Décembre 2013 Numéro 19
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Décembre 2013 Numéro 19
QUATRE ANS PLUS TARD … Décembre 2013 Vous avez été très présents en 2010 lors du séisme qui a bouleversé la vie des haïtiens. Numéro 19 La mobilisation a été forte et cela nous a permis de réaliser de grandes choses : Date à retenir Restauration du sous-sol de la crèche Nid des Enfants de Marie, Mise en place des sanitaires de la crèche Foyer de Sion, Financement des plans pour reconstruction de l’école du CIM, ATTENTION La Fête des Enfants devrait avoir lieu cette année le dimanche de Pentecôte, soit le 8 juin. la financements et c’est pourquoi nous sommes de Elle commencera à 11 h par un moment convivial ou nouveau obligés de vous solliciter. Reconstruction de l’École du Bon Berger à autour de films ou photos Port-au-Prince et prise en charge d’une Si vous décidez d’organiser un concert, une chacun peut interroger le pièce de théâtre, un loto ou toute autre grande partie de son fonctionnement, manifestation, nos équipes seront à votre Conseil d’Administration Construction de la Salle de Conférence de disposition pour vous y aider. sur nos actions en Haïti. l’école Jules Verne. Vous pouvez également solliciter vos proches qui L’adoption étant suspendue depuis 3 ans nous seront à même de comprendre la nécessité de Remerciements avons également dû participer de façon poursuivre la prise en charge de ces enfants. - OGEC du Lycée Fontiville importante aux coûts de fonctionnement de nos Pour nous aider dans la durée, il y a également la (Veigné-37) 3 crèches partenaires. possibilité de s’engager sur un parrainage Sociétés : Aujourd’hui, nous avons dépensé les fonds que mensuel pour un montant de 25 ou 30 €. vous nous avez confiés, de façon prudente et - IVYTEX (44) Merci aux uns et aux autres de voir ce qu’ils mesurée. peuvent faire pour nous aider à soutenir le travail - EDALIS (44) La reprise très parcimonieuse de l’adoption ne admirable réalisé par les directrices ou directeur Associations : permet toujours pas aux établissements d’assurer de ces institutions. - Vieilles Tiges (57) seuls le bien-être des enfants. l’organisation d'un repas Très chaleureusement L’État haïtien manque également des moyens solidaire Guy BRAULT nécessaires pour reprendre une partie de ces - Andac (37) FOCUS : ECOLE NORMALE JULES VERNE - Aux Sources de la Vie (44) - La Renaissance (44) L’école normale Jules Verne sous l’impulsion de Joël Gouy et d’une association nantaise Ayiti Particuliers : Éducation forme tous les ans 30 des meilleurs instituteurs d’Haïti. - E d w i n C L E M E NT , Ces instituteurs deviennent bien souvent à leurs tours musicien (75) reversion de formateurs. la recette concert C’est vous dire que l’action de Joël tire - M. et Mme CAUSSE (33) collecte à l'occasion de leur considérablement vers le haut le système éducatif anniversaire de mariage haïtien. En 2012, nous nous sommes engagés sur le financement à 40% d’une vaste salle de conférence. Il nous reste à trouver 8 600 € d’ici la fin de l’année pour l’équiper … Page : 1 AGIR POUR L’ENFANT - Association loi de 1901 Siège social et adresse de correspondance : Maison des Associations - 2 rue du Clos Neuf - 37300 JOUE-LES-TOURS 02 47 53 86 02 - Email : [email protected] - Site Internet : www.agirpourlenfant.fr CHAQUE ENFANT DOIT POUVOIR CHOISIR SON PROJET DE VIE HUIT JOURS EN HAÏTI D eux fois par an environ, des équipes d’Agir pour l’Enfant (APE) se rendent en HAÏTI pour suivre l’avancement des dossiers d’adoption et d’aide sur place (parrainages). J’ai essayé ici de synthétiser au mieux ces quelques jours que je viens de vivre du 13 au 22 