Numéro 34 - novembre 2015 - Chambre d`Agriculture du Gard
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Numéro 34 - novembre 2015 - Chambre d`Agriculture du Gard
Chambre d’agriculture du Gard CHANGEONS D’EPOQUE… T. 04 66 86 29 84 F. 04 66 30 74 50 ON AVANCE! 4A Chemin des Caves 30340 Saint-Privat-des-Vieux N°34– NOVEMBRE 2015 EDITO A-ACTUALITÉ > ABATTOIR D'ALÈS Victoire d'étape Dans la tourmente médiatique La nature a horreur du vide paraît-il. Le 15 octobre dernier, il ne fallait surtout pas laisser sans réponse les appels des journalistes— tous médias confondus—qui nous sont tombés dessus dès tôt le matin. Face au vide (vrai, celui-là) de la polémique, il fallait des mots et des convictions. Des mots concrets, précis et engagés : ceux des éleveurs gardois au nom desquels j'ai dit qu'ils sont les premiers à pouvoir parler de la dignité de leurs animaux, de la naissance jusqu'à la mort. J'ai dit aussi, car j'ai aussi reçu beaucoup de vos appels, que nous n'avions pas le droit d'entrer dans l'abattoir ; que nous écouterions les conclusions de la justice plutôt que des procès d'intentions basés sur des images volées et livrées en pâture à un public qui marche à l'émotion ; j'ai surtout dit, avec toutes celles et ceux d'entre nous qui ont aussi répondu aux journalistes, que l'abattoir est un prolongement indispensable à nos exploitations. Nous nous sommes mobilisés. Il fallait être là, et pas ailleurs. Il le fallait vis-à-vis de la Mairie d'Alès, gestionnaire d'un abattoir plus coûteux que bénéficiaire ; vis-à-vis du préfet ; vis-à-vis des médias et surtout de nos consommateurs. Certains d'entre eux ont reculé, inquiets des images vues ; d'autres, la majorité je crois, ont continué à nous faire confiance. Tous ont compris que lorsqu'il n'y aura plus de production locale, à force de suspicions, de contraintes, de fatigue, ils auront bien du mal à trouver autant de nourriture, d'autant de qualité et aussi traçable que celle que nous leur proposons. Plus responsable, parce que, comme nous, elle est plus proche de ses clients, la presse locale nous a écoutés, et nous a crus : qu'elle en soit remerciée. Quant à nous, éleveurs, restons mobilisés ! LUC HINCELIN, MEMBRE DU BUREAU DE LA CHAMBRE D'AGRICULTURE ET L'ENSEMBLE DE LA COMMISSION ELEVAGE Il est encore trop tôt pour savoir si la mobilisation de la filière viande pour la réouverture de l'abattoir d'Alès n'est qu'une victoire d'étape. L'outil, prolongement territorial indispensable des exploitations devra rouvrir, certes, mais durablement. Un automne agité. Le 13 novembre dernier en souspréfecture d'Alès, la table ronde qui a réuni les différentes parties concernées a marqué la fin de la première étape d'une crise qui avait débuté, pour les gardois, le 15 octobre avec la fermeture inattendue de l'abattoir et de la salle de découpe. Une crise dont chacun, selon sa position professionnelle, ses convictions, ses intérêts, les informations dont il disposait, aura perçu une partie des enjeux. La profession mobilisée. Premiers à réclamer la réouverture de l'abattoir, les éleveurs gardois, dont le responsable de la Commission élevage de la Chambre d'agriculture, Luc Hincelin a été le porte-parole, ont adopté dès l'origine une posture claire et digne. Ce, malgré une forme de médiatisation dont les auteurs jouent trop souvent l'émotion plutôt que le recul, le commentaire plutôt que le fait, l'accusation plutôt que l'interrogation. Localement, les journalistes, eux, ont bien fait leur travail, ce qui a permis au monde de l'élevage de s'exprimer et de se distinguer. Au coeur du message agricole : volonté de transparence, respect des animaux élevés dignement jusque dans leur fin dernière, et demande de retrouver leur abattoir avec des garanties d'éthiques et de respect de la réglementation. En outre, les éleveurs se