le neolithique et l`age du bronze vus du ciel dans l`ouest de la france

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le neolithique et l`age du bronze vus du ciel dans l`ouest de la france
LE NEOLITHIQUE ET L’AGE DU BRONZE VUS DU CIEL
DANS L’OUEST DE LA FRANCE
EXPOSITION ITINERANTE
L’exposition itinérante « Le Néolithique et l’Age du Bronze vus du ciel dans l’Ouest de la
France »
L’ambition de cette exposition est de renseigner le public sur les tenants et aboutissants de
l’archéologie aérienne à la fois pour les archéologues de terrain et pour la recherche universitaire.
L’archéologie aérienne débute dans les années 1950 au Royaume-Uni (Crawford) et en France
dans les années 1960 (Agache, Dassié), suite aux découvertes de traces de structures anciennes
faites par les militaires durant la Seconde Guerre Mondiale sur les photographies aériennes prises
en noir et en blanc pour les renseignements.
La Bretagne a longtemps été considérée comme une terre réputée ingrate pour l’archéologie
aérienne, malgré les travaux de quelques pionniers :
- Jean-Yves Achepel dans la région du Grand-Fougeray (35) en 1975,
-Pierre-Roland Giot et Charles-Tanguy Le Roux en 1976 en centre Bretagne,
- Loïc Langouët dans la région de Corseul la même année…
Il faudra attendre les années 80 et la mise en place des programmes de prospection-inventaire
pour voir se développer cette technique de recherche, notamment en Haute-Bretagne en
complément des prospections à pieds, avec notamment les travaux d’Alain Provost dans le bassin
de Rennes. Actuellement, la quasi-totalité de la Bretagne fait l’objet, chaque été, de prospections
aériennes à basse altitude. La région est découpée entre plusieurs archéologues aériens :
- Gilles Leroux effectue les reconnaissances en Haute Bretagne orientale, en Mayenne et en
Sarthe
-Maurice Gautier survole la Bretagne centrale et le Trégor
-Catherine Bizien s’attache au Nord de la Haute-Bretagne
-Patrick Naas s’intéresse plus particulièrement à l’ancien territoire des Vénètes (Naas, 1997). Seul
le Finistère est resté à l’écart d’une couverture systématique, malgré les travaux de Roger Bertrand
et Bernard Ginet en Cornouaille, les reconnaissances de Marie-Yvane Daire sur le Léon (Daire,
1992) et les quelques vols réalisés par Michel Le Goffic dans les Monts d’Arrées.
Contrairement aux autres domaines de la recherche archéologiques qui ont connu une
professionnalisation croissante, la prospection aérienne demeure l’apanage de chercheurs et de
pilotes bénévoles, passionnés et hautement compétents, qui œuvrent dans le cadre de
programmes de prospection-inventaire.
L’archéologie aérienne est un outil de prospection utile durant toutes les étapes d’une action
archéologique. Elle se base sur des photographies prises à partir d’un support aérien (d’un avion,
d’un ULM ou d’un hélicoptère par exemple): en amont, les archéologues déterminent les zones à
fouiller au vue des traces des structures qui apparaissent sur les photographies, et en aval, les
archéologues interprètent et déterminent l’utilisation de ces structures, leurs relations ainsi que la
chronologie relative. Ces photographies et leur analyse servent de données de base pour la
recherche (c’est-à-dire pour l’étude des sites archéologiques) et la publication (principalement
pour la communication au public).
