dossier presse - Théâtre du Loup
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dossier presse - Théâtre du Loup
Fanny et Alexandre d'Ingmar Bergman Opus Luna Compagnie Mise en scène Camille Giacobino du 18 janvier au 6 février 2011 Fanny et Alexandre d'Ingmar Bergman Camille Giacobino Christine-Laure Hirsig Laurent Annoni Alexandra Camposampiero Nathalie Cuenet Marie Druc Sandrine Girard Attilio Sandro Palese Maria Pérez Frédéric Polier Valentin Rossier Michel Ruotolo Bruno Burel et Jocelyn Raphanel Pietro Musillo Jean-Michel Carrat Eleonore Cassaigneau Samantha Landragin Arnaud Buchs Théâtre du Loup du 18 janvier au 6 février 2011 mardi et vendredi à 20h mercredi, jeudi et samedi à 19h dimanche à 17h réservations 022 301 31 00 www.theatreduloup.ch En 1982, Ingmar Berman écrit et réalise “Fanny et Alexandre”. Il y a quelques années, découvrant par hasard le livre tiré du film, j’ai le projet, le rêve de monter “Fanny et Alexandre” tout en sachant qu’il s’agissait d’un texte intouchable : il aura en effet fallu attendre dix-huit ans pour que le récit de ce film soit porté pour la première fois à la scène. C’était en 2010, au Théâtre National d’Oslo. Invitée à l’une des représentations de cette création mondiale, j’ai eu la confirmation que “Fanny et Alexandre” était bien un texte à représenter au théâtre. Travailler sur cette fable cruelle, qui fait la part belle au pouvoir de l’imaginaire et à tout ce qui touche à l’invisible, était comme une évidence. Avec le soutien de l’Ambassade de Suède à Berne, les droits m’ont été accordés. “Fanny et Alexandre” sera donc créé pour la première fois en français. Si le texte est conçu comme une pièce de théâtre, avec des dialogues, il est aussi constitué de parties romancées qui décrivent les scènes. Quelque peu long pour la scène, il subira plusieurs adaptations, retenant par là-même un axe dramaturgique principal : la magie et le secret de famille, en privilégiant les personnages qui expriment cet angle, tels que les membres de la famille Ekdhal (Emilie, Oscar, Héléna, Fanny et Alexandre) et la famille Vergérus. Camille Giacobino 3 Synopsis Début du XXe siècle dans une petite ville de la province suédoise, la famille Ekdahl se réunit à l´occasion de Noël. Tous se retrouvent avec bonheur dans la merveilleuse demeure d’Héléna Ekdahl, célèbre actrice désormais à la retraite. Tout n'est que félicité et joie... jusqu'au moment où Oscar, l´un des fils d'Héléna, directeur du théâtre local, père de Fanny et d'Alexandre, meurt en répétant le rôle d´Hamlet. Très peu de temps après, Emilie, veuve d´Oscar et mère de Fanny et d'Alexandre, est demandée en mariage par l´évêque du diocèse Edvard Vergérus, homme austère qui ne vit que pour le pouvoir et l´autorité. Elle déménage chez lui avec les enfants ; c'est un endroit où règne une atmosphère sévère et ascétique. Les enfants sont soumis à son autorité stricte et impitoyable. Alexandre est rêveur, émotif, nerveux, peu docile et fortement imaginatif, il souffre de la mort de son père, n´accepte pas le remariage de sa mère et se révolte contre son beau-père, l'évêque Edvard Vergérus. Ce dernier dévoile sa vraie nature : puritaine et sadique. Il enferme Emilie et maltraite les enfants… 4 Thématiques A travers le regard d'un enfant, celui d’Alexandre, l'histoire traite du secret de famille, de la malédiction, de la maltraitance et de la perte de liberté, dans un univers magique peuplé de fantômes et d'esprits. La présence de la mort rôde constamment, la sexualité transparaît malgré le puritanisme écrasant. Et sous-jacent à tous ces thèmes récurrents, il y a la puissance créatrice de l´imagination. La famille Du point de vue d’Alexandre, sa mère le trahit : elle ne peut résister au charme de l’évèque. Il l’éloigne de ses enfant. Alexandre est toujours confronté à la figure du père. Oscar, son père est un gentil rêveur