depistage participatif des risques dans une buanderie d`hopital
Transcription
depistage participatif des risques dans une buanderie d`hopital
UNIVERSITÉ CATHOLIQUE DE LOUVAIN Faculté de Médecine École de Santé Publique DDEEPPIISSTTAAG GEE PPAARRTTIICCIIPPAATTIIFF DDEESS RRIISSQ QUUEESS DDAANNSS UUNNEE BBUUAANNDDEERRIIEE DD’’HHO OPPIITTAALL Dr Florence Linotte Étude de poste présentée en vue de l’obtention du Diplôme d’Études Spécialisées en Médecine du Travail Promoteur : Professeur Jacques Malchaire Année académique 2005-2006 Remerciements Merci à M. Frogneux, Directeur général de l’Hôpital Psychiatrique du Beau Vallon et à Mme Levaux, Directrice générale adjointe, pour leur confiance et leur écoute apportées tout au long de l’étude réalisée dans la buanderie de l’Hôpital. Merci à M. Deremince, Conseiller en prévention interne de l’Hôpital, pour son implication personnelle dans les réunions SOBANE. Merci aux travailleurs de la buanderie pour leur accueil et leur collaboration. Merci aussi à tous ceux qui ont autorisé l’utilisation de leur image pour illustrer cette étude. Merci de tout cœur à ma famille et à mes collègues de travail pour le soutien apporté. Merci enfin et surtout au professeur Jacques Malchaire d’avoir accepté d’être le promoteur de cette étude de poste ainsi que pour sa disponibilité et ses conseils tout au long de cette étude. 2 Table des matières Remerciements _____________________________________________________________ 2 Préliminaires : pour une bonne lecture____________________________________________ 4 1. Description de l’intervention ___________________________________________________ 5 1.1. Objectif __________________________________________________________________________ 5 1.2. Constats initiaux____________________________________________________________________ 5 1.3. Résultats _________________________________________________________________________ 6 2. Avis - Conclusions ____________________________________________________________ 8 Annexe 1 : Détails de l’étude réalisée _____________________________________________ 9 3. Description de l’Hôpital _______________________________________________________ 9 3.1. Historique ________________________________________________________________________ 9 3.2. Plan de l’Hôpital ____________________________________________________________________ 9 3.3. Organigramme____________________________________________________________________ 10 3.4. Activités ________________________________________________________________________ 10 4. Description du service de la buanderie __________________________________________ 11 4.1. Historique _______________________________________________________________________ 4.2. Structure du service ________________________________________________________________ 4.3. Plan de la buanderie (partie blanchisserie) ________________________________________________ 4.4. Indicateurs sociaux_________________________________________________________________ 4.5. Rôles des travailleurs _______________________________________________________________ 4.6. Le travail dans la buanderie___________________________________________________________ 4.7. Trajet du linge dans la buanderie _______________________________________________________ 4.8. Vêtements de travail, équipements de protection individuelle ___________________________________ 11 11 11 12 12 12 15 16 5. Choix du sujet ______________________________________________________________ 16 6. Méthodologie _______________________________________________________________ 16 6.1. Description de la stratégie SOBANE [Malchaire, 2006]________________________________________ 16 6.2. Choix de la stratégie SOBANE ________________________________________________________ 17 7. Premier niveau de la stratégie SOBANE: Dépistage _______________________________ 18 7.1. Application au service de la buanderie ___________________________________________________ 18 7.2. Résultats ________________________________________________________________________ 20 8. Deuxième niveau de la stratégie SOBANE: Observation ___________________________ 20 8.1. Application au service de la buanderie ___________________________________________________ 20 8.2. Résultats ________________________________________________________________________ 21 9. Discussion__________________________________________________________________ 21 10. Suites données à l’étude de la buanderie________________________________________ 22 10.1. Solutions concrètes déjà appliquées____________________________________________________ 22 10.2. Mesures prévues _________________________________________________________________ 22 10.3. Solutions en cours de discussion ______________________________________________________ 23 11. Conclusions _______________________________________________________________ 23 Annexe 2 : Guide de concertation Déparis adapté au travail dans la buanderie [Malchaire, 2006] _________________________________________________________________________ 25 Annexe 3 : Fiches d’aide au guide de concertation Déparis-fille « buanderie d’Hôpital » _____ 36 Annexe 4 : Rapport de la réunion Déparis_________________________________________ 40 Annexe 5 : Rapport de la réunion d’Observation « Bruit » ____________________________ 54 Annexe 6 : Rapport de la réunion d’Observation « Chaleur » __________________________ 57 Annexe 7 : Rapport de la réunion d’Observation « TMS » _____________________________ 65 Abréviations et Glossaire _____________________________________________________ 75 1. Abréviations _________________________________________________________________ 75 2. Glossaire ___________________________________________________________________ 75 3 Préliminaires : pour une bonne lecture En début d’ouvrage, le lecteur trouvera le rapport transmis à l’employeur : ce document permet de cerner l’étude de poste dans ses grandes lignes. Ensuite, il lira la 1ère annexe qui reprend l’étude dans ses détails. Il trouvera dans les annexes suivantes un guide Déparis-fille adapté au travail dans une buanderie d’hôpital et les fiches d’aide créées afin d’éclairer les utilisateurs de ce guide (annexes 2 et 3). Enfin, le lecteur découvrira les résultats de la réunion Déparis (annexe 4) et les rapports des réunions d’Observation (annexes 5 à 7). 4 RRaappppoorrtt àà ll’’eem mppllooyyeeuurr RAPPORT GENERAL D’INTERVENTION Art.29-A.R.27/03/98 Entreprise Hôpital Psychiatrique du Beau Vallon Rue de Bricgniot, 205 à 5002 Saint-Servais Contacts : M. Frogneux, directeur général Mme Levaux, directrice générale adjointe M. Deremince, conseiller en prévention interne Conseiller en prévention Étude réalisée par : Dr Florence Linotte, Candidate spécialiste en médecine du travail Dates des interventions 22 février, 09 juin et 13 juin 2006 1. Description de l’intervention 1.1. Objectif Le plan annuel d’action 2006 de l’Hôpital comprend « Étude de la buanderie », tant du point de vue de son aménagement que de la chaleur excessive qu’il y règne et de l’embellissement des lieux de travail au sens large. En accord avec la direction et le CPPT, nous avons décidé d’utiliser la stratégie SOBANE de gestion des risques [Malchaire, 2006] afin de réaliser à la buanderie un Dépistage Participatif des Risques avec pour objectif de déterminer ce qui est satisfaisant ou pas et, le cas échéant, ce qui pourrait être fait concrètement pour améliorer la situation. Dans cette étude, nous nous situons aux 2 premiers niveaux de cette stratégie : premier niveau : Dépistage, via le guide de concertation Déparis [Malchaire, 2006] deuxième niveau : Observation, réalisée pour le bruit, la chaleur et les problèmes ergonomiques. 1.2. Constats initiaux Les travailleurs de la buanderie se plaignent de la pénibilité de leur travail : bruit, chaleur importante en été, contraintes ergonomiques, absentéisme … Lors de notre 1ère visite des lieux de travail, nous avons pu mettre en évidence certains éléments, notamment : le non-respect du principe de « marche en avant » le tri du linge à même le sol 5 1.3. Résultats Les détails de l’étude sont repris dans les annexes 4 à 7. Ci-dessous, vous trouverez les 2 tableaux de synthèse des réunions Déparis (1er niveau : Dépistage). Lors du CPPT du 24 mai 2006, nous avons décidé de poursuivre ce Dépistage par une Observation, pour le bruit, la chaleur et les problèmes ergonomiques. Les réunions d’Observation (2ème niveau) ont d’ores et déjà été réalisées, les synthèses de ces réunions servant de cahiers de charges pour une étude plus approfondie. Tableau 1 : Bilan Rubriques 1. Les locaux et zones de travail 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. 13. 14. 15. 16. 17. 18. L'organisation du travail Les accidents de travail Les risques électriques et d’incendie Les commandes et signaux Le matériel de travail, les outils, les machines Les positions de travail Les efforts et les manutentions L'éclairage Le bruit L’hygiène atmosphérique Les ambiances thermiques Les vibrations L’autonomie et les responsabilités individuelles Le contenu du travail Les contraintes de temps Les relations de travail au sein du personnel et avec la hiérarchie L'environnement psychosocial ☺ ☺ ☺ ☺ ☺ ☺ ☺ ☺ ☺ ☺ ☺ ☺ ☺ ☺ ☺ ☺ ☺ ☺ 6 Tableau 2 : Inventaire des propositions d’amélioration et des études complémentaires à réaliser Qui ? Direction Directeur département des soins Directeur département des soins, SEPP Directeur département des soins, SEPP (MT) Directeur département services techniques SIPP SIPP, Directeur département services techniques SIPP, SEPP SIPP, SEPP (MT) SEPP SEPP (Ergonome) SEPP (MT) Fait quoi et comment ? Quand ? Analyser la possibilité de libération de temps (entretien des bacs, des luminaires, des locaux) Analyser la possibilité de libération de temps pour le personnel technique Recadrer le rôle de chaque travailleur Analyser la possibilité de renforcer l’équipe Rappeler aux services de ne pas mettre de linge propre dans les sacs destinés à être traités à la buanderie Placer le linge avec matières fécales dans des sacs à part (Re)- sensibiliser le personnel à l’intérêt d’une bonne manutention (Re)- former le personnel à la manutention Analyser le tri du linge dans les services Séparer la collecte des essuies de cuisine du matériel de nettoyage Éviter de trop remplir les sacs Analyser le tri des déchets Répertorier le matériel présent à la buanderie Replacer les persiennes manquantes Revoir le problème de sterput côté calandre Revoir la conformité des prises de courant Revoir le bon fonctionnement des signaux lumineux Revoir l’état des roues des chariots (et celui du siège de la camionnette) Utiliser des chariots distincts pour le transport du linge propre et celui du linge sale Analyser la capacité des containers Poser des pictogrammes indiquant la toilette réservée exclusivement à la zone sale Prévoir un vestiaire pour la zone sale Placer un contact de porte et une minuterie sur le séchoir ancienne génération Installer une porte battante près de la calandre Porter des gants lors du tri du linge, lors de la sortie du linge du séchoir, lors de la manipulation des produits lessiviels Porter des lunettes de protection contre les risques d’éclaboussures Mettre à disposition des travailleurs la procédure établie en cas d’accident Mettre à disposition la procédure établie en cas d’accident par le sang Mettre une copie des fiches de sécurité à la buanderie Former le personnel en matière d’incendie Analyser les consignes en cas d’incendie Placer la signalisation adéquate en matière d’incendie Revoir les caractéristiques des commandes et signaux avec le personnel Analyser les mesures à prendre concernant les eaux usées, les rejets dans l’air, le déversement accidentel en eau de surface ou dans les égouts Capoter, isoler, entretenir les machines Analyser le « nuage bleu » qui sort du tunnel lorsqu’on met ce dernier en route Prévoir des nouveaux châssis permettant une ouverture plus grande vers l’extérieur Prévoir une information/formation incendie, secouriste Analyser l’organisation de la buanderie selon le principe de « Marche en avant » Analyser le choix de nouveaux bacs Analyser le choix des vêtements de travail Analyser le modèle des chaussures de sécurité et celui des gants à usage unique Analyser le choix des gants à usage unique et la tenue de travail spécifiques au travail en zone sale Mettre des EPI (bruit) à la disposition des travailleurs Mettre à disposition des travailleurs des rince-œil, des contenants sécuritaires Analyser le mode d’évacuation des déchets chimiques et biologiques Former le personnel sur les procédures et les risques Former des secouristes parmi le personnel de la buanderie Analyser le bruit à la buanderie Analyser l’emplacement des postes de travail par rapport aux sources de bruit Analyser la sécheresse de l’air Analyser la température Analyser la buanderie du point de vue ergonomique (principalement concernant le tri du linge, le séchage des robes, la possibilité d’alterner le travail en position assis/debout, la possibilité de placer des appuis pour le travail en position debout) Revoir la trousse de secours Tout de suite Tout de suite Tout de suite Tout de suite Tout de suite Tout de suite Tout de suite Tout de suite Tout de suite Tout de suite Tout de suite Tout de suite Tout de suite + vite possible Urgent Voir spécialiste Tout de suite Dès que possible (avis spécialiste) Dès que possible (avis spécialiste) Tout de suite 7 2. Avis - Conclusions Outre la décision du passage à l’Observation pour le bruit, la chaleur et les contraintes ergonomiques, nous avons discuté des premières mesures qui pourraient être prises suite à ce dépistage participatif des risques. Vu le nombre important de points à réaliser, certains très concrets, d’autres demandant réflexion, nous sommes arrivés à la conclusion que les réponses seraient apportées au fur et à mesure. Prioritairement, il est nécessaire de mettre en place toutes les mesures relatives aux problèmes de sécurité et de décider du nouveau plan de la buanderie. Ainsi, en pratique : Un nouveau plan de la buanderie respectant le principe de « marche en avant » a été élaboré et est actuellement en cours de discussion ; Une information (principe de « marche en avant », hygiène, accidents, …) sera donnée au personnel de la buanderie début juillet ; Certaines réponses ont été apportées aux problèmes de sécurité ; 4 étudiants jobistes renforceront l’équipe de la buanderie durant les vacances. Une série d’autres mesures prioritaires sont encore programmées pour les jours suivants et leur évaluation sera à l’ordre du jour du prochain CPPT, fin septembre. Cette étude aura non seulement permis de revoir de façon structurée les risques présents à la buanderie et de proposer certaines solutions face à ces risques, mais aura aussi instauré un véritable système dynamique de gestion des risques. 8 AAnnnneexxee 11 Annexe 1 : Détails de l’étude réalisée 3. Description de l’Hôpital Cette description est inspirée de la brochure d’accueil destinée aux nouveaux travailleurs de l’Hôpital Psychiatrique du Beau Vallon [N…, 2005]. 3.1. Historique En janvier 1914 fut fondé l’ « asile du Beau Vallon » par des sœurs de la Charité de Jésus et de Marie de Gand. Le Beau Vallon était alors un institut pavillonnaire pour femmes et enfants aliénés indigents. Dans les années 20, l’asile fonctionne au maximum de ses capacités : les enfants sont alors envoyés dans un autre institut pour laisser la place aux femmes adultes aliénées. Dans les années 50, le Beau Vallon devient le « Sanatorium pour malades mentales tuberculeuses » de toute la partie francophone du pays. Dans les années 70, la communauté des religieuses sollicite le concours de personnes laïques. Les progrès dans de nombreux domaines ont largement contribué à l’engagement de nouveaux travailleurs. Ainsi, par exemple, les premiers ergothérapeutes et kinésithérapeutes sont engagés en 1966, une assistante sociale en 1967, un psychologue en 1970, des médecins assistants en psychiatrie en 1974, une diététicienne en 1979, des médecins généralistes en 1988, une infirmière hygiéniste en 1991, … Aujourd’hui, le Beau Vallon, porte le nom d’Hôpital Psychiatrique du Beau Vallon, ce qui correspond mieux à sa fonction première de soins et de traitement. 3.2. Plan de l’Hôpital (Voir vue aérienne et légende ci-contre) Le site hospitalier est situé sur les hauteurs de Saint- Servais, dans la province de Namur, et s’étend sur 11 hectares de terrain amplement boisé. La structure comprend : L’Hôpital Psychiatrique (8 services) ; Les Maisons de Soins Psychiatriques ; Les Initiatives d’Habitations Protégées ; Le Nouvel Hôpital de Jour. De nombreux services annexes sont développés sur le site (cuisine, boulangerie, self service, buanderie, réadaptation, chapelle,…). L’Hôpital est composé de bâtiments entièrement séparés. 9 3.3. Organigramme C.A. Comité de Gestion Directeur Général Directrice Générale Adjointe chargée des R.H. (Comité de Direction) Médecin Hygiéniste Infirmière en Hygiène Hospitalière Service des Achats Service Interne de Prévention et de Protection Service du Personnel Conseiller en Ressources Humaines Archives Equipe Pastorale Secrétariat de Direction Conciergerie Chauffeur Médecin-Chef Département Médical Directeur du Département des Soins Pharmacienne en chef Pharmacie Directeur du Département Administratif et Financier Directeur du Département Immobilier Buanderie Directeur du Département des Services Techniques Contremaître Comme l’indique l’organigramme, la buanderie fait partie du département immobilier. 3.4. Activités L’organisation de l’Hôpital est basée sur 4 secteurs étroitement articulés entre eux. 3.4.1. 1er secteur Courts séjours et états psychopathologiques aigus ainsi qu’observations médico-psychologiques et médico-légales (mises sous protection) 3.4.2. 2ème secteur Patients non stabilisés résidant en long séjour 3.4.3. 3ème secteur (comportant 2 services spécialisés) 3.4.3.1 Neuropsychiatrie Victimes d’accidents cérébraux, présentant des troubles psychiatriques dominants Patients psychogériatriques en court séjour 3.4.3.2 Réhabilitation Prise en charge des assuétudes Réhabilitation pour des patients non chroniques, désocialisés 3.4.4. 4ème secteur Secteur extra-hospitalier ou intermédiaire comprenant un nouvel hôpital de jour, une hospitalisation de jour, une hospitalisation de nuit, 2 maisons de soins psychiatriques pour des résidents dont l’état 10 psychiatrique est stabilisé, habitations protégées, 2 centres d’activités de jour, un service d’accompagnement et de concertation en soins psychiatriques à domicile A ces 4 grands secteurs de soins s’ajoutent une consultation médico-psychologique ambulatoire et un service d’électrophysiologie. L’Hôpital occupe près de 600 travailleurs. Chaque pavillon des services de soins est doté d’une équipe pluridisciplinaire (aides soignant(e)s, assistantes sociales, éducateurs(trices), ergothérapeutes, infirmier(e)s, kinésithérapeutes, médecins, psychologues, techniciennes de surface, …). Les équipes travaillent en collaboration entre elles et avec les autres départements (pharmacie hospitalière, direction générale, ressources humaines, administration, finances, informatique, services techniques, cuisine, self service, buanderie, département immobilier,…). Tous ces travailleurs contribuent à la prise en charge quotidienne de quelques 500 patients. 4. Description du service de la buanderie 4.1. Historique Au début, la buanderie était tenue par les religieuses qui étaient secondées dans leurs tâches par certaines résidentes. Ensuite, la communauté des sœurs a fait appel aux travailleurs laïques. 4.2. Structure du service La buanderie comporte 2 services, à savoir la blanchisserie et l’atelier de couture. La blanchisserie s’occupe du lavage, du repassage du linge mais aussi de son ramassage et de sa redistribution dans les services. Cette étude s’est penchée exclusivement sur le travail au sein de la blanchisserie proprement dite (tri, lavage, séchage, repassage, pli du linge), excluant le ramassage et la redistribution du linge, puisqu’il s’agissait de l’objet de la demande. 4.3. Plan de la buanderie (partie blanchisserie) NB : Il existe une porte entre la « buanderie proprement dite » et le « corridor de pli », mais elle est actuellement condamnée par la présence de bacs de tri. 4.3.1. Zone sale La salle de tri Pièce de dépôt et de tri du linge sale 11 A noter qu’à l’entrée de cette pièce, se trouve un coin toilette avec un évier Une partie de la buanderie proprement dite : les 5 machines à laver 4.3.2. Zone propre Une autre partie de la buanderie proprement dite : les 3 séchoirs et le tri du linge propre La pièce séchoir : 1 séchoir et 14 fils à linge Le corridor de pli : le pli s’effectue sur une grande table La grande salle : le tunnel, la calandre, des tables de pli Le corridor de pesée et de dépôt du linge La salle de collation, le vestiaire et les sanitaires 4.4. Indicateurs sociaux Pour l’année 2005, on note 21 travailleurs à la buanderie : 11 employés, 10 salariés ; 14 femmes pour 7 hommes ; âgés de 20 à 61 ans. Cette même année, on enregistre 296 jours de maladie et 21 jours d’accidents de travail (principalement d’ordre « troubles musculo-squelettiques »). 