Des exemples de photographies appuient les explications concernant les principes et les
utilisations de la photographie aérienne au travers de 37 panneaux:
Partie 1 : définitions et méthodes
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n°1 : titre de l’exposition et exemples de photographies aériennes
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n°2 : définition de l’archéologie et préparation des vols
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n°3 : identification des structures et présentation de l’équipe
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n°4 : les indices phytographiques (à partir des plantes), 1 – définition
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n°5 : les indices phytographiques, 2- exemples
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n°6 : les indices hydrographiques (à partir de l’humidité des sols)
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n°7 : les indices pédographiques (à partir de la couleur des sols)
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n°8 : la topographie (à partir des paysages)
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n°9 : les leurres (les traces non archéologiques), 1 – définition
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n°10 : les leurres, 2 – exemples
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n°11 : les leurres, 3 - exemples
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n°12 : les remerciements et la légende
Partie 2 : les constructions mégalithiques du Néolithique (menhir et dolmen)
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n°13 : Barnenez, Plouezoc’h (Finistère), dolmen
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n°14 : La Table des Marchands, Er Grah, Le Grand Menhir, Locmariaquer (Morbihan),
dolmen, tertre et menhir
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n°15 : Gavrinis, Larmor Baden (Morbihan), dolmen
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n°16 : Er-Lannic, Arzon (Morbihan), cromlec’h
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n°17 : Le Ménec, Carnac (Morbihan), menhirs
(Crédit : M. Gautier)
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n°18 : Tumulus Saint-Michel, Carnac (Morbihan), tertre
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n°19 : Le Petit Mont, Arzon (Morbihan), cairn
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n°20 : Les Menhirs de Monteneuf (Morbihan), menhirs
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n°21 : Le Château Bû, Saint-Just (Ille-et-Vilaine), dolmen, menhirs
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n°22 : Alignements de Lampouy, Médréac (Ille-et-Vilaine), menhirs
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n°23 : dolmen de la Roche-aux-Fées, Essé (Ille-et-Vilaine), dolmen
(Crédit : G. Leroux)
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n°24 : monument mégalithique, Saint-Joachim (Loire-Atlantique), tumuli
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n°25 : dolmen de Dissignac, Dissignac (Loire-Atlantique), dolmen
Partie 3 : les habitats (Néolithique et Age du Bronze)
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n°26 : Bel-Air, Lannion (Côtes-d’Armor), enceinte de l’Age du Bronze
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n°27 : Beg Ar Loued, Molène (Finistère), maison de l’Age du Bronze
(Crédit : Marine Nationale)
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n°28 : La Rochette, Mauron (Morbihan), habitat néolithique avant les fouilles
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n°29 : La Rochette, Mauron (Morbihan), habitat néolithique après les fouilles
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n°30 : habitat néolithique de la Hersonais, Pléchâtel (Ille-et-Vilaine), structure de 104
mètres de long, plus grand édifice trouvé en Europe pour cette période
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n°31 : La Doue, Sévérac (Loire-Atlantique), enceinte néolithique
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n°32 : habitat néolithique de Louresse, Louresse-Rochemenier (Maine-et-Loire), maison
néolithique
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n°33 : Kerlabour, Saint-Tréphine (Côtes d’Armor), tumulus et habitat de l’Age du Bronze
(Crédit : M. Gautier)
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n°34 : enclos circulaires, canton de Preuils, Le-Puy-Notre-Dame (Maine-et-Loire), habitat
néolithique et Age du Bronze
Partie 4 : les espaces funéraires (Age du Bronze)
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n°35 : monument funéraire, Domfront-en-Champagne (Sarthe) ; Age du Bronze
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n°36 : nécropole, Champ-Vallée, Cholet (Maine-et-Loire)
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n°37 : enclos circulaire en cours de fouille, Bédée (Ille-et-Vilaine)
Où la voir ?
L’exposition est actuellement présentée à la Maison de la Roche aux Fées, à Essé, grâce
à un partenariat entre le CPIE Val de Vilaine et la Communauté de Communes Au Pays
de la Roche aux Fées. Elle est gratuite d’accès, aux horaires d’ouverture de la Maison, jusqu’au
23 septembre 2016. Un livret enquête gratuit est à disposition des familles qui souhaitent réaliser
une visite ludique. Un livret « pour en savoir plus » permet aux visiteurs qui le souhaitent
d’approfondir la thématique de l’archéologie aérienne. Enfin, un support « lexique » est remis à
l’entrée, pour aider à comprendre certains mots scientifiques.
Quel public ?
L’exposition itinérante est destinée à tout public (scolaires, adultes, familles…). Elle a vocation à
être diffusée largement dans les écoles, musées, bibliothèques, médiathèques ou tout lieu recevant
du public.
Qui a réalisé cette exposition ?
Cette exposition a été réalisée en partenariat avec le Service Archéologique de Bretagne et Pays de
Loire, les Conseils Départementaux d’Ille-et-Vilaine, Morbihan, Côtes-d’Armor et Finistère, la
région Bretagne, Yohan Escats (archéologue, INRAP), Maurice Gautier (archéologue aérien),
Gilles Leroux (archéologue, INRAP), Yvan Pailler (archéologue, INRAP), Aurore Leroux et
Emmanuelle Rogard (médiatrices du Patrimoine, CPIE Val de Vilaine) et l’aéroclub Rennes Illeet-Vilaine.
Plus d’infos ?
Le CPIE Val de Vilaine se tient à votre disposition pour toutes informations complémentaires.
Contact : Aurore Leroux, médiatrice du Patrimoine au CPIE Val de Vilaine, ou Nicole Giraud,
directrice adjointe
Tél : 02.99.72.69.25
Mail : [email protected] ou [email protected]
Exposition réalisée avec le soutien du département Ille et Vilaine et de la Région Bretagne – service
valorisation du patrimoine.