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Compagnie La compagnie des Limbes est un groupe de recherche et de production théâtrale créée en 2001. des Limbes 26 rue Neuve 33000 BORDEAUX Tél: 05.56.81.14.83 Email: [email protected] N° SIRET: 438 892 499 00031 Licence : 331734-T2 Elle est co-dirigée par Romain Jarry et Loïc Varanguien de Villepin. Depuis cinq ans, nous nous aventurons dans la création d'un théâtre du poème. Nos créations théâtrales mettent au centre la force créatrice, dramatique, d'écritures qui ne se bornent pas à raconter des histoires mais qui, inventant un langage inouï, transforment nos manières de voir, de sentir, de penser et de vivre. Créations Courtes formes Matin et soir de J. Fosse Espaces Blancs de P. Auster Création Les 29, 30 et 31 mars 2006 au Pôle Culturel Intercommunal Pau Pyrénées, Ancien abattoirs à Billère. Espaces Pluriels, scène conventionnée Pau-Béarn, Mars 2007. Les Vagues de V. Woolf Vivre dans le secret de J. Fosse Pôle Culturel Intercommunal, anciens abattoirs de billère, Janv. 2007 création au TNT-Manufacture de chaussures, 17 au 21 Janvier 2006 / Espaces Pluriels, scène conventionnée Pau-Béarn, Janv. 2007. Hiver de J. Fosse création à l’Antre -2, à Lille, 2005/Théâtre du Nord (Théâtre National), à Lille, 17 Nov. au 04 Déc. 2005/La Piscine, à Dunkerque, 13 Jan. 2006./Ateliers Berthier, festival “Berthier 06”, à Paris, Juin 2006. Dépeçage de Kurt Schwitters extraits de la Ursonate et poèmes Merz création à Porte 2a, Festival Hors jeu/ En jeu, 3 Déc. 2006 /Festival L’art en cours,Lodève, Juil. 2007/Festival Les Chantiers de Blaye, Août 2007. Mues textes de A. Artaud, G. Luca, K. Schwitters Merz Corp. textes de K. Schwitters création à l’Atelier des Marches, Bordeaux, 2003./TNT-Manufacture de festival « Les rencontres de la nuit », Paris chaussures pour le festival Théâtre en Herbe, Bordeaux, 2003 / Théâtre Festival FITCA, Ciudad del Carmen, Mexique, mai 2007. Elle mène des actions de formation et de création auprès de publics et de structures divers. de Rodez pour les Journées Internationales de la Poésie, 2004 / TNT- L’infini romancier extrait de l’Opérette imaginaire de V. Manufacture de chaussures, Bordeaux, 2005/Théâtre Jean Vilar pour les Création d’un spectacle jeune public (1/6 ans) dans l’agglomération toulousaine, 2001. Rencontres Théâtrales d’Eysines, 2005/Espaces Pluriels, scène convention- Novarina, pour le festival de Blaye, 2005 / TNT-Manufacture de chaussures pour le festival Théâtre en Herbe, Bordeaux, 2005. « Le vent et la mer » de Peter Handke pour un Projet Artistique et Culturel, théâtre de Rodez, 2001. Atelier des Limbes pour un groupe d’amateurs et professionnels, 2004/2005/2006. née Pau-Béarn, Oct. 2005. Cutting water textes de V. Woolf création en collaboration avec Lien Botha (photographe) Porte 2a pour le festival NovArt, Bordeaux, 03/04/05 Nov. 2005. Monologue correspondance non publiée TNT- Manufacture de chaussures, Bordeaux, 2003. XVII juin 2006 / Avec Solène Arbel Élodie Belmar Romain Jarry Brieuc Jeandeau Muriel Valat Cyril Vergès Les Vagues Création d’après LES VAGUES de Virginia Woolf Metteurs en scène - Romain Jarry et Loïc Varanguien de Villepin Son - Johann Loiseau Lumière - Jean-Luc Petit Comment rendre un moment du monde durable et le faire exister par soi ? « Saturer chaque atome ». Cette citation du journal de Virginia Woolf est mise en acte dans « les Vagues » dont la prose saturée de poésie et chargée de la théâtralité d’une pièce prend une forme inédite ; celle d’un poème-pièce. Entre élégie et rhapsodie, « les Vagues » prennent au filet de l’écriture le perpétuel mouvement de la vie, le flux et le reflux des choses. « J’espère avoir retenu ainsi le chant de la mer et des oiseaux, l’aube et le jardin, subconsciemment présents, accomplissant leur tâche souterraine …Ce pourraient être des îlots de lumière, des îles dans le courant que j’essaie de représenter ; la vie