4.5. Rôles des travailleurs Le directeur du département immobilier est responsable de la buanderie (voir organigramme point 1.3). Cependant, un des travailleurs de la buanderie, choisi par la direction, est chargé de veiller au bon déroulement du travail. Tous les autres travailleurs sont mis sur le « même pied ». 4.6. Le travail dans la buanderie [Katka, 1996] 4.6.1. Horaire La buanderie fonctionne du lundi au vendredi de 7h30 à 15h30. 4.6.2. Charge de travail La charge de travail représente en moyenne une tonne de linge par jour. Cela comprend le linge de l’hôpital, les vêtements de travail mais aussi le linge de certains patients peu entourés par leur famille. Chaque pavillon dispose de son linge, lequel est marqué, ce qui signifie un important travail de tri. 4.6.3. Postes de travail Tableau 3 synthétisant les postes de travail étudiés ainsi que le matériel utilisé Postes de travail (tâches) Matériel Tri Bacs, chariots Lavage Machines à laver Séchage Séchoirs, tunnel, cordages Pli, repassage Tables, calandre Pesée Bacs, chariots, Balance 4.6.4. Matériel Les bacs : sont de différentes dimensions et en très mauvais état (ils présentent notamment des bords coupants). Les chariots : sont dans un état relativement vétuste. Il y a différents types de chariots: ceux qui semblent le mieux convenir sont les chariots à fond élévateur : ils sont cependant insuffisants en nombre (3). Les machines à laver, les séchoirs, le tunnel, la calandre : sont entretenus la plupart du temps par le personnel technique de l’Hôpital. Toutes ces machines sont sources de bruit et de chaleur. 12 Les tables : de différentes dimensions, elles sont utilisées pour plier le linge. Les cordages : suspendus en hauteur dans la pièce “séchoir”, ils permettent de sécher le linge qui ne peut l’être dans un séchoir électrique. La balance : permet de peser le linge à la sortie. 4.6.5. Répartition des tâches Chaque travailleur exécute la même tâche pendant une ½ journée. Le directeur du département immobilier répartit les travailleurs à ces tâches, selon un horaire établi à l’avance. Il y a néanmoins 2 exceptions : Le tri du linge sale se fait systématiquement au matin par tout le personnel présent à la buanderie. Le nettoyage de la buanderie est effectué, en principe, par tout le personnel le jeudi après-midi. 4.6.5.1 Zone sale 1. La salle de tri Le personnel commence à trier le linge à 7h30. Tout le monde trie le linge sale pendant environ 1 heure les jours d’affluence normale (les lundis et aprèsfériés, le tri peut durer 2 à 3 heures). Le linge sale y est déposé 1 à 2 fois par jour. Il arrive en principe dans des sacs distincts selon leur contenu : Sac-filet : Mops, essuies, … Sac rose : vêtements de travail du personnel Sac jaune : linge infecté Sac rouge : linge contaminé Sac en tissu blanc : le reste du linge. Le linge est trié selon le type de linge et son degré de saleté. Il est ensuite placé dans des chariots métalliques qui permettront le transport vers les machines à laver. 2. La buanderie proprement dite Seul le travailleur responsable de la buanderie s’occupe des 5 machines à laver. C’est lui qui les remplit, prépare les quantités de produits, met en place les cartes informatiques pour les programmes et les met en route. Il est le seul à traiter le linge infecté voire contaminé. 4.6.5.2 Zone propre 1. La buanderie proprement dite Deux personnes s’occupent des séchoirs qui sont au nombre de 3 dans cette pièce. Y sont séchés : le linge corporel des patients, les robes de nuit, les combinaisons, les gants et essuie-mains. 13 2. La pièce séchoir Cette pièce a 2 fonctions prises en charge par une même personne : Séchage électrique des alaises, des sacs à linge Séchage via un système de séchage par la vapeur des couvertures, robes et pulls suspendus sur des cordages placés en hauteur. 3. Le corridor de pli Une grande table permet à 2 personnes de trier et plier tout ce qui est « petites pièces » : chemises, culottes, gants, essuie-mains. 4. La grande salle Le tunnel : sèche les vêtements de travail. Une personne les y introduit via une tringle et puis les réceptionne à leur sortie. Ensuite, elle les plie et les met dans des bacs. La calandre : 3 personnes travaillent à ce poste. Deux introduisent le linge (draps de lit, mouchoirs, essuies vaisselle), une le réceptionne (pli et pose dans des bacs). Le pli : une personne plie sur des plans de travail (grandes tables) tout le reste du linge lavé à la buanderie 5. Le corridor de sortie Le linge propre doit être pesé avant la sortie. Il est en effet facturé aux différents services selon le poids. Tout le monde participe à cette tâche. Une fois pesés, les bacs sont ensuite rangés selon les pavillons auxquels ils sont destinés. 14 4.7. Trajet du linge dans la buanderie Il existe bien au sein de la buanderie, une entrée pour le linge sale et une sortie pour le linge propre. Le linge sale est trié dans la salle de tri avant d’être amené dans la « buanderie proprement dite » où il est lavé. Remarquons dès à présent que la disposition actuelle de la buanderie ne permet cependant pas l’application du principe de « marche en avant ». En effet, dans la pièce « buanderie proprement dite », le côté séchoir n’est pas séparé de la zone de lavage et les deux types de linge, sale et propre, se trouvent côte à côte. Le linge lavé peut alors suivre trois voies : Ou il est séché dans la « buanderie proprement dite » Ou il repasse par le secteur de tri du linge sale pour aller au séchoir de la « pièce séchoir » ; Ou il passe directement dans la « grande salle » (tunnel ou calandre). Le linge à repasser dans la calandre y est introduit du côté vestiaire et non du côté tunnel, ce qui engendre un surplus de travail (plus grand trajet à effectuer). A noter que la calandre pèse environ 8 tonnes, ce qui paraît être un frein pour la changer de sens. Tout le linge finit par se retrouver dans des bacs dans la « grande salle » et est acheminé vers la balance. 15 4.8. Vêtements de travail, équipements de protection individuelle Le personnel a en sa possession autant de vêtements de travail qu’il le souhaite. Pourtant, ces vêtements ne sont pas changés tous les jours. Le personnel féminin porte un tablier de travail audessus des vêtements de ville. Le personnel masculin porte un tee-shirt et un pantalon de travail. Pour le travail en zone sale, les travailleurs ont à leur disposition des tabliers de plastique ainsi que des gants personnalisés. Les gants sont souvent utilisés, les tabliers ne le sont pas. La raison invoquée est la chaleur régnant dans les pièces, le manque de temps, … Les travailleurs ne se lavent pas les mains lorsqu’ils passent de la zone sale à la zone propre. 5. Choix du sujet Nous avons choisi d’étudier le service de la buanderie pour 3 raisons : Lors des examens médicaux (périodique et de reprise de travail), certains travailleurs évoquaient la pénibilité du travail à la buanderie : bruit, chaleur importante en été, contraintes ergonomiques, … Lors de notre 1ère visite des lieux de travail (effectuée en décembre 2005), nous avons d’emblée été interpellée par 2 faits : Le non-respect du principe de « marche en avant » ; Les contraintes ergonomiques importantes lors du tri du linge à même le sol. Le plan annuel d’action 2006 du Beau Vallon prévoit « Étude de la buanderie : aménagement, chaleur excessive, embellissement des lieux de travail ». 6. Méthodologie C’est la stratégie SOBANE qui a été choisie pour mener cette étude à bien. 6.1. Description de la stratégie SOBANE [Malchaire, 2006] Cette stratégie a été développée par l’Unité « Hygiène et Physiologie du travail » du professeur MALCHAIRE de l’Université Catholique de Louvain. C’est une stratégie de prévention des risques comportant 4 niveaux définis dans la terminologie : S pour Screening (dépistage) OB pour Observation AN pour Analyse E pour Expertise. Elle a pour objectif d’aborder les situations de travail de manière progressive, étape par étape en coordonnant la collaboration entre travailleurs, encadrement, préventeurs, … pour arriver à une prévention plus rapide, plus efficace et moins coûteuse. La figure suivante schématise cette stratégie : Le premier niveau, Dépistage, permet de détecter les facteurs de risque et de mettre en œuvre des solutions évidentes. Dans le deuxième niveau, Observation, les problèmes non résolus au niveau 1 sont approfondis, facteur de risque par facteur de risque. Les causes et les solutions sont discutées en détails. Le troisième niveau, Analyse, est utilisé, si nécessaire, lorsqu’il faut recourir à un préventeur pour réaliser des mesurages et apporter des 16 solutions spécifiques. Il faut, exceptionnellement, faire appel à un expert pour étudier et résoudre un problème particulier : c’est le quatrième niveau, Expertise. Le tableau 4 ci-dessous résume les caractéristiques de chaque niveau Quand ? Comment ? Coût ? Par qui ? Compétences - Situation de travail - Sécurité, santé Niveau 1 Dépistage Tous les cas Observations simples Faible 10 minutes Personnes de l’entreprise Niveau 2 Observation Si problème Observations qualitatives Faible 2 heures Personnes de l’entreprise Niveau 3 Analyse Cas difficiles Observations quantitatives Moyen 2 jours Personnes de l’entreprise + Conseillers en prévention Niveau 4 Expertise Cas complexes Mesurages spécialisés Élevé 2 semaines Personnes de l’entreprise + Conseillers en prévention + Experts Très élevée Faible Élevée Moyenne Moyenne Élevée Faible Spécialisée 6.2. Choix de la stratégie SOBANE Les problèmes rencontrés dans la buanderie sont nombreux. Ils sont intriqués les uns dans les autres. Il s’agit dès lors de conduire cette étude de manière structurée, d’avancer « pas à pas » afin de bien comprendre toutes les conditions de travail et de ne négliger aucun facteur qui puisse les influencer. Il s’avérera donc nécessaire de commencer par « débroussailler » la situation de travail pour approfondir ensuite des points plus complexes. C’est exactement ce que propose la stratégie SOBANE. Puisque nous avons été désignée comme médecin du travail pour l’Hôpital Psychiatrique du Beau Vallon seulement fin mai 2005 (notre prédécesseur y étant resté plus de 20 ans en fonction), cette étape de clarification est primordiale. L’étude réalisée à la buanderie de l’Hôpital Psychiatrique du Beau Vallon se situe aux 2 premiers niveaux de cette stratégie SOBANE: le Dépistage et l’Observation. 6.2.1. Premier niveau : le Dépistage Comme son nom l’indique, le premier niveau de la stratégie SOBANE, le Dépistage, permet de dépister les risques. Le Dépistage a été réalisé en suivant le guide de concertation Déparis : Dé pour Dépistage, Pa pour participatif, Ris pour Risques. Ce guide a été développé par l’Unité « Hygiène et Physiologie du travail » du professeur MALCHAIRE de l’Université Catholique de Louvain. Par sa présentation simple et compréhensible par tous, ainsi que par l’intervention participative des travailleurs, il permet d’aborder clairement la situation de travail choisie. Des solutions simples et applicables rapidement peuvent être proposées par le groupe des participants. Pour les points les plus difficiles, une étude plus approfondie pourra être menée (niveau 2 : Observation). Un coordinateur est désigné pour coordonner ce Dépistage et, le cas échéant, la poursuite de l’étude. Ce guide de concertation Déparis correspond parfaitement aux critères d’un outil général de dépistage des risques : être facile d’utilisation : il est simple à comprendre avec un vocabulaire courant et ne nécessite pas de mesurage 17 par les travailleurs eux-mêmes : il ne requiert aucune connaissance spéciale en sécurité, ergonomie, … mais seulement une très bonne connaissance de la situation de travail ne pas nécessiter trop de temps : une réunion de +/- 2 heures aborder la situation de manière globale : il prend en compte l’ensemble des paramètres de la situation de travail : 18 thèmes déterminer rapidement les aspects à améliorer : ce guide prévoit un jugement global sous forme de Smile en couleur et non un score numérique : Feu Rouge État insatisfaisant, à améliorer nécessairement Feu Orange État moyen et ordinaire, à améliorer si possible ☺ Feu Vert État tout à fait satisfaisant permettre la recherche d’améliorations rapides, concrètes ou décisions d’observations plus approfondies : en fin de dépistage participatif, deux tableaux récapitulatifs sont remplis. L’un récapitule les appréciations générales des 18 rubriques. L’autre reprend les mesures de prévention à appliquer directement ou les études à faire à court, moyen ou long terme sous forme de « qui » « fait quoi et comment » « coût » et « quand ». 6.2.2. Deuxième niveau : l’Observation Ce niveau d’Observation permet de trouver des solutions moins immédiates et de déterminer les points qui demanderaient peut-être à être analysés par un conseiller en prévention (niveau 3 : Analyse). La méthode d’Observation utilisée a été mise au point notamment pour le bruit [Malchaire, 2005], les ambiances thermiques [Malchaire, 2004] et les troubles musculo-squelettiques [Malchaire, 2003] par l’Unité « Hygiène et Physiologie du travail » de l’Université Catholique de Louvain. En théorie, un groupe de travailleurs et de responsables techniques est constitué afin d’observer plus en détails les conditions de travail. Un coordinateur est désigné pour coordonner cette Observation et, le cas échéant, la poursuite de l’étude. A défaut de pouvoir réunir un tel groupe de travail, l’utilisateur réalise seul l’Observation en recueillant, auprès des opérateurs principalement, les informations nécessaires. Ce niveau 2, Observation, requiert une connaissance intime de la situation de travail.. 7. Premier niveau de la stratégie SOBANE: Dépistage 7.1. Application au service de la buanderie Fin décembre 2005 : Réunion du médecin du travail avec la Direction générale : Suite aux différentes interpellations (cf. « Choix du sujet » ci-dessus), nous proposons d’utiliser la stratégie SOBANE à la buanderie. Le climat de collaboration est clair et franc dès le départ. La direction nous donne carte blanche pour mettre tout en œuvre à la recherche de solutions qui amélioraient le travail à la buanderie et s’engage à tenir compte des résultats. 18/01/06 : Réunion du CPPT : Nous présentons le guide de concertation Déparis au CPPT : celui-ci marque son accord pour l’appliquer à la buanderie. Nous sommes désignée comme coordinateur Déparis par la direction avec l’accord des travailleurs. La situation de travail a été définie : la buanderie de l’Hôpital, hormis le ramassage, la redistribution et l’atelier de couture. Elle forme un ensemble cohérent de postes de travail, une unité fonctionnelle où les postes dépendent les uns des autres. Janvier et février 2006 : Coordinateur : Un guide de concertation Déparis-fille « buanderie d’hôpital » avec fiches d’aide a été créé sur base de la recherche bibliographique. Ces fiches reprennent des principes théoriques permettant d’éclairer les utilisateurs du guide [Moniteur belge, 2005] [ASPC, 1998] [ASSTSAS, 2002] [CCHST, 2005] [HCHSA, 1998] [ITM, 1998] [RRSSS, 2003] [SCP-STI, 2004] [SPF-Santé Publique, 2005]. 18 19/01/06 : Coordinateur : Nous avons participé passivement à l’application de la méthode (guide de concertation Déparis) dans un service de stérilisation d’un autre hôpital, afin de nous y familiariser. Fin janvier 2006 : Conseiller interne en prévention : Le conseiller interne en prévention de l’Hôpital du Beau Vallon a suivi, en externe, une formation à la stratégie SOBANE. Février 2006 : Réunions du coordinateur avec le conseiller interne en prévention : Le guide de concertation Déparis a été revu. Février 2006 : Direction : Un groupe de travail constitué de travailleurs-clés et du personnel d’encadrement technique choisis par la direction, a été créé. Le groupe était composé de 2 journalières (2 femmes), la personne qui veille au bon déroulement du travail à la buanderie (un homme) et le directeur du département immobilier qui est aussi conseiller en prévention interne (un homme). Toutes ces personnes vivent au quotidien cette situation de travail et la connaissent donc parfaitement bien. 22/02/06 : Coordinateur et groupe de travail : Le premier niveau de la stratégie SOBANE a été appliqué via le guide de concertation Déparis. La réunion s’est déroulée dans un local calme près des postes de travail : la salle de collation. Nous avons expliqué le but de la réunion et la procédure qui allait être suivie. Puisqu’il n’est guère aisé de mener ces débats et de prendre note en même temps, le conseiller en prévention interne nous a aidée à cette tâche. Les participants disposaient d’un support écrit qui leur permettait si nécessaire de suivre plus aisément les points à considérer. Nous avons discuté des aspects repris sous chacun des 18 thèmes en recherchant : Ce qui pouvait être fait pour améliorer la situation, par qui et quand ; Ce pour quoi il fallait demander l’assistance d’un préventeur ; Le coût des mesures d’amélioration proposées [pas (0), peu (€), moyen (€€) ou élevé (€€€)] et leur impact éventuel sur la qualité du produit et sur la productivité. Cet aspect a paru relativement difficile à évaluer, c’est pourquoi il a été estimé de manière globale par rubrique. Mars 2006 : Coordinateur : Après la réunion, nous avons établi la synthèse qui comprenait : La liste des points à étudier plus en détails avec les priorités ; La liste de solutions envisagées avec indication de qui fait quoi et quand ; Les rubriques utilisées, contenant les informations détaillées ressortant de la réunion. 05/05/2006 : Coordinateur et groupe de travail : La synthèse de la réunion Déparis a été présentée au groupe de travail plus de 2 mois après la réunion Déparis, une des personnes du groupe de travail étant entre-temps en incapacité temporaire de travail. Lors de cette 2ème réunion, nous avons pu observer que les participants avaient de façon générale un regard plus critique sur leur poste de travail en ce sens qu’ils avaient changé l’appréciation pour 6 situations de travail : 2 sont passées du Vert au Rouge, 2 du Jaune au Rouge, 2 du Vert au Jaune. Mai 2006 : Coordinateur : La synthèse de la réunion Déparis a été finalisée. 19 24/05/06 : Réunion du CPPT : La synthèse de la réunion Déparis a été présentée au CPPT, un document écrit de la synthèse ayant été remis à chaque membre du CPPT. Nous avons décidé de passer de suite au deuxième niveau « Observation » de la stratégie SOBANE en ce qui concerne le bruit, la chaleur et les contraintes ergonomiques. En effet, ces 3 points semblaient vraiment être problématiques pour les travailleurs et le groupe de travail ne pouvait donner suffisamment de solutions concrètes lors du « Dépistage ». L’analyse des résultats de la réunion Déparis a été portée à l’ordre du jour du prochain CPPT. 21/06/06 : Réunion du CPPT : Les résultats de la réunion Déparis sont discutés. 05/07/06 : Médecin du travail : Une information sur les thèmes « principe de marche en avant, hygiène, accidents, … », et inscrite dans les mesures à prendre, a été dispensée par nous-même au personnel de la buanderie. 7.2. Résultats Tous les détails des résultats de la réunion Déparis se trouvent en annexe 4. Le premier tableau de synthèse à évaluation en terme de Smile (cf. A. Bilan) révèle : 8 rubriques « Feu Rouge, à améliorer nécessairement » : locaux et zones de travail, organisation du travail, accidents de travail, positions de travail, efforts et manutentions, bruit, ambiances thermiques, contraintes de temps. Les 6 autres rubriques sont « Feu Orange, à améliorer si possible » : risques électriques, les commandes et signaux, le matériel, l’éclairage, l’hygiène atmosphérique, les vibrations. L’item n°11, correspondant à l’hygiène atmosphérique, est classé « orange », alors qu’un principe de base comme celui de la « marche en avant » n’est pas respecté : cet item aurait donc dû être « rouge ». Cette divergence nous montre qu’il existe un manque d’information des travailleurs. 4 rubriques « Feu Vert, tout à fait satisfaisant » : l’autonomie, le contenu du travail, les relations de travail, l’environnement psychosocial. Les travailleurs de la buanderie semblent donc satisfaits du point de vue psycho-organisationnel. Le deuxième tableau de synthèse « qui, fait quoi et comment, coût et quand » (cf. B. Inventaire des propositions d’amélioration et des études complémentaires à réaliser), mentionne une série de solutions concrètes et une série de points nécessitant une étude complémentaire. La première colonne du tableau correspond au numéro de la rubrique (du thème). L ‘appréciation du coût posant certaines difficultés au groupe de travail, une évaluation globale a été indiquée. Notons que pour la rubrique n°11, l’appréciation du coût par les travailleurs est peu élevé (€) ce qui démontre à nouveau leur manque d’information en matière d’hygiène. Vu la quantité de mesures à améliorer, le groupe de travail n’a pas pu donner de dates de réalisation précises de ces mesures mais a préféré fixer celles à exécuter le plus rapidement. Toutefois, la direction a expliqué au cours du dernier CPPT en date, que toutes les propositions émises trouveraient des réponses. 