Le Quotidien, Ausgabe: Le Quotidien, vom: Donnerstag, 20. August

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Le Quotidien, Ausgabe: Le Quotidien, vom: Donnerstag, 20. August
«La plus belle histoire de l'été»
Pour être
en forme
KOPSTAL À partir du 3 octobre,
la
commune
organisera,
jusqu'en juin, un cours de fitness-body shape au hall sportif à
Bridel tous les lundis de 19 h à
20 h (sauf pendant les vacances
scolaires). Dirigé par Simone
Wagner, le cours se compose
d'un échauffement à intensité
cardiovasculaire croissante, d'un
entretien musculaire général et
se termine par des exercices d'assouplissements et des étirements.
Il faudra s'inscrire un quart
d'heure avant le début du cours.
La première séance est gratuite,
mais en cas d'inscription définitive pour le deuxième cours, des
frais d'inscription de 100 euros
seront redevables (la facture sera
envoyée par la commune).
LUXEMBOURG Parti de la capitale, Sébastien Cayotte a rallié Paris à Vel'oh!
pour récolter des dons en faveur de la fondation Kriibskrank Kanner.
Faire Luxembourg-Paris à Vel'oh!. Au
départ, l'idée de Sébastien Cayotte
n'était qu'une blague entre amis. Mais
l'Eschois de 20 ans est allé au bout de
ce défi la semaine dernière. Son objectif et sa motivation : récolter des dons
pour les enfants atteints d'un cancer
ou d'une maladie rare.
De notre journaliste
Guillaume Chassaing
S
>
Fatigue, coups de soleil,
insolation
Les choses s'accélèrent. «J'ai
travaillé chez mon père (pâtissier
à Esch-sur-Alzette) pendant cinq
semaines et j'ai commencé lundi à
l'école en forêt à Esch, confie-t-il.
Il ne restait donc qu'une semaine,
celle du 10 au 16 août, pour réaliser ce défi. J'ai eu une discussion
avec mon père. Il m'a fait changer
d'itinéraire pour que je passe uniquement par des pistes cyclables.
Cela a considérablement rallongé
le trajet.»
Renseignements au 691 62 62 18
(Simone Wagner).
EN BREF
Photos : dr
ébastien Cayotte «[a] souvent
des idées farfelues». Il y a quelques semaines, l'Eschois de 20 ans
lance à ses amis : «Et pourquoi pas
faire
Luxembourg-Paris
à
Vel'oh!?» «Au départ, on parlait
de ça sur le ton de la blague», ditil. Et puis, début août, Sébastien
Cayotte fait de la blague une réalité.
«Le lundi 3 août, j'en parle à mes
parents, j'envoie un message à
mes amis proches. Personne ne
me prend vraiment au sérieux, raconte Sébastien Cayotte. Mais mon
idée était de réaliser ce défi pour
la bonne cause.» L'étudiant en enseignement primaire à Bruxelles,
qui se destine à la profession d'instituteur, surfe sur le web et tombe sur
la fondation Kriibskrank Kanner,
qui vient en aide aux enfants atteints d'un cancer ou d'une maladie
rare (lire ci-dessous). «Je les contacte
et je leur explique que je veux
faire Luxembourg-Paris à vélo
dans le but de récolter des dons
pour eux, explique-t-il. Ce qui peut
arriver aux enfants me touche.
Alors je voulais que ce challenge
soit utile pour les enfants malades.» Au bout du fil, la directrice de
la fondation, Anne Goeres, n'est
«pas surprise» par l'initiative du
jeune homme. «Nous avons accueilli son appel avec beaucoup
de plaisir, confie-t-elle. C'est toujours bien qu'un jeune s'engage
dans une action solidaire.»
En une semaine, Sébastien Cayotte a parcouru 510 kilomètres à Vel'oh! pour la bonne cause.
