Numéro 34 - novembre 2015 - Chambre d`Agriculture du Gard

Transcription

Numéro 34 - novembre 2015 - Chambre d`Agriculture du Gard
Chambre d’agriculture
du Gard
CHANGEONS
D’EPOQUE…
T. 04 66 86 29 84
F. 04 66 30 74 50
ON
AVANCE!
4A Chemin des Caves
30340 Saint-Privat-des-Vieux
N°34– NOVEMBRE 2015
EDITO
A-ACTUALITÉ > ABATTOIR D'ALÈS
Victoire d'étape
Dans la tourmente
médiatique
La nature a horreur du vide paraît-il. Le 15 octobre dernier, il ne fallait surtout pas laisser
sans réponse les appels des journalistes—
tous médias confondus—qui nous sont tombés dessus dès tôt le matin.
Face au vide (vrai, celui-là) de la polémique, il
fallait des mots et des convictions. Des mots
concrets, précis et engagés : ceux des éleveurs gardois au nom desquels j'ai dit qu'ils
sont les premiers à pouvoir parler de la dignité
de leurs animaux, de la naissance jusqu'à la
mort.
J'ai dit aussi, car j'ai aussi reçu beaucoup de
vos appels, que nous n'avions pas le droit
d'entrer dans l'abattoir ; que nous écouterions
les conclusions de la justice plutôt que des
procès d'intentions basés sur des images volées et livrées en pâture à un public qui
marche à l'émotion ; j'ai surtout dit, avec
toutes celles et ceux d'entre nous qui ont aussi répondu aux journalistes, que l'abattoir est
un prolongement indispensable à nos exploitations.
Nous nous sommes mobilisés. Il fallait être là,
et pas ailleurs. Il le fallait vis-à-vis de la Mairie
d'Alès, gestionnaire d'un abattoir plus coûteux
que bénéficiaire ; vis-à-vis du préfet ; vis-à-vis
des médias et surtout de nos consommateurs.
Certains d'entre eux ont reculé, inquiets des
images vues ; d'autres, la majorité je crois, ont
continué à nous faire confiance. Tous ont
compris que lorsqu'il n'y aura plus de production locale, à force de suspicions, de contraintes, de fatigue, ils auront bien du mal à
trouver autant de nourriture, d'autant de qualité et aussi traçable que celle que nous leur
proposons.
Plus responsable, parce que, comme nous,
elle est plus proche de ses clients, la presse
locale nous a écoutés, et nous a crus : qu'elle
en soit remerciée.
Quant à nous, éleveurs, restons mobilisés !
LUC HINCELIN,
MEMBRE DU BUREAU DE LA
CHAMBRE D'AGRICULTURE
ET L'ENSEMBLE DE LA COMMISSION
ELEVAGE
Il est encore trop tôt pour savoir si la mobilisation de la filière
viande pour la réouverture de l'abattoir d'Alès n'est qu'une victoire d'étape. L'outil, prolongement territorial indispensable des
exploitations devra rouvrir, certes, mais durablement.
Un automne agité. Le 13
novembre dernier en souspréfecture d'Alès, la table
ronde qui a réuni les différentes parties concernées a
marqué la fin de la première
étape d'une crise qui avait
débuté, pour les gardois, le
15 octobre avec la fermeture
inattendue de l'abattoir et de
la salle de découpe.
Une crise dont chacun, selon
sa position professionnelle,
ses convictions, ses intérêts,
les informations dont il disposait, aura perçu une partie
des enjeux.
La profession mobilisée.
Premiers à réclamer la réouverture de l'abattoir, les éleveurs gardois, dont le responsable de la Commission
élevage de la Chambre
d'agriculture, Luc Hincelin a
été le porte-parole, ont adopté dès l'origine une posture
claire et digne. Ce, malgré
une forme de médiatisation
dont les auteurs jouent trop
souvent l'émotion plutôt que
le recul, le commentaire plutôt que le fait, l'accusation
plutôt que l'interrogation.
Localement, les journalistes,
eux, ont bien fait leur travail,
ce qui a permis au monde de
l'élevage de s'exprimer et de
se distinguer. Au coeur du
message agricole : volonté
de transparence, respect des
animaux élevés dignement
jusque dans leur fin dernière,
et demande de retrouver leur
abattoir avec des garanties
d'éthiques et de respect de la
réglementation. En outre, les
éleveurs se sont déclarés
prêts à participer à une réflexion active sur de nouveaux modes de gouvernance
aptes à les protéger contre les
effets de futures nouvelles
attaques.
