VILLE DE VILLEURBANNE CONSEIL MUNICIPAL 25 FEVRIER 2008
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VILLE DE VILLEURBANNE CONSEIL MUNICIPAL 25 FEVRIER 2008
VILLE DE VILLEURBANNE CONSEIL MUNICIPAL 25 FEVRIER 2008 -oOo- La séance est ouverte sous la présidence de Monsieur Jean-Paul BRET, Maire de Villeurbanne. M. LE MAIRE.- Je vais ouvrir cette séance du Conseil Municipal. Merci à notre organiste de s’adapter au retard des uns et aussi pour la qualité à travers les morceaux qu’il nous joue. Je vais demander à M. Karim Aou de procéder à l’appel nominal. (M. Karim Aou procède à l'appel nominal qui donne les résultats ci-dessous) Sont présents : M. Jean-Paul BRET – M. Raymond TERRACHER – M. Pierre BOUQUET – M. Henri MOLLONCH – Mme Pascale CROZON – Mme Claire LE FRANC – Melle Sandra BERNARD – M. Prosper KABALO – M. GilbertLuc DEVINAZ – Mme Sonia BOVE – M. Jean BERTHINIER – M. Jean-Luc E S T O U R N E L ( a r r i v é e n c o u r s d e s é a n c e ) – M m e E l i s a b e th B E UD O T – M . J e a n F r a n ç o i s P AT I N – M . C h r i s t i a n V E R M E U L I N – M . P i e r r e G R A N N E C – M . C h a r l e s ROCHE – Mme Noëlle DUPRE – M. Roger FOUGERES (arrivé en cours de séance) – Mme Françoise AUDOUARD – Mm e M i c h è l e P E D R I N I – M me Chantal LAZARTIGUES – M. Bernard RIVALTA (arrivé en cours de séance) – M m e A n g e l i n e G A R C I A – M m e I r èn e T O UI T O U – M m e G i n e t t e O R C E L B U S S E N E A U – M m e M a r t i n e AL B R A ND – M . A l a i n G I R O D – M . J e a n - C l a u d e RAY – Mme Sarah SULTAN – M. Fawzi BENARBIA – Mme Béatrice VESSILLER – M. Movses NISSANIAN – Mme Christelle MARQUAILLE – Mme Samia BELAZIZ-BOUZIANI – M. Karim AOU M. Georges MOHLER – M. Patrick LALOI – M. Daniel RENDU – M. Chris tian MONTEGU – M. Georges POIX – Mme Solange SUDARSKIS – Mme Martine MAURICE – Mme Laurence RONDA – M. Pierre VIAL – Mme Evelyne GRANGER M. Richard MORALES – Mme Christine DORNE. Sont absents (excusés - pouvoir) : Mme Françoise AUPLAT (pouvoir à M. J e a n - Cl a u d e R A Y ) – M . Thierry ESCUDERO (pouvoir à M. Karim AOU) – M . Dominique MIGNOT (pouvoir à M. Fawzi BENARBIA) – M m e S y l v i e M I L L ET PERRIOL (pouvoir à Mme Evelyne GRANGER) – M. Rémi JANY (pouvoir à M. Pierre VIAL) – Mme Fathia ABDELBOST (pouvoir à Mme Christine DORNE) Sont absents : M. José MARCO M. LE MAIRE.- Merci. Nous allons vous présenter pour signature la feuille de présence à la séance de ce jour. Avant d’aborder notre ordre du jour, je vais vous demander d’adopter le procès-verbal de la précédente séance, qui a eu lieu le 17 décembre 2007. Ce compte rendu était joint aux convocations. Est-ce qu’il y a des avis contraires ? Il n’y en a pas. Donc le compte rendu est adopté à l’unanimité. Nous allons passer à l’ordre du jour du Conseil Municipal avec la première délibération dont le rapporteur est M. Kabalo à qui je donne la parole. 1 – RAPPORT DE DELIBERATION R-20080063 DECISION MODIFICATIVE N°1 DE LA VILLE DE VILLEURBANNE – M. Prosper KABALO Monsieur le Maire, Chers collègues, Il s’agit de la première décision modificative de l’exercice 2008. Quelques chiffres concernant cette D.M. : 257 000 € de dépenses nouvelles d’investissement, 113 000 € de dépenses nouvelles de fonctionnement. En recettes de fonctionnement : 111 000 €. Bien entendu, un grand nombre d’opérations pour ordre. Donc une décision modificative relativement faible puisqu’elle s’élève en tout et pour tout à 112 000 € au regard de notre budget qui est de 115 M€. C’étaient les quelques précisions que j’avais à donner sur cette D.M. Je reste ouvert aux questions. M. LE MAIRE.- Merci Monsieur Kabalo, petite décision modificative effectivement. Il y a deux demandes d’intervention. La première est pour le groupe UMP, Monsieur Rendu. La seconde sera pour le groupe des élus Verts et Alternatifs, Madame Vessiller. Monsieur Rendu vous avez la parole. M. Daniel RENDU.- Monsieur le Maire, chers collègues, Je n’aurai pas de remarque particulière concernant cette décision modificative ou les délibérations de ce conseil, même s’il y aurait beaucoup à dire sur la forme, puisque vous continuez à porter aux votes certaines décisions qui sont déjà prises et effectives, considérant notre Assemblée comme une chambre d’enregistrement a posteriori –nous en avons l’habitude– mais aussi sur le fond lorsque l’on voit, par exemple, le surcoût actuel annoncé à plus de 6 % dans les travaux relatifs à la création du Centre mémoires et société, que nous avions pressenti, ou votre gestion des subventions qui tient plus du saupoudrage que d’une politique volontariste. Lors du budget primitif, je vous ai dit notre désapprobation quant à vos méthodes de gouvernance d’un autre temps, avec mise à l’écart quasi systématique de votre opposition, un refus de concertation pourtant légitime, bref votre sectarisme et votre conception bien personnelle de la démocratie. Aujourd’hui, je voulais adresser mes remerciements aux Services qui, malgré cette ambiance, ont toujours répondu favorablement et efficacement à nos demandes. Je tenais aussi à remercier un certain nombre de membres de votre majorité, qu’ils soient adjoints ou conseillers municipaux –ils se reconnaîtront– qui ont su, au-delà de nos différences politiques, garder une courtoisie républicaine, et nous ont permis d’accéder aux informations nécessaires à l’exercice de nos mandats. Enfin, au terme de cette mandature, je voulais dire aux Villeurbannaises et aux Villeurbannais qui nous ont fait confiance, que nous avons défendu avec constance pendant toutes ces années les idées et projets que nous leur avions présentés, que certains de ces projets ont même fini par être repris par la majorité, preuve que lorsque le bien commun est en jeu, peu importe l’étiquette politique. Nous avons pratiqué une opposition constructive, votant les projets améliorant la vie de notre cité, nous opposant à ce que nous pensions contraire à notre engagement et au bien de Villeurbanne. Pendant toute cette période, nous sommes restés à leur écoute, essayant, malgré les difficultés que j’ai décrites, d’être leur porte-parole au sein de ce conseil. De nouvelles élections arrivent, cela sera le moment pour eux de juger le bilan, les hommes, et de choisir entre les projets. Ils connaissent mon choix. Je vous remercie. M. LE MAIRE.- Monsieur Kabalo. M. Prosper KABALO.- Monsieur Rendu, en toute courtoisie républicaine, je prends acte de vos paroles et je vous remercie. Bonne soirée. M. LE MAIRE.- Excusez-moi, il y avait Madame Vessiller qui avait demandé à intervenir. Qu’elle veuille bien m’excuser. Peut-être que M. Kabalo aura à nouveau à lui répondre. Mme Béatrice VESSILLER.- Merci. Quelques remarques sur deux lignes budgétaires de cette première décision modificative 2008. La première concerne l’augmentation du capital de la Ville dans la SVU, ce qui va permettre de conforter la solidité financière de la SEM dont la Ville est l’actionnaire majoritaire. La SVU est à la fois un bailleur social avec la totalité de son parc au centre-ville et un outil d’aménagement, qui après l’aménagement de la Tête Gratte-ciel il y a deux ans, est en train de réaliser une opération importante d’accroissement de la surface commerciale du centre-ville avec l’opération des redents qui vient de démarrer. Avec cette recapitalisation de la SVU, la Ville entend maintenir son implication dans la SEM et conforter ainsi ses missions de bailleur social et d’aménageur. Pour nous, il n’est pas question de vendre le patrimoine social du centre-ville, comme le proposent certains en ces temps de campagne électorale. Au contraire, la SVU doit jouer tout son rôle dans le contexte actuel de crise du logement. Par ailleurs, la Ville doit aussi avoir une action volontariste, selon des modalités à étudier, pour favoriser le commerce dans les autres quartiers de la ville et offrir ainsi l’accès à un commerce de proximité de tous les habitants. Autre ligne budgétaire qui montre notre action dans le domaine du logement, c’est celle qui concerne l’opération de relogement des gens du voyage à Saint-Jean. Si cette opération a un peu tardé, il importe qu’elle soit aujourd’hui réalisée pour offrir aux familles des conditions d’habitat satisfaisantes. Notre équipe municipale est bien dans les actes, et pas dans un discours bien-pensant sur le droit opposable au logement qui peine à se mettre en place dans la réalité du Gouvernement actuel. Merci. M. LE MAIRE.- Merci. Je ne pense pas que M. Kabalo veuille répondre. M. Prosper KABALO.- Non. M. LE MAIRE.- Je remercie Mme Vessiller de nous avoir ramenés un petit peu à l’ordre du jour et d’avoir souligné deux aspects importants qui figurent dans cette délibération modificative, qui est la recapitalisation, ou tout au moins une augmentation du capital de la Société Villeurbannaise d’Urbanisme, et de la même manière d’avoir souligné l’effort que nous faisons en direction des gens du voyage à travers deux lignes budgétaires, qui permettent d’ailleurs d’associer à cette opération d’autres partenaires puisque la Ville est aidée dans cette opération par la Communauté Urbaine. Je tiens à le dire parce que les rapports entre la Ville et la Communauté Urbaine font partie quelquefois du débat. Monsieur Rendu, je vous remercierai en toute courtoisie républicaine, notamment pour la fin de votre propos, puisque vous avez dit une chose sur laquelle nous sommes absolument d’accord. Dans moins de 15 jours, les Villeurbannais auront à juger de notre bilan. Nous en sommes parfaitement d’accord et nous le revendiquons. Je pense que ce sera un des éléments importants de leur choix. Et puis ils auront aussi à se prononcer sur des projets, et dans cette façon de décrire les choses, je ne peux que vous rejoindre, même si vous comprenez bien que vos choix ne sont pas tout à fait les mêmes que les nôtres. Quoi dire de plus ? J’ai apprécié à sa juste valeur le fait d’avoir remercié les autres, que pour mieux me distinguer des autres. C’est une méthode un peu particulière. Comme je vous l’ai dit souvent : vous aimez les Socialistes quand ils ne sont plus là. Mais en l’occurrence vous êtes allé au-delà puisque vous avez remercié certains qui sont encore là, et au contraire pour mieux en distinguer d’autres qui sont toujours ici, je pense à moi en particulier. Soyez sûr que ces compliments me sont allés droit au cœur. Je voulais vous en remercier. Merci à vous. Je vais mettre ce rapport aux voix. - Adopté à la majorité ( 38 pour – 9 contre : les groupes Europe Identité, RDSE, UMP) – 4 absentions : le groupe UDF-MoDem – 3 non participations au vote : MM. Estournel, Fougères, Rivalta) - 2 – RAPPORT DE DELIBERATION R-20080010 F I S C A L IT E L O C A L E – V O T E D E S T A U X D ’ I M P O S I T I O N – M. Prosper KABALO M. LE MAIRE.- Ce rapport concerne le vote des taux d’imposition qui sont le corollaire du vote de notre budget qui est intervenu en décembre dernier. Il y a deux demandes d’intervention sur ce rapport, de M. Mollonch pour le groupe des Elus communistes et républicains et de M. Girod pour le groupe des Elus socialistes et républicains. Est-ce que le rapporteur qui est Monsieur Kabalo veut dire un mot ? M. Prosper KABALO.- Oui, un petit mot pour rappeler que la seule et unique augmentation des taux a eu lieu en 2002, lors du passage en TPU avec la Communauté Urbaine, que depuis, selon l’engagement de notre équipe, nous n’avons pas augmenté les taux, et même que nous avons pris une année supplémentaire sans augmentation puisque cette mandature a duré 7 ans au lieu de 6. Notre équipe a tenu ses engagements sur l’augmentation des taux. M. LE MAIRE.