CAD - MALI 2011 : FORUM DU PEUPLE : du
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CAD - MALI 2011 : FORUM DU PEUPLE : du 31oct au o3 nov. 2011, Thème principal: LE DROIT A LA SOUVERNETE DES PEUPLES SUR LEURS RESSOURCES NATURELLES ET RICHESSES : Conditions préalables aux droits à la vie pour TOUS et du VIVRE ENSEMBLE. Préambule : L’Afrique a la forme d’un revolver dont la gâchette se trouve en République Démocratique du Congo, au centre même de ce grand continent. Pour développer ce continent, il faut appuyer sur cette gâchette. Dans le revolver, il ya des balles (cartouches) et chaque cartouche est représentée par vous à ce FORUM du peuple, ici présent. Chaque cartouche qui sort de cette arme, qui est l’Afrique, doit tuer un ennemi au développement de ce continent. Donc vous êtes responsable, chacun à son niveau du développement de ce continent. Vous avez le devoir de contribuer efficacement à ce processus développemental tant attendu de nous tous. LES DROITS DE L'HOMME : On désigne par le terme « droits de l’homme » l’ensemble des droits fondamentaux qui doivent être garantis aux êtres humains, quelles que soient leur pays, leur race, leur sexe, leur religion ou leurs origines sociales. LES HOMMES ONT DES DROITS NATURELS : De liberté, d’égalité et de droits naturels. L’existence de « droits naturels » signifie que l’homme a, par sa nature même, en tout lieu et en tout temps, jouir des ressources mises à sa disposition par DIEU pour sa survie. LA DÉCLARATION DE 1789 CONSACRE LES DROITS DE L’HOMME POUR L’HUMANITÉ ENTIÈRE La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen est votée par les députés de l’Assemblée nationale en 1789, au début de la Révolution française. Elle énonce que l’homme, en tant qu’individu, dispose de droits naturels inaliénables et sacrés. Au premier rang d’entre eux se placent la liberté, et son complément, l’égalité, qui est l’accès à chacun de TOUS à l’utilisation des ressources naturelles que DIEU a mis à disposition. La Déclaration supprime toute discrimination. L’ÉTAT DOIT PROTÉGER LES DROITS DE L’HOMME C’est la Déclaration de 1789 qui affirme ce rôle de l’État, en affirmant que « le but de toute association politique est la conservation de ces droits ». L’État n’est légitime que s’il préserve les droits de l’homme. On parle d’État de droit. L’État lui-même est donc soumis au droit. Il doit lui obéir. Dans un État de droit, le gouvernement ne peut pas prendre pour prétexte l’intérêt supérieur de la patrie pour justifier une injustice individuelle. Il n’y a pas de place pour la « raison d’État ». Les Africains d’Afrique Centrale, particulièrement les Congolais de la RD Congo, les plus pauvres vivant dans un environnement dégradé, sont exposés aux catastrophes naturelles et aux conflits environnementaux entretenus par le monde occidental depuis l’époque du colonisateur à ce jour au mépris de l’indépendance accordée à plusieurs pays d’Afrique centrale. Structure : ASTAC « Association des Statisticiens du Congo» Contact : [email protected] [email protected] [email protected] Cellulaire : 00243811890676 00243997108945 La pression sur les ressources naturelles, notamment des sols ou des ressources en eau, qui peut être aggravé par la dégradation de l’environnement, peut générer des conflits. Aux Kivu par exemple, le conflit armé trouve ses racines dans un problème d’accès à la terre et est entretenu par l’exploitation illégale des ressources naturelles permettant aux groupes armés appartenant aux occidentaux, bénéficiaires qui se donnent le droit de financer ces activités au détriment du peuple autochtone. Ces conflits contribuent à l’instabilité et l’insécurité en RDC, en particulier, à tous les pays d’Afrique centrale en général et affectent particulièrement les populations pauvres. Avec le deuxième plus grand massif forestier tropical du monde et de nombreuses ressources naturelles, l’Afrique Centrale dispose d’un capital naturel exceptionnel. Elle doit aussi faire face au changement climatique qui représente une menace majeure mais aussi une opportunité historique pour engager la région sur la voie d’un développement réellement durable. « Il faut s’atteler à construire cette stratégie de développement de manière juste et équitable, c’est à dire en accordant un poids égal aux trois composantes du développement durable, à savoir les composantes sociale, économique et environnementale. Pour assurer durablement la réduction de la pauvreté, la sécurité alimentaire et nutritionnelle et un travail décent aux populations congolaises de la RD Congo, en particulier, et