DOSSIER FINAL E-NOVO

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DOSSIER FINAL E-NOVO
Automne 2006
GE15 : BUSINESS PLAN
Présente :
GUYON Vincent
HENRI Loïc
KLIENSCHIMT Fabian
GE15 – Initiation à la création d’entreprise
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SOMMAIRE
INTRODUCTION GENERALE
3
DOSSIER MARKETING
4
DOSSIER PRODUCTION
24
DOSSIER FINANCES
50
GUYON Vincent
HENRI Loïc
KLEINSCHMIT Fabian
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INTRODUCTION GENERALE
Dans le cadre de l’UV GE15, nous avons formé un groupe de travail en vue de monter
une entreprise à l’origine d’un produit innovant : un ordinateur portable destiné aux aveugles.
Afin de connaître les besoins des clients potentiels et de déterminer la stratégie à
développer pour lancer notre produit, nous avons effectué une étude de marché (marketing).
La connaissance du marché potentiel et des attentes du client nous ont orientés vers un
certain nombre de choix concernant la conception de notre produit et l’organisation du
processus de production, de la matière première jusqu’à la sortie d’usine.
Enfin, une création d’entreprise ne va pas sans contraintes budgétaires. Les entrées et
sorties de capital ont été recensées à chaque étape de l’élaboration de notre projet pour
témoigner de sa crédibilité et donner un aperçu des coûts à échelle réelle.
Le cheminement de notre projet est retracé dans ce plan d’affaire. Celui-ci s’articule
en trois dossiers intitulés respectivement, Marketing, Production, Finances.
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HENRI Loïc
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DOSSIER MARKETING
GUYON Vincent
HENRI Loïc
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SOMMAIRE MARKETING
Introduction
6
1. Présentation générale
7
1.1. L’entreprise
1.2. Le projet
1.3. Objectifs et perspectives
7
7
8
2. Présentation de produit
2.1
8
Identification du besoin
2.1.1 Caractéristiques techniques d’e-novo
2.1.2 Principe de fonctionnement
3. Le marché
10
12
3.1. Le marché concurrentiel
3.1.1. Description des dispositifs
3.1.2. Les concurrents
3.2. La protection juridique
3.3. Le marché potentiel global
4. Démarche marketing
12
12
15
16
16
17
4.1. Enquête qualitative
4.1.1. Questionnaire
4.1.2. Analyse du questionnaire
4.1.3. Dépouillement de questionnaire
4.1.4. Conclusion de l’étude
4.2. Marketing mix
Conclusion
GUYON Vincent
8
17
17
19
21
25
25
27
HENRI Loïc
KLEINSCHMIT Fabian
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INTRODUCTION
La connaissance du client et la prise en compte de ses attentes sont primordiaux avant
de concevoir et de développer notre produit.
De plus, il est nécessaire avant de nous lancer dans la production de définir le marché
dans lequel nous souhaitons nous insérer afin d’être compétitifs et réactifs face aux
concurrents existants ou futurs, directs et indirects.
L’étude de marché permet donc d’une part, de cibler notre clientèle dans le marché
ainsi déterminé et d’autre part de préparer le tissu et les processus productifs adéquats.
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1. Présentation générale
1.1. L’entreprise
Statut juridique
La volonté de trouver une idée novatrice nécessitant un travail approfondi pour la
construction d’un projet nous a poussé à nous constituer en entité juridique. Nous avons choisi
de donner à notre entreprise le statut de société par actions simplifiées (SAS). En effet, la loi
laisse une grande liberté d'imagination pour les fondateurs de la société quant à la mise en
place des règles de fonctionnement de celle-ci.
Membres associés
Trois associés fondateurs, étudiants en branche à l’Université de Technologie de
Compiègne, sont à l’origine de ce projet. L’équipe est constituée de :
•
•
•
Vincent GUYON, GM05
Loïc HENRI, GM01
Fabian KLEINSCHMIT GM03
Pour mener ce projet, des règles fondamentales régissent le fonctionnement de l’équipe :
•
•
•
•
Le respect d’un planning de réunions en fonction de la phase d’avancement
du projet ;
Le partage des tâches ;
Une communication régulière pour la mise en commun des données ;
La concertation selon le problème posé.
1.2. Le projet
Notre produit est né d’un constat : l’accès à l’information pour les aveugles et malvoyants
est très limitée.
L’information et son accès se faisant de plus en plus par voie numérique, nous proposons
ici un produit informatique destiné aux malvoyants qui possède une zone de lecture braille.
Les malvoyants peuvent ainsi accéder non seulement à Internet mais aussi à d’autres
applications que permet ce système notamment le traitement de texte, la messagerie
instantanée, le commerce en ligne, etc.
1.3. Objectifs et perspectives
Le but de notre projet est de créer une entreprise et de faire en sorte que celle-ci puisse
fournir en quantité suffisante et rentable, un produit de qualité et qui répond à un besoin
d’utilisation clairement identifié.
De surcroît, nous souhaitons que ce projet puisse nous donner une approche de la
gestion et du management d’entreprise, aspect maintenant indispensable pour la formation
d’ingénieur. Construire un business plan crédible sera donc l’outil principal de cette initiation
et pourra éventuellement nous conduire à la mise en place de ce projet en pratique.
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2. Présentation du produit
2.1. Identification du besoin
De nos jours, les avancées des technologies de l’information et de la communication
tendent à investir de nombreux domaines. En effet, l’informatique en général et Internet en
particulier sont des supports de plus en plus utilisés pour l’accès à l’information, la lecture de
documents ou la communication. Seulement les ordinateurs aujourd’hui font appel
uniquement à la vision et la lecture de l’écran pour la visualisation. Bien qu’il existe quelques
aménagements destinés aux non voyants pour faciliter l’utilisation d’un ordinateur, il n’existe
pas de réels produits uniquement dédiés aux aveugles ou malvoyants. C’est pourquoi notre
produit innovant, e-Novo, a pour vocation d’optimiser l’utilisation d’un ordinateur et l’accès
au Web via la lecture braille, tout en supprimant les inconvénients majeurs que présentent les
produits actuels.
2.2 . Caractéristiques techniques d’e-Novo
E-Novo comporte trois parties distinctes :
• L’ordinateur de base DELL Inspiron 1300
• L’écran à lecture braille
• Les logiciels pour la reconnaissance de caractère et de synthèse vocale
2.2.1. L’ordinateur de base
Partenariat DELL
Pour nous fournir en ordinateur portable, nous avons fait appel à DELL qui présente
des portable avec un très bon rapport qualité/prix. Pour la livraison et la fourniture, nous
avons conclut un partenariat entreprise avec DELL pour ce projet.
Caractéristiques principales de l’ordinateur portable
Les performances de l’ordinateur choisi ne sont pas
exceptionnelles mais permettent de garantir les fonctions
nécessaires avec un outil convenable et robuste.
Nous avons négocié la livraison des ordinateurs sans
l’installation de Windows, par conséquent nous n’avons pas
à payer la licence.
Principales caractéristiques :
-
Processeur Intel® Celeron® M 380
Mémoire vive 512 Mo
Disque dur 60 Go
Poids : 3,1 kg
Nous utiliserons le système d’exploitation gratuit Linux, pour économiser en achat
composant et puisqu’il existe de nombreux logiciels performants sous cet OS, pour la plupart
gratuit, eux aussi.
Très important, le PC dispose des éléments permettant l’accès à Internet et un
navigateur sous Linux.
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2.2.2. L’écran à lecture braille
L’écran à lecture braille constitue le cœur de l’innovation de notre produit. Nous
allons utiliser les différentes technologies de reconnaissance de caractères sur une page Web
pour en reconstituer une plage de caractères braille.
Nous remplaçons l’écran du PC acheté à DELL par un moniteur que nous
construirons au sein de notre entreprise. La coque sera moulée dans laquelle nous insérons un
dispositif électronique sous-traité de 190*360 qui totalise 1620 « picots ». Les picots sont de
petites pièces en plastique (en forme d’aiguille) qui en montant ou descendant constitueront
les caractères brailles. Le logiciel de reconnaissance de caractères commandera un signal
électrique qui fera se lever ou non les picots.
2.2.3. Les logiciels pour la reconnaissance de caractère et de synthèse vocale
2.2.3.1. Logiciel de reconnaissance de caractères
Gratuit sous Linux, nous utiliserons le logiciel Gnopernicus développé par GnomeTM
qui est utilisé pour la reconnaissance vocale et reconnu pour sa fiabilité et sa facilité de
programmation. L’application que nous allons en faire est légèrement différente des usages
habituels et c’est pourquoi nous avons choisit ce logiciel flexible et largement paramétrable,
pour le programmer facilement et le rendre compatible avec notre interface.
2.2.3.2. Logiciel de synthèse vocale
Notre produit se veut l’optimisation des technologies existantes pour l’utilisation d’un
PC pour les aveugles. Nous allons donc associer la lecture braille à une synthèse vocale qui,
via également un logiciel spécial, traduit le texte d’une page en voix numérique, dictée selon
la volonté de l’utilisateur.
Les deux logiciels sont compatibles et utilisent les mêmes ressources d’analyse d’une
page Web.
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3. Le marché
3.1 Le marché concurrentiel : les produits multimédias pour aveugles
3.1.1 Les technologies utilisées
Trois technologies sont actuellement sur le marché du multimédia pour les aveugles :
•
la plage braille
•
l’imprimante braille
•
la synthèse vocale
La plage braille
Cette technologie est la plus proche d’e-novo, puis que la plage braille fonctionne à
partir d’un ordinateur normal, en supplément
d’un clavier ordinaire. Le texte représenté à
l’écran est reconstitué en braille sur la plage, à
l’aide d’un logiciel de reconnaissance de
caractère, de même fonctionnement que celui
que nous utilisons.
Il existe de nombreuses tailles de plage braille, les plus petites peuvent reconstituer 15
caractères tandis que les plus grandes peuvent aller jusqu’à 80 caractères brailles.
Ci contre, l’exemple d’utilisation d’une
plage braille : celle-ci, située sous un clavier
est ordinaire, reconstitue le texte qui apparaît
sur l’écran.