- Merci. Cela va mieux en le disant. Monsieur Mollonch, vous avez la parole. M. Henri MOLLONCH.- Monsieur le Maire, chers collègues, Ce soir, le vote des taux permet à notre Groupe de réaffirmer une nouvelle fois cette année, et ce contrairement à ce qu’a pu dire l’opposition tout au long du mandat, le respect de nos engagements en matière de fiscalité, puisqu’en 2002 les Elus communistes et républicains avaient accompagné leur vote sur l’augmentation des taux comme devant être la seule du mandat, ce qui deviendra réalité ce soir. Les Elus communistes et républicains peuvent une nouvelle fois que s’en féliciter, et sans faire d’autosatisfaction rappeler que le respect de nos engagements en matière de fiscalité est le résultat d’une bonne gestion des finances de notre commune, bonne gestion que nous avons réalisée sans hypothéquer l’avenir, tant sur nos projets et nos investissements futurs que sur le fonctionnement. Je rappellerai que durant ce mandat, en 2003 nous avons eu à mettre en place la taxe professionnelle unique, ce qui nous a conduits pour maintenir une recette fiscale identique, à modifier notre politique d’abattement. Nous avons conduit cette réforme pour qu’elle reste la plus juste possible et sans augmentation de la pression fiscale, en prenant en compte que notre politique d’abattement était un plus pour les foyers modestes. Le Maire l’a d’ailleurs rappelé récemment dans la presse, en précisant que cette politique d’abattement génère chaque année une économie de 9,7 M€ sur l’ensemble des contribuables villeurbannais. En ce qui concerne notre politique de fonctionnement, elle aussi souvent critiquée par la Droite, sur 37 villes de plus de 100.000 habitants, le journal « les Echos » place Villeurbanne pour les dépenses de fonctionnement, en première position avec une dépense de 703 € par habitant. Je rappellerai également que nous avons toujours considéré tout au long du mandat que notre politique de fonctionnement devait être traitée avec la même importance que notre politique d’investissement, car ce sont bien les salaires qui créent la consommation et, par conséquent, participent au développement de la croissance. Mais la Droite a une toute autre vision de l’économie car, après avoir vidé les caisses de l’Etat par des exonérations fiscales touchant principalement les contribuables les plus aisés et aussi pour répondre en priorité aux revendications du MEDEF, elle prétexte aujourd’hui cette absence de trésorerie pour augmenter les fonctionnaires de seulement 0,8 % pour l’année 2008, alors que l’inflation est au plus haut depuis trois ans avec une progression de 2,4 %. Je pense qu’en matière de gestion les Villeurbannais n’ont rien à attendre de la Droite qui, malgré ses effets d’annonces permanents, se conduit au national comme au local en menant une logique économique qui ne peut qu’amener à une paupérisation grandissante de la population. Pour Villeurbanne, je pense qu’au contraire l’équipe sortante ne peut que se satisfaire des résultats de sa gestion. Avec une dette pratiquement nulle et un bon autofinancement, elle permet à ceux qui auront la responsabilité d’assurer le prochain mandat, de commencer dans d’excellentes conditions financières. Je ne terminerai pas sans rappeler ce qui a pratiquement été la conclusion de toutes nos interventions budgétaires durant ce mandat. Pour les Elus communistes et républicains, il est urgent et nécessaire de repenser la fiscalité locale pour corriger son caractère injuste à la fois social, territorial et financier, et pour garantir à la fois l’autonomie financière et la solidarité entre les communes, nous réaffirmons toujours la nécessité de taxer les actifs financiers au profit des communes. Cela reste toujours à faire, mais je ne pense pas qu’avec le Gouvernement actuel on puisse attendre la mise en place dans les années qui viennent d’une meilleure justice fiscale pour nos communes. Je vous remercie. M. LE MAIRE.- Merci à Henri Mollonch. La parole est à Alain Girod. M. Alain GIROD.- Monsieur le Maire, chers collègues, Je voudrais à mon tour exprimer la satisfaction et la fierté du Groupe des élus socialistes et républicains puisque, comme cela a été déjà dit, pour la sixième année consécutive les impôts des Villeurbannaises et des Villeurbannais ne vont pas augmenter. J’ajoute que si l’on tient compte de l’actualisation des bases, qui est de 1,6 %, et de l’inflation constatée en 2007, qui est de 2,6 %, on peut même dire qu’en euros constants les impôts locaux baissent à Villeurbanne. Et je dois dire que nous avons d’ailleurs quelques mérites à ne pas avoir augmenté la pression fiscale depuis 2002, compte tenu d’une situation économique difficile, d’un désengagement très significatif de l’Etat, et aussi bien sûr des besoins exprimés par la population. Nous avons pu le faire grâce à la rigueur de notre gestion, que personne ne peut nier, et aussi parce que Villeurbanne est une ville attractive, qui se développe harmonieusement, mais qui se développe, ce qui provoque naturellement une augmentation des bases fiscales. Comme vous le savez parce que j’ai eu l’occasion de le dire à plusieurs reprises dans les années précédentes, nous n’avons pas comme les libéraux la religion de la baisse des impôts, pas plus d’ailleurs que la religion de la hausse des impôts. Nous pensons simplement que si l’impôt est indispensable pour assurer le service public et pour réaliser les équipements d’intérêt général nécessaires, il doit être juste, c’est-à-dire calculé en fonction des capacités contributives de chacun, et solidaire, c’est-à-dire redistributif. Or il se trouve, vous le savez bien mes chers collègues, que les collectivités territoriales, en l’état actuel de la législation fiscale, lèvent un impôt tout à fait injuste dans son principe, puisque pour l’essentiel il n’est pas lié aux revenus. Le seul impôt juste dans son principe, y compris d’ailleurs parce qu’il est progressif, est l’impôt sur le revenu prélevé par l’Etat. Il est donc certain que dans une ville comme Villeurbanne, où beaucoup d’habitants ont des revenus modestes, le niveau des impôts locaux est une préoccupation légitime, que nous partageons. C’est sans doute moins vrai, mettons par exemple à Neuilly… C’est pourquoi nous avons toujours eu le souci de concilier une politique dynamique et imaginative avec une progression très modérée de la fiscalité. Dans une période où l’on voit beaucoup de promesses, y compris faites assez récemment, rester lettre morte, au plus haut niveau de l’Etat, je pense qu’il était utile de rappeler que nous Socialistes, et plus généralement hommes et femmes de Gauche et Ecologistes, non seulement nous avons tenu nos promesses, mais aussi que nous l’avons fait sans augmentation des impôts. Comme on dit : chose promise, chose due. Monsieur le Maire, chers collègues, je vous remercie. M. LE MAIRE.- Merci à Alain Girod. Prosper Kabalo. M. Prosper KABALO.- Juste quelques mots pour rappeler que j’espère que dans quelques semaines nous aurons le plaisir de revenir sur les lauriers distribués à notre Ville concernant notre gestion financière, gestion qui a toujours été saine, qui a toujours respecté ses engagements, qui a toujours fait face aux investissements et aux besoins de la ville et de la population. Je crois que notre équipe, dans le cadre de ce mandat, peut sortir fière et heureuse de cette gestion financière, qui a été saluée par tous les journaux économiques, loin d’être proches de la Gauche ou loin d’être proches forcément de nos idées, en toute objectivité et en toute sincérité. Donc au nom de notre équipe, je ne peux que me féliciter de ce résultat, et je répète que j’espère que très prochainement nous pourrons à nouveau revenir sur ces belles remarques sur la gestion de notre Ville. M. LE MAIRE.- Merci. Je ne vais pas refaire le débat budgétaire, mais Prosper Kabalo a eu raison de dire que durant ce mandat, à de très nombreuses reprises, notre façon de gérer les finances publiques a été distinguée, pas plus tard qu’il y a quelques jours avec un magazine, dont je ne citerai pas le titre, mais qui est un magazine économique qui fait tout de même autorité dans ce domaine-là. Simplement, pour ceux qui disent que la gestion financière est bonne mais que le reste cela ne va pas, je veux souligner la difficulté à tenir un propos comme celui-là. Une bonne gestion financière, c’est aussi derrière une bonne maîtrise financière de la Ville. Cela veut dire maîtriser les frais de fonctionnement, et cela veut dire aussi ne pas sacrifier l’investissement. J’entendais tout à l’heure en bruit de fond, comme nous en avons l’habitude, en toute courtoisie, -mais quelquefois on pourrait s’en passer un peu-, républicaine si l’on veut bien, dire : oui, mais les investissements ont été sacrifiés. A l’issue de 7 ans de mandat, pour dire que dans cette ville les investissements ont été sacrifiés, je ne sais pas quelles lunettes il faut chausser. Comme les investissements depuis deux budgets sont le double de ce qu’ils étaient au début de notre mandat, cela veut dire effectivement qu’on n’en fait rien. Alors vous nous expliquerez à quoi servent ces investissements qui figurent dans le budget, qui sont des réalisations, et que brutalement vous ne les voyez plus. Et puis comme j’entends beaucoup de choses en ce moment, campagne électorale oblige, c’est à qui veut doubler les places en crèches, doubler les policiers municipaux, on double, on double, on double… et derrière on se pose la question de savoir qu’est-ce qu’on fait au niveau de la fiscalité. Je rappelle quand même que doubler les places en crèches, cela fait 170 personnes en plus, qu’il y a 1.600 employés municipaux, et que nous avons entendu durant tout ce mandat qu’il ne fallait pas les augmenter, qu’il fallait maîtriser le personnel, et là, 170 en plus, n’en parlons pas, 80 policiers municipaux, 45 personnes en plus, n’en parlons pas. M. Daniel RENDU.- Il s’agit de mieux répartir l’investissement. M. LE MAIRE.- Bien sûr, mais il faut quand même nous dire où il faut les enlever. M. Daniel RENDU.- Il y a des projets pharaoniques qui nous coûtent beaucoup d’argent. M. LE MAIRE.- Bien sûr, vous allez sûrement nous le dire, mais vous avez encore un peu de temps pour réfléchir pour nous le dire. A côté de cela, on double, on double, on double, et à un moment donné on se prend un peu à rêver, et au moment où le Gouvernement que vous soutenez ardemment, et le Président de la République aussi, lui dit simplement : on remplace 1 fonctionnaire sur 2 quand ils partent à la retraite. Il y a des moments où il y a quand même quelques contradictions qu’il faudrait essayer d’assumer. M. Daniel RENDU.- Non, il faut répartir autrement. M. LE MAIRE.- Monsieur Rendu, je vous laisse un peu parler, mais laissez-nous tout de même achever notre propos. Merci à Alain Girod et merci à Henri Mollonch d’avoir eu des commentaires positifs –c’est bien le moins, mais ils l’ont fait– à partir des taux d’imposition, sur la gestion de notre Ville. Je vais mettre ce rapport aux voix. - Adopté à la majorité (38 pour – 9 contre : les groupes Europe Identité, RDSE, UMP) – 4 absentions : le groupe UDF-MoDem – 3 non participations au vote : MM. Estournel, Fougères, Rivalta) - M. LE MAIRE.