Communication de crise
En effet, les utilisateurs de
l'abattoir—pas plus celui
d'Alès que d'autres—ne sont
pas à l'abri de subir de nouvelles suspicions infondées,
ou, en tout état de cause, ne
justifiant pas des mesures
aussi pénalisantes que la
fermeture sine die de leurs
outils de travail.
MOBILISATION
Solidaires
Dans cette affaire, il restera à bâtir un avenir satisfaisant pour tout le monde.
Il passera sans doute par
une gestion concertée de
l'abattoir d'Alès et par une
gouvernance repensée. La
chambre
d'agriculture
remercie
pour
cette
“première étape” toutes
celles et ceux qui ont soutenu l'élevage et la filière.
LES EN JEU X DE L’E LEV AGE DU G ARD – N°34 – NOVE MBRE 2015
/a preuve en a été faite
quelques jours après, avec de
gros titres dénonçant la nature cancérogène de la
viande et de la charcuterie.
Calomniez, calomniez, il en
restera toujours quelque
chose…
Pour l'élevage gardois, ce qui
reste—malgré une image qui
a bien été préservée par ses
responsables devant les médias et en réunion³F'est la
nécessité de continuer à bien
travailler, à parler de VHs
modes d'élevage et de la qualité de VHV produits.
Quant à la réouverture promise, à l'heure où nous écrivons ces lignes, nous n'en
connaissons pas la date.
PI ERRE LAL ANNE
Lire aussi l'éditorial de Luc
Hincelin ci-contre.
BOVINS > UN PARC DE CONTENTION COUSU MAIN
Pour gagner en
confort et sécurité
Une porte dans le couloir permet de faire
sortir une bête entrée derrière une autre.
D'autres portillons seront ajoutés à mesure
qu'un besoin aura été repéré par expérience.
Au fond du parc, un abri peut servir à isoler
temporairement une bête. De l'eau et du foin
sont aussi disponibles en permanence dans le
parc. Des barrières plus solides en tubes ont
remplacé les piquets et grillages d'origine.
Une passerelle a été ajoutée le long du couloir de contention et des plaques de tôles
comblent les espaces entre les barres pour
éviter que les bêtes se coincent la tête ou
blessent l'opérateur.
Mathieu et Mireille Allemand invitent leurs
collègues éleveurs à venir découvrir le système de parc au Mas de la Tour à Montfrin.
«Il est toujours intéressant de partager nos
expériences entre éleveurs».
Grâce à un parc de contention
bien pensé et "fait maison", 70
vaches sont canalisées en moins
d'une heure.
Comme dans beaucoup d'élevages, la famille
Allemand : Mathieu et ses parents Michel et
Mireille ont longtemps "fait avec les moyens
du bord" pour rassembler, contenir, canaliser,
trier leur troupeau. Mais c'est sans doute le
cocktail—jeune qui s'installe et père qui a
davantage de temps—qui a déclenché des
modifications dont ils ne se passeraient plus
aujourd'hui. «Nous avions un parc, d'abord
en bois, puis qu'on a renforcé avec des tubes,
du grillage, mais cela restait compliqué de
manipuler des broutards qui pèsent parfois
jusqu'à 600 kg et des mâles qui peuvent atteindre une tonne... On a pris quelques coups
et, comme je fais de la vente directe, entre les
soins, les sevrages, les veaux à boucler, les
départs etc. on se sert du parc plusieurs fois
par semaine ; alors nous avons décidé de
construire quelque chose de costaud et fonctionnel. Pour notre sécurité et celle des bêtes
mais aussi pour le confort de travail de tous
les opérateurs», explique Mathieu Allemand.
Un modèle découvert au Sommet de l'élevage et…customisé
Le résultat est si satisfaisant que Mireille Allemand a pensé à en parler aux “Enjeux"
:«On a vu le modèle du demi-corral au
Sommet de l'élevage et on l'a adapté à nos
besoins. Cela peut intéresser d'autres éleveurs parce que ça change vraiment la vie ;
qu'ils n'hésitent pas à venir chez nous pour
en discuter», invite la présidente du Syndicat
bovin. Il est vrai que ça vaut le détour.
