dossier presse - Théâtre du Loup

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dossier presse - Théâtre du Loup
Fanny et Alexandre
d'Ingmar Bergman
Opus Luna Compagnie
Mise en scène Camille Giacobino
du 18 janvier au 6 février 2011
Fanny et Alexandre
d'Ingmar Bergman
Camille Giacobino
Christine-Laure Hirsig
Laurent Annoni
Alexandra Camposampiero
Nathalie Cuenet
Marie Druc
Sandrine Girard
Attilio Sandro Palese
Maria Pérez
Frédéric Polier
Valentin Rossier
Michel Ruotolo
Bruno Burel et Jocelyn Raphanel
Pietro Musillo
Jean-Michel Carrat
Eleonore Cassaigneau
Samantha Landragin
Arnaud Buchs
Théâtre du Loup
du 18 janvier au 6 février 2011
mardi et vendredi à 20h
mercredi, jeudi et samedi à 19h
dimanche à 17h
réservations 022 301 31 00
www.theatreduloup.ch
En 1982, Ingmar Berman écrit et réalise “Fanny et Alexandre”.
Il y a quelques années, découvrant par hasard le livre tiré du film, j’ai le projet, le rêve de monter “Fanny et Alexandre” tout en sachant qu’il s’agissait
d’un texte intouchable : il aura en effet fallu attendre dix-huit ans pour que
le récit de ce film soit porté pour la première fois à la scène. C’était en 2010,
au Théâtre National d’Oslo. Invitée à l’une des représentations de cette création mondiale, j’ai eu la confirmation que “Fanny et Alexandre” était bien un
texte à représenter au théâtre. Travailler sur cette fable cruelle, qui fait la
part belle au pouvoir de l’imaginaire et à tout ce qui touche à l’invisible, était
comme une évidence.
Avec le soutien de l’Ambassade de Suède à Berne, les droits m’ont été
accordés. “Fanny et Alexandre” sera donc créé pour la première fois en
français.
Si le texte est conçu comme une pièce de théâtre, avec des dialogues, il est
aussi constitué de parties romancées qui décrivent les scènes. Quelque peu
long pour la scène, il subira plusieurs adaptations, retenant par là-même un
axe dramaturgique principal : la magie et le secret de famille, en privilégiant
les personnages qui expriment cet angle, tels que les membres de la famille
Ekdhal (Emilie, Oscar, Héléna, Fanny et Alexandre) et la famille Vergérus.
Camille Giacobino
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Synopsis
Début du XXe siècle dans une petite ville de la province suédoise, la famille
Ekdahl se réunit à l´occasion de Noël. Tous se retrouvent avec bonheur dans
la merveilleuse demeure d’Héléna Ekdahl, célèbre actrice désormais à la
retraite. Tout n'est que félicité et joie... jusqu'au moment où Oscar, l´un des
fils d'Héléna, directeur du théâtre local, père de Fanny et d'Alexandre, meurt
en répétant le rôle d´Hamlet.
Très peu de temps après, Emilie, veuve d´Oscar et mère de Fanny et
d'Alexandre, est demandée en mariage par l´évêque du diocèse Edvard
Vergérus, homme austère qui ne vit que pour le pouvoir et l´autorité. Elle
déménage chez lui avec les enfants ; c'est un endroit où règne une atmosphère
sévère et ascétique. Les enfants sont soumis à son autorité stricte et
impitoyable.
Alexandre est rêveur, émotif, nerveux, peu docile et fortement imaginatif, il
souffre de la mort de son père, n´accepte pas le remariage de sa mère et se
révolte contre son beau-père, l'évêque Edvard Vergérus. Ce dernier dévoile sa
vraie nature : puritaine et sadique. Il enferme Emilie et maltraite les enfants…
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Thématiques
A travers le regard d'un enfant, celui d’Alexandre, l'histoire traite du secret
de famille, de la malédiction, de la maltraitance et de la perte de liberté,
dans un univers magique peuplé de fantômes et d'esprits.
