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lear Aribert Reimann EN DEUX PARTIES 1978 MUSIQUE Aribert Reimann (1936) LIVRET Claus H. Henneberg D’APRÈS William Shakespeare, King Lear En langue allemande Surtitrage en français et en anglais DIRECTION MUSICALE Fabio Luisi MISE EN SCÈNE Calixto Bieito DÉCORS Rebecca Ringst COSTUMES Ingo Krügler CHEF DES CHŒURS José Luis Basso Orchestre et Chœurs de l’Opéra national de Paris KÖNIG LEAR Bo Skovhus KÖNIG VON FRANKREICH Gidon Saks HERZOG VON ALBANY Andreas Scheibner HERZOG VON CORNWALL Michael Colvin GRAF VON KENT Kor-Jan Dusseljee GRAF VON GLOSTER Lauri Vasar EDGAR Andrew Watts EDMUND Andreas Conrad GONERIL Ricarda Merbeth REGAN Erika Sunnegardh CORDELIA Annette Dasch NARR Ernst ALISCH BEDIENTER Nicolas Marie La création Lear a été créé au Hof-und National Theater à Munich le 9 juillet 1978 avec Dietrich Fischer-Dieskau, Julia Varady, Helga Dernesch, sous la direction de Gerd Albrecht. L’œuvre Lear est le fruit de la collaboration de Reimann et de Dietrich Fischer-Dieskau dont l'ambition d'incarner à la scène l’une des grandes figures tragiques du théâtre se trouve à l'origine du projet. Selon les mémoires du chanteur, celui-ci avait initialement confié ce rêve à Benjamin Britten, lors des célèbres séances d'enregistrement du War Requiem sous la direction du compositeur, en 1963. Britten n'ayant pas osé aborder un sujet aussi redoutable, qui avait longtemps hanté Giuseppe Verdi, le chanteur se tourna vers Reimann qu'il avait rencontré en 1961, à Schwetzingen, lors des préparatifs de l'opéra de Hans Werner Henze, Élégie pour les jeunes amants. D'abord effrayé, Reimann rejeta l'idée ; cependant, après quelques œuvres vocales composées, entre autres, pour Fischer Dieskau (Zyklus d'après les poèmes de Paul Celan, 1971), il osa, en 1972, prendre le taureau par les cornes. Le travail sur le livret, écrit par Claus Henneberg à partir d'une ancienne traduction allemande de Gohann Joachirn Eschenburg, (1777), se poursuivit jusqu'en 1975 lorsque vint la commande officielle de l'Opéra de Munich. Composée entre 1976 et 1978, l'œuvre connut une création triomphale (direction de Gerd Albrecht, mise en scène de JeanPierre Ponnelle), aussitôt suivie d'une reprise à Düsseldorf avec Günter Reich. D'autres productions (Mannheim, avec Franz Mazura, et San Francisco, avec Thomas Stewart, 1981 ; Paris, avec Peter Gottlieb, 1982 ; Londres, ENO, avec Monte Jaffe, 1989) confirmèrent depuis l'importance de l'opéra. L'œuvre à l'Opéra de Paris La Première représentation de Lear à l’Opéra Garnier a eu lieu le 3 novembre 1982 en version française. Cette saison, c’est une création en version originale qui sera à l’affiche. Synopsis I partie re Avant d'abdiquer, le roi Lear divise son royaume en trois parties, chacune destinée à l’une de ses filles : Goneril, Regan et Cordelia. Afin que le partage soit équitable, elles doivent exprimer en paroles l'amour qu'elles nourrissent pour leur géniteur. Lors de ce spectacle, les deux aînées déploient un art oratoire qui va droit au cœur du monarque, tandis que sa préférée, Cordelia, reste muette, provoquant la rage de Lear. Au moment où il s'apprête à la renier, son plus fidèle soutien, le comte Kent, ose parler en faveur de la coupable, s'attirant les foudres de l'irascible vieillard qui le chasse du royaume. Lear offre alors Cordelia au roi de France qui la courtisait, en lui refusant la moindre dot, sa part du royaume étant partagée entre ses sœurs disertes. Ce geste monstrueux provoque l'horreur du jeune Edgar, fils du comte Gloucester, tandis qu'Edmund, le fils naturel du comte, en conclut combien il est important de se prémunir contre la folie des pères. Observées par le Bouffon royal, et sous le regard distant d'Edgar et d'Edmund, Goneril et Regan confirment leurs projets : le roi n'étant plus rien sans son royaume, c'est à ses filles qu'appartient le pouvoir. Quant à Edmund, après