Fiche II-3 - CROPPP Rhône
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Fiche II-3 - CROPPP Rhône
Plan qualité - version 2011 - FICHE N°II-3 RESSOURCES MOBILISABLES POUR SOUTENIR LES ACTIONS CROPPP ET PROCEDURE FINANCIERE En plus des fonds propres des porteurs de projet, certaines actions peuvent bénéficier de l’appui financier des partenaires de la CROPPP. Ce document tente d'apporter une synthèse à caractère général des différentes subventions dédiées aux opérations de lutte contre les pollutions par les pesticides. Nous rappelons que la CROPPP apporte un avis technique mais n’engage aucune décision financière, celle-ci relevant de la compétence de chaque financeur. Afin de connaître les aides pouvant être apportées à un projet, il est recommandé de prendre directement contact avec les financeurs. Les subventions présentées ci-après n'ont pas un caractère systématique. Abréviations : AAC = Aire d'Alimentation de Captage AELB = Agence de l'Eau Loire Bretagne AERMC = Agence de l'Eau Rhône-Méditerranée & Corse 1. Ressources mobilisables pour soutenir les actions de la CROPPP Il convient de distinguer : - les aides pouvant être attribuées à l'accompagnement et au démarrage des actions ; - les aides directes aux agriculteurs et à l'aménagement paysager ; - les aides pouvant être apportées aux actions en zones non agricoles ; - les aides pour le suivi d'indicateurs de qualité des eaux ; - les aides à l'acquisition foncière. 1.1 - Les aides à l’accompagnement et au démarrage Ces aides sont attribuées uniquement si elles visent la reconquête de la qualité des milieux vis-à-vis des pesticides et l'atteinte de résultats précis et ambitieux. Nature de l’action Bénéficiaires Dispositif financier Accompagnement général hors opération territoriale Actions de formation Maîtrise PDRH agricole d’ouvrage (111A) publique ou privée Animation, sensibilisation (collectivité Subvention territoriale, directe Communication EPCI chambre Expérimentations, d’agriculture, acquisition de référence association, R&D etc.) Transfert de technologie Subvention directe Conditions générales en bleu Conditions particulières à certains financeurs Financeurs et taux d’aide Conditions principales à remplir (Σ Σ taux plafond = 80%) Fonds d'assurance VIVEA et FAFSEANB : 50% Europe (FEADER) : 50% Max de 30€ / heure stagiaire AELB : 30% + Autres collectivités AELB : 30% AERMC : 50% Région : 60 à 80% (politique Eau) AELB : 30% AERMC : 50% Labellisation CROPPP Conforme au cahier des charges inscrit au DRDR Labellisation CROPPP AELB : dans le cadre de l'action des groupes régionaux phyto Labellisation CROPPP AERMC : Technique innovante dont l'objectif est la réduction des usages de pesticides et dont la portée est régionale Région : dans le cadre de « démarches qualifiées d'expérimentation » PDRH (111B) Région : % à définir au cas par cas (politique Agriculture) + Autres collectivités + Établissements publics Possibilité de cofinancement FEADER Accompagnement dans le cadre d’une opération territoriale Formation (voir aussi Subvention AELB : 30% AELB : dans le cadre d'un contrat dispositif 214 (1.2) et formation directe (en dehors du dispositif 214 ) territorial en ZNA (1.3)) Animation, sensibilisation FICHE II-3 Maîtrise Subvention AELB : 30% (50% pour la com. hors Labellisation CROPPP CROPPP janvier 2011 Plan qualité - version 2011 Communication Conseil collectif, démonstration Étude, diagnostics d’ouvrage directe publique ou privée (collectivité territoriale, EPCI chambre d’agriculture, etc.) AERMC : zone dans le zonage SDAGE ou captage à problème phyto - préalable à un programme d'investissement ou de reconquête de l'eau est un objectif) Région : 40 % (plafond à 24000 changement de pratiques –participation financière de collectivité €/an/poste) (politique Eau) AELB : dans le cadre d'un contrat territorial AELB : 50% Région : dans le cadre de contrat de AERMC : 50% (70% sur