La présence de la mort rôde constamment, la sexualité transparaît malgré le
puritanisme écrasant. Et sous-jacent à tous ces thèmes récurrents, il y a la
puissance créatrice de l´imagination.
La famille
Du point de vue d’Alexandre, sa mère le trahit : elle ne peut résister au
charme de l’évèque. Il l’éloigne de ses enfant. Alexandre est toujours confronté à la figure du père. Oscar, son père est un gentil rêveur et un imaginatif comme lui, mais aussi un impuissant. Le fantôme de ce père mort apparaît à Alexandre dans les moments difficiles, père aimé, père protecteur, dont
on ne sait pas grand-chose si ce n'est qu'il est parti trop tôt.
À l'opposé, se situe l'autre père, le père de remplacement, l'évêque luthérien
Vergérus, personnage glacial, représentant d'une religion rigidifiée, dure,
injuste. Cette figure paternelle inquiétante est investie de toute la puissance
symbolique à laquelle Alexandre cherche à se soustraire.
Son éducation sadique infligée au nom de l'amour, sa dureté et ses gestes
d'affection brusques le poussent à fuir dans un imaginaire dont lui-même sera
la principale victime.
La recherche de la vérité est douloureuse et difficile, le bonheur se transforme en cauchemar, et la mère admirable, en victime impuissante.
Alors Alexandre s'échappe, sauve sa sœur avec la seule force de son imagination magique et conquiert sa liberté. Ceci est le point fort et le propos principal de “Fanny et Alexandre”.
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L’enfance
Bergman propose le regard d’un enfant sur le monde, et non un regard sur l’enfance.
Dans le monde des enfants, toutes les images sont permises, les thèmes sont
exacerbés, on navigue entre le loup garou et la princesse enfermée dans sa
tour…
Dans “Fanny et Alexandre” il y a aussi des fantômes, des apparitions, des disparitions, des tours de magie. Il y a le monde du spectacle, celui des marionnettes, des scènes de théâtre, des lanternes magiques, des contes et des histoires. Un monde dont l’enfant est le spectateur heureux et naïf.
La première partie de l'histoire, qui va jusqu’à la mort du père d’Alexandre, est
le royaume de l’enfance. La seconde est placée sous le règne de l'évêque
Vergérus, qui est la négation de tous ces instants de bonheur. Vergérus qui veut
briser les mensonges, qui détruit tout sentiment, qui enferme les êtres dans sa
forteresse glacée, qui veut imposer un Dieu, un dogme, une loi. Le poids de la
religion, la tyrannie, sont ici à l’œuvre.
Le théâtre
Au moment de mourir, le père des enfants est en train de jouer le fantôme du
roi mort dans Hamlet. Le personnage de l'évêque, et ce qui lui arrive, font
penser à l'usurpation de Claudius et à la vengeance d'Hamlet.
Pour Bergman, le théâtre, avec sa part d'enchantement et de catharsis, est
l'opposé du puritanisme et de la volonté d'ascèse qui est la base du protestantisme. Il est son antidote, son vaccin, l'envers du décor. Il incarne la féerie
de la réalité autant que sa cruauté fondamentale.
L’enfant peut croire aux histoires malgré les fils des pantins, et j'aime à penser
qu'il est possible de proposer cela aux spectateurs : leur redonner ce regard pur,
ce regard des premiers temps. Il s'agit de ne pas oublier qu'on a vu le monde
par des yeux d'enfant, avec une teinte irremplaçable et que l'on doit faire
cependant le deuil de cette époque.
Le temps, la mort
Une fête de Noël pour débuter le film, une fête pour le refermer et entre
temps des décès, des remariages, des naissances.
La voie fatale qui mène à la mort, voilà une autre chose qu’Alexandre découvre.
La disparition subite et terrifiante de son père le force à considérer l'évidence de
la mort, et le ramène d’un coup à la férocité du monde.