sont déclarés prêts à participer à une réflexion active sur de nouveaux modes de gouvernance aptes à les protéger contre les effets de futures nouvelles attaques. Communication de crise En effet, les utilisateurs de l'abattoir—pas plus celui d'Alès que d'autres—ne sont pas à l'abri de subir de nouvelles suspicions infondées, ou, en tout état de cause, ne justifiant pas des mesures aussi pénalisantes que la fermeture sine die de leurs outils de travail. MOBILISATION Solidaires Dans cette affaire, il restera à bâtir un avenir satisfaisant pour tout le monde. Il passera sans doute par une gestion concertée de l'abattoir d'Alès et par une gouvernance repensée. La chambre d'agriculture remercie pour cette “première étape” toutes celles et ceux qui ont soutenu l'élevage et la filière. LES EN JEU X DE L’E LEV AGE DU G ARD – N°34 – NOVE MBRE 2015 /a preuve en a été faite quelques jours après, avec de gros titres dénonçant la nature cancérogène de la viande et de la charcuterie. Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose… Pour l'élevage gardois, ce qui reste—malgré une image qui a bien été préservée par ses responsables devant les médias et en réunion³F'est la nécessité de continuer à bien travailler, à parler de VHs modes d'élevage et de la qualité de VHV produits. Quant à la réouverture promise, à l'heure où nous écrivons ces lignes, nous n'en connaissons pas la date. PI ERRE LAL ANNE Lire aussi l'éditorial de Luc Hincelin ci-contre. BOVINS > UN PARC DE CONTENTION COUSU MAIN Pour gagner en confort et sécurité Une porte dans le couloir permet de faire sortir une bête entrée derrière une autre. D'autres portillons seront ajoutés à mesure qu'un besoin aura été repéré par expérience. Au fond du parc, un abri peut servir à isoler temporairement une bête. De l'eau et du foin sont aussi disponibles en permanence dans le parc. Des barrières plus solides en tubes ont remplacé les piquets et grillages d'origine. Une passerelle a été ajoutée le long du couloir de contention et des plaques de tôles comblent les espaces entre les barres pour éviter que les bêtes se coincent la tête ou blessent l'opérateur. Mathieu et Mireille Allemand invitent leurs collègues éleveurs à venir découvrir le système de parc au Mas de la Tour à Montfrin. «Il est toujours intéressant de partager nos expériences entre éleveurs». Grâce à un parc de contention bien pensé et "fait maison", 70 vaches sont canalisées en moins d'une heure. Comme dans beaucoup d'élevages, la famille Allemand : Mathieu et ses parents Michel et Mireille ont longtemps "fait avec les moyens du bord" pour rassembler, contenir, canaliser, trier leur troupeau. Mais c'est sans doute le cocktail—jeune qui s'installe et père qui a davantage de temps—qui a déclenché des modifications dont ils ne se passeraient plus aujourd'hui. «Nous avions un parc, d'abord en bois, puis qu'on a renforcé avec des tubes, du grillage, mais cela restait compliqué de manipuler des broutards qui pèsent parfois jusqu'à 600 kg et des mâles qui peuvent atteindre une tonne... On a pris quelques coups et, comme je fais de la vente directe, entre les soins, les sevrages, les veaux à boucler, les départs etc. on se sert du parc plusieurs fois par semaine ; alors nous avons décidé de construire quelque chose de costaud et fonctionnel. Pour notre sécurité et celle des bêtes mais aussi pour le confort de travail de tous les opérateurs», explique Mathieu Allemand. Un modèle découvert au Sommet de l'élevage et…customisé Le résultat est si satisfaisant que Mireille Allemand a pensé à en parler aux “Enjeux" :«On a vu le modèle du demi-corral au Sommet de l'élevage et on l'a adapté à nos besoins. Cela peut intéresser d'autres éleveurs parce que ça change vraiment la vie ; qu'ils n'hésitent pas à venir chez nous pour en discuter», invite la présidente du Syndicat