AAC où la rivière, d'objectif ou SAGE – animation reconquête de l'eau est un objectif) portée par une collectivité et nombre de Région : 40 à 50% (politique Eau) postes subventionnés en fonction de la taille du bassin et du nombre d'habitants. temps de l'animateur) AERMC : 50% (70% sur AAC où la Toutes les interventions du Conseil Régional se font dans le cadre de contrats de rivière, SAGE et contrat d'objectifs et sont limitées par le plafond de l'enveloppe globale accordée au contrat. Ce plafond d'investissement est calculé suivant la taille du bassin versant et du nombre d'habitants concernés. NB : Des subventions peuvent également être accessibles dans le cadre des fonds d'assurance pour la formation professionnelle continue. Pour les actifs non salariés des exploitations et entreprises agricoles, le fond d'assurance VIVEA peut prendre en charge tout ou partie des frais de formation continue et le financement est assuré par les contributions formation collectées par la MSA. Pour les salariés agricoles, le financement des formations est assuré par les cotisations des exploitations et entreprises agricoles au FAFSEA. Ces actions peuvent bénéficier d'un cofinancement FEADER. Exemples de formations VIVEA et FAFSEA sur la thématique pesticides : « Pour une gestion écologique et économique de ses intrants », « Raisonner l’utilisation de produit phytosanitaire », « Aide à la conversion bio », « Bonnes pratiques phytosanitaires en agriculture ». 1.2 - Les aides directes aux agriculteurs et aides à l'aménagement paysager dans les bassins versants en action et aires d'alimentation de captages (AAC) CADRE GENERAL En 2007, les fonds européens dédiés à l'agriculture ont fait l’objet d’une refonte : le FEADER (Fonds Européen Agricole pour le DÉveloppement Rural) est créé et s’accompagne d’une programmation européenne (2007–2013) déclinée au niveau national par le PDRH (Plan de Développement Rural Hexagonal). Trois objectifs de l'Europe sont ainsi repris au travers du PDRH suivant 3 axes (Compétitivité et modernisation / Environnement et espace rural / Zones rurales). Les aides envisageables dans le cadre d'actions visant la limitation des pollutions par les pesticides sont concernées par les 3 axes : L’axe 1 « Compétitivité et modernisation » donne les moyens de mise en oeuvre d'un un plan d’aides, le Plan Végétal pour l’Environnement (PVE), visant à créer un cadre harmonisé pour l’ensemble des aides à l’investissement sur les agroéquipements environnementaux pour toutes les filières du secteur végétal. Le PVE est défini à l’échelle nationale mais comporte une importante subsidiarité régionale pour la définition des priorités d’intervention. Une liste positive définie au niveau régional par arrêté préfectoral précise les catégories d’investissements pouvant prétendre aux aides du PVE en Rhône-Alpes. Pour l'objectif réduction des pollutions par les produits phytosanitaires, exemples d'investissements éligibles en Rhône-Alpes : Aménagement d'une aire de remplissage et de lavage / Volu-compteur programmable non embarqué pour éviter les débordements de cuve / Cuve de rinçage embarquée sur le pulvérisateur / Bineuse / Système spécifique de binage sur le rang / Désherbineuse / Herse étrille /Filets insects proof, etc... Les investissements prévus pour lutter contre les phénomènes d'érosion sont également intéressants puisqu'ils participent à la limitation des phénomènes de transferts par ruissellements, quelques exemples : Matériel de semis d’un couvert végétal des sols dans une culture en place / Matériel spécifique pour l’entretien par voie mécanique des couverts et de l’enherbement interrangs, etc... L’axe 2 « Environnement et espace rural » offre la possibilité de contractualiser des Mesures Agro-Environnementales (MAE) avec contrepartie financière de l’Etat et de l’UE (FEADER). FICHE II-3 CROPPP janvier 2011 Plan qualité - version 2011 - Des