elle même qui s’écoule » V.W, journal, à propos des Vagues Dans « Les Vagues » se succèdent de l’enfance à la maturité les soliloques de Bernard, Susan, Jinny, Neville, Louis et Rhoda, entretissés de préludes, tableaux poétiques décrivant le jardin d’une maison au bord de la mer. Ces êtres de sensation conservent en soi l’heure d’une journée, un matin sans date dans le jardin de leur enfance. « L’élément central des Vagues, ce sont ces consciences qui libérés de la prison d’un corps unique, se fondent dans le moment. » Traversée en quatre tableaux, saisons de la vie, de l’enfance à la maturité. L’enfance Mort de Perceval Dîner d’adieu Retrouvailles à Hampton Court J. Guiguet, l’art et la quête du réel Les six personnages de ce texte sont les six facettes allégoriques d’un même être, « les éléments dispersés d’un même corps et d’une même âme », « une sextuple fleur, une fleur faite de six vies. », dont le septième (Perceval) silencieux, est le cœur. Plus que des personnages, ce sont des présences spectrales, le contenu émotionnel de leur conscience, un chœur parlé. « Mais quand nous sommes assis tout près, dit Bernard, nous nous fondons dans l’autre, dans les phrases. Nous sommes bordés de brume. Nous formons un territoire sans substance. » Extrait des Vagues de V. Woolf Le monde est un magma de particules visuelles et sonores en constante oscillation, qui ondule au rythme des vagues. Chacun d’eux tire de cet univers saturé une combinaison de sons et de couleurs. Dès les premiers instants, ils se présentent sous la forme d’impressions visuelles, colorées ou sonores. Les voix et les visions en viennent à se superposer. Un espace de brumes et brouillards, dispositif optique de couleurs, création d’un univers sonore et visuel ondulatoire : les acteurs sont alors plus que des personnages, ils sont passeurs de moments d’être, ils deviennent, avec le monde, au rythme des vagues. “Nous en sommes venus à oublier q’une large et importante part de la vie consiste dans nos émotions devant les roses et les rossignols, l’arbre, le coucher du soleil, la vie, la mort et la destinée ; nous oublions que nous passons beaucoup de temps à dormir, rêver, penser, lire, tout seuls. Nous nen sommes pas uniquement occupés par les relations personnelles.” Extrait de le pont étroit de l’art de V. Woolf L’Équipe Romain Jarry 10 personnes Formation : Classe professionnelle d'art dramatique au Conservatoire 2 metteurs en scène National de Région de Bordeaux (1997-2000), DEUG de sociologie à l’uni6 comédiens versité de Bordeaux II (1995 -1997). 1 électroacousticien Stages avec D. Vezzani, P. Anthony, G. Tiberghien, JM. Broucaret, P. Minyana, 1 créateur lumière F. Maragnani, G. David, C. Rouxel, G. Laurent, M. Cerda, E. Rossi, C. Proust, D. Khatir. - A joué pour la Compagnie Travaux Publics dans « Le cas Blanche Neige » de H.Barker , « Histoires d’amour » de JL. Lagarce mis en espace par F. Maragnani avec qui il co-anime les « Ateliers contemporains 03/04 » ; pour le Théâtre du Sorbier dans « Au pont de Pope Lick » de Naomi Wallace ; pour la compagnie Tombée du toit dans « Impatience » de F. Bon mis en scène par P. Anthony ; pour le Groupe 33 dans « Pour en finir avec Hölderlin », « Regards » et « L’Homme qui jamais encore d’une femme… » de M. Rinke ; pour Proxima Centauri dans « Pirates! », pour la compagnie des Limbes dans « Mues » et « Résiduel ». - A mis en scène pour la Compagnie des Limbes « Mues », « Cutting water », « Lettres d’une prostituée », « Hiver », « Merz Corp» et « L’infini romancier ». Loïc Varanguien de Villepin Formation : Classe professionnelle d'art dramatique au Conservatoire National de Région de Bordeaux (1997-2000) Classe d’initiation à l’art dramatique au Conservatoire National de Région de Toulouse (1995-1997). Stages avec D. Vezzani, E. Rossi, P. Anthony, G. Tiberghien, JM. Broucaret, F. Maragnani, C. Rouxel, G. Laurent, M. Cerda, F. Azéma, D. Rey, C. Burgos, M. Siles. - A