1 ANNOTATIONS I page I- La populationa disséminés 1`esporte en
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1 ANNOTATIONS I page I- La populationa disséminés 1`esporte en
1 ANNOTATIONS I page I- La populationa disséminés 1'esporte en Galice et aux Asturiee population agglomóróe. Au recesnse^nent de 1g10, 673,164 hab itan te s'y logeaient dans 180.796 ódifices groupéa paraglomérations de plus de 100 edifices, tan.dis que 2.075.556 ^aes habitaient 646.268 edificeedans les agglomérations de moins de 100 edifices. Partout ailleure, la,population graupóe 1'emporte su la dispsrsóe. 2 page 2- I,e ^ dé ^Qonzon, de 15t35, limite á un quart la róserve dee enfante. 3 page 5- Lee anci ennes donnéee du cadastre datent en géneral de plus de trois quarts de eiecle; elles avaient étó largement faue-®ées par 1' influence des caciques et conetituaient, de 1' aveu unanime, un chef d' oeuvre d' artifice. C' est pourquoi il futd^cidé en 1906 de remettre de tableau ^ jpur. Mais il fallut se bornerpcur commencer ó.un "avance cataetral", travail sommaira, exe cutó ó, eeule fin d' augmenter les imp8te. En g6neral 1' estin^ation ctu revenu e$t bas9e, parceque les proprietaires et exploi tans, aussi bien d'ailleure que les ingénieurs agronomes,ontnaturelleruent temdu E^ sauver des mains du fiec 1'agriculturetou jourss négligee par les pouvoirs publics; et cele d' autant plue que s' elevait le taux de 1' impnt, qui euppose d' office un poureen ta,nge d'occultation dans les dóclarations. Lea chiffree sur lesquels nous basons, sont arrLtee au 31 dé. cembre 1930. Ils ont fe.it 1'objet d'une analyse pr^ciee dela part de ^I.Carrion dans son ouvrage "Lee Latitundioe en Espa^a" , gunquel nou a emprunterons la plupart des donnóe qui vont euivre. Le cadastre est terminó, en Andalou^ie dans les provineies de Cadix^ Cordoue, Grenade, Jaen, Mal aga, daza.s le centre ^Albacete, Ciudad Real, Madrid et Tolede, dana le Levent r^ Alicante et Castellon. Sóville et Badajoz trouvent ^ peu prés achevóes; Almería, Avila et Huelva eont fort avax^.ce ^ Salama,n_ 2 que, Sdgovie, Valence et Valladolid le sont moins; les tra^-vaux ne font que commencer d. Cuenca, Guadalajara, Palencia,Soria et Zamora. 6 page 6- Il faut remarqu er qu e, s i le nombre dee propridtaires de cha que catdgorie figure dans les rdsultate cadaetraux, la euper fieie oecupde par chaque catdgorie a d^Q faíre 1' objet d'uneevaluation basée sur des moyennee. 7 page 6- Dans la partie cadastrée, il y a quelques anndee, sur ----1.026.412 propridtaires, 1.007.616 avaient un revenu foncier de moine de 8 pesetas parjour, dont 847.548 de moin.s d'une peseta (Madariaga, SpgiII)L'suteur cite la province d'Avila ou, sur 13 .53o redevables de 1' impat foncier, II 45i^ ont revenu de moins d'une pesetas por jour, 1.758 de moins de 5 et 155 entre 5 et 8 pesetas. En 1868, 27,967.042 hect aree dtaient cultivées dans 1' ensemble du pays hormis le paye basque et la Navarre; il y avait - 3.426,083 cotes foncidees,ce qui faiaait une mayonne de 8,16 ha par biesi fonds. Environ un cinquieme des parcelles^ (624.992 étaient c^.i type minir^m (de 1 d. 10 résu.x de contribution ennuelle); plus de 2 millions ne ddpaseaient pas 50 rdaux soit une vente journalidre d'un real. La stadi stiqu e dea propridtds fincas ne donne pae, au su j et du rdgime social de la terre, une indication sdre, principalesnent an ce qui concerne les petites pripri^tds. I,ee te rrains non contigus, en effet, y sont relevds géparément, -alors qu'un bon nombre d' entre eux appaxtiennent aux mLmee propridtaires. Retenons cepedant que selon ces fonndes, suri10.214.359 pripriétés de toute grandeur, que nou appellerons bloca, íl en existe 10.016.094 de lu hectarae au plus, soir. 98; 06qb, parrni leequ elles 7.933.29t3 n' atteignent pas un hectare, --- 1.877, 033 vonde un a cinq hectares, et 205.784 vont de cinq adix ha. 10 page 7-Lea blocs de 10 l^ 250 ha. fi^urent, dans le revernz cadaetraltotal pour 27,63^. En euperfie, il$ se répastieioeent comme suit 169.472 bloc entre 10 et 100 ha, soli 1,66 da nombre dee bloes occupent 4.611.789 hasoit 20,56^, et 16.305 bloce de 100 a--2y0 ha, soit O,lbgb en vecupent 2.339.957, soit 10,43^. La mo-yenne propriáte comprendrait donc, si chabloc fa3sa^.t un pro-priétaire, 30,99^ du territoire. Mais cea donnáes repetona-lene sont rien moins que aQree; en effet, beau.coup de bloca de moins de 10 ha. ae regr^upent certainer^en^t aux mains d'u.n mAme propriétaire, de m0ne que ceux de plus de 10 ha. D' apróe la IfIemoria resur^en de 1g26, une óvaluation, une eva-luation approximative chz nombre des proprié-tairee donnerait -lea rósultats suivants. 1.100.000 propriótairee de moins de 10 ha. occuperaient 5.800.000 ha; 150.000 de 10 a 100 ha en occupent 3.100.000; 26 .000 de plu s de 100 en occupent 8.300.000. 12 page 8- La rógion de Caetille et I,áon comprendra les provinces de -Avila, Palancia, Segovie, Soria, Valladolid et Zamora, avee -38,02^ d'étenc^ue cadaetrée; la région centrale (Cu^ca, C.^adalajara., Madrid), en conpte 4g,36^ le Levant (Alicante, Caete-11 6n, Valence) est cadaatrós ^ coilc!^rrenee de 80,8`7^, Almer^a et rmxrcie, avec 78,38^, forment une zone sud-orientale; la Man che (Albacete, Ciudad Real, Tolede} eat preaque entieróment ca daetróe: 99,62g^ á 1'Estrenadure (Badajoz et Caceres} peut ---Atre rattachée la province de Sal.amanque (67,51^). I1 reste,en Andaloueie, une zone bótique comprenant Cadix, Cordoue,Huel va, Jaen, et Sóville (94,g3^) et une zane pénibótique (Granade et Male.ga) , dont la totalite se trouve cadastrée. Les indica-tione qui vont suivre ne prósentent donc une valeur abeolue -que pour la T^7ancrie et 1'Andalousie; partout ailleurs, elles ne porten que sur une fraction c^,i territoire. 4 13 P^ 8- Carr.,Page 65. 14 ps8e 10 I,es biens co:nmunaux (monte a1to, monte bajo, matorral y^asto e} atteigna.isnt en 1925 une ótendue totale de 1.646.974 ha. dont 345,745 dan la province de Saragosse, 145.901 ^ Zeón, 102.592 ^i i,ugo-Or^se. (Statietique de la diraction de 1' -Agriculture et des boi9. Carrion, page 334). Les "montee publ ^i^o"(lee 3 m^mee cat ^ gories) d'autre part^ ^ charga de9 -"district,s" atteignaient en 1927-28 le total de 4.80$,337 ha dans lee 13 provinces cie latifonds montse publicos á chargedee diatriete et des municipes atteignent 1.002.255. I,a grs.n de praprióté (de plus de 250 Ha) comprenant au total --------6.486.050 Ha dans ces rógions, celle dea particuliera ó' óléve conc ó, environ 5.400.000 ha et la proportYOn repróeente tombe ainsi de 40 ^ 33ib. 15 page TI-Il faut observer que la minimifonds coexiste parfoís avee le latifonds. Il y a dane la provir^ce de Cordoue plus de 20.OOa propriétairea ne possedant pae plus de 2 Ha.J Coloma. r^l ---probl.soa.de la Tierra. 16 page II Yoici un certain nombre de cae typiques illustrant le dóvelo ppe^nent des latifonds. Dans la province d' Albacete, f Almansa, 7 pmpriétée ráuniesent 24.344 ha; á Pó^trola, tout le territoire municipal, soit 7370 ha, appartient au m^me pro-priótaire. Dans le, province de Ciudad-Resl, 22.421 ha forrne^nt a Saceruela, 9 propriótós eeulerment; á Aleoba^ 8. propriótairee ee partagent 29 .377 ha, soit 97q^ du territoire; Q Fuebla de Don Rodrigoila sont ógalement 8 pour 38.