Histoires pour les enfants
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Histoires pour les enfants
Histoire pour les enfants – La foi et une boîte de céréales La foi et une boîte de céréales Elaine Oliver et Rosemay Cangy Pour cette leçon de choses, vous aurez besoin de : • Une grande boîte de céréales (choisissez une marque familière aux enfants). • Une grande boîte de céréales vide remplie de crayons de couleur. • Deux bols. • Un sac de courses. Avant l’histoire, placez les boîtes de céréales et les bols dans le sac de courses. Lentement, sortez du sac de courses la boîte de céréales contenant les crayons de couleur et montrez-la aux enfants. Vous pouvez même secouer un peu la boîte. Dites aux enfants : Levez la main si vous savez ce que contient cette boîte. Laissez les enfants répondre. Sortez un bol du sac de courses, puis mettez les crayons de couleur dans le bol. Faites semblant d’être surpris : « Quoi ? Ce ne sont pas des céréales ? » Puis demandez aux enfants : « Que s’est-il passé ? » Demandez à un enfant qui sait lire de dire ce qui est écrit sur la boîte : « Que lis-tu ? » Laissez l’enfant répondre. Puis dites aux enfants : « La boîte indique que ce sont des céréales, le bruit ressemblait à celui de céréales. Nos yeux et nos oreilles nous ont indiqué que c’étaient des céréales, mais ce n’étaient pas des céréales. » Maintenant, sortez la deuxième boîte de céréales. Dites aux enfants : « J’ai une autre boîte. Cela ressemble à une boîte de céréales, cela fait le bruit de céréales (secouez la boîte), mais assurons-nous que ce sont vraiment des céréales. » Sortez l’autre bol et demandez à un enfant parmi les plus grands d’aider un plus petit à verser des céréales dans le bol. Faites semblant d’être soulagé, et dites aux enfants : « Ouf, il y a bien des céréales dans cette boîte. » Dites ensuite : « Parfois, les choses ne sont pas ce qu’elles semblent être, et nous ne sommes pas sûrs que nos yeux et nos oreilles voient et entendent les choses telles qu’elles sont réellement. Cependant, il y a une chose dont nous pouvons être sûrs : C’est l’amour de Dieu pour vous et pour moi. La Bible nous dit dans Hébreux 11.1 que la foi, c’est être sûr de choses que l’on ne voit pas. Dieu est sûr que la boîte de céréales contient toujours des céréales. Quand on croit en Dieu, on peut lui faire confiance et avoir la certitude qu’il prend soin de nous. Prière : Cher Jésus, nous voulons avoir foi en toi. Apprends-nous à toujours te faire confiance, même si nous ne pouvons pas te voir. Merci parce que tu nous aimes. Amen. Elaine Oliver est responsable adjointe du département du Ministère de la famille à la Conférence générale des adventistes du septième jour, dont le siège est situé à Silver Spring, dans le Maryland, aux États-Unis. Rosemay Cangy est adjointe de rédaction du département du Ministère de la famille à la Conférence générale des adventistes du septième jour, dont le siège est situé à Silver Spring, dans le Maryland, aux États-Unis. Histoire pour les enfants – Le témoignage de Jeff lors du feu de forêt Le témoignage de Jeff lors du feu de forêt Jeff Crandall se reposa quelques instants sur sa houe. Encore une rangée et demi de haricots et il n’aurait pas à désherber le jardin pendant deux ou trois semaines. Il entendit le grondement d’un avion passant au-dessus de sa tête. Une colonne de fumée s’élevait non loin de chez lui. C’était derrière Rattlesnake Ridge, à quelques kilomètres. Un feu brûlait quelque part. Le vent se mit à souffler, apportant des cendres dans son jardin sec. Jeff savait que la brise pouvait activer le feu et le propager au-delà des routes et des rivières qui auraient dû l’arrêter. Des champs de poiriers et de pommiers avaient déjà brûlé. Le soleil brûlait le dos de Jeff. Il s’essuya le front de sa main et termina de désherber les haricots. Puis il tira le tuyau et arrosa d’eau fraîche les plants desséchés. « C’est une bonne chose de faite », pensa Jeff. Il rentra alors chez lui pour manger. Il se lava les mains dans la cuisine. Puis, se penchant vers le robinet, il s’aspergea d’eau le visage et le cou. Le feu était au cœur de toutes les conversations, à la table du dîner. Le petit frère de Jeff, Eric, lança à leur père un regard effrayé et lui demanda si le feu se rapprochait de chez eux. « C’est difficile à dire, mon grand, répondit son papa. Mais si c’est le cas, quelqu’un viendra nous prévenir avant que ce soit trop