et un imaginatif comme lui, mais aussi un impuissant. Le fantôme de ce père mort apparaît à Alexandre dans les moments difficiles, père aimé, père protecteur, dont on ne sait pas grand-chose si ce n'est qu'il est parti trop tôt. À l'opposé, se situe l'autre père, le père de remplacement, l'évêque luthérien Vergérus, personnage glacial, représentant d'une religion rigidifiée, dure, injuste. Cette figure paternelle inquiétante est investie de toute la puissance symbolique à laquelle Alexandre cherche à se soustraire. Son éducation sadique infligée au nom de l'amour, sa dureté et ses gestes d'affection brusques le poussent à fuir dans un imaginaire dont lui-même sera la principale victime. La recherche de la vérité est douloureuse et difficile, le bonheur se transforme en cauchemar, et la mère admirable, en victime impuissante. Alors Alexandre s'échappe, sauve sa sœur avec la seule force de son imagination magique et conquiert sa liberté. Ceci est le point fort et le propos principal de “Fanny et Alexandre”. 5 L’enfance Bergman propose le regard d’un enfant sur le monde, et non un regard sur l’enfance. Dans le monde des enfants, toutes les images sont permises, les thèmes sont exacerbés, on navigue entre le loup garou et la princesse enfermée dans sa tour… Dans “Fanny et Alexandre” il y a aussi des fantômes, des apparitions, des disparitions, des tours de magie. Il y a le monde du spectacle, celui des marionnettes, des scènes de théâtre, des lanternes magiques, des contes et des histoires. Un monde dont l’enfant est le spectateur heureux et naïf. La première partie de l'histoire, qui va jusqu’à la mort du père d’Alexandre, est le royaume de l’enfance. La seconde est placée sous le règne de l'évêque Vergérus, qui est la négation de tous ces instants de bonheur. Vergérus qui veut briser les mensonges, qui détruit tout sentiment, qui enferme les êtres dans sa forteresse glacée, qui veut imposer un Dieu, un dogme, une loi. Le poids de la religion, la tyrannie, sont ici à l’œuvre. Le théâtre Au moment de mourir, le père des enfants est en train de jouer le fantôme du roi mort dans Hamlet. Le personnage de l'évêque, et ce qui lui arrive, font penser à l'usurpation de Claudius et à la vengeance d'Hamlet. Pour Bergman, le théâtre, avec sa part d'enchantement et de catharsis, est l'opposé du puritanisme et de la volonté d'ascèse qui est la base du protestantisme. Il est son antidote, son vaccin, l'envers du décor. Il incarne la féerie de la réalité autant que sa cruauté fondamentale. L’enfant peut croire aux histoires malgré les fils des pantins, et j'aime à penser qu'il est possible de proposer cela aux spectateurs : leur redonner ce regard pur, ce regard des premiers temps. Il s'agit de ne pas oublier qu'on a vu le monde par des yeux d'enfant, avec une teinte irremplaçable et que l'on doit faire cependant le deuil de cette époque. Le temps, la mort Une fête de Noël pour débuter le film, une fête pour le refermer et entre temps des décès, des remariages, des naissances. La voie fatale qui mène à la mort, voilà une autre chose qu’Alexandre découvre. La disparition subite et terrifiante de son père le force à considérer l'évidence de la mort, et le ramène d’un coup à la férocité du monde. Lorsque le père réapparaît en fantôme, c'est une façon pour Alexandre de gagner du temps, de triompher du néant, mais la mort est pourtant toujours là, attendant son heure. Qu’est devenu ce qui paraissait si important à tel âge de la vie et dont on se souvient à peine ? Que reste-t-il finalement de nous lorsque toutes les facettes et tous les instants de notre existence finissent par disparaître? L’imagination comme contre-pouvoir à l'inévitable extinction des êtres. Art et mensonges à jamais liés. Rêves et mensonges. Deux des seuls pouvoirs qu’Alexandre peut opposer au monde réel. Mentir, rêver, c’est inventer, créer, manipuler le monde, l'adoucir, le dompter, le rendre immortel. 