Et pourquoi en Vel'oh!? «Pour
corser le challenge, c'est un vélo
plus lourd que les autres et qui n'a
que trois vitesses, répond-il. Mais
j'ai hésité jusqu'à la veille de mon
départ. Le dimanche soir, on a fait
un tour à Vel'oh! en ville et on a
remarqué qu'il y avait un antivol
sur les roues, donc, si je crevais sur
le trajet, mon aventure était terminée...»
Mais le lundi 10 août au petit matin, sa décision est prise. Ce sera
Luxembourg-Paris avec Vel'oh!, une
tente et un sac de couchage dans le
panier, un ordinateur et une caméra
dans son sac à dos (15 kilos au total)
pour partager son aventure sur Facebook «Luxembourg-Paris pour des
sourires».
«J'ai pris un Vel'oh! à la station
du Howald, indique-t-il. La première journée, j'ai fait 140 kilomètres jusqu'à Nancy.» Une nuit
dans un petit hôtel plus tard, Sébastien Cayotte, sportif mais plutôt nageur que cycliste, reprend sa bicyclette avec «les jambes qui piquent». Il rallie Bar-le-Duc lors de la
deuxième journée. La troisième
journée,
Bar-le-Duc - Châlon-enChampagne sera l'étape la plus
éprouvante. «Il faisait très chaud,
souligne-t-il. J'ai pris de gros coups
de soleil sur les bras, les jambes et
dans la nuque. Le soir, je mangeais dans un petit restaurant et
les serveurs ont fait des pieds et
des mains pour me trouver de la
Biafine. J'ai eu une grosse insolation aussi. Le lendemain matin, la
réceptionniste s'inquiétait et ne
voulait pas me laisser repartir.
D'ailleurs, je n'ai pas gardé longtemps mon petit-déjeuner...»
>
Le Vel'oh! bloqué
à la Motte-Picquet
Mais
Sébastien
Cayotte
(re)trouve la motivation pour remonter sur son Vel'oh! en lisant les
messages des gens qui le suivaient
sur sa page Facebook, se souvenant
de son objectif : récolter des dons
pour la fondation Kriibskrank Kanner. Il décide tout de même de couper en deux sa dernière étape initiale. Il s'arrête à Meaux vendredi
dernier avant de rallier Paris, «samedi à 16 h 30». «J'ai fait un dernier petit tour dans la capitale
française, précise-t-il. Je suis allé à
Notre-Dame, puis à la tour Eiffel.»
Après son périple de 510 kilomètres, il décide de garer son Vel'oh!
dans une station Vélib', gérée par la
société JCDecaux comme à Luxem-
bourg. «C'était juste pour faire
une photo, affirme-t-il. Mais le
Vel'oh! est resté bloqué à la
Motte-Picquet... J'ai appelé l'entreprise juste avant d'arriver à Paris pour leur dire de ne pas s'inquiéter et leur ai expliqué ma démarche. Je leur ai envoyé un courriel à mon retour pour leur indiquer où était le Vel'oh!. J'attends
de leurs nouvelles.»
Rentré en train, dimanche, à Eschsur-Alzette, Sébastien Cayotte se dit
«satisfait d'avoir réussi ce challenge», même s'il «ne réalise pas
encore vraiment». «J'ai rencontré
beaucoup de monde, poursuit-il.
Ils m'ont tous encouragé et félicité pour mon initiative. Maintenant, j'espère que nous avons récolté beaucoup de dons. Les gens
peuvent encore en faire...»
D'ici quelques jours, Anne Goeres
va revoir Sébastien Cayotte. «On va
le faire venir à la fondation, indique la directrice de fondation
Kriibskrank Kanner. On va le laisser
choisir le projet qu'il souhaite
soutenir avec les dons qu'il a récoltés. C'est normal. Son aventure
est la plus belle histoire de l'été.»