avoir retourné Gloucester contre son frère, il pousse ce dernier à la fuite. (Interlude 1). S'étant débarrassé des soucis qu'amène le pouvoir, Lear erre désormais entre les châteaux de ses filles, tout en gardant sa suite et son Bouffon. Il est bientôt rejoint par Kent qui se présente à lui déguisé, afin de mieux le servir. Le comportement de Lear et de ses soudards irrite Goneril et Regan qui, surprenant Kent en train de les épier, le mettent aux fers. Méprisant de concert leurs époux respectifs, le duc d'Albany et celui de Cornouaille, elles concluent un pacte qui dissimule mal leur rivalité. En présence de Gloucester, elles ordonnent à Lear de limoger sa suite. Comprenant enfin son erreur, Lear décide alors de suivre Cordelia pour implorer son pardon. Une tempête approche ; après avoir libéré Kent, Goneril et Regan ouvrent les portes du château, laissant Lear en proie aux intempéries. (Interlude II) Debout sous la pluie battante, Lear défie les éléments. Kent et le Bouffon le mènent vers une cabane (Interlude III). Edgar, chassé de la maison paternelle, s'abrite dans la même cabane. Il jette ses habits, apparaissant nu comme un ver, sous l'identité du pauvre Tom. À son triste aspect, Lear suppose qu'il fut victime de filles ingrates, nul autre malheur ne pouvant réduire l'homme à une misère pareille. Le roi jette à son tour ses robes, retrouvant ainsi sa condition naturelle. Arrive Gloucester avec ses hommes, offrant à Lear un abri plus sûr. Mais le roi a plus urgent à faire : organiser le procès solennel de ses deux filles qu'il condamne en présence des témoins. Gloucester recommande à Kent de mener le roi à Douvres où il sera en sécurité. Lear et sa troupe partent, seul le Bouffon les abandonne : son rôle est terminé. IIe partie Le duc de Cornouailles, époux de Regan, a capturé Gloucester, traître qui porta secours à Lear exilé. Ayant confié Edmund aux soins de Goneril, le duc arrache un œil de Gloucester. Un Serviteur s'interpose, blessant mortellement le duc dont l'épouse plante alors un poignard dans le dos de l'assaillant, avant d'arracher le second œil de Gloucester. Le vieillard aveugle, qui a perçu trop tard la trahison d'Edmund, est chassé du château. En prévision d'un débarquement français que commande Cordelia, Goneril et Regan préparent leurs armées. Pendant que dans son camp Cordelia attend Lear, retrouvé par ses soldats près de Douvres, Goneril et Edmund goûtent aux joies de l'adultère. Dans la plaine près de Douvres, Edgar, toujours déguisé en pauvre Tom, rencontre son père aveugle qui cherche la plus haute falaise afin de se suicider. Ayant appris de son mari, le duc d'Albany, la mort du duc de Cornouailles, Goneril jubile : veuve, sa sœur est désormais vulnérable ; le poison achèvera sa chute, faisant de Gonerilla souveraine du royaume. Le duc d'Albany, frémissant d'horreur, abandonne sa femme pour rejoindre les forces françaises. (Interlude IV.) Edgar mène Gloucester sur le bord de la falaise d'où le vieillard se précipite dans l'abîme. Surpris, il se relève, vivant. Edgar s'en approche alors, affirmant que son vol fut stupéfiant ; en réalité, Gloucester est tombé sur la terre plate. Lear, vieillard fou, et Gloucester, vieillard aveugle, se rencontrent enfin. Bouleversé, Gloucester baise la main de son roi qui se laisse attraper par les soldats de Cordelia. (Interlude V.) Cordelia console son père qui finit par la reconnaître. Lors de la bataille, perdue par les forces françaises, Edmund, chef des armées de Goneril et de Regan, et leur amant à toutes deux, a capturé Lear et Cordelia. Il les envoie en prison, les faisant suivre par un capitaine auquel il ordonne de les tuer avant que le duc d'Albany ne vienne à leur secours. Une querelle éclate entre le duc, Edmund et les deux sœurs, pendant laquelle Regan ressent les premiers tourments du poison. Un chevalier masqué paraît, provoquant Edmund en duel. Il l'abat au