- Il y a trois délibérations concernant des garanties d’emprunts pour la réhabilitation à chaque fois de logements sociaux. 3 – RAPPORT DE DELIBERATION R-20080017 GARANTIE D’EMPRUNT ALLIADE HABITAT – REHABILITATION DE 37 LOGEMENTS « RESIDENCE COMBATTANTS NOUVEAUX » AU 142, 1 4 3 , 1 4 5 A V E N U E P A U L K R U G E R E T 2 6 , R U E D E S R O S E S – Mm e P ascale CRO ZO N 4 – RAPPORT DE DELIBERATION R-20080018 GARANTIE D’EMPRUNT OPAC DE VILLEURBANNE – REHABILITATION DE LA RESIDENCE POUR PERSONNES AGEES DU TONKIN AU 20 RU SALVADOR ALLENDE – Mme Pascale CROZON 5 – RAPPORT DE DELIBERATION R-20080019 GARANTIE D’EMPRUNT ALLIADE HABITAT – REHABILITATION DE 108 LOGEMENTS « RESIDENCE LAFONTAINE » AUX 58, 60 RUE LAFONTAINE ET 33 RUE FLORIAN – Mme Pascale CROZON M. LE MAIRE.- Madame Crozon est la rapporteur-re… Mme Pascale CROZON.- Rapporteuse. M. LE MAIRE.- Rapporteur-re, je crois qu’on dit comme cela, et non pas rapporteuse. Le « e » étant muet, j’essaie de le faire entendre. Elle a souhaité présenter le cadre de ces garanties d’emprunts. Madame Crozon, vous avez la parole. Mme Pascale CROZON.- Au-delà, Monsieur le Maire, je voudrais rappeler que s’agissant du logement social, il y a des perspectives et des enjeux nationaux, dont la politique municipale dépend directement. Vous savez tous que le logement est devenu une des préoccupations majeures de nos concitoyens. Vous savez également que la crise s’est beaucoup aggravée ces dernières années et qu’il y a un fait nouveau, c’est qu’elle ne touche plus seulement les plus modestes, mais également les classes moyennes. Le constat est terrible, on a près de 1,5 million de demandes de logements sociaux en attente, 90.000 personnes sont sans logement fixe, 900.000 sans domicile personnel, 2 millions disposent d’un logement sans confort. Quant à Villeurbanne, les mesures fortes que je souhaite évoquer, c’est la construction continue de logements sociaux, dans le cadre du PLH. Nous continuerons de faire 25 % minimum de logements sociaux et également des logements intermédiaires afin de créer une fluidité dans le logement. Donc ce PLH pour nous est extrêmement important parce qu’il pose le cadre de l’action future de la Municipalité. Nous travaillons également avec le GrandLyon sur la mobilisation, (puisque là aussi c’est un gros problème), du foncier disponible. Et depuis déjà deux ans, nous travaillons avec les opérateurs privés sur les programmes immobiliers afin de consacrer un quart de ces opérations à la construction de logements sociaux, que ce soit en PLS suivant les quartiers, ou en PLUS PLAI. Ces choses-là sont faites, roulent, et tout va bien. Je voudrais tout de même dire ce que nous, nous souhaitons aussi demander à l’Etat. Face à ce scandale des mal logés, nous lui demandons de faire du logement une priorité nationale et, parce que cela nous paraît vraiment important, d’appliquer strictement la loi SRU, à savoir au minimum les 20 % de logements sociaux, ce qui est loin d’être le cas aujourd’hui. Nous souhaitons, et nous l’avons dit fortement à l’Assemblée Nationale, que le plafonnement à 25 % maximum de la part du budget pour le loyer des ménages modestes, soit pris en compte et soit mis en place. Nous souhaitons également, parce que cela n’a pas été fait, qu’il y ait une revalorisation de l’APL, parce que ces aides n’ont pas été revalorisées, en tout cas ne l’ont pas été à la hauteur de l’évolution de l’indice des loyers. Nous souhaitons aussi un relèvement du loyer plafond. Tout cela, Monsieur le Maire, n’est pas fait, malgré les demandes multiples faites à la fois par les associations, mais aussi par les élus, que ce soit à l’Assemblée Nationale ou dans les collectivités locales. Je voudrais souligner également les avantages qui sont donnés au domaine privé puisqu’aujourd’hui les avantages fiscaux –je pense à la loi de Robien– sont plus importants au niveau du budget pour les propriétaires, que ne le sont les crédits pour les logements sociaux. Là aussi nous ne sommes toujours pas entendus. Un mot sur la mesure qui a été prise par le Gouvernement sur la déduction des emprunts immobiliers, qui paraît une bonne chose, mais attention, elle peut avoir comme conséquence d’entraîner une nouvelle hausse des prix et donc de la spéculation immobilière. Quant à la loi DALO, qui est la loi opposable au logement. bien sûr nous sommes d’accord, (d’ailleurs elle a été votée par l’ensemble de l’Assemblée Nationale). Cependant –cela a été dit par Béatrice Vessiller– son application ne va pas être sans poser de problèmes. En effet, l’objectif pour nous c’est la mixité sociale et donc il faudra être très vigilant parce qu’il ne faut absolument pas qu’il y ait des concentrations et des difficultés sur certaines villes, c’est-à-dire toujours les mêmes, c’est-à-dire celles qui font du logement social, et compromettre ainsi l’objectif que nous avons tous, celui de la mixité urbaine. Cela nous renvoie à nouveau à la remarque que je faisais tout à l’heure, à savoir : il faut construire des logements sociaux, il faut appliquer la loi SRU, c’est-à-dire 20 % minimum, il faut enfin que toutes les villes fassent du logement social. Je ne vais pas rappeler qu’à Neuilly il n’y a que 3 % de logements sociaux, et Neuilly n’est qu’un exemple parmi tant d’autres. Un mot sur l’ANRU parce que j’en entends beaucoup parler. Nous en avons bénéficié à Villeurbanne, chacun a pu voir que nous avons démoli l’immeuble de la SCIC à la Poudrette, et nous en bénéficierons puisqu’il y a des dossiers sur des aménagements. Cependant, nous avons été prudents car nous savions dès le départ, et nous avions analysé politiquement tout cela, que la règle du 100 % de reconstruction ne pouvait pas et ne pourrait pas être respectée, et que cela réduirait donc beaucoup l’offre locative. Nous savions également que cela n’apporterait pas de solution aux ghettos urbains. Donc nous avons été prudents et je dois dire qu’aujourd’hui, quand je vois les résultats au niveau de l’ANRU, je pense que la pratique nous a donné raison. Cela m’amène à parler rapidement des réhabilitations du parc social à Villeurbanne, réhabilitations qui ont été faites ces dernières années. Le Maire rencontre régulièrement les directeurs des bailleurs de logements sociaux et, avec les moyens dont ils disposent –je vous rappelle que la plupart des sociétés d’HLM disposent de moyens qui sont les loyers de leurs locataires– le Maire collabore avec eux pour faire en sorte qu’un certain nombre de réhabilitations soient faites. J’en citerai simplement quelques une pour mémoire, quelques unes qui sont importantes et dont les locataires sont très satisfaits, puisque je suis cela de très près. Je rappellerai que par exemple Alliade, avec notre collaboration, a réhabilité complètement les logements sociaux de l'Avenue Saint Exupéry, que pour la rue Lafontaine, c’est en cours, que les locataires sont très satisfaits de la réhabilitation des « Combattants Nouveaux » Avenue Paul Krüger, et qu’il y a des travaux actuellement sur l'immeuble "le Guigard" sur la dalle du Tonkin. Pour l’OPAC du Rhône, il y a également bien d’autres choses, mais je ne veux pas être trop longue, je rappellerai simplement la grosse réhabilitation de la rue Cacard, avec très bientôt la mise en place d’une nouvelle clôture. Je rappelle d’ailleurs que, dans ce cadre-là, la Ville a financé un Plan Lumière, à la fois là, mais aussi ailleurs, à l’OPAC de Villeurbanne. Un mot sur la SVU, puisque j’en suis la Présidente. A la SVU nous avons depuis 7 ans un programme important de restructurations ce qui permet d’accueillir nos locataires dans les meilleures conditions. Et des projets bien sûr, sur lesquels nous travaillons avec les bailleurs sociaux, une réhabilitation lourde d’Alliade, 15 rue John Ford sur 5 bâtiments, et également 37 rue Viret une étude qui est très avancée. Voilà quelques-unes des réhabilitations qui ont été faites durant ces 7 ans. Je rappelle que ces réhabilitations dépendent des finances des bailleurs sociaux et avec la politique gouvernementale qui est menée actuellement, le plus souvent ils doivent dégager des fonds propres qui sont très difficiles pour eux à assumer. Un dernier mot sur le Terrain des Sœurs et la future réhabilitation de la Boube. Il y aura du logement et du logement social. Il y aura une réhabilitation du quartier des Buers, « Boube et volets bleus », dans le cadre de tout le projet Terrain des Sœurs. En conclusion, je voudrais dire que nous n’avons pas le droit en matière de logement social de faire des promesses, des promesses qui n’engagent que ceux qui les écoutent –on l’a bien vu à propos du pouvoir d’achat– et qui sont le plus souvent faites à des familles modestes et des familles en situation difficile. Ici à Villeurbanne, nous ne faisons que des promesses que nous pouvons tenir et que nous tiendrons. M. LE MAIRE.- Merci Madame Crozon d’avoir rappelé un certain nombre de choses, qu’il est toujours bon d’entendre, surtout en cette période. Il n’y avait pas de demande d’intervention. Il y avait simplement le propos de la rapporteur-re. Donc je vais mettre aux voix successivement ces trois délibérations. La première concerne la garantie d’emprunt Alliade Habitat pour la réhabilitation de 37 logements « Résidence Combattants nouveaux » - Adopté à la majorité (47 pour – 4 abstentions : le groupe Europe Identité – 3 non participations au vote : MM. Estournel, Fougères, Rivalta ) La deuxième concerne la garantie d’emprunt pour l’OPAC de Villeurbanne pour la réhabilitation de la résidence pour personnes âgées du Tonkin - Adopté à l’unanimité des votants (3 non participations au vote : MM. Estournel, Fougères, Rivalta) La troisième concerne la garantie d’emprunt pour Alliade Habitat pour la réhabilitation de 108 logements « Résidence Lafontaine » à laquelle Mme Crozon vient de faire allusion. - Adopté à la majorité (47 pour – 4 abstentions : le groupe Europe Identité – 3 non participations au vote : MM. Estournel, Fougères, Rivalta) - 6 – RAPPORT DE DELIBERATION R-20080066 DENOMINATION D’UN EQUIPEMENT MUNICIPAL MULTI-ACCUEIL 14 RUE BAUDELAIRE – Mme Sonia BOVE M. LE MAIRE.- Madame Bove souhaite-t-elle dire un mot pour au moins rappeler la dénomination ? Mme Sonia BOVE.- Tout à fait. Je voudrais simplement rappeler que parmi les 550 noms qui ont été donnés dans nos rues, 5 seulement ont été attribués à des noms de femmes. Cela introduit très bien le nom de Hannah Arendt, que maintenant plus personne ignore, et dont le texte qui est joint dans les dossiers exprime vraiment très bien qui elle était et combien notre Ville s’honorera désormais d’avoir cet établissement au nom de Hannah Arendt. M. LE MAIRE.