ó43 ha ( 91, 21qb) En Eetrema.durs9 propriétós englobent 24.633 ha á Talayuela (Caceree}. Dans la prov-inae de Jaen, 9 propriótaires de plus de 5.000 hecta _ res en totalisent 50.000 et 410 de plus de 500 en rfunisgent 521.100. I,' immense territoire municipal de Cordous prE^sente85•739 ha; eoit lee 69 centiómea, rc^partis entre 194 proprié tes, dont 13 en absorbent 20.460. Dans la m8me province, --- 32.426, ó Fuenteovejuna, appartiennemt ^>8 proprigtairee; 61.907 ha, ^ I^ontoro, ne forment que 98 propriótóa et á Hornachueloe, 55 propriétés englobent 81.466 ha, soit lee 91 centibmee du te rritoire. Dans la provinee de Seville (chiffree d® 1g19) ^^ Castiblanco, 16 propriétée de plue de 500 hectares ®mbraseent 25.483 ha, en face de 29l autrea propriét®e qui n' en totaliaent que 6.905; á. El Pedroso, 9 propri^tós de m^ane ty, pe englobent 24.217 ha. dont une de 15.000 ha aux maíne d' un propriétaire qui en poesóde en outre 5.000 á A7.maden; -alors que les 6979 ha reetante ee rópartissent entre 361 -propriétaires. A Ecija (chiffres de 1930), 52.470 ha for--ment 106 propribtés, á Aznalcazar, 40.449 ha en forment --26, soit 91yb du territoire. Lee communee limítrophee de Gerona, E]. Garrobo, G^.iillena, Castiblanco, El Pedroeo et Vi-llanueva del R3o próaentent respectivement 9.475. --------4.013,17.820,26.808, (24.217) et 12.184 ha. msnt ------^--17,5,21,20, (g)^10 bloce de proprióté^ eoir 94.517 ha aux mains de 91 propribtaires. A Pu.ebla del Rio, il exigte un,epropriété de 25.000 (lea ehiffres en parenthese: 500 ha; -lee autree: 250) . La province de Huelva próeente égale^nentdes cae remarquablee, aomme celui d' Almonte, oú 16 propriétée totalieemt 72.058 ha, de Cartaya. avee 4 propriétée r^unisaant 16.181 ha; de Mo^uer avec 4 propriétóa de 12.996 ha, et enfin celui de Niebla oú 2 propriétée englobant 16.740 ha. B^aie Cadix 1' emporte encore, avec les 99.150 na de Jerez de la Frontera rópartie entre 17q propriótóe, dont 23 e^glo bent 47.730 ha., lee 13.145 de Puerto Real repartis en.trs 16 les 26.073 de Los Barrioe e^n.tre 32 et sur tout avec lesfameux domainee du Duc de Medinaceli, qui occupent a Cate-llar 17.141 ha, $oit 96.£30^ du territoire. Dans le territoi re non cadagtre, il faut citsr, pour la pzovince de 3arago- 6 sse, certaines ^incas de 21.OOU ha. Cfr.outre Carrion, la ^iemoria regumen del estado ae los trabajos de avance,^ublicada par la sección de Catastro de la rigueza n^atica. ^iadrid, 1926 Andróe Bartne, Las gr^.des- pro.piedade9 iusticas de España (table8u, de 1912) et ausei -lee oonferences de NI.Argente ^i 1'Academie des Sciencea Moralee et Politiqu es. 18 page IT-On recourt souvent, dans ces rdgions, au etratag ^me de 3a ven te simnzle chi bien ^i un seul fils. _ 19 Pege II-Dane une province comme celle de Salamanque s' accumulent les inconvenients de la grande et de la minime propriété. On a^a. dire que 40 propriétaires r^sident ^. ^iadrid avaient plusde richesse fonciere dans cette province que les 100.000 habitants de 750 comr^unes. D' aaxtre pare une maltitude de toutpetits propri^taires sont livrós mxx cruautes de 1'usure; --leurs moissona appartiennent d'avance aux accapareurs qui -ont pr9tb de quoi ensemencer. Aussi la misere est-elle gónerale dans cette rdgion; b^ni^ration y sévit et 1'nomme de 1'ouest marqu e une tendanee ^, retourner á la vie du pasteur no made sur une terre abandonnée ^i elle maane-Bern de Quiroa. La E^mi.gr. obr. em. España. 20 page 12-Plus 3a1 amanque. 21 page l3-Estr^macbare= 277,74; ^che 297,37; Andelouise Occidentale:342,23 Andalousie Orientale: 379,?8. 22 page 13-Elle est dvidemment fort inf érieure a la moyanne de la zanecantabrique qui d^passe 1000 pesetas et t^ celle de la Cata-logne ( 945,71) ou du Levant 782,38). 22 bis p.13--T1 tolnb8 ^. Valla^iolici 30^3 mm.do^i1; 94 azz printemps, alars -- qu' a Seville Cadix, Granade, ces ehiffres ^s' elevent a --- 500,716,453,dont 154,20ú,158 pour le printemps. 23 page 13-L'humidite relative est é^ale dans chaque á Seville et a Valladolid, mais elle est sensiblement moindre ^ l,iadr3.d 24 page 13- Elle atteint jusqu' ^ 36,77 en Estrémadure. 25 page 13- Dana la region cantabrique, forteraent cultiv6e, la produa tion des terres incultes atteint dea cniii'res beaucoup plus élevéa encore: plus de 100 pes. ^, la Corogne et a 5antander, 423 á Lugo . 26 page 15- Une fraction in^portan^te du territoire en Andalousie^ est con sacrée specialment ^ 1'elevage du taureau de combato I,a. p^ro vince de Sevilla eblébre par ^es ganaderias, leur attr3bue49.901 hectares, dont 28.859 de bonne terre et le reste deterrains marécageux (maris^a.) . C' est encore, estiment bon nombre d' écononistes, la csuse d'une déperdition de vsleur. 27 page 15- La consor.unation des engrais mineraux est notairenent infe-rieure, den.s la zone des latii'onds, á celle des autres re-gions. Elle n'y atteint pas 100 Kgs par hectare cultiv€en (22 fí Caceres et a Jaen, 34 ^ Badajoz)^ alora qu'elle d^pa sse 150 á Alicante, Castellón, Tarragone, qu' elle est de116 á Segovie. Chif'fres de 1930, Carrion. 29 page lt^- Voici quelques indications qui signalent sane doute plus -qu'une coincidence. Cadix compte 686.362 ^^a; plus de la moi tié n'est pas cultive pres de la moitié appartient a des -étrangers. Une coIIwnzne de cette prov3nce. Los Barrios9 com prend 33.600 ha; 24.000 appartiennent á des abs^ents es c' est aussí le chiffre de la propriet^ inculte. A trebujenail y a 5472 ha; 2472 sont aux mains d' absentens; 28244 sont incultes Azn.ar. 30 paga 17- Il n' exiete pas jusqu' á present de recensement social de-taille par provinces. 31 page 17- La Tierra organe de la F^deration des Syndicats catholi-ques, 30 avris 15 mai, 30 mai 1929. 32 page 18- Anuario Estad. 1928. p, 537. 33 page 18- Voici quelquee cas individuels. Pour ls. perioc^e du 21 mai.^ 30 septembre 1g30, un canti°at callectif conclu entre Sin 8 dieat patronal et Syndicat auvrier t^ T^osadas, (Cordoue) atipule un taux de 2, 50 avant at apres la r^colte. Pendant la -recolte, il varie suivant lee categoriee d' auv^.^i.ers da 3, 25^ 8,50, celui de moi^seornieur +átant de 5,75 avec la nourriture.- Lea bases concluas paur la r^colta de 1'olive ^ moudre(de molino) dane la campagne de Shville eT^; novembre 1932, -arrAtent un ealaire de 5,45 pes.pour 1'homme et de 3,25 pour la famme, la jaurnee comprenant de 5^, 6 leures de travail, plue une priine d^la de 126 F^gs,le total pouvant atteindre,su maximum de 276 Kgs, 1084 pee.pour 1'hamme et 6,81 pour la femme. Le temps de travail varie d' aprEa la distanca a porcauri r pour gagner 1' olivar. A partir de 5 kilometree ^le t ravail utile est fixé á. 5 heures. La jury mixte pour la campagne de Seirille a fixé en mai 1933 lea baaes euivantee: six heuree de travail a 0,85 pes.plus une prime de 0, 20 par fanega: Avec une moieeonneuae, las salairee s'élévent 'a 11,88 et avec une moissonnecuse-lieuse ^12, 68 pour 8 heu res de travail. En estrómadure, les salairee seraient de 6 pae. surant lee quaranre joure de la moiseon et ila tombaraient á 2,50 en. hi ver, lorequ' il y a du travail. 36 page 21-I1 y avait dans la province de Cordoue 63,372 propri^tairesen 1911 et 69.914 en 1922 (cadaatre^ I,' dtendue moyenne de la proprieté eat 18 ha, quantit^ suffisante pour la subaistanca d' une famílle dana la plaine. 37 page 25-Fernando de loe Rioe, anclalou lui-mAme. Diecour$ aux Cortes, 3 sept embre 1931, 38.^age 26 I,e eigne fatal suquel il faut ae eoumetre comme a une nécessité tri,ste mais, en un certain $en.a, merités. 39 page 26-E1 gue nace para ochavo na pueda lle^ar a cuarto.- Dabate -sept.1930. 40 page 26- ivous reprendrons ici pour principal guiue 1' obaervateur poin tilleux qu' est I^. Diaz del ^:Toral Z^Agitaeiones caanpesinaa41 page 27-"^. 1' espace de plusieurs centaines d' annóes, le peupl® e' eet róvdilló de sa sommolence qu'une demi-dauzaíne de foie ce ne fut pas eous 1' aiguillon de la faím,bien qu ^elle ait p^a: e^ Atre parfaia 1' occaeion, mais eoue 1' empire d'une indignation juaticiere ou c'une rafale d'idéalisme, "Diaz del Moral, Zea ^ ^-t. p.9. 42 page 28^ observant plue apecialnient la province de Cordoue. 43 pe8e 30-"Za propriótó collective eet un cancept á pr^s peu inintelli ,gible pour lee maseea populaires andalouses". 44 p8ge 31-Diaz del ñ^ioral, p.61. 