moment où Regan expire. Avant de rendre l'âme, Edmund reconnaît avoir ordonné la mort de Lear et de Cordelia. À la mort de son amant, Goneril se poignarde. C'est alors que retentit la voix horrible de Lear portant le corps de Cordelia que le soldat d'Edmund avait pendue dans la prison. Il expire sur son cadavre. Calixto Bieito MISE EN SCÈNE Calixto Bieito est né à Miranda de Ebro, en Espagne le 2 novembre 1963. Plus tard, il est parti à Barcelone pour étudier la philologie hispanique, l’histoire de l’art et la mise en scène. Une de ses dernières réalisations est le résultat de la collaboration avec le Théâtre Goodman pour Camino Real durant la saison 2011/2012. Calixto Bieito a été directeur artistique au Théâtre Romea à Barcelone de 1999 à 2011 et occupe aujourd’hui le même poste au Théâtre International de Barcelone. En plus d’autres récompenses, il a reçu le Premi Ciutat de Barcelone en 2010 pour une projection internationale faite avec le Conseil Municipal de la ville ; et un prix de la Culture Européenne en 2009, par Pro Europa, la fondation culturelle européenne. En 2003, il a remporté l’Herald Archangel Award pour le meilleur artiste du Festival d’Edimbourg. Depuis 1997, il ne cesse de présenter son travail sur la scène internationale, avec notamment des productions d’œuvres majeures espagnoles comme La vie est un songe de Pedro Calderón. Elle a été présentée plusieurs fois dès ses débuts, une première fois en 1998 au festival d’Edimbourg, au Théâtre Barbican à Londres, à l’Académie de musique de Brooklyn à New York et en 2011 à Buenos Aires avec une distribution argentine. Il a fait part également de son travail en présentant son adaptation du MacBeth de Shakespeare avec l’orchestre du Théâtre de Munich au festival de Salzbourg en 2001, puis avec l’orchestre du Théâtre Romea en langue catalane et au Théâtre Barbican de Londres en langue espagnole au programme du Bite festival en 2003. Sa production d’Hamlet a également été présentée au Festival d'Edimbourg, au Théâtre de répertoire de Birmingham et à Barcelone. On compte aussi parmi ses pièces de renommée internationale, Le grand théâtre du monde (2011), Les voix (2010) et Le cavalier blanc. Cette dernière production a été présentée en avantpremière en langue catalane en Allemagne en 2007, au Hebbel am Ufer à Berlin et au Shauspiel de Francfort. Elle a été sélectionnée pour le festival international Cervantino à Guanajuato, au Mexique, en 2008. Les œuvres de Bieito ont reçu un accueil très favorable sur la scène internationale, à l’instar des opéras de Verdi, Mozart, Wagner, Puccini, Berg et Ligeti, qui ont été présentés sur les plus grandes scènes européennes. ARIHERT REIMANN (1936) Né le 4 mars 1936 à Berlin, pianiste et compositeur (élève de Boris Blacher), il allie une carrière internationale d'accompagnateur (partenaire de Dietrich Fischer-Dieskau depuis les années 1960), à celle de compositeur et d'enseignant de plusieurs universités allemandes. Compositeur de musique symphonique, de plusieurs cycles de mélodies, ainsi que d'opéras (Ein Traumspiel, d'après Le Songe de Strindberg, Kiel 1964 ; Melusine, Schwetzingen 1971 ; Die Gespenstersonate, d'après Sonate des spectres de Strindberg, Berlin 1984 ; Troades, d'après Les Troyennes d'Euripide, Munich 1986 ; Das Schloss, d'après Le Château de Kafka, Berlin 1992), c'est avec Lear (d'après Shakespeare, Munich 1978) qu'il remporta son succès le plus retentissant. stephane lissner directeur de l'opéra national de paris Né le 23 janvier 1953 à Paris, Stéphane Lissner a dirigé durant toute sa carrière des théâtres, des festivals et des maisons d’opéras en France et en Europe. Il monte sa première pièce de théâtre à l'âge de seize ans puis crée, à dix-huit ans, son propre théâtre dans une salle du 7e arrondissement de Paris, le Théâtre Mécanique, où il travaille notamment avec Alain Françon et Bernard Sobel entre 1972 et 1975. Il y exerce tous