8. Deuxième niveau de la stratégie SOBANE: Observation 8.1. Application au service de la buanderie 24/05/06 : Réunion du CPPT : Vu l’urgence (relative) de la situation à la buanderie concernant les problèmes de bruit, de chaleur et les contraintes ergonomiques, la direction et le CPPT nous ont accordé de poursuivre l’étude au 20 2ème niveau pour les 3 points susmentionnés. Ils marquaient en même temps leur accord pour faire appel à des spécialistes qui analyseraient ces 3 points si nécessaire. Juin 2006 : Médecin du travail avec le Conseiller en prévention interne : L’Observation a été réalisée par nous-même, secondée par le conseiller en prévention interne et l’avis des travailleurs recueilli sur place lors de visites des postes de travail. Cet avis est indispensable car ce niveau d’Observation nécessite une connaissance intime de la situation de travail. Nous n’avons pu constituer un groupe de travail comme pour le dépistage pour des raisons d’organisation pratique : il y avait trop d’absentéisme à la buanderie à ce moment-là. L’Observation a donc été menée de front (c’est-à-dire pendant la même période) avec la discussion des résultats du Dépistage. 21/06/06 : Réunion du CPPT : Les discussions engendrées par le Dépistage occupent la majeure partie des CPPT, nous sommes donc obligée de présenter de manière succincte (trop) les résultats de l’Observation. Ces résultats serviront à élaborer les cahiers de charges transmis aux spécialistes pour réaliser les analyses plus pointues sur le bruit, la chaleur et les contraintes ergonomiques. 8.2. Résultats Tous les détails des résultats de l’Observation se trouvent en annexes 5, 6 et 7. Pour le bruit, l’Observation n’aboutit à aucune solution concrète. Tout ce sujet nécessite une étude et peut-être des mesurages approfondis (cf. tableau 5). Néanmoins, dans l’attente de l’étude, vu les plaintes des travailleurs et les résultats du tableau 2 (niveau de voix très forte et criée), nous avons proposé de mettre à disposition des travailleurs de la « buanderie proprement dite » et de la « grande salle », des bouchons à usage unique (type mousse) qu’ils utiliseront lorsque les machines sources de bruit fonctionnent. Pour la chaleur, Le tableau du point 13 reprend les solutions concrètes et celles à étudier plus en détails ; Le point 14 explicite la nécessité d’une Analyse approfondie ; Le point 15 propose des mesures à court terme (pour la période d’été, installation de fontaine d’eau et réorganisation du travail). Pour l’ergonomie, Le dernier tableau « qui, quoi, quand ? » donne toute une série de solutions concrètes ; Après application des mesures de prévention/amélioration décrites dans ce dernier tableau et évaluation du risque résiduel, une analyse sera peut-être demandée pour la salle de tri, le système de séchage aux fils, les hauteurs des plans de travail et le choix des nouveaux bacs et nouveaux chariots, si ce risque résiduel reste inacceptable. 9. Discussion Ces réunions ont été très positives et très constructives. Elles ont abouti à un véritable plan d’action. Le guide de concertation Déparis correspondait exactement à ce dont nous avions besoin pour démêler les problèmes et surtout rechercher des solutions qui correspondraient à l’attente des travailleurs. Le groupe de travail formé pour l’occasion était très ouvert à la discussion. Pour certains points, des solutions très concrètes ont rapidement été trouvées, alors que pour d’autres points (bruit, chaleur, ergonomie …), il est apparu qu’une Observation voire une Analyse seraient nécessaires. 21 Au cours des discussions, les travailleurs paraissaient peu informés des facteurs de risques auxquels ils étaient véritablement exposés lors de leur travail à la buanderie. Nous avons dû régulièrement les éclairer, voire les informer. Il nous a donc paru nécessaire de prévoir ultérieurement une réunion d’information pour tous les travailleurs de la buanderie. Elle permettrait, entre autres, une meilleure application de toute une série de mesures (notamment en terme d’hygiène) proposées suite à la réunion Déparis. Cette réunion d’information a effectivement eu lieu le 05 juillet 2006. 10. Suites données à l’étude de la buanderie 10.1. Solutions concrètes déjà appliquées Une information a été dispensée au personnel de la buanderie : celle-ci portait sur les sujets suivants : Principe de « marche en avant » : explication théorique et application à la buanderie du Beau Vallon. Nous avons notamment insisté sur le nettoyage des mains. Tri des déchets et entre autres, « Quelle attitude adopter face à une seringue retrouvée dans un tablier de travail ? ». Équipements de protection individuelle, notamment pour le travail en zone sale. Accidents : « Que faire en cas de piqûre d’aiguille ? », « Comment utiliser les contenants sécuritaires ? »,… Fiches de sécurité des produits lessiviels. L’équipe de la buanderie a été renforcée, du moins temporairement : 4 étudiants jobistes ont été engagés pendant les vacances. Le rôle de chaque travailleur a été recadré via l’intervention du conseiller en ressources humaines du Beau Vallon. Tout le matériel de la buanderie a été répertorié. Les persiennes manquantes ont été remplacées. Le « sterput » côté calandre a été réparé. Les gants sont portés systématiquement lors du tri du linge, au poste des séchoirs (ici, pas par tous les travailleurs), lors de la manipulation des produits lessiviels. Des lunettes de protection et un rince-œil ont été placés à la disposition des travailleurs. Des boissons rafraîchissantes ont été mises à disposition durant les fortes chaleurs. Les conduites des machines ont été calorifugées. La porte de la pièce « séchoir » est dorénavant fermée dès que le système de séchage par la vapeur est mis en route. Le contenu de la trousse de secours a été revu. Un contenant sécuritaire a été placé en salle de tri. La conformité des prises de courant ainsi que le fonctionnement des signaux lumineux ont été revus. 10.2. Mesures prévues Placer les nouvelles fenêtres oscillo-battantes. Placer un contact de porte et une minuterie sur le séchoir « ancienne génération ». Revoir le tri du linge dans les services. Sensibiliser les services par rapport au remplissage des sacs. Former les travailleurs à la manutention. Placer les pictogrammes en matière d’incendie. Revoir les consignes d’incendie. Former les travailleurs à la lutte contre l’incendie. 22 Ranger les fiches de sécurité des produits lessiviels dans un classeur disposé dans le bureau de la buanderie. Analyser le bruit, la chaleur, les contraintes ergonomiques : les résultats des réunions d’Observation seront utilisés par les spécialistes comme cahiers de charges. 10.3. Solutions en cours de discussion [Voir schémas ci-contre] Un nouveau plan de la buanderie, respectant le principe de « marche en avant », a été élaboré en collaboration avec la direction, le directeur du département des services techniques, le directeur du département immobilier, le conseiller interne en prévention et l’infirmière hygiéniste. Afin de respecter le principe de la « marche en avant », quelques modifications seraient à apporter : La porte condamnée entre le local « buanderie proprement dite » et le « corridor de pli » serait à nouveau utilisée. Il était alors impossible jusque-là d’emprunter cette voie, les bacs à linge sale et à linge propre étant entreposés devant cette porte. Les 2 passages actuels dans la « pièce de tri » ne seraient plus utilisés. Une percée devrait être faite entre la pièce de tri et la « buanderie proprement dite », à hauteur de l’emplacement actuel des séchoirs. Les séchoirs seraient légèrement décalés vers la grande salle. Dans la « buanderie proprement dite », un cloisonnement serait placé pour séparer la zone propre de la zone sale. Au cours du dernier comité d’hygiène hospitalière a été discuté la possibilité de ne plus devoir trier le linge dit « d’hôpital » par pavillon (draps de lit…), ce qui permettrait au personnel de la buanderie de gagner beaucoup de temps. Pour ce faire, le linge ne serait plus marqué et un système d’armoire placée dans chaque pavillon permettrait de visualiser les besoins selon le niveau atteint par le linge dans l’armoire. D’autres points sont à l’étude : choix de nouveaux bacs, nouveaux chariots, nouveaux containers, possibilité de placer le séchoir de la pièce « séchoir » dans la pièce « buanderie proprement dite », possibilité de bénéficier de personnel supplémentaire. 11. Conclusions C’est avec beaucoup d’intérêt que nous avons réalisé cette étude. La demande de l’Hôpital « Etude de la buanderie », inscrite dans le plan annuel d’action 2006, était très claire dès le départ. L’application de la stratégie SOBANE a permis de revoir les risques présents à la buanderie et a proposé des solutions très concrètes ou des points à étudier. A ce jour, certaines solutions ont déjà pu être réalisées, d’autres sont prévues, enfin certaines sont en cours de discussion. La motivation, l’esprit ouvert et collaborant du personnel de la buanderie et de toute la hiérarchie a permis d’avancer de façon très constructive. Le conseiller interne en prévention de l’Hôpital s’est formé à la stratégie SOBANE afin de pouvoir l’utiliser, non seulement à la buanderie mais aussi dans les autres services. Cette étude met en évidence les points suivants : Lors d’une étude de poste, aborder les problèmes de manière structurée, en partant d’une approche générale simple pour avancer au fur et à mesure dans des études plus poussées, comme le propose la stratégie SOBANE. Dans cette étude, nous nous situons aux 2 premiers niveaux de cette stratégie : 23 « Dépistage », via l’utilisation du guide Déparis. Le dépistage a permis la mise en évidence des risques présents en buanderie d’hôpital. Au cours de cette étude, il est apparu que des travailleurs minimisaient ou méconnaissaient la présence de certains risques auxquels ils étaient exposés de par leur travail à la buanderie. Une information s’est donc avérée indispensable. Elle a permis, entre autres, d’obtenir un meilleur suivi de l’étude. Pour certains, la prise de conscience aura représenté un bénéfice incontestable. « Observation » : réalisée pour le bruit, la chaleur et les contraintes ergonomiques. Le groupe de travail constitué pour la réunion Déparis a en effet très vite démontré qu’il ne pourrait trouver suffisamment de solutions vis-à-vis de ces 3 points. Il n’a cependant pas été possible de réunir un groupe de travail pour ce 2ème niveau et cela aurait pu constituer un frein au bon déroulement de l’étude. Néanmoins, des conditions favorables telles que la volonté générale d’aboutir à un résultat ainsi que le suivi possible de par notre présence 2 ½ jours par semaine dans l’entreprise, ont permis de mener à bien cette Observation. L’Observation pourra peut-être aussi être réalisée pour d’autres problèmes non résolus suite au Dépistage. Lors de l’utilisation de la stratégie SOBANE, appliquer l’Observation de front avec le Dépistage peut s’avérer nécessaire pour gagner du temps. Ainsi, le groupe de travail constitué pour la réunion Déparis a très vite pensé qu’il était utile de passer à l’Observation pour le bruit, la chaleur et les contraintes ergonomiques alors que les résultats de la réunion Déparis étaient encore en discussion. Lors de l’utilisation du guide de concertation Déparis, prévenir l’entreprise concernée que, bien que la réunion Déparis soit courte, la mise en place des mesures qui en découlent peut être longue. De même, la synthèse claire et concise résumant la réunion ne reflète pas les heures de travail fournies. En tant que coordinateur des réunions Déparis, nous avons été très satisfaite d’avoir eu le temps de bien connaître la situation de travail et de bien comprendre les postes de travail. Comme le précise la stratégie SOBANE, c’est un atout ! Ne pas se limiter à appliquer des mesures correctives : il faut sans cesse évaluer et contrôler l’efficacité des mesures prises pour entrer véritablement dans un système dynamique de gestion des risques. Ce qui peut parfois aboutir à la proposition d’autres mesures. En ce qui concerne la buanderie du Beau Vallon, l’évaluation des mesures prises ou à prendre sera à l’ordre du jour du prochain CPPT, fin septembre 2006. Les CPPT mais aussi d’autres réunions (avec la direction, avec le conseiller en prévention, lors du comité d’hygiène hospitalière, …) ont été et seront organisées afin d’avancer dans les mesures proposées. De toute façon, notre politique est de travailler dans un climat de collaboration, de transparence et de confiance. Cette étude, a non seulement permis de revoir de façon structurée les risques présents dans une buanderie d’hôpital, de proposer certaines mesures face à ces risques, mais a aussi permis la mise en place d’une évaluation dynamique et le renforcement de la culture de concertation dans l’Hôpital. L’avenir risque d’être très prometteur … 24 Annexe 2 Annexe 2 : Guide de concertation Déparis adapté au travail dans la buanderie [Malchaire, 2006] 1. Les locaux et zones de travail A discuter Qui peut faire quoi de concret et quand? Les zones de travail Organisées selon le principe de la "marche en avant" (du Sale au Propre) Séparation organisationnelle ou physique entre la zone propre et la zone sale De taille moyenne et personne n’y est isolé Non encombrées par des linges, sacs, chariots … Pas de stockage (même temporaire) de linges à l'extérieur Les voies de circulation (pour personnes et véhicules) Assez larges, bien délimitées par des lignes Bonne visibilité Les accès aux zones de travail Faciles, directs et de largeur suffisante (> 80 cm) Les espaces de rangement Suffisants (bacs, chariots…) et à portée de la main L’entretien technique et ménager Locaux bien et régulièrement entretenus, agréables Les déchets Triés et évacués correctement Matières biologiques Objets coupants, tranchants, piquants… Résidus de filtration Containeurs adéquats, en nombre suffisant, bien localisés Les sols En bon état : de niveau, solide, non glissant, sec, bien éclairé Lavables à l'eau Incliné vers des collecteurs d'évacuation bien localisés Les locaux sociaux Douches, toilettes, vestiaires, réfectoire… De taille suffisante, confortables et bien équipés Toilettes séparées pour la zone propre et la zone sale Les issues de secours Libres, bien visibles Signalées par les pictogrammes adéquats Aspects à étudier plus en détails: ☺ 25 2. L'organisation du travail A discuter Qui peut faire quoi de concret et quand? L'organisation du travail Claire et satisfaisante Permet de travailler en sécurité Planification satisfaisante dans le temps et dans l'espace Procédures de travail : claires et connues (linge contaminé traité selon protocole précis …) Les circonstances de travail Le lieu, les outils, le matériel, les stocks, les imprévus, les demandes extérieures, le temps… Permettent d'appliquer les procédures de travail normales et de faire un travail de qualité L’approvisionnement des postes Stocks tampons ni trop grands ni trop petits L’indépendance avec les postes voisins Ni trop, ni trop peu Linge traité selon un circuit Les interactions et communications au cours du travail entre travailleurs des différents postes : faciles et libres Les moyens de communication Voix, téléphones, ordinateurs, parlophones … adéquats et agréables Aspects à étudier plus en détails : ☺ 3. Les accidents de travail A discuter Qui peut faire quoi de concret et quand? Les vêtements de travail et Équipements de protection individuelle (EPI) Adaptés, disponibles, utilisés, entretenus, rangés… Produits dangereux : masques, lunettes, gants Machines : lunettes (projections), gants Linge sale : tri avec gants à usage unique Collectés et traités séparément du linge des patients Les chutes de plain-pied : état du sol, ordre, propreté… Les chutes ou projections d'objets Sécurité des opérations, rangement des outils, du matériel, du linge… Les risques mécaniques : Heurt, entraînement, écrasement, coupures, piqûres, brûlures… dus à l'absence ou à la neutralisation de garants, cache-poulie; l'utilisation de seringues, cutters, sources de chaleur (presses, tables à repasser, vapeur, …) Troubles musculo-squelettiques dus au port de charges lourdes, aux mauvaises postures, au rythme de travail, aux mouvements répétitifs Produits lessiviels Allergies Rejets accidentels Les procédures en cas d’accident Claires, connues et appliquées Les analyses des accidents du travail Systématiques, complètes, utiles Les premiers soins : locaux de secours, boîtes de secours, secouristes…bien localisés et adéquats Aspects à étudier plus en détails : ☺ 26 4. Les risques électriques et d’incendie A discuter Les risques électriques Qui peut faire quoi de concret et quand? L’installation électrique générale Différentiels, fusibles, mise à la terre, signalisation, protection Le matériel : fils, câbles, rallonges, prises de terre … L’équipement : connexions, boutons d'arrêt d'urgence, mises à la terre, entretien, isolation, batteries… Le risque incendie et explosions Les matières inflammables ou explosives Quantité, stockage, ventilation, approvisionnement… Les sources Sources de chaleur ou d’étincelles (électricité statique possible dans les installations de séchage…), signalisation Les moyens de lutte Détection et extinction automatique, extincteurs, dévidoirs, bornes d'incendie…, signalisation Le compartimentage des locaux, escaliers Gaines techniques, portes coupe-feu (état, encombrement), rebouchage des ouvertures (câbles, canalisations…)… L’équipe d'intervention interne : formée, disponible Les consignes en cas d'incendie Plans d’évacuation, alerte, alarme, voies et issues de secours, points de rendezvous, tests d’évacuation… La signalisation : Zones de stockage, moyens de lutte, issues et éclairage de secours, plans par étage … Aspects à étudier plus en détails : ☺ 5. Les commandes et signaux A discuter Les ordres de travail : bordereaux, listes…clairs Les signaux (écrans, lampes…) et les commandes Qui peut faire quoi de concret et quand? Boutons, manettes, pédales…en bon état Leur localisation Près et en face du travailleur, ni trop haut, ni trop bas Bien disposés sur le tableau de commande (nombre et couleurs des boutons, lampes…) Systèmes d'arrêts d'urgence (boutons, câbles…) présents et facilement accessibles Leurs caractéristiques Respect des stéréotypes : aiguille mobile de gauche à droite, vert = marche… rouge = arrêt, sens de la commande… Niveau sonore ou intensité lumineuse adéquate La taille : forme et dimensions (boutons, voyants…) La force Pas de force excessive de pression du doigt ou du pied … Aspects à étudier plus en détails : ☺ 27 6. Le matériel de travail, les outils, les machines A discuter Le matériel, outils et machines Qui peut faire quoi de concret et quand? Machines fixes, portatives, de levage… Clairement répertorié (inventaire) Adéquats : pour chaque opération Isolés dans une zone de sécurité (machines dangereuses) L'entretien En bon état Entretien et nettoyage régulier, vérification approfondie annuelle Mise à l’écart en cas de problèmes (cordons abîmés, fissures, déchirures, usure générale…) Nettoyé et rangé selon les besoins en des endroits facilement accessibles autour des postes de travail Les dimensions et formes Faciles à saisir en sécurité Faciles à utiliser sans fatigue des mains ou des bras Manches droits ou courbés, trop longs ou trop courts, trop gros ou trop fins, trop rugueux ou trop lisses Chariot bien adapté Adaptés au travailleur et sécurisés Pas d’éléments qui peuvent blesser Pas trop lourds ; pas de vibrations Adaptés aux gauchers La formation des travailleurs A l’utilisation la plus sûre et la plus efficiente du matériel et des machines Aspects à étudier plus en détails : ☺ 7. Les positions de travail A discuter Qui peut faire quoi de concret et quand? La répétition des mêmes gestes : pas en continu Les positions de travail : confortables Le dos droit : pas de flexions ou torsions La tête droite : pas de flexions, extensions, rotations Les épaules relâchées : pas haussées Les bras près du corps : pas écartés ou levés Les mains en position normale : non fléchies Les deux pieds sur le sol ou un repose-pied Pas de travaux à genoux ou accroupi Sinon genouillères, coussins en mousse … disponibles Pas de positions défavorables répétées ou prolongées Les hauteurs de travail : (tables, étagères, machines …) permettent cette position idéale Le travail assis ou assis/debout De préférence Sièges de qualité, stables et confortables Appui des avant-bras sur le plan de travail ou sur des accoudoirs réglables en hauteur Pas de gêne pour les jambes sous le plan de travail Si en position debout Pas de gène dans les mouvements Appui confortable possible des cuisses et/ou des bras sur des surfaces à bonne hauteur Les aides Stables, solides, faciles à utiliser en sécurité (chutes) Aspects à étudier plus en détails : ☺ 28 8. Les efforts et les manutentions A discuter Qui peut faire quoi de concret et quand? Les gestes et efforts Pas brusques ni importants Sans déplacements rapides ou répétés Les efforts des mains Modérés, pas de torsion des poignets Jamais de coups avec le talon de la main Les charges Légères et équilibrées (liquides, taille des sacs…) Confortables à saisir : bonnes poignées, pas de bords coupants, pas glissants, pas trop chaud ou trop froid … À bonne hauteur : saisie et dépose à hauteur de la ceinture Pas de torsion ou inclinaison du tronc Portées seulement sur de courtes distances Les aides mécaniques : adéquates Palans, chariots à pousser plutôt qu’à tirer…pour les charges lourdes ou instables Courroies, tapis roulant…pour les transports fréquents De qualité, bien