dangereux. » Il ébouriffa les cheveux bruns d’Eric. « Ne t’inquiète pas, mon fils. Dieu prend soin de nous. - Nous allons certainement échapper au feu, dit alors Jeff, mais s’il arrive sur notre colline, nous n’allons pas pouvoir faire grand-chose pour empêcher la maison de brûler. - C’est vrai, Jeff, mais il est inutile de s’inquiéter pour l’instant. Rappelez-vous, ‘tout coopère pour le bien de ceux qui aiment Dieu’. » Plus tard, lors du culte familial, la famille Crandall pria pour que Dieu les protège tous contre le feu. Dans son lit, Jeff eut du mal à s’endormir. Il pensait au feu qui faisait rage à quelques kilomètres de leur maison. Il eut l’impression d’avoir très peu dormi quand son père le secoua pour le réveiller. « Le feu approche, dit-il, nous devons partir. » Jeff se leva et enfila un jean par-dessus son pyjama. Il attrapa sa veste et suivit son père dans le salon où sa mère aidait Eric à boutonner son gilet. Papa ouvrit la porte d’entrée. Tous les membres de la famille, à moitié réveillés seulement, montèrent dans la voiture. Au sommet de la colline, Jeff constata que les premiers buissons commençaient à brûler, à quelques mètres de là. « Notre maison va-t-elle brûler, Papa ? » demanda-t-il à son père en se glissant à côté de lui. « Nous avons retiré presque toutes les herbes sèches autour de chez nous, répondit son père, mais si le grand chêne qui est à côté de la maison prend feu, alors la maison peut effectivement brûler. » Le père de Jeff mit le moteur en route et commença à descendre la colline. « Où allons-nous ? demanda Eric. - La Croix rouge a pris des mesures pour que nous puissions aller dans le gymnase, répondit le père de Jeff et d’Eric. Nous allons y passer le reste de la nuit. » Quand ils arrivèrent à l’école, d’autres familles faisaient la queue pour entrer dans le gymnase. Une femme se tenait à la porte et écrivait les noms sur une feuille. À l’intérieur, des lits de camp étaient alignés et, au bout du gymnase, des bénévoles servaient du jus de fruit et des beignets. La famille Crandall trouva quatre lits de camp côte à côte et se prépara à y passer le reste de la nuit. « Papa, demanda Jeff, Dieu va prendre soin de notre maison, n’est-ce pas ? - Il va agir pour le mieux, Jeff. - Mais comment le fait de perdre notre maison pourrait être ce qu’il y a de mieux pour nous ? » Son père sourit. « Ce n’est pas toujours facile à comprendre, mon fils, mais nous devons nous souvenir que Dieu peut faire en sorte que de bonnes choses arrivent même quand la situation semble catastrophique. - Et si nous priions pour que Dieu veille sur notre maison cette nuit ? » suggéra la maman de Jeff. Toute la famille Crandall inclina alors la tête et tous les quatre prièrent chacun leur tour. Quand le père de Jeff termina sa prière, Jeff se glissa sous la couverture de son lit de camp. Il remarqua alors qu’un garçon de son âge se trouvait un peu plus loin. Il avait l’air d’être effrayé. Il regardait Jeff comme s’il voulait lui poser une question, mais il n’osait pas. Jeff repoussa sa couverture, se leva et approcha du lit de camp du jeune garçon. « Bonjour, dit-il, je m’appelle Jeff. Et toi ? - Kevin, murmura le garçon. Je ne voulais pas être indiscret, mais que venez-vous de faire, toi et ta famille ? - Oh, nous venons simplement de prier. Nous avons demandé à Dieu de veiller sur notre maison cette nuit et de la protéger du feu. - Penses-tu vraiment que prier sert à quelque chose ? - J’en suis sûr, répondit Jeff. - Alors est-ce que tu veux bien prier pour que Dieu protège aussi ma maison ? - Bien sûr, mais ce n’est pas difficile. Tu peux le faire aussi, tu sais. - Je préfèrerais que ce soit toi. » Les deux garçons inclinèrent la tête, et Jeff pria pour que Dieu protège la maison de Kevin. Après la prière de Jeff, Kevin lui sourit timidement. « Merci, lui dit-il. Je n’ai jamais prié, en fait. - Écoute, lui dit alors Jeff, est-ce que tu aimerais venir à l’Église avec moi, de temps en temps ? Je crois que tu aimerais ça. - Il faut que je demande à mon père », répondit Kevin en montrant du doigt un homme dormant dans le lit de camp à côté. « Mais je crois qu’il sera d’accord. » Finalement, les deux garçons s’allongèrent dans leur lit de camp. Il était trois heures du matin à la pendule du gymnase. Les yeux de Jeff se fermaient, et il s’endormit rapidement. Quand Jeff se réveilla le lendemain matin, Kevin était déjà debout et il pliait sa