cause de lui et de sa famille maudite mais surtout à cause du MI22.
A partir de se jour, Alex jura de ne plus jamais faire de mission.
Collège Clément Janequin / Avrillé
Classe 6°F – enseignante : Myriam Chapier – écrivain : Eric Pessan
Biographie d’un personnage imaginaire
Je vais vous raconter l’histoire de Lucie. Une jeune femme brune aux yeux couleur noisette. Cette jeune femme était
heureuse avec sa petite famille : un enfant et un époux, Ulysse, formidable. Elle était vraiment extraordinaire car elle
avait un pouvoir ! Son pouvoir était de répondre à n’importe quelle question !
Depuis sa naissance, le 19 mars 1910, jusqu’à ses 18 ans, elle avait toujours été la première de sa classe, elle avait
même d’ailleurs sauté deux classes : celle de CP et de CE2. Son bac, elle l’avait obtenu facilement. Elle était vraiment
formidable !
A 33 ans, elle était devenue présidente de la république française. Elle avait occupé cette haute fonction pendant 10
ans.
A 43 ans, elle avait décidé d’arrêter pour partir à Londres. Arrivée dans cette ville magnifique, elle avait rencontré un
agent secret, Hélène, qui avait besoin de soutien dans ses recherches : Pourquoi la Reine d’Angleterre, avait-elle
vendu son royaume ? Lucie, que l’on surnommait Luciole, éclairait tout le monde. Elle s’était rendue dans le palais de
la reine et avait résolu toutes les questions à sa sortie. A 60 ans, elle écrit un livre sur sa vie. Puis, à 85 ans elle mourut
d’un cancer du cerveau. Son fils et son époux ont déménagé en Irlande.
Biographie d’un personnage imaginaire
Elle s’appelait Emily Dème. Elle est née le 6 avril 1963 à Caen et elle est décédée le 21 novembre 2010 à Bordeaux
dans un accident de voiture à l’âge de 47 ans. Deux mois après sa naissance, ses parents, très pauvres, décidèrent
de l’abandonner. Ils la déposèrent devant le commissariat de police car ils ne savaient pas où la laisser. La police
l’emmena dans une association pour les enfants abandonnés. La petite devait être placée à Nice en famille d’accueil.
Arrivés là-bas, 3 heures plus tard, tous les enfants avaient été adoptés sauf elle. Une semaine passa, et Emily fut
adoptée par un vieux couple. Les années passèrent et Emily était devenue une adolescente.
Ses beaux-parents moururent et elle vécut seul à 20 ans, Emily reçut leur héritage. Elle devint riche et décida de
s’acheter une grande villa, une limousine, des vêtements et tout ce qu’il pouvait y avoir de luxueux. Elle menait la vie
parfaite dont tout monde rêve.
Mais un soir, alors qu’elle s’apprêtait à aller se doucher, elle vit un fantôme dans la salle de bain. Elle cria de toutes
ses forces et toujours de plus en plus fort. Elle s’enfuit dans la cuisine, mais elle était coincée. Le fantôme était sa
belle-mère. Elle lui dit que ce qu’elle faisait n’était pas bien et qu’elle allait finir par devenir pauvre. Elle lui dit aussi
d’arrêter tout ça, sinon elle reviendrait pour l’emmener dans le monde des morts. Emily ne dormit pas de la nuit. Elle
passa deux semaines enfermée dans sa chambre et n’en sortait uniquement que pour manger et aller aux toilettes.
Quand les deux semaines furent passées, Emily décida de faire don de la moitié de son argent pour les enfants
défavorisées et avec le reste elle fit construire une entreprise de téléphones portables à qui elle donna son nom :
Dème.
Emily eut 3 enfants et mourut à Bordeaux lors de vacances familiales. Ses enfants décidèrent de lui faire un
enterrement inoubliable. Son décès passa aux infos à la télé, dans les journaux, à la radio. Sa fille aînée reprit la tête
de l’entreprise. Personne n’oublia Emily.
L’homme qui peut respirer dans l’espace
Daniel 1.80 mètre, 28 ans, est né le 1 janvier 1985.
Daniel est un héros mondial. Toutes les personnes qui partaient dans l’espace souvent ne revenaient jamais.
Un beau jour d’été, Daniel a reçu un appel du président des Etats-Unis. Il devait retrouver Neil Armstrong. Il est parti à
sa recherche à bord d’un petit avion (Alfa). Au bout d’un an, il le retrouva, mais il dit : « Newousston, nous avons un
problème ! ».
Neil Amstrong était mort. Daniel regarda,il y avait plein de fusées. Des astronautes étaient en train de fracasser les
vitres des fusées. Il y avait une fusée étrange, il alla voir et il y avait un savant fou, Doofenchmirte . Il s’engagea dans
un combat difficile et le tua.
Daniel revint sur terre, il ramena le corps de Neil Amstrong, et eut une super récompense.
Collège Clément Janequin / Avrillé
Classe 6°F – enseignante : Myriam Chapier – écrivain : Eric Pessan
Biographie de Frigiel le cerbère à trois têtes
Frigiel est né le 13 novembre 1700, il est immortel. Frigiel habite dans le magnifique palais d’Hadès, son maître. Frigiel
est le gardien des portes des Enfers. Il a tué François Hollande car François Hollande voulait tuer Hadès pour devenir
maître du monde et il a aussi tué Eric Pessan, célèbre écrivain en 2013 car il voulait voler le stylo qui écrivait à sa
place. Frigiel adore prendre des bains de lave brûlante mais Hadès le dispute car ça consomme beaucoup.
Frigiel a une belle vie ; tous les soirs Hadès lui donne une bonne grosse gamelle de viande de Minotaure et Hadéssia
lui fait des grosses papouilles. Frigiel est très heureux mais aussi très féroce envers les inconnus. Frigiel est tout doux
mais très lourd : il pèse 200kg, a de grosses dents fourchues en or. Il a aussi un bracelet en or blanc autour de la patte
droite. Il a les yeux rouges et de grandes oreilles qui peuvent entendre jusqu'à 1km. Frigiel est toujours vivant mais il
vit dans un endroit à l’autre bout de monde, tenu secret par son maître.
Biographie
L’homme qui parle le plus vite au monde est né en Italie en 1971.
Il est mort en 2021.Tout commence sur un plateau de radio où il était invité alors qu’il avait 35 ans. Et c’est ce jour là
précisément qu’on a découvert son talent. Son talent c’est de lire très vite et de parler tout le temps.
Tout petit il voulait être déjà animateur de radio. Il avait trop de mots dans sa tête, il fallait qu’il parle tout le temps.
Ses camarades en avaient assez. Mais son talent l’a rendu animateur de radio.
Biographie d’un personnage imaginaire
C’est l’histoire d’une jeune fille qui s’appelle Lila, elle est née en Californie et habite encore aujourd’hui un ranch.
A l’age de 11 ans, la petite fille avait découvert qu’elle pouvait parler aux animaux. Elle croyait qu’elle était devenue
folle mais elle n’était pas folle, c’était un don. Toute sa famille le possédait mais ses parents ne lui en avaient pas
parlé. Or ce don se transmettait de génération en génération.
Mais son père ne le possédait pas car il n’était pas son vrai père car le sien était décédé dans un accident de voiture,
il y a bien longtemps, quand elle était encore bébé. Sa mère alors s’était ensuite trouvé un nouveau mari qui avait pris
soin de Lila.
Dix ans s’étaient écoulés. En 2011, Lila avait commencé à travailler dans un laboratoire. Elle avait alors vu que
beaucoup d’animaux étaient mal traités et qu’ils criaient à l’aide car des scientifiques faisaient des expériences sur
eux. Lila avait donc dénoncé ces mauvais traitements. Elle avait ensuite démissionné et n’avait plus remis les pieds
dans les laboratoires.
Maintenant en 2013, elle travaille dans le ranch avec sa famille. Elle s’occupe des animaux et leur lit des histoires.
L’homme le plus maniaque du monde
Jean-Claude Betancourt, l’homme le plus riche de France et le plus maniaque du monde est le fils de Liliane
Betancourt. Il a été trieur d’argent. Jean-Claude est l’homme le plus heureux du monde mais il veut toujours plus
d’euros sur son compte en banque sinon il devient fou de rage.
A 19 ans, il a ouvert son premier coffre-fort avec près de 35 milliards d’euros.
Cinq ans plus tard, il est devenu chef d’entreprise en Amérique. Dès qu’une chose ne se passait pas bien à son
bureau, il s’énervait. Chez lui, toute chose était réglée au millimètre près. Personne ne l’aimait mais lui s’aimait
bizarrement. Jean-Claude vivait dans son monde et les impôts c’était sa mère qui les payait. Dans sa chambre, quand
il était encore un adolescent, il avait des posters des gens les plus riches de la planète. Il passait beaucoup de temps
devant la télé à regarder l’émission « comment devenir riche ». Et un jour, il est devenu très riche.
Collège Clément Janequin / Avrillé
Classe 6°F – enseignante : Myriam Chapier – écrivain : Eric Pessan
Biographie d’un personnage imaginaire
Lorena Maoul est une jeune fille qui est née le 10 Février 2001. Elle est née à Dublin en Irlande mais elle est venue
vivre en France. Sa mamie habite encore à Dublin et elle lui manque beaucoup car cela fait près de 6 ans qu’elle ne
l’a pas revue.
Depuis qu’elle a 2 ans, elle a le pouvoir de savoir ce que les autres pensent d’elle. Grâce à ce don, elle a pu être
championne d’échecs trois ans de suite. Elle a aussi découvert que les arbres, les fleurs et les champignons pensent
et se parlent entre eux. C’est d’ailleurs depuis ce jour qu’elle ne mange plus de champignons.
Le soir après la journée, elle essaye d’apprendre le plus de choses possible.
En quelques années, elle est devenue très intelligente et cultivée. Quand les professeurs pensent à des contrôles, elle
les mémorise et les révise chez elle. Elle profite de son pouvoir et grâce à celui-ci, elle a toujours des 20/20.
Les sciences l’ont toujours passionnée et à l’âge de 12 ans, elle a obtenu son bac avec mention très bien. Alors elle a
voulu devenir scientifique mais elle n’a pas été acceptée car elle était trop jeune.
Sa mamie communique avec elle par la pensée et elle l’encourage pour qu’un jour elle devienne scientifique. Sa
mamie, sa mère et son père sont les seuls à connaître son don. Elle sait parler l’Anglais, l’Espagnol, le Chinois, le
Français et le Japonais.
Prochainement elle doit passer un concours pour rentrer dans une école de scientifique. Va-t-elle- réussir ?
Biographie d’un personnage imaginaire
Mon nom est Lucie Bernard ; je suis née un mercredi d’octobre 1967, à Londres. Ce jour-là, il pleuvait à torrent. J’ai
été mise au monde avec une particularité physique : quatre jambes. Mes amies me surnommaient « le mille pattes ».
Lorsque je suis rentré au collège, je ne pouvais pas suivre les cours d’EPS, j’étais dispensée à cause de ma
particularité physique. C’est à cette époque que les choses se sont compliquées pour moi. De nombreux élèves se
moquaient de mon handicap ; avec mes quatre jambes, je dérangeais, je n’étais pas comme les autres. Pour mes
parents, c’était également compliqué car ils devaient dépenser beaucoup d’argent à cause de mes jambes,
heureusement j’étais fille unique ! Mes pantalons étaient tous créés sur mesure et on devait m’acheter deux paires
de chaussures à la fois !
Plus tard, quand je suis allée au lycée, les moqueries ont cessé. Mais le quotidien était toujours aussi compliqué et
difficile. Il me fallait de plus en plus de temps pour me préparer le matin.
Un matin, j’ai raté mon bus. Alors je suis partie à pied, j’ai marché et au moment où je traversais une rue, une voiture
est arrivée, et m’a renversée. J’ai été grièvement blessée ; deux de mes quatre jambes avaient été salement touchées
et je me suis retrouvée paralysée. Alors un chirurgien extraordinaire m’a opérée…Et devinez quoi, on m’a enlevé
deux jambes. Aujourd’hui je suis comme tout le monde et j’ai repris les cours d’EPS !!!
Jeanfeu , un drôle d’enfant !
L’histoire commence à Paris le 25 avril 1990. Alors que Jeanfeu venait de naître depuis 10 minutes, il commença à
déclencher un incendie dans l’hôpital. Ses mains lançaient des boules de feu partout dans l’hôpital. Sa mère terrifiée
comprit qu’il avait un pouvoir. Elle demanda au docteur Amidal ce qu’il pourrait faire pour arrêtait ce pouvoir
maléfique, il lui répondit :
-Rien, Ma pauvre dame !
La mère prit son bébé, rentra chez elle puis elle pleura.
Jeanfeu grandit et devint de plus en plus dangereux en déclenchant des incendies dans la capitale. Il avait d’ailleurs
mis le feu à plusieurs bâtiments, notamment la Tour Eiffel. Alors, le maire de Paris, fit une réunion avec ses élus pour
trouver une solution. Après plusieurs heures de discussion, ils prirent une décision : Jeanfeu irait dans l’espace car il
était trop dangereux pour Paris. Sa mère était désespérée mais son fils était devenu trop dangereux.
Le jour était arrivé, il monta dans la fusée et tout le monde dit :
-Il est enfin parti !
-on sera en sécurité.
Sa mère triste partit avec lui car elle voulait pas laisser son fils dans l’espace tout seul. Puis la fusée décolla. Ils
entrèrent dans l’espace, ils atterrirent sur Mars.
Collège Clément Janequin / Avrillé
Classe 6°F – enseignante : Myriam Chapier – écrivain : Eric Pessan
Biographie d’un personnage imaginaire :
Hades
Il est né le jour de la mort des Titans, mais il ne meurt pas.
Il a une femme qui s’apelle Hadesia qui est la reine des Enfers et qui partage le trône avec lui. Evidemment il ne faut
pas oublier leur petit chiot nommé « DODO ».
Hadès adore prendre des bains de lave avec Dodo mais ce qu’il préfère c’est de faire souffrir les êtres
humains .Depuis dix ans il prépare un plan diabolique pour pouvoir régner sur le monde entier. .Et pour réussir son
plan, il utilise le ’’DESTRUCTOWORLD’’, c’est une machine qui peut faire exploser l’univers. Ensuite il réutilisera tous
les petits morceaux de roche pour reconstruire l’Empire à ses goûts.
Biographie d’un personnage imaginaire
Pierre Laroche a failli mourir le 25 avril 1987.
Un jour, une personne l’a agressé dans la rue, elle a essayé de le poignarder. Mais la lame du couteau a cassé sur la
peau de Pierre. L’agresseur est alors parti sur le champ. C’est ce jour là qu’il s’est aperçu qu’il avait la peau dure
comme la roche.
Dès le lendemain, il est parti passer des tests chez le dermatologue. Les résultats des tests ont montré que sa peau
était composée d’un alliage très dur. En rentrant chez lui, il a eu une idée : il deviendrait policier pour arrêter tous les
malfaiteurs, tous les gens violents… Il serait forcément un bon policier car il avait la peau dure comme la roche et les
balles ne lui faisaient pas peur.
Depuis 1988, il est policier et il est devenu le meilleur de tous.
Biographie
C’est l’histoire d’une jeune femme qui n’est pas tout à fait comme les autres. En effet c’est la première femme à
pouvoir lire l’heure sur son bras alors qu’elle n’a pas de montre. Elle s’appelle Maria, elle est née le 27 novembre 1993
à Lyon. Elle a profité de son don pour en faire son métier : elle est devenue la Superwomanswatch.
C’est une sorcière qui lui a transmis ce don au lieu de lui jeter un sort. Mais quelques temps plus tard la jeune fille a
croisé sur son chemin à nouveau la sorcière qui lui a jeté un sort : Maria se transformera en grenouille tous les
mercredis entre 16h et 18h et après elle retrouve son apparence normale.
Mais Maria ne fait pas que lire l’heure pour les gens, elle fait aussi du piano, évidemment elle évite de jouer entre 16h
et 18h. Quand elle joue, la jeune fille se sent légère, elle ne pense à rien. Elle nage dans le bonheur ! Quand ses
parents l’entendent jouer du Chopin, ils sont fiers de leur fille qui a 20 ans maintenant. Et qui a bien réussi sa vie pour
l’instant.
Biographie
C’est l’histoire d’une femme nommée « Passage », elle est née le 3 Août 2001 à Paris.
Passage est décédée en 2060, à l’âge de 59 ans.
Passage est un personnage important dans l’histoire, c’est la première personne au monde qui a réussi à traverser un
mur (enfin c’est la deuxième, après les fantômes bien sûr !! ).
Dans les années 2000, elle a commis un exploit !! Cette information est passée à la une des journaux !! Cet exploit a
été réalisé lorsque que Passage était une jeune fille, une collégienne.
Elle marchait tranquillement dans le plus long couloir du collège quand tout à coup, elle a heurté le mur, Passage était
étonnée car elle n’avait pas eu mal ; elle a ouvert les yeux et s’est rendue compte qu’elle était dans la salle de
mathématiques, juste à côté du couloir. Elle s’est dit que ce n’était pas possible. Et pourtant c’était vrai !! Elle pouvait
traverser les murs. Depuis ce jour quand il n’y avait personne avec elle, elle s’amusait à franchir les murs. A 18 ans
elle est devenue célèbre grâce à son pouvoir. A 20 ans elle est devenue détective privée pendant 10 ans !
A 30 ans, elle en avait assez d’espionné les gens elle se lance dans une autre voie, le commerce. Elle a ouvert un
magasin de déguisements. Un jour, un charmant jeune homme entra dans la boutique, Passage lui proposa un
déguisement de Roméo. Depuis ce jour elle ne quitta plus son Roméo !!
Collège Clément Janequin / Avrillé
Classe 6°F – enseignante : Myriam Chapier – écrivain : Eric Pessan
Biographie d’un personnage imaginaire
C’était le 18 juin 1950, un bébé garçon naquit dans une modeste ferme. Il était tout petit à sa naissance. Sa mère qui
était sage femme savait qu’il resterait assez petit. Cela serait donc, pas très facile, pour lui dans l’avenir.
Il grandit tranquillement et quand il alla à l’école six ans plus tard, en rentrant au CP, les enfants commencèrent à se
moquer de sa petite taille. Cela le blessa beaucoup, alors il se renferma sur lui-même et ne parlait plus. Sa mère le
soutint durant tous ces moments difficiles à vivre. Un jour, elle demanda un rendez-vous à l’institutrice pour lui parler.
Une semaine plus tard, au cours de l’entretien, l’institutrice demanda à l’enfant : que rêves-tu de faire dans la vie plus
tard ?
- Je veux partir dans un pays, autre que la France pour soigner les enfants malades. Comme ça, moins de personnes
se moqueront de moi !!!
- C’est une belle idée, tu as raison, trop d’enfants souffrent sur cette planète !!!
Le petit garçon grandit et bien des années plus tard, il partit en Afrique plus précisément au Congo. Il devint un
célèbre médecin ; il fit des miracles malgré sa petite taille. Il était loin le temps où tout le monde se moquait de lui, à
présent il était aimé comme un Dieu.
L’enfant qui peut voler
Il était une fois un homme qui pouvait voler, il s’appelait Gérard Devolaye.
Dès qu’il est né, il s’est envolé à 2 mètres ; deux mois plus tard, il volait à 5 mètres, à 6 mois il atteignait 8 mètres, etc.
Son maximum était un vol à 350 mètres de haut.
Quand il a eu 13 ans, il voulait aller dans l’espace en volant. Ses parents n’étaient évidemment pas d’accord ; car
c’était trop dangereux, trop risqué, il pourrait manquer d’oxygène… Mais Gérard insista et finit par les convaincre.
Ses parents allaient le suivre en fusée.
Quelques mois plus tard, il prépara ses valises, il était impatient de partir… Enfin le jour J arriva et à 9 h il était dans la
voiture en direction de la plateforme de lancement. A leur arrivée, les assistants et les assistantes les accueillirent et
se hâtèrent d’équiper Gérard pour son vol dans l’espace. Quant à ses parents, ils étaient impressionnés en montant
dans la fusée.
Le compte à rebours commença : 10, 9, 8, 7, 6, 5, 4, 3, 2, 1 top départ. Un grand « Brourrr » résonna dans les airs. Et
voilà ils étaient tous les trois dans l’espace, les parents dans la fusée et Gérard volait à une hauteur vertigineuse ; il
se dit : « Je suis enfin dans mon monde, et je ne l’oublierai jamais ce voyage. »
Biographie d’un personnage imaginaire
Je vais vous raconter l’histoire de Lucie. Une jeune femme brune aux yeux couleur noisette. Cette jeune femme était
heureuse avec sa petite famille : un enfant et un époux, Ulysse, formidable. Elle était vraiment extraordinaire car elle
avait un pouvoir ! Son pouvoir était de répondre à n’importe quelle question !
Depuis sa naissance, le 19 mars 1910, jusqu’à ses 18 ans, elle avait toujours été la première de sa classe, elle avait
même d’ailleurs sauté deux classes : celle de CP et de CE2. Son bac, elle l’avait obtenu facilement. Elle était vraiment
formidable !
A 33 ans, elle était devenue présidente de la république française. Elle avait occupé cette haute fonction pendant 10
ans.