Un principe simple et efficace
Le principe est assez simple, même s'il a fallu près de trois semaines pour le réaliser entièrement. Mathieu : «avant, le parc se terminait en goulot jusqu'au couloir. Nous
l'avons séparé en deux et nous avons élargi
l'arrivée avec deux barrières qui conduisent
les bêtes sur l'aire ronde au centre de laquelle une barrière tourne sur un axe.
Comme ça, on peut pousser les bêtes vers la
contention où elles sont canalisées par
l'autre barrière. Il y a aussi une petite porte
pour faire sortir celles en trop.»
Pour gagner encore plus de confort, une passerelle ajoutée le long du couloir de contention permet de dominer les animaux pour
mieux opérer.
Principe simple mais réalisation exigeante.
Nos éleveurs ont utilisé des barrières routières (ndlr. disponibles chez Beiser) qu'ils
ont toutefois préféré renforcer pour éviter le
pliage sous la poussée des animaux. Plus
compliqué, pour respecter le rayon du cercle
afin que les barrières puissent passer sans
toucher, il a fallu réaliser la courbe du demi-
LES EN JEU X DE L’E LEV AGE DU G ARD – N°34 – NOVE MBRE 2015
Au fond : deux parcs d'attente munis d'un râtelier à foin et de quoi boire, aboutissent sur le
cercle du demi-corral avec une barrière tournante qui pousse les animaux vers le couloir de
contention (d'où est prise la photo) où ils entrent quand ils butent sur la deuxième demibarrière.
corral en tronçons car le prix demandé pour
courber les glissières était dissuasif. Quant à
l'axe des barrières tournantes, il est réalisé
par deux tubes de diamètres différents et des
bagues de blocage pour soutenir les barrières
; ces dernières sont équipées de loquets qui
servent d'anti-retours quand on pousse les
bêtes. «On a soudé des graisseurs sur les
bagues, ce qui fait que toute l'opération est
silencieuse ; les animaux sont moins stressés… et nous moins énervés», se félicite Mathieu.
Compter entre 3 000 et 4 000 € de matériaux.
Sans compter la main d'œuvre, l'éleveur estime à environ 3000 € le coût des matériaux.
Il faut un bon atelier, savoir souder, et un
coup de main éventuel d'un ferronnier.
Les poteaux sont coulés dans des plots bétons, et il reste encore à Mathieu à bétonner
le demi-corral car on est ici sur les bords du
Gardon avec un sol facilement boueux
(comme en témoigne la photo ci-dessus,
prise le lendemain du dernier épisode pluvieux d'octobre).
«Depuis mon installation, je me spécialise
dans la viande, ce qui me permet de concentrer mon investissement sur du matériel plus
spécialisé, comme la cage de contention».
Une cage avec pèse-bétail, lève tête pneumatique, serrage des flancs, etc. qui vient compléter le confort et la sécurité de travail de
l'éleveur (voir ci-dessous).
Vous aussi, vous voulez partager des réalisations qui facilitent votre travail quotidien ? Faites-nous signe !
P AG E 2
BOVINS > RAPPEL SUR LES CONDITIONS DE MOUVEMENTS
Obligations identiques pour achat, prêt ou pension
Dès son arrivée dans votre cheptel, l’animal doit être isolé du reste du troupeau jusqu’à connaissance des résultats d’analyses.
Vérifiez qu’il est correctement identifié par un repère à chaque oreille et accompagné de son passeport et attestation sanitaire
(carte verte) signée du vendeur.
La visite d’introduction doit avoir lieu dans les 10 jours qui suivent l’arrivée du bovin à l’exception des bovins Camargue et Brave
pour lesquels le dépistage interferon se fait avant la sortie du cheptel vendeur.
Les contrôles obligatoires dans le département du Gard sont les suivants :
Tuberculose
Brucellose
IBR
CAMARGUE / BRAVE
< 6 semaines
NON
NON
OUI sauf si vaccinés
de 6 semaines à 6 mois
IDS
NON
OUI sauf si vaccinés
de 6 à 24 mois
IDS+ IFN
NON
OUI sauf si vaccinés
+ 24 mois
IDS + IFN
NON sauf si transit > 6 jrs
OUI sauf si vaccinés
DOMESTIQUE
< 6 semaines
NON
NON
OUI sauf si vaccinés
6 sem. A 24 mois
NON sauf si transit > 6 jrs
NON
OUI sauf si vaccinés
+ 24 mois
NON sauf si transit > 6 jrs
NON sauf si transit > 6 jrs
OUI sauf si vaccinés
Pour que le GDS édite la nouvelle ASDA à votre numéro d’élevage, pensez à bien retourner celle d’origine complétée (recto
verso) et à faire la notification d’introduction dans un délai de 7 jours au service de l’IPG.