bovin. Il est vrai que ça vaut le détour. Un principe simple et efficace Le principe est assez simple, même s'il a fallu près de trois semaines pour le réaliser entièrement. Mathieu : «avant, le parc se terminait en goulot jusqu'au couloir. Nous l'avons séparé en deux et nous avons élargi l'arrivée avec deux barrières qui conduisent les bêtes sur l'aire ronde au centre de laquelle une barrière tourne sur un axe. Comme ça, on peut pousser les bêtes vers la contention où elles sont canalisées par l'autre barrière. Il y a aussi une petite porte pour faire sortir celles en trop.» Pour gagner encore plus de confort, une passerelle ajoutée le long du couloir de contention permet de dominer les animaux pour mieux opérer. Principe simple mais réalisation exigeante. Nos éleveurs ont utilisé des barrières routières (ndlr. disponibles chez Beiser) qu'ils ont toutefois préféré renforcer pour éviter le pliage sous la poussée des animaux. Plus compliqué, pour respecter le rayon du cercle afin que les barrières puissent passer sans toucher, il a fallu réaliser la courbe du demi- LES EN JEU X DE L’E LEV AGE DU G ARD – N°34 – NOVE MBRE 2015 Au fond : deux parcs d'attente munis d'un râtelier à foin et de quoi boire, aboutissent sur le cercle du demi-corral avec une barrière tournante qui pousse les animaux vers le couloir de contention (d'où est prise la photo) où ils entrent quand ils butent sur la deuxième demibarrière. corral en tronçons car le prix demandé pour courber les glissières était dissuasif. Quant à l'axe des barrières tournantes, il est réalisé par deux tubes de diamètres différents et des bagues de blocage pour soutenir les barrières ; ces dernières sont équipées de loquets qui servent d'anti-retours quand on pousse les bêtes. «On a soudé des graisseurs sur les bagues, ce qui fait que toute l'opération est silencieuse ; les animaux sont moins stressés… et nous moins énervés», se félicite Mathieu. Compter entre 3 000 et 4 000 € de matériaux. Sans compter la main d'œuvre, l'éleveur estime à environ 3000 € le coût des matériaux. Il faut un bon atelier, savoir souder, et un coup de main éventuel d'un ferronnier. Les poteaux sont coulés dans des plots bétons, et il reste encore à Mathieu à bétonner le demi-corral car on est ici sur les bords du Gardon avec un sol facilement boueux (comme en témoigne la photo ci-dessus, prise le lendemain du dernier épisode pluvieux d'octobre). «Depuis mon installation, je me spécialise dans la viande, ce qui me permet de concentrer mon investissement sur du matériel plus spécialisé, comme la cage de contention». Une cage avec pèse-bétail, lève tête pneumatique, serrage des flancs, etc. qui vient compléter le confort et la sécurité de travail de l'éleveur (voir ci-dessous). Vous aussi, vous voulez partager des réalisations qui facilitent votre travail quotidien ? Faites-nous signe ! P AG E 2 BOVINS > RAPPEL SUR LES CONDITIONS DE MOUVEMENTS Obligations identiques pour achat, prêt ou pension Dès son arrivée dans votre cheptel, l’animal doit être isolé du reste du troupeau jusqu’à connaissance des résultats d’analyses. Vérifiez qu’il est correctement identifié par un repère à chaque oreille et accompagné de son passeport et attestation sanitaire (carte verte) signée du vendeur. La visite d’introduction doit avoir lieu dans les 10 jours qui suivent l’arrivée du bovin à l’exception des bovins Camargue et Brave pour lesquels le dépistage interferon se fait avant la sortie du cheptel vendeur. Les contrôles obligatoires dans le département du Gard sont les suivants : Tuberculose Brucellose IBR CAMARGUE / BRAVE < 6 semaines NON NON OUI sauf si vaccinés de 6 semaines à 6 mois IDS NON OUI sauf si vaccinés de 6 à 24 mois IDS+ IFN NON OUI sauf si vaccinés + 24 mois IDS + IFN NON sauf si transit > 6 jrs OUI sauf si vaccinés DOMESTIQUE < 6 