A 43 ans, elle avait décidé d’arrêter pour partir à Londres. Arrivé dans cette ville magnifique, elle avait rencontré un
agent secret, Hélène, qui avait besoin de soutien dans ses recherches : Pourquoi la Reine d’Angleterre, avait-elle
vendu son royaume ? Lucie, que l’on surnommait Luciole, éclairait tout le monde. Elle s’était rendue dans le palais de
la reine et avait résolu toutes les questions à sa sortie. A 60 ans, elle écrit un livre sur sa vie. Puis, à 85 ans elle mourut
d’un cancer du cerveau. Son fils et son épaux ont déménagé en Irlande.
Collège Clément Janequin / Avrillé
Classe 6°F – enseignante : Myriam Chapier – écrivain : Eric Pessan
Bibliographie d’un personnage imaginaire
C’était le 18 juin 1950, un bébé garçon naquit dans une modeste ferme. Il était tout petit à sa naissance. Sa mère qui
était sage femme savait qu’il resterait assez petit.
Cela serait donc, pas très facile, pour lui dans l’avenir.
Il grandit tranquillement et quand il alla à l’école six ans plus tard, en rentrant au CP, les enfants commençèrent à se
moquer de sa petite taille. Cela le blessa beaucoup, alors il se renferma sur lui-même et ne parlait plus. Sa mère le
soutint durant tous ces moments difficiles à vivre.
Un jour, au cours de l’entretien, l’institutrice demanda à l’enfant :
Que rêves-tu de faire dans la vie plus tard ?
« Je veux partir dans un pays, autre que la France pour soigner les enfants malades. Comme ça, moins de personnes
se moqueront de moi !!!
_ C’est une belle idée, tu as raison, trop d’enfants souffrent sur cette planète !!! »
Le petit garçon grandit et bien des années plus tard, il partit en Afrique plus précisément au Congo. Il devint un
célèbre médecin ; il fit des miracles malgré sa petite taille. Il était loin le temps où tout le monde se moquait de lui, à
présent il était aimé comme un Dieu.
Collège Clément Janequin / Avrillé
Classe 6°F – enseignante : Myriam Chapier – écrivain : Eric Pessan
Biographie
Delphine After 23 ans, habite à Londres et à la rechercher d'un emploi.
Un matin de novembre elle regarde son journal et découvre une nouvelle sur un créateur de mode qui débute sa
carrière, sans trop y arriver.
En bas de l'article il y a le numéro de téléphone du jeune homme qui cherche de l'aide pour se faire connaître.
Delphine l'appelle tout de suite sans perdre un instant. Ils se donnent rendez-vous à 15H près du London eye.
Le jeune homme porte les même vêtements que sur la photo du journal, c'est comme sa que Delphine a put le
reconnaître. Elle lui pose des questions, comme son père le fait, il est journaliste. Delphine a eut tout les
renseignements qu'elle attendait. De retour chez elle, elle commence son article.
Quelques jours plus tard il est terminé. Delphine est contente d'elle, elle décide avec fierté d'aller le montrer
à un journal pour qu'il puisse être publier. Elle commence par le journal «sun», mais le directeur refuse car elle n'a
aucune expérience ?
Delphine continue ses recherches et demande a «she». Mr Baueur, le directeur accepte de publier l'article.
Delphine est heureuse et remercie Mr Baueur de lui laisser sa chance pour qu'elle puisse peut-être commencer sa
carrière de journaliste de mode.
Delphine a réussi à aider le jeune créateur, maintenant il est connu et il est dans le bon chemin pour continuer ainsi.
Biographie
Béatrice Levron née le 8 mai 1988. Elle a les cheveux châtain clair, les yeux marron. Elle vit à Londres. Elle est
photographe de stars. Ce qui lui à donné envie d'être photographe c'est d'être proche des stars surtout de ses idoles,
découvrir leur vie. Béatrice a fait des photos chez elle, puis les a mise sur son blog où elle a été repérée. C'est
comme ça qu'elle a réaliser son rêve et est devenue photographe de stars. Elle s'inscrit sur un site de recrutement
pour des shootings.
Quelques mois plus tard, Monsieur Malik l'appelle pour un entretien, elle lui montre son book, Zayn est impressionné
et lui demande de le prendre en photo pour voir ce qu'elle est capable de faire. Trois jours plus tard il la rappelle pour
lui donner rendez vous dans un restaurant à 20heures, Béatrice se prépare met une robe rouge, des escarpins noir,
des boucles d’oreilles, un collier et se maquille il est maintenant 19h24, ce qui lui laisse le temps de rajouter ses
dernières photos dans son book. Béatrice monte dans sa voiture et rejoint Zayn, arrivée au restaurant Zayn était déjà
là, ils discutent apprennent à faire connaissance puis Zayn lui annonce qu'ils vont aller à los Angeles pour faire un
shooting avec Bruno Mars, Béatrice super contente le prend dans ses bras et lui fait un énorme bisous, ils finissent
de manger puis chacun rentre chez soi. Béatrice est réveillée à 11h26 par l’appel de Zayn, ils parlent de leur soirée,
discutent et Zayn lui dit qu’il faut qu’elle prépare ses affaires pour partir demain voir Bruno Mars pendant un mois.
Béatrice se précipite pour préparer ses affaires, elle prévient sa meilleur amie Emma et passe sa journée avec elle a
faire les boutiques. Elles rentre chez Béatrice mangent une pizza et regarde un film et vont se coucher pour être en
forme !
Emma accompagne Béatrice et Zayn à l’aéroport.
Arrivés à los Angeles ils se dirigent dans un grand hôtel, ils s’installent, discutent.On est maintenant jeudi, ils se
dirigent vers une grande salle ou ils vont rejoindre Bruno Mars. Béatrice et Bruno se présente, elle prépare sont
matériel pendant que Bruno ce fait maquiller et coiffer, une fois fini Bruno vient s’installer Béatrice lui dit comment se
mettre changer de position de vêtement, Zayn observe Béatrice, il est très content de sont travail Bruno aussi est
ravie. Le shooting se fini Béatrice reverras Bruno dans une semaine le temps de retoucher les photos. Béatrice et
Zayn en profite pour aller se promener et découvrir los Angeles.Deux mois plus tard, Béatrice et Zayn sont ensemble
et vont aménager dans une maison a los Angeles ils travail tout le temps ensemble, ils enchaîne les shooting et sont
connues dans beaucoup de pays, ils rencontre de très grandes stars. Une long carrière les attends.
Collège Debussy / Angers
Classe 3°B – enseignante : Cécile Gabriel-Vienot – écrivain : Eric Pessan
Biographie
Mai Lan Nguyen est née le 22 février 1973 en Corée du Nord. A l’âge de cinq ans, ses parents opposants au
régime, furent assassinés. Son père était journaliste, et avait publié un livre peu de temps après la naissance de sa
fille. Son livre dévoilait des informations que le peuple coréen ne devait pas savoir.
Un jour, alors que Mai Lan était dans le salon en train d’apprendre à jouer aux échecs avec son père ; elle
était si passionnée par ces petites figurines noires et blanches. Elle aimait passée du temps en compagnie de son
père. Malgré son jeune âge, elle n’était pas intéressée par les poupées et les princesses comme les autres petites
filles de son âge. Elle, elle préférait s’occuper de choses concrètes.
Malheureusement, un évènement tragique vint briser ce havre de paix que ses parents avaient réussi à construire
dans ce pays où la liberté était proscrite. Trois hommes rentrèrent dans la maison. Ce fut le chaos. Des balles
partaient dans tous les sens, Mai Lan s’agrippa à son père. Mais ce dernier lui dit d’aller se cacher. Mai Lan obéit à
contrecœur et laissa ses parents face à leur destin. Elle partit se réfugier dans la cave. Ce fut l’une de leur voisine qui
la retrouva recroquevillée dans un coin. C’est ainsi que ces hommes, des mercenaires sans cœur ni foi qui ont fait de
cette enfant une orpheline innocente et inconsciente de la société qui l’entoure.
La police clôtura l’affaire sans
même interroger Mai Lan. Cette dernière fut confiée à un orphelinat catholique. Toujours traumatisée par la mort de
ses parents, elle n’osait plus parlée. Une des religieuses de cet orphelinat s’en rendit compte, elle s’appelait Marie, et
prit tout de suite Mai Lan sous son aile. Mai Lan quant à elle, s’aperçut de l’attention que lui portait cette dame ;
même si elle ne doutait pas de la bienveillance et de l’affection de cette religieuse, néanmoins elle se méfiait.
Parfois le soir, Marie allait voir Mai Lan pour lui raconter des histoires qui venaient de pays lointains. La
plupart du temps ces légendes parlaient d’un prince qui venait sauver sa princesse. Plus Mai Lan grandissait plus
elle se demandait si elle aussi un homme viendrait la sauver de cette vie qui lui était imposée.
Les jours passaient et Mai Lan restait silencieuse et passait son temps à observer les personnes qui
l’entourait. Les enfants qui jouaient et qui se battaient pour récupérer leur ballon. Mais un fait régulier retenait
particulièrement son attention. Chaque semaine des adultes venaient en couple, le plus souvent, les observer. Mai
Lan avait sept ans. Ces adultes étaient différents de ceux qu’elle avait l’habitude de voir. Ces adultes-là parlaient une
langue étrangère qu’elle ne connaissait pas. Parfois la directrice, elle-même, les accompagnait, elle avait le sourire
aux lèvres et parlait avec entrain. Et certains orphelins partaient. Et Mai Lan ne les revus plus jamais.
Puis un jour ce fut son tour.
Un couple originaire de l’Occident, de France plus exactement. Pour Mai Lan c’était le bout du monde. Elle dût quitter
Marie, qui était devenue une sorte de seconde mère au fil des années. En revanche quitter ce pays ne lui faisait rien.
En effet, pour elle, c’était la Corée du Nord qui était responsable de la mort de ses parents, et, malgré son jeune âge,
Mai Lan était déterminée à retrouver ceux qui l’avaient fait orpheline.
Après avoir fait ses adieux à Marie, lui promettant de revenir, elle se rendit dans le bureau de la directrice,
avec les deux adultes. La directrice, euphorique, fit signée des tonnes de papiers. Une heure plus tard, après que Mai
Lan ait regroupé ses quelques affaires, en n’oubliant pas de prendre la seule photo de ses parents qu’elle possédait,
elle quitta Marie qui était en larmes, et l’orphelinat dans lequel elle avait passait quelques années de sa vie.
Ils prirent un taxi pour se rendre à l’aéroport international de Sunan. Une fois dans l’avion, les deux adultes
se présentèrent dans un coréen approximatif. Mai Lan fut d’abord étonnée puis, elle tendit l’oreille afin de
comprendre la raison pour laquelle elle était là avec deux inconnus qui venaient d’un pays lointains. Ils lui dirent
qu’elle allait être bien maintenant, qu’ils étaient sa deuxième famille et qu’elle allait aller à l’école et apprendre le
français. Mai Lan avait peur, oui elle avait peur, d’une part parce qu’elle avait quitté Marie, la seule personne qui avait
réussi à la faire parler depuis la mort de ses parents, et d’autre part car, elle ne se sentait pas en sécurité avec ces
deux inconnus. Pourtant, la femme ne cessait de lui sourire. Elle avait de long cheveux bruns rassembler avec un
élastique, elle paraissait jeune malgré un ou deux cheveux blancs qui parsemait sa longue tignasse. L’homme, lui,
avait les yeux tirés, sûrement dût à la fatigue, mais on pouvait quand même voir ses yeux d’un bleu éclatant. Mai Lan
s’était endormie durant le vol. Elle se réveilla en sursaut pendant l’atterrissage. Elle avait encore rêvé du massacre
de ses parents, deux ans auparavant. L’appartement dans lequel elle allait vivre se trouvait dans un beau quartier de
Paris, Mai Lan eu le loisir de découvrir la majorité du patrimoine français durant son enfance. Elle avait beau passé et
repassé devant la Tour Eiffel elle ne cessait de s’émerveiller de ce bijou architectural.
Les années passèrent et Mai Lan s’habitua à sa nouvelle vie, prenant le fait d’avoir quitté son pays natale
comme une chance. Elle était très douée à l’école, c’est donc sans étonnement qu’elle fit apprendre à ses parents
adoptifs qu’elle voulait passer le concours externe d’entrée à l’ENA. Ses parents adoptifs la soutinrent dans
l’entreprise de ces études.
Elle devint alors élève de la promotion Averroès (1998-2000). Fraîchement diplômée, elle s’engagea alors
dans la politique. Farouchement opposée au racisme et à toutes sortes de discriminations, elle créa une association
pour les victimes de discriminations raciales. Pendant deux ans Mai Lan travailla à l’O.N.U en tant que membre du
Conseil économique et sociale.
Puis lors des élections présidentielles de 2007 elle devint la première femme politique d’origine asiatique au
sein du gouvernement français. Mai Lan ne cessait de repenser à son enfance, un jour elle décida de retourner en
Corée du Sud afin de revoir l’orphelinat dans lequel elle avait passé deux ans de sa vie. Elle revit Marie à l’orphelinat,
et lui raconta tout ce qu’elle a vécu pendant ces nombreuses années sans la voir.
A son retour en France, après en avoir parlé avec sa famille adoptive, Mai Lan prit la décision d’écrire un
livre relatant toutes les péripéties de sa vie ; son enfance en Corée du Nord, son adoption, ses études en France, son
mariage, son combat contre la discrimination, son retour en Corée du Sud… son livre eu un franc succès.
C’est ainsi que cette petite sud-coréenne réussi à percer dans le monde de la politique et qu’elle devint la
première femme politique d’origine asiatique membre du gouvernement français.
Biographie
Mes parents m’ont appelé Michael, j’ai hérité du nom de famille de mon père qui est Youssi. Je suis sénégalais et je
suis avocat au bareau de Lyon. Je suis marié avec Miranda, depuis maintenant quatre ans. Nous avons un fils, je suis
donc papa.
Derrière mes apparences d’homme fort, sûr de lui et courageux… je cache un lourd passé.
Je suis né au mois de septembre, je n’ai jamais su le jour exact. J’ai vécu pendant de nombreuses années dans la
ville de Dakar, la capitale du Sénégal. Je suis subvenu à mes propres besoins, sans autres choix et autres solutions.
Je vivais dans un bidonville avec comme seul moyen de survie : voler de la nourriture chez les autres habitants et
dans les rares épiceries. Je devais maintenir mes cinq frères en vie.
Je ne savais pas lire, ni écrire ni même compter, mais mon souhait était de pouvoir quitter mon pays d’origine. J’avais
entendu parler de la France, le pays des droits de l’Homme et du citoyen. Malgré mon handicap social, je voulais
réussir ce challenge, j’étais prêt à tout faire pour y aller et pour pouvoir laisser derrière moi ce quotidien qui
m’oppressait de jour en jour.
A l’âge de dix-sept ans, je suis parti avec quelques affaires et de la nourriture, laissant derrière moi mes frères et la
ville où je suis né.
J’ai traversé la Mauritanie à pied, un pickup m’a fait traverser le Sahara, j’ai servi de moussaillon sur un paquebot sur
la mer méditerranée et j’ai remonté l’Espagne dans un poids-lourd qui transportait des troncs d’arbres.
Pendant mon long et fatiguant voyage, l’homme qui me conduisait à la frontière espagnole, compte aujourd’hui
beaucoup pour moi. Il m’a nourri pendant quelques jours, il m’a logé, il m’a appris les bases de la langue française et
il m’encourageait.
Mon arrivée en France a été un vrai soulagement, une forme de réussite, une victoire personnelle.
Cependant, je n’avais jamais vu un pays aussi riche, des personnes aussi désagréables, des critiques aussi injustes.
Je me suis fait juger par mon handicap, ma couleur de peau, mon accent sénégalais et mon manque de vocabulaire.
N’ayant pas d’argent, j’ai fait plusieurs nuits dans les rues de Collioure. Au bout d’un certain temps une association
m’a aidé à trouver un travail, avec l’argent que je récoltais, j’ai pu avoir un logement. Je pouvais enfin prendre des
cours de français.
Après un an d’apprentissage, j’ai pu aller à Paris, la capitale, là où tout est possible. Je me suis focalisé sur les
études de droit. Tout l’argent gagné, je l’envoyais au Sénégal. Je me qualifiais comme un lâche, j’avais laissé mes
cinq frères dans ce pays pauvre, je n’avais aucune idée de ce qu’ils faisaient, mais le principal est qu’ils survivaient.
Ça a été difficile, certes, mais je m’en suis sorti.
Collège Debussy / Angers
Classe 3°B – enseignante : Cécile Gabriel-Vienot – écrivain : Eric Pessan
Dora Jackson
Dora Jackson est née le 18 Juin 1989 à New York et morte le 8 Octobre 2012, à l'âge de 23 ans dans sa villa à Los
Angeles. Elle est surtout connue pour avoir marquer l'histoire de la télé-réalité et pour son physique entièrement
modifié par la chirurgie esthétique ainsi que pour sa poitrine très volumineuse.
Son enfance
Dora a eu une enfance très difficile, elle a été abandonnée dans une poubelle publique de New York, par ses parents,
alors qu'elle était seulement âgée de 4 ans. Dora a passé une grande partie de son enfance à l'orphelinat.
Carrière
Dora rencontre Babouche Saurin, un homme d'affaire millionnaire, pour la première fois en 2009 dans une boite de
nuit. Elle l'épouse un mois plus tard, le 23 Mars 2009, à l'âge de 19 ans. Elle essaye de passer des castings pour
participer à des émissions de télé-réalité, pour réaliser son rêve, mais tous les producteurs la refusent à cause de
son physique qu'ils jugent «plat» et pas assez «pulpeux». Elle décide alors de faire de la chirurgie esthétique en
demandant au célèbre chirurgien Bob Léponge de lui faire de injections de botox dans ses lèvres et ainsi que des
énormes implants mammaires. Dora peut finalement participer à sa première télé-réalité: Secret Story, qui a
beaucoup de succès auprès des jeunes. Très vite, elle devient célèbre partout dans le monde pour son physique
«plastifié».
Vie privée
 Elle s'est faite arrêtée pour possession de cocaïne le 22 Mars 2012 à Miami.
 Dora s'est séparée de Babouche le 3 Septembre 2012
Sa mort
Le matin du 8 Octobre 2012, Dora Jackson est retrouvée morte dans sa villa de Los Angeles, étouffée dans son
sommeil. En effet, elle ne pouvait plus respirer à cause de sa poitrine siliconée et trop volumineuse. Tous les excandidats de Secret Story ainsi que de nombreux fans étaient présents à son enterrement. Sa mort est très ironique
puisqu'elle est morte comme son idole, Lolo Ferrari.
Biographie
Vagania Kadoiz, plus connu sous le nom de Spartan 117, est un soldat humain qui a été génétiquement modifié à l'âge
de 10 ans pour aider la race humaine face à l'invasion massive du peuple Covenant, une race extraterrestre très
développée. Héros du jeu halo, Spartan 117 vit en 2557 où l'humanité est en pleine expansion et vient de créer le
voyage spatial .Grâce à ça ,l'humanité va découvrir de nouvelles planètes sur lesquels ils vont s'y installer.
Malheureusement, ils vont découvrir beaucoup plus fort qu'eux, les Covenants. Les deux camps vont se livrer une
guerre sans merci pendant plus de 7 ans. Spartan 117 est le dernier de la classe des Spartan , la classe des élites
humains. Toute l'histoire , il ne vivra que de guerre et de ravage car quand il ne combattra pas il sera cryogénisé pour
rester en vie longtemps et réveillé lorsque l'on aura besoin de lui. Il est totalement contrôlé et ne peut dire ce qu'il
pense, il va juste faire ce qu'on lui demande de faire .
Collège Debussy / Angers
Classe 3°B – enseignante : Cécile Gabriel-Vienot – écrivain : Eric Pessan
Biographie
Mylène habite dans le centre de Paris, a 17 ans elle est sur le point de réaliser son rêve. Devenir une
danseuse étoile reconnue.
Mylène a commencer la dans dès l'age de 4 ans, elle est passé par plusieurs styles, le moderne, le contemporain, le
hip-hop mais c'est finalement dans la danse classique qu'elle s'est lancée. Son but , atteindre le haut niveau, faire
partie d'un grand ballet.
Pour atteindre ce but elle a rejoint une des plus célèbres écoles de danse de Paris.
Elle avait trois heures de cours généraux soit maths, français, histoire-géo et cinq heures de danse par jour.
Les entrainements étaient difficiles, intenses et épuisant. A la fin de chaque trimestre une visite médicale était
organisée Mylène comme toute autres danseuse devait y passer. Son tour arriva, le médecin la mesura, lui prit sa
tension, et la pesa.
Il constata une énorme perte de poids depuis le début de l'année, elle était passer de 57 kg à 46 kg. Elle avait perdu
10kg en deux mois.
Le médecin lui demanda les raisons de cette perte de poids, elle lui confia que les temps de poses étaient trop court,
et qu'elle préférait s'entrainer que manger.
Le médecin fut surpris par ses paroles, il lui dit conseilla de manger car si elle continuait dans cette direction elle
finirait en sous poids et deviendrait trop faible pour continuer la danse, son rêve serait donc brisé.