situées et faciles et rapides à utiliser La formation : formation à la manutention adaptée au poste La fatigue en fin de journée : acceptable Aspects à étudier plus en détails : ☺ 9. L'éclairage A discuter Qui peut faire quoi de concret et quand? L’éclairage dans les locaux et du travail lui-même Ni trop, ni trop peu : suffisant pour voir les détails du travail, mais pas trop important Pas d’ombres sur le travail Pas de reflet ni éblouissement Sur les tables, les surfaces métalliques ou en verre, les fenêtres, … En particulier par le soleil, fenêtres avec des rideaux, stores ou pare-soleil Pas de vue directe des sources de lumière L'uniformité de l’éclairage Des zones de travail et de passage (escaliers…) La vue sur l'extérieur Éclairage naturel par des fenêtres propres Les luminaires Propres, nettoyés régulièrement Lampes ou tubes défectueux remplacés rapidement Le travail sur écran d’ordinateur Le travailleur n’est ni face ni dos à une fenêtre ou à une source importante de lumière Aspects à étudier plus en détails : ☺ 29 10. Le bruit A discuter Qui peut faire quoi de concret et quand? La facilité pour se parler : à une distance de 1 mètre Les EPI : (bouchons, casque, ...) Disponibles et utilisés quand nécessaire Pas d’inconfort ou de distractions (trafic, téléphones, conditionnement d’air, conversations …) L’emplacement des postes de travail Le plus à l’écart possible des sources de bruit Les moyens de communication Tiennent compte du bruit ambiant Les machines ou installations bruyantes Bien entretenues, capotées Les trous, orifices Dans les parois entre les locaux, les fentes en dessous des portes Aspects à étudier plus en détails : ☺ 30 11. L’hygiène atmosphérique Risques chimiques (solides, liquides ou gaz) et biologiques (bactéries, virus, liquides corporels…) A discuter Les risques chimiques et biologiques Qui peut faire quoi de concret et quand? Inventaire des produits disponible et à jour Documentation sur les risques disponible Risques chimiques : -Produits lessiviels -Mercure : thermomètre brisé, impureté dans produits chimiques utilisés Risques biologiques : -Linge souillé : enroulé si très souillé, manipulé le moins possible, dans sac ad hoc -Linge contaminé : dans sac ad hoc, ni trié, ni lavé dès son arrivée -Sang; Eaux usées; Air -Contrôle et surveillance La formation sur les procédures et les risques Les procédures : respectées D’utilisation : claires et respectées (mélanges, dosages) En cas d’incident (renversement, éclaboussure…) L’étiquetage : récipients adéquats et bien étiquetés Les stocks Produits toxiques, corrosifs, inflammables, biologiques, … stockés dans des espaces appropriés, isolés et signalisés Les vapeurs Évacuées (ventilation, aspiration…) sans mise en suspension ou dispersion Les déchets chimiques et biologiques Évacués de manière contrôlée suivant une procédure connue dans des récipients (poubelles) adéquats Incinération interdite La signalisation Adéquate et respectée : interdiction de fumer, locaux à risque… Les protections collectives Douches, lavabos, rince-œil… sont bien situés et en bon état Contenants sécuritaires et pinces pour objets piquants Les EPI : gants, masques, lunettes, vêtements … Adéquats, disponibles et utilisés Tenue de travail adaptée pour manipulation du linge sale Le personnel à risque aggravé : femmes, femmes enceintes ou allaitantes, jeunes travailleurs …, surveillance de la santé pour tous les travailleurs Les vaccinations en ordre L’hygiène Personne ne mange sur le lieu de travail Pas de champignons ou moisissures Circuits propre et sale respectés Collecte séparée -des textiles pour entretien, du reste du linge, -des vêtements de travail, du linge des patients Entreposage du linge propre dans local ad hoc, transport via chariots ad hoc Le renouvellement de l’air : suffisant L'air est frais, agréable à respirer, sans odeurs Les fumeurs Zone fumeurs bien localisée et ventilée Aspects à étudier plus en détails: ☺ 31 12. Les ambiances thermiques La température A discuter Qui peut faire quoi de concret et quand? Ni trop chaud ou froid, pas de variations importantes Périodes de travail alternées avec périodes de repos si fortes chaleurs L’humidité : ni trop sec ou humide Pas de courants d'air : par les fenêtres et portes Les sources de froid, chaleur ou humidité Éliminées : eau, vapeur, machines, soleil… Les vêtements de travail Confortable : bleu de travail, tablier … Les vêtements de protection Si nécessaires (isolants, imperméables, …) De qualité, adaptés et confortables Les boissons : disponibles s’il fait trop chaud ou trop froid Aspects à étudier plus en détails : ☺ 13. Les vibrations A discuter Les engins de transport (chariots …) Qui peut faire quoi de concret et quand? Adéquats pour le travail à réaliser Le sol, les voies de circulation, les pneus, les suspensions, les sièges sont en bon état Les machines vibrantes Adéquates pour le travail à réaliser Sans vibrations En bon état et régulièrement entretenues La formation Engins, véhicules, machines vibrants bien utilisés Bonnes positions de travail, forces, travail à 1 ou 2 mains…. Aspects à étudier plus en détails : ☺ 32 14. L’autonomie et les responsabilités individuelles A discuter Les ordres et attentes : pas de contradictions Le degré d'initiative Qui peut faire quoi de concret et quand? Chacun peut adapter son mode de travail sans perturber le travail de l’équipe L'autonomie Chacun peut quitter son poste et prendre une courte pause (toilettes, boissons) sans perturber le travail La liberté de contact Chacun prend lui-même les contacts qu'il juge nécessaires avec les services périphériques (entretien, achats, qualité…) ou extérieurs Le niveau d'attention : moyen en fonction De la gravité des actions à prendre Du caractère imprévisible des événements Les décisions Le nombre de choix est limité Les informations sont disponibles Elles ne sont pas trop difficiles à prendre La vitesse de réaction nécessaire est normale Les responsabilités Chacun connaît les siennes et les apprécie Ni trop lourdes, ni trop légères Les erreurs 1. Chacun corrige lui-même ses erreurs éventuelles Aspects à étudier plus en détails : ☺ 15. Le contenu du travail A discuter Qui peut faire quoi de concret et quand? L'intérêt du travail : intéressant et diversifié Travail réparti sur plusieurs tâches Tâches préparatoires, contrôle qualité, retouche, entretien… Les compétences Le travail de chacun correspond à sa fonction et à ses compétences professionnelles Il permet d'utiliser et de développer ces compétences Les informations et la formation De tous (jeunes, intérimaires, plus anciens) Spécifiques au travail de chacun (formation à la manutention, …) Sur les procédures, les risques et la prévention A l'embauche et de façon périodique La charge émotionnelle : pas trop lourde Erreurs dramatiques, environnement (hôpitaux)… Aspects à étudier plus en détails : ☺ 33 16. Les contraintes de temps A discuter Qui peut faire quoi de concret et quand? Les horaires et le programme de travail Connus suffisamment à l'avance Permettent d'organiser sa journée de travail comme on le souhaite Flexibles dans des marges déterminées Le rythme de travail : pas excessif Le travail en retard peut être résorbé rapidement L'autonomie du groupe : il s’organise lui-même avec l’accord du chef concernant Les horaires et les congés La répartition du travail, les pauses, les rotations La récupération des retards Les heures supplémentaires Les pics de travail Le travail supplémentaire ou en dernière minute Les interruptions dans le travail: Peu d'imprévus Les pauses Fréquentes et courtes Organisées en fonction de la lourdeur du travail, de la pénibilité des postures, du caractère répétitif, de la fatigue mentale. Aspects à étudier plus en détails : ☺ 17. Les relations de travail au sein du personnel et avec la hiérarchie A discuter Qui peut faire quoi de concret et quand? Les communications pendant le travail Toujours possibles, tant sur le travail que sur d’autres sujets L'organisation du travail et des espaces permet de se voir La répartition du travail : équitable au sein du groupe Chacun connaît exactement son travail et son rôle L'entraide entre travailleurs pour des problèmes de travail La concertation pour le travail : régulière Entre le personnel, les services et la hiérarchie Pour définir, planifier et se répartir le travail Pour solutionner les problèmes La hiérarchie : connue, appréciée et respectée Les relations avec la hiérarchie Bonne entente, confiance, collaboration et bon climat social Pas de relations tendues ou conflits d’intérêt… Support en cas de difficultés de travail ou personnelle Délégations… Les suggestions et critiques des travailleurs Encouragées, entendues et suffisamment prises en compte Les problèmes sont signalés. Les évaluations Chacun sait comment son travail est évalué Quand et comment il est contrôlé Il en connaît les critères et les conséquences Chacun est informé des résultats de son évaluation Le travail de chacun est suffisamment apprécié Aspects à étudier plus en détails : ☺ 34 18. L'environnement psychosocial Les promotions : possibles A discuter Qui peut faire quoi de concret et quand? Selon des critères objectifs et clairs Connus et approuvés par tous Sur base des évaluations et en fonction des performances Les discriminations : aucune Ni en fonction de l’âge, du sexe ou des origines Ni à l'engagement, ni pour les promotions L'emploi Stable Confiance en l’intégrité et l’avenir de la buanderie Les problèmes de remplacement des absents, intérimaires sont bien traités Les salaires Correspondent aux compétences et au travail réalisé Le conseil d’entreprise et le CPPT : satisfaisants Les problèmes psychosociaux Insatisfaction, stress, harcèlement, problèmes personnels… Les structures et procédures d'accueil existent et sont utilisées Des informations sont données Des actions préventives sont menées Les conditions de vie à la buanderie Permettent un développement personnel et professionnel Sont compatibles avec une vie privée satisfaisante (famille…) Tous les travailleurs sont globalement satisfaits Aspects à étudier plus en détails : ☺ 35 Annexe 3 Annexe 3 : Fiches d’aide au guide de concertation Déparis-fille « buanderie d’Hôpital » [Moniteur belge, 2005] [ASPC, 1998] [ASSTSAS, 2002] [CCHST, 2005] [HCHSA, 1998] [ITM, 1998] [RRSSS, 2003] [SCP-STI, 2004] [SPF-Santé Publique, 2005] N.B. : Le numéro des fiches correspond au numéro des tableaux du guide Déparis 1. Les locaux et zones de travail Les zones de travail Pas de contact avec le linge propre pour les travailleurs de zone sale Les déchets Déchets solides placés dans un bassin moyennant gants et papier hygiénique Tuyauteries, pompes, … pour l’alimentation en produits lessiviels et le traitement des eaux usées, conçues selon les caractéristiques des liquides véhiculés Préservation d’étanchéité des encuvements traversés par des tuyauteries Canalisations contenant des produits lessiviels visibles sur tout leur parcours Mesures prises contre la pénétration accidentelle de liquides dans le sol Incinération de déchets interdite Résidus de filtration des eaux usées et boues d’épuration stockés dans containers étanches Les locaux sociaux Installations sanitaires et vestiaires séparés pour le personnel de zone sale 3. Les accidents de travail Les risques mécaniques Prévention d’accidents liés aux différents objets retrouvés dans le linge sale : réflexe de vider les poches, le linge, avant l’envoi à la buanderie. Une campagne par affiches pourrait être opportune. Produits lessiviels Conduite d’égout pour les aires de stockage. Produits de neutralisation en cas d’accident. 4. Les risques électriques et d’incendie Le compartimentage des locaux, escaliers Résistance au feu des matériaux d’au moins 30 minutes 6. Le matériel de travail, les outils, les machines Les dimensions et formes • Le chariot idéal : celui qu’on pousse barres de poussée : verticales et longues, situées à hauteur de la taille largeur correspond à celle des épaules hauteur maximum de140 cm (pour visibilité optimale) bonne combinaison de roues directionnelles et de roues pivotantes (conduite facilitée) pas d’éléments potentiellement blessants. 36 7. Les positions de travail Si en position debout • Pour le travail debout prolongé : pied sur un tabouret ou un appuie-pieds tapis anti-fatigue semelles anti-fatigue Les aides : quelques conseils d’usage • Pour le tri et le lavage : linge directement dans bacs adéquats différents types de bacs : afin d’éviter de trop se pencher pour atteindre le linge situé dans le fond des bacs (exemples : un bac avec un côté qui s’ouvre, un bac qui monte sur une table basculante/élévatrice mobile, …). afin de réduire le tirage et le poussage tout en manœuvrant les bacs pleins de linge (bacs plus légers équipés de roues conçues pour les planchers durs) chaussures appropriées(atténuent stress sur pieds et bas du dos). • Pour la récupération du linge, le séchage et le triage : bacs avec un côté qui s’ouvre et montés sur des tables élévatrices plate-forme (réduction des postures inconfortables) tabouret debout/assis (repos entre les opérations) repose-pied (déplacement du poids du travailleur) tapis anti-fatigue (réduction de l’inconfort dû à la station debout prolongée lors du pliage) • Afin de réduire les exigences physiques : alterner les tâches qui ont recours à différents groupes musculaires alterner les tâches faites assises et debout éviter de travailler d’un seul côté se tenir droit ne pas utiliser de chariots trop gros (pourraient constituer un danger) éviter de se pencher trop vers l’avant en plaçant : le travail parallèle ou en- dessous de la hauteur des coudes des surfaces de travail réglables en hauteur si la hauteur de la surface de travail ne peut être réglée, veiller à ce qu ‘elle convienne aux plus grands avoir des gants adaptés 8. Les efforts et les manutentions Les charges • Légères et équilibrées Sacs remplis maximum aux ¾ et pas de plus de 10 kg Privilégier emploi de petits sacs • À bonne hauteur Chariots munis de supports à ressort (garder le linge à hauteur des hanches) Les aides mécaniques • Le chariot idéal : celui qu’on pousse barres de poussée : verticales et longues, situées à hauteur de la taille largeur correspond à celle des épaules hauteur maximum de140 cm (pour visibilité optimale) bonne combinaison de roues directionnelles et de roues pivotantes(conduite facilitée) pas d’éléments potentiellement blessants. 37 9. L'éclairage Quelques recommandations • Éclairement moyen : 300 lux : lavage, pressage, nettoyage 750 lux : inspection • Température des couleurs 4000 K : lavage, pressage, nettoyage 5000 K : inspection • Rendu des couleurs : Ra =80 • Indice de protection : IP54 • Conception : inspection : lumière oblique par rapport au linge, lampes de type « lumière du jour » pressage et calandrage : luminaires montés à faible hauteur, parallèlement à la face avant de la machine salles de nettoyage à sec : luminaires pour ambiance explosive 11. L’hygiène atmosphérique Risques chimiques (solides, liquides ou gaz) et biologiques (bactéries, virus, liquides corporels…) Les risques chimiques et biologiques • Risques chimiques : produits lessiviels : en fin de cycle lessiviel, linge sans résidu chimique, dont PH entre 5,5 et 6,5 • Risques biologiques : linge souillé : enroulé si très souillé, manipulé le moins possible dans sac imperméable, à portée du travailleur, ne traînant pas sur le plancher, de couleur correspondant au contenu sacs en polyéthylène quand présence de liquides, de médicaments cytotoxiques ou radioactifs, de parasites externes, de pathologie respiratoire sévère linge contaminé : dans sac imperméable, double si pas résistant selon un code de couleurs ni trié, ni lavé dès son arrivée eaux usées : séparation des différents flux d’eaux usées industrielles, domestiques et pluviales eaux usées industrielles rejetées en eau de surface ordinaire ou en égouts publics, selon certaines conditions. air : émissions de buées … aspirées à endroit où générées rejets des aérosols, poussières, fumées, gaz, vapeurs, buées, odeurs … dans l’atmosphère, à hauteur et distance suffisante pour bonne dispersion contrôle et surveillance : déversement accidentel en eau de surface ou dans les égouts signalé à la personne compétente Les procédures • La procédure à suivre en cas d’accident par le sang prévoira : l’accès aux premiers secours le nom de la personne responsable à aviser l’hôpital ou le centre de référence Les déchets chimiques et biologiques Résidus de filtration des eaux usées et boues d’épuration stockés dans containers étanches Les protections collectives Contenants sécuritaires et pinces pour objets piquants, coupants ou tranchants. Changer les contenants dès qu’à ¾ pleins. Les vaccinations Hépatite B : obligatoire si buanderie attachée à un établissement de soins Tétanos : recommandé Dépistage de tuberculose (intradermo-réaction ou radiographie du thorax) L’hygiène Le personnel travaillant dans une zone ne peut entrer dans l’autre. Si passage de zone sale vers zone propre, changer les vêtements de travail et lavage, voire désinfection des mains Local d’entreposage du linge propre : à ce seul usage, sec, bien ventilé, nettoyé et dépoussiéré Chariot pour transport du linge propre : à ce seul usage, propre et désinfecté Recommandations pour le bon usage du linge propre : minimum de manipulations, avec des mains propres, pas trop de réserves, minimum de temps d’attente des chariots dans le couloir Le renouvellement de l’air Pour les grandes entités, prévoir ventilation naturelle ou artificielle assurant un flux d’air de la zone propre vers la zone sale, zone propre idéalement en surpression Local d’entreposage et du tri du linge sale : air aspiré vers extérieur Les fumeurs Appliquer arrêté royal du 19/01/05 relatif à la protection des travailleurs contre la fumée de tabac 38 13. Les vibrations Les engins de transport • Chariots avec barres de poussées verticales et longues, préhensibles à hauteur de la taille largeur correspondant à celle des épaules Les machines vibrantes Précautions prises pour que les vibrations engendrées par le fonctionnement des machines ne nuisent à la stabilité des constructions 39 Annexe 4 Annexe 4 : Rapport de la réunion Déparis 1. Les locaux et zones de travail A discuter Les zones de travail Organisées selon le principe de la "marche en avant" (du Sale au Propre) Séparation organisationnelle ou physique entre la zone propre et la zone sale De taille moyenne et personne n’y est isolé Non encombrées par des linges, sacs, chariots … Pas de stockage (même temporaire) de linges à l'extérieur 1. • revoir l’organisation de la buanderie selon le principe de « marche en avant ». (problème du manque de place ?) (à étudier). 2. Assez larges, bien délimitées par des lignes Bonne visibilité 3. Faciles, directs et de largeur suffisante (> 80 cm) Les espaces de rangement Suffisants (bacs, chariots…) et à portée de la main L’entretien technique et ménager 4. Locaux bien et régulièrement entretenus, agréables Les déchets Triés et évacués correctement Matières biologiques Objets coupants, tranchants, piquants… Résidus de filtration Containeurs adéquats, en nombre suffisant, bien localisés Les sols En bon état : de niveau, solide, non glissant, sec, bien éclairé Lavables à l'eau Incliné vers des collecteurs d'évacuation bien localisés Bacs : trop petits, abîmés, en nombre insuffisant, sales • acheter des bacs en nombre et contenant suffisants (à étudier) • les nettoyer plus régulièrement : libérer du temps pour cela. (Un meilleur tri du linge dans les services permettrait de gagner du temps à la buanderie) (cf. plus loin) (à étudier) Les voies de circulation (pour personnes et véhicules) Les accès aux zones de travail Qui peut faire quoi de concret et quand? Le linge propre repasse par le secteur de tri du linge sale lorsqu’il va au séchoir, il n’y a pas de séparation réelle entre zone propre et sale 5. 