45•pa8e 34-^ son congrés de 1918, 1'U.G.T. (socialiste) reclame le pai ement d'un salaire minimum en especes et par aemaine, un type de j o^náe meximum, la prohibiti on du travail a la t&^che, chi travail des femmea et des enfant9 aux rócoltes, la fixa-tion des indemnités pour bonif^.cation de la terre, celle dec^ baux á 6 an€^ au moins et 1' acquisition de la propriétó a.prée 20 an.a de culture ininterrompu.e, la aupprsseion des t®rrains de chase® ou des réservee pour 1' ó.7.eva,ge des taureaux de cam __roa et autres charges analobat, la r^ demptian. foreé.5 des^ ^'o gues, la distribution dea terres improductives aux organisatione oucriérea, 1'interdietion des ocupes d'arbree, 1'6ta-blissement du cadastre, la oróation d'un impSt sur la rentede la ^er^e et 1' abolition dea impoet indirect9. I,e Can.grés de 19^9 développa un programme d'action agricalecoopérative, lee contrate eolleetfa, la location de grendesfermes a^.x aeaociationa. Il se prononca contre 1' exode rural. afin d' eviter la concurrenoe ouvridre dans les villes^. Il pré canisa le retabliesement c^z patrimoine communal, 1' expropria tion des domainee de la couronne et deg eeñorioe. ^ Par de tac- tique, les luttes auvrióre.s de vaient se concantrer aux dpoques de rócalte. - 10 46 page 3 5- Les muleros possedent une jument avec laquelle ils s'engagent apre avoir travaille leur champ. 4? pe.ge 35- Saus 1' act ion de stin7ulant s d' ordre sentimental et ideal, la masse populaire rbagit a^z jourd'hui hexactement comme eu temps d'Alhacam. L'émeute de Cordoue en 1652 ressemble --dans son déroulement ^ certaines grdves récentes...La fibvre anti-sómite ctz 15e siécle s'est propagée ^. travere les villages ^e la province de Cordoue et de celle de Jaen avec la m^me rapiditb que la fievre syndicaliste de ces troiQ derni^res annóes".Diaz del hqoral p.^IY 1g20. Ainsi s'effon dre-t-elle aussi. 48 Page 35- Il n'existe pas de ®tatistiques génbrales sur la gestion directe et le fermage. Hemarquons que la gestion directe atteint 66.249^ de la superficie en B^tiwue (dont 31,61^ de terres incultes) et 79,54^ dais le Zevant valenci^ (dont46, 59gb d' inclultes. 49 page 36- En france, 53 f seulement du sol cultivG r^e trouve an fairevaloir direc, en Angleterre 12qb. Il n' existe pas de statia tique pour 1'Italie mbridíonale! qui présente tant d'analo giee avec 1'Espag^e. 50 page 3?- Citons le cas d' Otones, un village de Castille dont le t®rritoire appartenait b, un seul propribtaire; apres 3a vente , le nauvem^ proprietaire annonca qu' il triplait les fer ma,ges, dont le taux étail restb le m^me depuis trbe long-- temps. Les paysans étaient incapables de supporter cette charge. On signal e égalenent, parmí les cag rbcents, celuí . de San Nicolas, ou les "colone" qui occupaient la terre de puis de trés nornbreuses annbes se vir. ent dólogba par sur-prlse. Dans 1'Estremadure, la concentration cles exploita-tion des e^cploitations a fait disparaitre des villages; 1' dvaqu e de Ciudad Rodri ^o ^ N1gr Barbera, a prote3té avec viguelzr, en 1912, contz°e ces cruels abus. 51 page ;37- Cette sous-locati.on s' éclielonne parfois ^ plusien^sr degróa. Citons lecas des village$ de T^ionterru'4io, ^enquerencia et -Helt^chal, de 12.000 habitants au total, dans 1'Estróniadure.Tls tirent leur eeul moyen de subsistance d'une propri ^té de 6000 ha. Conme loyer, les colons paient la moítié de la ré-colte de grain et de paille, rendue au domicile de celui qui leur ^ loué les parcelles. I,e propriétaire a un administra-teur gónóral qui a loué la propriété ^ plueieurs oacupants;ceux-ci 1'ont eux-mAmee sous-louó ó. des tiers lesquels 1'ont morcelós entre les seuls cultivateurs róals. I,ors d'une mise en vente, les fermiers ont sollicitó le rachat et róuní les 209b necessaires. D' apree une pótition de 2.000 signatures parue dans la presse le 28.I.31. Debate. Citons encore, parmi les localités qui se sont dépeuplées ^. cause du régime de la proprió^Ló: Boada ( Salamanque) , MeMbri llo (Tolede), Abertura ( Caceres), Calcena ( Saragosee), Malagon: El Pegn . 53 page 3'7- Ce contrat prdsente parrois des formes legitimea. Ainsi^ dans 1' Estróinadure^ les eleveurs louent des terrain$ recou vers de ehenes pour la récolte des glan; le sol na les inte ressant pas ^ ils souslouent les parties arables ^ mai s ce -procédó couvre cependant en certains la spóculation de faux óleveurs, qui chereheraient avant tout !^ exploiter les pe-tits cultivateure. 54 page 38- Contrairement au re,ime des anciennes lois de partida. 55 page 40- Real provision du Il mai 1763. 56 page 41- Le code civil prohibe indirectament la constitution de foros en assimilant les perpótuels á 1'emphytóose et le tenporaire au bail á ferme. I,a subemphytéose est interdite. 57 page 41_ En ving-t annees, aprés la supression de la faculte de ra,chat en 18?4 il a été contractó 1950 nouveaux foros, 1018 cene emphytéotiques, 1239 consignat:ians grevant au total 17.059propriétés. - 12 5^ page 42- Dans la ve de Valence, le norcellement attein-t ^ certains en droite des prvportions exceasiveg; les locataires, sui-vant la tendance natu-rolle ^ la perpótuation de la jouissan ce, constituent entre eux une sorte de solidarit& morale -lee propriótaires; dens son roman fameux I4a Barraca BlascoIba^íez a decrit cet 6tat d' esprit, qui ne manque pas de re-s®emblance avee ls situat3on sociale exi€^tant daile Tournai sie et le Nord francais, et qui donne lieu au "maugre". 60 page 42- Dans les regions d'Almeria ®t de Granade, on trauve maintes excavations habitóee; il y en a sur toute la meaeta casti--llane, spécialement á Palencia et dans 1' Ara^gon. Dans la Manc^ che, il ne manque pas de siloe habitda, mais ce eont la, -neenmoins, des situations qui eorteut de 1' ordinaire. 61 page 42- G' est le cas notamment dans la Vieille--Castille. Dar^.s ouest de Zamora, par exemple, lavente des produits doit se fairesur place, faute de bons moyens de tre,nsports vers les vi-lles de march^; qui sont situées de 10 ^ 3G Km. Il a'y trou ve de nombreug pAturages, 1' industrie la3tiere ni le petité levage ne pourraient s'y former, pour la mém® raison. 62 page 43- I1 ne f^out guére e'eloigner de$ villes, m9me dee plus grandes, pour rencontrer, au ereoa.x des montagnee, des vil.lagesou la, eivilisation retaxde de plusierus siécles. Il en estle Guadarrama, d. proximité de Madrid. "El Ata2ax Quelle --triste chose, ócrivait de 1'un d' e^ux un 3ournal de Nla,drid.De pauvres ca^xutes, si basses qu' allee paraissent s' effon-drer dans le sol... Quelques fen9tre9 mirnisculeg, sans uneeeule vitre dene tout le village. Deg intórieure lugubres,qui comprennent tout ana. plue une cuieine et une chambre oula famille loge entassée. Pas une nate blanche dans ces habi tations couleur de la pizarra du paye, oú 1' on ne connaitpae le p1A.tre. C' est lá que vivent 148 Atres humains, v^tus de haillons, au visage flasque, aux mains noueuses. Paa d' - -13eau, en dehors d'une fontaine boueuse qui ne jaillit qu' en hiver. A la mauvaise saison, quand les sont rompus, il fautdeux ou troi9 joura pour faire venir le medecin. "A Za Pus-bla de la Pb^,i j er Nluerta, dans la m0me zane, le apectacle estidentique: 'rL'interieur des maisons est d'une obscurir^i tdnó breuse. I,' e' asóe ó, c8té du loger^ent, sans difference peree^ tible entre 1'une et 1' autre. Une sen^le ehambre, d' habii^a.de, oú 1' on ne j ouit méme pas de la commoditó dún maaa.vaie lit. Certainea habitations se róduisent m^me a la cuiaine, oú pé-netre le vent ou que le numée rend étouffante. Co^nme éclaira ge, des chandelles de suif... Chaque hiver, cinq moisQ d'iso lemant dans la neige, de qui prive abuvent les gens de pa3,net rer^.d la vieite du módecin absolur,^ent imposible. On y mF^ne une vie rigoureuse et primit ive; la monaie n' est presque pas en ueage et 1' on pratique couramnnent le troc des marchandi-ses. "Dans lee villagee c^e cette zane, m^me lorsqu' ils sontreliós par une route, la correepondance de ^Iadrid met troisjours pour arriver. Le point le plus proche rná paisae attein dre une voíture est ^ troia heures de El Atazan. Et cependart si mal lotis qu' ilg soient, la plupart de ces pauvres gens s' eccrochet ó. leur pierraille et il ne faut pas leur parlerd' é;nigrer. Avec leurs troupeaux vagants de chevres et de mou tons, ils sont indópendants et, si ce sol rugueux ne rend -at e__,_8 et ...mai 193 4 pas , da mo in s leu r appart i ent-il .. . Deb ______^ On a calcu.te les dépensea normales q^ze doit faire par an, enmoyenne une famille de eultivateurs de 5 personnes a 1.825 pea pour 1'alimentation; 625 pour le vAtement; 75 pour lee soins médicaux; 50 pour 1' ectZ catíon des en:t ants; 200 pour -les extra.s; eoit 2.775 p.El Caso de Otonea p. 27) Il est cer tain que beaucoup de cultivateurs n' arrívent pas ó, ,;e niveau - 14 - 63 P^e 43- Sol Fóvríer 1g31 d' apres 1' enqu^te de Bernardo de Quirós. 