dossier d`accpt au spectacle et offre scolaire

Transcription

Dossier d'accompagnement
au spectacle
&
Offre culturelle scolaire
Saison 2015 – 2016
Second degré
Théâtre Le Sillon
Allées Roger Salengro – 34800 Clermont l’Hérault
Tél. 04 67 88 03 01
www.theatre-lesillon.fr
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Ce dossier a été réalisé pour permettre aux enseignants et aux élèves de profiter des spectacles qui
leur sont proposés dans les meilleures conditions possibles. Il est composé de deux parties :
•
Un dossier d'accompagnement au spectacle, qui donne des pistes pour la préparation et les
prolongements de la sortie : quelques conseils et quelques suggestions d'activités à mener
en amont et en aval des spectacles et un petit guide pratique du Sillon.
•
L'offre culturelle scolaire - les spectacles de la saison 2015 – 2016 du Sillon : toutes les
informations utiles sur les spectacles et les actions culturelles qui vous sont proposés.
→ Et aussi retrouvez à la fin de ce dossier l'offre culturelle aux collèges et lycées de
nos voisins : Le Saisons du Lodévois et Larzac et Le Sonambule (septembre-janvier
2015)
L'équipe du Sillon est à votre écoute pour compléter et améliorer ce dossier, afin qu'il réponde au
mieux à vos attentes.
Contact Relations publiques
Elsa Schirmer - 04 67 88 00 10 [email protected]
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Dossier d'accompagnement au spectacle
La sortie au spectacle est un moment précieux dans la scolarité d'un enfant. Au-delà de la rencontre
avec une création et des artistes, elle permet de développer chez l'élève ses facultés d'écoute, de
concentration et d'esprit critique ; à devenir spectateur en somme.
L'expérience du spectacle est certes individuelle, mais la sortie avec la classe est aussi une aventure
collective ; elle permet de partager des émotions et favorise les échanges au sein du groupe.
Les spectacles permettent également de compléter l'apprentissage des savoirs fondamentaux.
Le travail de sensibilisation à l’Art et à la Culture constitue désormais une dimension reconnue,
nécessaire et incontournable de la formation des jeunes dans le cadre scolaire, de l’école primaire au
lycée. La fréquentation régulière des spectacles de théâtre, de danse et de musique, et leur
appropriation par des démarches complémentaires en compagnie des artistes en constituent l’un des
axes fondateurs.
La possibilité, pour chaque élève, de se familiariser avec les ressources culturelles de son
environnement, de découvrir le monde de la création artistique, de connaître et comprendre les
codes d’une représentation (théâtrale, chorégraphique, musicale…) et d’acquérir la capacité d’en lire
et analyser les signes et les contenus, est un facteur essentiel et structurant d’une éducation
artistique et culturelle ancrée dans la recherche permanente d’équité et d’égalité d’accès à l’art et à
la culture.
Préambule de la Charte Nationale de l'école du spectateur, ANRAT (Association Nationale de
Recherche et d'Action Théâtrale)
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Préparer sa venue avec la classe
La préparation de la sortie au spectacle est indispensable. Un enseignant qui accompagne sa classe
au spectacle fait plus qu'encadrer ses élèves : il a le pouvoir de donner du sens à cette sortie.
Ainsi nous vous proposons de préparer votre venue au Théâtre selon deux axes :
•
un travail sur le spectacle à proprement parler
•
un travail autour du comportement à adopter lors d'une sortie au Théâtre
Préparer les élèves au spectacle
Préparer les élèves au spectacle qu'ils vont voir permet d'éveiller leur curiosité et facilite leur
concentration.
C'est aussi offrir aux élèves des clés de lecture du spectacle qu'ils vont voir, quelques repères, sans
pour autant déflorer l'intérêt de la représentation.
Pour préparer les élèves au spectacle, plusieurs pistes sont à votre disposition. Vous pouvez
l'introduire en partant de :
▫ l'oeuvre : le contexte historique, artistique et esthétique de l'oeuvre (histoire des arts)
▫ la discipline artistique : théâtre, musique, danse, marionnettes, objets, cirque...
▫ le titre
▫ la thématique abordée par le spectacle
▫ le texte et son auteur le cas échéant
▫ les illustrations autour du spectacle, l'affiche, les photos...
Exemples d'activités à mener autour du texte :
En partant du texte, vous pouvez :
▫ mettre en lecture un ou plusieurs extraits, formuler des hypothèses sur son passage à la scène puis
faire des essais de lectures dans l'espace ou de mises en jeu.
▫ choisir une phrase ou un extrait du texte qui vous paraît bien illustrer le propos, ou l'esthétique de
la pièce, et faire des jeux d'écriture autour de cet extrait.
Ressources
◊ Dossiers pédagogiques : certaines compagnies élaborent des dossiers pédagogiques autour de
leurs spectacles pour faciliter leur appropriation par les enseignants. Ils sont bien souvent
téléchargeables sur les sites des compagnies. N'hésitez pas à vous rendre sur ces derniers, vous y
trouverez toujours des informations complémentaires, des visuels et parfois des extraits des
spectacles.
◊ Réseau Canopé : Canopé est un éditeur de ressources pédagogiques public, dépendant du ministère
de l'Éducation nationale français. Il succède depuis 2014 au réseau SCEREN. Vous y trouverez des
ressources concernant les arts vivants : livres, revues, vidéos...
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Préparer la sortie au Théâtre
De nombreux élèves n'ont jamais fréquenté une salle de spectacle. On ne naît pas spectateur, on le
devient; et c'est en prenant du plaisir que l'on l'apprend !
C'est donc avec vous et avec nous que les élèves apprivoisent les codes du spectateur : qu'est-ce
qu'un Théâtre, comment le reconnaît-on, qui y travaille ? Puis où et comment s'asseoir, peut-on
manger et boire ? Respecter le silence pour ne pas déranger son voisin et les artistes, savoir trouver
sa place et son rôle dans le public...
L'idée n'est pas de s'inscrire dans une logique d'ordre et de discipline mais bien de réunir les
conditions nécessaires au partage et à l'écoute.
Nous vous proposons quelques pistes d'activités qui permettent de travailler cette dimension des
codes du spectateur :
▫ aller au Théâtre, qu'est-ce que cela signifie ? (Itinéraire, mode de transport, rituel d'accès
au lieu...)
▫ échanges autour du Théâtre en tant que lieu : que sait-on du Théâtre ? Peut-on le
dessiner ? Le reconnaître parmi des images de lieux publics dans lesquelles on aurait glissé des
images de théâtre ?
▫ réfléchir à la place et au rôle des spectateurs dans le processus de la représentation
▫ énoncer et identifier les éléments constitutifs d'un spectacle vivant
▫ découvrir les métiers du spectacle vivant : metteur en scène, comédien, circassien,
marionnettiste, costumier, éclairagiste, programmateur...
▫ travailler autour des codes du spectateur (Abécédaire du jeune spectateur, en annexe à ce
dossier / Nouveau Théâtre d'Angers)
Nous vous encourageons à donner à vos élèves des consignes claires avant la sortie. Le
comportement des spectateurs lors d'une représentation joue pour beaucoup dans la qualité de
cette dernière, et il est bien que les élèves en soient conscients.
Pour que la sortie au spectacle soit aussi l'occasion d'échanges au sein des familles, il est intéressant
de communiquer auprès des parents autour de la sortie de leurs enfants. Nous pouvons vous fournir
des visuels nécessaires à l'élaboration d'un document d'information pour les familles.
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Le jour du spectacle : petit guide pratique du Sillon
Accompagner sa classe
Nous vous suggérons de donner les consignes avant votre départ de l'établissement, en classe, plutôt
que sur place.
Il est très important de respecter les horaires des représentations. L'heure qui vous est indiquée
correspond à l'heure de début des représentations. Aussi, prévoyez d'arriver au moins 15 minutes
avant. Ce laps de temps est nécessaire à l'équipe du Sillon pour accueillir les classes, s'adresser aux
élèves pour les préparer à l'entrée dans la salle puis les installer.
S'installer
L'entrée de la classe dans la salle de spectacles doit se faire sans précipitation. Il est préférable que
l'enseignant et les accompagnateurs s'assoient parmi les élèves, de façon à pouvoir intervenir
discrètement durant le spectacle si besoin.
Pendant la représentation
Pendant le spectacle, l'enseignant doit veiller au calme de ses élèves. Si certains perturbent le
déroulement de la représentation, il est préférable d'intervenir discrètement, au risque de perturber
encore plus la représentation. Si un élève pose vraiment problème, il est conseillé de sortir de la salle
avec lui. Une personne de l'équipe du Sillon est toujours en salle avec vous, elle vous accompagnera
si besoin.
Nous vous rappelons qu'il n'est pas possible de prendre des photos ou d'enregistrer la
représentation. Le spectacle vivant est une forme d'art : il n'est pas possible d'en rapporter des
petits bouts chez soi. De plus, les flashs peuvent gâcher des effets d'éclairage, dévoiler des décors...
Pour conserver un souvenir de la sortie, vous pouvez demander aux artistes de prendre une photo à
l'issue de la représentation, ou vous servir des visuels fournis par la compagnie et/ou le Sillon.
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Après la sortie au spectacle
La sortie au spectacle se prépare, puis elle s'exploite, selon deux axes :
o
un retour sur l'expérience vécue
o
des prolongements, sous des formes actives et pratiques
Retour sur l'expérience
Après le spectacle, il est bon de favoriser les échanges avec et entre les élèves : exprimer et partager
ses impressions et ses ressentis permet d'imprimer durablement leurs marques.
La description de ce qui a été vu et entendu est le socle à partir duquel peuvent se déployer des
prolongements mobilisant plusieurs champs disciplinaires.
Pour faire collectivement ce retour sur expérience, nous vous conseillons l'exercice de l'analyse
collective (ou analyse chorale): il s'agit de faciliter la remémoration collective des éléments de la
mise en scène par la description la plus objective possible : espace et décor, costumes, objets,
lumières, univers sonore, jeu de l'acteur... Cette objectivation des éléments concrets de la
représentation est l'occasion de partager un vocabulaire précis pour parler de la réalité scènique du
théâtre et de dépasser les appréciations abruptes du type « j'aime/j'aime pas ».
L'analyse chorale, par Yannic Mancel, Conseiller artistique et littéraire au Théâtre du Nord
Contrairement à toutes les habitudes indûment acquises, le jeu consiste à s'interdire toute
appréciation et tout jugement de valeur à priori, ces formules instinctives et épidermiques à
l'emporte-pièce qui ravalent notre langagge articulé et notre aptitude à penser au rang de simples
grognements animaux.
La contre-partie de cet interdit est qu'il faudra d'abord décrire ce que l'on voit, ce que l'on entend, ce
que l'on ressent, dans les termes les plus précis, les plus simples et les plus concrets. Le souci d'une
objectivité scrupuleuse et consensuelle n'exclut néanmoins pas le recours subjectif à la mémoire
affective, à la métaphore ou à la connotation.