Le texte en braille se régénère dès que
l’utilisateur a terminé sa lecture et commande
l’apparition de la suite du document, celle-ci
étant au préalable traitée par le logiciel et donc
prêt à être retranscrit.
On estime à 150 € le caractère pour ce
genre d’appareil.
L’imprimante braille
L’imprimante braille peut s’utiliser a la fois avec un
ordinateur ordinaire comme en combinaison des autres technologies
telle que la plage braille ou même e-novo. Le texte dont on lance
l’impression est reconstitué en braille sur la feuille de papier spécial
qui sort de l’imprimante.
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La synthèse vocale
Très utilisée par les non voyants, la synthèse vocale créé
artificiellement des paroles qui déchiffrent le contenu de la page
consultée. Le paramétrage est facilité pour les aveugles mais
nécessite tout de même quelques manipulations ainsi que de la
patience puisque la lecture orale d’une page Internet est relativement
longue (et la page lue pas toujours intéressante pour l’utilisateur).
3.1.2 Les concurrents
Il existe trois principaux fabricants d’outils d’aide à l’accès à l’informatique pour les
malvoyants sur le marché européen :
Après étude, les principaux concurrents de notre entreprise sont des concurrents
indirects qui n’offrent pas de produit autonome pour l’utilisation d’un ordinateur. Ce ne sont
que des outils supplémentaires à ajouter à un PC. On peut dire que la technologie que nous
employons est déjà commune (transformation d’un texte affiché numériquement sur une page
en caractères braille) seulement le produit que nous proposons autour de cette technologie est
très innovant.
Néanmoins, la réussite de notre projet implique que notre entreprise soit réactive face
à ces concurrents indirects.
3.2. La protection juridique
Notre produit est positionné dans le domaine de l’informatique, domaine où il est en
général très difficile et peu commun de déposer des brevets sur un produit. Ce sont
généralement les très grandes sociétés d’informatiques qui déposent des brevets. Avec la taille
et le budget réduit de notre entreprise, nous avons décidé de ne pas protéger e-novo par un
brevet. Cependant, la marque et le nom du produit sont protégés. Il a fallut choisir des
dénominations dont la protection et l’utilisation sont inexistantes. La marque et le nom de
notre produit seront déposés à l’Institut National de la Propriété Industrielle (I.N.P.I.). Ce
dépôt nous offre une protection pour une durée de 10 ans, indéfiniment renouvelable
moyennant 150€.
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3.3. Le marché potentiel global
L’informatique devient largement utilisée et la société actuelle est de plus en plus
tributaire de cet outil qu’est l’ordinateur. C’est pourquoi nous pensons que notre produit a un
beau potentiel de vente devant les taux de malvoyants en France et en Europe.
Pour confirmer le potentiel de vente, nous avons déterminé par deux moyens l’intérêt
latent et le nombre de personnes intéressées par le produit.
Dans un premier temps, nous avons soumis un questionnaire à des associations d’aide
aux malvoyants (on en compte une centaine en France). Nous avons eu cependant quelques
difficultés pour obtenir des réponses et impliquer les associations dans notre démarche mais
au final nous avons recueilli 4 réponses d’associations, tout en travaillant principalement avec
celle du fil d’Ariane, située à Compiègne.
Ensuite, à partir des réponses obtenues des associations qui nous ont renseignés sur les
mœurs et les habitudes principales du marché des non voyants, nous avons essayé d’établir un
groupe cible et le mesure en terme d’unité afin de cibler les quantités a produire. Les
estimations sont calculés sur des bases de l’INSEE et intègre plusieurs facteurs dans le
comportement du futur acheteur pour finalement arrivé à notre chiffre cible de production.
Cette enquête menée nous a été très utile pour déterminée très précisément ce que le
client attend de notre produit et les principales erreurs à éviter. L’offre étant résolue, nous
allons répondre à la demande en ciblant le profil et les attentes du client.
4. Démarche marketing
4.1. Enquête qualitative
4.1.1. Questionnaire
Afin d’étudier la rentabilité du produit et dans le but de mieux connaître notre futur
marché, nous avons réalisé un questionnaire assez général qui nous renseigne et nous donne
beaucoup d’informations pour cibler au mieux les attentes des clients.
Il est à noter que notre questionnaire est particulier puisqu’il ne s’adresse pas
directement aux futurs utilisateurs mais à leurs prescripteurs. En effet, ce ne seront pas les
aveugles qui achèteront directement e-novo (ou dans une très faible proportion) mais ce seront
plutôt les familles des malvoyants ou surtout, et c’est sur ce point que nous nous sommes
concentré, sur les associations d’aveugles.
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e-novo, ordinateur braille pour malvoyants
Présentation du produit :
Notre produit est sensé offrir aux aveugles un accès facilité à Internet : c’est un
ordinateur portable dont l’écran a été remplacé par une zone de lecture braille. Les
textes d’une page Web seront extraits et restitués simultanément à la lecture en braille.
Le reste de l’ordinateur présente un fonctionnement normal via le système s’exploitation
Linux. L’ordinateur est entièrement autonome et peut se connecter à Internet et
fonctionner sans l’achat de composants supplémentaires.
L’enjeu pour nous est d’analyser le marché potentiel et de mieux comprendre
comment ce boîtier serait utilisé par un aveugle ou malvoyant.
Voici donc le questionnaire :
1) Actuellement, comment font les personnes aveugles ou mal voyantes
pour s’informer ou tout simplement utiliser Internet ?
a. Aide d’une personne
b. Utilisation de technologies spéciales
c. Autre :
d. Très peu de moyens de s’informer
2) En général, les aveugles possèdent ils des ordinateurs ?
a. dans le même ordre de grandeur que les voyant
b. bien moins
c. très rarement
3) Quel est le pourcentage d’aveugles qui maîtrise le braille ?
a. plus de 75 %
b. entre 50 et 75 %
c. entre 30 et 50 %
d. moins de 30 %
4) Quelles sont les sociétés qui se chargent de la distribution des appareils
et des nouvelles technologies destinés aux aveugles ?
5) Y a-t-il des points de rencontre ou des systèmes d’information (émissions
TV, quotidiens, radios) spécialement destinés aux aveugles ?
6) Quelles sont actuellement les aides de l’état envers les aveugles ?
7) Quelles sont les activités (salariales ou non) que pratiquent fréquemment
les aveugles ?
8) Seriez vous prêt ou connaissez vous des associations qui seraient prêt à
financer tout ou partit d’un module sachant que son prix sera
sensiblement celui d’un ordinateur portable ?
9) Pensez vous que cela réponde à une réelle demande ?
a. de façon clair
b. pourquoi pas
c. pas vraiment
d. pas du tout
10) Quelques mots pour exprimer votre opinion sur le produit et son intérêt
devant les besoins actuels
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4.1.2 Analyse du questionnaire
Actuellement, comment font les personnes aveugles ou mal voyantes pour s’informer ou
tout simplement utiliser Internet ?
e. Aide d’une personne
f. Utilisation de technologies spéciales
g. Autre :
h. Très peu de moyens de s’informer
Nous nous intéressons, via une question très vaste, au « marché des non voyants ».
Cette question cible des renseignements et informations personnelles cachés, assez difficile à
obtenir. Les résultats escomptés sont des détails sur nos concurrents et les problèmes à
aborder pour la mise au point et la conception du produit. Cela intègre et en parlant des
solutions techniques de la communication entre technologie et personnes défavorisées, en
particulier handicapées visuelles.
En général, les aveugles possèdent ils des ordinateurs ?
i. dans le même ordre de grandeur que les voyant
j. bien moins
k. très rarement
Est-ce que les aveugles sont autonomes ou possèdent-ils des systèmes intégrés? Est-ce
qu’il faut développer un système indépendant ou est ce que les fondements sont déjà installé
dans les maison des nos futures clients ? Cette décision de principe est fondamentale puisque
nos concurrents proposent des produits qui s’adaptent à un ordinateur tandis que e-Novo est
autonome (pas besoin de machine supplémentaire). Et d’une manière générale, si un mal
voyant possède déjà un ordinateur, il aura peut être plus de réticence à s’en payer un second
bien que mieux adapté. Cette question est donc très importante.
Quel est le pourcentage d’aveugles qui maîtrise le braille ?
l. plus de 75 %
m. entre 50 et 75 %
n. entre 30 et 50 %
o. moins de 30 %
Les informations recueillies sont utilisées pour faire des estimations de taille de notre
futur marché. Notre produit propose une zone de lecture braille, il ne concerne donc que les
aveugles sachant lire le braille.
Quelles sont les sociétés qui se chargent de la distribution des appareils et des nouvelles
technologies destinés aux aveugles ?
Cette question est utilisée pour déterminer tous les endroits de contacts individuels que
nous pourrions employer, dans le cas d’une vente dans un réseau commercial, comme station
de vente ou plateforme de publicité.
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Y a-t-il des points de rencontre ou des systèmes d’information (émissions TV, quotidiens,
radios) spécialement destinés aux aveugles ?
Cette question se pose aussi pour découvrir la communication spécialisée pour les
gens avec des problèmes oculaires. Un système d’information dédié aux aveugles serait idéal
pour réaliser de la publicité pour e-Novo.
Quelles sont actuellement les aides de l’état envers les aveugles ?
Ce point nous aidera à établir le prix de notre produit. Nous ne devons pas proposer
aux aveugles un produit certes innovant mais qui serait hors de leur budget. Cette question se
focalise aussi sur le sujet du prix et de vente (notion de « pricing » et « billing »).
Quelles sont les activités (salariales ou non) que pratiquent fréquemment les aveugles ?
Comme la question précédente, le but est d’obtenir une image et une description la
plus complète possible sur les conditions pécuniaires des clients visés et de leurs rentrées et
dépenses mensuelles.
Seriez vous prêt ou connaissez vous des associations qui seraient prêt à financer tout ou
partie d’un module sachant que son prix sera sensiblement celui d’un ordinateur portable ?
Nous souhaitons ici recueillir des stratégies de financement qui permettraient un
marketing particulier et orienté intelligemment et conçu vers des circonstances privés (par
exemple loyer, leasing etc.).