64 page 43- 335 mm. en 1921, 21^3 en 1'^,27,170 en 1y28. 65 Page 43- C' est ló. que le tra,novas^ent des eaux, suivant le projet . Lorenzo Pardo, serait une mesure de salut deux affluents c^u Guadiana mineur, le Castril et le Guardal af'in d' assurera-ient 1' i rrigation contiriue. Dans un ^tre villaje de la province de N^,ircie, ( Mazarron)- les habitans en viennent ^i arracher des maisons les porteset les fen6tres pour les vendre. Consignona encore 1'appel émouvant de 170.habitans de Sierro (Almeria, eu. gouverciament; il s' agit d'u^n village de 1515 - habitans c:tont 90y^ sont ouvriers. "Notre sol exposent-ils,tres pauvre, n' a jamais sut'fi t ó, alimenter sa population et nous avons toujours recouru a 1' emigratíon, Actuallement il n' y a plus rien a gagner. Les quelques patrons, si 1' onpeut les appeler ainsi, sont ráduits á la méme necessitó -que les ouvriers. "Durant le prin.temps dernier, naus avonscherehó a travers champs une herbe appelés hino o, nous 1'avons cuite et c' est' de cela que nous nous so:nmes nourris.C'est pvur nous un testin que d'avoir un peu de riz et de le mant;er avac du sel et du piment moulu, sans pain. Souven nous so^nmes couchés sane msnger et le lendemain, nous n'--avions rien f^ offz•ir á.r^oy e:^^^s.^a^,^ pozr aSj©l^,^ic7•, i^ou.^ de-m^.c^ons cha. travail, moyenzlant un salaire de 3 pes. dans la- loc^zl.itó ou c^e au ^tehors. "Pétition du 26 mai 1932. El Deba^ t e, 5 junio . Un cas similaire est resté. cólebre: c' est celui du villagede }3oada ( Salamanque) qui en 1y05 demanda o^'ficieller.^^ent le tran sfert en lloede sa populati,on en Argentine. 66 Page 44- Bei^. do de Cluiron. I,a Emi^racion obrera. 69 p^e 69 page 44- Z' ^se^^ble r^e la ztSn© ue la Raute Estrémadure, ou le r^ace semble arfligée d'une prostration gónórale, se trouve dansle m8me cas: la. population y eet stable. 70 page 44- Ce "cae" a fait 1' ob jet d'une maitresse ótude de la part d' une hispanisant francais de premier plan, M.D^.rice Legen-dre: "Les Jurdes. Estude de géographie." 71 page 45- A^.Diaz del Iv^or^41 proteste contee les "opinions simplistes"des observateurs super£iciels qui attribuent uniquement 1'agitation agraire ^ des causes telles que le latifonds,labeenee de petit^ propriétaire ou de petits colons, la famine chronique, les cultures arriérées, le caciquisme. Dar:s la convulsive prov3.nce de Cordoue, il y avait, en 1911 63.640contribuablee du chef de la propriótó ^urale, ddnt 1'(.249 aeulement payaient plus de 25 pes. En maintes localitóe,les señorios reparti$saient dee terres, de temps ímmemoriaux,mo yyennant une rente extrCment basse, qui dLpassait á peine le montsnt de 1' impbt foncier. Par exeniple, a E1 Carpio --( 26 ó. 28 pes. 1' ha) a Eape j os, a Fernan-Nuñez. Ces atribu-tions ^taiant invariables et hórediatires. Au surplus, le nom.bre des propriétaires a^.gn^entait. Lors de la grande agitation des débuts du siecle. le progres agr.^.cole ótait en plein essor. D' apres 1' enqu&t e de 1' Insti^xt des Réformee Sociales (1905), la production s'etait accrue dans 41 commu nes sur 74; dans les salairee avaient a^,uzentó par suit® de1'intensification de la culture et des revendiaations ou--vrióree; dans 52, ]a. famille ouvrióre diaposait en génórald'autres ressources que le sala.ire. D'sutre part, la nourri ture donnóes par lee maitres était abondar_te, bien que peusavoureuee, et certainement meilleure que celle que les ouvriers recevaietn chez eux. Ces populations n'en fizrent pas moins emportóee par le vertige revolutionnaire. 71 bis p-46 . Maxci al Ba. j; El Sol, 23 Juin 1931. 72 page 47-E1 Debate, 20-6-31 correspondance de Ciudad Real, ?3 page 47-Almeria forme avec Tarragone la seule rógion oú les localítóa de moina de 20.000 anes. aient apz^uvé une perte nette entre 1921 et 1930. La z^egion de plus grande tendance dieper aive ets le Haut-Ebre, dont 16,43q^ des originaires ont ótó,en 1930, retrauvós ailleurs, puis 1'tragon avec 15,19^ et la ^dne castillo léonaise, avec 14,t35^. 74 P^e 48 Lea indices de disperaion parlQn.t le mAme langage. Contraire^,nt ^ ce que 1' on pense, la Gallce se tient ó, moins de 5i^ d'ó^.igrants (sauf i,ugo), de mLme qua la baade cantabx^. que jusqu' ^ Santander; sur le plateau, Zamora et Valladolidfigurent dans le mLme graupe. 76 page 48-La population des provincea, capitales décomptées, a perdu par voie d'emigration, durar^.t la décade 1941-10,6940158 habi tans, et durant lea deux suivar_tes 522.$05 et 864.872, eoit^ une moyenne annuelle qui a varié de 69.416 ^i 52.281 et ^36.487 7? pege 48-Sur le platesu centra].: Burgas,Guadslajara,Pa:Lencia,Salaman que,Sógovie.Soria,Teruel,Valladolid et Zamora; en Galice:Zuga; de plus Almeria, Caste116n et Tenórife. 78 page Q$-Almeria,Cadix,Géz^ane,Hueaca,I,órida,Zugo,Tarragone. 79 page 48--Cette régian ae redresse sensiblement: Burgoe s'accroit de 5,60g^ Palencia de 8,25; Salamanque de 5.44 Sógovíe de 4,24 Soria de 3,04, Teruel de 0,2?, Valladolid de 7,35, Zamors -qu i avait perdu o, 93 et 2, 48 depuis 1900, s^ accroit da 5, 23. Cité par Bezm.aldo de Quiras, La E,migracion obrera. 80 page 49-D'une z^acon gónérale, le nombre dee habitans dea comm^znes de moins de 1000 habitants s'est reduit, ma.ie e'est en bonne par tie ^, em^ee de la croissanee mgme de cee municipee, dont lenombre a dé cru lui-m^me de facon cor^respandante. I1 existedonc ó, present moins de petiteg communea qu'en 1930 mais on- - 17 - n' en pou.rra.it conclure ó, la dépopulation. 81 page 49- Cette indication est dautant plus a8re que la repa,rtirion sutorise par lea stadistiquee laisse sous 1' ótiquette de p^ pulation xurale un une quantite aonsiderable d'habitsn^a -dont les reasourceg ne eont pae directement d'origine agricole: notamment, autour des villes, ceux dee faabourga et autrea bourga.dea de moina de 20,000 amea. 82 page 49- 1920. 82 bies,p, 50 M. Fuentea Martiañez, apr^s critique dee coefficients de correle,tion, croit pouvoir eonclure ^ un mouvement invereeentre la grande propriete et 1' emigration, la petite et 1' immigrs.ti on. _noo 1930 p.LXXXV. 83 page 50-- Cette z8ne retient 959^ dea originaireg.-Ce 84 page 51- En 1928, par exemple, la province de ls Corogne donnait --14,67 c^Z tot des partante; Lugo 11,46; Oren.se: 13,40; Ponte vedra: 14,46. Les A9turies venaient enauite avec 9,42. 85 pag® 51- Preface á E'ollas Novas de Rosalia de Castro.- Za Hava,fie= -1880. 86 page 52- Selon le publiciste Francoa Rodri.guez, le$ émigrée procurent á 1' Eapagne un revanu d' epargne qui peut i^tre évalué ^--plus de $00 míllions par an. I,ea émigrés ont donne au gou-vernement espagnol plus de 378 millíons pour des ouvres debienfaieance dans le nord-ou®et. 87 page 53- Une loi de l90? prend quelquee mesuree pratiques. Tp^.t en admettant la liberte d'emigrer, elle interdit le recrut®--ment dea ómigrante et prohibe par coneequent le$ agences, Un controle c^. transport eet établit et les compagnies de navigation ont la charge de ramener gratis 20^ des émigrants I^daie íl eat facile d' óluder cee pree--cripcions. 88 page 54- Citons notamment celui de Bordeaux, les "centres" de Perpi^ nan,Carce sonne, Albi, etc. -18- 89 page 55- 18 juin 1931 M.Ossorio citai.t en 1919 diverses zanes nouvellement auvertes a 1'irrigation, aú lea travaux ne se faisaient pag. ABadajoz, le canal ^ie Gevora n' irriguait encore que 100 hectares au lieu de 2000; la r^servo ír de Guadalcacin, pr^s de Xerez, 400 az lieu de 10.000. Incurie des propri^taires ouincap aci te ec onomique ?. 