SANITAIRE > FIEVRE CATARRHALE OVINE SEROTYPE 8
ACTU > DRIVE FERMIER
Faut-il vacciner mes moutons ?
www.drive-fermier.fr/gard
Depuis septembre 2015, la France fait face à un nouvel épisode de FCO. Les circonstances épidémiologiques et réglementaires sont différentes de l’épisode de 2008
mais les impacts seront probablement similaires. Le seul moyen efficace pour lutter
contre la maladie est la vaccination.
Vacciner mes animaux me permet de :
- Les protéger contre la F.C.O. (si j’ai vacciné
au moins 3 semaines avant l’arrivée du virus)
- Les faire sortir d’une zone réglementée vers
une zone indemne et d’autres pays
Compte tenu de la diffusion de la maladie par
le biais de petits moucherons, les culicoïdes,
la délimitation actuelle de la zone indemne sera probablement amenée à évoluer.
Quand je suis en zone réglementée, pour
faire sortir mes animaux je dois :
- soit les vacciner ;
- soit les désinsectiser puis faire un test
P.C.R. 14 jours après ; l’acheteur devra alors
à nouveau désinsectiser les animaux, les isoler et refaire un test P.C.R. 14 jours après
l’introduction ;
- soit faire un test P.C.R. si je suis en période
d’inactivité vectorielle déclarée depuis au
moins 14 jours (et depuis au moins 28 jours si
j’utilise un test sérologie).
Quels sont les impacts de la maladie ?
Les impacts de la maladie sont très variables.
Lors de l’épizootie de 2008, on a observé
chez les ovins :
- 0 à 25 % de mortalité des brebis ;
- 30% de formes chroniques avec des séquelles ;
- 2 à 5 % de formes suraiguës.
Les baisses de marge brute liées à la maladie
variaient de 4% à 143% en élevage ovin allaitant !
Les impacts zootechniques coûteux sont consécutifs à l’alimentation des agneaux à la
poudre de lait, à l’allongement de la durée
d’engraissement et au déclassement des carcasses des reproducteurs, à la baisse de performance de la reproduction (la FCO augmente le risque d’infertilité chez le mâle et
perturbe la gestation).
Quels sont les symptômes ?
- Abattement et amaigrissement rapide ;
- Jetage nasal, larmoiement, œdème, salivation ;
- Apparition de symptômes simultanément sur
plusieurs animaux au sein d’un même lot.
Les symptômes sont très variables d’un
animal à l’autre, particulièrement en matière d’incidence sur la reproduction.
La nature et la fréquence des troubles observés dépendant du stade physiologique auquel
avait pu survenir l’infection. Ont été rapportés : avortements, mises-bas prématurées,
mauvaises
préparations
à
la
misebas, mortinatalité, naissance de jeunes présentant des malformations, anœstrus, infertilité des mâles
Quels sont les dangers de la vaccination ?
Les effets indésirables liés aux vaccins contre
la FCO sont extrêmement rares.
Cependant, tout vaccin peut être à l’origine
d’une augmentation passagère de température et avoir des conséquences sur la reproduction. Il s’agit alors d’éviter de vacciner
pendant les périodes sensibles.
Je vaccine donc :
- De préférence pendant la période de
moindre activité des vecteurs
- En dehors de la période de mise à la
reproduction
Il vaut mieux vacciner en hiver ou au printemps, afin que les animaux soient protégés
en été et en automne (périodes de plus grande activité des moucherons responsables de
la transmission du virus).
J’évite de vacciner les femelles dans la période d’un mois avant et d’un mois après la mise
à la reproduction et les mâles dans les deux
mois précédant la mise à la reproduction.
LES EN JEU X DE L’E LEV AGE DU G ARD – N°34 – NOVE MBRE 2015
Trente-deux agriculteurs et artisans
gardois sont impliqués dans le projet
du Drive Fermier Gardois et vous proposent leurs meilleurs produits!