Pensez vous que cela réponde à une réelle demande ?
p. de façon clair
q. pourquoi pas
r. pas vraiment
s. pas du tout
Ce point nous permet de connaître directement la légitimité du projet (voir
concrètement si oui ou non le projet intéresse les associations). Si nous avons uniquement des
réponses défavorables, cela mettra en avant soit un problème essentiel dans la conception et
réponse aux besoins des utilisateurs soit un défaut de présentation du produit. De plus, cette
question permet d’effectuer un contrôle intégré des réponses que nous avons eu
précédemment au questionnaire et voir la cohérence des réponses.
Quelques mots pour exprimer votre opinion sur le produit et son intérêt devant les besoins
actuels :
En donnant la possibilité de s’exprimer sur l’intérêt qu’ils portent à notre projet ou
produit, la question nous permet d’établir des notices explicatives qui peuvent nous assister
pour créer une performance qui corresponde bien aux demandes de marché et aux désirs de
nos clients.
GUYON Vincent
HENRI Loïc
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4.1.3. Dépouillement du questionnaire
Actuellement, comment font les personnes aveugles ou mal voyantes pour s’informer ou
tout simplement utiliser Internet ?
Actuellement, l’information par Internet est permise par utilisation de techniques spécialisées,
comme la plage braille ou la synthèse vocale. Cependant, à cause des prix très élevés (entre
6000 et 12000 €), la diffusion de ces technologies est très compliquée. Les fabricants établis
s´appellent « Eurobraille », « Technibraille », « Alphabraille » et « United Vision ».
En général, les aveugles possèdent ils des ordinateurs ?
Comme les aides techniques pour les malvoyants coûtent chères, la plupart ne possèdent pas
d’ordinateurs. Donc, une solution indépendante et autonome est à priorisée.
Quel est le pourcentage d’aveugles qui maîtrise le braille ?
Cela dépend du groupe d’âge mais le pourcentage des malvoyants sachant lire le braille arrive
jusqu’à cent pour les aveugles de naissance. En ce qui concerne les aveugles par accident ou
maladie, plus l’âge est élevé et plus le taux de personnes qui maîtrisent le braille est forcément
faible (on considère en général que 85% des informations sont captées par les yeux, il est
donc très difficile de s’adapter au braille pour un non voyant accidentel). Parmi les
malvoyants profonds, seuls 11% savent lire le braille.
Quelles sont les sociétés qui se chargent de la distribution des appareils et des nouvelles
technologies destinés aux aveugles ?
Les associations pour malvoyants les plus importantes en France sont l’association « Valentin
Haüy » et la « CECIAA » qui se trouvent toutes les deux à Paris. C’est à partir de ces deux
principaux centres que s’effectue des ventes directes pour les institutions publiques comme
pour les écoles et universités. La vente via les fabricants est aussi répandue mais moins
fréquente.
Y a-t-il des points de rencontre ou des systèmes d’information (émissions TV, quotidiens,
radios) spécialement destinés aux aveugles ?
Il n’existe pas de systèmes d’information médiatiques dédiés aux aveugles. Quoi qu’il en soit
le média le plus utilisé par les malvoyants est la radio puisqu’ils se considèrent à juste titre à
« l’égal » des personnes sans handicap lors de l’écoute d’une émission radio. Ce moyen de
communication est donc à privilégier pour des campagnes de publicité.
Quelles sont actuellement les aides de l’état envers les aveugles ?
Quelques non voyants travaillent de manière quotidienne et tout à fait normale dans des
métiers très variés. Les professions liées à la rééducation fonctionnelle et à la kinésithérapie
sont bien adaptées tout comme les activités de standardiste, de bureautique…
Mais que l’aveugle travaille ou non, il touche une allocation d’état (versée par les Caisses
d’Allocations Familiales) qui varie et s’établit pratiquement au cas par cas. D’une certaine
manière, on peut discerner plusieurs cas :
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-
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S’il s’agit d’un aveugle de naissance, qui n’a jamais travaillé, il touche à partir de
20 ans la somme de 700 € par mois
Si un aveugle à besoin d’une tierce personne avec lui, l’état verse la somme de
1800 € mais à une association qui fournira l’aide à l’aveugle.
Dans le cas d’une perte de vision accidentelle et que la personne travaille, elle est
d’abord en congé maladie puis en invalidité et touche ensuite une pension
équivalente à la moitié de son salaire.
Quelles sont les activités (salariales ou non) que pratiquent fréquemment les aveugles ?
Comparé avec des situations professionnelles des voyants, les aveugles se spécialisent plutôt
dans les champs de la communication et des formations sociales. Le travail classique en
industrie comme ouvrier est exercé par un cinquième des malvoyants. Un huitième se trouve
dans les professions académiques, administratives et/ou de la technologie informatique.
Secteur professionnel
IT… programmeur
2%
employé en
administration
6%
profession en
écriture
13%
profession
académique
4%
musicien
2%
accordeur de piano
1%
Masseur/ maître
nageur
21%
ouvrir
11%
travailleur en
industrie
11%
télécommunication
29%
Seriez vous prêt ou connaissez vous des associations qui seraient prêt à financer tout ou
partie d’un module sachant que son prix sera sensiblement celui d’un ordinateur portable ?
En général, il existe plusieurs petites associations locales qui s’occupent de l’aide et du
soutien des aveugles sur une plaine régionale. Celles-ci sont prêtes à participer au
financement du produit mais tout dépend de la politique monétaire de l’association en général
et leur situation pécuniaire (qui n’est jamais la même d’une association à l’autre).
Pensez vous que cela réponde à une réelle demande ?
Oui, de façon clair. Les aveugles sont réceptifs de tous les moyens leur permettant d’obtenir
toujours plus d’autonomie et ce produit cible bien certaines des attentes de nombreux
malvoyants. A voir ensuite avec les prix proposés et les modes de distribution.
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Ciblage consommateur
Nous avons pu recueillir des informations de l’INSEE pour être en mesure de faire des
estimations et cibler le marché de nos clients. Nos estimations concernent la répartition des
âges et le développement de la population cible dans les années à venir, qui couvrent nos
années d’exploitation du produit e-novo.
Pour les dix années à venir, il est prévu que la population française croisse d’environ
0,5%, avec 61.040.812 habitants en 2006. En environ 0,10% (61.041) sont considérés aveugle
et 3% (1.831.224) sont dits malvoyants. Sur ces 3%, on estime à 10% (183.122) le
pourcentage de malvoyants ayant des lacunes nécessitant le braille, les autres pouvant encore
lire avec des grossissements. Au final, le marché des malvoyants profonds a une taille totale
de 244.163 personnes.
Nous nous intéressons uniquement aux personnes qui savent lire le braille ou qui
sauront lire le braille et selon les associations, il faut une certaine expérience et une formation
relativement longue pour être autonome avec le braille. Selon les associations, notre groupe
cible est donc l’ensemble des malvoyants dont l’âge est compris entre 18 et 60 ans.
Voici la répartition d’âge des malvoyants en France :
Découpage
80 ans plus âgé
41,08%
65 jusqu'au 80 ans
24,51%
60 jusqu'a 65 ans
5,35%
40 jusqu'a 60 ans
13,40%
18 jusqu'a 40 ans
9,63%
06 jusqu'a 18 ans
01 jusqu'a 06 ans
Groupe cible
4,37%
1,66%
0,00%
10,00%
20,00%
30,00%
40,00%
50,00%
Notre groupe cible représente donc environ 25% de la population soit au total 61.041
personnes.
Sur nos 5 années prévues d’exploitation, nous nous sommes fixé d’atteindre 20% du
marché total calculé. Ce chiffre intègre les faibles revenus des malvoyants, l’hostilité au
changement et à l’informatique et les refus d’achat de peur de la difficulté d’utilisation.
Nous avons donc choisi de produire 12.000 pièces pour atteindre la cible de marché
que nous nous sommes fixé.
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Avec une fréquence de 1 sur 100.000 pour le taux d’aveugles en Europe, il y a environ
6.000 aveugles en plus chaque année. En considérant que 50% de ceux cas concernent les plus
de 60 ans, la croissance de notre marché se trouve entre 4,5 et 3,5% pendant la période 20072016.
En supposant que les ventes augmentent uniformément avec le marché à partir de
2008, la part de marché peut augmenter jusqu’à 27% de marché entier.
06 jusqu'a 18 ans
18 jusqu'a 40 ans
40 jusqu'a 60 ans
Somme
2006
10 670
23 513
32 718
2007
10 727
23 638
32 892
2008
10 782
23 761
33 063
2009
10 837
23 881
33 230
2010
10 890
23 999
33 394
2011
10 943
24 114
33 554
2012
10 994
24 227
33 711
2013
11 044
24 337
33 864
2014
11 092
24 444
34 013
2015
11 140
24 548
34 158
2016
11 186
24 650
34 300
66 901 67 257 67 606 67 948 68 283 68 611 68 932 69 245 69 550 69 846 70 135
7%
6%
question marks
5%
200
200
200
201
stars
201
201
201 201
201
201
4%
3%
2%
dogs
cash cows
1%
0%
0%
5%
10%
15%
20%
25%
30%
Après cette analyse quantitative, nous avons aussi essayé de tirer des informations
qualitatives des nos donnés sur le marché des aveugles. Pour mieux comprendre nos idées et
nos approches théoriques, nous avons choisi le model « five forces » (cinq forces de la
concurrence) de Michael E. Porter. Cette méthode est une façon de décrire une branche dans
l’optique stratégique. Cette théorie est basée sur l’idée d’un perpétuel développement toujours
compétitif et menacé par d’autres concurrents.
Les cinq domaines étudiés sont les suivants :
GUYON Vincent
HENRI Loïc
KLEINSCHMIT Fabian
GE15 – Initiation à la création d’entreprise
-
20/58
La rivalité des entreprises existantes dans ce marché (« industry rivalty »)
Notre marché, étant un marché de niche, est attaqué par plusieurs entreprises avec des
produits bien diversifiés. Par contre, tous les produits ont la même approche de
remplacement de la vue par un autre sens, soit l’écoute avec une synthèse vocale, soit la
sensibilité tactile avec des caractères de braille.