6 Personnages La mère et les deux facettes d'un père Emilie Ekdhal – la mère La famille Ekdhal respire la vitalité et la vie. L'empreinte est clairement féminine. Les femmes y sont des figures dominantes, positives, gaies et très lumineuses. A la mort de son mari, tout bascule pour Emilie qui se retrouve dépouillée de son voile de prospérité. Au contact du pasteur, elle espère pouvoir découvrir ce dieu d’amour dont il parle. A présent elle aspire à la vérité. Elle a vu en face l’autre grande évidence qu’est la mort. Elle a dès lors le besoin irrépressible de trouver une unité à son existence : un être divin unique, un seul visage, une certitude. Elle se rendra vite compte que sa quête ne peut aboutir, car toute prétendue vérité est un leurre. Emilie perd tout, jusqu'à ses enfants qui lui sont ôtés par la famille de Vergérus. Elle doit se reconstruire entièrement dans un contexte rigide, fanatique et violent. Et là c'est encore une figure de femme, la grand-mère Héléna, qui grâce à l'appui de son ami aux pouvoirs magiques, l'arrache, elle et ses enfants à la réclusion. Oscar Ekdhal - Le père Il y a deux images de père, un bon père "homme de théâtre", et un mauvais père "pasteur", comme l’était le père biologique de Bergman. Il fait mourir le premier de façon naturelle, et le second de façon violente. Oscar est un père adoré et protecteur, un doux contemplatif décédé prématurément en plein bonheur familial. Il est un homme que son fils aura peu connu, il le soutien et l'accompagne dans ses rêveries, figure omniprésente et latente puisque fantôme protecteur. Oscar représente bien sûr le monde enchanteur du théâtre, des récits merveilleux et de la magie de la scène. Il ne peut donc que réapparaître sous forme de fantôme, tel le père d'Hamlet, et Alexandre en apprenti-Hamlet, perçoit cette présence et l'englobe dans une réalité qui va accroître sa haine et sa révolte face à "l'autre homme". Défendre le père mort contenu en lui est primordial pour imposer son identité. Mais le vrai père réduit à l'état d'apparition est un être faible et Alexandre ne peut s'y confronter pour construire son identité de jeune garçon. Il a besoin d'une autre figure, et tout à l'opposé, le père de remplacement que lui présente Emilie est un homme surpuissant qui va le contraindre à se positionner et à se fonder par la rébellion. 7 Edvard Vergérus Au monde du théâtre, Bergman oppose donc la religion, représentée par le personnage du pasteur Vergérus. Un personnage froid, impassible, qui hait et craint l’amour. Il est la figure symbolique de l'autorité de pensée et du fanatisme. Représentant d'une religion raide et tyrannique et il n’aura de cesse de plier l'imaginaire enfantin à la terrible réalité du monde. C'est de cette façon qu'Alexandre est confronté à la figure du père, dans un monde réel et strict, où il peine à s’inscrire et dont il ne saisit pas les règles, un monde rempli de rituels idéologiques qui ne font pas sens. Mais l’imaginaire est plus fort que la religion, et au lieu de se soumettre, Alexandre plonge dans les forces magiques qui l'habitent. Vergérus sortira perdant du combat, Alexandre parvenant à le détruire par la puissance de l'occulte et le pouvoir de l’imagination. Ce "père" connaît une fin tragique, mais peut-être rédemptrice, en brûlant vif, comme les sorcières du Moyen Age… Isak Jacobi Il y a là aussi une image de grand-père adoptif, le juif Isak qui, malgré les apparences de vulnérabilité, se révèle puissant. C’est lui qui sauvera les enfants et la mère. Vieux juif retiré dans sa brocante, entouré d’objets étranges, à l’atmosphère empreinte d’occultisme. Mais lui, contrairement à Vergérus, n’a conservé de la religion que la magie, le mystère, l’histoire et la richesse d’une culture. Avec Isak, Bergman crée des audaces narratives géniales, comme l’enlèvement des enfants. Il impose les idées les plus insensées comme parfaitement normales et de l'ordre du possible. Alors qu'il s'agit là de pure magie. Isak incarne l'envoûteur qui possède les clés d'un monde à part, qui existe en dehors d'Alexandre mais aussi pour lui s'il le veut (le miracle du coffre). 