91 page 58- Hietoria de los Positos Españoles. par Mauricio García Ieidro , Madrid 1929 . 92 page 58- Sans preuves certaines. 93 ps$e 5$- I,eposito de Mardrid possedait au X^TIe siécle 40 faurs et -maga,ains de dont 1'une pauvait contenir un ^ñ.llion de fane-____^ ^ de froment. Il disposait d' autand de maisond pour son personnel. Au XVITe siLcle, 1'un de ees bilens signale un avoir de ?500000 pesetas en especes et de 9't0.000 fanegae de froment . 94 page 5?- Sous Cha.rles IIT,ces fonds avaient servi ^. la politique detravaux publics et de colonisation interieure. 95 page 57- Ze dernier emprunt de 1'Etat eut lieu en 1836 et comprit 6millions comme contribution ^. la fandation de la banque deSan Carlos. 96 page 57- On estime que ce fut une erreur, la garantie collective --btant dej a i'ort practiquée et aseez facile ^, obtenir. 97 p^e 58- Dont plus de 200 dans lES provinces de G^.iadalajara (293}, _ Segovle (273), Soria (2l4)^ plus de l0U ^ Valene® (178), ^.Cuenca (171) , Burgos et Palencia (165) , Huesoa (150) , Granade (129), Salamanque (119), Valladolid (110), Avila (108, Te ruel (105). 98 page 58- Anuario Estad. p.564-66. 99 page 59- Le pr^t se fait aux petits cultivate<irs sous garantie personnelle (aux aasoci es jusqu' ^. 20 ñ de la valeur des biens des - 19 - syndiqués, ó. 13 moie et 5ió b/ r6elle: (cáreales, laines, etc., avec I'aval de deux cul tivateurs, jusqu' a 60^ de la garantie, t^ 6 mois et 5^. c/ hjrpothecaire: ( maxímzm 25 ans jusqu'a 65^, ó. 5^. En 1934, lee pr^ts ont et€^ portE^s á 100 ps.maximum par heot:^. re ensemence, san s pouvoir d€^passer 10.000 ps . 100 page 59 Z' intervention de 1' Etat tend actuallernent ^i s' accroitre million$ d'avances sur froment, ó, 6 mois, furen.t consentis en 1! 1933 pour décongestionner le marchó. lOl page 60--Ce n'est pag fa^zte d'imagination que le crédit agrieole eat resté si peu développd: d'innombrablee projets ont óta é^nis afin de suecitsr des balquea et des caissea. Depuia leg Ban ques territorial es conques par le dóc-ret de la Rógenoe an 1841 et le Code zural de laianuel Davila, de 1676, jusqu' aouxprojets de Caisse centrale ci.i Vicomte de Eza, la Banque -----agricole de M.Calderón, 1' Inetitut de Cródit agraire de Cam bo, sana compter nombre d' autres, ceux de 14Tontero Hioe, Sanchez Tocas Gamazo, Suáx•ez, Inclan, Calbeton, Mar^.n L^izaro,Alba,Chapaprieta, etc. Le pro jet du ministre Calbetón, en 1910, próvoyai t la création d' un Ins t itut Nati onal .4grai resur la base du capital des positos. 102 page 62-^ 1929 les caisses rurales possedaient plus de 100 millions provenant de 1'épargne des cultivateurs. 103 page 62-Chaque fermier asso cie etait appelo a garantir jusqu' á eoncurrence de 200 ps.l' ha. L' er:^ission de 1' empxunt. 104 page 62-Astorga ^ comprenait 101, La Corogne et Oviedo autant,Leon 99; I,ugo:99,Va11adolid:90,Salamanque:84.Dans 1'Est,Valence-se montrait floriseante avec 116 syndicate. C'est ausgi qui róalisait er gónéral les plus gros chiffres d'affai.res:Burgoe,66 millions; Pale,nco3.a 37; dans le Levant, Orihuela. anmarquait 78. Pour 1' ensemble des Fóí3efrations, sans compren -20dre lea aections locales, total atteignait 385 millions. -Chiffres de 1929.- Anuario Social, p 373. 105 page 62- Ainsi, ó. Cordoue, 6 sel^lenent possddaient une caiase rurale 6 une coeperative, 7 falsaient 1'assurance. 106 page 63- Saui' 1' assuranco dea rócoltes et du bótail. 107 page 64- Cfr.I,e Congrós gáneral d' Action Catholique. El Debate 14-19 novembre 1929 Diaz del t^qora^., Zas agitaciones, p.8, 25, 26. "La forme de syndicat la plus adóquate ó, la psycologie so-ciale particuliere á la campagne, dit eneore M.Eleta, c'est la forme mixte, ma3.s t^ la condition que le caractére et lesentiment ouvrier y pródominet". Une critique sóvere du oijudicat mixte dans les regione de fort prolétariat r^ral a.ótó faite far le directeur cies oeuvres sociales de Cordoue, cshanoine gallegos Rocafull: Une, c^xsa :iunta. I,om obrezros de log campos andaluces. 1929• "Il f^t reconnaitre que 1' action sociale agraire a préeentó une ori entation patronale exclus ive qu' il est urgent derectifier: le marche c^u froment, les impóts, le er6dit agrie^ cole, les grands achats collectifs d'engraie at de marehi-nes, le probleme de la betterave, les tar3^fs douaniers",telles furent ses grandes préocupations". On n' y entend guóre sonner les intér8ts ouvriera: application Ei la campagne des retraites ouvriórea obligatoires, contrat collectif cta travail, application des lois ouvrió-ree, salaires et duróe dutravail, aceidents du travail. "Part faite, cependant, a-quelque® acquisitione de terrains pour lee distribuer entre associóe. Ainsi parle le principal organisateur du mouve--^ment en Navarre.-Eleta, p.70. 110 page 65- Le nord contiriuait á 1' emporter: Navarre: 125 syndieats --avee 12.749 mexnbres, suivie de 7,a Corogne (119 et 4662 ) de Saragosse {101 et 11.706.) Palencia, Oviedo, Va'lence, 97 et 21.487) Santander (plus de 90) . - 21 - 111 pag e 66- Quelle ótait, par ailleura la part deg ouvriers dans 1' orga nisation agricole en génóral? I1 diiticile de s'en rendre compte áe facon exacte, en 1'absence de statistiques précises. D' aprés les donnóes du i+^iinistere du Travail, il y siten Spagne, cinq millions d' ouvriers, dont les deux tiers --(3•140.000) +^eraient occupés ' a 1' agriculture. Quelles orga nlsations s' affraient-elles ^4 1ea recevoir^ Les services d' action sociale rettachee, 1'un au ministere de Fomento, 1'autre au 2^linistere c^. Travail n' ótaient pas d' accord dens leurs chiffres. D'aprós ceux du Fomento, en 1928, il y su-rait eu 128 chambras ag^icoles avec 13.765 membres, 133 "comm^unautós de cultlvateurs", toutes patronalee, avec ---153.041 m^embres, 86 Fédérations egricoles avec 25.178 mem--bres, 10.009 aasoclations agricoles avec 99.214 membres, -5.821 syndicats avec 442.206 affiliós et 501 caissea rura-les avec 57.968 particípants. En décomposant lee deux pre-mióres catógoriea, tll resterait 7417 associations susceptibles, peut-étre, d'accueillir les ouvriers, Mais il est difricile de di stinguer si ces organismes n' ótaient pas facti ces. Le ministere c^u Travail ne com^ite de son cate comzue -ouvrieres que 378 organisations ( tou j ours en 1928 ). 112 page 67- Les ca^nitAs provinciaux sont investis de poutroir$ foi^t bten cli,ie. Ile connaitront, dit 1'art.25 du dócret, de toutes -les affaires soumises parles comitéa locaux, tant ^ou sujet de la ré^;lamentation du travail, de 1'horaire, du repose et des autres con.dintions du contrat du travail, qu' en mati ere de fermages. Ils jouriont ^ cet égard dee facultós aa.i jourd' nui au Tribunaux industriels et di spoeeront de --sanetione d'ordre óconomique. Ils feront en autre appliquer le^ régles générales relatives, atribuóes a^ rógime du travail ou au fsrmage. Cea comités egissent don ó. la fois com- - 22 me lbgislateura et comme juges. 113 page 68-Cette loi eaemptait les syndicats de nombreux imp8ts et de formalités admínistratives. 114 page 68 I,a loi de 1g06 fut r6tablie d6s 1930. 115 page ?0-Quelques "repeuple,ments" s'etaient dája faite prdcedement. En 1593, dans la rágion montagn.euse de Jaen, avait óte fond^ ae cette manibre le village de Valdepeñas. Plus tard, apré$1'expulsion des morisques révoltés dans 1'Alpujarra (Grenade 12.500 fa,mille9 du nord-ouest y avaient ótá implantáes entre 1571 et 1573. Cette transplantation resta á oe jour la plusgroese opóration róalisós en Espagne dans 1'orure de l'dconomie socisle agraire: (I,os Reyes, p.24)concess^ons stipu--lalent la culture directe, 1'interdiction d'aliener et de -accumuler. 116 pega 70-Voici quelques ddtails. Chaque colon obtenait 50 fan ____e^a^ de terre a en semencer et de plus une parcelle de jardin' de terrain d. planter la vip.le ou 1' olive. Les bois restaient destinds d, la commuxie pA.ture. Chaque famille áta3ent alloues en outre cinq chévres, cinq brebis, deu^ vaches, cinq poules un coq et une tzuie pleine, ainsi qu'une progision de grain et de fourrage. Le terrain devait étre d6frichó an 1' espace de deux ans. 11'l page 'tl-Heaensement de 1920.