- Merci. J’ai tenu ce soir à faire quelque chose que l’on ne fait pas habituellement, à vous distribuer au-delà de la délibération, qui était forcément succincte, une biographie d’Hannah Arendt, qui est celle qui figure dans l’encyclopédie Universalis. D’ailleurs c’est mentionné dans le document que vous avez. Quand la Commission des noms de rues, accompagnée en l’occurrence du Service de la Petite Enfance, a fait cette proposition-là, elle a évidemment tout de suite retenu plus que notre attention. Je voudrais dire, comme je l’ai évoqué lors de l’inauguration de cet équipement, que Hannah Arendt c’est une vie et une histoire tout à fait exceptionnelles, une vie qui s’est tenue à la croisée de la philosophie, de la politique et du journalisme. C’était une philosophe de formation. Elle n’a choisi finalement aucune de ces disciplines, mais en chacune d’elles, elle a conduit ce qui pouvait l’emmener au bout de sa pensée. Pour Hannah Arendt, penser c’est vivre, penser c’est concevoir sa propre responsabilité, c’est imaginer aussi les conséquences de tout acte. Elle ne cèdera ainsi, toute sa vie durant, à aucune facilité, à aucun lieu commun, à aucun dogme, à aucune vision convenue. Elle a été arrêtée en 1933 par les nazis en Allemagne. Hannah Arendt, allemande à ce moment-là et juive, fuira l’Allemagne à pied, avec sa mère. 8 ans plus tard, alors qu’elle se trouvait en France, comme la plupart des intellectuels allemands réfugiés en France, elle sera trahie par Vichy et internée au camp de Gurs en tant –j’ouvre les guillemets à dessein– « qu’étrangère ennemie ». Du camp de Gurs, elle dira qu’elle a côtoyé la mort et l’envie du suicide. Elle rejoindra ensuite les Etats-Unis en 1941, et cette double expérience personnelle, à la fois de la libération et des camps d’autre part, l’amènera à explorer le totalitarisme, ses mécanismes, les racines du mal. Comme l’a dit très bien Sonia Bove, je crois que cette délibération honore notre Ville. Je vais la mettre aux voix. - Adopté à la majorité (49 pour – 4 abstentions : le groupe Europe Identité – 1 non participation au vote : M. Rivalta) - 7 – RAPPORT DE DELIBERATION R-20080015 MISE A DISPOSITION D’UNE PARCELLE DE TERRAIN AU PROFIT DU GRAND LYON – 18, RUE JEAN JAURES – Mme Pascal CROZON - Adopté à l’unanimité des votants (1 non participation au vote : M. Rivalta) - 8 – RAPPORT DE DELIBERATION R-20080016 PARTICIPATION DE LA VILLE AUX OPERATIONS CONCERNEES PAR LE PROGRAMME D’INTERET GENERAL LOYERS MAITRISES – Mme Pascale CROZON M. LE MAIRE.- C’est aussi une opération qui relève du logement social. Je mets la délibération aux voix. - Adopté à la majorité (49 pour – 4 abstentions : le groupe Europe Identité – 1 non participation au vote : M. Rivalta) - 9 – RAPPORT DE DELIBERATION R-20080065 PARTICIPATION DE LA VILLE AUX OPERATIONS D’HABITAT ADAPTE – PROGRAMME LOCAL (suite) – Mme Pascale CROZON M. LE MAIRE.- Il s’agit de la suite du programme local et de la déclinaison de ce programme local. Nous avons eu l’occasion d’en parler souvent. Je mets la délibération aux voix. - Adopté à la majorité (49 pour – 4 abstentions : groupe Europe Identité – 1 non participation au vote : M. Rivalta) - 10 – RAPPORT DE DELIBERATION R-20080014 ACQUISITION D’UN ENSEMBLE IMMOBILIER SITUE 3 RUE PROFESSEUR EMILE BOUVIER, APPARTENANT A LA CAISSE PRIMAIRE D’ASSURANCE MALADIE DE LYON (CPAM) – M. LE MAIRE Je suis le rapporteur de ce rapport, je vais en dire un mot. Il s’agit de l’acquisition d’un ensemble immobilier 3 rue Professeur Emile Bouvier dans le quartier des Buers à Villeurbanne et qui appartient pour l’instant encore à la Caisse Primaire d’Assurance Maladie de Lyon, la CPAM. Je veux simplement dire que cet équipement est particulièrement bien situé dans le quartier des Buers, qu’il était un équipement public d’une certaine manière, au sens large du terme, à travers la CPAM. La CPAM s’étant maintenant réinstallée pour l’essentiel dans des nouveaux locaux sur le cours Emile Zola, que chacun connaît, je pense, où il y a 800 travailleurs de la CPAM qui y sont chaque jour. Cet immeuble s’est trouvé en quelque sorte désaffecté. La CPAM, c’est bien normal parce qu’elle a un rapport au service public qui n’est pas forcément le même que celui d’un opérateur privé, nous a fait part de son souhait de mettre en vente ce bâtiment, dont je le répète, à la fois l’emplacement et le bel état des lieux nous l’ont rendu intéressant.Nous proposons de nous en porter acquéreur. Il pourra accueillir immédiatement, ou en tout cas dans des délais très courts, la relocalisation de la crèche "le Chat Perché", qui est actuellement située dans un local appartenant à l’OPAC, et qui depuis de nombreuses années –Pierre Bouquet le sait– cherche des locaux plus grands, mieux adaptés, et qui vont permettre aussi de passer son accueil de 16 à 25 places. Ceci sera vrai pour un étage de ce bâtiment. Pour l’autre étage de ce bâtiment, vraisemblablement nous nous dirigeons vers de nouveaux lieux pour l’accueil du prêt aux collectivités, dans le réseau de lecture publique, qui est actuellement dans les sous-sols du Centre culturel, et qui trouvera là un lieu qui sera plus adapté à sa fonctionnalité. Je me réjouis particulièrement que nous puissions réaliser cette acquisition et installer dans ce quartier à nouveau deux équipements, l’un dans le domaine de la Petite Enfance, même s’il s’agit d’une crèche parentale, qui est dans le cadre du Contrat Enfance de la Ville, et d’autre part un équipement lié au réseau de lecture publique. Je mets ce rapport aux voix. - Adopté à l’unanimité des votants (1 non participation au vote : M. Rivalta) - 11 – RAPPORT DE DELIBERATION R-20080002 ACQUISITION D’UNE PROPRIETE SITUEE 202 AVENUE ROGER SALENG RO – Mme Pascale CROZON - Adopté à l’unanimité des votants (1 non participation au vote : M. Rivalta) - 12 – RAPPORT DE DELIBERATION R-20080009 AUTORISATION DE DEPOSER UN PERMIS DE DEMOLIR ET CONSTRUIRE – DEMANDE DE SUBVENTIONS POUR L’AGRANDISSEMENT DE LA HALTE-GARDERIE DU CENTRE SOCIAL SAINT-JEAN – Mme Pascale CROZON - Adopté à l’unanimité des votants (1 non participation au vote : M. Rivalta) - 13 – RAPPORT DE DELIBERATION R-20080011 AUTORISATION DE DEPOSER UN PERMIS DE CONSTRUIRE POUR LA REHABILITATION ET L’AMENAGEMENT DES LOCAUX DE L’OFFICE DU SPORT VILLEURBANNAIS – M. Gilbert Luc DEVINAZ - Adopté à l’unanimité des votants (1 non participation au vote : M. Rivalta) - 14 – RAPPORT DE DELIBERATION R-20080012 AUTORISATION DE DEPOSER UN PERMIS DE CONSTRUIRE POUR LA CONSTRUCTION DE BOX DE RANGEMENT COMPLEMENTAIRES AU STADE DES IRIS – M. Gilbert Luc DEVINAZ - Adopté à l’unanimité des votants (1 non participation au vote : M. Rivalta) - 15 – RAPPORT DE DELIBERATION R-20080040 CONTRAT URBAIN DE COHESION SOCIALE – DEMANDES DE SUBVENTIONS A L’ETAT, A LA REGION RHONE-ALPES ET AU CONSEIL GENERAL – M. Jean BERTHINIER - Adopté à la majorité (49 pour – 4 contre : le groupe Europe Identité – 1 non participation au vote : M. Rivalta) - 16 – RAPPORT DE DELIBERATION R-20080049 SUBVENTIONS A DIVERSES ASSOCIATIONS D’ANCIENS COMBATTANTS ET AUTRES ASSOCIATIONS – Mme Sonia BOVE M. LE MAIRE.- Madame Bove souhaite-t-elle intervenir ? Mme Sonia BOVE.- Merci Monsieur le Maire. Je ne reviendrai pas du tout sur les montants, mais dans les deux ou trois lignes qui précèdent la liste qui est inscrite, il est dit que les associations d’anciens combattants assurent leur rôle de maintien du souvenir avec dévouement. Si vous permettez, je voudrais ce soir encore une fois les remercier pour nous tous. M. LE MAIRE.- Merci. Quels sont ceux qui sont d’accord ? M. Daniel RENDU.- Pour les remercier. M. LE MAIRE.- Monsieur Rendu, on a bien noté vos remerciements, on leur transmettra, mais vous l’avez déjà fait. Ils s’ajoutent aux nôtres, mais là-dessus on n’a pas de raison de se différencier. Mais ce qu’on vote c’est la délibération. Je la mets donc aux voix. - Adopté à la majorité (49 pour – 4 abstentions : groupe Europe Identité – 1 non participation au vote : M. Rivalta) - 17 – RAPPORT DE DELIBERATION R-20080043 ATTRIBUTION DE SUBVENTIONS AUX ASSOCIATIONS SPORTIVES VILLEURBANNAISES – M. Gilbert Luc DEVINAZ - Adopté à l’unanimité des votants (1 non participation au vote : M. Rivalta) - 18 – RAPPORT DE DELIBERATION R-20080004 EXONERATION DE LA TAXE SUR LES SPECTACLES SPORTIFS A N N E E 2 0 0 9 – M. Gilbert Luc DEVINAZ - Adopté à la majorité (45 pour – 8 abstentions : les groupes UDF-MoDem et Europe Identité – 1 non participation au vote : M. Rivalta) - 19 – RAPPORT DE DELIBERATION R-20080006 CONTRAT TRIENNAL 2006-2008 AVEC LE CONSEIL GENERAL M. Raymond TERRACHER M. LE MAIRE.- Monsieur Terracher qui suit cela de près au Conseil Général a souhaité dire quelques mots. M. Raymond TERRACHER.- Monsieur le Maire, mes chers collègues, C’est pour rappeler un peu le travail des Conseillers Généraux, que l’on a tendance parfois à oublier, et ce n’est pas M. Rendu qui dira le contraire, il sait combien sont difficiles parfois les négociations pour des financements croisés avec le Conseil Général, cela concerne naturellement les trois cantons. Ce contrat triennal 2006, 2007, 2008, chaque année est revoté pour chaque année, et en 2008 ce sont 954 770 € qui sont donc votés, et je me permets de rappeler à quoi ils servent. Ils entrent dans divers projets qui sont : l’Accessibilité handicapés, Maison des Aînés, Complexe sportif des Brosses, Vestiaire du stade Krüger, Centre Mémoires et société, Relais assistantes maternelles de la Doua, Jardins familiaux Saint Pierre de Chanel, place Lazare Goujon pour une petite partie, Aménagement terrain d’accueil pour familles en voie de sédentarisation. Je tenais à rappeler cette partie de notre travail et ces financements croisés sur trois ans. Cela représente quand même quelque argent. M. LE MAIRE.- Merci Raymond Terracher. Je vais mettre ce rapport aux voix - Adopté à la majorité (49 pour – 4 abstentions : groupe Europe Identité – 1 non participation au vote : M. Rivalta) - 20 – RAPPORT DE DELIBERATION R-20080003 – PARTICIPATION AUX FRAIS DE FONCTIONNEMENT DES ECOLES PRIVEES DE VILLEURBANNE – ANNEE SCOLAIRE 2007-2008 – M. Pierre BOUQUET M. LE MAIRE.- Ces sommes ont été inscrites au budget primitif, mais aujourd’hui il s’agit de les attribuer aux différentes écoles privées. M. Pierre BOUQUET.- De la commune. M. LE MAIRE.- Oui, Pierre Bouquet a raison de le rappeler : de la commune, cela a son importance en ce moment. Il y a une demande d’intervention de Monsieur Bénarbia. M. Fawzi BENARBIA.- Monsieur le Maire, chers collègues, Je voulais revenir non pas sur cette délibération en elle-même puisque ce n’est, somme toute, que l’application de dispositions habituelles, que nous avons déjà votées, mais sur un point très précis et qui conditionne fortement l’avenir, auquel vous venez de faire allusion. La loi dite de décentralisation du 13 août 2004 a posé les bases d’une rupture avec les principes de la loi Falloux qui règle depuis un siècle et demi les relations entre les collectivités publiques et l’enseignement privé. Si les circulaires d’application de cette loi ont été censurées sur des points de forme et sont donc provisoirement suspendues, il n’empêche que ces dispositions se trouvent être confirmées et que le Gouvernement entend bien les mettre en œuvre. Nous sommes particulièrement et très formellement opposés à ces dispositions pour trois raisons. La première, c’est qu’elles aboutissent à une très forte progression des charges de la commune sur ce budget, par la combinaison de deux dispositions. C’est à la fois un élargissement des bases sur lesquelles doit être calculée la participation de la commune et c’est d’autre part l’intégration des établissements situés en dehors de la commune et accueillant des enfants résidant sur la commune, ce qui aboutit globalement à quasiment doubler la contribution qui pourrait être versée aux établissements privés par notre commune. La deuxième raison d’opposition tient à la défense du principe de laïcité auquel nous sommes particulièrement attachés. La laïcité est un principe constitutionnel essentiel, qui garantit la liberté de conscience. On peut s’inquiéter de différents discours récents du Chef de l’Etat qui tendent à la remettre en cause en ramenant le Religieux au centre de la vie publique. Or la