de toute la région « Afrique Centrale » et les autres peuples Africains doivent faire le meilleur usage possible de son patrimoine naturel. En RD Congo, les études réalisées permettent d’estimer que la proportion des cas de maladies qui sont liées au mauvais état de l’environnement pourrait atteindre 80%, seuls 47% des ménages ont accès à de l’eau de boisson issue d’une source améliorée, ce qui est la cause de l’importance des maladies hydriques, telle que le choléra et la diarrhée, qui touche pour la plupart des enfants de moins de 5 ans. La pollution des cours d’eau, par exemple par l’utilisation de substances chimiques pour l’exploitation minière ou le déversement de déchets industriels, affectent ainsi directement les populations, particulièrement dans les zones urbaines et périurbaines avec un impact extrêmement important sur les populations qui s’abreuvent de ces eaux et se nourrissent des poissons y vivant. La forêt contribue également au développement de l’économie nationale, même si c’est encore aujourd’hui dans de faibles proportions. Les valeurs des flux des filières du bois-énergie et de gibier sont estimées chacune à plus de 1 milliard d’USD/an. Les revenus tirés du secteur du bois d’œuvre, estimés à 60 millions d’USD par an pour l’industrie formelle et à 100 millions d’USD par an pour l’industrie informelle sont encore faibles aujourd’hui en RDC. Néanmoins, ce secteur constitue un des principaux moteurs potentiels de la croissance du pays avec environ 60 millions d’hectares qui seraient en théorie aptes à la production de bois d’œuvre, bien que largement non accessibles aujourd’hui, ce qui équivaut à peu près à l’ensemble des autres pays d’Afrique centrale, pour lesquels ce secteur occupe une place importante au sein de leur économie. La valeur de la production annuelle du secteur forestier du bassin du Congo est estimée en effet à près de 8 milliards d’USD. Enfin, la forêt constitue un actif important pour permettre le développement du tourisme en RDC. Dans certaines aires protégées, l’écotourisme autour d’espèces emblématiques génère en effet des revenus importants comme c’est le cas pour les gorilles au parc national de la Virunga où le tourisme a généré plus de 150,000 USD rien qu’en termes d’accès aux parcs pour le seul mois d’août 2010, à peine un an après la relance du tourisme dans le parc. Structure : ASTAC « Association des Statisticiens du Congo» Contact : [email protected] [email protected] [email protected] Cellulaire : 00243811890676 00243997108945 I.2. : CONTRIBUTION DES RESSOURCES NATURELLES A LA CROISSANCE DU NIVEAU DE REVENU (OU A LA BAISSE DU NIVEAU DE PAUVRETE RELATIVE) DE LA RDC. Le secteur primaire, fondé sur l’exploitation des ressources naturelles, occupe en effet une place importante dans l’économie nationale (environ 50% du PIB). L’agriculture qui représente environ 35% du PIB dépend fondamentalement de la bonne qualité des sols, et l’exploitation minière occupe 65 % de ces terres et continue à diminuer l’espace arable. 78 % des terres sont vendus aux exploitants miniers étrangers au détriment des ayant droits Africains. Il ajouta « puisque l'aide à l'Afrique ne lui permet pas de sortir la pauvreté, et que plusieurs études menées par des économistes de renom ont démontré le côté nocif de l'aide à l'Afrique, la meilleure façon d'aider le continent noir serait peut-être d'arrêter de l'aider, et de laisser les Africains se débrouiller comme des adultes. Que le continent ne manquait ni de femmes et d'hommes intelligents, compétents dans tous les domaines, ni de richesses de tous ordres permettant aux populations de vivre décemment, et qu'il serait peut-être temps de laisser l'Afrique se prendre en charge toute seule. Venance Konan, Journaliste et écrivain ivoirien avait dit lors des rencontres pour la paix organisées par la communauté SANT'EGIDIO a Munich.: « Si le Noir n'est pas capable de se tenir debout, laissez-le tomber. Tout ce que je vous demande, c'est de ne pas l'empêcher de se tenir debout». C’est pourquoi l’action des Chefs Religieux, des Organisations Non Gouvernementales d’Afrique, en particulier et du monde entier est déterminante pour alerter l’opinion publique et faire pression sur les gouvernements, afin que le droit naturel soit respecté. Révérend Pasteur Pierre LONGO KALWIBA Président de l’ASTAC/Section LIKASI RD Congo (Lubumbashi) Président des OSC de la RD Congo Province du Katanga Structure : ASTAC « Association des Statisticiens du Congo» Contact : [email protected] [email protected] [email protected] Cellulaire : 00243811890676 00243997108945