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Musique classique iranienne / Classical music of Iran
Faramarz-e Payvar
Dastgâh-e Châhârgâh
Dastgâh-e Shur
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Faramarz-e Payvar
Faramarz-e Payvar est né en 1932 à Téhéran, il est le fils d’une famille d’artistes et
le petit-fils de Mossavar-Oddowleh, peintre et musicien à la cour des Qâdjar.
A l’âge de 17 ans Faramarz-e Payvar commence son apprentissage musical avec
Maître Saba avec qui il étudie le répertoire traditionnel de la musique classique iranienne
(Radif). A la mort de son Maître, bien qu’étant déjà un grand virtuose, il poursuit l’étude du
Radif auprès d’autres grands musiciens : Abdollâh Davâmi, Màrufi et Nur Ali Borumand.
Par la suite il transcrira tout leur répertoire. A partir de 1965, Faramarz-e Payvar devient chef
d’orchestre du ministère de la Culture et des Arts, de la radio et de la télévision nationale.
Il a composé de nombreuses œuvres pour le festival des Arts de Shiraz qui ont été diffusées
dans le monde entier.
Musicien à l’esprit fertil et créatif, Faramarz-e Payvar est, sans aucun doute, le plus
grand joueur de santour de notre temps.
La musique classique iranienne
Le système de la musique iranienne n’est pas tempéré et les intervalles peuvent aussi
bien être plus grands ou plus petits que des tons, des demi-tons ou des quarts de tons. La
musique d’Iran est monodique, modale et inclus une grande part d’improvisation.
La musique classique iranienne est composée d’un grand nombre de courtes
séquences mélodiques que l’on appelle gusheh-s. Ces petites mélodies portent des noms
de villes ou de quartiers, des noms qui désignent des sensations ou des émotions (élans,
séparation, pleurs,...), des noms empruntés à des œuvres litéraires, des noms de maîtres, des
termes mystiques ou bien encore le nom d’un oiseau. La durée d’un gusheh est en général
très courte, ne dépassant pas trois minutes. L’ordre d’enchainement, l’ensemble qui constitue
l’agencement des gusheh-s s’appelle le Radif, le radif étant lui même divisé en sept systèmes
modaux principaux appelés dastgâh et en cinq plus petits et plus simples: les âvâz.
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Le Santour
Le santour est un instrument dont la caisse a la forme d’un trapèze isocèle. Son
origine remonte sans doute à l’époque sumérienne et il a probablement donné naissance au
cymbalum européen, puis au clavecin et au piano. Il est encore beaucoup joué en Orient, de
l’Irak à l’Inde, dans sa forme originale.
Le santour comporte soixante-douze cordes de métal qui reposent quatre par quatre
sur dix-huit chevalets; les cordes sont fixées directement sur la caisse de résonance à droite et
viennent s’enrouler à gauche sur soixante-douze chevilles (chaque corde ayant sa cheville), ce
qui permet l’accord de l’instrument à l’aide d’une clé; les quatre cordes passant sur un même
chevalet sont accordées à l’unisson, les dix-huit chevalets sont répartis de part et d’autre de la
caisse de résonance; sur la série de droite sont fixées des cordes en laiton (fréquences basses)
et sur la série de gauche des cordes en acier (fréquences aigues); les chevalets sont mobiles
mais en général ceux de gauche correspondent au tiers de la corde ce qui permet de disposer
de deux notes séparées pour une octave et ceci pour un même cœur de quatre cordes; faits
en bois, les chevalets sont surmontés d’une barette en acier qui éclaircit et intensifie le son et
permet d’éviter l’écrasement du bois sous la tension des cordes; le santour se joue avec deux
petites baguettes de bois très fines et légères, les mézrab-s, longues de 22 centimètres.
La note la plus grave est le mi qui se situe au premier chevalet à droite, la plus aigue
est le fa qui est au neuvième chevalet à gauche en troisième position.
La note la plus grave
La note la plus aigue
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L’accord du santour
1 - Dastgâh-e Navâ
2 - Dastgâh-e Shur
Âvâz-e Afshâri
Âvâz-e Bayât-e Tork
Âvâz-e Dashti
Âvâz-e Abuatâ
3 - Dastgâh-e Segâh
4 - Dastgâh-e Chahârgâh
5 - Dastgâh-e Râst-Panjgâh / Dastgâh-e Mâhur
6 - Dastgâh-e Homâyun / Âvâz-e Bayât-e Esfehân
6 - Dastgâh-e Homâyun / Âvâz-e Bayât-e Esfehân
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Faramarz-e Payvar
Faramarz-e Payvar was born in Teheran in 1932. His family had many artists, in
particular his grandfather, Mossavar-Oddowleh, a painter and musician in the court of the
Qadjar.