Lorsque le père réapparaît en fantôme, c'est une façon pour Alexandre de
gagner du temps, de triompher du néant, mais la mort est pourtant toujours
là, attendant son heure.
Qu’est devenu ce qui paraissait si important à tel âge de la vie et dont on se
souvient à peine ? Que reste-t-il finalement de nous lorsque toutes les facettes
et tous les instants de notre existence finissent par disparaître?
L’imagination comme contre-pouvoir à l'inévitable extinction des êtres.
Art et mensonges à jamais liés. Rêves et mensonges. Deux des seuls pouvoirs
qu’Alexandre peut opposer au monde réel.
Mentir, rêver, c’est inventer, créer, manipuler le monde, l'adoucir, le dompter,
le rendre immortel.
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Personnages
La mère et les deux facettes d'un père
Emilie Ekdhal – la mère
La famille Ekdhal respire la vitalité et la vie.
L'empreinte est clairement féminine. Les femmes y sont des figures dominantes, positives, gaies et très lumineuses.
A la mort de son mari, tout bascule pour Emilie qui se retrouve dépouillée de
son voile de prospérité.
Au contact du pasteur, elle espère pouvoir découvrir ce dieu d’amour dont il
parle. A présent elle aspire à la vérité. Elle a vu en face l’autre grande évidence qu’est la mort. Elle a dès lors le besoin irrépressible de trouver une
unité à son existence : un être divin unique, un seul visage, une certitude.
Elle se rendra vite compte que sa quête ne peut aboutir, car toute prétendue
vérité est un leurre.
Emilie perd tout, jusqu'à ses enfants qui lui sont ôtés par la famille de
Vergérus.
Elle doit se reconstruire entièrement dans un contexte rigide, fanatique et
violent. Et là c'est encore une figure de femme, la grand-mère Héléna, qui
grâce à l'appui de son ami aux pouvoirs magiques, l'arrache, elle et ses
enfants à la réclusion.
Oscar Ekdhal - Le père
Il y a deux images de père, un bon père "homme de théâtre", et un mauvais
père "pasteur", comme l’était le père biologique de Bergman. Il fait mourir le
premier de façon naturelle, et le second de façon violente.
Oscar est un père adoré et protecteur, un doux contemplatif décédé prématurément en plein bonheur familial. Il est un homme que son fils aura peu
connu, il le soutien et l'accompagne dans ses rêveries, figure omniprésente et
latente puisque fantôme protecteur.
Oscar représente bien sûr le monde enchanteur du théâtre, des récits merveilleux et de la magie de la scène.
Il ne peut donc que réapparaître sous forme de fantôme, tel le père d'Hamlet,
et Alexandre en apprenti-Hamlet, perçoit cette présence et l'englobe dans
une réalité qui va accroître sa haine et sa révolte face à "l'autre homme".
Défendre le père mort contenu en lui est primordial pour imposer son identité.
Mais le vrai père réduit à l'état d'apparition est un être faible et Alexandre ne
peut s'y confronter pour construire son identité de jeune garçon. Il a besoin
d'une autre figure, et tout à l'opposé, le père de remplacement que lui
présente Emilie est un homme surpuissant qui va le contraindre à se positionner et à se fonder par la rébellion.
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Edvard Vergérus
Au monde du théâtre, Bergman oppose donc la religion, représentée par le
personnage du pasteur Vergérus. Un personnage froid, impassible, qui hait et
craint l’amour. Il est la figure symbolique de l'autorité de pensée et du
fanatisme.
Représentant d'une religion raide et tyrannique et il n’aura de cesse de plier
l'imaginaire enfantin à la terrible réalité du monde.
C'est de cette façon qu'Alexandre est confronté à la figure du père, dans un
monde réel et strict, où il peine à s’inscrire et dont il ne saisit pas les règles,
un monde rempli de rituels idéologiques qui ne font pas sens.
Mais l’imaginaire est plus fort que la religion, et au lieu de se soumettre,
Alexandre plonge dans les forces magiques qui l'habitent.