Pour faire respecter la règle du jeu, un animateur (l'enseignant), est indispensable. Humble,
bienveillant et respectueux, il doit d'abord s'effacer devant la « parole chorale » aussitôt après l'avoir
suscitée, la dévider et la relancer, s'abandonner aux errances. Et c'est seulement après avoir épuisé
les ressources spontanées du discours choral, qu'il pourra à son tour, de loin en loin, apporter les
compléments de connaissance et d'information.
Qu'est-ce que l'on décrit :
L'espace : le rituel d'accès au lieu, puis le plateau (comment était-il avant que la représentation
commence, dès le lever de rideau ?...). On ira du plus gros au plus petit. Ce n'est qu'au terme de
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cette description que l'on pourra, par déduction, esquisser une hypothèse d'identité esthétique :
s'agit-il d'un décor plutôt réaliste, naturaliste, symboliste, peint, kitsh, un écrin, une boîte noire...?
Les costumes, l'acteur et son jeu : même travail pour ces deux éléments, décrits dans leurs moindres
détails. Pour l'acteur, la description se portera sur le physique de ce dernier, puis sur le geste, le
mouvement, les options de jeu, la voix, le maquillage, les accessoires....
« Ce protocole n'ignore pas tout ce qu'une oeuvre peut receler de spécifique, de singulier, d'irrésolu;
au contraire, il y conduit de manière plus attentive et permet de mettre au jour toutes les tensions,
les questionnements, les complexités mais aussi les lignes de force qui fondent la qualité -ou au
contraire soulignent la faiblesse – d'un spectacle. A la fin d'une analyse chorale conduite avec rigueur
et bienveillance, ce qui reste du spectacle a plus de chance de continuer à produire pour chacun des
échos renouvelés. » Jean-Pierre Loriol, ANRAT
Les prolongements
Les pistes d'activités à mener après le spectacle sont très nombreuses. En voici quelques exemples :
▫ dans le cadre de l'histoire des arts : susciter le rapprochement et la comparaison avec
d'autres oeuvres, tisser des liens avec d'autres textes et d'autres lectures
▫ revenir sur un élément qui suscite le débat, que l'on fera préparer aux élèves
▫ s'initier à l'analyse critique et à la rédaction personnelle à partir du spectacle, faire une
étude comparative de textes critiques
▫ faire des exercices de pratique : mises en jeu, mises en espace, improvisations...
▫ rencontrer l'équipe artistique (surtout après avoir mené l'exercice de l'analyse collective)
▫ créer une nouvelle affiche du spectacle
▫ créer une musique, des ambiances sonores en rapport avec le spectacle
▫ si le spectacle a une dimension chorégraphique ou physique, travailler autour du
mouvement, de la question de l'engagement du corps en tant qu'artiste
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Offre culturelle scolaire
La programmation artistique du Sillon est essentiellement tournée vers le théâtre.
Nous souhaitons faire entendre des textes, donner à voir des spectacles qui résonnent avec le
monde dans lequel nous vivons. Cela n'exclue de fait aucune époque et aucune esthétique car le
rapport au monde et à son actualité entretenu par la pièce se joue plus dans les choix de mise en
scène et de jeu d'acteurs. Nous faisons confiance à des équipes artistiques qui tentent des choses,
notamment dans le rapport qu'elles entretiennent avec les publics.
Nous mettons à l'honneur les artistes qui travaillent dans l'espace public et dans tous les lieux qui ne
sont pas dédiés au spectacle. Nous somme attentifs à la question de l'accessibilité des plus jeunes
au spectacle, à celle de l'éducation artistique, et cherchons chaque saison à programmer des pièces
qui parlent aux adolescents et aux jeunes adultes. La thématique, la discipline artistique, l'esthétique,
les choix de mise en scène, l'écriture sont déterminants dans le choix que nous faisons de vous
proposer tel ou tel spectacle.
Les actions culturelles
Lorsque c'est possible, nous vous proposons, en complicité avec les équipes artistiques, des actions
culturelles autour des spectacles :
▫ Action Educative et Territoriale (AET) Du collège à la scène – Conseil Départemental de
l'Hérault
Ce dispositif est mis en place en partenariat avec la DRAC, le Rectorat, l’Inspection Académique et le
Département de l’Hérault.
Le parcours Du collège à la scène permet d'aborder les différentes facettes du spectacle vivant par la
découverte d’un lieu de diffusion, la rencontre avec une oeuvre choisie, l’échange avec des artistes et
des professionnels des arts de la scène. Les demandes d'AET sont formulées par l'enseignant, puis
étudiées par le Conseil départemental. La réalisation des projets repose ensuite sur l'enseignant et le
Théâtre, qui élaborent ensemble le parcours et son calendrier.
▫ Action Educative et Territoriale (AET) Projet libre - Conseil Départemental de l'Hérault
Ce dispositif est mis en place en partenariat avec la DRAC, le Rectorat, l’Inspection Académique et le
Département de l’Hérault.
Objectifs : initier à la diversité des pratiques et des formes d’expressions artistiques et offrir
l’occasion d’une relation directe avec des artistes ou des professionnels de la culture.
Thématiques concernées pour les arts du spectacle : danse, musique, chant choral, théâtre,
marionnettes, cirque…
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Contenu: élaboré par les enseignants, le projet pédagogique artistique et culturel répond à des
objectifs clairement déterminés, s’inscrivant dans le volet culturel du projet d’établissement. Le
projet s’inscrit dans une notion de durée consentie, indispensable à la qualité de la rencontre et des
échanges, avec les intervenants extérieurs. La mise en œuvre du projet fait appel au concours
obligatoire d’un artiste ou professionnel de la culture agréé ou spécialisé dans sa discipline. Elle
s’effectue en partenariat et sous la responsabilité de l’enseignant qui prend une part active dans la
valorisation pédagogique du projet.
Ce dispositif doit être mis en place avec le théâtre et le dossier être déposé au Conseil général
courant juin 2015.
▫ Rencontres avec les artistes
Les rencontres avec les équipes artistiques, avant et/ou après la représentation, permettent des
échanges sur le spectacle (sa génése, les choix de mises en scène, d'écriture, le processus de
création...) et sur les métiers du spectacle : metteur en scène, comédien(ne), technicien(ne)...
Si vous souhaitez organiser une rencontre avec une classe, avant ou après le spectacle, en lien avec le
projet que vous menez autour de la pièce, nous mettrons tout en oeuvre pour que cela soit possible.
Contactez-nous !
▫ Ateliers / Partages avec les artistes
Un temps pour découvrir le spectacle par la pratique! Rien de mieux pour comprendre les enjeux de
l'écriture, de la mise en scène ou du jeu d'acteur que de s'y essayer, guidés par les artistes.
▫ Répétitions publiques
Nous vous ouvrons les portes du Théâtre lors de répétitions. Il s'agit de moments de travail, parfois
même de recherche et de tentatives lorsque le spectacle est en cours de création. Des instants
privilégiés où l'on découvre autrement le travail des artistes et des techniciens.
Pour chaque spectacle de l'offre culturelle nous vous indiquons les actions culturelles possibles
Sillonnons ensemble !
▫ Les Compagnonnages
Nous souhaitons établir des relations de proximité et de confiance avec quelques classes. Des
« compagnonnages » d'une saison, rythmés par des rendez-vous réguliers chez les uns et chez les
autres, comme autant d’occasions de faire connaissance. Car nous sommes persuadés que si nous
apprenons à nous connaître, nous nous fréquenterons avec l’enthousiasme et le naturel des bons
amis!
Avec ces quelques classes, nous imaginerons un parcours, un sillon dans notre saison qui nous
mènera dans différents lieux, vers différentes esthétiques, à la découverte de la création, jusqu'à la
pratique :
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•
les élèves assisteront à quatre spectacles durant la saison, dont un qui aura lieu dans leur
établissement, et un qui aura lieu dans un lieu culturel partenaire du territoire (dans le cadre
des Saison du Lodévois et Larzac ou au Sonambule de Gignac par exemple).
•
des rencontres régulières et conviviales auront lieu entre les élèves et l'équipe du Théâtre,
afin de parler des spectacles, de revenir collectivement sur ce qui aura été vu, d'échanger...
Ces rencontres auront lieu dans l'établissement et au Théâtre, selon un calendrier déterminé
à l'avance.
•
des rencontres avec les équipes artistiques seront organisées, à chaque fois que cela sera
possible.
•
un temps d'atelier de pratique sera proposé aux élèves dans l'année.
Le compagnonnage repose sur un engagement réciproque de la classe et de son/ses enseignant(s),
et du Théâtre. Un travail régulier en classe est nécessaire tout au long de la saison. Il permettra de
nourrir les échanges lors des rencontres avant et après les spectacles et garantira une progression
tout au long du parcours, tant dans la capacité d'analyse critique que dans la connaissance de
l'environnement culturel que chacun pourra développer.
▫ Les Ambassadeurs
Les Ambassadeurs du Sillon sont des personnes qui, à titre personnel ou professionnel, deviennent
les portes-parole du Théâtre en faisant connaître ses actions et en organisant des sorties collectives
au spectacle. L'enseignant ambassadeur a comme missions de :
•
proposer à ses élèves au moins trois sorties au spectacle dans l'année. Les élèves s'inscrivent
sur la base du volontariat, et règlent leurs places auprès de l'enseignant.
•
éffectuer les réservations et les règlements pour les spectacles auprès du Théâtre, en début
de saison.
•
être présent lors des spectacles, même si les élèves sont accompagnés par leurs familles ou
sont autonomes pour se rendre au Théâtre.
•
organiser un temps de présentation des spectacles en classe en début d'année scolaire ou
avant les représentations, assuré par l'équipe du Théâtre.
Au cours de la saison, Le Sillon pourra proposer aux Ambassadeurs, en fonction des
opportunités, des actions culturelles telles que de rencontres avec les artistes, des
répétitions publiques etc...
Les Ambassadeurs et les Compagnons, en participant eu rayonnement du Théâtre et à l'élargissement de ses
publics, tissent une relation privilégiée avec Le Sillon, qui les invite trois fois par an à son Grand Banquet! Cette
soirée conviviale sera l'occasion de passer de bons moments ensemble; de revivre les spectacles partagés,
d'avoir un aperçu de ceux qu'on a manqué, et de rêver à ceux qui ne vont pas tarder !
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Les spectacles
Dans les pages suivantes, nous vous présentons les spectacles de la saison 2015-2016 qui sont
particulièrement adaptés aux collégiens et aux lycéens.
Certains font l'objet de représentations scolaires, d'autres sont à partager avec le tout public.
Certains ont lieu au Théâtre, d'autres hors-les-murs.
Chacun d'entre eux mérite une préparation et permet des prolongements en classe; pour quelquesuns nous vous proposons quelques pistes pédagogiques auxquelles nous avons pensé, à compléter
ensemble.
Tarifs et infos pratiques
Tarif collégiens et lycéens
5€ par élève en séance scolaire et en tout public.
Gratuit pour les enseignants qui accompagnent leur classe ou un groupe d'au moins 10 élèves.
Réservations et paiement
Par téléphone : 04 67 96 31 63 ou 04 67 88 03 01
Par mail : [email protected]
Nous vous confirmons par téléphone ou par mail votre réservation.