Page Facebook : Luxembourg-Paris
pour des sourires
Une fondation, trois piliers
C
réée il y a 25 ans, la fondation Kriibskrank Kanner a
pour objectif principal de venir en
aide aux familles dont un enfant
est atteint d'un cancer. L'action de
l'ONG, reconnue d'utilité publique
et qui est financée à 100 % par les
dons, s'articule autour de trois piliers. «Nous apportons notre aide
aux enfants atteints d'un cancer et
à leur famille via notamment notre Maison des enfants à Strassen,
détaille la directrice de la fondation, Anne Goeres. Grâce aux dons,
nous finançons aussi des projets
importants dans la recherche
onco-pédiatrique. Nous menons
également différentes actions de
sensibilisation du grand public.»
La prochaine action de sensibilisation est programmée pour septembre, qui est le mois international de l'enfant. «L'opération s'appelle "Go Gold", explique Anne
Goeres. Nous allons distribuer le
Gold Ribbon (NDLR : ruban en or),
qui est le symbole international
des enfants atteints d'un cancer.
Nous allons aussi demander aux
gens d'écrire des messages de
soutien sur une carte postale.
Toutes les cartes postales seront
ensuite classées dans un recueil
que l'on fera lire à tous les enfants. Le but est aussi de récolter
des dons.»
En 2014, la fondation a proposé
ses services à 200 familles, comprenant 158 enfants atteints d'un
cancer (91 résidents et 67 frontaliers) et 42 enfants atteints d'une
maladie rare (35 résidents et 7
frontaliers). «En moyenne, il y a
une trentaine de nouveaux cas de
cancer par an au Luxembourg,
souligne la directrice de la fondation. Tous les enfants atteints
d'un cancer ont besoin d'aide.»
■ COURS DE LANGUES
MERSCH
La commission des Affaires culturelles de la commune organise des cours de langues qui
seront organisés à partir du
mois d'octobre dans le cadre
des cours du soir pour adultes.
Ils se dérouleront à l'école Mameranus (rue des Roses).
Les cours d'anglais (conversation) auront lieu tous les lundis
de 19 h à 21 h à partir du 5 octobre jusqu'au 27 juin 2016
(pas de cours pendant les vacances scolaires).
Les séances d'italien de niveau
intermédiaire (2e année d'études) auront lieu tous les mardis
de 19 h à 21 h à partir du 6 octobre jusqu'au 28 juin 2016 (pas de
cours pendant les vacances scolaires).
Les cours d'espagnol (débutant)
auront lieu tous les mercredis de
19 h à 21 h à partir du 7 octobre
jusqu'au 29 juin 2016 (pas de
cours pendant les vacances scolaires).
Les inscriptions se font
par téléphone au 31 00 31-50.
■ FEUX TRICOLORES
WALFERDANGE
À partir de demain, des feux
tricolores vont être installés au
carrefour entre la route de
Luxembourg (RN7), AM Becheler et la cité Grand-Duc-Jean à
Bereldange. En conséquence,
l'accès à la route de Luxembourg sera interdit à partir de la
cité Grand-Duc-Jean. Cette interdiction sera en vigueur pendant toute la durée des travaux, à savoir de vendredi 8 h
jusqu'au vendredi 28 août,
18 h.
■ ROUTE BARRÉE
SEPTFONTAINES
www.fondatioun.lu
Le Vel'oh! luxembourgeois au milieu des Vélib' parisiens.
En raison de la reconstruction
du pont sur le Giewelerbaach,
la route CR105 sera barrée à
toute circulation sur le tronçon
compris entre Septfontaines et
le croisement CR105/CR110
vers Koerich à partir du lundi
31 août pour une durée probable de sept mois. En conséquence, toutes les courses des
autobus RGTR circulant sur
l'itinéraire concerné seront déviées de Koerich via le CR110CR105
Hobscheid
CR106/106B - RN8 - CR107
vers Septfontaines (et vice
versa). Par ailleurs, un arrêt
provisoire sera aménagé par les
soins de la commune de Septfontaines dans rue d'Arlon à la
hauteur de la ruelle Iwwertdem-Weier en remplacement
de l'arrêt Septfontaines-Schoul.
Persönlich erstellt für: Sylvain AMIOTTE
LUXEMBOURG MÉTROPOLE 11
jeudi 20 août 2015