couverture. Voyant que Jeff était réveillé, il approcha et lui dit : « Papa dit que c’est d’accord pour que j’aille de temps en temps à l’Église avec toi. - Super », dit Jeff. Les deux garçons échangèrent leur numéro de téléphone. Puis le père de Jeff appela son fils. Ils allaient partir. Tandis qu’il retournait à la voiture, Jeff pensa à Kevin. « Tu sais, Papa, je crois que je comprends ce que la Bible veut dire dans le texte : ‘Tout coopère pour le bien de ceux qui aiment Dieu’. J’avais peur que notre maison brûle, mais s’il n’y avait pas eu le feu, je n’aurais jamais rencontré Kevin. Je me suis fait un nouvel ami et j’ai eu l’occasion de lui parler de Jésus. - Alors nous sommes doublement bénis, dit son papa. Un officier de police vient de me dire que nous pouvons rentrer chez nous, le feu a épargné notre maison. » Adapté d’un récit de G. Swanson publié dans le livre Families Reaching families, Ministère de la famille, Division américaine des adventistes du septième jour. Histoire pour les enfants – Les liens familiaux Les liens familiaux Pour cette leçon de choses, vous aurez besoin de : • Une pelote de laine ou de ficelle. • Une paire de ciseaux. • Une petite image représentant Jésus. • L’aide d’un adulte. Demandez aux enfants : « Qui compose votre famille ? » Reformulez les réponses des enfants : « Oui, vous avez un papa dans votre famille ; une maman ; une sœur ; un frère. » Faites attention à formuler vos phrases de façon à ne pas laisser penser que toutes les familles sont semblables – qu’il y a des parents et des enfants dans toutes les familles. En fait, il serait même intéressant que vous fassiez remarquer aux enfants que toutes les familles sont différentes. Il est important de faire des commentaires positifs : « Oui, toi et ta grand-mère vous formez une famille. » Il pourrait être très blessant de faire remarquer à un enfant qu’il n’a pas de père, par exemple. À un moment donné, vous serez peut-être amené à les faire réfléchir à la famille au sens large. La famille comporte aussi des grands-parents, des tantes, des oncles, des cousins, etc. Pendant que vous sollicitez les réponses des enfants, vous avez besoin de l’aide d’un adulte pour illustrer votre histoire. Vous allez créer un lien avec la laine ou la ficelle entre vous et les enfants, afin de représenter les relations familiales. À la fin, vous tiendrez toutes les extrémités des fils de laine, et chaque enfant tiendra l’autre extrémité de chaque fil. Tandis que les enfants mentionnent les différents membres de leur famille, demandez à la personne qui vous aide de couper une longueur de fil de façon à ce que ce fil vous relie, vous et chaque enfant. Tenez l’extrémité de chaque fil sous votre pouce, derrière l’image de Jésus sans que les enfants la voient. Utilisez autant de fils que nécessaire pour représenter les frères, les sœurs, les tantes, les oncles, les cousins, etc., de façon à ce qu’à la fin, tous les enfants tiennent un fil. Puis dites aux enfants : « Regardez ! Nous sommes tous reliés les uns aux autres ! Peu importe votre âge, votre couleur de peau, peu importe que vous soyez riches ou pauvres, peu importe nos différences. La Bible dit que nous faisons tous partie de la même famille. Dieu nous place tous dans des familles pour que nous puissions nous aimer et prendre soin les uns des autres. Il nous place dans des familles pour que nous puissions passer de merveilleux moments ensemble et que nous apprenions à faire preuve de bonté et de respect les uns envers les autres. Il savait que nous aurions besoin d’aide, parfois. Il savait que la famille est le meilleur endroit pour apprendre à découvrir Dieu. Et il veut que nos familles fassent découvrir son amour au monde. C’est la raison pour laquelle chacun d’entre vous fait partie d’une famille, mais aussi de la grande famille de l’Église. Savez-vous qui nous relie tous les uns aux autres ? La Bible dit que Jésus est celui qui unit toutes les familles. (Montrez maintenant l’image de Jésus vers laquelle convergent tous les fils.) Jésus est celui qui nous permet de tous faire partie de la famille de Dieu. Je suis très heureux de faire partie de cette famille. Je suis aussi très content de savoir que nous appartenons tous à la famille de Dieu, grâce à Jésus. Vous aussi, les enfants ? Adapté d’un récit de J. Flowers publié dans le livre Families of Faith, Ministère de la famille, Division américaine des adventistes du septième jour.