Contacts
Théâtre Le Sillon - Allées Roger Salengro / 34800 Clermont l’Hérault
Bureaux : 16 avenue Foch 34800 Clermont l’Hérault
Standard : 04 67 88 03 01 / www.theatre-lesillon.fr
Relations publiques : Elsa Schirmer / 04 67 88 00 10
Service éducatif : en cours de recrutement
Le Théâtre Le Sillon est un service de la Communauté de Communes du Clermontais. Il est subventionné par le
Ministère de la Culture et de la Communication - Drac Languedoc-Roussillon, la Région Languedoc-Roussillon et
le Département de l’Hérault.
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Le cirque poussière
La faux populaire –
La mort aux dents
Cirque
Niveaux concernés : du CE1 à la
5ème
A partir de : 7 ans
Durée : 55mn
A Lodève, sous chapiteau
! Attention jauge limitée !
(en partenariat avec les Saisons du Lodévois et Larzac)
Représentation scolaire
Vendredi 2 octobre à 10h30 à Lodève
Représentations tout public
Samedi 3 et dimanche 4 octobre à 18h à
Lodève
◊ L'équipe artistique
De Julien Candy / Avec Julien Candy, Juliette Christmann, Rachel Schiffer et Hervé Vaysse / Regard
extérieur Mickaël le Guen et Benjamin de Matteïs / Création lumière Dominique Maréchal assisté
d’Alice Leclerc / Création costumes Solenne Capmas / Régie technique Tom Couillerot / Réalisation
des agrès et du manège Romain Giard - FSMS05 / Réglage sonore Judicaël Brun / Regard technique
Guillaume Quillard et Elza Renoud
◊ Le spectacle
Dans le chapiteau, on s’installe autour d’un plateau de bois tournant, comme un manège, un
souvenir d’enfant. On est accueilli par quatre artistes qui vont se révéler être chanteur lyrique,
dompteur d’assiettes, acrobates aériens et tant de choses encore…
Le Cirque Poussière c’est un music-hall de poche, une opérette rêvée, une histoire de cirque, de
manipulation d’objets et de mots… et de recyclage ! Comme dans chacun des spectacles de cette
compagnie, les objets les plus quotidiens ou les plus improbables prennent une seconde vie. Et cette
fois, à l’univers toujours aussi sensible et inventif s’ajoutent des numéros époustouflants.
Les quatre personnages qui semblent tout droits sortis d’un vieux placard – peut-être de la cuisine de
Beckett ? – jouent avec les silences, les corps, la musique et recherchent l’exaltation que procure
l’équilibre sur une roue ou l’envol d’une voltigeuse.
Un spectacle entre surréalisme, quotidien de pacotille et enchantement suranné !
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◊ Quelques images
Crédits Vincent d’Eaubonne
◊ Plus d'informations, photos, extraits...
Site internet de la compagnie : http://www.lafauxpopulaire.com/
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Eh bien dansons
maintenant
Grognon frères
Théâtre
Niveaux concernés : de la
4ème à la terminale
A partir de : 14 ans
Durée : 1h30
Représentation tout public le :
Jeudi 15 octobre à 19h au Collège du
Salagou, à Clermont l’Hérault
Créé par Mlles Belle du Berry, Marion Coutarel, Anne Gouraud, Sandrine Le Métayer et MM.
Emmanuel Broche, Jean-Yves Duparc, Nicolas Hérédia et Sébastien Portier
Avec Mlles Laurence Dubard, Anne Gouraud, Sandrine Le Métayer, Sandrine Barciet et MM. JeanMichel Boch, Jean-Yves Duparc, Arnaud Laurens et David Stanley
◊ Le spectacle
Un théâtre dans une ville. Ça délibère, ça construit, ça joue, ça légifère, ça s'enthousiasme, ça
censure, ça chante, ça s'empoigne, ça répète... Artistes, public, directeurs de théâtre, régisseurs,
ouvriers, fonctionnaires, bourgeois, élus du peuple, journalistes, habitants, tout le monde prend part,
vigoureusement.
Construite à partir des archives du Théâtre et de l’Opéra de Montpellier depuis 1755, la pièce rend
compte de la vie d'un théâtre dans une ville, de sa construction à son administration et son public,
donnant vie à une époque où c’était le principal divertissement et où il concernait toute la
population.
Eh bien dansons maintenant ! est un spectacle populaire qui navigue entre la réflexion et la blague.
Une troupe d’acteurs, changeant sans cesse de costumes et d’accessoires, raconte avec espièglerie et
enthousiasme, trois siècles d’histoire, passant dans un ballet étourdissant de tableaux poétiques à
des scènes clownesques, du théâtre de foire au théâtre classique.
Par fragments, l'histoire se construit et se déconstruit en permanence, jouant des codes et
conventions. Et surtout, cette plongée nous interpelle nous, spectateurs et citoyens d’aujourd’hui :
qu’avons-nous fait, quel chemin avons-nous pris, quelle société avons-nous bâtie, où est notre
théâtre, qui sommes-nous devenus, comment continuerons-nous ?
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◊ Les actions culturelles possibles
De l’archive à la scène – collège ou lycée
Nous proposons à une classe de mener un travail approfondi sur les thématiques explorées par le
spectacle, en aval de la représentation, projet que le Théâtre et l’équipe artistique
accompagneront, lors d’interventions en classe.
La pièce Eh bien dansons maintenant permet de mener un travail pédagogique autour de l’archive,
du document historique, du témoignage. Le passage de ces archives à la scène (traitement de
l’information, écriture, mise en scène…) nous semble intéressant à questionner. Enfin, la réflexion
que le spectacle propose sur la place du Théâtre dans la société peut être prolongée en classe dans le
cadre d’un projet au long cours.
Nous vous proposerons des activités pratiques avec la metteur en scène du spectacle, en classe,
pour explorer ces thématiques et aboutir à une réalisation collective.
« L’accès à des archives concernant le théâtre et l’opéra de Montpellier de 1755 à
20051 a nourri une grande interrogation sur la place du théâtre dans notre
société actuelle. Ces documents, administratifs pour la plupart, narrent faits et
évènements liés au théâtre sur trois siècles : rapports d’architecte, de
construction, de police, de représentations, circulaires, lettres d’administrés,
réactions du public, requêtes, pétitions, interdictions préfectorales, arrêtés
municipaux, nomination de directeurs, auditions d’artistes, articles de presse...
Leur caractère est dynamique, concis, vigoureux – voire joyeux. Leur
quotidienneté, le fait qu’ils soient écrits au présent, nous propulse, par une
formidable et immédiate remontée dans le Temps, dans deux réalités à la fois, la
nôtre et la leur. L’Histoire apparaît par fragment, ouvrant des brèches dans notre
actualité, interrogeant nos engagements, nos attitudes, nos relations : a r t i s t es
et public, régisseurs, directeurs de théâtres, fonctionnaires d’Etat, élus du peuple,
habitants, ouvriers, bourgeois, journalistes, chacun est concerné. Qu’avons-nous
fait, quel chemin avons-nous pris, quelle société avons-nous bâtie, où est notre
théâtre, qui sommes-nous devenus, comment continuerons-nous ? »
Cie Grognon frères
Rencontre avec les artistes
Si vous souhaitez organiser une rencontre avec une classe, avant ou après le
spectacle, en lien avec le projet que vous menez autour de la pièce, nous
mettrons tout en œuvre pour que cela soit possible.
Contactez-nous !
◊ Les pistes pédagogiques avant / après le spectacle
L’histoire comme matériau
→ Pistes de réflexion :
Le passé permet-il de comprendre le présent ?
Le théâtre a-t-il toujours occupé la même place?
Comment et pourquoi l'Histoire est-elle représentée au théâtre ?
L'illusion créée par le théâtre éloigne-t-elle le spectateur de la vérité ou lui permet-elle de s'en
rapprocher ?
→ Débat : Selon vous, à l'heure de la technologie, le théâtre est-il mort ? Justifiez.
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→ SuggesOon d'acOvités : construire un diaporama sur le rôle du théâtre dans la société au cours des
siècles.
Un théâtre « cubiste »
Y a-t-il un récit dans ce spectacle ? Quel est l'effet produit ? Pourquoi ?
« Il n'y a pas d'histoire linéaire, d'unité de temps-lieu-action, de début ni de fin, pas de rôles, mais des
fragments d'histoires, des échos, des étincelles, qui se heurtent ou se fondent ; des mouvements, des
rythmes, des séquences, des univers et des mondes qui se chassent ou cohabitent, des personnages,
des acteurs, des chanteurs, des ombres, des fantômes qui surgissent, errent et se transforment en
permanence. »
→ Pistes de réflexion :
Le théâtre doit être une représentation fidèle de la vie ? Le théâtre doit-il nécessairement raconter
une histoire ?
Au théâtre, est-ce le texte qui est important ?
Doit-on parler sur scène comme dans la vie ?
Ionesco : "Tout est permis au théâtre"
Le genre théâtral se limite-t-il à un texte littéraire ?
Le théâtre a-t-il toute liberté, ou a-t-il des limites à respecter ?
La « charpente »
« Le spectacle emprunte à une partition musicale : parties majeures, mineures, leitmotiv, motifs repris
dans plusieurs tonalités, parties symphoniques, arias ».
→ Pistes de réflexion : Revoir le vocabulaire musical.
Parties majeures et mineures (voir la vidéo: https://youtu.be/-wsb5X-18G0), leitmotiv (motif ou
thème assez caractéristique, destiné à rappeler, dans un ouvrage musical, une idée, un sentiment, un
état ou un personnage. Wagner en a systématisé l'emploi), parties symphoniques (pour orchestre,
caractérisées par la multiplicité des exécutants pour chaque partie instrumentale et par la diversité
des timbre), arias (Mélodie vocale ou instrumentale accompagnée. Dans l'opéra, grand air pour
soliste.)
« Le spectacle s'organise en 5 parties équivalent à 5 actes classiques, qui structurent la pièce et la font
avancer :
Acte 1 - Brouhaha - ça palpite, ça frémit
Acte 2 - Mystères - ça acte, ça officie, ça célèbre
Acte 3 - Sotties - ça joue, ça s'accélère, ça dérape, ça déconne
Acte 4 - Jeu des Pois pilés - ça déjoue, ça mélange, ça détonne
Acte 5 - Catastrophe - ça jaillit, ça dénoue, ça disparaît »
→ Suggestions d'activités : Revoir les règles du théâtre classique (il existe une vidéo de 8 mn comme
rappel : https://youtu.be/85TDWrGq9Dk ).
Traditionnellement, le texte de théâtre était composé de cinq actes. Chaque acte correspondait à un
segment de l’histoire racontée. Cette structure était fortement utilisée pour la tragédie, genre
classique qui s'est fortement imposé dans l'histoire du théâtre.
→ Pistes de réflexion :
Au théâtre, faut-il respecter des règles ?
Le théâtre est-il un espace de totale liberté ?