Ce qu'avait dit le médecin lui fit un électrochoc. Une fois le rendez-vous terminer, Mylène s'empressa de rejoindre sa
chambre, elle fouilla dans ses tiroirs pour trouver de la nourriture. C'est finalement un paquet de chips, un paquet de
bonbon et une bouteille de soda qu'elle choisit, elle les dévora en cinq minutes. Une fois qu'elle eu finis elle ce plaça
devant son miroir en sous vêtements elle regardait son corps avec dégout pendant une dizaines de minutes. Elle se
dégoutait elle même d'avoir manger toute cette nourriture, elle culpabilisait, elle se détestait. Son seul moyens de
déculpabiliser était la danse elle enfila son justaucorps et couru jusqu'à la salle de danse, a peine arriver elle alluma
la musique. Elle fit quelques échauffements, puis et ce mit a danser jusqu'à ne plus sentir ses pieds, ne plus tenir
debout, ne plus avoir de souffle. Elle s'écroulât. Elle était a présent immobile sur le parquet de la salle de danse. Élise
sa camarade de chambre qui rentrait tout juste de son dernier cour vit que Mylène n'était toujours pas revenue,
inquiète elle décida d'aller la chercher.
Elle ouvrit la porte de la salle et la vit allongé sur le sol, inconsciente. Élise eu le réflexe d'appeler les pompiers
directement. Mylène fut ensuite emmener a l'hôpital elle était nourrit par perfusion. Le médecin interdit Mylène de
reprendre la danse elle était bien trop faible. Le diagnostic était clair c'était le début d'un combat contre l'anorexie.
Biographie
Elle s'appelle Jasmine, elle vient d'une banlieue Parisienne. Elle est née le 9 mai 1962 et est décédée en 2007.
Petite, elle n'aurait jamais imaginé sortir de sa cité, vivre la vie qu'elle a vécu. A sept ans, elle passait ses après-midi
à jouer en bas des immeubles avec sa bande de copines et son meilleur ami, Sofiane. Elle s'occupait très souvent de
ses cinq petits frères car sa mère était débordée. Avec ses douze enfants à gérer et son appartement de 20m², seule,
sa mère désespère en voyant que certains de ses enfants déjà majeurs n'ont encore rien fait de leur vie.
Un jour, alors que Jasmine attendait son petit frère à la sortie de l'école, un homme costard-cravate au
volant de sa limousine avait ralenti devant elle. Bizarrement, c'est elle qu'il semblait fixer. Pensant qu'ils n'étaient pas
du même monde, elle n'y accorda pas plus d'importance. La limousine les rattrapa et l'homme leur proposa gentiment
de les ramener chez eux. Arrivé à la cité, avant que Jasmine n'ait eu le temps de refermer la porte, il lui tendit une
carte qui changea sa vie. La carte affichait pour slogan : « mannequin de demain », en dessous était écrit qu'il
recherchait une jeune mannequin ayant une dizaine d'années au teint mat pour les plus luxueuses marques de Paris.
Elle rit et mit la carte dans la poche de son jean en l'oubliant bien vite. Sauf que ce geste inconscient changea pour
toujours le paysage de sa cité.
Sa mère avait découvert la carte en vidant les poches de son jean pour le mettre à laver. Elle n'avait vu que deux
choses écrites sur la carte : une autre vie avec un salaire impensable et le numéro de l'agence qu'elle s'empressa
d’appeler. Sans demander l'avis de sa fille, du jour au lendemain elle fit les valises et signa le contrat.
2 ans plus tard... Jasmine était devenue la petite fille la plus connue de France. Elle était mignonne, elle
posait en couverture de tous les magasines, son nom était prononcé par tous les médias, elle enchaînait les plateaux
télé et les interviews, au point même que les marques comme DIOR , CHANEL, D&G se battaient pour l'avoir. Elle
vivait donc une vie à deux cents à l'heure, toutes les petites filles de son âge l’enviaient, elle était devenue « LE
MODELE ». Tout le monde connaissait cette bouille d'ange, ce visage marqué aux traits parfaits.
Sofiane, son meilleur ami l'admirait maintenant à travers son écran de télévision. Alors que Jasmine, elle, l'avait déjà
oublié. Elle prit goût aux paillettes et à l'argent et grandit dans un monde de stars Hollywoodiennes. Les plaisirs
qu'une fillette de son âge devrait connaître lui étaient clairement interdits, plus de glaces au chocolat, plus de jeux où
l'on crie et rit, adieu les loups perchés et bonjour les footings endurés...il fallait maintenant entretenir cette triste
beauté. Jamais plus elle n'entendit le nom de sa petite cité.
Aujourd'hui nous sommes un samedi, Jasmine a 21 ans et elle est appelée pour poser et faire un don au près
d'une association caritative qui soutient les enfants des quartiers défavorisés. Elle se fout de la cause pour laquelle
elle posera aujourd'hui, ce n'est qu'une cause parmi des millions après tout !. Elle sait juste qu'elle fera bonne figure
au yeux de son précieux public et qu'elle touchera une grosse somme.
Elle monte donc dans sa limousine et suit son manager. Arrivée sur la place, elle descend de la limousine...un noeud
profond se mêle dans sa gorge. 13 ans qu'elle avait effacé les pavés de sa mémoire, 13 ans qu'elle n'avait entendu ni
de rires ni de pleurs venant du coeur, 13 ans qu'elle n'avait pas senti l'odeur de l'essence mélangée au kebab, un
goût de nostalgie très puissant l'a parcourue. Elle eu le sentiment d'être passée à côté de la vie durant ces treize
années et que finalement elle ne possédait plus d'âme, seulement un corps. Un corps parfait qui l'avait conduit à
perdre son âme. Le succès l'avait brisée.
Nous sommes le 3 mars 2007. Sofiane traîne au bar de la cité, assis au comptoir comme tous les lundis il mise
sur des paris sportifs. Sauf que ce lundi là, il apprendra la mort de sa meilleure amie d'enfance...
Collège Debussy / Angers
Classe 3°B – enseignante : Cécile Gabriel-Vienot – écrivain : Eric Pessan
La démarche de Albane Gellé
Atelier d’écritures poétiques au collège de l'Evre de Montrevault et collège Jean Zay de
Montreuil-Juigné
Première séance
Je propose de faire une petite récolte de mots, d’expressions, de phrases. Sans réfléchir et sans chercher à
construire du sens. Dans les livres tout d’abord (livres de poésie contemporaine que j’emmène) il s’agit de noter des
mots, groupes de mots, très brefs extraits. Je propose aussi de lire à voix haute un poème de son choix, et j’en lis
également, histoire de faire sonner aux oreilles différentes voix. Dehors, en regardant par la fenêtre ensuite. Chacun
note ce qu’il voit, ce qu’il perçoit, ce qu’il entend, petits détails ou grands éléments.
Puis, je lis des extraits de quelques livres, et invite à écrire en adoptant la forme utilisée dans le poème (liste de
« J’aime », récit d’enfance commençant par « Petite »). Puis, je propose de faire l’inventaire de ce qui se trouve
« autour de moi », puis de faire une liste de courses.
Enfin, je demande de noter des mots ou expressions : liés aux cinq sens, un jour de la semaine, un nom de lieu, le nom
d’un animal, celui d’un arbre…
A la fin de la séance, chaque enfant dispose de toutes sortes de notes, débuts de textes, inventaires, mots et
citations. C’est en quelque sorte du matériau qui servira à écrire lors de la deuxième séance.
Deuxième séance
C’est la séance d’ « essayages de formes ». Après avoir proposé de lire à voix haute quelques poèmes à choisir, pour
partager des coups de cœur, et puis pour faire sonner les écritures à l’oreille, ma proposition d’écriture est la
suivante : pour commencer, écrire un poème entre 8 et 10 vers, sans rimes, en piochant dans toutes les notes de la
séance précédente, avec le moins d’ajouts possible mais arrangements dans le mélange des mots. Ensuite, je
demande de choisir un poème d’un livre, qui va servir en quelque sorte de « squelette » : ré-écrire en partant des
mots du poème qui vient d’être écrit, un autre poème, qui aura le même nombre de lignes que le poème du livre, et le
même nombre de mots par ligne. Puis 2ème choix avec poème différent. Il ne s’agit surtout pas de résumer, ni de
paraphaser, ni de chercher à dire la même chose d’un poème à l’autre, mas bien plutôt de faire l’expérience de
comment la forme va provoquer l’arrivée d’un contenu différent… Chacun a donc essayé trois formes. Lectures à
voix hautes.
Troisième séance
à Montreuil-Juigné, séance perturbée par erreur de collège + absence groupe d’élèves + oubli de leurs poèmes par
les élèves : Proposition de faire une nouvelle « récolte » de mots, de phrases… de façon très dirigée : 3 mots par livre
dans 10 livres différents / un mot pour chacun de nos 5 sens / noms de lieux / noms propres / mots liés au temps et à
l’espace / un mot par élève faisant une liste commune à tous. Écriture d’un poème de 7 vers, sans rimes, à partir de
tous ces mots.
à Montrevault, choix d’un poème (le plus « réussi ») écrit lors de la séance précédente, proposition d’écrire son
« envers » ou »contraire », de façon complètement subjective. Puis, avec mots piochés dans les livres, réécrire son
poème en l’augmentant de ces mots, placés librement. Puis, enfin, à partir de tous les poèmes écrits, choisir mots
(garder, enlever, transformer) et réécrire nouveau poème sans plus de contraintes.
Quatrième séance
Nouvelles lectures de poèmes. Et proposition d’écritures à partir de textes que je lis : Quelqu’un quelque part, de
Henri Michaux, par exemple.
Dans mon jardin
Sous mon cerisier en fleur,
J'admirais le paysage,
Je contemplais le reflet du soleil sur cette herbe verte,
Une jacinthe à côté de moi,
Emergeait du sol boueux,
On aurait cru entendre le broutement des vaches,
Et ces nuages en forme de baleines gorgées d'eau,
Ressemblent à du coton blanc.
Un jour, ils ont fait partie de ma vie.
Un, jours, ils naissent.
Un jour, elle met des rayures,
Un jour, il fait un baby-foot,
Un jour, je regrette,
Un jour, elle plante des tomates,
Un jour, elle va à l'infirmerie,
Un jour, j'envoie tout balader,
Un jour, il change de caleçon,
Un jour, il déchire tout,
Un jour elle grimpe dans l'arbre,
Un jour, elle me perd,
Un jour, elle aime les cookies,
Un jour, il me manque,
Un jour, elle efface le tableau,
Un jour, j'arrive pas à dormir,
Un jour, c'est ma Meilleure Amie,
Un jour, il nous a tous déçus,
Un jour, elle ne sait pas faire de crêpes,
Un jour, elle regrette tout,
Un jour, je crise dans le métro,
Un jour, ils meurent.
Je rêve
Le samedi matin je rêve
sans aucune trêve
Je rêve partout
et de tout.
Dans ma cabane au fond du jardin
je rêve d'être marin.
Sans vie
Le petit garçon attend dans la rue
Il s'imagine une avenue
Où tout le monde aurait de l'argent et de l'or
et il n'y aurait pas de mort
Mais au lieu de ça, il y a des corps meurtris
qui sont sans vie.
Collège de l'Evre / Montrevault
Classe 4°B – enseignante : Sonia Schubert – écrivain : Albane Gellé
Prose
Personne est unique,
vu que tout le monde est unique.
Nous
Moi et toi on est deux.
Mais la vie sans toi
pour moi c'est des mots
donc je prends un bain d'eau
je suis con mon dieu,
mais je ne suis pas ceux qui n'ont pas de cœur.
•
Le soleil n'est toujours pas levé,
Et dans un coin d'herbe,
Des myriades de lucioles volettent,
Au coin d'une rue,
Un homme,
Vêtu d'une chemise bleu turquoise,
Ses yeux tournés dans ma direction
Me dévisage.
•
La lune est levée,
A l'orée d'un bois,
Une luciole se balade dans les airs,
Et dans une ruelle,
Une femme,
Habillée d'une robe rose,
Dos à moi
Est ébahie devant les vitrines d'un magasin.
•
Une après-midi, sous un soleil de plomb
En me promenant, je me suis perdu,
Tout à coup j'entends des rires,
Je me tourne,
Ma vue portait sur des champs,
Des champs de lys et de pâquerettes.
Partir
Au crépuscule, je suis tournée vers l'océan.
Assise à regarder,
le temps passer.
Le vent, comme accompagnement.
Petite, je regardais les vagues venir.
Maintenant, je regarde les bateaux partir.
Chuchoter, se retourner.
Et d'un pas ferme,
dans sa nouvelle vie,
partir.
Collège de l'Evre / Montrevault
Classe 4°B – enseignante : Sonia Schubert – écrivain : Albane Gellé
À sens unique.
C'est nul,
la vie
n'a qu'un seul sens.
Un jour sur deux.
Un jour, elle se lève.
Un jour, elle pleure.
Un jour, elle rit.
Un jour, elle pose son sac contre le sol dur.
Un jour, elle cligne des yeux.
Un jour, elle parle.
Un jour, elle ferme ses yeux.
Un jour, elle se tait.
Un jour, elle s’endort dans ses rêves les plus profonds.
•
Il faut toujours tenir ses promesses et parole
Tenir sourire devant colère
J'aime l'odeur des fleurs dans les champs
J'aime entendre le son de la rivière qui coule
•
Dansant infusettement,
Dans le crépuscule fané,
Les arbres emplumés laissant échapper
Des brouettes de pâquerettes
Et des plumes métamorphosées,
Parfois le soleil est dans la lune,
Sentiment d'amertume,
Couleurs arc-en-ciel éphémères,
Jusqu'où serions-nous allés,
si la Terre n'avait pas été ronde,
jamais je n'irai dans ce monde.
•
Un jour elle sourit
Un jour elle hausse les yeux
Un jour elle aime tout
Un jour elle aime rien
Un jour elle chante
Un jour elle pleure
Un jour elle a 10 ans
Un jour elle a 20 ans
Un jour elle a pas de nom
Un jour elle en a un
Un jour on ne la connaît plus
Collège de l'Evre / Montrevault
Classe 4°B – enseignante : Sonia Schubert – écrivain : Albane Gellé
Toi, soi, le temps pour toi
Un, deux, trois, je suis là.
Zut, pour toi, plus de joie !
Mai, juin, c'est la fin, y'a plus rien...
Me dit pas que t'as plus le temps de vivre au vent.
La vie
Sur la colline, sous mon grand chêne
J'écrivais,
J'écrivais des poèmes
Des poèmes sur la vie
Sur l'amour
Sur le printemps
Et les fleurs qui s'ouvrent
Autant que les cœurs
Je(u)
Trop de cris pour toi
Trop de jours, de nuits sans toi
Six, sept mots, ses yeux en pleurs
Tant de gens trop fous y ont cru
Moi j'arrête, la solitude me va bien au fond
Mais zut, il était fou de toi
•
L' innocente goutte d'eau,
s'allonge sur l'herbe
« De rien, surtout ! »
Elle n'aime pas les personnes heureuses
•
Noires comme le charbon
Des ailes tombent
Lourdes comme l'avion desquelles elle viennent
A une vitesse qui m'effraie
Ce rapprochement à la terre
Me coupe le souffle Je me perds dans mes pensées
La neige de décembre
Je la sens contre ma peau
Mais peu à peu,
Mon âme me revient
Où sont parties toutes les fleurs ?
Cueillies par les femmes en pleurs.
Moi...
Petite, je croyais qu'en fermant les yeux et si je ne voyais personne, alors personne ne me voyait, j'étais
invisible.
Collège de l'Evre / Montrevault
Classe 4°B – enseignante : Sonia Schubert – écrivain : Albane Gellé
Un jour
Un jour, il ne me voit pas
Un jour, il mange du chocolat
Un jour, il s'endort
Un jour, il n'est pas là
Un jour, il est sur le toit
Un jour, il s'ennuie
Un jour, il souffle
Un jour, il me regarde
•
J'aime écouter le bruit de la Seine
Entendre les ronflements apaisants du soleil au crépuscule
Aller n'importe où en fermant les yeux
Parce que je sais que le ciel me guidera
Je n'aime pas passer du rire aux larmes
A cause d'un amour perdu
Ni me retrouver mal à l'aise à l'étroit
Dans une vie entre deux bornes
•
Un jour
Son heure sonne
Il meurt à son tour
•
Un jour , il veut jouer avec ses copains
Et au autre il n'aura plus envie
Un jour , il est heureux d'aller au travail
Et un autre il voudra vite repartir
Un jour , il est content du beau temps
Et un autre il aimera la pluie
Un jour , il sourira
Et un autre il sera triste
Puis un jour il écrira
Et un autre il publiera
•
Un fermier avec sa brouette dans laquelle il y avait de la paille, le soleil rit dans le manteau de pâquerettes,
j' ai perdu la craie dans l'arbre j'entends l'orage dans la nuit je vois le ciel dans l'horizon
•
- Tu as quel âge ?
- J'ai 72 ans.
- C'est vieux.
- Oui c'est vieux.
- Oui.
- Alors tu mourras avant Mamie ?
- Oui.
- C'est bien.
Collège de l'Evre / Montrevault
Classe 4°B – enseignante : Sonia Schubert – écrivain : Albane Gellé
•
Là haut sur la montagne ,
Les graviers couleur charbon
L' herbe humide à mes pieds
Je suis à la recherche de mon amour perdu
Que je finis par retrouver dans une brouette
Mais lentement,
La vue de corps brûlants
Sous la chaleur, de leur amour éprouvant
M'apprend que je suis mort
Ce n'était qu'un rêve .....................
S'il sortent.
Parfois je les entends
Ils se bousculent à la porte
Décrochent leurs petits rires nerveux
S'ils sortent
Fondus en larme.
•
Ce matin, je me réveille
Le soleil ne s'est pas encore levé
Je prépare mon cartable,
Prends mon manteau et pars à l’école
En ouvrant la porte,
Je sens l'odeur étouffante de la fleur de lys
•
Un jour, il fait ses leçons de maths
Un jour, il joue au foot
Un jour, il mange des bonbons dans sa chambre
Un jour, il visite la bibliothèque de Montrevault
Un jour, il regarde par la fenêtre les oiseaux voler
Un jour, il s'endormira pour toujours
•
Un jour je quitterai le collège
Un jour j'irai au lycée
Et ce jour arrivera bientôt j'espère
Un jour je serai grand
Un jour on me prendra pour un homme
La pluie
Elle descend tranquillement le long du mur
Elle est seule vraiment
Elle regarde au loin
Car au bout du mur l'attend son triste sort
Elle n'aura finalement jamais connu d'autre vie
Que celle de goutte de pluie
Collège de l'Evre / Montrevault
Classe 4°B – enseignante : Sonia Schubert – écrivain : Albane Gellé
La ville
Dans la ville que j'aime
Un moineau voyageur se pose sur un chêne
Des gens passent sans bruit
Des miettes volent
Des chats chassent des serpents
Égarée du passé
Je repense au passé,
au bon vieux temps,
où l'on se fichait de notre apparence,
quand j'étais petite et différente.
•
Je me revois faire la princesse,
rire à tout bout de champs,
quand le soleil m'enrobait d'un costume joyeux.
•
Je souris.
Je m'envole, je pars, je m'évade.
Je m'assois, je suis seule sur la plage, à côté du palmier,
le sable prend mes mains, et s'égare.
•
Une partie de moi me reconnaît, l'autre pleure.
Le soleil se couche, la nuit n'existe pas, me disent les étoiles...
La solitude ne s'arrête jamais,
Il faudrait que j'achète un escargot.
Absence
J'ai perdu ton amour,
L'hiver me paraît noir.
Je commence à désespérer.
Mon sourire s'est transformé
En une expression horrifiée.
À la craie j'écrivais
Des poèmes, des chansons.
Avec mes larmes j’écris
Des lamentations.
Attentat
Du sel dans les pâtes
L'eau noire
Des gens morts.
Collège de l'Evre / Montrevault
Classe 4°B – enseignante : Sonia Schubert – écrivain : Albane Gellé
Toi...
J'aime tes rires
la façon dont tu tournes
Et que ton manteau vole...
J'ai perdu ton amour
Mais je continue d’espérer.
Dans une brouette,
Des lys, des pâquerettes, des roses, des tulipes...
Après le soleil, le crépuscule.
•
Marcher jusqu'au crépuscule
Accompagné d'une brouette en craie égarée
Transportant un manteau décoré de lys et de pâquerettes
Éclairé par un soleil perdu
Qui continue de rire d'amour
Tourné vers les étoiles de l’univers
•
Le rêve des étoiles de la vie
Perdu par une fleur rose
Qui sort
Des roseaux fument
Derrière un soleil rompu
Étourdi par les merveilles de l'univers
Je vis
Un chêne
Traîné par les grands voyageurs
Qui parsèment la terre
De perles, de pommes et de fraises
Pour fuir la mort
•
Un soir de crépuscule
où l'on voyait à peine le soleil
je continuais à marcher
tourner dans le vide pour réfléchir
à une question :
« Est-ce que j'aurai un petit frère ,
ou est-ce que je resterai tout seul pendant
ce printemps …? »
•
Si j'avais un petit frère :
je serais plus que gâté ,
Rien de plus pourrait me faire plaisir ,
Une seule chose me manque...