8 Scénographie Un espace simple, ouvert qui évoque l'intérieur d'une maison, avec une porte et des vieilles fenêtres à carreaux disposées sur scène pour jouer avec la transparence. On est dans la clarté des paysages du nord. L'espace est très lumineux, dans une atmosphère dorée, puis se durcit dans la maison de Vergérus. On passe des éclats de lumière à une chambre plongée dans la nuit. J'imagine des éléments isolés : une chaise, un lit, un arbre de Noël. Le sol sera traité : couleur ou matière organique. On peut imaginer un espace où les personnages évoquent l'idée des marionnettes dont les fils invisibles sont tirés par le regard singulier d'Alexandre. Extraits Alexandre Papa. Tu entends ce que je dis? Si tu viens me voir, sois gentil, rappelle-toi que j’ai peur des fantômes et que toi, en fait, tu es mort. N’arrive pas par derrière, tu seras gentil, ne pose pas tout à coup ta main sur mon épaule. J’en deviendrais fou de peur. Je veux que tu arrives de face, que tu aies ta voix ordinaire et tes vêtements ordinaires, s’il-te-plaît pas de lumière spéciale – je ne le supporterais pas non plus. Je connais un camarade qui donnerait à peu près n’importe quoi pour voir un fantôme, seulement, lui, il n’a jamais vu de fantôme de sa vie, même s’il a passé des nuits entières au cimetière. Alexandre Qui est derrière la porte ? Alexandre Tu ne pourrais pas te montrer ? La voix La voix C’est Dieu qui est derrière la porte. Aucun être vivant ne peut voir la face de Dieu. Alexandre Que me veux-tu ? Alexandre J’en suis très reconnaissant. Merci. La voix Je veux seulement prouver que j’existe. 9 L’auteur biographie Ingmar Bergman naît en 1918. Il est le fils cadet d'une famille de trois enfants. Le jeune Ingmar Bergman vit une enfance tourmentée. Son père, né dans une famille modeste, est un pasteur luthérien, austère et "habité", il se distinguera par sa rigueur et sa sévérité à l’égard du jeune Ingmar. Les enfants sont élevés dans la traque obsessionnelle du péché et du repentir. Les punitions corporelles sont courantes et ritualisées. L’auteur conserve un traumatisme de cette éducation rigide qui affleure dans certaines de ses œuvres. Il passe le meilleur de son enfance chez sa grand-mère à Uppsala qui l'emmène au cinéma : Ingmar Bergman se découvre pour cet art une passion précoce. Il réalise son premier film "Crise" en 1945. Directeur et metteur en scène de théâtre, il devient entre 1963 et 1966 le directeur de la Scène Nationale, le plus prestigieux théâtre de Suède. En parallèle il tourne ses films : un nombre impressionnant portant son empreinte très personnelle et pratiquement tous écrits par lui. Avec "Cris et chuchotements" et "Scènes de la vie conjugale", il se révèle à un public plus large. Sa carrière est marquée par son dernier film "Fanny et Alexandre", meilleur film étranger aux Oscars de 1983. Son oeuvre dévoile une conception tragique de la vie, pose les questions existentielles douloureuses qui ne cessent de le hanter, et révèle une tension permanente entre le puritanisme de son éducation et les illusions de la liberté sexuelle. Le 30 juillet 2007, Ingmar Bergman meurt et laisse le monde du cinéma orphelin d'un réalisateur à la vision unique. 