joué pour la Compagnie Travaux Public dans « Histoires d’amour » de JL. Lagarce mis en espace par F. Maragnani , pour France 3 « Gaston Phæbus » rôle du fil de Phæbus , pour la Compagnie Tombée du toit dans « Impatience » de F. Bon mis en scène par P. Anthony et « Ce sont les fleurs… » mise en scène par E. Belmar, pour la compagnie des Limbes dans « Cutting water », « Mues » et « Résiduel ». A dansé dans « Alchemist’s dance Buto » chorégraphe Ryuzo. - A mis en scène pour la Compagnie des Limbes « Le vent et la mer », « Mues », « Lettres d’une prostituée », « Cutting water », « Merz Corp» et « L’infini romancier ». Solène Arbel Formation : Conservatoire National de Région de Bordeaux en classe professionnelle d’art dramatique (2002-2005), Conservatoire de danse contemporaine de Bordeaux cycle 2ème et 3ème années (2002-2004), Licence d’art du spectacle Lyon II (1999-2002). A joué dans « Le théorème » Cie Iatus, « Cutting water » Cie des Limbes ; « Des tulipes » de Noëlle Renaude, par Jean-Marie Broucaret ; « La nuit au cirque » de Olivier Py et « Vernissage » de Vaclav Havel, par Cie Nie en temps. Élodie Belmar Formation : Conservatoire National de Région de Bordeaux en classe professionnelle d’art dramatique (1997-2000), Conservatoire de Montpellier (1995-1997). A joué dans « Impatience » et « L’énéïde » mise en scène Pilar Anthony, « Sous le pont » mise en scène Laure Duqué, « Le Crachoir » mise en scène Virginie Barreteau. A Mis en scène pour le festival 30’’/30’ (2005) une courte forme « ce sont les fleurs… ». Brieuc Jeandeau Formation : Conservatoire National de Région de Bordeaux en classe professionnelle d’art dramatique (2000 - 2003). Conservatoire National de Région de Limoges en classe d’art dramatique (1998 - 2000). A joué dans « Orphée » de Bernard Manciet, mise en scène Gilbert Tiberghien ; « Orgie » de Pier Paolo Pasolini, mise en scène Pilar Anthony ; « Rosa Luxembourg » mise en scène Eléonora Rossi ; « La Castafiore » opéra mise en scène Numa Sadoul, « L’infini Romancier » de V. Novarina, « Cutting water » Cie des Limbes. Stage (Franco-Anglais) sur Howard Barker au CDN de Bordeaux mise en place par « le Théâtre de l’œuf ». Muriel Valat Formation : Licence et Maîtrise d’études théâtrales, DEUST théâtre (1997-1999). A joué dans « Sous le pont » et « L’histoire de la fée pourrie » mise en scène Laure Duqué , « Prométhée enchaînée » de H Muller mise en scène Christophe Chave, « La double inconstance » de Marivaux et « Je crois que je ne pourrai jamais… » mise en scène Guillaume Vincent, « Le sommeil de la raison » de M de Guelderode mise en scène J.M Sanchez, « La Métamorphose de Narcisse » mise en scène S. Boutley, « Ce sont les fleurs… » mise en scène par E. Belmar. Stage avec J-M Rabeux « Masculin/Féminin questions posées à la représentation » Johann Loiseau Formation : 1er prix en composition électroacoustique du conservatoire National de Région de Bordeaux (2000), classes d'analyse musicale, de composition, de musique de chambre, de musique contemporaine et batterie (1996 -2001), formation professionnelle au CIAM : diplôme d'animateur musical (1994 -1996). A composé la matrice sonore de « Kings » mis en scène par M.Schweizer avec la compagnie COMA. A conçu les espaces sonores de deux mises en scène de G-G.Fornet « Contemplant son air, j'assassinerais bien le temps » et « Contenu net ». A composé la bande - son et la musique d'« Ambulances » de G.Motton mis en scène par P.Anthony. A réalisé diverses installations sonores et création de musique pour supports. A composé la matrice sonore de « Sniper » de Pavel Hak mis en scène par Renaud Cojo. fiche technique Plateau : ouverture 10 m profondeur 12 m hauteur 6 m pendrillonage à l'allemande tapis de danse noir des tissus blanc seront installer sur les pendrillons ( c'est la scéno ) une table en plexiglass seras installer au milieu plateau par un système de poulies en acier et des cables