- La menace par des nouveaux concurrents (« threat of entry »)
Les problèmes de nos compétiteurs sont les même que pour nous : les barrières à
l’entrée. Avec un marché très petit et peu d’infrastructures de communication pour la
publicité et la présentation de notre produit, il faut faire des efforts immenses et créatifs
pour parvenir jusqu’aux clients. En plus, la technologie utilisée est très particulière,
comme les picots et la synthèse vocale.
- Le pouvoir des fournisseurs (« bargainig power of suppliers »)
Le secteur de la technologie est dominé par quelques fournisseurs qui produisent
notamment les picots de braille et des logiciels pour la synthèse vocale. Au-delà de ça,
notre entreprise ne sera pas un client trop important pour nos fournisseurs, comme nos
achats sont petits par rapport aux autres branches et clients dans le secteur de la
télécommunication, d’automobile ou haute technologie.
- Le pouvoir des clients (« bargaining power of byers »)
Nos clients auront tous les informations du marché puisqu’ils sont bien informés par des
organisations et associations qui s’occupe des aveugles et malvoyants. Ajoutez à cela
que la majorité des nos clients sont dans une situation financière qui ne permet par des
achats de luxe ou déraisonnable.
- La menace par des produits de remplacement (« threat of substitutes »)
Comme nous l’avons déjà mentionné, notre marché visé sera très petit et très spécial.
Les produits existants depuis des années n’ont pas expérimentés de grandes innovations
pendant des derniers cycles de développement. Par contre notre produit sera le produit le
plus innovant, le plus intégral et aussi le plus orienté vers les consommateurs finaux.
4.1.4. Conclusion de l’étude :
Nous avons donc pu tirer un certain nombre d’informations de notre enquête en ayant
pris en compte les réponses des associations que nous avons rencontrées. La première
constatation est que les personnes sont très intéressée par le produit puisque nouveau et
permettant un accès autonome à l’information pour les non voyants. En revanche, ils ont
beaucoup d’appréhension quant au prix du produit, puisqu’il le compare avec les prix des
produits existants sur le marché et qui sont très coûteux.
Nous avons dans une grande majorité provoquer l’envie d’acheter notre produit, ce qui
est assez rassurant pour élaborer notre stratégie de marketing et notre production.
GUYON Vincent
HENRI Loïc
KLEINSCHMIT Fabian
GE15 – Initiation à la création d’entreprise
21/58
4.2 Marketing mix
Le Marketing-mix consiste en quatre aspects élémentaires et s’appelle aussi « 4 P » :
Product, Promotion, Price et Place de Jérôme McCarthy. Cela décrit l’harmonisation et la
coordination des instruments du marketing.
4.2.1. Politique de produit
Le produit, que nous fournissons, représente le noyau de notre activité d’entrepreneur
et forme la base pour tous nos succès. C’est pourquoi nous choisissons de sous-traiter avec
des noms connus et de marque établie. Mise en compte la confiance accordée par les clients
nous travaillons avec des entreprises qui permettent une coopération fiable et durable. Cela
compte aussi pour tous les services appliqués comme l’envoi et l’emballage avec la poste et
pour la présentation de notre produit sur notre site Internet et nos activités et produits de
marketing et de la communication. En espérant que toutes ces directives nous permettront de
remplir les attentes de nos clients, la direction pour notre innovation sera vers un produit de
haute gamme regardant tous les aspects de la production, la livraison et les services qui
viennent avec.
4.2.2. Politique de prix
En regard des salaires moyens et de la structure d’age de nos clients, on voit bien que
tous les produits sur le marché jusqu’à présent coûtent environ deux à trois salaires mensuels.
C’est la raison pour laquelle nous avons choisi une stratégie d’attaque du marché avec un bas
prix et avec une volume/hauteur d’un salaire mensuel en maximum. Cette approche du coût
ciblé (« target costing ») permet de gagner des parts de marché sur nos concurrents et
d’activer des envies chez les consommateurs qui n’ont pas encore pensé à acheter ces produits
électroniques. Par contre pendant la première année des réductions et remboursements ne sont
pas prévus, pour assurer des flux d’autofinancement qui permettent d’atteindre le seuil de
rentabilité dans la première année, et en plus avoir la possibilité de renforcer nos efforts de
recherche et développement.
4.2.3. Politique de promotion
Sachant que la promotion en lançant une entreprise nouvelle joue beaucoup sur le
succès économique, notamment pendant les premières années, nous faisons face aux
restrictions du marché. Pourtant les actions obligatoires sont des visites aux activités et
événements organisés par des association et organisations qui s’occupent des aveugles et
malvoyants. En même temps, nous favorisons des coopérations avec ces institutions avec
l’idée d’en faire l’un de nos chemins de distribution.
4.2.4. Politique de distribution
Diminuant les coûts de distribution, nous choisissions la vente prolongée, soit par
Internet, soit par des commandes postales. Nous distribuerons des dépliants avec toutes les
informations nécessaires pour comprendre et décider, avec une carte de commande intégrée.
Les associations sociales et les organisations et institutions de la santé sont les lieu où se
trouve ces carnets et aussi éventuellement des posters d’information et de publicité.
Nos recettes viennent avec un paiement comptant de nos produits directs et actuels.
Grâce à cette croissance de liquidité, les réinvestissements permettront le développement des
GUYON Vincent
HENRI Loïc
KLEINSCHMIT Fabian
GE15 – Initiation à la création d’entreprise
22/58
futurs produits et aussi l’abordage de marchés hors France. Nous aurons aussi bientôt la
possibilité d’installer des modes de paiement comme le leasing ou le crédit.
Le budget publicité :
Le produit étant nouveau et destiné à un certain public, il faudrait une campagne de
publicité conséquente. De ce fait, le budget que nous avons décidé d’y consacrer est de l’ordre
de 10 000 € annuels (financé à 75% par le ministère de la santé pendant la première année et
50% pendant la seconde année).
GUYON Vincent
HENRI Loïc
KLEINSCHMIT Fabian
GE15 – Initiation à la création d’entreprise
23/58
CONCLUSION
Notre objectif est de réaliser les résultats espérés grâce à nos enquêtes de
marché. Nous allons donc démarrer la production en limitant pour le moment la
zone de vente aux régions Ile de France et Picardie. Ensuite, nous pourrons
envisager d’étendre le marché à la France entière, voire à l’Europe.
A partir des données récoltés, nous avons établi un marché cible qui est de
l’ordre de 12000 personnes. Notre objectif est que chacune de ces personnes
possède un e-novo. Nous avons également fait le choix d’une exploitation sur 5
ans, nous en déduisons donc notre production de première année.
La TVA étant de 19,6%, notre produit coûtera donc 789 € TTC, le produit
HT vaudra 634 €. Etant donné que nous n’avons pas la marge réalisée par les
grands groupes de distribution, le prix de vente sera nettement supérieur à celui
de sortie d’usine, ce qui, associé à un paiement comptant du produit, nous
permettra d’obtenir de bons résultats dès la première année.
GUYON Vincent
HENRI Loïc
KLEINSCHMIT Fabian
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24/58
DOSSIER PRODUCTION
GUYON Vincent
HENRI Loïc
KLEINSCHMIT Fabian
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25/58
SOMMAIRE PRODUCTION
Introduction
31
1. Présentation du Produit
32
1.1. Description technique du produit
1.2. Dimension
1.3. Eléments constituants le système
1.4. Nos sous-traitants
32
32
33
34
2. L’Organisation spatiale de l’entreprise
35
2.1. Lieu d’implantation
2.2. Plan de l’entreprise
2.3. Les domaines de productions de l’entreprise
2.4. Processus de Fabrication
2.5. Liste des équipements
2.5.1. L’atelier
2.5.2. Les bureaux
3. L’Organisation temporelle de l’entreprise
3.1. Organisation du Planning 2007
3.1.1. Phase de démarrage
3.1.2 Phase de production
3.1.3 Politique de stock
3.2. Planning de l’année 2007
3.3. Cadence de production
3.4. Les Délais
3.4.1. Les délais de livraisons
3.4.2. Les délais d’approvisionnements
3.5. L’Organisation du travail
3.5.1. Les horaires d’ouverture
3.5.2. Les conditions de travail et de sécurité
3.5.3. La formation
39
39
39
39
39
40
41
42
42
42
42
42
42
42
43
4. Les Ressources Humaines
4.1. Les différentes tâches à accomplir
4.2. L’Organigramme
4.3. Statut Juridique
4.4. Répartition et description des tâches
4.5. Recrutement
GUYON Vincent
35
35
36
36
38
38
38
HENRI Loïc
43
43
43
44
45
KLEINSCHMIT Fabian
GE15 – Initiation à la création d’entreprise
26/58
5. Les Différentes Charges
47
5.1. Les services externes
5.1.1. Le Transport
5.1.2. Le Nettoyage
5.2. L’Energie
5.2.1. L’Electricité
5.2.2 L’Eau
5.2.3. Le Gaz
5.3. Les communications
5.3.1. Téléphone / Fax / Internet
5.3.2. Frais Postaux
GUYON Vincent
HENRI Loïc
47
47
47
47
47
48
48
48
48
48
KLEINSCHMIT Fabian
GE15 – Initiation à la création d’entreprise
27/58
Introduction
Ce dossier est destiné à mettre en place la production de l’e-Novo, commercialisé par
la société Brailtech.
Nous rappelons que les différents résultats de notre étude marketing nous ont permis
de tabler sur une production de 2.200 unités par an. Nous allons donc pouvoir mettre en place
notre production mensuelle en fonction de ce chiffre. Cette production cadencera une partie
du fonctionnement de notre société ainsi que la capacité de production et les besoins en
personnel pour cette activité.
Dans la deuxième partie de ce dossier, nous présenterons les données financières
nécessaires à la prévision du résultat de l’exercice et à l’évaluation du patrimoine de référence
à la fin de la première année d’existence de notre entreprise.
GUYON Vincent
HENRI Loïc
KLEINSCHMIT Fabian
GE15 – Initiation à la création d’entreprise
28/58
1. Présentation du Produit
1.1 Description Technique du Produit
L’e-Novo est constitué de la base du PC DELL Inspiron 1300, avec un nouvel écran qui
présente une interface braille.