Vergérus sortira perdant du combat, Alexandre parvenant à le détruire par la
puissance de l'occulte et le pouvoir de l’imagination.
Ce "père" connaît une fin tragique, mais peut-être rédemptrice, en brûlant
vif, comme les sorcières du Moyen Age…
Isak Jacobi
Il y a là aussi une image de grand-père adoptif, le juif Isak qui, malgré les
apparences de vulnérabilité, se révèle puissant. C’est lui qui sauvera les
enfants et la mère.
Vieux juif retiré dans sa brocante, entouré d’objets étranges, à l’atmosphère
empreinte d’occultisme. Mais lui, contrairement à Vergérus, n’a conservé de
la religion que la magie, le mystère, l’histoire et la richesse d’une culture.
Avec Isak, Bergman crée des audaces narratives géniales, comme l’enlèvement des enfants. Il impose les idées les plus insensées comme parfaitement
normales et de l'ordre du possible. Alors qu'il s'agit là de pure magie.
Isak incarne l'envoûteur qui possède les clés d'un monde à part, qui existe en
dehors d'Alexandre mais aussi pour lui s'il le veut (le miracle du coffre).
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Scénographie
Un espace simple, ouvert qui évoque l'intérieur d'une maison, avec une porte
et des vieilles fenêtres à carreaux disposées sur scène pour jouer avec la
transparence.
On est dans la clarté des paysages du nord. L'espace est très lumineux, dans
une atmosphère dorée, puis se durcit dans la maison de Vergérus.
On passe des éclats de lumière à une chambre plongée dans la nuit.
J'imagine des éléments isolés : une chaise, un lit, un arbre de Noël.
Le sol sera traité : couleur ou matière organique.
On peut imaginer un espace où les personnages évoquent l'idée des
marionnettes dont les fils invisibles sont tirés par le regard singulier
d'Alexandre.
Extraits
Alexandre
Papa. Tu entends ce que je dis? Si tu viens me voir, sois gentil,
rappelle-toi que j’ai peur des fantômes et que toi, en fait, tu
es mort. N’arrive pas par derrière, tu seras gentil, ne pose pas
tout à coup ta main sur mon épaule. J’en deviendrais fou de
peur. Je veux que tu arrives de face, que tu aies ta voix
ordinaire et tes vêtements ordinaires, s’il-te-plaît pas
de lumière spéciale – je ne le supporterais pas non plus.
Je connais un camarade qui donnerait à peu près n’importe
quoi pour voir un fantôme, seulement, lui, il n’a jamais vu de
fantôme de sa vie, même s’il a passé des nuits entières au
cimetière.
Alexandre
Qui est derrière la porte ?
Alexandre
Tu ne pourrais pas te montrer ?
La voix
La voix
C’est Dieu qui est derrière la porte.
Aucun être vivant ne peut voir la face de Dieu.
Alexandre
Que me veux-tu ?
Alexandre
J’en suis très reconnaissant. Merci.
La voix
Je veux seulement prouver que j’existe.
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L’auteur
biographie
Ingmar Bergman naît en 1918. Il est le fils cadet d'une famille de trois
enfants.
Le jeune Ingmar Bergman vit une enfance tourmentée.
Son père, né dans une famille modeste, est un pasteur luthérien, austère et
"habité", il se distinguera par sa rigueur et sa sévérité à l’égard du jeune
Ingmar.
Les enfants sont élevés dans la traque obsessionnelle du péché et du
repentir. Les punitions corporelles sont courantes et ritualisées.
L’auteur conserve un traumatisme de cette éducation rigide qui affleure dans
certaines de ses œuvres.
Il passe le meilleur de son enfance chez sa grand-mère à Uppsala qui
l'emmène au cinéma : Ingmar Bergman se découvre pour cet art une
passion précoce.
Il réalise son premier film "Crise" en 1945.