République ne tire pas sa légitimité d’autre chose que de la souveraineté populaire. Il n’y a rien à gagner à relancer des querelles anciennes opposant des croyances, querelles qui ont divisé par la violence la société française au cours des siècles passés. Riche de sa diversité, la République garantit l’égalité en droit de tous les citoyens. La laïcité est un des moyens essentiels de la reconnaissance du pluralisme des convictions et de l’universalité de la recherche de valeurs communes pour construire une société plus juste et solidaire, comme l’affirme la belle devise de notre Nation : « Liberté, Egalité, Fraternité ». La troisième objection tient à la nécessaire défense d’un service public de l’Education, ouvert à tous, disposant de l’ensemble des moyens qui sont nécessaires à la réussite de chaque enfant. La meilleure formation est aujourd’hui un enjeu fondamental, dans une société où l’économie appelle l’intelligence de chacun. Confronté à une compétitivité exacerbée, l’Etat doit donner à chacun de ses enfants les moyens d’accéder à la meilleure éducation, à la meilleure formation possible. Si la France veut relever les défis du XXIe siècle, qui sont ceux d’une société de la connaissance, la constitution d’un nouvel humanisme, il faut consacrer les meilleurs moyens au service public de l’Education. Or, quelle est la politique du Gouvernement ? Des milliers de postes d’enseignants doivent être supprimés. Plus de la moitié des étudiants vivent dans des conditions précaires, n’ont pas accès à un logement décent, sont contraints de travailler tout en poursuivant des études, ce qui est un facteur d’échec que deux études récentes ont souligné. Ceci est un gâchis. S’il n’est pas contestable que des choses doivent changer, doivent être réformées dans notre système éducatif, ce n’est certainement pas de la manière qui a été retenue par Nicolas Sarkozy. Sa politique accentue les inégalités en stimulant la concurrence entre les établissements, en réduisant les ressources de l’enseignement public. L’article 89 de la loi d’août 2004 voudrait faire croire à une plus grande liberté. C’est le contraire qui est conduit. C’est le désengagement de l’Etat, de moindres moyens, moins de postes, donc nécessairement une moindre réussite. Parce que nous souhaitons affirmer notre attachement à la réussite de tous grâce à un grand service public laïque et efficace de l’Education Nationale, et en conduisant aussi pour chacun un droit à la formation, nous nous opposons à l’application de l’article 89 de la loi d’août 2004 et nous appelons ceux qui nous succèderont dans cette Assemblée, à se joindre à cette nécessaire réprobation. Voilà ce que je voulais dire sur ce sujet, qui est plus un sujet pour demain, suspendu du fait de la censure des circulaires d’application, mais c’est bien quelque part un choix politique essentiel qui nous est opposé. M. LE MAIRE.- Merci Monsieur Bénarbia. Pierre Bouquet, rapporteur. M. Pierre BOUQUET.- Merci. Quelques mots. Je voudrais souligner tout d’abord au sujet de la délibération, les nouveaux chiffres, pour dire qu’il y a une très légère augmentation du nombre d’élèves scolarisés dans les écoles privées de la commune. Cette augmentation est sensiblement la même que celle que nous constatons pour les écoles publiques, en proportion naturellement. La somme par élève est aussi en augmentation car elle est calculée par rapport au compte administratif en étudiant tout ce qui concerne l’éducation. Nous calculons cette somme en vertu des accords que nous avons passés avec l’enseignement privé au début du mandat. Vous vous en souvenez sans doute. En ce qui concerne le point qui a été abordé par Fawzi Bénarbia, je voudrais le remercier bien entendu sur ce point-là. Je dirai en ce qui me concerne simplement que cette circulaire d’application de la loi de 2004 est très dangereuse. D’ailleurs de nombreux maires de tous bords politiques ne s’y sont pas trompés puisqu’ils désapprouvent ce texte et le Gouvernement est interrogé je dirai presque continuellement là-dessus. Elle ravive en effet le dualisme scolaire. Tant bien que mal, un certain équilibre de financement des écoles privées depuis disons ces vingt dernières années s’était établi, et avec cet argent supplémentaire que vont avoir les écoles privées, il rompt cet équilibre qui avait été trouvé, je répète, tant bien que mal. En effet, les écoles privées vont avoir de l’argent supplémentaire. Après la question reste posée : pourquoi faire exactement ? Je dirai également que cette circulaire accentue les inégalités de traitement entre écoles privées et publiques, et favorise le contournement de la carte scolaire. En effet, une carte scolaire existe pour les établissements publics de l’école primaire, puisque vous savez que pour le collège et le lycée les choses ont déjà changé, alors qu’il n’existe pas de carte scolaire au niveau des écoles privées. Donc les parents ne sont pas confrontés à cette carte scolaire et, avec cet argent, cela va favoriser son contournement et cela va favoriser encore des déplacements d’élèves supplémentaires. Voilà ce que je voulais ajouter sur cette loi qui aujourd’hui a été certes attaquée de nouveau au Conseil d’Etat, elle avait été annulée une première fois. On ne sait pas les résultats, mais pour l’instant ce décret s’applique. On a bien remarqué que le Préfet n’a pas insisté pour l’instant pour l’appliquer, mais qu’en sera-t-il au lendemain des élections municipales ? Telle est la question. M. LE MAIRE.- Merci. Deux mots pour que les choses soient bien claires, parce que c’est un dossier qui est à la fois simple et compliqué. La délibération de ce soir concerne les écoles privées de la commune. Tout cela a peut-être été dit, mais je pense qu’il faut bien voir les choses. Donc pour les écoles privées qui sont situées sur le territoire de la commune et pour les enfants qui sont des Villeurbannais qui fréquentent ces établissements, nous avons au début de notre mandat eu des discussions, nous sommes arrivés à un protocole d’accord. Certains ici quelquefois nous en ont fait le reproche, on peut avoir des avis différents, mais par rapport aux écoles de la communes nous avons été dans un rapport respectueux, qui a été d’ailleurs fructueux et qui se traduit de différentes manières dans la vie de la commune, et qui a conduit en début de mandat à revaloriser de manière conséquente ce forfait puisqu’il n’a pas tout à fait doublé mais quasiment. Depuis 2002, il est à ce niveau-là, il est évidemment actualisé chaque année en tenant compte des différents paramètres qu’a évoqués Pierre Bouquet, mais qui ne sont qu’une déclinaison en quelque sorte des accords qui ont été passés. Cela c’est le premier point. Donc ce que nous votons ce soir, c’est cela. La deuxième chose, comme Fawzi Bénarbia y a fait allusion, cela ne relève pas de cette délibération, mais cela relève du futur. Pour faire simple, cela concerne à ce moment-là les écoles privées qui ne sont pas sur le territoire de la commune. Pour l’instant, malgré quelques demandes, la plupart des communes, sinon la quasi-totalité des communes, non seulement du département du Rhône mais de l’ensemble du territoire national, et soutenues en cela par les différentes associations des maires, notamment la plus importante, l’Association des Maires de France, l’AMF, sont opposées à cette disposition introduite par l’article 89 qui conduirait, si elle est appliquée, à ce qu’à Villeurbanne nous allions financer l’école X à Décines, l’école Y à Vaulx-en-Velin, l’école Z dans l’Ouest Lyonnais. D’ailleurs, un certain nombre d’établissements nous ont déjà adressé des demandes pour nous dire : j’ai tant d’élèves de Villeurbanne qui sont dans mon école. Pour l’instant, nous n’avons pas répondu, et en cela, nous avons une attitude qui est celle de toutes les communes, quelle que soit d’ailleurs leur sensibilité politique. Donc il faut bien que l’on différencie les choses. Il y a les écoles privées qui sont sur le territoire de la ville et pour lesquelles nous continuons à être dans un rapport constructif, qui se traduit notamment à travers ce forfait et cette délibération. Ensuite, il y a les écoles qui ne sont pas situées sur le territoire et qui, si le décret est appliqué, conduirait à recevoir des financements venant de la commune de Villeurbanne. Je tenais à dire les choses pour qu’elles soient le plus clair possible. Je vais mettre aux voix la délibération. - Adopté à la majorité (42 pour – 7 contre : le groupe des Elus communistes et républicains – 4 abstentions : le groupe Europe Identité – 1 non participation au vote : M. Rivalta) - 21 – RAPPORT DE DELIBERATION R-20080013 DEMANDE DE SUBVENTIONS POUR L’AGRANDISSEMENT DE LA MINI-CRECHE EUGENIE NIBOYET – M. Pierre BOUQUET M. LE MAIRE.- Le rapporteur est M. Bouquet. Il y a une demande d’intervention pour le groupe UMP, de Mme Maurice. Monsieur Bouquet veut-il dire quelques mots au préalable ? M. Pierre BOUQUET.- Non. M. LE MAIRE.- Madame Maurice vous avez la parole. Mme Martine MAURICE.- Monsieur le Maire, mes chers collègues, Cette délibération a pour but de solliciter des subventions auprès de financeurs potentiels, entre autre la Caisse d’Allocations Familiales, pour augmenter la capacité de la crèche Eugénie Niboyet. Nous ne pouvons qu’approuver cette demande puisque depuis 7 ans de mandature, notre Groupe n’a cessé de vous interpeller sur le déficit des équipements en matière de petite enfance. M. Rendu, lors du premier débat d’orientation budgétaire du 19 décembre 2001, le dénonçait déjà. Pour ma part, je suis intervenue plusieurs fois et j’ai dénoncé que la politique de la petite enfance à Villeurbanne est décalée par rapport aux réels besoins de la population, population en forte augmentation due à une bétonisation de notre ville. A chaque fois, Monsieur le Maire, vous avez qualifié mes propos –et je cite– « de caricaturaux et qui ne correspondent pas à la réalité, surtout quand celle-ci n’existe pas » –fin de citation– Vous nous avez même traités de « fossiles dans le domaine de la petite enfance » lors du dernier conseil municipal, ce qui est d’une délicatesse qui vous ressemble d’ailleurs, Monsieur le Maire. Et bien, malgré tous vos propos des plus cassants, le fait est là et bien réel à Villeurbanne, les équipements petite enfance ont besoin d’être renforcés pour certains et d’être créés pour d’autres. Je le répète, n’en déplaise à Monsieur le Maire, il y a deux fois moins de places en crèches ou équipements multi accueils, si vous préférez ce terme, à Villeurbanne qu’à Lyon, évidemment chiffre ramené à la population de ces deux villes. Nous sommes à l’aube des prochaines échéances électorales, et comme par hasard, la crèche Eugénie Niboyet, la crèche du Chat Perché, la halte-garderie du Centre social de Saint-Jean, vont voir leur capacité d’hébergement augmentée, et deux nouvelles structures sont prévues à votre programme. Votre réalité des besoins en matière de petite enfance rejoindrait-elle, enfin, la nôtre ? On se le demande Monsieur le Maire. Je vous remercie de votre attention. M. LE MAIRE.- Monsieur Bouquet. M. Pierre BOUQUET.- Oui, sur le rapport. Pour le reste, j’ai l’impression d’avoir déjà entendu cela. Mme Martine MAURICE.- Il y a des choses qui doivent être répétées. M . Pierre BOUQUET.