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◊ Quelques images
Crédit photos : Eric Petit
Site internet de la compagnie : http://grognonfreres.fr/
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Une petite entaille
de Xavier Durringer
Humani Théâtre
Théâtre
Niveaux concernés : de la 3ème à
la Terminale
Durée : 1h15
Représentation tout public
Vendredi 20 novembre à 20h30 (à
confirmer) à Saint-André-de-Sangonis (à
confirmer)
Texte Xavier Durringer / Mise en Scène Fabien Bergès / Direction d’acteurs Fafiole Palassio / Collaboration
artistique Anne Eve Seignalet / Comédiens Marine Arnault et Didier Lagana / Musicien Virgile Goller
◊ Le spectacle
Dans le décor étroit d'une place de village ou d'une banlieue perdue, un lieu indéterminé et gris, Slim
boit pour oublier qu'il vient d'être licencié. Pour le consoler ou pour se moquer de lui, ses copains de
galère décident de lui offrir la belle Lisa et parient sur l’issue de la rencontre. Entre hasards de la vie
et destinées tragiques, petites embrouilles et désirs brisés, faux durs et starlettes paumées, Une
Petite Entaille est une plongée dans la jeunesse d’aujourd’hui, marquée par un contexte de déprime
sociale. Des êtres qui se frôlent, se heurtent, s’affrontent dans une lutte constante entre amour et
violence. Tous trimbalent une petite entaille à l'endroit du cœur.
Deux acteurs interprètent tous les personnages, passant à vue de l’un à l’autre. Un troisième larron,
à la fois narrateur et musicien, maître de cérémonie et incarnation du destin, fait avancer l’histoire,
s’adressant aussi bien aux spectateurs qu’aux personnages. Un banc pour décor et c’est parti.
Quand le monde exige quotidiennement de nous d’endosser des rôles, ce spectacle est une petite
entaille dans le costume et laisse poindre l’intime, la fragilité et la complexité trouble des sentiments.
Contactez-nous !
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L’étude de la langue de Durringer
→ Pistes d’activités
Les élèves peuvent découvrir quelques extraits du texte sans forcément lire la pièce dans sa totalité.
Ils seront ainsi initiés à l'univers et à la langue de Durringer parfois crue et déstabilisante : niveau de
langue, vocabulaire.
La seconde possibilité est de leur faire découvrir la langue de Durringer en utilisant des extraits des
Chroniques des jours entiers et des nuits entières qui sont de courts textes facilement abordables.
En vous appuyant sur des extraits de texte, vous pouvez demander aux élèves, dans un travail de
groupe, de faire des propositions de mise en scène et de justifier leur choix. Ainsi ils endossent le rôle
du metteur en scène et doivent convaincre de leur choix par l’argumentaire.
La tragédie grecque
→ Pistes de réflexion
Il est possible d’envisager un travail sur la pièce au sein de l’histoire littéraire et faire un travail de
comparaison avec la tragédie antique : de la fonction du chœur, le groupe des personnages
entourant les deux personnages principaux, Slim et Lisa, pouvant être perçus comme un chœur
antique (l'énigmatique Gabrielle étant alors le coryphée).
Travail autour de la dramaturgie : mettre en relation la construction et la caractérisation des
personnages d'une tragédie (relations familiales et amoureuses au cœur des nœuds tragiques, la
mise en place de l'intrigue et la progression inéluctable vers le dénouement tragique) et celles du
drame contemporain de Durringer.
La fin tragique : la pièce finit tragiquement et le texte original invitait à penser à la tragédie grecque
avec ses multiples allusions au destin et la présence d’un personnage à part, Gabrielle, présentée par
l’auteur « comme un ange », à la fois amie du personnage principal, qui connaît tout de lui, sans être
impliquée tout à fait dans l’histoire. En resserrant l’intrigue autour des cinq protagonistes principaux,
le reste des personnages, la bande de copains, peut représenter le chœur : celui qui commente,
réagit, sans véritablement influencer le cours des choses.
L’illusion théâtrale
→ Pistes de réflexion
Les élèves peuvent être interrogés sur leur adhésion ou la prise de distance avec la pièce : repérage
des conventions habituelles du théâtre classique : règles des trois unités, la bienséance… Essayer de
mettre en balance ces conventions et la proposition artistique de la compagnie qui met en avant un
jeu théâtral à vue, sans recherche d’illusion : deux comédiens et un musicien se trouvent dans un
espace avec pour seul décor, un banc, un casier à tiroirs et un mur noir tapissé de patères. Le
musicien s’adresse le premier au public : il plante le décor et présente les personnages. En même
temps, les comédiens accrochent les accessoires et costumes sur le mur du fond et y écrivent le nom
de chaque personnage correspondant : Lugano c’est celui qui a la casquette, Jo celui qui a les
lunettes, les copains ceux qui ont des bonnets noirs… Grâce à ce code, les deux acteurs vont pouvoir
endosser tous les rôles de l’histoire et parfois jouer le même personnage.
Dans le même sens, on peut sensibiliser les élèves sur le parti pris d’une mise en scène qui joue sur la
question de l'illusion théâtrale et les codes du théâtre (le quatrième mur, les coulisses), notamment
par les changements à vue, induits par le lieu de la représentation, la salle de classe.
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◊ Quelques images
Site internet de la compagnie : http://www.humanitheatre.fr/
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La guerre des
boutons
d’après Louis Pergaud
Attention fragile
Théâtre forain
Niveaux concernés : du CM1 à
la 5ème
A partir de : 9 ans
Durée : 1h30
Représentations scolaires
Vendredi 11 décembre à 10h30 et 14h30 à
Clermont l’Hérault, Chapelle des Pénitents
Samedi 12 décembre à 20h30 à Clermont
l’Hérault, Chapelle des Pénitents
Mise en scène et scénographie Gilles Cailleau / Avec Patou Bondaz, Edwige Pellissier, Philippe
Germaneau, Jean-Philippe Krief, Pascale Rippert / Musique Fred Foucher / Lumières Christophe
Bruyas et Delphine Bonnefoi / Costumes Virginie Bréger / Accessoires et décors Christophe Brot
◊ Le spectacle
Qu'on ait vu le film ou lu le livre, La Guerre des boutons nous appartient à tous, adultes et enfants,
nous amuse et nous interroge également. Aux grands, elle rappelle le paradis perdu de l'enfance, aux
petits, elle ouvre des continents de liberté. Difficile d'être un gosse, difficile d'être un parent. Difficile
d'être un instituteur juste. Difficile de devenir grand.
Et puis c'est la guerre... des boutons, peut-être, mais quand même la guerre. Des coups, des injures,
des blessures, des humiliations. Oui. C'est surtout cela.
La Guerre des Boutons c'est la genèse de la vraie guerre.
C'est l'histoire d'une bêtise qui pourrait devenir grave.
C'est un roman qui nous invite joyeusement à être sages : et si les guerres qui gangrènent le monde
n’étaient que des jeux de mômes qui ont mal tourné ?
Le spectacle est joué par une fanfare de cinq clowns, dans un chapiteau d’intérieur. Une fanfare…
parce qu'il n'y a pas de guerre, si petite soit-elle, sans tambours ni trompettes. De cinq clowns, parce
que chez le clown, l'innocence côtoie la cruauté et parce que la guerre des boutons est une histoire
trop grave pour ne pas être traitée avec légèreté.
Un spectacle drôle et émouvant que les enfants et les adultes non seulement peuvent mais doivent
regarder ensemble.
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Contactez-nous !
◊ Quelques images
Crédit photos : Sophie Rigaux
Site internet de la compagnie : http://www.attentionfragile.net/
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Je suis née sous
une bonne étoile
Ma vie de femme tsigane en Slovaquie
D8 Compagnie
Théâtre et musique
Niveaux concernés : de la 3ème à la terminale
Durée : 1h20
Vendredi 29 janvier à 20h30, au Théâtre
D’Ilona Lackovà / Adapté du récit recueilli par Milena Hübschmannovà, traduit du tchèque par
Frédéric Bègue, édité dans la collection Interface, Centre de recherches tsiganes, L’Harmattan
Mise en scène Sylvain Stawski / Assistants à la mise en scène Magali Mougel et Thomas Desfossé /
Adaptation Sylvain Stawski et Magali Mougel / Interprétation Fabrice Bihan (violoncelle) et Sylvain
Stawski / Scénographie et décor Sylvaine Mouchère, Loïse Steck et Sylvain Stawski / Création
lumières Bruno Sourbier / Création costumes Margarita Ospina / Création maquillage et coiffure
Mireille Sourbier / Photographe Muriel Stawski / Communication Lorie Guilbert / Production et
administration Thomas Desfossé
◊ Le spectacle
Ilona Lackovà naît en 1921 en Slovaquie Orientale et passe son enfance dans un village tsigane. Sa
mère Maria, polonaise d’origine, élevée chez les sœurs, est enlevée par Mikulàs Doktor, musicien
tsigane renommé, premier violon du village tsigane. Ils ont dix enfants, Ilona est le troisième. Sa
mère lui apprend à lire et à écrire. Puis Ilona va à l’école et découvre le théâtre.
Après la seconde guerre mondiale, les conditions de vie des roms deviennent encore plus difficiles.
Ilona décide d’écrire une pièce de théâtre « Le camp tsigane en flammes » pour raconter ses
conditions de vie sur le Korpas. La pièce est jouée par la famille et les roms du village. C’est un
immense succès dans tout le pays….
Lui-même fils du vent par sa mère, Sylvain Stawski s’empare du récit autobiographique et fascinant
d’Ilona Lackov et nous ouvre ainsi les portes de la culture Rom. Devant un grand rideau de scène
coloré, entouré d’oiseaux, d’édredons de plumes et d’odeurs de cuisine, il a voulu ce spectacle
comme un moment d’intimité théâtrale festif et joyeux, où la musique, comme dans la tradition
romani, a une place prépondérante. Le récit est en effet entremêlé de chants traditionnels tsiganes,
et les rires, les pleurs, les cris, les silences s’entrechoquent pour mieux nous faire entendre la richesse
de ce peuple.
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AET Du collège à la scène (3ème)
Etapes du projet :
Rencontre préparatoire entre le professeur et le service des publics et service
éducatif du théâtre pour élaborer le parcours.
Découverte du théâtre par une visite guidée = 2 heures pour la classe
Préparation ou prolongement à la représentation avec 2 intervenants
professionnels (comédiens, metteur en scène) = 2 heures en classe
Découverte du spectacle choisi : lors de la représentation tout public.
Prise en charge de la billetterie, des interventions en classe et de 60% des frais de
transport par le Conseil Départemental et la DRAC Languedoc-Roussilon.
Atelier/partage
Sylvain Stawski, metteur en scène et interprète du spectacle, propose une « Conférence chantée sur
l’histoire des Roms et des Tsiganes ». Un moment de partage qui mêle un contenu historique à un
contenu artistique ; une approche sensible de l’histoire.
La discipline artistique
On peut travailler sur la notion d'illusion théâtrale, comment l'espace scénique crée un univers grâce
aux décors, à la musique, aux costumes, à la lumière…
En quoi le spectacle rejoint-il le voyage ?
Quel est la part du spectateur dans l'existence de l'univers créé par le spectacle ?