Un petit Frère !
•
« C'est une fois que les personnes sont mortes ,
que l'on apprend leur savoir vivre et à quel point ils nous manquent »
Collège de l'Evre / Montrevault
Classe 4°B – enseignante : Sonia Schubert – écrivain : Albane Gellé
Cent pour moi et toi
ma mère n'a que deux doigts
elle veut un roi
je lui envoie des fleurs
Mon coeur
Mon cœur sur le monde
La tristesse s'envole
Le bonheur est là
Ce qui fait chavirer mon cœur
Mais le bonheur est fini
Mon cœur s'est brisé.
Un jour...
un jour,je dis des phrases en l'air
un jour,je maîtrise ma tristesse
un jour,je rigole sans raison
un jour,j'organise mes pensées
un jour,je souffre de ma mauvaise humeur
un jour,je dis un mot
Un jour, je regarde les gens
La Mer des Vivants
Sur la mer des vivants
Il n'y a pas de cauchemar
La vie est la vague
La gaieté est le vent
Le ciel est un pamplemousse
Sur la mer des vivants
La lumière est là
La Vallée des esprits
« Dans la vallée des esprits
Il n'y a que des nounours
La gaieté est le vent
Les bombes ne sont pas là
Les cerisiers apportent le bonheur
Le sol est en marguerite
Dans la vallée des esprits
Les ombres n'existent pas »
Raconte Albert, ironique.
Collège de l'Evre / Montrevault
Classe 4°B – enseignante : Sonia Schubert – écrivain : Albane Gellé
•
1 jour , elle est de bonne humeur
1 jour , elle ne l'est pas .
1 jour , elle chante
1 jour , elle danse
1 jour , elle s'assoit sur une chaise ,
1 jour , elle reste debout a attendre
1 jour , elle fait le ménage
1 jour , les magasins
1 jour , elle lit
1 jour , elle regarde par la fenêtre .
•
Quelqu'un , elle a beaucoup de grains de beauté ,
Quelqu'un , elle aimerait visiter un pays étranger ,
Quelqu'un , il est drôle ,
Quelqu'un , il ne regarde jamais le ciel ,
Quelqu'un , voyager est son rêve ,
Quelqu'un , n'aime pas les légumes .
•
le matin est froid ,
l'idée est originale ,
les chemins se rencontrent
•
Demain, je me rendrai à la cascade.
Deux fois six font un escargot.
L'escargot prend sa lenteur en patience.
•
Quelqu'un a besoin des autres.
Quelqu'un chante tout en ignorant le talent.
Quelqu'un rit mais ne trouve pas les autres joyeux.
Quelqu'un aimait les problèmes.
Quelqu'un aimait le shopping.
Quelqu'un criait énormément.
Quelqu'un se blessait tout le temps.
Quelqu'un qui manque à quelqu'un.
•
Un jour il entre sur scène.
Un jour il se débat.
Un jour elle le rencontre en voyage.
Un jour elle reste coincée.
Un jour ils se rencontrent à nouveau.
Un jour ils se séparent.
Un jour il les oublie.
Un jour elle marche jusqu'en Amérique.
Un jour elle tombe en arrière.
Un jour ils se font oublier.
•
le soir est chaud ,
la pensée est banale ,
les routes se séparent
Collège Jean Zay / Montreuil-Juigné
Classe 4°B – enseignante : Cécile Gaboriau – écrivain : Albane Gellé
•
Un jour il craque son pouce droit
Un jour il s’ouvre le crâne
Un jour il arrache la poignée de la porte
Un jour elle tombe dans les pommes
Un jour il hurle en pleine nuit
Un jour elle enferme le chat dans le placard
Un jour il finit tout le dessert
Un jour il termine sa vie
•
La poésie est parfois mystérieuse
Le cochon du voisin se promène sur le chemin fragile de la vie
•
Quelqu'un, il raconte toujours des blagues
Quelqu'un, elle se montre toujours polie
Quelqu'un, il travaille tout le temps
Quelqu'un, il est très drôle
Quelqu'un, il a une longue barbe
Quelqu'un, il n'est plus de ce monde
Quelqu'un, elle est très surprenante
Quelqu'un, il passe ses semaines au lycée
•
Parfois, ils s'embêtent tout le temps
Quelqu'un les appelles les Zanimaux
Et ils sont tous d'un avis différent
•
Un jour, il pleut toute la journée.
Un jour, je me réveille en pleine nuit, et j'ai froid.
Un jour, la ville est vide.
Un jour, tout le monde m'énerve.
Un jour, on est jeudi.
Un jour, les gens vont faire leurs courses.
Un jour, je regarde des séries.
Un jour, j'ouvre mes volets.
Un jour, on éteint les lumières.
Un jour, on arrête de grandir.
Un jour, on apprend quelque chose qui nous rend triste.
Un jour, je ne sais pas quoi faire.
Un jour, nous sommes vieux.
•
Quelqu'un, elle a les oreilles pointues.
Quelqu'un, il n'aime pas tellement son métier.
Quelqu'un, elle travaille très tard.
Quelqu'un, il a les yeux tout ronds.
Quelqu'un, il n'a jamais de chance.
•
Le soleil et sa chaleur tuent le monde,
Les gens dans leur maison meurent doucement.
Seuls les coquelicots survivent.
•
Tout le temps, il s'amusent
Quelqu'un les appelle les Zumains
Il sont tous du même avis
Collège Jean Zay / Montreuil-Juigné
Classe 4°B – enseignante : Cécile Gaboriau – écrivain : Albane Gellé
•
Le soleil et sa gaieté remplissent le monde de joie,
Les gens dans les rues revivent enfin.
Seules les fleurs grillent doucement.
•
Quelqu'un, elle a peur des araignées,
Quelqu'un, il a des yeux magnifiques,
Quelqu'un, elle est jamais contente,
Quelqu'un, il m'a dit "2 euros 70 s'il vous plait ",
Quelqu'un, elle est spontanée,
Quelqu'un, on était tout le temps ensembles quand on était petits.
•
Un jour, elle me fait pleurer de rire,
Un jour, il me réveille en pleine nuit pour me dire qu'il a faim,
Un jour, elle s'achète un manteau a 150 euros,
Un jour, elle lui dit " je t'aime",
Un jour, il a eu une bonne idée,
Un jour, il s'est endormi devant la télé,
Un jour, on s'est perdues dans son quartier.
•
Parfois je me le demande,
Rire jusqu'à avoir mal au ventre,
Le gros manteau d'hiver.
•
Quelqu'un, il danse comme un cheval
Quelqu'un, il chante super bien
Quelqu'un, elle est blonde
Quelqu'un, il a une casquette New York
Quelqu'un, il est beau gosse
Quelqu'un, il joue au foot
Quelqu'un, elle est catholique
Quelqu'un, trop timide
Quelqu'un, il a un torticolis
Quelqu'un, mon faux papa
Quelqu'un, toujours là pour moi
Quelqu'un, il écrit des poésies
•
Quelqu’un, il a toujours quelque chose à dire
Quelqu’un, il fait souvent n’importe quoi
Quelqu’un, il a des yeux marron
Quelqu’un, il a mauvais caractère
Quelqu’un, elle a un bon fond
Quelqu’un, trouve toujours les mots justes pour nous réconforter
Quelqu’un, a toujours été la
Quelqu’un, restera dans mon cœur
Quelqu’un aimerait être puéricultrice
Collège Jean Zay / Montreuil-Juigné
Classe 4°B – enseignante : Cécile Gaboriau – écrivain : Albane Gellé
•
Quelqu'un n'était pas francais
Quelqu'un habitait dans la même ville que moi
Quelqu'un aimait cette ville- là
Quelqu'un enseigné dans un collège
Quelqu'un lit dans une bibliothèque
•
Un jour, mon frère passe toute l’après-midi devant l’ordi
Un jour, il pique mes écouteurs
Un jour, il fouille dans mon facebook
Un jour, il m’énerve
Un jour, je lui pique son argent
Un jour, il chante … mal
Un jour, je fouille dans son portable
Un jour, on regarde les Anges
Un jour, on part à Paris ensemble
Un jour, il pique mes stylos
Un jour, je lui rends son argent
•
Pour une vache, nous sommes des stars
Bien-sûr, nous on rit à ça
Avec les mains on touche toujours le fil qui les entoure
•
Un jour il part sans prévenir
Un jour il prend trop de rillettes
Un jour il se bat avec moi
Un jour je le bats au babyfoot
Un jour on rigole bien
•
La poésie peut-être ennuyante
Et on peut aussi en rire
Mais parfois on ne veut plus en entendre
•
Un jour,
Un jour, Papa reçoit un coup de téléphone,
Un jour, je la vois,
Un jour, on lui manque,
Un jour, elle s’en va.
Un jour, Noël se passe en famille,
Un jour, sans elle.
Un jour, Papa reçoit un nouveau message,
Un jour, une petite nouvelle dans la famille,
Un jour, elles repartent.
Un jour, 2013, j’envois un message,
Un jour, elles reviennent, il y avait lui aussi.
Un jour, qui reste à voir…
Collège Jean Zay / Montreuil-Juigné
Classe 4°B – enseignante : Cécile Gaboriau – écrivain : Albane Gellé
•
C’est un jeu dangereux,
Un jour tu t’en voudras,
L’homme n’a pas de mode d’emploi
•
Quelqu'un,il est toujours en retard.
Quelqu'un,il court comme un guépard.
Quelqu'un,il nous accueille tous les matins.
Quelqu'un,il surveille ses employés.
Quelqu'un,il donne le sourire aux gens.
•
Mon frère a une tête de cochon,
il fait la taille d'une mouche.
Et pourtant je rentre dans son manteau.
•
Ma soeur a une tête d'ange,
elle fait la taille d'une girafe.
Et donc je n'arrive pas à rentrer dans son t-shirt.
•
Quelqu'un, elle veut adopter
Quelqu'un, elle a les mêmes yeux que moi
Quelqu'un, elle est folle des chiens
Quelqu'un, elle aime les films d'horreur
Quelqu'un, il se plaint tout le temps
Quelqu'un, elle s'est fait agressée en bas de son immeuble
Quelqu'un, elle finit toujours ses phrases par "voilà quoi !"
Quelqu'un, il dit toujours qu'il est beau
Quelqu'un, elle mange une banane tous les soirs.
Un jour, il se casse une jambe au foot
Un jour, elle répète tout sans s'en rendre compte
Un jour, il ne veut rien comprendre
Un jour, il se fait plaisir
•
Un jour, il ne vient jamais
Un jour, elle me parle
Un jour, elle change
Un jour, j'y retourne
un jour, personne ne parle
Un jour, je lis
Un jour on se dit "au revoir"
Un jour, elle m'appelle
Un jour, je les supprime
Un jour, je les oublie
Collège Jean Zay / Montreuil-Juigné
Classe 4°B – enseignante : Cécile Gaboriau – écrivain : Albane Gellé
•
Dès le matin le soleil
Les cascades de lumière qui éblouis,
Les anges qui s'envolent de leurs ailes
Un jour, il achète une moto
Un jour, elle se retrouve avec 50 vernis.
Quelqu'un de réconfortante, quelqu'un souffre, quelqu'un est mystérieux, quelqu'un est d'une cruauté,
quelqu'un est retiré, quelqu'un n'est pas timide, quelqu'un est flou, quelqu'un est loin, quelqu'un a toujours
les mots, quelqu'un a un grand don, quelqu'un ne parle jamais ou presque.
•
Un jour, il ne vient jamais
Un jour, elle me parle
Un jour, elle change
Un jour, j'y retourne
un jour, personne ne parle
Un jour, je lis
Un jour on se dit "au revoir"
Un jour, elle m'appelle
Un jour, je les supprimes
Un jour, je les oublies
•
Dès le matin le soleil
Les cascades de lumière qui éblouit,
Les anges qui s'envolent de leurs ailes
•
quelqu'un ne s'endort qu'après avoir écouté la radio
quelqu'un plus tard veut un enfant avec des yeux bleus
quelqu'un a très très peur des araignées
quelqu'un ne sait jamais quoi dire
quelqu'un , on n'arrive jamais à savoir ce qu'il pense ni ce qu'il veut
quelqu'un a une nouvelle voiture
quelqu'un a la même veste que moi
quelqu'un a une montre qui ne marche jamais
quelqu'un ,il trouve toujours quelque chose pour m'embêter
quelqu'un, aime toujours rigoler même pour rien
•
un jour, elle me dit qu'elle comprend
un jour, elle se met a pleurer
un jour, des fois il m'énerve
un jour, il me parle et j'entends sans écouter
un jour, je lui dit de laisser tomber
un jour, je passe des heures à choisir mes vêtements
un jour, il est distant, le lendemain beaucoup moins
un jour, elle est méchante
un jour, je sais qu'elle plaisante
un jour, j'attends le bon moment...
Collège Jean Zay / Montreuil-Juigné
Classe 4°B – enseignante : Cécile Gaboriau – écrivain : Albane Gellé
•
on cherche tous quelque chose
on essaie de trouver le bonheur
il est presque là ....
•
Un jour, je regarde la rue
Un jour, j’écoute de la musique
Un jour,je sors dehors
Un jour,je pense à rien
Un jour, je prends le tramway
Un jour,je regarde la télé
Un jour,je fête Noël
Un jour, je vais acheter des habits
Un jour, j’écris un poème
•
Quelqu’un il veut être architecte
Quelqu’un il est à la retraite
Quelqu’un il est pas grand
Quelqu'un il est embêtant
Quelqu’un il est sympa
Quelqu’un je ne le vois pas souvent !
Quelqu’un il raconte toujours des blagues
•
Des Zanimaux rigolos
Sur un toboggan
Et meurt au bout de leur chemin
•
Quelqu'un est toujours là pour me soutenir et m'encourager
Quelqu'un que j'aime beaucoup
Quelqu'un qui me dit souvent : "je t'aime"
Quelqu'un avec qui on rigole bien
Quelqu'un avec qui je pleure toujours
Quelqu'un a perdu sa première dent
Quelqu'un loin de moi
Quelqu'un de bavard
Quelqu'un m'a fait gagner un concours
Quelqu'un de particulier
Quelqu'un de magnifique
Quelqu'un de violent avec moi
Collège Jean Zay / Montreuil-Juigné
Classe 4°B – enseignante : Cécile Gaboriau – écrivain : Albane Gellé
•
Un jour, il me dit je t'aime
Un jour, il me déteste
Un jour, elle me manque
Un jour, on se quitte
Un jour, on se retrouve
Un jour, il me tape
Un jour, il veut que je le pardonne
Un jour, il me lit une histoire
Un jour, je lui fais un bisous sur la joue
Un jour, ma famille s'agrandit
Un jour, mon frère a failli mourir...
Un jour, on ne veut plus se quitter
Un jour, nous sommes obligés de se dire au revoir
Un jour, je ris
Un jour, je pleure
Un jour, elle me dit "Promets-moi de revenir..."
Un jour, je ne reviendrais sans doute jamais....
Un jour, elle m'oubliera
Un jour, je ne n’oublierai pas!!
Un jour, je rencontre des personnes fantastiques...
•
Aujourd'hui, le toboggan est dans le jardin
Papa, tond l'herbe
Demain, je me rendrai à la cascade.
•
Un jour, je reviens du collège
Un jour, je reste chez moi
Un jour, je vois mes amies
Un jour, je ne les vois pas
Un jour, je souris
Un jour, je pleure
Un jour avec eux,
Un jour heureux
•
Quelqu’un, il a toujours quelque chose à dire
Quelqu’un, il fait souvent n’importe quoi
Quelqu’un, il a des yeux marron
Quelqu’un, il a mauvais caractère
Quelqu’un, elle a un bon fond
Quelqu’un, trouve toujours les mots justes pour nous réconforter
Quelqu’un, a toujours été là
Quelqu’un, restera dans mon cœur
Quelqu’un aimerait être puéricultrice
•
1 jour, une enfance
1 jour, on grandit
1 jour, je t’aime
1 jour, c’est fini
Collège Jean Zay / Montreuil-Juigné
Classe 4°B – enseignante : Cécile Gaboriau – écrivain : Albane Gellé
•
On ne vieillit jamais
On n’est jamais petit
Jamais, je ne te détesterai pour toujours
•
Encore cette enfant adorable
elle lui tient la main droite
il cueille un chardon multicolore
Parfois cette adulte déplorable
il lui tient le pied gauche
elle écrase une rose noire
•
Un ange tombé du ciel en a perdu ses ailes douces tel un nuage.
•
Quelqu'un ,il triche aux jeux
Quelqu'un, il passe une PUB de lunettes
Quelqu'un, il perd toujours au Poker
Quelqu'un, il dort pour l'éternité
Quelqu'un, il ne se souvient jamais de la veille
Quelqu'un, il dit tout et n'importe quoi
Quelqu'un, il travaille comme romancier
Quelqu'un, il ne m'a jamais connu
Quelqu'un, il a marché sur la lune
Quelqu'un, il écoute les battements de son coeur
•
Le serpent est zétonnant
Le rire devient un bruit à en mourir
Une cascade de mots pas rigolos
•
Dans un parc, des enfants glissent sur le toboggan
Pendant qu'une femme écrit une poésie sur un banc.
Sur ce poème, il est écrit « Je t'aime ».
•
Dans une usine, des adultes montent les escaliers
Pendant qu'une petite fille debout fait un dessin.
Sur ce dessin elle a écrit « Je te hais »
•
1 jour je l'adore quand elle m'achète des choses .
1 jour je la déteste quand elle me punit .
1 jour elle me prépare mes tartines dans la cuisine .
1 jour elle fait le ménage dans ma chambre .
1 jour elle tombe et se relève .
1 jour elle écrit mon prénom sur son cahier .
Collège Jean Zay / Montreuil-Juigné
Classe 4°B – enseignante : Cécile Gaboriau – écrivain : Albane Gellé
•
Quelqu'un prends le bus chaque matin .
Quelqu'un ne peut s'empêcher de pleurer.
Quelqu'un veut devenir pharmacienne .
Quelqu'un rêve d'être Américaine .
Quelqu'un n'arrête pas de rigoler et de parler .
Quelqu'un sort toujours en claquette .
•
Le soleil jaune dans le ciel
mais je mets mon manteau
et les quatre oiseaux chantent pour me rendre
heureuse !
•
Le nuage noir dans le ciel
mais je mets mon maillot de bain
et les quatre lions parlent pour me rendre
malheureuse !
Collège Jean Zay / Montreuil-Juigné
Classe 4°B – enseignante : Cécile Gaboriau – écrivain : Albane Gellé
La démarche de Ophélie Jaësan
Atelier d’écritures théâtrales au collège de l'Evre de Montrevault et au collège Jean Zay de
Montreuil-Juigné
Attention ! Flics !
Mathias, Jordan, Samia et Echo se sont rassemblés dans Faut pas l'écouter même si on est potes on sait tous ici
leur repaire.
qu'il débloque
MATHIAS : Mais t'es complètement cinglé
JORDAN, relevant la tête : C'est décidé
Pourquoi t'es allé le voir ce type
On arrête de dealer
JORDAN : Woh ! Tu me parles pas comme ça
Ça devient trop dangereux y a trop de flics partout je
Tu me donnes pas de leçon
suis sûr qu'il y en a qui s'amusent à se déguiser et à
Pour qui tu te prends
porter des joggings et des sweats capuche à se la
SAMIA : C'est bon les mecs calmez-vous
jouer jeunes juste pour nous appâter et nous on
Ils nous trouverons jamais ici de toute façon
tombe dans le panneau comme des bleus
C'est une bonne planque alors calmos
MATHIAS : C'est toi qui est tombé dans le panneau
ECHO : Mais oui les mecs calmez-vous donc
C'est toi le bleu
De toute façon tôt ou tard ici ou là
JORDAN : Peu importe on doit trouver un autre moyen
Ils nous trouveront
de se faire de la thune le deal pour moi c'est terminé
JORDAN : Ta gueule Echo embrouille pas la situation
et vous ferez bien de faire pareil
Tu vois pas dans quelle merde on s'est fourrés ?
Tout arrêter
SAMIA : Je vous ai dit de rester cool les mecs
ECHO : Très juste on doit trouver un autre moyen de se
Jordan, écoute
faire de la thune et il faut réfléchir sérieusement à la
C'est pas parce que t'as essayé de essayer de vendre
question parce qu'on a besoin de thune c'est urgent
de la drogue à un flic qu'il veut forcément te retrouver
SAMIA : Mais tu l'as déjà vu dans le quartier ce type
ECHO : Oui hier matin
MATHIAS : Remarque on s'est peut-être trompés
Il sortait d'une voiture de patrouille avec le gyrophare
C'était peut-être même pas un flic
et tout et même que ses copains ils étaient pas
Même s'il ressemblait à un flic – un flic
déguisés comme lui avec son blouson de cuir et son
En civil je veux dire avec son blouson en cuir
jeans ils portaient l'uniforme avec le badge et tout
JORDAN : Mais si c'était un flic t'as des oeillères ou quoi JORDAN : J'en reviens pas !