Directeur et metteur en scène de théâtre, il devient entre 1963 et 1966 le
directeur de la Scène Nationale, le plus prestigieux théâtre de Suède.
En parallèle il tourne ses films : un nombre impressionnant portant son
empreinte très personnelle et pratiquement tous écrits par lui.
Avec "Cris et chuchotements" et "Scènes de la vie conjugale", il se révèle à
un public plus large.
Sa carrière est marquée par son dernier film "Fanny et Alexandre", meilleur
film étranger aux Oscars de 1983.
Son oeuvre dévoile une conception tragique de la vie, pose les questions
existentielles douloureuses qui ne cessent de le hanter, et révèle une
tension permanente entre le puritanisme de son éducation et les illusions
de la liberté sexuelle.
Le 30 juillet 2007, Ingmar Bergman meurt et laisse le monde du cinéma
orphelin d'un réalisateur à la vision unique.
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Camille Giacobino
mises en scène
Les vieilles malles poussiéreuses que nos parents nous ont défendu d'ouvrir de Carlos José Reyes,
Th. de l'Orangerie – Tour Vagabonde, Genève
Reprise et tournée de Quand la vie bégaie, Th.Pitoëff , Genève, Grange de Dorigny, Lausanne,
L'Alambic, Martigny
A tous ceux qui, de Noëlle Renaude, Th de la Parfumerie, avec les élèves de l'école Serge Martin
Le Quai, de J. Probst, Th. Le Poche, Genève
Quand la vie bégaie, de Valérie Poirier, Th. du Galpon, Genève
La mauvaise habitude de mourir, création, Th. de la Grenade, GE
Compte à rebours, Saviana Stanescu, m.e. lecture, Comédie de Genève
Mémoire d’elles, Yvette Z’Graggen, Th. de l’API, GE
L’amour en visite, d’après S. de Beauvoir, Herberto Helder, Dario Fo, Théâtre de la Grenade, GE,
et Théâtre 2,21, LS
comédienne
Traces d'étoiles en Alaska, de Cindy Lou Johnson, mes Julien Schmutz, Th. de l'Alchimic, GE
Cymbeline de Shakespeare, mes Frédéric Polier, la Tour Vagabonde, GE
Cyrano de Bergerac de Rostand, mes Séverine Bujard et F. Polier, la Tour Vagabonde, GE
La Mouette, d'A. Tchekhov, mes Didier Nkebereza, Th. de l'Orangerie
Le Songe d'une nuit d'été, de W. Shakespeare, mes F. Polier, Th. de l'Orangerie
Kroum l'ectoplasme, de Hanokh Levin, m.e.s F.Polier, Th.de l'Orangerie, GE
Mein Kampf, de G.Tabori, m.e.s F.Polier, Th.du Loup, GE
L’Habilleur, m.e.s M. Favre, Th. Pitoeff, GE
This is a chair, de C.Churchill, m.e.s G.Schneider, L'Arsenic LS
Dostoïevski à Cuba, d’après les Possédés de F. Dostoïevski, m.e.s F.Polier, Grange de Dorigny, LS et
Th. de la Grenade, GE
Le Maître et Marguerite, M.Boulgakov, m.e.s. F.Polier, Th. du Loup, GE
Topaze, M.Pagnol, m.e.s. F.Polier, Th.de l’Orangerie, GE, et tournée
Casimir et Caroline, Horvath, m.e.s. V. Rossier, tournée Suisse et France
Figaro divorce, Horvath, m.e.s. V.Rossier, Th. de la Comédie, GE
Yvonne princesse de Bourgogne,W.Gombrowicz, m.e.s. Frédéric Polier, Th. du Loup, GE
Casimir et Caroline, Horvath, m.e.s. Valentin Rossier, Th. du Loup, GE