- Nous avons répondu à plusieurs reprises et je crois que le fait que nous travaillions sur la petite enfance, que nous augmentions les effectifs, que nous réalisions de nouveaux équipements, cela prouve tout simplement que nous suivons les choses, que nous avançons, et je crois qu’il faut s’en féliciter. En particulier dans ce projet, nous avons tenu le 29 janvier, devant beaucoup de monde, au LCR Jacques Monod, une réunion pour expliquer cet agrandissement de la crèche Eugénie Niboyet, pour une partie du local LCR. Beaucoup de choses ont été dites et je crois que les participants étaient satisfaits de cet agrandissement, qui va permettre –je le précise– de passer de 13 places aujourd’hui à une capacité de 20 places, donc 7 places de plus, c’est-à-dire que nous augmentons de 60 % la capacité. J’en profite pour dire qu’aujourd’hui les 13 places –cela peut peut-être apporter des explications à Mme Maurice– sont occupées par plus de 20 enfants… Mme Martine MAURICE.- J’avais compris Monsieur Bouquet. M. Pierre BOUQUET.- Oui, mais je crois qu’il faut quand même le dire parce que vous parlez toujours de places stricto sensu, et aujourd’hui dans le multi accueil il faut parler beaucoup plus largement. Mme Martine MAURICE.- J’ai employé le terme « multi accueil » Monsieur Bouquet. M. Pierre BOUQUET.- Oui, vous l’avez employé, mais vous ramenez toujours à vos chiffres, qui sont des chiffres purs de berceaux en quelque sorte, et après quand cela fonctionne, pour 1 place on a une fréquentation qui peut commencer à 2, 3 enfants, pour aller jusqu’à 7 enfants lorsque nous parlons par exemple des équipements genre halte-garderie. Mme Martine MAURICE.- C’est exactement pareil à Lyon. M. LE MAIRE.- Madame Maurice, si vous permettez que M. Bouquet vous réponde. L’intérêt c’est celui-là, ce n’est pas que vous l’interrompiez en permanence. M. Pierre BOUQUET.- C’est un dialogue… M. LE MAIRE.- Vous voyez que Pierre Bouquet ne peut plus vous répondre, vu votre pertinence. M. Pierre BOUQUET.- Donc je reviens à Eugénie Niboyet et je redirai un mot après justement de notre politique municipale. Pour Eugénie Niboyet, nous allons donc pouvoir avoir une surface nettement augmentée, de 200 m², 2 dortoirs qui seront doublés par rapport aux dortoirs actuels, local poussette, local entretien, buanderie, zone du personnel. Les travaux vont se dérouler de mai à septembre. Donc on va trouver des solutions pour que les enfants puissent être accueillis ailleurs. Egalement par rapport à certaines activités en particulier au niveau des enfants, qui se déroulent dans le LCR, nous allons trouver des locaux pour ces activités-là. Je pense vous avoir répondu sur le dossier. Il est quand même intéressant de connaître tous ces aspects-là. Ce que je voulais aussi vous dire, c’est que vous jugez toujours par les places. Je vous ai répondu tout à l’heure sur l’occupation réelle de ces places. Je voudrais ajouter que la politique petite enfance, c’est à Villeurbanne pas seulement des places de crèches, mais c’est aussi des relais assistantes maternelles. Il est bien connu que Villeurbanne a un nombre de relais considérable, et quand on sait que 60 % des enfants sont chez les assistantes maternelles, globalement –je parle des enfants qui sont gardés à l’extérieur de la famille bien entendu– ces relais ont une très grande utilité, et de cela vous n’en parlez jamais. Je vous serais reconnaissant de dire toutes les choses et de considérer la politique petite enfance de la Ville de Villeurbanne dans sa globalité des modes d’accueil et globalité également des modes de gestion. On parle de crèches parentales, on parle de crèches des associations dans les centres sociaux, en plus des crèches municipales. Voilà ce que je voulais dire sur ce sujet. M. LE MAIRE.- Merci. Un mot, Madame Maurice, pour dissiper tout malentendu. Lorsque j’ai évoqué le mot de « fossiles », il s’agissait évidemment de vos idées, bien sûr, que je trouvais un peu datées, et puis vous pourrez m’en donner acte puisque vous savez que j’ai beaucoup d’affection pour un arbre qui s’appelle le ginkgo biloba. Le ginkgo biloba, c’est un fossile vivant, c’est un arbre qui est le même qu’il était il y a 200 millions d’années. Donc, considérez que quand j’utilise ce mot, il n’est pas forcément désobligeant, et je parlais simplement de vos idées parce qu’effectivement, comme l’a dit Pierre Bouquet, par rapport à ce qu’est un berceau et par rapport à ce qu’est l’usage aujourd’hui d’une place dans un équipement multi accueil, il me semblait que vous étiez là-dessus un peu en retard par rapport aux évolutions qui s’étaient faites dans ce domaine. Deuxièmement, les créations ou les extensions dont on a parlé ce soir, ne sont pas là par hasard. Si vous vous y retrouvez, tant mieux. Mais en fait, si vous suivez la vie municipale depuis quelque temps, et je sais que vous le faites, nous en sommes à notre troisième Contrat Enfance avec la Caisse d’Allocations Familiales, et non pas avec l’URSSAF comme l’a dit un peu par inadvertance votre candidat préféré, qui confond l’URSSAF et la Caisse d’Allocations Familiales. Il faut le faire quand même. C’est sur son site vidéo, donc on peut aller voir. Nous en sommes à notre troisième Contrat Enfance. Qu’est-ce que cela signifie ces contrats ? Ce sont des contrats de développement, donc à chaque contrat cela signifie que nous en avons fait davantage. Le premier Contrat Enfance date des années 80, excusez-moi de faire référence un peu au passé, parce que je sais que certains veulent nous y enfermer. D’ailleurs j’en profite pour dire, parce que j’ai vu que dans les propositions d’un candidat –mais ce n’est pas vous– qu’il fallait créer une crèche qui soit ouverte 24 heures sur 24 et même le dimanche, que cet équipement existe depuis 1981. Un quart de siècle qu’il existe ici à Villeurbanne. Donc je m’étonne qu’on le découvre seulement aujourd’hui. Donc nous en sommes au troisième Contrat, contrat de développement, et nous avons été souvent dans cette ville –bien sûr la note est un peu plus subjective– considérés par la Caisse d’Allocations Familiales comme une ville exemplaire. La Ville de Lyon a fait beaucoup d’efforts ces dernières années parce qu’elle avait un retard incalculable. La CAF était prête à lui supprimer le deuxième ou le troisième Contrat dans lequel elle s’était engagée. C’est effectivement parce que l’équipe de Gérard Collomb a pris conscience de cela, qu’ils ont été obligés de combler ce différentiel et donc ils ont eu un effort très important tellement le retard était considérable. Je vous renvoie un petit peu à ce qui s’est passé avant et à qui était en situation de responsabilité dans ce domaine-là. Donc décrire aujourd’hui la politique de la Petite Enfance comme vous le faites, effectivement c’est une vraie ritournelle, mais j’ai quand même eu l’impression de l’entendre un petit peu plus ces dernières années… Mme Martine MAURICE. - J’ai cité l’intervention de M. Rendu en 2001. M. LE MAIRE.- Oui, on peut toujours citer. De toute façon, avec M. Rendu rien ne suffit, donc il a dû citer la Petite Enfance comme il a dû cit er autre chose. Mais cett e rito urn ell e s’est quand même un petit peu accélérée, et le doublement des places en crèche, c’est quand même récemment que nous l’avons entendu. Alors je veux bien, on peut toujours doubler, doubler, et comme j e l ’ai dit tout à l ’h eure, à un mom ent donné il f audr a assumer un petit peu ses responsabilités dans ce domaine-là. Donc nous allons très modestement vous proposer d’agrandir la crèche Eugénie Niboyet, du moins de demander des subventions pour ce modeste agrandissement. - Adopté à l’unanimité des votants (1 non participation au vote : M. Rivalta) 22 – RAPPORT DE DELIBERATION R-20080007 CENTRE MEMOIRES & SOCIETE – DEMANDE DE SUBVENTIONS – Mme Sonia BOVE M. LE MAIRE.- Il s’agit de demande de subventions pour un certain nombre d’actions qui seront menées au sein de ce Centre, qui s’appelle « Le Rize », je vous le rappelle, notamment pour l’organisation de l’édition « Villes, Voyages, Voyageurs » qui en sera à sa troisième édition, et qui sera maintenant menée au sein du Centre Le Rize. Je mets ce rapport aux voix. - Adopté à la majorité (45 pour – 8 abstentions : les groupes UMP et Europe Identité – 1 non participation au vote : M. Rivalta) 23 – RAPPORT DE DELIBERATION R-20080008 CENTRE MEMOIRES & SOCIETE – VENTE DES CATALOGUES DE L’EXPOSITION « IMAGINONS… UNE MEMOIRE SANS PAPIER » – Mme Sonia BOVE M. LE MAIRE.- Centre Le Rize encore, il s’agit d’autoriser le Centre à vendre des catalogues d’une exposition « Imaginons… une mémoire sans papier ». Vous savez que dans un établissement sous régie municipale, pour pouvoir vendre des ouvrages, il faut une délibération de la Ville. Donc je mets cette délibération au vote. - Adopté à la majorité (45 pour – 8 abstentions : les groupes UMP et Europe Identité – 1 non participation au vote : M. Rivalta) - 24 – RAPPORT DE DELIBERATION R-20080045 SUBVENTIONS AUX CENTRES SOCIAUX DE VILLEURBANNE POUR LE REGLEMENT DES BOURSES AUX PROJETS DES « CHANTIERS JEUNES » DURANT LES VACANCES SCOLAIRES 2007 DE FEVRIER, DE PRINTEMPS, D’ETE ET DE TOUSSAINT M. Christian VERMEULIN - Adopté à la majorité (49 pour – 4 abstentions : le groupe Europe Identité – 1 non participation au vote : M. Rivalta) - 25 – RAPPORT DE DELIBERATION R-20080046 DISPOSITIF « VILLE VIE VACANCES » 2008 : DEMANDE DE SUBVENTIONS A L’ETAT POUR DES ACTIONS JEUNES – M. Christian VERMEULIN - Adopté à la majorité (49 pour – 4 abstentions : le groupe Europe Identité – 1 non participation au vote : M. Rivalta) - 26 – RAPPORT DE DELIBERATION R-20080005 ATTRIBUTION DE SUBVENTIONS – FONDS D’INITIATIVES COLLEGIENS ET LYCEENS – M. Christian VERMEULIN - Adopté à la majorité (49 pour – 4 abstentions : le groupe Europe Identité – 1 non participation au vote : M. Rivalta) - Les deux délibérations suivantes concernent le fonctionnement des Centres Sociaux. La première concerne les critères de financement et la deuxième est une convention d’objectifs et de moyens entre la Ville et chacun des sept Centres Sociaux de Villeurbanne, ces conventions sont annexées aux délibérations. 27 – RAPPORT DE DELIBERATION R-20080047 SUBVENTION DE FONCTIONNEMENT DES CENTRES SOCIAUX : CRITERES DE FINANCEMENT – M. Jean-François PATIN 28 – RAPPORT DE DELIBERATION R-20080048 CONVENTION D’OBJECTIFS ET DE MOYENS ENTRE LA VILLE ET CHACUN DES SEPT CENTRES SOCIAUX DE VILLEURBANNE – M. Jean-François PATIN M. LE MAIRE.- Le rapporteur est Monsieur Patin qui souhaite dire quelques mots. Je pense que c’est un travail considérable qui a été engagé. M. Jean-François PATIN.