-Les principales sont ha Carolina (Jaen) 1t3.666; I,a Carlota et F'uente Palmera (Cordoue) : 7.439 et --5 .927; La Luisiana ( Seville ) :3.934. 118 page 71-Lire a7a su jet de ta^cs ces ese,is C. I3e^.^naldg de Quiros: I ^o^ Re es la, Colonización in-t;eY^ior de Es aña desde el s3 loRVI ^. Madrid 1929. La región c^e Ciudad Rodrigo est frappóe corr,sx^e ^le une fatalitd hi.storique par le fleau de la depopula tion. "A la dii'fi'erence des régions d' dconomie norm,ale, oú -les corps de p^pulation rQgrresive de 1^. ville ó, la bourgade,de celle-ci á la fern^e, et c^e la ferme ^ la ttinzple p^,ture, - c' est á, dire au despo^lado . C' est 1' oeuvY•e d' un granc3 nombre de facteurs naturels et saciaux. "(p.119)- D'ini^tiative particuliere, en 1826, date la ^ondation chi petit villa ge de Santa Amalia (Badajoz) qui, inaugure en 1845 avec --3^0 habitants, est passe au jourd' Yr^zi ^ 4.000. 118 bis p.7 anuex- Restauracion politicaLeconomica y militar de Españ.a.. 1183 " " " Ideas econónicas, politicas y morales. Informe en el expediente ::e ley a^raria. 119 page 72-Costa cite notamment 1'oeuvre du cardinal Belluga, eu dábut llb4 " " " du XVIIIs siécle, dans les env3rons d' Orihuela. 120 page 72-Lire notamment Andres Barthe!"I,ae grandes prapiedades nisticas en Es^aña. 121 page 73-Sucinta información de lae Colonias ^ricolas. publiá par - la Junta central de Colonización y Repoblación interior 1924 122 page 73-Parini les colonies les plus rácentes, Higuenzela ne co^.ta plus a 1' Etáit que ?34 pes. par ha, et 1772 par colon. 123 page 74-Au cours de 1' enquete de 1' Institut des Reformes Sociales(1918-1920) les ráruedee suivants furent proprE^es co^nme leeplus in^portants: la syndications obligatoire dee patrons - et des ouvriers et la création de comn3.esione mi^ctes munici pales pour rdgler les salaires^a le morceller^ent de la pro-priE^té dans les environs immádiate des villa^ges et au con-traire, ^, plus grande distance, la vaste exploitation indue tralisée; la refonne de la loi su^ la gréve et l^,rroitrageobligatoire; la ex°eation de caisses d'epargne obligatoirespour patrona et ouvriera, sulvantiannás specialement par les patrons et dont les fonds répondraient des obligatiana deeuns et des a^a.trea; la rdforr.^e du bail ^ ferme, la modernisa tion du métayage afin de interesser davantage 1' ouvrier ál'explaitat3on, le défrichage des terrains incultes; la crea tions du patrimaine familial. -24124 page 75- Parmi les propri^t^s hypothequées, la moyyene de la valeur des libérées est de 40b0 pes., celle dea perdues est de -31.398 soit lui-^ t'ois plus. 125 page ?5- S'il y avait beaucoup de propriétaires désireux de vendre, c' est aussi par ce que la valeur du terrain r^ augmenté,tau di s que le f érmage ne peut qu e tres dif ficílement Ltre re1 ev^ . 126 page 75- EYi 1930 la Confederation Agricole Catholique a recu en une seule semane des offres de vente en vue du mordellement -pour une valeur de 8 millions de pes. IIn peu plus tard, aaa. dbbut de 1y31, elle avait des opérations en coure pour --une valeur de plus de l5 millions et se voyait forcee de noyens financiers, de repousser constamment de nouvelle -offres. Beaucoup de propriétaires en Andalousie, en Estremadure et dans une grande partie de la Castille dé$iraient se défaire de leurs terres. 127 page 76- Il est arrivé d' ailleurs que 1' organisme administratif ait imprudemment fix^ trop haut la valeur des terree et prépar^ ainsi sux nouveaux propriétaires des charges excessivee I,es fermiers sont prAts a accepter n' importe quel prix plu tOt que de perdee la terre. La colonisation familiare, d' axxtre part, est dans la ten-dance les lois. Celle de 1907 a^ffirme en préambule qu'il s' agit de coloniser non pardes individus, mais pe.r des tamilles. "I,e pro jet de 1921, entre les trois formea que sont le patrimoíne familial, le bail collectif e^ la colonie,donne la préferénc® á la premiere et institue les sutres ^ base de patrimoines familian.x. Mais le "bien de famille" n' a cependant pas été organ3.se. Ces lots demanderaieent --une grande diversité d' etendue selon las regions. Za mayonne des enfants vivants par famille, en effet, était en 1420 de 4, 20 cans le G^a.ipuzcoa et de 2, 26 dan s la province de - Tarragane, deux provinces agricolee. A Santander, elle --etait de 3, 40 et de 2, 66 ^. ávila. Aur surplus, la stabilité des petits patrimoines ne parait pas étre grande Valladolid, D^zrcie, Caetellon, Avila, Ma.drid ne sont pas de pro.. vincee de grande prQpriété; or elles comptent parmi celles oú sont hypothbquós le plus d' exploitations agricolee et,d' autre part, ce n' est pas la qu' il se fa,it le moins de -ventee. En cinq ans, de 1921 ^, 1^25, ces provinces ont eneemble vendu ou hypathéqué 148.920 propridtés. 129 page 77- Inforn^aciones aociales, mai 1925 130 page 7?- "Dés 14 propriétaires qui ont irrigué leurs terres en 1925 dans la province de Séville, de^ux seulement les cultiventdirectement. L'usage caurant est de les diviser en lots de cinq a dix fanegas de 5? ares et de les louer á de modes-tes agriculteurs; mais les travaux ^1e mise en état ce quifait réaliser au propri^taira un bén^fice de 3.000 a 4.000 pts. par ha, en quelques années (Carcion} ^ sont laieees aceux-ci Quant aux fera^ier$, manquant de capital, il leur arrive souvent, en s' instaliant sur le nouvel irrigué, decultiver en dépit dun bon sens, d' ^puiser les terres et de se fatiguer en efforts intiles. 131 page 78- Despobla^ ión y repoblacidn de España. Madrid 1930 133 p^e 78- Un décret fiscal d M. Ca1vo Sotelo, su débu^t de 1926, prevoyait 1'expropriation comme une sanetion frappant la propriétair^ fraudeur et eussi r^ titre de conceeion sux associations agricolee en vue d'am^liorer la culture. 132 page 78- Un projet Burgos Mazo (catholique social), d^posé en 1920prfvoyait 1' exprapriation pour défaut de culture. 134 page ?9- Citons, en Galice, le syndicats de Santa Eteria de Puentedeume (La Coregne) , qui racheta en 1930 un important foral pour une sorame d'environ 20.000 douros. I1 avait r^alisé préeédement un soutra rachat pour une valeur ae 300.000 pe- setas. Dans la province de Jaen, F^ ^rill^^gordon, le vil3age restait pauvre malgr^ la richesse des terres environantes. Le syndicats y comptait ^317 me^nbres sur les 900 vecinos. I1 ache ta plusi eurs centains d' hectares pour une valeur de -plus de 3 mi.llions de pesetas. 135 page 79- Villaverde,Lora del Rio,}3ollulos del Conaado,Víllagordo,--yiontilla, Jerez de la Frontera,Belalcazar. 136 page 'T9- Villarnz©va de la Serena,Salornio,Dans la prnvince de Tol^de,Zarzacapilla. 137 page 79- Ce systeme ne laisse pas, cept^ndant, de susciter des criti ques inspirées d'un point de vue ^ la fois dconomique et sooial: la division des explotations m^^ ^gr^ dés habi^tans de un villaje mena.ce parfois, en effedans lea regions só-ches, de ramener rapider^^ent 1' ecueil du minimifonds. 13g page 80- C' est le juge mnu1^^ cipal qui dBcidera en dernié-re instance. 140 page £30- I,es jurys du Travail devaient fixer la retribution, 1'horai re, les conditions d'aliraentation et de logez^lent, lea cong ges, 1' occupation des ch8meurs et en gLneral "toutes mati^ res et objets de contrat susceptibles de régler les re].a,-tions entre patrons et ouvriers ag^iicoles". I1 etaient --charg6s en outre de trancher tous conflits individuels oucollactifs, d'sssurer 1'inspection du travail, d'organiser des Bourees du Travail, de proposer toutea mesures d'ordre teehniqLZe et profesgionel concernant l^,griculture et 1' ele vage. Les jurys de la propriétd avaient pour m^.ssion, notam ment^ de corriger 1es baux, d'annuler les contrats de sous location d' assurer dans les contrats 1' exploitation rationelle c^u fonds, de juger, trancher tous conflita, mAme enmatiere d'expulsion, 1'expulsion pour défaut de paiement restan-t seale attribuée aux tribuna^ux ordinaires. Quant --ta^zx jurys de la troisime categorl e, leur pouvoir allait -jusqu' ^, d^iioncer les clauses abusives des contrats, mflme- au su jet du prix des matióres premió^.