semaines NON NON OUI sauf si vaccinés 6 sem. A 24 mois NON sauf si transit > 6 jrs NON OUI sauf si vaccinés + 24 mois NON sauf si transit > 6 jrs NON sauf si transit > 6 jrs OUI sauf si vaccinés Pour que le GDS édite la nouvelle ASDA à votre numéro d’élevage, pensez à bien retourner celle d’origine complétée (recto verso) et à faire la notification d’introduction dans un délai de 7 jours au service de l’IPG. SANITAIRE > FIEVRE CATARRHALE OVINE SEROTYPE 8 ACTU > DRIVE FERMIER Faut-il vacciner mes moutons ? www.drive-fermier.fr/gard Depuis septembre 2015, la France fait face à un nouvel épisode de FCO. Les circonstances épidémiologiques et réglementaires sont différentes de l’épisode de 2008 mais les impacts seront probablement similaires. Le seul moyen efficace pour lutter contre la maladie est la vaccination. Vacciner mes animaux me permet de : - Les protéger contre la F.C.O. (si j’ai vacciné au moins 3 semaines avant l’arrivée du virus) - Les faire sortir d’une zone réglementée vers une zone indemne et d’autres pays Compte tenu de la diffusion de la maladie par le biais de petits moucherons, les culicoïdes, la délimitation actuelle de la zone indemne sera probablement amenée à évoluer. Quand je suis en zone réglementée, pour faire sortir mes animaux je dois : - soit les vacciner ; - soit les désinsectiser puis faire un test P.C.R. 14 jours après ; l’acheteur devra alors à nouveau désinsectiser les animaux, les isoler et refaire un test P.C.R. 14 jours après l’introduction ; - soit faire un test P.C.R. si je suis en période d’inactivité vectorielle déclarée depuis au moins 14 jours (et depuis au moins 28 jours si j’utilise un test sérologie). Quels sont les impacts de la maladie ? Les impacts de la maladie sont très variables. Lors de l’épizootie de 2008, on a observé chez les ovins : - 0 à 25 % de mortalité des brebis ; - 30% de formes chroniques avec des séquelles ; - 2 à 5 % de formes suraiguës. Les baisses de marge brute liées à la maladie variaient de 4% à 143% en élevage ovin allaitant ! Les impacts zootechniques coûteux sont consécutifs à l’alimentation des agneaux à la poudre de lait, à l’allongement de la durée d’engraissement et au déclassement des carcasses des reproducteurs, à la baisse de performance de la reproduction (la FCO augmente le risque d’infertilité chez le mâle et perturbe la gestation). Quels sont les symptômes ? - Abattement et amaigrissement rapide ; - Jetage nasal, larmoiement, œdème, salivation ; - Apparition de symptômes simultanément sur plusieurs animaux au sein d’un même lot. Les symptômes sont très variables d’un animal à l’autre, particulièrement en matière d’incidence sur la reproduction. La nature et la fréquence des troubles observés dépendant du stade physiologique auquel avait pu survenir l’infection. Ont été rapportés : avortements, mises-bas prématurées, mauvaises préparations à la misebas, mortinatalité, naissance de jeunes présentant des malformations, anœstrus, infertilité des mâles Quels sont les dangers de la vaccination ? Les effets indésirables liés aux vaccins contre la FCO sont extrêmement rares. Cependant, tout vaccin peut être à l’origine d’une augmentation passagère de température et avoir des conséquences sur la reproduction. Il s’agit alors d’éviter de vacciner pendant les périodes sensibles. Je vaccine donc : - De préférence pendant la période de moindre activité des vecteurs - En dehors de la période de mise à la reproduction Il vaut mieux vacciner en hiver ou au printemps, afin que les animaux soient protégés en été et en automne (périodes de plus grande activité des moucherons responsables de la transmission du virus). J’évite de vacciner les femelles dans la période d’un mois avant et d’un mois après la mise à la reproduction et les mâles dans les deux mois précédant la mise à la reproduction. LES EN