aides complémentaires (financement additionnel ou TOP UP = non cofinancées par l’UE) sont possibles dans le cadre du plafond communautaire des aides Etat. L’objectif des MAE pour l’enjeu Eau est l’atteinte du bon état des masses d’eau établi par la Directive Cadre sur l'Eau (DCE). Par conséquent, les nouvelles MAE sont territorialisées et mises en œuvre prioritairement sur les bassins versants des masses d’eau présentant un risque de non atteinte du bon état. Cela , conduit à la définition d'un zonage régional éligible aux aides. Pour l'objectif réduction des pollutions par les produits phytosanitaires, les mesures peuvent concerner la réduction de l'utilisation de pesticides, la maîtrise des bonnes pratiques d'utilisation des phytosanitaires, la couverture des sols et aménagements paysagers pour limiter les entraînements par lessivage, etc. L'axe 3 « Zones rurales » peut concerner directement tous les acteurs du monde rural notamment pour la conservation et mise en valeur du patrimoine naturel. Le programme de plantation de haies bocagères en Rhône-Alpes entre dans ce cadre. La création et le maintien d’une trame verte constitue un enjeu majeur pour l’aménagement du territoire, la biodiversité, le maintien de la qualité paysagère et la préservation qualitative et quantitative des ressources en eau (participe à la limitation des transferts de pesticides vers les eaux). Ce programme « phare », initié par le Préfet de région et étendu à l’ensemble du territoire rhônalpin, prévoit la plantation d'au moins 100 km de haies d’ici 2010. APPLICATION A LA REGION RHÔNE-ALPES Le PRDH se décline régionalement en DRDR (Document Régional de Développement Rural). Le DRDR de Rhône-Alpes est validé par le Ministère de l’Agriculture et de la Pêche et présente la stratégie adoptée en Rhône-Alpes et les dispositifs d'aides retenus en fonction des priorités et thématiques régionales. [Pour plus d'information : feader.rhone-alpes.agriculture.gouv.fr] Nature de l’action Bénéficiaires Aides directes aux agriculteurs Soutien au changement Agriculteurs des pratiques phytosanitaires agricoles (dispositifs tampons, cultures intermédiaires, réduction d'intrants, formation pour le raisonnement des pratiques, etc. inscrits au DRDR) FICHE II-3 Dispositif financier Financeurs et taux d’aide PDRH MAE (214 I2) Total 100% de la compensation calculée (inscrite dans le DRDR) Europe (FEADER) : au max 55% État : au maximum 45% AELB : au maximum 45% AERMC : au maximum 45% Région : non limité pourvu qu'un cofinancement conseil général ou autres collectivités soit prévu (politique Eau) + Autres collectivités Conditions principales à remplir Démarche collective Diagnostic de bassin versant préalable Engagement sur 5 ans Labellisation CROPPP Validation en COREAM État : Secteur compris dans le zonage pesticides éligible (arrêté préfectoral) AERMC : sur une AAC à problématique pesticides, critères surfaciques d’engagement minimal, assurance de pérennité, l'opérateur de la MAE doit être préférentiellement une collectivité, sur liste spécifique de mesures Cas particuliers : possibilité pour éligibles certains financeurs de financer un AELB : dans le cadre d'un contrat territorial, projet à 100% en «Top up» (sans critères surfaciques d’engagement minimal, cofinancement de l'Europe) sur mesures DCE, diagnostic d'exploitation préalable Région : - dans le cadre de contrat de rivière, contrat d'objectif ou SAGE sur une liste de 1 à problématique majeure et territoires dynamique importante (un cofinancement Etat est souhaité) - sur liste spécifique de mesures de préférence éligibles - la structure porteuse du contrat de milieu est l'opérateur du projet agroenvironnemental - engagement sur la pérennité CROPPP janvier 2011 Plan qualité - version 2011 - Investissement collectif ou individuel permettant de supprimer les pollutions ponctuelles par les pesticides et matériel alternatif à la