On se trimballe pas avec un flingue à la ceinture
Samia, il avait déjà vu ce type et il m'a pas prévenu
juste pour faire joli
ECHO : Exact
En plus j'avais jamais vu ce mec dans le quartier avant
Il avait déjà vu ce type et il t'a prévenu
j'aurais dû me méfier
SAMIA : Bon Dieu, Echo, de qui tu parles ?
ECHO : C'était un flic
ECHO : De Mathias
En plus je l'avais déjà vu dans le quartier avant
Jordan et Samia se tournent vers Mathias.
À traîner par ici par là
MATHIAS : Quoi pourquoi vous me regardez comme
JORDAN : Putain Echo la ramène pas
ça
On est déjà assez tendus comme ça
J'avais jamais vu ce type avant moi
Jordan se prend la tête entre les mains.
Si je l'avais vu je vous l'aurais dit
JORDAN : Ce que j'ai pu être con me faire avoir comme Je pouvais pas me douter que c'était un flic
un bleu
ECHO : C'est vrai
c'est pas comme si je connaissais pas les flics leur façon Il pouvait pas
de se la jouer sympas d'imiter les camés avec leurs yeux D'ailleurs ce matin-là il était même pas avec moi
de biche et moi qui m'avance vers lui tout sourire et lui SAMIA : Echo, tu vas nous rendre dingue
qui s'avance vers moi tout sourire et moi qui lui propose Ce type c'est un flic ou pas
du shit et lui qui me répond oui qu'il en voudrait combien Tu l'as vu sortir d'une voiture de police ou pas
ça coûte et tout ça et moi qui a soudain les jetons et qui ECHO : Je n'ai jamais vu de voiture de police
fait demi-tour
Je ne comprends même pas pourquoi on est là
Qui déguerpit comme un lapin
Terrés comme des rats
Comme si j'avais le feu aux fesses
MATHIAS : Ecrase t'es complètement à l'ouest
SAMIA (à Jordan) : Oh pitié arrête de te lamenter sur ton JORDAN : Ecrase définitivement
sort
On est là parce qu'on flippe parce que je vais peut(à Echo) : Comment ça tu l'avais déjà vu dans le être me faire chopper et toi tu racontes n'importe quoi
quartier ?
on arrive même pas à démêler le vrai du faux Mathias
MATHIAS : Cherche pas il te répondra pas son père a dû a raison on a dû te filer un coup sur la tête quand tu
lui taper sur la tête avec une poêle quand il était petit
étais petit un coup de poêle ou de casserole ou peut-
être un coup de balai
Samia, tu jettes un coup d'oeil dehors tu vérifies bien
ECHO : C'était un coup de balai
si y a personne et si y a personne on se tire
SAMIA : Ça y est ?
Samia sort un instant du repaire et revient.
Vous êtes calmés ?
SAMIA : Y a personne
Echo, je suis désolée, je savais pas pour le coup de ECHO : Y a toujours quelqu'un
balai
JORDAN : Ouais c'est ça
ECHO : C'était pas un coup de balai
Allez on se tire
JORDAN : Le revoilà qui déraille
L'un après l'autre, Echo fermant la marche, ils quittent
ECHO : C'était un coup de poêle sur le crâne là vous le repaire où ils s'étaient
voyez
cachés.
MATHIAS : On voit
Maintenant ferme-la qu'on puisse se concentrer
Collège Jean Zay / Montreuil-Juigné
Classe 4°A – enseignante : Emmanuelle Fegar – écrivain : Ophélie Jaësan
La Baffe
Tony, Messy, Suleman sortent du lycée, choqués, après
la baffe qu'a mise le prof
de maths à Messy. Echo les suit en traînant les pieds,
l'air ahuri.
TONY : Alors genre tu t'es pris une baffe
MESSY : Ouais c'est un vrai malade ce prof
SULEMAN : T'inquiète, Messy, tu vas voir ce qu'il va
prendre le gars quand il va sortir
ECHO : Comment ça
Quel prof
Qui va voir quoi à la sortie
SULEMAN : Rien laisse tomber
TONY : T'es pas au courant ?
ECHO : Au courant de quoi
MESSY : Le prof de maths m'a collé une baffe
ECHO, réfléchissant : D'accord tu t'es pris une baffe
Mais pourquoi tu t'es pris une baffe
SULEMAN : Oh faut tout lui expliquer à celui-là
Messy s'est pris une baffe parce qu'il a envoyé
balader le prof genre en l'insultant tu vois
TONY : Mais non guignol Messy l'a pas insulté
T'es qu'un mytho c'est le prof qu'a insulté Messy
MESSY : Eh les gars restez tranquilles
Je vais tout vous expliquer
SULEMAN et TONY : Alors vas-y magne-toi parce que ton
gars il va sortir du lycée d'un instant à l'autre et qu'on va
aller le chopper
SULEMAN, en ricanant : Il risque de lui manquer des
dents après ça
TONY, ricanant aussi : Ou il aura besoin d'une petite
intervention chirurgicale
MESSY : J'ai pas supporté une réflexion que m'a faite le
prof
Genre j'écrivais comme un cochon
Que même les cochons ils écrivaient pas aussi mal que
moi alors je l'ai regardé dans les yeux et je lui ai dit de la
fermer
SULEMAN : J'ai tout entendu et tu lui as dit
« Ferme ta gueule gros tas »
ECHO : « Ferme ta gueule gros tas »
C'est pas très sympa
Suleman sursaute.
SULEMAN : Eh les mecs ! Le prof sort du collège...
ECHO : Comment ça ?
Il est sorti par où ?
MESSY : Mais par la porte bouffon
SULEMAN : Par où veux-tu qu'il sorte crétin
TONY : Perdez-le pas de vue il se dirige vers sa bagnole
c'est l'Audi grise là-bas garée sur le parking
MESSY : Venez on va le coincer avant qu'il puisse rentrer
dedans
et lui filer une bonne raclée
SULEMAN : Si on s'y met à quatre il risque de pas
pouvoir se relever
ECHO : Si on s'y met à quatre ?
Parce que je dois faire quelque chose moi aussi ?
Ok je peux lui piquer son attaché-case mais je le
touche
pas je risquerais de me prendre une baffe comme
Messy
J'ai pas envie de me prendre une baffe moi
Soudain on entend une sirène retentir.
MESSY : Merde ! Faut se casser tout de suite
Y a les flics qui rappliquent
ECHO : Y a les flics qui rappliquent ?
Mais on a encore rien fait
Si quelqu'un les a prévenus c'est pas moi je le jure
TONY : Evidemment gros naze t'étais tout le temps
avec nous et
en plus t'as même pas de portable
MESSY : Planquons-nous derrière cette caisse
Là les flics ne pourront pas nous voir
ECHO : De quelle caisse tu parles ?
Il n'y a que des voitures dans le parking
Suleman tire violemment sur la manche d'Echo pour
qu'il se baisse.
SULEMAN : Tu vas nous faire repérer !
ECHO : Je comprends rien à votre histoire
« Ferme ta gueule gros tas » c'est pas très sympa
Messy qui se prend une baffe c'est encore moins
sympa
Et toi qui me tire par le bras c'est super violent
J'espère que t'as pas déchiré mon blouson
Si tu as déchiré mon blouson, Suleman, c'est toi qui va
te prendre une baffe
Silence. On n'entend plus la sirène de la voiture de
police.
TONY : C'est bon on peut se relever
Je crois que les flics se sont cassés
Bruit de moteur d'une voiture qui démarre.
SULEMAN : Putain le prof se barre !
MESSY : Pas grave on l'aura une prochaine fois
TONY : Sûr il perd rien pour attendre
SULEMAN, à Echo qui est en train d'épousseter d'une
main son blouson :
T'as voulu me coller une baffe toi
C'est un comble
ECHO : T'as tiré sur ma manche
T'as failli déchirer mon blouson
MESSY : Ton blouson est déjà déchiré
ECHO : C'est pas une raison
TONY : T'as qu'à te dire que c'est le prof de maths
qu'a déchiré ton blouson
ECHO : C'est le prof de maths qui a déchiré mon
blouson ?
MESSY : Il en est capable
Il m'a bien collé une baffe
ECHO : Il a déchiré mon blouson j'en reviens pas
Pourquoi il a fait ça je l'embête pas en cours moi
Demain on va le chopper et lui filer une bonne raclée
Si on s'y met à quatre il risque de pas pouvoir se relever
TONY et SULEMAN :
Enfin, Echo, ça fait plaisir de savoir que tu as compris le
problème
MESSY : Ce prof est un malade
ECHO : Dingue
J'en reviens toujours pas qu'il ait pu déchirer mon
blouson...
Tony, Messy, Suleman soupirent et s'en vont. Echo
les suit en traînant les pieds,
l'air toujours ahuri.
Collège Jean Zay / Montreuil-Juigné
Classe 4°A – enseignante : Emmanuelle Fegar – écrivain : Ophélie Jaësan
La Dispute
Julie et Marine, à la sortie du collège, 16h40.
JULIE : C'est bien fait pour toi
MARINE : De quoi tu parles
JULIE : Si tu t'es fait coller je veux dire
MARINE : Pourquoi tu dis ça
T'es pas supposée être mon amie me soutenir plutôt
que de me m'accabler de reproches
JULIE : Je ne te fais pas de reproches
Je dis simplement que tu n'aurais jamais dû insulter le
professeur comme tu l'as fait
MARINE : T'es pas une amie
Si t'étais une amie une vraie tu comprendrais
De toute manière je regrette rien
Ce prof c'est un con
C'était un con
Et ça restera toujours un con
JULIE : Tu aurais dû t'en douter quand même qu'il
s'énerverait
MARINE : Pourquoi ?
JULIE : Parce qu'envoyer des SMS en cours c'est interdit
MARINE : Oh lâche-moi avec tes j'aurais pas dû j'aurais
dû savoir
Si ses cours étaient intéressants j'enverrais pas de SMS
pendant qu'il parle
Mais ses cours sont nuls
T'es qu'une espèce d'intello, Julie
À me faire la morale
JULIE : C'est fou comme tu as changé en si peu de temps
MARINE : Ah ouais ? Moi j'ai changé ?
JULIE : Depuis que tu es amoureuse de ce Karim tu veux
tout
faire comme lui
Faire partie de sa bande
Tu te prends pour une racaille
Tu parles comme une racaille
MARINE : Jalouse !
T'es jalouse c'est tout
JULIE : Moi ? Jalouse de toi ?
Tu rigoles j'espère
Je préfère de loin ma vie à la tienne
T'as déjà des problèmes avec ton frère et ton père et
voilà
que tu te mets les profs du collège sur le dos
À mon avis tomber amoureuse de Karim est la pire
chose
qui pouvait t'arriver
MARINE : Parce que tu crois que ta vie de petite
bourge est mieux
que la mienne ?
Que parce que tes parents ont de l'argent ça te
permet
de me juger ?
JULIE : Je n'ai jamais pensé ça
Ça n'a rien à avoir avec l'argent ou avec mes parents
On est en train de parler de toi et de tes problèmes
Ce n'est pas moi qui ai été collée dix fois depuis le
début de
l'année
MARINE : Qu'est-ce que tu insinues
JULIE : Que tu es tombée amoureuse du mauvais
numéro
Que Karim ne peut que t'entraîner vers le bas
Si c'est ça que tu veux
Laisser tomber le collège
Me laisser tomber moi
Alors il ne faudra pas pleurer quand tu te retrouveras
dans
une poubelle
Après ces mots, Julie part en courant, laissant
Marine plantée devant l'entrée du
collège.
MARINE, rouge de honte et de colère :
C'est ça ma belle cours
Cours le plus vite possible
Et quand je te retrouverai
Tu verras ce que peux te faire une racaille comme moi
!
Collège Jean Zay / Montreuil-Juigné
Classe 4°A – enseignante : Emmanuelle Fegar – écrivain : Ophélie Jaësan
Le Refuge
Emma, Lara et Thémis sont dans un endroit qu'elles
appellent leur refuge. La
nuit tombe.
THÉMIS : À quoi tu penses, Lara ?
LARA : À mes parents
Je crois que je suis jalouse des gens qui s'entendent
bien avec eux
EMMA : Mais tu t'entends bien avec eux, non ?
LARA : C'est une blague ?
Mes parents je les comprends pas
Et ils me comprennent pas
À la maison chacun joue son rôle mais en vrai
On est comme des étrangers
THÉMIS : Si on s'entendait bien avec nos parents on
serait pas là à se les peler dans un endroit glacé où on
peut même pas craquer une allumette et allumer un feu
pour se réchauffer
EMMA : On les comprend pas c'est sûr mais nos parents
nous aiment quand même
Ils nous crient dessus mais c'est pas pour autant qu'ils
nous détestent
LARA : Sauf si ce sont de gros –
Hum
Enfin vous voyez quoi
EMMA : Non
Je vois pas
THÉMIS : Mais si tu vois
Toi aussi tes parents sont de gros –
Enfin on se comprend
Au moins on est pas seule dans le même cas
Quand on est plusieurs à se sentir comme ça
EMMA : C'est sûr
Même si on est toujours seule au bout du compte
THÉMIS : Au fait, Lara, pourquoi tu nous as demandé de
venir ce soir au refuge
LARA : Parce que justement je sors d'une grosse
embrouille avec mes parents et je voulais vous en parler
J'ai besoin de votre avis
Je me sens perdue je sais plus quoi penser
EMMA : T'es pas perdue t'es avec nous
C'est quoi l'embrouille ?
LARA : Mes parents ne veulent pas me laisser sortir
samedi soir je leur avais promis de rentrer à minuit et
d'emporter mon portable pour qu'ils puissent me joindre
à n'importe quel moment mais ils n'ont rien voulu
entendre ils ont dit que j'étais trop jeune que j'étais
une fille que c'était dangereux ils m'ont fait tout un
sermon ça a duré des heures enfin ça m'a semblé duré
des heures
À la fin je serrais les poings j'avais envie de pleurer
J'ai couru m'enfermer dans ma chambre j'ai ouvert la
fenêtre et j'ai sauté
Je me suis enfuie et c'est là que je vous ai appelées
Pour que vous me rejoigniez ici au refuge
EMMA : Tu as sauté par la fenêtre ?
THÉMIS : T'as bien fait
J'aurais fait la même chose à ta place
LARA : Le truc c'est qu'ils s'en sont aperçus
Ils ont appelé six fois sur mon portable
Six fois je n'ai pas répondu
Six messages ils m'ont laissés
Je ne les ai pas écoutés
EMMA : T'aurais dû les écouter
Tes messages je parle pas de tes parents
Ils doivent se dire que tu as fugué
Ils ont sûrement appelé la police les hôpitaux les
pompiers
LARA : Je n'ai pas besoin de ça
J'ai juste besoin d'un moment de calme
Ici, avec vous, dans ce refuge
THÉMIS : On est bien ici
Personne peut nous trouver
Si nos parents savaient où on était ils ne nous
laisseraient pas revenir
Parce qu'on est des filles parce que c'est dangereux
EMMA : C'est vrai qu'on est bien ici
Même si ça pue un peu
THÉMIS : On peut se retrouver là, toutes les trois, et
discuter
Ensemble on se sent plus fortes
Seule il n'y a personne pour nous consoler
EMMA : C'est vrai
Même si ensemble on a déjà du mal à se consoler et
que
quand on est seule on y voit parfois plus clair
Lara et Thémis dévisagent Emma, interloquées.
EMMA : Bah quoi ? Y a rien de mal à être honnête
LARA : De quel côté tu es, Emma ?
EMMA : De tous les côtés
C'est le seul moyen de ne pas se tromper
THÉMIS : Il se fait tard
Je vais devoir partir
Tu te sens mieux, Lara ?
Qu'est-ce que tu vas faire ?
LARA : Rentrez chez moi je suppose
Me prendre un savon
Devoir répondre à une foule de questions
THÉMIS : Tant que tu ne parles pas du refuge
LARA : Jamais je ne leur parlerai du refuge !
EMMA : Vaut mieux pas
C'est un chouette endroit malgré l'odeur
D'ailleurs je comprends mieux
Je viens de voir un rat mort au pied d'une poubelle
Collège Jean Zay / Montreuil-Juigné
Classe 4°A – enseignante : Emmanuelle Fegar – écrivain : Ophélie Jaësan
Le Départ
Niko et Lucie, dans un terrain vague, 17h45.
LUCIE : Qu'est-ce que tu as, Niko ?
C'est quoi ton but
Je ne comprends pas
NIKO : Y a pas de but
Y a rien à comprendre
Je me casse c'est tout
LUCIE : Attends
Tu t'en vas ?
Tu t'en vas maintenant mais pourquoi
NIKO : Allez laisse-moi
J'ai plus envie de te voir
LUCIE : Sympa
Et moi qui croyais bêtement que tu m'aimais
NIKO : Pff...
Qu'est-ce que tu peux être saoulante des fois
LUCIE : Et tu comptes aller où d'abord monsieur je-saistout
C'est celle que tu aimais
Et qui te saoule maintenant qui te le demande
NIKO : J'en sais rien
Loin
Le plus loin possible
LUCIE : Loin ?
Ça veut dire que tu ne sais même pas où tu veux aller
T'es un comique toi
NIKO : Oh laisse tomber et fiche-moi la paix
LUCIE : Mais enfin qu'est-ce que tu as aujourd'hui
Tu dis n'importe quoi
Tu n'arrêtes pas de m'engueuler
NIKO : J'ai rien
Rien du tout que je te dis
Enfin si y a un truc ma mère
C'est ma mère qui m'énerve
À cause de mon père qu'est en taule tu sais
J'en peux plus d'elle
Elle fait que me parler de lui
Elle dit que je lui ressemble
LUCIE : Écoute quoi qu'elle puisse dire ta mère
Tu ressembles pas à ton père
Je te connais moi
Je sais qui tu es et tu n'es pas comme lui
Quand même pourquoi tu ne m'en as pas parlé avant
Tu crois que je ne peux pas comprendre
NIKO : Je t'ai dit d'arrêter avec tes questions, Lucie
Tu me saoules
Lucie cache son visage derrière ses mains.
NIKO : Tu pleures ?
LUCIE : Oui je pleure bien sûr que je pleure
Depuis des mois je garde tout pour moi
Je supporte tes crises tes engueulades
Mais là je n'en peux plus je craque
Tu ne fais que parler de ton père
« Mon père est en prison et patati et papata... »
Alors que moi je n'en ai même pas de père
À ma naissance il est parti il ne voulait rien assumer
Ni ma mère ni moi et à présent
Ma mère est au chômage elle est bourrée de dettes
Elle ne peut même plus payer le gaz
Aujourd'hui là moi j'en ai marre que tu te plaignes
J'en ai marre de me faire engueuler
Par la seule personne qui importe dans ma vie
Et qui menace de partir de m'abandonner
Comme mon père l'a fait
Tu ne te rends pas compte, Niko
Tu ne te rends jamais compte de rien
Tu ne sais même pas à quel point je t'aime
NIKO : Bon d'accord arrête de pleurer c'est fini
Je suis désolé tu m'avais jamais rien dit pour ton père
Je suis désolé et d'habitude je suis jamais désolé pour
rien
Moi aussi je t'aime
Ce que je peux être con des fois
Tu me saoules pas en fait tu m'as jamais saoulé
Si tu veux la vérité je crois que j'ai besoin de toi
Viens on se casse
LUCIE : Mais pour aller où ?
NIKO : Je sais pas
LUCIE : Le plus loin possible ?
NIKO : Le plus loin possible
LUCIE : Et tu me jures que je ne te saoule pas ?
NIKO : Non
Tu me saoules pas
LUCIE : Et tu me jures que tu ne m'abandonneras pas
NIKO : Viens on va pas rester ici au milieu de nulle part
Et puis regarde le ciel
Je crois qu'il va pleuvoir
Collège Jean Zay / Montreuil-Juigné
Classe 4°A – enseignante : Emmanuelle Fegar – écrivain : Ophélie Jaësan
Le Vélo
En fin d'après-midi, Zlatan rejoint Bob au terrain vague.
BOB : Putain ça fait dix minutes que je t'attends
T'étais où ?
ZLATAN : Occupé
J'étais occupé
Je suis désolé
BOB : Ça répond pas à ma question
Tu me donnes rendez-vous je t'attends pendant dix
bonnes
minutes sous la pluie et tu me donnes même pas
d'explication
Pourquoi tu voulais me voir d'abord
Tu fais une tête bizarre on dirait que t'as vu un mort
ZLATAN : J'ai pas vu un mort j'ai trouvé un vélo
Comme il y avait personne je l'ai pris
Je l'ai enfourché je suis venu ici avec et je l'ai planqué
làbas
derrière la cabane
BOB : Celle qu'a les planches toutes de traviole ?
ZLATAN : Oui
29
BOB : Tu l'as pas trouvé ce vélo
Tu l'as volé
ZLATAN : Volé trouvé c'est pareil non ?