Les thématiques
Ce spectacle aborde directement l'histoire du peuple tsigane. Il nourrit donc une réflexion sur le
monde qui nous entoure, à l'instar du conte philosophique, avec une dimension réaliste et
documentaire.
On peut adapter la réflexion selon le niveau de la classe
La réflexion peut être conduite en relation avec les programmes d'histoire et de français puisque la
pièce aborde la question de la place d'un peuple dans le monde.
Ce spectacle est particulièrement propice à engager la réflexion sur les questions fondamentales qui
traversent notre société :
- Qu'est-ce qu'un peuple ? Une nation ?
- La construction des nations à travers la migration de peuples au cours de l'histoire.
- Immigration et intégration
- Le racisme
- Les traditions et les coutumes d'un peuple, leur sens symbolique...
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◊ Quelques images
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Liv
Bouche bée
Théâtre
Création 2016
Niveaux concernés : collège
Durée : 1h (durée estimée)
Premières représentations !
Jeudi 4 février à 19h au Théâtre
Jeudi 4 février à 10h30 au Théâtre
Représentation supplémentaire le
mercredi 3 février à 14h30 en
fonction de la demande
Texte et mise en scène Anne Contensou / Avec Fannie Lineros / Lumière et scénographie Xavier
Baron / Musique et design sonore Pipo Gomes (reste de la distribution en cours)
◊ Le spectacle
Depuis toute petite Liv a un pouvoir, celui de disparaître. Régulièrement, elle s’efface du paysage et
ne peut plus agir. Seule son oreille reste connectée à la réalité qu’elle quitte. Alors, tapie dans cette
obscurité provisoire qui la ravit, elle écoute… Puis, chargée de tous ces sons enregistrés sous son
crâne, elle revient parmi les siens.
Mais ce qui est un jeu quand elle est enfant devient un piège à mesure que Liv grandit. A l’approche
de l’adolescence, son pouvoir la heurte et la submerge. Incapable de contrôler ses absences
répétées, elle se voit disparaître quand elle devrait au contraire être bien présente dans cette vie
qu’elle bâtit. Car Liv bouillonne en-dedans.
Liv se confie seule au public. Elle déplie son histoire, conte ses absences et ses retours, tente
d’élucider son mystère. Le spectateur est invité à enquêter en même temps qu’elle et pour mener
cette enquête, il doit s’attacher à chaque détail visuel ou sonore.
La pièce aborde la question de l’identité et de sa construction. Son mystère est un détour pour parler
de cette difficulté à s’engager qu’on éprouve quand on grandit.
Liv c’est le prénom d’une jeune fille, notre héroïne.
Liv c’est aussi vivre, mais pas tout à fait. Le verbe en anglais amputé de sa dernière lettre.
La fille Liv est comme le verbe, ardente et bancale.
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AET Du collège à la scène (6ème-5ème)
Etapes du projet :
Contactez-nous !
L’écriture
L'écriture de cette pièce se présente davantage comme celle d'une partition que celle d'une pièce de
théâtre au sens classique du terme. Ce spectacle invite donc plus que tout autre à une réflexion sur
l’écriture du spectacle vivant, du plateau. Le jeu de l'acteur, le son et la scénographie jouent un rôle
de premier plan et servent la trame narrative. On peut donc mener en amont une réflexion sur le
théâtre et sa représentation, en invitant les élèves à s'interroger sur ce que signifie, pour eux, le
spectacle de théâtre. A partir de leurs réponses, on travaillera sur les composantes de la
représentation théâtrale, en particulier on insistera sur la complexité du langage théâtral qui
convoque une multitude de techniques.
On peut faire réfléchir les élèves à partir de différents supports : photos, extraits de pièces de théâtre
filmées... afin de faire émerger l'idée de la multiplicité du langage théâtral.
La musique et les sons
Pourquoi, à votre avis, ce choix d’un théâtre musical ? Qu’est-ce que la musique peut apporter (au
théâtre) ? La musique peut-elle dire autre chose que les mots ?
Comment la musique accompagne-t-elle l’image? Comment lui donne-t-elle sens ? Pourquoi passer
par la musique plutôt que par des paroles ? Connaissez-vous des musiques de films ? Faites-vous
attention durant un film aux sons qui accompagnent l’action ?
L’image et le son servent de supports à l’imagination, elle-même engendrée par l’image. Il est
possible de demander aux élèves de proposer à leur tour de courtes histoires visuelles ou sonores.
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La lumière et le noir, un art de la fragmentation
La caractéristique du spectacle tient aussi à l'irruption du noir sur la scène.
→ Pistes de réflexion:
Quelles sensations provoque le noir ? Quels sens prennent le relais? Que ressent-on quand revient la
lumière ? Que symbolisent le noir, la lumière dans le spectacle ?
Ce qu'est Liv est à reconstruire, comme dans le nouveau roman, ce roman a la recherche de luimême. La dispersion, l’errance, les déconnections et reconnections, les noirs puis les retours à la
lumière, le développement des récits dans l’espace et le temps, sont les pièces d'un puzzle à
recomposer par le spectateur attentif afin de recréer l’unité, la cohérence de Liv.
L’éclatement identitaire de Liv favorise cette fragmentation et amène le regardeur actif à participer à
l’accomplissement de l’histoire, à en trouver un fil, une clé. Le personnage n’est plus celui qui
raconte une histoire, il en présente seulement quelques bribes; au lecteur de tenter de la
reconstituer.
Dresser le portrait physique et moral de Liv.
Disparaître
Repérer le champ lexical de la disparition.
→ Pistes de réflexion:
Un éloge de la fuite ? Dans son livre Eloge de la fuite Henri Laborit n'écrit- il pas :" Se révolter, c'est
courir a sa perte, car la révolte, si elle se réalise en groupe, retrouve aussitôt une échelle
hiérarchique de soumission à l'intérieur du groupe, et la révolte, seule, aboutit rapidement à la
soumission du révolté... Il ne reste plus que la fuite. " ? Henri Laborit posait, à la lumière des
découvertes biologiques, la question de notre libre arbitre, de notre personnalité même.
Liv ne pose-t-elle pas à son tour la question de la liberté ? La capacité de Liv a disparaitre ne seraitelle pas une chance, un don ? Vaut-il mieux rester ou partir ? Être ou ne pas être ?
→ Travail d’écriture :
Imaginez et rédigez un récit ou un personnage (ou vous même) pourrait quitter par magie ou par une
astuce plausible et rationnelle, des situations pénibles (récit complexe ayant pour cadre le monde
réel ou imaginaire ; présentant une utilisation complexe de la chronologie ; insérant des passages
descriptifs et des paroles rapportées directement ou indirectement).
Thématiques
L'engagement : grandir c'est peut-être devoir prendre des responsabilités, c'est s'engager, choisir,
décider...
Question des rapports aux autres, au monde. Etre au monde.
Le récit d'enfance et enfance et adolescence.
L'identité, la différence.
La mémoire.
La famille. Identifier une chronologie familiale dans le récit-souvenir :la période intra utérine et les
sons feutrés, la fraternité, les fêtes d'anniversaire, la comptine chantée par la mère...
Site internet de la compagnie : http://bouchebee.com/
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Jérémy Fisher
de Mohamed Rouabhi
Le bruit des ombres
Théâtre
Niveaux concernés : du CE1 à la 5ème
A partir de : 7 ans
Durée : 45mn
Représentations scolaires
Jeudi 17 mars à 10h30 et vendredi 18
mars à 10h30 et 14h30 au Théâtre
Jeudi 17 mars à 19h au Théâtre
Avec David Cabiac, Romain Falguières , Vladia Merlet, Virginie Perret / Mise en scène Collective /
Ecriture Mohamed Rouabhi / Création sonore David Cabiac / Regard complice Ania Svetovaya /
Construction marionnette et objets marionnettiques Polina Borisova / Conception film d'animation
Ania Svetovaya / Création lumière Véronique Bridier / Costumes Thalia Heninger/ Construction
décor Alain Cazaux / Visuels Polina Borisova / Régie générale David Cabiac
◊ Le spectacle
Tom et Jody attendent leur premier enfant dont la ressemblance avec un poisson va se révéler de
plus en plus évidente. Comment ces jeunes parents vont-ils faire face à cette situation ? Comment
Jérémy, l'enfant-poisson va-t-il vivre sa différence ? Comment le monde autour d'eux va-t-il réagir ?
C'est à travers les yeux de Jérémy et ses souvenirs que l'histoire nous parvient. L'écriture de
Mohamed Rouabhi navigue entre scènes dialoguées et monologues intérieurs. Les personnages Jérémy, le père, la mère, un médecin, un représentant en matériel d'aquariophilie - sont pris dans
des contingences les plus quotidiennes mais dans un même temps vivent des situations qui s’avèrent
de plus en plus étranges.
Entre gravité et légèreté, les comédiens nous convient à traverser la frontière entre réalisme et
surnaturel grâce à leur interprétation et en s'entourant de différents supports de jeu comme un
espace scénographique circulaire, des objets marionnettiques, des séquences dansées et de la
musique en quadriphonie.
Au-delà d'une pièce sur la différence et la tolérance, cette histoire pose aussi un regard sur le départ
d'un enfant pour vivre sa propre vie. Il évoque les difficultés et bonheurs que tous les parents
ressentent en accompagnant leurs progénitures dans cette aventure de l'éducation.
31
Etapes du projet :
Contactez-nous !
Les questions soulevées par la pièce
La question centrale de la pièce est peut-être la suivante : l'acceptation de la différence comme une
source de progrès, d'enrichissement…
Les autres questions : on peut aborder, parmi d'autres, les questions suivantes, en français, en
éducation civique, en philosophie... :
- la norme
- la différence
- l'identité
- le développement de l’enfant
- le rapport à l'autre
- la construction de soi dans une société
- l'organisation de la société et la place de chacun à l'intérieur d'un cadre fixé…
Symbolisme
Après la représentation, on peut demander aux élèves quel est le sens symbolique de la pièce. Ce qui
conduit à aborder des questions sur l'écriture de la pièce :
- la métaphore
- la parabole
- le réaliste et le fantastique
- le dialogue de théâtre
- l'évolution des genres au théâtre
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◊ Quelques images
Crédit photos : LBDO
Site internet de la compagnie : http://www.lebruitdesombres.com/
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Matamore
Cirque Trottola
Cirque
Niveaux concernés :
collège et lycée
Durée : 1h40
A Clermont l’Hérault, sous chapiteau !
Mercredi 23 et jeudi 24 mars à 19h
Samedi 26 mars à 20h30 et dimanche 27
mars à 17h30 à Clermont l’Hérault
Créé et interprété par Nigloo, Titoune, Bonaventure, Branlotin et Mads / Création sonore Thomas
Barrière et Bastien Pelenc avec la collaboration d’Alain Mahé / Création lumière Nicolas Cautain /
Régie son Thomas Barrière, Bastien Pelenc ou Grégory Cosenza / Régie générale et lumière Samuel
Bodin / Costumes Anne Jonathan / Construction atelier CENIC Construction.
◊ Le spectacle
D’entrée de jeu, quand on prend place dans le chapiteau, on est saisi par la beauté du lieu avec la
petite piste encaissée sertie de gradins, des arènes de poche en quelque sorte.