6. Locaux mal entretenus • par manque de temps : libérer du temps (cf. supra). (à étudier) • car il y a souvent des absents ? • revoir le problème de sterput côté cylindre. Déchets non triés correctement • revoir la procédure de tri (à étudier) • prévoir des containers adéquats Les mêmes toilettes et le même vestiaire sont utilisés par le personnel de zone sale et de zone propre • indiquer via un pictogramme la présence d’une toilette réservée exclusivement à la zone sale • prévoir un vestiaire pour la zone sale Issues de secours non signalées • prévoir les pictogrammes adéquats Les locaux sociaux Douches, toilettes, vestiaires, réfectoire… De taille suffisante, confortables et bien équipés Toilettes séparées pour la zone propre et la zone sale Les issues de secours Libres, bien visibles Signalées par les pictogrammes adéquats Aspects à étudier plus en détails: 1. revoir l’organisation de la buanderie selon le principe de marche en avant 2. choix de nouveaux bacs 3. libération de temps pour l’entretien 4. revoir le tri des déchets ☺ 40 2. L'organisation du travail A discuter L'organisation du travail 1. Les circonstances de travail 2. Claire et satisfaisante Permet de travailler en sécurité Planification satisfaisante dans le temps et dans l'espace Procédures de travail : claires et connues (linge contaminé traité selon protocole précis …) Le lieu, les outils, le matériel, les stocks, les imprévus, les demandes extérieures, le temps… Permettent d'appliquer les procédures de travail normales et de faire un travail de qualité Qui peut faire quoi de concret et quand? Matériel : Bacs : trop petits, abîmés, en nombre insuffisant, sales • acheter des bacs en nombre et contenant suffisants (à étudier) • les nettoyer plus régulièrement : libérer du temps pour cela. (Un meilleur tri du linge dans les services permettrait de gagner du temps à la buanderie) (cf. plus loin) (à étudier) Linge propre arrivant à la buanderie • informer les différents services de ce non-sens L’approvisionnement des postes Stocks tampons ni trop grands ni trop petits L’indépendance avec les postes voisins Ni trop, ni trop peu Linge traité selon un circuit Les interactions et communications au cours du travail entre travailleurs des différents postes : faciles et libres Les moyens de communication Voix, téléphones, ordinateurs, parlophones … adéquats et agréables Aspects à étudier plus en détails : 1.choix de nouveaux bacs 2. libération de temps pour l’entretien des bacs ☺ 41 3. Les accidents de travail A discuter Les vêtements de travail et Équipements de protection individuelle (EPI) Adaptés, disponibles, utilisés, entretenus, rangés… Produits dangereux : masques, lunettes, gants Machines : lunettes (projections), gants Linge sale : tri avec gants à usage unique Collectés et traités séparément du linge des patients Qui peut faire quoi de concret et quand? 1. 2. Linge sale non trié avec gants à usage unique • les gants à usage unique ne sont pas assez longs : revoir le modèle (à étudier) Les chutes de plain-pied : état du sol, ordre, propreté… Les chutes ou projections d'objets 1. Les risques mécaniques : 1. Chute de linge possible : • les bacs sont déformés et ne s ‘empilent plus bien : acheter des nouveaux bacs Sécurité des opérations, rangement des outils, du matériel, du linge… Heurt, entraînement, écrasement, coupures, piqûres, brûlures… dus à l'absence ou à la neutralisation de garants, cache-poulie; l'utilisation de seringues, cutters, sources de chaleur (presses, tables à repasser, vapeur, …) Troubles musculo-squelettiques dus au port de charges lourdes, aux mauvaises postures, au rythme de travail, aux mouvements répétitifs Chaussures de sécurité non portées par tous • mal adaptées : revoir le modèle pour certains travailleurs (à étudier) 2. 3. 4. Heurt : bacs s’empilent difficilement • achat de nouveaux bacs Entraînement : le séchoir d’ « ancienne génération » peut tourner avec la porte ouverte • mettre un contact de porte Écrasement • sans objet Coupure : lunettes, verre, rasoir, dentier • revoir le tri du linge dans les services (à étudier) 5. 6. Piqûre • mettre des gants lors du tri du linge • revoir le tri du linge dans les services (à étudier) Risque de brûlure quand on sort les vêtements du séchoir • mettre des gants lors de cette manœuvre • placer une minuterie qui empêche l’ouverture de la porte tant que la température à l’intérieur du séchoir n’est pas suffisamment redescendue 7. 8. Risque d’éclaboussure avec les produits lessiviels • mettre des lunettes de protection Risque de troubles musculo-squelettiques • Revoir notamment la position utilisée lors du tri du linge à la buanderie (à étudier) Produits lessiviels 1. Les procédures en cas d’accident 1. Claires, connues et appliquées Les analyses des accidents du travail Systématiques, complètes, utiles Les premiers soins : locaux de secours, boîtes de secours, secouristes…bien localisés et adéquats Aspects à étudier plus en détails Risque de contact cutané avec les produits lessiviels • porter des gants lors des manipulations Allergies Rejets accidentels 2. La procédure établie en cas d’accident n’est pas disponible à la buanderie • la mettre à disposition des travailleurs Premiers soins : • revoir la trousse de secours, former des secouristes parmi le personnel de la buanderie 1. Chaussures de sécurité, gants à usage unique 2. Choix de nouveaux bacs 3. Tri du linge dans les services 4. Contraintes ergonomiques (principalement au tri du linge) ☺ 42 4. Les risques électriques et d’incendie A discuter Les risques électriques Qui peut faire quoi de concret et quand? L’installation électrique générale 1. Différentiels, fusibles, mise à la terre, signalisation, protection Certaines prises de courant sont non conformes • revoir leur conformité Le matériel : fils, câbles, rallonges, prises de terre … L’équipement : connexions, boutons d'arrêt d'urgence, mises à la terre, entretien, isolation, batteries… Le risque incendie et explosions Les matières inflammables ou explosives Quantité, stockage, ventilation, approvisionnement… Les sources Sources de chaleur ou d’étincelles (électricité statique possible dans les installations de séchage…), signalisation Les moyens de lutte Détection et extinction d'incendie…, signalisation automatique, extincteurs, dévidoirs, bornes Le compartimentage des locaux, escaliers Gaines techniques, portes coupe-feu (état, encombrement), rebouchage des ouvertures (câbles, canalisations…)… L’équipe d'intervention interne : formée, disponible Les consignes en cas d'incendie 1. 2. 3. 4. Manipulation des extincteurs non connue pour tous • former le personnel à l’utilisation des extincteurs Peu de personnes formées à intervenir en cas d’incendie • former le personnel de la buanderie Consignes en cas d’incendie non établies • à établir (à étudier) Absence de signalisation en matière d’incendie • mettre signalisation Plans d’évacuation, alerte, alarme, voies et issues de secours, points de rendez-vous, tests d’évacuation… La signalisation : Zones de stockage, moyens de lutte, issues et éclairage de secours, plans par étage … Aspects à étudier plus en détails : 1.consignes incendie ☺ 5. Les commandes et signaux A discuter Qui peut faire quoi de concret et quand? Les ordres de travail : bordereaux, listes … clairs Les signaux (écrans, lampes…) et les commandes 1. Leur localisation 2. Boutons, manettes, pédales…en bon état Près et en face du travailleur, ni trop haut, ni trop bas Bien disposés sur le tableau de commande (nombre et couleurs des boutons, lampes…) Systèmes d'arrêts d'urgence (boutons, câbles…) présents et facilement accessibles Méconnaissance des caractéristiques des commandes et signaux • revoir leur usage avec le personnel Dysfonctionnement de certains signaux lumineux • revoir leur fonctionnement Leurs caractéristiques Respect des stéréotypes: aiguille mobile de gauche à droite, vert = marche… rouge = arrêt, sens de la commande… Niveau sonore ou intensité lumineuse adéquate La taille : forme et dimensions (boutons, voyants…) La force Pas de force excessive de pression du doigt ou du pied … Aspects à étudier plus en détails : RAS ☺ 43 6. Le matériel de travail, les outils, les machines A discuter Le matériel, outils et machines Machines fixes, portatives, de levage… Clairement répertorié (inventaire) Adéquats : pour chaque opération Isolés dans une zone de sécurité (machines dangereuses) L'entretien En bon état Entretien et nettoyage régulier, vérification approfondie annuelle Mise à l’écart en cas de problèmes (cordons abîmés, fissures, déchirures, usure générale…) Nettoyé et rangé selon les besoins en des endroits facilement accessibles autour des postes de travail 1. 2. 3. Qui peut faire quoi de concret et quand? Le matériel n’est pas répertorié • répertorier le matériel Bacs : Rouges : lourds, difficiles à manipuler, s’emboîtent difficilement Mal entretenus, coupants (abîmés) • remplacer les bacs par de nouveaux bacs gris (cf. supra) (à étudier) • libérer du temps pour leur entretien (cf. supra) (à étudier) Chariots : roues en mauvais état • revoir l’état des roues 4. Camionnette : un siège est défectueux • état du siège à revoir (une autre camionnette est prévue) Les dimensions et formes Faciles à saisir en sécurité Faciles à utiliser sans fatigue des mains ou des bras Manches droits ou courbés, trop longs ou trop courts, trop gros ou trop fins, trop rugueux ou trop lisses Chariot bien adapté Adaptés au travailleur et sécurisés Pas d’éléments qui peuvent blesser Pas trop lourds ; pas de vibrations Adaptés aux gauchers La formation des travailleurs A l’utilisation la plus sûre et la plus efficiente du matériel et des machines Aspects à étudier plus en détails : 1. Achat de nouveaux bacs gris 2. Libération de temps pour l’entretien ☺ 7. Les positions de travail A discuter La répétition des mêmes gestes : pas en continu Les positions de travail : confortables Le dos droit : pas de flexions ou torsions La tête droite : pas de flexions, extensions, rotations Les épaules relâchées : pas haussées Les bras près du corps : pas écartés ou levés Les mains en position normale : non fléchies Les deux pieds sur le sol ou un repose-pied Pas de travaux à genoux ou accroupi Sinon genouillères, coussins en mousse…disponibles Pas de positions défavorables répétées ou prolongées Les hauteurs de travail : (tables, étagères, machines …) permettent cette position idéale Le travail assis ou assis/debout 1. Qui peut faire quoi de concret et quand? Inconfort positionnel lors du Tri du linge (les sacs de linge sont déversés à même le sol) • étudier la possibilité d’avoir un système plus adapté : prévoir une étude ergonomique (système de table et de tapis roulant ?) (à étudier) • Pendaison des robes sur des cintres suspendus à des cordages placés entre deux murs opposés • séchage des robes via un autre système (à étudier) 2. Il n’y a jamais de travail en position assise 3. Il n’y a pas d’appui confortable pour le travail en position debout possibilité du travail en position assise pour certaines tâches (à étudier) prévoir des appuis (à étudier) De préférence Sièges de qualité, stables et confortables Appui des avant-bras sur le plan de travail ou sur des accoudoirs réglables en hauteur Pas de gêne pour les jambes sous le plan de travail Si en position debout Pas de gène dans les mouvements Appui confortable possible des cuisses et/ou des bras sur des surfaces à bonne hauteur Les aides Stables, solides, faciles à utiliser en sécurité (chutes) Aspects à étudier plus en détails Etude ergonomique générale (poste par poste) du travail à la buanderie, à savoir que le tri du linge semble représenter le poste le plus problématique (tri du linge à même le sol) 44 ☺ 8. Les efforts et les manutentions Les gestes et efforts A discuter 1. Pas brusques ni importants Sans déplacements rapides ou répétés Les efforts des mains Modérés, pas de torsion des poignets Jamais de coups avec le talon de la main Les charges • • • • • Légères et équilibrées (liquides, taille des sacs…) Confortables à saisir : bonnes poignées, pas de bords coupants, pas glissants, pas 2. Qui peut faire quoi de concret et quand? Charges mal équilibrées, entraînant de nombreuses torsions et inclinaisons du tronc. Certains sacs arrivent mouillés (sont restés dehors) : ils sont alors excessivement lourds et sont traînés sur le sol • revoir la capacité des containers (à étudier) • éviter de trop remplir les sacs Bacs mal adaptés • une solution serait d’avoir des bacs à fond élévateur, ayant une dimension suffisante. (à étudier) 3. trop chaud ou trop froid … À bonne hauteur : saisie et dépose à hauteur de la ceinture Pas de torsion ou inclinaison du tronc Portées seulement sur de courtes distances Les aides mécaniques : adéquates Le personnel a été formé à la manutention mais n’applique pas toujours les bons gestes, par manque de temps • re-sensibiliser le personnel à l’intérêt d’une bonne manutention Palans, chariots à pousser plutôt qu’à tirer…pour les charges lourdes ou instables Courroies, tapis roulant…pour les transports fréquents De qualité, bien situées et faciles et rapides à utiliser La formation : formation à la manutention adaptée au poste La fatigue en fin de journée : acceptable Aspects à étudier plus en détails : 1. capacité des containers 2.choix du type de bacs ☺ 9. L'éclairage A discuter L’éclairage dans les locaux et du travail lui-même Ni trop, ni trop peu : suffisant pour voir les détails du travail, mais pas trop important Pas d’ombres sur le travail Pas de reflet ni éblouissement 1. 2. Qui peut faire quoi de concret et quand? Éblouissement • replacer les persiennes manquantes Luminaires non nettoyés régulièrement • prévoir du temps pour leur nettoyage (à étudier) Sur les tables, les surfaces métalliques ou en verre, les fenêtres, … En particulier par le soleil, fenêtres avec des rideaux, stores ou pare-soleil Pas de vue directe des sources de lumière L'uniformité de l’éclairage Des zones de travail et de passage (escaliers…) La vue sur l'extérieur Éclairage naturel par des fenêtres propres Les luminaires Propres, nettoyés régulièrement Lampes ou tubes défectueux remplacés rapidement Le travail sur écran d’ordinateur Ni face ni dos à une fenêtre ou à une source importante de lumière Aspects à étudier plus en détails : 1. Libération de temps pour l’entretien ☺ 45 10. Le bruit A discuter Qui peut faire quoi de concret et quand? La facilité pour se parler : à une distance de 1 mètre Les EPI : (bouchons, casque, ...) 1. Disponibles et utilisés quand nécessaire Pas d’inconfort ou de distractions (trafic, téléphones, conditionnement d’air, conversations …) L’emplacement des postes de travail 2. 3. 4. Tiennent compte du bruit ambiant Les machines ou installations bruyantes Il n’y a pas d’EPI à la disposition des travailleurs • mettre des Epi à leur disposition Postes de travail parmi les sources de bruit • analyser la possibilité de placer les postes de travail le plus à l’écart des sources de bruit. (à étudier) Le plus à l’écart possible des sources de bruit Les moyens de communication Nécessité de crier pour se faire comprendre, même à 1 mètre • étude approfondie du bruit présent au sein de la buanderie (à étudier) Toutes les machines ne sont pas bien entretenues, capotées • revoir leur isolation sonore Bien entretenues, capotées Les trous, orifices Dans les parois entre les locaux, les fentes en dessous des portes Aspects à étudier plus en détails : 1.Etude de bruit 2.Etude des emplacements des postes de travail par rapport aux sources de bruit ☺ 46 11. L’hygiène atmosphérique Risques chimiques (solides, liquides ou gaz) et biologiques (bactéries, virus, liquides corporels…) A discuter Les risques chimiques et biologiques Inventaire des produits disponible et à jour Documentation sur les risques disponible Risques chimiques : -Produits lessiviels -Mercure : thermomètre brisé, impureté dans produits chimiques utilisés Risques biologiques : -Linge souillé : enroulé si très souillé, manipulé le moins possible, dans sac ad hoc -Linge contaminé : dans sac ad hoc, ni trié, ni lavé dès son arrivée -Sang -Eaux usées -Air -Contrôle et surveillance 1. 2. 3. La formation sur les procédures et les risques Les procédures : respectées 4. L’étiquetage : récipients adéquats et bien étiquetés Les stocks 5. D’utilisation : claires et respectées (mélanges, dosages) En cas d’incident (renversement, éclaboussure…) Produits toxiques, corrosifs, inflammables, biologiques, … stockés dans des espaces appropriés, isolés et signalisés Les vapeurs Évacuées (ventilation, aspiration…) sans mise en suspension ou dispersion 6. 7. Les déchets chimiques et biologiques Évacués de manière contrôlée suivant une procédure connue dans des récipients (poubelles) adéquats Incinération interdite La signalisation Adéquate et respectée : interdiction de fumer, locaux à risque… Les protections collectives Douches, lavabos, rince-œil… sont bien situés et en bon état Contenants sécuritaires et pinces pour objets piquants Les EPI : gants, masques, lunettes, vêtements… Adéquats, disponibles et utilisés Tenue de travail adaptée pour manipulation du linge sale Le personnel à risque aggravé : femmes, femmes enceintes ou allaitantes, jeunes travailleurs…, surveillance de la santé pour tous les travailleurs Les vaccinations en ordre L’hygiène Personne ne mange sur le lieu de travail Pas de champignons ou moisissures Circuits propre et sale respectés Collecte séparée -des textiles pour entretien, du reste du linge, 8. 9. Qui peut faire quoi de concret et quand? Fiches de sécurité des produits disponibles auprès du conseiller en prévention (bureau en dehors de la buanderie) • mettre une copie de ces fiches à la buanderie Le linge souillé 19.N’est pas enroulé s’il est très souillé 20.N’est pas toujours placé dans les sacs ad hoc (ce qui devrait être fait actuellement est : « mops-essuies : sac-filet », « vêtements de travail : sac rose », «linge infecté : sac jaune », « le reste : sac tissu ». • revoir le système de tri du linge dans les services (à étudier) • placer le linge rempli de matières fécales dans des sacs à part Risque lié au sang : la procédure établie n’est pas disponible à la buanderie • placer cette procédure à la buanderie Il n’y a pas de mesures prises concernant les eaux usées, les rejets dans l’air, le déversement accidentel en eau de surface ou dans les égouts • à étudier Il n’y a pas de formation sur les procédures et risques • à prévoir Il y a un « nuage bleu » qui sort du tunnel lorsqu’on met ce dernier en route • à étudier Les déchets chimiques et biologiques ne sont pas évacués correctement • à étudier Pas de rince-œil à disposition • à prévoir Pas de contenant sécuritaire à disposition • à prévoir 10. Epi Travail en zone sale : pas de gants à usage unique, pas de tenue de travail spécifique • à prévoir (à étudier) Chaussures de sécurité non portées par tous, seraient mal adaptées • revoir le modèle pour certains travailleurs (à étudier) 11. Circuits propre et sale non respectés • revoir l’organisation de la buanderie selon le principe de « marche en avant ». (à étudier) 12. Collecte non séparée des essuies de cuisine du matériel de nettoyage • séparer la collecte des essuies de cuisine du matériel de nettoyage 13. Les mêmes chariots sont utilisés pour le transport du linge propre et celui du linge sale • utiliser des chariots distincts pour le transport du linge propre et celui du linge sale 14. Air : poussiéreux • améliorer le nettoyage des locaux (libérer du temps) (à étudier) -des vêtements de travail, du linge des patients Entreposage du linge propre dans local ad hoc, transport via chariots ad hoc Le renouvellement de l’air : suffisant L'air est frais, agréable à respirer, sans odeurs Les fumeurs Zone fumeurs bien localisée et ventilée Aspects à étudier plus en détails: 1. Tri du linge 2. Eaux usées, rejets dans l’air, déversement accidentel 3. « Nuage bleu » 4. Evacuation des déchets chimiques et biologiques 5. Tenue de travail zone sale, gants à usage unique zone sale, chaussures de sécurité 6. Marche en avant 7. Temps pour entretien ☺ 47 12. Les ambiances thermiques La température A discuter Ni trop chaud ou froid, pas de variations importantes Périodes de travail alternées avec périodes de repos si fortes chaleurs L’humidité : ni trop sec ou humide Pas de courants d'air : par les fenêtres et portes Les sources de froid, chaleur ou humidité 1. 2. 3. Éliminées : eau, vapeur, machines, soleil… Confortable : bleu de travail, tablier … Les vêtements de protection 4. Sensation d’air sec • à étudier Chaleur des machines (surtout celle de la calandre), forte chaleur dans les locaux en été Vêtements de travail peu confortables • un système veste/pantalon ou tee-shirt /bermuda serait mieux (moins de chaleur car vêtements civils non en dessous) Les boissons : disponibles s’il fait trop chaud ou trop froid Aspects à étudier plus en détails: • installer une porte battante • (de nouveaux châssis sont prévus) • à étudier • persiennes manquantes à remplacer • nouveaux châssis prévus permettront une ouverture plus grande vers l’extérieur Les vêtements de travail Si nécessaires (isolants, imperméables, …) De qualité, adaptés et confortables Qui peut faire quoi de concret et quand? Courants d’air près de la calandre 1. Sécheresse de l’air 2. Température 3. Vêtements de travail ☺ 13. Les vibrations A discuter Les engins de transport (chariots …) Adéquats pour le travail à réaliser Le sol, les voies de circulation, les pneus, les suspensions, les sièges sont en bon état Les machines vibrantes 1. 2. Qui peut faire quoi de concret et quand? Pneus des chariots : • mauvais état par manque d’entretien (Mauvais état de la camionnette) • prévoir une nouvelle camionnette Adéquates pour le travail à réaliser Sans vibrations En bon état et régulièrement entretenues La formation Engins, véhicules, machines vibrants bien utilisés Bonnes positions de travail, forces, travail à 1 ou 2 mains…. Aspects à étudier plus en détails : RAS ☺ 48 14. L’autonomie et les responsabilités individuelles A discuter Les ordres et attentes : pas de contradictions Le degré d'initiative Qui peut faire quoi de concret et quand? 