Quand on a un vélo et qu'on le laisse dans la rue on
l'attache avec un anti-vol sinon c'est une invitation à le
prendre et donc comme je passais par là je l'ai pris
Je l'ai pas volé puisqu'il n'était pas attaché
BOB : C'est un raisonnement qui se tient
Bon et tu me le montres ce vélo que t'as pas volé
ZLATAN : Attends je vais le chercher
BOB : Comme tu veux
Mais arrête de faire cette tête
On dirait vraiment que t'as vu un mort
ZLATAN : Arrête de m'emmerder avec ma tête
Et puisque t'as des jambes t'as qu'à venir avec moi
C'est gratuit c'est pas cher
BOB : Comme le vélo que t'as volé
Gratuit pas cher
Mais j'ai la flemme d'aller jusque là-bas et ton vélo il
m'intéresse pas
Ce qui m'intéresse c'est ta tête
Faudrait qu'on ait un miroir
Tu verrais ta tronche
ZLATAN : Arrête avec ma tronche
T'as un problème
BOB : J'ai pas de problème
Mais toi avec ta tête ton front en sueur tes mains moites
sûrement que t'as un problème
Il appartenait à qui ce vélo ?
Si tu fais cette tête, tu dois connaître son propriétaire
et que
tu as peur qu'il ou elle appelle les flics
ZLATAN : C'est le vélo de mon voisin
Un V.T.T. tout neuf
À chaque fois que je le voyais je me disais pourquoi je
peux pas en avoir un pareil pourquoi c'est toujours les
autres qui
peuvent se payer les trucs qui me plaisent
BOB : Il a quel âge ton voisin ?
ZLATAN : Douze ans
BOB : T'as piqué un vélo à un gosse de douze ans !
Et maintenant que tu l'as tu vas en faire quoi
Tu vas pas te mettre à pédaler dans la rue devant chez
toi comme si de rien était
Le père du gamin va te chopper et imagine ce que tu
vas
prendre j'aimerais pas être là pour voir ça
D'ailleurs je comprends mieux ta tête
J'aimerais pas être à ta place
Il rit.
ZLATAN : Je vois pas ce qu'il y a de drôle
BOB : Ta tête tu verrais ta tête
ZLATAN : Tu m'emmerdes avec ma tête
BOB : Écoute
Toi
Arrête de m'emmerder avec ton histoire de vélo que
j'ai
même pas vu
Si ça se trouve t'as rien volé du tout
ZLATAN : Tu me crois pas ?
Tu me crois pas capable de voler un vélo ?
Très bien je vais le chercher
BOB : Zlatan, laisse tomber
Il est mieux là-bas planqué derrière la cabane
Si personne t'a vu le voler alors tu l'as pas volé et tu
sais pas qui l'a caché dans le terrain vague t'es pas
au courant t'es au courant de rien t'es un saint
ZLATAN : Mais tu me crois, au moins, que je l'ai volé ?
BOB : Bien sûr que je te crois
Tu verrais ta tête
ZLATAN : Y a encore un problème avec ma tête ?
BOB : Non
Y a pas de problème
Elle est presque redevenue normale
Collège Jean Zay / Montreuil-Juigné
Classe 4°A – enseignante : Emmanuelle Fegar – écrivain : Ophélie Jaësan
Règlement De Compte
SLIMAN : Salut
Tranquille ?
ADAM : Ouais tranquille t'inquiète
SLIMAN : T'as entendu le mec qu'on a racketté ?
ADAM : Ouais mais je t'ai dit de pas t'inquiéter
SLIMAN : Moi je l'ai entendu brailler
Il a parlé de Belle-Beille
Tu connais Belle-Beille ?
ADAM : Évidemment tout le monde connaît Belle-Beille
De réputation en tout cas
C'est l'endroit où personne aimerait passer ses vacances
SLIMAN : Même pas un jour
Non je voudrais même pas passer une heure là-bas
Et le mec qu'on a racketté il a dit qu'il allait rameuter
ses potes
Ça craint, Adam, ça craint grave
ADAM : Je t'ai dit de pas t'inquiéter
Je sais pas pourquoi tu flippes comme ça
De toute façon nous on a Boris
SLIMAN : Boris ? Connais pas
ADAM : Boris c'est un pote à moi
On vit dans le même immeuble sur le même palier
On se connaît depuis qu'on est petits
Il a deux ans de plus que nous
Dix-sept ans donc
SLIMAN : Il se bat bien ?
ADAM : Je l'ai déjà vu dérouiller cinq gars en même
temps
Je peux te dire qu'ils ont mis un temps fou à se relever et
à s'enfuir la queue entre les jambes
Si tu veux savoir Boris on aurait dit Bruce Willis mettant
la pâtée au monde entier
Après la baston il a frappé dans ses mains comme s'il
applaudissait ou qu'il voulait les narguer, les gars, les
forcer à revenir se battre parce qu'il en avait pas fini
avec eux
Pourtant je crois qu'il a réussi à péter le nez à deux
d'entre eux
Le sang qui pissait giclait coulait sur leurs chemises
J'ai trouvé ça cool
SLIMAN : Je suis pas tranquille
Pourquoi Boris voudrait nous aider d'abord
ADAM : Je te l'ai déjà dit : parce qu'on se connaît depuis
qu'on est gamins
SLIMAN : Ok
ADAM : T'es plus tranquille maintenant ?
SLIMAN : Pas vraiment
ADAM : Si t'es pas tranquille et que t'as les jetons
vaudrait mieux pas le montrer tout-à-l'heure quand le
mec va rappliquer avec ses potes
T'auras qu'à faire semblant de jouer le dur
Relever le menton et les regarder droit dans les yeux
Surtout tu regardes pas par terre tu regardes pas tes
pieds tu les regardes dans les yeux
SLIMAN : Ok
ADAM : Oublie pas ça : dans les yeux
Sinon c'est fichu ils sauront que t'as la trouille pigé
Dis-moi on a rendez-vous où et à quelle heure déjà ?
SLIMAN : À 23h tapantes, sur le parking du Carrefour.
ADAM : C'est une bonne heure et c'est un bon endroit
pour un règlement de compte
On va chercher les scoots ?
SLIMAN, assis sur son scooter :
J'ai les mains qui tremblent
Je sais pas si je vais pouvoir conduire
ADAM : T'as la trouille
Respire t'es tout blanc
Puisque je te dis que Boris nous rejoint là-bas
D'ailleurs je suis sûr qu'il y est déjà
Je lui ai envoyé un texto y a dix minutes à peine
SLIMAN : Et s'il vient pas ? S'il est en retard ?
ADAM : La peur c'est comme une maladie ça se
transmet alors garde-la pour toi
Boris sera là
Il a toujours été là
Maintenant vas-y démarre
Sliman et Adam déboulent sur le parking en faisant
pétarader les moteurs de
leurs scooters. Puis ils se garent côte à côte.
ADAM : Ils sont pas là
Comment on va les réduire en bouillie s'ils sont pas là
SLIMAN, soulagé : Le mec aura eu honte de s'être fait
racketté
Il en aura peut-être pas parlé à ses potes
ADAM : On se donne rendez-vous et ils viennent
même pas
Quelle bande de tapettes
Tiens maintenant que j'y pense
Boris est pas là non plus
SLIMAN : Comme quoi on peut être potes depuis
ADAM : Oh ferme-la
Il est quelle heure maintenant ?
SLIMAN : 23h20
Et puisque personne n'est là et que le parking est vide
ça
te dirait qu'on fasse une petite course
ADAM : J'aurais préféré me battre mais vas-y pour la
course
Sur leurs scooters, Adam et Sliman s'en donnent à
coeur joie. Les moteurs
vrombissent, les pneus crissent, quand soudain –
ADAM : Merde ! Les keufs !
SLIMAN : On se taille
Quelques minutes plus tard, dans une ruelle vide et
sombre.
SLIMAN : Je crois qu'on les a semés
ADAM : Heureusement que j'avais débridé les
scooters
SLIMAN : Ouais grâce à tes mains de magicien ils roulent
maintenant jusqu'à 110km/h
ADAM : Quel talent
SLIMAN : Bon c'était sympa la petite balade mais je
rentre chez
moi ma mère doit se faire un sang d'encre
ADAM : Ok à demain mais c'est dommage
Moi j'aurais bien aimé me battre
J'avais une grosse clef à molette dans mon coffre
SLIMAN : T'es complètement dingue, Adam, même si
t'es un super pote
Allez, à plus !
Collège Jean Zay / Montreuil-Juigné
Classe 4°A – enseignante : Emmanuelle Fegar – écrivain : Ophélie Jaësan
La Honte
23h30. Deux amis, Kassim et Abdelkrim sont dans leur
appartement et
s'apprêtent à sortir.
KASSIM : Je me sens en forme
On va pouvoir aller racketter quelqu'un ce soir
ABDELKRIM : Attends
T'es ouf on s'est fait chopper la dernière fois
J'ai pas envie de me retrouver au commissariat
Avec ces flics racistes qu'arrivent même pas à
prononcer mon nom et encore moins à l'écrire
KASSIM : T'inquiète cette fois on fera gaffe
Samedi dernier on n'était pas opérationnels comme
aujourd'hui
On s'est fait avoir comme des gamins de dix ans
En plus y avait quoi ?
Vingt balles dans le porte-feuille de la vieille
ABDELKRIM : Je m'en bas les couilles
Y a pas moyen que j'y retourne
Les vieilles elles me font flipper avec leurs yeux de
corbeaux morts et les vieux m'en parle pas leurs visages
tout ridés
Non y a pas moyen que j'y retourne et puis je le
sens pas
À cet instant, on frappe à la porte.
KASSIM, en chuchotant :
Merde
Les flics sont déjà là
ABDELKRIM, en chuchotant lui aussi :
Attends
Comment tu sais que c'est les flics
Ça pourrait être ton voisin un pote ou même ton
frère
Ça peut pas être les flics vu qu'on est même pas
encore passer à l'action
KASSIM : Je te dis que ce sont les flics
Je t'expliquerai plus tard
Pour l'instant bouge-toi attrape ton sac on dégage
Abdelkrim et Kassim sautent par la fenêtre du premier
étage pour se retrouver au
pied de l'immeuble. Puis ils détalent comme des lapins
pour fuir le quartier.
KASSIM, s'arrêtant enfin de courir, essoufflé :
On a eu du bol
J'espère qu'ils n'ont pas défoncé la porte
Ça coûte cher un serrurier
ABDELKRIM, essoufflé lui aussi :
Là mon pote il va falloir que tu m'expliques
C'est pas que j'aime pas me taper un sprint au
milieu de la nuit ou avoir une grosse montée d'adrénaline
Non ça je kiffe
Tu vas juste m'expliquer pourquoi on a dû sauter
par la fenêtre de ton appart'
KASSIM : Pas le moment
Chut je crois que j'entends des pas
Purée je suis certain que ce sont eux
Kassim se remet à courir, prend un autre chemin qui
mène à son immeuble,
talonné par Abdelkrim.
KASSIM : On va se planquer dans la cave de
l'immeuble
J'ai la clé
Les flics ne viendront jamais nous chercher là
ABDELKRIM : En fait t'as déjà racketté quelqu'un dans
l'aprèsmidi
C'était qui cette fois ?
Une vieille avec un parapluie un vieux avec sa
canne un gamin avec des Nike une gamine avec des
rubans dans les
cheveux ?
Dans la cave. Obscurité totale. Abdelkrim allume son
portable pour faire un peu
de lumière.
ABDELKRIM : Tu réponds pas ?
Tu m'as mis dans la merde
T'aurais pu me le dire c'est pas un coup à faire à
son pote
KASSIM : La ferme j'entends quelque chose
ABDELKRIM : T'entends des bruits des pas ?
T'entends des voix ?
C'est peut-être la voix de ta mauvaise conscience
parce que moi j'entends rien que dalle
Le temps passe.
KASSIM : Non t'as raison je n'entends rien
Je pense qu'on peut sortir de notre trou maintenant de
toute façon on va pas rester enfermés là-dedans
comme des rats
ABDELKRIM : Tu vas me le dire ou pas ?
KASSIM : Désolé je ne vois pas de quoi tu parles
ABDELKRIM : À qui tu as piqué de l'argent cette fois
KASSIM : Ça craint
J'ai honte mais j'avais trop besoin de ce fric, Abdel
ABDELKRIM : Allez crache le morceau !
KASSIM : À ma mère
ABDELKRIM : À ta mère !
KASSIM : Ça fait la troisième fois en un mois qu'on
rackette quelqu'un et, la dernière fois, tu te rappelles,
après qu'on ait fini
notre soirée au commissariat et qu'elle soit venue me
chercher, elle m'a prévenue : « Si tu recommences à
voler dans mon porte-feuille ou dans celui des autres,
je te dénoncerai à la police. Je te jure que je le ferai,
Kassim. Tu es devenu mauvais, voleur et menteur . Tu
n'es plus le gentil garçon que j'ai élevé. »
ABDELKRIM : Toutes les mères disent ça et elles le
font jamais
Toutes les mères disent ça même la mienne
Y a vraiment pas de quoi en faire un drame
Ils sortent enfin à l'air libre.
KASSIM : Tu crois vraiment qu'elle n'a pas appelé la
police et qu'elle ne m'a pas balancé aux flics
ABDELKRIM : Kassim, tu es son fils
Une mère ne dénonce jamais son fils
Par contre tu risque de te prendre une bonne raclée
quand tu vas rentrer chez toi
KASSIM : Les raclées ça ne me dérange pas
Les flics ça me dérange
ABDELKRIM : Alors t'as fait ton choix
Collège Jean Zay / Montreuil-Juigné
Classe 4°A – enseignante : Emmanuelle Fegar – écrivain : Ophélie Jaësan
Les Clefs
17h. Emma, Margot et Samia sont dans une cave.
SAMIA : Cette journée était pourrie
MARGOT : Non elle était super
EMMA : Elle était quand même pas super géniale
SAMIA : Elle était carrément pourrie
EMMA : Elle était super géniale j'ai adoré
Tout
MARGOT : Pff...
Pourrie ou géniale
C'est qu'une question de point de vue
SAMIA : Elle était pourrie
Pourrie de chez pourrie
Et maintenant faut que j'aille ranger mon vélo
MARGOT et EMMA : On vient avec toi
SAMIA, fouillant dans les poches de sa veste :
Merde j'ai perdu mes clefs
MARGOT : Et alors ?
SAMIA : Bah t'es idiote ou quoi
Comment je range mon vélo dans la cave si j'ai perdu
mes clefs
MARGOT : T'as qu'à le mettre dans ma cave
EMMA : Non
Dans la mienne
Elle est propre et bien rangée
Pas comme une vraie cave quoi
MARGOT : T'as une cave toi ?
EMMA : Et pourquoi j'aurais pas une cave
Tout le monde en a une dans l'immeuble
MARGOT : Tu nous as jamais dit que t'avais une cave
EMMA : C'est parce que j'en ai pas
Pas la peine de la ramener avec ta cave
SAMIA : C'est bon arrêtez de vous disputer pour ça
On s'en fiche
Faut juste que je retrouve mes clefs
MARGOT : C'est elle qui a commencé avec sa cave à la
noix
EMMA : Non c'est toi
À me narguer avec ta cave
MARGOT : C'est toi la cave t'es tout le temps en train de
raconter des bobards
T'es trop nulle
EMMA : Et toi une grosse pétasse
SAMIA : Stop !
Si vous croyez que vous allez m'aider en vous disputant
c'est raté
Faut que je retrouve absolument mes clefs
Je vois pas où j'aurais pu les laisser tomber
EMMA : C'est la faute de Margot je suis sûre que c'est
de sa faute
Tout est toujours de sa faute
MARGOT : Oh ça va toi on t'a rien demandé
SAMIA : Merci pour votre aide
Je vais me démerder toute seule
MARGOT : Puisque je te dis qu'on peut le mettre dans ma
cave
On cherchera tes clefs après
Toutes les trois
EMMA : Non tu n'as qu'à les mettre dans la mienne
MARGOT : Mais tu n'as pas de cave !
EMMA : J'aimerais bien en avoir une
Comme ça Samia pourrait mettre son vélo dans la
mienne
MARGOT : C'est n'importe quoi
T'étais où le jour de la distribution des cerveaux ?
EMMA : « Lorsque vous me croirez, vous me rendrez
justice assurément, et je
vous réitère encore la promesse que je vous ai faite,
ne l'acceptez-vous pas et ne
voulez-vous pas consentir à être ma femme ? »
SAMIA : Qu'est-ce que tu racontes, Emma ?
Quel est le rapport avec mes clefs ?
EMMA : « Comment, il me semble que vous doutiez
encore de ma sincérité ?
Voulez-vous que je vous fasse des serments
épouvantables ? Que le Ciel... »
MARGOT : Elle a perdu la tête
EMMA : Je n'ai pas perdu la tête je cite Don Juan
SAMIA : Je vois toujours pas le rapport avec mes
clefs
MARGOT : Tu perds ton temps
Tout ce blabla n'a aucun rapport avec tes clefs
EMMA : « Donnez-moi donc un petit baiser pour gage
de votre parole. »
MARGOT : Eh ! Y a pas moyen que je t'embrasse
Écarte-toi de là
SAMIA, agitant un trousseau de clefs :
Les filles ! J'ai retrouvé mes clefs !
MARGOT : À la bonne heure
EMMA : Dis-moi
Puisque tu as retrouvé tes clefs
Je peux ranger mon vélo avec le tien ?
SAMIA : Dans ma cave ?
EMMA : Ben oui dans ta cave
MARGOT : Et pourquoi tu le mets pas plutôt dans la
mienne ?
SAMIA, exaspérée : Oh non ! Ça va pas
recommencer...
Collège Jean Zay / Montreuil-Juigné
Classe 4°A – enseignante : Emmanuelle Fegar –
écrivain : Ophélie Jaësan
Le Test
AUDREY, menaçante :
Qui a eu l'idée on s'en fiche
Je veux mes cinquante euros
Maintenant !
MAËVA : Tu te rappelles quand le type a surgi de nulle
part avec son téléphone portable et qu'il a menacé
d'appeler les flics ?
AUDREY : Oui je me rappelle que tu t'es mise à t'agiter
dans tous les sens et à bafouiller
Que j'ai dû te calmer avant d'aller régler son compte à
l'autre débile
MAËVA : C'était pas moi qui m'agitait dans tous les
sens et qui bafouillait, Audrey
C'était la folle avec son sac
Bref j'ai paniqué
Des billets m'ont échappé des mains juste avant qu'on
prenne la fuite et
AUDREY : C'est là que tu les as perdus les cinquante
euros ?
MAËVA : Oui je crois
Je vois pas où autrement
Quand je suis arrivée à la cabane j'ai compté et
recompté les billets mais y avait plus que cent
cinquante euros pour moi alors
AUDREY : T'es vraiment qu'une conne
T'es même pas capable de voler quatre cent euros
dans
le sac d'une pauvre femme sans perdre des billets en
cours de route
Bon alors changement de programme
MAËVA : Comment ça ?
AUDREY : Les termes de notre accord viennent d'être
modifiés
MAËVA : Je comprends pas
AUDREY : C'était un test, pauvre idiote !
Pour voir si t'étais capable de voler autre chose que la
gomme de ton voisin mais t'es pas capable
T'es capable de rien t'as perdu
Audrey arrache la liasse de billets des mains de
Maëva qui en reste bouche bée.
MAËVA : Tu peux pas faire ça
Ce fric on l'a gagné ensemble
T'avais promis qu'on ferait moitié-moitié
AUDREY : Et t'as voulu me gruger d'une dizaine
d'euros en chemin
MAËVA : Je voulais pas je regrette
AUDREY : Maintenant c'est mon fric
Tant pis pour toi
Ça te donnera une bonne leçon
Et si tu veux qu'une autre fois on s'associe pour faire
un
coup ensemble
Va sérieusement falloir que tu t'entraînes, compris ?
Collège Jean Zay / Montreuil-Juigné
Classe 4°A – enseignante : Emmanuelle Fegar – écrivain : Ophélie Jaësan
Maëva et Audrey sont dans leur cabane, aux alentours
de 18h
AUDREY : Bon il est où le fric
Où tu l'as planqué ?
MAËVA : Derrière la caisse à outils là-bas
Il est dans un sac en toile tu peux aller le chercher
AUDREY : Des billets de vingt euros enroulés
J'imagine que ceux qui sont attachés avec l'élastique
rose sont pour toi et que les autres, avec l'élastique vert,
sont pour moi
MAËVA : C'est ça
Audrey défait l'élastique vert et compte les billets.
AUDREY : Eh mais attends !
Y a pas deux cent euros là
MAËVA, faussement surprise :
Quoi !
Mais si
AUDREY : Non il y a que cent cinquante euros
Ils sont passés où les cinquante euros qui manquent
MAËVA : T'as pas dû bien compter
AUDREY, avec un air mauvais :
C'est ça
Prends-moi pour une conne
MAËVA : T'as raison j'ai pris tes cinquante euros
En même temps c'est moi qui ai volé le fric et toi t'as
rien fait t'es juste restée là à regarder
AUDREY : Elle est bonne celle-là
Alors je n'ai rien fait
Et quand mademoiselle a failli se dégonfler à cause du
type qui menaçait d'appeler les flics j'ai rien fait peutêtre je lui ai pas mis mon poing dans la tronche pour le
faire taire même qu'il a saigné du nez et que son sang a
giclé sur mon t-shirt tout neuf
Tu le vois le sang là sur mon t-shirt
MAËVA : C'est vrai tu lui as envoyé un uppercut mais
c'est quand même moi qu'a fait tout le boulot
La femme elle voulait pas le lâcher son sac
C'est fou comme elle s'y accrochait on aurait dit qu'elle
avait mis là-dedans les trésors de toute une vie et
pourquoi je te le demande
Y avait juste quatre cent euros dans son sac
Juste de quoi s'acheter chacune une paire de pompes et
quelques fringues
AUDREY : Je veux mes cinquante euros
MAËVA : C'est pas moi qui ai eu l'idée d'attaquer cette
femme je te rappelle
C'est pas moi qui ai eu l'idée de lui arracher son sac et
de lui piquer son fric
D'accord c'est pas moi qui ai mis le type k.o.