Les constituants de l’écran de notre produit (Connectique, système électronique,LCD,
Connectique, Interface) sont définis dans les différents dossiers (CDCF, DC, DD, DF)
transmis au fournisseur de ce dernier pour que les éléments suivants soient présents:
1 L’écran du PC est démonté puis remplacé par les picots dans leur cache obtenut par
moulage
2 Le texte est traduit sous forme braille grâce aux picots, permettant d’utiliser des
traitements de texte, des navigateurs Internet, etc…
3 Les picots sont mécaniques type imprimante braille.
4 Notre produit possède l’autonomie d’un ordinateur portable.
5 Un nombre conséquent de logiciel gratuit seront pré installé, comme les logiciel gnom
et cstr de reconnaissance de caractère braille et de reconnaissance vocale. Ces logiciels
fonctionnent sous linux qui sera aussi installé. Pour la navigation Internet on utilisera
Modzila Firefox
6 Toutes les capacités habituelles d’un PC seront conservées sans Windows qui sera
enlevé pour économiser sur les coûts des PC.
7 Notre produit sera compatible avec l’ajout de nouveau périphérique.
1.2 Dimensions
L’e-Novo a pour avantage principal d’être à la fois fonctionnel, simple d’utilisation, et
esthétique. L’écran picot fait une dimension de 15’.Il possèdera les mêmes dimensions qu’un
pc portable donc.
1.3 Eléments constituants le système
Avant de réaliser notre système, nous devons au préalable évaluer le coût de notre
produit. C’est pourquoi, nous réalisons le tableau suivant récapitulant tous les composants
nécessaires au fonctionnement de notre produit ainsi que leur prix et la quantité nécessaire.
Nous obtiendrons ainsi le prix total d’un L’e-Novo d’un point de vue matériel.
Evidemment, cette somme ne sera pas définitive puisqu’il faudra encore y ajouter le prix
de revient pour la réalisation des différents moulages ainsi que les frais inhérents à la
réalisation de ce produit. En effet, nous devrons créer une entreprise et donc investir
énormément dans un premier temps.
GUYON Vincent
HENRI Loïc
KLEINSCHMIT Fabian
GE15 – Initiation à la création d’entreprise
29/58
Nature des composants Caractéristique et origine
Pièces nécessaires
PC portable Dell
Inspiron 1300
Plaque électronique
picots
Plastique
Compléments
Packs logiciels
Notice utilisateur
Total pour un produit
Sous-traitée
Imprimée
et percée sur place
Très bonne qualité
Très bonne qualité
Prix (€) et unité
Quantité
nécessaire et prix
210.8 Unité
1
210.8
Unité
1
15
Unité
Kg
270
351
1,6 Kg 2,25
Fabriquée
15
sur place
Sous-traitée 1,3
Sous-traitée 1,39
Sous-traitée
Sous-traitée
0
Unité
0,6
Unité
579.65 euros
1
1
0
0,6
Calcul de prix du PC DELL Inspiron 1300 :
Prix de base en magasin :
TVA 19.6%
Windows XP Pro
Marge Dell 30%
-97.8€
-100€
-90.4€
499€ TTC
401.2€ HT
301.2€ HT
210.8€ HT
La Marge Dell est obtenu à partir d’un partenariat et les négociations sur le volume
commandé.
GUYON Vincent
HENRI Loïc
KLEINSCHMIT Fabian
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30/58
1.4 Nos sous-traitants
Nom du fournisseur
Produit
Contact
Fabrication picot et système
électronique
165, rue Edouard Branly Technoparc du
Pays de Gex
F-01637, Cedex FRANCE
Tel: +33 4 50 40 25 00
Fax: +33 4 50 40 29 40
Logiciel de synthèse vocale
The Centre for Speech Technology
Research University of Edinburgh
2 Buccleuch Place
EH8 9LW EDINBURGH
United Kingdom
Tel: +44 (0) 131 650 4434
Fax: +44 (0) 131 650 6626
Str. Aries 20, sc.E, ap. 21,
Logiciel de reconnaissance de
Timisoara, ROMANIA
caractères
Telephone: +40 (0) 256 293 376
FAX: +40 (0) 256 293 376
Vente de matière première :
pvc, caoutchouc, etc.…
PC portable
GUYON Vincent
HENRI Loïc
55, rue Léo Lagrange 93130 Noisy le
Sec - FRANCE
Tel: +33 141 83 07 07 Fax: +33 148 40 40 39
Dell Computer Corporation
One Dell Way
Round Rock, TX 78682
Etats-Unis
0825 823 833
KLEINSCHMIT Fabian
GE15 – Initiation à la création d’entreprise
31/58
2. L’organisation spatiale de l’entreprise
2.1. Lieu d’implantation
Dans la mesure où nous faisons d’abord l’essai de notre produit dans une zone test, nous
n’aurons, les premières années, qu’un seul site de production, c’est-à-dire une seule usine.
Cette usine se situera en Ile-de-France à Neuilly sur Marne (93) qui se situe en zone franche
urbaine. C’est un lieu stratégique pour l’export vers la France entière, le Benelux et
l’Allemagne, mais il y a aussi d’autres avantages :
- Notre Clientèle a été évaluée sur toute la région de Picardie et Ile-de-France.
- Le coût de la surface au m2 est raisonnable.
2.2. Plan de l’entreprise
Notre entreprise fera 560m², parking et parvis inclus
La répartition de la surface de notre entreprise sera effectuée de la manière suivante:
1 Un bureau pour la direction (3 associés)
2 Un secrétariat
3 Une salle de réunion
4 Un vestiaire
5 Des toilettes
6 Une salle de repos/ de repas
7 Un espace de stockage (matières premières + produits finis)
8 Une zone de maintenance, réparations, construction d’outils
9 Une zone de production d’environ 200 m² qui comprend plusieurs îlots nécessaire à la
fabrication : moulage, réalisation des circuits imprimés et assemblage final.
GUYON Vincent
HENRI Loïc
KLEINSCHMIT Fabian
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32/58
Voici les caractéristiques de l’entrepôt loué :
Description
Etat Général :
en état d'usage
Date de disponibilité :
immédiate
ACTIVITE
Type de construction :
ossature métallique
Hauteur :
6m
Couverture :
bac acier isolé étanchéité multicouche
Isolation de la toiture :
oui
Isolation des murs :
maçonnerie traditionnelle
Accès plein pied :
oui
Source de chauffage :
gaz
Type de chauffage :
aérothermes
Type d'éclairage :
rampes tubes fluorescents
BUREAUX
Bureaux cloisonnés :
oui
Chauffage :
gaz
Nombre de parkings :
7
Superficie
Entrepôt / activité :
460 m²
Bureaux :
100 m²
Surface totale :
560 m²
Situation / Dessertes
Zone :
ZI DES CHANOUX
Desserte routière :
A 4 et N 370
Conditions Financières
Location hors taxes/hors charges
Loyer annuel activité/entrepôt :
79.27 €/m²
Loyer annuel bureaux :
79.27 €/m²
Loyer annuel global :
44 391 €
Régime fiscal location :
TVA
Bail commercial :
bail 3.6.9
Dépôt de garantie :
GUYON Vincent
3 mois de loyer HT
HENRI Loïc
KLEINSCHMIT Fabian
GE15 – Initiation à la création d’entreprise
33/58
2.3. Les domaines de production de l’entreprise
L’entreprise se chargera de la fabrication de la coque de l’écran et de la production des
circuits imprimés pour le ee--nnoovvoo. Il nous faudra donc une presse à injecter, dans laquelle nous
avons prévu un moule pour les coques puis le matériel nécessaire à la réalisation des circuits
imprimés (perceuse, bains, solutions liquides).
2.4. Processus de fabrication
e--nnoovvoo s’articulera autour du moulage de matières
Le processus de fabrication de l’e
plastiques puisque le métier de l’entreprise est la plasturgie. En effet il s’agira de mouler la
coque de notre produit puis d’assembler le ee--nnoovvoo. De plus l’entreprise réalisera donc le
circuit imprimé et installera les différents logiciels.
Dans un premier temps le PVC et les différents produits sous-traités seront livrés à
notre entreprise puis seront ensuite entreposés dans une zone de stockage afin éviter d’abîmer
les différents composants électroniques très sensibles aux conditions atmosphériques.
Ensuite, le PVC est utilisé par la presse à injecter. Une fois que la coque en PVC est
moulée, elle est assemblée avec les autres composants de ee--nnoovvoo. Une fois que tous les
éléments sont montés ensemble, ils sont conduits au conditionnement afin d’être emballés et
rangés dans le stock de produits finis pour la vente.
Schéma du processus de fabrication :
GUYON Vincent
HENRI Loïc
KLEINSCHMIT Fabian
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Processus de valeur ajouté
Sous processus de la fabrication
GUYON Vincent
HENRI Loïc
KLEINSCHMIT Fabian
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2.5. Liste des équipements
Departement
Nom
Quantité
prix unitaire prix total
Stockage
chariot élévateur
étagère
ordinateur
lecteur optique
2
4
2
2
12 000 €
5 000 €
1 000 €
300 €
24 000 €
20 000 €
2 000 €
600 €
46 600 €
Moule
Presse à injecter
chaine de prod. des circuits
lectuer optique
ordinateur
table d'assamblage (avec outils)
1
1
1
3
3
3
8 000 €
32 000 €
135 000 €
300 €
1 000 €
2 500 €
8 000 €
32 000 €
135 000 €
900 €
3 000 €
7 500 €
186 400 €
outils de maitenance
ordinateur
telephone
table de travail
table de bureau
1
2
1
4
1
10 000 €
2 000 €
100 €
500 €
300 €
10 000 €
4 000 €
100 €
2 000 €
300 €
16 400 €
vestaire
blouse
chaussure de securité
1
6
6
3 000 €
100 €
75 €
3 000 €
600 €
450 €
4 050 €
grand table
chaises
armoire
micro
frigo
percolateur
1
10
4
1
1
1
2 500 €
175 €
250 €
150 €
450 €
750 €
2 500 €
1 750 €
1 000 €
150 €
450 €
750 €
6 600 €
grand table
chaises
projecteur
1
10
1
1 500 €
350 €
2 000 €
1 500 €
3 500 €
2 000 €
7 000 €
table
chaise
chaise d'attente
ordinateur
telephone
photocopieuse
imprimante
1
1
4
1
1
1
1
500 €
250 €
150 €
1 800 €
150 €
3 500 €
500 €
500 €
250 €
600 €
1 800 €
150 €
3 500 €
500 €
7 300 €
table
chaise
chaise d'attente
telephone
imprimante
ordinateur
3
3
9
3
3
3
750 €
300 €
250 €
150 €
300 €
2 000 €
2 250 €
900 €
2 250 €
450 €
900 €
6 000 €
12 750 €
287 100 €
Production
Maitenance
Vestaire
Salle à manger
Salle de reunion
Sectretariat
Direction
Somme
GUYON Vincent
HENRI Loïc
KLEINSCHMIT Fabian
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3. L’organisation temporelle de l’entreprise
3.1. Organisation du Planning 2007
3.1.1. Phase de démarrage
Cette phase commence à partir du moment où l’entreprise est construite et équipée, et où
la phase de recrutement est terminée.