prévoir 2 échelles parisenne et une tour pour l'installation de la table lumière : 29 pc 1 KW ; 7 par 64 CP 62 ; 15 déc 614 SX (si le grill est à 4 mètres prévoir des 613 sx ); 2 déc 2 KW 714 SX ; 10 cycliodes 1 KW ; 4 quartz 500 W ; 3 portes gobos ; 3 platine sol ; 1 console lumière de type presto avec temps de descente et montée différents 50 circuits de 3 kw Jean-Luc Petit, T. 06.87.01.23.77 son : 8 haut-parleurs avec leurs amplis ; 1 console de mixage avec 8 sorties ; 1 équalizer en bandes + cablages correspondants Johann Loiseau, T. 06.07.46.93.61 Planning Montage 2 technicien lumière 1 technicien plareau 1 technicien son Réglage 4 services 4 services 4 services 1 technicien lumière 1 service 1 technicien plareau 1 service 1 technicien son 1 service Jeu 1 technicien lumière 1 technicien son Démontage 2 technicien lumière 1 service 1 technicien plareau 1 service 1 technicien son 1 service Coût du spectacle : 4500 € pour une représentation 3500 € à partir de deux représentations. (non assujetti à la t.v.a) La vente du spectacle n’inclut pas les frais de déplacement, l’hébergement, les repas des artistes, le transport du décor et le paiement des droits d’auteur. Coproductions : TNT-Manufacture de chaussures l’IDDAC - Institut Départemental de Développement Artistique et Culturel l’OARA - Office Artistique de la Région Aquitaine Soutiens à la création la Mairie de Bordeaux Conseil Régional d’Aquitaine les Abattoirs, pôle culturel intercommunal, Pau-Pyrénées en partenariat avec Espaces Pluriels, scène conventionnée, Pau-Béarn la Gare Mondiale, Bergerac (Melkior théâtre) Société bordelaise de CIC (mécénat) La Compagnie des Limbes reçoit le soutien du Conseil général de la Gironde Presse THÉÂTRE. La compagnie Les Limbes présente " les Vagues " au TNT-Manufacture de chaussures Virginia Woolf, des Vagues aux Limbes " La compagnie de théâtre les Limbes a les qualités de sa jeunesse : l'enthousiasme, une certaine forme de culot - le spectacle dure deux heures trente -, un goût prononcé pour la littérature et l'envie de se lancer dans des aventures pas forcément des plus faciles. Après Artaud, Jon Fosse ou Novarina, ils s'attellent à un monument de la littérature anglaise, Virginia Woolf, avec le texte " les Vagues ", qui est certainement le plus complexe de l'écrivain, dixit l'auteur ellemême. Un poème-pièce à six voix, avec six comédiens. Ecriture impressionniste. Susan, Bernard, Neville, Louis, Rhoda et Jinny forment un groupe d'amis. On les suit de l'enfance à la maturité, évoquant des souvenirs bucoliques, leurs premiers émois amoureux, jusqu'à la confrontation brutale avec la mort. Mort accidentelle de la septième personne du groupe, Perceval, parti a bout du monde, en Inde. La compagnie des Limbes a trouvé le ton juste grâce à une interprétation subtile de ces mouvements de l'âme, de ces impressions, sensations, flux et reflux des choses de la vie qui nourrissent l'écriture de Virginia Woolf. Mais aussi grâce à une mise en scène aussi évanescente qu'originale, un jeu de lumières et de bruits créé par les deux codirigeants de la compagnie, Romain Jarry et Loïc Varanguien de Villepin. Brouillard et lumières fulgurantes comme celles d'un phare ; personnages dans l'ombre, silhouettes spectrales évoluant au son du babillage des oiseaux, du bruit des vagues. On sombre avec Neville à l'annonce de la mort de Perceval. On est au bord du gouffre comme Rhoda tentant de s'accrocher à la réalité en agrippant les barreaux d'un lit virtuel. Seule réserve : une première partie un peu longue, où le chœur, évoquant la période de l'enfance, laisse échapper les mots, les phrases, trop nombreux pour que le spectateur se laisse vraiment emporter. Mais qui se rattrape ensuite à la beauté des monologues avec de vrais moments de grâce comme la danse de Jinny (Solène Arbel) ou le soliloque de Neville (Cyril Vergès). " Céline Musseau Article paru dans Sud Ouest, le 18 janvier 2006 .