octobre en compagnie de mon ami Bruno COUSIN. Une quinzaine d’heures de voyage (décalage horaire compris), la prise en charge d’une voiture de location (livrée réservoir vide…) à l’aéroport et nous voici ce dimanche soir arrivés à notre hôtel de Port-au-Prince. Lundi : Nous savons notre temps compté et précieux, aussi, dès ce premier jour, nous élaborons un programme qui rationalise au mieux nos déplacements dans une ville réputée pour ses «blocus» (embouteillages). Pour cette première partie de séjour (4 jours), nous sommes accompagnés d’ANNE, une collègue de la COFA, organisme lyonnais agréé pour l’adoption. Aussi c’est une crèche qui porte le joli nom de «NID D’AMOUR» suivie par la COFA qui sera notre première rencontre avec des enfants. Une vingtaine d’entre eux sont présents, joyeux et en bonne forme à en croire les chansons et poésies qu’ils nous font écouter avec talent. L’après-midi sera consacré à la visite de l’école du BON BERGER où Pascal, le jeune directeur, nous attend fébrilement tant les besoins sont immenses et les moyens quasi inexistants ; cf : article par ailleurs. Mardi : Nous sommes conviés à une réunion (une trentaine de personnes présentes, correspondants d’OAA (organisme agréé pour l’adoption), directrices de crèche, responsables d’OAA présents en HAÏTI… ) organisée par Mr FRAYSSE ambassadeur de France chargé de l’Adoption. De passage à cette date en HAÏTI il souhaite faire le point avec les autorités locales sur les procédures qui se mettent en place depuis l’application (sous l’égide de l’UNICEF) de la convention de La HAYE qui réglemente l’Adoption Internationale. L’écoute de notre ambassadeur est bonne et bienveillante. Il rappelle néanmoins la volonté d’HAÏTI de réduire le nombre des adoptions internationales au nom du principe de «subsidiarité» cher à l’UNICEF. Par ailleurs, il nous rappelle la volonté de la France de réduire de façon significative le nombre d’OAA dans les prochaines années. L’après-midi, nous envisageons de nous rendre à la crèche Foyer de Sion où nous savons devoir passer beaucoup de temps. Pour ce faire, nous prenons la direction de la ville de CROIX DES BOUQUETS située à une vingtaine de kilomètres de Port-au-Prince. Hélas pour nous, un violent orage interrompt notre beau programme. Trente-cinq minutes, immobilisés à un carrefour, nous y font renoncer. Il faut savoir qu’à Port-auPrince, davantage qu’ailleurs encore, les déplacements sont particulièrement chronophages, et qu’au final il faut compter avec la moitié de notre temps sur place «stérilisé» par ce souci. Une première visite à notre ami Joël GOUY directeur de l’École JULES VERNE palliera ce contretemps. Il nous fait, avec plaisir, constater l’avancement des travaux. C’est vrai que la dernière (grande) salle mise en service, dotée d’un Marie Carmen à la crèche Foyer de Sion rétroprojecteur dernier cri, n’a rien à envier à celles de nos établissements français. La qualité de construction des bâtiments tranche grandement avec ce que l’on voit par ailleurs, même si la route (communale) d’approche nécessite un véhicule 4x4 de bon niveau tant les ornières sont impressionnantes. Néanmoins, comme tout est possible en HAÏTI, il faut savoir que nous avons dû attendre un peu avant d’atteindre notre but, car un «gros» camion-citerne manœuvrait pour distribuer l’eau potable dans ce quartier reculé… Mercredi : Dès potron-minet, départ pour la province… Une boucle de 300 kms environ sur des routes incertaines et de qualité très inégale, toujours très encombrées mais aux paysages parfois somptueux. À VERETTES l’affable directrice d’école, Finotte, nous accueille comme toujours très cordialement . L’école compte 300 élèves environ dont une dizaine est parrainée par APE. Finotte, toujours attentive, nous donne des informations pour chacun(e) : pour l’une c’est une paire de lunettes qui serait nécessaire (60 U$), pour l’autre les parents n’assument plus et c’est donc tout simplement de soins et de nourriture dont elle aurait besoin… (une aide ponctuelle sera apportée). Ensuite, direction SAINT MARC à 60 kms, ville située sur la Mer des CARAÏBES et dans laquelle APE travaille avec la crèche «COINS DES CIEUX». Là résident 18 enfants que nous trouvons très gais et en bonne santé. Nous sommes reçus très gentiment par Mr et Mme MORLANT (les directeurs) qui nous montrent l’avancement des travaux d’amélioration en cours… Ils nous font part néanmoins de leurs inquiétudes quant à la suite de leur activité du fait des nouvelles procédures qui se mettent en place et de l’éloignement géographique de Port-au-Prince. Jeudi : 17 octobre, jour férié en HAÏTI où l’on commémore la mort (par assassinat) du général DESSALINES… Ouf, nous circulerons mieux et de fait, là où nous avons été contraints de faire demi-tour il y a deux jours, nous ne mettons que quarante minutes pour rejoindre la crèche FOYER DE SION à CROIX DES BOUQUETS. C’est une très grosse structure avec 103 enfants accueillis dont une trentaine est «adoptable». C’est le jeune directeur adjoint, Alexandre SAINT CLAIR, qui nous reçoit et nous fournit très volontiers toutes les indications que nous souhaitons sur l’organisation de cet établissement très bien structuré. Moment d’émotion, première prise de contact avec des enfants destinés à être adoptés par des familles ayant fait confiance à APE. Nous constatons que chaque enfant a son carnet de santé où sont reportés régulièrement sa taille et son poids. Une visite complète de ce bel établissement nous conforte dans l’idée (si, toutefois cela était nécessaire…) de la qualité du service apporté à ces enfants recueillis. Rien ne manque, panneaux solaires «high-tech», générateur électrique de 14 Kw, 3 postes suite page 3) Page : 2 AGIR POUR L’ENFANT - Association loi de 1901 Siège social et adresse de correspondance : Maison des Associations - 2 rue du Clos Neuf - 37300 JOUE-LES-TOURS 02 47 53 86 02 - Email : [email protected] Site Internet : www.agirpourlenfant.fr CHAQUE ENFANT DOIT POUVOIR CHOISIR SON PROJET DE VIE «Internet», batteries «sèches» dernier cri, eau chaude et froide à volonté, cuisine aux normes occidentales… tout pour sécuriser. L’après-midi, retour à l’école JULES VERNES où nous dégustons un excellent repas haïtien avec notre ami Joël GOUY et discutons de la situation (qui se dégrade…) et des incertitudes qui y ont trait. Vendredi : Départ de notre collègue Anne, de la COFA que nous accompagnons à l’aéroport… miracle des raccourcis, nous mettons seulement une heure et demie ce jour-là pour l’aller-retour (12 kms). Visite à la banque pour solutionner quelque problème administratif. L’attente ne sera pas trop longue pour nous, contrairement à toutes ces personnes qui emplissaient l’agence et passeront sans doute une journée complète (quelquefois davantage) pour percevoir l’argent dont elles ont besoin. L’après-midi, première visite au centre artisanal où nous effectuons les achats nécessaires aux ventes qui font en partie vivre APE. Attention au poids, 23 kg par valise, pas plus… Ensuite, c’est une première visite à la crèche NID DES ENFANTS DE MARIE où nous sommes reçus avec chaleur par Mme VIOLA, l’enseignante, et le personnel. Rencontre avec trois jeunes parrainés qui nous confient leur courrier et nous donnent des informations sur leur quotidien. Nous sommes