- Monsieur le Maire, mes chers collègues, Lors de la séance du Conseil Municipal du 3 juillet 2007, nous avons voté la convention cadre entre la Ville de Villeurbanne et les Centres Sociaux. Celle-ci fût signée lors de la Biennale de la Vie Associative, au Centre Culturel et de la Vie Associative, le 29 septembre 2007. Aujourd’hui, nous sommes invités à voter deux délibérations concernant les centres sociaux. La première concerne une subvention de fonctionnement des centres sociaux avec les critères de financement, qui se décomposent en trois parties : - la contribution à la fonction de pilotage et à la gestion globale du projet associatif, - une participation aux coûts logistiques, en particulier pour les locaux, un forfait de 20 € par m² pour les locaux mis à disposition par la Ville et un forfait de 22 € par m² pour les autres locaux, - une participation à l’animation globale. Nous avons, pour ces critères de financement, mis en place une grille de pondération qui nous permet, à ce jour, d’être le plus juste possible pour la répartition des subventions. La deuxième délibération c’est la convention d’objectifs et de moyens entre la Ville et chacun des sept centres sociaux de Villeurbanne. Ces conventions ont pour objet de définir les objectifs partagés entre les centres sociaux et la Ville, et de programmer les moyens nécessaires à la réalisation de ces objectifs attribués par la Ville. Dans ces conventions, nous avons voulu préciser ce qui se fait dans chaque équipement dans les secteurs petite enfance, enfance, adolescence, développement et vie sociale, activités avec et pour les personnes âgées, atelier d’alphabétisation, activités culturelles, soutien scolaire, etc. Nous avons également précisé dans ces conventions, les critères d’évaluation qui conduiront à mesurer chaque année l’activité de chaque centre social. Je me félicite que nous ayons pu mener à bien cette convention et je voudrais remercier Mesdames Christine Bonnot et Magali Descours qui ont impulsé et accompagné ce travail, sous la responsabilité de Mme Béatrice Méran. Sans les services municipaux, sans les élus concernés, sans les techniciens et les conseils d’administration des centres sociaux, nous n’aurions pas pu mener à son terme ce conventionnement. En conclusion, je voudrais rappeler que les centres sociaux sont des lieux de prise de responsabilité pour les citoyens de notre commune, qu’ils invitent à la tolérance, au vivre ensemble, et qu’au travers de ces conventions, nous reconnaissons leur travail dans la ville et que nous leur assurons des budgets de fonctionnement qui leur permettent d’être au service de l’ensemble de nos concitoyens. M. LE MAIRE.- Merci. Monsieur Bénarbia a demandé à intervenir sur la deuxième délibération. M. Fawzi BENARBIA.- Je m’efforcerai d’être bref. A mon tour je veux remercier l’ensemble des agents de la commune, les bénévoles, et plus particulièrement Jean-François Patin, pour le travail accompli. Cela fait maintenant plus de 4 ans que ce chantier a été ouvert. J’ai déjà eu l’occasion de m’exprimer sur ce sujet. Il y a eu une série de jalons. On en a une concrétisation. La commune de Villeurbanne n’a jamais démenti son engagement pour aider les centres sociaux, dont la fonction dans le développement des quartiers et le développement des personnes, pour le mieux vivre ensemble, est incontestable. En dépit de désengagements successifs de l’Etat, je n’y reviendrai pas plus pour ne pas heurter davantage nos collègues qui soutiennent la majorité gouvernementale, il y a une constance dans l’action qui a été conduite, ce qui a contribué à alimenter une réflexion porteuse d’action, dont une nouvelle étape se concrétise ce soir. Je ne reviendrai que très simplement sur les principaux points qui structurent ces conventions. Elles posent un cadre contractuel précis, définissent des engagements réciproques des communes et des associations porteuses des centres sociaux. Les différentes fonctions qui sont assurées par les centres sociaux sont ainsi explicitées. Celles-ci s’articulent avec les dispositifs des autres intervenants, plus précisément de la Caisse d’Allocations Familiales. Enfin, ceci réaffirme la fonction démocratique, la fonction d’éducation populaire qui appartient aux centres sociaux. Le message que nous donnons sans doute ce soir, c’est qu’il appartiendra aux élus du prochain Conseil Municipal, de continuer à faire vivre ces conventions, qui sont sans doute perfectibles, qu’ils se donnent les moyens d’une évaluation, mais qui surtout garantissent une réelle pérennité des relations entre la commune et les associations. Voilà ce que je voulais dire, en remerciant à nouveau JeanFrançois Patin et l’ensemble des agents de la commune, ainsi que les bénévoles et les membres des conseils d’administration des centres sociaux, pour cet important travail. Je vous remercie. M. LE MAIRE.- Merci. Je ne vais pas paraphraser ce qui a été dit à la fois par le rapporteur et par Fawzi Bénarbia. C’est un travail effectivement de longue haleine, qui a été engagé depuis de nombreuses années, qui trouve sa concrétisation ce soir, mais qui, comme toutes les conventions, sera actualisé et décliné là encore dans les années qui viennent. Je voudrais remercier aussi Jean-François Patin puisque, en tant qu’élu responsable dans sa délégation, il y a contribué très largement. Je vais mettre successivement les deux rapports aux voix. Le premier : subvention de fonctionnement des centres sociaux, critères de financement - Adopté à la majorité (49 pour – 4 contre : le groupe Europe Identité – 1 non participation au vote : M. Rivalta) Le deuxième : convention d’objectifs et de moyens entre la Ville et chacun des sept centres sociaux - Adopté à la majorité (49 pour – 4 contre : le groupe Europe Identité – 1 non participation au vote : M. Rivalta) - 29 – RAPPORT DE DELIBERATION R-20080051 ATTRIBUTION DE SUBVENTIONS A DIVERSES ASSOCIATIONS – M. Jean-François PATIN - Adopté à la majorité (50 pour – 4 contre : le groupe Europe Identité) - 30 – RAPPORT DE DELIBERATION R-20080050 ATTRIBUTION DE SUBVENTIONS A DIVERSES ASSOCIATIONS – DELEGATION COOPERATION INTERNATIONALE ET PARTENARIAT EUROPEENS – Mme Claire LE FRANC - Adopté à la majorité (50 pour – 4 contre : le groupe Europe Identité) - 31 – RAPPORT DE DELIBERATION R-20080060 ATTRIBUTION DE SUBVENTIONS AUX ASSOCIATIONS ET ETABLISSEMENTS CULTURELS – ACTIONS DE DEVELOPPEMENT CULTUREL ET SOUTIEN A L’EMERGENCE M. Raymond TERRACHER - Adopté à la majorité (50 pour – 4 contre : le groupe Europe Identité) - 32 – RAPPORT DE DELIBERATION R-20080061 ATTRIBUTION DE SUBVENTIONS AUX ASSOCIATIONS ET ETABLISSEMENTS CULTURELS – FONDS D’INTERVENTION CULTUREL – M. Raymond TERRACHER - Adopté à la majorité (50 pour – 4 abstentions : le groupe Europe Identité) - 33 – RAPPORT DE DELIBERATION R-20080062 CONVENTION TRIENNALE DE PARTENARIAT D’OBJECTIF POUR LE DEVELOPPEMENT CULTUREL SUR LE DOMAINE UNIVERSITAIRE DE LA DOUA A VILLEURBANNE – M. Raymond TERRACHER M. LE MAIRE.- Le rapporteur, M. Terracher, souhaite dire quelques mots sur cette délibération. M. Raymond TERRACHER.- Monsieur le Maire, mes chers collègues, Je tenais à prendre la parole un peu par esprit taquin, parce que lorsque j’entends dire qu’il va falloir passer des contrats triennaux dans le domaine culturel, je ris, et je ris d’autant plus que voilà un exemple de contrats qui existent depuis trois ans, et que nous allons renouveler. J’en profite pour parler un peu politique culturelle. Je sais que cela fait plaisir d’ailleurs à M. Rendu, et je vais regretter Monsieur Rendu, que vous ne puissiez pas nous donner la réplique dans le futur, mais je suis sûr que nous aurons l’occasion de parler culture à nouveau tous les deux. Le programme culturel sur la ville n’est pas fait par hasard, et le Campus est un élément tout à fait important pour cette politique culturelle. Le maillage des établissements, celui des associations, ce qui a été fait autour du cinéma, autour du Studio 24, des Grands Moulins de Strasbourg, tout cela fait partie du paysage, et il y aurait un manque grave si nous n’y ajoutions pas le Campus. Or sur le Campus, existaient déjà un certain nombre d’opérations. C’est pour cela que nous avons discuté il y a trois ans, d’une extension de la convention qui pouvait s’établir entre la Ville et le Campus. Tout cela aussi parce que nous avions envie d’implanter vraiment quelque chose de solide, une salle importante, une compagnie importante qui quittait la salle Gérard Philipe, sur le Campus, afin de compléter le volet culturel de l’Université Lyon 1, qui retrouve ainsi une mission essentielle de l’Université. L’Université retrouve son rôle de grand acteur culturel pour le public. Beaucoup des spectacles qui sont faits là-bas, sont d’ailleurs gratuits. Il y a un soutien à l’émergence, il y a un rôle d’échanges internationaux en perspective et, lorsque nous avons rediscuté le renouvellement de cette convention triennale, nous avons demandé bien naturellement que l’on nous donne le bilan des années écoulées. Je l’ai à disposition des Présidents des Groupes politiques. On ne me l’a pas demandé en Commission, mais c’était peut-être un oubli. Je pense qu’il est intéressant pour les groupes politiques de voir ce que dit l’Université Lyon 1 par rapport à ce développement des relations avec la Ville. Vous avez lu aussi bien que moi le nouveau projet de convention : il ressemble beaucoup à l’ancien, avec néanmoins quelques retouches, et la reconduction de la somme annuelle de 85 000 € qui est affectée pour le moment. Alors me direz vous pourquoi faire ce renouvellement maintenant ? Tout simplement parce que le premier contrat triennal, (et cela peut arriver pour d’autres mais ce n’est pas le cas cette fois-ci), arrive à échéance fin août. Vous savez bien que dans les programmations de spectacles, dans les programmations culturelles, il faut connaître les choses et les budgets, un peu plus longtemps à l’avance, d’où la nécessité de prévoir cette continuité. A partir du moment où le rapport d’activité était positif, je ne vois pas pourquoi on se serait opposé à un renouvellement de cette convention. Je pense qu’il y a de grands espoirs dans cette direction-là. Ce campus universitaire est aussi un morceau de ville d'environ 25.000 habitants. Beaucoup d'évènements choses s’y déroulent, les sections Arts Etudes, Danse Etudes, Théâtre Etudes, Musique Etudes, Sport Etudes, etc., y fleurissent. Son rôle par rapport à la ville a été déjà calibré depuis longtemps, y compris pour le développement d’entreprises de haute technologie. Nous aurons certainement l’occasion d’en débattre en d’autres lieux et à d’autres occasions. Je sais que vous considérez tous que le Campus universitaire est important mais je voulais attirer en particulier votre attention sur son rôle culturel et sur cette convention. M. LE MAIRE.- Merci à Raymond Terracher. Je vais mettre ce rapport aux voix. - Adopté à la majorité (50 pour – 4 abstentions : le groupe Europe Identité) - 34 – RAPPORT DE DELIBERATION R-20080064 - LES « BONS PLANTS » 2008 – MODALITES D’ORGANISATION M. Jean-Claude RAY M. LE MAIRE.- Il n’y a pas de demande d’intervention, mais le Rapporteur veut dire quelques mots. Monsieur Ray, vous avez la parole. M . Jean-Claude RAY.- Merci Monsieur le Maire. Je tiens d’abord à exprimer la fierté des élus de la majorité municipale d’avoir pu mettre en œuvre ces « Bons Plants » dès 2002. Nous en serons donc ce printemps à la 7ème édition. Cette manifestation annuelle qui dure 3 jours, n’est plus à présenter car c’est un des événements éco-citoyens les plus réussis de l’agglomération, et qui connaît chaque année un beau succès. C’était le cas pour la 6ème édition l’an dernier, avec environ 20.000 participants. 