La Sonate des Spectres, A.Strindberg, m.e.s M.Charlet, Th. de l’Arsenic, LS
Escalade Ordinaire, W. Schwab, m.e.s F. Polier, festival de la Cité, LS, Th. de l’Orangerie, GE
Spectaclation lecturée, m.e.s F. Polier, le L.O.C.A.L, GE
Pièces de guerre, E.Bond, atelier-spectacle, m.e.s I. Pousseur, Th. Océan-Nord, Bruxelles
La Nuit des Rois, W.Shakespeare, m.e.s M.Bellucci, Th. de l’Orangerie, GE
Une fête pour Boris, T.Bernhard, m.e.s. B.Meister, Th. Du Grütli, GE
La Nuit des Rois, W.Shakespeare, m.e.s M.Bellucci, Th. de l’API, GE
Lapin, Lapin, C.Serreau, m.e.s. D.Catton, Th. Am Stram Gram, GE
Fatzer, B.Brecht, m.e.s. Claudia Bosse, Th.du Grütli, GE
Le grand théâtre d’Oklahoma, F. Kafka, m.e.s B.Meister et F. Barraud, Th. du Grütli, GE
Mémoire blanche, Dr. Sylvestre, Jacob Berger, TSR
Lenz, R.Walser, m.e.s B.Meister, Th.du Grütli, GE
Le Bon Dieu de Manhattan, I.Bachmann, m.e.s J.Pataki, Th.du Grütli, GE
L’Atelier des clowns, dirigé par P.Dubey, Th.du Grütli, GE
La Malvivante, Sylviane Dupuis, m.e.s Claudia Bosse, Th. Du Grütli, GE
Le Mandat, N.Erdmann, m.e.s B.Meister et C.Von Treskow, Th.du Grütli, GE
La confession du pasteur Burg, J.Chessex, m.e.s B.Meister, Th.du Grütli, GE
Sixième étage, A.Gehri, m.e.s G.Demierre, Th.de Beausobre, Morges
Torquato Tasso, Goethe, m.e.s Ph. Lüscher, Th.de l’Orangerie, GE
Vasistas ?: Histoires d’amour, d’après S.Beckett, m.e.s C.Bosse, Th.du Grütli et BAT Berlin
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Marie Druc
Diplômée de l'ESAD à Genève, elle joue régulièrement en Suisse et en France, avec entre autres : Jean
Liermier, Dominique Pitoiset, Brigitte Jaques, Jean-Louis Hourdin, Valentin Rossier, Dominique Catton,
Georges Guerreiro, Claude Vuillemin, Julien George, Raoul Pastor, Christiane Suter, Gilles Kneusé, Luc
Meyer, Richard Vachoux, Claude Stratz, Anne-Marie Delbart etc…
Elle a joué récemment dans Richard III de Shakespeare, mes par Valentin Rossier au Théâtre du Loup à
Genève.
Frédéric Polier
Directeur du Théâtre de l'Orangerie, metteur en scène, comédien et musicien, il joue régulièrement
en Suisse et en France, notamment sous la direction de: Laurence Calame, Chantal Morel, Claude
Stratz, Valentin Rossier, Gianni Schneider, Christiane Suter et Dominique Catton, Séverine Bujard,
Guillaume Chenevière, Jérôme Robart, la Cie Gardaz-Michel, Gilles Tschudi, Agnès Boulmer, la Cie
Voeffray-Vouilloz, Camille Giacobino, Serge Martin, Julien Schmutz. etc. Il a récemment joué Cyrano
de Bergerac de E. Rostand à la Tour Vagabonde à Genève et mis en scène plusieurs Shakespeare dont
Falstaff et Cymbeline.
Valentin Rossier
Metteur-en-scène et comédien, il joue principalement dans les pièces qu'il monte dont notamment
Richard III de Shakespeare au Théâtre du Loup et Platonov de Tchekhov au Théâtre de Carouge en 2010.
Il a joué sous la direction de Claude Stratz, Dominique Catton, Frédéric Polier, Katarina Talbach, Zoé
Reverdin, Georges Gerreiro, Mauro Bellucci.