lutte chimique PDRH MAE (214 I3) Région : de 45% à 100% pourvu qu'un cofinancement conseil général ou autres collectivités soit prévu (politique Eau) + Autres collectivités Agriculteurs PDRH PVE (121B) Plafond à 40% de l'investissement (+10% pour les jeunes agriculteurs et zones défavorisées) Europe : au maximum 20% (10% si contribution de l'État) État : au maximum 20% (10% si FEADER) AERMC : au maximum 40% AELB : au maximum 20% Région : possibilité d'accompagnement d'investissements dans le cadre d'une MAET (politique Eau) + Autres collectivités CUMA PDRH PVE 121B Europe : au maximum 20% (10% si contribution de l'État) État : au maximum 20% (10% si FEADER) AERMC : au maximum 40% AELB : au maximum 20% + Autres collectivités Europe : taux fixé annuellement Région : 15% en plaine / 25% en montagne bonifié à +15% pour l'Agriculture Biologique – financement CUMA sur le HT (politique Agriculture) + Autres collectivités Plafond à 80% de l'investissement Région : au maximum 50% AERMC : au maximum 50% AELB : au maximum 40% PDRH 121C2 Collectivités, PDRH structures (125 C) privées (cave coopérative, négoces) Aides à l'aménagement paysager Implantation de haies Agriculteurs, (animation et particuliers accompagnement collectivités, technique, matériel EPCI, végétal, paillage, tous associations, frais d'implantation) établissements publics, syndicats professionnels, chambres consulaires , propriétaires fonciers ... Région : dans le cadre de contrat de rivière, contrat d'objectif ou SAGE – le bénéficiaire est de préférence une collectivité AERMC : démarche collective, logique de territoire (hydrographique de préférence), sur Possibilité cofinancement liste spécifique d'investissement éligible FEADER à 50% du total d'aides AELB : dans le cadre d'un contrat territorial, critères surfaciques d’engagement minimal, publiques sur liste spécifique d'investissements éligibles, diagnostic d'exploitations préalables Les démarches collectives et projet d'envergure sont prioritaires Engagement sur 3 ans Entretien des haies obligatoire à la charge du bénéficiaire Espèces implantées variées, indigènes et non ornementales Après la plantation, le bénéficiaire s’engage à ne pas utiliser de produits chimiques AERMC : démarche collective, sur zonage DCE éligible ou dans le cadre d'un contrat de milieux NB : aides pour l'accompagnement AELB : démarche collective et l'animation = plafonnés à 12% CG 42 : linéaire minimum planté de 50 m, du total HT du projet, lui-même accompagnement et animation non éligibles plafonné à 15 €/m linéaire HT aux aides 1 liste des territoires éligibles aux aides de la Région dans le zonage pesticides et sous réserve d'un cofinancement Etat = territoires de Chalaronne, Beaujolais, Romans-sur-Isère, Bourbre, Sud-Ouest Lémanique, Brévenne-Turdine. FICHE II-3 PDRH Plans bocagers 2008-2010 (323D) Région : dans le cadre de contrat de rivière, contrat d'objectif ou SAGE ET hors zonage pesticides éligible - sur liste spécifique de mesures de préférence éligibles - la structure porteuse du contrat de milieu est l'opérateur du projet agroenvironnemental - engagement sur la pérennité Secteur compris dans le zonage pesticides éligible (arrêté préfectoral) Liste d'investissements éligible définie annuellement par arrêté préfectoral Montant minimal de 4000 € et plafond unique d’investissements de 30 000 € AERMC : démarche collective (critères surfaciques d’engagement minimal), logique de territoire (hydrographique de préférence), sur liste spécifique d'investissement éligible, la construction d'une aire de lavage-remplissage est un préalable à l'achat d'autres équipements permettant la suppression des pollutions ponctuelles AELB : dans le cadre d'un contrat territorial, critères surfaciques d’engagement minimal, sur liste spécifique d'investissements éligibles, diagnostic d'exploitation préalable Secteur compris dans le zonage pesticides éligible (arrêté