•es. 141 page 81- Sauf si les nócessit^s de 1'exploitatlon le requióren absolument . 142 page-81- Le décret d"'intensification dee cultures" avait étó rendu nóceasaire d'apree le gouvernement, par la eontraction des ^.tltures dans une proportion de 200.000 hectares. 143 page 82- Dont 22.817 pour la aeule province de Barcelone. NI Santiagro Alba declarait de$ septembre 1931: Il régne dans toute1'Espagne une situation irróguliere et inquiótante au sujet des culture9. Dans 1'attente de la loi agraire, beaucoup de ferrnages ne sont pas payós; dans beaucoup de villages,cependant,-je parle specialement de la Castille- les pro-pri'eta.^srés se confondent avec les ouvriers; ils mangent et habitent avec eux,il n'y a pas grande difference entrece que possede pe petit cultivateur et le preraisr de aes ouvriers. Or, ile ne trouvent ni á vendre ni á hypothequ ér Discours aux Cortee, 15 sept. 1931. agriculteurs de Castille étaiant ró3uits ó, vendre une peeata (le kilo) le fro-ment qui leur cotitait 1, 50 pes. Pr®see par les róelamations des cultivateure, le ministre de 1'Agriculture a interpreté la loi du 23 septembre 1931 en sens qu'il fall ait simple ment contin^.^er la culture, selon 1'usage du lieu (pressa ch^. 14 janvier 1933). 145 p^e 82- Le principe en fut maintenu, ma3s les "frontióres ^nznicipà les" s'ólargirent ^, certains endroite; les provinces de -Cordu e et de Séville, par exemple, ne formórent plu s chacu ne qu'un territoire unique:celles de Bada.joz et de Caceres chacune deux. De plus, les ouvriers non agricoles furent exclus des listes; puie se trouverent exceptós du régime les opóratione dólicate^e que sont la ta,ille des arbres, la cusu^.llette des'oranges et de 1'olive, 1'extraction du lié ge, etc. Fínalement, les frontieres municipales furent en mai 1934. - 28 146 page 83- Ce systeme aboutit ^. de criantes injustices, larsque parmi les propriétaires^ il atteint de fort petits cultivateura. Souvant, d'ailleura, le cantonnement s'inspire des eapri-ces et rancunss des partis politiques. Lee sans-trava,il --eont alors impo9és d' office axa.x ennemis de la uaunicipalité et du cacique. 147 page 83- "La prolongation de ast 6tgit de chóses, ^bcrivait le capitaine-gfn€rai ue Séville, gónéral Cabanellaa, aux gouver-neurs civils d' Andalousie entrainerait la Yuine d'une maa.ltitude de petits propríétaíres et de fermlere il causerait un grave dommage á la richesse nationale." 148 page 93- Ofr la critique du syateme par le min^.stre socisliate LarSol_, 10 ^uillet 1931. _^___^_ gro i^aballero. El 149 page 83- Le congres d'econo^aie agraire s'en plaignait encore vive-ment en nlars 1933. 150 page 83- La Pravda ^Itoscu sl^nalait des la rín avril 1931 que les -eonditions de la vie rurale, en AndalouBie, se prgtaient a ]a diffueion du communisme. 151 page 85- Le gouverneur mentior^ne en outre cartaines propagaudes ino ules comme celles du commandant Franco promettant le parta ge des femmes. "Les paysans incultes et pleins d'esppir ycroyaisnt comme a une assurance messianique; pour eux, lecaractere d' autorité c3u commandant ótait une garantie complete de róalisation." 152 page ^36- En dehors de 1'Estrémadure, Ciudad Real, Cadix et Toléde iúrent les provincee les plus atteintes; la ró^ularisation englobait 89 communes. 153 psge 86- Lea crbdits furent ensuite revisés et fortement réduits. En somme, les journaliers e' étaient bornós ó, defricl^er dee terres en vue d'une recolte á maissonner mz plus ttSt en -1934, ces créáits óquivalurent a un paisemant de salaires. Ces occupations ne se prolon^;erent d'ailleurs que pendant- - 29 quelques nois. EnFin, le retour d'une politique modérée fit d^cider, en février 1934, que les ocupation;^ ne seraient a^ztoris^s que dans les propriétés incultee ou mal cultivées, susceptib]es d'un certain rendement. 154 page 87- IIn accord provisoire intervint mAme entre partiee,le 21 -aeptambre 1931, sur la base de la r^duction de la moitié au tiers, du tiers au quart, etc. 155 p^e 87 Le décret de revision des fermages d^clarait inaltérable les taux de 1914. 156 page 88- Les prbmieres statistiques du chamage, en aout 1933, signa laient en t^te de liste Jaen avec 27.734 ehameure totaux,- Badajoz avec 21.874 Cordoue et S^ville, chacune avec 21.000 puis Mal.aga, Cadix, Valance, Caceres, Núrcie, Grenade,Cíudad Real,Huelva,Brof, aoute la zOne maridionale^ 15? page 88- Junta ^eneral de ^a.naderos, 25 avril 1933. Il s' agit de 1' Andalausie, de 1'Estrémadure, de la Manche et de Toléde. l58 page 88- L^elevage n^avait progresse, trés legerez^ent, que sur la c4te cantabrique. 159 page 88- La cY:arge fiscale de 1'agriculture représente 16^ de tarede base et practiquement, en beaucoup de cas, 2^gb avec lee centiir^es additionels. 160 page 88- L^huile d'olive avait deja subi una baiase de plus de 60 pes. aux 100 kge entre avril 1g29 et avril 1930; les autrep produite d' exportation subirent ensuite le méme sort. La revalorisation der produit agricoles était présentes par les cultivateuurs comme une condition préalable a la refor m.e so ciale . 161 page-88- L^as cultivateaxrs faisaient observer qu'en bien des cas lepr3.x de la main d' oeuvre, tel que 1' imposaient les socif...... t^s ouvriéres, d6pasait la valeur du produit. Dans les con ditions ordinaires, la cueillette de 1' olive devait en Andalouise de trois a quatre mille r^aux á, chaque famille, - - 30 solt de quoi subsister dur^t la pdriode de chamage norrrial jusqu' d^ la moisson suivante. Le tr^vail ^ la t^,che honni des ouvriers, leur e^.t procuré environ 10 pesetas par jour durant la cuéillete o Voici quelques types de contrate collectifs conclue en Cas tille, a la Sains-Jean 1932. Pour la ré.gion d'Avila: 8 pee. par jour pour 28 aerear^ de travail; preference oux ouvriers de la localitd, puis de la province; un tribunal arbitral prdaidd par 1'alcalde et composé de deux patrons et de deux ouvriers rdsoudra les conflits en vingt-quatre heurea. AValladolid, les ouvriers engagds pour 1' annes ont exigé Il pes. par jour, tauzx juge excessif pour les petits cultivateurs; les occasionnels: 5 pes. pour 8 heures en dté et 4aprés la moisson; les femmes et enfants: un quart en moins A la foire des "garcons de ferme" de Salamanque, les offres se sont faites a la journés et non d. la saison. 163 psge 8g- El Debate rdsu^aait comme suit les doléances des cultivateurs: "I,' dtat de droit a dispana. de la campagne. I,' agriculteur, qu'il soit propridtaire, fermier, colon,ne peut em-ployer le personnel capable qui mdrite sa confiance; il i^ nore ^ quelles exigences on le soumettra, quele ouvriers il devra i orcdment ad.mettre, les travaux inutiles qu' il az^ _ ra á payer en tout cas, les basea de travail que lui dic--ters un jury mixte. Il ne peut dredeler un budget de son ex ploitation, ne sachant ni ce qu'il va ddpenser, ni ce qu' il va produire. Arrivé enfin au moment de la rdcolete, per sonne ne lui garantit un tra,vail assidu et loyal en une -forme correspondant aux salaires; il peut Ltre assurd au -contraire qu'on lui dérobera la moitié de la rdcolte. "31aoQt 1933. Le jury mixte de Sdville a limité, pour la rd-colté de 1933, 1'usage des machines ^ 60^ de la superficie des champs da plus de 50 fanegas. Il a interdit absolument la location et le prLt des machines. Pour la province de Badajoz, la proportion fut réduite ó, 30^b.On faisait abserver ^ue la coupe ^ la main, en augmentat parfois de 7 pes. le prix du froment aazx 100 kgs, ruinerait le petit cultiva teur. En juin 1934, le IvZinístre chargea les "ddldgués du travail" de, róglementer 1'u^^.ge des marchines sans que, en aucun ces, il p{^t dópasser 50^ de la tache. 