1. Chacun peut adapter son mode de travail sans perturber le travail de l’équipe Le chef de la buanderie est perçu comme fort tolérant : les ordres qu’il donne ne sont pas toujours reçus comme tels • recadrer le rôle de chaque travailleur L'autonomie Chacun peut quitter son poste et prendre une courte pause (toilettes, boissons) sans perturber le travail La liberté de contact Chacun prend lui-même les contacts qu'il juge nécessaires avec les services périphériques (entretien, achats, qualité…) ou extérieurs Le niveau d'attention : moyen en fonction De la gravité des actions à prendre Du caractère imprévisible des événements Les décisions Le nombre de choix est limité Les informations sont disponibles Elles ne sont pas trop difficiles à prendre La vitesse de réaction nécessaire est normale Les responsabilités Chacun connaît les siennes et les apprécie Ni trop lourdes, ni trop légères Les erreurs Chacun corrige lui-même ses erreurs éventuelles Aspects à étudier plus en détails : RAS ☺ 15. Le contenu du travail A discuter Qui peut faire quoi de concret et quand? L'intérêt du travail : intéressant et diversifié Travail réparti sur plusieurs tâches Tâches préparatoires, contrôle qualité, retouche, entretien… Les compétences Le travail de chacun correspond à sa fonction et à ses compétences professionnelles Il permet d'utiliser et de développer ces compétences 1. Information/formation : Peu de personnel formé au risque incendie Pas de secouriste La procédure établie en cas d’accident n’est pas disponible • prévoir information/formation incendie, secouriste • mettre à disposition la procédure établie en cas d’accident Les informations et la formation De tous (jeunes, intérimaires, plus anciens) Spécifiques au travail de chacun (formation à la manutention, …) Sur les procédures, les risques et la prévention A l'embauche et de façon périodique La charge émotionnelle : pas trop lourde Erreurs dramatiques, environnement (hôpitaux)… Aspects à étudier plus en détails : RAS ☺ 49 16. Les contraintes de temps A discuter Qui peut faire quoi de concret et quand? Les horaires et le programme de travail Connus suffisamment à l'avance Permettent d'organiser sa journée de travail comme on le souhaite Flexibles dans des marges déterminées 1. Les jours fériés Les jours de congés et/ou les « RDTT »(réduction du temps de travail) Les travailleurs à ½ temps Les travailleurs malades Les pannes des machines • disposer de plus de personnel (à étudier) • avoir plus de personnes à temps plein (à étudier) • libérer du temps pour les ouvriers, 9/10èmes des réparations se faisant en interne (à étudier) Le rythme de travail : pas excessif Le travail en retard peut être résorbé rapidement L'autonomie du groupe : il s’organise lui-même avec l’accord du chef concernant Les horaires et les congés La répartition du travail, les pauses, les rotations La récupération des retards Les heures supplémentaires Les pics de travail Le travail supplémentaire ou en dernière minute Les interruptions dans le travail Peu d'imprévus Le travail en retard est difficilement résorbable vu 2. Travail soutenu après le week-end ou après un congé • disposer de personnel en plus (une personne) ces jours-là (à étudier) Les pauses Fréquentes et courtes Organisées en fonction de la lourdeur du travail, de la pénibilité des postures, du caractère répétitif, de la fatigue mentale. Aspects à étudier plus en détails: 1. Disposer de personnel supplémentaire 2. Libérer du temps pour le personnel technique ☺ 17. Les relations de travail au sein du personnel et avec la hiérarchie A discuter Les communications pendant le travail Toujours possibles, tant sur le travail que sur d’autres sujets L'organisation du travail et des espaces permet de se voir Qui peut faire quoi de concret et quand? RAS (rien à signaler) hormis même remarque que rubrique 14 La répartition du travail : équitable au sein du groupe Chacun connaît exactement son travail et son rôle L'entraide entre travailleurs pour des problèmes de travail La concertation pour le travail : régulière Entre le personnel, les services et la hiérarchie Pour définir, planifier et se répartir le travail Pour solutionner les problèmes La hiérarchie : connue, appréciée et respectée Les relations avec la hiérarchie Bonne entente, confiance, collaboration et bon climat social Pas de relations tendues ou conflits d’intérêt… Support en cas de difficultés de travail ou personnelle Délégations… Les suggestions et critiques des travailleurs Encouragées, entendues et suffisamment prises en compte Les problèmes sont signalés. Les évaluations Chacun sait comment son travail est évalué Quand et comment il est contrôlé Il en connaît les critères et les conséquences Chacun est informé des résultats de son évaluation Le travail de chacun est suffisamment apprécié Aspects à étudier plus en détails : RAS ☺ 50 18. L'environnement psychosocial Les promotions : possibles A discuter Qui peut faire quoi de concret et quand? RAS (rien à signaler) Selon des critères objectifs et clairs Connus et approuvés par tous Sur base des évaluations et en fonction des performances Les discriminations : aucune Ni en fonction de l’âge, du sexe ou des origines Ni à l'engagement, ni pour les promotions L'emploi Stable Confiance en l’intégrité et l’avenir de la buanderie Les problèmes de remplacement des absents, intérimaires sont bien traités Les salaires Correspondent aux compétences et au travail réalisé Le conseil d’entreprise et le CPPT : satisfaisants Les problèmes psychosociaux Insatisfaction, stress, harcèlement, problèmes personnels… Les structures et procédures d'accueil existent et sont utilisées Des informations sont données Des actions préventives sont menées Les conditions de vie à la buanderie Permettent un développement personnel et professionnel Sont compatibles avec une vie privée satisfaisante (famille…) Tous les travailleurs sont globalement satisfaits Aspects à étudier plus en détails : RAS ☺ Bilan Rubriques 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. 13. 14. 15. 16. 17. 18. Les locaux et zones de travail L'organisation du travail Les accidents de travail Les risques électriques et d’incendie Les commandes et signaux Le matériel de travail, les outils, les machines Les positions de travail Les efforts et les manutentions L'éclairage Le bruit L’hygiène atmosphérique Les ambiances thermiques Les vibrations L’autonomie et les responsabilités individuelles Le contenu du travail Les contraintes de temps Les relations de travail au sein du personnel et avec la hiérarchie L'environnement psychosocial ☺ ☺ ☺ ☺ ☺ ☺ ☺ ☺ ☺ ☺ ☺ ☺ ☺ ☺ ☺ ☺ ☺ ☺ 51 B.- Inventaire des propositions d’amélioration et des études complémentaires à réaliser N° de la rubrique Qui? Fait quoi et comment? 1 SIPP, SEPP(MT) Analyser l’organisation de la buanderie selon le principe de « Marche en avant » 1 SIPP, SEPP (MT) Analyser le choix de nouveaux bacs 1 Direction Analyser la possibilité de libération de temps (entretien des bacs, des locaux) 1 Directeur département services techniques Revoir le problème de sterput côté calandre Coût Quand? projeté Le plus vite possible €€€ Tout de suite 1 Directeur département des soins, SEPP (MT) 1 SIPP Poser des pictogrammes indiquant la toilette réservée exclusivement à la zone sale, les issues de secours 1 SIPP Prévoir un vestiaire pour la zone sale 2 SIPP, SEPP (MT) Analyser le choix de nouveaux bacs 2 Direction Analyser la possibilité de libération de temps (entretien des bacs) 2 Directeur département des soins Rappeler aux services de ne pas mettre de linge propre dans les sacs destinés à être traités à la buanderie 3 SIPP, SEPP (MT) Analyser le modèle des chaussures de sécurité et celui des gants à usage unique 3 SIPP, SEPP (MT) Analyser le choix de nouveaux bacs 3 SIPP Placer un contact de porte sur le séchoir ancienne génération 3 Directeur département des soins, SEPP (MT) Analyser le tri du linge dans les services 3 SIPP Porter des gants lors du tri du linge, lors de la sortie du linge du séchoir 3 SIPP Placer une minuterie sur le séchoir ancienne génération 3 SIPP Porter des lunettes de protection contre les risques d’éclaboussures Tout de suite Analyser les positions utilisées lors du tri du linge à la buanderie (Cf. 7) Dès que possibilité avis spécialiste 3 SEPP (ergonome) réalisé Analyser le tri des déchets Tout de suite € Tout de suite € Tout de suite Tout de suite 3 SIPP Porter des gants lors de la manipulation des produits lessiviels Tout de suite 3 SIPP Mettre à disposition des travailleurs la procédure établie en cas d’accident Tout de suite 3 SEPP (MT) Revoir la trousse de secours Tout de suite 3 SEPP Former des secouristes parmi le personnel de la buanderie 4 Directeur département services techniques Revoir la conformité des prises de courant 4 SIPP Former le personnel en matière d’incendie 4 SIPP Analyser les consignes en cas d’incendie 4 SIPP Placer la signalisation adéquate en matière d’incendie 5 SIPP Revoir les caractéristiques des commandes et signaux avec le personnel 5 Directeur département services techniques Revoir le bon fonctionnement des signaux lumineux 6 Directeur département services techniques Répertorier le matériel présent à la buanderie 6 SIPP, SEPP (MT) Analyser le choix de nouveaux bacs 6 Direction Analyser la possibilité de libération de temps (entretien des bacs) 6 Directeur département services techniques Revoir l’état des roues des chariots (et celui du siège de la camionnette) 7 SEPP (ergonome) Analyser la buanderie du point de vue ergonomique (principalement concernant le tri du linge, le séchage des robes, la possibilité d’alterner le travail en position assis/debout, la possibilité de placer des appuis pour le travail en position debout) 8 SIPP Analyser la capacité des containers 8 Directeur département des soins, SEPP (MT) Éviter de trop remplir les sacs 8 SIPP, SEPP (MT) Analyser le choix de nouveaux bacs 8 Directeur département des soins, SEPP (Re)- sensibiliser le personnel à l’intérêt d’une bonne manutention (Re)- former le personnel à la manutention 9 Directeur département services Replacer les persiennes manquantes Tout de suite € Tout de suite 0 Tout de suite € €€€ Dès que possibilité avis spécialiste € € Tout de suite 52 techniques 9 Direction Analyser la possibilité de libération de temps pour le nettoyage des luminaires 10 SEPP Analyser le bruit à la buanderie Dès que possibilité avis spécialiste 10 SIPP, SEPP (MT) Mettre des EPI (bruit) à la disposition des travailleurs Dès que possibilité avis spécialiste 10 SEPP Analyser l’emplacement des postes de travail par rapport aux sources de bruit 10 SIPP, Directeur département services techniques Capoter, isoler, entretenir les machines €€€ 11 11 11 SIPP Directeur département des soins, SEPP (MT) Directeur département des soins SIPP 11 SIPP 11 11 11 SIPP, SEPP (MT) SIPP, Directeur département services techniques SIPP, SEPP (MT) SIPP, SEPP (MT) SIPP, SEPP (MT) SIPP, SEPP (MT) SIPP, SEPP (MT) Directeur département des soins, SEPP (MT) SIPP Direction 12 SIPP Installer une porte battante près de la calandre 12 SEPP Analyser la sécheresse de l’air 12 SEPP Analyser la température 11 11 11 11 11 11 11 11 12 12 SIPP, Directeur département services techniques SIPP, SEPP (MT) Dès que possibilité avis spécialiste Mettre une copie des fiches de sécurité à la buanderie Tout de suite Analyser le tri du linge dans les services Placer le linge avec matières fécales dans des sacs à part Mettre à disposition la procédure établie en cas d’accident par le sang Analyser les mesures à prendre concernant les eaux usées, les rejets dans l’air, le déversement accidentel en eau de surface ou dans les égouts Former le personnel sur les procédures et les risques Analyser le « nuage bleu » qui sort du tunnel lorsqu’on met ce dernier en route Tout de suite €(!) Analyser le mode d’évacuation des déchets chimiques et biologiques Mettre à disposition des travailleurs des rince-œil, des contenants sécuritaires Analyser le choix des gants à usage unique et la tenue de travail spécifiques au travail en zone sale Analyser le modèle des chaussures de sécurité Tout de suite Le plus vite possible Analyser l’organisation de la buanderie selon le principe de « Marche en avant » Séparer la collecte des essuies de cuisine du matériel de nettoyage Utiliser des chariots distincts pour le transport du linge propre et celui du linge sale Analyser la possibilité de libération de temps (entretien des locaux) Tout de suite €€€ Prévoir des nouveaux châssis permettant une ouverture plus grande vers l’extérieur Analyser le choix des vêtements de travail Urgent 13 Directeur département services techniques Revoir l’état des pneus des chariots (et celui de la camionnette) € 14 Direction Recadrer le rôle de chaque travailleur 0 Prévoir une information/formation incendie, secouriste € 15 SIPP, SEPP SIPP Mettre à disposition des travailleurs la procédure établie en cas d’accident 16 16 Direction Direction Analyser la possibilité de renforcer l’équipe Analyser la possibilité de libération de temps pour le personnel technique 15 Dès que possibilité avis spécialiste Dès que possibilité avis spécialiste €€€ N.B. Le coût a été estimé par le groupe des travailleurs, de manière globale par rubrique. Cet aspect a paru relativement difficile à évaluer. 53 Annexe 5 Annexe 5 : Rapport de la réunion d’Observation « Bruit » - Entreprise - Situation de travail - Coordinateur - Personnes ayant participé à l’étude : : : : - Dates : Vendredi 09 juin 2006 et mardi 13 juin 2006 1. Description Hôpital Psychiatrique du Beau Vallon Buanderie Dr F. Linotte M. J.- P. Deremince, conseiller interne en prévention Travailleurs de la buanderie de la situation de travail - Nom de la situation de travail : Buanderie de l’Hôpital Psychiatrique du Beau Vallon - Nombre de salariés : 21 travailleurs - Croquis de l’environnement avec les sources de bruit, les zones de travail et les emplacements des salariés Zones de travail A = Salle de tri B = Buanderie proprement dite (5 machines à laver, 3 séchoirs) C = Pièce séchoir (1 séchoir, cordes à linge) D = Corridor de pli E = Grande salle : tunnel, calandre, tables de pli F = Corridor de pesée et de dépôt du linge Emplacement des salariés (10 temps pleins prévus par jour) Tri Pesée / Dépôt T1 T2, T3 T4 T5, T6 T7 T8, T9, T10 : tous, selon arrivage : tous, selon affluence : machines à laver : séchoirs : pièce séchoir : corridor de pli : tunnel : calandre 54 Sources de bruit 1 = Machines à laver 2 = Séchoirs 3 = Séchoir 4 = Tunnel 5 = Calandre Description des sources et activités Sources N° Description 1 Machine à laver 2 Séchoir 3 Tunnel 4 Calandre Postes et travailleurs concernés B : T1 B : T2 et T3 C : T4 E : T7 E : T8, T9 et T10 Que faire de concret pour améliorer directement la situation ? Au niveau des machines, il semblerait qu’on ne puisse pas améliorer le capotage. On pourrait plutôt agir en mettant en place des écrans ou des faux plafonds. Que faut-il étudier plus en détails ? Tunnel : origine du bruit Utilité, type et localisation des écrans Utilité et matériaux pour les faux plafonds 2. Caractéristiques Type de bruit Niveau de voix dB(A) Impacts Sons purs Vibrations Sol qui vibre Impacts dus à des chutes Bruit mécanique Bruit aérodynamique Détente de gaz Jets d’air Capotage Éloignement et réduction des sources de bruit Machines à laver (zone B) Continu Criée 90 Non Non Non Non Non Oui Oui Non Non Non Non Séchoirs (zone B) Séchoir (zone C) Tunnel (zone E) Calandre (zone E) Continu Criée 90 Non Non Non Non Non Oui Oui Non Non Non Non Continu Normale 50 Non Non Non Non Non Oui Oui Non Non Non Non Continu Criée 90 Non Non Non Non Non Oui Oui Non Non Oui Non Continu Très forte 85 Non Non Oui Oui Non Oui Non Non Non Non Non Que faire de concret pour améliorer directement la situation ? RAS Que faut-il étudier plus en détails ? Isolation des machines (parois, panneaux) Origine des vibrations de la calandre 3. Traitement du local Matériaux actuels : plafonds et parois : matériaux isolants (plâtre) Réverbération : Oui Isolement par rapport à l’extérieur : toutes les pièces communiquent entre elles car les portes restent ouvertes (cf. croquis point 1) Que faire de concret pour améliorer directement la situation ? RAS Que faut-il étudier plus en détails ? Possibilité de pose d’un faux plafond en zone E (absorption du bruit) 4. Synthèse Poste Salle de tri (A) Buanderie proprement dite (B) Pièce séchoir (C) Corridor de pli (D) Grande salle (E) Corridor de pesée et de dépôt du linge (F) Jugement Risque actuel Risque résiduel Néant Inconfort léger Risque moyen de surdité À évaluer … Inconfort léger Néant Inconfort léger si tunnel ne Néant fonctionne pas, Inconfort élevé si tunnel fonctionne Risque moyen de surdité À évaluer … Inconfort léger Néant Analyse Urgence Non Relativement urgent Non Objectifs Éliminer le risque de surdité Non Relativement urgent Éliminer le risque de surdité Non 55 5. Qui fait quoi, quand, par ordre de priorité Qui ? Quoi ? Conseiller interne en prévention, Directeur du Bruit du tunnel département des services techniques Vibrations de la calandre Spécialiste d’un service externe en prévention et Possibilité écrans protection, Conseiller interne en prévention, Possibilité faux plafonds Directeur du département des services techniques Possibilité isolation des machines 6. Mesures Quand ? Dès que possible à court terme : protection individuelle Mettre à disposition des travailleurs des salles B et E des bouchons à usage unique (type mousse), qu’ils utiliseront lorsque les machines sources de bruit fonctionnent. 56 Annexe 6 Annexe 6 : Rapport de la réunion d’Observation « Chaleur » [Malchaire, 2004] - Entreprise : - Situation de travail : - Coordinateur : - Personnes ayant participé à l’étude : Hôpital Psychiatrique du Beau Vallon Buanderie Dr F. Linotte M. J.- P. Deremince, conseiller interne en prévention Travailleurs de la buanderie - Dates : vendredi 09 juin 2006 et mardi 13 juin 2006 1. Description de la situation de travail - Nom de la situation de travail : Buanderie de l’Hôpital Psychiatrique du Beau Vallon - Nombre de salariés : 21 travailleurs - Croquis de l’environnement avec zones de travail et les emplacements des salariés Zones de travail et activités A : salle de tri B : buanderie proprement dite B1 : machines à laver (5) B2 : séchoirs (3) B3 : tri C : pièce séchoir C1 : séchoir (1) C2 : cordes à linge (14) D : corridor de pli E : grande salle E1 : tunnel E2 : calandre E3 : pli F : corridor de sortie F1 : pesée F2 : dépôt Description des activités Zones A B D Activités A1 : tri B1 : machines à laver B2 : séchoirs B3 : tri C1 : séchoir C2 : cordes à linge D1 : pli Salariés Tous, selon arrivages T1 T2 et T3 T2 et T3 T4 T4 T5 et T6 E E1 : tunnel T7 E2 : calandre T8, T9 et T10 E3 : pli F1 : pesée Selon possibilités Tous, selon affluence C F Description Vidange des sacs, tri dans les chariots Mise et sortie du linge, gestion des produits lessiviels Mise et sortie du linge Tri dans les chariots Mise et sortie du linge Pendaison des robes, pulls, couvertures, coussins Pli/Tri du linge (linge de corps, essuies de bain, gants de toilette, sacs à linge) et mise dans les bacs Mise sur tringle des vêtements de travail (avancée automatique de la tringle dans le tunnel). Pli de ces vêtements à la sortie du tunnel et mise dans des bacs. Mise du linge dans la calandre puis réception de ce linge. Pli final du linge et mise dans des bacs. Pli du linge et mise dans des bacs. Poussée des bacs (mis sur roulettes) pour pesée sur balance Dépôt des bacs selon le service destiné F2 : dépôt 57 Que faire de concret pour améliorer directement la situation ? RAS Que faut-il étudier plus en détails ? Possibilité de placer le séchoir de la zone C en zone B. En effet, en zone C, un système de séchage par la vapeur est mis en route dès que tout le linge est suspendu aux cordes. Une forte chaleur se dégage alors. A ce moment, il serait donc utile de pouvoir laisser la porte de la pièce « séchoir » fermée. Cela ne peut malheureusement être le cas actuellement vu la présence d’un séchoir utilisé dans cette même pièce. 