néanmoins déçus de constater que les travaux n’ont pas avancé depuis la dernière visite d’une équipe d’APE en mai dernier. Toutefois, nous sommes heureux de constater que Nadège, qu’APE parraine depuis de nombreuses années, est devenue l’infirmière en titre de la crèche. Samedi : Ouh… difficile… Il s’agit aujourd’hui d’acheter une vingtaine de tableaux aux artistes peintres de la place BOYER. Et là, que ceux qui n’osent pas négocier ne s’y aventurent pas… Une heure et quart de négociations, de palabres, de discussions entre peintres, avec nous, avec Bruno seul, avec moi seul… Ceci malgré tout, avec presse c’est certain, mais sans agressivité… Enfin, nous avons obtenu « à peu près » ce que nous souhaitions, c’est le principal. L’après-midi, direction le bas de la ville de Port-au-Prince, plus précisément l’église SAINT ANTOINE DE PADOUE et la paroisse du Père Michel BRILLANT, heureux de converser avec des compatriotes. Là, nous passons l’après-midi à recevoir une dizaine de filleuls. Nous recueillons leur témoignage, ils nous informent de l’évolution de leur scolarité, ils nous redisent leurs souhaits d’avenir et nous confient le courrier pour leur parrain (marraine). Souvent, leur condition de vie sont extrêmement précaires et leur mérite d’autant plus grand. Deux ou trois vivent encore sous tente depuis le séisme. Dimanche : Nous prenons la direction de KENSCOFF sur les hauteurs de Port-au-Prince, enfin de la végétation, luxuriante bien sûr, car nous souhaitons visiter une crèche travaillant régulièrement avec Foyer de Sion. Malheureusement, cela s’avère impossible, car nous sommes dimanche… Une petite plage horaire s’offrant à nous, nous décidons de poursuivre la route jusqu’au FORT JACQUES d’où la vue, sur Port-au-Prince et sa baie, est époustouflante. L’après-midi, nous retournons à la paroisse SAINT ANTOINE DE PADOUE où nous retrouvons à nouveau une trentaine de jeunes filleuls. Lundi : Direction le COEUR IMMACULÉ DE MARIE (CIM) ce bel établissement de plus de 1000 élèves a été complètement rasé par le séisme. Nous retrouvons avec grande joie sœur PHILOMENE qui nous accueille très chaleureusement. Elle nous redit les difficultés d’avancement des travaux de reconstruction des bâtiments en dur. Aujourd’hui, les cours se donnent dans des bâtiments préfabriqués à l’ordonnancement impeccable, mais peu compatibles avec l’enseignement de qualité cher à notre hôte. Dernier passage par le centre artisanal où nous récupérons nos commandes bien emballées en vue de notre long voyage de retour. Un petit au revoir à nos amis de l’école BON BERGER au passage. Nous prenons à nouveau la direction de la crèche NID DES ENFANTS DE MARIE où nous faisons la connaissance de la nouvelle directrice adjointe, Mme EPERRAD, qui a pris ses fonctions il y a une quinzaine de jours seulement. Cette première prise de contact permet d’échanger nos coordonnées et de lier connaissance. Mais nous sentons bien que les Dans une classe de l’école du Bon Berger moyens sont limités face aux besoins et que les travaux n’ont quasiment pas avancé depuis mai dernier. D’autant plus que, depuis le séisme, l’état haïtien (par l’intermédiaire de l’IBESR) confie d’autorité des orphelins aux crèches avec bien sûr la promesse des moyens nécessaires qui ne viennent jamais. Ceci fragilise forcément les petites structures. Voilà en quelques lignes, résumé un séjour d’une semaine en HAÏTI pour une équipe d’APE. Des rencontres : Vanel nouveau jeune correspondant de la COFA, le père Michel BRILLANT, des amitiés retrouvées : Yvens, Finotte, Jean Robert, les jeunes filleuls… des impressions, des ambiances, des odeurs, des images…bref tout ce