Ces hommes et femmes ont souhaité
mettre en commun leur savoir-faire et
leur passion pour vous apporter le
goût et la qualité d’un produit du terroir.
Fonctionnement :
Le site est ouvert tous les jours et à toutes
heures. Il est possible de commander à tout
moment dans la semaine, de jour comme de
nuit, la seule contrainte est de commander :
avant mardi minuit pour être livré le jeudi de
la même semaine à Alès et avant mercredi
minuit pour être livré le vendredi de la même
semaine à Nîmes. Les commandes sont
prises en compte et les livraisons se font :
tous les jeudis après-midi à Alès à la
chambre des métiers, 75, impasse des Palmiers et tous les vendredis après-midi à
Nîmes à la chambre d'agriculture, 1120 route
de Saint Gilles.
Pour mieux vous servir : vous pouvez venir
récupérer votre commande entre 12h00 et
19h00 ! Régalez-vous avec nos produits
100% locaux. L'inscription sur le site est gratuite, aucune obligation d’achat, pas de montant minimum de commande.
Pour suivre l’actualité du drive
https://www.facebook.com/drivefermiergard
Pour vous connecter
www.drive-fermier.fr/gard/
P AG E 3
EQUARRISSAGE > DEMATERIALISATION DES BORDEREAUX
FRGDS > UN SITE INTERNET
Accessibilité, souplesse, efficacité
Mieux s’informer
A partir de janvier 2016, les bordereaux
d’enlèvement de l’équarrissage vont être
dématérialisés dans les départements
30, 04, 13 et 84. Il s’agit de supprimer
l’édition papier du bordereau laissé à
l’éleveur après chaque enlèvement de
cadavre d’animal et de mettre ce bordereau à disposition de l’éleveur sur un
portail internet.
L’avantage pour l’éleveur est d’avoir un accès garanti et à tout moment, à ses bordereaux d’enlèvement Equarrissage, notamment en cas de contrôle de son registre
d’élevage par l’Administration.
Depuis ce portail, l’éleveur peut :
- Consulter ses bordereaux d’enlèvement,
- Imprimer ses bordereaux d’enlèvement,
- Sauvegarder informatiquement ses bordereaux d’enlèvement pour les archiver sur un
support personnel (répertoire sur son ordinateur par exemple).
Les permanences téléphoniques sur le centre
de Beaucaire (04 66 59 60 60 de 10h à 12h
du lundi au vendredi), pourrons répondre aux
interrogations des éleveurs.
Vous avez dû être personnellement informés
de cette évolution via différents canaux
(autocollants
sur
leurs
bordereaux
d’enlèvement papier notamment).
A partir de Janvier 2016, plus aucun bordereau papier ne sera distribué aux éleveurs au
moment de l’enlèvement des animaux morts.
Ce portail est déjà accessible en direct via
son adresse www.espace-client.saria.fr et les
bordereaux des éleveurs sont déjà déposés
sur ce portail.
L’éleveur peut disposer de son bordereau
d’enlèvement au plus tard 5 jours après la
date de l’enlèvement et pendant 5 ans.
Pour les éleveurs non informatisés, des solutions alternatives sont prévues :
- Le portail est consultable sur tout ordinateur (y compris tablette ou smartphone) connecté à internet : les éleveurs non informatisés seront guidés par SIFDDA vers toute personne ou tout lieu informatisés : un membre
de sa famille, un voisin, la Mairie, un conseiller de gestion ou agricole…
- Sur demande écrite de l’éleveur et en cas de
contrôle du registre d’élevage par
l’Administration, SIFDDA enverra les bordereaux demandés par l’éleveur contrôlé, par
courriel à l’ASP ou à tout autre organisme
indiqué par l’éleveur dans son courrier, avant
le contrôle, pendant le contrôle et dans les 10
jours qui suivent le contrôle.
En résumé, le portail Equarrissage SARIA
est accessible gratuitement via internet pour
tous les éleveurs et permet de sécuriser leurs
registres d’élevage grâce à un archivage
automatique : plus de souplesse, plus
d’efficacité et moins de papier pour faciliter
la gestion administrative de son élevage.