préfectoral) Liste d'investissements éligible définie annuellement par arrêté préfectoral Montant minimal de 4000 € et plafond unique d’investissements de 100 000 € AERMC : Cf. conditions 121B AELB : Cf. conditions 121 B Région : dans le cadre de la politique de l'Agriculturesur liste spécifique d'investissements éligibles Plafond à 80 % (100% si dans zonage DCE éligible) Europe : au maximum 50% des dépenses publics éligibles État : au maximum 50% AERMC : 30 à 50% selon les zonages AELB : 20 à 40% selon les zonages + Aide possible du CG 42 dans la Loire = jusqu'à 30% CROPPP janvier 2011 Plan qualité - version 2011 - Exemple d'un projet agroenvironnemental collectif en région Rhône-Alpes : Les captages d'eau potable alimentant Bourgoin-Jallieu ont révélé une pollution chronique par des herbicides. Ces captages ont fait l’objet en 2002 d’un diagnostic qui a permis de démontrer l'influence des pratiques locales sur ces contaminations. Grâce à une démarche d’animation et de concertation des différents acteurs et grâce à des actions d'information auprès des agriculteurs, un projet agroenvironnemental collectif a pu voir le jour en 2006. Le contenu technique de la MAE a été établi en concertation avec les exploitants, les gestionnaires des captages (ville de Bourgoin-Jallieu et la CAPI (Communauté d'Agglomération Porte de l'Isère)) et la Chambre d'Agriculture. Le « paquet » retenu comprend : une mesure «remise en herbe» de terres labourées, une mesure «limitation de la fertilisation sur prairie», une mesure «diminution de l’application d’herbicides» (avec une option CIPAN) et une mesure «désherbage mécanique». Le projet est porté par son opérateur, la CAPI ; l'animation technique par la Chambre d'agriculture. Après une validation du projet en commission DRAF, les démarches de contractualisation ont eut lieu sur 2007 et 2008. On peut compter aujourd'hui 12 agriculteurs sur 35 ayant adhéré volontairement au projet soit une 50aine d'hectares engagés sur 115 ha de SAU. En parallèle, des diagnostics de pulvérisateurs, des visites sur le thème de la gestion des effluents et des investissements via le PVE permettent d’œuvrer en faveur de la limitation des pollutions ponctuelles. Enfin, des expérimentations pour favoriser le transfert d'expérience, des campagnes de sensibilisation, de communication permettent de conserver une dynamique et un accompagnement favorable à la pérennité du plan d'actions. Le suivi régulier d'indicateurs est enfin indispensable pour surveiller l'efficacité du programme et conforter l'engagement des exploitants. D'autres projets agroenvironnementaux à volet « pesticides » se sont récemment concrétisés en région sur les bassins versants de la Coise (42), de la Chalaronne (01), de la Veyle (01), etc. Renseignements : Secrétariat de la CROPPP. FICHE II-3 CROPPP janvier 2011 Plan qualité - version 2011 - 1.3 - Les aides aux utilisateurs non agricoles Par ailleurs, des aides directes aux collectivités et aux gestionnaires d’infrastructures peuvent être attribuées pour effectuer des plans de désherbage alternatif et réaliser des investissements permettant de supprimer ou de réduire significativement l’usage des pesticides. Nature de l’action Bénéficiaires Aides en zones non agricoles Réalisation d'un Maîtrise plan de désherbage d’ouvrage communal (PDC) publique ou privée (collectivité territoriale, FREDON, CNFPT, etc.) Sensibilisation des collectivités et des jardiniers amateurs (plaquettes*, journées d'informations...) Formation Dispositif financier Financeurs et taux d’aide (Σ Σ Τaux plafond = Τ 80%) Subvention AELB : 30% directe AERMC : 50% Région : 30 à 50% (politique Eau) + Autres collectivités AERMC : 50% AELB : 30% Région : au max 40% (politique Eau) + Autres collectivités AELB : 30% CNFPT : prise en charge 100% (hors frais de logistique) Région : complément au CNFPT (couverture des frais de logistique) (politique