Dans cette fosse, tempête une corrida de pacotille mais des acrobates en chair et en os bravent un
vide bien réel. On y croise un pantin mutilé, un torero ridicule, un jongleur de pistolets, un diablotin
lunaire porté par un matamore rustaud ou encore deux clowns cherchant désespérément une raison
de se disputer... Une galerie de figures fragiles et burlesques qui peuvent aussi bien nous faire hurler
de rire que nous flanquer la frousse et défier la pesanteur jusqu’à nous couper le souffle. Au-delà des
numéros, c’est sur ces personnages à la trempe incroyable et à l’épaisseur infinie que repose le
spectacle.
Dans Matamore on voit fleurir la mémoire des pistes de sciure et de l’émerveillement simple, l’âme
du cirque sous chapiteau et dans le même mouvement ces cinq artistes tendres et féroces en
extraient la moelle cruelle, l’essorent jusqu’à la fibre, la réhabitent avec outrance jusqu’à ce qu’en
jaillisse le squelette revigoré, repeint de rouge et de blanc.
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◊ Quelques images
Site internet de la compagnie : http://www.cirque-trottola.org/
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A la renverse
de Karin Serres
Théâtre du rivage
Théâtre
Niveaux concernés : Collège et lycée
Durée : 1h30
Vendredi 1er avril à 14h30
Vendredi 1er avril à 20h30
Mise en Scène Pascale Daniel-Lacombe / Comédiennes Elisa Ruschke en alternance avec Camille
Blouet Comédiens Carol Cadilhac en alternance avec Antoine Lesimple / Scénographie Philippe
Casaban et Eric Charbeau / Régie générale Etienne Kimes / Régisseur plateau Peggy Marcatel /
Création sonore Clément - Marie Mathieu / Composition musicale Vincent Jouffroy / Création
lumière Yvan Labasse
◊ Le spectacle
Sardine et Gabriel sont sur un banc bleu sous la lueur pâle de quelques lampadaires d’un ponton
désert, face à l’immensité de l’océan. C’est le soir, tard, ils ont choisi de s’éloigner un peu du cœur de
la fête du carnaval de février. Ils ont des choses à se dire, attirés l’un vers l’autre depuis toujours.
Ils ont des choses à choisir aussi, dont dépendra leur avenir… Pour l’un comme pour l’autre il y a un
voyage à faire. Quelle direction prendre ?
Lui, veut une vie entière avec elle à la fin de la terre.
Elle est dans la nécessité absolue de conquérir tous les espaces, jusqu’aux étoiles, espérant de lui
qu’il soit le phare qui lui permettrait un hypothétique retour.
À la renverse est portée par deux acteurs sincères, agiles et énergiques, également musiciens,
chanteurs rockeurs et complices avec le public et un technicien maître des lieux, à vue de tous,
porteur et veilleur de l’histoire.
Entre action et narration, parfois contemplation, ils mélangent et (re)jouent passé, présent et avenir,
entrelaçant les lignes du réel et de la fiction, pour ne laisser de tangible que leur amour fou.
De l’action, de la poésie, des mots, des chansons : A la renverse est un voyage, drôle et émouvant,
sous la neige, sur la plage, dans l’océan, aux States, dans les étoiles, dans la force et la douceur de
l’amour, celui qui se vit à tous les âges.
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Etapes du projet :
Contactez-nous !
Le titre
Le titre de ce spectacle constitue en lui-même un sujet de réflexion avant et après la représentation.
Avant la représentation, on peut réfléchir avec les élèves sur le mot «renverser » et l'expression « à
la renverse », aussi bien sur le plan de la thématique, que sur celui de la représentation : en somme,
on peut décliner de multiples manières la réflexion sur l'horizon d'attente de ce titre.
Le texte
Pour travailler sur le texte : on peut mettre le propos de la pièce en relation avec l'écriture poétique,
la métaphore, la parabole, le conte... Le texte peut également être mis en relation avec des textes
littéraires ayant pour thématique l'amour, l'adolescence.
Enfin, on peut organiser un travail à partir des mots qui font écho à la pièce : partir, rester, revenir,
ancrage, envol... : ces mots peuvent être à l'origine d'ateliers d'écriture, d'un travail sur les champs
lexicaux du mouvement....
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◊ Quelques images
Crédit photos Xavier Cantat
Site internet de la compagnie : http://theatredurivage.com/
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Sur le sentier d’Antigone
d’après Sophocle
Agence de Voyages Imaginaires
Théâtre
Niveaux concernés : de la 4ème à la
Terminale
Durée : 1h20
Jeudi 14 avril à 19h et vendredi 15 avril à
20h30, au Sonambule à Gignac
Mise en scène Philippe Car / Avec Valérie Bournet, Lucie Botiveau, Marie Favereau / Adaptation et
écriture Valérie Bournet et Philippe Car d’après Sophocle / Traducteur de Sophocle Paul Mazon /
Assistanat à la mise en scène Laurence Bounet / Scènographie Valérie Bournet / Composition
musicale Vincent Trouble / Création lumière Julo Etievant / Costume et accessoires Magalie
Leportier et Christian Burle / Décors et accessoires Jean-Luc Tourne / Régie générale, son et lumière
Damien Leclerc / Régie plateau Jean-Marie Bergey
◊ Le spectacle
Nous sommes à Thèbes. Créon, l’oncle d’Antigone, prend le pouvoir et décide du sort des deux
défunts frères d’Antigone. A Etéocle, il sera fait d’imposantes funérailles, tandis que le cadavre de
Polynice sera abandonné sans sépulture. Antigone, courageuse et obstinée, déterminée à aller
jusqu’au bout, s’opposera à Créon le tyran et fera tout pour ensevelir son frère conformément aux
rites.
Valérie Bournet raconte l’histoire à travers le clown Séraphin, un être à la fois pur et malicieux, aussi
engagé et intrépide qu’Antigone, et toujours accompagné de ses deux anges gardiens (comédiennes,
musiciennes et manipulatrices). La musique est omniprésente et souvent jouée en direct. La tragédie
est là, mêlée à l’humour et au merveilleux. La magie théâtrale agit comme dans un rêve où
apparaissent les images et les personnages de l’histoire. Elle nous tient en éveil et en émoi, dans
notre capacité à nous indigner et à résister. Un rappel poétiquement engagé sur l’humain !
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Etapes du projet :
Contactez-nous !
Le(s) texte(s)
→ Pour travailler sur le texte :
On peut en amont faire découvrir aux élèves certaines versions du texte Sophocle, Anouilh, ou
simplement une version abrégée qui raconte le mythe pour comprendre la trame de l'histoire.
Comparer la liste des personnages de plusieurs pièces sur Antigone : celle de Sophocle, celle
d'Anouilh, celle de Brecht, celle de la compagnie. On peut travailler sur les personnages dans la
tragédie antique (et revoir ainsi les caractéristiques de celle-ci), et ceux de la pièce Sur le sentier
d'Antigone. Et tenter de formuler des hypothèses.
Rappel : dans la tradition athénienne, seul un petit nombre d’acteurs jouaient tous les rôles.
Le mythe
→ On peut s'interroger :
Qu'est ce qu'un mythe ?
Ce terme a plusieurs significations. Au sens commun par exemple, il s’agit d’une représentation
idéalisée d'une personne ou d'un événement déterminant un phénomène de croyance collective.
Dans le cas d’Antigone, le mythe représente plutôt un récit fabuleux relatant un événement passé.
Même si les mythes grecs nous semblent ancrés dans la très lointaine Antiquité (et à jamais
condamnés à être relégués au rang des récits légendaires), la littérature, la sociologie et l'ethnologie
ont souligné l'importance des mythes et leur rôle dans la construction d'une pensée collective.
Dans un régime démocratique par exemple, les mythes, en défendant des valeurs partagées par un
même ensemble d’individus, n'ont-ils pas pour visée de fédérer les membres d’un groupe en mettant
en évidence leurs points communs plutôt que leurs différences ? L'ensemble des mythes forgés au
cours du développement des sociétés aurait donc le pouvoir de souder leurs membres entre eux.
C’est pourquoi, on pourrait dire que les mythologies constituent le fondement de toutes les
civilisations.
Les mythes ont, par ailleurs, une fonction illustrative. Ils mettent en scène un personnage pour
donner forme à un problème que nous percevons plus ou moins distinctement.
40
Les mythes assument enfin une fonction explicative : ils permettent d'apporter des solutions aux
difficultés que l'homme rencontre dans son existence.
Pour Claude Levi-Strauss, dans son Anthropologie structurale (1958), les variations autour d’un
mythe en sont l’essence même. Aussi refuse-t-il la tentation de rechercher la version authentique du
mythe : « Nous proposons au contraire de définir chaque mythe par l’ensemble de toutes ses
versions. Autrement dit : le mythe reste mythe aussi longtemps qu’il est perçu comme tel.[…] Il
n’existe pas de “version vraie” dont toutes les autres seraient des copies ou des échos déformés. »
→ Reprendre le mythe d’Antigone:
« On imagine, on pense on vit dès à présent de nouvelles Antigones : et cela continuera demain. » G.
Steiner, Les Antigones, Paris, Gallimard, 1984, p.332
Des centaines et des centaines d’œuvres ont et se sont inspirées de cette Antigone fondatrice. On
pourrait dire que chaque époque a son Antigone et que chaque œuvre lui fait dire ce qu’elle veut
suivant les remous historiques du moment où elle fut écrite.
→ Pourquoi réécrire un mythe?
Les réécritures contemporaines des mythes de l’antiquité traduisent non pas une déférence a l’égard
des textes immortels mais elles renvoient aussi à une volonté de faire résonner les mythes dans
l’époque contemporaine pour en faire revivre le sens. Les méthodes employées sont souvent
similaires : modernisation du langage, légère distance ironique notamment dans l’utilisation
d’anachronismes, accélération du rythme.
Lien avec les autres arts
→ Cinéma
• Antigone de Yorgos Tzavellas, 1961
• Antigone de Franz Peter, 1965
• Antigone de Jean-Marie Straub et Daniele Huillet, 1991
• Le roi et l'oiseau, de P. Grimault et texte de Jacques Prevert
https://www.acmontpellier.fr/apps/dsden30/ia30/dossiers/arts/ecolecine/ressources/fmaurin_052.
pdf
• Le dictateur de Charlie Chaplin
→ Des oeuvres musicales
• Antigone, drame lyrique d’Arthur Honegger (1927) sur un livret de Jean Cocteau, des decors
de Pablo Picasso et des costumes de Coco Chanel.
→ Des extraits de spectacles en ligne à mettre en lien ou pour s'exercer a l'analyse collective
• Des femmes (trilogieTrachiniennes, d’Antigone et d’Electre) de Wajdi Mouawad avec Choeur
Bertrand Cantat
Les thématiques soulevées par la pièce
La révolte, l'insoumission, la dictature, l'engagement, la lutte, la démesure, la solitude...
Peut-être questionner à nouveau l’engagement, de façon plus personnelle ? Que faire du courage, de
la résistance et de l'engagement aujourd'hui ?