La première quinzaine du mois de janvier sera consacrée à la mise en route de
l’entreprise, c’est-à-dire l’installation, l’adaptation et la formation du personnel. Les trois
dirigeants se chargeront d’établir les premiers contacts avec les fournisseurs et les clients,
passeront les premières commandes pour constituer le plan de charge. Ils mettront également
en place la campagne publicitaire. Les employés se familiariseront avec les machines et le
chef d’atelier (un des trois dirigeants) mettra en place avec eux les règles d’usage et de
sécurité dans l’usine.
La production commencera véritablement à partir de la deuxième quinzaine de janvier.
On estimera le manque de production à environ deux tiers pour le premier mois et un tiers
pour le deuxième mois. Nous considérons qu’à partir du troisième mois nous pourrons
atteindre notre quota de produits mensuel.
3.1.2. Phase de production
Notre production totale, lors de la première année, sera de 2400 produits. Ce qui fait
donc 200 pièces à produire en moyenne chaque mois pour répondre à ce besoin. Compte tenu
des paramètres liés au démarrage d’une entreprise (voir ci-dessus), nous devrons augmenter la
cadence de production mensuelle à partir du troisième mois pour atteindre l’objectif fixé.
3.1.3. Politique de Stock
On souhaite stocker 2 mois de vente répartie en 1 mois sous forme de matières
premières et 1 mois sous forme de produits finis.
Ces deux garanties, en amont et en aval de la production, permettent d’éviter d’une
part, un chômage technique en cas de retard de l’approvisionnement et d’autre part, un retard
de livraison des clients. Ce retard en production peut être occasionné par une augmentation du
volume des ventes ou un problème technique (grève, panne,…). Nous devrons donc, dans le
cas d’un stockage de produits finis, augmenter la production mensuelle pour atteindre
l’objectif d’un mois de produits supplémentaires à la fin de l’année.
Stockage des matières premières
Il s’agit d’un stock de protection qui équivaut aux fournitures nécessaires pour environ 1
mois de production, soit 200 pièces. Ce stock est constitué tout au long de l’année pour faire
face aux imprévus (retard d’approvisionnement, grève des routiers, changement de
fournisseur, etc…). Ce volume de stockage se compose de la manière suivante:
GUYON Vincent
HENRI Loïc
KLEINSCHMIT Fabian
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Stockage des produits finis
•
Stock de protection
Il s’agit de l’équivalent de 1 mois de vente, soit 200 pièces, directement prêtes à la vente,
pour se prémunir contre des événements imprévus tels que l’augmentation du volume des
ventes, grèves du personnel, pannes de machines... Cependant, au mois de Décembre, nous
diminuerons ce stock à 50 unités car le réapprovisionnement s’effectuant en Janvier, il y aura
un risque de rupture très faible.
•
Stock de prévision
La fermeture annuelle de l’usine dure 4 semaines, réparties sur les mois de juillet et d’août.
Pendant cette période, nous vendons la même quantité de produits, un stock est donc
progressivement constitué au cours des premiers mois de l’année pour être écoulé durant
l’été. De même, en fin d’année, avec le phénomène de la publicité, nous prévoyons une
augmentation des ventes.
3.2. Planning de l’année 2007
Pour réaliser ce planning, nous avons voulu prendre en compte certains facteurs comme
l’évolution croissante de notre volume de vente. En effet, bien que notre produit n’ait pas de
dépendance saisonnière si la répartition des ventes va autant vers le privée que le public, on
estime que l’image du produit s’étendra au fil de l’année grâce à notre campagne de publicité,
ce qui augmentera notre renommée et donc notre volume de ventes.
Toutefois, comme nous ne devrions pas connaître une croissance exponentielle de notre
volume de vente, nous n’aurons pas à gérer un volume de vente énorme, ce qui nous permet
d’espérer réaliser des économies en termes de places allouées au stockage.
Nous avons réparti le volume de vente de la manière suivante:
Janvier
Février
Mars
Avril
Mai
Juin
Juillet
Août
Septembre
Octobre
Novembre
Décembre
Total
GUYON Vincent
Production
67
133
250
230
220
200
200
210
210
210
200
50
2180
Vente
0
120
200
190
200
190
210
200
205
180
220
205
2120
HENRI Loïc
Stock Produits Finis
67
80
130
170
190
200
190
200
205
235
215
60
60
KLEINSCHMIT Fabian
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38/58
stock prévisionnel (n+1) = stock actuel (n) - conso prévu (n+1) + Production
Nota : Nous essayerons de faire tendre la production au fil des années vers un flux tiré
tendu mais cette technique nécessite des informations que nous ne disposons pas encore comme
connaître le volume des ventes en fonction de l’année (bien que notre produit ne soit pas
saisonnier).
On peut voir que pendant les mois suivants, on comble ce retard en fabriquant des pièces
supplémentaires et que l’on commence à constituer le stock pour atteindre notre stock maximal
de 200 produits finis en Juin.
3.3. Cadence de production
Dans le tableau ci dessus, nous n’avons pas pris en compte les vacances car il est fort
probable que nous ne pourrons pas nous le permettre la première année et que le personnel venant
d’être juste embauché ne pourra bénéficier de congés avant un an. Cependant dans les années
suivantes, il faudra prendre compte ce paramètre, et ainsi, soit produire plus pendant les autres
mois, soit embaucher des intérimaires pendant les mois de juillet et d’août.
De manière générale, nous aurons une productivité de 220 jours par an. Dans ces 220 jours
sont pris en compte les jours fériés et les vacances.
Or, on fabrique 2180 pièces par an, ce qui donne pour 220 jours de travail : 2180/220 = 10
pièces par jour.
Nos machines permettent de doubler cette capacité. En cas de commandes dépassant cette
capacité, il y aura une alternative soit refuser la vente, soit il faut étudier la rentabilité d’un
investissement dans des machines supplémentaire ou optimiser la production.
3.4. Les délais
3.4.1. Les délais de livraison
Les délais de livraison sont définis au cas par cas, c’est-à-dire des contrats sont établis entre le
responsable des achats et ventes et les clients.
3.4.2. Les délais d’approvisionnement
Nos fournisseurs nous garantissent un délai d’approvisionnement à 1 semaine à compter de la
date de commande. Nous décidons alors de nous faire livrer une fois par mois pour les matières
plastiques soit 350 kg, cependant notre fournisseur occupant une place stratégique sur le marché
en ce qui concerne la plaque pour le circuit imprimé, nous devrons passer commande en deux
fois, une au début d’année (1200) et une en milieu d’année (1000).
3.5. L’organisation du travail
3.5.1. Les horaires d’ouverture
GUYON Vincent
HENRI Loïc
KLEINSCHMIT Fabian
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39/58
Ouverture : 8 heures
Fermeture : 18 heures
Les employés cesseront le travail à 16 h 00.
Ils auront deux temps de pause :
• Un quart d’heure le matin à 10h15
• Un quart d’heure l’après-midi à 15h00
Les employés auront une heure pour manger le midi entre 12h00 et 13h00.
Soit un temps de présence total de 7h00 pour un travail effectif de 6h30/jour.
3.5.2. Les conditions de travail et de sécurité
5 extincteurs seront disposés dans l’atelier et dans les bureaux.
Un règlement intérieur est affiché dans l’atelier et dans les bureaux, ainsi que les consignes de
sécurité et les numéros d’urgence.
3.5.3. La formation
On prévoit une semaine de formation par an pour le gérant et le chef d’atelier.
GUYON Vincent
HENRI Loïc
KLEINSCHMIT Fabian
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40/58
4. Les Ressources Humaines
4.1. Les différentes tâches à accomplir
Produire de l’e-novo
Organiser et superviser la production
Gérer le personnel
Gérer la comptabilité
Faire de la publicité autour de notre société
Diriger l’entreprise dans son ensemble
4.2. L’organigramme
4.2. Statut Juridique
Compte tenu du type d’activité et de notre effectif, notre entreprise prendra le statut d’une SAS.
Les employés seront soumis à la convention collective de la plasturgie.
GUYON Vincent
HENRI Loïc
KLEINSCHMIT Fabian
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4.4. Répartition et description des tâches
Le gérant / Responsable de la stratégie et des ressources humaine
Il a un rôle de supervision de l’entreprise et du personnel, il gère les ressources humaines, il
s’occupe du recrutement et des salaires. Il agit pour obtenir de son personnel une motivation
sincère pour une plus grande productivité et une meilleure compétitivité. Il définit les objectifs de
l’entreprise et élabore les stratégies économiques, sociales et de production. Il représente
l’entreprise hors de l’usine.
Il gère également les approvisionnements en produits de sous-traitances et en articles de
conditionnements. Enfin, il est en relation constante avec les clients et les fournisseurs.
Le responsable des achats et des ventes
Il gère les approvisionnements en matières premières et en articles de conditionnement. Il est
en relation constante avec les clients et fournisseurs. Il est aussi en relation permanente avec la
production pour savoir si la capacité de production permet les ventes envisagées.
Il négocie les contrats avec clients et fournisseurs, prend les commandes et recherche de
nouveaux clients. Il est également en perpétuelle recherche des fournitures de meilleure qualité et
au meilleur coût. Il veille en permanence sur les nouvelles tendances et orientations des marchés
dont il a la charge.