Attilo Sandro Palese
Diplômé du Conservatoire de Lausanne, comédien et metteur-en-scène il joue régulièrement avec
entre autres: Gérard Desarthe, Benno Besson, Françoise Courvoisier, Andrea Novicov, Camille
Giacobino, Nathalie Lannuzel, Jacques Roman, Evelyne Knecht, Gian Manuel Rau, Philippe Mentha,
Sylviane Tille, François Marin, Yves Burnier, Jo Boegli, Denise Carla Haas, F.Osier, Philippe Lüscher,
Martine Charlet, Gérard Diggelmann. En 2010 on a pu le voir dans "Les vieilles malles poussiéreuses…"
de C. J.Reyes, m.e.s Camille Giacobino à la Tour Vagabonde à Genève et dans "Jean la vengeance" de
Jérôme Robart, m.e.s F. Courvoisier au Théâtre de la Parfumerie, Genève.
Nathalie Cuenet
Diplômée de l'ESAD à Genève, comédienne et marionnettiste, elle joue régulièrement en Suisse
romande avec notamment : Anne Bisang, Benjamin Knobil, Martine Paschoud, Frédéric Polier, Camille
Giacobino, Guy Jutard, Michel Voïta, Roberto Salomon, Fabrice Gorgerat, Geneviève Guhl.
Récemment, on a pu la voir jouer dans "Les vieilles malles poussiéreuses que nos parents nous ont
défendu d’ouvrir", de Carlos José Reyes, m.e.s Camille Giacobino à La Tour Vagabonde, Orangerie,
Genève.
Laurent Annoni
Diplômé de l'école Serge Martin en 2010, comédien, acrobate et danseur, il a suivi une formation en
2000-2001 de recherche et de développement sur la danse verticale, Exos performance Project, ainsi
qu'une école de cirque en acrobatie et voltige. Il travaille depuis 2000 avec Exos performance Project
en danse verticale. Pendant sa formation théâtrale il a joué sous la direction notamment de : Cédric
Dorier, Camille Giacobino, Georges Guerreiro, Serge Martin, Hélène Cattin, Sandra Amodio.
Alexandre Camposampiero
Diplômée de l'école Serge Martin en 2010 et du Teatri Possibili à Lugano. Elle participe depuis 2010 à
l'ouverture du Théâtre le Théâtricul. Elle participe à la création de plusieurs performances, spectacle
et danse. Pendant sa formation théâtrale elle a joué sous la direction notamment de: Cédric Dorier,
Camille Giacobino, Georges Guerreiro, Serge Martin, Hélène Cattin, Sandra Amodio.
Maria Perez
Diplômée du Conservatoire de Lausanne, comédienne, chanteuse… et conseillère municipale… elle
joue régulièrement en Suisse et en France notamment sous la direction de :Frédéric Polier, Hervé
Loichemol, la Cie Pasquier-Rossier, Philippe Morand, Eric Salama, J.-G. Chobaz, G. Zampieri, Kristian
Frédric, A. Belbachir, Xavier F. Cavada, Simone Audemars, Fabrice Gorgerat, Michel Corod, Mauro
Bellucci, Martine Charlet, Pierre-André Gamba, George Wod, Darius Peyamiras, Yann Marussich. Elle
s'est produite régulièrement dans des tours de chant avec les textes de Pierre-Louis Péclat.
Michel Ruotolo
Comédien et metteur en scène, il travaille régulilèrement en Suisse romande. Il a joué notamment
avec : Dorian Rossel, Brigitte Jacques, Sarah Marcuse, Daniel Wolf, Pierre Mifsud, Jacques Maître,
Serge Martin, Yves Baudin, Gérald Chevrolet, Stéphane Guex-Pierre. On l'a vu récemment dans "La
Tempête" au Théâtre Am Stram Gram, m.e.s. Dorian Rossel et sa mise en scène "Eileen Shakespeare"
de Fabrice Melquiot a été reprise cet été à la Tour Vagabonde à Genève.
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