2. Température de l’air dans chaque zone de travail État actuel Périodes Été Entre saisons Hiver Été Entre saisons Hiver Été Entre saisons Hiver Été Entre saisons Hiver Été Entre saisons Hiver Zone A Été Entre saisons Hiver F B C D E N.B. : Scores : Score 0-1 0 0 1-2 0-1 0-1 3 2 2 1 (2 : si vapeur mise en route) 0 0 1-2 0 0 0 0 0 Justification Toutes les portes sont ouvertes (chaleur provenant des autres pièces) Machines et séchoirs tournent toute la journée, Fenêtres non-oscillo-battantes Petite pièce (dimensions : 6 mètres sur 4) contenant 1 séchoir, 14 cordes à linge (où sont suspendues robes, …), 1 système de séchage par la vapeur Chaleur provenant de la zone C (la porte est ouverte) Chaleur provenant : - de la calandre (arrive à la figure et dans les jambes des travailleurs de ce poste) - du tunnel - des tuyauteries (mal isolées) RAS 0 = Température de l’air normale 1 = Température de l’air élevée 2 = Température de l’air très élevée 3 = Température de l’air extrême Sources, prévention/amélioration Sources Ensoleillement Séchoirs Machines Calandre Tunnel Collecteur Ensoleillement Séchoir Système de séchage par la vapeur Système de séchage par la vapeur Zone B B B E E E E C Caractéristiques 6 fenêtres de 2m50 sur 1m50, non- oscillo-battantes Fonctionnent à la vapeur Tuyauteries non isolées 8 fenêtres de 2m50 sur 1m50, non oscillo-battantes Fonctionnent à la vapeur C D Prévention/amélioration Prévoir de nouvelles fenêtres oscillo-battantes De façon générale, calorifuger les conduites des machines, du collecteur et réparer les vannes. Pose d’un faux plafond en zone E et installation d’un système de ventilation par extraction. Prévoir de nouvelles fenêtres oscillo-battantes Calorifuger ses conduites Placer ce séchoir en zone B Fermer la porte de la zone C dès que le système est mis en route Fermer la porte de la zone C dès que le système est mis en route État futur anticipé Périodes Été Entre saisons Hiver Été Entre saisons Hiver Été Entre saisons Hiver Été Entre saisons Hiver Été Entre saisons Hiver Été Entre saisons Hiver Zone A B C D E F Score 0-1 0 0 1 0-1 0-1 1-2 0-2 0-2 0-1 0 0 1 0 0 0 Justification 1 : communication avec les autres pièces. A noter qu’il est difficilement concevable de fermer les portes avec le plan actuel de la buanderie. Aération du local via fenêtres oscillo-battantes, calorifugeage des conduites La température deviendra très élevée (2) dès que le système de séchage par la vapeur sera mis en route. Mais cette température restera confinée dans la pièce, celle-ci restant fermée. Calorifugeage des conduites Fermeture de la porte de la zone C dès que le système de séchage par la vapeur sera mis en route Calorifugeage des conduites, nouvelles fenêtres oscillo-battantes, faux-plafonds RAS Que faire de concret pour améliorer directement la situation ? Calorifuger les conduites Changer les fenêtres (mettre des oscillo-battantes) 58 Fermer la porte de la zone C dès que le système de séchage par la vapeur est mis en route Que faut-il étudier plus en détails ? Possibilité de placer le séchoir de la zone C en zone B Possibilité de fermer les portes de zone A qui communiquent avec zone B (revoir le plan de la buanderie) Possibilité de pose d’un faux plafond en zone E Possibilité d’installer un système de ventilation par extraction Revoir le système de séchage pour la « pièce séchoir » 3. Humidité de l’air dans chaque zone de travail État actuel Périodes Zone A Été Entre saisons Hiver Été Entre saisons Hiver Été Entre saisons Hiver Été Entre saisons Hiver Été Entre saisons Hiver Été Entre saisons Hiver N.B. : Scores : B C D E F Score 0 0 0 1-2 0-1 0-1 1-2 0-1 0-1 0-1 0 0 1-2 0-1 0-1 0 Justification RAS 5 machines à laver et 3 séchoirs tournent quasi en permanence Petite pièce contenant 1 séchoir, 14 cordes à linge (où sont suspendues robes, pulls, couvertures, …) et un système de séchage par la vapeur Humidité provenant de la zone C Calandre, tunnel, collecteur RAS 0 = Humidité de l’air normale 1 = Humidité de l’air élevée 2 = Humidité de l’air très élevée Sources, prévention, amélioration Sources Séchoirs Machines Séchoir Cordes à linge avec linge mouillé Zone B B C C Système de séchage à la vapeur Tunnel Calandre Collecteurs C E E E Caractéristiques (3) (5) tout cela fonctionne à la vapeur (1) -(14) cordes placées au plafond - séchage par un système à la vapeur Mise en route dès que tout le linge est suspendu aux fils Fonctionnent à la vapeur Prévention/amélioration - calorifuger les conduites des différentes machines - mettre le séchoir zone C en zone B afin de pouvoir fermer la porte de zone C dès que le système de séchage à la vapeur est mis en route - prévoir (étude) autre système de séchage en zone C État futur anticipé Périodes Été Entre saisons Hiver Été Entre saisons Hiver Été Entre saisons Hiver Été Entre saisons Hiver Été Entre saisons Hiver Été Entre saisons Hiver Zone A B C D E F Score 0 0 0 1 0-1 0-1 1-2 0-1 0-1 0 0 0 1 0-1 0-1 0 Justification RAS Calorifugeage des conduites Calorifugeage des conduites, vapeur confinée à la zone C Porte fermée entre zone C et zone D Calorifugeage des conduites RAS Que faire de concret pour améliorer directement la situation ? Calorifuger les conduites Fermer la porte entre zone C et zone D dès que le système de séchage à la vapeur se met en route Que faut-il étudier plus en détails ? Possibilité autre système de séchage en zone C 59 4. Rayonnement thermique État actuel Périodes Zone Été Entre saisons Hiver Été Entre saisons Hiver Été Entre saisons Hiver Été Entre saisons Hiver Été Entre saisons Hiver Été Entre saisons Hiver A B C D E F N.B. : Scores : Score 0-1 0 0 1 0 0 2 1 1 1 0-1 0-1 1 0-1 0 0 0 0 Justification Charge physique de travail moyenne à lourde Chaleur des machines (problème de calorifugeage) et présence de 6 grandes fenêtres Chaleur intense lorsque le système de séchage par la vapeur se met en route 1 : si porte de zone C reste ouverte Chaleur des machines (surtout le tunnel), problème de calorifugeage et présence de 8 grandes fenêtres RAS 0 = Rayonnement thermique normal 1 = Rayonnement thermique chaud 2 = Très chaud Sources, prévention/amélioration Sources Fenêtres Zones B, E Calorifugeage des machines Système de séchage par la vapeur B, C, E Tunnel C, (D) E Caractéristiques Prévention/amélioration Zone B : 6 fenêtres de 2m50 sur 1m50, non- oscillo- Placer des fenêtres oscillo-battantes battantes Zone E : 8 fenêtres de 2m50 sur 1m50, non- oscillobattantes Nombreuses conduites mal isolées Calorifuger les conduites Pièce séchoir (C) de petites dimensions (6 mètres sur 4) où est confiné le linge (pendant sur 14 cordages) et un séchoir électrique. Le linge pendu aux fils sèche par un système de séchage à la vapeur. La porte de cette pièce (qui communique avec la zone D) reste régulièrement ouverte pour pouvoir accéder au séchoir électrique, toujours en fonction lors de la mise en route du système « vapeur ». Fonctionne à la vapeur, dimension importante : 3m50 sur 2m Mettre le séchoir zone C en zone B afin de pouvoir fermer la porte de zone C dès que le système de séchage à la vapeur est mis en route Etudier la possibilité d’un autre système de séchage que par la vapeur Revoir isolation du tunnel (possibilité de placer un écran) État futur Périodes Été Entre saisons Hiver Été Entre saisons Hiver Été Entre saisons Hiver Été Entre saisons Hiver Été Entre saisons Hiver Été Entre saisons Hiver Zone A B C D E F Score 0-1 0 0 0-1 0 0 2 1 1 0-1 0 0 0-1 0 0 0 0 0 Justification Charge physique de travail moyenne à lourde, du moins vu le système de tri actuel (tri à même le sol) Charge physique de travail moyenne à lourde Chaleur intense lorsque le système de séchage (actuel) par la vapeur se met en route Porte zone C reste fermée Beaucoup de chaleur dégagée par les machines RAS Que faire de concret pour améliorer directement la situation ? Placer des fenêtres oscillo-battantes Calorifuger les conduites Que faut-il étudier plus en détails ? Mettre le séchoir de la zone C en zone B Revoir l’isolation du tunnel Autre système de séchage que par la vapeur Autre système de tri du linge (zone A) 60 5. Courants d’air dans chaque zone de travail État actuel Périodes Zone A Été Entre saisons Hiver Été Entre saisons Hiver Été Entre saisons Hiver Été Entre saisons Hiver Été Entre saisons Hiver Été Entre saisons Hiver B C D E F N.B. : Scores : Score 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 1 0 0 0 0 0 Justification RAS RAS RAS Fenêtres et portes ouvertes en été Fenêtres et portes ouvertes en été RAS 0 = Courant d’air nul 1 = Courant d’air léger et chaud Sources, prévention/amélioration Sources Portes Zones D, E Caractéristiques Prévention/amélioration Courants d’air chaud (période d’été) à cause des portes - Ecrans de protection autour des zones D, E ouvertes - Fermeture automatique des portes État futur Périodes Été Entre saisons Hiver Été Entre saisons Hiver Zone D E Score 0 0 0 0 0 0 Justification - Fermeture des portes - Ecrans de protection autour des zones D, E Que faire de concret pour améliorer directement la situation ? Fermeture automatique des portes Que faut-il étudier plus en détails ? Possibilité de mise en place d’écrans de protection autour des zones D et E 6. Charge physique de travail pour chaque activité État actuel Activités A1 B1 B2 B3 C1 C2 D1 E1 E2 E3 F1 F2 Score état actuel 1-2 2 1-2 1 1 1-2 0-1 1 1 0-1 1 1 Prévention/amélioration - (A1) Sacs de linge arrivent parfois très lourds en salle de tri (car mouillés si restés dehors ou trop remplis) : éviter de trop les remplir et les mettre dans des containers - Revoir les contraintes ergonomiques (cf. Observation « TMS ») surtout pour le (A1)Tri : prévoir un autre système que le tri du linge à même le sol 1. (C2) Système de séchage des robes, pulls, couvertures, … : les bras des travailleurs sont tendus vers le plafond lors de la suspension du linge aux cordes - Formation à la manutention Score état futur 0-1 1 0-1 0-1 0-1 0-1 0-1 0-1 0-1 0-1 0-1 0-1 N.B. : Scores : 0 = Charge physique de travail légère 1 = Charge physique de travail moyenne 2 = Charge physique de travail lourde Que faire de concret pour améliorer directement la situation ? Eviter de trop remplir les sacs et les placer dans les containers Re-sensibiliser le personnel à l’intérêt d’une bonne manutention Que faut-il étudier plus en détails ? Etude ergonomique poste par poste Possibilité d’alterner le travail assis et le travail debout Possibilité de prévoir des appuis Nouveaux bacs à fond élévateur Nouveaux containers 61 7. Vêtements Activités pour chaque zone ou activité Score état actuel Femme 1 A1 B1 B2 B3 C1 C2 D1 E1 E2 E3 F1 F2 N.B. : Scores : Homme 0-1 Caractéristiques des vêtements actuels Femme Homme Tablier de Tee-shirt et travail au- pantalon de dessus travail des vêtement s de ville Prévention/amélioration Femme - De façon générale, il faudrait prévoir un vêtement de travail - Plus souple (le tablier entrave certains mouvements), - Adapté aux circonstances climatiques. On pourrait envisager un vêtement de travail pour la période d’été et un autre pour les autres périodes. - Respectant le principe de « marche en avant » (changer de vêtement de travail lors du passage à une autre zone ou porter un tablier en plastique pardessus le vêtement de travail lors du travail en zone sale) Homme - On pourrait envisager un vêtement de travail pour la période d’été et un autre pour les autres périodes. - Prévoir un vêtement de travail respectant le principe de « marche en avant » (changer de vêtement de travail lors du passage à une autre zone ou porter un tablier en plastique pardessus le vêtement de travail lors du travail en zone sale) Score état futur Femme 0 Homme 0 0 = Vêtement confortable 1 = Vêtement gênant Que faire de concret pour améliorer directement la situation ? RAS Que faut-il étudier plus en détails ? Choix du vêtement de travail répondant aux critères suivants : Souple Adapté aux circonstances climatiques Respectant le principe de « marche en avant » 8. Opinion des salariés (en référence au travail en été) Circonstances climatiques de travail A1 B1 B2 B3 C1 C2 Score opinions 1 2 1-2 1-2 1-2 1-2 D1 1 E1 E2 E3 1-2 1-2 1 F1 F2 0-1 0-1 N.B. : Scores : Commentaires, causes, remèdes Nombreuses contraintes ergonomiques (tri à même le sol) : étude ergonomique à prévoir - machines tournent « sans arrêt », mauvaise isolation des conduites des machines, fenêtres non-oscillobattantes : calorifuger les conduites, prévoir un autre type de fenêtres - lourde charge physique au poste des machines à laver : formation à la manutention - système de séchage par la vapeur mis en route alors que les travailleurs doivent encore pouvoir entrer et sortir de la pièce pour utiliser le séchoir : placer le séchoir en zone B, fermer la porte de la zone C dès que le système de séchage à la vapeur est mis en route - mauvaise isolation des conduites : calorifuger les conduites Chaleur provenant de la zone C : fermer la porte de la zone C dès que le système de séchage à la vapeur est mis en route Chaleur provenant de la calandre, du tunnel, des tuyauteries mal isolées, de la présence de fenêtres non-oscillobattantes, courants d’air à cause des portes ouvertes : poser un faux plafond en zone E et installer un système de ventilation par extraction, calorifuger le collecteur, prévoir des nouvelles fenêtres oscillo-battantes, prévoir des écrans de protection autour des zones D et E. RAS 0 = confortable 1 = légèrement trop chaud 2 = trop chaud Que faire de concret pour améliorer directement la situation ? Calorifuger les conduites Prévoir un autre type de fenêtres (oscillo-battantes) Fermer la porte de la zone C dès que le système de séchage par la vapeur est mis en route Formation à la manutention Que faut-il étudier plus en détails ? Placement du séchoir de la zone C en zone B Etude ergonomique Pose d’un faux plafond en zone E et installation d’un système de ventilation par extraction Ecrans de protection autour des zones D et E 9. Synthèse des scores dans l’état actuel (en référence aux conditions climatiques d’été). 62 Circonstances climatiques de travail A1 B1 B2 B3 C1 C2 D1 E1 E2 E3 F1 F2 10. Risque Température Humidité Rayonnement thermique Courant d’air Charge de travail Vêtements Opinion des salariés 0-1 1-2 1-2 1-2 3 3 1-2 1-2 1-2 1-2 0 0 0 1-2 1-2 1-2 1-2 1-2 0-1 1-2 1-2 1-2 0 0 0-1 1 1 1 2 2 1 1 0-1 0-1 0 0 0 0 0 0 0 0 1 1 1 1 0 0 1-2 2 1-2 1 1 1-2 0-1 1 1 0-1 1 1 1 : femme 0-1 : homme 1 2 1-2 1-2 1-2 1-2 1 1-2 1-2 1 0-1 0-1 actuel Vision globale de la situation. Évaluation des risques selon : Les compensations possibles : RAS Les scores 2 et 3 : conditions à prévenir/améliorer de toute façon L’opinion des salariés : là où « 2 » : mesures de prévention/amélioration prioritairement pour Température (B, C, E) Humidité (B, C, E) Rayonnement thermique (C) Charge de travail (B1, B2, C2) 11. Synthèse des scores dans l’état futur anticipé (en référence aux conditions climatiques d’été) Circonstances climatiques de travail A1 B1 B2 B3 C1 C2 D1 E1 E2 E3 F1 F2 12. Risque Température Humidité 0-1 1 1 1 1-2 1-2 0-1 1 1 1 0 0 0 1 1 1 1-2 1-2 0 1 1 1 0 0 Rayonnement thermique 0-1 0-1 0-1 0-1 2 2 0-1 0-1 0-1 0-1 0 0 Courant d’air 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Charge de travail 0-1 1 0-1 0-1 0-1 0-1 0-1 0-1 0-1 0-1 0-1 0-1 Vêtements 0 actuel et résiduel après prévention/amélioration Conditions plus acceptables après modifications. Cependant, pour la zone C : mesures de prévention/amélioration prioritairement pour la température, l’humidité et le rayonnement thermique. 13. Bilan des mesures de prévention/amélioration envisagées Qui ? SIPP (conseiller interne en prévention), Directeur département services techniques Directeur département services techniques Directeur département services techniques Travailleurs Quoi ? (Etude) : Placer le séchoir de la zone C en zone B Calorifuger les conduites Placer des fenêtres oscillo-battantes Fermer la porte de la zone C dès que le système de séchage par la vapeur est mis en route SIPP, Directeur département services techniques, (Etude) Possibilité de fermer les portes de zone A qui communiquent avec MT zone B (revoir le plan de la buanderie) SIPP, Directeur département services techniques (Etude) Possibilité de pose d’un faux plafond en zone E SIPP, Directeur département services techniques (Etude) Possibilité d’installer un système de ventilation par extraction SIPP, Directeur département services techniques (Etude) Système de séchage « pièce séchoir » Directeur département services techniques Fermeture automatique des portes SIPP, Directeur département services techniques (Etude) Possibilité de mise en place d’écrans de protection autour des zones D et E Directeur département des soins Éviter de trop remplir les sacs de linge SEPP (service externe de prévention et Re-sensibiliser le personnel à l’intérêt d’une bonne manutention protection) SEPP (ergonome) (Etude) Étude ergonomique poste par poste SEPP (ergonome) (Etude) Possibilité d’alterner travail assis et travail debout SEPP (ergonome) (Etude) Possibilité de prévoir des appuis SIPP, MT (médecin du travail) (Etude) Choix des bacs SIPP (Etude) Revoir la capacité des containers (pour les sacs de linge) SIPP, MT (Etude) Choix des vêtements de travail Quand ? Le plus vite possible Le plus vite possible 63 14. Nécessité d’une analyse (niveau 3) plus approfondie Objectif : être le plus proche de 0. Pour la température : du + urgent au – urgent : C, B, E, A1, D Pour l’humidité : du + urgent au – urgent : C, B, E Pour le rayonnement thermique : du + urgent au – urgent : C, A, B, D, E Pour la charge de travail : du + urgent au – urgent : B1 puis le reste 15. Mesures à court terme Boissons : idéal : mettre à disposition une fontaine d’eau refroidie à 10-15° lorsqu’une température de 25°C est atteinte Organisation du travail : Programmation des travaux lourds et chauds aux moments de la journée les plus frais Réajustement des horaires de travail durant la période chaude 64 Annexe 7 Annexe 7 : Rapport de la réunion d’Observation « TMS » [Malchaire, 2003] - Entreprise : - Situation de travail : - Coordinateur : - Personnes ayant participé à l’étude : Hôpital Psychiatrique du Beau Vallon Buanderie Dr F. Linotte M. J.- P. Deremince, conseiller interne en prévention Travailleurs de la buanderie - Dates : Vendredi 09 juin 2006 et mardi 13 juin 2006 1. Avant-propos Les références types « A1 » inscrites dans ce rapport correspondent aux zones de travail et activités comme mentionné dans le rapport « Chaleur ». A : Salle de tri B : Buanderie proprement dite B1 : Machines à laver (5) B2 : Séchoirs (3) B3 : Tri C : Pièce séchoir C1 : Séchoir (1) C2 : Cordes à linge (14) D : Corridor de pli E : Grande salle E1 : Tunnel E2 : Calandre E3 : Pli F: Corridor de sortie F1 : Pesée F2 : Dépôt Les rubriques suivantes n’ont pas été observées car elles ne s’appliquent pas dans le cas présent : 1. - Poste de travail assis 2. - Travail de bureau avec écran 7. - Outils 8. - Outils vibrants 65 2. Résultats 3 : POSTE DE TRAVAIL DEBOUT Comment est la situation concernant : • • • • La hauteur du plan de travail ? Pour le tri (A1) : le « plan de travail» est situé à même le sol alors qu’il devrait être à environ 85 cm de haut pour les dames et 90 cm de haut pour les hommes Pour le pli (D1) : la table de pli est à 85 cm de haut par rapport au sol, ce qui correspond assez bien à la situation idéale compte tenu de la taille moyenne des travailleurs (85 cm pour les dames et 90 cm pour les hommes) Pour la calandre (E2) : la petite tablette où se trouve le linge (entrée et sortie de la calandre) est à 93 cm de haut par rapport au sol, ce qui est légèrement trop haut Pour le pli (E3) : il y a plusieurs plans de travail qui ont une hauteur allant de 84 à 94 cm par rapport au sol. Ces postes étant quasi toujours occupés par des dames, pour un travail léger, la hauteur de travail idéale serait de 85 cm. L’inclinaison du corps en avant ou en arrière ? Pour le tri (A1) : le travailleur s’incline constamment, le tri s’effectuant à même le sol La durée de maintien de la station debout ? De façon continue, le travailleur est debout mais il marche régulièrement L’appui des genoux, hanches, tronc, bras … ? Pour le pli et le travail au poste de la calandre, possibilité d’un appui contre le bord du plan de travail En conclusion la situation actuelle est Que peut-on faire DE CONCRET pour l’améliorer ? Prévoir un plan de travail pour le tri du linge Ajuster les hauteurs des tables de pli et de la calandre (Re)-informer et (re)-former les travailleurs à la manutention La solution ou les solutions envisagées sont-elles à analyser plus en détails acceptable à améliorer 4 : POSTE DE TRAVAIL - AUTRES POSITIONS Comment est la situation concernant : • • • La position tordue ? Concerne : Le tri du linge (à même le sol) La mise et sortie du linge des machines (machines à laver, séchoirs) La position fixe allongée ? Concerne : Le pli du linge (cette tâche peut dépasser 1 heure d’affilée) Le poste de la calandre (mise des draps d’un côté et réception des draps de l’autre côté) Les autres positions (agenouillée accroupie, allongée, …)? Position bras levés Concerne : La pendaison du linge sur les cordes (C2) La pendaison du linge sur le rail d’entrée du tunnel (E1) Position accroupie Concerne : Le tri (peut dépasser 1 heure d’affilée). Certains travailleurs préfèrent s’accroupir pour effectuer cette tâche La mise et la sortie du linge des machines Position à genoux : Concerne : Le tri (éventuellement) En conclusion la situation actuelle à améliorer Que peut-on faire DE CONCRET pour l’améliorer ? Alterner les tâches demandant 1 position fixe prolongée avec des tâches permettant des mouvements Alterner les tâches au maximum (Re)-informer et (re)-former les travailleurs à la manutention La solution ou les solutions envisagées sont-elles à analyser plus en détails à analyser 5 : POSTE DE TRAVAIL - ENCOMBREMENT Comment est la situation concernant : • • L’encombrement au poste de travail ? Salle de tri encombrée les matins et après les week-end et fériés Séchoir (zone C) : des caisses contenant des sous-vêtements récupérés encombrent la pièce L’encombrement sous les plans de travail ? RAS En conclusion la situation actuelle Que peut-on faire DE CONCRET pour l’améliorer ? Retirer les caisses présentes en zone C Ré-organiser les arrivages de linge pour éviter l’encombrement La solution ou les solutions envisagées sont-elles à analyser plus en détails à améliorer à analyser 66 6 : DISPOSITION DES OUTILS, MATÉRIAUX, COMMANDES, PRODUITS, … Comment est la situation concernant : • Le contrôle visuel ? Bon : travail en regard de la manipulation • La distance de prise ? Bonne : généralement, le matériel est bien placé à portée de mains En conclusion la situation actuelle acceptable 9 : POSITIONS : NUQUE, ÉPAULES Comment est la situation concernant : • • La position de la nuque ? On peut observer différents mouvements de la nuque, variés, non continus mais répétitifs (exemple : suspension du linge sur les cordages, tri du linge …) La position des épaules ? Les bras sont au-dessus de l’horizontale lors de la suspension du linge sur les cordages (C2) ou sur le rail d’entrée du tunnel (E1) En conclusion la situation