Le chef d’atelier / Responsable de la production et R&D
Il dirige la production, il supervise et contrôle le fonctionnement de l’atelier et il l’organise. Il
conseille et aide les opérateurs. Il doit être capable de remplacer n’importe qui dans l’atelier.
Il est responsable de la qualité de la production et il gère les stocks. Il a un rôle
d’intermédiaire/médiateur entre la production et l’administration. En bref, il est garant du bon
fonctionnement de l’atelier et doit s’assurer que les opérateurs travaillent dans des conditions
conformes aux normes en vigueur.
Les opérateurs
-
1 opérateur ou opératrice est chargé d’assembler les différentes pièces constituant
e--nnoovvoo lors de l’étape d’assemblage, ainsi que de la production des circuits
l’e
imprimés.
-
1 opérateur s’occupe de la presse. Il devra avoir un niveau BTS Maintenance pour
remplir cette fonction car il pourra répondre ainsi aux différents problèmes que
peut poser une machine aussi complexe, il s’occupe aussi d’installer les logiciels
nécessaires au fonctionnement d’e-novo.
-
Ces deux opérateurs s’occupent aussi des premiers stades de production, de la
réception et alimentation en matière première. Ils alimentent aussi la ligne de
GUYON Vincent
HENRI Loïc
KLEINSCHMIT Fabian
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42/58
conditionnement lorsque le produit est terminé. Un des deux au mois doit posséder
un permis cariste.
4.5. Le recrutement
Les postes de gérant, responsable achat/vente/formation/publicité et chef d’atelier seront
occupés par nous trois. Il reste donc à recruter 2 opérateurs.
Ils ne nécessiteront pas de formation particulière sauf un permis cariste pour l’un deux et un
BTS Maintenance pour un autre ainsi qu’une connaissance minimum en informatique.
Pour notre recrutement, nous informerons les différentes agences ANPE des postes à
pourvoir. Nous mettrons également des petites annonces dans des journaux type LE PUB ou
ATOUT. Nous obtiendrons ainsi des CV que nous pourrons étudier.
Nous convoquerons les meilleurs candidats et recruterons en fonction de leur dynamisme et
de leurs motivations.
Les conditions du contrat de travail (rémunération, horaires…) des candidats recrutés seront
négociées entre le gérant et le futur salarié de l’entreprise.
L’entretien d’embauche devra satisfaire au gérant de la société pour tous les employés avec
un avis émis par le Chef d’atelier en ce qui concerne les opérateurs.
Calcul des rémunérations
Détail du calcul des salaires
Salaire brut + 23% = charges sociales
Salaire brut - charges sociales = salaire net
Salaire brut + 45% = charges patronales
Salaire brut + charges patronales = charges salariales
Salaire brut Salarire brut Salaire brut
annuel
mensuel
par heure
Opérateur qualifé (BTS)
Opérateur moins qualifé
Somme
Charges salaries annuel
22.000 €
1.833 €
19.000 €
1.583 €
41.000 €
69.700 €
13 €
11 €
Charges
social
annuel
6.600 €
5.700 €
12.300 €
Charges
patronales
annuel
8.800 €
7.600 €
16.400 €
Montant annuel des charges salariales = 69 700 €
GUYON Vincent
HENRI Loïc
KLEINSCHMIT Fabian
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5. Les Différentes Charges
5.1. Les services externes
5.1.1.
Le Transport
Le prix du transport pour nos livraison de matières premières est compris dans le prix de
la commande (on estime les frais d’envoi à 15% du total de la commande et l’assurance à 5% du
lot).
En ce qui concerne la livraison de notre produit fini, les frais d’envoi s’élèvent à 15€ par
produit (selon les tarifs pratiqués par La Poste). Ce coût d’envoi sera compris dans le prix de
vente total de e-novo.
5.1.2.
Le Nettoyage
L’entretien des locaux est assuré par une société de nettoyage: une personne viendra deux
heures par soir, au tarif horaire de 15 €, soit un coût annuel de 6.700 €.
5.2. L’énergie
5.2.1.
L’électricité
La consommation de notre presse devrait avoisiner les 25 kW/h, la consommation de notre
chaîne de production des circuits devrait avoisiner les 35 kW/h et ce, 8 h par jour. D’où une
consommation de 105600 kW/an.
Lampes et autres appareils électriques :
100 néons
3 W/h
par unité
10 ordinateurs
150 W/h
par unité
5 lecteurs optiques
25 W/h
par unité
1 photocopieuse
200 W/h
par unité
1 Machines à café
15 W/h.
par unité
1 Un four à micro-ondes
150 W/h.
par unité
1 Réfrigérateur
200 W/h
par unité
Soit un total de 23.900 W/jour (avec coefficient de sécurité de 1,2), ègal 5.258 kW/an.
Le prix pour un kW par heure sera 0,15€. Notre entreprise aura une consommation total
de 110.858 kW/an.
On obtient donc une consommation d’énergie coûtant environ 16.630€ par an soit 1.386€
par mois
GUYON Vincent
HENRI Loïc
KLEINSCHMIT Fabian
GE15 – Initiation à la création d’entreprise
5.2.2.
44/58
L’eau
On estime une consommation de 150 litres par jour et par personne (nettoyage, machines, jardins
etc…), soit 165 m3 pour 5 personnes et pour une année. Le prix du mètre cube avoisine 1,5 €,
donc notre consommation annuelle s’élève à 247,5 €.
5.2.3.
Le gaz
Le chauffage des locaux par le gaz est estimé à 15.000 € par an.
5.3. Les Communications
5.3.1.
Téléphone / Fax / Internet
On évalue à environ 450 € par mois la consommation en télécommunications.
5 lignes fixe
1 ligne d’internet (huit mega)
3 forfait de portables (10h)
+100€ de communication
GUYON Vincent
17€
40€
75€
HENRI Loïc
par unité
par unité
par unité
KLEINSCHMIT Fabian
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45/58
DOSSIER FINANCES
GUYON Vincent
HENRI Loïc
KLEINSCHMIT Fabian
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46/58
SOMMAIRE FINANCES
Introduction
48
1. Rentabilité de l’activité
53
Seuil de rentabilité
53
2. Bilan d’ouverture et descriptif financement
2.1 Nécessaire pour démarrer et investissements
2.2 Apports personnels et emprunts
2.3 Stocks
54
54
55
56
3. Analyse et prévision de la trésorerie
56
3.1. Solde intermédiaire de gestion
3.2. Capacité d’autofinancement
3.3. Trésorerie de l’année
56
57
58
4. Bilan de l’activité de la première année
4.1. Fond de roulement
4.2. Compte de résultats
4.3. Bilan de clôture
60
61
62
Conclusion
GUYON Vincent
60
66
HENRI Loïc
KLEINSCHMIT Fabian
GE15 – Initiation à la création d’entreprise
47/58
Introduction
Ce dossier est destiné à mettre en place le financement de l’e-novo, ordinateur destiné
aux aveugles et malvoyants, développé, produit et commercialisé par la société Brailtech.
Nous rappelons que les différents résultats de notre étude marketing nous ont permis
de tabler sur une production de 200 unités par mois. De même notre étude de production nous
a permis d’établir les bases du financement. Nous allons donc pouvoir mettre en place toute la
démarche qui validera le projet. Celle-ci consiste à observer tout le coté gestion des finances
de l’entreprise, et donc concerne les choix que nous devrons prendre concernant nos
emprunts, nos accords avec nos clients et nos fournisseurs en vue d’établir notre trésorerie ; et
tout ceci permettant le bon fonctionnement de notre entreprise. Nous allons aussi procéder à
l’analyse de notre activité part les calculs de certains indicateurs significatifs et vérifier nos
comptes de résultat et bilans.
GUYON Vincent
HENRI Loïc
KLEINSCHMIT Fabian
GE15 – Initiation à la création d’entreprise
48/58
1. Rentabilité de l’activité
Seuil de rentabilité
Pour obtenir le seuil de rentabilité, nous devons tout d’abord estimer la marge sur coût
variable qui est la différence entre le chiffre d’affaires et les coûts variables. Pour connaître
ces derniers, nous devons évaluer les charges annuelles à l’aide des données explicitées
dans le dossier production.
On utilise l’approche sur les coûts fixes. Pour appliquer cette méthode, nous devons séparer
les coûts fixes des charges variables. Les coûts fixes seront calculés par année, tandis que les
charges variables seront calculées par unité. Nous obtenons donc les tableaux suivants :
Nous pouvons en déduire la marge de coût variable (M.C.V.) pour notre entreprise :
M.C.V = Prix produit – coût variable = 789 – (1 262 277/2180) = 210 €
Nous devons donc calculer maintenant le nombre de produits à écouler afin de couvrir les
charges fixes avec la marge sur coûts variables
Seuil de rentabilité = Charges fixes / M.C.V= (412 845/210)
= 1966 pièces
Le seuil de rentabilité nous renseigne sur le nombre de pièces à fabriquer en supplément de
celles qui couvre les frais mensuels afin d’atteindre le point mort. Ce dernier correspond au
point où l’entreprise est en équilibre, elle ne fait ni bénéfices ni déficits à cette date.
GUYON Vincent
HENRI Loïc
KLEINSCHMIT Fabian
GE15 – Initiation à la création d’entreprise
49/58
2. Bilan d’ouverture et descriptif financement
2.1. Nécessaire pour démarrer, investissements
Les immobilisations comprennent toutes les dépenses engagées pour la création, le maintient
et le développement de l’outil social de l’entreprise. Ces biens sont considérés comme stables
sur le plan financier : ils ne sont pas réalisables à court terme, c’est-à-dire que leur cession ne
peut être envisagée sans mettre en cause l’équilibre de l’entreprise, à moins que cette cession
soit effectuée dans le cadre de l’acquisition d’un matériel d’une machine plus moderne, plus
efficace.
Il faut distinguer deux types d’immobilisations : les immobilisations corporelles et
incorporelles.
Les biens immobilisés évoluent, ici, à la baisse car cela est dû à la dépréciation ou à l’usure
des équipements.