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◊ Quelques images
Crédit photos : Elian Bachini
Site internet de la compagnie : www.voyagesimaginaires.fr
Teaser : https://youtu.be/sIvqJho3_Us
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La nuit des rois
de Skakespeare
Machine Théâtre
CREATION 2016
Théâtre
Niveaux concernés : lycée
Durée : 2h (durée estimée)
Jeudi 26 mai et vendredi 27 mai à 21h00,
à Villeneuvette (à confirmer).
Texte William Shakespeare / Traduction Line Cottegnies / Mise en scène Nicolas Oton / Avec Cyril Amiot,
Ludivine Bluche, Brice Carayol, Laurent Dupuy, Franck Ferrara, Christelle Glize, Patrick Mollo, Thomas
Trigeaud, Anne-Juliette Vassort et Mathieu Zabé / Création et régie son Alexandre Flory / Création et
régie lumières en cours de distribution / Régie générale et plateau en cours de distribution /
Costumes en cours de distribution
◊ Le spectacle
L'intrigue se déroule en Illyrie où règne le duc Orsino, amoureux de la belle et riche comtesse Olivia.
Cette dernière est en deuil de son père et de son frère, et repousse ses avances.
Une tempête provoque le naufrage d'un navire venant de Messine qui transporte Viola et son
jumeau Sébastien. Les deux jeunes gens survivent au naufrage mais échouent à deux endroits
différents de la côte, chacun croyant qu'il a perdu son jumeau. N'étant plus sous la protection de son
frère,
e, Viola se déguise en homme et se présente à la cour d’Orsino sous le nom de Césario. Le duc lui
offre de devenir son page et la charge de plaider sa cause auprès d’Olivia. Cette ambassade ne plaît
guère à Viola, secrètement amoureuse du duc, mais ravit Olivia
Olivia qui est immédiatement séduite par
ce beau jeune homme. Arrive Sébastien dont l'extraordinaire ressemblance avec Césario-Olivia
Césario
entraîne une série de quiproquos…
La première ambition de Machine Théâtre avec cette pièce est simple : faire rire les gens,
gens les divertir.
Plonger dans cette histoire à rebondissements avec l’humilité de l’artisan, sa patience, sa précision,
son souci du détail, du microscopique, du rythme qu’il faut fragmenter jusqu’à l’extrême. Chaque
seconde compte dans la comédie, chaque regard,
regard, chaque geste. Et comme les personnages de
Shakespeare sont si complexes, si profondément humains, ils parviennent à nous interpeller encore
aujourd’hui et ce d’autant plus que le texte qu’interprètent les comédiens a été nouvellement traduit
dans le but d’instaurer un rapport vivant avec le spectateur contemporain.
Voilà un spectacle qui renoue avec la partie la plus instinctive mais aussi la plus exigeante de l’art de
l’acteur et avec ce besoin immémorial que nous avons de nous raconter des histoires
histoire sous les étoiles.
Elsaa Schirmer - 04 67 88 00 10 [email protected]
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Répétition publique
La compagnie Machine Théâtre sera en résidence de création au Sillon durant plusieurs semaines,
en septembre et en octobre. Nous proposons à une classe (inscrite au spectacle) de l’accueillir au
Théâtre lors d’une répétition, afin que les élèves découvrent les coulisses de la création.
Entre le 12 et le 16 octobre, au Théâtre.
Une répétition publique c’est l’occasion de voir les artistes et les techniciens au
travail, de goûter au spectacle que l’on va voir plusieurs mois après, de mettre en
rapport les extraits vus en répétitions et la pièce présentée au public. Pour
l’enseignant c’est une entrée en matière précieuse, un moment qui marque le
démarrage d’un projet autour du spectacle.
Contactez-nous !
◊ Plus d'informations sur la compagnie
Site internet de la compagnie : http://www.machinetheatre.com/
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Les autres spectacles de la saison
Dans les pages précédentes, nous vous avons présenté les spectacles qui sont particulièrement
adaptés aux jeunes de 12 à 18 ans, et pour lesquels des actions culturelles sont proposées.
Mais toute la programmation du Sillon est accessible aux élèves, qu’ils soient accompagnés par
l’enseignant(e) sur la base du volontariat (Ambassadeurs) ou en groupe classe.
Vous trouverez ci-dessous la liste des autres spectacles de la saison 2015-2016. N’hésitez pas à nous
contacter pour en savoir plus.
Les 7 minutes, Cie Volubilis / Danse dans l’espace public – suivi de Du Bartas, grand bal
→Samedi 19 septembre à 17h – Aspiran (dans le cadre des Journées du Patrimoine)
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Cinérama, Opéra Pagaï / Théâtre
→ Samedi 26 septembre – Clermont l’Hérault (A confirmer)
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Savoir enfin qui nous buvons, Sébastien Barrier / Théâtre
→ Vendredi 6 et samedi 7 novembre à 19h - Au Théâtre
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Quand j’étais Charles, de Fabrice Melquiot, CDR Le Préau - Vire / Théâtre
→ Samedi 16 janvier à 20h30 - Au Théâtre
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Cirque en rayonnage, La Verrerie d'Alès / Cirque et Théâtre
→ Jeudi 11 février à 19h à la Médiathèque de Fontès et vendredi 12 février à 15h au Collège du
Salagou, CDI
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------L’envers de mes sommeils, Cie Saïda Kao / Théâtre et danse – Jeune public dès 5 ans
→ Du 15 au 19 février – Commune à déterminer
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------A bien y réfléchir, et puisque vous soulevez la question, il faudra trouver un titre un peu plus
percutant ou la sortie de résidence, Cie Les 26000 Couverts / Théâtre
→ Vendredi 11 et samedi 12 mars à 20h30 – Paulhan
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Comment moi je ?, Cie Tourneboulé / Théâtre, marionnettes et objets – Jeune public dès 5 ans
→ Mardi 5 avril à 10h30 (représentation scolaire) et mercredi 6 avril à 18h – Au Théâtre
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Mes chers voisins, Cie Délit de façade / Projet de territoire – Théâtre
→ Vendredi 13 mai à 18h30 (horaire à confirmer) – Clermont l’Hérault
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Les autres projets du Sillon
Les résidences d’infusion
Pour aller plus loin dans la sensibilisation des publics, nous pensons qu’il faut compléter les actions
de « diffusion » par une démarche « d’infusion artistique », qui va consister à construire une
nouvelle relation aux habitants dans laquelle le geste artistique sera présent mais sous une forme
nouvelle.
Quand la « diffusion » consiste à amener sur un territoire donné ou auprès d’une population donnée
une œuvre créée par ailleurs, « l’infusion » va consister d’abord à investir un lieu ou provoquer des
rencontres avec une curiosité quasi ethno-sociologique et sans avoir au préalable de spectacle à
montrer. Ensuite, on en tirera une restitution inédite et inscrite dans le contexte dans lequel elle est
née. L’infusion prendra essentiellement la forme de résidences d’artistes, plus ou moins au long
cours, pour lesquelles on imaginera au cas par cas les modes de restitution.
Résidence 1 : La vie comme elle va
Un auteur fréquente régulièrement un village, ses habitants, ses lieux emblématiques.
Quatre fois dans la saison, il propose une forme théâtrale courte tirée de son expérience et
en résonnance avec les problématiques de la commune. Ces textes sont montés et joués à
des rendez-vous importants du village (fête, 8 mai…). Cette résidence commence en 2015 et
se poursuivra en 2016.
Résidence 2 : Archéologie d’un lotissement
Trois comédiennes s’installent pendant une semaine dans un lotissement de Paulhan
interrogeant paysages péri-urbains et paysages intérieurs. Une plongée au cœur de la
ruralité en transformation. Restitution sous forme de rendez-vous quotidiens proposés aux
habitants de ce quartier pour partager l’avancée des recherches. Cette résidence se
poursuivra en 2016.
Résidence 3 : Sillons tracés
Une artiste vidéaste suit pendant 4 mois les différentes actions du Sillon, dressant le portrait
des lieux, des spectateurs mais surtout de tous ceux qui sont occasionnellement partenaires
et acteurs de notre projet (élus, associations, enseignants, spectateurs « ambassadeurs »…).
A la fin du trimestre, restitution autour d’un grand banquet. Cette résidence prend place
dans une démarche de structuration de nos relations publiques qui passe notamment par la
constitution d’un réseau de spectateurs ambassadeurs et de structures compagnons du
Théâtre. Deux autres résidences de ce type seront organisées en 2016.
Résidence 4 : Mes chers voisins
Une auteure et une metteuse en scène partent à la rencontre des habitants du quartier du centreville de Clermont l'Hérault avec une question : comment vivez-vous avec vos voisins? Après
s'être invitées dans les maisons, sur les pas de portes et les bancs publics et s'être
entretenues avec celles et ceux qui vivent dans ce quartier, elles écrivent et mettent en
scène une fiction qui sera proposée au public sous forme de parcours déambulatoire avec
scènes aux fenêtres, dans les cours et sur les placettes... Final sous forme de repas de
quartier et bal populaire!
46
Les résidences de création
Le Sillon contribue à la création en offrant aux compagnies des temps de recherche,
d’expérimentation ou de répétition. Ces compagnies, accueillies «en résidence », proposent parfois
des présentations publiques de leur travail : l’occasion de découvrir les coulisses de la création, de
voir des équipes artistiques qui cherchent, qui essaient, qui trouvent, qui doutent… Ces moments
privilégiés de rencontre, nous les appelons les Premières pressions.
Résidence de la compagnie Machine Théâtre avec La nuit des rois, de Shakespeare
→Du 1er septembre au 16 octobre
Résidence de la compagnie Les Arts Oseurs avec Les Tondues (titre provisoire)
→Du 23 novembre au 4 décembre
+ d'autres résidences, programmation des résidences en cours.
Les rencontres d’auteurs
Derrière les textes que l’on lit, que l’on joue, il y a des auteurs. Des femmes et des hommes qui,
lorsqu’on les interroge sur leur parcours - ce qui les a amenés à l’écriture, leur(s) inspiration(s) - se
prêtent au jeu des questions-réponses avec un plaisir partagé par les auditeurs, qui découvrent des
personnalités et des trajectoires à la fois communes et uniques. Mais n’est-ce pas le cas pour chacun
d’entre nous ?
L’entretien avec l’auteur est ponctué de lectures d’extraits de ses œuvres, et se termine autour d’un
buffet partagé.
Rencontre avec Fabienne Jacob / Au Théâtre
→Jeudi 1er octobre à 18h30
Rencontre avec Lucile Bordes / Au Théâtre
→Mardi 17 novembre à 18h30
47
Chez nos voisins
Le Sillon oeuvre sur un territoire où d'autres acteurs culturels agissent.
De nombreux partenariats existent avec la plupart d'entre eux, notamment avec Les Saisons du
Lodévois et Larzac et Le Sonambule.
Pour certains projets, nous mettons en commun nos moyens et nos idées pour que les actions que
l'on mène gagnent en cohérence et en lisibilité.
En ce qui concerne l'éducation artistique et culturelle,
culturelle, nous réfléchissons et mettons en oeuvre une
politique à l'échelle du Pays Coeur d'hérault, en essayant de bâtir des programmations
complémentaires et en encourageant nos publics à circuler entre les lieux culturels.