10 Camille Giacobino mises en scène Les vieilles malles poussiéreuses que nos parents nous ont défendu d'ouvrir de Carlos José Reyes, Th. de l'Orangerie – Tour Vagabonde, Genève Reprise et tournée de Quand la vie bégaie, Th.Pitoëff , Genève, Grange de Dorigny, Lausanne, L'Alambic, Martigny A tous ceux qui, de Noëlle Renaude, Th de la Parfumerie, avec les élèves de l'école Serge Martin Le Quai, de J. Probst, Th. Le Poche, Genève Quand la vie bégaie, de Valérie Poirier, Th. du Galpon, Genève La mauvaise habitude de mourir, création, Th. de la Grenade, GE Compte à rebours, Saviana Stanescu, m.e. lecture, Comédie de Genève Mémoire d’elles, Yvette Z’Graggen, Th. de l’API, GE L’amour en visite, d’après S. de Beauvoir, Herberto Helder, Dario Fo, Théâtre de la Grenade, GE, et Théâtre 2,21, LS comédienne Traces d'étoiles en Alaska, de Cindy Lou Johnson, mes Julien Schmutz, Th. de l'Alchimic, GE Cymbeline de Shakespeare, mes Frédéric Polier, la Tour Vagabonde, GE Cyrano de Bergerac de Rostand, mes Séverine Bujard et F. Polier, la Tour Vagabonde, GE La Mouette, d'A. Tchekhov, mes Didier Nkebereza, Th. de l'Orangerie Le Songe d'une nuit d'été, de W. Shakespeare, mes F. Polier, Th. de l'Orangerie Kroum l'ectoplasme, de Hanokh Levin, m.e.s F.Polier, Th.de l'Orangerie, GE Mein Kampf, de G.Tabori, m.e.s F.Polier, Th.du Loup, GE L’Habilleur, m.e.s M. Favre, Th. Pitoeff, GE This is a chair, de C.Churchill, m.e.s G.Schneider, L'Arsenic LS Dostoïevski à Cuba, d’après les Possédés de F. Dostoïevski, m.e.s F.Polier, Grange de Dorigny, LS et Th. de la Grenade, GE Le Maître et Marguerite, M.Boulgakov, m.e.s. F.Polier, Th. du Loup, GE Topaze, M.Pagnol, m.e.s. F.Polier, Th.de l’Orangerie, GE, et tournée Casimir et Caroline, Horvath, m.e.s. V. Rossier, tournée Suisse et France Figaro divorce, Horvath, m.e.s. V.Rossier, Th. de la Comédie, GE Yvonne princesse de Bourgogne,W.Gombrowicz, m.e.s. Frédéric Polier, Th. du Loup, GE Casimir et Caroline, Horvath, m.e.s. Valentin Rossier, Th. du Loup, GE La Sonate des Spectres, A.Strindberg, m.e.s M.Charlet, Th. de l’Arsenic, LS Escalade Ordinaire, W. Schwab, m.e.s F. Polier, festival de la Cité, LS, Th. de l’Orangerie, GE Spectaclation lecturée, m.e.s F. Polier, le L.O.C.A.L, GE Pièces de guerre, E.Bond, atelier-spectacle, m.e.s I. Pousseur, Th. Océan-Nord, Bruxelles La Nuit des Rois, W.Shakespeare, m.e.s M.Bellucci, Th. de l’Orangerie, GE Une fête pour Boris, T.Bernhard, m.e.s. B.Meister, Th. Du Grütli, GE La Nuit des Rois, W.Shakespeare, m.e.s M.Bellucci, Th. de l’API, GE Lapin, Lapin, C.Serreau, m.e.s. D.Catton, Th. Am Stram Gram, GE Fatzer, B.Brecht, m.e.s. Claudia Bosse, Th.du Grütli, GE Le grand théâtre d’Oklahoma, F. Kafka, m.e.s B.Meister et F. Barraud, Th. du Grütli, GE Mémoire blanche, Dr. Sylvestre, Jacob Berger, TSR Lenz, R.Walser, m.e.s B.Meister, Th.du Grütli, GE Le Bon Dieu de Manhattan, I.Bachmann, m.e.s J.Pataki, Th.du Grütli, GE L’Atelier des clowns, dirigé par P.Dubey, Th.du Grütli, GE La Malvivante, Sylviane Dupuis, m.e.s Claudia Bosse, Th. Du Grütli, GE Le Mandat, N.Erdmann, m.e.s B.Meister et C.Von Treskow, Th.du Grütli, GE La confession du pasteur Burg, J.Chessex, m.e.s B.Meister, Th.du Grütli, GE Sixième étage, A.Gehri, m.e.s G.Demierre, Th.de Beausobre, Morges Torquato Tasso, Goethe, m.e.s Ph. Lüscher, Th.de l’Orangerie, GE Vasistas ?: Histoires d’amour, d’après S.Beckett, m.e.s C.Bosse, Th.du Grütli et BAT Berlin 11 Marie Druc Diplômée de l'ESAD à Genève, elle joue régulièrement en Suisse et en France, avec entre autres : Jean Liermier, Dominique Pitoiset, Brigitte Jaques, Jean-Louis Hourdin, Valentin Rossier, Dominique Catton, Georges Guerreiro, Claude Vuillemin, Julien George, Raoul Pastor, Christiane Suter, Gilles Kneusé, Luc Meyer, Richard Vachoux, Claude Stratz, Anne-Marie Delbart etc… Elle a joué récemment dans Richard III de Shakespeare, mes par Valentin Rossier au Théâtre du Loup à Genève. Frédéric Polier Directeur du Théâtre de l'Orangerie, metteur en scène, comédien et musicien, il joue régulièrement en Suisse et en France, notamment sous la direction de: Laurence Calame, Chantal Morel, Claude Stratz, Valentin Rossier, Gianni Schneider, Christiane Suter et Dominique