Présentation PowerPoint - Psycho

Problèmes pris en charge par l’Hypnose
Malgré un grand potentiel de transformation pour la santé et les soins, la recherche sur
l'hypnose et l'intégration clinique est altérée, en partie, par des siècles de fausses déclarations
et d'ignorance au sujet de son efficacité démontrée.
Y-a-t-il des risques à faire des séances d’hypnose ?
Les neurosciences entrent en scène. Oui, elle est déconseillée si vous êtes atteint de psychose
et d’épilepsie et contre toute attente dans les cas d’hystérie de conversion qui peut porter à
des régressions traumatiques ou des situations particulières d’ordre psycho-médicales.
Cependant il est du devoir du professionnel de la santé d’évaluer, cas par cas, l’opportunité
d’utiliser cet outil thérapeutique sur base la de l’anamnèse et d’autres observations d’ordre
clinique.
Quelles sont les conditions pour lesquelles, selon les plus récentes revues scientifiques
accréditées, la pratique clinique de l'hypnose est efficace?
L'hypnose clinique a prouvé son efficacité pour soulager les symptômes du Syndrome de
stress post-traumatique (PTSD) (Rotaru T-S & Rusu A., A Meta-Analysis for the Efficacy of Hypnotherapy in
Alleviating PTSD Symptoms, International Journal of Clinical and Experimental Hypnosis, 64, 2016).
Une revue systématique et méta-analyse d'essais contrôlés randomisés sur l’hypnothérapie
pour l‘Insomnie, a trouvé qu’elle raccourcit considérablement la latence du sommeil (Lam TH. &
al., Hypnotherapy for insomnia: A systematic review and meta-analysis of randomized controlled trials,
Complementary Therapie in Medicine, 23, 5, 719–732, 2015).
Un autre méta-analyse a démontré que l'hypnose procure un soulagement adéquat des
symptômes à long terme dans 54% des patients atteints de Syndrome du côlon irritable
réfractaire au traitement conventionnel (Schaefert R. & al., Efficacy, tolerability, and safety of hypnosis in
adult irritable bowel syndrome: systematic review and meta-analysis, Psychosom Med., 76(5):389-98, 2014) .
L'intervention hypnotique, d'une durée de 30 à 60 minutes à la fréquence de deux fois par
semaine, résulte être une intervention non pharmacologique viable pour la dépression, selon
un méta-analyse réalisée par Shih M. et al. (A meta-analysis of hypnosis in the treatment of depressive
symptoms: a brief communication, International Journal of Clinical and Experimental Hypnosis, 57, 2009).
Des études de cas démontrent que l'application de certains protocoles d’hypnose
Ericksonienne ont permis de résoudre des expériences de violence sexuelle, ainsi que
d’améliorer les sentiment de bien-être psychologique général (Fourie G. & Guse T., An Integrated
Hypnotherapeutic Model for the Treatment of Childhood Sexual Trauma: A Case Study, American Journal of
Clinical Hypnosis, 53, 2011).
L'hypnose est un supplément efficace pour la gestion pharmaceutique de la douleur liée aux
traitements pour le cancer (Kravits K., Hypnosis: Adjunct Therapy for Cancer Pain Management, J Adv Pract
Oncol., 4(2): 83–88, 2013).
Par contre, les effets de l'hypnothérapie sur le sevrage tabagique, revendiqués par des études
non contrôlées, n’ont pas été confirmées par l'analyse d'essais contrôlés randomisés (Barnes J &
al., Hypnotherapy for smoking cessation, Cochrane Database Syst Rev., 6, 10, 2010).
La recherche sur l'efficacité de l'hypnose dans le traitement des troubles de l'alimentation (la
boulimie, l'anorexie et l'obésité), pour le moment a produit des résultats contradictoires
(Barabasz M., Cognitive hypnotherapy with bulimia, Am J Clin Hypn., 54(4):353-64, 2007).