165 page 89- hes cultivateura ne trauvaient plus de cródit. Celui qu'oc troyaient les Caisses d'Epargne passait par 1'entremiee des municipalitds, qui ótaient souvent socialites, et ne ser-vait qu' a pa,yer les salaires imposds par les í^ia.isons du Beu ple. D'autre part, le Coniederation Catholique Agraire, la seule qui pratiquat le crédit na.ral da.ns de vastes rdgions , dtait dliminó de la Junte Centrale de Cródit agricole. 166 page 89- Pour donne une idóe áe la depression agricole, voici des chíff'res officiels se rapportant ó. la province de Sdvill®I,a superficie enae^^ences s'y Stait réduite, de 1932 ^ 1933 de 25^ pour le fr•oment, de 23^^ pour 1' orge 19^ pour 1' avo^. ne; la production totale y ótait toinbés potlr le^s m^raes cereales, respective^aent de 56, de 54 et de 42^, tan ^is queles prix avaient eux m^mes baissé de 16 de 49 et cie 46^.La diference était due d' ailleurs ^ aes causes trés aiversesexcés de "cultures forcéas" en 1932, pluies sur les moissons en 1q33, troubles sociaux, etc. 167 page 90- Dans les provincas exclues du rógi ^nen des oecupatione, 1'etendue de ces proprié-^es devrs dépasaer 400 ha en se^anoet 30 en ^adío. 168 page 90- Z' exception pour services faninents ne fut pas admise, no-tamment, en fave^.ir du comte de Romamones ni du duc d' Albe, maie bien, por exemple en faveur du marquis Valdecilla. D® duc de Wellington fut dfclar^i expropiable ma^.s avec indarai té . 169 page 93- i^^barunoins, la valcur d' acquisition cies biens, tell.e qu' elle a btb abclarb pou r les dorits, servira bgalement úe base ^,1'evaluation. r^ rnitre, les intbreesbs jou riont d'un reoo-urs devaYit 1' Institut de Reforme Agraire, qui statuera sans ^ appel suivant les bases de la loi. I,ee hypotbques passent a la charge de 1'Etgto 170 page 94- Ces Juntes fu rent composés de trois propribtaires et trais ouvriers exclues par leurs associa.tions reepectives, outreun prbei^3ent noTnmb par 1'In$titut (janv. 33) 171 page 94- Ainsi que celles de la Grandesses, co^nme le den^anda 1'Insti t<.it en juillent 933• Accesoirement, la loi prend des mesu-res pour assurer le retabliseement du patrimoine cornmunal,notairemesit dilapidl^ de rnaistes rbgions spus 1' influence du caciquisme. Les municipaiités auront le droit de racheter les bienst et droits dont elles se considerent dbpauillbess; il leur aera loisible de pro^zver le fait par simple tér^oi^ nage. E^. outre elles pourront aequérit les biens qu' elles estiment n^cessairee. 173 page 9^^-- L' Opera Nazionale per i combattenti loue ces terres ^. desassociations agricolee qui s' enga,gent b. les exploiter. 174 page 96- C:Fr. hes declarations de P^i.Largo Caballera au So-1, 1`^ mai 1931. Trois projets densemble btaient principalement en cau ee: celui c:7.e I^z.Diaz del P,Toral, 1' au teur des "Agitaciones -Campeeinas"prL^sident de la commissian parlementaire, celuide M.Hidalgo, radical, et celui des agrariens de droite. 176 page 96- Cette mesu re atteignit 3.5^2 propriótes de 156 personnee,-comprenante 39.991 ha. Les terres confi squ^es de ce chet ne sont guere su sceptibles de colonisation, étant, parait-il, en génóral de petite ---étendue et loubs b. de modestes cultivateurs. Il en va de md me, d'ailleurs, d'un bon nombre de terres de la grandeose.- La confiscation des biens cle suspects a donné lieu ^, des ' complications administratives pa.rfois pittoresquea, leursproduits devant basser en vente puUliqu e. C'est ainsi quela Gacete de iJladrid a, an.noncé gra.vement 1' adjudication decertains lots de pouleta. 178 page 96- 9^ furent prégentée cornme dauteures. Deelaration c3^.i minis tre Marcelino Domingo, 24 juin 1933. Za loi a rógularisó elle-méme les "occupations temporaices" spontant^es, moye-nnant une redevance de 4^ du montant de 1' evaluation du -f onds. 180 page 9á- 60.000 colons, ^. >.000 ps. en avances de prei^ier btablise-ment: 300 millions de pesetae st 600.000 hectaxes par lots de 10 hectares. 181 page 97- Une expérience pr^cipité de coliectivisme agraire faite ^Espera, )Cadix) ^ co*^te trés cher ^. 1'atat, qui, pour sider la Socisté ouvriere concenssionnaire, consacra non moins de 350,000 ps. a. la culture de 2000 ha. Da cette somme, dbs 1933,190.000 pe.^taient offíciellement considér^s comme -pe rdu r. 182 page 97- Quelquee att^natuion^s av^.ient apport^es au projet de la Co mmision qui pr^voyait la financiation de la réiorme ax moyen d'un impat progres sif special sur les seu.ls revenue ruraux et qu i expropiait sans andemnitb 1es biens de 1'Egli se et des Congre^ttiona. Ces deux dis^positions dieparurentdu texte céfin.itif. Par contre, 1' annubilité de toutes ^tations fonci^res apérés depuis le 14 avril 1931 sur les terres visées por la loi fut obstináment mai.nteneu. 183 page g7- La situation des ferz,^iers avait fait delore soua 1'ancisnrE^gims d'une série de pro jets qui eurent surbout le toart de na pas aboutir.. Citone depuis une vingt aines 3 ann^es ceux du ró.^ormiste Villalobos, du radical Figueroa, ceux - -34-- des Fdddrations agricoles. I,e Catholique social, TrI.OSSORIO y Gallardo, avait émis en 1q19 un systlme agsurant la stabi lité du fermier par un terme minimum ^e 10 ans pour les có ró ales moindee pour les víg^`ie$ et les oliviers, et prévo-yant en outre 1' aprobation du taux du lemage par un tribu--na1 paritaire, une indemnitó pour les amdliorations raitesde commu.n accord, la remise du ferr:^age pour cadee de atórelitd ae la terre ou de parte des ré^oltes, le droit de pré^ .fgrence au fermier en cas ^ie vente et 1' interdietion d. 1' acheteur d' evincer 1' occupant, ainssi que celle de sous- -louer. La question fut ravivds sous la Dictadure. En 1929, un projet de gouvernement stipulait la libertd au fermage, amendda par le recours pour abus devant les tribunaux ordinairee Le terme, concu de tacon élastique devait comprendre eu --^m oins une rotation de cal ^ure, prorrogeable pour une eecon de aa^. grE^ du fermier. Pour les oliviers, les vignes et cultu res analogues, le ter^ne comprenai t deux rdcoltes; pour -les jardins et terra irrigués, trois ans. Quant aux amdliorations, il fallait distinguer: ai les travaux "necessaires" n' étaient pas i'aits pas le propriétaire, le f'ezznier avait droit d. une remise proportionnelle ^i ia moins-value; les -travaux "utiles" pouvaient s'accomplir soit ae commun accord soit par le fer7nier seul sur 1' avis confortne d' un agronome officiel. Le f er,nier en pouvait rdclamer le prix, sar^.s dópassar toutes fois 10^ du total de9 fermages pay6s durant le terrne minimum du c^ntrat et dúne prorrogat3on en une remise eu corptant euperieure d. un tiers du ferma,ge annuel. L's,atorisation du proprid-taire ótait necessaire pour passer de1'herbage f 1'arUorá aissi .lue paur irriguer, Ce systeme -eut asneliore sengiblement la si^tuation, s' il n' etait reste- - 35 lettre morte. Pour le roro, le probleme fut résolu theoriquement aussi par un dócret de la Dictature^ 1^Iais les commisions teenniques ayant evalue les annuites trop h^t, la mesure restasans effet. 184 page 9?- Próambule. 185 page 98- Si le propriétaire refuee certains c:^angements utiles, que le fermie réaliae ensuíte lui-mAme, il sera tenu compte ^.celui-ci de la plus-valie. 1í^6 page 9^3- Moyarulant capitalisation du fermage ó. 5^. 187 page 9í^- Sont tenus comrne visant le méta.yage les contrats par les--quels les propriótait apport, outre la terre, de 20ró au -moins du capital d' exploitation et des frais de culture,en echange d'une cuantitó ^^e fruits proprotion nelle ó. son -apport total. 18$ page-99- blsints auteurs próconisaient le mótaye^ge comme une amelioration du sort du fers^.ier. Cfr. Pola Benito :^ x^roblems. social del csmpo en Extrem.adura E.Am3.go: Los labradores co lonos. 1917. 189 page 100-^ irriguó intensif, le tiers. 190 page 101-I1 y a en Bétique 450.000 ouvriers agricales; d'autre part dans seules provinces de Cordoue, Jaen, Grenade et Sáville le nombre d'no^un.ee illettZ^ó^s de plus de 16 ans est de ----390.000 (d'aprés la revue de la Confedération Hydragraphique du Guadalquivir. x^cxxxxxxxxxxxxxxxxx