Pour en savoir plus
www.espace-client.saria.fr
Rappel :
Les numéros à composer pour appeler la Saria :
04 66 59 60 60 du lundi au vendredi de 10h à 12h
si vous appelez pour la première fois
08 91 70 01 02 (24h/24)
DIVERS > EN BREF
„„ CHAMBRE
D’AGRICULTURE SIX
REUNIONS
« DE TERRAIN »
Les élus de la chambre
d’agriculture invitent les
agriculteurs gardois à débattre lors de six réunions
qui auront lieu respectivement :
- à QUISSAC le mardi 8
décembre à 18 heures 30
au foyer,
- à UZES le jeudi 10 décembre à 18 heures aux
Truffières de l’Uzège (chez
M. Tournayre),
- au VIGAN le mardi 15 décembre à 18 heures salle
de l’Arre,
- à VAUVERT le jeudi 17
décembre à 18 heures
salle Frédéric Mistral.
Vous avez une question sur la santé de
votre troupeau, les enjeux sanitaires
pour le cheptel régional, la règlementation, les actions de la FRGDS et les
GDS ?
La Fédération Régionale des Groupements de Défense sanitaire (FRGDS) Languedoc-Roussillon qui fédère les GDS des
5 départements de la région : l’Aude, le
Gard, l’Hérault, la Lozère et les Pyrénées
Orientales a mis en ligne un site.
Vous pouvez y retrouver : de la documentation, les actions de la région, des informations sanitaires sur différentes espèces, des questions/réponses mais aussi
l’actualité sanitaire des 5 départements.
Pour en savoir plus
www.frgds-languedoc-roussillon.fr
Permanence du GDS à Nîmes
A partir de janvier 2016, les éleveurs pourront effectuer les démarches auprès du GDS le mercredi à la chambre d’agriculture de
Nîmes où Lucie Leparquier tiendra
une permanence.
DIVERS > VOTRE ESPACE
- à CODOLET le mardi 12
janvier 2016 à 18 heures
salle polyvalente,
- à ALES le jeudi 14 janvier
2016 à 18 heures à la
chambre d’agriculture à
Saint-Privat-des-Vieux.
Les Maires seront invités.
„„ FORMATION
Rappel des formations du
début de l’année 2016.
- pluriactivité et diversification : comprenez la réglementation (14 et 21
janvier 2016)
- Fromagerie : adoptez le
guide des bonnes pratiques d’hygiène (GBPH)
(21 et 22 janvier 2016)
vins : Travaillez en toute
sécurité (1 jour de la deuxième quinzaine de février)
- Manipulation des brebis
et des chèvres : adoptez
les bons gestes pour
vous économiser ! (1 jour
de la deuxième quinzaine
de février)
- Développer un atelier de
volailles fermières (15
mars 2016
Contact
Carine Kraemer 04 66 54 29 65
[email protected]
Retrouvez toutes les
formations sur le site
de la chambre
d’agriculture
Les annonces
Contact :
Carine Kraemer 04 66 54 29 65
[email protected]
• VDS chevrettes écornées de 7 mois prêtes
à saillir. Troupeau 1100 litres adhérent G+ et
contrôle laitier.
M. Boichard 06 78 41 25 20
• VDS cause arrêt d'activité très proche,
vaches montbéliardes + 1 taureau.
Pour plus de renseignements :
M. Gatt 06 86 58 05 20
• Location d’un hangar situé en bordure de
la route départementale Anduze Montpellier
au lieu-dit « Bouzène » sur la commune de
Tornac. Le bâtiment : 300 m2 dont bureaux
environ 50 m2, toilettes et douches.
Le bail est à créer : commercial ou professionnel, pas de droit d’entrée.
Loyer : 1000 € HT/mois.
M. et Mme Quinsac 06 81 41 57 87
[email protected]
www.gard.chambagri.fr
- Manipulation des Bo-
Prochains Enjeux février 2016
Les Enjeux de l’élevage du Gard sont édités par la communication de la Chambre d’agriculture du Gard • Directeur de la publication : Dominique Granier • Coordination de la rédaction : Carine Kraemer • Conception graphique : OCE • Crédit photos : Chambre d’agriculture du Gard • Contact : Carine Kraemer. Exemplaires en version numérique ou papier sur
demande auprès de : Carine Kraemer : [email protected] Les anciens numéros sont disponibles sur www.gard.chambagri.fr
LES EN JEU X DE L’E LEV AGE DU G ARD – N°34 – NOVE MBRE 2015
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