les métiers : régisseur, électricien, auteur ou encore metteur en scène. Il est ensuite nommé secrétaire général du Centre dramatique national d'Aubervilliers (1977-1978) puis codirige le Centre dramatique national de Nice jusqu'en 1983. En 1984-1985, il enseigne la gestion des institutions culturelles à l'université ParisDauphine. De 1984 à 1987, il dirige le festival parisien Printemps du théâtre. Il est administrateur du Théâtre du Châtelet (Théâtre musical de Paris) dès 1983 puis en est nommé directeur général en 1988. Il le restera dix ans, tout en assumant en parallèle la direction générale de l'Orchestre de Paris (1993-1995). De 1998 à 2006, il prend la direction du Festival international d'art lyrique d'Aix-enProvence. Il y crée l'Académie européenne de Musique, conçue comme un prolongement du festival vers la pédagogie et la promotion de jeunes talents. Parallèlement, il co-dirige avec Peter Brook le Théâtre des Bouffes du Nord entre 1998 et 2005. En 2002, il s'associe avec Frédéric Franck pour reprendre le Théâtre de la Madeleine, qu'il quittera en 2011. De 2005 à 2014, il devient surintendant et directeur artistique du Teatro della Scala de Milan. Il en est le premier directeur non Italien. De 2005 à 2013, il est également directeur de la musique des Wiener Festwochen en Autriche. Au cours de sa carrière, il a travaillé avec les plus grands chefs d’orchestre, metteurs en scène ou chorégraphes parmi lesquels : Daniel Barenboim, Pierre Boulez, William Christie, Simon Rattle, Esa-Pekka Salonen… ; Luc Bondy, Stéphane Braunschweig, Patrice Chéreau, Klaus-Michael Grüber, Claus Guth, Mario Martone, Peter Sellars, Peter Stein, Dmitri Tcherniakov, Robert Wilson… ; Pina Bausch, William Forsythe… Nommé directeur délégué de l’Opéra national de Paris en octobre 2012, il a pris ses fonctions le 1er août 2014. Stéphane Lissner est chevalier de la Légion d'honneur, officier de l'Ordre National du mérite et de l'Ordre du Mérite de la République italienne. philippe Jordan directeur musical Directeur Musical de l’Opéra national de Paris et Directeur Musical des Wiener Symphoniker depuis de la saison 2014-2015, Philippe Jordan est déjà reconnu comme l’un des chefs d’orchestre les plus doués et les plus passionnants de sa génération. Il prend à 6 ans sa première leçon de piano. À 8 ans, il rejoint les Zürcher Sängerknaben et à 11 ans commence le violon. En 1994, à l’âge de 16 ans, il entre au conservatoire de Zurich où il obtient le diplôme de professeur de piano avec mention. Il étudie parallèlement avec le compositeur suisse Hans Ulrich Lehmann et continue ses études de piano auprès de Karl Engel. Dans la même période, il travaille comme assistant de Jeffrey Tate sur le Ring de Wagner présenté au Théâtre du Châtelet. Philippe Jordan commence sa carrière comme Kapellmeister au Stadttheater d’Ulm en 1994-1995. De 1998 à 2001, il est assistant de Daniel Barenboim à la Deutsche Staatsoper de Berlin. De 2001 à 2004, il est Directeur musical de l’Opéra de Graz et de l’Orchestre Philharmonique de Graz, puis de 2006 à 2010 principal chef invité à la Staatsoper Unter den Linden Berlin. Pendant ce temps, il fait ses débuts dans les plus importants opéras et festivals internationaux comme le Semperoper de Dresde, le Royal Opera House Covent Garden, l'Opéra de Zurich, la Wiener Staatsoper, le Metropolitan Opera New York, le Théâtre royal de La Monnaie de Bruxelles, le Teatro alla Scala de Milan, la Bayerische Staatsoper de Munich, le Festival de Bayreuth, le Festival de Glyndebourne, le Salzburger Festspiele et le Festival d’Aix-en-Provence. En concert, Philippe Jordan a dirigé les Berliner Philharmoniker, le Philharmonia Orchestra de Londres, l'Orchestre de Chicago, l'Orchestre de Cleveland, l’Orchestre de Philadelphie, le National Symphony de Washington, l'Orchestre Philharmonique de New York, les Wiener Philharmoniker, la Staatskapelle de Berlin, le NDR Hamburg, le