qui fait la richesse d’un voyage dans ce pays si attachant aux habitants formidables d’imagination et de talent qui méritent toute notre admiration dans leur lutte pour la vie. ET NOTRE SOUTIEN Alain CARROIS Page : 3 AGIR POUR L’ENFANT - Association loi de 1901 Siège social et adresse de correspondance : Maison des Associations - 2 rue du Clos Neuf - 37300 JOUE-LES-TOURS 02 47 53 86 02 - Email : [email protected] Site Internet : www.agirpourlenfant.fr CHAQUE ENFANT DOIT POUVOIR CHOISIR SON PROJET DE VIE A L’ECOLE DU BON BERGER P Agir pour l’Enfant apporte son aide au d’enfants de maternelle pour des «grands» mieux de ses moyens, mais cela reste lar- de douze, treize ans ? ascal est une « vieille » relation gement insuffisant eu égard aux besoins. Comment comprendre ceux qui se lèvent d’Agir pour l’Enfant (APE) qui l’a Et pourtant, au-delà de l’effet de parfois à cinq heures du matin, s’entasbien connu à la villa Papillon où nous résidions lors de nos séjours, mais dé- «sociabilisation» que permet l’école sent à vingt dans un «Tap Tap» pour une truite par le séisme de 2010. Il est aujour- avec son uniforme, ses rites, ce besoin heure et demie de trajet matin et soir ? d’hui directeur de l’école du BON BER- d’identification, bien présents, l’envie Ou bien encore, comment comprendre GER qui scolarise environ 230 élèves. d’apprendre est là. cette joie de recevoir … un cahier (acheté Située au cœur du bidonville, elle est très démunie et ne fonctionne que grâce à l’abnégation, le courage et la débrouillar- avec l’aide d’APE) quand on a le ventre creux ? Tout est difficile pour beaucoup en Haïti, même de vivre le quotidien. dise de Pascal, son ami Joël et l’équipe restreinte d’enseignants. Notre ami Pascal fait le maximum avec de L’écolage (autrement dit la scolarité) y est faibles moyens, il se veut le « Bon Berger » pour ces enfants. de 200 $ haïtiens (18 €) à l’inscription et de 40 $ haïtiens (3.7 €) chaque mois. Aidons-le à réussir dans cette mission, aidons ces enfants à devenir des adultes Chacun de ces enfants le sait :; bien sa- bien formés pour qu’ils reconstruisent n’aient absolument pas les moyens de le voir lire, écrire et compter sont les clefs leur pays et vivent décemment de leur faire, soit qu’ils pensent, comme le leur pour espérer une vie meilleure. travail. dit la propagande officielle, que l’état verse des subventions aux écoles, qui de Ou alors, comment comprendre ces D’avance merci. longues heures passées assis sur des bancs ce fait devraient être gratuites… ! Alain CARROIS Seulement 30% des parents paient ces sommes pourtant modestes. Soit qu’ils Des élèves attentifs WESLINE ROSE W esline Rose GARCONNET est une jeune fille qui est parrainée depuis de nombreuses années. Sans aide, elle n’aurait pas pu aller à l’école. L’aide que Wesline Rose a reçu pendant tout ce temps a changé sa vie. Si l’on veut aider ces enfants, il faut les soutenir pour qu’ils puissent étudier, il n’y a pas d’autre alternative. Pour vingt-cinq € par mois, on peut changer une vie, parlez-en autour de vous. Déduction fiscale déduite le parrainage ne coûte que dix € par mois, soit 33 centimes d’euro par jour, avec cette somme, on donne beaucoup d’espoir à un enfant. PS : Ne tenez pas trop compte des fautes d’orthographe, le français a été remplacé par le créole comme langue officielle. Bruno COUSIN Page : 4 AGIR POUR L’ENFANT - Association loi de 1901 Siège social et adresse de correspondance : Maison des Associations - 2 rue du Clos Neuf - 37300 JOUE-LES-TOURS 02 47 53 86 02 - Email : [email protected] - Site Internet : www.agirpourlenfant.fr
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