Mais j'ai fait tout le boulot j'ai pris des risques et si tu
m'avais pas ordonner de le faire eh bien je l'aurais pas
fait c'est aussi simple que ça
Kim
Dimanche matin. Laouni, Drake et l'Arbitre, seuls.
DRAKE : T'aurais jamais dû te battre avec Antoine
LAOUNI : J'avais pas le choix
Tu te rends compte ?
Ce bâtard m'a piqué ma copine
DRAKE : Il te l'a pas piquée c'est elle qui est partie et
c'est normal tu t'occupais jamais d'elle tu t'attendais à
quoi à ce qu'elle reste là éternellement à espérer un
signe de ta part ?
Tu rêves
L'ARBITRE : Arrêtez de vous prendre la tête pour ça
Laouni, ta copine est partie
Elle est partie donc oublie-là
LAOUNI : Ça se fait pas ce ce que vous racontez
Kim était jamais avec moi
Quand je lui donnais rendez-vous elle répondait :
« Désolée, je vais à la bibliothèque »
Elle était toujours fourrée là-bas
Et moi qu'est-ce que j'aurais été foutre dans une
bibliothèque vu que j'aime pas lire et que le surveillant
me regarde toujours d'un ait bizarre comme si j'allais
commettre un mauvais coup genre voler des livres
Quelle idée ! S'il y a un truc que j'ai jamais volé c'est
bien des livres manquerait plus que ça
DRAKE : Cherche pas d'excuses
T'aurais pas dû te battre avec Antoine
LAOUNI : J'espère que je lui ai pété le nez
L'ARBITRE : Mais avoue que tu t'en moquais pas mal de
Kim
LAOUNI : La preuve que je tiens à elle c'est que j'ai pas
arrêté de l'appeler sur son portable et que je tombais
tout le temps sur son répondeur
Ça m'a rendu dingue à force
Voilà pourquoi je me suis battu avec Antoine et que je
lui ai pété le nez
DRAKE : Y a pas de quoi en être fier
Et puis c'est même pas sûr que tu lui aies pété le nez
L'ARBITRE : Si
Du sang a giclé sur le mur et Antoine s'est mis à
hurler de douleur en se tenant le nez à deux mains
J'étais avec Laouni quand il s'est battu
J'étais aussi avec lui quand il écrivait des lettres
d'amour à Kim
Bon elles étaient pleines de fautes d'orthographe ces
lettres mais c'est pas ça qui compte
Tu l'appelais souvent aussi tu lui disais des mots gentils
LAOUNI : Ça suffit
DRAKE : Et comment Kim a rencontré Antoine d'abord ?
L'ARBITRE : Elle l'a rencontré sur internet
C'est super pratique pour rencontrer des gens
Pour se faire des copains ou des petits copains
LAOUNI : Putain c'est sur le net qu'elle a rencontré
Antoine ! Ça craint c'est la honte
J'aurais dû lui péter les dents en plus du nez à celuilà !
DRAKE, voyant Laouni serrer les poings :
Oh, ça va, détends-toi
LAOUNI : Non je me détends pas je me calme pas ça
se fait pas
Kim a rencontré Antoine sur internet pendant qu'on
sortait ensemble je suis dégoûté c'est de la trahison
J'ai toujours été là pour elle je l'ai écouté parler
pendant
des heures
Les filles ça veut toujours te parler de trucs que tu
comprends pas mais faut les écouter malgré tout
sinon
elles te quittent
L'ARBITRE : Ben même si tu les écoutes
Elles te quittent
C'est une leçon à retenir pour la suite
DRAKE : Moi je persiste à dire que si tu avais été le
gars parfait elle serait pas aller voir ailleurs ta copine
LAOUNI : Sérieux ? Tu la défends ? Et tu me défends
pas alors que c'est moi qu'on a jeté comme une vieille
guenille ?
T'es pas un pote voilà t'es rien du tout c'est peut-être
à
toi que je devrais péter les dents
L'ARBITRE : Oh oh on se calme !
Personne ne pète les dents de personne
LAOUNI : Ok alors demande-lui pourquoi il est contre
moi depuis tout-à-l'heure
L'ARBITRE : Drake, pourquoi –
DRAKE : La ferme, l'Arbitre
Je suis pas contre toi, Laouni
C'est juste que tu peux pas régler tous les problèmes
avec tes poings
Y a forcément d'autres moyens parler par exemple
Je vois pas comment le fait d'avoir pété le nez
d'Antoine
va pouvoir résoudre cette histoire entre Kim et toi
L'ARBITRE : À mon avis c'était pas une bonne idée
Je suis d'accord avec Drake
LAOUNI, furieux : Toi t'es qu'un traître !
Sur ce, il se jette sur l'Arbitre pour lui casser la figure.
Drake se jette sur Laouni pour l'empêcher d'attaquer
l'Arbitre. Ça dure un long moment avant qu'ils ne
s'immobilisent, tous, exténués, avec quelques
hématomes ici ou là. L'Arbitre a même le nez qui saigne.
Il essuie le sang avec le revers de sa manche.
L'ARBITRE : Maintenant on pourrait peut-être
changer de sujet ? Qu'est-ce que vous en pensez, les
gars ?
Collège Jean Zay / Montreuil-Juigné
Classe 4°A – enseignante : Emmanuelle Fegar – écrivain : Ophélie Jaësan
Le Poulet
Florian, seul, dans le salon, en fin de matinée.
FLORIAN : Là juste là devant cette bagarre et le sang
Incapable d'arrêter mon père et mon oncle
Mon père pétant la gueule de mon oncle
Son nez, ses dents, les os de sa mâchoire
Il a fini à l'hôpital dans un sale état
Puis enfin les flics sont arrivés pour chercher mon père
et le mettre en taule
Mon père en taule pas possible
Et toute cette histoire pour un morceau de poulet
Tout a commencé hier midi à Flunch mon père et
mon oncle avaient pris pareil
Du poulet
Et moi un steak-frites
Tout se passait bien quand soudain sans raison ils ont
décidés de faire une course celui qui mange le plus vite son poulet
et ils ont commencé leur stupide jeu je les ai regardés manger
Comme porcs c'était dégueulasse
Ils avaient presque terminé quand mon oncle a fait
tomber par terre son dernier morceau de poulet mon père s'est mis
à crié « Tu as triché ! » mais mon oncle a hurlé « Nan j'ai pas triché
j'ai gagné ! » alors mon père s'est énervé et lui a sauté dessus
Vous auriez vu l'expression sur le visage de mon oncle
la surprise et puis après quelques minutes ce visage il ne ressemblait
plus à rien
Voilà vous savez tout
Toute l'histoire
Juste pour un morceau de poulet
Collège Jean Zay / Montreuil-Juigné
Classe 4°A – enseignante : Emmanuelle Fegar – écrivain : Ophélie Jaësan
Une Incroyable Dispute
Un après-midi d’été. Aby et Chloé, chez l'Écho, sont en
train de se disputer.
L’Écho rentre.
ABY : Je veux plus te parler !
CHLOÉ : Oh, mais moi non plus je ne veux plus te parler!
L’ÉCHO, surpris : Mais enfin
Qu’est-ce qui ce passe ici ?
CHLOÉ : Elle m’a poussée !
ABY (en même temps) : Elle m’a giflée !
L’ÉCHO, encore plus surpris : Poussée ? Giflée ? Mais
pourquoi ?
ABY (s'adressant à l’écho) : Dis à Chloé qu'elle n'est plus
mon
amie !
L’ÉCHO (à Chloé) : Aby m’a dit de te dire que tu es un
Flamby
CHLOÉ (à l’écho) : Pourquoi elle dit ça ?
Demande-lui pourquoi elle dit ça !
Allez, vas-y !
L’ÉCHO (à Aby) : Chloé te demande pourquoi tu as pris un
flan
au chocolat et pas un Flamby ?
ABY (à l'Écho) : Dis à Chloé qu'elle est complètement
tarée !
L'ÉCHO (à Chloé) : Paraît que tu as des poils au nez
CHLOÉ (à l'Écho) : Mais elle a disjonctée ou quoi ?
(à Aby) : Tu as disjonctée ou quoi ?
Ce n’est pas le moment de faire de l’humour
Comment as-tu pu me gifler ?
ABY : Mais je ne fais pas de l'humour
Je dis juste que tu es tarée
Chloé : C’est ça !
Tu te moques de moi et ensuite c'est moi que tu traites
de tarée...
L’ÉCHO (à Aby) : À mon avis, Chloé veut faire la paix
ABY : C’est vrai, tu veux faire la paix ?
CHLOÉ (en riant) : Absolument pas !
ABY : Il faudrait savoir ce que tu dis
CHLOÉ : Mais arrête, j’ai rien dit du tout
C'est l'Écho
ABY : Espèce de mytho !
L'ÉCHO (à Aby) : C'est quoi une mytho ?
ABY : Une mytho, c'est une fille qui ne raconte que
des
mensonges, comme Chloé
L’ÉCHO, à Chloé : Aby vient de me dire que tu sautais
comme
un crapaud et que tu ne pouvais pas t'arrêter
CHLOÉ, à bout de nerfs : Hein ? Qu’est-ce que tu as dit
?
Tu m'as traitée de crapaud ?
Aby : Non
De mytho
Chloé et Aby se tournent alors vers l’écho avec un air
soupçonneux.
L’ÉCHO : Quoi ? Pourquoi vous me regardez comme ça
?
J'ai rien fait moi
C'est vous qui vous disputiez quand je suis arrivé
CHLOÉ : Avoue que tu nous racontes n’importe quoi
Que lorsqu'Aby dit quelque chose
Tu me répètes un truc de différent
Et que, du coup, on s'embrouille
L'ÉCHO : Désolé
Je ne vois pas de quoi tu parles
CHLOÉ : Oh, s'il te plaît, ne joue pas l’innocent !
ABY, éclatant soudain de rire : Haha !
Le coup du flan au chocolat et du Flamby
C'était pas mal
CHLOÉ, souriant à son tour : Et le coup du crapaud
Pas mal non plus
L’Écho : Merci
Bon, alors, on se le mange, ce Flamby ?
Collège de l'Evre / Montrevault
Classe 4°A – enseignante : Myriam Quentin – écrivain : Ophélie Jaësan
Un Anniversaire Catastrophique
Vendredi soir. Chloé est au téléphone et l'Écho se tient
juste derrière elle
pour écouter la conversation.
CHLOÉ : Allô Léa ?
C'est Chloé
LÉA, énervée : C'est bon
Pas la peine de te présenter
J'avais reconnu ta voix
CHLOÉ : Ok calme-toi
Zen quoi
LÉA : Pour quelle raison tu m'appelles, Chloé ?
CHLOÉ : Je voulais
Enfin
Juste de demander
LÉA : Quoi ?
CHLOÉ : Qu'est-ce qu'on pourrait acheter pour
l'anniversaire
de Laurie
Parce que j'ai beau me creuser la tête
Je ne vois pas ce qui pourrait lui plaire
LÉA: J'en ai pas la moindre idée
De toute façon elle est jamais contente
Nos cadeaux sont toujours nuls
CHLOÉ : Au pire, on lui offre chacune un truc de notre
côté
ÉCHO : On pourrait lui offrir une Barbie
Ou bien un Petit Poney
C'est pas mal aussi
J'en avais pleins quand j'étais petite
LÉA : Non mais tu as perdu la tête !
Laurie n'a plus six ans
Elle va fêter ses quatorze ans tu te rappelles ?
CHLOÉ : Désolée, ce n'est pas moi qui parlais
C'était l'Écho
LÉA : Ne me prends pas pour une idiote
CHLOÉ : Mais je te jure !
D'ailleurs l'Écho est toujours derrière moi
Tu veux que je te le passe ?
Avant que Chloé n'ait le temps de passer le téléphone à
l'Écho, Léa lui a
déjà raccroché au nez.
Le lendemain après-midi, l'Écho, Chloé et Léa sont
devant la maison de
Laurie.
CHLOÉ et LÉA (en choeur, quand Laurie ouvre la porte):
JOYEUX ANNIVERSAIRE !
L'ÉCHO : Joyeux Noël, Laurie !
LAURIE : L'Écho, ce n'est pas possible
Tu es toujours aussi idiot
C'est mon anniversaire aujourd'hui, pas Noël
L'ÉCHO, marmonnant : Ah bon
Dans ce cas, pourquoi personne ne m'a prévenu ?
LÉA, à Laurie : Tu comptes nous faire rentrer chez toi
Ou tu nous laisses poireauter devant ta porte ?
Ça caille dehors
LAURIE : Oui pardon
Entrez et installez-vous
Chloé, Léa et Laurie prennent place sur le canapé,
tandis que l'Écho
s'assied en tailleur sur le tapis du salon.
CHLOÉ : Tiens
Voilà ton cadeau
LÉA : Je t'ai apporté ça
L'ÉCHO : Et moi je t'offres ça
J'espère que tu vas aimer
Laurie ouvre le cadeau de Chloé en premier.
LAURIE : Quel beau T-shirt !
Merci, Chloé
Laurie ouvre ensuite le cadeau de Léa.
LAURIE : Waah, une boîte !
Merci, Léa, même s'il y a rien dedans...
Laurie ouvre le cadeau de l'écho en dernier.
LAURIE, écarquillant les yeux :
Oh, un Petit Poney !
Je rêve d'en avoir un depuis que j'ai six ans !
Merci énormément, l'Écho
Elle l'embrasse sur la joue.
CHLOÉ : Non mais, allô !
Tu as quatorze ans
Et tu aimes encore les Petits Poneys ?
LAURIE : Je ne vois pas le problème
D'ailleurs je vais pouvoir les ranger dans la boîte que
Léa m'a offerte
LÉA : Pour une fois que je t'offre un cadeau qui te plaît
J'en reviens pas
CHLOÉ : Et mon t-shirt alors ?
LAURIE, mal à l'aise : Eh bien...
L'ÉCHO : Je t'avais bien dit que tu aurais dû lui offrir
une
Barbie
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Classe 4°A – enseignante : Myriam Quentin – écrivain : Ophélie Jaësan
Éblouissement
Paris, 22h. Flavien et Lisa sont dans l'appartement de
celle-ci.
FLAVIEN : On fait quoi ce soir ?
LISA : Je te l'ai pas dit ? Je croyais te l'avoir dit alors...
FLAVIEN : Dis quoi ?
LISA : Je vois Harry ce soir
FLAVIEN : OK...
Donc ton meilleur ami passe avant moi
LISA: Écoute mon coeur, c'est pas ça, mais...
FLAVIEN: Mais quoi ?
Il s'approche du poste de télé, le soulève et, presque
sans effort, le fracasse
contre le mur.
LISA : Tu es dingue !
C'est bon, c'est bon, on se calme, calme toi
Flavien tu m'écoutes ?
Tu ne peux pas tout casser chez moi même si tu es
contrarié
FLAVIEN : Je suis pas contrarié : je suis fou de rage
LISA : Je comprends mais essaie de voir les choses sous
un
autre angle
C'est juste une soirée entre copains après tout
FLAVIEN : Une soirée parmi tant d'autres !
Je passe tous les samedi après-midi avec toi
Mais le soir, c'est avec ton copain Harry que tu sors
C'est moi ton petit copain
Tu crois que c'est normal ?
Non
C'est inamissible !
Je le supporte plus !
Tu crois que cette situation me rend heureux ?
LISA : Je...
FLAVIEN : Pas du tout !
Tous les samedis soirs je me couche le coeur brisé
en pensant à toi avec ce... Harry... et je me mets à pleurer
sous
mes draps comme un gamin, tout en me disant, avec
naïveté,
que le samedi suivant, on passera enfin une soirée tous
les deux
en amoureux
LISA : Flavien, je ne savais pas, je suis désolée, je...
FLAVIEN : Laisse tomber
Il attrape sa veste et s'en va en claquant la porte derrière
lui. Lisa s'allonge
sur son canapé et éclate en sanglots. Tout-à-coup,
quelqu'un frappe à la
porte ! Lisa bondit sur ses pieds, elle croit que c'est
Flavien qui revient,
mais c'est Harry qui se tient devant elle.
HARRY, affolé : Lisa, que t'arrives-tu ?
LISA : C'est Flavien
Nous venons juste de nous disputer
HARRY : Ah je vois
Voilà pourquoi la télé est par terre, que l'écran est
brisé et qu'un morceau de plâtre s'est décollé du mur
LISA : Oui
On s'est tellement engueulés qu'il a pris la télé et qu'il
l'a
balancée contre le mur
HARRY : C'est tout lui ça
Incapable de garder son sang-froid
Et pourquoi vous vous êtes disputés au juste ?
LISA : À cause de toi
HARRY, incrédule : À cause de moi ?
LISA : Oui Flavien est tellement jaloux de notre
relation si tu
savais
Il trouve qu'on est trop proches que c'est lui qui
devrait
être aussi proche de moi et pas toi
Il n'arrive pas à comprendre que nous soyons
simplement amis
De très bons amis
HARRY : Ce serait peut-être plus simple si
Enfin tu préfèrerais qu'on ne se voit plus
LISA : Bah... Je...
HARRY : Bah quoi ?
LISA : Je me dis que Flavien a peut-être raison
Il vaudrait mieux qu'on ne se voit plus pendant un petit
moment
HARRY : OK, je comprends
Mais que vas-tu faire maintenant ?
Flavien a cassé ta télé et t'a tout simplement plantée
là
LISA : C'est vrai
Je ne sais pas
Peut-être que je vais l'appeler pour qu'on s'explique
Lisa prend son portable et l'appelle...Un bip, deux
bips... Toujours pas de
réponse. Inquiète, elle dit à Harry de rentrer chez lui
et sort de chez elle.
Elle court jusque chez Flavien. C'est juste à côté. Elle
est surprise de voir
autant de camions de pompiers aller dans la même
direction qu'elle. Arrivé
devant chez lui, elle frappe à la porte. Personne ne
répond. Une voisine qui
monte l'escalier l'aperçoit et lui explique que Flavien
n'est pas rentré, ce
soir. Alors elle essaie de nouveau de l'appeler, sans
succès. Elle est en train
de rentrer chez elle, quand elle voit Flavien allongé
par terre, au beau milieu
de la rue, entouré d'une dizaine de pompiers.
LISA, hystérique : Que s'est-il passé ?
UN POMPIER : Mademoiselle, reculez s'il vous plaît
LISA : Mais c'est mon petit ami !
Que s'est-il passé ?
LE POMPIER : Il a été renversé par une voiture
LISA : Je peux m'approcher de lui ?
Je peux le voir ?
LE POMPIER : Désolé, mademoiselle, je dois vous
demander
de reculer
LISA : Dites-moi au moins s'il va s'en sortir !
LE POMPIER : Mademoiselle...
Ce jeune homme, pardon, votre petit ami, est décédé
sur le coup
Nous ne pouvions rien faire
Toutes mes condoléances.
Lisa pivote sur ses talons et se met à courir sans
même savoir où elle va.
Elle traverse les boulevards parisiens en courant, en
espérant qu'une voiture
la fauchera elle aussi. Pour rejoindre Flavien.
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L'incendie
Hall d'immeuble. Minuit. Khaled et Moustapha marchent
dans l’obscurité.
KHALED : Viens
On va se caser sous l’escalier
Juste à côté du local à poubelles !
Ils s'installent en tailleur à l'endroit indiqué par Khaled.
MOUSTAPHA : Ok on est tranquille là
Un petit joint ça te dirait ?
KHALED : D'accord mais c'est toi qui le roules
Moi j’ai la flemme.
MOUSTAPHA : Pas de problème
Moustapha roule le joint. Il l'allume avec son briquet, tire
quelques
bouffées et le passe à Khaled. Khaled le repasse ensuite
à Moustapha. La
cage d'escalier commence à être bien enfumée.
Moustapha essaie de repasser
le joint à Khaled, quand il lui échappe des mains.
MOUSTAPHA, à tâtons dans le noir :
Merde !
Le joint est tombé et je le retrouve plus.
KHALED, sentant une odeur de brûlé :
Tu n'aurais pas pu faire gaffe !
Tandis qu'ils cherchent à quatre pattes, une flamme jaillit
du local à
poubelles.
KHALED: Mec
Le local a pris feu !
Dans quelques secondes il y aura des flammes
partout !
MOUSTAPHA : Garde la tête froide
Enfile ton blouson et on dégage
Vite !
KHALED : Moustapha !
C’est mon nouveau qui crame !
Comment je l'éteins ? Avec quoi ?
MOUSTAPHA : Laisse tomber je te dis qu'on doit dégager
Maintenant !