At age seventeen, Faramarz-e Payvar began his musical apprenticeship with Master
Saba who taught him the repertory of traditional classical Iranian music called Radif. When
master Saba died, although Payvar had already acquired a mastery of the Radif, he continued
studying with a number of great musicians: Abdollâh Davâm, Marufi and Nur Ali Borumand.
He then transcribed the entire repertory. In 1965, Faramarz-e Payvar was appointed by the
Minister of Culture and Arts as conductor for the national radio and television. He composed
a number of pieces for the festival of the Arts of Shiraz which have been heard throughout
the world.
Faramarz-e Payvar is a creative musician and undoubtedly the greatest santour
player of our time.
Classical Iranian music
The Iranian musical system does not have a tempered scale and intervals can be
greater or smaller than a note, a half-note or a quarter note. Iranian music is monodic, modal
and calls for a large amount of improvisation.
Classical Iranian music is made up of a number of short melody sequences called
gusheh. These short melodies are named after cities or neighbourhoods, names that designate
feelings and emotions (passion, separation, cries...) names borrowed from literary works,
names of masters, mystical terms or even the name of a bird. The gusheh are generally very
short, not more than three minutes. The gusheh are played in a certain order called Radif.
The Radif is divided into seven main modal systems called dastgâh and into five smaller and
simpler systems called âvâz.
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The Santour
The Santour has a isosceles trapezoidal sound bow. Its origins probably go back to
the Sumerian period and probably led to the creation of the European cymbalom then the
harpsichord and the piano. It is still widely played in the Orient, from Iraq to India.
The santour has seventy two metal strays that rest in fours on eighteen bridges; the
strings are attached directly to the right side of the sound box and are wound around seventy
two individual nuts. This allows for tuning with a key; The four strings on a same bridge are
tuned together, the eighteen bridges are attached along the right and left sides of the table;
The strings on the right hand side are brass, giving the low notes and on the left hand side
the strings are steel for high notes; the bridges are mobile but generally those on the left hand
side correspond to the third of the string, which makes it possible to have two separate notes
for one octave, and this for the who set of four strings; the bridges are made of wood and
have a metal steel bar on top of them which clarifies and intensifies the sound and prevents
the wood from being crushed under the pressure of the strings; the santour is played with two
wooden sticks called mezrab that are very thin and light and are 22 centimeters long.
The lowest note is E which is located on the first bridge on the right. The highest note
is F which is located on the ninth bridge on the left in the third position.
The lowest note
The highest note
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Tuning the santour
1 - Dastgâh-e Navâ
2 - Dastgâh-e Shur
Âvâz-e Afshâri
Âvâz-e Bayât-e Tork
Âvâz-e Dashti
Âvâz-e Abuatâ
3 - Dastgâh-e Segâh
4 - Dastgâh-e Chahârgâh
5 - Dastgâh-e Râst-Panjgâh / Dastgâh-e Mâhur
6 - Dastgâh-e Homâyun / Âvâz-e Bayât-e Esfehân
6 - Dastgâh-e Homâyun / Âvâz-e Bayât-e Esfehân
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DASTGÂH-E CHÂHÂRGÂH
DASTGÂH-E SHUR
1 - Moghadameh
2 - Bardâsht
3 - Dârâmad-e avval
4 - Zarbi
5 - Kereshmeh
6 - Dârâmad-e Zâbol
7 - Kereshmeh-e Zâbol
8 - Naghmeh-e Zâbol
9 - Dârâmad-e Hesâr
10- Zanghuleh-e Hesâr
11- Châhar-Mezrab-e Hesâr
12- Kereshmeh-e Hesâr
13- Forud (Bé-Châhârgâh)
14- Châhar-Mezrab-e Mokhâlef
15- Mokhâlef
16- Kereshmeh-e Mokhâlef
17- Dârâmad-e Dovvom Mokhâlef
(Zanghuleh)
18- Zang-e Shotor (Mokhâlef)
19- Forud (Bé Chahâr-Mezrab)
20- Mansuri
21- Naghmeh Mansuri
(Pish Zanghuleh-Forud)
22- Hodi
23- Forud-e Kereshmeh
1 - Moghadameh
2 - Châhâr-mezrâb
3 - Dârâmad-e Khâra
4 - Dârâmad-e avval
5 - Dârâmad-e dovvom
6 - Dârâmad-e Sheri
7 - Jomleh-e Motarezeh
8 - Tahrir-e Abou-Atai
9 - Panjeh Sheri
10- Oj-e avval-e Darâmâd-e Sheri
11- Oj-e Dovvom-e Darâmâd-e Sheri
12- Dârâmad-e Oj
13- Kereshmeh-e Oj
14- Châhâr-mezrâb
15- Shahnâz
16- Razavi
17- Tahrir-e Oj
18- Forud (Be-Shur)
19- Dârâmad Hosseini
20- Zarbi Hosseini
21- Hosseini - Forud
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