actuelle à améliorer Que peut-on faire DE CONCRET pour l’améliorer ? Veiller à régulièrement changer de position et à se relaxer la nuque La solution ou les solutions envisagées sont-elles à analyser plus en détails à analyser 10 : POSITIONS - COUDES, POIGNETS / MAINS Comment est la situation concernant : • • La position des coudes et des avant-bras ? RAS La position des poignets et des mains ? Lors du pli du linge, les poignets effectuent des mouvements répétitifs mais pas continus En conclusion la situation actuelle acceptable 11 : EFFORTS DES POIGNETS/MAINS Comment est la situation concernant les efforts exercés par les poignets et les mains ? • • Machines à laver Lors de la sortie du linge, on peut observer un effort important (réalisé uniquement par des travailleurs masculins) Pli du linge Les poignets sont sollicités de façon répétitive mais jamais continue En conclusion la situation actuelle acceptable 12 : RÉPÉTITIVITÉ Comment est la situation concernant la répétitivité des gestes ? • « Tri, calandre, pli, pendaison du linge » sont des tâches où la répétitivité des gestes est importante. Vu le caractère pénible de cette répétitivité, les travailleurs ont 4 pauses (une de 20 minutes toutes les 2 heures et une de 30 minutes pour le temps de midi) sur une journée de travail et bénéficient d’un système de rotation des tâches (chaque travailleur exécute la même tâche pendant une 1/2 journée). Il n’y a pas vraiment de cadence imposée En conclusion la situation actuelle acceptable 13 : AIDES À LA MANUTENTION MANUELLE Comment est la situation concernant les aides à la manutention ? • • Il y a différents types de chariots (dans un état relativement vétuste) mis à la disposition des travailleurs. Ceux qui semblent le mieux convenir sont les chariots à fond élévateur : ils sont cependant insuffisants en nombre (3). Les sacs de linge déposés en salle de tri sont ouverts et vidés de manière manuelle par les travailleurs. En conclusion la situation actuelle Que peut-on faire DE CONCRET pour l’améliorer ? Acheter des nouveaux chariots à fond élévateur et en nombre suffisant à améliorer La solution ou les solutions envisagées sont-elles à analyser plus en détails à analyser 67 14 : CARACTÉRISTIQUES DE LA CHARGE On observe différentes charges : les sacs, les bacs, les mannes et les piles de linge plié. Comment est la situation concernant : • • • Les poignées ? Sacs Il n’y a pas de poignées Bacs Poignées latérales, « coupantes » Mannes Poignées latérales Les dimensions de la charge ? Sacs Dimensions : 90 cm de long sur 50 cm de large Les sacs sont (quasi) toujours tout à fait remplis (poids moyen : une 20aine de kilos) Bacs On en retrouve de différentes dimensions : largeur variant de 45 à 60 cm, longueur variant de 69 à 74 cm, hauteur variant de 27 à 62 cm. Sont souvent empilés sur hauteur Mannes 55 cm de largeur, 77 cm de longueur, 44 cm de hauteur a. Piles de linge plié Variable Les bords coupants, les surfaces rugueuses, … ? Les bacs sont en très mauvais état et présentent des bords coupants En conclusion la situation actuelle Que peut-on faire DE CONCRET pour l’améliorer ? • Sacs • Bacs • à améliorer Prévoir des sacs plus petits. Veiller à ne pas trop les remplir et à les « tenir » au sec (les containers ne sont pas suffisants et parfois, les sacs sont laissés dehors : ils prennent l’eau en cas de pluie et deviennent alors excessivement lourds.) Changer les bacs, uniformiser le type de bacs, choisir des bacs à fond élévateur et de dimensions suffisantes Mannes RAS La solution ou les solutions envisagées sont-elles à analyser plus en détails à analyser 15 : LEVAGE DE LA CHARGE Comment est la situation concernant : • • • • • • La position de départ ? La distance de prise de la charge ? La hauteur de prise et de dépose de la charge ? Le trajet parcouru ? La fréquence de la manutention ? Le poids ? Voir tableau récapitulatif page suivante En conclusion la situation actuelle Que peut-on faire DE CONCRET pour l’améliorer ? Ne pas trop remplir les sacs Eviter le stockage des sacs de linge en dehors des containers, revoir la capacité des containers. Poser les sacs de linge (salle de tri) sur un plan de travail situé en hauteur Prévoir une aide mécanique pour la manutention en salle de tri Disposer de chariots à fond élévateur Veiller à placer les bacs/chariots de linge à proximité de la tâche Mettre des vêtements de protection adaptés à la manipulation de linge sale Former à la manutention à améliorer La solution ou les solutions envisagées sont-elles à analyser plus en détails à analyser 68 Position de départ Salle de tri Machines à laver Séchoirs (B2,C1) Distance de prise de la charge Les sacs de linge sont jetés les uns sur les Vu l’état de saleté, les sacs et autres. Le travailleur« plonge » en avant le linge sont pris à bout de bras pour saisir les sacs, les vider sur le sol puis trier le linge ( tri à même le sol). Certains travailleurs trient en étant accroupis. Linge placé dans un chariot. Le travailleur s’incline de +/- 90° pour prendre le linge dans le chariot et incline le tronc de 75° pour tirer le linge hors de la machine. Linge placé dans un chariot. Vu l’état de saleté, le linge est pris à bout de bras lors de la mise dans les machines, et contre le torse lors de la sortie des machines. Linge porté contre le torse Le travailleur s’incline de +/- 90° pour prendre le linge dans le chariot et incline le tronc de 75° pour tirer le linge hors de la machine. Tri du linge salle des machines (B3) Linge placé dans un chariot. Le travailleur s’incline de +/- 90° pour prendre le linge dans le chariot Pendaison du linge (C2) Linge placé dans un chariot. Hauteur de prise et de dépose de Trajet parcouru la charge -Sacs : pris au sol , versés par terre Tout se passe dans une même puis re-déposés sur le sol pièce : les trajets sont très courts (en moyenne 2 mètres entre la zone de dépôt des sacs et celle des bacs de tri). Tunnel Calandre Linge placé dans un chariot. Le travailleur s’incline de +/- 90° pour prendre le linge dans le chariot Linge placé dans un chariot. Poids En moyenne, une tonne de linge est traitée tous les jours. Le tri s’effectue d’office pendant 1 heure tous les matins et plus si nécessaire. Aucun sac ne mentionne le nombre de kilos. A noter le problème des sacs restés dehors et qui arrivent trempés : poids +++ En moyenne , 25 machines tournent chaque jour Variable En moyenne 10 à 15 séchoirs tournent par jour, tâche effectuée par ½ journée Variable Variable -Linge : du sol vers les chariots. Transport à 2 mains. La hauteur du fond des chariots varie de 13 à 24 cm par rapport au sol -Linge sale : pris du chariot (fond Pas de trajet entre 13 et 24 cm du sol ) et placé dans la machine ( hublot à 1 mètre de haut par rapport au sol) -Linge propre : manipulation (Port à 2 mains) inverse Du chariot (fond entre 13 et 24 cm Pas de trajet du sol ) au séchoir ( hauteur du hublot entre (Port à 2 mains) 110 et 123 cm de haut par rapport au sol) et inversément Bonne : environ 10 cm par rapport au torse Du chariot dans un autre chariot Pas de trajet (Port à 2 mains) Selon le nombre de séchoirs , tâche effectuée par ½ journée Bonne : contre le torse Du chariot au fil (hauteur de 180 cm de haut par rapport au sol) Trajet : 1 ou 2 mètres au maximum (Port à 1 main) Tâches effectuées par ½ journées Variable . Le travailleur s’incline de +/- 90° pour prendre le linge dans le chariot Pli du linge (D,E3) Fréquence de manutention Bonne : environ 10 cm par rapport au torse Bonne : environ 10 cm par rapport au torse Le travailleur s’incline de +/- 90° pour prendre le linge dans le chariot -Entrée de la calandre : Linge placé dans Bonne : environ 30 cm par rapport au torse un chariot. Le travailleur s’incline de +/- 90° pour prendre le linge dans le chariot - Sortie de la calandre: le travailleur est debout, droit , face au drap à plier. Préhension avec ses mains, avant- bras formant un angle d’environ 150° par rapport au bras Du chariot au plan de travail ( hauteur varie entre 84 et 92 cm par rapport au sol) Du chariot au rail (hauteur de 173 cm par rapport au sol) Pas de trajet (Port à 2 mains) Trajet : 1 mètre entre le bout du tunnel et la table de pli (Port à 1 main) Du chariot à la calandre : petite Pas de trajet tablette de la calandre située à une hauteur de 93 cm par rapport au (Port à 2 mains) sol A noter :les jours de lavage des couvertures, le poids est important. Variable Variable avec une moyenne de 70 kg de vêtements de travail traités par jour Variable avec une moyenne de 300 kg de linge traité par jour 69 16 : TRACTION/POUSSEE AVEC LES BRAS Comment est la situation concernant les efforts de traction ou de poussée avec les bras ? On observe différents types de chariots, tous sur 4 roues. La hauteur des chariots varie de 73 à 99 cm de haut (hauteur du sol au bord supérieur du chariot). La plupart des roues sont en mauvais état. Les chariots sont utilisés pour parcourir une dizaine de mètres en moyenne. La charge contenue dans les chariots est variable mais sûrement inférieure à 200 kg. Le sol est relativement régulier (présence cependant de saletés vu le manque de temps pour l’entretien des locaux). Tous les travailleurs ne portent pas leurs chaussures de sécurité. En conclusion la situation actuelle à améliorer Que peut-on faire DE CONCRET pour l’améliorer ? Prévoir des nouveaux chariots (cf. point 13) Rappeler aux travailleurs la nécessité du port de chaussures de sécurité Nettoyer les locaux plus régulièrement La solution ou les solutions envisagées sont-elles à analyser plus en détails à analyser 17 : ENVIRONNEMENT DE TRAVAIL Comment est la situation concernant : • • Les températures de l’environnement ? Chaleur dégagée par les machines, les tuyauteries, le système de séchage par la vapeur. Forte chaleur dans les locaux en été Sensation d’air sec en été Les courants d’air ? Courants d’air près de la calandre (en été) En conclusion la situation actuelle Que peut-on faire DE CONCRET pour l’améliorer ? Remplacer les persiennes manquantes Calorifuger les conduites Installer une porte battante près de la calandre pour éviter les courants d’air Placer les nouveaux châssis prévus (permettront une ouverture plus grande vers l’extérieur) Fermer la porte de la zone C dès que le système de séchage par la vapeur est mis en route Revoir les vêtements de travail : un système veste/pantalon ou tee-shirt/bermuda serait mieux adapté La solution ou les solutions envisagées sont-elles à analyser plus en détails à améliorer à analyser 18 : ÉCLAIRAGE Comment est la situation concernant : • • Les reflets ? RAS Les éblouissements ? présents dans la pièce de la calandre où il manque certaines persiennes En conclusion la situation actuelle Que peut-on faire DE CONCRET pour l’améliorer ? Remplacer les persiennes manquantes La solution ou les solutions envisagées sont-elles à analyser plus en détails à améliorer acceptable 19 : ORGANISATION TEMPORELLE Comment est la situation concernant : • • • Les contraintes de temps ? Le travail en retard est difficilement résorbable : travailleurs malades, pannes des machines, travailleurs bénéficiant de « RDTT » (réduction du temps de travail) Travail soutenu après le week-end ou après un congé Les périodes de repos ? Il y a 4 pauses par jour (8h30 à 8h50, 10h30 à 10h50, 12h00 à 12h30, 14h00 à 14h20) Les heures supplémentaires ? Possibles (travailleurs rappelés ces derniers temps vu le nombre important d’absents) En conclusion la situation actuelle Que peut-on faire DE CONCRET pour l’améliorer ? Renforcer l’équipe La solution ou les solutions envisagées sont-elles à analyser plus en détails à améliorer à analyser 70 20 : ORGANISATION DU TRAVAIL Comment est la situation concernant • Les primes à la production ? Non applicable ! • La rotation du personnel ? Tout le monde est amené à travailler partout, sauf pour le poste des machines à laver, celui-ci étant réservé au « responsable » (travailleur choisi par la direction pour veiller au bon déroulement du travail). En cas d’absence, ce travailleur est remplacé par un homme vu la grande force musculaire que nécessite cette tâche. A noter qu’une même tâche est effectuée durant toute une ½ journée. En conclusion la situation actuelle Que peut-on faire DE CONCRET pour l’améliorer ? Augmenter le nombre de tâches différentes sur une même journée de travail La solution ou les solutions envisagées sont-elles à analyser plus en détails 3. Synthèse à améliorer à analyser de l’Observation Poste de travail : Buanderie Hôpital Psychiatrique du Beau Vallon DATE : 9 & 13 JUIN 2006 Sélection Rubriques d’Observation Situation actuelle Situation future non applicable acceptable à améliorer acceptable à analyser 1 : Poste de travail assis 5 2 : Travail de bureau avec écran 5 3 : Poste de travail debout 5 5 4 : Poste de travail : autres positions 5 5 5 : Poste de travail : encombrement 5 5 6 : Disposition des outils 5 7 : Outils 5 8 : Outils vibrants 5 9 : Positions : nuque, épaules 5 5 10 : Positions : coudes, poignets/mains 5 11 : Efforts des poignets/mains 5 12 : Répétitivité 5 13 : Aides à la manutention manuelle 5 5 14 : Caractéristiques de la charge 5 5 15 : Levage de la charge (1, 2, 3) 5 5 16 : Traction/poussée avec les bras 5 5 17 : Environnement de travail 5 5 18 : Éclairage 5 5 19 : Organisation temporelle 5 5 20 : Organisation du travail 5 5 71 Qui ? Quoi ? SEPP Ergonome, SIPP, Directeur Dpt services techniques Prévoir un plan de travail pour le tri du linge SEPP Ergonome, SIPP, Directeur Dpt services techniques Ajuster les hauteurs des tables de pli SEPP Informer/former à la manutention SIPP Alterner les tâches demandant une position fixe prolongée avec d’autres permettant des mouvements SIPP Alterner les tâches au maximum Quand ? Planification Réalisation Retirer les caisses présentes en zone C Ré-organiser les arrivages de linge pour éviter l’encombrement Travailleurs Changer de position et se relaxer la nuque régulièrement SIPP, MT Acheter des nouveaux chariots à fond élévateur Le plus vite possible Prévoir des sacs plus petits. Directeur Dpt des soins Veiller à ne pas trop remplir les sacs et à les tenir au sec. SIPP Revoir la capacité des containers SIPP, MT Changer les bacs. Uniformiser le type de bacs. SEPP Ergonome, SIPP, Directeur Dpt services techniques Poser les sacs de linge en salle de tri sur un plan de travail situé en hauteur Travailleurs Mettre des vêtements de protection adaptés à la manipulation du linge sale SIPP Disposer de chariots à fond élévateur Travailleurs Veiller à placer les bacs/chariots de linge à proximité de la tâche Directeur Dpt des soins Éviter le stockage des sacs de linge en dehors des containers. SEPP Ergonome, SIPP, Directeur Dpt services techniques Prévoir une aide mécanique pour la manutention en salle de tri SIPP Rappeler aux travailleurs la nécessité du port des chaussures de sécurité Le plus vite possible Travailleurs Nettoyer les locaux plus régulièrement. Le plus vite possible Directeur Dpt services techniques Remplacer les persiennes manquantes Le plus vite possible O.K. Directeur Dpt services techniques Placer les nouveaux châssis Directeur Dpt services techniques Calorifuger les conduites Le plus vite possible O.K. Travailleurs Fermer la porte de la zone C dès que le système de séchage par la vapeur est mis en route Le plus vite possible O.K SIPP, MT Revoir les vêtements de travail SIPP, Directeur Dpt services techniques Installer une porte battante près de la calandre pour éviter les courants d’air. Direction Renforcer l’équipe Le plus vite possible Le plus vite possible Le plus vite possible O.K. Nécessité d’une analyse (niveau 3) plus approfondie Analyse ergonomique (principalement pour la salle de tri et le poste de séchage aux fils) Hauteurs idéales des tables de pli Choix des nouveaux bacs, nouveaux chariots Choix des vêtements de travail 72 Bibliographie • [N…, 2005] N…, Brochure d’accueil destinée aux nouveaux travailleurs de l’Hôpital Psychiatrique du Beau Vallon, 2ème édition, Hôpital Psychiatrique du Beau Vallon, Namur, 2005, 48 p. • [Katka, 1996] Katka M., Etude et amélioration des circuits de linge sale et de linge propre au sein d’une institution psychiatrique namuroise, Institut Provincial Supérieur des Sciences Sociales et Pédagogiques, Namur, 1996, 93 p. • [Malchaire, 2006] Malchaire J., Stratégie SOBANE de gestion des risques professionnels et guide de concertation Déparis, Service Public Fédéral Emploi, Travail et Concertation sociale, Bruxelles, 2006, 94 p. • [Malchaire, 2005] Malchaire J. et al., Stratégie SOBANE de gestion des risques professionnels : bruit, Service Public Fédéral Emploi, Travail et Concertation sociale, Gilly, 2005, 83 p. • [Malchaire, 2004] Malchaire J. et al., Stratégie SOBANE de gestion des risques professionnels : ambiances thermiques de travail, Service Public Fédéral Emploi, Travail et Concertation sociale, Enschedé, 2004, 101 p. • [Malchaire, 2003] Malchaire J. et al., Stratégie SOBANE appliquée aux Troubles Musculosquelettiques, Niveau 2, Observation, 2003, 32 p. http://www.sobane.be • [Moniteur belge, 2005] Moniteur belge, Arrêté du Gouvernement wallon du 7 juillet 2005 déterminant les conditions sectorielles relatives aux blanchisseries industrielles, salons lavoirs, services de nettoyage de vêtements, linges et autres textiles pour particuliers à l’exclusion du nettoyage à sec. Documents Internet • [ASPC, 1998] Agence de Santé Publique du Canada, Division de la diffusion des documents au laboratoire de lutte contre la maladie, Relevé des maladies transmissibles au Canada (RMTC), Guide de prévention des infections, Lavage des mains, nettoyage, désinfection et stérilisation dans les établissements de santé, Banque de données sur Internet,vol.24S8, 1998, p34-51 http://www.phac-aspc.gc.ca/publicat/ccdr-rmtc/98pdf/cdr24s8f.pdf • [ASSTSAS, 2002] Association paritaire pour la santé et la sécurité du travail du secteur affaires sociales (ASSTSAS), Objectif prévention, Banque de données sur Internet, 2002,vol. 25n° 5. traduction par Marie - Andrée Beaupré de : Nussbaum, M.A., Chaffin, D.B. and Baker, G. Biomechanical Analysis of Materials Handling Manipulators in Short Distance Transfers of Moderate Mass Objects : Joint Strength, Spine Forces and Muscular Antagonism, Ergonomics, 1999, 42(12) : 1597-1618 http://www.asstsas.qc.ca/documentation/op/op255011.pdf • [CCHST, 2005] Centre Canadien d'Hygiène et de Sécurité au Travail (CCHST), réponses SST, Professions et lieux de travail, Buanderie d’hôtel, Banque de données sur Internet, 1997, 2005 http://www.cchst.ca/reponsessst/occup_workplace/laundry.html 73 • [HCHSA, 1998] Health Care Health & Safety Association (HCHSA) de l’Ontario, Info-minute, Lignes directrices sous l’angle de l’ergonomie pour les blanchisseurs et chefs de buanderie, Banque de données sur Internet, 1998 http://www.hchsa.on.ca/products/ffacts_f/lap_131f.pdf • [ITM, 1998] Inspection du travail et des mines du Grand-Duché de Luxembourg, Établissements d’hébergement : prescriptions de sécurité et de santé types, Banque de données sur Internet, Luxembourg, 1991, 1998 http://www.itm.public.lu/sec_sante/cond_type/pdf/et69.pdf • [RRSSS, 2003] Régie Régionale de la Santé et des Services sociaux de Montréal-Centre, Direction de la Santé publique, Prudence avec le sang, pochette d’information sur les risques biologiques au travail, Information aux travailleurs, aide-mémoire sur la gestion des méthodes de travail, Banque de données sur Internet, 2003 http://www.santepub-mtl.qc.ca/Travail/sang/pdf/aidememoire.pdf • [SCP-STI, 2004] Service Central de Prévention pour le secteur du travail intérimaire, PROJET Fonction type DMC code 39 : blanchisserie, Banque de données sur Internet, 2004 http://www.p-i.be/piw/piw01.nsf/52b2da8b666e069080256aaa002ab228/26bcc2a65591b010c1256ced00298c79/$FILE/blanchisserie.pdf • [SPF-Santé Publique, 2005] Service Public Fédéral de la Santé Publique, Sécurité de la Chaîne Alimentaire et Environnement, Conseil Supérieur d’Hygiène, Recommandations en matière de traitement du linge des institutions de soins, Banque de données sur Internet, 2005, 23p http://www.md.ucl.ac.be/didac/hosp/cours/linge2005.pdf 74 Abréviations et Glossaire Abréviations et Glossaire 1. Abréviations C.A. : conseil d’administration C.P.T.T. : comité pour la prévention et la protection au travail E.P.I. : équipement de protection individuelle M.T. : médecin du travail R.H. : ressources humaines S.E.P.P. : service externe de prévention et protection S.I.P.P. : service interne de prévention et protection T.M.S. : troubles musculo-squelettiques 2. Glossaire Calandre : machine à cylindres pour lisser les étoffes Capotage : recouvrement d’un moteur ou d’une machine par un capot Initiatives d’habitations protégées : hébergement et accompagnement de résidents en dehors de l ‘hôpital. Pour des raisons psychiatriques, ils doivent être aidés dans leur milieu de vie avec pour objectif d’améliorer ou de rendre possible une réinsertion sociale. Maisons de soins psychiatriques : lieu de vie communautaire pour les malades mentaux stabilisés, ne justifiant plus une hospitalisation et ayant besoin d’un accompagnement spécialisé leur permettant de recouvrer leur autonomie et si possible de se réinsérer dans la société Marche en avant : principe tel que le linge suit un cheminement ne permettant pas au linge sale de croiser le linge propre 75