KHALED : Mais l’immeuble va brûler et les gens avec ! On
peut pas partir comme ça ! Et mon frère qui habite au
troisième ?
MOUSTAPHA : Ok, on va prévenir ton frère
Lui, il saura quoi faire
À bout de souffle, Moustapha et Khaled arrivent au 3ème
étage et frappent à
la porte de l’arbitre
KHALED : Ouvre ! Il y a le feu !
L'ARBITRE : Quoi ? Qu'est-ce qui s'est passé ?
KHALED et MOUSTAPHA : On t’expliquera ça plus tard
KHALED : Le feu est en train de se propager dans tout
l'immeuble
L’ARBITRE : Je sens l'odeur
J'appelle tout de suite les pompiers !
KHALED : Non ! Pas les pompiers ! On a fait... comme
qui
dirait... une bêtise...
MOUSTAPHA : On a laissé tomber un joint par terre
près du
local à poubelles
L'ARBITRE : Je comprends
Khaled, viens avec moi, on va chercher toutes les
couvertures qu'on peut trouver dans l'appartement et
ensuite
on descendra éteindre ce feu
MOUSTAPHA : Trop tard
J'entends déjà les sirènes des camions de
pompiers
L'ARBITRE : Dans ce cas on ne bouge pas
KHALED, livide : Et on fait quoi ?
L'ARBITRE : Rien
On attend
MOUSTAPHA : Mais pour le joint ?
L'ARBITRE : Quel joint ?
MOUSTAPHA : Mais celui que...
L'ARBITRE, l'interrompant : Vous n'êtes jamais
descendus cette
nuit au local à poubelles puisque vous êtes restés
toute la soirée
chez moi à regarder un match de foot
KHALED : Mais mon blouson ! Je l'ai laissé en bas !
C'est lui
qui a pris feu !
L'ARBITRE : Dans ce cas il n'y aura plus de blouson
quand les
pompiers arriveront il aura cramé avec quelques
poubelles
MOUSTAPHA : Comment peux-tu rester si calme ?
L'ARBITRE : Le feu sera maîtrisé dans quelques
minutes
Peut-être que les pompiers vont faire évacuer
l'immeuble
En attendant vous allez vous asseoir sur le
canapé et regarder le match de foot avec moi
KHALED : Mes mains tremblent
MOUSTAPHA : Je suis tout en sueur
L'ARBITRE : Vous n'êtes que des gamins inconscients
C'est tout
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Classe 4°A – enseignante : Myriam Quentin – écrivain : Ophélie Jaësan
L'audi
Antoine arrive chez Alexis en pleine nuit, en pleine cité
de Paris, et frappe à
la porte.
ALEXIS : C’est qui
ANTOINE : C’est moi
ALEXIS : Vas y entre
ANTOINE : Je viens pour parler du vol de l’Audi
J’ai apporté tout le matériel
ALEXIS : Viens on va descendre dans le sous-sol de
l'immeuble
On peut pas parler ici au cas où ma mère enfin tu
vois
ANTOINE : Je vois
Antoine et Alexis descendent au sous-sol.
ANTOINE : Ok on vas se remettre tout le plan en tête
Tu m'écoutes ?
ALEXIS : Je t'écoute
ANTOINE : Donc on contourne le vieil entrepôt on court
jusqu'au parking où est garée la voiture, on sort notre
attirail, la
pince Monseigneur, les tournevis et tout, on grimpe dans
la
voiture et on repart avec
ALEXIS : Ça a l'air simple dis comme ça
ANTOINE : C'est simple
Faut juste se concentrer sur ce qu'on a à faire
ALEXIS : D'accord
Juste se concentrer
ANTOINE : On se donne rendez-vous derrière l’entrepôt à
minuit pile sois pas en retard
ALEXIS : Compte sur moi
À toute à l’heure.
Minuit passé. Antoine attend Alexis derrière l’entrepôt.
Alexis le rejoint
enfin avec cinq minutes de retard.
ANTOINE : Qu’est-ce que tu foutais
Je croyais que tu t'étais dégonflé
ALEXIS : Reste tranquille
J'avais besoin de me détendre
J’étais en train de fumer un pilon
ANTOINE, après lui avoir décoché un coup de coude
dans les côtes :
Allez dépêche-toi
Maintenant que t'es là on y va
ALEXIS : Eh ! Pas de violence c’est les vacances
ANTOINE : Je vois pas le rapport dépêche idiot
ALEXIS, sifflant en admirant l'Audi :
Combien aurai-je de bénef ?
ANTOINE : On ferra 50/50
ALEXIS : Nan c'est moi qui ai découvert la caisse
Je veux soixante pour cent quand on la revendra
ANTOINE : Tu peux toujours courir !
Ça devrait être à moi de les empocher, ces
soixante pour cent
Parce que c’est moi qui a tout mis en place
Le plan les outils tout
ALEXIS : Tu m’énerves
Tu me fais – bip –
Espèce de sale – bip –
Antoine sort son 44 mm de sa poche comme si de
rien n'était.
ALEXIS : Fais pas l'idiot tu ne vas quand même pas
me tirer
dessus
Ok tu les auras tes cinquante pour cent
ANTOINE : Tu me saoules sérieusement et depuis le
début
Antoine tire sur Alexis, mais celui-ci parvient en se
jetant à terre à éviter la
balle de justesse. Une vitre de l'Audi explose en mille
morceaux.
ALEXIS, tremblant encore des pieds à la tête :
T’es malade ou quoi !
T’as failli me tuer et t'as pété une vitre de la voiture !
ANTOINE, très calme : Je m’en fous
ALEXIS : En plus à cause du coup de feu les flics vont
rappliquer je suis sûr
ANTOINE, de plus en plus calme : Je m'en fous
également
Il tire une deuxième fois et, cette fois-ci, la balle
atteint Alexis en pleine tête.
Il s'effondre, raide mort. Antoine s'occupe de l'Audi,
puis ouvre le coffre,
ramasse le cadavre d'Alexis et le fourre dans le
coffre.
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Le Portable
Paris. Samuel, Marina et Matt sortent juste d'une
discothèque.
SAMUEL : Quelle heure est-il ?
MATT : Il est tard
On devrait rentrer
SAMUEL, agacé : Ouais mais ça me dit pas l’heure !
MARINA : Il est 3h30
SAMUEL : Je pensais pas qu'il était si tard
Il faut que j’envoie un sms à Sindy pour lui dire
que je ne pourrai pas venir chez elle demain
Samuel fouille dans les poches de son jeans.
SAMUEL : OH !
MATT : Quoi ? Qu’est-ce-que t’as ? Pourquoi t'es tout
blanc ?
SAMUEL, hurlant : J’ai plus mon portable ! J'ai perdu mon
portable ! Qu'est-ce que je vais faire sans mon portable ?
Ya
toute ma vie là-dedans !
MATT : Calme-toi
Ce n'est qu'un portable après tout
SAMUEL : Me calmer ? Marina, prête-moi ton portable s'il
te
plait
MARINA : Je peux pas
Je l’ai laissé à la maison
SAMUEL : Dans ce cas, Matt, prête-moi le tien
MATT : Désolé la batterie du mien est déchargé
On pourrait demander à quelqu’un de nous en prêter
un juste pour passer un coup de fil
MARINA : Tu rêves
Personne ne voudra nous prêter son portable
Ils vont tous croire qu'on va le leur voler
MATT : Bonne idée
Puisque que quelqu'un t'a volé ton portable, Samuel,
on en vole un à quelqu'un d'autre ça paraît logique
MARINA : Je suis pas sûre que ce soit logique mais bon
SAMUEL : D'accord, mais on le vole à qui ?
Attends, Matt, non
Moi je suis pas un voleur
MATT, qui a trop bu : T’es un bon à rien, Samuel !
Tu sers à rien !
Tu fais rien de ta vie, à part rester planté tous les
xeekend
devant ton ordi comme un geek !
SAMUEL : Ouais mais je suis pas un délinquant
J’ai jamais rien voler de ma vie !
MATT : Ça m'étonne pas
Trouillard
MARINA : Doucement, les gars
MATT : Tu as vraiment besoin d'un portable ou pas ?
SAMUEL, à bout de nerfs : Évidemment !
Mais c’est pas pour ça que je vais en voler un !
MATT : Dans ce cas là démerde-toi
MARINA : C’est ça que vous cherchez ?
SAMUEL : Un portable !
MATT : J’imagine que ce n’est pas le sien
MARINA : Lalalalalala
SAMUEL : Non le mien était noir
Marina, c'est le portable de qui ?
MARINA : Oh peu importe ! On s'en fiche !
Ce n’est pas la question
Samuel avait besoin d’un portable et maintenant il
en a un. Point final. Sam, envoie donc un message à
Sindy pour
lui demander de venir nous chercher le plus vite
possible
On ne va quand même pas passer la nuit ici sur le
parking de cette discothèque pourrie
SAMUEL : Ahem…
MATT : Quoi encore ?
SAMUEL : Son numéro…
MATT : T’as pas son numéro ?
SAMUEL : Non monsieur
Je ne le connais pas par coeur !
Il était enregistré dans la mémoire de mon
téléphone
MARINA : Laissez tomber, les mecs
On rentre à pied
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Coup De Coeur
William erre un moment dans les couloirs du collège
avant d'aller voir
Alex.
WILLIAM (seul) : Non mais je le crois pas
Mon meilleur pote qui ose me trahir
Faut qu'on mette ça au clair avant qu'il monte
dans son car et rentre chez lui
Le temps passe. William aperçoit soudain Alex.
WILLIAM : Ah, te voilà !
Viens, on va en salle A11 pour qu'on puisse causer
tranquillement tout les deux
En tête à tête
ALEX : D'accord, mais explique-moi ce qui se passe...
WILLIAM : Je te l'expliquerai quand on sera seuls
Amène-toi
ALEX : Ok
Je te suis
William et Alex pénètrent dans la salle A11 où il n'y a
personne d'autre
qu'eux.
William (après avoir refermé la porte derrière lui) :
Tu crois que je t'ai pas vu à draguer Elonnie pendant la
pause déjeuner
C'était mon jour aujourd'hui rappelle-toi
Comme on l'aime tous les deux
Histoire de pas gâcher notre amitié
On avait dit un jour sur deux
ALEX, soulagé : Oh ! C'est pour ça que tu m'attrapes par
le bras que tu m'entraînes dans une salle déserte que tu
me brutalises
Tu exagère, William, vraiment
WILLIAM, serrant les poings :
Tu sais très bien à quel point cette règle qu'on
s'était imposée tous les deux me tenait à coeur
On s'était jurés de ne pas la trahir espèce de
ALEX, le coupant : Calme toi voyons
S'énerver pour ce genre de choses c'est n’importe
quoi
Vois plutôt la vie en rose regarde le soleil les jolies
pâquerettes dans l'herbe verte c'est pas beau tout ça
?
WILLIAM, hors de lui :
Tu me trahis et tu te fous de ma gueule j'en reviens
pas
Il saisit Alex par le col de sa veste et le balance
contre la table
ALEX, les mains levées, se relevant péniblement :
Whoh ! Stop ! C'est bon
Élonie est à toi à 100 pour cent
Promis je ne me mettrai plus entre vous
Promis je n'essaierai même plus de la draguer
WILLIAM, un sourire moqueur aux lèvres :
Mon pote, ça me fait vraiment plaisir que tu dises ça
Enfin, on se comprend
ALEX : C'est on ne peut plus clair
WILLIAM : Voilà
ALEX : Je peux sortir d'ici maintenant ?
WILLIAM : Tu peux
Et j'espère que tu rateras pas ton bus
Alex ouvre la porte de la salle A11 et s'échappe en
courant.
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Tournée Générale
Romain rentre dans le bar où Erwan est barman, vers 2
heures du matin.
ROMAIN, criant à pleins poumons :
TOURNÉE GÉNÉRALE !
Quelques applaudissements retentissent dans le bar.
ERWAN : Romain, assis toi
Je vais te servir un verre mais pourquoi tu
m’appelles « Général » ? Tu es déjà saoul ou quoi ?
ROMAIN : Elle est bonne celle-là !
J'ai pas dit « Tournée, Général ! », mais « Tournée
Générale ! »
Donc ça signifie que je veux payer à boire à tout le
monde
On se demande vraiment qui est barman ici
ERWAN : Ça ne m'explique pas pourquoi tu m'appelles
générale
Que tu veuilles payer un coup à tout le monde non
plus à moins que
ROMAIN, exaspéré : Mais non, crétin, c’est la tournée qui
est
générale, pas toi !
ERWAN : À moins, donc, que tu sois déjà complètement
saoul
Tu devrais arrêter de boire autant d'ailleurs
Ce n'est pas bon pour ton cerveau apparemment
Je ne suis ni Général, ni Caporal, ni même
Maréchal mais seulement barman et c'est déjà pas mal
Et comme il est déjà deux heures du matin
Je vais virer tout le monde et fermer le bar
ROMAIN : Tu ne peux pas fermer tout de suite
ERWAN : Ah non ?
ROMAIN : Non
Ce soir je fête mon enterrement de vie de garçon
Donc tu me laisses boire et tu peux allez servir un
coup aux autres !
Allez, mon pote, un whisky sans glace pour moi !
ERWAN : Descends de ce tabouret tu vas tomber
Tu es un vrai gamin, Romain
Parfois j'en ai marre de veiller sur toi
Tu n’aurais pas envie d’aller aux toilettes par hasard,
avec tout ce que tu as déjà dû ingurgité ?
ROMAIN : Sûr t’as raison je vais aller pisser et après
tu me sers
mon whisky.
Romain manque se casser la figure en descendant de
son tabouret, puis il se
rend, en titubant, jusqu’aux toilettes.
ROMAIN : Ahhhhhhh!
En entendant Romain crier, Erwan se rue vers les
toilettes.
ERWAN, paniqué : Oh, mon Dieu ! Tu es tombé ! Tu
t'es
cogné la tête contre la cuvette des toilette ! Tu pisses
le sang !
Qu’est-ce que je vais faire ?
Erwan prend Romain dans ces bras et tâte son pouls .
ERWAN : Dieu soit loué ! Tu n’es pas mort !
Romain rouvre lentement les yeux et surprend Erwan
à quatre pattes audessus
de lui.
ROMAIN : Erwan, tu peux m'expliquer pourquoi ma
tête est
entre tes jambes ? Qu’est-ce qui nous arrive ?
ERWAN, balbutiant : Je n'en sais rien je –
ROMAIN : Chut
Il sort son téléphone portable de sa poche et
compose le numéro de sa petite
amie.
ROMAIN : Oui chérie, c'est moi
Je suis désolé mais je peux pas me marier avec toi
Pourquoi ?
Parce que je suis homo, ma chérie
Désormais je sors avec Erwan
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Rencontre Virtuelle
Un soir d'hiver, entre potes et devant la console, un
phénomène étrange
arrive.
ERWAN : On est où là ?
YANNIS : Allume la lumière
ERWAN : Je veux bien mais il y a pas de bouton
YANNIS : Ouais mais de toute façon
C'est en train de s'allumer
10, 9, 8, 7...
ERWAN : C'est un compte à rebours ?
YANNIS : 4, 3, 2, 1...
ERWAN : Qu'est-ce que
On a une arme dans les mains
YANNIS : Mais attends
On est dans... dans le jeu ?
ERWAN : Impossible
Il y a moins de quinze secondes on était assis sur le
canapé devant l'ordinateur
Ils sont passés où nos joueurs ?
Hey ! mais pourquoi je cours ?
YANNIS : Moi aussi je cours
C'est quoi cette arme que je trimballe avec moi
C'est quoi cette embrouille ?
Pendant ce temps dans le monde réel...
ARBITRE et ÉCHO (en même temps) :
Woaw ! On a enfin réussit à sortir de ce fichu jeu !
ARBITRE : On va pouvoir se venger de ces deux joueurs
pourris
ÉCHO : C'est vrai que tu es un joueur pourri
ARBITRE : Tu vas pas commencer à jouer à ça, Écho
Ce serait vraiment dommage qu'on n'en profite
pas trop con même je dirais
ÉCHO : C'est toi le con
ARBITRE : Tais-toi et joue
Le jeu commence on va se marrer
J'appuie sur ce bouton et on entre en mode
zombies
Dans le jeu.
YANNIS : Erwan, tu as entendu comme moi ou...
ERWAN : Oui ! Des bruits de pas ! Ils arrivent!
YANNIS : Qui ça, ils ?
ERWAN : Mon pote, on est passé en mode zombies !
YANNIS : Pourquoi tu m'as invité chez toi pour jouez à
cette
console de merde...
ERWAN : Je pouvais pas deviner que...
Tout-à-coup, les zombies débarquent de partout. Erwan
et Yannis se
servent de leurs pistolets automatiques pour les
dégommer un à un jusqu'au
moment où...
ERWAN : Je suis à cours de munitions !
YANNIS : Bah sors ton couteau et décapite-les alors
ERWAN : Oui mais on fait comment ?
C'est pas vraiment moi qui contrôle là...
Au même instant, de l'autre coté du jeu.
ARBITRE : Bon moi je vais aux toilettes et toi tu
surveilles
mon joueur
Fais attention à ce qui ne lui arrive rien
ÉCHO : Surveille mon joueur
ARBITRE : Pourquoi ? Toi aussi tu veux aller aux
toilettes ?
ÉCHO : Toi aussi tu veux aller aux toilettes ?
ARBITRE : Oui c'est ce que je viens de te dire il y a
deux
secondes
ÉCHO : Tu veux aller aux toilettes pendant deux
secondes ?
ARBITRE : J'aurais bien voulu si tu avais pas deux de
Q.I.
ÉCHO : Tu as deux de Q.I. ? C'est pas beaucoup...
ARBITRE : Raaaaaaaaaaaah ! Tu m'énerves !
Reprenons la partie j'irai aux toilettes plus tard
ÉCHO : Tu ne veux plus aller aux toilettes ?
Tu veux finir la partie?
ARBITRE : Bien sûr que je veux la finir, et puis c'est
trop tard,
j'ai plus envie de...
Pendant ce temps, à l'intérieur du jeu.
ERWAN : Heureusement que j'ai réussi à sortir ce
couteau de
ma poche
Je ne sais pas comment j'ai fait
Il y a deux secondes j'étais paralysé
YANNIS : Heureusement qu'on a réussi la 30ème
manche
À propos, Erwan, tu avais mis à combien le limiteur
de manches ?
Parce que je ne me vois pas encore trucider des
zombies pendant des heures...
ERWAN : À 30.
YANNIS : Alors on est sauvés !
ERWAN : Ouais
Je crois que c'est le moment de sortir de ce jeu et
d'aller faire coucou aux deux débiles qui nous ont fait
cette
blague
YANNIS : Ils vont passer un sale quart d'heure
Je suis plutôt d'humeur massacrante si tu vois ce que
je veux dire
ERWAN : Absolument
Dans le salon.
ARBITRE : Allume la lumière
ÉCHO : Allume la lumière
ARBITRE : Mais t'es le plus proche de l'interrupteur !
ÉCHO : Tu es le plus proche de l'interrupteur
ARBITRE : Très bien monsieur
Je vais le faire moi-même
Lumière allumée. Erwan et Yannis sont sortis du jeu et se
tiennent debout dans le salon.
ERWAN : Alors comme ça on prend notre place, hein ?
YANNIS : Vous vous prenez pour qui ?
ÉCHO : Vous vous prenez pour qui ?
ARBITRE : Commence pas, Écho, ils pourraient mal le
prendre...
ERWAN : Nan mais sérieux
C'est qui ce mec, un autiste ?
ARBITRE : L'autiste, comme tu l'appelles, c'est le
personnage
avec lequel tu joues depuis plus d'un an !
ERWAN : Pas possible
ÉCHO : Possible
YANNIS : Bref c'est pas le sujet
Nous on voudrait savoir pourquoi vous avez pris
notre place ?
ARBITRE : Eh bien... parce que...
Écho et Arbitre tentent de s'enfuir de la maison.
ERWAN, s'apprêtant à leur courir après :
Revenez !
YANNIS, le retenant par la manche :
Attends
Ce serait peut être mieux de les laisser partir...
ERWAN : Et pourquoi ça ?
YANNIS : Après tout ce sont les personnages
programmés d'un
jeu...
Écho et Arbitre reviennent dans le salon, tout
penauds.
ARBITRE : Ton ami n'a pas tort
ERWAN : Qu'est-ce que vous faites encore là, vous ?
ARBITRE : On a juste oublié notre jeu
ERWAN : Ce n'est pas votre jeu c'est le mien
ÉCHO : Ce n'est pas votre jeu c'est le mien
YANNIS, en chuchotant à l'oreille d'Erwan :
Tu peux pas effacer les personnages de ce fichu jeu
Les reformater ou un truc du genre
Erwan hoche la tête et tape un code sur le clavier de
son
ordinateur. L'Arbitre disparaît en premier.
ÉCHO : Ce n'est pas votre jeu c'est le mien
L'Écho disparaît. Yannis pousse un soupir de
soulagement et
Erwan éteint son ordinateur.
YANNIS : En tous cas y a plus moyen que je joue à ce
jeu
ERWAN : Dommage
J'aimais bien le mode zombies...
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