Catton, Séverine Bujard, Guillaume Chenevière, Jérôme Robart, la Cie Gardaz-Michel, Gilles Tschudi, Agnès Boulmer, la Cie Voeffray-Vouilloz, Camille Giacobino, Serge Martin, Julien Schmutz. etc. Il a récemment joué Cyrano de Bergerac de E. Rostand à la Tour Vagabonde à Genève et mis en scène plusieurs Shakespeare dont Falstaff et Cymbeline. Valentin Rossier Metteur-en-scène et comédien, il joue principalement dans les pièces qu'il monte dont notamment Richard III de Shakespeare au Théâtre du Loup et Platonov de Tchekhov au Théâtre de Carouge en 2010. Il a joué sous la direction de Claude Stratz, Dominique Catton, Frédéric Polier, Katarina Talbach, Zoé Reverdin, Georges Gerreiro, Mauro Bellucci. Attilo Sandro Palese Diplômé du Conservatoire de Lausanne, comédien et metteur-en-scène il joue régulièrement avec entre autres: Gérard Desarthe, Benno Besson, Françoise Courvoisier, Andrea Novicov, Camille Giacobino, Nathalie Lannuzel, Jacques Roman, Evelyne Knecht, Gian Manuel Rau, Philippe Mentha, Sylviane Tille, François Marin, Yves Burnier, Jo Boegli, Denise Carla Haas, F.Osier, Philippe Lüscher, Martine Charlet, Gérard Diggelmann. En 2010 on a pu le voir dans "Les vieilles malles poussiéreuses…" de C. J.Reyes, m.e.s Camille Giacobino à la Tour Vagabonde à Genève et dans "Jean la vengeance" de Jérôme Robart, m.e.s F. Courvoisier au Théâtre de la Parfumerie, Genève. Nathalie Cuenet Diplômée de l'ESAD à Genève, comédienne et marionnettiste, elle joue régulièrement en Suisse romande avec notamment : Anne Bisang, Benjamin Knobil, Martine Paschoud, Frédéric Polier, Camille Giacobino, Guy Jutard, Michel Voïta, Roberto Salomon, Fabrice Gorgerat, Geneviève Guhl. Récemment, on a pu la voir jouer dans "Les vieilles malles poussiéreuses que nos parents nous ont défendu d’ouvrir", de Carlos José Reyes, m.e.s Camille Giacobino à La Tour Vagabonde, Orangerie, Genève. Laurent Annoni Diplômé de l'école Serge Martin en 2010, comédien, acrobate et danseur, il a suivi une formation en 2000-2001 de recherche et de développement sur la danse verticale, Exos performance Project, ainsi qu'une école de cirque en acrobatie et voltige. Il travaille depuis 2000 avec Exos performance Project en danse verticale. Pendant sa formation théâtrale il a joué sous la direction notamment de : Cédric Dorier, Camille Giacobino, Georges Guerreiro, Serge Martin, Hélène Cattin, Sandra Amodio. Alexandre Camposampiero Diplômée de l'école Serge Martin en 2010 et du Teatri Possibili à Lugano. Elle participe depuis 2010 à l'ouverture du Théâtre le Théâtricul. Elle participe à la création de plusieurs performances, spectacle et danse. Pendant sa formation théâtrale elle a joué sous la direction notamment de: Cédric Dorier, Camille Giacobino, Georges Guerreiro, Serge Martin, Hélène Cattin, Sandra Amodio. Maria Perez Diplômée du Conservatoire de Lausanne, comédienne, chanteuse… et conseillère municipale… elle joue régulièrement en Suisse et en France notamment sous la direction de :Frédéric Polier, Hervé Loichemol, la Cie Pasquier-Rossier, Philippe Morand, Eric Salama, J.-G. Chobaz, G. Zampieri, Kristian Frédric, A. Belbachir, Xavier F. Cavada, Simone Audemars, Fabrice Gorgerat, Michel Corod, Mauro Bellucci, Martine Charlet, Pierre-André Gamba, George Wod, Darius Peyamiras, Yann Marussich. Elle s'est produite régulièrement dans des tours de chant avec les textes de Pierre-Louis Péclat. Michel Ruotolo Comédien et metteur en scène, il travaille régulilèrement en Suisse romande. Il a joué notamment avec : Dorian Rossel, Brigitte Jacques, Sarah Marcuse, Daniel Wolf, Pierre Mifsud, Jacques Maître, Serge Martin, Yves Baudin, Gérald Chevrolet, Stéphane Guex-Pierre. On l'a vu récemment dans "La Tempête" au Théâtre Am Stram Gram, m.e.s. Dorian Rossel et sa mise en scène "Eileen Shakespeare" de Fabrice Melquiot a été reprise cet été à la Tour Vagabonde à Genève. 12