1.500 élèves, soit 55 classes ont pu en bénéficier le vendredi pour les Bons Plants des Ecoles. Près de 10.000 participants le samedi après-midi pour les Bons Plants de la Feyssine, et tout autant de participants aux Gratte-ciel en plein centre-ville pour les Bons Plants du dimanche. Ces 3 jours de manifestations ont eu un coût l’an dernier de 60 000 € pour la Ville, auxquels il faut ajouter les subventions du Grand Lyon (6 600 €) et de la Région (4 000 €). Par cette délibération, nous ne manquerons pas d’autoriser Monsieur le Maire à déposer des demandes de participations ou de subventions pour cette édition 2008. C’est l’occasion aussi de signaler que le Parc de la Feyssine, espace de nature sauvage de 45 hectares, préservé grâce au long combat des Ecologistes, vient de recevoir le label EVE, décerné par la société Ecocert, qui délivre notamment la certification AB (agriculture biologique). Ce label EVE récompense les pratiques écologiques de gestion des espaces verts et est attribué au Parc urbain de la Feyssine pour sa conception tout à fait innovante. En effet, ce parc est très peu aménagé –et nous souhaitons qu’il reste comme cela– géré de manière écologique. Il valorise le site, un très beau site en bordure du Rhône, et préserve les écosystèmes. Le thème de cette année sera « le potager naturel », un thème qui est tout à fait en cohérence avec celui de l’exposition intitulée « les pratiques de jardinage écologiques » qui se tiendra ce printemps au Jardin botanique du Parc de la Tête d’Or. Enfin, cette édition nous réservera une surprise, un jeu énigme, dont le lauréat gagnera un abonnement à la future AMAP des Gratte-ciel, AMAP, Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne. Je souhaite longue vie aux Bons Plants ! M. LE MAIRE.- Merci. On attend pour la surprise même si finalement on arrive à savoir ce que c’est. Je mets la délibération aux voix. - Adopté à l’unanimité - 35 – RAPPORT DE DELIBERATION R-20080021 AFFECTATION DU PRODUIT DES QUETES DES MARIAGES – Mme Sandra BERNARD - Adopté à l’unanimité - 36 – RAPPORT DE DELIBERATION R-20080042 DELEGATION DE GESTION AU GRAND LYON D’UN RESEAU DE CHALEUR ET DE FROID URBAIN SUR LE CARRE DE LA SOIE – M. LE MAIRE J’en suis le rapporteur, mais je crois que la délibération se suffit à elle-même. Madame Vessiller a souhaité intervenir. Mme Béatrice VESSILLER.- Merci. Quelques mots sur cette délibération qui consiste à passer une convention avec la Communauté Urbaine pour la création d’un réseau de chaleur et de froid au Carré de Soie. Nous souhaitons faire du Carré de Soie une opération exemplaire en matière d’urbanisme et d’aménagement durable. Il y a déjà une très bonne desserte en transports en commun avec le métro et le tram. Il nous faudra y faire des constructions basse consommation d’énergie, voire à énergie positive, que ce soit en matière d’habitat, de tertiaire ou d’équipements. Néanmoins, même si elles sont basse consommation, il y aura besoin d’un peu de chauffage, et la solution la plus intéressante à la fois au plan environnemental et au plan des coûts pour l’usager, c’est un réseau de chaleur au bois, car c’est une énergie renouvelable qui a un bilan carbone favorable. Dans le cadre du Plan Climat du Grand Lyon, nous avons voté des objectifs ambitieux de réduction des gaz à effet de serre et de développement des énergies renouvelables d’ici 2020, donc moins 20 % des émissions de gaz à effet de serre et 20 % sur l’ensemble de l’énergie consommée sur le Grand Lyon. On sait que pour atteindre ces objectifs il faut développer les chaufferies bois, avec bien sûr des installations qui devront être équipées des filtres les plus performants pour que les rejets soient tout à fait contrôlés et ne portent pas atteinte à la santé des populations alentour. Evidemment, nous aurons à rediscuter de ce projet dans les mois qui viennent avec la Communauté Urbaine et dans le cadre de la concertation du Carré de Soie. Pour l’heure, nous votons bien sûr cette délibération. Merci. M. LE MAIRE.- Merci. Je n’ai rien à rajouter sinon que le réseau de chauffage urbain, c’est, en terme de développement durable, la meilleure solution, puisqu’il permet d’y associer en fonction des développements technologiques, les différents types d’énergie, énergies renouvelables ou autres types d’énergie. Donc cela correspond aux idées que nous préconisons ici à Villeurbanne et aussi au sein du Grand Lyon. Je mets le rapport aux voix - Adopté à l’unanimité - 37 – RAPPORT DE DELIBERATION R-20080039 SOUSCRIPTION A UNE AUGMENTATION DU CAPITAL DE LA SOCIETE VILLEURBANNAISE D’URBANISME – M. Prosper KABALO - Adopté à la majorité (50 pour – 4 abstentions : le groupe Europe Identité) - 38 – RAPPORT DE DELIBERATION R-20080020 REVISION DU REGLEMENT LOCAL DE PUBLICITE, D’ENSEIGNES ET DE PRE-ENSEIGNES – Mme Michèle PEDRINI - Adopté à la majorité (50 pour – 4 abstentions : le groupe Europe Identité) - 39 – RAPPORT DE DELIBERATION R-20080044 CONVENTION ENTRE LA VILLE ET L’OFFICE VILLEURBANNAIS DES PERSONNES AGEES ET DES RETRAITES – M. LE MAIRE - Adopté à l’unanimité - 40 – RAPPORT DE DELIBERATION R-20080052 PROLONGATION DE LA PHASE 2 DU PROGRAMME EQUAL DE LUTTE CONTRE LES DISCRIMINATIONS ACCEDE « ACTEURS CONCERTES POUR L’EGALITE ET CONTRE LES DISCRIMINATIONS ETHIQUES A L’EMPLOI DES JEUNES » ET ENGAGEMENT PHASE 3 – M. Christian VERMEULIN - Adopté à la majorité (46 pour – 4 contre : le groupe Europe Identité – 4 abstentions : le groupe UMP) - 41 – RAPPORT DE DELIBERATION R-20080053 CREATION D’UN POSTE DE TECHNICIEN SUPERIEUR ACMO (AGENT CHARGE DE LA MISE EN ŒUVRE DES REGLES D’HYGIENE ET DE SECURITE) POUR LE SERVICE PREVENTION DES RISQUES PROFESSIONNELS DE LA DIRECTION DES RESSOURCES HUMAINES – M. Christian VERMEULIN - Adopté à la majorité (50 pour – 4 contre : le groupe UMP) M. LE MAIRE.- C’est là qu’on fait des économies sur les postes pour les mettre ailleurs ! Très bien, pour les règles d’hygiène et de sécurité, on apprécie. 42 – RAPPORT DE DELIBERATION R-20080054 CREATION DE DEUX POSTES D’AUXILIAIRE DE PUERICULTURE DE 1ère CLASSE POUR LA DIRECTION DE LA PETITE ENFANCE – M. Christian VERMEULIN - Adopté à l’unanimité - 43 – RAPPORT DE DELIBERATION R-20080055 CREATION D’UN POSTE D’INGENIEUR EN CHEF DE PROJET AMENAGEMENT PAYSAGER POUR LA DIRECTION DES ESPACES VERTS – M. Christian VERMEULIN - Adopté à la majorité (50 pour – 4 contre : le groupe UMP) M. LE MAIRE.- Très bien, on en a déjà trouvé 3 ! 44 – RAPPORT DE DELIBERATION R-20080056 REVISION DU CADRE DU PERSONNEL – M. Christian VERMEULIN - - Adopté à la majorité (42 pour – 8 abstentions : les groupes Europe Identité et UMP) - 45 – RAPPORT DE DELIBERATION R-20080057 PASSATION DU MARCHE POUR LA CONCEPTION-REALISATION D’UNE CUISINE CENTRALE ET LA MISE EN CONFORMITE DES MATERIELS DES OFFICES SATELLITES – M. Prosper KABALO - Adopté à l’unanimité - 46 – RAPPORT DE DELIBERATION R-20080030 PASSATION D’UN MARCHE COMPLEMENTAIRE POUR LES TRAVAUX DE VRD ET AMENAGEMENTS EXTERIEURS DU GROUPE SCOLAIRE LEON JOUHAUX – M. Prosper KABALO - Adopté à l’unanimité - 47 – RAPPORT DE DELIBERATION R-20080029 PASSATION DES MARCHES POUR LA CONSTRUCTION D’UNITES DE VIE POUR LES GENS DU VOYAGE – M. Prosper KABALO - Adopté à la majorité (46 pour – 4 contre : le groupe Europe Identité – 4 abstentions : le groupe UDF-MoDem) - 48 – RAPPORT DE DELIBERATION R-20080024 PASSATION DU MARCHE POUR LA FOURNITURE DE REPAS EN LIAISON FROIDE DANS QUATRE ECOLES PUBLIQUES DE LA VILLE – M. Prosper KABALO - Adopté à l’unanimité - 49 – RAPPORT DE DELIBERATION R-20080025 PASSATION DU MARCHE POUR L’ACQUISITION DE MOBILIER POUR LES ECOLES MATERNELLES ET ELEMENTAIRES ET POUR LES RESTAURANTS SCOLAIRES – M. Prosper KABALO - Adopté à l’unanimité - 50 – RAPPORT DE DELIBERATION R-20080026 PASSATION DU MARCHE POUR LES MISSIONS DE COORDINATION SECURITE ET PROTECTION DE LA SANTE CONCERNANT LES OPERATIONS DE TRAVAUX DE BATIMENT, ESPACES VERTS ET ECLAIRAGE PUBLIC – M. Prosper KABALO - Adopté à l’unanimité - 51 – RAPPORT DE DELIBERATION R-20080027 PASSATION DU MARCHE POUR LES PRESTATIONS DE SURVEILLANCE DES MANIFESTATIONS ORGANISEES AU CENTRE CULTUREL DE LA VIE ASSOCIATIVE – M. Prosper KABALO - Adopté à l’unanimité - 52 – RAPPORT DE DELIBERATION R-20080023 PASSATION DES MARCHES POUR LA RENOVATION DES INSTALLATIONS DE TRAITEMENT D’AIR DU HALL BASSIN DU CENTRE NAUTIQUE ETIENNE GAGNAIRE – M. Prosper KABALO - Adopté à l’unanimité - 53 – RAPPORT DE DELIBERATION R-20080028 PASSATION DU MARCHE POUR LES TRAVAUX DE DESAMIANTAGE SUR LE PATRIMOINE BATI – M. Prosper KABALO - Adopté à l’unanimité - 54 – RAPPORT DE DELIBERATION R-20080022 PASSATION DES MARCHES POUR LA MISE A DISPOSITION DE CARS AVEC CHAUFFEURS POUR LES TRANSPORTS SCOLAIRES ET EXTRA-SCOLAIRES – M. Prosper KABALO - Adopté à l’unanimité - 55 – RAPPORT DE DELIBERATION R-20080032 AVENANT AUX MARCHES RELATIFS A LA MISE A DISPOSITION DE CARS AVEC CHAUFFEURS POUR LES TRANSPORTS SCOLAIRES ET EXTRA-SCOLAIRES – M. Prosper KABALO - Adopté à l’unanimité - 56 – RAPPORT DE DELIBERATION R-20080036 AVENANT AU MARCHE RELATIF A LA FOURNITURE DE MATERIELS DE QUINCAILLERIE SERRURERIE NECESSAIRES AU FONCTIONNEMENT DES SERVICES MUNICIPAUX DE LA VILLE DE VILLEURBANNE – M. Prosper KABALO - Adopté à l’unanimité - 57 – RAPPORT DE DELIBERATION R-20080035 AVENANT AU MARCHE RELATIF A LA FOURNITURE DE PRODUITS POUR PISCINES – M. Prosper KABALO - Adopté à l’unanimité - 58 – RAPPORT DE DELIBERATION R-20080033 AVENANT AU MARCHE RELATIF A LA CONCEPTION GRAPHIQUE DU JOURNAL D’INFORMATIONS MUNICIPALES M. Prosper KABALO - Adopté à la majorité (46 pour – 8 abstentions : les groupes UMP et Europe Identité) - 59 – RAPPORT DE DELIBERATION R-20080037 AVENANT AU MARCHE DE MAITRISE D’ŒUVRE POUR LA RENOVATION ET L’EXTENSION DE L’ECOLE NATIONALE DE MUSIQUE – M. Prosper KABALO - Adopté à l’unanimité - 60 – RAPPORT DE DELIBERATION R-20080031 AVENANT AUX MARCHES RELATIFS A L’EXTENSION ET LA RENOVATION DE L’ECOLE NATIONALE DE MUSIQUE – M. Prosper KABALO - Adopté à l’unanimité - 61 – RAPPORT DE DELIBERATION R-20080034 AVENANT AUX MARCHES RELATIFS A L’AMENAGEMENT D’UN EQUIPEMENT PETITE ENFANCE - RUE BAUDELAIRE – M. Prosper KABALO - Adopté à l’unanimité - 62 – RAPPORT DE DELIBERATION R-20080038 AVENANT AU MARCHE RELATIF A LA MAITRISE D’ŒUVRE POUR LA RESTRUCTURATION ET L’EXTENSION DU THEATRE NATIONAL POPULAIRE – M. Prosper KABALO - Adopté à l’unanimité - 63 – RAPPORT DE DELIBERATION R-20080059 AVENANT RELATIF A LA CREATION, CONCEPTION ET REALISATION D’UNE INSTALLATION ARTISTIQUE TEMPORAIRE DANS LE CADRE DE L’OUVERTURE DU CENTRE MEMOIRES & SOCIETE – M. Prosper KABALO M. LE MAIRE.- C’est celle que vous pouvez voir si vous allez visiter actuellement le Centre, conçue par les plasticiennes de l’ensemble NOAO. - Adopté à la majorité (50 pour – 4 abstentions : le groupe Europe Identité) - 64 – RAPPORT DE DELIBERATION R-20080058 AVENANTS AUX MARCHES DE TRAVAUX RELATIFS A LA CREATION DU CENTRE MEMOIRES & SOCIETE – M. Prosper KABALO - Adopté à la majorité (42 pour – 12 abstentions : les groupes UDF-MoDem, Europe Identité, UMP) M. LE MAIRE.- Mes chers collègues, quelques instants d’attention. Je voudrais vous remercier puisque c’est la dernière séance du Conseil Municipal de notre mandature, c’est la dernière séance du Conseil Municipal pour un certain nombre d’entre nous, pour certains nous le savons parce qu’ils ne se représentent pas, pour d’autres ce seront les urnes qui le diront. Je vous remercie toutes et tous pour votre participation régulière à nos débats depuis 2001. J’allais dire : j’espère que cela va continuer, oui, cela s’adresse globalement. Donc des mercis chaleureux à chacun d’entre vous. Comme c’est notre dernière séance de cette mandature, je vous invite, l’ensemble du Conseil Municipal, les cadres aussi de la Ville qui assistent à cette séance, à un verre de l’amitié et même un peu plus, dans la salle de l’ancienne bibliothèque. Et pour remercier le public d’avoir participé nombreux à cette dernière séance, vous êtes également tous invités. Simplement, comme vous serez un peu plus nombreux il faut savoir partager, mais je ne doute pas que chacun comprendra. Merci à tous. La séance est levée.