DSO Berlin, le Filarmonica della Scala, l’Accademia Nazionale di Santa Cecilia de Rome, l’Orchestre Philharmonique de Radio France, l’Orchestre Gustav Mahler des Jeunes et le Tonhalle de Zurich. Il se produit régulièrement en tant que pianiste en récitals et musique de chambre. Au cours de la saison 2014/15, Philippe Jordan se consacre entre autres, avec les Wiener Symphoniker, à un cycle intégral des symphonies de Schubert, à des compositions contemporaines et aux grands oratorios de Bach. À l’Opéra national de Paris, il dirige les nouvelles productions de L’Enlèvement au sérail et du Roi Arthus, la reprise de Pelléas et Mélisande ainsi que l’intégrale des symphonies de Beethoven. Il sera présent au Bayerische Staatsoper de Munich avec une nouvelle production d’Arabella et une reprise de Tristan et Isolde. Philippe Jordan a enregistré en DVD Werther (Wiener Staatsoper), Doktor Faust (Opernhaus Zurich), Salomé (Covent Garden), Les Noces de Figaro (Opéra national de Paris). Il a également enregistré l’intégrale des concertos pour piano de Beethoven avec François-Frédéric Guy et l’Orchestre Philharmonique de Radio France ainsi que Pelléas et Mélisande avec l’Orchestre de l’Opéra national de Paris (Naïve), le Requiem de Verdi et des extraits symphoniques du Ring des Nibelungen (Erato/ Warner Classics). Pour ces trois derniers enregistrements, il a été nommé « Artiste de l’année – Classica 2013 ». En septembre 2014 il a enregistré en CD la symphonie Pathétique de Tchaïkovski avec les Wiener Symphoniker. Durée des spectacles * Opéra madama butterfly platée Don giovanni Moses und Aron l’Elisir d’amorE le château de barbebleue / la voix humaine la damnation de faust werther Capriccio Il Trovatore Il Barbiere di Siviglia Die Meistersinger von Nürnberg Iolanta / Casse-noisette Rigoletto Der Rosenkavalier Lear La traviata aida BALLET BALANCHINE / MILLEPIED / ROBBINS ANNE TERESA DE KEERSMAEKER LA BAYADÈRE WHEELDON / MCGREGOR / Bausch BATSHEVA DANCE COMPANY BEL / MILLEPIED / ROBBINS IOLANTA / CASSE-NOISETTE ROMÉO ET JULIETTE RATMANSKY / BALANCHINE / ROBBINS / PECK SPECTACLE DE L'ÉCOLE DE DANSE Les applaudissements ne se mangent pas GISELLE ENGLISH NATIONAL BALLET PECK / BALANCHINE FORSYTHE 1re partie entracte 2e partie 19.30 - 20.25 19.30 - 20.45 19.30 - 21.05 19.30 - 21.15 19.30 - 20.45 30' 30' 35' 20.55 - 22.25 21.15 - 22.20 21.40 - 23.10 30' 21.15 - 22.15 entracte 3e partie TOTAL 2h55 2h50 3h40 1h45 2h45 1h55 19.30 - 21.25 19.30 - 20.40 19.30 - 20.15 19.30 - 22.00 19.30 - 20.45 19.30 - 21.05 30' 20' 21.10 - 22.20 20.35 - 21.10 30' 30' 21.15 - 22.25 21.35 - 22.35 17.30 - 18.55 45' 19.00 - 20.10 19.30 - 20.30 19.00 - 20.15 19.30 - 20.55 19.30 - 20.05 19.30 - 20.45 30' 30' 30' 30' 30' 30' 1re partie 2h50 3h05 2h30 2h55 3h05 25' 21.35 - 22.35 19.40 - 20.40 30' 21.10 - 23.15 5h45 20.40 - 21.55 21.00 - 22.05 20.45 - 21.40 21.25 - 22.30 20.35 - 21.40 21.15 - 22.20 20' 22.15 - 23.05 25' 22.05 - 23.05 25' 22.05 - 22.40 4h05 2h35 4h05 3h00 3h10 2h50 entracte 2e partie entracte 3e partie 20.30 - 21.00 25' 21.25 - 22.20 1h50 19.30 - 20.25 20' 20.45 - 21.15 1h45 19.30 - 20.20 20' 20.40 - 21.20 20' 21.40 - 22.20 2h50 19.30 - 20.00 20' 20.20 - 20.50 20' 21.10 - 21.40 2h10 19.30 - 20.30 19.30 - 20.00 19.00 - 20.10 19.30 - 20.30 20' 30' 20' 20.20 - 20.50 20.40 - 21.55 20.50 - 21.20 20' 20' 20' 21.10 - 22.30 22.15 - 23.05 21.40 - 22.30 1h00 3h00 4h05 3h00 19.30 - 20.20 20' 20.40 - 21.15 1h45 19.30 - 20.25 20' 20.45 - 21.30 2h00 20' 20' 20' 20' 20.40 - 21.35 20.30 - 21.00 20.15 - 21.00 20.15 - 20.40 1h05 19.30 - 20.35 19.30 - 20.20 19.30 - 20.10 19.30 - 19.55 19.30 - 19.55 TOTAL 20' 21.20 - 21.50 20' 21.00 - 21.25 Minutages sans applaudissement - *Horaires susceptibles d'être modifiés. Les nouveaux spectacles Attention : L'heure de début de certains spectacles varie en fonction des jours de la semaine. Veuillez vous référer à l'heure de vos billets 2h05 2h20 1h30 1h55