Dans les pages suivantes, vous retrouverez donc les informations pratiques concernant nos voisins,
vois
Les saisons du Lodévois et Larzac, et les spectacles qu'ils proposent aux classes (Programamation
trimestrielle. D'autres spectacles seront annoncés en cours d'année). A l'heure où nous boucolons ce
dossier, la programmation du Sonambule n'est pas boulcée.
boulcée. Nous vous ferons parvenir les
informations ultérieurement.
Les saisons du Lodévois et Larzac
Tarifs
5€
€ ou 3€ (selon le spectacle) / Gratuit pour les accompagnateurs
Renseignementset réservations
Juliette Roux / Service culture – Spectacle vivant
06 28 06 74 74
[email protected]
Le Sonambule
Renseignements et réservations
Virginie Gay / Médiation
[email protected]
Elsaa Schirmer - 04 67 88 00 10 [email protected]
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Rire pour passer le
temps
de Sylvain Levey
Compagnie Les Grisettes
Théâtre
Niveaux concernés : 3ème et
lycée
Durée : 1h
Jeudi 12 novembre à 19h à La Vacquerie
Mise en scène Anna Delbos-Zamore, Frédérique Dufour (Direction d’actrices) et Leonardo
Montecchia (Chorégraphie) / Création lumière Lucas Delachaux / Paysage sonore Mathias Guerrero
/ Avec Florie Abras, Anna Delbos-Zamore, Juliette Peytavin et Anne-Juliette Vassort
◊ Le spectacle
Il s’agira avant tout de parler de la violence, celle que nous portons tous en nous. Des schémas de
pouvoir où des individus choisissent un bouc-émissaire pour ne pas être la victime. Pourtant, au
milieu de ce manège, la victime ne sera pas forcément celle que l’on attendrait.
Il s’agira aussi d’un jeu. Jouer à la torture. Jouer au théâtre. Jouer à être adulte et jouer pour de faux.
Jouer à faire semblant. Faire croire. Faire rire. Faire pleurer. Faire peur. Faire passer le temps.
Un propos radical où les rapports humains sont sans concession. Une dénonciation de la violence par
la violence poussée à son paroxysme.
→ rencontres et discussions avec la compagnie.
→ Ateliers de pratiques, initiation théâtre, danse, jeu d'acteur, mise en scène.
Semaine du 16 au 20 novembre/ Semaine du 23 au 27 novembre / Semaine du 30 novembre au 4
décembre.
49
Les règles du savoirvivre
dans la société moderne
Compagnie Nocturne
Lecture théâtralisée
Niveaux concernés : de la 3ème à la
terminale
Durée : 1h
Vendredi 11 décembre à 18h30 à Saint-MauriceNavacelle et samedi 12 décembre à 18h30 à Poujols
Représentation scolaire le vendredi 11 décembre à
10h à Lodève
De Jean-Luc Lagarce (Ed. Les Solitaires Intempestifs, 1995) / avec Luc Sabot et Stéphanie Marc
◊ Le spectacle
Deux archivistes un peu coincés ont trouvé un trésor dans les archives de la Mairie : dans un vieux
grimoire, le manuscrit des règles du savoir-vivre dans la société moderne.
Dans leur grand et strict respect des traditions et des bons usages, ils en donnent une lecture
appliquée, méticuleuse, parfois autoritaire, avec un ton pince sans rire et un humour décalé.
« Il est encore préférable et plus fort, habile, que des amis communs réunissent les jeunes gens à un
dîner intime, organisé pour la circonstance mais auquel assistent, cela va sans dire, inutile de le
préciser, les parents de la jeune personne. On imagine mal, je l'espère, la jeune fille partant dîner
seule avec l'homme qui la souhaite épouser. »
→ Rencontre et discussion avec la compagnie possible à imaginer en amont du spectacle ou à la
suite.
50
Le journal de Madame Truc
Emilie Bruguière
Théâtre d’objets
Niveaux concernés : collège et lycée
Durée : 1h
Jeudi 21 janvier à 14h au Collège Paul
Dardé à Lodève
Jeudi 21 janvier à 19h au Collège Paul
Dardé à Lodève
De et avec Emilie Bruguière / Mise en scène Marie-Anne Cordonnier
◊ Le spectacle
Madame Truc vous accueille dans sa cuisine et vous fait partager ses réflexions quotidiennes, courtes
scènes de vie, entre le fer à repasser et la bouilloire électrique... Éloge d’un quotidien désuet, son
journal décrit des situations cocasses, touchantes, souvent absurdes évoluant au gré du vent, du
bruit des passants dans la rue, du lait sur le feu…
La suivre sur ce chemin, c’est se perdre un peu avec elle, c’est hésiter entre hier et demain, c’est ne
plus savoir si c’est grave, s’il faut recracher les pépins. Elle nous tient en haleine au fil de monologues
surprenants, pour nous ramener dans le réel où on la voit se battre seule avec elle-même, effarée,
dédoublée, amusée.
Un spectacle dédié à la poésie, de l’absurde, de l’humour, du non-sens mais à la logique
implacable.
→ Rencontres et discussions avec la compagnie.
→ Ateliers de prakques possible à mettre en place.
Mardi 19 janvier et mercredi 20 janvier 2016.
51
Marx Matérieau /
Celui qui parle
Compagnie Nocturne
Théâtre
Niveaux concernés : de la 3ème
à la terminale
Durée : 1h20
Jeudi 28 janvier à 19h à Saint-Etiennede-Gourgas
Textes Karl Marx / Mise en scène Jacques Allaire / Avec Luc Sabot / Régie Cédric Bossu
◊ Le spectacle
« Vous ne direz pas que je surestime le monde présent ; si cependant je ne désespère pas de lui, c’est
que précisément sa situation désespérée me remplit d’espoir. »
Karl Marx
Ce spectacle est une véritable jubilation : le bonheur de comprendre comment nous sommes
"exploités". L'objectif est affirmé : "rendre notre vie consciente d'elle-même". Ces analyses de Karl
Marx, penseur du monde moderne, sont aujourd'hui partagées par tous les économistes. C'est le
monde comme il va. Dans un décor chaleureux, deux globes terrestres (on commencera en
parlant de Galilée), des bancs, des coussins, des glaces, des tableaux noirs, Luc Sabot va dérouler les
principales analyses sur l'économie. Le collage des textes fonctionne comme une réflexion du
personnage, image du chercheur qui ne fait pas de discours mais suit une pensée en cheminement
emmenant le spectateur avec lui. Le jeu est à la limite de la parodie du "génial inventeur".
« Marx Matériau / Celui qui parle c'est la tentative d'un théâtre qui livrerait abruptement un
matériau de pensée libre à l'interprétation, une posture "critique" plutôt qu'une pensée prête à
l'emploi. »
Jacques Allaire
52
SOUS LA PEAU DES FILLES
Entre deux caisses
Concert
Niveaux concernés : tous niveaux
Durée : 1h30
Jeudi 7 avril à 19h à Salelles du Bosc
Mise en scène Juliette / Arrangements musicaux Entre 2 caisses / Livret François Morel /
Avec Dominique Buochery (chant accordéon, clarinettes), Bruno Martins (chant, contrebasse),
Jean-Michel Mouron (chant, guitare), Gilles Raymond (chant, guitare, dulcimer à marteaux, cajon)
◊ Le spectacle
Entre 2 caisses est un quatuor d'hommes. Depuis une vingtaine d'année, en six albums et des
centaines de concerts, nous avons écouté, choisi, arrangé, interprété plus de cent chansons, pour
l’immense majorité écrites par des hommes. Des chansons qui parfois parlent des femmes ou aux
femmes, mais évidemment du point de vu des hommes que nous sommes et que sont nos auteurs.
Naturelle ? Ou un peu bêtement automatique ? Il se pourrait bien que les femmes aient vraiment un
regard différent, alors, pourquoi nous en priver ? Cette question a allumé chez nous le désir fou
d'aller voir chez elles si on y était, de chausser leurs lunettes, d'oser en toute empathie, une petite
promenade de l'autre côté du genre. C'est que ça nous fait de l'effet, ces chansons, quand elles
passent par nous ! Des auteurs de chansons et de talents il n'en manque pas, de toutes les époques,
pour traiter tous les thèmes, dans toutes les humeurs, e l'intime émouvant à l'humour le plus
débridé.
Mélissmell, Anne Sylvestre, Françoise Hardy, Zaz, Chloé Lacan, Evelyne Gallet, Michelle Bernard et
Brigitte Fontaine... Prêtons leur voix, le temps d'un spectacle, pour porter leurs mots.
53
Tableau récapitulatif de l'offre culturelle aux collèges et lycée
Le Sillon – Les Saisons du Lodévois et Larzac
Spectacle / Projet
Date
Lieu
Organisateur
Résidence Machine Théâtre
/ La nuit des rois
Répétition publique
entre le 12 et le 16
octobre
Au Théâtre
Le Sillon
Cirque poussière
Vendredi 2, samedi 3 et
dimanche 4 octobre
Lodève (chapiteau)
Le Sillon et Les Saisons du
Lodévois et Larzac
Eh bien dansons maintenant
Jeudi 15 octobre 2015
Clermont l'Hérault,
Collège du Salagou
Le Sillon
Rire pour passer le temps
Jeudi 12 novembre 2015
La Vacquerie
Les Saisons du Lodévois et Larzac
Une petite entaille
Vendredi 20 novembre
(à confirmer)
Saint- André-deSangonis (à
confirmer)
Le Sillon
Résidence Les Arts Oseurs /
Les Tondues (Titre prvisoire)
Du 23 novembre au 4
décembre
Au Théâtre et dans
l'espace public
Le Sillon
Les règles du savoir-vivre de
la société moderne
Vendredi 11 et samedi
12 décembre
Lodève, SaintMaurice-Navacelles
et Poujols
La guerre des boutons
Vendredi 11 et samedi
12 décembre
Chapelle des
Pénitents, Clermont
l'Hérault
Le Sillon
Le journal de Madame Truc
Jeudi 21 janvier
Lodève, Collège
Paul Dardé
Je suis née sous une bonne
étoile
Vendredi 29 janvier
Au Théâtre
Le Sillon
Marx Matériau / Celui qui
parle
Jeudi 28 janvier
Saint-Etienne-deGourgas
Liv
Jeudi 4 février
Au Théâtre
Le Sillon
Jérémy Fisher
Jeudi 17 et vendredi 18
mars
Au Théâtre
Le Sillon
Matamore
Mercredi 23, jeudi 24,
samedi 26 et dimanche
27 mars
Clermont l'Hérault
(chapiteau)
Le Sillon
A la renverse
Vendredi 1er avril
Au Théâtre
Le Sillon
Sous la peau des filles
Jeudi 7 avril
Salelles du Bosc
Sur le sentier d'Antigone
avril
A Gignac, Le
Sonambule
Le Sillon
La nuit des rois
mai
Villeneuvette
Le Sillon

dossier d`accpt au spectacle et offre scolaire

Transcription

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