Eau) + Autres collectivités Investissement sur Collectivités et Subvention AERMC : 50% matériel d'entretien gestionnaires directe AELB : 30% Région : 30 à 50% alternatif à l'usage d'infrastructures (politique Eau) de pesticides + Autres collectivités Conditions principales à remplir Labellisation CROPPP – Méthodologie CROPPP à respecter AERMC : sur les territoires SDAGE et les AAC – issu d'une démarche collective (pas de PDC isolé et accompagné d'un projet agricole si nécessaire) AELB : dans le cadre d'une opération territoriale Région : dans le cadre de contrat de rivière, d'objectif ou SAGE – nécessité d'un diagnostic préalable à l'échelle du bassin – la démarche doit être coordonnée par la structure porteuse du contrat de milieu Labellisation CROPPP AERMC : réalisation d'un PDC AELB : dans le cadre d'une opération territoriale Région : dans le cadre de contrat de rivière, d'objectif ou SAGE - nécessité d'un diagnostic préalable à l'échelle du bassin – la démarche doit être coordonnée par la structure porteuse du contrat de milieu Région : dans le cadre de contrat de rivière, d'objectif ou SAGE – la démarche doit être coordonnée par une collectivité locale CNFPT : les formations du CNFPT s'adressent à tous les agents de la fonction publique territoriale – offre de formation sur catalogue AELB : dans le cadre d'une opération territoriale AERMC : réalisation d'un PDC et sensibilisation des jardiniers amateurs prévue AELB : dans le cadre d'une opération territoriale, réalisation d'un PDC et formation préalable des agents Région : dans le cadre de contrat de rivière, d'objectif ou SAGE - nécessité d'un diagnostic préalable à l'échelle du bassin – la démarche doit être coordonnée par la structure porteuse du contrat de milieu – hauteur de la subvention > à 500€ (les achats groupés sont privilégiés) * Les porteurs de projets privilégierons l'utilisation des ressources documentaires disponibles au Secrétariat de la CROPPP sous simple demande. Le catalogue des formations annuelles du CNFPT propose de nombreuses formations concernant entre autres les pratiques phytosanitaires en espaces verts. On peut citer comme exemple : équipements de protection individuels, bonnes pratiques phytosanitaires, gestion écologique et gestion différenciée, respect de la législation, raisonnement de l'application, etc Pour accéder aux catalogues : www.rhone-alpes-lyon.cnfpt.fr ou http://www.rhone-alpesgrenoble.cnfpt.fr/ (sélectionnez Domaine : Génie technique / Sous domaine : Espaces verts et paysages) 1.4 - Les aides pour le suivi de réseau complémentaire de la qualité des eaux Les réseaux DCE n’ont pas vocation à apporter des éléments de diagnostic de bassin versant (maillage non adapté aux préoccupations locales). Aussi les réseaux complémentaires doivent pouvoir répondre aux spécificités des milieux, aux perturbations locales et à la connaissance de la qualité de la ressource localement. Ils peuvent en effet améliorer la connaissance à l’échelle d’un bassin versant, apprécier la non dégradation d’un milieu et compléter l’approche statistique des programmes de surveillance. FICHE II-3 CROPPP janvier 2011 Plan qualité - version 2011 - Nature de l’action Bénéficiaires Dispositif financier Suivi de la qualité des eaux Mise en place et suivi de Collectivités réseaux complémentaires au programme de surveillance de bassin Subvention directe Financeurs et taux d’aide Conditions principales à remplir (Σ Σ taux plafond = 80%) AERMC : 50% (70% dans les AAC où la reconquête de l'eau est un objectif) AELB : 50% Région : 40 à 50% (politique Eau) Labellisation CROPPP AERMC : sur les territoires SDAGE et les AAC – dans le cadre de la mise en place ou du suivi d'un plan d'action Région : la durée d'un contrat de rivière, contrat d'objectif ou SAGE – dans le cadre du Réseau de Contrôle Opérationnel 1.4 - Les aides pour l'acquisition foncière Nature de l’action Bénéficiaires Dispositif