JEU X DE L’E LEV AGE DU G ARD – N°34 – NOVE MBRE 2015 Trente-deux agriculteurs et artisans gardois sont impliqués dans le projet du Drive Fermier Gardois et vous proposent leurs meilleurs produits! Ces hommes et femmes ont souhaité mettre en commun leur savoir-faire et leur passion pour vous apporter le goût et la qualité d’un produit du terroir. Fonctionnement : Le site est ouvert tous les jours et à toutes heures. Il est possible de commander à tout moment dans la semaine, de jour comme de nuit, la seule contrainte est de commander : avant mardi minuit pour être livré le jeudi de la même semaine à Alès et avant mercredi minuit pour être livré le vendredi de la même semaine à Nîmes. Les commandes sont prises en compte et les livraisons se font : tous les jeudis après-midi à Alès à la chambre des métiers, 75, impasse des Palmiers et tous les vendredis après-midi à Nîmes à la chambre d'agriculture, 1120 route de Saint Gilles. Pour mieux vous servir : vous pouvez venir récupérer votre commande entre 12h00 et 19h00 ! Régalez-vous avec nos produits 100% locaux. L'inscription sur le site est gratuite, aucune obligation d’achat, pas de montant minimum de commande. Pour suivre l’actualité du drive https://www.facebook.com/drivefermiergard Pour vous connecter www.drive-fermier.fr/gard/ P AG E 3 EQUARRISSAGE > DEMATERIALISATION DES BORDEREAUX FRGDS > UN SITE INTERNET Accessibilité, souplesse, efficacité Mieux s’informer A partir de janvier 2016, les bordereaux d’enlèvement de l’équarrissage vont être dématérialisés dans les départements 30, 04, 13 et 84. Il s’agit de supprimer l’édition papier du bordereau laissé à l’éleveur après chaque enlèvement de cadavre d’animal et de mettre ce bordereau à disposition de l’éleveur sur un portail internet. L’avantage pour l’éleveur est d’avoir un accès garanti et à tout moment, à ses bordereaux d’enlèvement Equarrissage, notamment en cas de contrôle de son registre d’élevage par l’Administration. Depuis ce portail, l’éleveur peut : - Consulter ses bordereaux d’enlèvement, - Imprimer ses bordereaux d’enlèvement, - Sauvegarder informatiquement ses bordereaux d’enlèvement pour les archiver sur un support personnel (répertoire sur son ordinateur par exemple). Les permanences téléphoniques sur le centre de Beaucaire (04 66 59 60 60 de 10h à 12h du lundi au vendredi), pourrons répondre aux interrogations des éleveurs. Vous avez dû être personnellement informés de cette évolution via différents canaux (autocollants sur leurs bordereaux d’enlèvement papier notamment). A partir de Janvier 2016, plus aucun bordereau papier ne sera distribué aux éleveurs au moment de l’enlèvement des animaux morts. Ce portail est déjà accessible en direct via son adresse www.espace-client.saria.fr et les bordereaux des éleveurs sont déjà déposés sur ce portail. L’éleveur peut disposer de son bordereau d’enlèvement au plus tard 5 jours après la date de l’enlèvement et pendant 5 ans. Pour les éleveurs non informatisés, des solutions alternatives sont prévues : - Le portail est consultable sur tout ordinateur (y compris tablette ou smartphone) connecté à internet : les éleveurs non informatisés seront guidés par SIFDDA vers toute personne ou tout lieu informatisés : un membre de sa famille, un voisin, la Mairie, un conseiller de gestion ou agricole… - Sur demande écrite de l’éleveur et en cas de contrôle du registre d’élevage par l’Administration, SIFDDA enverra les bordereaux demandés par l’éleveur contrôlé, par courriel à l’ASP ou à tout autre organisme indiqué par l’éleveur dans son courrier, avant le contrôle, pendant le contrôle et dans les 10 jours qui suivent le contrôle. En résumé, le portail Equarrissage SARIA est accessible gratuitement via internet pour tous les éleveurs et permet de sécuriser leurs registres d’élevage grâce à un archivage automatique : plus de souplesse, plus d’efficacité et moins de papier pour faciliter la gestion administrative de son élevage. Pour en savoir plus www.espace-client.saria.fr Rappel : Les numéros à composer pour appeler la Saria : 04 66 59 60 60 du lundi au vendredi de 10h à 12h si vous appelez pour la première fois 08 91 70 01 02 (24h/24) DIVERS > EN BREF CHAMBRE D’AGRICULTURE SIX REUNIONS « DE TERRAIN » Les élus de la chambre d’agriculture invitent les agriculteurs gardois à débattre lors de six réunions qui auront lieu respectivement : - à QUISSAC le mardi 8 décembre à 18 heures 30 au foyer, - à UZES le jeudi 10 décembre à 18 heures aux Truffières de l’Uzège (chez M. Tournayre), - au VIGAN le mardi 15 décembre à 18 heures salle de l’Arre, - à VAUVERT le jeudi 17 décembre à 18 heures salle Frédéric Mistral. Vous avez une question sur la santé de votre troupeau, les enjeux sanitaires pour le cheptel régional, la règlementation, les actions de la FRGDS et les GDS ? La Fédération Régionale des Groupements de Défense sanitaire (FRGDS) Languedoc-Roussillon qui fédère les GDS des 5 départements de la région : l’Aude, le Gard, l’Hérault, la Lozère et les Pyrénées Orientales a mis en ligne un site. Vous pouvez y retrouver : de la documentation, les actions de la région, des informations sanitaires sur différentes espèces, des questions/réponses mais aussi l’actualité sanitaire des 5 départements. Pour en savoir plus www.frgds-languedoc-roussillon.fr Permanence du GDS à Nîmes A partir de janvier 2016, les éleveurs pourront effectuer les démarches auprès du GDS le mercredi à la chambre d’agriculture de Nîmes où Lucie Leparquier tiendra une permanence. DIVERS > VOTRE ESPACE - à CODOLET le mardi 12 janvier 2016 à 18 heures salle polyvalente, - à ALES le jeudi 14 janvier 2016 à 18 heures à la chambre d’agriculture à Saint-Privat-des-Vieux. Les Maires seront invités. FORMATION Rappel des formations du début de l’année 2016. - pluriactivité et diversification : comprenez la réglementation (14 et 21 janvier 2016) - Fromagerie : adoptez le guide des bonnes pratiques d’hygiène (GBPH) (21 et 22 janvier 2016) vins : Travaillez en toute sécurité (1 jour de la deuxième quinzaine de février) - Manipulation des brebis et des chèvres : adoptez les bons gestes pour vous économiser ! (1 jour de la deuxième quinzaine de février) - Développer un atelier de volailles fermières (15 mars 2016 Contact Carine Kraemer 04 66 54 29 65 [email protected] Retrouvez toutes les formations sur le site de la chambre d’agriculture Les annonces Contact : Carine Kraemer 04 66 54 29 65 [email protected] • VDS chevrettes écornées de 7 mois prêtes à saillir. Troupeau 1100 litres adhérent G+ et contrôle laitier. M. Boichard 06 78 41 25 20 • VDS cause arrêt d'activité très proche, vaches montbéliardes + 1 taureau. Pour plus de renseignements : M. Gatt 06 86 58 05 20 • Location d’un hangar situé en bordure de la route départementale Anduze Montpellier au lieu-dit « Bouzène » sur la commune de Tornac. Le bâtiment : 300 m2 dont bureaux environ 50 m2, toilettes et douches. Le bail est à créer : commercial ou professionnel, pas de droit d’entrée. Loyer : 1000 € HT/mois. M. et Mme Quinsac 06 81 41 57 87 [email protected] www.gard.chambagri.fr - Manipulation des Bo- Prochains Enjeux février 2016 Les Enjeux de l’élevage du Gard sont édités par la communication de la Chambre d’agriculture du Gard • Directeur de la publication : Dominique Granier • Coordination de la rédaction : Carine Kraemer • Conception graphique : OCE • Crédit photos : Chambre d’agriculture du Gard • Contact : Carine Kraemer. Exemplaires en version numérique ou papier sur demande auprès de : Carine Kraemer : [email protected] Les anciens numéros sont disponibles sur www.gard.chambagri.fr LES EN JEU X DE L’E LEV AGE DU G ARD – N°34 – NOVE MBRE 2015 P AG E 4