Les immobilisations incorporelles comprennent les brevets, les licences, les logiciels et design
(exploitations et autres). Elles s’élèveront à environ 11 150 €. Leur durée d’utilisation étant
fixée à 10 ans, l’amortissement annuel sera de 1115 € par an
GUYON Vincent
HENRI Loïc
KLEINSCHMIT Fabian
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50/58
Pour le calcul des immobilisations corporelles, nous devrons tenir compte des installations
techniques, du mobilier, des machines. C’est pourquoi leur budget sera de 270 500 €.
La somme de départ pour créer l’entreprise est prévue pour subvenir à 3 mois de charges
(excepté les charges variables car comme nous l’avons précisé dans le rapport de production il
nous faudra une somme nous permettant d’acheter la moitié des plaques interactives de par la
position stratégique de notre fournisseur) et aux immobilisations corporelles comme
incorporelles, nous verrons ensuite dans la trésorerie si cela semble correct.
Donc cette somme s’élève à :
3*(615 307/12) + (251 250) + 270 500 + 11 150= 686 727 €
GUYON Vincent
HENRI Loïc
KLEINSCHMIT Fabian
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51/58
2.2. Apports personnels et emprunts
Les apports financiers de départ sont constitués d’apports personnels mais aussi d’emprunts
faits à notre banque, en vue d’obtenir le montant élevé de la somme de départ nécessaire à la
création de notre entreprise.
Apports personnels:
Chacun des 3 associés peut apporter la somme de 10 000 € soit un total d’apports personnels
de 30 000 € on y ajoute 18 000 issus des amis et parents.
Emprunts :
Les négociations avec la banque ont abouti a un accord stipulant le déblocage de la somme de
20 000 € qui constitue avec les apports personnels le montant des investissements de départ.
Le fait que la banque débloque une somme inférieure aux apports personnels a contribué à
l’accord de ce financement.
Avec un taux de 7,00 % sur 2 ans, le montant du remboursement s’élève à 21 414 €, soit 895
€ par mois durant 2 ans.
2.3. Stocks (rappels)
Stockage des matières premières
Il s’agit d’un stock de protection qui équivaut aux fournitures nécessaires pour un mois de
production, soit 200 unités. Ce stock est constitué tout au long de l’année pour faire face aux
imprévus (retard d’approvisionnements, grèves des routiers, changement de fournisseurs,
etc…).
Stockage de produits finis
Stock de protection
Il s’agit d’un stock de un mois de vente, soit 200 unités, directement prêts à la vente, pour se
prémunir contre des évènements imprévus tels que l’augmentation du volume des ventes,
grèves du personnel, pannes de machines…
Stock de prévision
La fermeture annuelle de l’usine dure 4 semaines, réparties sur les mois de juillet et d’août.
Pendant cette période, nous vendons la même quantité de produits, un stock est donc
progressivement constitué au cours des premiers mois de l’année pour être écoulé durant
l’été. De même, en fin d’année, avec le phénomène de la publicité, nous prévoyons une
augmentation des ventes.
GUYON Vincent
HENRI Loïc
KLEINSCHMIT Fabian
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52/58
3. Analyse et prévision de la trésorerie
3.1. Solde intermédiaire de gestion
Dans ce tableau on peut voir que la société bénéficie d’un régime particulier durant sa
première année de fonctionnement, notamment en n’ayant aucun impôts ni taxes. Nous
connaissons maintenant notre bénéfice annuel qui est de 247 793 €.
GUYON Vincent
HENRI Loïc
KLEINSCHMIT Fabian
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GUYON Vincent
HENRI Loïc
53/58
KLEINSCHMIT Fabian
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3.2. Capacité d’autofinancement (CAF)
Une entreprise a besoin de ressources monétaires au cours de son existence pour développer
sa capacité de production, pour maintenir en l’état le parc machines qu’elle possède, pour
couvrir les pertes possibles sur ses stocks et ses créances, pour augmenter son fond de
roulement.
L’entreprise peut ainsi réaliser le financement, tout ou partie, par ses ressources internes, donc
par ses propres moyens, cela correspond à l’autofinancement.
La CAF dégagée par une entreprise correspond au produit qu’elle va effectivement encaisser
diminué des charges qu’elle va effectivement décaisser à terme. En d’autres termes, la CAF
est la différence entre : les produits encaissables, générateurs de recettes, et les charges
décaissables, entraînant des dépenses.
CAPACITE D'AUTOFINANCEMENT A PARTIR DU RESULTAT
Résultat de l'exercice
247 793 €
+ Dotations aux amortissements et provisions
17 925 €
- Reprises sur amortissements et provisions
+ Valeur comptable des actifs cédés
- Produit de cession des éléments d'actifs
= Capacité d'autofinancement
265 718 €
Au vu du résultat de la CAF, notre entreprise disposera de 265 718 € pour se développer
d’elle-même par la suite.
GUYON Vincent
HENRI Loïc
KLEINSCHMIT Fabian
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3.2. Trésorerie de l’année
Nous payons nos fournisseurs 30 jours après la fin du mois de la commande, nos client nous payent au
moment de la vente, soit notre premier règlement des matières premières s’effectuera dés le mois de
Février.
GUYON Vincent
HENRI Loïc
KLEINSCHMIT Fabian
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4. Bilan de l’activité de la première année
4.1. Fond de roulement
Le fond de roulements est la différence entre le montant des ressources (fonds propres +
dettes financières à long terme) et le montant des emplois stables (immobilisations).
Ce montant représente les capitaux utilisables par l’entreprise pour exercer son activité. Le
besoin en fond de roulement représente les actifs circulants moins les stocks, les avances
fournisseurs d’exploitation, les créances clients, et les autres créances d’exploitation.
Ces notions sont essentielles au sein d’une entreprise. Le BFR correspond au besoin de
financement net tandis que le fond de roulement est l’excédent des ressources stables sur les
actifs stables. De cette manière, on calcule la trésorerie nette.
Détail des calculs :
BFR = Stocks + Créances clients – Dettes fournisseurs
FR = Capitaux propres + Emprunts – Immobilisation.
Le tableau ci dessus nous donne le BFR s’élevant à 458 631 €.
Notre trésorerie est positive à la fin de la première année comme nous l’avions vu
précédemment. Donc l’entreprise peut réinvestir à la fin de sa première année d’activité. Le
besoin en fonds de roulements représente les actifs circulants moins les stocks, moins les
avances fournisseurs.
Le fond de roulement de notre entreprise s’élève 583 265 €, ce qui est convenablement
supérieur au besoin en fond de roulement qui est de 458 631 €.
Voici la répartition de notre CA :
- 14 % du chiffre d’affaires est en bénéfice
- 86 % du chiffre d’affaires représente les charges
Le compte de résultats reprend en parallèle les finances des produits et les finances des
charges à subvenir pour créer ces produits, ainsi que les bénéfices créés par la société. Les
SIG nous permis de déterminer le compte de résultat. Le fait que l’on trouve de chaque coté
un total équivalent est rassurant quant aux calculs effectués mais aussi pour le bénéfices de la
société.
GUYON Vincent
HENRI Loïc
KLEINSCHMIT Fabian
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57/58
4.3. Bilan de clôture
Dans la partie « actif » du bilan de clôture, nous retrouvons les montants que nous devons
amortir sur plusieurs années. Le total I regroupe les amortissements payés sur l’année, ainsi
que ce qu’il reste à payer à la fin de l’année. Le total II est obtenu en ajoutant tous les
capitaux de l’entreprise disponible immédiatement. Cela inclut, les deux types de stocks, les
créances clients et l’argent présent sur son compte.
Dans le « passif », nous retrouvons les capitaux dus par l’entreprise à ses créateurs, les
emprunts effectués à des organismes bancaires, les dettes fournisseurs et les dettes sociales. A
tout cela on ajoute les bénéfices de l’année passée.
On obtient le même chiffre que pour l’actif, ce qui prouve que le bilan est équilibré.
Il faut distinguer deux bilans : l’actif et le passif. Quatre grands résultats sont à
retenir :
-
l’actif immobilisé constitué des immobilisations corporelles, incorporelles et
financières
l’actif circulant (actif ne restant pas durablement dans l’entreprise) comprenant les
stocks, les créances, les valeurs mobilières et les disponibilités
les capitaux propres
les dettes.
Les deux premiers résultats représentent le bilan actif tandis que les deux derniers nous donnent le
bilan passif.
Dans la partie « actif » du bilan de clôture, nous retrouvons les montants que nous
devons amortir sur plusieurs années. Le total I regroupe les amortissements payés sur l’année,
ainsi que ce qu’il reste à payer à la fin de l’année. Le total II est obtenu en ajoutant tous les
capitaux de l’entreprise disponible immédiatement. Cela inclut, les deux types de stocks, les
créances clients et l’argent présent sur son compte.
Dans le « passif », nous retrouvons les capitaux dus par l’entreprise à ses créateurs, les
emprunts effectués à des organismes bancaires, les dettes fournisseurs et les dettes sociales. A
tout cela on ajoute les bénéfices de l’année passée.
On obtient le même chiffre que pour l’actif, ce qui prouve que le bilan est équilibré.
GUYON Vincent
HENRI Loïc
KLEINSCHMIT Fabian
GE15 – Initiation à la création d’entreprise
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Conclusion:
On remarque tout d’abord la présence d’un cap préalable à passer pour le lancement de notre
activité.
En effet, nous pouvons constater que notre trésorerie reste négative pendant une durée
de huit mois, mais une fois ce seuil passé, la production établie et le seuil de rentabilité atteint,
notre entreprise semble fournir une progression dans ses comptes tout à fait satisfaisante.
Par ailleurs, la configuration de notre entreprise a pris en compte l’extension de notre
secteur de distribution au niveau national permise par une cadence de production largement
adaptable à nos besoins qui sont maintenant de réaliser une croissance de notre activité (cela
ne nécessite qu’une progression modérée de notre personnel). Ceci sera d’autant plus facile de
par le fait que notre produit prend naissance dans la région Picardie, proche de la région de
l’Ile de France où il y a des flux importants de circulation de la population. Celle-ci représente
un échantillonnage important de la population Française, ce qui permettra de faire connaître
notre produit et d’en établir la réputation grâce au développement de notre activité
publicitaire.
GUYON Vincent
HENRI Loïc
KLEINSCHMIT Fabian