financier Financeurs et taux d’aide Conditions principales à remplir (Σ Σ taux plafond = 80%) Acquisition de foncier Achat de parcelles Collectivités Subvention directe AERMC : 70% AELB : 50% (si achat dans les 3 ans de la parution de la DUP ; au delà : 30%) Région : 30 à 50% (politique Eau) AERMC : sur les AAC AELB : sur le périmètre de protection rapproché – Cas où l'acquisition est réalisée pour la préservation d'une ressource pour le futur : aides sous réserve d'un avis des services de l'Etat et d'un hydrogéologue de l'AELB Région : au cas par cas, dans le cadre de contrat de rivière, d'objectif ou SAGE – dans un but de préservation de la ressource en eau et des milieux naturels (en dehors des périmètres de protection réglementaires) Sur tous les captages Grenelle, l'Agence de l'Eau RM&C a passé une convention avec la SAFER afin que l'organisme réalise une veille pour faciliter l'acquisition de foncier par les collectivités (via rétrocession de terrain) dans un but de protection de la ressource en eau. FICHE II-3 CROPPP janvier 2011 Plan qualité - version 2011 - 2. Rôle de la CROPPP dans la procédure financière Dossier MAE, PVE, Haies : Préparation du dossier technique et financier en amont : concertation et allers-retours avec les partenaires techniques et financiers Animation en vue de l'adhésion des agriculteurs à un projet Circuit de gestion dans le cadre d'une opération « cadrée PDRH » Circuit de gestion dans le cadre d'une opération hors PDRH (MAE, PVE, Haies bocagères...) (suivi de la qualité des eaux, diagnostics, accompagnement, communication, utilisateurs non agricoles, études diverses...) Opération collective Initiative individuelle Dossiers PVE Dossiers Haies Appel à projet Validation de l'opération par l'Agence de l'Eau Dossier technique et financier comportant un volet pesticides Examen du dossier en Comité technique CROPPP Avis technique du Comité technique de la CROPPP Envoi du dossier de demande d’examen au Secrétariat de la CROPPP : Service Régional de l'Alimentation de la DRAAF, 165, rue Garibaldi – BP 3202 69401 LYON Cedex 03 Allers et retours avec le porteur de projet Transmission par le Secrétariat de la CROPPP de l’avis aux financeurs Si avis favorable, le projet obtient le label (Agences de l’Eau, Service Régional de l'Economie Agricole de la DRAAF et Conseil Régional) L'avis de la CROPPP étant consultatif, la demande officielle de subvention doit être faite directement par le porteur de projet aux instructeurs financiers le plus tôt possible Dossiers MAE Dépôt de dossier en DDAF Instruction du dossier financier par les financeurs potentiels (Agences de l’Eau, Conseil Régional, Conseils généraux…) REGLES DE CONDUITES GENERALES Comité régional COREAM Commission de sélection des Régionale de projets « Plans l’Economie Agricole bocagers » et du Monde rural Concertation entre Secrétariat : co-financeurs DRAAF – SREADR Instruction administrative des dossiers de demande d’aide des agriculteurs par les DDAF Arrêté attributif de subvention Etabli par la DDAF et signé par le Préfet de département Paiement et contrôle des aides par le CNASEA Paiement dissocié pour certaines aides au titre de la politique de la Région FICHE II-3 La CROPPP apporte un avis technique mais n’engage aucune décision financière celle-ci relevant de la compétence de chaque financeur. Le rôle de la CROPPP est de garantir la cohérence technique des opérations face aux enjeux régionaux et face aux directives européennes et nationales et aux travaux du CORPEN sur les pesticides. En outre, la CROPPP donne un avis sur les projets globaux mais n'examine pas les projets individuels qui sont instruits quant à eux directement par les DDAF. Le choix d’un maître d'oeuvre par le porteur de projet doit être établi après consultation ou appel d’offre suivant le montant financier en jeu et selon les procédures financières en vigueur. CROPPP janvier 2011